Instruments de Gestion2007
Instruments de Gestion2007
Instruments de Gestion2007
LA GESTION TECHNIQUE
ET PEDAGOGIQUE
Document 01
Février 2007
SOMMAIRE
-Introduction
Chapitre I / ‐ Etat des lieux et diagnostic.
1‐1‐ Les structures de la pédagogie :
1.1.1 ‐ les structures centrales chargées de la Gestion pédagogique et
Professionnelle.
1.1.2 ‐ Le réseau chargé de l’ingénierie pédagogique et de soutien.
1.1.3 ‐ Le réseau de formation.
1‐2‐ L’organisation pédagogique :
1.2.1‐L’organisation de l’information et de l’orientation.
1.2.2‐Le recrutement des stagiaires (les rentrées, test, admission etc.…).
1.2.3‐Le déroulement du cursus de formation.
1‐3‐ La Gestion pédagogique :
1.3.1‐ L’organisation des locaux et sections pédagogiques.
1.3.2‐ La charge horaire des enseignants et des enseignements.
1.3.3‐ Les programmes de formation (les contenus, etc.…).
1.3.4‐ L’organisation et la planification des enseignements.
1.3.5‐ L’organisation des équipements pédagogiques.
1.3.6‐ Les emplois du temps.
1.3.7‐ La nomenclature des branches et des spécialités.
1.3.8‐ Les instruments de gestion technique et pédagogique.
1‐4‐ La ressource humaine :
1.4.1 ‐ Les missions et tâches des personnels d’encadrement pédagogique.
1.4.2 ‐ Le recrutement des personnels d’encadrement pédagogique.
1.4.3 ‐ La formation et le perfectionnement des personnels d’encadrement pédagogique.
Chapitre II/‐ plan d’action du secteur en matière de gestion pédagogique
2
INTRODUCTION
3
Chapitre 1
4
CHAPITRE I
Etat des Lieux et Diagnostic
La Direction de l’Organisation
et du Suivi de la Formation
Professionnelle (DOSFP).
La Direction de
Structures La Direction de
la Formation l’Enseignement
Continue et des
Relations Pédagogiques professionnel.
(D.E.P).
Intersectorielles Centrales
(DFCRI).
La Direction de l’Orientation,
des Examens et des
Homologations (DOEH).
5
Les rôles et missions de chaque direction pédagogique
sont définis comme suite :
Article2 :
La Direction de l’Organisation et du Suivi de la Formation Professionnelle est chargée :
- d’organiser, de développer et de promouvoir les différents modes de formation
professionnelle ;
- de développer et d’organiser, en relation avec les secteurs concernés, les passerelles entre les
différents niveaux d’enseignement et de formation ;
- d’initier et de mettre en œuvre des actions visant l’utilisation optimale des capacités de
formation ;
- d’élaborer les normes et paramètres relatifs au système de formation professionnelle ;
- de promouvoir et d’animer le réseau d’ingénierie pédagogique dans le domaine de la formation
professionnelle.
Article3 :
La Direction de l’Enseignement Professionnel est chargée :
- d’organiser et de promouvoir l’enseignement professionnel ;
- d’initier et de remettre en place une organisation pédagogique appropriée ;
- de promouvoir et de développer, en relation avec les secteurs concernés, les passerelles entre
les différents niveaux d’enseignement et de formation ;
- de promouvoir et d’animer le réseau d’ingénierie pédagogique dans le domaine de
l’enseignement professionnel.
Article 4 :
La Direction de l’Orientation, des examens et des Homologations est chargée :
- de concevoir et de mettre en place, en relation avec les autres secteurs concernés, un dispositif
intégré d’orientation et de veiller à son évaluation périodique ;
- de développer une stratégie d’information en direction du public et des secteurs socio-
économiques ;
- de définir et d’organiser le système d’examination et de sanction des cursus de formation et
d’enseignement professionnels ;
- d’édicter les modalités et les procédures relatives à l’organisation et au déroulement des
examens et concours et de veiller à leur application ;
- de mettre en place un dispositif d’homologation, de certification et d’équivalence et d’instruire
les dossiers y afférents
Article 5 :
La Direction de la Formation Continue et des Relations Intersectorielles est chargée :
- de promouvoir et de développer la formation continue et son intégration dans les activités des
établissements de formation et d’enseignement professionnels ;
- de participer à l’élaboration de la politique de formation et d’enseignement professionnels des
catégories particulières ;
- de développer la concertation et le partenariat avec les secteurs économiques ;
- d’encourager les initiatives privées en matière de formation et d’enseignement
- professionnels et de veiller à l’application et à l’adaptation du dispositif réglementaire y
afférent ;
6
- d’initier et de proposer la réglementation en matière de formation continue.
Les institutions d’études, d’ingénierie
Pédagogique et de soutien
Dans le cadre de la réglementation en vigueur, le centre est habilité à conclure tous contrat, accords ou
conventions relatifs à son objet avec les organismes nationaux et étrangers publics ou privés.
7
Constats :
Il s’agit d’une institution dont le rôle est central, puisque travaillant en amont, à l’effet de mieux orienter
les autres institutions qui doivent orienter à leur tour, les programmes de formation et toute la politique
de formation vers la satisfaction des besoins du monde économique.
Les travaux du CERPEQ doivent, normalement, jouer le rôle de guide et permettre à toutes les
institutions de fonctionner en harmonie, en adéquation totale avec la demande des secteurs employeurs.
Or, cette institution ne joue, présentement, pas son rôle, et ce, pour les motifs suivants :
¾ l’inadéquation du statut de l’institution avec ses missions (EPIC) ;
¾ le manque de concertation avec les différents acteurs tels que ceux du monde de l’emploi, du
secteur de la recherche, du patronat, du partenaire social
¾ la non prise en compte des paramètres scientifiques tels les statistiques, qui permettent la
maîtrise des études élaborées tant dans l’efficacité que dans l’atteinte de l’objectif escompté…
Cette institution, présente en effet des dysfonctionnements rendant la tâche difficile aux
autres institutions soutiens dans l'ingénierie pédagogique et de la formation, à travers
l'absence de visibilité qui permet la mise en place d'approches cohérentes scientifiques et
réelle sur le plan de la méthodologie, du développement des outils et des instruments dans
l'élaboration des programmes et des contenus. Le développement des outils pédagogiques et
des moyens didactiques pour le réseau des établissements d'ingénierie pédagogique tels que
l'INFP, et les IFP.
8
Les textes réglementaires relatifs au réseau d’ingénierie pédagogique sont les suivants :
• Décret exécutif n°91 du 23 Février 1991 relatif aux missions, à
l’organisation et au fonctionnement de l’Institut National de la
Formation Professionnelle (INFP).
Article2 :
L’Institut National de la Formation Professionnelle a pour mission de :
- réaliser des études et recherches liées à l’évolution de l’appareil de
formation et des qualifications professionnelles
- concevoir et élaborer des programmes de formation adaptés aux divers
systèmes de formation et des qualifications professionnelles ;
- mener, conformément aux besoins et commandes exprimés par les
administrations et institution concernées, des études et enquêtes
d’évaluation et de diagnostic des systèmes d’enseignement professionnels
et plus particulièrement toutes actions d’expertises et de conseil dans ce
domaine.
A ce titre, l’institut national de la formation professionnelle est chargé notamment de :
- mettre en œuvre les programmes annuels et pluriannuels d’études et de
recherches ;
- proposer les normes relatives aux conditions de fonctionnement et de gestion
technico-pédagogique des établissements chargés de la formation
professionnelle ;
- procéder, à la demande et pour le compte de l’autorité chargée de la formation
professionnelle, à l’évaluation et au diagnostic périodique du fonctionnement
technico-pédagogique des établissements de formation professionnelle ;
- concevoir et homologuer en liaison avec les professionnels représentatifs des
branches d’activités socio-économiques, les programmes et plans d’équipement
de formation professionnelle ;
- recueillir, traiter et diffuser en direction des établissements de formation et des
formateurs toutes les informations significatives sur les évolutions techniques,
technologiques, pédagogiques dans le domaine de la formation professionnelle.
- concevoir, produire, animer selon un plan pluriannuel les programmes de
formation de recyclage et de perfectionnement professionnel ou
pédagogique destiné à établir et à maintenir la compétence des personnels
intervenant dans la formation et la gestion au niveau des établissements de
formation ;
- proposer en relation avec l’institut national de développement et de
promotion de la formation continue, les méthodes de validation des
acquis professionnels ainsi que la certification des qualifications ;
- contribuer à la conception, l’élaboration et l’adaptation du matériel
psychotechnique et au développement des moyens psychométriques ;
- assurer le recyclage et le perfectionnement :
9 des professeurs spécialisés d’enseignement professionnels,
9 des inspecteurs de la formation professionnels
9 des directeurs des établissements de formation professionnelle,
- proposer les normes nationales pour la conception et l’élaboration des
sujets d’examen de fin de stage et des examens professionnels.
9
Constat :
Les dysfonctionnements cités plus haut se répercutent, inévitablement et
négativement, sur les performances qualitatives des actions menées par l’INFP. En
effet, par manque de visibilité, cet institut n’arrive pas à jouer, pleinement, son
rôle, notamment dans le domaine de l’ingénierie pédagogique, traduit par les
programmes réalisés et l’ingénierie de formation des managers et du corps
inspectoral, qui ne répondent plus aux attentes réelles des établissements et donc
du monde économique.
Le manque de concertation et l’absence de coordination entre les
établissements du réseau d’ingénierie pédagogique, (rôle normalement assuré par
l’INFP), fait ressortir des incohérences et un manque de complémentarité entre les
activités de chaque institution du réseau, dans le domaine de la formation des
compétences et des concepteurs de programmes, en matière de méthodes et de
maîtrise des outils.
Ce manque de communication entre des institutions dont les missions sont,
normalement complémentaires, engendre des dysfonctionnements dans les
mécanismes relationnels du dispositif, notamment :
¾ La non prise en charge de la mission de recherche,
¾ le manque de souplesse dans le dispositif de gestion et d’organisation.
10
Décret exécutif N° 90-237 du 28 Juillet 1990 portant statuts type des instituts de
formation professionnelle (IFP).
Article 4 : l’institut peut disposer de sections d’application.
La section d’application est une unité pédagogique qui est :
- soit située au sein d’un centre de formation professionnelle proche
géographiquement de l’institut ou d’une des ses sections détachées, telles que
prévues aux articles 4, 5 et 6 du décret n° 74‐11 du 10 juin 1974 susvisé, lorsque les
spécialités y sont enseignées dans ce cas, la section d’application fonctionne sous
l’autorité administrative et technique du directeur du centre de formation
professionnelle concerné ;
- soit créée au sein de l’institut, lorsque les conditions prévues à l’alinéa précédent ne
sont pas remplies ; dans ce cas, la section d’application fonctionne sous l’autorité
administrative et technique du directeur de l’institut ;
Les sections d’application sont crées par arrêté conjoint du ministre chargé des finances et
du ministre chargé de la formation professionnelle.
Article 6 : l’institut a une vocation nationale, et a pour objet :
- d’assurer la formation, le perfectionnement et le recyclage des enseignants et
personnels de gestion et de maintenance des établissements de formation
professionnelle ;
- d’assurer la formation de techniciens et techniciens supérieurs ;
- de participer à la conception, l’adaptation et l’actualisation des programmes de
formation, des plans d’équipements et des moyens technico‐pédagogiques destinés
aux enseignants et aux stagiaires de la formation professionnelle, sur la base des
normes nationales ;
- de concevoir et de diffuser les sujets d’examens de fin de stage et examens
professionnels organisés dans les centres de formation professionnelle et de
l’apprentissage, sur la base de normes nationales ;
- de participer, au niveau des structures, concernées, aux actions d’orientation et
d’insertion, dans le cadre de l’adéquation formation emploi ;
- de participer à la réalisation de la carte de la formation professionnelle,
- de veiller à la mise en œuvre des filières pédagogiques des établissements de
formation professionnelle conformément aux orientations de l’autorité
chargée de la formation professionnelle ;
- de servir de support au contrôle technique et pédagogique des enseignants et
des enseignements dispensés dans les établissements de formation
professionnelle et leur circonscription géographique ;
- de développer les mécanismes et outils d’évaluation technique et pédagogique des
enseignants des établissements de formation professionnelle ;
- de reproduire et de diffuser les programmes de formation et les moyens
technico‐pédagogiques destinés aux enseignants et aux stagiaires des établissements
de formation professionnelles.
11
Appréciation sur le fonctionnement des IFP :
Parmi les carences constatées sur le terrain il est relevé ce qui suit :
12
Le Fonds National de développement de l’Apprentissage et de la
formation Continue (FNAC)
Décret exécutif n° 98‐355 du 10 Novembre 1998 portant création organisation et
fonctionnement du fonds national de développement de l’apprentissage et de la
formation continue (FNAC).
Constats :
• L'absence de visibilité en matière des besoins des opérations économiques;
• La rigidité des mécanismes réglementaires, administratif et fiscaux déjà existants en
vue d’une meilleure utilisation des ressources au profit des bénéficiaires à travers la
révision, l’adaptation et l’actualisation des textes régissant le FNAC aux nouvelles
exigences du contexte économique et sociale.
• La nécessité de clarifier les missions du FNAC pour les adapter aux exigences de son
environnement/formation professionnelle – institutions financières et fiscales –
Entreprises.
• La nécessité d'élargir sa présence au niveau nationale par la création d'antennes
régionales
13
Le Centre National d’Enseignement Professionnel à Distance
(CNEPD)
Le centre national d’enseignement professionnel à distance (CNEPD) a pour mission, par le
biais de l’enseignement professionnel à distance, de participer à la formation de base des
demandeurs d’emploi et d’assurer le perfectionnement des travailleurs en poste.
Décret N° 90‐298 du 06 octobre 1990 changeant la dénomination du centre national de
l’enseignement professionnel par correspondance (CNEPC) en centre national de
l’enseignement professionnel à distance (CNEPD) et en modifiant le caractère juridique,
l’organisation et le fonctionnement.
Article 1 : il est crée sous la dénomination de centre national de l’enseignement
professionnel à distance, par abréviation « CNEPD », un établissement public à caractère
industriel et commercial doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière, désigné
ci après « le centre ».
Le centre est réputé commerçant dans ces relations avec les tiers ; il est régi par les lois et
règlements en vigueur et par les dispositions du présent décret.
Le centre est placé sous la tutelle du ministre chargé de la formation professionnelle
Article 2 : l’article 3 du décret N° 84‐271 du 15 Septembre 1984 est modi ié comme suit :
Article 3 : le Centre a pour mission :
• D’assurer la formation par correspondance dans différentes spécialités préparant aux
examens et concours organisés par les établissements publics de formation
professionnelle ;
• D’élaborer, conformément aux programmes établis, les documents pédagogiques et les
instruments didactiques appropriés nécessaires aux formations dispensées ;
• D’évaluer le travail des élèves par un contrôle régulier de leurs connaissances ;
• D’entreprendre des actions de formation, de perfectionnement et de recyclage et de
délivrer des certifications y afférentes ;
• D’assister les organismes publics et les entreprises, conformément à la
réglementation en vigueur, dans les actions de perfectionnement et de recyclage ;
• De réaliser des travaux d’études, de recherche et d’expérimentation liés à son
objet ;
• D’améliorer les performances pédagogiques par la mise en place de systèmes modernes
d’enseignement par correspondance ;
• D’entreprendre toute action de promotion et de marketing en matière de formation par
correspondance ;
• De développer les échanges avec les centres de formation nationaux et étrangers
et les organisations internationales spécialisées en vue d’améliorer les
performances du système de formation ;
• D’organiser des séminaires et des regroupements liés à son domaine d’activité ;
• D’éditer et de commercialiser les documents et supports pédagogiques en rapport avec
sa mission
• D’assurer l’inscription des élèves aux examens.
14
L’INSTITUT NATIONAL DE DEVELOPPEMENT ET
DE PROMOTION DE LA FORMATION CONTINUE (INDEFOC)
L’institut national de développement et de promotion de la formation continue
(INDEFOC) est l’instrument d’appui au développement de la formation continue et, dans
ce cadre, il est chargé d’apporter une assistance multiforme aux entreprises, par la
formation et le perfectionnement de leur personnel et par la réalisation de travaux
d’étude et de recherche sur les contenus de formation et les méthodes pédagogiques liées à
la formation continue.
Décret exécutif N° 90288 du 29 Septembre 1990 modi iant et complétant le
décret N° 81393 du 26 Décembre 1981 portant création, organisation et
fonctionnement de l’institut national de promotion et de développement de la
formation professionnelle en entreprise et de l’apprentissage (INDEFE) et
l’érigeant en institut national de développement et de promotion de la formation
continue (INDEFOC).
Article 3 : l’article 3 du décret N° 81-393 du 26 Décembre 1981 est modifié et complété comme
suit :
« Art.3 – l’institut a pour objet la fourniture d’une assistance pédagogique et technique aux
entreprises, structures, organismes et personnes concernés en vue de promouvoir et de développer la
formation continue.
15
6) de mettre en place et gérer un système de communication et d’information en vue
d’identifier et d’animer un réseau de compétences nationales et de capitaliser les
expériences accumulées dans le domaine de la formation continue ;
7) de définir et d’organiser, en relation avec les organismes concernés et les organes
du conseil national consultatif de la formation professionnelle, la concertation en
matière de formation professionnelle et son adéquation avec l’emploi aux niveaux
local, régional et national »
Constats:
L'INDEFOC, établissement public à caractère industriel et commercial est conçu
comme l’instrument privilégié de développement de la formation continue, notamment
de la ressource humaine de l’entreprise en pleine mutation, l’INDEFOC n’est pas arrivé
à assurer pleinement le rôle et les missions qui lui sont dévolus.
En outre, les difficultés et contraintes de toute sorte ne lui ont pas permis de garder,
drainer et de capitaliser les compétences et les expériences accumulées.
16
L’ETABLISSEMENT NATIONAL DES EQUIPEMENTS
TECHNIQUES ET PEDAGOGIQUES (ENEFP)
L’établissement national des équipements techniques et pédagogiques de la
formation professionnelle (ENEFP) est chargé de l’acquisition, de l’installation et de la
maintenance des équipements techniques et pédagogiques, selon les besoins des
établissements de formation et d’enseignement professionnels.
17
Le Réseau de Formation et
d’Enseignement Professionnels
- Décret N° 74112 du 10 Juin 1974 portant création et ixant les statuts des
centres de formation professionnelle (CFP).
- Décret N° 88292 du 21 Août 1982 modi iant et complétant le décret N° 74112
du 10 Juin 1974 portant création et ixant les statuts des centres de formation
professionnelle et changeant la dénomination de ces établissements (CFP).
- Décret exécutif N° 9227 du 20Janvier 1992 portant statut type des centres de
formation professionnelle et de l’apprentissage (CFPA).
- Décret exécutif N° 9699 du 6 Mars 1996 modi iant et complétant les
dispositions de l’article 27 du décret exécutif N° 9227 du 20 Janvier 1992
portant statut type des centres de formation professionnelle et de
l’apprentissage (CFPA).
Les instituts nationaux spécialisés de formation professionnelle (INSFP) sont des
établissements chargés notamment :
- d’assurer la formation initiale et continue de techniciens et de techniciens
supérieurs ;
- d’organiser et d’assurer, en fonction de l’évolution du marché de l’emploi, dans les
mêmes niveaux prévus ci-dessous, les stages de reconversion de professionnels
exerçant dans les secteurs d’activité de l’économie nationale ;
- d’apporter aux établissements, organismes et entreprises, et à leur demande, toute
forme d’assistance technique et pédagogique visant l’élévation du niveau de
qualification de personnels en activité ;
- de contribuer, aux activités d’étude et de recherche en relation avec les organismes
et institutions concernés ;
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- de participer, le cas échéant, à la formation, au perfectionnement ou à la
reconversion de formateurs ;
- d’assurer la collecte et la diffusion des documents et informations relatives à son
objet et de favoriser et de promouvoir les échanges et rencontres.
Décret exécutif N° 90235 du 28 Juillet 1990 portant statut type des instituts
nationaux spécialisés de formation professionnelle (articles 02 et 04).
Tous les décrets exécutifs régissant les statuts, organisation et fonctionnement du
réseau d’établissements de formation ont une forme et un contenu réglementaire
essentiellement similaires, et cela quelque soit les missions poursuivies par les
différents établissements concernés. Ainsi, chacun d’entre eux :
- est un établissement public à caractère administratif, doté de la personnalité
morale et de l’autonomie financière ;
- est sous la tutelle du ministre chargé de la formation et de l’enseignement
professionnels ;
- est dirigé par un directeur qui est l’ordonnateur du budget ;
- est administré par un conseil d’administration ; est doté d’un conseil d’orientation
technique et pédagogique.
Cependant, il est intéressant de signaler que, si les programmes de formation et
l’organisation pédagogique générale sont fixés par arrêté du Ministère de tutelle ; il
existe une certaine souplesse qui permettrait au conseil d’orientation technique et
pédagogique d’émettre des avis.
Article 20 : le comité d’orientation technique et pédagogique est chargé
d’émettre un avis sur :
- l’organisation, le contenu des programmes et les méthodes d’enseignement
au sein de l’établissement et de ses annexes ;
- le recrutement des enseignants permanents et vacataires s’il y a lieu ;
- l’organisation des examens et la composition des jurys ;
- l’harmonisation du fonctionnement pédagogique.
Article 21 : les modalités de fonctionnement du comité d’orientation
technique et pédagogique sont fixées par le Ministre de tutelle.
Article 22 : l’organisation pédagogique du ou des centres de formation
professionnelle et de l’apprentissage est fixée par arrêté du Ministre de
tutelle.
(Extrait du décret exécutif N° 9227 du 20 Janvier 1992).
Par ailleurs, au regard du budget, les établissements de formation professionnelle sont
autorisés, et même invités, à avoir accès à des sources diversifiées de financement.
19
Article 27 : le budget du centre, préparé par le directeur, est présenté au conseil
d’administration qui en délibère ; il est ensuite soumis à l’approbation conjointe du Ministre
de tutelle et au Ministre chargé des finances.
Article 28 : le budget du centre comporte un titre de ressources et un titre de dépenses.
A)- les ressources comprennent :
- les subventions de fonctionnement et d’équipements alloués par l’état, par les collectivités
locales et par les établissements ou organismes publics,
- les subventions des organismes internationales,
- les dons et legs
- les ressources provenant des activités de l’établissement
B)- les dépenses comprennent :
- les dépenses de fonctionnement
- les dépenses d’équipement
- toutes dépenses nécessaires à la réalisation des objectifs du centre
(extrait du décret exécutif N° 92-27 du 20 Janvier 1992)
Article 16 : le directeur du centre est nommé par arrêté du Ministre de tutelle il est
mis fin à ses fonctions dans les mêmes formes.
Article 17 : outre les attributions qui lui sont conférées par le décret exécutif N° 90-17
du 21 Avril 1990 susvisé, le directeur est chargé d’assurer la gestion du centre ; il est
ordonnateur du budget du centre.
A ce titre :
- il procède à l’engagement et au mandatement des dépenses dans la limite des crédits
prévus au budget,
- il passe tout marché, convention ou contrat dans le cadre de la réglementation en
vigueur,
- il représente le centre en justice et dans tous les actes de la vie civile,
- il nomme, dans le cadre des statuts les régissant, les personnes pour lesquels un autre
mode de nomination n’est pas prévu,
- il assure et exerce l’autorité hiérarchique sur l’ensemble des personnels,
- il arrête le règlement intérieur après délibération du conseil d’administration,
- il prépare les réunions du conseil d’administration et assure la mise en œuvre des
recommandations,
- il établit le rapport annuel d’activité, qu’il adresse au Ministre de Tutelle et à la
direction de Wilaya chargée de la formation professionnelle.
20
Conformément aux textes réglementaires, les établissements de formation professionnelle
disposent d’une forme de décentralisation comparable, voire supérieure, à celle des autres
secteurs pour ce qui est de la gestion pédagogique, administrative et financière.
21
La répartition spatiale des structures de formation :
En dépit des efforts consentis par l’Etat en locaux répondant aux normes pédagogiques
matière d’investissement au profit du secteur de (laboratoires, salles spécialisées, amphithéâtres,
la formation et de l’enseignement professionnels, etc.…)
ces dix dernières années, des déséquilibres sont
encore constatées dans la répartition spatiale des Par ailleurs, beaucoup d’établissements ne
structures de formation entre les différentes disposent pas d’infrastructures réservés aux
régions du pays. bibliothèques, aux activités culturelles et
sportives, indispensables au bon déroulement
des formations et des conditions de vie et de
En effet, dans une même région et à l’intérieur travail des stagiaires.
des wilayas, les structures sont inégalement
réparties, laissant des localités entières sans L’analyse de la répartition spatiale des
couvertures en matière de formation infrastructures fait ressortir que 17 Wilayas
professionnelle, ce qui a amené le secteur à enregistrent des niveaux inférieurs à la moyenne
procéder à l’ouverture de sections détachées, nationale qui est de 06 places pédagogiques pour
notamment dans les zones déshéritées, lorsque 1000 habitants.
des locaux sont mis à sa disposition par les
autorités locales. La région Ouest est la moins dotée avec 170
établissements répartis sur 12 Wilayas pour une
En outre, les mesures d’austérité décidée par le population de plus de 7,9 Millions d’habitants ;
gouvernement dans les années de crises, ont son parc infrastructurel ne représente que 20%
poussé le secteur à procéder à la reconversion du parc national, soit 01 place pour 1000
d’annexes en CFPA et de CFPA en INSFP, habitants.
pour répondre à la demande de formation de A moyen terme, ces déséquilibres seront
plus en plus croissante. Ces établissements sont atténués par la réalisation, dans le cadre du
souvent inadaptés pour recevoir ou abriter des programme complémentaire de soutien à la
formations de techniciens et de techniciens croissance (PCSC) 2005/2009, de plus de
supérieurs, en raison de l’indisponibilité de 40.000 postes de formation et de 117 internats.
22
DYSFONCTIONNEMENTS RELATIFS A LA GESTION
PEDAGOGIQUE CONSTATES AU NIVEAU
DES ETABLISSEMENTS DE FORMATION
Dysfonctionnements relatifs à la gestion pédagogique sont à relever , notamment dans les domaines
suivants :
- La définition et la répartition des tâches des différentes structures ne sont pas formalisées ;
- Les programmes et les bilans d’activités des directions et / ou des services ne sont pas élaborés ;
- La charge horaire réglementaire n’est pas respectée ;
- Des formateurs permanents sont utilisés pour un volume horaire dérisoire dans des instituts en raison
de leurs profils inadaptés aux objectifs de ces établissements ;
- Le planning de déroulement de la formation n’est pas établi ;
- Les responsables des établissements rencontrent des difficultés de placement des stagiaires en milieu
professionnel ;
- La prospection des entreprises appelées à accueillir les stagiaires en stage pratique est laissée aux
soins de ces derniers ;
- Le suivi des stagiaires en entreprise est insuffisamment pris en charge ;
- La grande majorité des établissements ne disposent pas de fichier des entreprises ;
- Les plannings de suivi et de consultation des stagiaires en stage pratique ne sont pas élaborés ;
- Des sections sont entièrement encadrées par un personnel formateur recruté soit dans le cadre du pré
emploi soit vacataire.
La vocation pédagogique des INSFP par branche professionnelle n’est pas respectée, ce qui rend le suivi
technique et pédagogique inefficace.
23
1.2- L’ORGANISATION PEDAGOGIQUE :
L’information constitue une base importante pour l’activité d’orientation. Elle en est l’amorce du
processus d’orientation. De ce fait les éléments à identifier clairement sont :
• Le contenu de l’information,
• Les sources d’information,
• Le public cible,
• Les moyens de transmission,
• Les périodes,
• Les intervenants,
• Les acteurs et les partenaires.
• CFPA et Annexes,
• INSFP et Annexes,
• CNEPD et annexes,
• Etablissements Privés de FP
24
Information sur l’établissement :
L’information sur l’établissement doit porter sur les éléments suivants:
Population Ciblée
L’identification de la population ciblée consiste en la mise en place d’un dispositif de
vulgarisation en réseau pour chaque type d’action nécessaire à la diffusion de l’information
envers les populations suivantes.
- la Population scolarisée :
Il s’agit des élèves en cours de scolarité structurés dans les cycles ; primaire, moyen et secondaire.
Avec l’appui des conseillers d’orientation scolaire et professionnelle, l’information destinée à cette
catégorie de personnes doit être axée notamment sur :
Il s’agit de personnes n’ayant pas pu terminer le cursus scolaire dans les différents paliers de
l’éducation nationale. L’information destinée à cette catégorie de jeunes doit être axée, notamment
sur :
• L’utilisation des espaces publics (Etablissements de l’éducation nationale, APC, salles de sport,
centres culturels, associations, maisons de jeunes, mosquées, lieux abritant des activités
commerciales etc..), comme environnement de diffusion de l’information.
• L’organisation des expositions, journées d’information et portes ouvertes, organisées en dehors
des structures de formation.
• l’exploitation de toute opportunité pouvant faciliter le rapprochement des jeunes auprès des
établissements de formation.
- la population active :
Il s’agit de personnes exerçant une activité professionnelle au sein d’une entreprise publique ou
privée et souhaitant suivre une formation ou un perfectionnement tendant à améliorer leurs
connaissances professionnelles et ou à promouvoir leurs situations sociales.
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La formation de cette catégorie de population se fera sur la base des conventions établies avec
les différents secteurs quand il s’agit d’un besoin exprimé par l’entreprise, ou par un vœu émis d’une
manière individuelle.
Le conseiller doit prendre en charge de façon permanente l’activité de recueil et de diffusion
de l’information et établir un lien permanent avec l’environnement économique.
- Les Chômeurs :
Cette population est constituée de diplômés sans emploi, des travailleurs compressés, ainsi que
les personnes sans qualification à la recherche d’un emploi.
Cette catégorie de population a accès à l’information diffusée dans les milieux et espaces
publics cités plus haut.
Le travail d’information destiné à cette catégorie de personnes se fera par le biais des
associations concernées, par le contact direct avec les intéressés ainsi que l’utilisation des espaces
médiatiques.
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- Le Conseiller à l’orientation – l’opérateur psychotechnicien :
Les tâches relevant de cette fonction, conformément aux dispositions contenues dans le décret
exécutif N° 90-117 du 21 avril 1990, portant statut des travailleurs de la formation professionnelle,
se résument comme suit :
A - Information :
Mise en place d’une stratégie d’information et son exécution à l’intérieur et à l’extérieur de
l’établissement portant sur :
B - Orientation :
Les missions du conseiller en matière d’orientation se résument, notamment dans les taches
suivantes :
o Orienter les jeunes demandeurs de formation et les aider dans le choix de la spécialité
voulue.
o Procéder à la conduite des entretiens et tests d’évaluation des nouveaux inscrits.
C - Accompagnement des stagiaires et apprentis :
Le conseiller à l’orientation se doit d’apporter aide, assistance et conseil aux stagiaires et
apprentis en formation à travers :
o L’aide à l’adaptation en milieu de formation
o L’écoute et le conseil prodigués aux stagiaires en difficulté.
o La Préparation des stagiaires dans la vie active (insertion professionnelle).
Quant au profil de l’agent d’accueil, qui reçoit les stagiaires dès leur inscription, ce dernier doit
avoir le niveau d’étude de 3eme AS, une aptitude à la communication,le dynamisme une bonne
présentation, et une bonne maîtrise de l’outil informatique.
Cet agent d’accueil qui travaille sous la responsabilité du conseiller à l’orientation, a pour tâches
principales d’accueillir le public ,d’inscrire les demandeurs de formation dans un registre et/ou
logiciel informatique ,d’établir les convocations et enfin diffuser l’information au niveau du B. A. I. O.
Il y a lieu de signaler que les partenaires potentiels dont la relation permet de mener un travail
en réseau pour prendre en charge les jeunes demandeurs de formation peuvent être énumérés
comme suit :
27
1- Le secteur de l’éducation nationale.
• Commission mixte d’information et d’orientation installée au niveau de la DFP
• Etablissements scolaires
• Centre d’orientation scolaire et professionnelle
28
• Orientation des candidats à une formation.
Tous les candidats de fin du cycle obligatoire et les différents niveaux du post- obligatoire ont la
possibilité, selon leur filière d’origine, de postuler pour une formation dans la spécialité
désirée .L’orientation et la sélection de ces candidats se feront sur la base de l’exigence de la spécialité
elle-même et des prés requis et aptitudes exigés en la matière.
L’entretien avec le conseiller à l’orientation doit se faire d’une manière individuelle et confidentielle
dans le respect de la déontologie. Sa durée est comprise entre 15 et 30 minutes et peut se dérouler
en parallèle avec les inscriptions en utilisant des instruments tels que la grille d’évaluation de la
motivation, les aptitudes professionnelles et la présentation.
L’entretien est noté sur 20 points, sur un bulletin qui constituera une référence par rapport au passé
scolaire du candidat notamment pour les candidats des niveaux 04 et 05(technicien et technicien
supérieur).
Quant au test écrit celui-ci ne doit pas être une évaluation des connaissances techniques sur la
spécialité, néanmoins il doit porter sur les prés requis nécessaires pour une formation dans la
spécialité. Les questions posées aux candidats doivent être en relation avec le niveau et la spécialité
choisie. En outre, le contenu du test écrit doit être préparé par le formateur en collaboration avec le
conseiller et qui définissent ensemble un barème de notation mis à la disposition des candidats.
Les candidats du niveau scolaire réduit sont soumis uniquement à un entretien avec le conseiller.
- L’épreuve écrite est présentée sous forme de questionnaire dont la durée ne dépassant pas les 50
minutes totalisant cinq (05) exercices
Les avantages de ce test écrit sont d’une part la rapidité et l’objectivité dans la correction et de
toucher d’autres domaines et aspects de l’évaluation, d’autre part.
Les limites de ce test peuvent être reflétées à travers des réponses justes mais dues au hasard.
- Le Questionnaire est un ensemble d’items composés d’un énoncé et plusieurs propositions parmi lesquelles on doit
faire un choix dont certaines sont exactes d’autres erronées (Méthode américaine).
La Rédaction du questionnaire doit se faire, sans ambiguïté sous forme d’items en ciblant une seule
notion, avec un énoncé bref, précis et complet tout en alternant les questions visant différents types de
compétences (connaissance, compréhension, analyse, logique, synthèse etc.).
L’élaboration du questionnaire s’effectue sous les formes suivantes:
• Nombres d’items 05
• Cinq (05) propositions de réponses pour chaque item comportant une seule réponse juste.
29
2- Epreuve de complément :
Un ensemble d’informations est mis à la disposition des stagiaires (phrases, schémas, figures,
nombres) ces derniers doivent compléter par une réponse parmi les solutions proposées.
3- Epreuve de rangement :
Le candidat doit effectuer un classement, dans un ordre logique, des données proposées.
4- Epreuve de liaison :
5-Rédaction :
Une question ouverte est posée au candidat qui doit donner une réponse de 10 lignes au maximum.
Le classement final des candidats se fera par la somme des notes obtenues à l’entretien et au test écrit,
ce dernier est noté sur 25 points.
Chaque candidat admis à suivre une formation, est obligatoirement soumis à un contrôle médical,
en vue de confirmer ses capacités physiques à suivre la formation choisie.
N B. Une fiche de suivi médical est ouverte pour chaque stagiaire, le modèle de fiche y
afférent est établi en collaboration avec une équipe de médecins.
30
Les inscriptions se font tout au long de l’année, la clôture se fera une semaine avant les journées
d’orientation.
Le dépôt du dossier d’inscription du candidat pour une formation se fait au niveau du BAIO, il
est constitué des pièces suivantes :
- 02 extraits d’acte de naissance N° 12.
- 01 fiche individuelle.
- Photocopie légalisée du certificat de scolarité.
- 04 photos.
- 02 enveloppes affranchies libellées à l’adresse du candidat.
- Bulletin du dernier trimestre d’études pour les candidats des niveaux 04 et 05.
- Contrat d’apprentissage (pour les apprentis).
- Frais d’inscription (cf. : textes réglementaires).
Les dossiers des candidats admis seront transmis après délibérations aux services techniques,
Un procès verbal d’admission est établi par la commission d’information et d’orientation et sera signé
conjointement par le conseiller et le directeur de l’établissement avant sa transmission aux services
techniques.
• L’absence de réunions des conseils d’orientation technique et pédagogique au niveau des établissements de
formation.
31
• La non intégration, dans le plan annuel de formation de certaines wilaya, des affectations pédagogiques (ou
spécialités) de beaucoup d’établissements.
• L’absence de la démarche que doit confirmer la DFP dans son rôle d’animation de programmation et de
coordination à l’occasion des différentes rentrées.
Une convocation individuelle est adressée aux candidats ayant subis avec succès les épreuves. Cette
convocation émane de l’établissement où doit se dérouler le stage.
La formation se déroule dans les deux modes de formation (résidentiel et apprentissage) sous forme
de cycles de formation basés sur une organisation semestrielle des études, comprenant des cours
théoriques, des cours pratiques, des travaux d’application et des stages pratiques en milieu
professionnel.
Le cursus de formation se déroule en alternance dans les établissements de formation professionnelle
et en milieu professionnel, conformément au programme de formation de chaque spécialité.
Les matières enseignées au titre de chaque semestre, le volume horaire d’enseignement associé à
chaque matière ainsi que les coefficients de pondération et les notes éliminatoires associées à chaque
discipline enseignée sont arrêtés dans le cadre du programme de formation de chaque spécialité.
Les connaissances théoriques et pratiques partielles du stagiaire font l’objet, pour chaque matière, de
deux contrôles par semestre de formation. Chaque contrôle porte sur la partie du programme déjà
dispensé et comporte, selon la matière considérée et le niveau de qualification visé, soit une épreuve
écrite ou orale unique notée sur 20, soit une épreuve écrite ou orale doublée d’une épreuve pratique,
la moyenne d’égale pondération des deux étant aussi notée sur 20.
Tout le système d’évaluation des connaissances totales acquises par le stagiaire dans la discipline
considérée est régit par les dispositions de l’arrêté N° 04 du 03 janvier 2001 fixant les modalités
d’évaluation et de sanction des formations d’ouvriers spécialisés , d’agents qualifiés et d’agents
hautement qualifiés.
32
A l’issue de l’évaluation et de l’examination du premier semestre de formation, le jury de délibération
prévu à l’article 16 de l’arrêté cité plus haut, étudie les dossiers pédagogiques des stagiaires et délibère
en prononçant :
• L’admission au deuxième semestre de tout stagiaire ayant obtenu une moyenne générale du semestre égale ou
supérieure à 10/20 sans note éliminatoire ;
• L’accès, pour tout stagiaire ayant obtenu une moyenne générale du semestre égale ou supérieure à 10/20, à
l’examen de rattrapage dans la ou les matières pour lesquelles il a obtenu une note éliminatoire ;
• L’accès, pour tout stagiaire ayant obtenu une moyenne générale du semestre inférieure à 10/20, à l’examen de
rattrapage dans les matières pour lesquelles il n’a pas obtenu la moyenne.
E n ce qui concerne les stagiaires déclarés ajournés, le jury de délibération décide selon le cas :
33
1.3.1 LA GESTION PEDAGOGIQUE :
2. Une réduction du temps de réponse pour face à des demandes de plus en plus
spécifiques et urgentes.
L’urgence dans ce domaine réside dans la nécessité d’élaborer un ensemble de normes et des guides
méthodologiques permettant une conjugaison des efforts pour une prise en charge des tâches de
manière harmonisée et coordonnée.
34
Pour assurer les missions de formation, l’établissement doit impérativement disposer des ressources
suivantes :
• De formateurs.
• De locaux pédagogiques.
- D’équipements et matériels pédagogiques.
- De programmes de formation.
Il apparaît que sur le terrain ces conditions ne sont pas toujours réunies.
Les responsables pédagogiques de l’établissement (DES, DFCS, chefs de services
Pédagogiques, ATP, ATPA, ATPM, etc.) Se doivent donc d’utiliser de manière rationnelle les
ressources humaines et matérielles pour assurer un bon fonctionnement et une meilleure qualité de la
formation.
L’infrastructure est définie comme étant l’espace en termes de places pédagogiques (postes de
formations) mises à la disposition des responsables pour réaliser des prestations de formations.
Elle est constituée de :
• Salles de cours polyvalentes.
• Salles spécialisées.
• Ateliers.
• Laboratoires communs ou spécialisés.
• Laboratoires de langue.
• Amphithéâtre.
La capacité théorique de l’établissement est déterminée en fonction de la taille normalisée des
sections
En général une section peut être constituée en moyenne de 25 stagiaires, toutefois il y lieu de
différencier entre :
- La section lourde qui est constituée en général de 10 postes de travail sachant qu’on ne peut mettre que deux (02)
stagiaires par poste de formation soit un total de 20 à 25 stagiaires dans la section.
35
- La Section légère qui concerne des spécialités du tertiaire (comptabilité, etc.) elle est constituée de 30 à 35
stagiaires.
- Section lourde : elle se caractérise par l’ampleur des moyens qu’elle exige pour son installation et sa mise en
fonctionnement.
- Section légère : Elle se caractérise par le peu de moyens qu’elle exige pour son installation et sa mise en
fonctionnement.
Les normes ainsi définies constituent un préalable à toute ouverture de section.
- La formation par apprentissage se déroule durant toute la semaine y compris le jeudi après midi,
- la durée est déterminée selon le niveau de qualification visé conformément à la réglementation en vigueur.
36
1-3-2- La charge horaire des enseignants et des enseignements:
La charge horaire des formateurs est déterminée sur la base de critères qui prennent en considération
la spécificité et les contraintes de l’activité du formateur.
A titre de rappel, le décret n° 90.117 du 21 avril 1990, ainsi que les textes pris pour son application en
l’occurrence,’arrêté interministériel n° 05 du 15 juillet 1990, la circulaire n°288 du 23 juillet 1994 ainsi
que la circulaire n°33 du 20 septembre 2000 déterminent la charge horaire comme suit :
37
1-3-3 - Les programmes de formation :
• ELABORATION, ACTUALISATION ET DE DIFFUSION PROGRAMMES ET
CONTENUS DE FORMATION :
L’une des difficultés rencontrées se situe en amont de l’activité de production des programmes et
réside principalement dans l’absence de procédures d’identification des besoins en programmes de
formation et d’une vision prospective de développement et d’ouverture de nouvelles filières de
formation.
Par ailleurs, les IFP ne déploient pas suffisamment d’efforts pour mobiliser les compétences internes
et externes de même que l’implication du secteur économique reste insuffisante.
L’organisation actuelle doit être totalement repensée avec comme préalable une approche globale qui
intègre les différentes dimensions de cette activité (identification des besoins, production,
expérimentation et suivi, distribution etc.) et impliquer les différents intervenants.
Afin de remédier aux insuffisances constatées, il y a lieu :
o de multiplier les regroupements annuels des formateurs sous l’égide de la DOSFP (*1), de l’INFP et des
différents IFP selon la branche professionnelle de chacun d’entre eux pour faire le point sur les contenus de
programmes, favoriser un échange d’expérience et établir une situation relatives aux contraintes et
s’informer sur les évolutions technologiques;
o Organisation de journées d’études à l’issue de l’élaboration ou de l’actualisation d’un programme en
direction des formateurs de la spécialité concernée.
Ces regroupements pourraient contribuer à la rédaction d’une note méthodologique devant
accompagner le programme au moment de sa diffusion.
o Institution de rencontres entre formateurs de notre secteur et les professionnels du secteur économique.
o Rédiger une note méthodologique définissant les normes et les procédures d’identification des besoins en
programmes et contenus de formation ;
o Mettre en place un dispositif de concertation incluant le CERPEQ, le CNEPD, l’INDEFOC, les
DFP et les inspecteurs ;
o Impliquer les inspecteurs et les conseils de formateurs dans l’activité d’actualisation des programmes de
formation ;
o Associer systématiquement le secteur économique à l’analyse des spécialités pour élaborer les
o référentiels de formation ;
o Etablir un fichier de compétences dans le domaine des programmes et études ;
o Prévoir de meilleures conditions de prise en charge des comités d’homologation ;
o Rédiger et diffuser une note méthodologique sur l’implantation des programmes de formation ;
o Annexer à chaque programme de formation une fiche de suivi ;
o Etablir un fichier de dotation en programmes pour chaque établissement.
------------------------------------------
(*1) Direction de l’organisation et du suivi de la formation professionnelle
38
1-3-4- L’organisation et la planification des enseignements:
Il est constaté, en matière de planification et d’organisation des enseignements que :
• Les cahiers journaux des sections ne sont pas tenus à jour et/ou ne renseignent pas sur les temps de diffusion
réellement passés ;
• La coordination dans la diffusion des différents modules dispensés n’est pas assurée ;
Généralement, au service apprentissage sont affectés les formateurs ayant peu ou pas d’expérience
dans le domaine de l’enseignement à cela s’ajoute l’absence totale de (moyens de transport et autres) .
Pour assurer la FTTC à tous les apprentis, il est fait appel à des vacataires. Alors qu’il se pourrait qu’il
y ait des PEP affectés à la formation résidentielle qui n’assurent pas leur charge horaire réglementaire.
39
1-3-5- L’organisation des équipements pédagogiques:
Il est évident que le recours à une gestion rationnelle des moyens est devenu une donnée
inconditionnelle pour faire face à une demande sans cesse croissante et multiple.
Il est constaté que la majorité des chefs d’établissements n’accorde pas suffisamment d’attention à la
gestion et l’utilisation rationnelle des équipements technico- pédagogiques.
Les constats relevés sur le terrain font ressortir assez souvent ce qui suit :
- L’absence d’un programme de maintenance des équipements techniques et pédagogiques dans les
établissements ;
- Les opérations de recueillement d’inventaire ne sont pas menées de façon systématique en fin d’exercice ;
40
1-3-6- Les emplois du temps :
En ce qui concerne les emplois du temps, malgré l’existence des textes régissant la charge
hebdomadaire des sections et des formateurs, il est relevé dans la majorité des établissements du
secteur des situations de non respect de ces charges horaires.
Ces carences constatées engendrent ce qui suit :
- Une déperdition importante dans la diffusion des volumes horaires prévus par les programmes.
- Une utilisation non rationnelle de la ressource humaine « formateur ».
- Une mauvaise organisation de l’utilisation des locaux pédagogiques.
Cette situation est le résultat :
- D’un manque de qualification des responsables chargés de la pédagogie notamment dans la
confection des emplois du temps ;
- De l’absence du suivi dans la gestion des charges horaires par les principaux responsables des
établissements.
41
1-3-7- La nomenclature des branches et des spécialités :
Les travaux de révision de la nomenclature des branches et spécialités du secteur de la formation et de
l’enseignement qui étaient confiés aux comités nationaux de branches professionnelles au courant de
l’année 2005, étaient sous-tendus par une problématique qui se posait en termes d’inadéquation entre
le produit du système de formation et les besoins des employeurs en matière de qualifications
professionnelles.
En effet, on constate d’un coté des milliers de jeunes diplômés au chômage et de l’autre des secteurs
d’activité qui manque de main-d’œuvre qualifiée.
Compte tenu de cette problématique, il a été recommandé aux CNBP, de prendre appui sur l’existant
dans le contexte algérien et sur les tendances mondiales en matière de formations initiales.
42
- Aux institutions de formation pour leur permettre de construire l’offre de formation ;
- Aux institutions d’ingénierie pédagogique pour leur permettre de préparer les programmes et moyens de
formation ;
- Aux gestionnaires du système de formation et d’enseignement professionnels pour leur permettre d’assurer la
gestion du secteur dans toutes ses dimensions.
- Aux services et personnels d’orientation scolaire et professionnelle pour leur permettre d’informer et d’orienter
les demandeurs de formation.
• ORGANISATION DE LA NOMENCLATURE
L a nomenclature 2005 est composée de 20 branches au lieu de 22 (suppression des branches BAS,
IVM et MTE de la nomenclature 2001 et création de la branche MEE).
Cette nouvelle nomenclature totalise 358 spécialités, soit 8 spécialité en moins par rapport à la
nomenclature 2001.Mais si l’on ne tient pas compte des spécialités de l’enseignement professionnel,
on constate que la nomenclature est passée de 366 spécialités en 2001 à 312 spécialités en 2005, soit
54 spécialités en moins.
Les branches prioritaires (agriculture –pèche, artisanat, BTP, eau- environnement et hôtellerie
tourisme) représentent 41,3 % des spécialités de la nomenclature 2005, contre 36,8 % dans la
nomenclature de 2001.
LES CONSTATS :
Malgré la volonté affichée par le secteur à faire réviser cette nomenclature des spécialités en
impliquant tous les acteurs (CNBP, patronat, entreprises…etc.) Des insuffisances sont constatées
qui se résument comme suit :
Le niveau III qui correspond à la qualification « maîtrise » est supprimé et ce, malgré une
demande avérée du secteur économique exprimé de façon répétée à chaque regroupement
organisé par le secteur. Ce niveau intermédiaire est également indispensable pour ériger et
mettre en place un système de passerelles.
Par ailleurs, une anomalie apparaît à travers la répartition des spécialités par niveau de
qualification.
Dans cette nouvelle nomenclature, 63,5% des spécialités sont du niveau technicien et
technicien supérieure, alors que la norme généralement admise de répartition des niveaux de
43
qualification prône 2/3 pour les niveaux ouvrier et maîtrise et 1/3 pour le niveau technicien
et technicien supérieur.
L’application de cette nomenclature va engendrer un bouleversement de l’activité de
formation.
44
1-3-8- les instruments de gestion technique et pédagogique.
Les principaux instruments techniques et pédagogiques utilisés par l’ensemble du personnel
d’encadrement pédagogique dans le cadre de leur activité, se résument à ce qui suit :
- L’incorporation de nouveaux stagiaires (PV d’ouverture et de fermeture de sections de
formation) ;
- Les emplois du temps (des sections, formateurs et utilisation des locaux) ;
- Le cahier journal ;
- Le programme de formation (thématique, structurel) ;
- la fiche de cours ;
45
1-4- LA RESSOURCE HUMAINE :
LES CONSTATS :
L’organisation pédagogique et administrative actuelle des Centres de Formation Professionnelle et de
l’Apprentissage se présente comme suit :
Sous l’autorité du directeur d’établissement :
-L’adjoint technique et Pédagogique chargé de la formation résidentielle suit l’exécution de
programmes de formation et s’assure de la qualité de l’enseignement dispensé au profit des stagiaires.
A cet effet, ce dernier il dispose de moyens humains (formateurs), matériels (équipements) et des
infrastructures (locaux pédagogiques).
- L’adjoint technique et Pédagogique, chargé de l’apprentissage a pour mission de réaliser le quota
d’apprentis affecté à l’établissement, d’organiser les cours de FTTC au profit des apprentis et veiller à
ce que tous en bénéficient, il est chargé d’assurer le suivi de la prise en charge de la formation des
apprentis par les employeurs. Le nombre de formateurs affectés à ce service est très réduit. Rarement,
il répond aux besoins de la structure. Il est fait appel assez souvent à des formateurs vacataires. Dans
beaucoup de cas, l’ATPA utilise, pour les cours de FTTC, les locaux pédagogiques affectés à la
formation résidentielle, quand ils sont disponibles.
- L’adjoint technique et Pédagogique, chargé de la maintenance et de la formation production a pour
missions la mise en place, le suivi et la réalisation d’un programme de maintenance des équipements et
de production d’objets et d’ouvrages utiles dans le cadre de l’exécution du programme de formation
des stagiaires et des apprentis. Il dispose rarement d’agents sous son autorité.
L’organisation pédagogique actuelle présente beaucoup de dysfonctionnements dans l’utilisation des
moyens des établissements.
Il n’existe aucune complémentarité dans l’utilisation optimale des moyens (matériels et humains) de
l’établissement, du fait que chaque service fonctionne en autarcie.
Ainsi nous constatons que si le service chargé de la formation résidentielle se suffit à lui-même en
moyens humains et matériels, il n’en est pas de même pour le service apprentissage. Celui-ci doit
Attendre que le service de la formation résidentielle ait complètement épuisé l’emploi du temps
d’utilisation des locaux pédagogiques pour prévoir la FTTC aux apprentis. Cette situation fait que
beaucoup d’apprentis ne bénéficient pas de cours théoriques. Il en est de même pour l’utilisation des
formateurs. Ces derniers, dés leur installation, sont affectés soit à l’apprentissage, soit à la formation
résidentielle.
46
LES TÂCHES DU DIRECTEUR DE L’ETABLISSEMENT (CFPA et INSTITUTS) :
Le Directeur de l’établissement assure notamment les taches suivantes :
47
MISSIONS DES PERSONNELS D’ENCADREMENT
PEDAGOGIQUE DES CFPA
TÂCHES DE L’A T P (FORMATION RESIDENTIELLE) :
I/ EN MATIERE D’ORGANISATION ADMINISTRATIVE :
- Elabore le programme et le bilan d’activité trimestriel, semestriel et annuel ;
- Tient et met à jour le planning des effectifs stagiaires de la formation résidentielle ;
- Tient les registres des sections de la formation résidentielle ;
- Constitue et tient les dossiers techniques des formateurs de la formation résidentielle ;
- Constitue et tient les dossiers techniques et administratifs des stagiaires de la formation
résidentielle ;
- Etablit les procès verbaux d’ouverture et de fin de stage de la formation résidentielle ;
- Met en place une procédure permettant d’assurer l’approvisionnement en matière d’oeuvre des
sections de la formation résidentielle.
-------------------------------------------------
ATP : Adjoint Technique et Pédagogique
48
IV/ EN MATIERE DE SUIVI DES FORMATEURS :
- Assure périodiquement des visites des formateurs de la formation résidentielle ;
- Renseigne les bulletins de visites, apprécie et prodigue des conseils ;
- Prépare et organise des réunions avec les formateurs autour des insuffisances relevées lors des
visites d’évaluation;
- Propose, planifie et assure le suivi des perfectionnements et recyclages des formateurs ;
49
TÂCHES DE L’A T P A (APPRENTISSAGE) :
I/ EN MATIERE D’ORGANISATION ADMINISTRATIVE :
- Elabore le programme et bilan d’activité trimestriel, semestriel et annuel ;
- Tient et met à jour le planning des effectifs apprentis par branche
professionnelle, par secteur d’activité et par sexe ;
- Tient les différents registres ;
- Etablit les procès verbaux d’ouverture et de fin d’apprentissage ;
- Constitue et tient les dossiers techniques des formateurs (PEPA) ;
- Constitue et tient les dossiers techniques et administratifs des apprentis.
----------------------------------------
50
ATPA : Adjoint Technique et Pédagogique chargé de l’Apprentissage
51
----------------------------------------
ATPM : Adjoint Technique et Pédagogique chargé de la Maintenance
- Veille au respect des horaires d’entrée et de sortie des stagiaires, tous modes de formations confondus;
- Assure le suivi de l’assiduité des stagiaires tous modes de formations confondus;
- Constitue et assure le fonctionnement des conseils de discipline ;
52
III/ EN MATIERE D’ORGANISATION DE MANIFESTATIONS
SPORTIVES ET CULTURELLES :
- Constitue des groupes sportifs et culturels ;
- Elabore un programme périodique d’activités sportives et culturelles ;
- Organise les différentes rencontres et festivités ;
- Crée et préserve en bon état les infrastructures dédiées à ses activités.
53
TÂCHES DU CONSEILLER A L’ORIENTATION ET A
L’EVALUATION PROFESSIONNELLE :
I/ EN MATIERE D’ORGANISATION DU BUREAU D’ACCUEIL :
- - Etudie et analyse les différentes évaluations semestrielles (finalisation et corrections éventuelles du projet
professionnel du candidat).
54
V/ EN MATIERE DE SUIVI :
- Instaure et exploite des instruments de suivi (registre ou fiche, dossiers psychopédagogiques) ;
- Anime des activités psychopédagogiques collectives ou personnalisées ;
- Analyse les cas de déperditions de stagiaires (abandons, radiation, réorientation, etc.…)
55
NB/ Les activités pédagogiques des INSFP DE BEAULIEU (Ex : ITEEM) et de KOUBA
(ex : ITTPB) sont assurées par deux directeurs :
1. Directeur des études.
2. Directeur de la formation continue et des stages.
Chacun coordonne les activités de deux services.
- Le directeur des études coordonne les activités des services :
• Formation orientation et recrutement.
• Moyens techniques et pédagogiques.
- Le directeur de la formation continue et des stages coordonne les activités des services :
• Formation continue et stages.
• Etudes recherche et documentation.
56
MISSIONS DES PERSONNELS D’ENCADREMENT
PEDAGOGIQUE DES I. N .S F. P
TACHES DU CHEF DE SERVICE RECRUTEMENT ORIENTATION ET
FORMATION
I/ EN MATIERE D’ORGANISATION ADMINISTRATIVE :
- Elabore le programme annuel d’activités du service;
- Elabore le bilan mensuel d’activités du service;
- Tient et met à jour le planning des effectifs des stagiaires en formation résidentielle;
- Tient et met à jour les registres des sections de la formation résidentielle;
- Constitue et met à jour les dossiers techniques des stagiaires de la formation résidentielle;
- Etablit les procès verbaux d’ouverture et de fin de stage des sections de la formation résidentielle ;
57
V/ ORGANISATION DES SESSIONS DE RECRUTEMENT DES
STAGIAIRES ET DES EVALUATIONS PERIODIQUES :
- Prépare, organise et supervise les sessions de recrutement des candidats à une formation résidentielle ;
- Prépare, organise et supervise les évaluations périodiques des stagiaires de la formation résidentielle.
58
IV/ EN MATIERE DE SUIVI DES FORMATEURS :
- Assure périodiquement et de manière efficace des visites des formateurs ;
- Prépare et organise des réunions avec les formateurs autour des insuffisances relevées lors des visites
d’évaluation;
- Propose les thèmes de perfectionnements et recyclages des formateurs ;
- Tient des fiches de présence des formateurs.
59
- Elabore le planning des approvisionnements de matière (fonctionnement des sections, maintenance et
formation production) ;
- Planifie et gère les locaux pédagogiques et le mobilier individuel et collectif affectés aux bénéficiaires.
II/ EN MATIERE DE MAINTENANCE DES EQUIPEMENTS :
- Met en place et assure le suivi des fiches techniques maintenance.
60
- Capitalise et gère les documents pédagogiques de soutien aux formations (exercices, travaux pratiques,
documents d’appui et mémoires des stagiaires et apprentis ;
- Collecte et diffuse les documents et textes réglementaires ;
- Gère les programmes de formation ;
- Actualise, adapte et planifie les programmes de formations ;
- Organise et gère la bibliothèque ;
- Organise des rencontres, des journées d’études, séminaires et conférences à caractère scientifique technique et
pédagogique.
L’effectif des stagiaires en formation (2003), pour le seul mode résidentiel, était de 191.000 et l’effectif
des formateurs est de 9562. Au regard des normes en matière d’encadrement dans le domaine de la
formation professionnelle (1,5 formateurs par section), il se dégage un déficit de 2938 formateurs.
Le faible niveau de certains formateurs recrutés dans les années1983/1984 opérés dans le cadre des
opérations de recrutement exceptionnelles pour encadrer les nouveaux établissements réceptionnés,
(environ 250 établissements) et en raison de la difficulté de mettre en place des programmes de
recyclage adaptés à ces formateurs, ont étés les facteurs limitatifs du développement qualitatif des
formations dispensées.
61
- -Moins de 40 ans : 5005 ;
- Entre 40 et 50 ans : 3562 ;
- 50 ans et plus : 1044.
La Politique de recrutement :
En raison de l'absence d'une gestion prévisionnelle intégrée au développement du système,
la politique de recrutement doit s’orienter vers les besoins réels du secteur, notamment par :
- la création de postes budgétaires dans le domaine des spécialités manuelles (bâtiment – artisanat) ;
- la prise en charge des spécialités comme l’environnement, le tourisme, etc... ;
- la rationalisation de la gestion des opérations de recrutements en fonction des besoins par profil et par
spécialité ;
- la mise en place d’une politique de valorisation des compétences existantes.
- L’absence de données fiables sur la population des formateurs et d’une démarche d’identification des besoins
appropriés s’inscrivant dans une politique sectorielle de gestion et de valorisation des ressources humaines,
ne permet pas le montage de cycles de perfectionnements ciblant les attentes individuelles et institutionnelles
et une large couverture de l’ensemble des formateurs rattachés aux IFP.
- L’inexistence d’une gestion prévisionnelle des plans de perfectionnement par les établissements de formation
(CFPA et INSFP), le mode d’organisation de ces perfectionnements qui privilégie exclusivement la forme
résidentielle, le choix des thèmes qui s’opère souvent de façon intuitive ajoutés au sentiment que les
perfectionnements n’ont aucun impact sur l’évolution de la carrière rendent ceux-ci peu attractifs.
- L’absence de procédures et d’instruments de suivi ne permet pas d’apprécier l’impact du perfectionnement
sur l’amélioration de la qualification des formateurs.
- La durée, le contenu et l’agencement du programme de formation pédagogique initiale restent peu adaptés
aux exigences de la fonction.
- Il a été relevé l’absence d’une stratégie de formation et de perfectionnement en direction des formateurs des
IFP qui ne bénéficient, pour l’instant, que d’une formation pédagogique initiale identique à celle dispensée
aux formateurs exerçant dans les établissements de formation. La préparation insuffisante de cette
catégorie de formateurs accentue la tendance à privilégier des thèmes classiques théoriques qui ne participent
aucunement à l’amélioration des qualifications.
- Les critères de choix des formateurs devant suivre une formation à l’étranger ne sont ni clairement définis
ni objectifs.
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b) perfectionnement des formateurs :
En dépit de l’existence de textes fixant les objectifs et le cadre méthodologique pour l’élaboration et la
mise en œuvre du programme national de perfectionnement et de recyclage des personnels, il a été
relevé les insuffisances suivantes :
- Un taux d’absence élevé des formateurs aux stages de formation et de perfectionnement ;
- La non implication des directeurs de la formation professionnelle de wilaya et des chefs d’établissements
pour mettre un terme à ce phénomène d’absence ;
- La redondance des thèmes de formation et leur incohérence par rapport aux besoins réels des
formateurs.
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Chapitre II
PLAN D'ACTION
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PLAN D’ACTION DU SECTEUR
EN MATIERE DE GESTION PEDAGOGIQUE.
Il y a aussi un problème d’attractivité pour certains métiers ou certaines filières (problèmes de conditions de
travail et de rémunération).
Dans le souci d’une meilleure prise en charge de la fonction orientation, il est recommandé les actions
suivantes :
- La mise en place d’un nouveau dispositif sur l’orientation et les instruments d’évaluation ;
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actuelles et de libérer les potentialités et de stimuler des perspectives dans la gestion des carrières
et l’évaluation des compétences.
Afin d’éviter les problèmes de gestion techniques et pédagogiques, il serait souhaitable de créer, au
niveau des CFPA, un seul poste de responsable chargé de l’organisation et de la gestion de l’activité
pédagogique.
Il aura sous sa responsabilité des chefs de service chargé :
De l’apprentissage ;
Des cours du soir, de la formation continue et des formations conventionnées ;
De la maintenance et de la formation production ;
De la formation résidentielle.
Ainsi, tous les moyens de l’établissement seront utilisés d’une manière rationnelle et optimale,
l’enseignant recruté par le centre ne sera plus affecté à un service mais il pourrait intervenir en
fonction des besoins pédagogiques de l’établissement (apprentissage, résidentielle, cours du soir,
formation conventionnée etc.).
L’utilisation des locaux pédagogiques sera planifiée pour prendre en charge tous les modes de
formation dispensés par l’établissement, la qualité de la formation dispensée sera identique pour les
apprentis et les stagiaires.
Dans l’attente de la révision des statuts des établissements et des travailleurs du secteur de la
Formation et de l’enseignement professionnels, les solutions suivantes pourraient être envisagées:
Sous la responsabilité de l’adjoint technique, des chefs de sections pourraient assurer la coordination
et le suivi de chaque service :
Service de la formation résidentielle ;
Service de la formation par apprentissage et continue ;
Service de la maintenance et de la formation production.
Plus tard, et après la mise en place de nouveaux textes, le service pédagogique pourrait être dirigé,
sous la responsabilité du directeur, par un directeur pédagogique ou un adjoint technique et
pédagogique, dont le poste sera revalorisé.
Cette exigence de rapprochement avec le monde du travail impose une révision des statuts des
formateurs du secteur, dans le sens de leur assouplissement, et ce, en vue de permettre le recours
contractuel à l’ensemble des compétences disponibles, notamment dans le domaine de l’artisanat.
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• De mettre les formateurs stagiaires en stage d’application dans les établissements qui disposent de
compétences avérées ;
• De procéder à l’élaboration des programmes sur la base des nouveaux référentiels d’emploi ;
• De redistribuer les volumes horaires à travers les thèmes en privilégiant ceux étroitement liés à
l’exercice de la fonction ;
• De veiller à l’introduction systématique dans les contenus de formation, les mesures pédagogiques
prises par les structures concernées de l’administration centrale ;
• D’organiser autour des formations initiales un regroupement annuel des institutions du réseau
d’ingénierie pédagogique ;
• De redéfinir les durées de formation en veillant à leur adaptation aux exigences du profil ;
• De restructurer les cursus de formation pour mieux inscrire les périodes d’application ;
• D’initier un texte réglementaire définissant les normes et procédures d’évaluation des formations
initiales ;
• De Prévoir des immersions périodiques dans des établissements pour les formateurs de profil
Psychopédagogue ;
• De définir clairement les critères de choix des formateurs devant suivre une formation à l’étranger
en associant tous les acteurs concernés,( responsables pédagogiques, inspecteurs, INFP et
IFP,etc.).
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Les formateurs constituant le corps principal autour duquel s’articule l’ensemble des activités de
formation et d’innovation pédagogique, il serait impératif d’assurer leur professionnalisation sur les
plans technique et pédagogique.
A ce titre, les programmes de perfectionnement qui leur seront destinés devront s’inscrire dans des
plans pluriannuels de formation prenant en considération la diversité des niveaux, d’expériences, de
compétence ainsi que leurs attentes et projets professionnels.
Cette démarche impliquera la mise en place d’un système d’évaluation permanent, rigoureux et
transparent des formateurs en poste et leur plus grande implication dans l’élaboration des parcours de
formation les concernant.
Il serait indispensable :
• D’élaborer et de diffuser une note méthodologique sur l’identification des besoins en perfectionnement ;
• D’exiger des établissements, l’élaboration d’un plan annuel de perfectionnement de leur personnel à transmettre aux
IFP (impliquer les conseils de formateurs et les inspecteurs) ;
• De diversifier les modes d’organisation des perfectionnements (à distance, cours du soir etc..) ;
• D’envisager, dans les meilleurs délais des programmes de renforcement des moyens techniques et pédagogiques des
IFP ;
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EN CONCLUSION
Malgré les ressources sans cesse croissantes allouées au secteur de la formation et de l’enseignement
professionnels, celui-ci accuse toujours des carences et dysfonctionnements. Les résultats enregistrés sont,
pour le moins qu’on puisse dire, limités. Ce constat, est largement partagé entre les professionnels du
secteur et les utilisateurs. Les causes sont certainement multiples et dépassent le cadre de notre secteur ;
elles poseraient toute la problématique d’un développement socio-économique cohérent et harmonieux.
S’il est relativement aisé de rediscuter les stratégies, les objectifs, et l’allocation des moyens et des
ressources, il est par contre plus ardu de changer les mentalités et les pratiques, en l’absence d’une
culture de gestion, de préparation et de formation observée chez certains de nos gestionnaires. Le
changement attendu viendra davantage et à moindre coût par l’investissement dans l’homme qui saura
s’adapter aux contraintes que de toute autre tentative, à travers une stratégie d’allocation chronique de
moyens et de ressources financières sans évaluation ni obligation de résultats.
La formation demeurant sans contestation aucune, une mesure d’accompagnement est un moyen entre
autres, pouvant contribuer à l’amélioration de la gestion de l’institution de formation professionnelle
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