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Instruments de Gestion2007

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE LA FORMATION ET DE L’ENSEGNEMENT PROFESSIONNELS


GESTION PEDAGOGIQUE

LA GESTION TECHNIQUE

ET PEDAGOGIQUE

Document 01

Février 2007
SOMMAIRE
-Introduction 
 
Chapitre  I / ‐ Etat  des lieux et diagnostic. 
 
1‐1‐ Les structures de la pédagogie : 
 
1.1.1 ‐  les structures centrales chargées de la Gestion pédagogique et  
            Professionnelle. 
1.1.2 ‐ Le réseau chargé de l’ingénierie pédagogique et de soutien.  
1.1.3 ‐ Le réseau de formation.    
 
1‐2‐ L’organisation pédagogique : 
 
1.2.1‐L’organisation de l’information et de l’orientation. 
1.2.2‐Le recrutement des stagiaires  (les rentrées, test, admission etc.…). 
1.2.3‐Le déroulement du cursus de formation. 
 
1‐3‐ La Gestion pédagogique : 
 
1.3.1‐   L’organisation des locaux  et sections pédagogiques. 
1.3.2‐   La charge horaire des enseignants et des enseignements. 
1.3.3‐  Les programmes de formation (les contenus, etc.…). 
1.3.4‐  L’organisation et la planification des enseignements. 
1.3.5‐  L’organisation des équipements  pédagogiques. 
1.3.6‐  Les emplois du temps. 
1.3.7‐  La nomenclature des branches et des spécialités. 
1.3.8‐  Les instruments de gestion  technique  et pédagogique. 
 
1‐4‐ La ressource humaine : 
 
 1.4.1 ‐ Les missions et tâches  des personnels d’encadrement pédagogique. 
1.4.2 ‐ Le recrutement des personnels d’encadrement pédagogique. 
1.4.3 ‐ La formation et le perfectionnement des personnels  d’encadrement  pédagogique. 

Chapitre II/‐   plan d’action du secteur en matière de gestion pédagogique 
 

2
INTRODUCTION

La formation professionnelle constitue, de fait, un triple enjeu stratégique pour l’avenir de


notre pays. Un enjeu économique d’adord, car dans un contexte de concurrence mondiale,
elle devient un élément majeur de la compétitivité des entreprises et de leurs salariés.
L’enjeu est aussi social dans la mesure oû l’adaptation des compétences demeure le
meilleure bouclier contre le chômage.

Le présent document retrace l’état des


lieux du secteur de la formation et de ™ Celles à court terme, essentiellement
l’enseignement professionnels relatif au dossier liées aux mesures correctives dont les
gestion pédagogique. Il devient alors un effets sont attendues dans les
document de référence et de travail en prochains mois ;
apportant des propositions et des solutions aux
problèmes posés. ™ Celles considérées comme
stratégiques et prioritaires, s’inscrivant
Les informations et les constats relevés dans le cadre du processus de
lors des différentes rencontres et travaux, où réformes engagées.
l’échange de l’expertise des cadres du secteur a
permis d’exprimer la perception de voir une Le premier chapitre de ce document
formation professionnelle faire face aux retrace l’état des lieux et le diagnostic de la
challenges et aux défis qui se posent à elles, gestion technique et pédagogique et qui
permettent aujourd’hui d’interpeller l’ensemble est réparti en quatre points présentant les
des opérateurs publics et privés sur l’importance structures chargées de la pédagogie,
stratégique de la formation professionnelle, L’organisation et la gestion pédagogique
facteur de développement économique. dans les établissements de formation et
enfin les missions de l’encadrement
Cependant pour mieux répondre technique et pédagogique.
qualitativement aux besoins du marché du
travail, le secteur doit envisager d’entreprendre Dans le second chapitre, un plan
des actions d’actualisation et de mise à jour des d’action du secteur en matière de gestion
dispositifs de gestion technique et pédagogique. pédagogique est proposé sous forme de
recommandations.
Ces actions s’inscrivent dans une
démarche de réforme globale initiée par le
secteur, et comprend deux types d’actions :

3
Chapitre 1

ETAT DES LIEUX


ET DIAGNOSTIC

4
CHAPITRE I
Etat des Lieux et Diagnostic

1-1- Les structures de la pédagogie :

1.1.1- les Structures Centrales Chargées de la Gestion Pédagogique de la


formation et de l’enseignement Professionnels :

Le décret exécutif N° 03-87 du 03 Mars 2003 fixant les attributions du Ministère de la


Formation et de l’Enseignement professionnels et le décret exécutif N° 03-88 du 03 Mars 2003
portant organisation de l’administration centrale du Ministère de la Formation et de
l’Enseignement Professionnels constituent les textes législatifs définissant clairement les rôles et
missions des structures centrales chargées de la gestion pédagogique de la formation et de
l’enseignement professionnels. Il s’agit des directions suivantes :

La Direction de l’Organisation
et du Suivi de la Formation
Professionnelle (DOSFP).

La Direction de
Structures La Direction de
la Formation l’Enseignement
Continue et des
Relations Pédagogiques professionnel.
(D.E.P).
Intersectorielles Centrales
(DFCRI).

La Direction de l’Orientation,
des Examens et des
Homologations (DOEH).

5
Les rôles et missions de chaque direction pédagogique
sont définis comme suite :

Article2 :
La Direction de l’Organisation et du Suivi de la Formation Professionnelle est chargée :
- d’organiser, de développer et de promouvoir les différents modes de formation
professionnelle ;
- de développer et d’organiser, en relation avec les secteurs concernés, les passerelles entre les
différents niveaux d’enseignement et de formation ;
- d’initier et de mettre en œuvre des actions visant l’utilisation optimale des capacités de
formation ;
- d’élaborer les normes et paramètres relatifs au système de formation professionnelle ;
- de promouvoir et d’animer le réseau d’ingénierie pédagogique dans le domaine de la formation
professionnelle.
Article3 :
La Direction de l’Enseignement Professionnel est chargée :
- d’organiser et de promouvoir l’enseignement professionnel ;
- d’initier et de remettre en place une organisation pédagogique appropriée ;
- de promouvoir et de développer, en relation avec les secteurs concernés, les passerelles entre
les différents niveaux d’enseignement et de formation ;
- de promouvoir et d’animer le réseau d’ingénierie pédagogique dans le domaine de
l’enseignement professionnel.

Article 4 :
La Direction de l’Orientation, des examens et des Homologations est chargée :
- de concevoir et de mettre en place, en relation avec les autres secteurs concernés, un dispositif
intégré d’orientation et de veiller à son évaluation périodique ;
- de développer une stratégie d’information en direction du public et des secteurs socio-
économiques ;
- de définir et d’organiser le système d’examination et de sanction des cursus de formation et
d’enseignement professionnels ;
- d’édicter les modalités et les procédures relatives à l’organisation et au déroulement des
examens et concours et de veiller à leur application ;
- de mettre en place un dispositif d’homologation, de certification et d’équivalence et d’instruire
les dossiers y afférents
Article 5 :
La Direction de la Formation Continue et des Relations Intersectorielles est chargée :
- de promouvoir et de développer la formation continue et son intégration dans les activités des
établissements de formation et d’enseignement professionnels ;
- de participer à l’élaboration de la politique de formation et d’enseignement professionnels des
catégories particulières ;
- de développer la concertation et le partenariat avec les secteurs économiques ;
- d’encourager les initiatives privées en matière de formation et d’enseignement
- professionnels et de veiller à l’application et à l’adaptation du dispositif réglementaire y
afférent ;

6
- d’initier et de proposer la réglementation en matière de formation continue.
Les institutions d’études, d’ingénierie
Pédagogique et de soutien

Le CERPEQ «Centre d’Etudes et de Recherche sur les Professions et les


Qualifications »
Est chargé :
™ La recherche et l’anticipation sur les tendances des professions et qualifications à travers une meilleure
articulation entre le monde de la formation et celui de l’emploi, sa réorganisation devrait lui permettre
une meilleure visibilité quant à l’identification des métiers et leur évolution.
™ De mettre en œuvre un dispositif national d’observation des sortants du système national de formation
professionnelle et d’élaborer la nomenclature nationale des professions et des qualifications.

ƒ Décret exécutif N° 90-138 du 15 mai 1990 portant création, organisation et


fonctionnement du centre d’études et de recherche sur les professions et les
qualifications (CERPEQ)

Article 4 : dans la cadre de l’adéquation formation emploi et des programmes annuels et


pluriannuels élaborés, conformément aux procédures établies, le centre a pour mission
notamment :
- d’entreprendre des études et de mener des recherches sur les qualifications et sur leur évolution, ainsi que sur
les conditions d’acquisition des qualifications par les différents modes de formation et leurs résultats respectifs,
- de formuler des avis et des propositions résultant de ces études et recherches, en vue de l’adaptation
permanente de l’appareil national de formation professionnelle aux besoins socio-économiques du pays ;
- de mettre en œuvre des dispositifs d’observation, notamment de l’insertion des sortants du système national de
formation professionnelle, permettant l’appréciation quantitative et qualitative des conditions et du
degré d’insertion des formés,
- d’analyser l’impact des actions de qualifications en cours d’emploi de la main
d’œuvre sur la productivité du travail et sur les performances des entreprises,
- d’élaborer et de tenir à jour une nomenclature nationale des professions et des qualifications, et de déterminer
les filières déficitaires, en relation notamment avec l’institut national de la formation professionnelle et
l’institut national de promotion et de développement de la formation en entreprise et de l’apprentissage,
- d’analyser l’impact des différents modes de formation en termes d’adéquation qualitative à
l’emploi et de mener des études prospectives sur l’évolution des professions et des qualifications en termes de
spécialités et de niveaux, en vue d’orienter l’utilisation et le développement des capacités nationales de
formation ;
- de créer un réseau de relations avec notamment les services de l’emploi, les services,
structures et organes chargés de la formation professionnelle et des ressources humaines et les établissements
d’enseignement et de formation supérieurs et de recherche ;
- de procéder, conformément à la réglementation en vigueur, à des enquêtes en vue de
produire des informations ou d’utiliser des informations préexistantes au niveau de l’ensemble des structures
chargées des ressources humaines et de toutes institution ou entreprise publique ou privée ;
- de diffuser les résultats des travaux d’étude et de recherche ;
- de mener pour propre compte, aux fins de publication ou de commercialisation ou
pour le compte de tiers, toute étude ou recherche en rapport avec son objet.

Dans le cadre de la réglementation en vigueur, le centre est habilité à conclure tous contrat, accords ou
conventions relatifs à son objet avec les organismes nationaux et étrangers publics ou privés.

7
Constats :

Il s’agit d’une institution dont le rôle est central, puisque travaillant en amont, à l’effet de mieux orienter
les autres institutions qui doivent orienter à leur tour, les programmes de formation et toute la politique
de formation vers la satisfaction des besoins du monde économique.
Les travaux du CERPEQ doivent, normalement, jouer le rôle de guide et permettre à toutes les
institutions de fonctionner en harmonie, en adéquation totale avec la demande des secteurs employeurs.

Or, cette institution ne joue, présentement, pas son rôle, et ce, pour les motifs suivants :
¾ l’inadéquation du statut de l’institution avec ses missions (EPIC) ;
¾ le manque de concertation avec les différents acteurs tels que ceux du monde de l’emploi, du
secteur de la recherche, du patronat, du partenaire social
¾ la non prise en compte des paramètres scientifiques tels les statistiques, qui permettent la
maîtrise des études élaborées tant dans l’efficacité que dans l’atteinte de l’objectif escompté…

Cette institution, présente en effet des dysfonctionnements rendant la tâche difficile aux
autres institutions soutiens dans l'ingénierie pédagogique et de la formation, à travers
l'absence de visibilité qui permet la mise en place d'approches cohérentes scientifiques et
réelle sur le plan de la méthodologie, du développement des outils et des instruments dans
l'élaboration des programmes et des contenus. Le développement des outils pédagogiques et
des moyens didactiques pour le réseau des établissements d'ingénierie pédagogique tels que
l'INFP, et les IFP.

1.1.2- le réseau chargé de l’ingénierie pédagogique et de soutien :

La mission du réseau d’ingénierie pédagogique est d’assurer la formation et le


perfectionnement de l’encadrement administratif technique et pédagogique du secteur d’une
part, et d’élaborer les programmes, les méthodes et les supports pédagogiques nécessaires
pour les besoins des établissements de formation et d’enseignement professionnels, d’autre
part.

Ce réseau est constitué de l’Institut National de la Formation Professionnelle (INFP) et de six


(06) Instituts de formation professionnelle (IFP) implantés respectivement à Alger, Annaba,
Médéa, Ouargla, Sétif, Sidi Bel Abbés.

8
Les textes réglementaires relatifs au réseau d’ingénierie pédagogique sont les suivants :
• Décret exécutif n°91 du 23 Février 1991 relatif aux missions, à
l’organisation et au fonctionnement de l’Institut National de la
Formation Professionnelle (INFP).
Article2 :
L’Institut National de la Formation Professionnelle a pour mission de :
- réaliser des études et recherches liées à l’évolution de l’appareil de
formation et des qualifications professionnelles
- concevoir et élaborer des programmes de formation adaptés aux divers
systèmes de formation et des qualifications professionnelles ;
- mener, conformément aux besoins et commandes exprimés par les
administrations et institution concernées, des études et enquêtes
d’évaluation et de diagnostic des systèmes d’enseignement professionnels
et plus particulièrement toutes actions d’expertises et de conseil dans ce
domaine.
A ce titre, l’institut national de la formation professionnelle est chargé notamment de :
- mettre en œuvre les programmes annuels et pluriannuels d’études et de
recherches ;
- proposer les normes relatives aux conditions de fonctionnement et de gestion
technico-pédagogique des établissements chargés de la formation
professionnelle ;
- procéder, à la demande et pour le compte de l’autorité chargée de la formation
professionnelle, à l’évaluation et au diagnostic périodique du fonctionnement
technico-pédagogique des établissements de formation professionnelle ;
- concevoir et homologuer en liaison avec les professionnels représentatifs des
branches d’activités socio-économiques, les programmes et plans d’équipement
de formation professionnelle ;
- recueillir, traiter et diffuser en direction des établissements de formation et des
formateurs toutes les informations significatives sur les évolutions techniques,
technologiques, pédagogiques dans le domaine de la formation professionnelle.
- concevoir, produire, animer selon un plan pluriannuel les programmes de
formation de recyclage et de perfectionnement professionnel ou
pédagogique destiné à établir et à maintenir la compétence des personnels
intervenant dans la formation et la gestion au niveau des établissements de
formation ;
- proposer en relation avec l’institut national de développement et de
promotion de la formation continue, les méthodes de validation des
acquis professionnels ainsi que la certification des qualifications ;
- contribuer à la conception, l’élaboration et l’adaptation du matériel
psychotechnique et au développement des moyens psychométriques ;
- assurer le recyclage et le perfectionnement :
9 des professeurs spécialisés d’enseignement professionnels,
9 des inspecteurs de la formation professionnels
9 des directeurs des établissements de formation professionnelle,
- proposer les normes nationales pour la conception et l’élaboration des
sujets d’examen de fin de stage et des examens professionnels.

9
Constat : 
Les  dysfonctionnements  cités  plus  haut  se  répercutent,  inévitablement  et 
négativement, sur les performances qualitatives des actions menées par l’INFP. En 
effet,  par  manque  de  visibilité,  cet  institut  n’arrive  pas  à  jouer,  pleinement,  son 
rôle,  notamment  dans  le  domaine  de  l’ingénierie  pédagogique,  traduit  par  les 
programmes  réalisés  et  l’ingénierie  de  formation  des  managers  et  du  corps 
inspectoral, qui ne répondent plus aux attentes réelles des établissements et donc 
du monde économique. 
 
Le  manque  de  concertation  et  l’absence  de  coordination  entre  les 
établissements du réseau d’ingénierie pédagogique, (rôle normalement assuré par 
l’INFP), fait ressortir des incohérences et un manque de complémentarité entre les 
activités  de  chaque  institution  du  réseau,  dans  le  domaine  de  la  formation  des 
compétences  et  des  concepteurs  de  programmes,  en  matière  de  méthodes  et  de 
maîtrise des outils. 
 
Ce  manque  de  communication  entre  des  institutions  dont  les  missions  sont, 
normalement  complémentaires,  engendre  des  dysfonctionnements  dans  les 
mécanismes relationnels du dispositif, notamment : 
 
¾ La non prise en charge de la mission de recherche, 
 
¾ le manque de souplesse dans le dispositif de gestion et d’organisation. 

10
Décret exécutif N° 90-237 du 28 Juillet 1990 portant statuts type des instituts de
formation professionnelle (IFP).

Article 4 : l’institut peut disposer de sections d’application. 
             La section d’application est une unité pédagogique qui est : 
- soit  située  au  sein  d’un  centre  de  formation  professionnelle  proche
géographiquement  de  l’institut  ou  d’une  des  ses  sections  détachées,  telles  que
prévues aux articles 4, 5 et 6 du décret n° 74‐11 du 10 juin 1974 susvisé, lorsque les
spécialités  y  sont  enseignées  dans  ce  cas,  la  section  d’application  fonctionne  sous
l’autorité  administrative  et  technique  du  directeur  du  centre  de  formation
professionnelle concerné ; 
- soit créée au sein de l’institut, lorsque les conditions prévues à l’alinéa précédent ne
sont  pas  remplies ;  dans  ce  cas,  la  section  d’application  fonctionne  sous  l’autorité
administrative et technique du directeur  de l’institut ; 
Les sections d’application sont crées par arrêté conjoint du ministre chargé des finances et
du ministre chargé de la formation professionnelle. 
 
Article 6 : l’institut a une vocation nationale, et a pour objet : 
- d’assurer  la  formation,  le  perfectionnement  et  le  recyclage  des  enseignants  et
personnels    de  gestion  et  de  maintenance  des  établissements  de  formation
professionnelle ; 
- d’assurer la formation de techniciens et techniciens supérieurs ; 
- de  participer  à  la  conception,  l’adaptation  et  l’actualisation  des  programmes  de
formation, des plans  d’équipements  et  des moyens technico‐pédagogiques   destinés
aux  enseignants  et  aux  stagiaires  de  la  formation  professionnelle,  sur  la  base  des
normes nationales ; 
- de  concevoir  et  de  diffuser  les  sujets  d’examens  de  fin  de  stage  et  examens
professionnels  organisés  dans  les  centres  de  formation  professionnelle  et  de
l’apprentissage, sur la base de normes nationales ; 
- de participer, au niveau des structures, concernées, aux actions d’orientation et
d’insertion, dans le cadre de l’adéquation formation emploi ; 
- de participer à la réalisation de la carte de la formation professionnelle,  
- de  veiller  à  la  mise  en  œuvre  des  filières  pédagogiques  des  établissements  de
formation  professionnelle  conformément  aux  orientations  de  l’autorité
chargée de la formation professionnelle ; 
- de servir de support au contrôle technique et pédagogique  des enseignants et
des  enseignements  dispensés  dans  les  établissements  de  formation
professionnelle et leur circonscription géographique ; 
- de  développer  les  mécanismes  et  outils  d’évaluation  technique  et  pédagogique  des
enseignants des établissements de formation professionnelle ;  
- de  reproduire  et  de  diffuser  les  programmes  de  formation  et  les  moyens
technico‐pédagogiques destinés aux enseignants et aux stagiaires des établissements
de formation professionnelles. 

11
Appréciation sur le fonctionnement des IFP :
Parmi les carences constatées sur le terrain il est relevé ce qui suit :

• l'activité de formation est insuffisamment encadrée;


• Manque de qualification des personnels, organisations pédagogique désuète, instruments
techniques et pédagogique ne répondant plus aux normes modernes de gestion, formation
dispensées peu qualifiantes, la maintenance des équipements peu assurée, sous - utilisation
des potentiels de formation.

• Les activités de perfectionnement proposées ne répondent pas toujours aux besoins.


• De plus, elles ont eu, jusqu'à maintenant, un caractère morcelé et ponctuel.

• La durée, le contenu et l’agencement du programme de formation pédagogique initiale,


restent peu adaptés aux exigences de la fonction.
• Cependant, l’impact de ces formations est resté limité du fait, notamment :
o des programmes et thèmes répétitifs, non innovants
o de l’absentéisme élevé des personnels,
o des contraintes financières,
o de l’absence de retombées positives sur l’évolution de la carrière des intéressés.
o Le manque de suivi apporté aux activités de formation et l’absence de soutien au
personnel enseignant constituent les principales lacunes observées dans
l’organisation de la formation continue.

Cette situation est une conséquence directe du manque de savoir – faire


et du professionnalisme des IFP qui est accentuée par une démarche qui à
privilégier les formations non prioritaires au détriment de la mission
principale de développement de l'ingénierie pédagogique.

12
Le Fonds National de développement de l’Apprentissage et de la
formation Continue (FNAC)

Le fonds national   de développement de l’apprentissage  et de   la formation continue 


(FNAC)  est  chargé  du  développement  de  l’apprentissage  et  de  la  formation  continue, 
par le biais de  la  gestion des ressources financières qui sont  mises à sa disposition et 
qui  sont  constituées  de  la  taxe  de  formation  professionnelle continue et de la taxe
d’apprentissage, telles qu’instituées par la loi n° 97‐02  portant  loi  de  inances  pour  1998 
modifiée et complétée. 
 

Décret exécutif n°  98‐355 du 10 Novembre 1998 portant création organisation et
fonctionnement  du  fonds  national  de  développement  de  l’apprentissage  et  de  la
formation continue (FNAC).   

Constats :

• L'absence de visibilité en matière des besoins des opérations économiques; 
• La rigidité des mécanismes réglementaires, administratif et fiscaux déjà existants en 
vue d’une meilleure utilisation des ressources au profit des bénéficiaires à travers la 
révision,  l’adaptation  et  l’actualisation  des  textes  régissant  le  FNAC  aux  nouvelles 
exigences du contexte économique et sociale.  
• La nécessité de clarifier les missions du FNAC pour les adapter aux exigences de son 
environnement/formation  professionnelle  –  institutions  financières  et  fiscales  – 
Entreprises. 
• La  nécessité  d'élargir  sa  présence  au  niveau  nationale  par  la  création  d'antennes 
régionales 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

13
Le Centre National d’Enseignement Professionnel à Distance
(CNEPD)
Le  centre  national  d’enseignement  professionnel  à  distance  (CNEPD)  a  pour  mission,  par  le 
biais  de  l’enseignement  professionnel  à  distance,  de  participer  à  la  formation  de  base  des 
demandeurs d’emploi et d’assurer le perfectionnement des travailleurs en poste. 
Décret  N°  90‐298  du  06  octobre  1990  changeant  la  dénomination  du  centre  national  de
l’enseignement  professionnel  par  correspondance  (CNEPC)  en  centre  national  de
l’enseignement  professionnel  à  distance  (CNEPD)  et  en  modifiant  le  caractère  juridique,
l’organisation et le fonctionnement.

Article 1 : il est crée sous la dénomination de centre national de l’enseignement 
professionnel à distance, par abréviation «  CNEPD », un établissement public à caractère 
industriel et commercial doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière, désigné 
ci après «  le centre ». 
Le centre est réputé commerçant  dans ces relations avec les tiers ; il est régi par les lois et
règlements en vigueur et par les dispositions du présent décret. 
Le centre est placé sous la tutelle du ministre chargé de la formation professionnelle  
Article 2 : l’article 3 du décret  N° 84‐271 du 15 Septembre 1984 est modi ié comme suit : 
Article 3 : le Centre a pour mission : 
• D’assurer  la  formation  par  correspondance  dans  différentes  spécialités  préparant  aux
examens  et  concours  organisés    par  les  établissements  publics  de  formation
professionnelle ; 
• D’élaborer,  conformément  aux  programmes  établis,  les  documents  pédagogiques  et  les
instruments didactiques appropriés nécessaires aux formations dispensées ; 
• D’évaluer le travail des élèves par un contrôle régulier de leurs connaissances ;  
• D’entreprendre  des  actions  de  formation,  de  perfectionnement  et  de  recyclage  et  de
délivrer des certifications y afférentes ; 
• D’assister  les  organismes  publics  et  les  entreprises,  conformément  à  la
réglementation en vigueur, dans les actions de perfectionnement et de recyclage ; 
• De  réaliser  des  travaux  d’études,  de  recherche  et  d’expérimentation  liés  à  son
objet ; 
• D’améliorer les performances pédagogiques par la mise en place de systèmes modernes
d’enseignement  par correspondance ;  
• D’entreprendre toute action de promotion et de marketing en matière de formation par
correspondance ; 
• De développer les échanges avec les centres  de  formation nationaux et  étrangers
et  les  organisations  internationales  spécialisées  en  vue  d’améliorer  les
performances du système de formation ; 
• D’organiser des séminaires et des regroupements liés à son domaine d’activité ; 
• D’éditer et de commercialiser les documents et supports pédagogiques en rapport avec
sa mission  
• D’assurer l’inscription  des élèves aux examens. 

14
L’INSTITUT NATIONAL DE DEVELOPPEMENT ET
DE PROMOTION DE LA FORMATION CONTINUE (INDEFOC)
L’institut  national  de  développement  et  de  promotion  de  la  formation  continue 
(INDEFOC)  est l’instrument d’appui au développement de la formation continue et, dans 
ce  cadre,  il  est  chargé  d’apporter  une  assistance  multiforme  aux  entreprises,    par  la 
formation  et  le  perfectionnement  de  leur  personnel  et  par  la  réalisation  de  travaux 
d’étude et de recherche sur les contenus de formation et les méthodes pédagogiques liées à 
la  formation continue. 
Décret  exécutif  N°  90­288  du  29  Septembre  1990  modi iant  et  complétant  le 
décret  N°  81­393  du  26  Décembre  1981  portant  création,  organisation  et 
fonctionnement  de  l’institut  national  de  promotion  et  de  développement  de  la 
formation  professionnelle  en  entreprise  et  de  l’apprentissage  (INDEFE)  et 
l’érigeant en institut national de développement et de promotion de la formation 
continue (INDEFOC). 
 
Article 3 : l’article 3 du décret N° 81-393 du 26 Décembre 1981 est modifié et complété comme
suit :
« Art.3 – l’institut a pour objet la fourniture d’une assistance pédagogique et technique aux
entreprises, structures, organismes et personnes concernés en vue de promouvoir et de développer la
formation continue.

Dans le cadre de sa mission, l’institut est chargé :


1) d’effectuer  toute  étude  et  recherche  en  vue  de  l’amélioration  et  de  l’adaptation  des 
contenus,  des  méthodes  et  des  moyens  pédagogiques  appliqués  à  la  formation 
continue ; 
2) d’élaborer,  d’adapter  et  d’harmoniser,  en  relation  avec  les  administrations,  les  organismes  et 
les entreprises concernés, le contenu des programmes de formation ainsi que les méthodes et 
moyens pédagogiques nécessaires à leur enseignement ; 
3) d’assurer, en liaison avec les entreprises et les organismes publics ou privés concernés, 
le perfectionnement et le recyclage des formateurs et des maîtres d’apprentissage ; 
4) d’élaborer et  étudier, en  liaison  avec  les  entreprises,  les  organismes  et les  organes  concernés, 
notamment  les  unions  professionnelles,  les  chambres  de  commerce  et  les  commissions 
professionnelles spécialisées : 
• les  spécialités,  contenus  et  méthodes  d’évaluation  de  la  formation  dispensée  en 
entreprise afin d’en permettre l’homologation, la validation et la sanction ; 
• de  mettre  en  œuvre,  les  mécanismes  et  dispositifs  d’homologation  de  programmes 
et  de  validation  des  acquis  professionnels  et  de  formation  concourant  au 
développement et à la promotion de la formation continue ; 
• d’effectuer  des  prestations  de  services  liées  aux  études  de  diagnostic  et  d’analyse 
des  besoins  de  formation,  d’élaboration  des  plans  de  formation  et  d’ingénierie  
pédagogique, 
5) d’élaborer,  et  proposer  des  plans­types  d’équipement  de  structures  de  formation  permettant 
une réalisation à moindre coût et une utilisation efficace ; 

 
 

15
6) de  mettre  en  place  et  gérer  un  système  de  communication  et  d’information  en  vue 
d’identifier  et  d’animer  un  réseau  de  compétences  nationales  et  de  capitaliser  les 
expériences accumulées dans le domaine de la formation continue ; 
7) de définir et d’organiser, en relation avec les organismes concernés   et   les  organes 
du  conseil  national  consultatif  de  la  formation  professionnelle,  la  concertation  en 
matière  de  formation  professionnelle  et  son  adéquation  avec  l’emploi  aux  niveaux 
local, régional et national »   

 
 
Constats: 
 
 
L'INDEFOC, établissement  public  à  caractère  industriel  et  commercial  est  conçu 
comme l’instrument privilégié de développement de la formation continue, notamment 
de la ressource humaine de l’entreprise en pleine mutation, l’INDEFOC  n’est pas arrivé 
à assurer pleinement le  rôle  et les missions qui lui sont dévolus. 
 
En outre, les difficultés et contraintes de toute sorte ne lui ont pas permis de garder, 
drainer et de capitaliser les compétences et les expériences accumulées. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

16
 
L’ETABLISSEMENT NATIONAL DES EQUIPEMENTS
TECHNIQUES ET PEDAGOGIQUES (ENEFP)
L’établissement  national  des  équipements  techniques  et  pédagogiques de  la 
formation  professionnelle  (ENEFP)  est  chargé  de  l’acquisition,  de  l’installation  et  de  la 
maintenance  des  équipements  techniques  et  pédagogiques,  selon  les  besoins  des 
établissements de formation et d’enseignement professionnels. 
 

Décret exécutif N°  98­235  du  25 Juillet  1998, modi iant la  nature  juridique et  le 


fonctionnement  de  l’agence  nationale  des  équipements  techniques  et 
pédagogiques de la formation professionnelle  
 

Article 4 : l’établissement a pour missions, dans le cadre du plan de


développement du secteur de la formation professionnelle et en liaison avec les
structures et organismes concernés :
- l’acquisition, la distribution, l’installation des équipements et des outillages
destinés aux établissements de formation professionnelle ;
- l’organisation, le contrôle technique de la maintenance des équipements e
la fourniture aux établissements de formation professionnelle des pièces d
rechange nécessaires à la maintenance ; 
- l’exécution des programmes de maintenance ainsi que la prise en charge de la
rénovation des équipements en fonction des besoins et des moyens mis en
œuvre ;
- d’effectuer les études techniques, économiques et de marchés liées à son
objet, en vue d’explorer, de développer et d’exploiter les potentialités de la
production nationale dans le domaine des équipements et outillages
techniques et pédagogiques ;
- de contribuer, en relation avec les établissements de soutien technique et
pédagogique, à l’élaboration et à l’adaptation des plans d’équipements ;
- de proposer et d’examiner, en relation avec les établissements de soutien, des
actions d’initiation des personnels à l’utilisation et à la maintenance des
équipements ;
- de constituer un fonds documentaire relatif aux équipements technico-
pédagogiques des établissements de formation professionnelle;
- de fournir et de conserver aux établissements de formation, la documentation
relative aux équipements technico-pédagogiques, en relation avec les
évolutions techniques et technologiques et de codifier la nomenclature des
équipements.
En outre, l’établissement peut, en fonction de son plan de charge et dans le cadre
de la réglementation en vigueur, à la demande des administrations, des
collectivités locales, des entreprises et des organismes, effectuer les opérations
liées à ses missions.

17
Le Réseau de Formation et
d’Enseignement Professionnels

1.1.3- Le Réseau de Formation


Pour la  prise  en  charge  efficace  de  ses  missions,  le  secteur  dispose  d’un  vaste  réseau 
d’établissements de formation et d’enseignement professionnels, constitué de Centres 
de  Formation  Professionnelle  et  d’Apprentissage  (CFPA)  et  d’Instituts  Nationaux 
Spécialisés de Formation Professionnelle (INSFP). 
 
Les  centres  de  formation  professionnelle  et  d’apprentissage  (CFPA),  qui  sont  des 
établissements  publics  à  caractère  administratif,  constituent  le  réseau  de  base  du 
système  de  formation  professionnelle.  Ils  sont  à  vocation  locale ;  ils  dispensent  des 
formations de niveau I à IV et, en relation avec les instituts, des formations de niveau V 
(Technicien Supérieur). 

- Décret  N°  74­112  du  10  Juin  1974  portant  création  et  ixant  les  statuts  des 
centres de formation professionnelle (CFP). 
- Décret N° 88­292 du 21 Août 1982 modi iant et complétant le décret N° 74­112 
du 10 Juin 1974 portant création et  ixant les statuts des centres de formation 
professionnelle et changeant la dénomination de ces établissements (CFP).  
- Décret exécutif N° 92­27 du 20Janvier 1992 portant statut type des centres de 
formation professionnelle et de l’apprentissage (CFPA). 
- Décret  exécutif  N°  96­99  du  6  Mars  1996  modi iant  et  complétant  les 
dispositions  de  l’article  27  du  décret  exécutif  N°  92­27  du  20  Janvier  1992 
portant  statut  type  des  centres  de  formation  professionnelle  et  de 
l’apprentissage (CFPA).     

 
Les instituts nationaux spécialisés de formation professionnelle (INSFP) sont des 
établissements chargés notamment : 
 
- d’assurer la formation initiale et continue de techniciens et de techniciens
supérieurs ;
- d’organiser et d’assurer, en fonction de l’évolution du marché de l’emploi, dans les
mêmes niveaux prévus ci-dessous, les stages de reconversion de professionnels
exerçant dans les secteurs d’activité de l’économie nationale ;
- d’apporter aux établissements, organismes et entreprises, et à leur demande, toute
forme d’assistance technique et pédagogique visant l’élévation du niveau de
qualification de personnels en activité ;
- de contribuer, aux activités d’étude et de recherche en relation avec les organismes
et institutions concernés ;

18
- de participer, le cas échéant, à la formation, au perfectionnement ou à la
reconversion de formateurs ;
- d’assurer la collecte et la diffusion des documents et informations relatives à son
objet et de favoriser et de promouvoir les échanges et rencontres.

Décret  exécutif  N°  90­235  du  28  Juillet  1990  portant  statut  type  des  instituts 
nationaux spécialisés de formation professionnelle (articles 02 et 04). 

Tous  les  décrets  exécutifs  régissant  les  statuts,  organisation  et  fonctionnement  du 
réseau  d’établissements  de  formation  ont  une  forme  et  un  contenu  réglementaire 
essentiellement  similaires,  et  cela  quelque  soit  les  missions  poursuivies  par  les 
différents établissements concernés. Ainsi, chacun d’entre eux : 
- est  un  établissement  public  à  caractère  administratif,  doté  de  la  personnalité 
morale et de l’autonomie financière ; 
- est  sous  la  tutelle  du  ministre  chargé  de  la  formation  et  de  l’enseignement 
professionnels ; 
- est dirigé par un directeur qui est l’ordonnateur du budget ; 
- est administré par un conseil d’administration ; est doté d’un conseil d’orientation 
technique et pédagogique. 

Cependant,  il  est  intéressant  de    signaler  que,  si  les  programmes  de  formation  et 
l’organisation  pédagogique  générale  sont  fixés  par  arrêté  du  Ministère  de  tutelle ;  il 
existe  une  certaine  souplesse  qui  permettrait  au  conseil  d’orientation  technique  et 
pédagogique d’émettre  des avis. 
 
Article  20 :  le  comité  d’orientation  technique  et  pédagogique  est  chargé 
d’émettre un avis sur : 

- l’organisation, le contenu des programmes et les méthodes d’enseignement
au sein de l’établissement et de ses annexes ; 
- le recrutement des enseignants permanents et vacataires s’il y a lieu ; 
- l’organisation des examens et la composition des jurys ; 
- l’harmonisation du fonctionnement pédagogique.  
Article  21 :  les  modalités  de  fonctionnement  du  comité  d’orientation 
technique et pédagogique sont fixées par le Ministre de tutelle. 
Article  22 :  l’organisation  pédagogique  du  ou  des  centres  de  formation 
professionnelle  et  de  l’apprentissage  est  fixée  par  arrêté  du  Ministre  de 
tutelle. 
               (Extrait du décret exécutif N° 92­27 du 20 Janvier 1992).

Par  ailleurs,  au  regard  du  budget,  les  établissements  de  formation  professionnelle  sont 
autorisés, et même invités, à avoir accès à des sources diversifiées de financement. 

19
 
Article 27 : le budget du centre, préparé par le directeur, est présenté au conseil
d’administration qui en délibère ; il est ensuite soumis à l’approbation conjointe du Ministre
de tutelle et au Ministre chargé des finances.
Article 28 : le budget du centre comporte un titre de ressources et un titre de dépenses.
A)- les ressources comprennent :
- les subventions de fonctionnement et d’équipements alloués par l’état, par les collectivités
locales et par les établissements ou organismes publics,
- les subventions des organismes internationales,
- les dons et legs
- les ressources provenant des activités de l’établissement
B)- les dépenses comprennent :
- les dépenses de fonctionnement
- les dépenses d’équipement
- toutes dépenses nécessaires à la réalisation des objectifs du centre
(extrait du décret exécutif N° 92-27 du 20 Janvier 1992)

Enfin il y a lieu de signaler que le directeur d’un établissement de formation professionnelle


dispose de prérogatives certaines.

Article 16 : le directeur du centre est nommé par arrêté du Ministre de tutelle il est
mis fin à ses fonctions dans les mêmes formes.
Article 17 : outre les attributions qui lui sont conférées par le décret exécutif N° 90-17
du 21 Avril 1990 susvisé, le directeur est chargé d’assurer la gestion du centre ; il est
ordonnateur du budget du centre.
A ce titre :
- il procède à l’engagement et au mandatement des dépenses dans la limite des crédits
prévus au budget,
- il passe tout marché, convention ou contrat dans le cadre de la réglementation en
vigueur,
- il représente le centre en justice et dans tous les actes de la vie civile,
- il nomme, dans le cadre des statuts les régissant, les personnes pour lesquels un autre
mode de nomination n’est pas prévu,
- il assure et exerce l’autorité hiérarchique sur l’ensemble des personnels,
- il arrête le règlement intérieur après délibération du conseil d’administration,
- il prépare les réunions du conseil d’administration et assure la mise en œuvre des
recommandations,
- il établit le rapport annuel d’activité, qu’il adresse au Ministre de Tutelle et à la
direction de Wilaya chargée de la formation professionnelle.

20
Conformément aux textes réglementaires, les établissements de formation professionnelle
disposent d’une forme de décentralisation comparable, voire supérieure, à celle des autres
secteurs pour ce qui est de la gestion pédagogique, administrative et financière.

Toutefois, il demeure entendu que le nécessaires à cet effet, notamment en


chef d’un établissement de formation matière d’équipement technico-
professionnelle dispose d’une autonomie pédagogiques.
décisionnelle et administrative nettement
supérieure à son collègue de l’éducation Une telle gestion partagée (mutualisée),
nationale. Par exemple, à l’égard de la sur une base sectorielle et / ou
gestion du personnel, il peut recruter, géographique, associerait nécessairement
nommer, ordonner, suspendre et le Directeur de la Formation et de
sanctionner. l’Enseignement Professionnels (DFP) de
la ou des Wilayas concernées. Elle
Il pourrait même aller jusqu'à prendre pourrait être conçue et mise en œuvre sur
des décisions qui vont à l’encontre de la base d’un « contrat partenarial de
celles du Directeur de la Formation développement » et comporter des
Professionnelle de la Wilaya (DFP), cela engagements chiffrés.
serait le cas par exemple, au regard des
filières à créer ou à former. Le renforcement de la politique de
L’ensemble de cette situation fait en sorte décentralisation en cours donnant aux DFP
que certains directeurs de la formation comme aux les établissements des
professionnelle (DFP) ne maîtriseraient responsabilités et des moyens d’action
pas bien le développement de leur secteur. susceptibles de les aider à répondre
Souvent, ils n’auraient pas suffisamment concrètement aux besoins de formation
d’autorité sur les directeurs des entreprises locales et de l’économie en
d’établissement. générale. Il devient évident, au regard des
différentes analyses faites, que les
Aussi, il convient de souligner le peu établissements et leurs personnels
d’interaction des centres entre eux, soit souffrent d’un manque de relation
sur une base territoriale, soit sur une base structurée avec leur environnement ; ils
sectorielle. Certes, dans les textes, rien deviendront capables de mieux prévoir et
n’interdit à plusieurs centres et / ou de gérer les évolutions des spécialités et
établissements de formation de mobiliser des qualifications le jour ou leur s
conjointement leurs ressources dans la responsabilités, en terme de réponse aux
perspective de ce que pourrait être une besoins, sera effectivement engagées.
gestion mutualisée des flux et des cycles
de formation, ainsi que, des ressources

21
La répartition spatiale des structures de formation :

La répartition géographique de ces structures enregistre relativement quelques déséquilibres car


obéissant à des normes dictées par le découpage administrative (WILAYA- DAIRA-
COMMUNE) qu’a des critères objectifs et pertinents en liaison avec la population, les
potentialités et les vocations naturelles et économiques de chaque région.

En dépit des efforts consentis par l’Etat en locaux répondant aux normes pédagogiques
matière d’investissement au profit du secteur de (laboratoires, salles spécialisées, amphithéâtres,
la formation et de l’enseignement professionnels, etc.…)
ces dix dernières années, des déséquilibres sont
encore constatées dans la répartition spatiale des Par ailleurs, beaucoup d’établissements ne
structures de formation entre les différentes disposent pas d’infrastructures réservés aux
régions du pays. bibliothèques, aux activités culturelles et
sportives, indispensables au bon déroulement
des formations et des conditions de vie et de
En effet, dans une même région et à l’intérieur travail des stagiaires.
des wilayas, les structures sont inégalement
réparties, laissant des localités entières sans L’analyse de la répartition spatiale des
couvertures en matière de formation infrastructures fait ressortir que 17 Wilayas
professionnelle, ce qui a amené le secteur à enregistrent des niveaux inférieurs à la moyenne
procéder à l’ouverture de sections détachées, nationale qui est de 06 places pédagogiques pour
notamment dans les zones déshéritées, lorsque 1000 habitants.
des locaux sont mis à sa disposition par les
autorités locales. La région Ouest est la moins dotée avec 170
établissements répartis sur 12 Wilayas pour une
En outre, les mesures d’austérité décidée par le population de plus de 7,9 Millions d’habitants ;
gouvernement dans les années de crises, ont son parc infrastructurel ne représente que 20%
poussé le secteur à procéder à la reconversion du parc national, soit 01 place pour 1000
d’annexes en CFPA et de CFPA en INSFP, habitants.
pour répondre à la demande de formation de A moyen terme, ces déséquilibres seront
plus en plus croissante. Ces établissements sont atténués par la réalisation, dans le cadre du
souvent inadaptés pour recevoir ou abriter des programme complémentaire de soutien à la
formations de techniciens et de techniciens croissance (PCSC) 2005/2009, de plus de
supérieurs, en raison de l’indisponibilité de 40.000 postes de formation et de 117 internats.

22
DYSFONCTIONNEMENTS RELATIFS A LA GESTION
PEDAGOGIQUE CONSTATES AU NIVEAU
DES ETABLISSEMENTS DE FORMATION

Dysfonctionnements relatifs à la gestion pédagogique sont à relever , notamment dans les domaines
suivants :

a) l’organisation et fonctionnement des établissements :


Les constats relevés en matière d'organisation et de fonctionnement des établissements sont les suivants :

- La définition et la répartition des tâches des différentes structures ne sont pas formalisées ;
- Les programmes et les bilans d’activités des directions et / ou des services ne sont pas élaborés ;
- La charge horaire réglementaire n’est pas respectée ;
- Des formateurs permanents sont utilisés pour un volume horaire dérisoire dans des instituts en raison
de leurs profils inadaptés aux objectifs de ces établissements ;
- Le planning de déroulement de la formation n’est pas établi ;
- Les responsables des établissements rencontrent des difficultés de placement des stagiaires en milieu
professionnel ;
- La prospection des entreprises appelées à accueillir les stagiaires en stage pratique est laissée aux
soins de ces derniers ;
- Le suivi des stagiaires en entreprise est insuffisamment pris en charge ;
- La grande majorité des établissements ne disposent pas de fichier des entreprises ;
- Les plannings de suivi et de consultation des stagiaires en stage pratique ne sont pas élaborés ;
- Des sections sont entièrement encadrées par un personnel formateur recruté soit dans le cadre du pré
emploi soit vacataire.

b) les infrastructures et les équipements:

- Absence de planification dans l’utilisation des locaux pédagogiques,


- L’utilisation des laboratoires et ateliers n’est pas optimale,
- Absence de plan d’implantation des équipements dans les laboratoires et ateliers,
- Les aménagements des locaux pédagogiques effectués au niveau de certains établissements n’obéissent
à aucune norme exigée par le poste de formation,
- Absence de planning d’entretien et de maintenance des équipements,
- Des ateliers entièrement équipés sont fermés par manque de formateurs,
- Des équipements incomplets se trouvent dans plusieurs établissements.

c) La spécialisation des INSFP :

La vocation pédagogique des INSFP par branche professionnelle n’est pas respectée, ce qui rend le suivi
technique et pédagogique inefficace.

23
1.2- L’ORGANISATION PEDAGOGIQUE :

1.2.1- L’organisation de l’information et de l’orientation :

L’information constitue une base importante pour l’activité d’orientation. Elle en est l’amorce du
processus d’orientation. De ce fait les éléments à identifier clairement sont :
• Le contenu de l’information,
• Les sources d’information,
• Le public cible,
• Les moyens de transmission,
• Les périodes,
• Les intervenants,
• Les acteurs et les partenaires.

1.2.1.1 Le contenu de l’information :


Le contenu de l’information doit être présenté sous forme de supports écrits, audiovisuels et informatiques.
Les activités quotidiennes liées à l’information doivent porter sur :

Présentation du secteur de la formation professionnelle


¾ Objectifs et missions.
¾ Modes de formation : résidentielle, par apprentissage, à distance et continue pour les travailleurs.
¾ Réseau des établissements de formation professionnelle :

• CFPA et Annexes,
• INSFP et Annexes,
• CNEPD et annexes,
• Etablissements Privés de FP

¾ Structuration de la voie professionnelle :


• La formation professionnelle
• L’enseignement professionnel.

Information sur la wilaya :


Cette information concerne essentiellement les caractéristiques de la wilaya à savoir :

• Adresse et numéros de téléphone des établissements de formation


• Affectation pédagogique des établissements de la wilaya
• Offres de formation wilaya / Nombre de places pédagogiques
• Régime de formation (internat, demi pension)

24
Information sur l’établissement :
L’information sur l’établissement doit porter sur les éléments suivants:

− Localisation et type d’établissement.


− Infrastructures existantes. (Bibliothèque, foyer, salle et terrain de sport, etc.)
− Formations dispensées et débouchés.
− Déroulement de la formation (charge horaire, stage pratique, système d’évaluation, etc.)
− Activités sportives et culturelles
− Fiches descriptives des spécialités.

Population Ciblée
L’identification de la population ciblée consiste en la mise en place d’un dispositif de
vulgarisation en réseau pour chaque type d’action nécessaire à la diffusion de l’information
envers les populations suivantes.

- la Population scolarisée :
Il s’agit des élèves en cours de scolarité structurés dans les cycles ; primaire, moyen et secondaire.
Avec l’appui des conseillers d’orientation scolaire et professionnelle, l’information destinée à cette
catégorie de personnes doit être axée notamment sur :

• L’organisation de campagnes d’information et de sensibilisation au niveau des établissements


scolaires.
• L’organisation de visites guidées au sein des établissements de formation.
• L’élaboration et La diffusion au profit des élèves, de dépliants, fiches de profil de spécialité,
prospectus, brochures, CD ….

- La Population ayant quitté l’école :

Il s’agit de personnes n’ayant pas pu terminer le cursus scolaire dans les différents paliers de
l’éducation nationale. L’information destinée à cette catégorie de jeunes doit être axée, notamment
sur :

• L’utilisation des espaces publics (Etablissements de l’éducation nationale, APC, salles de sport,
centres culturels, associations, maisons de jeunes, mosquées, lieux abritant des activités
commerciales etc..), comme environnement de diffusion de l’information.
• L’organisation des expositions, journées d’information et portes ouvertes, organisées en dehors
des structures de formation.
• l’exploitation de toute opportunité pouvant faciliter le rapprochement des jeunes auprès des
établissements de formation.
- la population active :
Il s’agit de personnes exerçant une activité professionnelle au sein d’une entreprise publique ou
privée et souhaitant suivre une formation ou un perfectionnement tendant à améliorer leurs
connaissances professionnelles et ou à promouvoir leurs situations sociales.

25
La formation de cette catégorie de population se fera sur la base des conventions établies avec
les différents secteurs quand il s’agit d’un besoin exprimé par l’entreprise, ou par un vœu émis d’une
manière individuelle.
Le conseiller doit prendre en charge de façon permanente l’activité de recueil et de diffusion
de l’information et établir un lien permanent avec l’environnement économique.

- Les Chômeurs :
Cette population est constituée de diplômés sans emploi, des travailleurs compressés, ainsi que
les personnes sans qualification à la recherche d’un emploi.
Cette catégorie de population a accès à l’information diffusée dans les milieux et espaces
publics cités plus haut.

-Les Catégories particulières :


Il s’agit de personnes :
- présentant un handicap physique,
- Personnes incarcérées.
- Personnes en difficultés psychologiques et socio économiques.

Le travail d’information destiné à cette catégorie de personnes se fera par le biais des
associations concernées, par le contact direct avec les intéressés ainsi que l’utilisation des espaces
médiatiques.

- les Femmes au foyer :


Il s’agit des femmes au foyer, désireuses d’acquérir une qualification professionnelle. Le travail
d’information destiné à cette catégorie de personnes se fera par le biais des associations concernées,
comités de village et de quartier, par le contact direct avec les intéressés et l’utilisation des médias

Les intervenants dans le processus d’information.


- Commission mixte éducation/ formation professionnelle installée au niveau de la DFP. Sa
Composante et ses prérogatives sont fixées dans l’arrêté interministériel n° 54 du 04 juin 2005.

-Commission d’information et d’orientation : installée au niveau de chaque établissement, celle-ci


est composée des membres suivants :
- Le Directeur (président),
- Le D E S ou l’A T P (membre),
- l’A T P A (apprentissage),
- Les Formateurs concernés par le renouvellement des sections,
- 02 formateurs d’apprentissage,
- Le Conseiller à l’orientation et l’opérateur psychotechnicien,
- L’Intendant.
Cette commission est chargée de :
- Valider le programme d’information proposé par le conseiller
- Préparer des journées d’orientation
- Délibérer au vu des résultats des examens d’entrée
- Valider les contrats d’apprentissage.

26
- Le Conseiller à l’orientation – l’opérateur psychotechnicien :
Les tâches relevant de cette fonction, conformément aux dispositions contenues dans le décret
exécutif N° 90-117 du 21 avril 1990, portant statut des travailleurs de la formation professionnelle,
se résument comme suit :

A - Information :
Mise en place d’une stratégie d’information et son exécution à l’intérieur et à l’extérieur de
l’établissement portant sur :

o L’élaboration d’un programme d’information au profit des élèves en collaboration avec le


conseiller à l’orientation scolaire et professionnelle.
o L’élaboration d’un programme de visites des ateliers au profit des élèves.
o La Proposition et la participation dans la réalisation de supports d’information et leur
distribution.
o L’organisation de portes ouvertes en collaboration avec les autorités locales, les entreprises et
le mouvement associatif.
o L’identification des besoins des entreprises en matière de formation, à travers la réalisation
d’enquêtes.
o L’animation de débats et conférences sur les plans de formations.

B - Orientation :
Les missions du conseiller en matière d’orientation se résument, notamment dans les taches
suivantes :
o Orienter les jeunes demandeurs de formation et les aider dans le choix de la spécialité
voulue.
o Procéder à la conduite des entretiens et tests d’évaluation des nouveaux inscrits.
C - Accompagnement des stagiaires et apprentis :
Le conseiller à l’orientation se doit d’apporter aide, assistance et conseil aux stagiaires et
apprentis en formation à travers :
o L’aide à l’adaptation en milieu de formation
o L’écoute et le conseil prodigués aux stagiaires en difficulté.
o La Préparation des stagiaires dans la vie active (insertion professionnelle).
Quant au profil de l’agent d’accueil, qui reçoit les stagiaires dès leur inscription, ce dernier doit
avoir le niveau d’étude de 3eme AS, une aptitude à la communication,le dynamisme une bonne
présentation, et une bonne maîtrise de l’outil informatique.
Cet agent d’accueil qui travaille sous la responsabilité du conseiller à l’orientation, a pour tâches
principales d’accueillir le public ,d’inscrire les demandeurs de formation dans un registre et/ou
logiciel informatique ,d’établir les convocations et enfin diffuser l’information au niveau du B. A. I. O.
Il y a lieu de signaler que les partenaires potentiels dont la relation permet de mener un travail
en réseau pour prendre en charge les jeunes demandeurs de formation peuvent être énumérés
comme suit :

27
1- Le secteur de l’éducation nationale.
• Commission mixte d’information et d’orientation installée au niveau de la DFP
• Etablissements scolaires
• Centre d’orientation scolaire et professionnelle

2- Le secteur de l’emploi et de la solidarité


• Direction de l’action sociale
• Dispositifs d’emploi de jeunes : ANSEJ/ ANEM/ ANDI /ADS…etc.
• CNAC
• Bureaux de main d’œuvre

3- Le secteur de la jeunesse et des sports.


• CIAJ
• Maisons de jeunes.
4- Secteur économique
• Entreprises publics et privées

5- Les autorités locales et les élus.


6- Le mouvement associatif.
7- La Commission communale d’apprentissage.
Les informations nécessaires, dont l’établissement doit disposer, pour la mise en place d’une
stratégie de formation répondant aux besoins de la région sont les suivantes :
- Le fichier de l’entreprise publique et privées.
- Le fichier des établissements scolaires ainsi que les statistiques des effectifs élèves scolarisés et sortants.
- Le fichier des associations
- Les dispositifs emploi de jeunes.
- Le fichier des intervenants sociaux, psychologues, médecins..
- Les espaces de loisirs, maison de jeunes, centres culturels ainsi que les infrastructures sportives

Ces informations sont collectées sur la base des références suivantes :


- Les textes réglementaires régissant l’information et l’orientation.
- La nomenclature des branches et des spécialités professionnelles.
- Les orientations émanant de la tutelle et des différents partenaires.
- Les guides des offres de formations.
- Les sites WEB des départements ministériels et établissements de formation.

1-2-1-2- les Procédures d’orientation.


• La définition de l’Orientation.
L’orientation selon l’UNESCO (1970) consiste à permettre à l’individu de prendre conscience de ses
aptitudes personnelles et de les développer en vue de faire le choix de ses études et de ses activités
professionnelles dans toutes les conjonctures de son existence avec le souci de servir le
développement de la société et l’épanouissement de sa personne.

28
• Orientation des candidats à une formation.
Tous les candidats de fin du cycle obligatoire et les différents niveaux du post- obligatoire ont la
possibilité, selon leur filière d’origine, de postuler pour une formation dans la spécialité
désirée .L’orientation et la sélection de ces candidats se feront sur la base de l’exigence de la spécialité
elle-même et des prés requis et aptitudes exigés en la matière.

• Déroulement de l’opération d’orientation


A - formation résidentielle

L’entretien avec le conseiller à l’orientation doit se faire d’une manière individuelle et confidentielle
dans le respect de la déontologie. Sa durée est comprise entre 15 et 30 minutes et peut se dérouler
en parallèle avec les inscriptions en utilisant des instruments tels que la grille d’évaluation de la
motivation, les aptitudes professionnelles et la présentation.
L’entretien est noté sur 20 points, sur un bulletin qui constituera une référence par rapport au passé
scolaire du candidat notamment pour les candidats des niveaux 04 et 05(technicien et technicien
supérieur).

NB : la réussite de l’entretien est liée à sa préparation préalable, le conseiller doit effectuer


des études de postes et des métiers, cela permettra d’identifier les compétences nécessaires à
la réussite de tout candidat.

Quant au test écrit celui-ci ne doit pas être une évaluation des connaissances techniques sur la
spécialité, néanmoins il doit porter sur les prés requis nécessaires pour une formation dans la
spécialité. Les questions posées aux candidats doivent être en relation avec le niveau et la spécialité
choisie. En outre, le contenu du test écrit doit être préparé par le formateur en collaboration avec le
conseiller et qui définissent ensemble un barème de notation mis à la disposition des candidats.
Les candidats du niveau scolaire réduit sont soumis uniquement à un entretien avec le conseiller.
- L’épreuve écrite est présentée sous forme de questionnaire dont la durée ne dépassant pas les 50
minutes totalisant cinq (05) exercices
Les avantages de ce test écrit sont d’une part la rapidité et l’objectivité dans la correction et de
toucher d’autres domaines et aspects de l’évaluation, d’autre part.
Les limites de ce test peuvent être reflétées à travers des réponses justes mais dues au hasard.
- Le Questionnaire est un ensemble d’items composés d’un énoncé et plusieurs propositions parmi lesquelles on doit
faire un choix dont certaines sont exactes d’autres erronées (Méthode américaine).
La Rédaction du questionnaire doit se faire, sans ambiguïté sous forme d’items en ciblant une seule
notion, avec un énoncé bref, précis et complet tout en alternant les questions visant différents types de
compétences (connaissance, compréhension, analyse, logique, synthèse etc.).
L’élaboration du questionnaire s’effectue sous les formes suivantes:

1- Question à choix multiples :

• Nombres d’items 05
• Cinq (05) propositions de réponses pour chaque item comportant une seule réponse juste.

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2- Epreuve de complément :

Un ensemble d’informations est mis à la disposition des stagiaires (phrases, schémas, figures,
nombres) ces derniers doivent compléter par une réponse parmi les solutions proposées.
3- Epreuve de rangement :
Le candidat doit effectuer un classement, dans un ordre logique, des données proposées.
4- Epreuve de liaison :

Le candidat doit relier les éléments concordants.

5-Rédaction :

Une question ouverte est posée au candidat qui doit donner une réponse de 10 lignes au maximum.
Le classement final des candidats se fera par la somme des notes obtenues à l’entretien et au test écrit,
ce dernier est noté sur 25 points.

B- Formation par apprentissage :


Les étapes d’orientation en mode de formation par apprentissage sont les suivantes :
• La Prospection pour la recherche d’un poste d’apprentissage est faite soit par l’établissement soit
par l’apprenti.
• Le choix du candidat sera clarifié lors de l’entretien de conseil.
• Le dépôt de dossier et inscription
• La visite médicale
• La validation du poste par la commission d’information et d’orientation qui doit prendre en
considération, le statut de l’entreprise, l’existence du poste d’apprentissage et du maître
d’apprentissage ainsi que les observations du conseiller à l’orientation.

Chaque candidat admis à suivre une formation, est obligatoirement soumis à un contrôle médical,
en vue de confirmer ses capacités physiques à suivre la formation choisie.

N B. Une fiche de suivi médical est ouverte pour chaque stagiaire, le modèle de fiche y
afférent est établi en collaboration avec une équipe de médecins.

1-2-2- Le recrutement des stagiaires :


Les modalités d’inscription et d’orientation des nouveaux stagiaires sont assurées par l’agent
d’accueil qui doit:
- Présenter l’offre de formation et les différents modes de formation
- Expliquer le cursus de formation
- Aider le candidat à remplir la fiche d’inscription
- Porter le candidat sur le registre et logiciel d’inscription
- Etablir la convocation
- Remettre le reçu de dépôt de dossier.

30
Les inscriptions se font tout au long de l’année, la clôture se fera une semaine avant les journées
d’orientation.
Le dépôt du dossier d’inscription du candidat pour une formation se fait au niveau du BAIO, il
est constitué des pièces suivantes :
- 02 extraits d’acte de naissance N° 12.
- 01 fiche individuelle.
- Photocopie légalisée du certificat de scolarité.
- 04 photos.
- 02 enveloppes affranchies libellées à l’adresse du candidat.
- Bulletin du dernier trimestre d’études pour les candidats des niveaux 04 et 05.
- Contrat d’apprentissage (pour les apprentis).
- Frais d’inscription (cf. : textes réglementaires).
Les dossiers des candidats admis seront transmis après délibérations aux services techniques,
Un procès verbal d’admission est établi par la commission d’information et d’orientation et sera signé
conjointement par le conseiller et le directeur de l’établissement avant sa transmission aux services
techniques.

• Les rentrées de la formation professionnelle


Le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels organise deux sessions de
formation l’une au mois de septembre et l’autre au mois de février. Ces rentrées sont organisées
conformément à une circulaire ministérielle élaborée et transmise à l’occasion de chaque rentrée.
Cette circulaire a pour objet de définir les objectifs et de donnerr les instructions devant être suivies
et appliquées par les responsables locaux de la formation professionnelle en vue de la réalisation
des objectifs tracés en matière d’inscription, d’orientation et d’organisation de la formation au niveau
de tous les établissements.
Le dispositif de planification du recrutement des stagiaires dans le secteur de la formation et de
l’enseignement professionnels est régi par une batterie de textes notamment, la circulaire N° 03 du
27 Mars 1997, qui définit les principales orientations en matière d’évaluation et déroulement des
examens et des rentrées d’une part et l’impératif d’une utilisation optimale et rationnelle des
capacités et moyens de formation.
« Aussi, il devient important de veiller à ce que la préparation des rentrées se fasse selon une
démarche prospective basée sur une utilisation judicieuse des capacités et moyens de formation et
une répartition équilibrée et cohérente des sections de formation »
La démarche préconisée consiste à « arrêter annuellement un plan de formation pour chaque wilaya
qui tiendra compte des orientations de l’administration centrale, des capacités en place et des
besoins de formation exprimées localement ».
Malgré la préparation des différentes rentrées appuyées par les dispositifs mis en place par
l’administration centrale, des dysfonctionnements sont constatés au niveau des établissements en
matière de recrutement et qui se résument notamment par :

• L’absence de réunions des conseils d’orientation technique et pédagogique au niveau des établissements de
formation.

31
• La non intégration, dans le plan annuel de formation de certaines wilaya, des affectations pédagogiques (ou
spécialités) de beaucoup d’établissements.

• L’absence de la carte d’affectation pédagogique de certains établissements.

• L’absence de la démarche que doit confirmer la DFP dans son rôle d’animation de programmation et de
coordination à l’occasion des différentes rentrées.

1-2-3- Le déroulement du cursus de formation :


Les inscriptions des demandeurs de formation, qu’ils soient jeunes âgés de 16 ans et plus ou adultes,
sont ouvertes tout au long de l’année auprès des BAIO. Les candidats postulant à une formation
doivent remplir les conditions de participation aux examens et concours d’entrée fixées par la
réglementation en vigueur (Décret exécutif N° 99-77 du 11 avril 1999, portant organisation et
sanction des formations et des examens professionnels).
Après l’organisation des épreuves d’examens, la commission des examens et concours se réunie à la
fin de chaque session pour évaluer l’organisation des examens et concours, approuver et proclamer
les résultats suivants les notes obtenues et les places pédagogiques disponibles. La commission arrête
également une liste d’attente
L’affichage des candidats admis se fait au niveau des établissements ainsi que dans les BAIO
concernés par les examens et concours.
Les stages doivent obligatoirement démarrer au plus tard un (01) mois après la date de déroulement
des examens et concours.

Une convocation individuelle est adressée aux candidats ayant subis avec succès les épreuves. Cette
convocation émane de l’établissement où doit se dérouler le stage.
La formation se déroule dans les deux modes de formation (résidentiel et apprentissage) sous forme
de cycles de formation basés sur une organisation semestrielle des études, comprenant des cours
théoriques, des cours pratiques, des travaux d’application et des stages pratiques en milieu
professionnel.
Le cursus de formation se déroule en alternance dans les établissements de formation professionnelle
et en milieu professionnel, conformément au programme de formation de chaque spécialité.
Les matières enseignées au titre de chaque semestre, le volume horaire d’enseignement associé à
chaque matière ainsi que les coefficients de pondération et les notes éliminatoires associées à chaque
discipline enseignée sont arrêtés dans le cadre du programme de formation de chaque spécialité.
Les connaissances théoriques et pratiques partielles du stagiaire font l’objet, pour chaque matière, de
deux contrôles par semestre de formation. Chaque contrôle porte sur la partie du programme déjà
dispensé et comporte, selon la matière considérée et le niveau de qualification visé, soit une épreuve
écrite ou orale unique notée sur 20, soit une épreuve écrite ou orale doublée d’une épreuve pratique,
la moyenne d’égale pondération des deux étant aussi notée sur 20.
Tout le système d’évaluation des connaissances totales acquises par le stagiaire dans la discipline
considérée est régit par les dispositions de l’arrêté N° 04 du 03 janvier 2001 fixant les modalités
d’évaluation et de sanction des formations d’ouvriers spécialisés , d’agents qualifiés et d’agents
hautement qualifiés.

32
A l’issue de l’évaluation et de l’examination du premier semestre de formation, le jury de délibération
prévu à l’article 16 de l’arrêté cité plus haut, étudie les dossiers pédagogiques des stagiaires et délibère
en prononçant :

• L’admission au deuxième semestre de tout stagiaire ayant obtenu une moyenne générale du semestre égale ou
supérieure à 10/20 sans note éliminatoire ;

• L’accès, pour tout stagiaire ayant obtenu une moyenne générale du semestre égale ou supérieure à 10/20, à
l’examen de rattrapage dans la ou les matières pour lesquelles il a obtenu une note éliminatoire ;

• L’accès, pour tout stagiaire ayant obtenu une moyenne générale du semestre inférieure à 10/20, à l’examen de
rattrapage dans les matières pour lesquelles il n’a pas obtenu la moyenne.

E n ce qui concerne les stagiaires déclarés ajournés, le jury de délibération décide selon le cas :

• Le redoublement dans la même spécialité ;


• La réorientation vers une autre spécialité ;

Dans l’un ou l’autre de ces deux cas, le stagiaire peut être :

• Soit maintenu dans le même établissement ;


• Soit orienté vers un autre établissement s’il est établi que celui-ci prévoit d’assurer la spécialité durant le semestre
qui suit.
Le stagiaire n’est autorisé à redoubler qu’une seule fois durant tout le cursus de formation. Toute fois,
le stagiaire peut être autorisé à redoubler une seconde fois dans les cas de force majeure dûment
justifiés et reçus par le jury de délibération.

33
1.3.1 LA GESTION PEDAGOGIQUE :

1-3-1- L’organisation des locaux et des sections pédagogiques :

L’analyse de la situation actuelle et des perspectives de développement économique et social du pays


fait apparaître clairement que le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels doit faire
face aujourd’hui à de nouveaux impératifs qui se résument à :
1- Une plus large diversification de ses interventions pour lui permettre :
a- De couvrir le champ des besoins en formation induit par la réalité économique des offres de
formation aux nouvelles activités (l’actualisation de la nomenclature).
b- De prendre en compte des dimensions nouvelles dans les besoins des individus.
c- De s’adapter à la diversification et à l’extension des populations en quête de formation.

2. Une réduction du temps de réponse pour face à des demandes de plus en plus
spécifiques et urgentes.

3. Une meilleure utilisation des moyens du secteur et de ses investissements au


niveau :
a- Des études.
b- Des personnels d’encadrement.
c- Des équipements.

d- Des locaux pédagogiques.


4. Une articulation et une complémentarité entre les différents modes de formation et
les différents niveaux de qualification.

Les établissements relevant du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels ont vu leur


organisation fonctionnelle évoluer progressivement, par des ajouts successifs en fonction de
l’élargissement du champ de leurs activités.
L’absence de cohésion dans la mise en oeuvre des différentes opérations de formation à tous les
niveaux décisionnels a engendré au sein des établissements, des pratiques sans coordination et sans
méthodologie. Ainsi, progressivement, la vocation fondamentale de l’établissement de formation, à
savoir constituer un espace de formation au service de son environnement s’est dévoyée.

L’urgence dans ce domaine réside dans la nécessité d’élaborer un ensemble de normes et des guides
méthodologiques permettant une conjugaison des efforts pour une prise en charge des tâches de
manière harmonisée et coordonnée.

34
Pour assurer les missions de formation, l’établissement doit impérativement disposer des ressources
suivantes :
• De formateurs.
• De locaux pédagogiques.
- D’équipements et matériels pédagogiques.
- De programmes de formation.
Il apparaît que sur le terrain ces conditions ne sont pas toujours réunies.
Les responsables pédagogiques de l’établissement (DES, DFCS, chefs de services
Pédagogiques, ATP, ATPA, ATPM, etc.) Se doivent donc d’utiliser de manière rationnelle les
ressources humaines et matérielles pour assurer un bon fonctionnement et une meilleure qualité de la
formation.

1-3-1-1- ORGANISATION DES ACTIVITES PEDAGOGIQUES :


• L’INFRASTRUCTURE :

L’infrastructure est définie comme étant l’espace en termes de places pédagogiques (postes de
formations) mises à la disposition des responsables pour réaliser des prestations de formations.
Elle est constituée de :
• Salles de cours polyvalentes.
• Salles spécialisées.
• Ateliers.
• Laboratoires communs ou spécialisés.
• Laboratoires de langue.
• Amphithéâtre.
La capacité théorique de l’établissement est déterminée en fonction de la taille normalisée des
sections

• LA TAILLE DES SECTIONS :


- Définition de la taille d’une section :
C’est l’effectif de stagiaires ou apprentis constituant une section. Celui-ci est variable en fonction de la
spécificité de la spécialité.
Les conditions réglementant la taille des sections sont :
• Les dimensions des locaux pédagogiques.
• Les plans d’équipements accompagnant les programmes.
• Les règles de sécurité dans les ateliers et les laboratoires.
• Les espaces des postes de formation.

En général une section peut être constituée en moyenne de 25 stagiaires, toutefois il y lieu de
différencier entre :
- La section lourde qui est constituée en général de 10 postes de travail sachant qu’on ne peut mettre que deux (02)
stagiaires par poste de formation soit un total de 20 à 25 stagiaires dans la section.

35
- La Section légère qui concerne des spécialités du tertiaire (comptabilité, etc.) elle est constituée de 30 à 35
stagiaires.
- Section lourde : elle se caractérise par l’ampleur des moyens qu’elle exige pour son installation et sa mise en
fonctionnement.
- Section légère : Elle se caractérise par le peu de moyens qu’elle exige pour son installation et sa mise en
fonctionnement.
Les normes ainsi définies constituent un préalable à toute ouverture de section.

1-3-1-2- HORAIRES DE FONCTIONNEMENT DES ETABLISSEMENTS


DE FORMATION :
Formation résidentielle :
− Du Samedi au Mercredi : Matin de 08h à 12 h et l’après midi de 13h à 17 h au plus tôt.
− Jeudi matin 08h – 12h.
− Le volume horaire hebdomadaire de chaque section est de 36 heures.
NB/ Toutefois ces horaires de fonctionnement peuvent être adaptés en fonction de la situation
géographique (nord &sud) de l’établissement après accord du directeur de wilaya.

Formation par apprentissage :

- La formation par apprentissage se déroule durant toute la semaine y compris le jeudi après midi,
- la durée est déterminée selon le niveau de qualification visé conformément à la réglementation en vigueur.

• Formations en cours du soir, conventionnées, femmes au foyer et autres formations à la


carte :
Les horaires de fonctionnement sont fonction de :
- La population concernée.
- Des disponibilités de l’établissement (soit dans les moments vides dégagés durant la journée, soit le soir et/ou
le jeudi).
NB/ La formation en cours du soir doit être organisée exclusivement en dehors des heures de
fonctionnement de la formation résidentielle.

36
1-3-2- La charge horaire des enseignants et des enseignements:

La charge horaire des formateurs est déterminée sur la base de critères qui prennent en considération
la spécificité et les contraintes de l’activité du formateur.
A titre de rappel, le décret n° 90.117 du 21 avril 1990, ainsi que les textes pris pour son application en
l’occurrence,’arrêté interministériel n° 05 du 15 juillet 1990, la circulaire n°288 du 23 juillet 1994 ainsi
que la circulaire n°33 du 20 septembre 2000 déterminent la charge horaire comme suit :

Charge horaire des PEP :


La charge horaire hebdomadaire des PEP est de 30 heures pour les PEP conduisant des sections de
niveau I ou des sections de préformation.
La charge horaire hebdomadaire des PEP est de 27 heures pour les PEP conduisant des sections de
niveau II et III. Celle-ci peut être réduite à 24 heures lorsque le volume horaire hebdomadaire des
enseignements théoriques est supérieur à 10 heures.
Les PEP conduisant des sections de niveau 4 sont astreints à un volume horaire hebdomadaire de
24 heures.
Les PEP chargés de l’apprentissage sont astreints à une charge horaire hebdomadaire de 30 heures
dont un minimum de 10 heures pour assurer la FTTC, cependant lorsque ces PEP interviennent
exclusivement dans le cadre de la FTTC, ils sont astreints à une charge horaire hebdomadaire de 24
heures.

Charge horaire des PSEP :


Les PSEP 1 et les PSEP 2 sont astreints à une charge hebdomadaire de 18 à 22 heures selon la
spécialité et le volume horaire des enseignements théoriques et pratiques applicables.

37
1-3-3 - Les programmes de formation :
• ELABORATION, ACTUALISATION ET DE DIFFUSION PROGRAMMES ET
CONTENUS DE FORMATION :
L’une des difficultés rencontrées se situe en amont de l’activité de production des programmes et
réside principalement dans l’absence de procédures d’identification des besoins en programmes de
formation et d’une vision prospective de développement et d’ouverture de nouvelles filières de
formation.
Par ailleurs, les IFP ne déploient pas suffisamment d’efforts pour mobiliser les compétences internes
et externes de même que l’implication du secteur économique reste insuffisante.
L’organisation actuelle doit être totalement repensée avec comme préalable une approche globale qui
intègre les différentes dimensions de cette activité (identification des besoins, production,
expérimentation et suivi, distribution etc.) et impliquer les différents intervenants.
Afin de remédier aux insuffisances constatées, il y a lieu :
o de multiplier les regroupements annuels des formateurs sous l’égide de la DOSFP (*1), de l’INFP et des
différents IFP selon la branche professionnelle de chacun d’entre eux pour faire le point sur les contenus de
programmes, favoriser un échange d’expérience et établir une situation relatives aux contraintes et
s’informer sur les évolutions technologiques;
o Organisation de journées d’études à l’issue de l’élaboration ou de l’actualisation d’un programme en
direction des formateurs de la spécialité concernée.
Ces regroupements pourraient contribuer à la rédaction d’une note méthodologique devant
accompagner le programme au moment de sa diffusion.
o Institution de rencontres entre formateurs de notre secteur et les professionnels du secteur économique.
o Rédiger une note méthodologique définissant les normes et les procédures d’identification des besoins en
programmes et contenus de formation ;
o Mettre en place un dispositif de concertation incluant le CERPEQ, le CNEPD, l’INDEFOC, les
DFP et les inspecteurs ;
o Impliquer les inspecteurs et les conseils de formateurs dans l’activité d’actualisation des programmes de
formation ;
o Associer systématiquement le secteur économique à l’analyse des spécialités pour élaborer les
o référentiels de formation ;
o Etablir un fichier de compétences dans le domaine des programmes et études ;
o Prévoir de meilleures conditions de prise en charge des comités d’homologation ;
o Rédiger et diffuser une note méthodologique sur l’implantation des programmes de formation ;
o Annexer à chaque programme de formation une fiche de suivi ;
o Etablir un fichier de dotation en programmes pour chaque établissement.

------------------------------------------
(*1) Direction de l’organisation et du suivi de la formation professionnelle

38
1-3-4- L’organisation et la planification des enseignements:
Il est constaté, en matière de planification et d’organisation des enseignements que :

• Les cahiers journaux des sections ne sont pas tenus à jour et/ou ne renseignent pas sur les temps de diffusion
réellement passés ;

• La planification semestrielle des enseignements n’est pas établie ;

• La coordination dans la diffusion des différents modules dispensés n’est pas assurée ;

• L’organisation pédagogique actuelle présente beaucoup de dysfonctionnements dans l'ordonnancement et


l’utilisation des moyens des établissements.
Il n’existe aucune complémentarité dans l’utilisation optimale des moyens (matériels et humains) de
l’établissement, du fait que chaque service fonctionne en autarcie.
Ainsi, nous constatons que si le service chargé de la formation résidentielle se suffit à lui-même en
moyens humains et matériels, il n’en est pas de même pour le service apprentissage. Celui-ci doit
attendre que le service de la formation résidentielle ait complètement épuisé l’emploi du temps
d’utilisation des locaux pédagogiques pour prévoir la FTTC aux apprentis. Cette situation fait que
beaucoup d’apprentis ne bénéficient pas de cours théoriques. Il en est de même pour l’utilisation des
formateurs. Ces derniers, dés leur installation, ils sont affectés soit à l’apprentissage, soit à la
formation résidentielle.

Généralement, au service apprentissage sont affectés les formateurs ayant peu ou pas d’expérience
dans le domaine de l’enseignement à cela s’ajoute l’absence totale de (moyens de transport et autres) .

Pour assurer la FTTC à tous les apprentis, il est fait appel à des vacataires. Alors qu’il se pourrait qu’il
y ait des PEP affectés à la formation résidentielle qui n’assurent pas leur charge horaire réglementaire.

Pour ce qui du service technique chargé de la maintenance et de la formation production, et du fait


que son champ d’intervention se situe au niveau des sections pour la maintenance des équipements et
la réalisation du programme de production, l’enseignant se retrouve sous la responsabilité de deux
chefs de service. Cette situation est source de conflit dans la relation entre l’A T P et l’A T P M.

39
1-3-5- L’organisation des équipements pédagogiques:
Il est évident que le recours à une gestion rationnelle des moyens est devenu une donnée
inconditionnelle pour faire face à une demande sans cesse croissante et multiple.
Il est constaté que la majorité des chefs d’établissements n’accorde pas suffisamment d’attention à la
gestion et l’utilisation rationnelle des équipements technico- pédagogiques.
Les constats relevés sur le terrain font ressortir assez souvent ce qui suit :

- L’absence d’un programme de maintenance des équipements techniques et pédagogiques dans les
établissements ;
- Les opérations de recueillement d’inventaire ne sont pas menées de façon systématique en fin d’exercice ;

- Les fichiers d’affectation d’équipements pédagogiques ne sont pas mis à jour ;


- Les opérations de redéploiement des équipements en surplus ne sont pas réalisées ;
- L’obsolescence et l’insuffisance des équipements de certaines sections ;
- Une mauvaise conduite des équipements technique et pédagogiques par certains formateurs pour plusieurs
raisons (responsabilisation insuffisante et voire même inexistante) ;
- Mobilité de certains enseignants et absence de passation de consignes
- Manque de suivi des principaux responsables du à une mauvaise application de la réglementation ou à une
qualification insuffisante de personnels en poste concernés.

- Inexistence de dossiers historiques des équipements

40
1-3-6- Les emplois du temps :
En ce qui concerne les emplois du temps, malgré l’existence des textes régissant la charge
hebdomadaire des sections et des formateurs, il est relevé dans la majorité des établissements du
secteur des situations de non respect de ces charges horaires.
Ces carences constatées engendrent ce qui suit :
- Une déperdition importante dans la diffusion des volumes horaires prévus par les programmes.
- Une utilisation non rationnelle de la ressource humaine « formateur ».
- Une mauvaise organisation de l’utilisation des locaux pédagogiques.
Cette situation est le résultat :
- D’un manque de qualification des responsables chargés de la pédagogie notamment dans la
confection des emplois du temps ;
- De l’absence du suivi dans la gestion des charges horaires par les principaux responsables des
établissements.

41
1-3-7- La nomenclature des branches et des spécialités :
Les travaux de révision de la nomenclature des branches et spécialités du secteur de la formation et de
l’enseignement qui étaient confiés aux comités nationaux de branches professionnelles au courant de
l’année 2005, étaient sous-tendus par une problématique qui se posait en termes d’inadéquation entre
le produit du système de formation et les besoins des employeurs en matière de qualifications
professionnelles.

En effet, on constate d’un coté des milliers de jeunes diplômés au chômage et de l’autre des secteurs
d’activité qui manque de main-d’œuvre qualifiée.
Compte tenu de cette problématique, il a été recommandé aux CNBP, de prendre appui sur l’existant
dans le contexte algérien et sur les tendances mondiales en matière de formations initiales.

Il s’agissait à cet égard :


- D’analyser la branche au regard de la structuration des secteurs d’activité économique et d’introduire éventuellement
d’autres domaines émergents ou ne figurant pas dans les nomenclatures précédentes.
- D’analyser chaque spécialité pour décider de son maintien, de sa redéfinition ou de sa suppression.
- D’introduire de nouvelles spécialités (nouveaux métiers) en réponse à la demande économique et en s’inspirant des
métiers émergents dans le monde.
- D’introduire de nouvelles spécialités à partir d’emplois qui se professionnalisent.
L’élaboration de cette nouvelle nomenclature des formations tient compte de l’analyse de la situation
actuelle de chaque branche professionnelle, de l’évolution du contexte socio-économique du pays, des
réformes du système éducatif en cours, notamment de l’organisation du cycle post-obligatoire, ainsi
que des tendances mondiales en matière d’organisation des formations.
Cette vision vise l’enrichissement et la diversification des offres de formation par l’intégration de
nouvelles spécialités porteuses d’emplois ; elle vise également le regroupement des spécialités de
formation relativement homogènes du point de vue des savoirs enseignés afin de favoriser une
certaine polyvalence.
Cette nouvelle nomenclature des formations, issue des travaux des CNBP, permet :
- De répondre à la demande du marché du travail en offrant des qualifications adaptées aux besoins des
entreprises ;
- De promouvoir l’employabilité des formés ;
- D’assurer la planification et la gestion des formations.
Elle s’inscrit en cohérence avec les autres nomenclatures nationales, permet une mobilité entre les
emplois (la polyvalence a été privilégiée dans la définition des spécialités) et s’inscrit dans une
perspective de formation permanente.
Cette nomenclature s’adresse principalement :
- Aux différents acteurs de la formation et de l’emploi (la nomenclature va notamment servir de repère aux
employeurs à la recherche d’une main d’œuvre qualifiée ;

42
- Aux institutions de formation pour leur permettre de construire l’offre de formation ;
- Aux institutions d’ingénierie pédagogique pour leur permettre de préparer les programmes et moyens de
formation ;
- Aux gestionnaires du système de formation et d’enseignement professionnels pour leur permettre d’assurer la
gestion du secteur dans toutes ses dimensions.
- Aux services et personnels d’orientation scolaire et professionnelle pour leur permettre d’informer et d’orienter
les demandeurs de formation.

• LES OBJECTIFS DE LA NOMENCLATURE


Les principaux objectifs fixes à la nomenclature de formation sont au nombre de quatre :
a. Constituer un referant commun aux différents acteurs de la formation et de l’emploi (la
nomenclature va notamment servir de repère aux employeurs à la recherche d’une main
d’œuvre qualifiée) ;
b. Mettre à la disposition des institutions de formation un instrument leur permettant la
construction d’une offre de formation ;
c. Faciliter l’identification des besoins en formation ;
d. Offrir au dispositif national d’information et d’orientation scolaire et professionnelle un
outil de travail.

• ORGANISATION DE LA NOMENCLATURE
L a nomenclature 2005 est composée de 20 branches au lieu de 22 (suppression des branches BAS,
IVM et MTE de la nomenclature 2001 et création de la branche MEE).
Cette nouvelle nomenclature totalise 358 spécialités, soit 8 spécialité en moins par rapport à la
nomenclature 2001.Mais si l’on ne tient pas compte des spécialités de l’enseignement professionnel,
on constate que la nomenclature est passée de 366 spécialités en 2001 à 312 spécialités en 2005, soit
54 spécialités en moins.
Les branches prioritaires (agriculture –pèche, artisanat, BTP, eau- environnement et hôtellerie
tourisme) représentent 41,3 % des spécialités de la nomenclature 2005, contre 36,8 % dans la
nomenclature de 2001.

LES CONSTATS :
Malgré la volonté affichée par le secteur à faire réviser cette nomenclature des spécialités en
impliquant tous les acteurs (CNBP, patronat, entreprises…etc.) Des insuffisances sont constatées
qui se résument comme suit :
ƒ Le niveau III qui correspond à la qualification « maîtrise » est supprimé et ce, malgré une
demande avérée du secteur économique exprimé de façon répétée à chaque regroupement
organisé par le secteur. Ce niveau intermédiaire est également indispensable pour ériger et
mettre en place un système de passerelles.
ƒ Par ailleurs, une anomalie apparaît à travers la répartition des spécialités par niveau de
qualification.
ƒ Dans cette nouvelle nomenclature, 63,5% des spécialités sont du niveau technicien et
technicien supérieure, alors que la norme généralement admise de répartition des niveaux de

43
qualification prône 2/3 pour les niveaux ouvrier et maîtrise et 1/3 pour le niveau technicien
et technicien supérieur.
ƒ L’application de cette nomenclature va engendrer un bouleversement de l’activité de
formation.

44
1-3-8- les instruments de gestion technique et pédagogique.
Les principaux instruments techniques et pédagogiques utilisés par l’ensemble du personnel
d’encadrement pédagogique dans le cadre de leur activité, se résument à ce qui suit :
- L’incorporation de nouveaux stagiaires (PV d’ouverture et de fermeture de sections de
formation) ;
- Les emplois du temps (des sections, formateurs et utilisation des locaux) ;
- Le cahier journal ;
- Le programme de formation (thématique, structurel) ;

- Le planning des formations ;

- la fiche de cours ;

- le bulletin de visite (évaluation des l’enseignants et des enseignements) ;

- la fiche de maintenance des équipements pédagogiques ;

- la fiche d’évaluation des stagiaires ;

- les relevés de notes des stagiaires.


Malgré l’existence d’une panoplie d’instruments de gestion techniques et pédagogiques, il n’en
demeure pas moins que leur mise en œuvre reste limitée et /ou même négligée.
Cette situation s’explique notamment par :
- le non respect des procédures et l’absence de suivi de la part des principaux responsables des
établissements. Cette situation a entraîné dans la majorité des cas des retards importants dans
le suivi du déroulement des activités de formation.
- le peu d’intérêt accordé à ces outils particulièrement par l’encadrement pédagogique. Ces
outils sont généralement tenus avec très peu de soins, ce qui influe de manière négative sur la
qualité de la formation ;
- un manque de qualification de l’encadrement pédagogique.

45
1-4- LA RESSOURCE HUMAINE :

1-4-1- Les missions et tâches des personnels d’encadrement pédagogique


L’institution de formation est un ensemble de moyens réunis pour réaliser des prestations de
formation. Cela nécessite la mise en place d’une organisation formalisée par un organigramme
identifiant des postes de travail avec des missions et des responsabilités qu’il y a lieu de bien définir.
L’élément moteur est le personnel formateur ayant la charge d’assurer les activités de formation. Il est
dirigé par des responsables pédagogiques. Les principales missions assurées par ceux-ci sont outre
celle d’assister les collaborateurs, d’évaluer, superviser et de contrôler leurs activités, consiste
également à planifier, coordonner et faire le bilan de toute l’activité dont ils ont la responsabilité.

LES CONSTATS :
L’organisation pédagogique et administrative actuelle des Centres de Formation Professionnelle et de
l’Apprentissage se présente comme suit :
Sous l’autorité du directeur d’établissement :
-L’adjoint technique et Pédagogique chargé de la formation résidentielle suit l’exécution de
programmes de formation et s’assure de la qualité de l’enseignement dispensé au profit des stagiaires.
A cet effet, ce dernier il dispose de moyens humains (formateurs), matériels (équipements) et des
infrastructures (locaux pédagogiques).
- L’adjoint technique et Pédagogique, chargé de l’apprentissage a pour mission de réaliser le quota
d’apprentis affecté à l’établissement, d’organiser les cours de FTTC au profit des apprentis et veiller à
ce que tous en bénéficient, il est chargé d’assurer le suivi de la prise en charge de la formation des
apprentis par les employeurs. Le nombre de formateurs affectés à ce service est très réduit. Rarement,
il répond aux besoins de la structure. Il est fait appel assez souvent à des formateurs vacataires. Dans
beaucoup de cas, l’ATPA utilise, pour les cours de FTTC, les locaux pédagogiques affectés à la
formation résidentielle, quand ils sont disponibles.
- L’adjoint technique et Pédagogique, chargé de la maintenance et de la formation production a pour
missions la mise en place, le suivi et la réalisation d’un programme de maintenance des équipements et
de production d’objets et d’ouvrages utiles dans le cadre de l’exécution du programme de formation
des stagiaires et des apprentis. Il dispose rarement d’agents sous son autorité.
L’organisation pédagogique actuelle présente beaucoup de dysfonctionnements dans l’utilisation des
moyens des établissements.
Il n’existe aucune complémentarité dans l’utilisation optimale des moyens (matériels et humains) de
l’établissement, du fait que chaque service fonctionne en autarcie.

Ainsi nous constatons que si le service chargé de la formation résidentielle se suffit à lui-même en
moyens humains et matériels, il n’en est pas de même pour le service apprentissage. Celui-ci doit
Attendre que le service de la formation résidentielle ait complètement épuisé l’emploi du temps
d’utilisation des locaux pédagogiques pour prévoir la FTTC aux apprentis. Cette situation fait que
beaucoup d’apprentis ne bénéficient pas de cours théoriques. Il en est de même pour l’utilisation des
formateurs. Ces derniers, dés leur installation, sont affectés soit à l’apprentissage, soit à la formation
résidentielle.

46
LES TÂCHES DU DIRECTEUR DE L’ETABLISSEMENT (CFPA et INSTITUTS) :
Le Directeur de l’établissement assure notamment les taches suivantes :

- Consolide avec ses collaborateurs le programme d’activités de l’année ;


- Prépare le planning des réunions de coordination mensuelles;
- Instaure des relations fonctionnelles entre les responsables des services en favorisant le dialogue et la
concertation ;
- Supervise les activités des services (techniques, administratifs);
- Assure le suivi :
a. du plan de formation, de perfectionnement et recyclage du personnel d’encadrement;
b. des conditions matérielles de travail des formateurs;
c. de l’exploitation des réseaux Internet et Intranet
d. des activités culturelles et sportives;
- Programme les moyens de transport nécessaires au suivi des stagiaires et apprentis en milieu professionnel et à
toute autre activité liée à la formation;
- Développer des relations avec l’environnement socio-économique et en particulier la conclusion de conventions.
- Prend en charge les recommandations des inspecteurs ;
- Favorise toute initiative permettant l’amélioration du cadre de vie et du climat de travail dans l’établissement ;
- Désigne par décision interne, le responsable de la gestion des diplômes et des attestations.

47
MISSIONS DES PERSONNELS D’ENCADREMENT
PEDAGOGIQUE DES CFPA
TÂCHES DE L’A T P (FORMATION RESIDENTIELLE) :
I/ EN MATIERE D’ORGANISATION ADMINISTRATIVE :
- Elabore le programme et le bilan d’activité trimestriel, semestriel et annuel ;
- Tient et met à jour le planning des effectifs stagiaires de la formation résidentielle ;
- Tient les registres des sections de la formation résidentielle ;
- Constitue et tient les dossiers techniques des formateurs de la formation résidentielle ;
- Constitue et tient les dossiers techniques et administratifs des stagiaires de la formation
résidentielle ;
- Etablit les procès verbaux d’ouverture et de fin de stage de la formation résidentielle ;
- Met en place une procédure permettant d’assurer l’approvisionnement en matière d’oeuvre des
sections de la formation résidentielle.

II/ EN MATIERE D’ORGANISATION DES ENSEIGNEMENTS :

- Elabore le planning des stages des sections de la formation résidentielle ;


- Elabore l’emploi du temps général et veille au respect de la charge horaire réglementaire des formateurs
et des sections de la formation résidentielle ;
- Veille à la disponibilité des programmes et progressions.

III/ EN MATIERE DE SUIVI DES ENSEIGNEMENTS :


- Elabore les emplois du temps hebdomadaires ;
- Evalue les enseignements en vue d’apporter les correctifs nécessaires, au besoin ;
- Elabore et affiche les graphiques des moyennes périodiques des stagiaires de la formation
résidentielle ;

- Veille à l’application des programmes ;


- Vise et exploite les cahiers journaux des sections de la formation résidentielle ;
- Prépare, organise, coordonne le suivi et garanti l’atteinte des objectifs visés par les stages pratiques ;
- Contribue et collabore avec le service maintenance.

-------------------------------------------------
ATP : Adjoint Technique et Pédagogique

48
IV/ EN MATIERE DE SUIVI DES FORMATEURS :
- Assure périodiquement des visites des formateurs de la formation résidentielle ;
- Renseigne les bulletins de visites, apprécie et prodigue des conseils ;
- Prépare et organise des réunions avec les formateurs autour des insuffisances relevées lors des
visites d’évaluation;
- Propose, planifie et assure le suivi des perfectionnements et recyclages des formateurs ;

- Tient des fiches de présence des formateurs.


V/ EN MATIERE D’ORGANISATION ET DE DEROULEMENT DES SESSIONS DE
RECRUTEMENT ET D’ORIENTATION DES STAGIAIRES ET DES TESTS
D’EVALUATIONS PERIODIQUES :
- Organise le secrétariat, les locaux et la surveillance ;
- Organise la correction des copies d’examens ;
- veille au respect des délais pour l’envoi des propositions et le retrait des examens de fin de stage (candidats
des écoles privées) ;
- veille au respect des procédures de recrutement des nouveaux stagiaires.

VI/ EN MATIERE DE GESTION DE LA BIBLIOTHEQUE :


- Instaure un système fiable pour la consultation des ouvrages ;
- Entreprend des démarches pour l’acquisition de nouveaux ouvrages.

VII/ AUTRES INITIATIVES :


1- Participe aux actions de formation ;
2- Incite les formateurs à réaliser des supports pédagogiques ;
3- Coordonne les actions d’adaptation des contenus de formation permettant la réalisation
d’ouvrages à caractère utilitaire ;
4- Contribue à l’amélioration du cadre et du climat de travail de l’établissement.

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TÂCHES DE L’A T P A (APPRENTISSAGE) :
I/ EN MATIERE D’ORGANISATION ADMINISTRATIVE :
- Elabore le programme et bilan d’activité trimestriel, semestriel et annuel ;
- Tient et met à jour le planning des effectifs apprentis par branche
professionnelle, par secteur d’activité et par sexe ;
- Tient les différents registres ;
- Etablit les procès verbaux d’ouverture et de fin d’apprentissage ;
- Constitue et tient les dossiers techniques des formateurs (PEPA) ;
- Constitue et tient les dossiers techniques et administratifs des apprentis.

II/ EN MATIERE D’ORGANISATION DES ENSEIGNEMENTS :


- Forme des groupes homogènes de FTTC et veille au respect des volumes
horaires des apprentis et des formateurs ;
- Planifie et organise des évaluations périodiques ;
- Veille à la disponibilité des programmes de formation par apprentissage.

III/ EN MATIERE DE SUIVI DES ENSEIGNEMENTS :

- Elabore les emplois du temps hebdomadaire en milieu professionnel ainsi que la


FTTC ;
- Evalue les enseignements (livret d’apprenti) ;
- Veille à l’application des programmes de formation par apprentissage;
- Vise et exploite les cahiers journaux et les fiches de suivi en milieu
professionnel ;

IV/ EN MATIERE DE SUIVI DES FORMATEURS :


- Assure périodiquement des visites des formateurs ;
- Prépare et organise des réunions avec les formateurs autour de sujets
pertinents en rapport avec la pédagogie;
- Organise des regroupements avec les maîtres d’apprentissage ;
- Propose, planifie et assure le suivi des perfectionnements et recyclages des
formateurs ;
- Tient les fiches de présence des formateurs.

----------------------------------------

50
ATPA : Adjoint Technique et Pédagogique chargé de l’Apprentissage

V/ EN MATIERE D’ORGANISATION ET DE DEROULEMENT DES


EVALUATIONS PERIODIQUES :
- Organise le secrétariat, des locaux et de la surveillance ;
- Organise la correction des copies d’examens;

VI/ EN MATIERE DE PLACEMENT DES APPRENTIS :


- Entreprend des mesures pour la prospection des postes ;
- Tisse des relations avec les APC de la circonscription ;

- Evalue le taux de placement des apprentis par rapport au quota réglementaire.


VII/ AUTRES INITIATIVES :
- Participe aux actions de formation ;
- Incite les formateurs à réaliser des supports pédagogiques ;
- Coordonne les actions d’adaptation des contenus de formation permettant la réalisation d’ouvrages à
caractère pédagogiques ;
- Contribue à l’amélioration du cadre et du climat de travail de l’établissement.

TÂCHES DE L’A T P M (MAINTENANCE) :


I/ EN MATIERE D’ORGANISATION ADMINISTRATIVE :
- Elabore le programme et bilan d’activité trimestriel, semestriel et annuel ;
- Elabore, tient et met à jour le planning de maintenance ;
- Tient le planning de la formation production ;
- Etablit les besoins en matière d’oeuvre pour les sections en formation ;

- Elabore le planning des approvisionnements (fonctionnement des sections, maintenance et formation


production).
II/ EN MATIERE DE MAINTENANCE DES EQUIPEMENTS :
- Met en place et assure le suivi des fiches techniques de maintenance ;

- Mettre en place des mesures permettant d’assurer la maintenance des équipements.

III/ EN MATIERE DE FORMATION PRODUCTION :


- Prospecte des marchés et conventions ;
- Instaure une procédure d’estimation des coûts ;

- Réalise des actions de formation production.

51
----------------------------------------
ATPM : Adjoint Technique et Pédagogique chargé de la Maintenance

IV/ EN MATIERE D’ACTIVITES PEDAGOGIQUES :


- Participe aux actions de formation ;
- Adapte, en collaboration avec ses autres collègues, les contenus pédagogiques de la formation production.

V/ EN MATIERE DE PRISE EN CHARGE DE LA SITUATION DES


EQUIPEMENTS TECHNICO-PEDAGOGIQUES :
- Planifie et organise les actions de réforme et tient, en collaboration avec l’intendant, les dossiers y afférent ;
- Prend des mesures pour renouveler les équipements ;
- Identifie le matériel en surplus et prend des mesures en vue de son redéploiement.

VI/ AUTRES INITIATIVES :


- Etudie et réalise des ouvrages à caractère pratique ;
- Organise des expositions- vente des objets réalisés ;
- Contribue à l’amélioration du cadre et du climat de travail de l’établissement.

TÂCHES DU SURVEILLANT GENERAL :

I/ EN MATIERE DE SURVEILLANCE ET DE DISCIPLINE :

- Veille au respect des horaires d’entrée et de sortie des stagiaires, tous modes de formations confondus;
- Assure le suivi de l’assiduité des stagiaires tous modes de formations confondus;
- Constitue et assure le fonctionnement des conseils de discipline ;

II/ EN MATIERE DE GESTION TECHNIQUES ET


ADMINISTRATIVES :

- Organise, en collaboration avec le conseiller, des journées portes ouvertes ;


- Tient les procès verbaux d’ouverture de stage ;
- Rédige les procès verbaux de conseils de discipline ;
- Elabore et tient à jour le planning des effectifs stagiaires et apprentis.

52
III/ EN MATIERE D’ORGANISATION DE MANIFESTATIONS
SPORTIVES ET CULTURELLES :
- Constitue des groupes sportifs et culturels ;
- Elabore un programme périodique d’activités sportives et culturelles ;
- Organise les différentes rencontres et festivités ;
- Crée et préserve en bon état les infrastructures dédiées à ses activités.

IV/ EN MATIERE D’ HYGIENE ET DE SECURITE DES STRUCTURES


D’HEBERGEMENT ET DE RESTAURATION.
- Vérifie régulièrement l’existence et le fonctionnement des dispositifs sécuritaires (extincteurs, bouches
d’incendies…) ;
- Vérifie régulièrement le fonctionnement des issues de secours ;
- Veille à l’embellissement et à l’entretien de l’établissement.

V/ EN MATIERE DE RELATION AVEC LES ASSOCIATIONS


CULTURELLES ET SPORTIVES :
- Développe des relations avec les différentes associations culturelles et sportives de la localité ;
- Elabore un planning d’activité en relation avec les différentes associations en organisant différentes
rencontres.

VI/ EN MATIERE DE COORDINATION DES ACTIVITES DES


ADJOINTS DE FORMATION :
- Organise des visites médicales des stagiaires ;
- Exécute les tâches de surveillance et de discipline à l’intérieur de l’établissement ;
- Veille à la participation de l’adjoint de formation au développement des relations avec les associations et
organismes à caractère culturel et sportif ;

- Veille à la participation à l’éducation et à l’animation des stagiaires.

VII/ AUTRES INITIATIVES :


- Entretient des relations de partenariat avec les différentes associations ;
- Organise des excursions et rencontres au profit des stagiaires et apprentis.

53
TÂCHES DU CONSEILLER A L’ORIENTATION ET A
L’EVALUATION PROFESSIONNELLE :
I/ EN MATIERE D’ORGANISATION DU BUREAU D’ACCUEIL :

- Veille à la disponibilité et à la tenue du registre d’inscription (tous modes de formations confondus) ;


- Constitue et tient les dossiers d’inscription des candidats en conformité avec la réglementation en vigueur;
- Veille à la disponibilité et la conformité des instruments de gestion;
- Veille à la disponibilité des documents d’information (brochures, annuaires, différents guides d’offres de
formation à l’échelle wilaya et nationale) ;
- Assure un bon agencement du bureau (affichage, propreté, rangement, connexion Internet, matériel audio
visuel).
II/ EN MATIERE D’ORGANISATION DU BUREAU DU CONSEILLER:
- Assure un bon agencement du bureau (affichage, propreté, rangement) ;
- Veille à la disponibilité des instruments d’évaluation (guide d’entretien, fiches de voeux, tableaux de
classement des candidats, bulletins scolaires, certificats de scolarité) ;
- Etabli un planning d’activité relatif (à l’information, orientation et évaluation) ;
- Planifie des actions d’information (conférences, visite d’établissements scolaires, affichages, radio, brochures,
portes ouvertes et expositions) ;
- Elabore un planning de suivi des stagiaires et apprentis;

- -Prépare la rentrée (élaboration du guide de l’offre de formation et respect du calendrier de la rentrée).


III/ EN MATIERE D’INFORMATION:
- Met en œuvre un programme d’information ;
- Utilise des moyens de qualité;
- Veille à la pertinence de l’information ;
- Evalue le programme d’information.

IV/ EN MATIERE D’EVALUATION ET D’ ORIENTATION :


- Exploite le guide d’entretien (objectivité – efficacité) ;
- Collabore avec la commission d’information et d’orientation ;
- Participe et contribue aux jurys de délibérations ;

- - Etudie et analyse les différentes évaluations semestrielles (finalisation et corrections éventuelles du projet
professionnel du candidat).

54
V/ EN MATIERE DE SUIVI :
- Instaure et exploite des instruments de suivi (registre ou fiche, dossiers psychopédagogiques) ;
- Anime des activités psychopédagogiques collectives ou personnalisées ;
- Analyse les cas de déperditions de stagiaires (abandons, radiation, réorientation, etc.…)

VI/ AUTRES INITIATIVES :


- Enrichit les documents relatifs à l’information et à l’orientation ;
- Veille à l’instauration de bonnes relations avec l’environnement socioéconomique ;
- Constitue un fond documentaire personnel relatif à l’orientation ;
- Etablit des synthèses sur l’évolution des effectifs (stagiaires et apprentis)
Le décret exécutif n° 90-235 du 28 juillet 1990, portant statut type des I’I. N .S. F .P,
Prévoit en son article 20:
« Le directeur de l’institut est assisté dans sa tâche par 2 à 3 directeurs et des chefs de service
nommés par arrêté du ministre de tutelle sur proposition du directeur de l’institut ».

TÂCHES DU DIRECTEUR DES ETUDES ET DES STAGES :


- Assiste le directeur de l’établissement et le représente en son absence pour les questions d’ordre techniques et
pédagogiques ;
- Elabore le programme annuel d’activité ;
- Assure la coordination, l’animation et l’évaluation des activités des différents services placés sous sa
responsabilité, notamment :
- Planifie des réunions de coordination ;
- Supervise et évalue régulièrement les activités des différents services ;
- Elabore périodiquement (mensuellement, trimestriellement, semestriellement et
annuellement), un bilan consolidé des activités des différents services.
- Prépare les thèmes à traiter en conseil des formateurs et en conseil d’orientation technique et pédagogique ;
- Organise, sous la responsabilité du directeur de l’établissement, les réunions des conseils des formateurs et
du conseil d’orientation technique et pédagogique ;
- Organise les réunions des conseils d’évaluation pédagogique des stagiaires et apprentis en formation ;
- Propose, planifie et assure le suivi des perfectionnements et recyclages des formateurs ;
- Constitue et tient à jour les dossiers techniques des formateurs ;
- Entreprend et encourage toute initiative allant dans le sens de l’amélioration du cadre de
vie et du climat de travail dans l’établissement.

55
NB/ Les activités pédagogiques des INSFP DE BEAULIEU (Ex : ITEEM) et de KOUBA
(ex : ITTPB) sont assurées par deux directeurs :
1. Directeur des études.
2. Directeur de la formation continue et des stages.
Chacun coordonne les activités de deux services.
- Le directeur des études coordonne les activités des services :
• Formation orientation et recrutement.
• Moyens techniques et pédagogiques.
- Le directeur de la formation continue et des stages coordonne les activités des services :
• Formation continue et stages.
• Etudes recherche et documentation.

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MISSIONS DES PERSONNELS D’ENCADREMENT
PEDAGOGIQUE DES I. N .S F. P
TACHES DU CHEF DE SERVICE RECRUTEMENT ORIENTATION ET
FORMATION
I/ EN MATIERE D’ORGANISATION ADMINISTRATIVE :
- Elabore le programme annuel d’activités du service;
- Elabore le bilan mensuel d’activités du service;
- Tient et met à jour le planning des effectifs des stagiaires en formation résidentielle;
- Tient et met à jour les registres des sections de la formation résidentielle;
- Constitue et met à jour les dossiers techniques des stagiaires de la formation résidentielle;
- Etablit les procès verbaux d’ouverture et de fin de stage des sections de la formation résidentielle ;

II/ EN MATIERE D’ORGANISATION DES ENSEIGNEMENTS :


- Elabore l’emploi du temps général et veiller au respect de la charge horaire réglementaire des formateurs et
du volume horaire des sections en formation résidentielle.

III/ EN MATIERE DE SUIVI DES ENSEIGNEMENTS :


- Elabore les emplois du temps hebdomadaires ;
- Met en place, vise et exploite les cahiers journaux des sections ;
- Veille à l’application et assure le suivi de la répartition semestrielle des programmes de formation (élaboré
par le service études recherche et documentation);
- Evalue les enseignements en vue d’apporter, si besoin, les correctifs nécessaires;
- Elabore et affiche les graphiques des moyennes périodiques des stagiaires ;

- Collabore avec les différents services.

IV/ EN MATIERE DE SUIVI DES FORMATEURS :


- Assure périodiquement et de manière efficace des visites des formateurs ;
- Prépare et organise des réunions avec les formateurs autour des insuffisances relevées lors des
- visites d’évaluation;
- Propose les thèmes de perfectionnements et recyclages des formateurs ;
- Tient des fiches de présence des formateurs.

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V/ ORGANISATION DES SESSIONS DE RECRUTEMENT DES
STAGIAIRES ET DES EVALUATIONS PERIODIQUES :

- Prépare, organise et supervise les sessions de recrutement des candidats à une formation résidentielle ;
- Prépare, organise et supervise les évaluations périodiques des stagiaires de la formation résidentielle.

TACHES DU CHEF DE SERVICE FORMATION CONTINUE ET


STAGES.

I/ EN MATIERE D’ORGANISATION ADMINISTRATIVE :


- Elabore le programme annuel d’activités du service;
- Elabore le bilan mensuel d’activités du service;
- Tient et met à jour le planning des effectifs des stagiaires des autres modes de formations (Formations par
apprentissage, en cours du soir, continue, conventionnée, à la carte, etc...) ;
- Tient et met à jour les registres des sections des autres modes de formations (formations par apprentissage,
en cours du soir, continue, conventionnée, à la carte, etc.) ;
- Constitue et met à jour les dossiers techniques des stagiaires des autres modes de formations (Formations
par apprentissage, en cours du soir, continue, conventionnée, à la carte, etc.) ;
- Etablit les procès verbaux d’ouverture et de fin de stage des sections des autres modes de
formations (formations par apprentissage, en cours du soir, continue, conventionnée, à la carte, etc.).

II/ EN MATIERE D’ORGANISATION DES ENSEIGNEMENTS :


- Elabore l’emploi du temps général et veille au respect de la charge horaire réglementaire des formateurs et
du volume horaire des sections des autres modes de formations (formations par apprentissage, en cours du
soir, continue, conventionnée, à la carte, etc.) ;

III/ EN MATIERE DE SUIVI DES ENSEIGNEMENTS :


- Elabore les emplois du temps hebdomadaires ;
- Met en place, vise et exploite les cahiers journaux des sections des autres modes de formations (formations
par apprentissage, en cours du soir, continue, conventionnée, à la carte, etc.) ;
- Veille à l’application et assure le suivi de la répartition semestrielle des programmes de formation
(élaboré par le service études recherche et documentation);
- Evalue les enseignements en vue d’apporter les correctifs nécessaires, au besoin ;
- Elabore et affiche les graphiques des moyennes périodiques des stagiaires ;
- Collabore avec les différents services.

58
IV/ EN MATIERE DE SUIVI DES FORMATEURS :
- Assure périodiquement et de manière efficace des visites des formateurs ;
- Prépare et organise des réunions avec les formateurs autour des insuffisances relevées lors des visites
d’évaluation;
- Propose les thèmes de perfectionnements et recyclages des formateurs ;
- Tient des fiches de présence des formateurs.

V/ EN MATIERE D’ORGANISATION DES SESSIONS DE


RECRUTEMENT DES STAGIAIRES ET DES EVALUATIONS
PERIODIQUES :
- Prépare, organise et supervise les sessions de recrutement des candidats aux autres modes de formations
(formations par apprentissage, en cours du soir, continue, conventionnée, à la carte, etc.) ;
- Prépare, organise et supervise les évaluations périodiques des stagiaires des autres modes de formations
(formations par apprentissage, en cours du soir, continue, conventionnée, à la carte, etc.) des écoles privées
et des examens professionnels.

VI/ EN MATIERE DE PLANIFICATION ET ORGANISATION DES


VISITES TECHNIQUES, DES STAGES PRATIQUES ET DES
SOUTENANCES :
- Prépare et organise des visites techniques et des stages pratiques (prospection, identification des entreprises,
gestion des placements et du suivi des stagiaires et apprentis) ;
- Assure la validation des sujets de mémoire de fin de formation ;
- Assure l’encadrement des stagiaires techniciens supérieurs en préparation de sujets de mémoire de fin de
formation ;
- Planifie et organise les jurys de soutenances des mémoires de fin de formation des stagiaires techniciens
supérieurs.

TACHES DU CHEF DE SERVICE MOYENS TECHNIQUES ET


PEDAGOGIQUES
I/ EN MATIERE D’ORGANISATION ADMINISTRATIVE :
- Elabore le programme annuel d’activités du service;
- Elabore le bilan mensuel d’activités du service;
- Elabore, tient et met à jour le planning de maintenance ;
- Etablit les besoins en matière d’oeuvre pour les sections en formation tous modes de formations confondus ;

59
- Elabore le planning des approvisionnements de matière (fonctionnement des sections, maintenance et
formation production) ;
- Planifie et gère les locaux pédagogiques et le mobilier individuel et collectif affectés aux bénéficiaires.
II/ EN MATIERE DE MAINTENANCE DES EQUIPEMENTS :
- Met en place et assure le suivi des fiches techniques maintenance.

III/ EN MATIERE DE FORMATION PRODUCTION :


- Assure la gestion de la formation production ;
- Etudie et réalise des ouvrages à caractère pédagogique;
- Prospecte des marchés et conventions ;
- Instaure une procédure d’estimation des coûts ;
- Réalise des actions de formation production.

IV/ EN MATIERE D’ACTIVITES PEDAGOGIQUES :


- Adapte, en collaboration avec les autres services, les contenus pédagogiques de la formation production.

V/ EN MATIERE DE TENUE DE LA SITUATION DES EQUIPEMENTS


TECHNICO-PEDAGOGIQUES :
- Planifie et gère les équipements technico- pédagogiques ;
- gère la reproduction de documents, polycopiés, plans, transparents, etc...
- gère la réalisation et l’utilisation des aides pédagogiques ;
- Planifie et organise, en collaboration avec la direction administrative et financière, les actions de réforme des
équipements ;
- Propose des mesures pour renouveler les équipements ;
- Identifie les équipements, le matériel et l’outillage en surplus et propose des mesures en vue de son
redéploiement.

TACHES DU CHEF DE SERVICE ETUDE RECHERCHE ET


DOCUMENTATION.
- Elabore le programme annuel d’activités du service;
- Elabore le bilan mensuel d’activités du service;
- Planifie, organise et gère la recherche dans les domaines didactique et pédagogique ;
- Planifie l’acquisition de la documentation technique et pédagogique ;

60
- Capitalise et gère les documents pédagogiques de soutien aux formations (exercices, travaux pratiques,
documents d’appui et mémoires des stagiaires et apprentis ;
- Collecte et diffuse les documents et textes réglementaires ;
- Gère les programmes de formation ;
- Actualise, adapte et planifie les programmes de formations ;
- Organise et gère la bibliothèque ;
- Organise des rencontres, des journées d’études, séminaires et conférences à caractère scientifique technique et
pédagogique.

1-4-2-Le recrutement des personnels d’encadrement pédagogique :

Le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels souffre depuis plusieurs années d'un


déficit permanant en personnel d'enseignement et d'encadrement en quantité et en qualité, dû
essentiellement a un déficit cruel en enseignants permanents pour la prise en charge des deux (02)
modes de formation (formation résidentielle et formation par apprentissage).

L’effectif des stagiaires en formation (2003), pour le seul mode résidentiel, était de 191.000 et l’effectif
des formateurs est de 9562. Au regard des normes en matière d’encadrement dans le domaine de la
formation professionnelle (1,5 formateurs par section), il se dégage un déficit de 2938 formateurs.

Le faible niveau de certains formateurs recrutés dans les années1983/1984 opérés dans le cadre des
opérations de recrutement exceptionnelles pour encadrer les nouveaux établissements réceptionnés,
(environ 250 établissements) et en raison de la difficulté de mettre en place des programmes de
recyclage adaptés à ces formateurs, ont étés les facteurs limitatifs du développement qualitatif des
formations dispensées.

L’effectif en formateurs relevant du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels a


atteint, en juin 2004, le nombre de 9562 répartis comme suit :

PEP 7306 soit un taux de 76% ;


PSEP1 1054 soit un taux de 11% ;
PSEP2 1202 soit un taux de 12% ;

L’accroissement des effectifs formateurs de 1999 à 2003 est de 12,37 %.

La répartition des formateurs par niveau de qualification :

Sans niveau : 20 formateurs soit 0,02%.


CAP, CMP : 3467 formateurs soit 36%.
Technicien : 723 formateurs soit 7%.
Technicien supérieur : 2129 formateurs soit 22%.
Niveau universitaire : 2804 formateurs soit 29%.

La ventilation des formateurs par tranche d’âge se présente comme suit :

61
- -Moins de 40 ans : 5005 ;
- Entre 40 et 50 ans : 3562 ;
- 50 ans et plus : 1044.

La Politique de recrutement :
En raison de l'absence d'une gestion prévisionnelle intégrée au développement du système,
la politique de recrutement doit s’orienter vers les besoins réels du secteur, notamment par :
- la création de postes budgétaires dans le domaine des spécialités manuelles (bâtiment – artisanat) ;
- la prise en charge des spécialités comme l’environnement, le tourisme, etc... ;
- la rationalisation de la gestion des opérations de recrutements en fonction des besoins par profil et par
spécialité ;
- la mise en place d’une politique de valorisation des compétences existantes.
- L’absence de données fiables sur la population des formateurs et d’une démarche d’identification des besoins
appropriés s’inscrivant dans une politique sectorielle de gestion et de valorisation des ressources humaines,
ne permet pas le montage de cycles de perfectionnements ciblant les attentes individuelles et institutionnelles
et une large couverture de l’ensemble des formateurs rattachés aux IFP.
- L’inexistence d’une gestion prévisionnelle des plans de perfectionnement par les établissements de formation
(CFPA et INSFP), le mode d’organisation de ces perfectionnements qui privilégie exclusivement la forme
résidentielle, le choix des thèmes qui s’opère souvent de façon intuitive ajoutés au sentiment que les
perfectionnements n’ont aucun impact sur l’évolution de la carrière rendent ceux-ci peu attractifs.
- L’absence de procédures et d’instruments de suivi ne permet pas d’apprécier l’impact du perfectionnement
sur l’amélioration de la qualification des formateurs.
- La durée, le contenu et l’agencement du programme de formation pédagogique initiale restent peu adaptés
aux exigences de la fonction.
- Il a été relevé l’absence d’une stratégie de formation et de perfectionnement en direction des formateurs des
IFP qui ne bénéficient, pour l’instant, que d’une formation pédagogique initiale identique à celle dispensée
aux formateurs exerçant dans les établissements de formation. La préparation insuffisante de cette
catégorie de formateurs accentue la tendance à privilégier des thèmes classiques théoriques qui ne participent
aucunement à l’amélioration des qualifications.
- Les critères de choix des formateurs devant suivre une formation à l’étranger ne sont ni clairement définis
ni objectifs.

1-4-3- La formation et le perfectionnement des personnels d’encadrement


pédagogique :
a) formation pédagogique initiale :
- La désignation directe d’enseignants nouvellement recrutés pour la conduite de sections sans avoir
effectuer préalablement le stage pédagogique réglementaire ;
- La non harmonisation des durées de stage pédagogique du corps des PSEP et PEP.

62
b) perfectionnement des formateurs :
En dépit de l’existence de textes fixant les objectifs et le cadre méthodologique pour l’élaboration et la
mise en œuvre du programme national de perfectionnement et de recyclage des personnels, il a été
relevé les insuffisances suivantes :
- Un taux d’absence élevé des formateurs aux stages de formation et de perfectionnement ;
- La non implication des directeurs de la formation professionnelle de wilaya et des chefs d’établissements
pour mettre un terme à ce phénomène d’absence ;
- La redondance des thèmes de formation et leur incohérence par rapport aux besoins réels des
formateurs.

63
Chapitre II
PLAN D'ACTION

64
PLAN D’ACTION DU SECTEUR
EN MATIERE DE GESTION PEDAGOGIQUE.

1-/ INFORMATION ORIENTATION

- Le nécessaire renforcement de la professionnalisation des acteurs de


l’information et de l’orientation.
Dans certains cas, les jeunes sont victimes de préjugés. Beaucoup se disent insuffisamment informés sur les
contenus des métiers et sur les débouchés professionnels. Or, beaucoup de métiers, y compris manuels, sont
devenus hautement techniques. De plus, certains emplois ne sont pas pourvus à cause des lacunes de notre
dispositif d’orientation.

Il y a aussi un problème d’attractivité pour certains métiers ou certaines filières (problèmes de conditions de
travail et de rémunération).

Dans le souci d’une meilleure prise en charge de la fonction orientation, il est recommandé les actions
suivantes :

• La création d’un organisme national (office, observatoire, centre) d’information et d’orientation, il


aura comme missions :
- la Conception et la diffusion des supports d’information ;
- La Conception des manuels sur les métiers ;

- L’étude des postes et profils des métiers ;

- La mise en place d’un nouveau dispositif sur l’orientation et les instruments d’évaluation ;

- la Formation du personnel d’orientation ;

• La mise en place d’un centre d’orientation professionnelle au niveau des wilayas ;

• L’acquisition de différents outils (tests et questionnaires) d’évaluation et d’orientation ;

• La formation des conseillers à l’orientation ;

• La mise en place de moyens financiers pour la duplication de supports d’information et les


moyens de diffusion ;

• La reconsidérer des conditions d’age pour l’accès à une formation ;

• La mise en place d’outils de gestion communs avec le secteur d’éducation ;

• La nécessité de revoir le statut particulier du conseiller à l’orientation et à l’évaluation


professionnelle et le statut des opérateurs psychotechniciens afin de l’adapter aux exigences

65
actuelles et de libérer les potentialités et de stimuler des perspectives dans la gestion des carrières
et l’évaluation des compétences.

Afin d’éviter les problèmes de gestion techniques et pédagogiques, il serait souhaitable de créer, au
niveau des CFPA, un seul poste de responsable chargé de l’organisation et de la gestion de l’activité
pédagogique.
Il aura sous sa responsabilité des chefs de service chargé :
ƒ De l’apprentissage ;
ƒ Des cours du soir, de la formation continue et des formations conventionnées ;
ƒ De la maintenance et de la formation production ;
ƒ De la formation résidentielle.
Ainsi, tous les moyens de l’établissement seront utilisés d’une manière rationnelle et optimale,
l’enseignant recruté par le centre ne sera plus affecté à un service mais il pourrait intervenir en
fonction des besoins pédagogiques de l’établissement (apprentissage, résidentielle, cours du soir,
formation conventionnée etc.).
L’utilisation des locaux pédagogiques sera planifiée pour prendre en charge tous les modes de
formation dispensés par l’établissement, la qualité de la formation dispensée sera identique pour les
apprentis et les stagiaires.
Dans l’attente de la révision des statuts des établissements et des travailleurs du secteur de la
Formation et de l’enseignement professionnels, les solutions suivantes pourraient être envisagées:
Sous la responsabilité de l’adjoint technique, des chefs de sections pourraient assurer la coordination
et le suivi de chaque service :
ƒ Service de la formation résidentielle ;
ƒ Service de la formation par apprentissage et continue ;
ƒ Service de la maintenance et de la formation production.
Plus tard, et après la mise en place de nouveaux textes, le service pédagogique pourrait être dirigé,
sous la responsabilité du directeur, par un directeur pédagogique ou un adjoint technique et
pédagogique, dont le poste sera revalorisé.

- Concernant la formation initiale des formateurs :


Les critères et méthodes de sélection et de recrutement ainsi que les modes de formation initiale
des formateurs devront être davantage soumis à des exigences de professionnalisme et d’ancrage
dans le monde de la production, dans ce cadre, les instituts chargés de la formation de formateurs
devront développer et renforcer les modes alternés de formation.

Cette exigence de rapprochement avec le monde du travail impose une révision des statuts des
formateurs du secteur, dans le sens de leur assouplissement, et ce, en vue de permettre le recours
contractuel à l’ensemble des compétences disponibles, notamment dans le domaine de l’artisanat.

Il est recommandé, en outre :

66
• De mettre les formateurs stagiaires en stage d’application dans les établissements qui disposent de
compétences avérées ;

• De procéder à l’élaboration des programmes sur la base des nouveaux référentiels d’emploi ;

• De redistribuer les volumes horaires à travers les thèmes en privilégiant ceux étroitement liés à
l’exercice de la fonction ;

• D’engager l’élaboration des contenus de programmes des formations initiales ;

• De veiller à l’introduction systématique dans les contenus de formation, les mesures pédagogiques
prises par les structures concernées de l’administration centrale ;

• D’organiser autour des formations initiales un regroupement annuel des institutions du réseau
d’ingénierie pédagogique ;

• De redéfinir les durées de formation en veillant à leur adaptation aux exigences du profil ;

• De restructurer les cursus de formation pour mieux inscrire les périodes d’application ;

• De redéfinir les objectifs des périodes d’application ;

• D’initier un texte réglementaire définissant les normes et procédures d’évaluation des formations
initiales ;

• De mettre en place un dispositif de formation de formateurs ;

• De Prévoir des immersions périodiques dans des établissements pour les formateurs de profil
Psychopédagogue ;

• De constituer un fichier dans le domaine des compétences en pédagogie ;

• D’encourager la co-animation par des équipes constituées de techniciens et de psychopédagogues.

• D’initier un programme de dotation des IFP en ressources documentaires ;

• D’organiser des rencontres périodiques avec les inspecteurs de la circonscription ;

• De mettre en place un dispositif permanent de suivi des formateurs ;

• D’élaborer les instruments de suivi ;

• De définir et mettre en place des procédures de suivi des formations ;

• De définir clairement les critères de choix des formateurs devant suivre une formation à l’étranger
en associant tous les acteurs concernés,( responsables pédagogiques, inspecteurs, INFP et
IFP,etc.).

- Concernant le perfectionnement et recyclage des personnels et des formateurs :

67
Les formateurs constituant le corps principal autour duquel s’articule l’ensemble des activités de
formation et d’innovation pédagogique, il serait impératif d’assurer leur professionnalisation sur les
plans technique et pédagogique.
A ce titre, les programmes de perfectionnement qui leur seront destinés devront s’inscrire dans des
plans pluriannuels de formation prenant en considération la diversité des niveaux, d’expériences, de
compétence ainsi que leurs attentes et projets professionnels.
Cette démarche impliquera la mise en place d’un système d’évaluation permanent, rigoureux et
transparent des formateurs en poste et leur plus grande implication dans l’élaboration des parcours de
formation les concernant.

Il serait indispensable :
• D’élaborer et de diffuser une note méthodologique sur l’identification des besoins en perfectionnement ;

• D’exiger des établissements, l’élaboration d’un plan annuel de perfectionnement de leur personnel à transmettre aux
IFP (impliquer les conseils de formateurs et les inspecteurs) ;

• De définir une méthodologie d’identification et de choix des thèmes de perfectionnement ;

• D’élaborer et de diffuser un guide sur les perfectionnements ;

• De systématiser l’organisation d’un perfectionnement à l’issue de chaque actualisation de programme ;

• De délocaliser certaines actions de perfectionnement ;

• De diversifier les modes d’organisation des perfectionnements (à distance, cours du soir etc..) ;

• De mettre en place un dispositif de formation continue des personnels et des formateurs ;

• D’intégrer dans l’offre de perfectionnement les stages en immersion professionnelle ;

• D’envisager, dans les meilleurs délais des programmes de renforcement des moyens techniques et pédagogiques des
IFP ;

• De Prévoir un programme de renforcement de la qualification des formateurs de formateurs des IFP ;

• D’élargir le fichier de compétences aux professionnels du secteur économique ;

• De valoriser le perfectionnement des formateurs en le comptabilisant pour les promotions ;

68
EN CONCLUSION

Malgré les ressources sans cesse croissantes allouées au secteur de la formation et de l’enseignement
professionnels, celui-ci accuse toujours des carences et dysfonctionnements. Les résultats enregistrés sont,
pour le moins qu’on puisse dire, limités. Ce constat, est largement partagé entre les professionnels du
secteur et les utilisateurs. Les causes sont certainement multiples et dépassent le cadre de notre secteur ;
elles poseraient toute la problématique d’un développement socio-économique cohérent et harmonieux.

Dans une perspective d’approche du problème et de sa compréhension, il serait judicieux


d’approfondir la réflexion déjà engagée et de susciter des questionnements préalables à toute tentative de
diagnostic et/ou de résolution de problème que pose la gestion de l’établissement public de formation
professionnelle en terme de politique d’enseignement et de formation professionnelle, de stratégie,
d’action, de moyens et de ressources à mettre en œuvre.

S’il est relativement aisé de rediscuter les stratégies, les objectifs, et l’allocation des moyens et des
ressources, il est par contre plus ardu de changer les mentalités et les pratiques, en l’absence d’une
culture de gestion, de préparation et de formation observée chez certains de nos gestionnaires. Le
changement attendu viendra davantage et à moindre coût par l’investissement dans l’homme qui saura
s’adapter aux contraintes que de toute autre tentative, à travers une stratégie d’allocation chronique de
moyens et de ressources financières sans évaluation ni obligation de résultats.

La formation demeurant sans contestation aucune, une mesure d’accompagnement est un moyen entre
autres, pouvant contribuer à l’amélioration de la gestion de l’institution de formation professionnelle

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