Module Benchmarking
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Module Benchmarking
Intitulé : BENCHMARKING
Unité d’enseignement : Fondamentale
Nombre de Crédits: 05 Coefficient : 02
Volume horaire hebdomadaire total :
Cours (nombre d’heures par semaine) : 02H00
Travaux dirigés (nombre d’heures par semaine) : 6H00
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Contenu de la matière d’enseignement
INTRODUCTION GENERALE
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Modalités d’évaluation
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Ecole supérieure des sciences de gestion, Annaba
Département 2ème cycle . Master 2
Module de benchmarking
INTRODUCTION
Les entreprises et les organisations évoluent aujourd’hui dans un contexte de
plus en plus complexe, dont les repères sont remis en cause, et doivent faire face à de
nouvelles problématiques de mondialisation, d’innovation technologique et de
compétitivité accrue.
Dans un tel paysage caractérisé par cette forte concurrence et une clientèle bien
informée, très exigeante et volatile, les entreprises font de leurs mieux pour acquérir de
nouvelles parts de marché et consolider leurs positions vis-à-vis des concurrents, en
fidélisant davantage leurs clients par le biais d’un certain nombre de stratégies,
notamment une stratégie de communication efficace et une démarche de
Benchmarking, outil très recommandé par les experts pour s’aligner ou devancer la
concurrence.
Le benchmarking ’’appelé aussi étalonnage ou parangonnage’’ est une pratique
récente qui s’est avérée très bénéfique pour les entreprises désirant s’aligner ou
devancer la concurrence. Cette pratique est devenue indispensable dans un contexte de
mondialisation caractérisé par une concurrence acharnée.
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AXE 01: CONCEPTS DE BASES DU BENCHMARKING
Le Benchmarking est un formidable levier d'innovation dans les entreprises Pour
améliorer efficacement et durablement leurs performances, c'est à la fois une méthode
d'analyse permettant de s'étalonner en s'inspirant des meilleurs points, et à la fois un
état d'esprit, un style de management.
Le Benchmarking concerne l’ensemble des activités, produit et service lies aux
processus d’une organisation privé ou public, commercial, de production ou de
service. (Développement, conception de produit et / ou de service, gestion financière,
système d’information, ressource humaine, administration, achat, production,
communication, logistique)
Le benchmarking est l’un des moyens donnant naissance à un nouvel élan pour le
changement.
I. Historique du Benchmarking
Cependant en 1970 les Japonais, qui non pas déjà le mot équivalent à celui de
benchmarking tout en étant pourtant considéré être les leaders incontesté du
benchmarking. Doivent une bonne partie de leurs succès à cette notion de (dantotsu),
caractérisant l’attitude de chercher à être (le meilleure des meilleures).
C’est chez BANK XEROX que la chose a été formalisée, c’est la première
multinationale qui semble avoir fait du benchmarking, une stratégie d’action à
l’intérieur d’une vaste image de qualité
A la fin des années 1970, un dimanche matin, lisant son journal, le vice-président de la
société Rank Xerox, le leader mondial des photocopieurs en 1975, attaqué par les
japonais Canon, Minolta, Ricoh, Charp, etc. découvre qu’un négociant américain, aidé
en cela par des fabricants étrangers, mettait en vente des procédés de xérographie
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comparable à celui qui existe chez Xerox mais à prix équivalent au cout de production
de la société Xerox. Il décide alors de rendre dans la filiale étrangère Fuji Xerox, afin
de se donner une nouvelle chance d’entrer de nouveau dans la compétition3, puisque
de 1976 à 1982 la part du marché passe de 82% à 41%, Rank Xerox décide alors de ce
comparer aux meilleurs entreprises dans ses différentes fonctions ou métiers. Elle «
benchmarque », pour la logistique, L.L. Bean, distributeur d’articles de sport et
VPCite, Toyota pour le pliage des toles, Americain Express, Mary Kay Cosmetics,
Hershey Foods, etc.
Le succès remporté par le département fabrication dans l’identification des
processus, des concurrents incita la direction de l’entreprise à appliquer le
benchmarking à tous les autres départements et centre de couts.
Après la pratique de cette démarche par Xerox, beaucoup l’ont suivi tel que :
Hewlett Packard ; Chrysler ; IBM ; Motorola ; l’ont pratiqué au plus haut niveau.
Marking = Notation
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2- « le benchmarking est un processus continu d’évaluation des produits, des services
et des méthodes par rapport à ceux des concurrents ou des partenaires les plus sérieux
ou des organisations reconnus comme leaders ou chefs de file»
3- « Le processus qui consiste à identifier, analyser et adopter, en les adaptant, les
pratiques des organisations les plus performantes dans le monde en vue d’améliorer les
performances de sa propre organisation »
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III. Le concept du benchmarking
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le déroulement :
Les notions de Benchmarking et de Benchmarketing sont très imbriquées. Le
benchmarketing est au final comme une composante du Benchmarking.
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- la recherche de nouvelles approches pour introduire des améliorations dans les
résultats
- le suivi avec la mise en place des améliorations.
- le suivi avec le contrôle des progrès et l’étude des avantages.
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Introduction
Les objectifs visés, l’entreprise peut adopter plusieurs types de benchmarking.
Et il existe différents types, certains auteurs les classent en quatre catégories alors que
d’autres font ressortir des cas particuliers de chaque catégorie pour avoir un plus grand
nombre de types.
Il existe le benchmarking quantitatif et le benchmarking qualitatif.
Le premier s’intéresse à mesurer les performances de l’entreprise (cout, temps…) dans
un domaine déterminé et les comparer à celles de la concurrence et généralement à des
entreprises ou la qualité de processus est reconnue.
Le benchmarking qualitatif cherche à comparer les pratiques courantes (méthodes,
service) de l’entreprise à celles des entreprises leaders dans le domaine.
Dans ces premiers écrits, Robert C. Camp distinguait quatre types de
benchmarking :
- interne.
- concurrentiel.
- fonctionnel.
- générique.
1- le benchmarking interne :
C’est le premier type de benchmarking qui peut être pratiqué par une entreprise.
Il consiste à comparer des processus, des produits ou des services appartenant à la
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même entreprise (entre département, sites, services, filiales, pays…), afin d’en
accroître les performances.
Le benchmarking interne est très important pour diffuser les bonnes pratiques au
sein même de l’organisation. Cette partie du benchmarking découle des stratégies de
knowledge management visant à diffuser et harmoniser les savoir et compétences de
l’entreprise
NB : Le " Benchmarking" interne aura pour résultat une amélioration d'environ 10%
de performances.
Cette solution présente des avantages et des limites.
Les avantages :
L'avantage est caractérisé par une plus grande facilité à comparer les résultats,
puisqu’ils s'appliquent au même secteur, à lier les contacts et à réaliser les visites.
- L'adaptation est également facilitée, puisqu'elle porte sur le même métier.
- Les informations à partager sont facilement accessibles. Et elles restent en interne
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- Le partage de la même culture facilite la transposition des solutions identifiées
- La mise en pratique de celles-ci permet des gains de performances immédiats
- Ce type de benchmarking peut se mettre en place rapidement.
Les inconvénients :
En revanche, ce type de benchmarking ne débouche en général pas sur des
pratiques très innovantes, puisqu'elles se placent dans un contexte de culture
d'entreprise avec une mission, des projets et des objectifs communs.
- De plus, très souvent, les mutations et promotions internes amènent les personnels à
transporter leurs habitudes d'un lieu de travail à l'autre. C’est le cas par exemple
d’entreprises comme Xerox, Texas Instruments, Schindler, France Telecom.
- Les informations sont partielles elles concernent uniquement l’environnement interne
de l’entreprises et du groupe.
- Les informations peuvent aussi être aussi parcellaires, tronquées et/ou orientées,
chacun voulant protéger les intérêts de son service ou les siens propres.
- Il existe aussi un risque d’autosatisfaction voire de consanguinité intellectuelle
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Vous pouvez consulter des sources d'informations complémentaires telles que
les études de marché effectuées par des organismes tiers (prives indépendants…étc)
celles qui ont été faites par des syndicats ou fédération d’entreprise, ou bien les
informations financières rendues publiques. Vous ainsi un aperçu du contenu de leur
offre de produits et de services du positionnement, et de leur stratégie commerciale.
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De façon générale, un benchmarking externe efficace permettra de repérer quel
sont les leaders dans le secteur d’activité, de comparer les performances par rapport
aux leurs et de tirer des leçons sur leurs meilleurs processus et pratiques.
Ensuite il faudra déterminer une stratégie pour éviter que cela ne se retourne contre
l’entreprise. Car il ne sert à rien d’adopter une méthode qui n’est pas adaptée à votre
typologie de clients par exemple. Ces derniers ainsi que les besoins doivent être au
centre de votre stratégie commerciale
3 - le benchmarking fonctionnel:
Il s’agit de se comparer avec les meilleurs au monde dans le même domaine d’activité.
Il n’est plus question d’analyser des produits d’organisations concurrentes mais de
confronter des fonctions d’entreprises non concurrentes sur le marché. ( Il s'agit d’une
comparaison avec des fonctions similaires, dans des entreprises non concurrentes, à
l'intérieur du même secteur d'activité), pour déceler les techniques novatrices.
En général nous les trouvons dans les mêmes branches d’activité, et il y a de fortes
chances pour qu’ils soient prêts à échanger des informations même confidentielles ; il
est également sûr que nous pouvons trouver des idées d’améliorations. Ainsi, de
véritables réseaux de collaboration peuvent se développer.
Les avantages :
- C’est un benchmarking porteur d’innovations fonctionnelles.
- Les partenaires sont relativement facile à l’identifier.
- les informations sont aisément accessibles.
- les solutions sont facilement adaptables.
Les inconvénients
- il se limite souvent à des comparaisons des couts.
- Le risque est de privilégier l’analyse quantitative à l’analyse qualitative et de négliger
le facteur humain.
NB : L'étude de " Benchmarking fonctionnel " conduira à une amélioration des
performances qui pourra atteindre 35% ou plus.
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4- le benchmarking générique (Horizontal) :
Les avantages :
- Le benchmarking générique semble être la méthode non seulement la plus productive
et la plus créative. Mais aussi la plus efficace.
- Il fait découvrir et crédibilise de nouveaux niveaux de performances.
- La découverte de nouveaux environnements favorise l’ouverture d’esprit et fait
disparaitre de nombreux a priori.
- Il déclenche des sauts de performance et des innovations de rupture.
Les limites :
- Les partenaires potentiels sont difficiles à identifier. Ils sont souvent sollicités et
doivent trouver un intérêt réel pour établir un nouveau partenariat.
- Il y a parfois des difficultés pour comprendre l’organisation partenaire et pour
adapter et transférer certains processus.
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Nous pourrions dire que le benchmarking générique est l’objectif suprême à
atteindre. Cela ne veut cependant pas dire que les autres types de benchmarking sont à
négliger ; les entreprises qui servent de référence en termes de benchmarking
générique poursuivent le benchmarking interne et le benchmarking fonctionnel tout
comme elles utilisent le benchmarking concurrentiel. Dans tous les cas, l’objectif est
toujours l’amélioration de la performance.
NB : L'amélioration des performances pourra atteindre 35% ou plus.
Autre types :
5- le benchmarking opérationnel :
Il regroupe le benchmarking des processus et le benchmarking des
performances.
Figure N° 02 : le benchmarking opérationnel
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5.1 benchmarking des processus:
Ce type met l’accent sur les processus de production sélectionnés par les
compagnies du secteur plutôt que sur les compagnies dans leur ensemble. Le principe
qui sous-tend l’analyse est qu’en identifiant les processus qui constituent la meilleure
pratique et en y comparant les processus réellement utilisés par les compagnies, les
managers peuvent améliorer la performance de sous-systèmes – ce qui conduira à une
meilleure performance générale.
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5.2- le benchmarking de performance
L'objectif du benchmarking des performances de l'entreprise ciblée est de repérer les
pratiques ayant abouti à plus de performance et que vous pourrez transposer dans votre
entreprise. Quatre avantages sont liés à cette démarche :
- Ne pas réinventer ce que les autres ont mis du temps et de l'argent à nous décrire.
- Ne pas refaire les mêmes erreurs que les concurrents. Leur mésaventure peut aussi
nous servir d'exemple à moindre coût.
- Refaire l'analyse qu'un expert interne a déjà faite relève du gaspillage. On a perdu du
temps et de l'argent.
- Faire abstraction des recettes qui ont fait leurs preuves, sous prétexte d'apprendre en
se trompant, est un jeu dangereux.
En résumé :
Le benchmarking opérationnel répond à la préoccupation de productivité,
d’augmentation du chiffre d’affaires, de réduction des frais, d’amélioration de la
qualité des produits finis.
Le progrès attendu se situe en termes de compétitivité, de flexibilité, de fiabilité des
résultats et des messages, de rapidité et de technique.
- Il s’intéresse aux processus facilitant la réponse à l’attente du client.
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- il compare les produits, les prix, les services, la qualité intrinsèque et fonctionnelle
des produits, et les résultats.
Les avantages :
- Il permet l’identification rapide des facteurs clés de succès.
- Il favorise les sauts de performance
les inconvénients
- Les partenaires potentiels sont difficiles à identifier.
- L’adaptation et le transfert sont parfois difficiles par manque de savoir-faire
6- le Benchmarking stratégique :
Il répond à la question suivante : sommes-nous dans les meilleures conditions
structurelles et fonctionnelles pour faire face aux facteurs clés de réussite de demain ?
L'objectif du benchmarking stratégique est de repérer dans l'entreprise ciblée les
orientations stratégiques et leur impact sur la performance
Il sert à évaluer les nouveaux objectifs compte tenu des nouvelles stratégies et le
degré d’adéquation de la politique des prix, des produits, des plans aux nouvelles
orientations.
En résumé :
- il compare les stratégies et les perspectives d’avenir.
- il analyse les résultats et identifie les meilleures solutions d’avenir
- Dans le benchmarking des stratégies, la comparaison et l'analyse portant sur le long
terme, il ne s'agit pas de s'engager dans cette démarche lorsque les résultats attendus
sont de retombée immédiate.
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Le progrès attendu se situe en terme de compétitivité, de résultats à long terme,
d’adaptabilité de capacité de changement et d’innovations.
Les avantages :
- Il aide à la décision et à l’allocation de ressources.
- La confiance est établie et réciproque.
- Les informations sont très accessibles.
- Il y a un échange permanent d’informations.
Les inconvénients :
- Les Organisations potentielles qui ne sont pas déjà partenaires sont très difficiles à
identifier.
- les partenaires de l’organisation sont difficiles à convaincre pour adopter cette
approche.
Il existe donc plusieurs types de benchmarking utilisé selon le contexte et ayant
chacun son apport et ces limites. Le tableau suivant résume les principales
particularités de chacun d’eux.
Tableau N°02 : Les caractéristiques des différents types de benchmarking
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AXE 03 : Méthodologie du Benchmarking :
1- Les modèles du benchmarking.
2- Les phases du benchmarking.
04 Analyser les données et intégrer les résultats dans les plans d’actions
Même modèle de processus engagés dans des entreprise telles que BRISTOL-
MYERS , BAXTER et ATT et plus particulièrement de ce qui a été retenu par le SPI
( Strategic Planning Institute ) .
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Tableau N°04 : Une démarche de Benchmarking à 10 étapes
ETAPE DESCRIPTION
3 Constituer l’équipe de travail avec les acteurs concernés par le processus (une
étude benchmarking ne se fait jamais seule!)
4 Choisir les partenaires avec lesquels ces processus seront comparés; le
benchmarking peut être effectué avec d’autres services ou filiales de l’entreprise,
des concurrents directs et des entreprises d’autres secteurs d’activité qui ont des
performances remarquables dans tel ou tel processus ou fonction analogue
5 Préparer et envoyer le questionnaire de benchmarking aux partenaires à l’avance
8 Analyser les écarts, fixer les objectifs, sélectionner les meilleurs processus et les
adapter à son activité
9 Communiquer les résultats du benchmarking et les faire accepter
10 Et recommencer
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Comme nous l'avons vu, de nombreux modèles de benchmarking. Tous ont
toutefois en commun d'inclure des étapes semblables, les différences entre eux
résultant généralement de la décomposition de certaines de ces étapes en sous-étapes
et/ou de l'ordre d'exécution de ces étapes.
En termes opérationnels ces étapes peuvent se résumer aux quatre verbes qui
suivent : ( la règle des 4 A)
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La phase de diagnostic n’est pas du Benchmarking, mais un pré requis
indispensable à toute démarche. Il permet de recommander des axes d’améliorations
avec une mise en œuvre immédiate. Il met en évidence les forces et faiblesses de
l’organisation qui permettront de définir l’objet du Benchmarking et d’identifier les
benchmarks eux-mêmes.
La phase de planification :
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Figure N°07 : Hiérarchisation de la collecte des données
En effet, l'entreprise doit commencer par exploiter toutes les informations disponibles
dans le domaine public pour identifier les entreprises avec lesquelles effectuer les
comparaisons et rassembler le maximum d'informations à leur sujet.
La phase d’analyse :
Cette phase consiste essentiellement en :
- la détermination de l’écart
- la fixation des futurs niveaux de performance
Au niveau de cette étape du processus, les données ont été déjà recueillies, il
faut donc les analyser et les comparer aux données internes. ces comparaisons vont
révéler un écart concurrentiel, positif ou négatif, cet écart mesure la différence entre
les performances du département et celles des meilleurs. L’écart peut être de type
qualitatif, s’il propose une possibilité d’amélioration des méthodes, et quantitatif pour
les indices de performances.
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Figure N°08 . Le potentiel d’amélioration du benchmarking
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rentabilité, c’est-à-dire que la comparaison entre les valeurs de référence du ratio pour
chaque fonction de l’entreprise montre quels niveaux de référence doivent être atteints
pour maintenir la rentabilité ou pour augmenter les marges de bénéfices. C’est d’autant
plus nécessaire que certaines études de benchmarking ont révélé des écarts allant
jusqu’à 50%.
La courbe en « Z » est divisée en trois parties : avant, pendant et après l’étude.
Figure N°:09. La courbe en « Z »
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L’écart de benchmarking :
A la fin de l’enquête de benchmarking, le niveau de l’écart est connu, et il figure
sur la courbe sous la forme d’un segment vertical de taille égale à l’écart, situé au
moment de l’étude. Il provoque un décrochement dans la courbe.
La courbe de productivité future :
Elle est représentée par une demi-droite de pente négative, partant du moment
de mesure de l’écart. Après le comblement de l’écart, le taux de productivité doit être
au moins au niveau de celui des entreprises concurrentes pour maintenir l’égalité, et si
possible les dépasser. Cette projection doit tenir compte du gain de productivité du
reste de la profession pendant la période considérée, qui doit ressortir de l’enquête.
Compréhension de l’écart :
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Les mesures tactiques
En l’absence d’enquête de benchmarking, les gains de productivité sont le fruit
d’une évolution graduelle, et leur niveau semble acceptable à l’entreprise. Les
changements sont de nature tactique, souvent le résultat d’actions menées sur le plan
interne. Les améliorations, visant à augmenter la productivité et l’efficacité, sont
essentiellement fondées sur l’expérience de la fonction et de la connaissance des
opérations.
Les mesures stratégiques :
Les importantes différences de méthode que les enquêtes ont révélées nécessitent
généralement des mesures d’ordre stratégique. La taille de l’effort à accomplir est mise
en évidence sur la courbe en « Z », et les changements nécessaires doivent être traduits
non seulement en termes tactiques, mais aussi en termes stratégiques. En effet, il faut
associer les changements stratégiques de méthodes à une évolution continue de la
partie tactique. C’est en combinant ces deux types d’actions que l’entreprise comblera
son écart avec la concurrence.
La phase d’intégration :
L’intégration est le processus qui permet d’utiliser les conclusions de l’enquête du
benchmarking pour la fixation des objectifs opérationnels, ces conclusions doit être
Communiquées à tous les niveaux hiérarchiques du département concerné, pour qu’ils
puissent les promouvoir et les approprier.
Cette étape se réalise à travers les démarches suivantes :
- Communication des résultats de benchmarking et les faire accepter.
- Etablir les objectifs fonctionnels.
L’acceptation des résultats est une étape importante du processus de
Benchmarking, car même s’il est bien conduit, ce dernier peut toujours être l’objet de
réticences, comme toute proposition d’introduction de nouvelle façon de faire.
Une communication efficace préparée en plusieurs phases, il faut d’abord
déterminer la cible et ses besoins, puis sélectionner les méthodes de communication les
plus adaptée, et en fin, organiser la présentation des résultats pour la meilleure
compréhension possible.
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Une fois la phase de communication des résultats de benchmarking activée, il
faudra ensuite passer à la phase de fixation des objectifs, chaque entreprise a ses
propres méthodes de fixation d’objectifs, l’intérêt général est surtout porté sur la
logique et le processus de fixation d’objectifs par rapport au benchmarking.
Le benchmarking exige un réexamen des objectifs et leur processus de fixation
qui peut se dérouler de la manière suivante :
Figure N°10 : Processus de fixation des objectifs et de planification des actions
La phase d’action :
Les conclusions du benchmarking et les principes opérationnels qui en ont été
tirés doivent ensuite être traduits en application concrètes.
Les principales taches de cette étape sont :
- Elaborer des plans d’action.
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- Démarrer des actions spécifiques et assurer le suivi de la progression.
- Redéfinir les benchmarks.
Ce stade concerne l’analyse des données afin d’élaborer un plan d’action. Il ne
faut pas oublier que le benchmarking nécessite un suivi continu des résultats de la
démarche d’amélioration, ainsi que des entreprises partenaires.
Il faut aussi accorder une attention particulière aux deux éléments suivants :
- Le premier élément concerne les méthodes elle-même, il faut donc procéder à
une analyse de faisabilité et mettre en lumière, tous les obstacles à l’implantation,
d’une nouvelle méthode.
- Le seconde concerne les transactions effectuées grâce au processus concerné, il
convient de rappeler qu’elles pourront toutes être assurées par la nouvelle formule, et
que les exceptions sont minimes.
La phase de maturité :
La maturité est atteinte quand le benchmarking devient un élément essentiel,
permanent et institutionnalisé du processus de management. Il est alors pratiqué à tous
les niveaux de l’organisation, et pas seulement par des spécialistes. Ces derniers sont
utiles pour des consultations sur les approches les plus productives, mais le
benchmarking n’atteint vraiment son objectif que lorsque l’ensemble de l’organisation
est à l’affut de meilleures méthodes extérieures à s’approprier.
Pour illustrer les cinq phases, l’exemple ci- après, relatif à xerox, nous informe
sur la faisabilité du processus.
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Figure 10. Les différentes phases du benchmarking selon R.C.CAMP
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Les conditions de la réussite d’un projet benchmarking Plan de cours
Plan de cours
Introduction
1- Les facteurs critiques du succès d’une démarche de benchmarking
2- Les facteurs d’échec du benchmarking
3- Les erreurs à éviter lors d’une démarche benchmarking
4- Les avantages et les limites du benchmarking
Introduction
Comme toute opération générant des changements plus ou moins importants, le
benchmarking ne doit pas être une opération ponctuelle, mais un effort continu sur une
période assez longue pour que l’on puisse juger de ses résultats, dans cet on va voir les
conditions et les facteurs clés du succès d’une opération de benchmarking ainsi les
avantages et les limites de cette démarche.
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semble préférable de traiter cette liste en la décomposant en deux sous-groupes
distinctes conduisant à :
- cinq facteurs critiques de succès ;
- cinq actions ou attitudes de base pour maitriser ces facteurs critiques.
FACTEURS CRITIQUES :
- Soutien permanent et affiché de la direction générale.
- Mobilisation active de l’encadrement.
- Volonté de changer, de s’adapter en tenant compte l’enquête benchmarking.
- Concentration des recherches sur les entreprises leaders dans leur domaine.
- Ouverture aux idées nouvelles, à la créativité, à l’innovation.
ACTION OU ATTITUDES DE BASE
- Connaissance approfondie de ses propres méthodes pour les comparer aux meilleurs
- Conscience que la concurrence évolue sans cesse, qu’il faut viser haut.
- Priorité donnée à la recherche des meilleures méthodes, avant celle des mesures de
performance.
- Respect des dix étapes du processus de benchmarking.
- Effort soutenu pour l’institutionnalisation du benchmarking.
Sans doute en remarque que, parmi les cinq facteurs critiques de succès cités, deux
sont tout à fait familiers aux spécialistes de la veille technologique :
- mobilisation active de l’encadrement.
- ouverture aux idées nouvelles, à la créativité, à l’innovation.
Ces facteurs critiques de succès représentent l’avantage de faire apparaitre ce qui est
essentiel dans l’approche globale de la méthode.
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- Négligence des ressources.
- Manque de synergie entre acteurs.
Une mauvaise communication constitue probablement un frein majeur au bon
déroulement du benchmarking. Sans partage du projet et des résultats, la démarche
risque de s’essouffler rapidement et le retour sur investissement peu perceptible.
3- les erreurs à éviter lors d’une démarche benchmarking
Lorsque l'on procède au benchmarking pour la première fois, il est préférable de
prendre exemple sur les personnes qui se sont forgé une solide expérience en
effectuant des processus de parangonnage dans des situations comparables. En règle
générale, il est important de ne pas :
Croire que les critères d'évaluation sont universels, alors qu'il appartient à chacune
des entreprises de mettre l'accent sur ses repères, de les quantifier, et d'en tirer les
conclusions pour se rapprocher au mieux des objectifs d'amélioration qu'elle s'est
fixée.
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Dissocier le benchmarking des priorités stratégiques de l'entreprise : améliorer
pour améliorer ne conduit pas obligatoirement à une plus grande performance si
l'amélioration s'écarte des objectifs stratégiques de l'entreprise
Sélectionner le partenaire qui ne répond pas aux niveaux de performance
recherchés : s'en rapprocher sans préparation. Prolonger les entretiens de mises au
point qui devaient faire partie du travail d'analyse et de recherche préalable au
rapprochement.
Ne pas signer de contrats qui lient les partenaires en fixant les règles du jeu : à
vouloir aller trop vite, on prépare le terrain au conflit contre lequel nous disposerons de
peu d'éléments de recours.
- Se focaliser exclusivement sur les mesures de performance mais de se pencher sur les
processus et activités permettant d'acquérir des bonnes pratiques.
- Passer trop de temps sur un aspect du processus tout en négligeant d'autres aspects
importants, en particulier obtenir un soutien au niveau de vos recommandations.
- Demander des renseignements ou des données si vous n'êtes pas disposé à les
partager avec d'autres personnes. Inversement, n'attendez pas des organisations qu'elles
vous fournissent des informations à caractère commercial.
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habitudes ; en s’ouvrant vers l’extérieur et en s’occupant en permanence de la
satisfaction des clients externes et internes.
• Augmenter la productivité.
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• Excellent accueil des clients
• Le choix des partenaires est extrêmement important, mais il ne suffit pas à assurer à
lui seul le succès d'un Benchmarking. Il faut que ceux-ci aient également un
comportement résolument coopératif à l'égard des autres partenaires.
• Le choix des collaborateurs qui constitueront l’équipe du Benchmarking est lui aussi
extrêmement important. La direction générale s’impliquera suffisamment pour vaincre
les résistances et permettre à chacun de s’approprier le processus.
Il ne faut pas imaginer qu’a priori deux entreprises du même métier sont vraiment
comparables.
• Il faut s’assurer que les données fournies par les partenaires du Benchmarking sont
récentes.
• Il y a lieu de vérifier qu’il n’y ait pas de rétention d’information tant du partenaire
que de l’équipe de l’entreprise qui réalise le Benchmarking.
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LE BENCHMARKING ET LE MANAGEMENT PUBLIQUE ET PRIVE
Plan de cours
Introduction
1- Le benchmarking dans le secteur public
2- Le benchmarking dans le secteur privé
3- Le benchmarking outil de management pour les PME
Introduction
Le Benchmarking peut être effectuer par des entreprises privée a l'initiative du
propriétaire ou du dirigeant, comme il peut être appliquer dans des administrations,
collectivités bref dans le secteur public, tout en ayant comme objectif commun et
principal l'amélioration des performances et s'aligner avec le développement pour ne
pas être dépasser.
Elle nie — ou en tout cas minimise — toute différence de nature entre gestion
publique et gestion privée. En conséquence, elle réclame une approche pragmatique
des problèmes et un meilleur partage des rôles entre :
- le niveau du pilotage (le pouvoir politique qui prend les décisions stratégiques et fixe
les objectifs).
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- d'introduire dans la gestion des affaires publiques des méthodes de décision et de
gestion reposant sur une « approche de marché », censée être plus efficace que les
approches de programmation ou la planification lorsque celles-ci reposent sur une trop
stricte vision « a priori » .
- de renouveler la gestion traditionnelle des processus bureaucratiques, en s'inspirant
des techniques d'amélioration continue telles que l'assurance qualité, la recherche du
zéro défaut.
Les formulations
Selon Matthias Finger, la nouvelle gestion publique est caractérisée par cinq
processus de transformation :
● Distanciation, autonomisation ou désenchevêtrement de l'administration vis-à-vis de
la politique traditionnelle.
● Rapprochement de l'administration vis-à-vis du citoyen, qui de ce fait devient
également client.
● Dynamisation et de transformation organisationnelle de l'administration.
● Déconcentration.
● Orientation plus grande vers les résultats
Le benchmarking n'est cependant que l’une des nombreuses manières
d'améliorer la qualité des services publics.
Le secteur public à passer d'une culture administrative à une culture de gestion,
et d'une culture d'application des règles à une culture de la performance.
Le secteur public, adoptant une nouvelle culture, s’inspirera des modes de
gestion des entreprises privées, pour réduire les coûts, et améliorer l’efficacité des
relations administration/usager, qui forment un enjeu considérable. Gagner du temps et
donc de l’argent, rendrait l’administration plus compétitive.
L’une des incitations les plus fortes de recourir à un étalonnage dans le secteur
public reste la possibilité d'introduire la concurrence. Les gestionnaires peuvent
l’utiliser pour démontrer le niveau de performance atteint, ou afin de chercher les
meilleures manières de fournir un service. Le benchmarking permet également une
ouverture vers l’extérieur : l’organisation doit admettre qu’elle n’est pas unique, et
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qu'il existe des sources d'idées pour améliorer ses performances (moteur de
changement).
Dans cette perspective la mise en place une e-administration, et l’usage des télés
procédures, déchargeront les agents de l’administration en leur faisant gagner du
temps, et, réduisant les circuits de prise de décision, d'envisager une réduction de ses
personnels.
Les administrations peuvent donc tirer des leçons du secteur privé pour adapter
leur système et leur stratégie qui sont applicable à leur cas.
Exemples :
L'aviation civile
La taille semble être bien entendu un facteur important puisque les aéroports qui
gèrent plus de cinq millions de passagers par an semblent plus enclins à engager un
benchmarking que ceux qui en ont moins de cinq (83 % contre 44 %). D'une manière
générale, le benchmarking se fait entre mêmes types organisations, et presque toujours
avec des aéroports similaires Une exception concerne les aéroports qui ont mené un
benchmarking avec le Wembley stadium et l'hippodrome d'Ascot afin de mieux gérer
les processus de parking et la gestion des passagers qui Passent au contrôle.
Enfin, seuls deux aéroports indiquent que les données qui ont été utilisées d'un
secteur industriel diffèrent pour des fonctions identiques (benchmarking fonctionnel);
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à cet effet, des comparaisons ont été réalisées entre les tapis roulants ramenant les
bagages avec d'énormes Centres commerciaux.
Exemple 2 :
Une étude porte sur 200 lignes aériennes et 200 aéroports. Un exemple parlant
concerne le approvisionnement en fuel ; la compagnie Southwest Airlines s'est inspirée
des procédés et pratiques des voitures de formule 1: le résultat est impressionnant
puisque cette compagnie est passée de 40 minutes à 12 minutes dans certains cas. Il
s'avère que le domaine de la Formule 1 n'est pas prolixe en la matière car si nous
regardons les seules images dont nous disposons lors des courses, nous voyons de
nombreux acteurs en situation, des gestes et des secondes qui s'égrènent sur l'écran :
l'objectif est donc que le carburant s'écoule le plus rapidement possible et donc que le
ravitaillement soit réalisé plus vite que celui de l'adversaire. Les recherches à ce sujet
permettent des résultats de plus en plus performants.
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3- Le benchmarking outil de management pour les PME
Les PME ont un grand intérêt à s’intéresser de près à cet outil qui devrait faire
partie intégrante de la gestion des organisations, car en raison de la mondialisation, les
clients se sont accrus, mais l’offre également, aussi bien pour les grandes que pour les
petites et moyennes entreprises.
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possibilité de profiter de l’analyse comparative à l’interne. Il est donc inévitable
qu’elles se comparent avec l’externe pour aller chercher de nouvelles idées, améliorer
leurs pratiques et ainsi accroître leurs parts de marché.
- Le manque de confiance dans cette formule (la croyance que l’on ne peut comparer
que ce qui est comparable),
Il est aujourd’hui très commun de regarder ce que font les autres pour apprendre
et cela se fait sans honte tant qu’il s’agit d’échanges. On estime qu’aux États-Unis,
près d’un tiers des entreprises ont adopté une telle démarche1. Cette nouvelle idée,
jointe à l’idée du travail en équipe qui bourgeonne de plus en plus dans les discours de
la nouvelle gestion, pousse à penser différemment, et ce qui était autrefois un
affrontement devient de nos jours un travail d’équipe favorisant la croissance et
l’évolution des entreprises, aussi bien PME que multinationales.
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Le benchmarking étant maintenant considéré comme un outil de gestion. Il tend
à se démocratiser et est de moins en moins réservé aux entreprises de classe mondiale.
Le phénomène peut être attribué en partie aux centres de recherche qui contribuent
beaucoup à son expansion au sein des PME. En effet, non seulement vont-ils permettre
aux PME d’y accéder à des coûts raisonnables, leur donnant accès à de l’information
maintenant prise en grande partie auprès d’autres PME et donc, applicables à leur
gestion, mais ils vont également utiliser les informations recueillies pour acquérir de
nouveaux enseignements en gestion et ainsi ancrer encore plus fortement son
utilisation en tant qu’outil de gestion. Cela remet en cause l’utilisation, évidente
maintenant, de diagrammes pour quantifier en chiffres ou en qualité les activités de
l’entreprise. Il pourra en être de même pour le benchmarking, qui sera peut-être aussi
un jour utilisé dans toutes les entreprises ayant une stratégie de développement.
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Ecole supérieure des sciences de gestion, Annaba
Département 2ème cycle . Master 2
Module de benchmarking
ETUDE DE CAS
Plan de cours
1- Cas de XEROX
2- Cas de KODAK
3- Cas MOBIL OIL
1- CAS DE XEROX
Le processus de benchmarking pour Xerox a été lancé dans les années 1980 en
raison de la chute de la valeur marchande des actions de 35% en 1981.
Au début, Xerox a rencontré la résistance de ses employés qui estiment que quelqu'un
d'autre ne pourrait jamais faire mieux.
Face aux faits, la réaction est passée du déni à la consternation en passant par la
frustration et enfin l'action.
PROBLÈMES FAITS PAR XEROX :
- Leur coût de fabrication unitaire égalait le prix de vente japonais aux États-Unis.
- Le nombre de fournisseurs de production était 9 fois supérieur à celui des
meilleures entreprises.
- Les rejets à la chaîne de montage étaient 10 fois plus élevés.
- Les délais de livraison des produits étaient deux fois plus longs.
- Les défauts pour 100 machines étaient 7 fois plus élevés.
Une fois le processus lancé, l'entreprise a évalué pratiquement toutes les fonctions
et tâches en termes de productivité, de coût et de qualité.
La comparaison a été faite pour les entreprises à l'intérieur et à l'extérieur de
l'industrie.
RÉSULTATS POUR XEROX :
- les Problèmes de qualité sont réduits de 2/3.
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- Coûts de fabrication réduits de 50%.
- Temps de développement réduit de 2/3.
- La main-d'œuvre directe a été réduite de 50% et le personnel de l'entreprise de 35%.
Ensuite, entre 1989 et 1992, la société a réalisé 200 études comparatives dans
ses différentes branches et divisions, et chaque branche avait un directeur pour le
processus de benchmarking.
2- CAS DE KODAK :
Kodak a été gagnant du prix benchmarking attribué par l’International
Benchmarking Clearinghouse, service de l’American Productivity and Quality Center.
Pour améliorer la démarche Berson implique le client interne, c'est-à-dire le directeur
d'usine, par un questionnaire de 32 questions sur les 12 indicateurs dans le but de noter
la performance.
- Identification parmi les nombreux indicateurs mesurables de ceux qui sont clé pour
les affaires.
- Mise au point préalable des définitions telles que rotations des stocks.
- Accord sur 12 indicateurs couvrant le coût, la qualité et les délais de la maintenance.
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- Début de la recherche de partenaires via 2 associations professionnelles: PEMMC et
SMRP.
- Envoi, plusieurs mois avant les meetings, des questionnaires aux futurs partenaires,
ce qui a permis de faire établir les données par une tierce partie.
Les résultats:
- Partout dans les usines, accroissement du travail de prévention, réduction des stocks
et du temps passé en réparations urgentes.
- Dans la seule usine de Kodak Park, l’usine la plus importante du groupe, les résultats
ont été les suivants: le travail préventif augmentera de 6% en un an.
-Rotation du stock a été accélérée, permettant, dès la première année, une économie de
15 millions, et la deuxième année de 27,5 millions.
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Annexes
PERFORMA
ANALYSER
AVANCER
ADOPTER
ADAPTER
TEMPS
NCE
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