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Menal Sahraoui

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Définition de la comptabilité:

La comptabilité est un système d'organisation des données financières d'une entreprise ou autrement
dit une discipline pratique permettant de fournir de manière continue et en temps réel un état de la
situation financière de l’entreprise.

Comptabilité est une notion très large qui s'étend de la réception des pièces comptables (et leur
traitement : classement, comptabilisation c'est-à-dire enregistrement comptable) à la production d'État
financier de l'entreprise. Elle constitue également le socle de tous les instruments de gestion, véritable
outil d'aide à la décision. Situation financière de l’entreprise.

A. La comptabilité, un outil d'information financière


La fonction première de la comptabilité et de conduire à la présentation des documents de
synthèse appelés compte annuels, qui se compose d'un bilan d'un compte de résultat et d'une
annexe. Sans attendre une échéance particulière (clôture de l'exercice comptable par exemple),
la comptabilité permet de produire des états provisoires généralement appelés situations
comptables intermédiaires. Ces états " nourrissent " les partenaires de l'entreprise (associés,
banquier, salariés) et la comptabilité y joue un rôle majeur d'information.
La comptabilité permet de déterminer la base de nombreux impôts et taxes dans l'entreprise les
renouvelable tel que : la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), impôt sur les sociétés (Is), la
contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) etc.
Enfin, au niveau national, les comptabilités de toutes les entreprises constituent à l'élaboration
de statistiques.
B. La comptabilité, un outil de gestion
La comptabilité générale n'est pas seulement le reflet d'information passé, elle constitue
également la base d'une autre discipline : la comptabilité de gestion. Cette technique intervient
dans le prolongement de la comptabilité générale et elle constitue un véritable instrument
d'analyse et un indiscutable outil d'aide à la décision.

L’Histoire de la Comptabilité :
De l’Antiquité au 15ème siècle
La période de l’antiquité forme les années de naissance de la comptabilité que l’on connaît aujourd’hui.
Dans cette période de l’histoire, les gens comptaient sur leur droit ou utilisaient des roches pour faire de
la comptabilité. Un peu plus tard, à Babylone, il y a eu une grande évolution ou la comptabilité se tenait
sur des papyrus ou des tablettes d’argile. C’est à peu près au même moment que les égyptiens
commencèrent à tenir compte des concepts de comptes et de marchandises. On peut facilement dire
que la comptabilité est l’un des métiers les plus vieux du monde, puisqu’elle remonte à avant
l’établissement de l’écriture. L’invention de la comptabilité provient de la nécessité de retracer des
échanges entre marchands. On note aussi la présence des premiers comptables individuels, qui
s’appelaient intendant. Les intendants, souvent des esclaves érudits, s’occupaient de la comptabilité de
la maison et des affaires de son maître. On considère que ce sont les premiers ancêtres des comptables
en entreprise. L’antiquité est aussi la période où le premier écrit de comptabilité a été publié, par Luca
Pacioli, où il décrivait en détail la méthode de tenue compte à Venice dans son temps.

Du 15ème siècle au 19ème siècle


Cette période forme l’apparition de la comptabilité en partie double et de la séparation en deux
colonnes des données financières (ancêtre de débit/crédit). On note aussi l’apparition de la création de
nouveaux comptes comme celui de résultat et de bilan de personnes. Jusqu’en 1950, le système
pratiqué par les entreprises était une comptabilité à l’italienne comme on l’appelle communément, qui
consistait à l’utilisation de plusieurs journaux selon leur nature (donc selon les noms de compte que l’on
connaît aujourd’hui (clients, achats, etc.). Ces journaux étaient mis à jour pendant la journée par des
aides-comptables et étaient remis au grand comptable en fin de journée, Celui-ci s’occupait ensuite
d’entretenir les cinq grands livres du temps (comptes généraux, fournisseurs, clients, banques, frais
généraux). À un niveau global, cette période forme aussi l’apparition du journal d’enregistrement
chronologique des opérations, du grand livre ainsi que des registres qui contiennent les dettes et
créances individuelles.

Du 20ème siècle à aujourd’hui


Le 20ème siècle forme l’adaptation de la comptabilité aux changements, aux besoins et aux exigences
de l’économie moderne. La comptabilité s’adaptera aussi aux entreprises. Toutes ces adaptations se fera
à travers l’élargissement du cadre et de son champ d’application. On note l’apparition de la comptabilité
analytique et de la comptabilité budgétaire et d’un grand changement au niveau des principes
comptables.

Les techniques comptables :


Les techniques comptables : l’objectif principal de la comptabilité est de décrire au niveau de valeurs,
l’activité de l’entreprise et la situation qui s’en découle. Ces activités respectent les exigences légales.
Pour ce faire elle repose sur de multiples documents comptables. Pour arriver à cet état des lieux, la
fonction consiste à enregistrer les opérations qui résultent des mobilités de biens, de services, d’outils
de règlements (flux réels et monétaires).

Elle partage ainsi des informations importantes à la compréhension de la situation financière de


l’entreprise via des tableaux synthétiques.

À ne pas tomber dans la confusion avec sa petite sœur, la comptabilité analytique. Celle-ci, orientée
gestion, a pour rôle la détermination du prix de revient de produits et de services.

Les informations venant du système comptable sont sujet des analyses et diagnostics financiers.

Ce métier très technique demande de solides compétences dans ce domaine.

Intérêt de la comptabilité :
La comptabilité générale est le premier outil d'analyse d'une entreprise.

Alors que la comptabilité de gestion vise à aider les dirigeants à prendre des décisions au sein de
l'organisation, la comptabilité générale est une source d’informations exceptionnelle.

Banques, actionnaires, clients, administration fiscale ou encore organismes sociaux s'en servent pour
savoir à quelle entreprise ils ont affaire.
La comptabilité générale est donc un indicateur de la santé financière de l’entreprise et du secteur,
puisqu’il est possible de comparer différentes entreprises.

La comptabilité des entreprises est une base d’analyse utilisée par l’administration publique pour
adapter l’imposition et le montant de la TVA, et à l'INSEE et définir quel est le PIB du pays.

Pour cette raison, la tenue d’une comptabilité est obligatoire pour toutes les entreprises, et elle doit
respecter des règles précises.

La comptabilité financière :
La comptabilité financière compte parmi les nombreuses branches de la comptabilité. Elle sert à
enregistrer, sur une période bien définie, toutes les opérations résultant des transactions commerciales.
En guise d’illustration, les règlements de factures auprès de l’administration fiscale et des fournisseurs
doivent être retracés, de la même manière que les ventes de produits ou services. Ces opérations sont
mentionnées dans des états financiers (suivant des normes comptables précises) tels que le :

 Journal comptable enregistrant quotidiennement les sorties et les entrées d’argent de manière
chronologique ;
 Grand livre comptable contenant les écritures comptables du journal selon le plan comptable
général de l’entreprise.

Au terme de chaque exercice, les professionnels chargés de la tenue de la comptabilité financière


dressent d’autres documents comptables, dont :
 Le bilan comptable juxtaposant l’actif et le passif de l’enseigne ;
 Le compte de résultat retranscrivant, sur une année comptable donnée, l’intégralité des
produits d’exploitation et des charges d’exploitation
 L’état de la trésorerie résumant les encaissements et les décaissements ;
 Une annexe comptable ne faisant que compléter les états financiers précités.

Le bilan :
Le bilan est l’un des documents fondamentaux des états financiers d’une entreprise, qui comprennent
aussi l’état des résultats, l’état du flux de trésorerie et l’état des bénéfices non répartis.

Le bilan est une synthèse de la situation financière de l’entreprise à un moment précis, il indique
clairement ce que votre entreprise possède et ce qu’elle doit. L’examen d’une suite de bilans permet de
suivre l’évolution de la liquidité d’une entreprise.

Les banques et les investisseurs et investisseuse consultent aussi le bilan pour se faire une meilleure
idée de la santé financière de votre entreprise avant d’y investir ou de vous prêter de l’argent.

« Le bilan donne un aperçu de la situation de l’entreprise à un moment donné, mais c’est également un
document important pour les institutions prêteuses lors de l’évaluation des demandes de prêt »,
explique Fanny Cao, conseillère principale, Développement de produits à BDC.

Elle ajoute que le bilan permet de voir comment l’entreprise se porte, sur le plan financier, et si elle
dispose de fonds suffisants pour investir dans ses activités. « On y voit les actifs et le passif à court et à
long terme, les obligations dont vous devez vous acquitter au cours des 12 prochains mois. »
Quelles sont les principales composantes d’un bilan ?
1. Actifs à court terme
L’encaisse, ainsi que les autres actifs que vous comptez convertir en espèces au cours des 12 prochains
mois. Les comptes débiteurs et les stocks en sont des exemples.

2. Actifs à long terme


Les biens et l’équipement que l’entreprise possède et utilise dans le cadre de ses activités d’exploitation
pour générer des bénéfices. Les actifs à long terme (ou immobilisations) sont achetés en vue d’une
utilisation à long terme (plus d’un an). Leur valeur diminue au fil du temps en raison de l’usure, ce qui
est comptabilisé au poste de l’amortissement dans l’état des résultats.

3. Passif à court terme


Les dettes et autres montants à payer à des créanciers et créancières dans les 12 prochains mois. Le
passif à court terme comprend les comptes fournisseurs, les soldes de cartes de crédit, les taxes de
vente perçues, les charges salariales et le remboursement des prêts.

4. Passif à long terme


Les dettes et autres montants à payer aux créanciers et créancières dans plus de 12 mois. Les prêts à
terme et les prêts hypothécaires en sont des exemples.

5. Capitaux propres
Les capitaux propres sont constitués des actions ordinaires et privilégiées, du capital d’apport et des
bénéfices non répartis (que l’entreprise a accumulés, mais n’a pas distribués aux actionnaires).

À quoi sert le bilan ?


Le bilan sert à mesurer certains ratios clés de l’entreprise, comme le ratio d’endettement, le ratio
emprunts/capitaux propres et le ratio de liquidité générale à certaines dates fixes, comme dans les
rapports annuels, trimestriels ou mensuels. D’autres ratios sont utilisés pour faire des calculs à partir de
l’état des résultats et de l’état des flux de trésorerie qui renvoient au bilan.

Le bilan révèle aussi la valeur comptable des actifs, du passif et des capitaux propres de l’entreprise.
COMPTE DE RÉSULTAT :
En comptabilité, le compte de résultat (ou CR) est un document présentant l’ensemble des produits et
des charges (les entrées et les sorties d’argent) d’une société durant un exercice comptable. En calculant
la différence entre ces deux volumes, on obtient le résultat net de l’entreprise, qui peut être un bénéfice
ou une perte. Comme le bilan et les annexes, il fait partie des états financiers des entreprises.

Le compte de résultat regroupe sur un an l’ensemble des rentrées et sorties d’argent de l’entreprise. Si
les premières dépassent les secondes, l’entreprise est bénéficiaire. Dans le cas contraire, elle est
déficitaire. Pour mieux distinguer les différentes opérations, le CR sépare 4 résultats :

Le résultat d’exploitation, qui reprend l’ensemble des opérations courantes de l’entreprise (son activité
économique). On l’obtient en soustrayant les charges aux produits d’exploitation.

Le résultat financier : la différence entre les produits financiers et les charges financières. Cette donnée
traduit la stratégie de financement de l’entreprise (ses choix et modes de financement) ;

le résultat exceptionnel, qui, comme son nom l’indique, est relatif aux opérations exceptionnelles. Pour
le calculer, on soustrait les charges exceptionnelles aux produits exceptionnels.

Et le résultat net comptable, qui totalise les trois premiers résultats, auxquels on vient soustraire l’impôt
sur les bénéfices et la participation (la quote-part).

Pour résumer, en prenant uniquement les formules de calcul :

Résultat d’exploitation = produits d’exploitation — charges d’exploitation

Résultat financier = produits financiers — charges financières


Résultat exceptionnel = produits exceptionnels — charges exceptionnelles

Résultat net comptable = (résultat d’exploitation + résultat financier + résultat exceptionnel) — (impôt
sur les bénéfices + participation)

En parallèle de ces résultats, le CR met en avant deux autres données : la valeur ajoutée de l’entreprise
et sa marge commerciale.

La valeur ajoutée

La valeur ajoutée (VA) est un indicateur de performance : elle exprime la création de richesse d’une
entreprise. Elle s’obtient en soustrayant du chiffre d’affaires (CA) les coûts intermédiaires, c’est-à-dire
les matières premières et les services nécessaires à la production :

VA = CA — Coûts intermédiaires.

La valeur ajoutée exprime la richesse brute d’une entreprise. C’est elle qui va servir à rémunérer ses
acteurs : salariés et dirigeants, mais aussi ses actionnaires (le cas échéant) et les administrations (fiscale,
cotisations, etc.). Le solde est intégré à la trésorerie de l’entreprise.

La marge commerciale

La marge commerciale exprime le rapport entre le prix d’achat des marchandises et leur prix de vente.
Cette donnée permet d’avoir une vision de la rentabilité de l’entreprise par l’analyse du coût de revient
des produits vendus. On la calcule en retirant du chiffre d’affaires HT le coût d’achat des marchandises
vendues :

Marge commerciale = Chiffre d’affaires hors taxes — Coût d’achat des marchandises vendues

La marge commerciale s’apprécie dans une optique concurrentielle : elle permet à une entreprise de se
positionner par rapport à ses concurrents.
La trésorière :
La trésorerie, c’est l’ensemble des ressources financières mobilisables dont dispose l’entreprise à un
moment donné.

La trésorerie d’une entreprise est un élément clé de la gestion financière de l’entreprise : en effet, c’est
la trésorerie disponible qui permet de régler les charges de l’entreprises : salaires, fournisseurs, etc.

En entreprise, la trésorerie désigne les sommes d’argent que la société possède à un instant T.

Il s’agit donc :

Des sommes liquides disponibles en caisse,

Des sommes disponibles sur le ou les comptes bancaires de la société.

Ces fonds doivent être aisément accessibles pour l’entreprise, qui peut les utiliser pour couvrir des
dépenses prévues ou non, ou financer des projets lorsqu’une opportunité se présente. Ce sont ces
liquidités qui permettent de régler les charges de l’entreprise : salaires, fournisseurs, etc.

Le solde de la trésorerie prend en compte les entrées et sorties d’argent. Son calcul peut être
excédentaire ou déficitaire :

Si le solde de trésorerie est excédentaire, cela signifie que l’entreprise a de l’argent à sa disposition :
c’est en général bon signe.

Si le solde de trésorerie est déficitaire, cela signifie que l’entreprise manque d’argent disponible et
qu’elle ne pourra pas faire face à certaines situations sans recourir à un emprunt, par exemple.
L’objectif de la comptabilité financière :
Grâce à la comptabilité financière, les parties internes et externes à l’entreprise peuvent être informées
sur la santé de la structure. Les indicateurs obtenus après l’établissement des états financiers
permettent d’évaluer :

 Son aptitude à payer ses charges d’exploitation (ratios de liquidités) ;


 Sa capacité à restituer ses dettes sur le long terme (effet de levier) ;
 Sa performance financière au cours de l’exercice (ratios de profitabilité).

D’ailleurs, les livres auxiliaires ont été conçus pour permettre de réaliser des études plus complètes sur
la stabilité financière de l’entreprise.

Des documents édités au moyen d’un logiciel de comptabilité aident également les dirigeants à trancher
sur les investissements à réaliser. Ils prennent connaissance des activités qui rapportent des bénéfices
ou qui causent des pertes. Les actionnaires, quant à eux, s’accordent sur la répartition des bénéfices.

Pendant que les partenaires apprécient la rentabilité des capitaux investis, les gérants chercheront à
mesurer la valeur ajoutée induite par les activités de l’entreprise. Sur cette base, ils opteront
éventuellement pour une hausse de salaire. Ils jaugeront également la pertinence d’un possible
licenciement économique individuel ou bien collectif.
Finalité de la comptabilité financière :

• Finalités de la comptabilité

- Moyen d’information et de contrôle pour l’entreprise et ses partenaires

La comptabilité est un outil de communication interne (personnel, associés…) et externe (banques,


fournisseurs…).

De plus, l’entreprise, à travers ces différentes activités (approvisionnement, production, administration,


commerciale), a besoin régulièrement de faire le point sur sa situation et son patrimoine afin d’étudier
son évolution. Ce dernier représente l’ensemble des biens et des dettes de l’entreprise.

- Moyen de preuve en cas de litige

Il est possible que l’entreprise soit amenée à se justifier sur l’état de son patrimoine auprès de ses
partenaires notamment des banques et de l’administration fiscale.

Exemple : litige sur un contrat de vente, litige sur un contrat de travail…

- Instrument d’analyse : comparaisons et prévisions

La comptabilité générale permet d’effectuer des comparaisons d’une année sur l’autre mais aussi vis-à-
vis de ses concurrents. En outre, elle permet de se projeter dans l’avenir (prévisions).

Exemple : prévisions des ventes et des achats du trimestre suivant…

- Instrument d’aide à la prise de décision

Les informations fournies par la comptabilité permettent aux dirigeants de prendre des décisions à
court, moyen et long terme.

Exemple : renouvellement du matériel, réalisation d’un emprunt, situation financière, impayés des
clients, montant total des salaires (masse salariale) …

Elles sont également utiles pour certains partenaires qui recherchent des informations sur la santé
financière de l’entreprise.

Exemple : découvert, montant des dettes…

La comptabilité est une source d’information primordiale aussi bien pour l’entreprise que pour son
environnement.
La différence entre la comptabilité
financière et la comptabilité générale :
La différence entre la comptabilité financière et la comptabilité générale est notoire. Pour mieux
comprendre la différence, il est utile de relever le rôle des deux sciences.

Dans son ensemble la comptabilité financière permet de décrire toutes les opérations permettant de
retracer les états financiers de l’entreprise. Elle permet de mettre en exergue tous les chiffres
importants de l’entreprise pouvant permettre une bonne analyse financière et de ce fait d’adapter la
meilleure politique économique.

La comptabilité financière permet de suivre et de contrôler toutes les informations financières de la


société. Quant à la comptabilité générale, elle permet l’enregistrement des informations financières et
des informations non financières. Elle traite de la généralité comme son nom l’indique.

Concernant la comptabilité financière, les acteurs occupent la gestion des deux volets, le volet interne
de l’entreprise et le volet externe. Alors que les acteurs de la comptabilité de gestion s’occupent
uniquement du volet interne.

La comptabilité financière n’a aucun problème à rendre publique certaines informations portant sur les
chiffres de l’entreprise, bien au contraire son but est de présenter ces chiffres à tous les acteurs internes
et externes. La comptabilité générale quant à elle, s’arrête au niveau de la gestion interne de
l’entreprise. Elle est à caractère confidentiel.

Dans la comptabilité financière seules les informations monétaires sont relevées. Contrairement à la
comptabilité financière, la comptabilité de gestion prend en compte les informations monétaires et
celles qui ne sont pas monétaires. Par exemple, la comptabilité de gestion traite du nombre des
employés.

Contrairement à la comptabilité de gestion un format à respecter est établie dans la comptabilité


financière.

Dans la comptabilité de gestion les informations traitées visent à l’amélioration des performances et à
l’élaboration des plans d’actions sur le long terme. La comptabilité financière quant à elle vise à fournir
tous les détails nécessaires concernant le bon fonctionnement des opérations de l’entreprise. Ces
informations sont portées principalement vers les utilisateurs de l’entité.

Même au niveau de la période, la comptabilité financière et la comptabilité générale présentent des


points de divergence. La comptabilité de gestion traite des informations de la direction trimestrielle,
semestrielle. La comptabilité financière est quant à elle portée sur toute une année.

La comptabilité financière est imposée à toute entreprise pour l’audit alors que la comptabilité générale
est volontaire.
Avec la comptabilité financière toutes les informations doivent être mise au grand jour par et auditées
par les commissaires au compte. Cependant la comptabilité générale est faite de manière à réserver
toutes les informations à usage interne. Aucune d’elles n’est publiée et auditée.

Les limites de la comptabilité financière :


Dans le domaine de la comptabilité financière, il demeure impossible de connaître la marge générée par
la vente d’un produit ni le coût de ce dernier. De la même manière que pour les charges, les produits
sont catégorisés par nature. De plus, les résultats financiers obtenus concernent l’intégralité des
activités réalisées au cours d’un exercice comptable.

Les autres limites imputables à la comptabilité financière portent sur les frontières même des principes
qui régissent la discipline. Celles-ci ne permettent pas :

 De traiter les opérations dont les résultats varient de manière aléatoire ;


 D’enregistrer les fluctuations monétaires ;
 D’actualiser la valeur des transactions.

Concernant les principes comptables, ils sont régis par une réglementation spécifique. Devant être
reconnus par le fisc, ils varient aussi selon les exigences de la société en matière de reportant. Parmi eux
figurent :

 La régularité par rapport aux procédures en vigueur ;


 La fiabilité garantissant l’absence d’erreurs ;
 La clarté requérant un certain niveau d’intelligibilité et de précision pour le public auquel il est
destiné.

La deuxième tâche :
Tableau d’amortissement de la machine-outil :
année base taux dotation totale VNA
d'amortissement d'amortissement
2005 120000 20% 6000 6000 114000
3mois
2006 120000 20% 24000 30000 90000
2007 120000 20% 24000 54000 66000
2008 120000 20% 6000 60000 60000
3mois
1 / l'enregistrement comptable de l'amortissement 2008 :
31/03/2008
               
Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions - Charges 6000
681   d'exploitation 0  
           
6000
  281   Amortissement du mobilier     0
           
           
      Complément d’amort sur la machine      
           
                 

2 / l'enregistrement comptable de la cession du matériel


industrie :
31/03/2008
               
2800
462   Avances sur services   0  
6000
Amortissement du mobilier
281     0  
3200
652   Moins values sur sortie d'actifs immobilisés non financiers 0  
           
Installations techniques, matériel et outillage 12000
  215   industriels   0
           
      Cession de machine-outie      
                 

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