Systemes Allumage Electronique
Systemes Allumage Electronique
Systemes Allumage Electronique
RAPPEL :
L’instant d’allumage correspond à une position précise du piston dans le cycle : c’est le
point d’allumage.
Le système d’allumage doit être d’une grande fiabilité et parfois fournir des informations
sur son état au conducteur (témoin défaut) et au réparateur (diagnostic par mémoire
embarquée et fonctionnement en mode dégradé).
Système d’allumage
L’énergie électrique est celle qui répond le mieux aux exigences qui sont demandées au
système d’allumage :
l’arc électrique peut apporter une quantité de chaleur dans un temps extrêmement
court (puissance calorifique élevée),
il peut être obtenu à un instant précis,
il est facile à déplacer dans le temps.
Il faut une tension d’amorçage suffisante pour que l’arc électrique puisse vaincre la
résistance aux électrodes, elle est d’environ : 20 KV pour un écartement des électrodes
de 1 mm sous une pression de 30 bars.
20 KV 30 b
12 b
10
2 1b
0 écartement
0,2 0,5 1mm des électrodes
en mm
Elévation de la tension :
Elle est obtenue par le système de distribution qui est commandé en même temps que
l’ordre de déclenchement. Le système de distribution peut être dynamique (en bout
d’arbre à cames) ou statique (pilotage par le boîtier électronique comme sur les
véhicules actuels).
Son fonctionnement est basé sur les lois d’électrotechnique et particulièrement sur les
lois de LENZ qui définissent la force électromotrice (f.e.m.) induite prenant naissance
dans un enroulement soumis à une variation de flux d’induction magnétique.
Le flux d’induction magnétique est crée par un enroulement appelé primaire, parcouru
par un courant crée par la basse tension (BT).
La variation de flux d’induction magnétique est obtenue par la rupture du circuit primaire.
L’enroulement appelé secondaire est le siège de la f.e.m. capable de produire l’arc
électrique aux électrodes.
La valeur de la f.e.m. est définie par une loi traduite par la formule suivante :
i n2
E=K .
t n1
Cet enroulement est le siège d’une force électromotrice pointue (impulsion) pour
chacune des variations.
b) Lorsque l’impulsion négative est appliquée au transistor T1, le pilote est bloqué, tous
les transistors sont bloqués.
Un semi-conducteur de forme plate, traversé par un courant suivant XX’ et placé sous
l’influence d’un champ magnétique B o perpendiculaire au sens du courant, est le siège
d’une tension U, suivant la direction YY’ perpendiculaire au courant XX’ et au champ
magnétique Bo.
Le champ magnétique de l’aimant situé dans le boîtier de l’allumeur agit sur la cellule
Hall, chaque fois que la partie découpée du tambour en tôle, entraîné par l’allumeur
passera devant elle (fig.1).
Figure 5
Nomenclature :
Calcul du temps T :
60 1
T= . s
8000 . 2 9 2500
Pour obtenir un allumage correct, il faut disposer d’une puissance moyenne de 400 W.
Wt = Pm . t
Wt = 400 . 1/2500
Wt = 0,16 J.
Wc = 0,16/ 0,8
Wc = 0,2 J.
Wc = 1/2 CU²
Nom auteur : BESSAZ Page 11 sur 11
C = 2 Wc / U²
C = (2 . 0,2) / 200² = 1 . 10 -5
C = 10 F
2 LC 1/2500
L = 1 / (2 . 1250)² . C
L = 1/6 . 10-2
L = 1,6 mH
Remarques :