Implantation
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L’IMPLANTATION
1. INTRODUCTION
L’implantation est l’opération qui consiste à reporter sur le terrain des indications provenant d’un
plan, en vue d’y réaliser un ouvrage, une voie ou toute autre construction. La plupart des tracés
d’implantation sont constitués de droites, de courbes et de points isolés.
Les instruments utilisés doivent permettre de positionner des alignements ou des points :
théodolites, équerres optiques, rubans, niveaux, etc. L’instrument choisi dépend de la précision
recherchée, elle-même fonction du type d’ouvrage à implanter : précision millimétrique pour des
fondations spéciales, centimétrique pour des ouvrages courants, décimétriques pour des
terrassements, etc.
- le plan de situation : il permet de localiser le terrain à bâtir par rapport à des repères fixes
tels que voies ouvertes à la circulation ;
- le plan de fondation ;
Et de références comme :
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Construction – 2ème année Licence – Semestre 1
3. REALISATION DE L’IMPLANTATION
La réalisation de l’implantation passe par un ensemble d’opérations dont :
3.1. Piquetage de l’emprise du projet
C’est une opération qui vise à repérer les bornes et limites de l’emprise du projet. Elle est
matérialisée par des piquets placés en dehors de la zone à terrasser (figure 1). Pratiquement, le
piquetage est réalisé en s’appuyant sur des repères connus ou sur les bâtiments voisins, ou encore
sur les constructions du domaine public.
Remarque : En remplacement des chaises, la présence d’un mur existant permet plus simplement
d’y sceller une planchette appelée broche sur laquelle on trace les même repères.
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Construction – 2ème année Licence – Semestre 1
Pour contrôler la profondeur obtenue, il suffira de retendre une ligne et de mesurer sa distance
verticale au fond de fouille. Les traits repères d’altitude serviront à des mesures plus précises.
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Construction – 2ème année Licence – Semestre 1
5. EXEMPLE D’IMPLANTATION
Le plan de masse de la construction (fig. 5) précise le retrait d1 du bâtiment par rapport à
l’alignement public (route) ; d1 doit être supérieur à une valeur minimale fixée par les services
publics. Le plan de masse précise aussi la distance d2 à la limite de propriété voisine ; d2 est, elle
aussi, supérieure à une valeur minimale. Il fixe en outre l’orientation du bâtiment par l’angle
α entre son axe longitudinal et l’alignement public servant de référence.
Piquetage
Sur un terrain régulier et à peu près horizontal, construire avec un ruban et des jalons
l’alignement DH parallèle à la limite de propriété à la distance d2. Construire l’alignement AH
parallèle à l’alignement public à la distance d1, puis déduire le point H d’intersection de ces
alignements. Reporter la distance h.sinα depuis H vers le point A et la distance h.cosα vers le
point D. Construire ensuite l’alignement BA en implantant l’angle α depuis l’alignement AH.
BC et CD sont enfin parallèles à AD et AB à des distances L et h.
Pose des chaises
La position des chaises est déduite en prolongeant les alignements : AD, BC, AB et DC.
Le report des axes sur les chaises
Les axes (AD, BC, AB et DC) sont ensuite reportés sur les chaises.
Le lancement des lignes
Chaises et broches une fois installées et vérifiées, on peut lancer des lignes. En premier lieu, on
tend les lignes matérialisant l’encombrement des semelles, pour pouvoir descendre des aplombs
jusqu’au sol et aligner un certain nombre de piquets encadrant les emplacements à terrasser.
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