Pétrographie Exogene Illustrations

PETROGRAPHIE
EXOGENE
Illustrations du cours de L2 SVT (1ère partie)
Pr M. Bachir DIOUF
1
Cours Pétrographie Exogène L2 SVT
Le phénomène sédimentaire
PETROGRAPHIE EXOGENE
Rappels ROCHES PREEXISTANTES
ALTERATION
CHIMIQUE DESAGREGATION
MECANIQUE
RESIDUS
SOLUTIONS DEBRIS
Pas de
Transport et
transport Transport et Transport
utilisation par
précipitation et dépôt
des organismes
Evolution sur
place
ROCHES CHIMIQUES ROCHES

et BIOCHIMIQUES DETRITIQUES
ROCHES
RESIDUELLES ROCHES SEDIMENTAIRES
Des roches préexistantes subissent en surface (quelques mètres ou quelques dizaines de mètres) l’action des
agents de l’érosion et leurs éléments résiduels sont transportés et déposés plus loin sous forme de sédiments.
2
Rôle
Climat
L2 SVT Pétrographie
30/11/2019 1
Exogène
Influence nappe souterraine
L2 SVT Pétrographie
30/11/2019 10
Exogène
L’altération dépend à la fois des conditions extérieures à la roche et de la nature de la roche elle même.
Les conditions extérieures sont celles liées au climat et à la position des roches par rapport à la nappe phréatique
mais aussi celles liées à la durée :
 un climat humide est plus efficace qu’un climat sec,
 un climat chaud est plus efficace qu’un climat froid puisque l’altération correspond à des réactions
chimiques dont la vitesse est accélérée par la chaleur,
 une situation au – dessus d’une nappe phréatique (zone d’aération) est plus
propice à l’altération
3
4
Beaucoup de sédiments sont mis en mouvement et transportés par des fluides porteurs tels que l’eau ou l’air. De
l’interaction entre fluides et sédiments, naissent des structures sédimentaires caractéristiques. Les paramètres
fondamentaux qui conditionnent la mise en mouvement des sédiments sont la vitesse du courant et la taille des
particules.
5
I – ROCHES SEDIMENTAIRES ALLOCHTONES
ELEMENTS DES ROCHES SEDIMENTAIRES ALLOCHTONES
6
Ce sont tous les produits issus de l’altération sur le continent. Ce sont donc essentiellement des grains
détritiques qui sont sous la forme soit de fragments de roches grossiers soit ignées, métamorphiques ou
sédimentaires.
Plusieurs types de représentations existent. La plus simple est l’histogramme de fréquence qui exprime le
pourcentage pondéral des particules de chaque classe granulométrique par une barre verticale. En traçant une
courbe passant par le centre des barres, on obtient une courbe de fréquence à partir de laquelle on peut définir le
(ou les) mode(s), c’est-à-dire la valeur centrale (en millimètre ou en phi) de la classe granulométrique la plus
abondante. La courbe cumulative à ordonnées arithmétiques est un autre mode de représentation très utilisé ; elle
permet de déterminer graphiquement divers paramètres de distribution.
7
Trois (3) aspects sont caractéristiques de la morphologie du grain : la forme, la sphéricité et l’émoussé.
Il résulte de l’accumulation sédimentaire un arrangement particulier qui reflète souvent les conditions
de dépôt et détermine certaines propriétés physiques des roches.
8
Principaux éléments pétrographiques des roches allochtones
Les roches allochtones sont constituées de grains détritiques formant la charpente des sédiments, d’une phase de
liaison occupant la porosité intergranulaire et qu’on appelle suivant son origine matrice ou ciment.
La matrice est une phase fine d’origine détritique qui réunit des éléments clastiques plus grossiers et
qui s’est déposée en même temps que ces derniers.
Le ciment provient d’une précipitation chimique postérieure au dépôt des éléments détritiques.
LES CONGLOMERATS
9
A Orthoconglomérat
oligomictique
B
Paraconglomérat à
matrice non
laminaire
= tillite.
11/30/2019 L2 SVT Pétrographie Exogène 39
Structure en dropstone dans la matrice laminée d’un conglomérat
Les conglomérats à matrice laminée, surtout ceux d’origine varvaire, présentent de fréquents dropstones et sont
étroitement liés aux tillites. Ils sont d’origine glacio-lacustre
10
LES GRES
A B
La matrice (A), dans le cas des grés, est conventionnellement définie comme étant la fraction détritique de
dimensions inférieures à 30 µm. Quant au ciment (B), il est plus grossier et il a une nature minéralogique très
variée, allant de la silice aux carbonates en passant par la limonite et l’argile. Leur arrangement détermine deux
types de texture : une texture matrice – support(A) et une texture grain – support (B).
Les contacts intergranulaires sont de plusieurs types : par points, tangentiel, concavo – convexes, par suture (ou
microstylolitique)
11
La maturité texturale est une maturité physique. Elle donne une échelle descriptive qui indique
l’efficacité de l’environnement originel dans le vannage, le triage et l’abrasion des grains qui lui sont fournis.
Elle est exprimée par le rapport éléments figurés / matrice et secondairement par le classement des grains et leur
degré d’arrondi.
Les cimentations des grès sont simples ou complexes.
12
Classification des grés selon Dott
Les classifications les plus couramment proposés sont surtout pétrographiques et tendent toutes à exprimer la maturité
texturale et la maturité minéralogique du grés. Ainsi une classification spécifique des grés se fonde sur la proportion des
éléments figurés (quartz, feldspaths, fragment de roches) et sur la phase de liaison (matrice et ciment). La classification la
plus largement utilisée subdivise les grés en deux grands groupes texturalement différents, les Arénites et les Wackes
Principaux faciès pyroclastiques

Les roches colcano-sédimentaires sont formées à partir de dépôts appelés tephra. Le terme tephra est
synonyme de dépôt volcanoclastique, c'est-à-dire d'accumulation de matériaux éjectés par une éruption. Comme
pour les roches détritiques, une classification granulométrique est utilisée.
Classification granulométrique des roches pyroclastiques
Taille des Equivalent Roche

Tephra
constituants détritique pyroclastique
brèche
>62 mm galets, blocs blocs (anguleux)
volcanique
bombes
agglomérat
(arrondies)
graviers,
2-62 mm lapilli tuf à lapilli
granules
62 µm-2 mm sable cendre grossière tuf grossier
<62 µm silt et argile cendre fine tuf fin
13
Les sédiments pyroclastiques sont surtout étudiés du point de vue de leur mode de formation. On distingue ainsi trois
types principaux de dépôts :
- les roches pyroclastiques mises en place dans un contexte subaquatique ;
- les roches pyroclastiques mises en place par écoulement ;
- les roches pyroclastiques formées par retombée dans l’air ou dans l’eau.
Le diagramme triangulaire basé sur des critères pétrographiques est une autre forme de
classification des roches pyroclastiques. Il permet de subdiviser les tufs en fonction de la
proportion relative de trois constituants : les débris lithiques, les cristaux (surtout des
feldspaths et du quartz) et les fragments de verre volcanique.
Figure XIII.1: classification des roches pyroclastiques.
14
II. LES PHENOMENES DE PRECIPITATION ET DE BIOPRECIPITATION
CARBONATEES
La molécule d’eau se comporte comme un dipôle électrique (pôle H 2 positif et pôle O négatif) dont la force
d’attraction vis-à-vis d’un ion détermine la solubilité
DIAGRAMME DE GOLDSCHMIDT
15
Nature et origine des constituants des roches sédimentaires carbonatées
Les Bioclasts sont des restes organiques de tailles variées représentés essentiellement par des tests
calcaires dont la nature a pu se modifier par diagenèse au cours du temps et en fonction des milieux
16
Les Oolithes ou ooïdes sont des grains sphériques ou sub-sphériques constitués d’un nucléus de
nature quelconque (quartz, bioclastes, etc.) et d’un cortex carbonaté.
Les Péloïdes sont des grains homogènes sans squelette ni nucléus. Ils comprennent toutes les
particules issues d’une micritisation secondaire par des algues, les pelotes fécales ou pellets.
Les Agrégats sont des éléments composites (péloïdes, oolithes, bioclastes), hétérogènes ou non, le plus souvent
jointifs
.
MICRITE SPARITE
La phase de liaison ou ORTHOCHEM des roches carbonatées est représentée soit par une boue carbonatée cryptocristalline
(micrite) soit par un ciment carbonaté de cristallinité supérieure (sparite).
17
Autres Roches d’origine physico – chimique / biochimique1
ROCHES SILICEUSES
1
Les illustrations de cette partie du document sont, pour une large part, tirées de
zaragosi.free.fr/ATLAS_PETRO/index.php
18
ROCHES FERRUGINEUSES
ROCHES CHIMIQUES & BIOCHIMIQUES
1. Minerais de fer
sédimentaires
 minerais oolithiques :
structure semblable à celle
des calcaires oolithiques.
L2 SVT Roches chimiques &

01/02/2020
biochimiques
PHOSPHATES ET MINERAIS DE TYPE

ROCHES CHIMIQUES & BIOCHIMIQUES
SEDIMENTAIRE
Classification depots de fer
1. Minerais de fer sédimentaires
minerais non oolithiques
sphérosidérites
 concrétions en nodules,
 ovoïde
 de la grosseur du poing
2/1/2020 PHOSPHATES UE 367 L3/SVT 25
ROCHES MINERAIS
CHIMIQUES &DE
BIOCHIMIQUES
FER
Classification pétrographique dépots de fer
2. Roches glauconieuses
2/1/2020 PHOSPHATES UE 367 L3/SVT 27
19
ROCHES EVAPORITIQUES OU SALINES
Schéma d’un milieu type de formation d’évaporites marines
Les séries marines types se forment dans des environnements lagunaires plus ou moins
confinés (bassin interne), séparé de la mer (domaine externe) par une barrière qui isole plus
moins complètement le milieu lagunaire.
Gypse fibreux
20
ROCHES PHOSPHATEES
21
ROCHES D’ORIGINE ORGANIQUE
22
23

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PETROGRAPHIE

ROCHES CHIMIQUES ROCHES

ELEMENTS DES ROCHES SEDIMENTAIRES ALLOCHTONES

Structure en dropstone dans la matrice laminée d’un conglomérat

Les cimentations des grès sont simples ou complexes.

Principaux faciès pyroclastiques

Classification granulométrique des roches pyroclastiques

Taille des Equivalent Roche

62 µm-2 mm sable cendre grossière tuf grossier

<62 µm silt et argile cendre fine tuf fin

Figure XIII.1: classification des roches pyroclastiques.

ROCHES CHIMIQUES & BIOCHIMIQUES

L2 SVT Roches chimiques &

PHOSPHATES ET MINERAIS DE TYPE

2/1/2020 PHOSPHATES UE 367 L3/SVT 27

Schéma d’un milieu type de formation d’évaporites marines

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