Pondichery Savril 2001 Correction
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E XERCICE 1 4 points
1. a. Calcul de I1
1 1
Z Z1
On a : I1 = (1x )1 e−x dx = (1x )1 e−x dx ;
1! 0 0
Faisons une intégration par parties en posant
u(x) = 1 − x u ′ (x) = −1
½
Toutes les fonctions étant intégrables sur [0 ; 1], il vient : I1 = [−(1 − x)e−x ]10 −
Z1 Z1
¤1 1
(−1)(−e−x dx = 1 − e−x dx = 1 + e−x 0 = e−1 = .
£
0 0 e
b. Inégalités :
Pour 0 6 x 6 1, on a successivement : 0 6 1 − x 6 1 ⇒ 0 6 (1 − x)n 6 1 car
(n > 1)
et, compte tenu du fait que e−x est positif, on obtient :
0 6 (1 − x)n e−x 6 e−x ;
la positivité de l’intégrale nous permet alors d’écrire :
Z1 Z1
06 (1 − x)n e−x dx 6 e−x dx
0 0
et, finalement :
1 1 −x
Z
0 6 In 6 e dx.
n! 0
Z1
¤1 e−1
e−x dx = e−x 0 = 1 − e−1 =
£
Conséquence : On a et l’inégalité,
0 e
précédemment obtenue, s’écrit :
1 e−1 1
0 6 In 6 : or lim = 0 donc, a fortiori, lim I n = 0.
n! e n→+∞ n! n→+∞
1
Z
c. Pour n > 1, I n+1 = (1 − x)n+1 e−x dx.
(n + 1)! 01
Intégrons par parties en posant :
E XERCICE 2 4 points
ou encore :
− −−−→´ ³→
³→ − −−−→´ ³→ − −−−→´ ³−−−→ −−−→´
u , OM = u , CM ′ − u , DM ′ ( mod .2π) = DM ′ , CM ′ .
Si M est un point de l’axe réel distinct de O et de A, on a
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Terminale S Pondichéry A. P. M. E. P.
³→
− −−−→´
u , OM = 0 ( mod .π) donc
³−−−→ −−−→´
DM ′ , CM ′ = 0 mod .π.
Conclusion : le point M ′ appartient à la droite (CD) (il est distinct du point
D et du point C).
n = 11 + 24k et m = 5 + 11k.
2. a. Pour a ∈ N, on sait que :
a n − 1 = (a − 1) a n− + a n−2 + . . . + a + 1 .
¡ ¢
α 1011 − 1 − 10 × β 1024 − 1 = 9.
¡ ¢ ¡ ¢
N 1011 − 1 − M 1024 − 1 = 9.
¡ ¢ ¡ ¢
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P ROBLÈME 12 points
Partie A
f (x)
Partie B
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g (x)
g (α)
+∞
On a de façon immédiate : lim x → 0g (x) = lim x → +∞g (x) = +∞.
On sait que u(α) = α2 + ln α = 0 ⇐⇒ ln α = −α2 .
¢2
Donc g (α) = α2 + (ln α)2 = α2 + −α2 = α2 + α4 .
¡
p p
4. Puisque OM = g (x), la plus courte distance est g (α).
En prenant comme valeur approché de α ≈ 0, 655 et pcompte tenu de l’unité
graphique la plus courte distance OM est environ 4 g (α ≈ 3, 12 (cm)
1
5. On a A(α ; ln α) ; la tangente en A à C a pour coefficient directeur et donc
α
→
−
pour vecteur directeur t (α ; 1).
−−→ →
−
Donc OA · t = α2 + ln α = u(α) = 0.
Les vecteurs sont orthogonaux donc la tangente à (C ) en A est perpendicu-
laire à (OA).
Partie C
1¡ 2
1. h(x) = x −
¢
x + ln x .
4
1¡ 1¡ 2
h(x) = x ⇐⇒ x − x 2 + ln x = x ⇐⇒ x + ln x = 0 ⇐⇒ x 2 +ln x = 0 ⇐⇒
¢ ¢
4 4
u(x) = 0.
On a vu que cette équation avait pour solution unique α.
2. a. h somme de fonctions dérivables sur ]0 ; +∞[ est dérivable et sur cet in-
tervalle :
1 1 1 ¡ 1 ¡
µ ¶
x
h ′ (x) = 1 − 2x + 4x − 2x 2 − 1 = −2x 2 + 4x − 1 .
¢ ¢
= 1− −
4 x 2 4x 4x
1
Comme > 0, le signe de h (x) est celui du trinôme −2x 2 + 4x − 1.
′
4x
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Terminale S Pondichéry A. P. M. E. P.
1 1 1
µ ¶ · ¸ · ¸
Or −2x 2 +4x−1 = −2 x 2 − 2x + = −2 (x − 1)2 − 1 + = −2 (x − 1)2 − =
¸ 2 2 2
1 1
· ¸·
−2 x − 1 + p x −1− p .
2 2
Les solutions de l’équation h ′ (x) = 0 sont donc :
1 1
1 − p ≈ 0, 29 et 1 + p ≈≈ 1, 7.
2 2
On sait que le trinôme est £négatif¤ sauf sur l’intervalle [0,29 ; 1,7], donc en
particulier sur l’intervalle 21 ; 1 où h ′ (x) > 0.
b. On a h(1) = 34 = 0, 75 et h 12 ≈ 0, 61.
¡ ¢
0, 61 à h(1) = 0, 75.
Donc h 12 ; 1 ⊂ 12 ; 1 .
¡£ ¤¢ £ ¤
c. Dérivée seconde :
h ′ est elle-même dérivable et sur 21 ; 1 :
£ ¤
p ¢¡ p ¢
1 − 2x 2
¡
′′ 1 1 1+x 2 1−x 2
h (x) = − + 2 = = .
2 p4x 4x 2 4x 2
2 ′′
Comme 1 +px 2 et 4x sont positifs le signe de h (x) est celui de la diffé-
rence 1 − x 2, h donc i
h (x) < 0 sur p1 ; 1 et
′′
h 2 i
h (x) > 0 sur 12 ; p1 .
′′
2
d. De la question précédente on peut établir le tableau de variations de h ′ :
1 p1
x 2 2 1
h ′′ (x) + 0 −
³ ´
h′ p1
2
h ′ (x) ≈ 0, 293
0, 25 0,25
+∞
h ′ () p1 = 1 − 1
p 1
= 1 − p1 ≈ 0, 293.
− p
2 2 2 2 2
2
Conclusion : pour tout réel x de 12 ; 1 , 0 6 h ′ (x) < 0, 3.
£ ¤
3. u0 = 1 et un+1 = h (un ).
a. On a vu à la question 2. b. que l’image par h d’un réel de l’intervalle 21 ; 1
£ ¤
u p+1 6 u p .
On a bien démontré par récurrence que la suite (un ) est décroissante.
b. On sait h(α) = α, donc :
|un+1 − α| = |un+1 − h(α)|.
un et α appartenant à l’intervalle 21 ; 1 on applique l’inégalité des ac-
£ ¤
croissements finis à h et compte tenu que h ′ (x) est majorée par 0,3 :
|un+1 − α| 6 0, 3|un − α|.
On a donc successivement :
|un − α| 6 0, 3|un−1 − α| 6 (0, 3)2 |un−2 − α| 6 . . . 6 (0, 3)n |u0 − α|.
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