Module FRANCAIS - Atelier OFID
Module FRANCAIS - Atelier OFID
Module FRANCAIS - Atelier OFID
NATIONALE, D’IVOIRE
DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET
DE LA FORMATION
PROFESSIONNELLE
------------------------------------
DIRECTION DE LA PEDAGOGIE ET
DE LA FORMATION CONTINUE Union Ŕ Discipline- Travail
----------------------- ----------------------l
MODULES
DE FRANÇAIS
Descriptif de la formation des Encadreurs Pédagogiques de français
29 au 31 mars 2021
Stratégies
Jour Heure Activités
d’animation
Module 1 : L’appropriation des programmes enseignement/apprentissage/évaluation en APC
♦ Exposé de cadrage : Méthodologie de travail, Résultats attendus et
-Plénières
présentation des acteurs.
-Ateliers
8h-10h ♦ Administration de pré-test (doc 1)
Analyse des besoins (doc 2)
10h-10h15 PAUSE
Jour 1
♦ Administration des questionnaires sur :
Lundi 29 mars
- La structure des programmes éducatifs (docs Atelier 1 et 2)
2021
- La structure des guides d‟exécution (doc Atelier 3) - Ateliers
10h15-12h
-Restitution des travaux par les EPS. - Plénière
-Restitution des travaux par les EP
-Remédiation
12h-13h30 PAUSE
Module 2 : La situation dans le processus enseignement/ apprentissage / évaluation en APC
♦ Administration des questionnaires sur les situations
d‟apprentissage et d‟évaluation (docs Atelier 4 et 5)
1ère partie : L’exploiation de la situation dans le processus
pédagoogique
La situation d’apprentissage/ d’évaluation
Jour 1 ♦ Analyse de la situation d‟apprentissage
13h30h-17h - Ateliers
Lundi 29 mars - Les composantes de la situation
- Plénière
2021 - Les étapes de l‟exploitation de la situation suivies de quelques
recommandations
- Exemples d‟exploitation de la situation d‟apprentissage (Cf.
PawerPoint)
-Restitution des travaux par les EP.
-Remédiation
Module 2 : La situation dans le processus enseignement/ apprentissage / évaluation en APC
Les formats des évaluations
2
ICE-BREAKER « BRISER LA GLACE AVEC LES PARTICIPANTS ».
L‟objectif principal de l‟Ice-Breaker ou temps pour briser la glace est de mettre les participants dans les
meilleures conditions possibles avant toute séance de travail.
Objectifs pédagogiques :
-Apprendre à travailler ensemble ;
-Prendre sa place au sein d‟un groupe ;
-Détendre l‟atmosphère.
Dis-moi qui tu es
Remarque :
Si un participant se trompe, pas de problème, le groupe l‟aide et il recommence
L‟exercice peut se faire en ajoutant un geste en plus d‟un qualificatif, créant plus de risque d‟erreur de la part
des participants mais aussi quelques fous rires.
3
5 questions sur les besoins de formation
3- Selon vous, quelles connaissances ou pré requis pourraient être utiles pour comprendre la
formation actuelle ?
…………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………..…………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………..…………………………….………….
………………………………………………………………..……………………………..…………
4
Administration du pré-test
Pré-test
REPONSES
n° ITEMS VRAI FAUX Pas de
réponse
1 Un test objectif est un item dont le libellé contient la ou les réponse(s) à la
question posée / consigne donnée
2 La lecture méthodique vise à faire de l‟apprenant un lecteur autonome
conscient de ses choix.
3 Le choix du texte de la dictée ou du résumé respecte des objectifs précis.
4 Un bon enseignant doit corriger sévèrement et, par tous les moyens, les
apprenants récalcitrants.
5 Toute évaluation doit être en congruence avec les apprentissages.
6 Les auxiliaires pédagogiques et administratifs sont des baromètres pour les
enseignants et l‟administration.
7 Les textes de la dictée ou du résumé ne doivent pas comporter de biais.
8 Le corrigé-barème est facultatif.
9 Il est inutile d‟administrer des devoirs de grammaire aux apprenants.
10 Les formats d‟évaluation ne sont pas fixes.
11 Le texte du résumé, au BEPC, doit être obligatoirement argumentatif.
12 L‟expression écrite est la clé de voûte de toutes les activités
d‟apprentissage du français au premier cycle du secondaire.
13 Ce n‟est pas seulement à coup de cours de grammaire que l‟enseignant
apprendra aux apprenants à maîtriser la langue française.
14 Le curriculum, le programme, les progressions sont des termes qui
renvoient à une même entité.
15 Les CE, les UP, les clubs, les APFC sont des creusets d‟échanges
indispensables au bon fonctionnement du système éducatif.
16 Les rapports entre Encadreurs et Enseignants doivent être emprunts
d‟empathie.
17 Un test subjectif est un item ou un sujet d‟exercices dont les réponses ne
sont pas connues d‟avance.
18 La question à choix multiple est un test objectif
19 Même en dehors de l‟APFC, pour préserver son image de marque, de
formateur de la société, l‟Encadreur doit avoir toujours un comportement
digne.
20 La question/consigne à réponse élaborée est un test subjectif
5
MODULE 1 :
L’APPROPRIATION DU PROGRAMME ÉDUCATIF
ET SON GUIDE D’EXÉCUTION
6
Rappel : Les programmes éducatifs et les guides d’exécution
Objectif général
S‟approprier le programme éducatif et son guide d‟exécution
Objectifs spécifiques
- identifier la structure et les composantes du programme éducatif ;
- identifier la structure et les composantes du guide d‟exécution ;
- connaitre le rôle de chaque composante du PE et du GE.
Méthodologie
- Exposé
-Travail en groupes et plénières
L‟approche par compétences est une manière de concevoir, de penser et de mettre en œuvre
l‟enseignement/apprentissage qui vient combler les insuffisances d‟une approche par objectifs
davantage centrée sur l‟acquisition des savoirs et savoir-faire (apprendre quoi ?) négligeant
l‟acquisition des processus intellectuels (comment faire pour apprendre ?).
Dans l‟approche par compétences, les objectifs ne sont plus de l‟ordre des contenus à transférer
(enseignement), mais plutôt d‟une capacité d‟action à atteindre par l‟apprenant (apprentissage).
En un mot, l‟APC peut se résumer en ceci : comment amener l‟élève « à apprendre à apprendre »,
tout en comptant sur l‟enseignant dont le rôle est d‟être un facilitateur.
Dans ce contexte, une compétence ne se résume donc ni à des savoirs, ni à des savoir-faire ou à des
savoir-être, mais à l‟ensemble de ces éléments considérés comme des « ressources ». La
compétence devient alors la capacité d‟un élève à « mobiliser » l‟ensemble des ressources pour
réaliser une tâche.
La mobilisation des ressources pour prouver sa compétence doit se faire en « situations ».L‟élève
compétent doit pouvoir s‟organiser dans des situations nouvelles et inattendues confinées dans le
cadre d‟une « famille de tâches » déterminée.
L’APC, un modèle pour la construction de compétences.
Prenant appui sur cette définition, il nous a paru utile, pour mieux comprendre ce concept, de
proposer un modèle qui intègre et articule les différentes facettes des activités d‟apprentissage qui
favorisent la construction de compétences. Ce modèle met en évidence, dans une séquence
d‟enseignement/apprentissage, les types d‟activités qui sont susceptibles de contribuer au
développement de compétences chez l‟élève :
7
placer l‟élève face à des situations ;
l‟amener à exploiter des ressources (mises à sa disposition ou rendues accessibles) ;
l‟amener à agir et à interagir (pour chercher, confronter, analyser, comprendre, produire, etc.);
amener l‟élève à réfléchir, à structurer et à intégrer ses connaissances (pour fixer les nouveaux
acquis dans le long terme et les articuler aux acquis antérieurs) ;
amener l‟élève à se construire et à préparer le transfert de ses acquis
… pour répondre aux finalités de l‟apprentissage par compétences, à savoir : comprendre le monde
et mobiliser les compétences acquises dans de nouvelles situations.
L‟expression programme éducatif est le choix terminologique fait par la Côte d‟Ivoire (en référence
à la Classification Internationale Type de l‟Education de l‟UNESCO : la CITÉ 2011).Les
programmes éducatifs selon les standards internationaux doivent présenter les informations utiles à
l‟organisation d‟activités d‟enseignement/d‟apprentissage et d‟évaluation. Ce sont des prescrits
curriculaires.
Dans la CITE, un programme éducatif se définit comme une succession ou un ensemble cohérent
d‟activités éducatives organisées en vue de réaliser des objectifs d‟apprentissage préétablis ou un
ensemble spécifique de tâches éducatives pendant une période durable. Ces objectifs comprennent
l‟amélioration des connaissances, des aptitudes et des compétences dans un contexte personnel,
civique, social et/ou lié à l‟emploi. Les objectifs d‟apprentissage se rapportent généralement au
souhait de se préparer à un niveau d‟études plus avancé et/ou à l‟exercice d‟une profession ou d‟un
métier ou d‟un groupe de professions ou de métiers, mais il peut aussi s‟agir d‟un développement
personnel ou d‟un loisir. Une caractéristique commune des programmes éducatifs est que
l‟achèvement complet, suite à l‟atteinte des objectifs d‟apprentissage et des tâches éducatives, est
sanctionné par une certification.
8
II.1- Le profil de sortie
Le profil de sortie définit ce qui est attendu de l‟élève ou ce que l‟élève doit être capable de faire à
la fin de son cursus. Il est défini pour la fin du cycle, c‟est-à-dire au moment de la diplomation
(CM2, 3ème, Terminale, CAFOP).
Il détermine aussi la forme et le contenu de l‟évaluation certificative qui aura lieu au terme de la
formation, (JONNAERT et al, 2008).
Les différentes composantes d‟un programme éducatif (PE) sont nécessairement en lien direct avec
au moins un des éléments du profil de sortie (PS). En ce sens, un PS assure la cohérence interne
d‟un PE. Il correspond au moment auquel l‟élève ou l‟étudiant obtient son diplôme ou son certificat.
Un PS sert de cadre de référence à l’évaluateur pour construire ses outils d‟évaluation
certificative. En ce sens, un PS est prescriptif puisqu‟il oriente une évaluation certificative. Cette
fonction évaluative nécessite que les PS soient nécessairement positionnés dans les PE en référence
aux moments des évaluations certificatives.
EXEMPLE DE PROFIL DE SORTIE
9
II.2- Le Domaine de la discipline
Le domaine regroupe un ensemble de disciplines ayant des liens ou des affinités. Il existe cinq (05)
domaines :
Le domaine des langues ;
Le domaine des Sciences ;
Le domaine de l‟univers social ;
Le domaine des arts ;
Le domaine du développement physique, éducatif et sportif.
Domaines Disciplines
1.1 Français
1.2 Anglais
(1) Langues
1.3 Allemand
1.4 Espagnol
2.1 Mathématiques
2.2 Physique-Chimie
2.3 Sciences de la Vie de la Terre
(2) Sciences
2.4. Sciences et Technologies
2.5 Technologies de l‟Information et de la Communication en
Education (TICE)
3.1 Histoire-Géographie
3.2 Education aux Droits de l‟Homme et à la Citoyenneté
(3)Univers social
3.3 Philosophie
3.4 Psychopédagogie
4.1 Activités d‟Expression et de Création
(4)Arts 4.2 Arts Plastiques
4.3 Education Musicale
(5)Développement
5.1 Education Physique et Sportive
Physique et sportif
Le régime pédagogique précise la durée des enseignements d‟une discipline et son taux horaire par
rapport à l‟ensemble des disciplines.
10
II.4- Le corps du programme éducatif
Le corps du programme éducatif définit les prescrits curriculaires. Il donne des informations
indispensables à la préparation et à la conduite des activités pédagogiques par les enseignants.
Il comporte les éléments suivants :
la compétence ;
le thème/Activité ;
la leçon(s)/séances ;
l‟exemple de situation ;
les Habiletés/Contenus.
Habiletés Contenus
II.4.1-La compétence
Une compétence est le résultat du traitement efficace d‟une situation par une personne ou un groupe
de personnes. Elle comporte des tâches qui convoquent des éléments de la discipline ou du domaine
du programme. Quelle que soit la compétence évoquée, celle Ŕ ci ne peut l‟être qu‟en référence à
une situation. Dans les programmes éducatifs, une compétence est annoncée pour un thème/activité.
II.4.2 - Le thème
Le thème est une unité de contenus scientifiques comportant plusieurs leçons. Il découle de la
compétence.
Disciplines Thèmes
Anglais : 6è Thème : A l‟école (At school)
Physique-Chimie 6è Thème 1 : Electricité
Thème 2: Propriétés physiques de la matière
11
II.4.3 La leçon
Français 6è :
Activité : Lecture
Leçon 1 : La lettre personnelle (05 séances)
Leçon 2 : Le texte narratif (06 séances)
Leçon 3 : Le texte descriptif (05 séances)
Mathématiques 6è
Le paradigme des compétences met en évidence la conception du savoir non plus comme
une finalité d‟apprentissage mais comme une ressource que l‟élève doit s‟approprier pour accomplir
des tâches plus ou moins complexes. Et la capacité de l‟élève à y faire face, en mobilisant les
ressources adéquates, constitue l‟indicateur de la réussite de l‟apprentissage. Cela ne peut
s‟observer que lorsque l‟élève est mis en situation.
Une situation d'apprentissage est un ensemble de conditions et de circonstances susceptibles
d'amener une personne à construire des connaissances.
Une situation est un ensemble plus ou moins complexe et organisé de circonstances et de ressources
qui permettent à l‟élève de réaliser des tâches en vue d‟atteindre un but. L‟enseignant agit sur
certaines de ces circonstances pour organiser l‟activité de ses élèves au cours des différentes leçons
et séances d‟enseignement/apprentissage.
La situation peut être décrite à travers un texte ; un schéma, un dessin, une photo, une vidéo
ou un film ; une explication verbale fournie par l‟enseignant ; une caractéristique temporaire du
climat ; un évènement raconté aux élèves ; un fait divers lu dans un journal, une visite sur le terrain
réalisée par les élèves, etc.
Une situation est plus restrictive et est incluse dans un contexte qui lui donne du sens. C‟est
par le contexte des situations que l‟activité peut avoir du sens pour l‟élève.
Dans le programme éducatif, un exemple de situation est suggéré. Il fournit à l‟enseignant un
modèle qu‟il devra contextualiser dans sa salle de classe. Il s‟agit de contextualiser l‟action de
l‟apprenant(e). Cette situation a pour fonction d‟organiser l‟activité d‟enseignement/apprentissage.
Elle oriente l‟apprenant(e) vers les tâches déclinées en termes d‟habiletés et de contenus.
La formulation d‟une situation exige de connaître les concepts ci-dessous.
Le contexte
Le contexte est le cadre général, spatio-temporel mais aussi culturel et social, dans lequel se
trouve une personne à un moment donné de son histoire. Il inclut l‟ensemble des autres concepts,
mais aussi la personne en situation, une série de ressources, des contraintes et des obstacles.
12
Inclusif, le contexte comprend la personne et la situation à laquelle cette dernière participe
actuellement. La situation à son tour inclut les tâches. La personne en situation, elle Ŕ même incluse
intégralement dans la situation, donne du sens à ses actions, parce que le contexte a du sens pour
elle. Un contexte est caractérisé par des paramètres de temps et d‟espace, et par des paramètres
sociaux et culturels, voire économiques.
La circonstance
Les faits ou les éléments qui déclenchent ou nécessitent la réalisation de tâches. C‟est l‟élément de
la situation qui motive la réalisation d‟une activité. Il permet de s‟engager et de faire émerger les
acquis des apprentissages.
Des ressources peuvent être associées à la circonstance.
Ressources : Ce sont les moyens dont dispose la personne pour exécuter les tâches.
La tâche
Une tâche est définie par les actions qu‟une personne pose en se référant à ses connaissances,
aux ressources et aux contraintes de la situation comme à des ressources externes, pour atteindre un
but intermédiaire dans le traitement de la situation. La personne utilise à bon escient ce qu‟elle
connaît déjà, ainsi que les ressources offertes par la situation ou des ressources externes. Une tâche
requiert simplement l‟application de ce qui est connu, et l‟utilisation de ressources accessibles, sans
plus.
Une situation est un ensemble de circonstances contextualisées incluant des tâches à réaliser. La
situation d‟apprentissage n‟est ni un préambule, ni une amorce.
Elle propose des activités et des ressources nécessaires à la réalisation des tâches l‟une après l‟autre
selon le plan de la leçon ou des séances /activités.
NB:
- Il est plus efficace de travailler autour de deux (02) ou trois (03) tâches nécessaires à la
construction des habiletés déclinées dans le tableau des Habiletés/Contenus.
- La mobilisation de la classe doit être clairement ressentie.
13
- Il faut un lien de cohérence et de nécessité entre les tâches et la ou les circonstances.
- La ou les circonstances doivent être claires, précises et concises.
- Les tâches doivent s‟articuler autour du tableau des habiletés et contenus.
- Les apprenants doivent être au centre de la situation et non les enseignants.
- Le libellé de la situation d‟apprentissage ne comporte aucune consigne.
Le tableau des habiletés/contenus est décrit à partir de quatre niveaux taxonomiques harmoniés :
1er niveau : la connaissance (verbe d‟action : connaître) ;
2e niveau : la compréhension (verbe d‟action : comprendre) ;
3e niveau : l‟application (verbe d‟action : appliquer) ;
4e niveau : le traitement de la situation (traiter une situation).
Nb : Les différents niveaux taxonomiques sont hiérarchiques. Chaque niveau inclut nécessairement
les précédentes.
14
LE GUIDE D’EXECUTION
DU PROGRAMME
15
INTRODUCTION
Le guide correspond de près aux contenus et aux habiletés précisées dans le programme éducatif
auquel il correspond. Alors que le programme éducatif se limite strictement aux prescrits
curriculaires, le guide apporte les aspects pédagogiques et didactiques essentiels dont l‟enseignant a
besoin pour mettre en pratique le prescrit du programme éducatif.
Il a pour but de proposer une démarche permettant aux enseignants d'articuler le contenu des
programmes éducatifs. L'objectif du guide est essentiellement de favoriser le cheminement de
l'enseignement à l'intérieur d'une démarche d'enseignement.
Les guides d‟exécution présentent une certaine variabilité d‟une discipline à une autre car, alors que
les programmes éducatifs sont pédagogiquement et didactiquement neutres, les guides dépendent
forcément des orientations pédagogique et didactique précises.
La section suivante décrit les rubriques d‟un guide pédagogique accompagnant un programme
éducatif.
la progression annuelle ;
les propositions d’activités, les suggestions pédagogiques et les moyens ;
un exemple de fiche de leçon.
I- LA PROGRESSION ANNUELLE
Pour traiter le programme de la discipline dans l'année scolaire, il faut organiser rigoureusement son
temps.
Il est nécessaire de :
16
Présentation du canevas d’une progression
2
3
Octobre
4
Compétence 1 ou
5
thème :
6
7
Novembre
8
9
10
11
Décembre
12
13
14
Janvier
15
Compétence 2 ou
16 thème:
17
18
Février
19
20
21
Mars
22
23
24
25
Avril
26
Compétence 3 ou
27
thème :
28
29
Mai
30
31
17
II- LES PROPOSITIONS D’ACTIVITES, LES SUGGESTIONS PEDAGOGIQUES ET LES
MOYENS
- l‟énoncé de la compétence (la compétence n‟est pas à faire recopier dans le cahier de l‟élève)
- le thème/Activité ;
- le titre de la leçon/séance ;
- un exemple de situation (l‟exemple de situation n‟est pas à faire recopier dans le cahier de
l‟élève)
- le tableau ci-dessous aborde les aspects pédagogiques et didactiques essentiels dont l‟enseignant
a besoin pour mettre en pratique le prescrit du programme éducatif. Il précise également les
ressources (moyens et supports) essentiels dont l‟enseignant a besoin pour mener l‟activité.
Leçon : Le débat I (03 séances d‟une (1) heure chacune déclinées en une (1) heure d‟apprentissage
et deux (2) heures d‟évaluation).
Exemple de situation :
Les autorités de la commune de… initient un débat sur la violence en milieu scolaire.
Compte tenu de l‟importance du thème, elles décident d‟inviter chacun des chefs de classes des
établissements de… à prendre part à ce débat. Pour être actifs lors des échanges, toutes les classes
de 4e s‟exercent à identifier la situation de communication, à connaître le thème du débat, à
employer les outils de la langue et le registre de langue appropriés et à appliquer la technique
d‟animation d‟un débat avant de s‟y rendre.
18
Contenus Consignes pour conduire les Techniques Supports
activités pédagogiques didactiques
Pour chacune des deux séances
d’apprentissage (S1) et (S4) :
19
MODULE 2 :
LA SITUATION DANS LE PROCESSUS
ENSEIGNEMENT /APRENTISSAGE/
EVALUATION EN APC
20
Objectif général
Maîtriser les outils d‟évaluation
Objectifs spécifiques
- décrire les différents outils d‟évaluation (tests objectifs, tests subjectifs) ;
- identifier les constituants d‟une situation d‟évaluation ;
- utiliser les différentes situations d‟évaluation ;
- identifier les écueils lors de l‟élaboration d‟une situation complexe.
Méthodologie
- Exposé
-Travail en groupes et plénières
PREMIERE PARTIE :
L’EXPLOITATION DE LA SITUATION DANS LE PROCESSUS PÉDAGOGIQUE
L‟enseignant agit sur certaines de ces circonstances pour organiser l‟activité de ses élèves au cours
des différentes leçons et séances d‟enseignement/apprentissage.
Une situation est plus restrictive et est incluse dans un contexte qui lui donne du sens. C‟est
par le contexte des situations que l‟activité peut avoir du sens pour l‟élève. Contextualisés dans
l‟environnement ivoirien des élèves, les exemples de situations permettent de rendre les
programmes éducatifs réellement endogènes et donc ivoiriens.
Dans le programme éducatif, un exemple de situation est suggéré. Il fournit à l‟enseignant
un modèle qu‟il devra contextualiser dans sa salle de classe. Il s‟agit de contextualiser l‟action de
l‟apprenant(e). Cette situation a pour fonction d‟organiser l‟activité d‟enseignement/apprentissage.
Elle oriente l‟apprenant(e) vers les tâches déclinées en termes d‟habiletés et de contenus.
1.1- Le contexte
Le contexte est le cadre général, spatio-temporel mais aussi culturel, social voire
économiques, dans lequel se trouve une personne à un moment donné de son histoire. Il inclut
l‟ensemble des autres concepts, mais aussi la personne en situation, une série de ressources, des
contraintes et des obstacles.
Inclusif, le contexte comprend la personne et la situation à laquelle cette dernière participe
actuellement. La situation à son tour inclut les tâches.
La personne en situation, elle Ŕ même incluse intégralement dans la situation, donne du sens à
ses actions, parce que le contexte a du sens pour elle.
21
12- Les circonstances
En fonction des tâches, les circonstances de la situation peuvent être des ressources ou des
contraintes pour son traitement. La circonstance doit motiver l‟exécution de la tâche. Elle(s) précise
(nt) le but dans lequel la production est réalisée. La plupart du temps, c‟est une fonction sociale.
1.3- Le support (ressources) est l'ensemble des éléments matériels, virtuels ou réels, qui
sont présentés à l'apprenant : (texte écrit, illustration, photo…), et dont il doit effectuer un
traitement pour résoudre la situation.
Une tâche est définie par l‟action qu‟une personne pose en se référant à ses connaissances,
aux ressources et aux contraintes de la situation comme à des ressources externes, pour atteindre un
but intermédiaire dans le traitement de la situation.
La personne utilise à bon escient ce qu‟elle connaît déjà, ainsi que les ressources offertes par
la situation ou des ressources externes. Une tâche requiert simplement l‟application de ce qui est
connu et l‟utilisation de ressources accessibles, sans plus.
2-Les étapes
L‟exploitation de la situation comporte des étapes essentielles
22
QUELQUES RECOMMANDATIONS
Situation d’apprentissage
Il est recommandé une seule situation d‟apprentissage par œuvre intégrale étudiée. Les séances de
lecture suivie et de lecture méthodique s‟appuieront sur cette situation pour lancer l‟étude des
textes.
Situation d’évaluation
L‟étude de l‟œuvre intégrale se termine par une situation d‟évaluation.
Chaque séance de lecture suivie ou de lecture méthodique se termine par une phase d‟évaluation.
Situation d’apprentissage
Il est recommandé une seule situation d‟apprentissage par type de texte étudié.
Phase d’évaluation
Exercice
Chaque séance de lecture méthodique se termine par une phase d‟évaluation. Le professeur
donne la deuxième entrée du deuxième axe de lecture en évaluation .La correction permet de
compléter le tableau de vérification.
La situation d’apprentissage et d’évaluation en grammaire
Situation d’apprentissage
En grammaire, la situation d‟apprentissage est liée à la leçon et chaque séance y prend son
appui mais en variant les ressources qui, elles, sont liées à la séance.
Phase d’évaluation
Chaque séance se termine une ou des exercices écrits. ils sont faits par les apprenants pendant
quelques minutes et corrigés. Ils permettent à l‟enseignant de tester le niveau d‟acquisition des
notions enseignées.
23
Phase d’évaluation
Chaque séance se termine une ou des exercices écrits. Ils sont faits par les apprenants pendant
quelques minutes et corrigés. Ils permettent à l‟enseignant de tester le niveau d‟acquisition des
notions enseignées.
● Proposer :
- soit une situation intégrant un texte lacunaire de 05 à 10 lignes contenant des exemples fautives de
la notion étudiée et faire corriger les erreurs.
- soit proposer une situation intégrant un court texte à trous précédé des formes correctes/incorrectes
possibles de la notion étudiée et demander aux élèves de les intégrer à la place qui convient. (Voir
les outils d‟évaluation).
Les formats d’évaluations renvoient à la typologie des exercices proposés aux évaluations des
apprentissages. Ils donnent la structure des sujets des évaluations. Ils décrivent les différents types
d’exercices, proposent la durée de l’évaluation et au barème de notation.
Nous identifions deux types de structure :
a) La situation donne des informations sur le contexte dans lequel doit s‟inscrire la production
des apprenants.
b) Les consignes, au nombre de trois (3), prennent en compte les quatre niveaux taxonomiques
selon le schéma suivant :
1re consigne: soit niveau 1, soit niveau 2.
2e consigne: niveau 3.
3e consigne: niveau 4.
Au premier cycle
Au second cycle
25
Les questions/ consignes du devoir d’expression écrite
Leur nombre, par sujet de devoir, n‟excédera pas trois consignes afin d‟être en conformité avec
les formats des sujets du BEPC.
Chaque consigne doit être introduite par un verbe taxonomique.
Ces consignes doivent être bien hiérarchisées, c‟est-à-dire du plus simple au plus complexe. Voir
tableau ci-dessous :
26
1ère consigne 2ème consigne 3ème consigne
Types de sujets
(de niveau 1 ou 2) (de niveau 3) (de niveau 4)
Elle porte sur les Elle porte sur les outils de
Le compte rendu constituants du la langue nécessaires pour Elle invite l‟apprenant à rédiger sa
de réunion compte rendu de rédiger un compte rendu production.
réunion. de réunion.
Elle porte soit sur
l‟identification du Elle porte sur les points de
Le dialogue Elle invite l‟apprenant à rédiger sa
thème, soit sur le vue contradictoires.
argumentatif production.
type de texte à
produire.
Elle porte sur
Elle porte sur le statut du
l‟identification soit
La lettre destinataire (personne Elle invite l‟apprenant à rédiger sa
du type d‟écrit, soit
officielle familière ou personne non production.
de l‟objet du texte à
familière).
produire.
Elle porte soit sur Elle porte sur la Elle invite l‟apprenant à rédiger sa
l‟identification du reformulation de la thèse à production.
Le texte thème / du type de étayer/à réfuter ou La 3e question /consigne est
argumentatif texte à produire soit sur la détermination d‟une du niveau 4. Elle invite à la
sur le relevé de la thèse contraire à celle qui production, au développement de
thèse. a été proposée. la thèse à étayer/ réfuter.
Elle porte soit sur Elle invite l‟apprenant à rédiger sa
l‟identification du Elle porte sur la production.
Le résumé de
thème / du type de reformulation de la thèse. Elle invite à résumer le texte au
texte
texte à produire soit 1/3 de son volume initial (indiquer
argumentatif
sur le relevé de la le volume du texte dans la
thèse. consigne).
Elle porte soit sur
l‟identification du
Elle porte généralement
fait divers, soit sur
l‟identification du sur la détermination du
type de texte à statut du journaliste à Elle invite l‟apprenant à rédiger sa
L‟article de
produire (fait divers partir de la situation production/ à la rédaction du fait
journal.
rapporté en tant que (journaliste témoin divers.
témoin oculaire, ou oculaire ou non).
fait divers rapporté à
partir de
témoignages).
27
II-1.1. L’EPREUVE D’ORTHOGRAPHE
2. La structure
C‟est la dictée-questions classique qui était jusqu‟à présent le seul mode d‟évaluation de
l‟orthographe.
Cet autre moyen d‟évaluation de l‟orthographe tout comme la dictée-questions comporte aussi
deux parties :
1re partie : le texte lacunaire est un texte qui contient des insuffisances de diverses natures. Les
élèves doivent corriger ces lacunes une fois identifiées. On distingue trois (03) types de textes
lacunaires :
- Le texte à fautes
Le texte contient des fautes de grammaire ; d‟orthographe lexicale ; d‟orthographe
grammaticale. Les élèves doivent recopier le texte en corrigeant les fautes qui s‟y trouvent.
NB : ne pas mettre en relief les fautes contenues dans le texte.
- Le texte à trous
C‟est un exercice qui consiste en un texte dans lequel des mots du domaine de la grammaire,
de l‟orthographe grammaticale et de l‟orthographe d‟usage manquent (des trous /des pointillés) et
que l‟élève doit remplir. La consigne invite l‟élève à choisir parmi des propositions qui lui sont
faites, la graphie correcte du mot et à inscrire dans l‟espace laissé (trou) à cet effet.
Le texte proposé aux élèves contient des propositions de graphie d‟un mot mis entre
parenthèses. La consigne invite l‟élève à barrer les formes incorrectes du mot et à conserver la
bonne.
28
2e partie : les questions/consignes
Les trois rubriques : compréhension, vocabulaire et maniement de la langue.
Pour chaque rubrique, la formulation des consignes doit tenir compte des niveaux taxonomiques.
Pour les évaluations (sommative et certificative) hiérarchiser les niveaux taxonomiques
3. La durée
La dictée classique
En 6e -5e : 1h30 (30mn pour la dictée et 15 mn pour la dictée des questions et 45 mn pour répondre
aux questions)
En 4è- 3è : 2h (1h pour la dictée du texte, 15mn pour la dictée des questions et 45 mn pour
répondre aux questions)
Le texte lacunaire
En 6e -5e : 1h30 (30mn pour copier correctement le texte et 15 mn pour la dictée des
questions et 45 mn pour répondre aux questions)
En 4è- 3è : 2h (1h pour copier correctement le texte,15 mn pour la dictée des questions et 45 mn
pour répondre aux questions)
4. Le mode d’administration
Le mode d‟administration doit varier : la dictée classique alternera avec le texte lacunaire
(texte à fautes ou texte à trous) suivis des questions classiques.
6. Le barème de notation
6.1. Le barème de notation de la rubrique consignes/questions
o Le barème de notation et le dosage des questions seront fonction des objectifs visés par
l‟évaluation et du niveau de difficulté de la consigne / question.
o La répartition des points est la suivante :
29
- huit (08) points aux questions/consignes de compréhension et de vocabulaire.
- douze (12) points aux questions/consignes du maniement de la langue.
La dictée classique
A/ GENERALITES
1- Rappel
2- Accents
3- omission
4- Autres fautes
30
B/ PENALITES
(En rapport avec le texte dicté)
TEXTE LACUNAIRE
A/ GENERALITES
1 faute d‟orthographe grammaticale enlève 2 points jusqu‟à concurrence de 16 points et les 04
points pour les autres fautes retenues : orthographe lexicale, faute d‟accent… Ce sont des ½ fautes,
des ¼ de fautes qui enlèvent respectivement 1 point et ½ point.
B/ PENALITES
I/ Fautes d‟orthographe grammaticale Pénalités. Nombre de points. TOTAL.
1- 1 faute. 2 points.
2- 1 faute. 2 points.
3- 1 faute. 2 points.
II Autres fautes.
1-Mètre / maître. 1/2faute. 1 point.
2-Mer / maire. 1/2faute. 1 point.
TOTAL 20 POINTS.
31
ÉPREUVE D’ORTHOGRAPHE
Durée : 2h
Coefficient : 1
EPREUVE D’ORTHOGRAPHE
DICTEE (1h15mn)
Après le déjeuner, mamie a ordonné à tout le monde d‟aller se reposer. Comme d‟habitude, je faisais
la sieste dans la chambre de Pacifique. Il n‟y avait pas de fenêtre, simplement deux lits de camp de chaque
côté de la petite pièce. Pacifique dormait à même les ressorts du sommier, il disait que c‟était pour s‟habituer
aux rudes conditions de vie au front. Le matin, il se levait tôt pour s‟entraîner sur la plage avec un petit
groupe de jeunes…. Certains jours, il ne mangeait qu‟une poignée de haricots pour se faire à la sensation de
faim et aux privations.
I- COMPREHENSION(04 points)
1- Que penses-tu de l‟attitude de Pacifique ? (02 points)
2- Propose un titre au texte. (02 points)
32
EXEMPLE 2 : Texte lacunaire
Durée : 2H
Coefficient : 1
EPREUVE D’ORTHOGRAPHE
Le texte lacunaire sans les questions ne comporte qu’une seule page qui doit être distribuée aux candidats.
Texte lacunaire
Ce texte contient onze fautes. Recopie-le en corrigeant ces fautes.
La garde de l‟orphelin fut confier à Mony qui baptisa son filleul Sonanfè. La cinquantaine passée, la
vieille Mony ne pouvait pas penser mettre le nourrison au saint, sachant qu‟elle serait incapable de
lui fournir du lait. Or d‟avance, elle savait qu‟aucune nourice de cette contrée n‟accepterait
d‟introduire le bout de ces seins entre les lèvres de Sonanfè. D‟ailleurs, dans la région, les gens
avait habituellement une méfiance allant jusqu‟au méprit, des enfants don la naissance coûtait la vie
à leur mère. Et d‟en l‟antiquité, ont les enterrait avec leurs mère.
A la vieille Mony, il ne restait qu‟une seule solution : nourrir le bébé de sève de palmier .
33
NB : Les consignes des questions de cette épreuve d’orthographe doivent être dictées aux
élèves parce qu’elles comportent les corrections des fautes ciblées dans le texte de la dictée.
2. STRUCTURE VALIDEE
Le sujet comporte deux parties : une situation et des consignes.
La situation donne des informations qui renferment une opinion, une prise de position, une
affirmation ou thèse sur un thème donné en rapport avec l‟environnement de l‟apprenant, du
candidat.
Les consignes au nombre de trois (cas de l‟évaluation certificative), prennent en compte les
quatre niveaux taxonomiques selon le schéma suivant :
1re consigne : soit niveau 1, soit niveau 2
2e consigne : niveau 3
3e consigne : niveau 4
L‟épreuve invite à la production d‟un texte argumentatif soit pour étayer un point de vue, soit
pour réfuter un point de vue.
4. Barème de notation
La répartition des points est la suivante :
o six (06) points aux consignes avant la production,
o quatorze (14) points à la production elle même.
o
grille de notation de la rédaction d’un texte argumentatif
Critères Indicateurs notes
Réponses aux questions / -Rédaction correcte des réponses 6pts
consignes
Structure du devoir - existence physique des trois parties 3pts
- disposition typographique
Richesse du contenu - pertinence des domaines de réflexion, 6pts
- exploitation des arguments liés au thème
Qualité de l‟expression - vocabulaire varié, 3pts
- enchaînement des idées
Soin - propreté, 2pts
- orthographe
34
Voici l‟exemple validé :
COMPOSITION FRANÇAISE Durée : 02 Heures
Coefficient : 1
Premier sujet : Le texte argumentatif (Sujet de réflexion)
Au cours d‟une conférence initiée par le club littéraire à l‟intention des élèves des classes de
troisième, le conférencier affirme : « La vraie réussite est le fruit d‟efforts personnels».
1. Indique le type de texte à produire (02 points)
3. Rédige ta production pour étayer le point de vue du conférencier en vue de sensibiliser tes
camarades. (14 points)
1- Configuration
L‟épreuve comporte :
un texte argumentatif d‟environ 300 mots ;
des questions /consignes au nombre de trois (3) tenant compte des niveaux taxonomiques ;
les deux premières portant sur la compréhension et le vocabulaire et la troisième (3e )
questions /consignes invitant à résumer le texte au 1/3 de son volume initiale.
NB : L’atelier de validation n’a pas exclu les questions. Pourvu qu’elles tiennent compte aussi des
niveaux taxonomiques.
35
2- Choix du texte
Le texte à proposer est un texte argumentatif de 300 mots. Il doit aborder un thème
d‟actualité ou un thème d‟intérêt national et mondial non encore dépassé.
3- Barème de notation
La répartition des points est la suivante :
o six points (6) aux questions/consignes avant le résumé,
o quatorze (14) points pour le résumé.
36
COMPOSITION FRANÇAISE
Deuxième sujet : Le résumé du texte argumentatif
Durée : 02
heures
Coefficient : 1
L’éducation comme victime et remède
La table ronde consacrée à l‟éducation et intitulée « Comment éduquer, former, employer la
jeunesse ? » a bien mis en lumière l‟influence déterminée que peut avoir l‟éducation sur la réduction
de la pression démographique. Les études le prouvent, l‟accroissement du niveau d‟éducation
permet une meilleure coopération entre les parents et les services médicaux modernes, et contribue
à réduire le nombre d‟enfants souhaités par la femme.
Ainsi, une étude réalisée en 1988 au Sénégal indique que les femmes de 15 à 19 ans sans
instruction souhaitent avoir 7,4% enfants, celles qui ont acquis une instruction primaire désirent en
avoir 5,6 et à partir du secondaire le nombre idéal s‟abaisse à 4,5. La même étude montre que le
niveau d‟instruction, surtout à partir du secondaire, augmente considérablement la proportion de
femmes qui utilisent les services de planification familiale ou des méthodes contraceptives, de
même que les services modernes d‟assistance à l‟accouchement.
Pourtant, la quasi-totalité des intervenants se sont accordés pour reconnaître que l‟éducation
en Afrique laisse à désirer. M.Ibbo Mandaza, secrétaire général du Southern Africa Régional
Institute for policy Studies (SAPES), l‟a résumé d‟une formule lapidaire : « Il arrive souvent qu‟on
ne forme bien ni la masse ni l‟élite. »
En définitive, la conférence du Palais des congrès a permis à la communauté internationale
de prendre conscience de l‟ampleur du phénomène démographique africain.
I- QUESTIONS
A- Compréhension
1- Identifie la thèse soutenue par l‟auteur.
2- Relève dans le texte deux arguments en faveur de cette thèse.
B- Vocabulaire
A quel champ lexical appartiennent les mots « éduquer, former, employer » ?
(Voir les deux premières lignes du texte)
37
II- RESUME
Résume ce texte de 230 mots au tiers (1/3) de son volume initial avec une marge de
tolérance de plus ou moins 10%.
1 -Structure
Le sujet est une situation intégrant trois consignes.
La situation indique :
le contexte du fait divers,
la circonstance : ce qui motive la production ou les ressources pour développer le fait divers,
les consignes qui respectent les niveaux taxonomiques et qui indiquent les tâches à réaliser par
les candidats.
1re consigne : soit niveau 1, soit niveau 2. Elle porte soit sur l‟identification du fait divers, soit
sur l‟identification du type de texte à produire (fait divers rapporté en tant que témoin oculaire,
ou fait divers rapporté à partir de témoignages).
2e consigne : niveau 3. Elle porte généralement sur la détermination du statut du journaliste à
partir de la situation.
3e consigne : niveau 4 : Elle invite à la production, à la rédaction du fait divers.
2- Formulation de l’épreuve
Il existe différents types d‟articles de journal mais c‟est le fait divers qui est souvent mis à
l‟étude dans les programmes éducatifs et donc évalué. Le fait divers : c‟est la narration d‟un
évènement (accident, crime, vol, etc.).
Il s‟agit :
Soit de rapporter en imaginant le fait divers sur la base du témoignage de ceux qui étaient
présents au moment du déroulement de la scène ; dans ce cas, le fait divers est rapporté au
style indirect,
soit de relater en imaginant le fait divers en tant que témoin oculaire au style direct.
3- Barème de notation
La répartition des points est la suivante :
o six (06) points aux consignes avant la production,
o quatorze (14) points à la production elle même.
38
Barème de notation d’un article de journal:
Critères pertinents à évaluer Points Indicateurs de réussite Points
Réponses aux questions / 06 rédaction correcte des réponses 06
consignes
03 - existence physique des cinq (05) 03
Structure du devoir
parties
- pertinence des idées 03
Richesse du contenu
06 - cohérence des idées 03
- vocabulaire varié 02
Qualité de l‟expression
04 - enchainement des idées 02
- devoir aéré et propre
Soin 01 - écriture lisible sans ratures 01
Total des points 20 20
39
Voici l‟exemple validé :
COMPOSITION FRANÇAISE
Troisième sujet : L’article de journal
Durée : 02
heures
Coefficient :
1
Un soir, alors que tu rentrais d‟une séance d‟étude avec tes amis, tu tombes sur un attroupement
autour d‟un homme ligoté, par terre, devant le plus grand magasin / supermarché de la ville.
Pigiste dans le journal de ton collège, tu es intrigué par la récurrence du phénomène.
1- Identifie le type de texte à produire si l‟on te demande de relater les faits après enquête. (02
pts)
2- Formule un titre expressif à cet article. (04pts)
3- Rédige ton article en y intégrant des valeurs humaines à promouvoir (14pts)
Les types d’ écrit ( de la 6ème à la 4ème ) Lettre personnelle //poème en vers libre //texte explicatif
// dialogue argumentatif // texte descriptif// portrait // lettre officielle// le compte rendu de réunion
1- Structure
Le sujet est une situation intégrant trois consignes.
Les questions/consignes au nombre de trois (cas de l‟évaluation certificative), prennent en
compte les quatre niveaux taxonomiques selon le schéma suivant :
3e question/consigne : niveau 4
La 3e question /consigne est du niveau 4 : Elle invite à la production du type d‟écrit.
40
qualité de l‟expression - vocabulaire varié, 3pts
- enchaînement des idées
Soin - propreté, 2pts
- orthographe
1- Configuration
L‟épreuve comporte : Un texte suivi de 2 rubriques ( questions/ résumé )
un texte informatif d‟environ 200 à 250 mots ;
des questions /consignes au nombre de trois (3) tenant compte des niveaux taxonomiques ;
les deux premières portant sur la compréhension et le vocabulaire et
la troisième (3e ) questions /consignes invitant à résumer le texte au 1/3 de son volume
initiale.
2- Choix du texte
Le texte à proposer est un texte informatif de 200 à 250 mots. Il doit aborder un thème
d‟actualité ou un thème d‟intérêt mondial non encore dépassé.
1 -Structure
Le sujet est un texte suivi de trois consignes
2- Choix du texte
Une œuvre ou un court chapitre de l‟œuvre en cours d‟étude, une œuvre du CDI, une œuvre
étudiée l‟année précédente ou un texte d‟une ou de plusieurs pages (maximum 02 pages imprimées
ou d‟une quarantaine de lignes) formant une unité de sens
Il doit aborder un thème d‟actualité ou un thème d‟intérêt mondial non encore dépassé.
41
3- La répartition des points
La répartition des points est la suivante :
o six points (6) aux questions/consignes avant la production,
o quatorze (14) points pour le compte rendu.
42
Premier cycle
Nature de Activités Outils pour l’évaluation des apprentissages utilisés Durée
l’évaluation
Contrôle de l‟expression orale 2 à 5 mn par
C1 :Expression
Interrogation orale apprenant ou
orale
par groupe
Contrôle de lecture dans le cadre l‟étude de l‟œuvre 1 h ou
intégrale.
Situation d’évaluation: 30 mn x 2
C 2 : Lecture 1 Contexte
(l‟œuvre Circonstance à la
intégrale) Consignes/questions convenance
(QCM /Réarrangement / Appariement/ Alternative/Test de du
closure.) professeur.
Interrogation écrite C4 : Contrôle des acquis / pré requis portant sur le contenu de
(test objectif) la leçon ou de la séance précédente.
Grammaire 1- La structure classique 15 à 20 min
Un énoncé de trois (03) à quatre (04) consignes ou
questions.
C5 : 2- Situation d’évaluation
Contexte
Orthographe Circonstance = un court texte d‟auteur
ou un corpus élaboré par l‟enseignant.
Consignes /questions
(QCM /Réarrangement / Appariement/ Alternative/Test de
closure.)et les transformations
1- La rédaction de types d’écrit (fonctionnels ou
classiques)
Lettre personnelle et officielle
Récit, description et portrait
Texte argumentatif, dialogue argumentatif et
explicatif.
Situation d’évaluation:
Contexte
C3:
Circonstance
Expression
écrite Consignes/questions
Devoir surveillé 2- Le texte accompagné de consignes
1h en 6e /5e
(test subjectif) Le compte rendu de lecture
2h en 4e/ 3e
(Texte + consignes);
Le résumé de texte informatif
Texte de 200 à 250 mots + 2 rubriques (questions/ résumé
au 1/3 du volume initial du texte)
Le résumé de texte argumentatif
Texte de 300 mots + 2 rubriques (questions/ résumé au
1/3 du volume initial du texte)
Texte dicté suivi de consignes/questions ou
Orthographe
Texte lacunaire (texte à QCM, texte à trous ou à
fautes) suivi de consignes/ questions.
43
II-2. FORMAT/STRUCTURES DES EVALUATIONS AU 2nd cycle
- Le volume : le volume du texte à résumer est précisé. En Terminale 600 à 800 mots environ.
- Références du texte : les références du texte doivent être clairement indiquées.( auteur ; titre
de l’œuvre ; date de publication ; notes éventuelles et, si besoin est, indications sur le contexte
précis dans lequel le passage prend sens.)
- La thématique : les thèmes des textes ne doivent pas être marqués par une idéologie politique
et religieuse ou présenter des stéréotypes discriminatoires.
Ce sujet est composé d‟une citation tirée du texte et d‟une consigne précise invitant le candidat à
étayer ou à réfuter l‟argumentation.
44
EXEMPLE D’EPREUVE
PREMIER SUJET : RESUME DU TEXTE ARGUMENTATIF
Durée : 4 heures
SERIE A Coefficient : 3
SERIES CD Coefficient : 2
Authenticité ? Retour aux sources ? La terminologie importe peu. J‟ai une certitude : sans
culture il n‟y a véritablement pas de peuple et toute culture dont les racines ne s‟enfoncent pas
profondément dans le peuple n‟en est pas une. Sans passé culturel, il n‟y a pas de nation. Le passé
est la seule lumière qui permet de maîtriser le présent et d‟orienter l‟avenir. Je parle de passé et non
de passéisme, ce dernier étant le culte aveugle du passé et le dénigrement de tout ce que les hommes
quels que soient leurs horizons et leurs bords Ŕ apportent de nouveau. Les prêtres du passéisme
s‟enferment dans les temples sans ouverture où la mort par asphyxie devient leur seul destin. Le
passé est toujours noble, le passéisme toujours exécrable.
Nul ne peut s‟affirmer en dehors de son passé. L‟histoire montre que les pays qui ont le plus
radicalement tourné le dos à leur passé, à leur culture, sont ceux-là même qui sont les plus ballottés
par le vent de l‟histoire, les plus atteints par les désagréables surprises du destin, les plus humiliés
par les coups du sort. Les peuples qui ont réussi à accomplir quelque chose de vraiment
extraordinaire l‟ont toujours fait grâce à la fidélité qui les liait à leur passé. On affirme que l‟Union
Soviétique ne serait pas ce qu‟elle est sans la vieille Russie dont les chants font le succès de
l‟Armée Rouge. La révolution culturelle chinoise ? Laissons. Elle n‟a pas changé le fond de l‟âme
chinoise. Personne ne le voulait d‟ailleurs. Les cœurs des jeunes Français n‟avaient pas cessé de
battre de fierté pour Versailles et pour les châteaux de la Loire lorsque mai 68 battait son plein.
C‟est toujours dans son passé qu‟un peuple puise son énergie et l‟authenticité n‟est rien d‟autre
que l‟harmonie avec ce passé. Bouchez vos oreilles, fermez vos yeux. Je m‟égosillerai toujours à
vous le dire : il est impossible d‟avancer en laissant son passé sur place. Certains Africains
bénéficiaires ou admirateurs de la colonisation, ont cru qu‟ils pouvaient devenir des Noirs blancs.
Ils ont vraiment cru la chose possible. La fumée sera le seul héritage qu‟ils laisseront derrière eux.
Ils ressemblent à quelqu‟un qui aurait pris la barque pour une traversée capitale et qui aurait perdu
la rame au milieu du fleuve. Il devient le jouet du courant, n‟appartenant plus ni à la rive gauche ni
à la rive droite.
Il faut rester fidèle à son identité si l‟on veut jouer un rôle dans ce monde à vocation
complémentariste. L‟authenticité ne refuse pas, ne doit pas refuser le dialogue culturel, dialogue qui
apporte l‟air vivifiant du renouveau et qui doit être un véritable carrefour du donner et du recevoir.
L‟ère des courants à sens unique est révolue. On sait maintenant que nul ne détient le monopole du
juste, du beau, du vrai. L‟Afrique doit éviter de tomber dans ce même piège, ce qui transformerait
sa force en faiblesse. Il ne faut pas confondre ouverture et trahison.
45
Nos masques peuplent les musées du monde, nos danses animent les scènes, remettons notre art
de vivre en honneur et nous redonnerons espoir à l‟homme. Invitons l‟univers à notre fête, prouvons
à l‟Autre que c‟est avec lui que nous voulons construire le monde nouveau, un monde qui ne sera
que la somme de nos authenticités, un monde riche en beauté, en bonté et fraternité.
Aujourd‟hui, en Afrique, être authentique c‟est s‟attacher à un caractère essentiel au milieu des
exigences du modernisme, c‟est continuer à savoir qui on est dans ce monde si troublé. D‟ailleurs ce
n‟est pas pour la seule Afrique que ceci est vrai : le jour où l‟Eglise ce n‟est qu‟un exemple
oubliera cette vérité élémentaire et se mettra à suivre au lieu d‟être suivie, elle se trouvera en face
de son malheur.
(700 mots)
I- QUESTIONS (4 pts)
Résumez le texte au 1/4 de son volume initial. Une marge de plus ou moins 10% est tolérée.
Sujet :« C‟est dans son passé qu‟un peuple puise son énergie. »
Etayez cette affirmation de EBONGUE SOELLE dans un développement argumenté et illustré.
46
Votre production sera évaluée conformément aux critères ci-dessous :
47
DEUXIEME SUJET : COMMENTAIRE COMPOSE
1. Le texte
1.1. Critères de choix du texte :
1.2. La typologie :
- un texte littéraire retenu pour ses qualités et sa thématique pertinente ;
- un texte relevant des divers genres littéraires : poésie, roman, théâtre ;
- un texte cohérent constituant une unité de sens.
1.3. Le volume
- un texte d‟une vingtaine de lignes ou de vers ou un texte de 40 lignes au plus pour un
passage tiré d‟une pièce de théâtre.
1.4. Les référence du texte
- un texte accompagné de toutes les références et indications indispensables : auteur ; titre de
l’œuvre ; date de publication ; notes éventuelles et, si besoin est, indications sur le contexte
précis dans lequel le passage prend sens.
2. Le libellé
Le libellé doit énoncer clairement les centres d‟intérêt et inviter à rédiger entièrement un
commentaire composé.
Les consignes devront s‟exprimer à la deuxième personne du pluriel de l‟impératif présent
(devoirs de classe ou de niveau, examens blancs, Baccalauréat).
CRITERES BAREME
Pertinence 8pts
- Production en adéquation avec le type d‟écrit 4pts
- Respect de la technique du commentaire composé 4pts
Correction de langue 6pts
Cohérence sémantique 4pts
Originalité de la production 2pts
Total 20 pts
48
EXEMPLE D’EPREUVE
Le Poète:
Suspect. Suspect. Encore ce mot. Aussi loin que je me souvienne, c‟est toujours le même scénario, le
même. Narines pincées comme un bouledogue qui flaire de la mauvaise viande. Suspect. Au temps de mon
ami, le peintre car il était classé suspect, lui aussi. Parce qu‟il dessinait des images qu‟on ne comprenait pas
toujours. Alors de temps en temps, les flics faisaient une descente chez lui et perquisitionnaient. Ils
déchiraient ses livres et ses cahiers et ils brisaient ses tableaux. Et comme ils ne trouvaient toujours rien, ils
l‟emmenaient et le brisaient en petits morceaux pour perquisitionner en lui. Après cela, on le voyait. Et lui
passait toutes les heures de ses journées à se recoller, à se replâtrer, à se remodeler. J‟étais enfant. Je
regardais. Il disait que c‟est pour l‟intimider. Moi, je lui demandais : « Qu‟est-ce que ça veut dire, intimider ?
» Un jour, il est revenu. Et dans les restes de lui-même qu‟il a rapportés et qu‟il recollait, il n‟a plus retrouvé
sa langue. Et c‟est fini. Il ne pourra plus jamais dire un mot. Un seul mot. Il ne peut que sourire.
C‟est lui qui m‟a appris à sourire et même à rire, à rire de tout: de moi-même, de mes fautes, de mes
mésaventures. Il m‟a appris à sourire.
Il disait que le sourire seul fait vrai. Qu‟on ne peut pas sourire faux. Qu‟on ne peut pas sourire
méchant ou sourire cynique. On fait un rictus. C‟est tout. On retrousse ses muscles comme on retrousse les
manches pour cogner. Et nul n‟est dupe. Il m‟a appris à voir aussi. Il avait des yeux faits pour voir. De
grands yeux de poète, grands comme des mers et pleins. Et quand ils te regardent, tu te sens transparent. Il
m‟a appris à voir à travers les choses opaques et closes, à prendre les choses de revers pour n‟en deviner que
l‟endroit. Ici, on n‟aimait pas ses yeux. On les trouvait suspects. On disait que c‟étaient des gadgets
d‟espionnage, des caméras truquées, des yeux de sorcier, des yeux de voyeur. Et voilà.
Lui, souriait parce qu‟il ne savait pas qu‟on allait les lui crever.
Kossi EFOUI, « Le Carrefour » in Théâtre Sud n° 2, l‟Harmattan, Paris, 1990. PP. 78- 79
Libellé :
Faites un commentaire composé de ce texte. Montrez, d’une part, la situation que vit l’artiste dans
la société et, d’autre part, la conception que le poète se fait de lui.
CRITERES BAREME
Pertinence 8pts
- Production en adéquation avec le type d‟écrit 4pts
- Respect de la technique du commentaire composé 4pts
Correction de langue 6pts
Cohérence sémantique 4pts
Originalité de la production 2pts
Total 20 pts
49
TROISIEME SUJET : DISSERTATION LITTERAIRE
1. Typologie : La dissertation littéraire porte sur une problématique littéraire, c‟est-à-dire une
question relative à la littérature : le roman, la poésie et le théâtre.
2. Problématiques littéraires
La plupart des sujets tournent autour de trois grands axes de réflexions :
3. Libellé.
Le dernier atelier sur les formats d‟évaluation qui s‟est tenu le 04 septembre 2017 au
CNMS à Cocody a proposé la consigne suivante pour la dissertation littéraire : expliquez et
discutez.
CRITERES BAREME
Pertinence 8pts
- Production en adéquation avec le type d‟écrit 4pts
- Respect de la technique de la dissertation
4pts
littéraire
Correction de langue 6pts
Cohérence sémantique 4pts
Originalité de la production 2pts
Total 20 pts
50
EXEMPLE D’EPREUVE
DISSERTATION LITTERAIRE :
Durée : 4 heures
SERIE A Coefficient : 3
SERIES CD Coefficient : 2
SUJET :
Dans une interview sur la Radio France Internationale (RFI) le 08 avril 2019, à l‟occasion de la
commémoration de la vingtième année du génocide rwandais, Gaël FAYE, écrivain franco-
rwandais, affirme : « Ecrire une œuvre d‟art, c‟est apporter de la clarté à l‟histoire ».
Expliquez et discutez cette opinion de l’auteur en vous appuyant sur des exemples d’œuvres
littéraires lues ou étudiées en classe.
CRITERES BAREME
Pertinence 8pts
- Production en adéquation avec le type d‟écrit 4pts
- Respect de la technique de la dissertation
4pts
littéraire
Correction de langue 6pts
Cohérence sémantique 4pts
Originalité de la production 2pts
Total 20 pts
51
Second cycle
52
DEUXIEME PARTIE : BACCALAUERAT UEMOA
MODULE DE FORMATION À L’ÉLABORATION DE SITUATIONS COMPLEXES
OBJECTIF GÉNÉRAL
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
INTRODUCTION
Suite à l‟adoption par le Conseil des Ministres de l‟Union Economique et Monétaire Ouest-
Africaine (UEMOA) de la Directive no 02/2007/CM/UEMOA du 04 juillet 2007portant
instauration d'une période unique de tenue du Baccalauréat dans les États membres de l'Union
pour lutter contre le phénomène des inscriptions multiples des élèves à cet examen, l'unanimité
s‟est faite de travailler à garantir la qualité et la comparabilité du système d'évaluation que
constitue le Baccalauréat sur toute l'étendue de l'Union.
Sous la conduite d'une équipe d'experts internationaux reconnus à l'issue d'un appel à
candidature à l'effet de conduire une réflexion autour des questions touchant à la qualité du
baccalauréat dans l'Union permettant d'aboutir à la mise en place d'un baccalauréat harmonisé
répondant aux standards d'évaluation des apprentissages, plusieurs ateliers se sont tenus. Les
pays membres se sont engagés à mettre en œuvre les recommandations issues de ces ateliers.
Ainsi, depuis 2012, la Côte d‟Ivoire entreprend une série d‟activités dans cette perspective.
La présente formation à l‟élaboration de situations complexes s‟inscrit dans cette démarche.
53
I-LES CARACTÉRISTIQUES D’UNE ÉPREUVE D’ÉVALUATION
Le profil de sortie est l‟explicitation de l‟image attendue de l‟élève au terme d‟un cycle de
formation. Il repose sur des valeurs (finalités).
L‟épreuve d‟évaluation du Baccalauréat vise à vérifier comment le candidat répond aux attentes de
formation définies par ce profil de sortie.
Le profil de sortie est le cadre de référence pour l‟évaluateur, notamment pour l‟évaluation
certificative. En cela il est prescriptif.
L‟articulation épreuve d‟évaluation / profil de sortie est la caractéristique primordiale de l‟épreuve
d‟évaluation certificative.
L‟épreuve du baccalauréat est une situation inédite qui s‟inscrit dans une famille de situations en
rapport avec le profil de sortie.
54
La notion de compétences terminales
Une compétence est un savoir-agir complexe prenant appui sur la mobilisation et la combinaison
efficaces d‟une variété de ressources internes (savoirs et savoir-faire) et externes à l‟intérieur d‟une
famille de situations. La compétence s‟inscrit dans une optique d'intégration des acquis. Jacques
Tardif, (L’évaluation des compétences. 2006)
La compétence terminale est une compétence que l‟élève acquiert au terme d‟un cycle
d‟apprentissage ; elle procède du profil de sortie.
L‟épreuve d‟évaluation du Baccalauréat s‟articule sur les compétences terminales.
Profil de sortie : « pensée autonome / pensée critique »
Résumé de texte Dissertation Commentaire composé
Compétence terminale I Compétence terminale 2. Compétence terminale 3.
L'élève de terminale A doit être L'élève de terminale A doit L'élève de terminale A doit être
capable de résumer, en deux être capable, à partir d'une capable, à partir de deux ou
heures et demie et au quart de citation ou d'une pensée trois centres d'intérêt pertinents
sa longueur un texte portant sur des aspects qu'il aura ou non identifiés dans
argumentatif de 600 mots culturels, littéraires ou un texte littéraire de 20 à 25
environ, abordant un thème de d'actualité, de produire une lignes, de rédiger un
société, d'actualité et rédigé réflexion critique ou une commentaire composé, en
dans une langue courante. argumentation. s'appuyant sur les ressources
linguistiques.
Les épreuves du Baccalauréat doivent couvrir l'ensemble des chapitres et des parties du
programme éducatif ou prendre en compte une proportion importante du programme éducatif. A cet
effet, le tableau de spécification guidera le concepteur.
Il est important que l‟épreuve porte sur les habiletés effectivement installées pendant
l‟apprentissage.
Le but est de passer d'un modèle aléatoire (l'effet de surprise) qui présente peu de visibilité pour le
candidat à un modèle contractuel reposant sur l‟objet d‟un contrat clair (couloir unique). Mais, à
l'intérieur de ce couloir, la situation qui leur est présentée est inédite : elle explore toute la
variabilité possible, en restant toutefois à l'intérieur du périmètre défini par le profil de sortie.
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profil de sortie
sortie
L‟épreuve d‟évaluation, pour être opérationnelle doit s‟appuyer sur des critères d‟évaluation.
Un critère est un point de vue selon lequel on se place pour apprécier une production. C‟est une
qualité que doit respecter la production d'un élève.
On distingue deux types de critères :
les critères minimaux sont des critères qui font partie intégrante de la compétence, ces
critères sont requis pour déclarer que quelqu'un est compétent. Il s‟agit de :
- la pertinence, c'est-à-dire l‟adéquation de la production avec la situation ;
- la correction ou l‟utilisation exacte des concepts et des outils de la discipline ;
- la cohérence ou l‟utilisation de démarches logiques.
les critères de perfectionnement sont des critères qui ne conditionnent pas la maîtrise
de la compétence.
Exemples : l‟originalité de la production, la présentation du travail...
Le poids accordé aux critères de perfectionnement doit être limité de sorte que les échecs soient dus
à la non-maîtrise des critères minimaux et non à celle des critères de perfectionnement.
I-Questions
II-Résumé
III-Production écrite
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Deuxième sujet : le commentaire composé
Texte (une vingtaine de lignes pour le texte en prose, une vingtaine de vers pour le
texte poétique et 30 à 40 lignes pour le dialogue théâtral).
Libellé : consigne portant sur la production attendue à partir de centres d‟intérêt.
Troisième sujet : la dissertation littéraire
Une réflexion d‟un auteur sur une problématique littéraire.
Une consigne précisant la production attendue : expliquez et discutez.
Annexe :
UNE GRILLE D’APPRÉCIATION D’UNE ÉPREUVE DU BACCALAURÉAT
Caractéristiques Indicateurs
1 La mise en page/présentation générale (durée, série,
coefficient, annotations, documents autorisés…)
Les caractères et la police ;
La lisibilité
La qualité de la langue (syntaxe, choix du vocabulaire) ;
La clarté de la formulation des consignes
La cohérence sémantique (absence de contradiction)
2 Le respect du format de l‟épreuve
La structure du sujet
La hiérarchisation des niveaux taxonomiques
3 L‟adéquation avec le profil de sortie et le
programme (proportion importante)
Congruence : évaluation effective des habiletés installées
La pertinence de La qualité du support (littéraire, esthétique,
l’épreuve argumentatif…)
La précision des critères/affectation des points aux critères
L‟accessibilité de l‟épreuve
L‟indépendance des items
L‟absence de biais et de stéréotypes discriminatoires
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II- LES OUTILS D’ÉVALUATION
II-1-2- L’appariement
L‟exercice d‟appariement permet à l‟apprenant d‟associer entre elles deux ou trois listes d‟éléments,
un ensemble-question et un ensemble-réponse.
Il vise à vérifier la capacité de l‟apprenant (e) à établir des liens et à exercer son esprit
d‟association.
II-1-3- Le réarrangement
L‟item de réarrangement permet à l‟apprenant (e) de replacer dans l‟ordre logique ou chronologique
une série d‟éléments ou d‟énoncés présentés dans le désordre.
Ce type d‟item permet de mesurer l‟ordre logique des idées et l‟utilisation adéquate des mots
charnières.
II-1-4- L’alternative
L‟item d‟alternative permet à l‟apprenant (e)de choisir entre deux réponses possibles (oui/non,
vrai/faux, correct/incorrect, d‟accord/pas d‟accord).
Cet item vise l‟esprit de discernement pour un choix judicieux.
L‟ITEM A LE TEST DE
CHOIX REARRAN- CLOSURE L‟APPARIEMENT L‟ALTERNATIVE
MUTIPLE GEMENT
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QUELQUES CRITÈRES D’APPRÉCIATION DES TESTS OBJECTIFS
CRITÈRES INDICATEURS
Les items sont conformes aux programmes éducatifs en vigueur
CONGRUENCE habiletés/Compétences enseignés
Les items sont conformes activités effectivement menées
Les items sont conformes aux contenus effectivement enseignés
PERTINENCE Les items servent à vérifier des habiletés précises
Les items ont du sens pour les apprenants
-L‟objet de la question est unique en son genre
PRÉCISION -La question a un sens univoque
Chaque réponse est indiscutable
Chaque réponse n‟appelle aucun commentaire
Chaque réponse est exclusive.
Les items utilisés dans les tests subjectifs suscitent des réponses élaborées ou construites.
Une situation complexe combine des éléments que l'élève connaît, qu'il maîtrise, qu'il a déjà utilisés
plusieurs fois, mais de façon séparée, dans un autre ordre ou dans un autre contexte. Il s'agit donc
non seulement d'éléments connus de l'élève, mais qui ont été travaillés par lui, séparément ou
conjointement.
b) complexe, elle suscite la réflexion de l‟apprenant en fonction du profil de sortie visé dans la
discipline. Elle l‟amène à mobiliser et à articuler ses savoirs, savoir-faire et savoir-être pour
répondre à la consigne.
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c) spécialisée, ou spécifique, c‟est-à-dire qu‟elle mobilise des ressources spécifiques au métier, à
la discipline, au champ disciplinaire, et au niveau d‟études considéré ;(outils de la langue, etc.)
d) Inédite, au sens qu‟elle est nouvelle, dans son contexte, dans la présentation de ses
informations, dans la formulation de ses consignes.
e) finalisée sur une tâche concrète, c‟est-à-dire qu‟il y a une production attendue, clairement
identifiable par l‟apprenant ; (faites un commentaire composé de ce texte , etc.)
f) orientée c‟est-à-dire qu‟elle est porteuse, de manière explicite, de valeurs sur lesquelles
repose le système éducatif ;
g) motivante ,c‟est-à-dire qu‟elle est conçue pour avoir du sens pour l‟apprenant.
Exemples : Analyse de sujets pour faire ressortir les constituants d’une situation complexe.
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2ŔLe Commentaire composé (BAC blanc UEMOA 2019)
2 Le support est l'ensemble des Dans une interview sur la Radio France
éléments matériels, virtuels ou Internationale (RFI) le 08 avril 2019, à
réels, qui sont présentés à l‟occasion de la commémoration de la
l'apprenant : texte écrit, illustration, vingtième cinquième année du génocide
photo. rwandais, Gaël FAYE, écrivain franco-
rwandais, affirme « Ecrire une œuvre d‟art,
c‟est apporter de la clarté à l‟histoire ».
3 La fonction, qui précise dans quel L‟esprit critique du candidat est sollicité
but la production est réalisée comme dans son vécu quotidien.
4 La consigne est l'ensemble des La consigne de la dissertation qui précise le
instructions de travail qui sont traitement attendu de l‟élève : Expliquez et
données à l'apprenant de façon discutez …
explicite. Elle constitue la
traduction de la tâche à réaliser par
l'élève
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Les principales étapes marquant le processus de construction d‟une épreuve sont:
C1 1 33.33 3
C2 1 33.33 1
C3 1 33.33 1
Ce tableau sera par la suite appliqué à une taxonomie afin de cibler les habiletés à mesurer. Le
tableau qui suit en est une illustration.
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Habiletés Connaissanc Compréhension Application Traitement de Nombre
e situation d’items
Compétence retenus
s
C1 1 2 3
C2 1 1
C3 1 1
Total : 100% 20 80 5
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e. Présenter à l‟apprenant des situations nouvelles ou inédites en demeurant dans la famille de
situations, c‟est à-dire des situations différentes de celles qu‟il a pu examiner ou traiter en
classe, ou de celles qu‟il a pu trouver dans son manuel scolaire ;
f. Proposer des réponses vraisemblables aux apprenants (cas du test objectif):
g. Eviter les items comportant des stéréotypes sexistes, culturels ou autres.
- Les consignes doivent être clairement rédigées. Pour y parvenir, il est recommandé de
regrouper les items de même nature et de ne donner qu‟une consigne pour chaque groupe
d‟items.
- Rédiger soigneusement les supports et les consignes sans équivoques ;
- Rédiger un barème de correction simultanément, cela permettra de réajuster les consignes.
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Caractéristiques Indicateurs
La mise en page/présentation générale (durée, série,
coefficient, annotations, documents autorisés…)
1 La lisibilité Les caractères et la police ;
La qualité de la langue (syntaxe, choix du vocabulaire) ;
La clarté de la formulation des consignes
La cohérence sémantique (absence de contradiction)
2 La structure du Le respect du format de l‟épreuve
sujet La hiérarchisation des niveaux taxonomiques
L‟adéquation avec le profil de sortie et le
programme (proportion importante)
Congruence : évaluation effective des habiletés
3 La pertinence de installées
l’épreuve La qualité du support (littéraire, esthétique,
argumentatif…)
La précision des critères/affectation des points aux
critères
L‟accessibilité de l‟épreuve
L‟indépendance des items
L‟absence de biais et de stéréotypes discriminatoires
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DISSERTATION La consigne Expliquez et discutez
LITTERAIRE (appréciez) n‟est pas cette opinion de J.M.G.
complexe et manque de Le CLEZIO, dans un
Citation J.M.G. Le précision : elle est développement
CLEZIO inappropriée ; argumenté et illustré
d’exemples tirés
d‟œuvres littéraires lues
ou et étudiées.
Critère de
Critères minimaux
Critères perfectionnement
C3 : Cohérence de Barème
C1 : Pertinence C2 : Correction la production et Originalité de la
la production de la langue cohérence production
Consignes
sémantique
Consigne 1 Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur
La production ou Le candidat a La production du Le candidat a
Les points
la réponse du utilisé candidat est évoqué avec
sont à
candidat est correctement les cohérente et originalité sa
distribuer
pertinente c'est- outils de la significative production
selon les
à-dire en discipline
disciplines
adéquation avec
la consigne
Consigne 2 Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur
Dans le contexte scolaire, le seuil de réussite est le point à partir duquel on juge un apprentissage
maîtrisé ou pas. L‟enseignant peut définir lui-même des seuils. Il les détermine à partir des exigences
fixées en fonction des activités d‟apprentissage proposées et du niveau de ses apprenants. La
détermination du seuil doit aussi prendre en compte le niveau de développement attendu de la
compétence.
Dans le cas des examens scolaires, le seuil de réussite est décidé par les autorités compétentes de
l‟éducation.
Par exemple, lorsqu‟une instance décrète que la réussite à une épreuve est de 12 sur 20, la valeur 12
constitue le seuil minimum de réussite.
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Le tableau ci-dessous présente une grille de notation en lien avec une situation complexe
Échelle de
Règle des 2/3 Explications
niveaux
Il n‟y a aucune maîtrise du critère/ indicateur
0 -
* Nettement insuffisant (Nm)
La maîtrise partielle : la maîtrise minimale du critère n‟est pas
1/3 +
atteinte
*Insuffisant (MP)
La maîtrise minimale du critère est atteinte : l‟apprenant peut
2/3 ++
poursuivre avec quelques difficultés les apprentissages
*moyen (Mm)
La maîtrise maximale du critère est atteinte : l‟apprenant peut
3/3 +++ poursuivre sans difficulté les apprentissages
*Satisfaisant (MM)
Conclusion
Pour une correction rationnelle des copies, le professeur doit tenir compte du corrigé, de la grille de
correction et du barème de notation. Il doit choisir la correction horizontale qui nous semble la plus
appropriée.
FRANÇAIS
SERIES : A- C-D
Cette épreuve comporte quatre (04) pages numérotées 1/4 ,2/4 ,3/4 et4/ 4.
Le candidat traitera l’un des trois(03) sujets suivants :
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La guerre détruit des vies, mais elle mine aussi les moyens d‟existence, exacerbe les risques
sanitaires, compromet la croissance économique et détourne des ressources publiques déjà rares
vers l‟armement. Les efforts déployés pour accélérer les progrès vers l‟éducation pour tous en
pâtissent doublement, les conflits violents aggravant la pauvreté Ŕ avec son cortège de
conséquences sur le travail des enfants et les dépenses des ménages consacrées à l‟éducation Ŕ et
privant les systèmes scolaires d‟investissements dont la nécessité est criante.
Les efforts pour éradiquer certaines maladies sont fréquemment compromis par un conflit.
Au Sud Soudan, la guerre civile a entravé la lutte contre nombre de maladies tropicales
handicapantes, dont la dracunculose, le trachome, la schistosomiase et les helminthiases transmises
par le sol, qui affaiblissent la santé des enfants et leur capacité d‟apprentissage.
Il y a bien des voies indirectes par lesquelles les conflits violents portent atteinte aux
systèmes éducatifs. Outre qu‟il fait augmenter la pauvreté, un conflit armé prolongé peut nuire à la
croissance économique, amputer les recettes publiques et détourner des fonds qui devraient aller à
l‟éducation. Selon une étude, une guerre civile pourrait réduire la croissance économique de 2,3 %
par an, ce qui ne manque pas d‟avoir des incidences sur la pauvreté et les dépenses publiques. Au-
delà de ces effets économiques généraux, les conflits ont aussi des conséquences directes sur la
situation des ménages. On voit donc qu‟un conflit armé nuit à l‟éducation par le haut (par le jeu du
budget national) et par le bas (en touchant le budget des ménages).
Pour un ménage marginalisé et vulnérable, un conflit armé peut bloquer la voie qui mène
vers des moyens d‟existence plus sûrs et plus rémunérateurs. Des logements sont détruits, des
récoltes et du bétail sont volés et l‟accès aux marchés est désorganisé. Globalement, un conflit
anéantit des biens et supprime, pour un ménage pauvre, les incitations à investir pour améliorer la
productivité, ce qui renforce le cercle vicieux de productivité médiocre et de pauvreté.
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Le détournement des ressources est l‟une des voies les plus délétères par lesquelles on passe
d‟un conflit armé à un désavantage éducatif. En raison de la perte de recettes, non seulement les
pouvoirs publics dépensent moins pour l‟éducation qu‟ils ne pourraient le faire autrement, mais les
ménages sont aussi obligés de dépenser plus. Par conséquent, un conflit armé transfère des pouvoirs
publics aux ménages la responsabilité de l‟éducation.
« La crise cachée : les conflits armés et l‟éducation », publié par l‟UNESCO en 2011.
I Ŕ QUESTIONS (4 points)
Sujet : Selon l‟UNESCO, les conflits armés ont des conséquences directes sur la situation des
ménages ». »
À la danseuse
Danseuse, ô poétesse
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Viens, ma partenaire
Viens, ô mon œuf d‟arc-en- ciel
Viens m‟aider à écrire
Sur le grand parchemin du sol
Un poème immortel !
Faites un commentaire composé de ce texte. Etudiez d’une part l’image que le poète se fait
de la danseuse et, d’autre part sa représentation de la création poétique.
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DEUXIEME SUJET : DISSERTATION LITTERAIRE
Dans sa publication intitulée Littérature : fonctions, rapports média et public, parue aux éditions
Edilivre le 17 janvier 2014, Kossy Souley GBETO affirme que l‟œuvre sera d‟autant plus belle
qu‟elle naîtra des difficultés vécues.
Expliquez et discutez cette opinion de l’auteur en vous appuyant sur des exemples d’œuvres
littéraires lues ou étudiées.
CRITERES BAREME
Pertinence 8pts
- Production en adéquation avec le type d‟écrit 4pts
- Respect de la technique de la dissertation littéraire 4pts
Correction de langue 6pts
Cohérence sémantique 4pts
Originalité de la production 2pts
Total 20 pts
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MODULE 3 :
ATELIER D’ELABORATION
D’EPREUVES D’EVALUATION
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ANNEXES
ATELIER D’ELABORATION D’EPREUVES D’EVALUATION
L’ÉPREUVE D’ORTHOGRAPHE
SUPPORT DIDACTIQUE :
Après le déjeuner, mamie a ordonné à tout le monde d‟aller se reposer. Comme
d‟habitude, je faisais la sieste dans la chambre de Pacifique, celle que maman avait occupée
jeune fille. Il n‟y avait pas de fenêtre, simplement deux lits de camp de chaque côté de la petite
pièce, et une ampoule peinte en rouge au bout d‟un fil dénudé qui jetait une lumière sinistre sur
les murs verts tapissés de posters. Pacifique dormait à même les ressorts du sommier, il disait
que c‟était pour s‟habituer aux rudes conditions de vie au front. Le matin, il se levait tôt pour
s‟entraîner sur la plage avec un petit groupe de jeunes… Ils courraient dans le sable, le long de
la côte. Certains jours, il ne mangeait qu‟une poignée de haricots pour se faire à la sensation de
faim et aux privations.
Allongé sur le lit, je me remémorais ce garçon auquel j‟avais repris le vélo la veille, et la
leçon de morale de Donatien sur l‟œuvre de Dieu, le don de soi, le sacrifice et toutes ces choses
atrocement culpabilisantes…
Depuis hier, je me sentais égoïste et vaniteux, j‟avais honte de cette histoire, j‟étais passé
de victime à bourreau en voulant simplement récupérer ce qui m‟appartenait. J‟avais besoin de
parler à quelqu‟un, de chasser mes idées noires…Sous l‟emprise de ces sentiments mitigés, je
me suis tourné du côté de mon voisin.
D‟après Gaël FAYE, Petit pays, Editions Grasset, page 66.
Travail en atelier
Consigne : A partir de ce texte, identifiez un extrait qui vous permettra d‟élaborer une épreuve
complète d‟orthographe.
Texte lacunaire avec corrigé et barème :
- Texte à trous (groupe 1 et 2)
- Texte à fautes (groupe 3 et 4)
- Texte à QCM (groupe 5 et 6)
Durée : ………./ Travail de groupe
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ACTIVITE : LECTURE
LECTURE METHODIQUE classe de 6ème
SUPPORT DIDACTIQUE
La mère de Kamboh invita son époux à la suivre jusqu‟à la chambre de leur fils.
C‟était une grande chambre rectangulaire. A l‟intérieur, les objets usuels étaient bien
rangés. Toute la surface du sol était recouverte d‟un tapis marron. Dès le seuil de la porte, le
visiteur était frappé par la taille du lit. Il était recouvert de deux draps qui le divisaient en deux :
dans la moitié supérieure était dressée une sorte d‟étoffe couleur vert olive sur laquelle était
posé un oreiller bleu rembourré de coton.
Dans la partie inférieure où reposaient les pieds, était tendue une épaisse couverture gris
clair en laine. Au pied du lit, étaient alignées différentes chaussures en vogue : des baskets
griffées, des sandales multicolores, des souliers aux bouts pointus.
Dans l‟angle gauche de la pièce, traînait un ballon de basket. Juste à droite lorsque l‟on
accédait à l‟intérieur de la chambre, était installée une armoire à deux battants en bois ciré : de
nombreux vêtements y étaient rangés grâce à des cintres métalliques. Entre le lit et l‟armoire,
son père y avait installé une table de nuit sur laquelle étaient disposés les effets de classe du
jeune garçon. De nombreux posters d‟artistes de musique moderne et ceux de vedettes du
basket-ball américains occupaient la quasi-totalité des quatre murs de la chambre de Kamboh.
Au plafond, était fixé un brasseur d‟air de marque chinoise…
Travail en atelier
Consigne : A partir de ce texte, élaborez une fiche de lecture méthodique en lecture
méthodique.
Durée : ……… /Travail de groupe
La lettre officielle
Le dialogue argumentatif
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Le compte rendu de lecture (expression écrite)
TEXTE SUPPORT
Les hommes et les animaux vivaient en parfaite harmonie lorsqu‟un jour, Takewas, un
homme vaniteux, refusant de vieillir, tua les deux petits de l‟anaconda pour les consommer en vue
de rajeunir. Il provoqua la colère du serpent qui décima tous les villageois. Depuis ce jour-là,
l‟anaconda décida de se venger de tous les habitants qui résideront dans ce village. C‟est ce qu‟il fit
aux nouveaux occupants dudit village jusqu‟au jour où il attaqua leur chef dans un combat terrible.
Ce dernier, grièvement blessé, perdit connaissance et se retrouva sur une terre inconnue. Les
villageois, dans leur majorité, croyaient leur chef mort ; et ils ne se doutaient point que l‟anaconda
en fût l‟auteur.
C‟est là qu‟Aguarina la trouva alors qu‟elle se promenait seule, tressant une ceinture de
fleurs pour sa mère. Soudain, elle reconnut, étalé sur le sable, l‟objet de leur tourment, car elle ne
douta pas un instant que cet énorme serpent fût l‟animal maudit qui avait emporté son père.
L‟enfant s‟en approcha, elle contempla le corps déchiré à la forme cassé et bizarre. D‟abord,
elle crut que le monstre était mort, puis elle vit deux yeux d‟une couleur glauque et indéfinissable
qui la fixaient.
L‟anaconda aurait voulu fuir ; elle savait qu‟elle allait mourir mais elle ne voulait pas que ce
fût de la main des hommes. Aguarina compris que la bête blessée ne pouvait plus faire de mal et,
soudain, l‟idée lui vint qu‟un des jeunes gens occupés à la chercher allait la trouver là, inoffensive,
lui trancher la tête et la porter triomphalement au village, exigeant de sa mère que la promesse fût
accomplie. Alors, Oreka devrait prendre sa fille par la main et, la nuit venue, s‟enfuir avec elle vers
la forêt qui les dévorerait. Aguarina savait que la forêt est plus cruelle que le léopard et que ceux qui
s‟y sont aventurés seuls n‟en sont jamais revenus.
De toutes ses forces, elle tenta de tirer le long corps du serpent vers les fourrés, mais elle ne
put y parvenir. Elle courut vers la rivière, emplit d‟eau la petite calebasse qui ne la quittait jamais et
en arrosa plusieurs fois le corps de l‟animal. Après plusieurs allers et retours, l‟anaconda compris
que la fillette ne voulait pas l‟achever, mais tentait au contraire de la ranimer et de la traîner à
l‟ombre des arbres. Elle réussit à se mouvoir un peu. La petite aida le monstre qui rampait
lentement, comme s‟il laissait les cent parties déchirées de son corps sur le sable. Une fois l‟orée de
la forêt atteinte, Aguarina poussa l‟énorme serpent dans le creux sombre et frais d‟un arbre
immense qu‟elle cacha ensuite soigneusement avec des feuillages épais. Puis elle effaça les traces
ensanglantées sur le sable et courut jusqu‟à la maison.
Oreka était sur le pas de la porte, pâle d‟inquiétude. La petite se jeta dans ses bras et
l‟embrassa convulsivement, mais ne lui dit rien de ce qui venait d‟arriver, se laissant gronder pour
s‟être absentée si longtemps.
Toute la nuit, elle réfléchit au moyen de faire disparaître l‟animal et elle résolut de lui
trancher la tête avec le couperet de son père et se l‟enterrer ensuite profondément.
Le lendemain, elle s‟empara de l‟arme quand sa mère fut partie à la cueillette, elle l‟aiguisa
et elle courut jusqu‟à l‟arbre où se tenait l‟affreux serpent. Quand elle eut ôté les feuillages, elle
leva très haut le couperet pour l‟abattre sur le monstre endormi. Mais ses bras ne lui obéirent pas,
elle ne put les abaisser, elle laissa tomber l‟arme à terre et se mit à sangloter. Jamais, elle ne pourrait
tuer un animal blessé, même le plus répugnant.
Quand l‟anaconda ouvrit les yeux, elle trouva près d‟elle de nouveaux feuillages humides et,
juste devant sa gueule, des poissons frais que l‟enfant avait déposés.
Aguarina agit ainsi, comme malgré elle, chaque matin et chaque soir, soignant et nourrissant
le monstre au lieu de le tuer. Maintenant, le serpent attendait son sauveur et il arrivait qu‟il posât sa
tête sur la petite main de la fillette en signe d‟amitié. Le creux de l‟arbre était assez grand pour
qu‟Aguarina s‟y blottît. Souvent, elle le faisait et, tenant la tête du monstre entre ses mains, elle lui
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parlait, dévidant tout ce que son cœur contenait avec peine, laissant couler les larmes qu‟elle avait
retenues durant des heures.
Oreka s‟étonnait des absences prolongées de sa fille autant que de son appétit qui lui faisait
emporter des quantités de poissons et de viandes, dont elle semblait peu profiter, demeurant si
menue qu‟on avait l‟impression qu‟un souffle de vent pouvait la jeter par terre. Elle pensa que la
fillette devait s‟ennuyer de Kuaraï, manger par ennui et maigrir aussi par ennui. Oreka était, elle
aussi, devenue extrêmement maigre, elle ne parlait plus et ne savait qu‟esquisser un sourire triste
pour la petite fille qui rentrait à la nuit tombée, les yeux enflés et rougis par les larmes. Pour écarter
les soupçons de sa mère, Aguarina se chargea de trouver elle-même la nourriture du monstre, lui
procurant des oiseaux tombés de leurs nids, des lézards et des poissons qu‟elle pêchait.
Au long des jours, puis des semaines, l‟anaconda sentait ses forces revenir, ses plaies
guérissaient et son corps recommençait à se mouvoir avec une certaine souplesse.
Quand, un matin Aguarina vit le serpent, sorti de sa cachette, ramper à sa rencontre, elle prit
peur.
Depuis quelques temps, des hommes s‟étaient joints aux deux principaux prétendants de sa
mère, pour trouver le monstre et le vaincre. Les habitants du village étaient résolus à en finir avec
cette histoire une fois pour toutes. Le danger se faisait de plus en plus présent et c‟est ce moment
que le serpent avait choisi pour sortir de son trou. Aguarina se tordit les mains, sanglota et cria son
désespoir. Elle ne savait plus que faire et pensait avoir causé la perte de sa mère et sa propre perte.
L‟anaconda la regardait pleurer crier et gesticuler avec étonnement. La douleur de la fillette
résonnait dans ses propres entrailles, et elle se glissa contre elle pour lui monter qu‟elle était là et
voulait l‟aider. Alors, Aguarina saisit la tête du serpent entre ses mains comme elle avait coutume
de le faire et elle hurla !
- Oh si tu pouvais comprendre ! Si tu pouvais aller chercher mon père ! Regarde-moi ! Je t‟en
supplie ! Fais-le ! Va et ramène-le, toi qui sais où il est !
Les yeux d‟Aguarina étaient fixés sur les siens et l‟anaconda reconnut ceux de l‟homme
qu‟elle n‟avait pu vaincre. Dans ces yeux immenses et brillants, il y avait tout le désespoir mais
aussi toute la volonté du monde. Et cette volonté accomplit un miracle et pénétra le cœur du
monstre. L‟anaconda obéit à l‟ordre de l‟enfant et elle s‟éloigna à la recherche de celui qui avait les
yeux plus purs et plus brûlants que le soleil.
Aguarina l‟accompagna jusqu‟au bord de la rivière et là, avant que le serpent disparût dans
les eaux qu‟il connaît si bien, elle coupa, avec un galet tranchant, une longue mèche de ses cheveux,
qu‟elle natta et noua autour du cou de l‟anaconda.
Nadèjda GARREL, Au pays du grand Condor, Editions Gallimard, Jeunesse, Collection Folio
Junior, 1997, pp 168 à 173.
Travail en atelier
Consigne : A partir de ce texte, élaborez une épreuve d‟évaluation sommative du compte rendu de
lecture.
Durée : ……… / Travail de groupe
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Le résumé de texte argumentatif
Les jeunes lisent moins les livres et, surtout, lisent moins pour le plaisir. La lecture n‟est
plus considérée comme la porte d‟accès privilégiée du savoir et n‟est plus synonyme de plaisir. Ce
désamour pour les livres vient, à mon avis, du glissement de notre société de l‟étude des langues
vers le techno-commercial. Auparavant, les filières les plus prestigieuses nécessitaient une pratique
assidue de la lecture. Or, la lecture, en tant que loisir, n‟est plus vraiment obligatoire pour devenir
ingénieur. Le français laisse peu à peu la place aux mathématiques.
Le numérique aussi a changé notre façon de lire : les séquences de lecture des jeunes sont
courtes, souvent liées à leurs échanges écrits sur Internet, et donc sont très liées à la vie en société.
Les choix de lecture se font en accord avec les autres, de plus en plus par des recommandations des
pairs. Or, lire un livre est, par nature, une activité plutôt longue et solitaire. A l‟ère du numérique, la
façon dont les jeunes s‟informent ne va pas naturellement vers la lecture. Pourtant, certains jeunes,
surtout les filles, se tournent de nouveau vers la lecture comme activité à contretemps et
déconnectée, comme pour stopper le flux d‟informations continu qui leur parvient.
Mais il faut distinguer la littérature « classique » et les livres portés par les médias. Harry
Potter, twilight ou, plus récemment, Nos étoiles contraires, se sont très bien vendus et sont très lus
par les jeunes, parfois même en version originale. En fait, ils lisent toujours, mais moins de titres de
littérature classique.
En réalité, on n‟a jamais tant lu : des textes, des publicités, des articles, etc. Mais le goût pour la
lecture de littérature baisse.
Travail en atelier
Consigne : A partir de ce texte, élaborez une épreuve de résumé de texte argumentatif
Durée : …….. / Exercice (Travail de groupe)
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ACTIVITE : PERFECTIONNEMENT DE LA LANGUE
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ACTIVITE : PERFECTIONNEMENT DE LA LANGUE
SUPPORT DIDACTIQUE
KOUAME AMELAN
Bernard B. Dadié,
Hommes de tous les continents,
Editions CEDA / Présence Africaine.
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ACTIVITE : EXPRESSION ECRITE au second cycle
Travail en atelier
Consigne : A partir de ce texte, élaborez une épreuve de résumé de texte argumentatif.
Durée :….. /Travail de groupe
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SUPPORT DIDACTIQUE n° 2
Si vous rencontrez quelqu‟un vous affirmant qu‟il sait comment on doit élever des
enfants, je vous conseille de ne pas lui confier les vôtres. Les parents, en paroles du moins,
consciemment, désirent avant tout le bonheur de leurs enfants. Nous aurons à revenir plus
loin sur cette notion du bonheur, et il est ici difficile d‟envisager ce qu‟il convient de faire
pour que des enfants aient plus tard une vie heureuse, sans avoir précisé où se cache ce que
l‟on appelle le bonheur. Nous nous contenterons donc de souligner que dans la majorité des
cas les parents jugent à l‟avance, en adultes qui savent ce qu‟est la vie, ce qui doit être
enseigné à l‟enfant pour qu‟il ait plus de chances possibles, plus tard, de trouver le bonheur.
Ils savent, ou croient savoir, que le bonheur est fonction du niveau atteint dans l‟échelle
hiérarchique, qu‟il dépend de la promotion sociale. L‟enfant entre donc très tôt dans la
compétition. Il doit être premier en classe, bon élève, faire des devoir, apprendre ses leçons
qui toutes déboucheront plus ou moins tôt sur un acquis professionnel. Plus cet acquis
atteindra un haut degré d‟abstraction, plus celui qui le possède sera capable de s‟intégrer
dans le processus de production de marchandises, au niveau de l‟invention, du contrôle, de
la gestion des machines, seules capables de faire beaucoup d‟objets en peu de temps ou dans
la protection légale ou armée de la propriété privée, et plus il bénéficiera d‟une promotion
sociale lui assurant le bonheur. Sans doute, « tout cela n‟est rien quand on n‟a pas la santé »,
d‟autant que sans elle, pas de force de travail efficace. D‟où la notabilité dont bénéficie
aussi, suivant des échelles hiérarchiques, bien entendu, toute activité qui s‟attache au service
de l‟hygiène et de santé.
Ainsi, l'homme des sociétés industrielles va enseigner à ses enfants, et d'autant plus
parfois qu'il a plus souffert lui-même de sa soumission aux hiérarchies, qu'il est situé plus
bas sur leurs échelles, à s'élever sur celles-ci. Il est évidemment facile pour un fils de
bourgeois et qui le demeure lui-même, de critiquer ce comportement, alors que tout son
environnement lui a facilité son accession à un pouvoir relatif. De même, l'absence
d'indépendance économique, dans une société entièrement organisée sur la valeur
économique des individus, ne peut être non plus considérée comme un facteur favorisant le
bonheur. Comment se regarder soi-même avec une certaine tendresse, si les autres ne vous
apprécient qu'à travers le prisme déformant de votre ascension sociale, lorsque cette
ascension n'a pas dépassé les premières marches ? Comment peut-on parler d'égalité quand
le pouvoir, qui crée les inégalités de toutes les espèces, s'acquiert par l'efficacité dans la
production, la gestion et la vente des marchandises?
Ainsi, lorsque des parents sont persuadés que le bonheur s'obtient par la soumission
aux règles imposées par la structure socio-économique, il est compréhensible qu'ils imposent
à leurs enfants l'acquisition coercitive des automatismes de pensée, de jugement et d'action
conformes à cette structure. Mais s'ils pensent que le bonheur est une affaire personnelle,
que l'équilibre biologique s'obtient par rapport à soi-même et non par rapport à la structure
socio-économique du moment et du lieu, ce seront sans doute, pour l'ensemble social, de
mauvais éducateurs, mais peut-être seront-ils de bons parents pour leurs enfants, si ceux-ci
ne sont pas happés plus tard par le conformisme qu'ils peuvent alors peut-être leur reprocher
de ne pas leur avoir appris.
Henri LABORIT Éloge de la fuite: R. Laffont, édit
Travail en atelier
Consigne : A partir de ce texte, élaborez une épreuve de résumé de texte argumentatif.
Durée : …….. /Travail de groupe
81
DEUXIEME SUJET : LE COMMENTAIRE COMPOSE
Support n°1
“ Sois tranquille...”
elle vient, Dieu sait par quels détours, vers vous deux,
de très loin au déjà tout près, mais sois tranquille,
elle vient : d‟un à l‟autre mot tu es plus vieux.
82
Support n°2
Quand il avait constaté la disparition du vélo et des tissus, il avait senti se creuser en lui
un immense vide, ç'avait été le noir intégral. Il y avait eu comme un court - circuit dans son
cerveau. Tout chancelait, tout titubait, tout chavirait autour de lui, en lui. Il étouffait, comme si l'air
s'était raréfié. Il sentait presque physiquement peser sur ses épaules le poids de sa destinée. Les
sentiments qu'il éprouvait n‟étaient pas des sentiments éclairs de colère ; de frustration ;
d‟impuissance ou de révolte. Tout était inextricablement enchevêtré, mêlé. Il était l'incarnation
même de l'homme vomi ; l'homme honni ; l'homme banni. Ces deux dernières années ; il avait
suffisamment travaillé pour mériter assez de pain pour une durée d'homme ; mais le spectre de la
misère l'avait suivi à la trace ; comme un chasseur tenace traque un animal blessé. Depuis ce matin
de décembre où on lui avait remis cette lettre ambiguë de suspension ; il avait traîné nuit et jour sa
vie de fatalité comme un bagnard traîne son boulet .Partout où il était allé ; partout où il avait cru
pouvoir trouver un peu de pain ; un peu d‟amitié ; un peu de chaleur humaine ; partout il avait vu
l'échec courir à ses trousses comme un chien fidèle s'attache aux pas de son maître. C'est ainsi qu'il
était tombé progressivement, inexorablement, tentant désespérément à toutes les étapes de
s'accrocher aux branches qui cédaient et l'accompagnaient dans sa chute vertigineuse.
On eût dit qu'il y avait un incendie en lui, car la sueur ruisselait abondamment sur tout
son corps, trempant sa chemise. Que va faire le Syrien ? L'accuser d'avoir volé le vélo et les tissus ?
Appeler la police ? Le faire jeter en prison ? Que vont devenir sa femme et ses enfants ?
Pierre - Claver ILBOUDO, Adama ou la Force des choses, Présence africaine, Paris, 1987.
RCI, BAC 96
Travail en atelier
83
TROISIEME SUJET : LA DISSERTATION LITTERAIRE
Sujet n°1
« La poésie, écrit Lamartine dans son roman Graziella, n‟a pas d‟écho plus sonore et plus
prolongé que le cœur de la jeunesse où l‟amour va naître (...) »
Jeunes que vous êtes, en quoi consiste pour vous le plaisir de lire de la poésie ? Justifiez
votre analyse par des exemples précis tirés des poèmes que vous connaissez et aimez.
RCI ,BAC 91
Sujet n° 2
Dans la revue “Notre Librairie” n°7 (avril - mai 1984), Maryse Condé écrit : « La littérature
est là pour nous faire penser réfléchir, traduire l‟angoisse que les individus portent en eux. Elle est
là aussi pour nous faire rêver et cela, nous l‟avons trop souvent oublié. »
Commentez et discutez cette assertion en vous aidant des œuvres littéraires que vous avez
lues.
RCI, BAC 92
Sujet n° 3
« Les livres ne remuent pas le monde, mais ils le conduisent secrètement. Les moyens violents ont
des effets sensibles, mais peu durables ».
Que pensez- vous de cette affirmation d’Etienne de SENANCOUR ?RCI BAC 94
Sujet n° 4
« Les personnages des œuvres exaltent nos rêves, incarnent notre désir d‟échapper aux
limites d‟une vie terne pour accéder à la lumière, notre volonté de quitter les bas-fonds pour les
hauts espaces, notre passion de souveraineté ».
En vous appuyant sur des œuvres lues ou étudiées, expliquez et discutez les propos de
Philippe Sellier.
RCI, BAC 95
Sujet n° 5
« La poésie dévoile dans toute la force du terme. Elle montre nues, sous une lumière qui secoue la
torpeur, les choses surprenantes qui nous environnent et que nos sens enregistraient
machinalement. »
Expliquez et commentez cette réflexion de Jean Cocteau, (Les textes littéraires
généraux. A. Chassang et Senminger).
RCI, BAC 96
Travail en atelier
Consigne : A partir de la grille d‟appréciation d‟une évaluation, analysez ces sujets de dissertation
littéraire et si besoin est, proposez une reformulation.
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GRILLE D’APPRECIATION D’UNE SITUATION D’ÉVALUATION
CRITERES INDICATEURS
LISIBILITE La mise en page/présentation générale (durée, série, coefficient, annotations,
documents autorisés…)
Les caractères de la police
La qualité de la langue (syntaxe, choix du vocabulaire)
La clarté de la formulation des consignes
La cohérence sémantique (absence de contradiction)
La structure Le respect du format de l‟épreuve
du sujet La hiérarchisation des niveaux taxonomiques
L‟adéquation avec le profil de sortie et le programme (proportion importante)
85
ANNEXE
ANNEXE 1
Habiletés Contenus
Présentation
Activité
Titre de la leçon
Séance n°
Développement
Evaluation
OBSERVATIONS :………………………
86
ANNEXE 2
Post-test
REPONSES
N° ITEMS VRAI FAUX Pas de
réponse
Un test objectif est un item dont le libellé contient la ou les réponse(s) à la
1.
question posée / consigne donnée
La lecture méthodique vise à faire de l‟apprenant un lecteur autonome
2.
conscient de ses choix.
3. Le choix du texte de la dictée ou du résumé respecte des objectifs précis.
Un bon enseignant doit corriger sévèrement et, par tous les moyens, les
4.
apprenants récalcitrants.
5. Toute évaluation doit être en congruence avec les apprentissages.
Les auxiliaires pédagogiques et administratifs sont des baromètres pour les
6.
enseignants et l‟administration.
7. Les textes de la dictée ou du résumé ne doivent pas comporter de biais.
8. Le corrigé-barème est facultatif.
9. Il est inutile d‟administrer des devoirs de grammaire aux apprenants.
10. Les formats d‟évaluation ne sont pas fixes.
11. Le texte du résumé, au BEPC, doit être obligatoirement argumentatif.
L‟expression écrite est la clé de voûte de toutes les activités
12.
d‟apprentissage du français au premier cycle du secondaire.
Ce n‟est pas seulement à coup de cours de grammaire que l‟enseignant
13.
apprendra aux apprenants à maîtriser la langue française.
Le curriculum, le programme, les progressions sont des termes qui
14.
renvoient à une même entité.
Les CE, les UP, les clubs, les APFC sont des creusets d‟échanges
15.
indispensables au bon fonctionnement du système éducatif.
Les rapports entre Encadreurs et Enseignants doivent être emprunts
16.
d‟empathie.
Un test subjectif est un item ou un sujet d‟exercices dont les réponses ne
17.
sont pas connues d‟avance.
18. La question à choix multiple est un test objectif
Même en dehors de l‟APFC, pour préserver son image de marque, de
19. formateur de la société, l‟Encadreur doit avoir toujours un comportement
digne.
La question/consigne à réponse élaborée est un test subjectif
20.
Un Encadreur Pédagogique doit être accessible et disponible aux
21. enseignants
87
ANNEXE 3
FICHE D’EVALUATION DE LA FORMATION
RUBRIQUES REPONSES
OUI NON AUTRE
1- OPPORTUNITE DE L’ATELIER
L‟atelier est-il nécessaire ?
L‟atelier arrive- t-il au bon moment ?
OPPORTUNITE DU SEMINAIRE
88
ANNEXE 4
Exemples d’exploitation de la situation d’apprentissage
En grammaire
Séance 3 : Étudier les trois (03) fonctions de l’adjectif qualificatif.
La présentation de la situation
Phase de présentation
Situation d’apprentissage
Contexte
Circonstance
Tâches
Connaître les trois fonctions de l’adjectif
Utiliser les adjectifs qualificatifs ...
En cette période pluvieuse, les voyageurs semblaient malheureux. Leurs haillons sales dégageaient
une mauvaise odeur. Leurs montures, boîteuses, avaient du mal à avancer et cela les rendait
nerveuses.
Démarche
Observation- manipulation (voir ressource)
A- L‟épithète
Q : observons la place de « pluvieuse, sales et mauvaise » Quelle remarque faites Ŕvous par rapport
aux GN qu‟ils qualifient ?
Malheureux est placé avant. Les trois adjectifs qualificatifs sont liés directement au GN ;Ils sont
placés immédiatement à côté du GN.
89
Q : Quelle est alors leur fonction ?
Formulation
Q : quand dit-on qu‟un adjectif qualificatif est épithète ?
Application
Faire produire des exemples par les élèves. (L’enseignant prévoit des exercices à faire faire
oralement pour fixer le point étudier.)
B L‟attribut
Q : Observons maintenant « malheureux » ; quelle est sa place par rapport au GN qu‟il qualifie ?
R : Il est placé après le GN ; Il n‟est pas directement relié à lui.
Q : Par quoi est-il séparé du GN ?
R : Par le verbe « semblaient ».
Q : Quelle sorte de verbe est-ce ?
R : Un verbe d‟état.
Q : Remplacez-le par d‟autres verbes d‟état.
R : Étaient, paraissaient, devenaient.., etc.
Q : Alors quelle est la fonction de l‟adjectif qualificatif séparé du GN par un verbe d‟état ?
R : Il est attribut du sujet.
Formulation
Quand l’adjectif qualificatif est –il attribut du sujet ?
Trace écrite (à porter au tableau)
L’adjectif qualificatif est attribut du sujet quand il est séparé du GN qu’il qualifie par un verbe
d’état comme : être, paraître, devenir demeurer, rester, avoir l’air, etc.
Application
Faire produire des exemples par les élèves. (L’enseignant prévoit des exercices à faire faire
oralement pour fixer le point étudier.)
90
Q : Comment l‟adjectif qualificatif est Ŕil placé par rapport au GN ?
Formulation
Q : quand dit-on qu‟un adjectif qualificatif est attribut du COD ?
R : un adjectif qualificatif est attribut du COD quand il est introduit par des verbes comme
rendre, trouver, juger, considérer, etc.
Application
Faire produire des exemples par les élèves. (L’enseignant prévoit des exercices à faire faire
oralement pour fixer le point étudier.)
C- L’apposé
Observation- manipulation
Q : quel adjectif du texte reste-t-il à examiner ?
R : boîteuses
Q : Quel GN qualifie-t-il ?
R : les montures.
Q : quelle est la position de l‟adjectif qualificatif par rapport au GN ?
R : Il est placé après ; il est séparé du GN par une virgule.
Q : quelle peut être sa fonction ?
R : Il est mis en apposition, il est apposé.
Formulation
Q : quand l‟adjectif qualificatif est-il apposé ?
L‟adjectif qualificatif est apposé quand il est séparé du nom par une virgule.
Trace écrite (à porter au tableau)
Application
Faire produire des exemples par les élèves. (L’enseignant prévoit des exercices à faire faire
oralement pour fixer le point étudier.)
.
Bilan
Q : D’après ce que nous venons de voir, quel titre peut-on donner à notre leçon ?
R : Les fonctions de l‟adjectif qualificatif
Trace écrite (À porter au tableau)
Phase d’évaluation
Exercices de synthèse
Chaque séance se termine une ou des exercices écrits. Ces exercices sont faits par les apprenants
pendant quelques minutes et corrigés. Ils permettent à l‟enseignant de tester le niveau d‟acquisition
des notions enseignées.
91
● Proposer :
- soit une situation intégrant un texte lacunaire de 05 à 10 lignes contenant des exemples fautives de
la notion étudiée et faire corriger les erreurs.
- soit proposer une situation intégrant un court texte à trous précédé des formes correctes/incorrectes
possibles de la notion étudiée et demander aux élèves de les intégrer à la place qui convient. (Voir
les outils d‟évaluation).
92
ANNEXE 5
I. Situation :
Rédiger :
Sans avoir lu le texte, les élèves seront interrogés par l‟enseignant sur l‟extrait à l‟ordre du jour : Par
exemple :
« Maintenant que vous avez situé le texte, dites de quoi pourrait parler notre extrait d’aujourd’hui. »
NB : A ce niveau, l‟enseignant portera dans le coin droit du tableau deux ou trois hypothèses
formulées par la classe. Il ne devra point en rejeter ; ce ne sont que des hypothèses.
93
Troisième étape : Lecture silencieuse du texte par les élèves (pas plus de 4 minutes)
C‟est à ce niveau que l‟étude de l‟œuvre intégrale en classe prend tout son sens ; en effet, il
est impératif que chaque élève ait son livre (cf. consignes de la Page 4).
Le professeur veillera à ce que les élèves lisent effectivement et silencieusement le texte.
A la fin du temps consacré à cette lecture silencieuse, l‟enseignant peut par exemple poser cette
question : « Maintenant que vous avez lu le texte, dites de quoi il parle.»
NB : Ces impressions de lecture (hypothèses 2) seront écrites juste sous les premières. Aucune ne
devra être rejetée, tout comme les attentes de lecture.
Puis suivra la confrontation entre les attentes et les impressions de lecture pour éliminer les
réponses qui n‟ont aucun lien avec le texte.
En tout état de cause, l’impression qui aura le plus retenue l’attention des élèves sera
provisoirement maintenue.
L‟enseignant lira intégralement le texte de façon expressive, car il s‟agit bien de la lecture du
maître.
NB : Lors de cette lecture, l‟enseignant devra se tenir debout en face des élèves.
A travers des questions et des consignes précises, l‟enseignant devra amener les élèves
à identifier de manière consensuelle :
le thème
le type (nature du texte)
la tonalité
NB : La prise en compte de la tonalité est recommandée. Cependant, elle ne doit pas être
systématisée.
II. Hypothèse
générale :……………………………………………..…………………………
94
Septième étape : Vérification de l’hypothèse générale
NB : Cet ordre n‟est pas figé. L‟exploitation de ces éléments ne devra pas être mécanique.
Ligne x « … »
Entrée n°2 Ligne y « … »
Etc.
1
Le tableau peut se présenter sous d’autres formes (cf. annexe).
95
NB : Le tableau de vérification de l‟hypothèse générale devra être aéré et bien présenté pour
faciliter la prise de notes.
Comme l‟évaluation porte sur l‟exploitation de l‟entrée n°2 de l‟axe de lecture 2, la phase
d‟évaluation, exceptionnellement, intervient à cette étape. On constate là que la phase d‟évaluation
est intégrée à la phase de développement. Il s‟agit d‟intégrer l‟entrée n°2 de l‟axe de lecture 2 dans
une brève situation suivie de consignes (2 à 4). A titre indicatif, voici des verbes introduisant les
consignes dans l‟ordre des niveaux taxonomiques :
1- Relève ………….
2-Détermine (nomme) l‟entrée …………….
3- Justifie l‟emploi de ………..
4- Interprète ……….
IV. Bilan
L‟enseignant fera lire tout le texte par un élève (ou plusieurs élèves dans le cas d‟un dialogue ou
d‟un extrait de pièce de théâtre).
NB : La prise de notes des élèves pourra se faire au fil du déroulement du cours ou à la fin. Dans le
dernier cas, l‟enseignant prévoira un temps suffisant pour cette prise de notes.
96
2. Cas d’un texte isolé
Exemple de situation d’apprentissage : Les élèves de la 5ème1 du Lycée Moderne de Divo
avouent rencontrer des difficultés à lire et à comprendre certains textes. En vue de surmonter cette
difficulté, ils s‟exercent, sous la conduite de leur professeur de français, à identifier toutes les
ressources fournies par lesdits textes afin de les analyser et de les interpréter.
Texte 1
A ma mère
Camara LAYE
L'Enfant Noir (1953)
Le professeur distribue ou fait distribuer le texte-support aux élèves. Il devra s‟assurer que tous les
élèves en sont pourvus.
97
Première étape : Présentation du texte
faire observer le para texte (titre, œuvre, auteur, nationalité) pour présenter le texte.
Exemple : En vous aidant du paratexte, imaginez ce dont il peut être question dans le texte.
NB : A ce niveau, l‟enseignant portera dans le coin droit du tableau (ou partie brouillon du tableau)
deux ou trois attentes formulées par la classe. Il ne devra point en rejeter ; ce ne sont que des
attentes de lecture.
- le professeur fait lire silencieusement le texte pendant trois (03) minutes environ. Il doit lui- même
respecter le temps fixé aux élèves.
A la fin du temps consacré à cette lecture silencieuse, l‟enseignant peut poser cette question : Par
exemple : « Maintenant que vous avez lu le texte, dites de quoi il parle.»
NB : Ces impressions de lecture seront écrites juste sous les premières dans la partie « brouillon ».
Aucune ne devra être rejetée, tout comme les attentes de lecture.
Puis suivra la confrontation entre les attentes et les impressions de lecture pour éliminer les
réponses qui n‟ont aucun lien avec le texte.
98
En tout état de cause, l’impression qui aura le plus retenue l’attention des élèves sera
provisoirement maintenue.
L‟enseignant lira intégralement le texte de façon expressive, car il s‟agit bien de la lecture du
maître.
NB : Lors de cette lecture, l‟enseignant devra se tenir debout en face des élèves.
A travers des questions et des consignes précises, l‟enseignant devra amener les élèves à identifier de
manière consensuelle :
le thème ;
le type (nature du texte) ;
la tonalité.
NB : La prise en compte de la tonalité est recommandée. Cependant, elle ne doit pas être
systématisée.
NB : Cet ordre n‟est pas figé. L‟exploitation de ces éléments ne devra pas être mécanique.
Note explicative :
Axe de lecture : il doit comporter thème et écriture ;
Entrées : identifier les outils de la langue caractéristiques du type de texte étudié ;
Analyse : déterminer la nature et la valeur d‟emploi de l‟outil de la langue retenu;
Interprétation : dégager l‟effet de sens induit par l‟analyse ; c‟est construire le sens du texte.
2
Le tableau de vérification peut se présenter sous d’autres formes (cf. annexe).
99
Le tableau de vérification de l’hypothèse générale
Axe de lecture 1 :……………………………………..
Ligne x « … » ;
Entrée n°1 Ligne y « … » ;
Etc.
A faire remplir à A faire remplir à la A faire remplir à la A faire remplir à la
la correction de la correction de la phase correction de la phase correction de la phase
phase d‟évaluation. d‟évaluation. d‟évaluation.
d‟évaluation.
Ligne x « … »
Entrée N°1 Ligne y « … »
Axe de Etc.
lecture 2 A faire remplir à A faire remplir à la A faire remplir à A faire remplir à
la correction de la correction de la phase la correction de la la correction de la
phase d‟évaluation phase phase
d‟évaluation d‟évaluation d‟évaluation
100
Huitième étape : Phase d’évaluation (10 à 15 mn)
Comme l‟évaluation porte sur l‟exploitation de l‟entrée n°2 de l‟axe de lecture 2, la phase
d‟évaluation, exceptionnellement, intervient à cette étape. On constate là que la phase d‟évaluation
est intégrée à la phase de développement. Il s‟agit d‟intégrer l‟entrée n°2 de l‟axe de lecture 2 dans
une brève situation suivie de consignes (2 à 4).
A titre indicatif, voici des verbes introduisant les consignes dans l‟ordre des niveaux
taxonomiques :
1. Relève ………….
2. Détermine (nomme) l‟entrée….
3. Justifie l‟emploi de……..
4. Interprète les indices textuels analysés.
IV. Bilan
L‟enseignant fera lire tout le texte par un élève (ou plusieurs élèves dans le cas d‟un dialogue ou
d‟un extrait de pièce de théâtre).
NB : La prise de notes des élèves pourra se faire au fil du déroulement du cours ou à la fin. Dans le
dernier cas, l‟enseignant prévoira un temps suffisant pour cette prise de notes.
101
DEMARCHE DE LA LECTURE SUIVIE
La lecture suivie est une activité de lecture qui ne se fait uniquement que dans l‟œuvre
intégrale. Voici la structure de cette activité :
Déroulement de la séance
1- Phase de présentation
2- Phase de développement
- Faire rappeler les éléments (personnages, espace, temps, thème…) précédant le passage
à étudier et qui ont un rapport avec ce passage.
- Faire identifier la place du passage (chapitre, partie, acte, tableau, scène) dans l‟œuvre.)
I. Situation : soit la rédiger en une ou deux phrases, soit lister des éléments paratextuels
appropriés.
Faire formuler des hypothèses de lecture à partir des éléments paratextuels ou de la situation
du passage.
102
Titre de l’unité significative 1 : ……………………………………………………………..
Traces écrites :
soit faire un bref résumé des éléments pertinents de cette unité significative (1 ou 2
phrases).
soit lister les éléments pertinents à partir l‟histoire, le ou les personnages, l‟espace et le
temps …
Traces écrites :
soit faire un bref résumé des éléments pertinents de cette unité significative (1 ou 2 phrases).
soit lister les éléments pertinents à partir l‟histoire, le ou les personnages, l‟espace et le
temps…
3- Phase d’évaluation
La phase d‟évaluation peut porter sur un passage de l‟unité significative 2 non encore étudié
au cours de la séance ; dans ce cas, le professeur délimite le passage et donne des consignes aux
élèves (2 à 4 en tenant compte des niveaux taxonomiques).
NB : Lors du traitement de la situation, le professeur fait compléter les traces écrites avec les
aspects non encore vus et révélés par l’évaluation.
Elle peut aussi porter sur une troisième unité significative ; le professeur délimite le passage
et donne des consignes aux élèves (2 à 4 en tenant compte des niveaux taxonomiques).
Dans ce cas, les réponses validées des élèves constitueront une autre trace écrite dans la phase de
développement :
103
Titre de l’unité significative 3 : ……………………………………………………………..
Traces écrites :
Soit faire un bref résumé des éléments pertinents de cette unité significative (1 ou 2 phrases).
soit lister les éléments pertinents à partir l‟histoire, le ou les personnages, l‟espace et le
temps…
Elle peut enfin porter sur toute autre formulation de situation d‟évaluation de même famille
que la situation d‟apprentissage. Cela pourrait intervenir à la fin, soit d‟un chapitre, soit d‟une
partie, soit d‟un tableau, soit d‟un acte, soit d‟une œuvre intégrale. Cette situation d‟évaluation
permet au professeur de faire faire un bilan d‟étape.
Trace écrite : une brève synthèse de l‟étude ou un bref résumé du passage (1 ou 2 phrases).
104
ÉTUDE DE L’ŒUVRE INTÉGRALE (10 séances)
Techniques
Moyens et
Contenus Consignes pour conduire les activités pédagogiqu
supports
es
Pour la séance 1, introduire l‟œuvre intégrale :
Introduction à -Faire lire au préalable l‟œuvre intégrale pour
l’étude de identifier : -Travail -Œuvre à
l’œuvre intégrale -les personnages principaux ; individuel. l‟étude ;
-les thèmes majeurs ; -Travail - Échange
-les faits d‟écriture : genre littéraire, tonalité. collectif. verbal.
-Faire :
-rechercher des informations sur
l‟auteur et son œuvre.
-analyser le paratexte : la première
et la quatrième de couverture.
-analyser la structure externe de
l‟œuvre.
-Faire formuler l‟axe d‟étude.
Pour les séances 2 à 9, faire construire le sens des
Organisation de extraits choisis :
l’étude de -Faire identifier des indices textuels pertinents :
l’œuvre intégrale -la structure du texte ;
-les outils grammaticaux ;
NB : Respecter -les indices lexicaux ; -Travail -Œuvre à
La démarche et le -les figures de style. collectif. l‟étude ;
nombre prescrit -Faire analyser et interpréter les indices textuels. -Textes
des activités de -Faire : -Travail choisis ;
lecture. - formuler des hypothèses de lecture. individuel. - Échange
(06 Lectures -élaborer une synthèse des remarques pertinentes de verbal.
l‟étude du texte.
suivies
- mettre en relation l‟hypothèse avec les acquis de
et 02 Lectures l‟étude.
méthodiques). Pour chaque séance (séance 2 à 9), faire traiter une
situation
d‟évaluation portant sur : soit une partie de l‟extrait
étudié, soit les
personnages, soit les thèmes, soit l‟espace et le temps,
soit l‟intrigue ; en tenant compte de l‟axe d‟étude.
Pour la séance 10 ; faire élaborer la conclusion de
Conclusion de l’étude de l’œuvre. -Œuvre à
l’étude de -Faire mettre en rapport les résultats de l‟étude avec -Travail l‟étude ;
l’œuvre l‟axe d‟étude. individuel ; -Textes
-Faire rappeler les thèmes étudiés et les faits d‟écriture. -Travail choisis ;
*Faire dégager la portée de l‟œuvre. collectif - Echange
Proposer une situation verbal.
d‟évaluation portant sur : soit la portée de l‟œuvre, soit
les thèmes étudiés, soit les faits d‟écriture étudiés.
NB : Faire traiter une situation d’évaluation de
l’étude générale de l’œuvre intégrale à la 11e séance.
105
DEMARCHE DE L’EXPLOITATION DE TEXTE
I- Présentation de l’exercice
L‟exploitation de texte s‟insère dans la répartition du volume horaire d‟une classe de français
comme suit :
- En cycle d‟observation (6ème/5ème) : 1heure par quinzaine ;
- En cycle d‟orientation (4ème/3ème) : 1heure par semaine.
Dans la lecture méthodique, le texte est l‟objet fondamental dont il faut construire le sens à partir de
l‟interprétation des indices textuels repérés et analysés.
Dans l‟exploitation de texte, le texte est un « prétexte » : prétexte à l‟étude de son vocabulaire,
prétexte à la manipulation de structures grammaticales, prétexte à toute sorte d‟exercices
d‟expression tant orale qu‟écrite. Il va s‟en dire que l‟activité vise à développer chez les apprenants
des savoirs et savoir-faire pour améliorer leur expression.
Cette particularité fait de l‟exploitation de texte une activité transversale par rapport à toutes les
compétences disciplinaires.
III- Démarche
1- Vocabulaire
L‟étude des points de vocabulaire portera sur :
- les principes de construction ou de la dérivation : préfixe, suffixe, radical, etc.
- les familles de mots et leur relation sémantique : synonymie, antonymie …
- l‟étymologie ou l‟origine des mots: grecque, latine, … et leur évolution.
- le regroupement des mots dans un champ lexical autour d‟un thème
- l‟utilisation (niveaux de langue) en fonction de situations de communication diverses (selon
le code de l‟usage social)
- la caractérisation du lexique.
106
2- Structures grammaticales
Il s‟agit d‟une grammaire occasionnelle qui s‟oppose à la grammaire systématique. Les points
étudiés porteront sur :
- des structures syntaxiques à faire réemployer ;
- des tournures courantes encore mal maîtrisées comme à supposer que, du fait de etc.
- des notions enseignées en grammaire mais mal assimilées.
107
DEMARCHE DE LA LECTURE DIRIGEE
FRAGMENT N°1
- Titre ;
INDICES TEXTUELS ANALYSE ET INTERPRETATION
E- BILAN
►Le professeur pourrait faire rappeler les éléments pertinents dans un tableau : éléments de
convergence et de divergence ou faire faire les synthèses des différentes analyses en soulignant les
nuances d‟un texte à l‟autre.
►Il montrera l‟intérêt de ces passages par rapport à l‟axe d‟étude. (Voir Nouveaux
programmes de français : Seconde p. 17 ; Première p. 19 ; Terminale p. 17
NB. Le professeur évitera de faire une lecture méthodique bis au cours de la construction du
sens des textes.
108
Démarche du cours de grammaire/Perfectionnement DE LA LANGUE ET SAVOIR-FAIRE
Comme un cours de sciences, le cours de grammaire passe par trois (3) étapes :
1. L‟étape de l‟observation/manipulation ;
2. L‟étape de la formulation ;
3. L‟étape de l‟application.
I. L’observation / la manipulation
De même qu‟on manipule des produits chimiques pour faire observer une expérience, en
grammaire, on manipule des mots et des phrases de la langue pour faire observer leur
fonctionnement. Ces manipulations s‟appelleront :
- transformations ;
- substitutions ;
- déplacements ;
- adjonctions ;
- soustractions, etc.
On « sensibilise » ainsi les élèves en mettant en valeur le phénomène que l‟on désire étudier, puis
on les aide à réfléchir et à retrouver par eux-mêmes la règle qui gouverne l‟usage. Bien entendu, le
tableau est abondamment utilisé lors de cette première étape. Comme matériel d‟observation, on
peut utiliser :
soit un texte tiré d‟un manuel ou d‟une œuvre intégrale ;
soit un exercice très simple auquel on est sûr que les élèves apporteront des réponses
correctes ;
soit un ou deux corpus de phrases préparés par le professeur.
II. La formulation
Une fois la loi (« règle ») dégagée, il faut la formuler clairement pour qu‟elle soit portée dans les
cahiers comme traces écrites et retenue par les élèves. En fait, ce n‟est pas la règle qu‟ils
retiendront, le plus souvent, mais l‟exemple qui l‟accompagne, surtout si celui-ci est bien présenté.
L‟usage de la craie de couleurs différentes (pour l‟antécédent, les pronoms, les désinences, les
accords, etc.) peut encore améliorer la présentation et aider la mémoire visuelle des élèves.
III. L’application
Quand un théorème mathématique a été démontré, quand une loi physique a été déduite d‟une
expérience, on demande aux élèves d‟investir dans la pratique leur nouveau savoir théorique :
autrement dit, on leur donne des problèmes à résoudre. De même, la formulation d‟une règle de
grammaire est suivie d‟une phase d‟application où les élèves se voient proposer des exercices
d‟entraînement.
Ces exercices devront être principalement oraux. En effet, il s‟agit de faire acquérir des
automatismes de langage : la réponse doit donc suivre immédiatement la question posée ; et il est
impossible d‟obtenir cela par écrit ! Ces exercices pourront être structuraux ou transformationnels.
Ensuite seulement, des exercices écrits pourront être proposés.
Cet entrainement destiné aux élèves doit aussi permettre à l‟enseignant de savoir si son cours a été
ou non compris ; autrement dit, il sert de test d‟évaluation pour lui.
109
EXPRESSION ECRITE (1er cycle)
1re phase : Appropriation de la situation par les Elèves qui doit aboutir à la
compréhension de celle-ci.
(5 à 10mn)
NB : La reformulation ou le résumé de la situation par les élèves est le résultat de cette
appropriation.
110
DEMARCHE METHODOLOGIQUE DE L’EXPRESSION ÉCRITE au premier cycle
(LETTRE PERSONNELLE, DESCRIPTION, PORTRAIT,POÈME,COMPTE RENDU, DIALOGUE ARGUMENTATIF, TEXTE EXPLICATIF ET
ARGUMENTATIF)
La composition française
Moments
Stratégies Activités de
didactiques/Plan du Activités de l’enseignant (e) Traces écrites
pédagogiques l’apprenant (e)
cours
Moments
Stratégies
didactiques/Plan du Activités de l’enseignant Activités de l’élève Traces écrites
pédagogiques
cours/Durée
1/ Phase de Consignes/ I/ PHASE DE PRESENTATION EXPRESSION ECRITE :
présentation Questions - Amener les élèves à annoncer l'activité du
(5 mn) jour. Le texte
- Faire rappeler le type de texte sur lequel a argumentatif/texte
informatif
porté la dernière séance de lecture
méthodique
- Faire préciser ce qui caractérise le texte
argumentatif.
- Faire distribuer la situation (le texte-
support)
- Des savoirs et des savoir-faire du candidat :la maîtrise de la langue et la capacité du candidat à
analyser et interpréter un texte littéraire ; en d‟autres termes, ce sont les qualités personnelles du
candidat telles que : l‟esprit de méthode et de synthèse, l‟aisance dans l‟expression, la précision et
la pertinence des remarques qui sont appréciées.
I/ LA MISSION DE L’HARMONISATEUR.
Pour une coordination et un suivi efficaces du déroulement des épreuves orales, le rôle de
l‟harmonisateur est capital car il a pour mission de/d‟
- établir la justice et l’équité entre les candidats en uniformisant les critères d’évaluation ;
L‟harmonisateur tiendra une réunion d‟information avec les interrogateurs de sa discipline pour :
- Attirer l’attention des interrogateurs sur l’attitude à tenir face au candidat (l‟aider
en cas de difficulté par un questionnement plus précis et plus élaboré.
- Mobile et disponible
-Assurer le suivi de l’oral en assistant ou en participant à quelques interrogations
dont l’attribution de la note définitive revient à l’interrogateur du candidat.
-Procéder aux réajustements des notes grâce à la comparaison des fiches de
statistiques.
L‟harmonisateur fait le bilan en notant les points de satisfaction, les difficultés rencontrées
et les suggestions.
Les interrogateurs doivent collaborer avec l’harmonisateur, être courtois avec lui car il
a été désigné par la DECO pour une mission précise : pallier les grands écarts dans la notation des
candidats ; amener les interrogateur à respecter les critères d‟évaluation qui mettent en relief la
valeur intrinsèque du candidat.
Malgré l‟existence de textes officiels sur la gestion rigoureuse des examens, des manquements
graves sont souvent constatés dans l‟administration des épreuves orales : ce sont entre autres :
1/ Présentation par les candidats de listes non conformes : nombre d‟œuvres au programme
souvent incomplets; non- respect des genres à étudier par série ; formulation approximative des
axes d‟étude et confusion entre axe d‟étude et axe de lecture.
2/ Insuffisance dans les prestations des candidats : non maîtrise de la méthodologie de la lecture
méthodique ; exploitation approximative du tableau d‟analyse et méconnaissance des outils
pertinents d‟analyse ; récitation des cours de lecture méthodique…
-Interrogation des candidats sur la totalité des textes étudiés en classe au lieu d‟une partie
(cours récité par cœur par le candidat).
-Certains examinateurs ignorent le contenu des œuvres au programme, ils sont donc
handicapés pendant l‟entretien avec le candidat, pire, d‟autres se contentent des dessous de table
des candidats, foulant aux pieds les règles élémentaires de la déontologie du métier d‟enseignant.
II / L‟EXAMINATEUR
Liste des œuvres à présenter par les candidats (voir « modèle de présentation de la liste des
œuvres intégrales et des groupements de textes étudiés pendant l’année scolaire. »)Tableau à
commenter.
-Type d‟exercice exigé : la lecture méthodique (court passage d’une quinzaine de lignes ou de
vers extraits des œuvres intégrales ou du groupement de textes)
20 mn de préparation (l‟examinateur veillera à ce que le candidat ait droit au temps qui lui est
imparti).
NB. Les fragments de texte exploités en lecture dirigée en classe sont administrés à l‟examen en
lecture méthodique.
-Evaluation synthèse : prise en compte des deux aspects précédents pour l’attribution de la
note finale.
Mise en valeur des éléments qui sont en rapport avec le texte et qui en éclairent le sens.
B/ LECTURE
Le candidat doit lire le texte à haute et intelligible voix. Cette lecture expressive permet à
l‟examinateur de vérifier si le candidat a bien compris le texte.
C/ HYPOTHESE GENERALE :
Il s‟agit pour le candidat de proposer une hypothèse de sens à partir de l‟analyse du paratexte et de
la lecture du texte. (Mise en valeur du sens et de la caractéristique formelle)
Partie très importante de l‟exposé ; il s‟agit pour le candidat de justifier de l‟hypothèse générale
par des outils d‟analyse appropriés dans une expression correcte, soignée ; une organisation
rigoureuse et claire de l‟exposé.
TOTAL
Observations
LECTURE METHODIQUE : /12 ENTRETIEN : /08
VERIFICATION
NOM ET PRENOMS CONNAISSANCE CAPACITE
PRESENTATION HYPOTHESE DE LANGUE ET
N° OU LECTURE BILAN DE L’OEUVRE DE
SITUATION GENERALE L’HYPOTHESE EXPRESSION
N° DE TABLE /2 /2 OU DU GT REFLEXION
/2 /2 GENERALE /2
CANDIDAT /3 /3
/4
Consignes de travail
2- Rappelez les activités de la classe de français au premier cycle telles que prescrites par les
programmes éducatifs de Français.
4- Construisez le plan d‟une leçon de votre programme éducatif comportant déjà un exemple de
situation. Établissez une relation entre le plan construit et la situation.
1- Selon vous quelles différences existe-t-il entre Programme Educatif (PE) et Guide d‟Exécution
(GE) ?
2- Citez dans l‟ordre les composantes du GE.
3- Indiquez le rôle de chaque composante.
4- Présentez un canevas de progression annuelle.
5- Quelle(s) différence(s) y a-t-il entre moments didactiques et plan de la leçon ?
6- Quelles sont les informations qui figurent sur la page de garde /En-tête de la fiche de leçon ?
7- Indiquez le canevas d‟une fiche de leçon.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
MODULE 2 :
La situation dans le processus enseignement /apprentissage/ évaluation en APC
ATELIER 4
1 Qu‟est-ce qu‟une situation d‟apprentissage ?
2 Dans le processus de l‟apprentissage, que représente la situation d‟apprentissage ?
3 Quelles sont les caractéristiques d‟une situation d‟apprentissage ?
4 Quelles sont les fonctions de la situation d‟apprentissage ?
5 Quelle est la position de la situation d‟apprentissage sur la fiche de leçon ?
ATELIER 6
Situation d’évaluation
Après une visite de classe diagnostique, vous êtes chargé par vos collègues de l‟APFC de
jeter un regard critique rétrospectif sur les sujets suivants vus dans des cahiers de texte.
Sujet 1 : A l‟occasion de l‟anniversaire de l‟un de tes parents, tes frères et toi avez décidé
d‟organiser une fête à son honneur. Tu es désigné(e) pour lui traduire en quelques vers et en des
termes choisis toute votre affection.
1- Identifie le type de texte que tu vas produire à l‟occasion.
2- Trouve deux qualités de la personne que tu auras à mettre en relief dans ton texte.
3- Rédige ce texte en une dizaine de vers.
Sujet 2 : Votre tante ou votre oncle vous invite chez elle/lui pour quelques semaines. Pendant ces
semaines, elle ou lui vous a offert toutes sortes de cadeaux. Il/elle s‟est bien occupé de vous.
Rédigez un texte dans lequel vous faites son portrait.
Sujet 4 : Tu constates que de nos jours les jeunes filles pratiquent de plus en plus la
dépigmentation. L‟école désigne ta classe pour une semaine de sensibilisation afin de lutter contre
cette pratique.
Compréhension : 6 points
1 Ŕ Identifie le thème de ce sujet.
2 Ŕ Identifie le type de texte à rédiger.
3 Ŕ Cite quatre outils de la langue que tu utiliseras pour rédiger le texte.
Rédaction : 12 points
Rédige le texte qui te permettra de sensibiliser tes amies sur les dangers de la dépigmentation en
faisant ressortir tes sentiments.
OUI NO
N
La situation est-elle réaliste ?
Le contexte existe-t-il ?
La situation est-elle de la même famille que celle de l‟apprentissage ?
Le contexte est-il pertinent ?
Y a-t-il un lien de cohérence entre les circonstances et les consignes?
Les consignes sont-elles pertinentes ?
Y a-t-il un lien entre les consignes et l‟énoncé de la situation ?
Le nombre de consignes est-il respecté ?
Les consignes sont-elles indépendantes les unes des autres ?
Y-a-t-il une congruence entre les consignes et les habiletés installées au cours de
l‟apprentissage ?
Y a-t-il respect des niveaux taxonomiques ?
Les consignes sont-elles hiérarchisées en fonction des niveaux taxonomiques ?
Consignes de travail
1- Identifiez les types d‟écrit sur lesquels portent ces sujets.
2- Analysez les situations d‟évaluation ci-dessus, en tenant compte des critères de la grille.
3- Reformulez-les, si possible, pour les rendre valides.
ATELIER 7
L’ÉPREUVE D’ORTHOGRAPHE
SUPPORT DIDACTIQUE :
Après le déjeuner, mamie a ordonné à tout le monde d‟aller se reposer. Comme
d‟habitude, je faisais la sieste dans la chambre de Pacifique, celle que maman avait occupée
jeune fille. Il n‟y avait pas de fenêtre, simplement deux lits de camp de chaque côté de la petite
pièce, et une ampoule peinte en rouge au bout d‟un fil dénudé qui jetait une lumière sinistre sur
les murs verts tapissés de posters. Pacifique dormait à même les ressorts du sommier, il disait
que c‟était pour s‟habituer aux rudes conditions de vie au front. Le matin, il se levait tôt pour
s‟entraîner sur la plage avec un petit groupe de jeunes… Ils courraient dans le sable, le long de
la côte. Certains jours, il ne mangeait qu‟une poignée de haricots pour se faire à la sensation de
faim et aux privations.
Allongé sur le lit, je me remémorais ce garçon auquel j‟avais repris le vélo la veille, et
la leçon de morale de Donatien sur l‟œuvre de Dieu, le don de soi, le sacrifice et toutes ces
choses atrocement culpabilisantes…
Depuis hier, je me sentais égoïste et vaniteux, j‟avais honte de cette histoire, j‟étais
passé de victime à bourreau en voulant simplement récupérer ce qui m‟appartenait. J‟avais
besoin de parler à quelqu‟un, de chasser mes idées noires…Sous l‟emprise de ces sentiments
mitigés, je me suis tourné du côté de mon voisin.
D’après Gaël FAYE, Petit pays, Editions Grasset, page 66.
ACTIVITE : LECTURE
SUPPORT DIDACTIQUE
La mère de Kamboh invita son époux à la suivre jusqu‟à la chambre de leur fils.
C‟était une grande chambre rectangulaire. A l‟intérieur, les objets usuels étaient bien
rangés. Toute la surface du sol était recouverte d‟un tapis marron. Dès le seuil de la porte, le
visiteur était frappé par la taille du lit. Il était recouvert de deux draps qui le divisaient en
deux : dans la moitié supérieure était dressée une sorte d‟étoffe couleur vert olive sur laquelle
était posé un oreiller bleu rembourré de coton.
Dans la partie inférieure où reposaient les pieds, était tendue une épaisse couverture
gris clair en laine. Au pied du lit, étaient alignées différentes chaussures en vogue : des baskets
griffées, des sandales multicolores, des souliers aux bouts pointus.
Dans l‟angle gauche de la pièce, traînait un ballon de basket. Juste à droite lorsque l‟on
accédait à l‟intérieur de la chambre, était installée une armoire à deux battants en bois ciré : de
nombreux vêtements y étaient rangés grâce à des cintres métalliques. Entre le lit et l‟armoire,
son père y avait installé une table de nuit sur laquelle étaient disposés les effets de classe du
jeune garçon. De nombreux posters d‟artistes de musique moderne et ceux de vedettes du
basket-ball américains occupaient la quasi-totalité des quatre murs de la chambre de Kamboh.
Au plafond, était fixé un brasseur d‟air de marque chinoise…
Travail en atelier
Consigne : A partir de ce texte, élaborez une fiche de lecture méthodique en lecture
méthodique.
Durée : ……… /Travail de groupe
La lettre officielle
Le dialogue argumentatif
TEXTE SUPPORT
Les hommes et les animaux vivaient en parfaite harmonie lorsqu‟un jour, Takewas, un
homme vaniteux, refusant de vieillir, tua les deux petits de l‟anaconda pour les consommer en vue
de rajeunir. Il provoqua la colère du serpent qui décima tous les villageois. Depuis ce jour-là,
l‟anaconda décida de se venger de tous les habitants qui résideront dans ce village. C‟est ce qu‟il
fit aux nouveaux occupants dudit village jusqu‟au jour où il attaqua leur chef dans un combat
terrible. Ce dernier, grièvement blessé, perdit connaissance et se retrouva sur une terre inconnue.
Les villageois, dans leur majorité, croyaient leur chef mort ; et ils ne se doutaient point que
l‟anaconda en fût l‟auteur.
C‟est là qu‟Aguarina la trouva alors qu‟elle se promenait seule, tressant une ceinture de
fleurs pour sa mère. Soudain, elle reconnut, étalé sur le sable, l‟objet de leur tourment, car elle ne
douta pas un instant que cet énorme serpent fût l‟animal maudit qui avait emporté son père.
L‟enfant s‟en approcha, elle contempla le corps déchiré à la forme cassé et bizarre.
D‟abord, elle crut que le monstre était mort, puis elle vit deux yeux d‟une couleur glauque et
indéfinissable qui la fixaient.
L‟anaconda aurait voulu fuir ; elle savait qu‟elle allait mourir mais elle ne voulait pas que
ce fût de la main des hommes. Aguarina compris que la bête blessée ne pouvait plus faire de mal
et, soudain, l‟idée lui vint qu‟un des jeunes gens occupés à la chercher allait la trouver là,
inoffensive, lui trancher la tête et la porter triomphalement au village, exigeant de sa mère que la
promesse fût accomplie. Alors, Oreka devrait prendre sa fille par la main et, la nuit venue, s‟enfuir
avec elle vers la forêt qui les dévorerait. Aguarina savait que la forêt est plus cruelle que le léopard
et que ceux qui s‟y sont aventurés seuls n‟en sont jamais revenus.
De toutes ses forces, elle tenta de tirer le long corps du serpent vers les fourrés, mais elle
ne put y parvenir. Elle courut vers la rivière, emplit d‟eau la petite calebasse qui ne la quittait
jamais et en arrosa plusieurs fois le corps de l‟animal. Après plusieurs allers et retours, l‟anaconda
compris que la fillette ne voulait pas l‟achever, mais tentait au contraire de la ranimer et de la
traîner à l‟ombre des arbres. Elle réussit à se mouvoir un peu. La petite aida le monstre qui rampait
lentement, comme s‟il laissait les cent parties déchirées de son corps sur le sable. Une fois l‟orée
de la forêt atteinte, Aguarina poussa l‟énorme serpent dans le creux sombre et frais d‟un arbre
immense qu‟elle cacha ensuite soigneusement avec des feuillages épais. Puis elle effaça les traces
ensanglantées sur le sable et courut jusqu‟à la maison.
Oreka était sur le pas de la porte, pâle d‟inquiétude. La petite se jeta dans ses bras et
l‟embrassa convulsivement, mais ne lui dit rien de ce qui venait d‟arriver, se laissant gronder pour
s‟être absentée si longtemps.
Toute la nuit, elle réfléchit au moyen de faire disparaître l‟animal et elle résolut de lui
trancher la tête avec le couperet de son père et se l‟enterrer ensuite profondément.
Le lendemain, elle s‟empara de l‟arme quand sa mère fut partie à la cueillette, elle l‟aiguisa
et elle courut jusqu‟à l‟arbre où se tenait l‟affreux serpent. Quand elle eut ôté les feuillages, elle
leva très haut le couperet pour l‟abattre sur le monstre endormi. Mais ses bras ne lui obéirent pas,
elle ne put les abaisser, elle laissa tomber l‟arme à terre et se mit à sangloter. Jamais, elle ne
pourrait tuer un animal blessé, même le plus répugnant.
Quand l‟anaconda ouvrit les yeux, elle trouva près d‟elle de nouveaux feuillages humides
et, juste devant sa gueule, des poissons frais que l‟enfant avait déposés.
Aguarina agit ainsi, comme malgré elle, chaque matin et chaque soir, soignant et
nourrissant le monstre au lieu de le tuer. Maintenant, le serpent attendait son sauveur et il arrivait
qu‟il posât sa tête sur la petite main de la fillette en signe d‟amitié. Le creux de l‟arbre était assez
grand pour qu‟Aguarina s‟y blottît. Souvent, elle le faisait et, tenant la tête du monstre entre ses
mains, elle lui parlait, dévidant tout ce que son cœur contenait avec peine, laissant couler les
larmes qu‟elle avait retenues durant des heures.
Depuis quelques temps, des hommes s‟étaient joints aux deux principaux prétendants de sa
mère, pour trouver le monstre et le vaincre. Les habitants du village étaient résolus à en finir avec
cette histoire une fois pour toutes. Le danger se faisait de plus en plus présent et c‟est ce moment
que le serpent avait choisi pour sortir de son trou. Aguarina se tordit les mains, sanglota et cria son
désespoir. Elle ne savait plus que faire et pensait avoir causé la perte de sa mère et sa propre perte.
L‟anaconda la regardait pleurer crier et gesticuler avec étonnement. La douleur de la
fillette résonnait dans ses propres entrailles, et elle se glissa contre elle pour lui monter qu‟elle
était là et voulait l‟aider. Alors, Aguarina saisit la tête du serpent entre ses mains comme elle avait
coutume de le faire et elle hurla !
- Oh si tu pouvais comprendre ! Si tu pouvais aller chercher mon père ! Regarde-moi ! Je
t‟en supplie ! Fais-le ! Va et ramène-le, toi qui sais où il est !
Les yeux d‟Aguarina étaient fixés sur les siens et l‟anaconda reconnut ceux de l‟homme
qu‟elle n‟avait pu vaincre. Dans ces yeux immenses et brillants, il y avait tout le désespoir mais
aussi toute la volonté du monde. Et cette volonté accomplit un miracle et pénétra le cœur du
monstre. L‟anaconda obéit à l‟ordre de l‟enfant et elle s‟éloigna à la recherche de celui qui avait
les yeux plus purs et plus brûlants que le soleil.
Aguarina l‟accompagna jusqu‟au bord de la rivière et là, avant que le serpent disparût dans
les eaux qu‟il connaît si bien, elle coupa, avec un galet tranchant, une longue mèche de ses
cheveux, qu‟elle natta et noua autour du cou de l‟anaconda.
Les jeunes lisent moins les livres et, surtout, lisent moins pour le plaisir. La lecture n‟est
plus considérée comme la porte d‟accès privilégiée du savoir et n‟est plus synonyme de plaisir. Ce
désamour pour les livres vient, à mon avis, du glissement de notre société de l‟étude des langues
vers le techno-commercial. Auparavant, les filières les plus prestigieuses nécessitaient une
pratique assidue de la lecture. Or, la lecture, en tant que loisir, n‟est plus vraiment obligatoire pour
devenir ingénieur. Le français laisse peu à peu la place aux mathématiques.
Le numérique aussi a changé notre façon de lire : les séquences de lecture des jeunes sont
courtes, souvent liées à leurs échanges écrits sur Internet, et donc sont très liées à la vie en société.
Les choix de lecture se font en accord avec les autres, de plus en plus par des recommandations
des pairs. Or, lire un livre est, par nature, une activité plutôt longue et solitaire. A l‟ère du
numérique, la façon dont les jeunes s‟informent ne va pas naturellement vers la lecture. Pourtant,
certains jeunes, surtout les filles, se tournent de nouveau vers la lecture comme activité à
contretemps et déconnectée, comme pour stopper le flux d‟informations continu qui leur parvient.
Mais il faut distinguer la littérature « classique » et les livres portés par les médias. Harry
Potter, twilight ou, plus récemment, Nos étoiles contraires, se sont très bien vendus et sont très lus
par les jeunes, parfois même en version originale. En fait, ils lisent toujours, mais moins de titres
de littérature classique.
En réalité, on n‟a jamais tant lu : des textes, des publicités, des articles, etc. Mais le goût pour la
lecture de littérature baisse.
Travail en atelier
Consigne : A partir de ce texte, élaborez une épreuve de résumé de texte argumentatif
Durée : …….. / Exercice (Travail de groupe)
SUPPORT DIDACTIQUE
KOUAME AMELAN
Bernard B. Dadié,
Hommes de tous les continents,
Editions CEDA / Présence Africaine.
Travail en atelier
Consigne : A partir de ce texte, élaborez une épreuve de résumé de texte argumentatif.
Durée :….. /Travail de groupe
SUPPORT DIDACTIQUE n° 2
Si vous rencontrez quelqu‟un vous affirmant qu‟il sait comment on doit élever des enfants,
je vous conseille de ne pas lui confier les vôtres. Les parents, en paroles du moins, consciemment,
désirent avant tout le bonheur de leurs enfants. Nous aurons à revenir plus loin sur cette notion du
bonheur, et il est ici difficile d‟envisager ce qu‟il convient de faire pour que des enfants aient plus
tard une vie heureuse, sans avoir précisé où se cache ce que l‟on appelle le bonheur. Nous nous
contenterons donc de souligner que dans la majorité des cas les parents jugent à l‟avance, en
adultes qui savent ce qu‟est la vie, ce qui doit être enseigné à l‟enfant pour qu‟il ait plus de
chances possibles, plus tard, de trouver le bonheur. Ils savent, ou croient savoir, que le bonheur est
fonction du niveau atteint dans l‟échelle hiérarchique, qu‟il dépend de la promotion sociale.
L‟enfant entre donc très tôt dans la compétition. Il doit être premier en classe, bon élève, faire des
devoir, apprendre ses leçons qui toutes déboucheront plus ou moins tôt sur un acquis
professionnel. Plus cet acquis atteindra un haut degré d‟abstraction, plus celui qui le possède sera
capable de s‟intégrer dans le processus de production de marchandises, au niveau de l‟invention,
du contrôle, de la gestion des machines, seules capables de faire beaucoup d‟objets en peu de
temps ou dans la protection légale ou armée de la propriété privée, et plus il bénéficiera d‟une
promotion sociale lui assurant le bonheur. Sans doute, « tout cela n‟est rien quand on n‟a pas la
santé », d‟autant que sans elle, pas de force de travail efficace. D‟où la notabilité dont bénéficie
aussi, suivant des échelles hiérarchiques, bien entendu, toute activité qui s‟attache au service de
l‟hygiène et de santé.
Ainsi, l'homme des sociétés industrielles va enseigner à ses enfants, et d'autant plus
parfois qu'il a plus souffert lui-même de sa soumission aux hiérarchies, qu'il est situé plus bas sur
leurs échelles, à s'élever sur celles-ci. Il est évidemment facile pour un fils de bourgeois et qui le
demeure lui-même, de critiquer ce comportement, alors que tout son environnement lui a facilité
son accession à un pouvoir relatif. De même, l'absence d'indépendance économique, dans une
société entièrement organisée sur la valeur économique des individus, ne peut être non plus
considérée comme un facteur favorisant le bonheur. Comment se regarder soi-même avec une
certaine tendresse, si les autres ne vous apprécient qu'à travers le prisme déformant de votre
elle vient, Dieu sait par quels détours, vers vous deux,
de très loin au déjà tout près, mais sois tranquille,
elle vient : d‟un à l‟autre mot tu es plus vieux.
On eût dit qu'il y avait un incendie en lui, car la sueur ruisselait abondamment sur tout
son corps, trempant sa chemise. Que va faire le Syrien ? L'accuser d'avoir volé le vélo et les tissus
? Appeler la police ? Le faire jeter en prison ? Que vont devenir sa femme et ses enfants ?
Pierre - Claver ILBOUDO, Adama ou la Force des choses, Présence africaine, Paris, 1987.
RCI, BAC 96
Travail en atelier
Sujet n° 4
« Les personnages des œuvres exaltent nos rêves, incarnent notre désir d‟échapper aux
limites d‟une vie terne pour accéder à la lumière, notre volonté de quitter les bas-fonds pour les
hauts espaces, notre passion de souveraineté ».
En vous appuyant sur des œuvres lues ou étudiées, expliquez et discutez les propos de
Philippe Sellier.
RCI, BAC 95
Sujet n° 5
« La poésie dévoile dans toute la force du terme. Elle montre nues, sous une lumière qui secoue la
torpeur, les choses surprenantes qui nous environnent et que nos sens enregistraient
machinalement. »
Expliquez et commentez cette réflexion de Jean Cocteau, (Les textes littéraires
généraux. A. Chassang et Senminger).
RCI, BAC 96
Travail en atelier
Consigne : A partir de la grille d‟appréciation d‟une évaluation, analysez ces sujets de
dissertation littéraire et si besoin est, proposez une reformulation.
CRITERES INDICATEURS
LISIBILITE La mise en page/présentation générale (durée, série, coefficient, annotations,
documents autorisés…)
Les caractères de la police
La qualité de la langue (syntaxe, choix du vocabulaire)
La clarté de la formulation des consignes
La cohérence sémantique (absence de contradiction)
La structure Le respect du format de l‟épreuve
du sujet La hiérarchisation des niveaux taxonomiques
L‟adéquation avec le profil de sortie et le programme (proportion importante)