Etude de La Conception D'Une Machine Asynchrone A Encoches Rotoriques Ouvertes
Etude de La Conception D'Une Machine Asynchrone A Encoches Rotoriques Ouvertes
Etude de La Conception D'Une Machine Asynchrone A Encoches Rotoriques Ouvertes
Intitulé
A ma famille.
Abderrahman, Boutchicha
Dédicace
Sommaire
sommaire
SOMMAIRE
SOMMAIRE
LISTE DES FIGURES
NOMENCLATURE
INTRODUCTION GENERALE........................................................................... 01
Introduction………………………………………………………………………... 03
I.1.1. Stator…………………………………………………………………….... 04
✓ Réversibilité ……………………………………………............................. 10
✓ Première méthode…………………………………………………………. 14
✓ Deuxième méthode………………………………………………………... 15
✓ Encoche du rotor........................................................................................... 19
✓ Facteur de distribution.......................................................................................... 20
✓ Facteur de raccourcissement......................................................................... 20
I.11.8. Dispersion...................................................................................................... 24
Conclusion ............................................................................................................... 33
Introduction............................................................................................................. 34
II.3.1. Introduction.................................................................................................... 46
II.3.5. Résultats......................................................................................................... 49
II.3.6. 50
Interprétation ..................................................................................................
✓ Caractéristique du couple électromagnétique Ce.......................................... 50
Conclusion................................................................................................................ 51
Conclusion Générale
Annexe
Bibliographique
Résumé
Liste des figures
Liste des figures
Figure I-8 : Encoches de type :c) semi-ouverte ronde, d) semi ouverte trapézoïdale........... 12
Nomenclature
M1 Machine asynchrone a encoches rotoriques fermés (machine référentiel)
̂
B Induction maximale
C Coefficient d’utilisation
g Glissement
H Champ magnétique
h4 Largeur de la dent
Im Courant magnétisant
K𝑑 Coefficient de distribution
𝐾𝑝 Coefficient de raccourcissement
Ks Coefficient de saturation
Kf Coefficient de forme
K𝑐 Facteur de carter
kw Constante de fer
Lz Longueur du fer
ns Vitesse synchronisme
Pu Puissance utile
S Ouverture de l’encoche
Si Puissance apparente
V0 Volume d’alésage
𝜎𝑒 Rapport de périmètres
z Pas dentaire
Entrefer
λ Rapport de remplissage
τρ Pas polaire
ABREVIATIONS DE LA MODELISATION
Indices
bar Barre
c Carter
cc Court Circuit
ch Charge
co Conducteur
cr Critique
cs Compensation.
ci Circuit
d Différentielle
déc Décrochement
n Nominal
tot Total
Z Encoche
z Dent
𝜎 Dispersion
Introduction
générale
Introduction Générale
INTRODUCTION GENERALE
En raison de leur construction simple et robuste, les machines asynchrones et plus
particulièrement ceux à cage d'écureuil, représentent environ (90-95) % de la consommation
d'énergie des machines électriques, ce qui équivaut à environ 53% de la consommation
d'énergie électrique totale. Ils sont largement utilisés en tant qu'entraînements électriques dans
l'industrie, le service public, production d’énergie, la traction, les électroménagers...
2
Introduction Générale
Dans la première partie on présentera des généralités sur le fonctionnement des machines
électriques en général et les moteurs à induction en particulier. Les éléments de construction
du moteur asynchrone triphasé sont abordés au début du travail ensuite, on évoquera les
procédures de son calcul ainsi qu’un résumé des différentes étapes de la méthode de
conception de LIWSCHITZ. Ainsi on modélisera à la fois les effets d’extrémités des
enroulements statoriques et rotoriques, on utilise aussi un programme de calcul basé sur la
méthode précédente pour calculer et dimensionner la machine à encoches rotoriques fermées
qui est pris comme référence puis la machine à encoches rotoriques ouvertes (l’objectif de
notre projet)
Dans la deuxième partie on essaie d’exploiter les résultats de calcul à travers de l’analyse
statique, l’analyse dynamique et l’application d’une commande sur la machine étudiée.
Enfin on présentera une conclusion générale qui résume les résultats de cette étude et les
perspectives à aborder dans le futur, [1, 2].
3
Partie I
Aspect Théorique du
Mémoire
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
Introduction
Dans le vaste champ de l’électromécanique, une des plus anciennes disciplines est
l’ingénierie des machines électriques. En fait les premières tentatives de construction
de machines électriques commencèrent avec la découverte des phénomènes d'induction et
la mise en évidence des forces issues de l'interaction entre les champs électromagnétiques
et les courants de conduction (Lois : Lenz, Laplace, Faraday … etc.).
Ainsi et désormais le domaine de conception des machines électriques est l'une des
plus prestigieuses découvertes du siècle dernier et reste aujourd'hui un thème de recherche
très prisé par les laboratoires de recherche. L'objectif visé par cette recherche est toujours
le dimensionnement des nouvelles machines adaptées à la demande du marché. La
caractérisation de ces machines entraîne à formuler des méthodes de dimensionnement qui
s’appuie sur les équations tenant compte des divers phénomènes électromagnétiques et qui
aboutit à une définition globale, le résultat obtenu est par la suite simulé grâce à un moyen
de simulation permettant la définition de la structure du dispositif à concevoir, son
dimensionnement et la détermination de ses performances à partir et électriques ainsi que
les caractéristiques estimées suite aux contraintes imposées par le cahier des charges [1].
Dans cette première partie, on présentera des généralités sur la machine asynchrone
pour faire la différence entre cette dernière, et les autres machines à partir
de sa constitution, son principe de fonctionnement, sa caractéristique mécanique, et le
principe des pertes existantes. On situera en suite la procédure de calcul et de
dimensionnement d’une machine asynchrone, ainsi que l’étude en vue de la vérification
et de la validation de l’approche adoptée. En effet il n’existe pas de théorie précise pour
le calcul des machines, ou plutôt des méthodes de calcul plus au moins précises basées sur
des diagrammes établis à partir d’études statistiques. Nous nous sommes efforcés de
choisir l’approche la plus appropriée, avec la meilleure précision possible.
3
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
Dans le cas du rotor bobiné, aussi appelé rotor à bagues, l'enroulement triphasé, relié
en étoile ou en triangle, est connecté à trois bagues qui le rendent accessible de l'extérieur
par l'intermédiaire de balais. On peut ainsi le court-circuiter comme cela se produit en
marche normale, insérer des résistances dans le circuit lors du démarrage et dans certains
cas spéciaux de fonctionnement ou y raccorder un convertisseur de courant à thyristors afin
de régler le courant de démarrage et la vitesse en marche.
Depuis quelques années, le moteur à bagues a été délaissé au profit du moteur à cage
piloté par des convertisseurs à fréquence variable.
I.1.1. Stator
4
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
Quelques centaines de millimètres, les tôles sont découpées en une seule pièce. Pour
les moteurs de grand diamètre, les tôles du stator et du rotor sont découpées par sections
(Figure I-1).
Afin de limiter l'effet des courants de Foucault, on recouvre habituellement les tôles
d'une mince couche de vernis ou de silicate de soude. Dans ces conditions, le rapport entre
l'épaisseur véritable d'acier et l'épaisseur physique de l'empilement de tôles, nommé
coefficient de foisonnement, se situe entre 0,92 et 0,94.
Même lorsqu'on y procède avec des outils en très bon état, les opérations de
découpage et d'usinage des tôles produisent des bavures sur le contour. Ces bavures ont
pour effet de court-circuiter ou de relier entre elles les tôles et d'augmenter les courants de
Foucault. Dans les machines soignées, on atténue ces effets en passant les tôles découpées
entre des rouleaux pour redresser les bavures [2, 4].
I.1.2. Rotor
Pour les rotors du type bobiné, les enroulements et leurs différents aspects sont
semblables à ceux du stator. Ils présentent toutefois la particularité d'être connectés à des
5
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
bagues sur lesquelles frottent des balais qui rendent le circuit du rotor accessible
de l'extérieur.
Dans le cas des rotors à cage d'écureuil, les encoches sont habituellement du type
semi-ouvert, mais on utilise parfois des encoches fermées. Les enroulements sont
constitués de barres court-circuitées par un anneau terminal placé à chaque extrémité du
rotor. Les barres des gros moteurs sont généralement en cuivre ou, à l'occasion, en laiton.
Par contre, les barres des petits moteurs sont en aluminium; on utilise de plus en plus le
coulage d'aluminium pour des moteurs de plusieurs dizaines et même de quelques
centaines de kilowatts. L'aluminium coulé permet de fabriquer les anneaux terminaux en
même temps que les barres qui épousent la forme de l'encoche, qui peut être tout à fait
quelconque. Puisque la tension induite dans les barres du rotor est faible, aucune isolation
n'est requise entre les barres et les dents. Pour former le rotor, on empile généralement les
laminations de façon que les conducteurs soient obliques par rapport à l'axe du moteur
(Figure 3). Cette disposition a pour effet de réduire considérablement le bruit et les sous
harmoniques durant l'accélération et de donner un démarrage et une accélération plus
uniforme, en plus d'éviter l'accrochage et les oscillations à faible charge [1, 2 et 4].
6
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
1 : Stator bobiné
2 : Carter
3 : Rotor
5 : Flasque côté accouplement
6 : Flasque arrière
7 : Ventilateur
13 : Capot de ventilation
14 : Tiges de montage
21 : Clavette
26 : Plaque signalétique
27 : Vis de fixation du capot
30 : Roulement côté accouplement
33 : Chapeau intérieur côté accouplement
38 : Circlips de roulement côté accouplement
39 : Joint côté accouplement
50 : Roulement arrière
54 : Joint arrière
59 : Rondelle de précharge
70 : Corps de boîte à bornes
74 : Couvercle de boîte à bornes [2, 3].
7
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
On représente alors l’écoulement des puissances sur la Figure 5. On notera une donnée
importante : la puissance transmise au rotor : Ptr [2, 3].
8
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
Tracer à l’échelle sur du papier millimétré les deux caractéristiques et relever les
coordonnées du point d’intersection.
Il faut résoudre : Tu = Tr
9
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
10
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
Machine à couple
constant (levage, pompe)
Machine à couple
proportionnel à la vitesse
(pompe volumétrique,
mélangeur)
Machine à couple
proportionnel au carré de
la vitesse (ventilateur)
➢ La tension de service.
➢ La puissance.
➢ Type de bobinage.
Le stator des petites et moyennes machines, à basse tension, est exécuté avec des
encoches trapézoïdales semi-ouvertes, le choix de ce type d’encoches est d’assurer une
meilleure insertion des conducteurs et obtenir un meilleur coefficient de remplissage de
l’encoche puisque lors de la mise en encoche des enroulements, les conducteurs
n’occupent pas tout l’espace qui leur ai réservé [1, 10].
11
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
12
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
le facteur de puissance et produit des pertes par pulsation du flux dans les dents, ce qui
engendre une diminution du rendement. L’inconvénient du pont d’encoche réside dans la
faite qu’il permet le passage du flux supplémentaire de fuite, ce qui engendre une réactance
dite réactance de pont d’encoche [4].
13
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
De ce classement on peut déduire que le choix d’une encoche appropriée nous aide à
donner au moteur les caractéristiques souhaitées. Il existe cependant des configurations
plus complexes que celles que nous venons de voir [3].
Par la suite nous vous proposons une liste de quatre méthodes de calcul non
exhaustives rencontrées dans notre recherche bibliographique.
✓ Première méthode :
14
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
✓ Deuxième méthode :
✓ Troisième méthode :
Cette méthode sera développée dans le prochain pont, elle sera la base de nos
calculs lors du dimensionnement du moteur asynchrone. Cette méthode est une approche
analytique qui permet le dimensionnement des différentes parties de la machine stator,
rotor, électrique, magnétique. Elle est basée sur des formules empiriques et des abaques,
[4]. La procédure de calcul d’une machine électrique est résumée dans l’organigramme du
schéma ci-contre.
15
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
16
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
- Puissance nominale : Pu = 5 KW
- Tension nominale à f = 50 Hz : Un = 380 V
- Nombre de pôles : P = 2
- Vitesse de rotation : Nr = 1440 tr/min
- Le type de protection : IP44
- La classe de l’isolant : F - Nombre de phases statorique : m1 = 3
Dans ce qui suit on a essayé de résumer les étapes jugées importantes ; donnent le
modèle analytique de la machine étudiée.
V1 ≈ E1 = 4 ∙ 44f1 N1 K W1 (I.1)
17
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
Si 103 KW1 B A1
= (I.2)
D2 Ii 60ns 8.6 103
(I.2) est l’équation fondamentale pour le calcul des dimensions principales, elle permet de
déterminer le volume 𝐷2 Ii choisissant un champ d’induction B dans l’entrefer, et une
densité de courant LinéaireA1 , Ou bien on choisi un coefficient d’utilisation « C » puis on
détermine le volume 𝐷2 Ii , les valeurs de C, 𝐵 , A1 sont déterminées (données) par des
abaques en fonction de 𝜏𝜌 et P etc.…, . Pour la détermination du diamètre D et de la
longueur virtuelle Ii on utilisé la relation empirique :
Ii
= 3√p = λ (I.3)
τρ
i Bi
Bi = , Hi = , µi = µ0 µri .
Si µi
Le choix des tôles se fait suivant des critères économiques et selon leur qualité
électromagnétique. La courbe d’aimantation de ce matériau B = (f H) nous permet de
déterminer les valeurs du champ magnétique relatif à chaque tronçon. Ces valeurs du
champ Hi multipliées par li , longueur du tronçon, nous donne la valeur de la tension
magnétique pour chaque tronçon :
Hi . li = Fi en (A) (I.4)
On aura :
18
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
Encoche du stator :
Soit 𝑍1 le nombre d’encoches du stator :
Z1 = 2p q m (I.6)
𝑍1 Permet la détermination du nombre d’encoches par pôle et par phase q, sachant que le
nombre de paires de pôles p et le nombre de phases m sont définis :
Z1
q= (I.7)
2pm
Encoche du rotor :
Pour éviter à tout prix des points morts du rotor à l’arrêt, on doit respecter une
différence d’au moins 10% entre les nombres d’encoches rotoriques et statoriques. Le
nombre 𝑍2 influe sur plusieurs paramètres de la machine : courant rotorique, réactance de
fuite différentielle etc.…
19
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
𝜋
sin( )
2m
• Facteur de distribution : 𝐾d1 = π (I.9)
q sin( )
2m q
• Facteur de raccourcissement :
𝜋 𝜋
𝐾d1 = sin(𝛽. ). sin(𝑛 . ) (I.10)
2 2
𝐶
Le facteur 𝛽 =
𝜏𝜌
Coefficient de saturation :
F𝛿 +F𝑧1 +F𝑧2
Ks = 1 (I.11)
F𝛿
20
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
𝑧
K𝑐 =
𝑧 −(B ).
{ 𝜋 𝑠 𝑠 s 2
(I.12)
B = ( artg − ln√1 − ( ) )
4 2 2
s 2
( )
En pratique on prend : B =
s
5+
B
F = . K𝑐 . = (I.13)
µ0 s
21
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
Lorsque la saturation dans les dents n’est pas forte on peut admettre que, avec
suffisamment d’exactitude, tout le flux correspondant à un pas dentaire passe par la dent,
Dans ce casBℎ𝑧 l’induction dans la dent doit être inférieure à 1.8 T. Lorsque l’induction est
très grande Bz1 1.8 T le calcul précédent n’est plus valable. Dans ce cas on considère
qu’une partie seulement du flux correspondant à un pas dentaire passe par l’encoche.
Dans le cas général de calcul des machines électriques, on n’a pas intérêt d’avoir une
saturation très forte qui augmenterait le courant à vide et provoquerait un échauffement
exagéré de la machine, on à intérêt à avoir B𝑧𝑦 1.8 T . On supposerait dans ces conditions
que tout le flux passe par la dent, pour calculer le champ magnétique dans cette dernière,
on doit la diviser en plusieurs sections, déterminer le champ dans chaque section et faire la
somme des chutes de potentiels magnétiques :
z
Fz = ∫0 Hzy . dlz (I.14)
Cependant dans la pratique, on utilise la règle de Simpson qui donne des résultats
meilleurs. Sachant qu’on subdivise la dent en trois parties, l’intensité moyenne du champ
est calculée comme suit :
1
H.z moy = (Hz min + 4 Hz med + Hz max ) (I.15)
6
Pour calculer la chute de tension magnétique dans la culasse, on suppose que le flux
est uniformément réparti dans la section droite de celle-ci. Si l’on considère le flux
𝜙
pénétrant dans la culasse, le flux traversant la section droite est égale à , on peut alors
2
écrire:
Bji = Ф (I.17)
2.Kfe .Lfe .hji
22
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
La tension induite dans une barre rotorique est égale à la F.E.M du primaire
rapportée
au secondaire:
V1 N2 .Kw2
E2 = . (I.18)
1+H1 N1 .Kw1
D’où on déduit 𝐈𝟐 :
𝟐𝝅.𝒑
= 𝟏𝟐 Angle électrique.
𝐙𝟐
𝝅.𝒑
= 𝟏 Angle mécanique.
𝐙𝟐
On aura :
𝜋.𝑝
I2 = 2Ian . sin (I.21)
Z2
23
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
I2
Ian = 𝜋.𝑝 (I.22)
2 sin
Z2
I.11.8. Dispersion
Lorsque deux circuits électriques sont couplés et que l’un des deux est excité par
un courant alternatif, il est le siège d’une F.E.M d’auto-induction. L’autre circuit est le
siège d’une F.E.M induite. La différence entre ces deux F.E.M est appelé la F.E.M de
dispersion. Alors, le rapport du flux de dispersion au flux produit en commun entre
deux circuits électriques est appelé coefficient de dispersion de Heyland ; qui indique
le pourcentage de dispersion.
Soit :
𝐇
= : est appelé coefficient de dispersion de Blondel ou coefficient total de
𝟏+ 𝐇
dispersion
24
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
𝐼02 = I0a 2 . Im 2
{ I (I.28)
cos 𝜑0 = 0a
I0
Avec :
V1 .(1+H1 )
Icc = (I.29)
√(Xtot )2 +(Rtot )2
Rtot
cos φcc = (I.32)
√(Xtot )2 +(Rtot )2
Les deux points de court-circuit et de la marche à vide avec les paramètres du régime
nominale nous ont permis de tracer le diagramme du cercle.
A0 = (I0 . sin φ0 ; I0 . cos φ0 ). Acc =(Icc . sin φcc ; I0 . cos φcc ) (I.33)
M2
′
L′r = M+If2 =1− [4]
L′r .Ls
25
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
- Circuit magnétique est sont saturé, ce qui permet d’exprimer les flux comme fonctions
linéaire des courant;
- Les pertes (par hystérésis et courant de Foucault) sont négligées;
- Les forces magnétomotrices crées par chacun des phases des deux armatures sont à
répartition sinusoïdale d’où résulte du fait que l’entrefer est constant, que les
inductances propres sont des constantes et que les inductances mutuelles entre deux
enroulements sont fonction sinusoïdale de l’angle entre leurs axes magnétique.
- Les résistances ne varient pas avec la température.
- Effet de peau négligé
- La machine est de constitution symétrique.
Stator sa
Axe(a) de rotor
ra rc
Ra
Rotor
sb
sc
rb
Dans le cadre de ces hypothèses et pour une machine équilibrée, et couplée en étoile,
les équations de la machine asynchrone sont :
I.12.2.1. Equations électriques de la machine :
Les équations de tension des trois phases statoriques et des trois phases rotoriques
sont données par :
26
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
d
Vsa = R s i sa + Φ sa
dt
d
Vsb = R s i sb + Φ sb (I.35)
dt
V = R i + d Φ
sc s sc
dt
sc
d
Vra = R r i ra + dt Φ ra
d
Vrb = R r i rb + Φ rb (I.36)
dt
V = R i + d Φ
rc r rc
dt
rc
Pour le rotor :
On pose :
27
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
I sa I ra
I s = I sb ; I r = I rb
I sc I rc
sa ra
s = sb ; r = rb
sc rc
Les équations des flux en fonction des courants s’obtiennent à partir de la matrice
des inductances, qui comporte 36 coefficients non nuls, dont la moitié dépend du temps par
l’intermédiaire de l’angle électrique θ [11, 12].
sa l s Ms Ms M1 M3 M 2 i sa
M ls Ms M2 M1 M 3 i sb
sb s
sc M s Ms ls M3 M2 M1 i sc
= (І.39)
ra M1 M2 M3 lr Mr M r i ra
rb M 3 M1 M2 Mr lr M r i rb
rc M 2 M3 M1 Mr Mr l r i rc
Tel que :
ls : L’inductance propre d’une phase statorique.
28
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
Avec :
M1 = M sr cos()
2
M 2 = M sr cos( − )
3
2
M 3 = M sr cos( + )
3
Où :
Msr : Valeur maximale de l’inductance mutuelle entre une phase statorique et une phase
rotorique.
s L s M sr i s
= M L r i r
(І.40)
r rs
Avec :
ls Ms Ms
L s = M s ls M s (І.41)
M s Ms ls
29
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
2 2
cos() cos( + ) cos( − )
3 3
2 2
M sr = M rs t = M sr cos( − ) cos() cos( + ) (І.43)
3 3
cos( + 2 ) cos( − 2 ) cos()
3 3
dΩ
J = C em − C r − f Ω (І.44)
dt
C em = P i s ( M sr i r )
t d
(І.45)
dθ
Les équations précédentes fait apparaître des difficultés pour la résolution puisque :
On cherche donc une transformation qui réduit l’ordre du système et élimine cette
dépendance vis-à-vis du temps.
Pour transformer un système triphasé [a,b,c] en un système biphasé [d,q] avec une
composante homopolaire comme indique dans l’équations suivante :
30
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
Tel que :
2 2
cos( ) cos( − ) cos( +
3
)
3
2 2 2
P ( ) = − sin ( ) − sin( − ) − sin( + ) (І.46(
3 3 3
1 1 1
2 2 2
1
cos ( θ ) − sin ( θ )
2
−1 2 1
P ( θ ) = cos ( θ − 2π 3) − sin ( θ − 2π 3 ) (І. 47)
3 2
1
cos ( θ + 2π 3) − sin ( θ − 2π 3 )
2
Avec :
. La composante homopolaire est de valeur nulle, si on considère que le système [abc] est
équilibré et symétrique (pas de perturbation).
31
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
d
V sd = R s i ds + Φ sd − ωs Φ qs
dt
d
Vsq = R si qs + Φ sq + ωs Φ ds
dt
d
(І.48)
0 = R r i dr + Φ rd − (ωs − ω) Φ
dt
d
0 = R r i qr + dt Φ rq − (ωs − ω) Φ dr
Avec :
d s
(s − ) = r ; s = ;
dt
d r d
r = ; (s − ) = = P
dt dt
I.12.5. Equations magnétiques
Φ sd = L s i sd + Mi rd
Φ = L s i sq + Mi rq
sq
(І.49)
Φ rd = L r i rd + Mi sd
Φ rq = L r i rq + Mi sq
Φ md = M(I sd + I rd )
Φ mq = M(I sq + I rq )
(І.50)
32
PARTIE I Aspect Théorique du Mémoire
d
J = C em − C r − f (I.52)
dt
Avec :
= P
d d
Pm = rs i sd + Φ sd − ω s Φ sd i sd + rs i sq + Φ sq + ω s Φ sq i sq
dt dt
Pm = rs i sd
2
+ rs i sq
dt
2
+ Φ sd i sd + Φ sq i sq + ω s (Φ sq i sd − Φ sq i sd )
d d
1 dt 3
2
On a :
Cem = P Φ ds i qs − Φ qs i ds (I.54)
Conclusion
Dans cette partie, une présentation des moteurs asynchrones a était faite,
commençant par les éléments de construction, bilan de puissance ainsi que les différentes
caractéristiques de fonctionnement.
On a aussi donné les procédures de son calcul ainsi que les différentes méthodes
de conception précisément l’approche analytique. Cette dernière méthode de
dimensionnement des moteurs asynchrones est une approche géométrique basée sur le
principe de LIWSCHITZ. En vue de simuler la machine conçue, la procédure de
modélisation est l'objet du dernier.
33
Partie II
Exploitation des
Résultats de
Conception
Exploitation des Résultats de Conception
Introduction
35
Exploitation des Résultats de Conception
*********************************************************************
*********************************************************************
Is Rs ls l' r
R fer Rr /g
Vs M
36
Exploitation des Résultats de Conception
120
31.99
Couple électromagnétique Ce [Nm]
80
31.98
60
31.975 M1
M2
40
31.97
20
31.965
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 0.0399 0.0399 0.04 0.04 0.0401
Glissement g Glissement g
40
35 5.38
30 5.37
Courant statorique
Courant statorique
25 5.36
M1 M1
20 M2 5.35 M2
15 5.34
10 5.33
5 5.32
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 0.0395 0.04 0.0405
Glissement g Glissement g
37
Exploitation des Résultats de Conception
14000
12000 4741
M1 M1
10000 M2 4740.5 M2
Puissance utile
Puissance utile
8000 4740
6000 4739.5
4000 4739
2000 4738.5
0 4738
-2000
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 0.0399 0.0399 0.04 0.04 0.0401
Glissement g Glissement g
1
0.892
M1 M1
M2 0.89 M2
0.8
0.888
0.6 0.886
cosphi
cosphi
0.884
0.4
0.882
0.2 0.88
0.878
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 0.035 0.04 0.045
glissement glissement
1.2
M1 M1
1 M2 M2
0.8775
0.8
0.877
Rendement
Rendement
0.6
0.4 0.8765
0.2 0.876
0
0.8755
-0.2
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 0.0395 0.04 0.0405
Glissement Glissement
38
Exploitation des Résultats de Conception
39
Exploitation des Résultats de Conception
40
150
35
100
30
50
25
0
20
-50
0 1 2 3 4 5 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6
temps [s] temps [s]
Figure II-8 : Couple électromagnétique Ce[Nm]_____(zoom).
100
Courant statorique Is1 [A]
30
50
20
0
10
-50 0
-100 -10
0 1 2 3 4 5 0 0.5 1
temps [s] temps [s]
2000
1500 1500
Vitèsse Wn [tr/mn]
Vitèsse Wn [tr/mn]
1000
1450
500
1400
0
1350
-500
0 1 2 3 4 5 0 0.2 0.4 0.6
temps [s] temps [s]
40
Exploitation des Résultats de Conception
250
140
Couple électromagnétique
Couple électromagnétique
200
120
150
Ce [Nm]
Ce [Nm]
100
100
80
50
60
0
40
-50
0 1 2 3 4 5 0.5 1 1.5
temps [s] temps [s]
100
60
Courant statorique Is1 [A]
50 50
40
0 30
20
-50
10
0
-100
0 1 2 3 4 5 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps [s] temps [s]
Figure II-12 : courant statorique Is1[A]_____(zoom).
1500
Vitesse Wn [tr/min]
Vitesse Wn [tr/min]
1000 1000
500
500
0
0
-500
0 1 2 3 4 5 0.2 0.4 0.6 0.8 1
temps [s] temps [s]
41
Exploitation des Résultats de Conception
150 100
100
50
50
0
0
-50
0 1 2 3 4 5 3 3.5 4 4.5
temps [s] temps [s]
Figure II-14 : Couple électromagnétique Ce [Nm] .
100 80
Courant statorique Is1 [A]
50 60
0 40
-50 20
-100 0
0 1 2 3 4 5 2.5 3 3.5 4 4.5
temps [s] temps [s]
1500
1000
1000
Vitesse Wn [tr/min]
Vitesse Wn [tr/min]
0
500
-1000
0
-2000 -500
-3000 -1000
-4000 -1500
42
Exploitation des Résultats de Conception
100 40
30
50
20
0
10
-50
0 1 2 3 4 5 0 0.5 1
temps [s] temps [s]
Figure II-17 : Couple électromagnétique Ce [Nm] ___ (zoom).
Courant statorique Is1 [A]
50 M1 30 M1
M2 M2
20
0
10
-50
0
0 1 2
temps 3
[s] 4 5 0 0.5 1
1600
1500
M1
1500
Vitesse Wn [tr/mn]
Vitesse Wn [tr/mn]
M2
1000
M1 1400
M2
500
1300
0 1200
0 1 2 3 4 5 0 0.5 1
temps [s] temps [s]
Figure II-19 : Vitesse Wn [tr/mn]___ (zoom)
43
Exploitation des Résultats de Conception
100
M1 M1
Courant statorique Is1 [A]
60
50 M2 M2
40
0
20
-50 0
-20
-100
0 1 2 3 4 5 0 0.5 1 1.5 2 2.5
temps [s] temps [s]
1500
1200
M1 M1
Vitesse Wn [tr/mn]
Vitesse Wn [tr/mn]
1000
M2 M2
1000
500
800
0 600
-500 400
0 1 2 3 4 5 0 0.5 1 1.5 2 2.5
temps[s] temps[s]
44
Exploitation des Résultats de Conception
-50 40
0 1 2 3 4 5 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps [s] temps [s]
100
M1 M1
M2 80 M2
50
le courant Is1 [A]
60
0
40
-50 20
-100 0
0 1 2 3 4 5 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps [s] temps [s]
2000 2000
0 1000
Vitesse Wn [tr/mn]
Vitesse Wn [tr/mn]
-2000 0
-4000 -1000
M1 M1
-6000 M2 -2000 M2
-8000 -3000
-10000 -4000
0 1 2 3 4 5 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps [s] temps [s]
45
Exploitation des Résultats de Conception
46
Exploitation des Résultats de Conception
Cette commande est ce, nonobstant ses inconvénients vis-à-vis ses performances, beaucoup
utilisé dans l'industrie car elle est favorisée par sa simplicité et son coût plutôt bon marché.
Mais néanmoins il existe dans la littérature des travaux qui visent à son amélioration en
utilisant des techniques modernes tel que l'optimisation des régulateurs par logique floue,
ou par l'adjonction d'algorithme stabilisant, tout en restant simples à mettre en œuvre.
47
Exploitation des Résultats de Conception
- Le la valeur efficace du courant 𝐼𝑠∗ est imposée en fonction 𝑤𝑟∗ pour que la valeur
- Le régulateur de vitesse peut être dimensionné par utilisation des relations suivantes :
La F.T. donnant la vitesse en fonction du couple est définie par l’équation mécanique
comme suit :
1
Ω= (𝐶𝑒𝑚 − 𝐶𝑟 ) (II.2)
𝐽𝑠 +𝐹
La relation entre la pulsation rotorique comme étant la sortie du régulateur de vitesse et le
couple Électromagnétique est donnée par :
3𝑃
𝐶𝑒𝑚 = φr 2 𝑊𝑟 (II.3)
𝑅𝑟
Si un régulateur IP est choisi pour le réglage de vitesse, le schéma fonctionnel peut être
simplifiée suivant le schéma de la figure 23.
48
Exploitation des Résultats de Conception
49
Exploitation des Résultats de Conception
II.3.5. Résultats
Après l’application d’une commande scalaire indirecte on obtient les résultats suivants :
Couple électromagnétique Ce [Nm]
20 35
0 30
-20
0 1 2 3 4 5 2.6 2.8 3 3.2 3.4 3.6
temps [s] temps [s]
30
M1 M1
Courant statorique Is1 [A]
20
20 M2 M2
15
10
10
0
5
-10
0
-20
-5
-30
0 1 2 3 4 5 2 2.5 3 3.5 4
temps [s] temps [s]
2 2
M1
Flux rotorique phr [ Wb]
1.8 M2
1
1.6
0
1.4
-1
1.2
-2 1
0 1 2 3 4 5 2.6 2.8 3 3.2 3.4 3.6
temps [s] temps [s]
50
Exploitation des Résultats de Conception
200 180
170
150
Vitèsse Wn [rad/s]
Vitèsse Wn [rad/s]
160
100
150
M2
50 M2
reference 140
M1 reference
0 130 M1
120
-50
0 1 2 3 4 5 0 0.5 1
le temps [s] le temps [s]
200
150 160
Vitèsse Wn [rad/s]
Vitèsse Wn [rad/s]
100 150
M2 140
50 M2
reference
M1 reference
0 130
M1
-50 120
0 1 2 3 4 5 2.6 2.8 3 3.2 3.4 3.6
le temps [s] le temps [s]
II.3.6. Interprétation
➢ Caractéristique du couple électromagnétique Ce :
Le courant statorique présente des oscillations importantes au début, avec une amplitude
maximale de 23 A jusqu’a 0.1s. Après ce temps l’amplitude de ces oscillations est
diminuée jusqu’à 7 A. De même à l’instant t= 3s on appliquera à l’arbre de la machine
asynchrone un couple résistant (Cr = 33.15Nm), on remarque que le courant statorique suit
la charge appliquée à l’arbre du moteur.
51
Exploitation des Résultats de Conception
Au début de démarrage du moteur on remarque que le flux est fort (le flux est sinusoïdal).
A t = 3s on appliquera un couple résistant de 33.15Nm, on remarque que
le flux est diminue.
➢ Caractéristique du vitesse Wn :
On remarque au début de cette courbe de vitesse, le temps de réponse est grand. Prend une
durée de 0.2s avant de rentre en régime permanant et se stabilise à 157 rad /s.
Conclusion
A la fin de cette partie du travail on peut dire que l’analyse statique et dynamique
des résultats nous a permis de découvrir la déférence entre la machine à encoches
rotoriques ouvertes et la machine a encoches rotoriques fermées au niveau du la rigidité,
l’appel du courant, la rapidité d’arrivée au vitesse maximale (temps de réponse) …etc.
On peut dire aussi que la machine à encoches rotoriques ouvertes suit la référence lors de
l’application d’une commande mieux que la machine à encoches rotoriques fermées, donc
elle est plus précise et plus fiable.
52
Conclusion
générale
Conclusion Générale
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
[6] M.LIWSCHITZ, “Calcul des Machines Electriques”, Tome II, Editions SPES,
Lausane, 1970.
[8] Luc Mutrel, “Le Moteur Asynchrone. Régimes Statique et Dynamique”, 1999.
Abstract
The work effectuate during this thesis is based in the analytical method for sizing the
squirrel cage induction motor using the calcul of LIWSCHITZ procedure. This procedure
is used to size the different parts of the machine, the stator, the rotor, the electrical part,
and magnetic. It is based on empirical formulas and graphs. Examining the results of the
design procedure, efficiency, rated torque, starting torque, ... etc. and their comparison
with those of the catalog can be concluded that the approach of the LIWSCHITZ method
gives the relatives values to those given by the manufacturer despite that it is conditioned
by graphs and empirical equations.
Index Terms: Induction motor, opened rotor slot, Design, Matlab programming.
ملخص
يستند العمل المنجز من خالل هذه المذكرة على الطريقة التحليلية لتصميم المحرك الالمتزامن ذو القفص السنجابي
الجزء، الدوار،هذا اإلجراء يسمح بتصميم مختلف أبعاد اآللة كالساكن،مفتوح األخاديد بواسطة طريقة حساب لوشيتز
الكهربائي ودراسة نتائج التصميم الداخلي كالمردود و العزم حيث تعتمد على الصيغ التجريبية و الرسوم، المغناطيسي
الخ ومقارنتها بنظيراتها في الكتالوج حيث يمكن االستنتاج أن طريقة لوشيتز تعطي قيم قريبة من تلك التي.......البيانية
تعطى من قبل الشركة المصنعة على الرغم من أنها مشروطة بواسطة منحنيات ومعادالت رياضية