L'obéissance
L'obéissance
L'obéissance
Thème : l’Obéissance
L’obéissance n’est pas un sujet qui passionne les foules. Mais les bienfaits qui en
découlent – la justice, la paix et la joie par le Saint-Esprit – sont plus grands que
n’importe quel sacrifice ou souffrance que nous pouvons subir lorsque nous
recevons la Parole de Dieu et décidons de suivre ses commandements (Romains
14.17). Et c’est un choix de notre part – Dieu ne nous forcera pas à lui obéir.
Pour un enfant de Dieu, connaitre une réussite sans le Seigneur est quasiment impossible. Car
s’il y a une volonté qu’il doit rechercher à satisfaire, c’est bien celle de son Dieu.
Cela sous-entend qu’un homme qui a décidé de vivre selon le Seigneur doit aussi lui obéir.
Loin de nos habitudes religieuses (être tous les jours présent au temple, …) l’obéissance
consiste a laisser ce qui nous plait de faire afin de se soumettre à la volonté de Dieu.
L’obéissance à Dieu intervient dans tous les aspects de nos vies (travail, maison, foyer, études,
finances, éducation, choix, décisions, etc.). Elle fait partie de notre quotidien. Pour cela on peut
conclure que l’obéissance à Dieu est une partie de Dieu en nous,un trait de caractère qui
confirme notre conversion et le degré de notre maturité spirituelle.
L’obéissance n’a pas de tabou directionnel ; il s’agit de faire la volonté de Dieu quelque soit le
prix à payer.
Entant qu’enfant de Dieu il n’est pas de notre ressort de choisir comment obéir, quoi faire ou quoi
laisser. Il s’agit de mettre en application la volonté intégrale de Dieu de la Genèse à l’apocalypse.
Car notre bénédiction est cachée dans l’obéissance. Deutéronome 28 V 1-2
1. Relations d’obéissance
Deutéronome 11 :32 32Vous observerez et vous mettrez en pratique toutes les lois
et les ordonnances que je vous prescris aujourd'hui.
Ecclésiaste 8 :2 2Je te dis: Observe les ordres du roi, et cela à cause du serment
fait à Dieu.
Proverbes 1 :8-9 8Ecoute, mon fils, l'instruction de ton père, Et ne rejette pas
l'enseignement de ta mère; 9Car c'est une couronne de grâce pour ta tête, Et une
parure pour ton cou.
Proverbes 6 :20-21 20Mon fils, garde les préceptes de ton père, Et ne rejette pas
l'enseignement de ta mère.21Lie-les constamment sur ton coeur, Attache-les à ton
cou.
2. Récompenses de l’obéissance
Exode 19:5-6 5Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance,
vous m'appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi; 6vous serez
pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Voilà les paroles que tu
diras aux enfants d'Israël.
Deutéronome 28:1-14
1Si tu obéis à la voix de l'Eternel, ton Dieu, en observant et en mettant en pratique
tous ses commandements que je te prescris aujourd'hui, l'Eternel, ton Dieu, te
donnera la supériorité sur toutes les nations de la terre. 2Voici toutes les bénédictions
qui se répandront sur toi et qui seront ton partage, lorsque tu obéiras à la voix de
l'Eternel, ton Dieu:
3Tu seras béni dans la ville, et tu seras béni dans les champs.
4Le fruit de tes entrailles, le fruit de ton sol, le fruit de tes troupeaux, les portées de
ton gros et de ton menu bétail, toutes ces choses seront bénies.
5Ta corbeille et ta huche seront bénies.
6Tu seras béni à ton arrivée, et tu seras béni à ton départ.
7L'Eternel te donnera la victoire sur tes ennemis qui s'élèveront contre toi; ils sortiront
contre toi par un seul chemin, et ils s'enfuiront devant toi par sept chemins. 8L'Eternel
ordonnera à la bénédiction d'être avec toi dans tes greniers et dans toutes tes
entreprises. Il te bénira dans le pays que l'Eternel, ton Dieu, te donne. 9Tu seras pour
l'Eternel un peuple saint, comme il te l'a juré, lorsque tu observeras les
commandements de l'Eternel, ton Dieu, et que tu marcheras dans ses voies. 10Tous
les peuples verront que tu es appelé du nom de l'Eternel, et ils te
craindront. 11L'Eternel te comblera de biens, en multipliant le fruit de tes entrailles, le
fruit de tes troupeaux et le fruit de ton sol, dans le pays que l'Eternel a juré à tes
pères de te donner. 12L'Eternel t'ouvrira son bon trésor, le ciel, pour envoyer à ton
pays la pluie en son temps et pour bénir tout le travail de tes mains; tu prêteras à
beaucoup de nations, et tu n'emprunteras point. 13L'Eternel fera de toi la tête et non
la queue, tu seras toujours en haut et tu ne seras jamais en bas, lorsque tu obéiras
aux commandements de l'Eternel, ton Dieu, que je te prescris aujourd'hui, lorsque tu
les observeras et les mettras en pratique, 14et que tu ne te détourneras ni à droite ni
à gauche de tous les commandements que je vous donne aujourd'hui, pour aller
après d'autres dieux et pour les servir.
Josué 1:7-8
7Fortifie-toi seulement et aie bon courage, en agissant fidèlement selon toute la loi
que Moïse, mon serviteur, t'a prescrite; ne t'en détourne ni à droite ni à gauche, afin
de réussir dans tout ce que tu entreprendras. 8Que ce livre de la loi ne s'éloigne point
de ta bouche; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit;
car c'est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c'est alors que tu
réussiras.
L’obéissance, c’est accepter, c’est consentir à se plier à la volonté de Dieu.
C’est également un acte de respect et de soumission.
Obéir à celui qui a le droit de commander, c’est obéir à Dieu. Mais cette obéissance a
des limites, et le croyant ne doit pas exécuter ce qui lui apparaît comme étant contraire
à la volonté divine : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5.29).
Dans la nature, tout obéit aux lois de Dieu . Obéir à Dieu, c’est le devoir essentiel de
l’homme. La chute fut le résultat de la première désobéissance. Tout le long et patient
effort de Dieu a tendu désormais vers ce but : réapprendre à l’homme à obéir. La
« crainte de l’Éternel » (expression biblique qui caractérise la piété d’Israël), c’est
avant tout la peur de lui déplaire en lui désobéissant (Lévitique 25.17).
Mais l’obéissance n’est pas seulement exécution de la volonté de Dieu ; elle est aussi
acceptation complète, sans restriction et de tout cœur, de cette volonté. Cette note, qui
revient déjà comme un thème fondamental dans le Deutéronome
(Deutéronome 11.13 ; Deutéronome 13.4 ; Deutéronome 28.1et suivants, etc.), se
retrouve souvent dans le message des prophètes qui toujours, par delà les apparences,
remontent à la source et aux sentiments cachés (Ézéchiel 36.26 et
suivant, Ésaïe 29.13).
Sans obéissance complète à Dieu, en effet, il ne saurait y avoir de bénédiction, de
bonheur, de salut et de vie possibles pour l’homme. Rien ne peut la remplacer, ni les
sacrifices, ni le culte extérieur, ni la prière. Elle est d’ailleurs une conséquence
nécessaire de la religion vécue et du culte « en esprit et en vérité »
(Jean 4.24 ; 1 Jean 3.18). Avec elle l’ordre se fait dans la vie de l’homme, car elle met
sa conduite en harmonie avec les lois immuables de sa vie profonde et éternelle
(Deutéronome 13.4 ; Deutéronome 15.4 ; Deutéronome 28.1 et
suivants, 1 Samuel 15.22 ; Ésaïe 1.10-20 ; Jean 14.15 ; Jean 15.10 ; Actes 4.19 ; Act
es 5.29 ; Actes 5.32, etc.). Aussi les exemples classiques de la foi en Dieu sont-ils en
même temps des exemples d’obéissance (Hébreux 11.8, etc., cf. Jérémie 17.16).
Cet idéal, auquel la masse en Israël fut le plus souvent rebelle
(Psaumes 81.12 ; Ézéchiel 2.3 et suivant, etc.), et que les meilleurs parmi les Israélites
ne firent qu’entrevoir (Psaumes 103.20 et suivant).
Jésus-Christ devait le réaliser parfaitement. Il fut la loi de sa vie ou plus exactement
l’expression même de son amour filial : « J’aime le Père et je fais ce que le Père m’a
commandé » (Jean 14.31). C’est cette obéissance, culminant dans les tragiques
moments de Gethsémané (Matthieu 26.39 et suivants) et de Golgotha (Jean 19.30),
qui lui a permis d’achever l’œuvre rédemptrice et de détruire les conséquences de la
désobéissance d’Adam(Romains 5.19 ; Jean 5.19 et suivant).
Cette obéissance qu’il a pratiquée jusqu’au bout, il la demande à ses amis
(Jean 15.14). Elle sera donc pour les apôtres la pierre de touche qui permettra de
reconnaître la foi véritable. Être « esclave de Christ », voilà l’état que le chrétien doit
désirer. On est esclave du péché tant que l’on n’a pas choisi le Christ pour maître
(Romains 6.16 ; Romains 6.22), et le but de la liberté chrétienne, c’est de nous
permettre de nous donner librement à Dieu. Cette obéissance volontaire s’applique à
tous les domaines, à la pensée (2 Corinthiens 10.5) comme à l’action (1 Jean 2.3) ;
mais elle doit être un besoin du cœur et par conséquent « exempte de murmures et
d’arrière-pensées » (Philippiens 2.14).
C’est dans son amour reconnaissant pour le Christ qui l’a sauvé parce qu’il a été
obéissant jusqu’à la mort (Philippiens 2.8 ; Hébreux 5.8 et suivant), que le chrétien
doit trouver la volonté d’obéir en toutes choses à Dieu et la force de faire triompher
cette volonté dans tous les détails de sa vie. Et son obéissance lui assurera le bonheur
(Jacques 1.25) ; elle lui donnera la certitude d’être dans la vérité (Jean 7.17). R. H.