Marque Empl Et Digitalisation
Marque Empl Et Digitalisation
Marque Empl Et Digitalisation
Zakaria LISSANEDDINE
Université Moulay Ismaïl, Meknès – Maroc
za.lissaneddine@umi.ac.ma
Ouiame LAAROUSSI
Université Paris Dauphine – France
ouiame18@hotmail.com
Résumé :
L’avènement du web 2.0 a impacté les pratiques de management au sein des organisations,
désormais aucune entreprise ne peut ignorer les bienfaits des nouvelles technologies digitales.
L’usage de ces technologies par les entreprises ne s’est pas fait par sérendipité, mais plutôt pour
répondre aux besoins croissants en matière de communication avec les parties prenantes de
l’organisation. Dans ce sens, les départements de ressources humaines (RH) mobilisent les
réseaux sociaux numériques (RSN) pour faire face à des problématiques sérieuses comme la
pénurie des talents ou la rotation excessive du personnel. Ainsi, ces canaux de communication
peuvent être utilisés dans des optiques de sourcing, de veille digitale et de promotion de la
marque employeur. Ce papier a pour objectif d’exposer un angle particulier de la revue de
littérature qui s’intéresse à la digitalisation de la fonction RH en général et de mettre la lumière
en particulier sur les avantages significatifs que peuvent apporter les RSN à toute entreprise
désireuse de mettre en œuvre une stratégie digitale de sa marque employeur.
Mots Clés : fonction RH, marque employeur, transformation digitale, réseaux sociaux
numériques.
Introduction
Dans un monde caractérisé par un changement perpétuel, les entreprises ne cessent de subir les
conséquences des turbulences environnementales. La digitalisation représente l’un des défis
incontournables dont les entreprises doivent faire face pour se développer. Celles-ci sont ainsi
amenées à être proactives afin de saisir les opportunités potentielles de ce nouveau contexte
digital, tout en misant sur le changement organisationnel et la transformation numérique comme
chevaux de bataille. De nouvelles équations managériales ont donc vu le jour et ont marqué la
structure organisationnelle de l’entreprise, notamment au niveau de la fonction RH.
L’entreprise doit désormais faire face à un paradoxe, qui est celui de séduire et fidéliser des
employés de plus en plus volatiles, satisfaire les besoins d’une clientèle plus exigeante,
maintenir et honorer ses engagements envers les autres parties prenantes (Fournisseurs, État,
Organisations non gouvernementales...).
Nous supposons généralement que les informations sur les employeurs proviennent soit de
sources d'informations formelles contrôlées par l'organisation (sites Web d'entreprise, offres
d'emploi, forums et salons professionnels), soit de sources informelles telles que l'entourage
(amis et famille) ou des conseillers en carrière. Dans ce contexte, Internet et ses technologies
digitales, notamment les réseaux sociaux numériques (RSN), ont permis aux organisations de
gérer et de développer quotidiennement leurs différentes activités. Ainsi, à l’ère du digital où
les collaborateurs issus de la génération Y1 envahissent les marchés de l’emploi (Dalmas &
Lima, 2016; Jeannerod-Dumouchel, 2016), les RSN s’avèrent incontournables afin d’aboutir à
des résultats significatifs en termes de marketing RH (Bissola & Imperatori, 2013; Kaplan &
Haenlein, 2011). Les annonces d’emploi sont désormais publiées sur Facebook et Twitter, les
compagnes de recrutement et le sourcing se font avec des chasseurs de têtes sur LinkedIn et
Viadeo.
Le déploiement d’une stratégie de marketing RH sur les RSN offre aux entreprises de
nombreuses perspectives notamment en termes de promotion de leur marque employeur
(Bondarouk et al., 2013). Avec les médias sociaux, les talents potentiels et les employés actuels
consomment et réagissent désormais aux informations des employeurs de différentes manières.
D'autre part, la présence de contenu généré par les utilisateurs sur ces plateformes signifie que
les demandeurs d'emploi peuvent désormais accéder librement aux informations sur les
employeurs avant et pendant le processus de recrutement et de sélection. De même, la marque
employeur est désormais soumise à des niveaux de contrôle plus élevés étant donnés plus la
grande transparence répartie en ligne par des tierces parties concernant les employeurs. L'essor
des plateformes de médias sociaux a rendu l'information de bouche à oreille considérablement
plus accessible aux candidats potentiels. Ces sources d’information influencent de plus en plus
la marque employeur, car elles peuvent être considérées par les candidats potentiels comme
comme des signaux fiables qui facilitent l’appréciation des futurs employeurs et l’interprétation
des données qui les concernent.
L’objectif de ce papier est d’exposer une partie de la littérature qui s’intéresse à la
transformation numérique de la fonction RH en général tout en s’intéressant au management de
la marque employeur afin de savoir dans quelle mesure les RSN ont participé à la digitalisation
de cette dimension RH.
1
La génération Y regroupe l'ensemble des personnes nées entre le début des années 80 et la fin des années 90
(Wikipedia).
1. Vers de nouvelles équations managériales
1.1 La digitalisation des entreprises
L’innovation et le digital constituent un vecteur crucial de la croissance de l’économie. Il y a à
peu près quarante ans, la bureautique et les nouvelles technologies d’information et de
communication (NTIC) ont envahi les entreprises (Povéda, 2015). Cette mutation a favorisé le
passage de la société industrielle à la société de services, une nouveauté qui a incité les
entreprises à revoir leurs structures organisationnelles, modes de collaboration et leur business
model afin de s’adapter à cette transformation numérique. Le changement rapide de l'économie
a également redéfini le concept du métier au sein des entreprises. En effet, avec l'avènement
d'Internet et des technologies digitales, quelques professions ont été radiées du vocabulaire
organisationnel à cause des systèmes automatisés, d'autre part l’émergence des secteurs
d’activité basés sur les technologies d'information a créé de nouvelles prospectives d’emploi et
de nouveaux métiers. Au niveau de la figure 1, Dudezert (2018) souligne que la transformation
digitale renvoie à la virtualisation d’une variété de pratiques de gestion au sein de l’entreprise
et à la généralisation de l’usage du matériel digital (Smartphones, tablettes et écrans tactiles)
dans le quotidien des salariés.
2
La génération Z est la génération qui succède à la génération Y. Elle regroupe les personnes nées à partir de
1997 (Wikipedia).
processus qui intéressent les parties prenantes externes (Mangold & Faulds, 2009). Un nombre
croissant d’entreprises utilisent les technologies sociales pour améliorer l’interaction avec
lesdites parties prenantes afin d’accroître leurs valeurs commerciales : amélioration de la
satisfaction des clients et des fournisseurs, augmentation des ventes et des revenus, soutien des
initiatives marketing, etc. (Kietzmann et al. 2011; Van Sinderen & Almeida, 2011).
Le concept de l’Entreprise 2.0 est l'affirmation du fait que l'usage des médias sociaux au travail
par les employés est devenu une réalité. Ce scénario est celui où les organisations sont animées
par une génération connectée, où la technologie est devenue nécessaire afin de garantir la
collaboration entre des employés géographiquement dispersés, souvent dans d’autres pays,
travaillant à domicile ou se rendant rarement dans les sièges sociaux. Ces organisations tentent
alors de reprendre le contrôle de la situation en s’appuyant sur les technologies du Web 2.0, en
encourageant l’usage de ces technologies et en facilitant la vie des employés.
McAfee (2006, p. 23) définit l’entreprise 2.0 comme « l'utilisation de plateformes émergentes
de logiciels sociaux au sein de l'entreprise et dans ses opérations avec ses partenaires ou ses
clients ». L'auteur utilise le terme « logiciel social » pour décrire comment « les gens se
rencontrent, se connectent et collaborent par le biais d’une communication assistée par
ordinateur et forment des communautés en ligne ». Les plateformes sont définies comme « des
environnements numériques dans lesquels les contributions et les interactions sont largement
visibles et persistantes dans le temps ». Leur émergence signifie qu'il s'agit d'un logiciel de
forme libre (dans le sens où les gens peuvent choisir de l'utiliser ou non) acceptant différentes
formes de données.
D’après le même auteur, à qui on attribue généralement le terme « Entreprise 2.0 », cette voie
est probablement la plus prometteuse pour les entreprises qui recherchent les avantages du Web
2.0 et qui souhaitent minimiser ses inconvénients. Cette famille de technologies Web puissantes
offre aux organisations plusieurs opportunités (Martin, Reddington et Kneafsey, 2009) à savoir
:
• Renforcer la collaboration entre les employés, les clients, les fournisseurs et les
partenaires sous de nouvelles formes.
• Donner aux clients, aux partenaires commerciaux et aux employés une variété de voies
authentiques de communication afin de s’exprimer sur des questions qui les concernent.
• Faciliter aux organisations, employés et employés potentiels à se connaître et à partager
leurs connaissances et leurs expériences.
Toutes ces perspectives technologiques qu’offrent les médias sociaux à l’entreprise illustrent le
passage d’une économie des collaborateurs à une économie de collaboration, cette transition
est désormais appelée l’Entreprise 2.0, Balagué et Fayon (2016) décrivent plusieurs
changements qui vont toucher l’entreprise et poussent l’analyse plus loin en proposant le
concept « entreprise 3.0 » comme indiqué dans le tableau ci-dessous :
Tableau 1 : Comparaison entre les trois générations d’entreprises
Les mutations précitées entraîneront des modifications profondes au sein des entreprises, ces
dernières seront amenées à s’adapter de nouveau à la vague 3.0 sur le plan culturel et
organisationnel afin de ne pas rater le virage du développement, répondre aux exigences de
l’environnement et rester compétitives.
2. La transformation de la fonction RH
Ces mutations croissantes et ces changements perpétuels de l’environnement de l’entreprise ont
favorisé le passage de la fonction RH du volet de support au volet stratégique et ont changé les
enjeux dans l’organisation. Ce contexte a attribué au capital humain une position cruciale au
sein de l’entreprise et a engendré la transformation de la fonction RH. Cette dernière est
désormais perçue comme un véritable « Business Partner » et est sollicitée à jouer un rôle plus
stratégique (Asli & Baakil, 2011). La transformation digitale de la fonction RH a élargi son
champ d’intervention et sa vocation au sein de l’entreprise. À travers leur étude qui vise à
identifier les nouvelles pratiques RH associées à la digitalisation, Audrin et Davoine (2017)
évoquent de nouvelles tâches pour la fonction RH, à savoir le management de la marque
employeur (Pezet, Poujol et Pignault, 2013), le management des talents (Dejoux & Thévenet,
2015), la gestion des compétences 2.0, la réglementation et le diagnostic des impacts de la
digitalisation (Dudezert, 2018).
Qu'il s'agisse d’attirer les talents, de fidéliser une main-d'œuvre flexible ou de fournir aux
employés des outils pour faciliter leur travail, les équipes RH peuvent profiter de la
transformation digitale pour aider leurs entreprises à maintenir la rentabilité et le leadership sur
le marché (Amladi, 2017). Afin d’atteindre cet objectif, Withers, Williamson et Reddington
(2010a) ont identifié six thèmes où la fonction RH peut apporter une valeur ajoutée. Cet agenda
d’actions peut se présenter comme suit :
• Community manager HR : son rôle est d’animer, de faire le lien entre les différentes
communautés sur les réseaux sociaux et la marque employeur. Il est en charge de créer
du contenu, d’augmenter le nombre de followers, de susciter l’intérêt.
• Social media manager HR : spécialiste de haut niveau chargé de la gestion de l’image
de la marque employeur dans l’univers numérique. Il est ainsi responsable d’évaluer sa
présence sur les réseaux sociaux, de la développer au maximum, afin de lui assurer la
plus grande visibilité possible et de s’assurer du caractère positif de l’image perçue de
la marque employeur par les utilisateurs de ces réseaux. Ce poste se distingue de celui
de community manager HR par le fait qu’il est le décideur des actions à mettre en place
au sein de la direction des ressources humaines.
Le management de la marque employeur peut tirer parti des nouvelles plateformes offertes par
les RSN pour attirer et interagir avec des segments spécifiques d'employés et pour obtenir des
informations précieuses concernant le marché de l’emploi. Les RSN offrent donc des solutions
très utiles aux organisations, notamment en ce qui concerne le ciblage des candidats potentiels.
À travers leur étude menée auprès des recruteurs innovants, Corbillé, Foli et Tassel (2018)
démontrent que les RSN occupent une place grandissante dans le champ des Ressources
Humaines, notamment la tâche du « sourcing ». Ces technologies digitales ont quasiment
changé les pratiques de recrutement durant les dernières années (Cousserand-Blin & Pinède,
2018). Quant à Pélissier (2018, p. 39), il souligne que « la communication numérique de
recrutement chez les organisations est désormais un construit orienté par l’usage de la marque
employeur ». Le marketing viral joue donc un rôle crucial dans chaque stratégie de marketing
RH, il demeure un outil efficace pour la promotion de la marque employeur au niveau externe.
En effet, les RSN offrent de nouvelles utilités aux managers de l'entreprise en termes de partage
d'informations, de veille digitale, de traitement des requêtes des parties prenantes et
d'identification des nouvelles opportunités. L'utilisation de ces technologies digitales s'est
beaucoup répandue dans le domaine du marketing RH (Kluemper et al., 2016). Auparavant, les
organisations utilisaient les RSN pour commercialiser leur image de marque auprès des parties
prenantes externes telles que les clients, les fournisseurs et les actionnaires. Cependant, plus
récemment, les organisations ont eu recours aux RSN pour transmettre des informations sur
leur culture interne, leurs perspectives de carrière et sur les schémas de rémunération aux
candidats à l’emploi. Dans la même lignée, Kluemper et al. (2016) soulignent que les RSN
permettent aux organisations de mobiliser de multiples parties prenantes via des plateformes
enrichies en communication afin de façonner leur image organisationnelle et d'attirer les
demandeurs d'emploi actifs et passifs (candidats potentiels en poste ou en recherche d’emploi).
Les employeurs utilisent les réseaux de parrainage des employés pour publier des offres
d'emploi permettant d'attirer des candidats dans des lieux géographiquement dispersés, de
manière plus rapide et efficace.
L'enjeu fondamental du management de la marque employeur via les RSN est de servir les
intérêts de l'organisation en termes de marketing RH en interne et en externe. La stratégie de
marque employeur sur les RSN a pour objectif d’attirer les meilleurs candidats prospects qui
peuvent exister sur le marché du travail. D’autre part, cette stratégie vise à dévoiler le sentiment
d'appartenance chez les employés, les encourager à partager et à communiquer les valeurs de
l'organisation en public afin de promouvoir la marque employeur de l’entreprise. La stratégie
de ce marketing digital consiste à encourager les employés à transmettre un message à caractère
promotionnel à d’autres personnes, créant ainsi un potentiel de croissance exponentielle de
l’exposition et de l’influence du message.
Le bouche-à-oreille électronique et les traces numériques générés par les employés sur le Web
social sont capitaux dans les politiques communicationnelles des entreprises (Fueyo, 2015).
Plus précisément, l’usage de la voix digitale des collaborateurs est décisif dans la stratégie de
marque employeur. Graham et Cascio (2018) ont étudié l’impact de la marque employeur sur
la réputation organisationnelle de l’entreprise en mettant l’accent sur le rôle des employés en
tant qu’ambassadeurs de la marque employeur de leur propre entreprise. Les mêmes auteurs
ont indiqué que les médias sociaux sont utilisés par les employés comme canaux de diffusion
d’un bouche-à-oreille positif concernant leur employeur. Ainsi les employés ambassadeurs ont
tendance à exprimer leur satisfaction, leur loyauté et leur fierté d’appartenance sur les RSN.
Conclusion
La digitalisation du travail et la virtualisation des transactions ont révolutionné la manière dont
les informations sur les employeurs sont communiquées, rassemblées et interprétées. Plus
spécifiquement, l’évolution des technologies digitales opère une transformation profonde au
sein de l’entreprise en termes de management des ressources humaines. En effet, l’utilité des
médias sociaux ne se limite plus à des fins de divertissement. Les RSN tels que Facebook,
LinkedIn, Twitter et bien d’autres peuvent également servir de « cyberespace » approprié aux
entreprises qui désirent de se faire connaître, promouvoir leurs marques employeur aussi. Ainsi
les entreprises peuvent rentrer en contact direct avec leurs parties prenantes, notamment leurs
employés actuels et potentiels. Les professionnels des ressources humaines ont identifié la
croissance rapide de l'utilisation des médias sociaux et grâce à ces technologies ils peuvent
désormais attirer et recruter des candidats. Les managers RH ont également compris le pouvoir
du partage d'informations via les RSN qui pourraient servir à des fins de marketing RH. Les
entreprises ont désormais une présence institutionnelle sur les RSN pour annoncer des offres
d’emploi, rechercher du personnel qualifié et diffuser des expériences vécues par les employés
actuels afin d’attirer des candidats potentiels. De plus, les médias sociaux ont également offert
aux organisations la possibilité de perfectionner leurs stratégies en termes de marque
employeur, l’usage de ces technologies digitales peut réduire les coûts relatifs au processus de
recrutement et permet l’interactivité avec les chercheurs d’emploi d’une façon crédible et sans
intermédiaires, ainsi que l’élargissement du bassin des candidats potentiels tout en assurant un
flux constant de ces derniers.
Sur le plan managérial, ce papier tend à sensibiliser les managers aux avantages de l'utilisation
des réseaux sociaux dans le développement de la marque employeur. Pour mieux gérer l'image
de leur marque employeur, ils devraient élaborer une stratégie de communication numérique
efficace pour s'adapter à la génération technophile. Cette nouvelle génération de collaborateurs
constitue un défi pour les managers RH, ces derniers sont donc amenés à développer des
stratégies innovantes pour attirer, recruter et gérer efficacement les jeunes générations
(Schlitzkus, Schenarts, & Schenarts, 2010). De ce fait, les managers RH doivent développer un
plan d'action relatif à la gestion de la marque employeur selon les trois aspects fondamentaux
suivants : la promotion et la diffusion de la marque employeur via les réseaux sociaux
numériques, la veille e-réputation et le benchmark avec les concurrents et enfin la mobilisation
des collaborateurs dans des perspectives d'ambassadorat digital.
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