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Audit Des Groupes

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UNIVERSITE DE DSCHANG

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET


DE GESTION

MASTER 2 CCA
« COURS D’AUDIT DES GROUPES »

CONCEPTION ET ANIMATION
Alain KENMEGNE BOUM
Expert Comptable Diplômé d’Etat Français
Agréé CEMAC N° EC 665
Membre de l’ONECCA
Associé AUDIFEC CONSEIL
Tél: 694 61 21 50 / 677 13 87 11
E-mail: alainboum1@yahoo.fr

Dschang, Janvier 2022


I. PLAN DU COURS

Le cadre général de
l’audit comptable et Les spécificités de
financier l’audit d’un
groupe de sociétés

La notion de groupe de
sociétés et l’information
financière des groupes de
sociétés.
Chapitre I: La notion de groupe de sociétés et
l’information financière des groupes de sociétés.

 I. Notion de groupe de sociétés

 Un groupe (de sociétés) est un ensemble constitué par


plusieurs sociétés ayant chacune leur personnalité
juridique propre. Elles sont unies entre elle par des
participations dans le capital de telle sorte que l’une
d’entre elles, appelée la société dominante, exerce un
contrôle sur l’ensemble, en faisant prévaloir une unité
de décision.

 Le Contrôle : est « le pouvoir de diriger les politiques


financières et opérationnelles d’une entité afin d’obtenir
des avantages de ses activités ».
Chapitre I: La notion de groupe de sociétés et
l’information financière des groupes de sociétés.

 Typologie des contrôles:

 Le contrôle exclusif

 Le contrôle conjoint

 L’influence notable
Chapitre I: La notion de groupe de sociétés et
l’information financière des groupes de sociétés.

 Le contrôle exclusif
 Il résulte du pouvoir de diriger les politiques financière et
opérationnelle d'une entreprise afin de tirer avantage de
ses activités.

 On distingue trois types de contrôle exclusif:


 le contrôle exclusif de droit: détention directe ou indirecte de la
majorité des droits de vote ou droits de vote > 40 %;

 le contrôle exclusif de fait:


 désignation pendant deux exercices successifs de la majorité
des membres des organes de direction, d'administration ou
de surveillance,
 présomption de contrôle : si détention de plus de 40 % des droits
de vote et si aucun autre actionnaire ou associé ne détient de
fraction supérieure;

 le contrôle exclusif contractuel ou statutaire: droit d'exercer


une influence dominante en vertu d'un contrat ou de clauses
statutaires
Chapitre I: La notion de groupe de sociétés et
l’information financière des groupes de sociétés.

 Le contrôle exclusif
Chapitre I: La notion de groupe de sociétés et
l’information financière des groupes de sociétés.

 Le contrôle conjoint
 Caractérisé par les trois éléments suivants :

 l'existence d'un contrôle;

 l'application de ce contrôle à une entreprise exploitée en


commun par un nombre limité d'associés ou d'actionnaires;

 le partage de ce contrôle :
 les décisions résultent de l'accord contractuel des
associés ou des actionnaires,
 et aucun associé ou actionnaire n'est susceptible à lui
seul d'exercer un contrôle exclusif.

 Remarque: le contrôle conjoint n'exclut pas


l'existence d'associés ou d'actionnaires minoritaires.
Chapitre I: La notion de groupe de sociétés et
l’information financière des groupes de sociétés.

 Le contrôle conjoint
Chapitre I: La notion de groupe de sociétés et
l’information financière des groupes de sociétés.

 L'influence notable

 Pouvoir de participer aux politiques financière et


opérationnelle d'une entreprise sans en détenir le
contrôle.

 Ce pouvoir est matérialisé, par exemple, par:


 la représentation dans les organes de direction ou de surveillance;
 la participation aux décisions stratégiques ;
 des opérations interentreprises importantes;
 l'échange de personnel de direction;
 des liens de dépendance technique avec le groupe.

 L'influence notable est présumée lorsqu'une société détient


directement ou indirectement une participation au moins
égale à 20 % du capital de sa filiale.
Chapitre I: La notion de groupe de sociétés et
l’information financière des groupes de sociétés.

 II: L’information financière des groupes de


sociétés

 Elle est contenue dans les états financiers consolidés.

 Les comptes consolidés désignent un ensemble de


document comptable obligatoire, ayant pour objectif
d’établir la situation patrimoniale et financière des
différentes sociétés d’un groupe comme s’il s’agissait que
d’une seule entité.

 Il s’agit donc d’une version commune et condensée de


comptabilité de la société mère et de ses filiales
10
Chapitre I: La notion de groupe de sociétés et
l’information financière des groupes de sociétés.

 Dans l’espace OHADA, le traitement des comptes


consolidés et combinés est codifié dans la deuxième
partie du SYSCOHADA révisé (Page 1103 et suivants).

 Ce référentiel traite des:


 Dispositions générales relatives aux comptes consolidés
 Du périmètre et méthodes de consolidation
 Des retraitements des comptes individuels
 De la conversion des états financiers des entités étrangères;
 Des opérations et techniques de consolidation
 De l’entrée d’une entité dans le périmètre de consolidation
 La variation des périmètres ou des pourcentages d’intérêts
 Les documents de synthèse consolidés

11
Chapitre I: La notion de groupe de sociétés et
l’information financière des groupes de sociétés.

 La présentation de l’information financière des groupes


se fait par intégration (globale ou proportionnelle) ou
mise en équivalence des comptes des filiales dans les
comptes de la société mère.

12
Chapitre I: La notion de groupe de sociétés et
l’information financière des groupes de sociétés.

Liaisons entre types de contrôle, méthode de


consolidation

13
Chapitre I: La notion de groupe de sociétés et
l’information financière des groupes de sociétés.

 Obligation d’établir les comptes consolidés

 Toute entreprise qui:


 a son siège social ou son activité principale dans l’un des
États parties de l’OHADA
 qui contrôle de manière exclusive ou conjointe une ou
plusieurs autres entreprises,
 ou qui exerce sur elles une influence notable,

 Chaque année, elle doit:


 Établir et publier les états financiers consolidés de l’ensemble
constitué par toutes ces entreprises,
 un rapport sur la gestion de cet ensemble.

14
Chapitre I: La notion de groupe de sociétés et
l’information financière des groupes de sociétés.
 EXEMPTIONS d’établir les comptes consolidés

 Sont dispensés de l’établissement et de la publication d’états


financiers consolidés, les ensembles d'entités dont le chiffre
d'affaires ne dépasse pas pendant deux exercices successifs un
total hors taxes : 500 000 000 FCFA ou l’équivalent dans l’unité
monétaire ayant cours légal dans l’Etat partie

 (art 95, alinéa 1 de l’Acte uniforme relatif au droit comptable et à


l’information financière).

15
Chapitre I: La notion de groupe de sociétés et
l’information financière des groupes de sociétés.

 Composantes des états financiers consolidés

 Un jeu complet des états financiers consolidés comprend:


 Un bilan consolidé à la fin de l’exercice
 Un compte de résultat consolidé de l’exercice
 Un tableau des flux de trésorerie de l’exercice
 Un tableau de la variation des capitaux propres consolidés
 Les notes annexes.

 Ils forment un tout indissociable

16
Chapitre I: La notion de groupe de sociétés et
l’information financière des groupes de sociétés.

Concept voisin: Comptes combinés

17
Chapitre I: La notion de groupe de sociétés et
l’information financière des groupes de sociétés.

 LES PARTIES PRENANTES A L’INFORMATION FINANCIERE

ACTIONNAIRES

CLIENTS
FINANCEURS
&FOURNISSEURS PARTIES
PRENANTES A
L’INFORMATION
FINANCIERE:
PERTINANCE
PARTAGEE USAGERS /
PUBLIC
BENEFICIAIRES

ETATS

18
Any Questions ?
I. PLAN DU COURS

Le cadre général de
l’audit comptable et Les spécificités de
financier l’audit d’un
groupe de sociétés

La notion de groupe de
sociétés et l’information
financière des groupes de
sociétés.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Schéma du cadre général de l’audit comptable et


financier
Démarche générale de
l’audit
Objectifs
1. Orientation et
planification de la mission :
Assertions sur :
Contraintes Prise de connaissance Flux et évènements
générale, Plan de mission Soldes
Présentation et
Référentiel 2. Appréciation du contrôle annexe
Plan OHADA, IFRS, interne
USGAP, code de Moyens
commerce, etc …
3. Contrôle des comptes :
La substance, le contenu, la Techniques de contrôle
présentation Inspection
Norme d’exercice Observation physique
professionnel et Demande de
code de confirmation
4. Finalisation : Calculs
déontologie Procédures analytiques
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

A. Quelques concepts

B. Les contraintes d’audit

C. Les objectifs d’audit

D. Les moyens / techniques d’audit

E. La démarche générale d’audit


Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 I. Quelques concepts
 Audit

 Anomalies comptables

 Faits comptables

 Irrégularités

 Assertions

 Risques
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 L’audit

 L’audit est un examen, mené par un professionnel


indépendant, en vue de donner, sur l’objet examiné,
une opinion sur la concordance de cet objet avec le
référentiel applicable.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Mots clés de la définition


 L’examen
 L’examen consiste en un processus
méthodique d’accumulation d’éléments
probants.

 L’examen utilise :
 Les outils méthodiques propres à l’auditeur,
 Les techniques de contrôle ( manière d’opérer »
correspondant à l’audit concerné,
 et des « procédures d’audit » (ensembles de travaux)
conçues par l’auditeur pour les besoin du dossier.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 L’objet examiné. Il peut être:


 Les comptes annuels, semestriels, intermédiaires,
 Une branche d’activité, une unité de production, une
grande fonction de l’entreprise,
 Un processus (ensemble d’activités), une procédure
(ensemble de règles de fonctionnement),
 Etc.
 Le professionnel indépendant
 L’indépendance de l’auditeur est la probabilité
conditionnelle selon laquelle, l’auditeur rendra compte
de toute infraction découverte dans le cadre de sa
mission. On distingue :
 l’indépendance classique
 l’indépendance d’apparence.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 L’opinion du professionnel indépendant


 L’opinion du professionnel indépendant est
formulée dans un rapport écrit. Elle peut être
exprimée avec plus ou moins de conviction.
 Quand l’opinion porte sur les comptes annuels,
on distingue deux niveaux d’ «assurances »,
c’est-à-dire deux niveaux de certitude.

 L’assurance désigne le niveau de certitude atteint


par le professionnel quant à l’exactitude des
conclusions qu’il formule dans son rapport
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Assurance raisonnable
 La mission d’audit des comptes annuels met
en œuvre des moyens qui conduisent à
l’assurance la plus élevée possible. Comme la
certitude n’est jamais absolue, on parle d’
« assurance raisonnable ».

 Assurance modérée
 La mission d’examen limité des comptes
annuels utilise moins de moyens que l’audit des
comptes annuels. L’opinion favorable exprime
alors une « assurance modérée ».
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Le référentiel
 L’opinion de l’auditeur porte sur la conformité à un
référentiel
 Le référentiel est constitué de règles ou critères dont le
respect conditionne les qualités requises.

 Le référentiel peut être :


 un modèle à respecter ;
 des standards de qualité et de performances (efficacité,
efficience,…)
 des directives et procédures internes, des obligations, lois
et règlements,
 Les règles et principes comptables,
 etc
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

Figure de la définition de l’audit.

Professionnel
Indépendant

AUDIT Objet du contrôle


Critères à respecter

Examen = processus - démarche logique


Sélectif et progressif - outils méthodiques
D’accumulation - techniques de contrôle
D’éléments s probants - procédures d’audit
En nombre suffisant
Les critères sont ils respectés ?

OPINION
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Typologie des missions d’audit

 Nous retiendrons ici deux critères de classement :

 le caractère facultatif ou obligatoire de l’audit, (les missions


imposées et définies par la loi et les missions contractuelles)

 la position de la fonction d’audit (interne ou externe à l’entreprise


contrôlée), d’autre part.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Critère du caractère facultatif ou obligatoire


 La mission imposée et définie par la loi est souvent appelée
« mission légale ». Lui seule « certifie » les comptes annuels
dans son rapport général à l’assemblée générale. C’est la
mission du CAC

 La mission contractuelle
 La mission contractuelle non imposée par la loi. Les parties
peuvent y recourir en fixer librement le champ, choisir
l’auditeur.

 Un expert-comptable, une société d’expertise comptable,


voire un non-membre de l’ordre des experts comptables,
peuvent effectuer une mission contractuelle d’audit.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Schéma du critère du caractère facultatif ou obligatoire de l’audit.

MISSION D’AUDIT

Mission contractuelle Mission imposée et définie par la loi


(Dite mission « légale »)

Liberté des termes et Termes et conditions


conditions imposées
Libre choix de l’auditeur Auditeur défini
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Critère de la position de ceux qui


auditent, par rapport à l’entreprise
auditée

 On distingue l’audit externe et l’audit interne.

 L’audit externe est une mission exécutée par une


structure extérieure et indépendante de l’entreprise
contrôlée (et de son groupe).

 L’audit interne est exécuté ou piloté en interne par


l’entreprise (ou son groupe).
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Figure illustrant la position de la fonction d’audit par


rapport à l’entreprise

AUDIT COMMPTABLE ET FINANCIER AUTRES MISSIONS D’AUDIT

Audit externe Audit interne

Auditeur étranger et Auditeur salarié de


indépendant de l’entreprise audité ou de son
l’entreprise groupe
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Les catégories d’audit les plus classiques

 Selon les catégories et le domaine audité, on


rencontre les audits suivants :
 L’audit opérationnel
 L’audit de conformité

 L’audit comptable et financier

 Les autres audits


Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Définition de l’audit comptable et financier

 L’audit financier se définit comme « l’examen auquel procède


un professionnel compétent et indépendant en vue
d’exprimer une opinion motivée sur la régularité, la
sincérité et la fidélité avec laquelle les comptes annuels
d’une entité traduisent sa situation à la date de clôture et ses
résultats pour l’exercice considéré, en tenant compte du
droit et des usages du pays où l’entité a son siège »
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Les objectifs poursuivis par l’audit comptable


et financier sont au nombre de trois :

 Objectif de Régularité des comptes : il s’agit de vérifier la


conformité de la comptabilité de l’entreprise aux règles et aux
normes comptables.

 Objectif de sincérité des comptes : il s’agit de vérifier


l’évaluation correcte et juste des valeurs comptables et
appréciation raisonnable des risques et des dépréciations.

 Objectif d’Image fidèle : il s’agit de s’assurer que les


comptes de l’entreprise reflètent une image aussi objective
que possible de la réalité de sa situation et de ses
opérations afin qu'une personne de l'extérieur puisse en
avoir une perception exacte
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Notion d’anomalie comptable

 Une anomalie est une information comptable ou


financière inexacte, insuffisante ou omise, en raison
d’erreur ou de fraude.

 Le mot anomalie recouvre en fait toutes les notions


suivantes :
 L’erreur est une inexactitude involontaire.
 La fraude est un acte intentionnel.
 Omission (involontaire ou intentionnelle),
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Anomalie significative

 Une anomalie significative est une anomalie d’une


importance telle que, seule ou accumulée avec d’autre,
elle peut influencer le jugement de l’utilisateur d’une
information comptable ou financière.

 La possibilité qu’une anomalie se produise dans les


comptes est intrinsèque à l’entreprise.

 La possibilité qu’une anomalie significative ne soit pas


détectée lors de l’audit est imputable à l’auditeur.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Une anomalie significative altère :


 Le contenu
 Et/ou la présentation des documents de synthèse.

 Elle constitue une infraction aux assertions ce qui


se répercute sur les objectifs d’audit.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Un fait comptable

 C’est une opération qui a une incidence sur le


patrimoine et sur le résultat de l’entreprise.

 L’anomalie peut avoir comme origine :


 La traduction omise ou erronée d’un fait
comptable,
 Un fait comptabilisé à tort alors qu’il n’était pas
comptable,
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Anomalies comptables
EVENEMENT

Fait comptable Fait NON comptable

Comptabilisé
Non comptabilisé

ANOMALIE
Comptabilisé

Affecte les assertions


1. Sur flux et évènements
Incorrectement 2. Sur solde
Imputation ou présentation 3. Sur présentation et annexes
incorrecte

Objectifs d’audit
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Notion d’irrégularité
 La notion d’irrégularité caractérise, d’une manière
générale, la non-conformité aux textes légaux ou
réglementaires, aux principes édictés par le référentiel
comptables, aux statuts, ou aux décisions de
l’assemblée générale.

 Une irrégularité peut avoir ou non une incidence sur les


comptes.

 La notion d’irrégularité est plus large que la notion


d’anomalie comptable: toute anomalie comptable est une
irrégularité mais, toute irrégularité n’est pas
nécessairement une anomalie comptable.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Notion de risque

 Le risque est une éventualité défavorable


susceptible de se réaliser. C’est la survenance
d’une anomalie significative.

 L’auditeur considère et traite toute anomalie


comptable potentielle comme un risque en audit
sans considérer sa possibilité d’occurrence comme
un critère.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier


Risque inhérent (RI)
Risque
d’inexactitude
Contrôle interne
importante
(RII)
Risque de non contrôle Risque de
(RNC) mission
Acceptable
E/F (RMA)

Risque de
non détection
(RND)

E/F
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Le risque inhérent correspond à la possibilité que, sans


tenir compte su contrôle interne qui pourrait exister dans
l’entité, une anomalie significative se produise dans les
comptes.

 Le risque lié au contrôle correspond au risque qu’une


anomalie significative ne soit ni prévenue ni détectée par le
contrôle interne de l’entité et donc non corrigée en temps
voulu.

 Le risque de non-détection est propre à la mission


d’audit : il correspond au risque que l’auditeur ne parvienne
pas à détecter une anomalie significative.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Un risque appelle :

 Des mesures préventives,

 Des mesures de détection, conduisant aux actions de


neutralisation, de réduction ou de limitation de ses effets,

 Et des mesures curatives permettant de circonscrire le


périmètre de propagation de limiter et de résorber ou de
réparer les conséquences de survenance.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

A. Quelques concepts

B. Les contraintes d’audit

C. Les objectifs d’audit

D. Les moyens / techniques d’audit

E. La démarche générale d’audit


Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Elles sont de deux natures:

 Les contraintes de l’objet audité (Le référentiel)

 Les contraintes de l’auditeur


Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

1. Les contraintes de l’objet audité (Cas des


comptes annuels)

 Il s’agit des règles qui conduisent à l’établissement des


comptes annuels (Comptes individuels, comptes combinés,
comptes consolidés)

 Elles doivent être rigoureusement respectées au moment


de l’élaboration des comptes annuels

 Elles doivent être connues de l’auditeur.


Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Les principales contraintes comptables applicables


au Cameroun sont:
 Le SYSCOHADA révisé
 Le Code Général des impôts;
 Le Code Général des douanes de la CEMAC
 Le Code de travail
 Les conventions collectives
 Le Manuel d’organisation et des procédures comptables
de l’entreprise
 Les normes ifrs
 Etc.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

2. Les contraintes de l’auditeur

 Il s’agit des règles qui régissent les obligations et le


comportement professionnel des auditeurs.

 Elles sont contenues dans:

 le code de déontologie de la profession

 les Normes d’exercice professionnel


Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 2.1. La déontologie de l’auditeur


 C’est une déclaration de l’ensemble des valeurs et
des principes qui doivent guider les auditeurs dans
l’exercice de leur travail.

 Il rappelle les incompatibilités et interdictions.

 Il traite des principales valeurs suivantes:


 l’intégrité
 L’impartialité,
 L’indépendance,
 Le devoir de discrétion,
 Le secret professionnel:
 La maîtrise des règles d’exercice professionnel,
 La confraternité.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Qualités requises:
 L’objectivité
 le sens de la mesure
 Le courage
 le discernement,
 l’esprit critique,
 l’esprit de synthèse,
 des facultés d’analyses, d’observation et de déduction
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Les aptitudes à mettre en œuvre par


l’auditeur :

 le sens du contact et du dialogue,

 le sens de le mesure,

 la faculté d’adaptation et de réaction,

 La détermination, la souplesse, la patience et la ténacité.


Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 2.2. Les normes d’exercice professionnel

 Ce sont un ensemble de règles obligatoires que les


membres de la profession sont tenus d’appliquer pour
rendre homogène le comportement des membres dudit
corps professionnel

 L’exercice de l’audit au Cameroun est soumis à


deux grandes sources des normes:

 Les normes de l’IFAC

 Les normes de l’ONECCA


Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 2.1: Les normes de l’IFAC


 Les normes de l’IFAC sont élaborées par l’IAASB
(International Auditing and Assurance Standard Board).

 L’IAASB est une commission permanente de l’IFAC chargée


de donner également la définition de tous les termes
techniques utilisés dans le cadre de ces missions.

 Les publications de l'IAASB régissent les missions d'audit,


d'assurance et de services connexes qui sont réalisées
selon les Normes Internationales.

 Ces normes ne se substituent pas aux lois ou règlements


nationaux qui régissent, dans un pays donné, l'audit d'états
financiers ou les missions d'assurance sur d'autres
informations, qui doivent être conduites selon les normes
locales du pays.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Typologie des Normes Internationales de l’IAASB


 Les Normes Internationales d'Audit (International
Standards on Auditing, ISA) s'appliquent aux missions
d'audit d'informations financières historiques.

 Les Normes Internationales d'Examen Limité (International


Standards on Review Engagements, ISRE) s'appliquent
aux missions d'examen limité d'informations
financières historiques.

 Les Normes Internationales de Missions d'Assurance


(International Standards on Assurance Engagements,
ISAE) s'appliquent aux missions d'assurance relatives
à des sujets autres que des informations financières
historiques.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Typologie des Normes Internationales de l’IAASB

 Les Normes Internationales de Services Connexes


(International Standards on Related Services, ISRS)
s'appliquent aux missions de compilation, aux
missions comportant la mise en œuvre de
procédures convenues sur des informations
financières et aux autres missions de services
connexes telles qu'elles sont spécifiées par l'IAASB.

 Les Normes Internationales de Contrôle Qualité


(International Standards on Quality Control, ISQC; ainsi
que les normes de lutte antiblanchiment) s'appliquent
à toutes les missions se référant aux Normes de
missions de l'IAASB.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

A. Quelques concepts

B. Les contraintes d’audit

C. Les objectifs d’audit

D. Les moyens / techniques d’audit

E. La démarche générale d’audit


Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Les objectifs d’audit sont formulés à partir des


assertions d’audit.

 Une assertion est un critère qui conditionne la qualité


requise d’un compte.

 Toute vérification effectuée par un auditeur doit avoir


un lien direct avec une assertion d’audit et chaque
anomalie doit être systématiquement associée à une
assertion.

 Si une assertion n’est pas respectée en raison d’une


anomalie significative ; les comptes ne seront pas
sincères et réguliers et ne comporteront pas l’image
fidèle requise.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

Typologie des Assertions d’audit comptable et financier


Présentation et
Catégories d’opérations Soldes des comptes
information financière
(état des résultats) (bilan)
publiée
- Existence -
Réalité - Réalité

Exhaustivité Exhaustivité Exhaustivité

- Valeur et répartition Valeur


Exactitude - Exactitude

Rattachement - -

- Droits et obligations Droits et obligations


Classement et
Classement -
compréhensibilité
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

Exemples de formulation
d’objectifs d’audit Réalité

Classement Exhaustivité
CyclesVe
ntes et
autres
revenus

Rattachement Exactitude
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

RÉALITÉ :
1. Enregistrement de ventes fictives
2. Enregistrement d’une vente à plus d’une
reprise.

OBJECTIF DE VÉRIFICATION :
1. S’assurer que seulement les ventes réelles
ont donné lieu à un enregistrement.
2. S’assurer qu’une transaction de vente a été
enregistrée une seule fois.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

EXHAUSTIVITÉ :
1. Facture non enregistrée.
2. Service rendu / marchandise expédiée
sans facturation.
OBJECTIF DE VÉRIFICATION :
1. S’assurer que toutes les factures ont
donné lieu à un enregistrement.
2. S’assurer que tous les services rendus
ainsi que les marchandises expédiées ont
été facturés et enregistrés.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

EXACTITUDE :
1. Facturation à un montant erroné.
2. Facturation à une date erronée.
3. Mauvais report dans les registres comptables

OBJECTIF DE VÉRIFICATION :
1. S’assurer que les factures sont enregistrées au
bon montant.
2. S’assurer que les factures sont enregistrées à la
bonne date.
3. S’assurer que les ventes sont correctement
rapportées dans les registres comptables.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

RATTACHEMENT :
1. Vente enregistrée à la mauvaise période
comptable.

OBJECTIF DE VÉRIFICATION :
1. S’assurer que les factures sont
enregistrées dans la bonne période
comptable.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

CLASSEMENT :
1. Vente imputée à la mauvaise rubrique
comptable.

OBJECTIF DE VÉRIFICATION :
1. S’assurer que les factures sont
enregistrées dans les bons comptes du
grand livre.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

Réalité

Classemen Exhaustivit
t é
Cycle achats
et charges
d’exploitation

Rattacheme
Exactitude
nt
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

RÉALITÉ :
1. Enregistrement d’achats (charges d’exploitation)
fictifs.
2. Enregistrement d’un achats (charges d’exploitation) à
plus d’une reprise.

OBJECTIFS DE VÉRIFICATION :
1. S’assurer que seulement les achats (charges
d’exploitation) réelles ont donné lieu à un
enregistrement.
2. S’assurer qu’une transaction d’achat (charge
d’exploitation) a été enregistrée une seule fois.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

EXHAUSTIVITÉ :
1. Achat (charge d’exploitation) non enregistrée.
2. Service reçu / marchandise reçue sans
facturation (notion de frais courus).

OBJECTIFS DE VÉRIFICATION :
1. S’assurer que tous les achats (charges
d’exploitation) ont donné lieu à un
enregistrement.
2. S’assurer que tous les services reçus ainsi que
les marchandises reçues ont été et enregistrés.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

EXACTITUDE :
1. Achat (charge d’exploitation) à un montant erroné.
2. Achat (charge d’exploitation) à une date erronée.
3. Mauvais report dans les registres comptables.

OBJECTIFS DE VÉRIFICATION :
1. S’assurer que les achats (charges d’exploitation) sont
enregistrés au bon montant.
2. S’assurer que les achats (charges d’exploitation) sont
enregistrés à la bonne date.
3. S’assurer que les achats (charges d’exploitation) sont
correctement rapportés dans les registres comptables.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

RATTACHEMENT :
1. Achat (charge d’exploitation) imputé à la
mauvaise période comptable.

OBJECTIF DE VÉRIFICATION :
1. S’assurer que les achats (charges
d’exploitation) sont enregistrées dans la
bonne période comptable.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

CLASSEMENT :
1. Achat (charge d’exploitation) imputé à la
mauvaise rubrique comptable.

OBJECTIF DE VÉRIFICATION :
1. S’assurer que les achats (charges
d’exploitation) sont enregistrées dans les
bons comptes du grand livre.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

A. Quelques concepts

B. Les contraintes d’audit

C. Les objectifs d’audit

D. Les moyens / techniques d’audit

E. La démarche générale d’audit


Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Les techniques utilisées dans le cadre de l’audit


comptable et financier sont:

 Les « tests de procédures » désignent les tests


permettant d’obtenir des éléments probants sur l’efficacité
de la conception et du fonctionnement des systèmes
comptables et du contrôle interne.

 Les « contrôles substantifs » ou « contrôles de


substance » désignent les procédures visant à obtenir des
éléments probants afin de détecter des anomalies
significatives dans les états financiers.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Les techniques de contrôle de substance


comprennent :

 les procédures analytiques qui sont une technique de


contrôle à elles seules

 les tests de détail qui regroupent toutes les autres


techniques de contrôle.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Les éléments probants s’apprécient

 Soit en valeur

 Soit en nombre.

 Les éléments d’origine externe ont, à priori, plus de


force probante que ceux d’origine interne à
l’entreprise
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Typologie des techniques de contrôle


 Procédures analytiques

 Inspection

 Observation physique

 Demande d’information adressée à des


personnes internes ou externes à l’entreprise

 Demande de confirmation des tiers

 Vérification d’un calcul


Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Incidence des constatations significatives

 On distingue:

 des constatations significatives qui portent sur des


éléments ayant une influence sur le résultat de
l’exercice, dénommés redressements

 des constatations significatives qui portent sur des


éléments n’ayant d’influence que sur la
présentation des états financiers, dénommées
reclassements.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Conséquences de l’existence de constatations


significatives
 Lorsque l’auditeur estimera que les constatations
faites sont significatives, il devra, selon la gravité des
faits :

 Soit formuler des réserves (ces réserves doivent être


précises quant à leur objet et si possible quantifiées
quant à leur incidence sur les états financiers) ;

 Soit refuser de certifier

 Soir constater qu’il lui est impossible de formuler


un avis, s’il juge que l’entreprise ne lui a pas fourni sur
tout ou parties des états financiers soumis à son
contrôle des éléments suffisants.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

A. Quelques concepts

B. Les contraintes d’audit

C. Les objectifs d’audit

D. Les moyens / techniques d’audit

E. La démarche générale d’audit


Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 L’audit comptable et financier s’exécute après que :

 Dans un premier temps, l’auditeur pressenti, a effectué une


démarche préalable d’acceptation de la mission (qui lui aura
permis de recueillir des éléments sommaires qu’il pourra
parfaire une fois commencée la mission),

 Et que, dans un second temps (si la mission est


contractuelle), les « termes et conditions de la mission » ont
été définis et que le client a donné son accord sur la lettre de
la mission.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Planification, plan de mission, programme de


travail

 La planification consiste à prévoir :


 l’approche générale des travaux
 les procédures d’audit à mettre en œuvre par les
membres de l’équipe d’audit
 la nature et l’étendue de la supervision des membres de
l’équipe d’audit et la revue de leurs travaux
 la nature et l’étendue des ressources nécessaires pour
réaliser la mission, y compris le recours éventuel à des
experts
 la coordination des travaux avec les interventions
d’experts ou d’autres professionnels en fonction des
besoins.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Plan de mission
 Le plan de mission décrit l’approche générale des
travaux, qui comprend notamment :
 l’étendue, le calendrier et l’orientation des travaux
 le ou les seuils de signification retenus

 La présentation des domaines significatifs

 les lignes directrices nécessaires à la préparation du


programme de travail,
 L’équipe de la mission,

 Le chronogramme de la mission,

 Etc.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Programmes de travail
 Le programme de travail définit la nature et l’étendue des
diligences estimées nécessaires, au cours de l’exercice, à la
mise en œuvre du plan de mission, compte tenu des
prescriptions légales et des normes d’exercice professionnel ;
 il indique le nombre d’heures de travail affectés à
l’accomplissement de ces diligences.
 Il a pour but :
 de fixer le contenu des interventions
 de négocier les tâches entre collaborateurs et fixer le temps pour
chacun d’eux
 de coordonner le planning de la mission et le plan de charge du
cabinet
 de répartir les interventions dans le temps de manière à
respecter les délais.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

Entreprise

Prise de connaissance de Comptes annuels Termes et


l’entreprise Systèmes significatifs conditions de la
(Cibles de l’appréciation du contrôle mission
interne)

Risque inhérent estimé Seuil de signification

Comparer

PLAN DE MISSION

PROGRAMME DE
TRAVAIL
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Cheminement de l’audit

 L’audit comptable et financier opère en sens inverse du


processus de tenue et d’établissement des comptes en
remontant le processus comptable, depuis les documents de
synthèse jusqu’aux opérations élémentaires.

 Le cheminement de l’audit est organisé à partir des


premiers repères fournis par les états financiers de fin de
période ; il est planifié en vue de ne laisser échapper aucun
élément d’appréciation, dans le temps qui lui est imparti.

 Ce cheminement est encore appelé « Approche top down »


Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Approche d’audit par les risques

 Elle repose sur la mise en évidence des points


porteurs de risques qui feront alors l’objet d’un
contrôle approfondi, et de ceux qui peuvent
supporter des vérifications allégées.

 L’expression de l’opinion suppose l’affirmation


d’‘’assertions’’ dans un contexte de risque d’‘’erreurs’’
maîtrisé.

 Cette méthodologie est fondamentale dans la


conduite de la mission en vue de réaliser sa finalité,
à savoir : motiver l’opinion émise sur les états
financiers.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Le programme de travail est la concrétisation en


termes opérationnels et détaillés :
 des diligences et contrôles à effectuer, par
groupes de comptes liés à un cycle d’activité,
 du seuil de signification en fonction des risques
identifiés,
 de la répartition des travaux au sein de
l’équipe et des temps attribués.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Mise en œuvre du programme de travail


 Le programme de travail est préparé par le
chef de mission, supervisé par le directeur de
mission et soumis à l’approbation de l’associé.
 Il est exécuté par les auditeurs sur le terrain
en fonction de la répartition de la charge de
travail entre les collaborateurs.
 Le programme de travail constitue la dernière
étape de la phase générale de préparation de
la mission.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Les principaux cycles d’opérations comptables à auditer sont :


 Cycle des immobilisations (incorporelles, corporelles et
financières)
 Les stocks
 Les ventes - clients
 Les autres créances et dettes; impôts et taxes
 Paie personnel
 Trésorerie
 Emprunts et assimilés
 Capitaux propres et provisions
 Achats - fournisseurs
 Engagements hors bilan
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Les feuilles de travail


 Elles font référence à une rubrique prévue par le plan de
contrôle, ce qui permet de les articuler par rubrique.
 Elles doivent mentionner, systématiquement, les
références du dossier, le nom de l’auditeur, les objectifs, la
date, la durée, la nature et l’étendue du contrôle, la nature
des procédures mises en œuvre, les constatations; les
références de renvoi vers les autres feuilles de travail ou
les annexes.
 Elles sont revêtues du visa des personnes chargées, à
niveau, de la supervision, du contrôle ou de la revue des
travaux.
 On distingue les feuilles de travail « mères » (Leads) et les
feuilles de travail « filles » (Sous leads).
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Exemple de Lead
D/2
D/1
CLIENT : SOCIETE ABC
PASSIF CIRCULANT INITIALES :
MISSION : Audit des comptes au 31.12.2017 DATE :

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Cash LIBELLES W/P 0 AJUSTEMENTS Soldes après
31/12/15 31/12/16 + - audit

- Clients, avances et acomptes reçus D/500

Fournisseurs d'exploitation D/600

Dettes fiscales D/700

Dettes sociales D/800

Autres dettes D/900

- TOTAUX -

TAF : Cf. Sous leads


Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Exemple de sous Lead


D/600
L/300

CLIENT : INITIALES :

MISSION : Audit des comptes au 31.12.2016 DATE :


REVUE :
1 2 3 4 5 6 7

FOURNISSEURS D'EXPLOITATION

N° COMPTE LIBELLES W/P MONTANT

TOTAL -
D/2

TAF
1) Obtenir les grands livres des comptes fournisseurs dont les soldes sont supérieurs ou égaux à
100 milions CDF
2) Analyser et documenter ces comptes
3) Circulariser les fournisseurs dont les soldes au 31/12/2014 sont supérieurs ou égaux à 50 millions
(74,30% du solde de ce poste)
4) Documenter et Conclure
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Finalisation d’une mission d’audit.


 Elle passe par:
 l’examen des évènements postérieurs à la clôture de
l’exercice
 la direction d’une ou plusieurs lettres d’affirmation.
 Revue de la documentation
 Questionnaire de fin de mission
 Etablissement d’un rapport de fin de mission
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Les éléments postérieurs à la clôture

 Entre la date de clôture de l’exercice et la date


d’approbation des comptes, l’auditeur peut
identifier les évènements qui doivent faire l’objet
d’un traitement comptable ou dune information à
l’organe appelé à statuer sur les comptes.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 L’auditeur doit :
 consulter les procès-verbaux ou les comptes rendus des
réunions tenues par l’organe appelé à statuer sur les
comptes, par l’organe d’administration ou de
surveillance et par la direction après la date de clôture
de l’exercice
 prendre connaissance, le cas échéant, des dernières
situations intermédiaires et des derniers documents
prévisionnels établis par l’entité
 s’enquérir auprès des personnes compétentes de
l’entité de l’évolution des procès, contentieux et litiges
depuis ses derniers contrôles
 s’enquérir auprès de la direction de sa connaissance de
la survenance d’évènements postérieurs.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 La lettre d’affirmation
 La lettre d’affirmation est un document qui récapitule et
complète, à la fin des travaux, certaines déclarations
importantes qui ont une incidence sur les projets de
conclusions de l’auditeur et qui lui ont été faites, par les
dirigeants ou le personnel de direction de l’entreprise, au
cours de sa mission.
 Il s’agit le plus souvent d’éléments ayant trait à la marche de
l’entreprise pour lesquels il n’existe pas, ou pas encore au
moment de la vérification, de preuve écrite.
 La lettre d’affirmation rappelle à la direction de l’entreprise
sa responsabilité dans la préparation des comptes et dans
l’information communiquée au commissaire aux comptes.

 En aucun cas, la lettre d’affirmation ne peut se substituer


à l’examen des documents probants, tant internes
qu’externes à l’entreprise.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Exemples d’objets de lettre d’affirmation


 Absence de provision pour risques relative à une filiale
justifiée par la volonté de l’entreprise de ne pas soutenir
financièrement ladite filiale.

 Manque d’informations relatives à une solvabilité d’un


client.

 Indication de l’inexistence d’autres cautions que celles


figurant dans les engagements hors bilan.

 Indications de l’inexistence d’évènements postérieures à la


clôture de l’exercice.

 Etc.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Revue de la documentation

 La norme ISA 230 « Documentation de l’audit des


comptes » précise qu’au-delà de la signature de son
rapport, le commissaire aux comptes ne peut apporter
aucune modification à sa documentation.

 Aussi, s’il effectue une revue des travaux avant


l’établissement de son rapport, le dossier doit mentionner
l’identité de la personne qui a effectué la revue ainsi que la
date et l’étendue de la revue.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Questionnaire de fin de mission


 Le questionnaire de fin de mission est établi par l’auditeur
pour s’assurer que la démarche suivie respecte les normes
professionnelles, qu’elle est cohérente et compréhensible, et
permette l’expression d’une opinion.

 Points à vérifier avant de procéder à l’émission du


rapport :
 Respect du plan de mission, ou justification des modifications.
 Justification en cas de non prise en compte du contrôle
interne dans la démarche.
 Identification et justification des points non traités du
programme de travail en relation avec les zones de risques
du plan de mission.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Existence d’une lettre d’affirmation de la direction


permettant de lever l’incertitude.

 Prise en compte des incertitudes dans la note de synthèse


générale.
 Rapprochement du seuil de signification et de la synthèse
des ajustements.
 Vérification de l’annexe, et analyse critique au regard de
l’image fidèle.
 Mise en œuvre d’un questionnaire d’évènements
postérieurs.
 Vérification du rapport de gestion.
 Mise en œuvre d’un questionnaire de vérifications
spécifiques.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 ETABLISSEMENT D’UN RAPPORT D’AUDIT

 Le rapport d’audit permet à l’auditeur d’exprimer, par


écrit, son opinion sur les états financiers et autres
documents publiés pris dans leur ensemble. Il conclut la
mission d’audit : c’est l’opinion qui permet la perception de
l’audit par le public.

 L’opinion de l’auditeur sur les états financiers est motivée


sur la base des conclusions tirées des éléments probants
collectés au cours de la mission.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Structure du rapport
 Le rapport comporte :
 un intitulé,
 un destinataire,
 un paragraphe de présentation ou d'introduction
identifiant les états financiers et rappelant les
responsabilités respectives de la direction de
l'entité et de l'auditeur,
 un paragraphe décrivant la mission avec
référence aux normes applicables et les
diligences mises en œuvre
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 un paragraphe d'opinion rappelant le référentiel


comptable utilisé pour l'établissement des
comptes et exprimant l'opinion de l'auditeur sur
l'image fidèle(ou la présentation sincère) des
comptes,
 la date du rapport,
 le nom et l'adresse de l'auditeur,
 la signature.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Expression de l'opinion
 L'opinion s'exprime sous la forme :
 d'une certification pure et simple,
 d'une certification avec réserve (pour raison de
désaccord ou de limitation),
 d'un refus de certifier (pour raison de désaccord
important, de restrictions à l'étendue des
travaux ou d'incertitudes multiples).
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Les dossiers d’audit


 Pour une bonne documentation des travaux de
l’auditeur, il faudra veiller :
o à la structure du dossier,
o à la manière dont les pièces sont classées et répertoriées,
o aux conventions utilisées pour les annoter,
o à la hiérarchie, à la normalisation
o aux règles d’établissement des feuilles de travail selon les
types de support utilisés.

o On peut identifier 3 dossiers en audit: Le dossier


permanent, le dossier courant et le dossier de synthèse
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

o Le dossier permanent qui contient:


o Une fiche signalétique ;
o Les éléments utiles à l’orientation et à la planification de
la mission (activité, métiers, produits et services,
marchés, répartition du capital et périmètre du groupe,
historique, implantations, organisation…) ;
o La documentation économique technique et
commerciale, juridique financière et comptable, sociale
et sociétale… ;
o L’information comptable et financière ;
o Les communiqués et coupures de presse ;
o Les éléments pluriannuels;
o etc.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

 Le dossier courant

 Le dossier fournit une trace durable de l’organisation, de


la structure et de la nature des travaux effectués. Il
vient à l’appui de leur résultat et de leur conclusion.

 Le dossier de travail doit être accessible à quiconque est


chargé du contrôle de l’audit, à l’occasion d’un contrôle
qualité.

 L’établissement des feuilles de travail, la réunion de


pièces à l’appui, leur exploitation, le classement et la
remontée des éléments probants recueillis doivent être
normalisés.
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

o Le dossier courant contient :


o Les états financiers;
o La Balance Générale des comptes;
o le programme de travail;
o Le budget d’heures par intervenant et par pôle d’audit,
validé par le responsable de la mission;
o Les feuilles de travail établies par les intervenants
(feuilles maîtresses et feuilles de travail de base);
o les pièces justificatives collectées;
o les questionnaires et check-lists,
o la note de conclusion de chaque rubrique avec renvoi
(références croisées) vers les synthèses partielles ou des
mémorandums,
o La note de synthèse établie par le responsable de la
mission,
o La note de revue du dossier établie par le signataire.
o Les notes de revue du dossier
Chapitre II. Cadre général de l’audit comptable et
financier

o Le dossier de synthèse contient:


o Documentation relative à l’appréciation des risques
o Lettre de mission/contrat
o Correspondances
o Stratégie de la mission (Plan de mission).
o Notes de réunion de planning
o Fiche de route (instruction pour revue qualité,
impression, transmission du rapport)
o Notes de réunion de synthèse
o Liste des inexactitudes non corrigés
o Score sheet et conclusions de la mission
o Rapport de la mission (projet et finaux)
o Budget de la mission/facturation/encaissement
Any Questions ?
I. PLAN DU COURS

Le cadre général de
l’audit comptable et Les spécificités en
financier matière d’audit
d’un groupe de
sociétés

La notion de groupe de
sociétés et l’information
financière des groupes de
sociétés.
Chapitre 3: Les spécificités en matière d’audit d’un groupe
de sociétés

 Normes d’audit applicables aux comptes


consolidés »
 Les normes internationales ISA

 En France, les NEP

 Au Cameroun, les normes d’audit de l’ONECCA

116
Chapitre 3: Les spécificités en matière d’audit d’un groupe
de sociétés
 1. Diligences avant l’acceptation de la
mission:
 Prendre connaissance de:
 La structure juridique et organisationnelle (détention du
capital, les activités opérationnelles) du groupe ;
 L’environnement réglementaire, économique et politique
dans lesquels ces activités sont exercées ;
 Les auditeurs de chacune des entités, notamment
leur appartenance à un réseau ou non et leur expérience
 Le référentiel comptable utilisé pour l’établissement
des comptes consolidés ;
 Le processus de consolidation et le système
d’information utilisé pour le mettre en œuvre.

117
Chapitre 3: Les spécificités en matière d’audit d’un groupe
de sociétés
 Identification et analyse des entités les plus
significatives pour le groupe selon les critères suivants :
 Leur contribution aux comptes consolidés ;
 Le risque d’anomalies significatives que leur information
comptable peut faire peser sur les comptes consolidés.
 Identification et analyse des entités non consolidées par
intégration globale (Absence de contrôle de ces
entités par le groupe).
 Evaluer si ces entités sont importantes au regard de
critères quantitatifs (la contribution des capitaux propres
de l’entité au regard des capitaux propres consolidés, la
contribution de la quote-part de résultat de l’entité mise en
équivalence au regard du résultat consolidé)

118
Chapitre 3: Les spécificités en matière d’audit d’un groupe
de sociétés

 Evaluer si ces entités sont importantes au regard de critères


qualitatifs (caractéristiques de l’activité, qualité des
procédures d’établissement des comptes et le niveau de
contrôle exercé par la direction de l’entité, à la disponibilité
des comptes de l’entité dans le délai d’arrêté des comptes du
groupe, à l’audit des comptes de l’entité par un auditeur
compétent, à l’absence de conformité des méthodes
comptables à celles du groupe et l’importance des
retraitements jugés nécessaires).

 Etablir à cet effet un questionnaire de prise de connaissance.

119
Chapitre 3: Les spécificités en matière d’audit d’un groupe
de sociétés
 2. Etablir une Lettre de Mission (Isa 210)

 Spécificités de la Lettre de mission :


 une lettre de mission est établie la première année du
mandat
 Révision de la LM en fonction des circonstances ;
 Possibilité des LM individuelles si pluralités d’auditeur;
 Etc.

120
Chapitre 3: Les spécificités en matière d’audit d’un groupe
de sociétés
3. Etablir et maintenir la communication avec
les auditeurs des filiales

 S’assurer que les auditeurs des filiales :


 aient validé que les principes comptables suivis sont ceux
prescrits par la maison mère;
 ont informés des faits qu'ils considéraient comme
suffisamment importants, notamment les points relevés
significatifs.

121
Chapitre 3: Les spécificités en matière d’audit d’un groupe
de sociétés
 Obtenir l'assurance de pouvoir s’appuyer sur les
travaux des autres auditeurs:
 demander aux autres auditeurs de compléter un
questionnaire,
 rencontrer les autres auditeurs pour discuter des points
relevés significatifs,
 revoir en totalité ou en partie les travaux des autres
auditeurs,
 faire une visite de la filiale (notamment en cas de doute).

 NB: Effectuer par soi même, un contrôle qualité


des documents de travail établis par les auditeurs
des entités 122
Chapitre 3: Les spécificités en matière d’audit d’un groupe
de sociétés

4. Diligences dans la phase de planification de


la mission
 Prise de connaissance de l’ensemble consolidé et de son
environnement
 Prise de connaissance du groupe et de son
environnement
 Prise de connaissance du processus de consolidation
 Prise de connaissance des instructions adressées par la
Direction du groupe aux entités

123
Chapitre 3: Les spécificités en matière d’audit d’un groupe
de sociétés

 Pour les entités significatives:


 Prise en compte par le CAC de:
 la contribution des entités aux comptes consolidés
 le risque d’anomalies significatives que l’information
comptable des entités peut faire peser sur les comptes
consolidés
 l’appréciation des auditeurs des entités
 son appréciation sur le caractère suffisant et approprié
des éléments susceptibles d’être collectés pour fonder
son opinion sur les comptes consolidés.

124
Chapitre 3: Les spécificités en matière d’audit d’un groupe
de sociétés

 Détermination des seuils de signification et de


remonté des anomalies (Isa 600)
 Seuil de signification: montant au-delà duquel le
commissaire aux comptes estime que les anomalies
relevées sont susceptibles d’influencer les décisions
économiques ou le jugement de l’utilisateur fondé sur les
comptes consolidés)
 Seuil de remonté des anomalies (seuil en dessous
duquel des anomalies sont manifestement insignifiantes
au regard des comptes consolidés pris dans leur
ensemble

 Communication du seuil de remonté aux entités


du groupe
125
Chapitre 3: Les spécificités en matière d’audit d’un groupe
de sociétés

Quelques difficultés pratiques :


 Difficultés à respecter les instructions du groupe
 Calendrier d’établissement de l’information comptable
non compatible avec celui du groupe
 Accès restreint à la direction et aux auditeurs de ces
entités
 Date de clôture de l’entité mise en équivalence différente
de la date de clôture des comptes du groupe
 Différences de méthodes comptables ou de modalités
d’application.

126
Chapitre 3: Les spécificités en matière d’audit d’un groupe
de sociétés
5. Elaborer le plan de mission d’audit
 Il pourra comprendre :
 l’identification des entités importantes et non
importantes;
 la définition des travaux à mettre en œuvre
 la définition des seuils de signification
 les objectifs de la mission sur les comptes consolidés
 les éléments collectés lors de la prise de
connaissance et ayant un impact sur l’audit.
 Une évaluation préliminaire du risque d’anomalies
significatives au niveau des comptes consolidés
 L’équipe de mission
 Le calendrier de la mission
 etc
127
Chapitre 3: Les spécificités en matière d’audit d’un groupe
de sociétés
6. Diligences pendant la mission
 La communication avec les autres auditeurs du
groupe sur:
 les instructions d’audit définissant:

 les travaux à réaliser,


 l’utilisation qui en sera faite
 le format et le contenu de la communication entre les
professionnels chargés du contrôle des comptes des entités
et le commissaire aux comptes.

 Le respect par les auditeurs locaux du calendrier fixé par le


commissaire aux comptes;

 Les éventuelles difficultés anticipées ou constatées

128
Chapitre 3: Les spécificités en matière d’audit d’un groupe
de sociétés
 Les tests sur le processus de consolidation des
comptes des filiales du groupe:

 Tests sur l’efficacité des contrôles internes groupes


(Existence des dispositifs, Qualité des dispositifs, mise en
œuvre des dispositifs)

 Tests sur l’efficacité des contrôles sur le processus de


consolidation des comptes (Contrôles relatifs à
l’élaboration des comptes consolidés, Contrôles relatifs à la
correcte application du référentiel comptable applicable au
niveau groupe).

129
Chapitre 3: Les spécificités en matière d’audit d’un groupe
de sociétés
 Tests complémentaires sur le processus de
consolidation

 vérifier que toutes les entités ont été incluses dans le


périmètre de consolidation;

 vérifier le respect de l’obligation pour les entités dont la


date de clôture est antérieure de plus de 3 mois à celle
de l’entité consolidante d’établir une information
comptable;

 apprécier le caractère approprié, exact et exhaustif des


écritures de consolidation.

130
Chapitre 3: Les spécificités en matière d’audit d’un groupe
de sociétés
 Mise en œuvre des procédures analytiques en
vérifiant:
 Le périmètre et le caractère approprié des méthodes de
consolidation des composants,
 les transactions liées aux modifications du périmètre
(acquisitions/cessions…)
 la nature des entités et le niveau d’homogénéité des
activités des entités ;
 la façon dont les opérations du groupe sont gérées et
contrôlées par la direction du groupe (famille de produits,
zones géographiques) ;

131
Chapitre 3: Les spécificités en matière d’audit d’un groupe
de sociétés
 Mise en œuvre des procédures analytiques en
vérifiant:
 le niveau de détail qu’offrent les systèmes d’information
utilisés dans l’élaboration des comptes consolidés et le suivi
des performances du groupe ;
 la fréquence à laquelle ce suivi est réalisé;
 la cohérence de l’homogénéisation des comptes consolidés
 les données financières incorporées dans le logiciel de
conso et l’information financière validée par les auditeurs
des composants
 Procédures analytiques sur les composants non scopés
 Etc.

132
Chapitre 3: Les spécificités en matière d’audit d’un groupe
de sociétés
 Tests de détail sur:
 les données de base consolidés
 la correcte conversion des opérations en devise
 Les comptes inter compagnies
 les évènements importants de l’exercice, concernant le
groupe
 les retraitements et éliminations effectués au cours de
l’exercice
 les calculs de consolidation
 les écritures de consolidation : homogénéité des
méthodes comptables appliquées au sein du groupe,
analyse des éventuels écarts de date de clôture,
élimination des opérations intragroupe, conversion des
monnaies étrangères
133
Chapitre 3: Les spécificités en matière d’audit d’un groupe
de sociétés
 Revue analytique d’ensemble des comptes
consolidés
 Revue des événements postérieurs à la clôture
 Prise en compte des incidences des anomalies
relevées ou d’une insuffisance d’information sur
certaines filiales du groupe
 Elaboration du rapport d’audit

134
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