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Recettes :
TOTAL 57 329,01
Dépenses :
TOTAL 45 174,23
2
éditorial
Tout va pour le mieux
dans le meilleur des mondes
Successivement, les journées nationales et la journée régionale nous permirent
de nous retrouver, d'échanger des idées... Nous en sommes revenus
enthousiastes. Cela fait du bien au moral de rencontrer des collègues qui veulent
faire vivre les mathématiques de manière attrayante pour nos élèves. Mais... l'on
n'y a pas appris grand chose au sujet de l'avenir du lycée. C'est le flou.
Nous avons cru comprendre qu'actuellement, on se préoccupait des problèmes
du collège, "maillon faible" du système éducatif. Et l'avenir de nos élèves de
seconde et de première ???
Afin de mener une réflexion beaucoup plus sérieuse que les précédentes,
Monsieur le Ministre a consulté les collègues et les parents d'élèves concernés.
Une commission "Bouchez" analysera vos propositions et écrira un livre blanc.
Nous pouvons toujours envoyer nos suggestions jusqu'au 15/12/93 par minitel
(36 14 Edutel code NCPT). De plus, une mission "nouveau collège pour tous"
sillonne actuellement notre pays... Elle organisera dans notre académie, le
17/01/94, une ou plusieurs réunions. Qui rencontrera-t-elle? Nous avons
sûrement quelque chose à dire dans notre régionale. Mobilisons-nous !
En janvier ou en février, toutes vos propositions auront été analysées. Des
mesures vont être prises. A la même période, vous verrez sûrement sur vos
écrans de télé notre cher Ministre expliquer, face à des enseignants très
représentatifs, son programme (comme lors d'une émission de FR3 interactive
pendant laquelle le public a pu poser des questions à chaud à l'invité du jour :
"Français, si vous parliez", enregistrée le 25 novembre 1993 !).
Le lycée... on l'oublie ! Qu’allons-nous dire aux milliers d'élèves de seconde que
nous devons conseiller dans leurs choix de série ? Lisez le B.O.E.N. du
23/09/93 : les coefficients du bac 95 sont parus. Les finalités de chaque série
dépendent- elles de ces fameux coefficients ? Les modalités des épreuves ? Les
contenus des programmes que nous devrons enseigner en septembre 94 en
première et en terminale ? C'est le grand mystère...
Personne ne se presse ! Il existe déjà des avant-projets des programmes de
terminale. Un groupe de réflexion doit se mettre au travail... Au dernier moment,
nous découvrirons des programmes provisoires qui auront un air de famille avec
ceux que nous connaissons et qui seront prorogés d'année en année en
attendant que l'on se mette sérieusement au travail.
Et nous, en bons fonctionnaires, nous devrons appliquer ces directives qui
viendront d'être prises… avec toutes les précautions nécessaires.
Michèle Fabrégas
3
Hélice et vis d'Archimède
par André Viricel
(Villers les Nancy)
Faire passer de l'eau à un niveau plus élevé a toujours été un problème pour les
gens des latitudes inférieures à 40°.
Archimède (287-212 avant J.-C.) a donné la solution suivante, appelée
maintenant VIS D'ARCHIMEDE.
Un cylindre, dont l'axe est oblique, contient une cloison hélicoïdale. Il trempe
dans l'eau à sa partie inférieure. On le fait tourner, et l'eau monte à sa partie
supérieure. Une petite expérience nous permet de comprendre le pourquoi de
cette ascension.
L'expérience
4
L'anneau, qui n'écoute que la pesanteur, descend l'arc sur lequel il est posé, donc
va vers notre gauche.
Mais (miracle !) il s'éloigne de nous et va donc vers le haut. Il grimpe spire
après spire jusqu'à sa libération quand il atteint le bord supérieur du cylindre
(qui n'est pas, remarquez-le, le point le plus haut de l'ensemble).
Le dessin en perspective
Voici, dessinées, deux hélices. Ici, le point A se déplace dans le sens des
aiguilles d'une montre :
On fait basculer la figure (cylindre porteur et hélice) autour de AA' d'un certain
angle α (ici 45°).
Dans le plan YOZ on peut voir :
la projection de l'hélice, qui est une sinusoïde (S1),
la projection de l'hélice obtenue après basculement de la précédente, qui
est aussi une sinusoïde (S2)
Ce dessin suffit à faire comprendre où sont les points de l'hélice à tangente
horizontale (en E par exemple) :
5
Un point matériel M (soumis à la pesanteur) astreint à rester sur l'hélice s'arrête
donc à ce point E.
Quand le cylindre porteur tourne, la sinusoïde (S 1) "monte" suivant la direction
OZ, et la sinusoïde (S2) glisse entre deux parallèles. Le point E suit la sinusoïde
(S2) dans son mouvement de translation : le point E monte le long d'une
génératrice.
Jusqu'où ?
Jusqu'au point où cette génératrice rencontre le bord supérieur du cylindre.
6
x r cos t
y r cos sin t pt sin
2
z r sin sin t pt sin 2
Il importe de savoir les points où la tangente est horizontale :
dz p cos
r sin cos t p cos , qui s'annule pour cos t ;
dt 2 2r sin
on remarque qu'on n'a de solutions que si p 2r tan (c'est à dire si le pas de
l'hélice n'est pas trop grand par rapport au rayon).
Dans le cas d'une inclinaison à 45*, les points à tangente horizontale
p
correspondent à cos t .
2r
Avec un tuyau
Voici à quoi cela correspond lorsque l'hélice est un véritable tuyau, et non plus
filiforme ; et rien n'empêche de mettre plusieurs tuyaux accolés, pour y gagner
en efficacité :
7
Un problème posé par FERMAT à TORRICELLI
Par Jean-Marie DIDRY
Une solution de ce problème consiste à mettre en évidence une ligne brisée d’extrémités
fixes et de longueur f(M) (pour une rédaction détaillée, voir par exemple : Yvonne et
René SORTAIS, La géométrie du triangle, Éd. Hermann).
Dans un article paru dans l’Ouvert n° 53, Jacques DAUTREVAUX utilise le théorème de
PTOLÉMÉE pour traiter le cas (2) ; le cas (1) y est également examiné en détail.
D’autres points de départ (dans le cas (2)) sont recensés dans : Ross HONSBERGER,
Joyaux mathématiques, vol. 1, Cédic. On y trouve en particulier la solution donnée par
TORRICELLI qui s’appuie sur le théorème de VIVIANI (la somme des distances d’un
point M intérieur à un triangle équilatéral à ses côtés. est constante).
En effet, pour N O :
NO NO NO MO NO si M O
MN. (MO ON). MO. NO
NO NO NO MOcos MON NO si M O
AB AC
Partons des inégalités MB AB MA. et MC AC MA. .
AB AC
AB AC
Si A [BC]\{B,C}, 0 et donc f(M) MA + f(A).
AB AC
Si A [B,C], l’hypothèse sur BAC montre que A (BC) et ainsi [BA) [CA) = {A}.
Pour M A, l’une des deux inégalités de départ est stricte, de sorte que :
8
AB AC
f (M) f (A) MA MA.
AB AC
1 AB AC AB AC
Mais cos BAC , d’où 1 et MA. MA .
2 AB AC AB AC
D’où :
TA TB TC
TA TB TC
3 2 cos ATB cos BTC cosCTA 0 .
Puisque [AT) [BT) [CT) = {T}, pour M distint de T, l’une des inégalités
TA TB TC
MA TA MT. , MB TB MT. , MC TC MT. est stricte, et ainsi
TA TB TC
TA TB TC
f (M) f (T) MT. .
TA TB TC
Le second membre de cette dernière inégalité étant nul, (2) est établi.
Soit ABC un triangle, A’ le point séparé de A par (BC) et tel que le triangle BA’C soit
équilatéral, B’ le point séparé de B par (AC) et tel que le triangle CB’A soit équilatéral :
Par rotation de centre C et d’angle (CB,CA') , B a pour image A’, et B’ a pour image A.
Donc (B' B,AA') (CB,CA') . Ainsi les droites (AA’) et (BB’) sont sécantes.
Nous appellerons point de TORRICELLI du triangle ABC ce point d’intersection, et
nous le noterons T.
Supposons désormais que les trois angles du triangle ABC soient strictement inférieurs à
120°. Dans ces conditions :
(1) T est strictement intérieur au triangle ABC ;
(2) BTC CTA ATB 120
(3) TA + TB + TC = AA’
9
Preuve de (1) :
Notons D1, D2, … D7 les sept domaines convexes du plan (frontières comprises) définis
par les trois droites (AB), (BC) et (CA) :
Les hypothèses de séparation faites sur A et A’, B et B’ et les hypothèses sur les angles tu
triangle ABC assurent que T n’est pas sur les côtés du triangle ABC et que
(AA’) D1 D4 D7 et que (BB’) D1 D3 D6.
Donc T est élément de D1, et situé à l’intérieur du triangle.
Preuve de (2) :
Preuve de (3) :
La médiatrice de [CA’] sépare C et A’ et passe par B : elle sépare donc aussi T et A’, de
sorte que TA’ > TC.
Il existe donc alors, entre T et A’, un unique point T’ tel que le triangle TT’C soit
équilatéral.
La rotation de centre C qui envoie B sur A’ envoie T sur T’. Donc TB = T’A’.
D’où : TA + TB + TC = AT + TA’ + TT = AA’.
10
COMITE DE LA REGIONALE
information
Le département S.T.I.D. de l'I.U.T. de METZ vous informe de sa
semaine Portes Ouvertes (conférences, table-ronde sur les statistiques)
du 24 au 29 janvier 1993. N'hésitez pas à venir
11
LU POUR VOUS
Comment se faisait-il qu'un résultat aussi simple n'ait pas été découvert plus
tôt ? Et pourquoi se limiter aux trisectrices intérieures des angles ?
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LE HASARD AU QUOTIDIEN, par José ROSE, 1993.
Editions du Seuil, collection Points-Sciences, 224 pages 10x18, prix Fnac :
34,20 F.
Distribué comme un jeu de cartes, ce livre pose 32 questions (au hasard ?), et les
distribue en quatre "paquets" :
- Tout d'abord, les idées reçues, les intuitions erronées, les ambiguïtés de la loi
des grands nombres, la finesse des notions d'indépendance et d'équiprobabilité.
- Ensuite, une réflexion sur la pratique des sondages (où on apprend que tirer au
hasard ne signifie pas n'importe comment), et sur la notion de risque dans une
estimation.
A mettre entre toutes les mains (c'est à dire les nôtres, mais aussi celles de nos
élèves de lycée, pour peu qu'ils soient un peu curieux, et avides de bon sens
et/ou de paradoxes...).
J.V.
Comme toujours dans les Cahiers Pédagogiques, le dossier est composé d'une
vingtaine d'articles (de 1 à 5 pages) sur le thème choisi. Quelques uns m'ont tout
particulièrement intéressé : un inventaire des difficultés de lecture en
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mathématiques (par Danièle Fougère, professeur de français) ; les dérives d'un
apprentissage systématique de la lecture d'énoncés (par Jean Julo, Université et
IREM de Rennes) ; la narration de recherche comme outil d'apprentissage (par
M.-Claire Lacombe, IREM de Montpellier) ; la démonstration comme texte
argumentatif (par Jean Houdebine, IREM de Rennes).
Les auteurs ont voulu montrer comment on pouvait utiliser les remarquables
capacités de la T.I.82 (graphiques, tables de valeurs, statistiques...) pour
résoudre les problèmes habituellement posés en classe au lycée, et pour créer de
nouvelles pistes de recherche.
Alimenter le travail de recherche des élèves est un des points forts de ce livre :
pourquoi ces deux fonctions, apparemment égales (graphiquement) ne semblent-
elles pas donner la même limite à l'infini ? pourquoi la fonction sinus, sur
certains intervalles, donne-t-elle des représentations graphiques aberrantes ?
pourquoi, lorsque l'on ajoute une fonction du type "ax²+bx+c" et une fonction
du type "mx+p", la parabole résultante a-t-elle la même forme que celle de
départ, alors que lorsqu'on ajoute une fonction du type "ax 3+bx²+cx+d" et une
fonction du type "mx+p", ça n'est plus du tout le cas ? pourquoi, lorsqu'on fait
des opérations élémentaires sur certains nombres, la calculatrice donne-t-elle un
résultat manifestement faux ?
Mais il n'y a pas que des situations "problématiques" dans cet ouvrage, loin de
là : la plupart des activités "classiques" qui sont proposées aux élèves de lycée
(analyse de fonctions, résolutions d'équations et de systèmes, calculs approchés,
statistiques, suites numériques, probabilités et simulations) y sont abordées.
F.P.
14
Analyse du sujet de brevet (juin 1993)
Le sujet est conforme au programme et aux capacités exigibles en fin de troisième.
Globalement, les énoncés sont clairement rédigés.
Cependant, l'exercice 2 des activités numériques a été très déroutant pour les raisons
suivantes :
- énoncé présenté sur deux pages recto-verso (pourtant il y avait déjà 6 pages d'énoncés,
et « on » aurait pu s'arranger autrement) ;
- situation artificielle, sans intérêt pour une lecture graphique ;
- axes ne portant aucune légende (x, ou nombre de fleurs...) ;
- repère non normé, d'où difficultés pour les équations des deux droites.
Les questions les plus mal réussies dans l'ensemble sont les suivantes :
Activités numériques, exercice 2 : aucun élève (sur 50 copies corrigées) n'a les deux
équations de droites justes (II-1), et aucun ne traduit l'énoncé par une inéquation (II-2) ;
Activités géométriques, exercice 1, question 2 (image de ABC par la translation) : la
difficulté semble venir de la façon dont est donné le vecteur de la translation ;
Activités géométriques, exercice 3 (géométrie dans l'espace) : beaucoup font des calculs
inutiles ;
Problème : question 2-b (durée en minutes et secondes), question 3-a (réduction de 40% à
traduire par 0,6x), question 3-c (très peu de mises en équation).
Autres remarques :
- le sujet est beaucoup trop long (il m'a fallu 25 minutes pour faire un brouillon non
rédigé) ;
- la moyenne est comprise entre 7 et 8 sur 20 dans mon centre de correction.
Marie-Claire KONTZLER,
avec l'aide d'un collègue correcteur
Extraits du sujet :
EXERCICE 2 : (8 points)
Marie veut acheter des fleurs et hésite entre deux possibilités :
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I - Utiliser cette représentation graphique :
1) pour trouver le prix du vase.
2) pour déterminer le nombre de fleurs à partir duquel la 1 ère possibilité est plus chère que la
seconde.
II -
1) Ecrire les équations de D1 et D2.
2) Retrouver par le calcul le résultat de la question I - 2).
ACTIVITES GEOMETRIQUES
(…)
PROBLEME
Les quatre questions sont indépendantes
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Dans le massif du Mont-Blanc, le deuxième tronçon du téléphérique de l'Aiguille du
Midi part d'une altitude de 2 300 m et arrive à une altitude de 3 800 m.
La distance à l'horizontale entre les deux gares est de 2 500 m. Le câble du téléphérique
est supposé rectiligne et la situation est représentée par le schéma ci-dessous :
1) Calculer la pente du câble, c'est à dire la tangente de l'angle HDA , puis en déduire
l'angle HDA .
(…)
BIBLIOTHEQUE DE LA REGIONALE
17
Solution du problème n°35 (PETIT VERT de septembre 1993)
proposé par le Comité Régional
Voici quatre dés « réglementaires » (au sens que la somme de deux faces oppo-
sées vaut toujours 7) et pourtant tous différents (c’est-à-dire non-isométriques
quant à la disposition des points sur les faces).
J. Verdier propose le prolongement suivant : au lieu de marquer les faces par des
points, marquons-les par les chiffres arabes 1, 2, 3, 4, 5, 6 (où seul 3 admet un
axe de symétrie) tels qu'on les obtient en affichage digital :
L’énoncé suivant est un « classique » de terminale : par tout point M du « petit » arc AB
du cercle circonscrit au triangle équilatéral ABC, MA + MB = MC.
Plus généralement, démontrer que pour tout point M du « petit » arc A1A2 du cercle
2n 1
circonscrit à un polygone réguler A1A2A3... A2n+1 on a : MA1 MA2 (1)
k 3
k 1
MAk
Nous avons reçu deux autres solutions à ce problème, qui nous sont parvenues
au moment où les épreuves du PETIT VERT étaient déjà parties à l’impression.
L’une d’elles, de Vincent LECUYER (Lycée Varoquaux de Tomblaine) que nous
publions intégralement plus bas, l’autre de Pol LE GALL (lycée J. Daubié de
Rombas) que nous résumons ici :
19
Pol LE GALL utilise un repère du plan complexe dans lequel les affixes des sommets du
polygone sont les racines nièmes de l’unité, et où l’affixe de M est e iθ.
Ce qu’il faut démonter équivaut à la nullité de S = MA1 – MA2 + ... – MA2k + MA2k+1.
2ij
j
Or MA j e 2n 1 e i d’où l’on tire MA j 2sin .
2k 1 2
2k 1 j 2k 1 j
D’où S 2cos
2 j1
(1) j1 sin 2sin (1) cos
2k 1 2 j1
j1
.
2k 1
2k 1
j 2k 1
j
En considérant S1 (1)
j1
j1
cos et S2 ( 1) sin
2k 1 j1
j1
, et en
2k 1
calculant S1 + iS2, on trouve 0, d’où S1 = S2 = 0, d’où S = 0, c.q.f.d.
En premier lieu, les points Ak de l’énoncé initial ont été renumérotés pour simplifier les
notations : le point M sera un point de [A1A2n+1] et non pas de [A1A2] (comme sur
l’exemple du pentagone ci-dessus, n.d.l.r.). En outre, quitte à échanger Ak et A2n+2-k pour
tout k compris entre 1 et n (c’est à dire A1 A2n+1, A2 A2n, ... An An+2), on
supposera que M A, soit en fait M ] A1A2n+1[ sans perte de généralité.
Une convention (C) s’imposera plus loin pour alléger les écritures : les indices seront
toujours implicitement ramenés par congruence dans {1, ..., 2n+1}, c’est à dire
Ak = Ak’ k = k’ [modulo 2n+1].
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Soit O l’isobarycentre du polygone A1A2...A2n+1 et r la rotation de centre O qui envoie A1
sur A2. D’une part on a rk(A1) = Ak+1, et plus généralement rp(Aq) = Ap+q, et d’autre part,
si l’on pose Mk = rk(M), le polygone M1M2...M2n+1 est globalement l’image de
A1A2...A2n+1 par la rotation ρ de centre O qui transforme A en M : en effet,
Mk = rk(M) = rkoρ(A1) = ρ(Ak+1), compte tenu de la convention (C).
2
Orientons le plan de sorte que OA1 ,OA 2 2n 1
.
(k 1)
Alors MA1 , MA k 2n 1
[mod 2] puisque c’est l’angle de rk+1.
MA1
On pose u (on a supposé M A1).
MA1
M
k' 1
n 1 k' An 1 k' M2n 1k' A2n 2 k' Mn 1k' An 1k' M2n 1k' Ak' 1
k' 0 k' 1 k' 0
n n
n n
OAn 1 k' OAk 1 OMn 1k' OM2n 1k'
k' 1 k' 0 k' 1 k' 0
2n 1 n 1
n 2n 1
2n 1 2n 1
OA p OA p OM p OM p OA p OM p 0 .
pn 2 p 1 p 1 p n 1 p 1 p 1
21
n n
MA
k' 1
2k' 1 .u MA2k' .u 0 et, puisque u 0 ,
k' 0
2n 1 2n 1 2n 1
(1)
k 1
k 1
MA k
k 1
( 1) k 1MA k 0 , d’où finalement (1)
k 1
k 1
MAk 0
k pair k impair
2n
ou, de manière équivalente : MA1 MA2n 1 ( 1)k 1MAk
k 2
Par ailleurs, nous avons reçu de Dorin POPOVICI, du lycée Mazelet de PONT À
MOUSSON, la démonstration de la propriété réciproque dans le cas du triangle
équilatéral (n = 3) :
22
Problème n°36 (PETIT VERT de décembre 1993)
proposé par Serge PETIT (SÉLESTAT)
Vos réponses aux problèmes du PETIT VERT, ainsi que vos propositions de
problèmes, sont à faire parvenir à Bernard PARZYSZ, 3 rue Marie Sautet,
57000 METZ.
23
Editorial (Michèle Fabrégas) ………….. 3
Hélice et vis d’Archimède ……………... 4
Problème posé par Fermat à Torricelli 8
Analyse du sujet de brevet 1993 ……... 15
Lu pour vous ……………………………… 12
Problème du trimestre (n° 36) ………… 23
Solution du problème n° 34 (suite) …… 19
Solution du problème n° 35 …………… 18
Le Comité de la Régionale ……………. 11
Compte financier 1993 ………………… 2
LE PETIT VERT n° 36
(BULLETIN DE LA REGIONALE A.P.M.E.P. LORRAINE)
24