Declarations Sociales
Declarations Sociales
Declarations Sociales
SOCIALES
ANALYSE ET INTERPRETATION
DES DECLARATIONS
REALISATION
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Face Book : Da Charly
Tél: +225 07 0726 0292
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GESTION DES DECLARATIONS
SOCIALES
ANALYSE ET INTERPRETATION
DES DECLARATIONS
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SOMMAIRE
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GESTION DES DECLARATIONS SOCIALES / SALARIALES PERIODIQUES ET
INTERPRETATION .................................................................................................................. 4
I. DECLARATION ENTREPRISE ...................................................................................... 5
ASSURANCE OBLIGATOIRE ................................................................................................ 5
II. DECLARATION TRAVAILLEURS ................................................................................ 7
Déclaration du Travailleur.................................................................................................. 7
III. CAS DE CESSATION D’ACTIVITES ............................................................................. 8
Que faire en cas de cessation d'activité ? ........................................................................... 9
IV. L'ASSIETTE DES COTISATIONS................................................................................... 9
V. LE TAUX DE COTISATION .......................................................................................... 12
VI. SALAIRES PLANCHER ET PLAFOND ....................................................................... 12
Le Paiment des cotisations ............................................................................................... 13
VII. REGULARISATION ANNUELLE .............................................................................. 14
VIII. LES SANCTIONS FINANCIERES SPECIFIQUES ............................................ 15
IX. SANCTIONS PENALES....................................................................................... 16
X. CONTROLES EMPLOYEUR ......................................................................................... 16
But du contrôle ................................................................................................................. 17
Role du contrôleur ............................................................................................................ 17
XI. DROITS ET OBLIGATIONS DE L’EMPLOYEUR EN MATIERE DE CONTROLE 18
XII. Comptabilisation de la CNPS .................................................................................... 19
Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) ................................................................ 20
XIII. Déclaration Individuelle Des Salaires Annuels (DISA) ............................................ 22
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GESTION DES DECLARATIONS
SOCIALES / SALARIALES PERIODIQUES
ET INTERPRETATION
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I. DECLARATION ENTREPRISE
ASSURANCE OBLIGATOIRE
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A cette demande, sont jointes les pièces relatives à l’entreprise et au dirigeant de
l’entreprise.
Pour l’entreprise :
Une photocopie de la facture CIE et SODECI ;
Une photocopie du Registre de commerce ;
Une photocopie de la déclaration d’existence fiscale.
Pour le dirigeant :
Ces documents doivent être déposés à l’agence de la zone géographique où est situé le
siège social de l’entreprise ou de l’établissement (voir listes des agences à la fin du
guide).
ASSURANCE VOLONTAIRE
Les personnes autres que les travailleurs salariés tel que défini à l’article 2 du code du
travail, peuvent adhérer volontairement à une ou plusieurs branches du régime de
prévoyance sociale géré par la CNPS quelle que soit la nature de l’activité qu’elles
exercent.
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NB : L’employeur ou l’assuré volontaire est tenu d’informer la CNPS de tous les
changements intervenus au niveau de l’entreprise (Adresse géographique ou
postale, changement des statuts juridiques, de dirigeant, d’activité, etc.).
Déclaration du Travailleur
08/05/2012
Administrateur web
L’employeur doit fournir à la CNPS tous les renseignements relatifs à l’identification
des travailleurs concernés par le règlement des cotisations (Art. 21 du Code de
Prévoyance Sociale).
La déclaration doit se faire le premier jour de l’embauche (par embauche, il faut entendre
le 1er jour de début d’activité du salarié) par une fiche de déclaration du travailleur (à
retirer auprès des services de la CNPS). A cette fiche signée de l’employeur (et cachetée
pour les entreprises) doivent être jointes : une pièce d’état civil (carte d’identité ou
extrait de naissance) ainsi que deux photos d’identité du travailleur.
Pour le salarié déjà immatriculé par un ancien employeur, le nouvel employeur doit
préciser sur la déclaration du travailleur, son numéro CNPS.
Afin de permettre à la CNPS d’alimenter le fichier famille, le travailleur doit fournir les
pièces d’état civil de chaque membre de sa famille : père, mère, conjoint, enfants. A la
réception du dossier de déclaration, la CNPS procède à l’immatriculation du travailleur.
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Pour les employeurs qui n’ont pas été diligents dans la déclaration de leurs employés, il
leur est demandé de joindre les DISA des années précédant l’année de la déclaration.
Exemples :
1/ Salarié embauché le 2 janvier 1998, déclaration faite le 30 avril 1999, joindre la DISA
1998.
2/ Salarié embauché le 3 mai 1996, déclaration faite le 22 juin 1998, joindre les DISA
1996 et 1997.
L’attestation vaut carte d’assuré social. Le salarié, s’il n’en possède pas, peut la
réclamer à son employeur ou à la CNPS. En cas d’anomalie dans l’immatriculation du
salarié, l’employeur doit saisir l’agence de la CNPS dont il relève pour que les
corrections nécessaires soient effectuées.
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Que faire en cas de cessation d'activité ?
07/05/2012
L’employeur doit immédiatement informer la CNPS :
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diverses versées par l’employeur à son personnel salarié à l’exception des indemnités
ayant le caractère de remboursement de frais.
Avantages en nature
Les avantages en nature sont intégrés dans l’assiette des cotisations pour leur valeur
réelle.
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connue, la détermination de celle-ci s’opère conformément aux règles de la législation
fiscale en vigueur.
En tout état de cause, les montants fixés par le barème de l’Administration Fiscale
constituant des minima, la valeur déclarée de l’avantage à prendre en compte, ne peut
être inférieure à ces minima.
Les élèves de l’Enseignement Technique et les personnes placées dans des centres
de formation, de réadaptation ou de rééducation professionnelle ;
Les membres des coopératives ouvrières de production, les gérants non salariés et
leurs préposés ;
Les présidents directeurs et directeurs généraux des S.A et les gérants de S.A.R.L.
sous certaines conditions ;
Les détenus du régime pénitentiaire exécutant un travail pénal.
Pour ces personnes, l’article 16 du Code de Prévoyance Sociale prévoit ceci : « Pour les
personnes dont le salaire est suspendu ou qui ne reçoivent pas une rémunération
normale, les cotisations, indemnités et prestations sont calculées sur le salaire annuel
minimum prévu par les dispositions dudit code ».
Important : Les cotisations pour les catégories citées ci-dessus ne concernent que
la branche des AT/MP, ces assurés sociaux ne bénéficient que de la couverture au
titre de cette branche.
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V. LE TAUX DE COTISATION
Les taux utilisés pour le calcul des cotisations sont les suivants :
Les cotisations sont calculées à partir des salaires plafonnés et des taux de cotisation.
Le Salaire Plancher
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Le montant du salaire mensuel à prendre en considération pour base de calcul des
cotisations ne peut être inférieur au SMIG dont le montant actuel est de 36 607 FCFA.
840 000 F par an (210 000 F par trimestre et 70 000 FCFA par mois) pour les
prestations familiales, l’assurance maternité, les accidents du travail et maladies
professionnelles ;
45 fois le SMIG soit actuellement : 19 767 780 F par an (4 941 945 F par trimestre ou
1 647 315 FCFA par mois) pour la retraite.
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Le paiement des cotisations peut se faire par chèque, virement ou en espèces. Il doit être
accompagné de l’appel de cotisations.
Les cotisations dues au titre des trois branches sont assises sur l’ensemble des
rémunérations ou gains perçues par les salariés et assimilés dans la limite d’un plafond
annuel. C’est pour permettre le calcul des cotisations lors de chaque paie, que ce plafond
annuel est fractionné selon la périodicité des paies (mois, trimestre). Cependant, pour
respecter le principe de l’annualité du plafond, l’employeur doit procéder à une
régularisation des cotisations pour tenir compte de l’ensemble des rémunérations payées
à chaque salarié entre le premier et le dernier jour de l’année considérée. Cela, afin
d’éviter que les indemnités ou gratifications versées à intervalles éloignés soient prises
en considération uniquement dans la limite du plafond mensuel de la paye
correspondante, ou que les salaires dont le montant mensuel varie sur l’exercice ne
soient que partiellement pris en compte dans le calcul des cotisations.
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NB : Pour les entreprises dotées de moyens informatiques, la CNPS a élaboré une
monographie qui leur permet de fournir la DISA sur un support magnétique (disquette).
La majoration de retard
L’employeur qui ne reverse pas les cotisations dans les délais légaux doit payer des
majorations de retard. Le taux de cette majoration est de 0,050 % par jour de retard pour
le retard des cotisations non acquittées à la date limite d’exigibilité. Les majorations
peuvent être réduites ou annulées en cas de bonne foi ou de force majeure par décision
motivée du Conseil d’Administration saisi en recours gracieux.
La majoration forfaitaire
La non production de la DISA entraîne une pénalité (Cf chapitre sur la régularisation
annuelle).
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la date du règlement définitif de la totalité des cotisations arriérées de prestations
familiales dues pour l’ensemble des travailleurs intéressés.
Toutes les fois que le salarié ne pourra pas bénéficier des prestations du fait du non
accomplissement par son employeur des obligations lui incombant, il est fondé à
poursuivre l’employeur en réparation au plan civil du préjudice subi.
X. CONTROLES EMPLOYEUR
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But du contrôle
En principe, le recouvrement des cotisations sociales est basé sur un système déclaratif.
Dans un tel système, l’employeur détermine lui-même le montant des cotisations dont
il est redevable vis-à-vis de la Sécurité Sociale.
Rôle du contrôleur
Fournir des informations et des conseils aux employeurs dans le cadre de l’interprétation
des textes de Sécurité Sociale.
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XI. DROITS ET OBLIGATIONS DE L’EMPLOYEUR EN MATIERE DE CONTROLE
Obligations de l’employeur
La loi pénale a prévu en son article 234, la répression de l’infraction de corruption. Ainsi
donc, l’employeur qui pour obtenir des faveurs illégales auprès du contrôleur, aura usé
de voies de fait ou menaces de proses, offres, dons ou présents, sera puni de même que
l’agent de contrôle qui aura accepté de se laisser corrompre.
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Les peines prévues sont l’emprisonnement de 2 à 10 ans et une amende de 200 000 F
à 2 000 000 FCFA.
L’infraction est réprimée quand bien même la contrainte ou la corruption n’aurait pas
produit son effet.
Ainsi, les violences et voies de fait commises contre le contrôleur dans l’exercice de ses
fonctions ou à cette occasion, sont punies d’un emprisonnement d’un mois à 3 mois et
d’une amende de 30 000 FCFA à 300 000 FCFA.
Toutefois, si les violences sont les causes de blessures ou de maladies, la peine est
l’emprisonnement de 5 à 20 ans. Si la mort s’en est suivie, le maximum de cette peine
est prononcé.
Dans le cas où ces violences n’ont causé ni blessure ni maladie, la peine est
l’emprisonnement de 5 à 20 ans, si elles sont commises avec préméditation ou guet-
apens. Si les violences sont commises avec intention de donner la mort, le coupable est
puni d’emprisonnement.
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Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS)
A titre de rappel lorsque nous avons passé les écritures liées au salaire, certains comptes
n’étaient pas soldés. Nous avons pu solder (réglés) ces comptes (4471, 44721 et 4473)
grâce à l’élaboration de l’impôt sur salaire à l’exception du compte 43131 (Part
salariale 6.3 %)
A titre de rappel :
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Dans un premier temps nous allons constater les charges
- Prestations Familiales (5.75%)
- Accident de travail (2 % à 5 %)
- Caisse de retraite (14 % dont 7.7 % part) car la part salariale aurait été
passée lors de la comptabilisation des salaires
Schéma comptable 1
Au règlement
Schéma comptable 2
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(selon déclaration CNPS)
La DISA est le récapitulatif des salaires versés toute l’année. Cet état permet de faire
ressortir et corriger les erreurs ou omissions éventuelles qui se sont produites au cours
de l’année.
Schéma comptable 1
Au règlement
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Schéma comptable 1
Lorsque le total des cotisations payées au cours de l’année est égal à ce qui
aurait dû être payé, l’entreprise ne paye rien. Selon les dispositions sociales, il
n’y a donc pas d’écriture à passer.
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ANNEXE
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Le régime ivoirien de sécurité sociale
2016
A. Généralités
B. Couverture maladie universelle
C. Prestations familiales
D. Accidents du travail, maladies professionnelles
E. Pensions
A. Généralités
1) Structure
Le régime ivoirien de protection sociale protège les travailleurs
salariés obligatoirement pour les risques :
maladie ;
prestations familiales (dont la maternité) ;
accidents du travail-maladies professionnelles ;
pensions (vieillesse, invalidité et survivants).
Il n'existe pas de régime spécifique aux travailleurs
indépendants mais ils peuvent adhérer volontairement à
l'assurance accident du travail.
2) Organisation
Le ministère de la Santé, des Affaires Sociales et de la Solidarité et
le ministère de l'Economie et des Finances assurent la tutelle :
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risques pensions, accidents du travail, prestations familiales. Elle
possède 15 agences locales réparties sur tout le territoire ;
de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie (CNAM) qui a été
créée par décret n° 2014-395 du 25 juin 2014 afin d'assurer la
gestion, le service des prestations, le recouvrement des
cotisations afférentes à la mise en place de la CMU.
La Caisse Générale de Retraite des Agents de l'Etat (CGRAE) est
une Institution de Prévoyance Sociale créée par décret n°2012-367
du 18 avril 2012 qui est en charge de la gestion des risques des
fonctionnaires retraités.
3) Affiliation
L'employeur est tenu de s'affilier à la CNPS et doit faire procéder à
l'immatriculation de ses salariés.
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4) Financement
Travailleurs salariés
Travailleurs indépendants
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Taux de cotisations au 1er septembre 2015
Risques
Taux
CMU : adhésion obligatoire 1.000 F CFA/mois
la maladie ou l'accident,
la maternité,
la réhabilitation physique et fonctionnelle,
la prévention.
Le panier de soins est composé :
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des actes de chirurgie,
des examens de laboratoire,
des hospitalisations
des urgences.
Les prestations garanties ne sont prises en charge par la CMU que
lorsqu'elles sont délivrées par un prestataire, public ou privé, ayant
signé ou adhéré à une convention avec la CNAM.
C. Prestations familiales
Peuvent être servies les prestations suivantes :
être salarié(e) ;
être marié(e) légalement ou être mère célibataire ayant reconnu
son ou ses enfants ;
avoir à sa charge un ou plusieurs enfants ;
justifier de 3 mois de travail consécutifs chez un ou plusieurs
employeurs inscrits à la CNPS. La veuve d'un salarié décédé en
activité peut continuer à percevoir les prestations familiales.
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a) Prime de naissance (Allocations au foyer du travailleur)
Elle s'élève à 18.000 F CFA et est versée à la naissance de chacun
des 3 premiers enfants issus d'un premier mariage (ou d'un second
mariage lorsqu'il y a eu décès du précédent conjoint).
b) Allocations prénatales
Elles sont dues à toute femme salariée ou conjointe d'un travailleur
salarié, à compter du jour de la déclaration de grossesse et pour les
9 mois de la grossesse.
c) Allocations de maternité
Elles sont dues à toute femme salariée ou conjointe d'un travailleur
salarié qui donne naissance à un enfant viable, sous contrôle
médical, inscrit à l'état civil.
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4.500 F CFA lorsqu'il atteint 12 mois.
La naissance de jumeaux donne droit au double des montants
d'allocations de maternité.
d) Allocations familiales
Elles sont servies au travailleur pour chacun de ses enfants à sa
charge, âgés :
entre un an et 14 ans,
jusqu'à 18 ans pour l'enfant en apprentissage,
jusqu'à 21 ans en cas de poursuite d'études, ou par suite
d'infirmité ou de maladie s'il ne peut exercer un travail rémunéré.
Elles s'élèvent à 1.500 F CFA par mois et par enfant.
attestations de travail,
ordonnance d'autorité parentale pour les mères célibataires,
certificat médical pour les enfants de moins de 6 ans ou infirmes,
certificat de scolarité ou d'apprentissage,
certificat de vie et d'entretien.
2/ Assurance Maternité
a) Indemnités journalières de maternité
Les indemnités journalières sont versées aux femmes salariées qui
cessent de travailler pendant leur congé de maternité (14 semaines
dont 6 avant et 8 après l'accouchement).
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Pendant la durée du congé, la CNPS paie à la femme salariée
l'intégralité du salaire net qu'elle percevait avant son départ en
congé de maternité.
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Les travailleurs indépendants ne bénéficient pas de l'assurance
accidents du travail à titre obligatoire mais peuvent cotiser
volontairement à cette assurance. Ils ouvrent droits alors aux
prestations en nature de l'assurance.
Sont visés :
1) Soins gratuits
La CNPS couvre directement :
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2) Incapacité temporaire
Le montant des indemnités journalières est fonction du salaire
journalier : celui-ci est égal à l'ensemble des gains perçus, dans la
limite d'un plafond (36.695 F CFA mensuel), au cours des 30 jours
précédant l'accident, divisé par le nombre de jours ouvrables
pendant cette période.
3) Incapacité permanente
Pour le calcul des prestations, le salaire excédant le plafond ne sera
pris en compte que partiellement ou pas du tout. Il s'agit du "salaire
annuel utile".
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Le capital versé peut être total si le droit à rente est ouvert depuis
au moins 5 ans et le taux d'incapacité est inférieur ou égal à 10 %.
4) Décès (Survivants)
En cas décès de l'assuré, les ayants droit de la victime bénéficient
d'une rente de survivants :
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15 % du salaire annuel pour chacun des 2 premiers enfants,
40 % pour 3 enfants,
10 % de plus pour chaque enfant supplémentaire,
20 % maximum pour chaque enfant orphelin de père et de mère.
Les ascendants ont droit chacun à 10 % du salaire annuel de la
victime.
Frais funéraires
Une somme forfaitaire équivalente à 25 % de 950.553 F CFA (salaire
annuel minimum) est versée à la famille du défunt afin de couvrir
les frais funéraires.
D. Pensions
L'assurance pension prévoit le versement :
de pension de retraite,
d'allocation de solidarité,
d'allocations de rachat,
de pension de réversion,
de pension d'invalidité.
La réforme des retraites entrée en vigueur le 1er février 2012
entraîne :
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1) Vieillesse
Conditions
Pour ouvrir droit à pension, il faut :
Montant
La pension est égale au salaire moyen des 15 meilleures années en
2016 multiplié par le taux de remplacement qui correspond au taux
de rendement de la carrière soumise à cotisations (1,33 % par an
jusqu'au 1er janvier 2000 et 1,70 % au-delà).
2) Allocation unique
Tout travailleur salarié assuré, âgé de 60 ans en 2016, qui cesse son
activité et totalise une période d'activité professionnelle supérieure
à 2 ans et inférieure à 15 ans a droit à cette allocation qui est versée
en une seule fois.
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Cette allocation est le produit du salaire moyen sur toute la période
d'activité multiplié par le taux de remplacement (calculé dans les
mêmes conditions que pour la pension de vieillesse) et par un
facteur multiplicateur qui est fonction de la durée moyenne d'une
pension de retraite et d'un taux technique.
4) Allocation de solidarité
Pour bénéficier de cette allocation, le travailleur doit remplir les
conditions suivantes :
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Ce montant peut-être est augmenté d'une bonification de 10 % pour
tout enfant à charge âgé de moins de 16 ans.
5) Décès (Survivants)
Les ayants droit d'un pensionné ou d'un salarié ouvrant droit à
pension peuvent bénéficier d'une pension de survivants.
Conjoint survivant
Le conjoint survivant légalement marié ouvre droit à pension s'il :
Orphelins
Seuls peuvent y prétendre les orphelins de père et de mère qui
étaient mariés légalement.
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6) Invalidité
Une pension d'invalidité peut être attribuée au salarié atteint d'une
incapacité à tout travail à la suite d'un accident ou d'une maladie
non professionnelle.
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