Rapport de Sortie-1
Rapport de Sortie-1
Rapport de Sortie-1
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INTRODUCTION
Au cours de ce semestre (semestre 9 Master II) à l’institut 2ie, nous avons été
dispensé de cours sur la pathologie et entretien des ouvrages (ponts et
bâtiments). Dans le but de nous donner une expérience pratique de la spécialité,
une visite de terrain a été effectué sur deux différents ponts à Ouagadougou que
sont : le pont routier et le pont rail.
A. Présentation du pont
Données de l’ouvrage
B. Descriptif du pont
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Appuis Culée 2 culées : remblayées constituée d'un mur de front
et un mur en aile ces murs sont constitués des
Barbacanes
Qui laissent passer l'eau du remblai
Piles 07 Piles de types poteaux circulaires reliées en tête
et en pieds par un chevêtre
Fondation Profonde en massif de béton avec présence des
blocs de pierres pour éviter l'affouillement
Equipements Lampadaire Pour assurer l'éclairage
Gargouilles Servent à faciliter la descente d’eau hors tablier
Revêtement Couche de béton bitumineux
TPC Séparateurs de type GBA
Appareils Servent à transmettre les charges aux appuis piles et
d’appuis en culées.
élastomère
frettés
(néoprène)
C. Pathologies relevées
Les différentes pathologies relevées sont les suivantes :
- Non entretien des joints de chaussées
- Non continuité des joints de chaussées
- Mauvaise exécution des drains des eaux pluviales (DEP)
- Mauvais entretien des appareils d’appui
- Départ des enrochements au niveau de la semelle
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1. Non entretien des joints de chaussées
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3. Mauvaise exécution des DEP
Nous avons constaté au cours de la sortie, une pose inesthétique et inadaptée des
DEP.
Le but des DEP est de mettre le tablier hors d’eau afin d’éviter les dégradations
causées par les eaux pluviales. Or, cette mauvaise mise en œuvre du DEP
occasionne un mauvais drainage des eaux et permet à l’eau d’être en contact
avec le bas du tablier. Ce contact répété pourrait occasionner à long des fissures
et voir la corrosion des aciers si l’on n’intervient pas pour réparer cette mauvaise
exécution.
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5. Départ des enrochements au niveau des semelles
Selon la présentation faite plus haut, l’obstacle franchi est un cours d’eau. Nous
avons relevé des départs des enrochements posés au niveau des semelles (qui
permettent de lutter contre l’érosion de l’eau sur la structure). Elles permettent
également :
- De briser la force de l’eau
- De protéger les semelles, les piles et l’ouvrage
- D’éviter des affouillements
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II. DEUXIEME PONT : PONT RAIL
Les différents désordres sont :
- Dégradation de garde-corps
- Appareils d’appuis non entretenus et absence de bossage de vérinage sur
les têtes d’appui
- Présence de moisissures
- DEP Bouché
- Départ des Perret maçonnés :
- Arrachement de béton au niveau des gardes corps ;
- Fissures ;
- Corrosions des Armatures.
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Figure 5 : Dégradation / Vandalisme des garde-corps
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Figure 6 : Appareils d’appuis
Causes : les principales causes sont entre autre (remblai accumulé et saletés
provenant du tablier)
Solutions : Entretien courant (nettoyage des mottes de terre et de saletés
concentrées au niveau des appareils d’appuis)
3. Présence de moisissures
Nous observons les moisissures de part et d’autre de notre ouvrage. Elle est
représentée par des couleurs taches blanchâtres pouvant virer vers le verdâtre ou
le brunâtre. Plus la couleur des marques sur les murs est foncée, plus la
moisissure est nocive pour la santé. Les plus dangereuses étant celles dont les
taches sont de couleur noire. Il s’agit là de champions microscopiques qui
peuvent rapidement se répandre.
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Figure 7 : Moisissures
L’Humidité
Un problème de ventilation ;
Les dégâts des eaux ou un problème d’inondation
Les murs poreux permettant à l’eau de s’infiltrer
Solutions :
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- Cause : ceci est dû au manque d’entretien courant des descentes qui est
l’une des causes nuisibles pour cet ouvrage du point de vue qu’ils ne jouent
plus leur rôle normalement car saturé par des déchets et végétations.
- Solution :
Vu l’état de cet équipement, nous proposons de le refaire.
Figure 8 : DEP
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Figure 1: Départ des perré maçonnés
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7. Fissures
Les fissures sont des Fente visible affectant la surface d'une maçonnerie, d'un
dallage, d'un appareil sanitaire, etc. Par convention, la fissure a entre 0.2 et 2mm
de largeur ; au-dessous il s'agit d'un faïençage ou d'un simple fil ; au-dessus, la
fissure est une lézarde.
Causes : Dans notre cas, nous avons des fissures et n'ont qu'un
inconvénient esthétique : ceux sont des fissures de retrait enduit par la
contraction du matériau provoqué par élimination de l'eau de gâchage
excédentaire. Le retrait appartient à la famille des pathologies de
déformations et apparaissent dans le temps.
Conséquences : Les fissures de rupture sont graves si elles portent
atteinte à l'imperméabilité des parois, notamment les fissures pénétrantes
(ou partielles) laissant passer l'eau de pluie à travers un mur exposé. Pour
ce pont ci, les fissures observées ne sont que superficielles et non
évolutives.
Pratiquement, pour se protéger des désordres liés au retrait, on
adoptera certaines dispositions :
Limiter le retrait lui-même en choisissant une composition adéquate
du béton ;
Ralentir son évolution en maintenant humide la surface du béton
après coulage ;
Disposer des armatures de peaux de faible espacement pour bien
répartir les fissures de retrait ;
Eviter les variations brusques d’épaisseur des pièces qui
entraineraient des vitesses de retrait différentes d’où risque de
fissuration ;
Prévoir des dispositions autorisant la libre contraction du béton :
joints de dilatation.
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Figure 3 : Fissures
8. Corrosions des Armatures
Sous l’action d’agents atmosphériques ou de réactifs chimiques, l’acier se
corrode, c’est-à-dire se transforme en oxydes, sulfures, carbonates, etc., ou en
une autre forme plus stable par rapport au milieu environnant. Cela entraîne une
dégradation de ses propriétés. Dans les ouvrages de génie civil, le type de
corrosion prédominant de l’acier est la corrosion dite en solution, résultant d’un
processus électrochimique.
Causes : l’Insuffisance d’enrobage des armatures est la cause principale.
Corrosion atmosphérique : Un acier ordinaire, laissé sans
protection spéciale à l’air libre, se couvre d’une rouille très
adhérente et possédant un volume très supérieur à celui de l’acier
dont elle est issue. Les rôles principaux sont, en général, tenus par
l’oxygène et l’eau. L’expérience montre que la corrosion ne devient
sensible qu’au‐ delà d’un certain seuil du taux d’humidité relative,
de l’ordre de 50 à 70 %. Telle est le cas des aciers au niveau des
gardes de corps arrachés.
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Corrosion des armatures dans les structures en béton armé : La
corrosion des armatures passives dans un ouvrage en béton résulte
d’un processus complexe faisant intervenir à la fois des facteurs
chimiques, physiques et mécaniques. L’important gonflement
résultant du passage de l’acier à l’état de rouille entraîne un
éclatement du béton de protection. Dans ce cas, il sera dans la
famille des pathologies de dégradations d’ordres structurel (alcali-
réaction)
Conséquences : la section résistante des armatures diminue. Mais
c’est surtout leur ductilité et leur résistance à la fatigue qui sont
affectées.
On ne connaît à ce jour aucun procédé qui permette d’arrêter efficacement
ce processus. On ne peut qu’assure une bonne épaisseur d’enrobage ou de
réduire passivement la teneur en eau du béton par la mise en œuvre d’un
revêtement d’étanchéité. On ne peut donc qu’appliquer des méthodes
préventives
Prévention : Dans n’importe quel cas, un bon enrobage doit être assuré
en fonction de l’agressivité du milieu.
Ciment : La concentration en hydroxyde alcalin est fonction
linéaire de la teneur en alcalin du béton, d’où l’importance de la
teneur en alcalin du ciment utilisé. On le mesurera donc plus
particulièrement la présence de Na+, K+ et OH- (alcalin), de sorte
que s’il y a un doute sur l’agrégat ou s’il est réactif, il faudra choisir
un liant en conséquence :
Ciment portland de basse teneur en alcalin (< 0,6 %) ;
Ciment PORTLAND additionné de cendres volantes ou de
pouzzolanes ;
Ciment de laitier de haut fourneau ;
Ciment PORTLAND additionné de fumées de silices.
Granulats : Pour être sûr que les granulats ne sont pas réactifs, il
faut des références mises à jour et concernant un ouvrage âgé d’au
moins 5 ans. Sinon, il est nécessaire d’établir un dossier carrière.
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Figure 4 : Corrosion des armatures
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ANNEXES
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