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Cours 1

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DESSINS D’ARCHITECTURE

Objectifs :
- Connaitre à partir d’une application les différents plans réalisés dans le domaine de
la construction, et plus particulièrement les plans réalisés par l’architecte.
- Une approche technologique des différentes parties de plans architecte

Rappel :
- On appelle dessins d’architecture ou dessins d’architecte (car le plus souvent
établis par un architecte) les documents graphiques (plans, coupes, façades, dessins de
détail) qui figurent l’habitation telle qu’elle sera une fois tous les travaux réalisés. Les
dessins d’architecture précisent toutes les formes de la construction et toutes ses
dimensions. Ils sont les plus faciles à lire de tous les dessins techniques par l’aspect
familier des objets représentés, mais la recherche d’informations précises peut
s’avérer difficile.

Introduction :

L'objectif de ce petit ouvrage est d'aider l'étudiant de 1ère année d'architecture à acquérir
les notions de base de la représentation orthogonale ( plan, coupe et élévation ) d'une
quelconque construction.
Il existe plusieurs manières de représenter un bâtiment : la représentation dessinée, la
photographie, le cinéma, la maquette réduite, la simulation à échelle grandeur, et même,
mais dans une moindre mesure la représentation écrite.
Ce système de représentation, appelé aussi représentation en plan, coupe, façade, est
certes le plus élémentaire, mais aussi le plus essentiel. Il est d'un usage courant et
universel. Il est un outil de conception chez l'architecte, il devient un outil de
communication avec le commanditaire et enfin un outil de réalisation pour le
constructeur.
C'est donc un outil primordial et indispensable, mais aussi limité en tant que tel. En effet,
si les dessins de représentation remplacent momentanément la construction non encore
réalisée, ils ne sont pas nécessairement une fin en soi.

1) LES PLANS : Définition d’un plan

On appelle « Plan » une coupe horizontale exécutée 1 mètre au-dessus du sol fini de
l’étage considéré.
2) PLAN ARCHITECTURE

Tous les éléments de la construction sont représentés sur les plans d’architecture :
murs porteurs, cloisons, isolation, ouvertures extérieures et intérieures, placards,
sanitaires (voir exemple application)
Menuiseries intérieures – Portes
   Définition
■ La porte intérieure appelée aussi porte de communication : porte située à
l’intérieur d’une habitation, destinée à accéder aux différentes pièces et aussi à les clore. Il
existe plusieurs types de portes intérieures qui diffèrent par leur conception et leur usage. 

Cas 1/ porte simple ouvrant gauche (les 2 premiers dessins),


Cas 2/ porte à double vantaux,
Cas 3/ porte accordéon,
Cas 4/ porte coulissante à galandage (intégrée dans la cloison),
Cas 5/ porte coulissante à deux panneaux
Cas 6/ porte coulissante simple en applique
Cas 7/ ouverture simple sans porte. 
   Extrait du document
■ L’âme : partie centrale d’une porte iso-plane qui sert à rigidifier la porte en reliant entre
eux les deux parements. On distingue trois principaux types d’âmes :
 L’âme alvéolaire qui comprend des alvéoles réalisées à partir de bandes de carton, de
lamelles de bois massif ou de fibres de bois. 
 L’âme pleine qui est composée de panneaux de particules ou de panneaux de fibres de
bois, remplit entièrement l’intérieur de la porte. Pour alléger son poids, elle est
souvent percée d’orifices circulaires. 
 L’âme isolante qui est en polystyrène ou en mousse de polyuréthanne. Ce type d’âme
est réservé aux portes intérieures dites « isolantes », séparant deux locaux dont les
températures ambiantes sont différentes.

■ La porte isoplane : porte intérieure dont les deux parements plans sont fixés de part et
d’autre d’un cadre en bois . L’âme peut être alvéolaire, pleine ou isolante. Les parements sont
des panneaux minces de contreplaqué ou de fibres de bois. La porte peut être munie d’un
oculus ou d’un hublot. 

■ La porte menuisée ou porte à panneaux appelée parfois « porte traditionnelle » : porte


intérieure constituée de montants et de traverses assemblés et d’éléments de remplissage
(panneaux pleins et/ou vitrages). Les matériaux utilisés pour la fabrication des montants et des
traverses sont le bois massif ou le bois lamellé (lamelles de bois massif collées entre elles)
revêtu d’une feuille de placage en bois naturel. 
Pour la réalisation des panneaux de remplissage, on trouve les matériaux suivants :
 Le bois massif (chêne, hêtre, sapin…). 
 Le contreplaqué revêtu d’une feuille de placage en bois naturel.
 Le panneau de particules postformé ou non, revêtu d’une feuille de placage en bois
naturel. 

■ La porte postformée  : porte intérieure dont les parements en panneaux minces de fibres
de bois présentent de légers reliefs. A la fabrication, les panneaux sont pressés dans un moule
dont ils épousent les formes. Les reliefs obtenus ressemblent à ceux présents sur les portes
menuisées. 

■ Le bloc-porte : ensemble constitué par une huisserie et un ou deux vantaux articulés sur
celle-ci par l’intermédiaire de paumelles ou de fiches. 

■ Le chambranle  : pièces de bois moulurées ou non, posées en applique, et constituant le


cadre dormant sur lequel s’articule la porte.

■ La porte à chant plat appelée aussi porte à rive droite ou porte sans recouvrement 


: porte dont les chants (faces latérales d’une porte, communément appelées « tranches ») sont
constitués de surfaces planes. Les jeux existants entre l’huisserie et la porte sont visibles d’un
côté. 

■ La porte à recouvrement : porte dont les deux chants verticaux et le chant horizontal


supérieur comportent une feuillure qui permet à la porte de recouvrir partiellement
l’huisserie. Les jeux entre l’huisserie et la porte sont masqués.

■ La porte coulissante : porte intérieure dont le vantail ou les vantaux s’ouvrent par


translation horizontale. On distingue :
 La porte coulissante en applique munie à sa partie supérieure de galets (roulettes) qui
coulissent dans un rail . La porte se déplace contre la cloison, à droite ou à gauche,
pour dégager complètement le passage. 
 La porte coulissante escamotable appelée aussi porte coulissante intégrée ou porte à
galandage  : cette porte qui se déplace également sur un rail haut, pénètre dans
l’épaisseur de la cloison pour libérer le passage. Ce système nécessite la mise en place,
lors de l’exécution de la cloison, d’un châssis métallique spécial dans lequel
la porte pourra s’insérer. Les deux parois extérieures du châssis sont recouvertes
généralement de plaques de plâtre.

■ La porte battante ou ouvrant à la française : désigne tout type de porte articulée sur des


paumelles ou des fiches. 

■ Le débattement : trajectoire en arc de cercle parcourue par l’extrémité libre


d’une porte lors de son ouverture ou de sa fermeture. 

■ La largeur de passage  : largeur mesurée entre les deux montants de l’huisserie. A ne pas
confondre avec la largeur de porte dont les valeurs normalisées sont (en cm) : 63, 73, 83 et 93.
La largeur de passage s’obtient en retranchant deux fois 1,5-cm (profondeur des feuillures) à la
largeur de la porte. 

■ La porte saloon  : porte équipée de charnières va-et-vient, utilisée surtout pour les entrées
de cuisine. La faible hauteur de la porte (environ 1 m) et son mode d’ouverture permettent le
franchissement même en ayant les bras chargés. 

■ La porte extensible ou porte accordéon : porte légère à articulations souples munie à sa


partie supérieure de galets qui coulissent dans un rail.

■ Le placard : volume de rangement ménagé dans l’épaisseur d’un mur ou délimité par des
cloisons. 

■ La porte de placard  : porte fermant un placard. Elle peut être battante, coulissante ou
pliante. Les matériaux utilisés pour leur réalisation sont identiques à ceux employés pour
les portes de communication. Les portes pliantes sont parfois métalliques. 

■ La serrure à larder ou serrure à mortaiser : serrure mise en place dans un évidement


pratiqué dans l’épaisseur de la porte. On distingue quatre types de serrures à larder
pour portes intérieures : 
 La serrure à bec de cane ou serrure à demi-tour  : c’est une serrure sans clé possédant
un pêne demi-tour taillé en biseau qui, actionné par une poignée, pénètre dans la
gâche fixée sur l’huisserie. Ce type de serrure est installé sur des portes
intérieures qui ne nécessitent pas une condamnation temporaire. 
 La serrure à pêne dormant et demi-tourou serrure à deux pênes : le pêne demi-tour est
actionné par la poignée et le pêne dormant qui condamne la porte fonctionne à l’aide
d’une clé. 
 La serrure à bec de cane à condamnation pour les portes de W.-C. et de salle de bains.
La serrure est munie d’une pêne demi-tour et d’un pêne dormant. Ce dernier est
actionné par un bouton. 
 La serrure à pêne dormant seul actionné par une clé, pour les portes dont l’ouverture
est épisodique (portes de locaux techniques, portes de caves…). 

■ L’ensemble de porte appelé aussi garniture de porte : il est constitué par les deux


béquilles, les deux plaques de propreté et les accessoires de fixation. Les matériaux utilisés
sont très variés : laiton, acier, aluminium, bois, céramique, nylon… Selon le type de serrure à
larder sur laquelle il s’applique, on distingue les ensembles suivants : 
 L’ensemble pour serrure à bec de cane . Les plaques ne possèdent pas d’entrée de clé. 
 L’ensemble pour serrure à deux pênes . Les deux plaques présentent une entrée de
clé. 
 L’ensemble pour serrure à bec de cane à condamnation. Une plaque est équipée d’un
bouton. Celui-ci est relié à une tige carrée dont l’extrémité est fendue pour permettre,
en cas d’urgence, l’ouverture de l’extérieur à l’aide d’un tournevis. 

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