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Energieplus-Lesite - Be-Climatiseur Individuel

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Climatiseur individuel

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directe/climatiseur-individuel-d1/

25 septembre 2007

Sommaire

Principe de fonctionnement
Un climatiseur de local est une machine frigorifique prévue pour extraire la chaleur des
locaux et la rejeter à l'extérieur.

Le fonctionnement d'un climatiseur est basé sur le


changement de phase d'un fluide frigorigène :

dans l'évaporateur, le fluide capte la chaleur dans l'air


du local et s'évapore ;
dans le condenseur, le fluide redevient liquide car il
est refroidi par l'air extérieur.

Le compresseur a pour rôle de comprimer le gaz, opération


accompagnée d'une forte élévation de température qui permettra au fluide frigorifique de
céder sa chaleur à l'air extérieur.

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Le détenteur libère la pression, opération
accompagnée d'une forte diminution de
température nécessaire à l'échange de
chaleur avec l'air ambiant.

Typologie des climatiseurs de locaux


On distingue plusieurs types de climatiseurs :

Le climatiseur mobile
C'est un appareil à faible puissance frigorifique (max 2,5 kW), principalement destiné à un
usage local. Il impose de laisser un ouvrant entrouvert, ce qui diminue l'étanchéité du
local à l'air et aux bruits extérieurs !

Ce système est de moins en moins utilisé. Son emploi se limite souvent aux situations
provisoires.

S’il est monobloc, l’air de refroidissement du condenseur peut


être pris soit dans la pièce (perte de puissance jusqu’à 30 % par
rapport à la puissance frigorifique annoncée), soit à l’extérieur
(cas le plus favorable). Il est rejeté systématiquement à
l’extérieur par une gaine flexible;

S’il est séparé, pour des raisons de mobilité de l’unité extérieure,


le compresseur est situé dans l’unité intérieure. La distance
entre les deux unités est généralement limitée à 2 m.

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Le “Window Unit” ou climatiseur de fenêtre

Le climatiseur de “fenêtre” (“window”), est un climatiseur monobloc installé dans un


percement effectué dans une paroi extérieure (mur ou baie).

Généralement, un seul moteur entraîne simultanément le


compresseur et les deux ventilateurs. Si bien que tous les bruits
de fonctionnement sont fournis en prime dans le local ! Seuls
les amateurs de polars américains (où il y a toujours un window
qui vrombit à l’arrière de l’inspecteur, celui-ci basculant sur sa
chaise, les deux pieds sur son bureau…) peuvent apprécier ce
type de confort … !

Le “split system”
“Split System” signifie “climatiseur à éléments séparés”, à savoir que l’unité de
condensation est séparée de l’unité d’évaporation.

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Avec un split, l’évaporateur est souvent situé dans le local à traiter, tandis que
condenseur et compresseur sont situés à l’extérieur (en terrasse, au sol,…), ce qui
permet de diminuer le bruit !

Dans chacun des cas, les unités sont reliées par liaison
frigorifique (fluide frigorigène) et cable électrique, dont les
longueurs peut être adaptées au cas traité, ce qui autorise une
grande souplesse d’installation.

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Remarque.

pour des raisons esthétiques ou de sécurité, il est également possible de ne pas


disposer le condenseur à l’extérieur mais en cave. Ceci n’est uniquement possible
que si on garantit une ventilation de la cave (pulsion-extraction) d’un débit au moins
égal au débit d’air nécessaire pour le bon fonctionnement du condenseur.
Éventuellement, une ventilation mécanique peut être asservie à un thermostat
d’ambiance dans la cave pour garantir le débit nécessaire.

Le “multi-split system”

Les unités de condensation et d’évaporation sont séparées et reliées par des liaisons
frigorifiques et électriques dont la longueur peut être adaptée au cas traité, ce qui
autorise une grande souplesse d’installation.

Les unités d’évaporation peuvent être


posées diversement, y compris dans un
local annexe avec des gaines de soufflage
dans 1 ou 2 locaux.

Cas particulier : le Roof-Top

L’unité de condensation et d’évaporation sont intégrées dans le même appareil posé en


toiture et relié par une gaine à un diffuseur d’air séparé.

Vue d’un roof-top posé sur une toiture.

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Détails technologiques

L’unité d’évaporation
Un ventilateur centrifuge fait circuler l’air intérieur au travers d’un filtre, puis de
l’évaporateur, avant de le rejeter au travers de grilles de diffusion dont l’inclinaison est
réglable.

Divers emplacements sont possibles pour l’insertion de l’évaporateur :

En voici quelques exemples :

En allège.

Au plafond.

En cassette insérée dans un faux plafond.

Remarque.
La vapeur d’eau contenue dans l’air ambiant risque de
se condenser au contact de l’évaporateur très froid,
aussi doit-on prévoir une conduite d’évacuation des
condensats vers l’égout. Si l’écoulement naturel par
gravité n’est pas possible, il faudra insérer une petite
pompe de relevage des condensats.

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L’unité de condensation

Le fluide frigorigène (à l’état vapeur) est comprimé par le motocompresseur hermétique,


puis refroidit dans le condenseur, avant d’être détendu et de repartir vers le local.

Les liaisons frigorifiques et électriques

Pour simplifier la tâche sur chantier (et rendre l’installation accessible à des non-
frigoristes), les conduites de raccordement en cuivre sont préchargées en fluide
frigorigène et équipées de raccords rapides. Lors du montage, les opercules sont
automatiquement perforés.

Leur longueur ne dépasse pas 10 à 15 m généralement pour limiter les pertes de charge.
La tuyauterie ramenant le fluide détendu vers l’évaporateur sera soigneusement isolée
car l’échauffement du fluide dans le conduit,… c’est autant de puissance frigorifique
perdue pour l’évaporateur. Et même si elle reste suffisante, c’est une perte qui diminue le
rendement de la machine : son coefficient de performance.

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Voici les connexions d’un multisplit : 3 évaporateurs sont reliés à un condenseur
commun.

Le retour d’huile
L’huile est naturellement entraînée par le fluide frigorigène liquide vers l’évaporateur. Par
contre, il est nécessaire d’organiser volontairement le retour de l’huile vers le
compresseur lorsque le fluide est à l’état vapeur :

Soit le compresseur est situé plus bas que l’évaporateur, et la gravité fera le travail
sur base d’une pente descendante de 1 cm par mètre.

Soit le compresseur est situé plus haut que l’évaporateur, et un siphon devra être
prévu; on provoque alors volontairement un bouchon d’huile afin que la vapeur, en
forçant le passage, entraîne l’huile avec elle. Comme ce système ne fonctionne que
sur quelques mètres, un tel siphon devra être prévu au minimum tous les 5 mètres
de dénivellation.

À défaut, c’est la lubrification du compresseur qui risque d’être insuffisante, et sa


longévité aussi…

En option : la fonction “chauffage”


Si une fonction “chauffage” est recherchée, trois systèmes sont possibles.

Solution 1 : incorporer une résistance électrique d’appoint, en


fonctionnement direct

Cette solution est coûteuse à l’exploitation, vu le prix du kWh de jour.

Solution 2 : incorporer une batterie d’eau chaude alimentée par le réseau


de chauffage du bâtiment

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Cette solution est peu utilisée car coûteuse à l’investissement. Un thermostat d’ambiance
commande l’apport de chaleur, soit via une vanne trois voies modulant la température de
l’eau, soit directement sur le ventilateur.

Solution 3 : sélectionner une machine frigorifique “réversible” capable de


fonctionner en pompe à chaleur
Dans une machine frigorifique, le cycle peut être inversé grâce à l’utilisation d’une vanne
à quatre voies à la sortie du compresseur : l’évaporateur devient condenseur et le
condenseur devient évaporateur. C’est un climatiseur dit “réversible”.

On parle d’un fonctionnement en “pompe à chaleur”


puisque c’est la chaleur de l’air extérieur qui est utilisée
pour chauffer l’air du local.

Le surcoût de l’appareil est faible (de 15 à 25 %) et le prix


de revient du kWh fourni est 2 à 3 fois plus faible que
dans le cas du chauffage direct, … Hélas, la puissance de
l’appoint de chaleur est le plus faible au moment où on en
a le plus besoin, c.-à-d. par période de gel… Et à ce
moment, le coefficient de performance frigorifique est assez dégradé.

En option : la fonction “ventilation”


Certains appareils disposent d’une prise d’air neuf permettant d’adjoindre une fonction
ventilation au matériel.

A ne pas confondre avec le brassage d’air en recyclage total


proposé par tous les appareils : dans ce cas, le ventilateur
fonctionne seul et l’air du local passe simplement par le filtre
sommaire qui retient les plus grosses particules en suspension. Il
est, par exemple, impossible d’améliorer la qualité de l’air d’un
local “fumeur” avec ce principe. Seule, une réelle dilution par de
l’air neuf apportera l’amélioration recherchée.

La régulation du climatiseur

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La régulation de la température ambiante
La température ambiante du local conditionné est régulée au moyen d’un thermostat
d’ambiance agissant sur le fonctionnement du compresseur. Le ventilateur de soufflage
fonctionne en même temps que le compresseur, ou fonctionne en continu. Ce deuxième
mode de fonctionnement est plus favorable au confort car il entretient un brassage
continu de l’air et prévient toute stagnation inconfortable d’air chaud ou froid.

Au simple contrôle de la température ambiante doivent s’ajouter des


fonctions de programmation de l’occupation, avec arrêt et reprise
(éventuellement anticipées) de manière intelligente.

La régulation du compresseur
Un climatiseur, dimensionné pour vaincre les apports thermiques maximum (solaires, par
exemple), fonctionne très souvent à charge partielle. Le contrôle traditionnel par mode
MARCHE/ARRET du climatiseur entraîne des fluctuations inconfortables de la
température du local et des mauvaises conditions de rendement du compresseur.

Les climatiseurs équipés de


compresseurs à vitesse variable
peuvent adapter leur puissance
frigorifique à la charge thermique du
local. Ce mode de régulation est appelé
“INVERTER”. Il permet une variation de
vitesse du compresseur sans pertes
importantes de rendement. Le
démarrage du compresseur se fait alors
à basse vitesse, ce qui réduit la pointe
de courant au démarrage.

La technologie INVERTER présentait autrefois quelques inconvénients tels les parasites


qu’elle induit dans le réseau électrique. Dans un très proche avenir, ces inconvénients
devraient disparaître (utilisation de moteurs à courant continu pour les plus petites
puissances, marquage “CE”, …) et permettre au système “INVERTER” de couvrir le
marché.

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Lorsqu’une unité extérieure alimente
plusieurs unités intérieures (système multi
split), l’ambiance de chaque local doit
pouvoir être régulée séparément (y compris
la coupure en cas d’inoccupation). Dans ce
cas, une régulation en vitesse variable du
compresseur permettra d’adapter la
puissance de production de froid en fonction
des besoins totaux réels.

Suite à ce nouveau mode de régulation, la


technique traditionnelle du compresseur
alternatif (piston et vilebrequin), d’une fiabilité légendaire, est progressivement remplacée
par :
>  le
compresseur rotatif :

rendement similaire,
niveau sonore moindre,
fonctionnement à vitesse variable.

>  le compresseur scroll :

rendement plus élevé,


niveau sonore encore plus faible,
fonctionnement à vitesse variable.

La régulation du condenseur

Certains locaux à charges internes importantes (par exemple, les salles informatiques)
doivent être climatisés en été, mais aussi en mi-saison ou encore en hiver. Dans ce cas,
lorsque la température de l’air extérieur diminue, la capacité de refroidissement du
condenseur augmente.

Paradoxalement, cette situation perturbe le fonctionnement correct de l’évaporateur et


entraîne une perte de puissance de ce dernier dernier (voir détails dans la régulation de
la machine frigorifique). Le confort dans le local n’est alors plus assuré. À l’extrême, le
pressostat basse pression de sécurité de l’appareil peut commander l’arrêt de
l’installation.

Pour remédier à ce problème, il faut que la puissance du condenseur soit régulée en


fonction de la température extérieure. Si la température de l’air diminue, le débit d’air doit
aussi diminuer afin de conserver un échange constant.

Idéalement, on choisira un ventilateur de condenseur à vitesse variable. Ainsi, un


climatiseur devant fonctionner pour des températures extérieures inférieures à 17°C doit
être équipé d’un ventilateur de condenseur à vitesse variable. La diminution de vitesse du

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ventilateur est alors commandée par un pressostat ou un thermostat placé sur le
condenseur. La puissance d’échange de celui-ci est ainsi maintenue constante quelle que
soit la saison.

À défaut, la vitesse sera modulée par paliers. Au minimum, le fonctionnement du


ventilateur sera commandé en tout ou rien.

Choix et emplacement du thermostat d’ambiance

Au simple contrôle de la température ambiante doit s’ajouter, pour assurer un


fonctionnement économique, des fonctions de programmation de l’occupation, avec arrêt
et reprise éventuellement anticipés de manière intelligente.

De plus, idéalement, le climatiseur


devrait pouvoir profiter d’une
régulation de température de
consigne compensée en fonction
de la température extérieure. Ce
lien, qui est automatisé dans les
installations complètes de
conditionnement d’air, doit être
réalisé manuellement pour les
climatiseurs.

Ainsi, un écart de 6°C maximum


sera créé, afin de ne pas provoquer de “choc thermique” inconfortable lors de l’accès au
bâtiment.

Il revient donc à l’occupant consciencieux


de modifier manuellement la consigne de
température en fonction de la température
extérieure. Pour des raisons d’économies
d’énergie et de confort, on ne peut
maintenir une consigne de température à
22°C, par exemple, si la température
extérieure est de 32°C. Dans ce cas la
consigne doit être ajustée à 26°C au minimum.

Le ventilateur de soufflage est soit commandé en même temps que le compresseur, soit
fonctionne en continu. Ce deuxième mode de fonctionnement est plus favorable au
confort, car il entretient un brassage continu de l’air et prévient toute stagnation
inconfortable d’air chaud ou froid. Mais il suppose que les aspects acoustiques soient
soigneusement étudiés.

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L’emplacement du thermostat joue un rôle important sur la consommation et sur le
confort. Il doit être placé à un endroit représentatif de la température moyenne du local,
c’est-à-dire éloigné des sources chaudes ou froides (lampe, fenêtre en été, zone
ensoleillée, dans la zone de soufflage de l’appareil, …). Le placer dans le local sera donc
préférable que de le placer dans la bouche de reprise. Par exemple, si la commande se
trouve sur l’appareil au plafond, l’occupant ne prendra pas la peine d’ajuster la consigne
de température !

Dans le cas contraire, il devra être étalonné.

Exemple.
Le thermostat est placé à l’extrémité d’un bureau, dans la zone d’influence du
climatiseur, mais éloigné de la zone d’occupation habituelle. Lorsque celui-ci mesure
28°C, une température de 24°C règne à l’endroit où les personnes se trouvent.

Les occupants, croyant agir alors correctement, pensent d'abaisser le thermostat


jusqu'à 24°C, entraînant une chute de la température ambiante inconfortable et des
surconsommations inutiles.

La commande du thermostat doit donc être étalonnée pour être représentative de


l'ambiance réelle.

Zones à proscrire pour l'implantation de


la sonde de régulation

1. Influence d'une source chaude.


2. Influence de l'air extérieur.
3. Influence de l' ensoleillement .
4. h < 1 m.
5. h > 2 m.
6. Influence de l'air soufflé.

L'emplacement de la commande du thermostat et sa facilité de manipulation jouent un


rôle sur la gestion efficace de l'ambiance par l'occupant. Par exemple, si la commande se
trouve sur l'appareil au plafond, l'occupant ne prendra pas la peine d'ajuster la consigne
de température…

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