Anneau Et Corps Exercices
Anneau Et Corps Exercices
Anneau Et Corps Exercices
Merci beaucoup à Vincent Beck pour presque l'entièreté des exercices de cette longue liste.
1 La structure d'anneau.
Exercice 2 Diviseurs de 0
1
3) Comparer les groupes F3 (X)× et Q(X)× .
4) Déterminer les éléments inversibles de Z/4Z.
5) Déterminer les éléments inversibles de Z/nZ.
6) Montrer que si u est inversible et x nilpotent et ux = xu alors u + x est inversible. En particulier, montrer
que 1 + x est inversible. Quel est l'inverse ?
7) Montrer que si f : A → B est un morphisme d'anneaux alors f induit par restriction un morphisme
de groupes de A× dans B × . On suppose que f est surjectif, le morphisme de A× dans B × induit est-il
surjectif ?
8) Montrer que Z/nZ est intègre si et seulement si Z/nZ est un corps si et seulement si n est premier.
9) Soit k un corps et P ∈ k[X]. Déterminer les éléments inversibles de k[X]/(P ). En déduire que k[X]/(P )
est un corps si et seulement si P est irréductible.
1) Propriété universelle de l'anneau Z. Soit A un anneau unitaire. Montrer qu'il existe un unique
morphisme d'anneaux unitaires f : Z → A. Vérier qu'il est donné par f (k) = k1A .
Le noyau de l'unique morphisme f : Z → A est de la forme nZ pour un unique n ∈ N. Cet entier n est appelé
la caractéristique de l'anneau A. C'est le plus petit entier non nul (s'il existe) tel que n1A = 0. Il vérie aussi
na = 0 pour tout a ∈ A (pourquoi ?).
2) Montrer que le sous-anneau premier de A est isomorphe à Z/car(A)Z.
3) Montrer que si A est un sous-anneau de B alors car(A) = car(B).
4) Soit g : A → B un morphisme d'anneau. Comparer la caractéristique de A et celle de B . En déduire que
si car(A) et car(B) sont premiers entre eux alors il n'y a pas de morphisme d'anneaux entre A et B .
5) Quelle est la caractéristique de Z/nZ, de Z, Q, R, R[X] ?
6) Quelle est la caractéristique de Z/4Z × Z/2Z ? et celle de Z/8Z × Z/6Z ?
7) Quelle est la caractéristique de n∈N Z/nZ ?
Q
2
9) Montrer qu'il n'existe pas de morphisme de corps entre deux corps n'ayant pas la même caractéristique.
10) Montrer qu'un anneau de caractéristique p (premier) peut être muni d'une structure d'espace vectoriel
sur le corps Fp = Z/pZ.
11) Montrer que si A et B sont deux anneaux de caractéristique p et f : A → B un morphisme d'anneaux
alors f est Fp linéaire pour la structure dénie dans la question précédente.
12) Montrer qu'il n'existe aucun morphisme d'anneaux unitaires de Q (resp. R, C, Z/nZ avec n ≥ 1) dans Z.
13) Montrer que l'unique morphisme d'anneaux unitaires f : Z → Q vérie que pour tous morphismes
d'anneaux unitaires g, h : Q → A tel que g ◦ f = h ◦ f , on a h = g .
L'ensemble quotient se note A/I (c'est bien entendu cohérent avec la notation usuelle puisque I est un
sous-groupe du groupe additif A et RI la relation habituelle).
1) Soit R une relation d'équivalence sur un anneau A. Montrer qu'il existe sur A/R une structure de groupe
telle que la surjection canonique π soit un morphisme d'anneaux (cette structure étant alors unique) si
et seulement si R est compatible avec les deux lois de A. De plus, montrer que si ces conditions sont
vériées, il existe un idéal I de A tel que R = RI (remarquer que I est nécessairement la class de 0).
2) Décrire la classe de x pour RI .
3) Montrer que la relation RI est compatible avec les lois de A. En déduire qu'il existe une unique structure
d'anneau sur A telle que la surjection canonique soit un morphisme d'anneaux.
4) Montrer que tout idéal de A est le noyau d'un morphisme (qu'on peut supposer surjectif) d'anneaux.
5) Propriété universelle du quotient. Soient A un anneau, I un idéal de A et π : A → A/I la surjection
canonique. On considère un anneau B et f : A → B un morphisme d'anneaux. Montrer l'équivalence des
trois propriétés suivantes
(i) Il existe une application f : A/I → B telle que f = f ◦ π i.e. telle que le diagramme suivant soit
commutatif
A
f
/B
=
π
f
A/I
(ii) I ⊂ ker f
(iii) f (I) = {0A }.
Montrer que lorsque ces conditions sont vériées, l'application f est uniquement dénie et que c'est
un morphisme de d'anneaux. Vérier que Im f = Im f et ker f = ker f /H et que f est donnée par
f (x) = f (x) pour tout x ∈ A (où x = π(x) désigne la classe de x dans A/I ).
Morale (à retenir) : se donner un morphisme d'anneaux issu d'un quotient, c'est la même chose que de
se donner un morphisme trivial sur l'idéal par lequel on veut quotienter. C'est donc très facile de construire
des morphismes issus de quotients.
6) Montrer que l'application
Homann. A/IB −→ Homgr. AB
ϕ 7−→ ϕ ◦ π
est une application injective dont on déterminera l'image. Pour un élément de l'image, on décrira l'unique
antécédent.
3
7) Premier théorème d'isomorphisme. Soit f : A → B un morphisme d'anneaux. Montrer que f induit
un isomorphisme de groupes ϕ : A/ ker f → Im f donné par ϕ(x + ker f ) = f (x) pour tout x ∈ A.
Qu'obtient-on lorsque f est surjectif ?
8) Applications. En utilisant l'exercice 5, montrer que Hom Z/nZA a au plus un élément. à quelle
ann.
condition Hom Z/nZA 6= ∅ ? En déduire Hom Z/nZZ/mZ. Comparer avec Hom Z/nZZ/mZ.
ann. ann. gr.
4
(iii) f (R) ⊂ R ;
(iv) f (x) = x pour tout x ∈ R.
5
2) Dans cette question (et dans cette question seulement), on suppose que A est intègre. Montrer que A est
un corps et que A a deux éléments.
3) Montrer que tout idéal premier de A est maximal.
Denition 1 (Idéal premier). Soit I un idéal de A un anneau commutatif. On dit que I est un idéal premier
si les propriétés équivalentes suivantes sont vériées
(i) A/I est intègre ;
(ii) I 6= A et xy ∈ I ⇐⇒ x ∈ I ou y ∈ I .
(iii) A \ I est une partie multiplicative de A.
Denition 2 (Idéal maximal). Soit I un idéal de A un anneau commutatif. On dit que I est un idéal
maximal si les propriétés équivalentes suivantes sont vériées
(i) A/I est un corps ;
(ii) I 6= A et si J est un idéal tel que I ⊂ J alors J = A ou J = I ;
(iii) I est un élément maximal (pour l'inclusion) parmi les idéaux distincts de A.
1) Soit A un anneau intègre. Montrer que si A contient un nombre ni d'idéaux alors A est un corps (on
pourra considérer les idéaux de la forme (an )).
2) Soit A un anneau commutatif. Montrer qui si A contient un nombre ni d'idéaux alors tout idéal premier
est maximal.
3) Soit A un anneau tel que tout idéal est premier. Montrer que A est un corps (on pourra considérer les
idéaux de la forme (x2 )).
6
1) On suppose que A 6= {0}. Montrer que A admet un idéal maximal.
2) Soit I 6= A un idéal de A. Montrer qu'il existe un idéal maximal de A contenant I (on pourra appliquer
la question précédente à A/I ).
3) Soit f ∈ A. On note S = {f n | n ∈ N}. à quelle condition l'ensemble des idéaux ne rencontrant pas S
admet un élément maximal. Montrer qu'un tel idéal maximal est premier. En déduire que l'intersection
des idéaux premiers de A est formée des éléments nilpotents de A.
2.1 Congruences.
Exercice 18 Congruences
2) Déterminer le plus petit multiple de 19 dont l'écriture en base 10 ne comporte que des 1.
3) Soient m, n ∈ N∗ premiers entre eux. Expliciter l'application inverse de l'isomorphisme du lemme chinois
Z/mnZ −→ Z/mZ × Z/mZ
4) Soient m, n ∈ N∗ . Montrer que Z/nZ × Z/mZ est cyclique si et seulement si m et n sont premiers entre
eux.
5) Soient m, n ∈ N∗ . Montrer que Z/nZ × Z/mZ est isomorphe à un groupe de la forme Z/aZ × Z/bZ avec
b | a. Donner une expression pour a et b en fonction de m et n.
6) Soient m, n deux entiers naturels non nuls et soit d leur pgcd. Montrer que pgcd(2m − 1, 2n − 1) = 2d − 1.
7) Soit (Fn )n>0 la suite de Fibonacci (F0 = 0, F1 = 1 et Fn+2 = Fn+1 + Fn pour n > 0).
(i) Montrer que Fm et Fm+1 sont premiers entre eux.
(ii) Montrer que Fn = Fm+1 Fn−m + Fm Fn−m−1 pour m < n.
(iii) Soient m, n deux entiers naturels non nuls et soit d leur pgcd. Montrer que pgcd(Fm , Fn ) = Fd .
Exercice 19 Morphisme
1) Soient m, n deux entiers supérieurs ou égaux à 1. Combien y a-t-il de morphismes d'anneaux de Z/mZ
dans Z/nZ ?
2) Combien y a-t-il de morphismes de groupes de Z/mZ dans Z/nZ ?
3) Combien y a-t-il de morphismes de groupes, d'anneaux de Z/mZ dans C ?
Exercice 20 Un exemple
Soit A = Z/34 52 7Z.
1) Déterminer les éléments inversibles, nilpotents, diviseurs de 0 dans A.
2) Déterminer les idéaux de A.
3) Quels sont les idéaux premiers de A, les idéaux maximaux ?
4) Donnez les inclusions des idéaux les uns dans les autres.
7
1) Calculer le pgcd de P = 2X 4 − 3X 2 + 1 et Q = X 3 + X 2 − X − 1 dans Q[X] et U, V ∈ Q[X] tel que
pgcd(P, Q) = U P + V Q. Même question dans R[X].
2) Calculer l'inverse de X 3 − X + 1 dans Q[X]/(X 2 + X + 1).
3) Calculer pgcd(X n − 1, X m − 1).
4) Montrer que pgcd(m, n) = 1 si et seulement si m est inversible dans Z/nZ.
1) On suppose dans cette question que k est un corps ni de caractéristique 2. Montrer que tout élément de
k est un carré.
On suppose pour le reste de l'exercice que k est un corps ni de caractéristique p 6= 2. On note q = pd = |k|.
Pour les questions c et e, proposer deux méthodes : l'une élémentaire (avec le théorème de Lagrange et le
fait que dans un corps, un polynôme de degré d a au plus d racines), l'autre reposant sur la cyclicité de k× .
2) Déterminer les solutions de l'équation x2 = 1 dans k.
3) Montrer que, dans k, il y a exactement (q + 1)/2 carrés (indication pour la méthode élémentaire : étudier
le morphisme de groupes x ∈ k× 7→ x2 ∈ k× ).
4) Montrer que x(q−1)/2 ∈ {±1} pour tout x ∈ k× .
5) Montrer que x ∈ k× est un carré dans k si et seulement si x(q−1)/2 = 1.
6) Montrer que −1 est un carré dans k si et seulement si q = 1[4]. En déduire que −1 est un carré modulo
p si et seulement si p = 1[4].
7) Application (voir [Tau92, théorème 5.3 p.368]) : un premier pas vers le théorème des 2
carrés. On suppose que p = 1[4] et on xe u ∈ Z tel que −1 = u2 [p]. Soit Γ ⊆ Z2 le sous-ensemble
Γ = (a, b) ∈ Z2 | a = ub[p]
Montrer que Γ est un sous-groupe de Z2 . Déterminer le groupe quotient Z2 /Γ. Remarque : Ici le fait
que u = −1[p] n'a aucune importance. Cette propriété de u sert en fait dans la suite de la démonstration
2
8
Exercice 25 Nombres de Mersenne
[Dem97, 3.2.4 et exercice 6.32]
1) Soient m ≥ 2 et n ≥ 1 des entiers. Montrer que si mn − 1 est premier, alors m = 2 et n est premier.
Un nombre de la forme 2n − 1 est appelé nombre de Mersenne.
2) Soit p un entier premier et soit q un diviseur premier de 2p − 1. Montrer que p divise q − 1.
17, x3 = 257, x4 = 65537 sont premiers. Mais x5 = 641 × 6700417 ne l'est pas.
2) Montrer que si n 6= m sont non nuls alors xn et xm sont premiers entre eux (on pourra considérer un
diviseur premier commun à xm que xn ou alors, comme dans la question d, factoriser xn − 2 = 22 − 1).
n
3.1 Divisibilité.
Exercice 28 Divisibilité
Soient A un anneau commutatif (on ne suppose pas A intègre) et a, b ∈ A.
9
1) Montrer que les propriétés suivantes sont équivalentes
(i) il existe c ∈ A tel que ca = b ;
(ii) b ∈ (a) ;
(iii) (b) ⊂ (a) ;
Si ces conditions sont vériées, on dit que a divise b et on écrit a | b. On dit que a et b sont associés si a | b
et b | a
2) Montrer que a et b sont associés si et seulement si (a) = (b). Montrer que être associés est une relation
d'équivalence sur A.
On dit que a et b sont fortement associés s'il existe u ∈ A× tel que b = ua.
3) Montrer que être fortement associés est une relation d'équivalence.
4) Montrer que des éléments fortement associés sont associés.
5) Montrer que dans un anneau intègre des éléments associés sont fortement associés.
6) Donner un exemple d'éléments associés qui ne sont pas fortement associés (on pourra considérer l'anneau
Q[X, Y, Z, T ]/(X − Y Z, Y − T X)).
10
3) Montrer que a1 , . . . , am ∈ A admet un ppcm si et seulement si l'idéal (a1 ) ∩ · · · ∩ (am ) est principal (on
a ainsi un condition simple d'existence des ppcm : ce n'est pas le cas pour les pgcd).
4) On suppose que l'idéal (a1 , . . . , am ) est principal. Montrer que a1 , . . . , am admettent un pgcd et qu'on
a une relation de Bézout. Montrer que dans k[X, Y ], X et Y ont 1 comme pgcd mais que l'idéal (X, Y )
n'est pas principal.
5) Montrer que a1 , . . . , am admettent un pgcd si et seulement si l'ensemble des idéaux principaux contenant
(a1 , . . . , am ) admet un élément plus petit élément.
6) Montrer que dans un anneau principal ppcm et pgcd existent toujours et qu'on dispose de relation de
Bézout pour le pgcd.
Dans toute la suite de l'exercice A est un anneau commutatif intègre.
7) Soit a 6= 0. Montrer que la famille (a1 , . . . , an ) admet un ppcm si et seulement si la famille (aa1 , . . . , aan )
en admet un. Donner le lien entre les deux ppcm.
8) Montrer que le résultat précédent n'est pas vrai pour les pgcd. Cependant, montrer qu'on a le résultat
suivant : si le pgcd de la famille (aa1 , . . . , aan ) existe, montrer que celui de la famille (a1 , . . . , an ) existe
et qu'on a la relation pgcd(aa1 , . . . , aan ) = a pgcd(a1 , . . . , an ).
9) On suppose que x et y ont un ppcm. Montrer que m | xy . On écrit alors xy = md. Montrer que d est un
pgcd pour x et y et que, pour tout a ∈ A \ {0}, pgcd(ax, ay) existe et vaut ad (avoir un ppcm implique
avoir un pgcd).
10) Montrer que si x, y et d sont tel que ad soit un pgcd de ax et ay pour tout a ∈ A \ {0} alors on peut
dénir m tel que md = xy et m est un ppcm de x et y . En déduire que (avoir un pgcd n'implique pas
avoir un ppcm).
11) Montrer que si l'idéal (x, y) est principal alors (x) ∩ (y) l'est.
12) On dit que x et y sont fortement premiers entre eux si x et y ont un ppcm qui est xy . Montrer que des
éléments qui sont fortement premiers entre eux sont premiers entre eux mais que la réciproque n'est pas
vraie.
13) Montrer que si x et y sont fortement premiers entre eux et si x | yz alors x | z (le lemme d'Euclide ou de
Gauss est vrai dans un anneau intègre sous l'hypothèse fortement premier entre eux).
14) Montrer que dans un anneau factoriel, des éléments sont fortement premiers entre eux si et seulement
si ils sont premiers entre eux. En déduire que des éléments fortement premier entre eux ne sont pas
forcément étrangers.
15) Soit A un anneau intègre. Montrer l'équivalence des propriétés suivantes
(i) L'intersection de deux idéaux principaux de A est un idéal principal.
(ii) Tout couple d'éléments de A admet un ppcm.
(iii) Tout couple d'éléments de A admet un pgcd.
Si les conditions précédentes sont vériées alors les produits xy et pgcd(x, y) ppcm(x, y) sont associés ; deux
éléments sont premiers entre eux si et seulement si ils sont fortement premiers entre eux. Tout élément
irréductible est premier.
16) Montrer qu'un anneau intègre est factoriel si et seulement si tout élément irréductible est premier et il
n'existe pas de suite innie (xi )i∈N telle que pour tout i > 0 on a xi | xi−1 et xi n'est pas associé à xi−1 .
17) Montrer qu'un anneau intègre est factoriel si et seulement si toute suite croissante d'idéaux principaux
est stationnaire et l'intersection de deux idéaux principaux est principal.
18) Montrer qu'un élément p est irréductible si et seulement si pgcd(a, p) existe et vaut 1 ou p pour tout
a ∈ A.
19) Montrer qu'un élément irréductible p est premier si et seulement si ppcm(a, p) existe, pour tout a ∈ A.
11
3.2 Les diérents types d'anneaux.
Denition 3 (Anneau factoriel). Soit A un anneau. On dit que A est factoriel si
(i) A est intègre ;
(ii) (Existence de la décomposition en irréductibles) Tout élément non nul peut s'écrit comme
un produit d'irréductible : si a 6= 0 il existe des éléments (q1 , . . . , qs ) irréductibles dans A tel que
a = q1 · · · qs .
(iii) (Unicité de la décomposition en irréductibles) La décomposition d'un élément non nul et non
inversible en facteurs irréductibles est unique à l'ordre près et à la multiplication par des inversibles
près : si q1 · · · qm = q10 · · · qs0 avec les qi et qi0 irréductibles alors s = m et il existe σ ∈ Sm et des éléments
ui ∈ A× tels que qi0 = ui qσ(i) .
où ua ∈ A× , νp (a) ∈ N et νp (a) = 0 sauf pour un nombre ni d'éléments p ∈ S . De plus νp (a) ne dépend
pas du choix de p et de a dans leur classe pour la relation "être associé". L'entier νp (a) s'appelle la
multiplicité de p dans a.
4) Soit A un anneau factoriel et S un système de représentants des éléments premiers de A et K = Frac(A).
Montrer que tout élément x ∈ K non nul s'écrit de manière unique sous la forme
Y
x = ua p ∈ Spνp (a)
12
(iv) p ∈ Spmax(νp (a),νp (b)) est un ppcm de a et b.
Q
1) Montrer que 2 et X sont premiers entre eux dans Z[X] mais que 1 n'est pas dans l'idéal (2, X).
2) Montrer que (2, X) n'est pas un idéal principal de Z[X].
3) Montrer que (X, Y ) n'est pas un idéal principal de A[X, Y ].
4) Montrer que (X) est un idéal premier de K[X, Y ]. Quel est le quotient ?
5) Parmi les idéaux (2X), (X, Y ) et (2, X, Y ) de Z[X, Y ], lesquels sont premiers ? maximaux ?
6) Soit a ∈ A. Montrer que A[X]/(X − a) est isomorphe à A.
1) Montrer que tout idéal de Z/nZ est principal et que si n n'est pas premier alors Z/nZ n'est pas principal.
2) Généraliser au cas d'un quotient d'un anneau principal quelconque.
13
3) Montrer que tout idéal de Z2 est principal et mais Z2 n'est pas principal.
4) Généraliser à un produit d'anneaux principaux.
14
3) Montrer que Z[i] est euclidien.
4) Montrer si m et n sont tous deux sommes de deux carrés d'entiers, alors mn est somme de deux carrés
également.
5) Soit p un entier premier. Montrer que p est une somme de deux carrés si et seulement si p n'est pas
irréductible dans Z[i].
6) à SAVOIR FAIRE ABSOLUMENT. Soit p un entier premier. Montrer que les anneaux Z[i]/(p) et
Fp [X]/(X 2 + 1) sont isomorphes. En déduire que p est irréductible dans dans Z[i] si et seulement si −1
n'est pas un carré dans Z/pZ.
7) Soit p un entier premier. Déduire de ce qui précède que p est une somme de deux carrés si et seulement
si p = 1 ou 2 [4].
8) Démontrer le théorème des deux carrés : soit n un entier naturel et
Y
n= pvp (n)
p
sa décomposition en facteurs premiers. Alors n est somme de deux carrés d'entiers si et seulement si vp (n)
est pair pour tout entier premier p tel que p = 3 [4].
√
Exercice 43 L'anneau Z[ n]
Soit n ∈ Z un entier qui n'est pas un carré. On note x ∈ C une racine du polynôme X 2 − n.
1) Montrer que Q[x] := {a + bx | a, b ∈ Q} est un sous-corps de C de dimension 2 sur Q et isomorphe à
Q[X]/X 2 − n via le morphisme d'évaluation en x. En déduire que l'écrire sous la forme a + bx détermine
a et b.
2) On dénit l'application
σ: Q[x] −→ Q[x]
a + bx 7−→ a − bx.
Montrer que l'application σ est un automorphisme de Q-algèbre. Calculer son inverse.
3) On désigne par Z[x] := {a + bx, a, b ∈ Z}. Montrer que Z[x] est un sous-anneau de Q[x] et que σ induit
par restriction un isomorphisme de Z[x].
4) Pour z = a + bx ∈ Q[x], on pose N (z) = zσ(z) = a2 − b2 n. Montrer que N (zz 0 ) = N (z)N (z 0 ) pour tous
z, z 0 ∈ Q[x].
5) Montrer que N (z) = 0 si et seulement si z = 0.
6) Montrer que si z ∈ Z[x] alors N (z) ∈ Z.
7) Montrer que si z ∈ Z[x] alors z est inversible dans Z[x] si et seulement si N (z) ∈ {−1, 1}.
8) Montrer qu'il existe une décomposition en irréductible dans Z[x].
9) Dans le cas où n = −5, montrer que Z[x] n'est pas factoriel : on pourra considérer 6 = 2·3 = (1−x)(1+x).
Déterminer les inversibles de Z[x]. Trouver un idéal non principal de Z[x].
10) Dans le cas où n = −1, montrer que l'anneau Z[i] des entiers de Gauss est euclidien pour la fonction N
(pour eectuer la division euclidienne de a par b dans Z[i], on pourra considérer le quotient ab−1 dans
Q[i] et choisir l'élément de Z[i] le plus proche : on fera un dessin). Déterminer les inversibles de Z[i].
11) Montrer que le résultat de la question précédente s'étend au cas où n = −2, n = 2 et n = 3.
15
2) Montrer que si les éléments a, b, c n'ont pas de diviseur commun et si b2 − 4ac n'est pas un carré dans R
alors le polynôme aX 2 + bX + c est irréductible dans A[X].
3) Montrer que la réciproque à la question précédente est vrai si A est factoriel et 2 est inversible dans R.
4) Soit K un corps. On note M = (Xij ) ∈ Matn (K[Xij , i, j]) la matrice de taille n × n dont les coecients
sont des indéterminées. Montrer que det M est un élément irréductible de K[Xij , i, j].
5) Montrer que χM est un élément irréductible de Z[X, Xij , i, j].
6) On écrit P = P0 + · · · + Pd ∈ A[X1 , . . . , Xn ] où les Pi sont les composantes homogènes de P (où A est
factoriel). Monter que si Pd est irréductible alors P l'est. Montrer que si P = Pd−1 + Pd avec Pd et Pd−1
sont non nuls et sans facteurs communs alors P est irréductible. On suppose que P = Pd−2 + Pd avec
Pd et Pd−2 sont non nuls et sans facteurs communs et d est impair alors P est irréductible. Trouver un
contre-exemple si d est pair.
Le but de cet exercice est de démontrer que A n'est pas euclidien, puis de démontrer que A est principal en
utilisant une "division euclidienne aaiblie".
1) Vérier que α2 − α + 5 = 0. Montrer que A = {a + bα | a, b ∈ Z}.
2) Montrer que A est stable par conjugaison. On dénit N (z) = zz pour z ∈ A. à l'aide de N , décrire A× .
3) Montrer que A n'est pas euclidien (utiliser le critère de l'exercice 45).
4) Soient z, z 0 ∈ A non nuls. Montrer qu'il existe q, r ∈ A vériant les deux conditions suivantes :
(i) N (r) < N (z 0 ),
(ii) z = z 0 q + r ou 2z = z 0 q + r.
(on pourra écrire z/z 0 = u + vα avec u, v ∈ Q, soit n = E(v) et discuter selon que v ∈ n + 13 , n + 23 ou
pas).
5) Montrer que (2) est un idéal maximal de A (on pourra vérier que A ∼ =ann. Z[X]/(X 2 − X + 5)).
6) Montrer que A est principal.
16
3) Obtenir une contraction en considérant le coecient de plus bas degré de P .
4) En déduire que si P est primitif alors P est irréductible sur A[X].
5) Donner un exemple où P n'est pas primitif. En déduire que le critère d'Eisenstein ne donne pas l'irré-
ductibilité dans A[X].
1) Soit P un nombre premier. Montrer que P (X) = X p−1 + X p−2 + · · · + X + 1 est irréductible sur Q
(considérer P (X + 1))
2) Montrer que X n − 2 est irréductible sur Q et sur Z.
3) Soit A un anneau factoriel de caractéristique diérentes de 2, n ∈ N et n ≥ 2. Montrer que X1 2 + · · · +
Xn 2 − 1 est irréductible dans A[X1 , . . . , Xn ]. Que se passe-t-il en caractéristique 2 ?
4 Le théorème chinois.
Denition 4 (Idéaux étrangers). Soit A un anneau commutatif unitaire. Pour deux idéaux I et J de A, on
dit que I et J sont étrangers si I + J = A où I + J = {i + j ∈ A, i ∈ I, j ∈ J}. Autrement dit I et J sont
étrangers si et seulement si il existe i ∈ I et j ∈ J tel que i + j = 1.
17
7) Soit I2 ⊂ I1 deux idéaux d'un anneaux commutatif unitaire. Pour i ∈ {1, 2}, on note πi : A → AIi les
surjections canoniques. Montrer que l'application π1 passe au quotient par π2 i.e. construire un morphisme
π1,2 : A/I2 → A/I1 tel que le diagramme suivant commute :
A
π1
/ A/I1
;
π2
π1,2
A/I2
.
x = bn mod (an )
où les ai sont premiers entre eux deux à deux. Décrire un algorithme de construction de solutions sous
la forme
x = γ1 + γ2 a1 + · · · + γk a1 a2 · · · ak−1
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où les γi sont à calculer. Expliquer pour l'intérêt de cette méthode est de permettre d'ajouter une équation
au système de congruence sans qu'on ait besoin de faire tous les calculs. Pour les analystes numériciens,
comment s'appelle cette méthode dans le cas de l'interpolation de Lagrange ? Est-ce que ça marche dans
un anneau principal ?
19
5 Équations diophantiennes.
3)
2x − y + 2z = 1
5x − 3y + 3z = 2
−x − 2z = 3
Exercice 59 Le théorème de la base adaptée : sous-module donné par une partie génératrice
Dans chacun des cas suivants, déterminer les facteurs invariants, une paire de base adaptées ainsi que des
équations du sous-module de Zn engendré par les vecteurs ei :
−1 −2 −5
−4 3 3
1) n = 5, e1 =
1 , e2 = 1 , e3 = 5 .
2 5 −3
−4 −3 3
20
−5 −6 −3
4 6 3
−6, e2 = −12, e3 = −6.
2) n = 5, e1 =
−6 −6 −3
−3 −6 −3
−3 0 3
5 −2 11
−2, e2 = 0 , e3 = 0 .
3) n = 4, e1 =
0 −2 8
−1 −7 10 −6
0 12 −9 12
0 , e2 = −9, e3 = 9 , e4 = −9.
4) n = 4, e1 =
1 7 −10 6
2)
x + 3y − 2z + 3t = 0
x + 3y − 8z + 9t = 0
2y + 4z − 4t = 0
3)
−3x − 4y + 3z = 0 [6]
− 9y + 9z = 0 [6]
3x + 12y − 12z = 0 [6]
en notant S ⊂ Z3 l'espace des solutions, montrer que Z3 /S est ni et calculer son cardinal.
4)
−5x − 7y − 2z + 5t = 0 [6]
−21x + 19y − 10z + 7t = 0 [6]
−13x + 3y − 6z + 7t = 0 [6]
6 Polynômes.
Proposition 1 (Propriété universelle des polynômes). Soit (B, ρ) une A-algèbre commutative et b , . . . , b ∈
. Il existe un unique morphisme ϕ de A-algèbres de A[X , . . . , X ] dans B tel que ϕ(X ) = b .
1 n
B
Il est donné par
1 n i i
X X
ϕ ai1 ,...,in X1 i1 · · · Xn in = ai1 ,...,in b1 i1 · · · bn in
(i1 ,...,in )∈Nn (i1 ,...,in )∈Nn
21
Exercice 61 Fonctorialité
Soit A, B deux anneaux commutatifs et f : A → B un morphisme d'anneau.
1) Montrer que f s'étend en un morphisme de A-algèbres de A[[X]] sur B[[X]] envoyant X sur X .
2) Montrer de même que f s'étend de façon unique en un morphisme de A-algèbres de A[X1 , . . . , Xn ] sur
B[X1 , . . . , Xn ] envoyant Xi sur Xi .
3) En déduire que si I est un idéal de A, on a un morphisme surjectif de A[X] dans (A/I)[X]. Quel est le
noyau (le comparer à l'idéal engendré par I dans A[X]) ?
Exercice 62
Exercice 63
Déterminer le nombre de monômes de A[X1 , . . . , Xn ] de degré total m.
Exercice 64
Soit K un corps. À quelle condition sur la famille ai l'endomorphisme de A-algèbre de K[X1 , . . . , Xn ]donné
par X1 7→ a1 X1 et Xi 7→ Xi + ai X1 est-il un automorphisme ?
Peut-on remplacer K par un anneau commutatif quelconque ?
Exercice 65
Soit a = (a1 , . . . , an ) ∈ An . Montrer que l'ensemble des polynômes P ∈ A[X1 , . . . , Xn ] tel que P (a) = 0 est
l'idéal engendré par les Xi − ai .
Exercice 66
Montrer que A[X, Y ]/hY 3 − X 2 i est isomorphe à la sous-A-algèbre de A[T ] formé des polynômes dont le
coecient en T est 0 (on pourra montrer que cette dernière algèbre est engendré par T 2 et T 3 ).
1) On considère le corps (ou plutôt l'anneau à division) des quaternions H. Montrer que le polynôme X 2 + 1
a au moins trois racines (et même une innité).
2) On considère l'anneau commutatif non intègre A = k[X]/X 2 où k est un corps inni. Montrer que le
polynôme T 2 de A[T ] admet une innité de racines.
Exercice 68
Trouver P ∈ Z[U, V, W ] tel que
P (X + Y + Z, XY + Y Z + XZ, XY Z) = X 2 Y 2 + X 2 Z 2 + Y 2 Z 2 + X 2 Y Z + Y 2 XZ + Z 2 XY.
22
2) On suppose que A = k est un corps. En déduire que k[X]/(Q) est un espace vectoriel de dimension deg Q
et de base (π(1), π(X), . . . , π(X deg Q−1 )) où π : k[X] → k[X]/(Q) est la surjection canonique.
Exercice 70
Exercice 71
Exercice 72
Soit k un corps. Montrer que dans k[X], il y a une innité d'éléments irréductibles. L'argument marche-t-il
pour k[[X]] ?
Exercice 74
Soit A un anneau factoriel et P = an X n + · · · + a0 ∈ A[X] avec an 6= 0. On note K le corps de fraction de
A.
1) Montrer que tout élément non nul de K peut s'écrire x = a/b avec pgcd(a, b) = 1.
23
2) On suppose que x = a/b = a0 /b0 avec pgcd(a, b) = 1 = pgcd(a0 , b0 ). Montrer qu'il existe u ∈ A× tel que
ua = a0 et ub = b0 .
3) On suppose que x = a/b ∈ K × avec pgcd(a, b) = 1 est racine de P . Montrer que a | a0 et b | an .
4) En déduire que si x ∈ K × est racine d'un polynôme unitaire à coecient dans A alors x ∈ A.
est injectif.
4) Montrer qu'un anneau intègre ni est un corps. Montrer que si A = k est un corps ni alors le morphisme
de k-algèbres
k[X1 , . . . , Xn ] −→ F (k n , k)
P 7−→ ((a1 , . . . , an ) 7→ P (a1 , . . . , an ))
est surjectif. Déterminer son noyau.
Denition 5 (Graduation). Soit n ≥ 1. Dans C[X1 , . . . , Xn ], le monôme X1i1 · · · Xnin est dit de degré
n
ij .
P
Un polynôme P ∈ C[X1 , . . . , Xn ] est dit homogène (de degré d) s'il est combinaison linéaire de monômes de
j=1
24
Exercice 79 Idéaux homogènes
Soient A un anneau gradué et I un idéal de A. Montrer que les conditions suivantes sont équivalentes
(i) I est engendré par un ensemble d'éléments homogènes.
(ii) I est engendré par l'ensemble de ses éléments homogènes.
(iii) étant donné P ∈ A, on a P ∈ I si et seulement si chaque composante homogène de P est dans I .
(iv) Il existe une graduation de A/I telle que la projection canonique π : A A/I soit homogène (c'est-à-
dire, π(P ) est homogène de degré d dès que P l'est).
Sous l'une des conditions équivalents ci-dessus, on dira que I est un idéal homogène.
Dans la suite, on pose A = C[X1 , . . . , Xn ] et on suppose que G est un sous-groupe ni de GLn (C). Si
g ∈ G et v ∈ Cn , on notera g v pour le produit matriciel gv .
Exercice 80 L'action de G sur A
On admet que l'application qui à un polynôme P ∈ A associe sa fonction polynomiale fP : Cn → C est un
morphisme injectif d'algèbres.
1) Soient f : Cn → C une application et g ∈ G. On pose g f l'application v 7→ f ( g v). Montrer que ceci
−1
dénit une action par automorphismes de C-algèbre de G sur la C-algèbre des fonctions Cn → C.
2) Montrer qu'il existe une et une seule action (g, P ) 7→ g P de G sur A par automorphisme de C-algèbre
telle que fg P = g fP pour tout P ∈ A.
3) Soient i ∈ {1, . . . , n} et g ∈ G. Expliciter g Xi en fonction des coecients de g −1 .
4) Soit P ∈ A homogène, que peut-on dire de g P pour g ∈ G ?
25
3) Montrer qu'un polynôme P ∈ A[X1 , . . . , Xn ] est symétrique si et seulement si chacune de ses composantes
homogène l'est.
1) Que valent Σ1 et Σn ?
2) Montrer que Σk est un polynôme homogène de degré k.
Soit ϕn : A[X1 , . . . , Xn ] → A[X1 , . . . , Xn ]Sn le morphisme d'algèbres tel que ϕn (Xi ) = Σi pour tout
i ∈ {1, . . . , n}. Par commodité, on note P (Σ1 , . . . , Σn ) pour ϕn (P ).
Soit π : A[X1 , . . . , Xn ] → A[X1 , . . . , Xn−1 ] l'unique morphisme de A-algèbres tel que π(Xi ) = Xi pour
1 ≤ i ≤ n − 1 et π(Xn ) = 0. L'image π(P ) d'un polynôme P est dite obtenue à partir de P en substituant
0 à Xn .
3) Soit σ ∈ Sn−1 ⊂ Sn et P ∈ A[X1 , . . . , Xn ]. Montrer que π(σP ) = σπ(P ).
4) Si n ≥ 2 quelle est l'image par π des polynômes symétriques élémentaires Σ1 , . . . , Σn ?
Si P ∈ A[X1 , . . . , Xn ], que peut-on dire de π(P (Σ1 , . . . , Σn )) ?
5) Montrer que ϕn est injectif (indication : étant donné Q tel que Q(Σ1 , . . . , Σn ) = 0, on pourra considérer
le polynôme obtenu à partir de Q(Σ1 , . . . , Σn ) en substituant 0 à Xn ).
6) Montrer que ϕn est surjectif (indication : étant donné P un polynôme symétrique, on pourra vérier
que Σn divise P si et seulement si π(P ) = 0, puis raisonner par récurrence en écrivant π(P ) comme un
polynôme en les polynômes symétriques élémentaires en X1 , . . . , Xn−1 ).
7) En déduire que les algèbres A[X1 , . . . , Xn ]Sn et A[X1 , . . . , Xn ] sont isomorphes.
Références
[Dem97] Michel Demazure. Cours d'algèbre. Primalité. Divisibilité. Codes. Cassini, 1997.
[FGN01] Serge Francinou, Hervé Gianella, and Serge Nicolas. Exercices de mathématiques - Oraux X-ENS - Algèbre
- Volume 1. Cassini, 2001.
[Per81] Daniel Perrin. Cours d'algèbre. école normale supérieure de jeunes lles, 1981.
[Sam67] Pierre Samuel. Théorie algébrique des nombres. Hermann, collection Méthodes, 1967.
[Tau92] Patrice Tauvel. Mathématiques générales pour l'agrégation. Elsevier-Masson, 1992.
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