Culte Divin Journalier
Culte Divin Journalier
Culte Divin Journalier
'iHiÉ
it-;'Tri
|l»-i'|.
’BL\0\S t#¥-
.
Digitized by the Internet Archive
in 2017 with funding from
Princeton Theological Seminary Library
https://archive.org/details/lerituelducultedOOmore
MINISTÈRE DE L’INSTRUCTION PUBLIQUE
ANNALES
v</
^
\ Cir-
,
DU
MUSEE GUIMET
BIBLIOTHÈQUE D’ÉTUDES
TOME QUATORZIÈME
LE
Ay\ r\ ûlIc i D
T
I
fvîAR ij )cj C)
2
A
ANNALES DU MUSEE GUIMET
2j^g/cal se^‘^
LE RITUEL
DU
PAR
ALEXANDRE MORET
AGKÉGÈ DE l’u.MVEHSITÉ
CHAnCÉ DE CONFÉIIEACES d’ÉGYPTOLOGIE A L’ÉCOLE PRATIQUE DES HAUTES ÉTUDES ,
P A [{ 1 S
1902
BIBLIOGRAPHIE
TEXTES PRINCIPAUX :
Franck, 1873.
E. Lœscher, 1882-1890.
à XV, 1893).
richs, 1882.
EN ÉGYPTE
I. — Introduction
1
O ANNALES DU MUSÉE GUIMET
leurs que tous les chapitres n’en étaient pas également im-
portants. A Abydos, le sanctuaire d’Isis comprend trente-six
tableaux; celui d’Harmakhis trente-cinq; celui d’iiorus
trente-quatre; celui d’Amon trente-quatre; celui de Phtah
vingt-six; celui d’Osiris dix-neuf. Le papyrus d’Amon a
soixante-six chapitres, dont plusieurs manquent à Abydos,
tandis que le rite abydénien admettait des formules cpie
les prêtres thébains négligeaient. Il' sera donc nécessaire de
noter, même dans le « propre de chaque jour », ce qu’il y
avait d’essentiel et de secondaire. Nous le ferons, en prenant
pour base le papyrus de Berlin, contrôlé, vérifié, suppléé
au besoin par les textes d’Abydos.
Avant d’entrer en matière, il est indispensable de donner
quelques renseignements généraux sur les conditions du
culte dont les formules souvent obscures vont être lues.
Les formules et les gestes sont destinés à être dites ou
exécutés par le prêtre de service [Utt. « le prêtre en son
jour »). Théoriquement, ce prêtre est le roi en personne, qui
célèbre le culte divin, comme fils et successeur des dieux.
Mais, en fait, le roi, ne pouvant officier tous les jours ni dans
tous les temples simultanément, délègue ses pouvoirs au
« grand prêtre de service ». Celui-ci, dépouillant sa propre
personnalité, devenait le substitut du roi, déclarait qu’il
était Pharaon, ou spécifiait que « le roi l’avait envoyé auprès
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 5
statue et la prenait dans scs liras pour lui rendre son âme.
1. Sur les statues divines adorées dans les temples, voir les détails
donnés par Maspero, d'après les textes et les tableaux de Dendérali, dans
VAnnnaivc de l’École pcatlquc des Hantes Eludes, 1897, p. 9-13.
2. Sur les naos et les barques divines, cl. Maspero, loc. cil., p. 12-16,
et Journal des Sacnnis, 1899, p. 34.6. Les plus anciens naos conservés
sont celui du roi IIor-Aouâbrî, en bois doré par places, avec la statue
(XIII' dyn.; de Morgan, DalicJiour, I, p. 91), et celui du temj)le de
Deir el Bahari, comsacré par Thoutinès II, en bois debône; il en reste
un panneau et une porte (l'id. Naville, Deir cl Bahari, II, p. 1-4,
pl. XX'V-XXIX). Pour les époques postérieures, on peut citer les naos
253, 261, 265), les naos en granit du Louvre (de Bougé, Notice, 8' édit.,
p. 190-193, et celui qui est encore en place au temple d’Edfou, dans le
sanctuaire (voir Edfou, I, p. 9, et Maspero, Histoire, III, p. 770).
6 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
IL — Titre du rituel
q© lUiimiL
O
(1,
“
1)
I I I I If
I I I I
AAAAAA
I n I I/WSAAA
^ Q Q
n
AAAAAA
1 —> vu
AA/WVA
T AAA^. ; I Ci AVwW\
w ra O I
I I I I I I
G A P / % Q. ^ ^
O I czziz A\ jq
I
A/s/VWV\ ^1’
/ /wwvA
0 '=jO
L \*\_ '
AwX'wv.a
(| ^ 1 1^
(voir les corrections de Bouriant,
J).
79. n. 2) « Commencement des chapitres des rites divins faits pour le
temple d'Morus le grand, seigneur d’Ombos, et qu’accomplit jour et nuit
le grand prêtre en son jour, après qu’il
s’est purifié dans le bassin pour
cxccutoi' tous les statuts des rites di^'i^s », Suit le texte
de notre clia-
pitre xxu.
2. Voir, sur ce sujet, A. Moret, Du caracOim reliriteu.t de l« ronnutè
/ilifiraonir/ue, cliaj). iv.
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 9
“ Cliapiti-e d’allumer le
lampes à mèche
LJ^l
Siout, VII, 29t))'. La scène figure tout au long au temple
nubien de Soleb, lors de sa consécration par Aménophis III.
(
y )
l'ienr (face au dieu), il reste des scènes de puriOcation par l’eau et l’encens
thèlcsd’.l ///((. Dans toutes les myt liolngies, la llamme solaire j)ersonni(iée
tue les monstres et les dicu.x du mal (Hubert-Mauss, Du sai ripce, p. .57).
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 13
n fv i O ((f n A I
/vwvv\
^ PQ g g
I
O
5
Tii fl
ni
d’ajouter aux textes par M. Lefébure un autre passage
cités
I I I
I. De même, le « Livre des invocations ritualis-
I I )’•
O
ür, les rites osiriens, — les textes en font mention
expresse’, — sont renouvelés au bénéfice de chaque homme
défunt. Certains Livres des Morts contiennent le « cha-
pitre d’allumer le feiC ». La cérémonie de l’éclairage du
sanctuaire des dieux et du tombeau d’Osiris a son équi-
valent dans la tombe humaine. On trouve parfois dans
les tombes une stèle orientée au mur méridional qui, dans
un creux modelé comme une flamme, gardait une torche
en bois « en forme de flamme de feu » ^ ( 1
magique —
(i' et renverser ses adversaires »;
2. (I, 5)
A/VW. . , -
(fi)
^ « Chapitre
de prendre l’encensoir ».
P
l’otirande (aux dieux). Comme
tous les objets qui servent au culte, l’encensoir a une per-
sonnalité, lui-même un dieu Aussi le texte le met-il
il est '
.
Ce qui est vrai du culte osirien est vrai, nous le verrous, du culte divin
en général. Dans les rituels sémitiques et védiques, tous les instruments
ou objets qui servent au sacrifice sont aussi considérés comme divins
(Hubert-Mauss, Du sacrifice, p. 56-61).
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 17
1. Chap. xLiv (cf. p. 98); aux rituels d'Abydos, c’est le 7' tableau.
2. Voir, par exemple, Maspero,Mémoire sur quelques papj/rus du
Louvre, p. 32 (rituel de l’embaumement « Anubis et Ilorus perfec-
:
tionnent ton maillot funèbre; Thot assainit tes membres par les incan-
tations de sa bouche»). Ailleurs, «Anubis lui-même fait la momie» du
défunt (
^ [|
n ^
Éd. Naville, A. Z., 1873,
études
^ I
/vwvvA
^ ouabou veut dire : « celui qui est propre et pur »
i. (I,
8)
[ AAAA/VN J
\ I /WWSA AAAAAA
(9 ../-HO A/WWN
© I I
A/s/VW.
I
i\m /\ww\
A/WSAA
O
s U
III
. . .
I C-I f ^ I
AA^^AA
/VWV\A <?
^
^ (Cf. Rituel de Moût, I, 1-2).
0^ JtJ (:3)
O
/VWSA.* O
-vvwv\
w W O 1 S'
(faire) l’offrande».
W
I ,
M
Q ^ Q
(Cf. Rituel de Moût, 5 —
Mil ^ f^\
f J /ww« <2 ^
Vir I,
II, 1).
99
^ rV ANNALES DU MUSÉE GUIMET
1
) 1 . 8;{-84), une chapelle spéciale était ré.servée aux ablutions et au cou-
ronnement du Le fermé ou non s’appelait Pa-doiiaif
« salle de l’adoration
roi. local
dant une déesse, Isis ou Hathor, reçoit le roi sur ses genoux
pour le roi, afin qu’il s’en purifie» (iJ/'ndciah, 111,78/). Les textes
d’Ombos, cités p. 8, n. 1, p. 79, n. 1, mentionnent aussi le bassin. A
Edfou (Dümichen, pl. 81), on cite les vases d’or qui servent à purifier
le roi. Un tableau du temple de Lou.xor nous montre Aménophis 111
ablutions (Gaj’et, Lonxor, pl. VllI, fig. 47). Au temple d’Abousir, le roi
Il N. I, « le roi la
vinisé'.
Ce cérémonial compliqué ne pouvait être exécuté en en-
tier tous les jours, avant chaque service sacré. Les formules
du chap. V se contentent d’allusions précises aux rites que
je viens d’exposer. L’Horus « qui est sauf à la tête de tous
les doubles vivants », « duqui lève haut les deux plumes
diadème », c’est le roi couronné à nouveau par son père. La
mention de « deux cruches de lait de Toum », qui donnent
« le fluide de la vie (sa) à ses chairs », rappelle l’allaitement
du roi par les dieux ou les déesses, car nous savons par
d’autres textes que le lait conservé aux vases mensaouV est
dans le sanctuaire pour faire une grande offrande à son père Phtah »
AA/\V\A AAiVWi
1 I I 1 Ci I AAAAAA ^
A fl en 0 — Q ,
PI - 1' n^ I
I I y\<==> im
<iîil^y\<=r> ly ^ J ‘
laiteuse (besa) qui est dans les deux mamelles de ta mère»; même
,
stabilité, force » ;
lors des couronnements effectifs, le dieu
et la déesse (généralement Safkliit) établissent en effet les
au moment où la divinification de
celui-ci est complète. Comme le roi
consacré dieu, le mort divinisé re-
du dieu, couronné par lui ou par Sit et Horus, allaité par les déesses
26 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
v_j
ll ^ î:
w n I
n O
\\l
^ AAAAAA ‘
°
-
O
I
(5
1
1 1
(SIO
A/VWSA I
ô -<s>- “ ““ “]
!
m
»«
1 T AAAA/^
rrîïïTi
AAAA/V-
|l3)
W O © AAAAAA
ü7^^
AA/WV\
I I I 1 I I I I î
LE ROI-PKÊTRE PURIFIÉ, COURONNÉ, CONDUIT AU SANCTUAIRE, EMBRASSÉ ST ALLAITÉ PAR LES DIEUX
(Karnak : Lepsius, Dcn/,ni., IV, pl. 2, c'-rO
\
Philippr ArrJiidca. ment. » il ronnes, Philippe. sioge de Seb, la dignité de Toum, la royauté d’Osiris, et la joie comme Râ,
Honis d’Edfou donne toute vie, toute Le maître des deu.x terres, Sotpon- Montoa-Râ, seigneur de Thèbes, dit : « Va ébîrnellement » (p. 20).
stabilité, toute force. (Il dit ; ) « Ta purifi- n-Ri mori-Amon. Le maître des cou- et reviensen royale montée vers le sanctuaire Dit par Amon-Rd : «Dieu bon, Pliilippe, mon aimé, j’établis que tu te
cation est ma purification, et réciproque- ronnes, Philippe, qui donne la vie, la d’Amon dans Karnak, pour qu’il (te) fasse le lèves en roi du Sud et du Nord sur le siège de ton père Rà. »
ment » (p. 16). stabilité, la force, comme le soleil, éter- don de vie » (p. 23). Dit jiar Anionil : « Mon fils, Philippe, tu suces mon lait » p. 21).
nellement.
Horttfi d’Edfou, le grand dieu, maître
du ciel, dit : « J’établis que tu te lèves
en qualité de roi du Sud et du Nord
sur le siège d’Horus, comme le soleil,
éternellement » (p. 26).
i
.
qui êtes dans le ciel, dieux et déesses qui êtes dans la terre,
Dcnkin., IV, 57 «) ;
le commencement de
la formule relative aux oiseaux
rites sont célébrés par le roi ou des prêtres qui ont, par leurs
purifications, assumé le nom, la personnalité, le caractère
sacré des dieux qui avaient, — au temps de la première
fois, — sauvegardé la momie d’Osiris.
nous en est pas donnée par les textes mêmes, mais cette
disposition n’est sans doute qu’une application de la loi géné-
rale qui divise l’univers en deux régions, le Sud et le Nord ;
les rites imaginés pour ranimer le premier être qui ait connu
la mort, le dieu Osiris tué par son frère Sit. Le culte osi-
point apte à une nouvelle vie tant que l’âme n’y était pas
rappelée. L’âme, sous ses différents noms et ses formes
diverses ba (l’esprit), ka (le double), sekhem (la
^
forme), T khabit (l’ombre), ren (le nom), était remontée
vers les sources de la vie et de la lumière, le soleil et la
tomber dans le Nil pour les prendre dans ses filets comme
des poissons, ou bien il les livre à l’hippopotame ou au cro-
codile. L’âme d’Osiris et des hommes défunts, réfugiée dans
l’œil d’Horus, ne pouvait donc être ramenée â son corps
3
34 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
7.(111,3)
7. (III, 3) '
(1 ( 4 1
5 « Chapitre de
AWW\ I V
rompre le lien (du sceau,- ».
1. Rituel de Moût ,
var. :
36 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
7\
AiVWNA
Rituel
l (5) (Cf.
Ilorus. »
L;i figure du 2® tableau d’Abydos (qui correspond en
partie pour le texte au chap. vu
du papyrus’) commente suffisam-
ment la première phrase et montre
la rupture du lien qui maintenait
cir>
**
Tllllllll [TÏÏTIIir
Q Vient ensuite une phrase qui n’est pas don-
L ^ I
1 1 ^ AAAAAA
née par le papyrus: « car j’ai fait tomber toutes les impuretés qui m’ap-
partiennent sur la
I ^
I I I
.
terTe»,
1
[]^
(texte d’IIarmakhis). Cette formule se retrouve
ht:
fréquemment
dans les rituels funéraires, appliquée au défunt (pyr. de Pèpi /", 1. 125-
127; Mii-inii, 1. 94-95; Ftpi II, 1. 100-lÜl). Le texte continue ensuite,
comme dans le papyrus ; « Je suis venu pour t’apporter ton œil, Horus ;
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 37
la confusion finale du soleil Râ (l’ame) et du dieu Osiris (le
corps’) ; or, le soleil est l’œil d’IIorus
nom d’IIorus donc le
;
8. (III, 5)
'
^ « Chapitre de rompre
's P (|
la terre sigillaire »
^ 1 .:,
L=Z1
/WSAAA
O
Zl (6) 9G!C)
|CJ ^—
AAAAAA (
U) I I I
AAAAAA
VWWv
0
\ /WW\A S /VSAAAA
n ' A D
n
îjJ^
A (7)
Tl Ü^
n 1 1 1 1
1^
O
ffi
— AAA/W\
G
AAAA^^ I c
Q I I I
(8)(le^^ A/WWV AAAAAA
© ^ (Cf. Rituel de Moût, II,
ton œil est àtoi, Horus. » Enfin, une dernière phrase dit que c’est Thot
AA^^AA
X
: zl )
etc. Rit. d’Aln/dos,
(® t — LÛ
t AAAAAA Cj
AAAAAA
,
var.
O J iiih
II [ AAAAAA ^ A
y\ I *i I
-1
'
il n le reste en lacune, sauf les signes de la
’Pp
W \V AAAAW
UJ AAAAAA
phrase suivante
1
I —H-—M
g I J
(Isis). Dans la chambre d’Amon à Abydos, le texte est au
2'tableau; dans les autres chambres, au 21' tableau (mutilé).
3. Sardt désigne la terre sigillaire sur laquelle le roi,
sortant du sanc-
tuaire, imprimait le sceau de son anneau (stèle de Piankhi, 1.
104).
38 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
temple »
ligne » ;
en ouvrant rabiine céleste (le naos), on venait donc
y (( repêcher » les viscères d’Osiris. Notons à ce sujet (pie,
pour ouvrir le naos, on a déjà, au chapitre précédent, rompu
leur ensemble, par la présence des yeux d’Horus dans l’eau '
. »
4.
(3
^ ^
-<2>- 0 AAAftAA tlllllHI
^^ |
W -C2>-\\ ) ] A/VWV\ I
n 11
© I I I III
© (chap. cxiii,
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 41
deux bras que l’on ouvre la face à ses deux mains (var. à
:
:
AAAAW a
^
I
1. 4-.5 ;
pour les variantes, voir Lefébure, p. 36). Sur l'analogie du bras,
symbole d’action, et de l’œil d’Horus, agent de la création universelle,
voir Lefébure, p. 67 sqq. Le bras, comme l’œil d’Horus, était dévoré
par le crocodile ou les poissons (p. 68-69). On sait qu’un poisson, l’oxy-
rbynque, avait dévoré le phallus d’Osiris {De Iside et Osirido, xviii;
Lefébure, p. 72), et que les compagnons de Sit prenaient la forme de
poissons {Pap. Salllci-).
1. Scbiaparelli, Il Libru dei funcrali, I, p. 88 et 93.
doublets d’une même racine, qui a donné comme sens o inventer, créer»
(qcina) et « trouver » (qein) (Brugsch, Wôrt., p. 1451). Le dernier mot
devrait être écrit correctement (« pêcher », hem). Il y a peut-
être assonance voulue avec les mots qeni et nehem, cités p. .34, n. 1. —
La scène est dans Virey, Le tombeau de Rekhmaeâ, pl. XXII, registre
supérieur.
12 ANNALES DU MUSEE GUIMET
AVSAAA I O 1
I
(»)
n
O A I O A
S
û ‘=-=n; 0 '
k=(l (2 ZI
Ky
(Cf.
D
Rituel de Moût,
H
A clü.
’ 1
A/VWVA T AAAAAA
II, 10 —
A,
(2
Abydos, 2'’
tabl., je rétablis'jl (cf. supra, p. 36, n. 1).
t. XVill, p. 98. ^
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 43
formule /ic/- .sa un jeu de mot avec sa, « fluide magique », qui se
transmettait par des passes dans le dos. La locution hcr sa, « sur le dos,
par derrière», évoque par homophonie toutes ces idées simultanément.
44 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
I I I w
I I ŒIID Ci
<0 e
I ^
bonnes funérailles
.nniD « On a fait pour toi les bons rites et les
1. Voir les textes cités par Lefébure, dans les Procecdings S. B. A.,
XV, p. 437-443.
2. Le rôle du tikanou a été signalé par Maspero, Le tombeau de
Montouhikhopsouf (Mission du Caire, V), et Lefébure, Le sacrifice
humain (Sphinx, III, 3).
3. Lefébure, Procecdings, XV, p. 439. Voir, pour les exemples tirés
[1(1 i
et s en revêt. Souvent aussi le défunt, (jui reçoit le
! m PO
Ceci permettra de comprendre qu’a Edfou une des salles
du culte ait pu s’appeler meskat% et que, dans les
Lepsius, Denliiii., II, Iff, 83, 93, 97, etc.; cf. pyr. de Téti, 1. 144.
4. Dendèrali, IV, 82; cf. Lefébure, Proceedin/js, XV, p. 437-438.
5. Brugsch, A. Z., 1875, p. 122.
ü. Pap. niupiquo Harris, pl. VI, 1. 3-4, et temple d’El-Khargeh
(Brugsch, Thésaurus, p. G33, 1. 14).
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 47
d’une vie ancienne à une vie nouvelle. Ainsi avait fait Osiris,
fussent achevés b
La formule finale établit l’importance respective des rôles
du roi et de son suppléant le grand prêtre. Celui-ci est à
ce point un simple remplaçant du roi, qu’il doit mentionner
l’ordre royal, grâce auquel il a accès auprès du dieu.
pitres suivants.
-mnnr^
10. (IV, 3) (( Chapitre de découvrir la
AiWVV\ ATWWA ^ -^1 1
face du dieu' ».
" '
TI1IIIIII ninnii IIIIMIII
'
lllllllll
I q, I
III
'
niiiiiii ov nmiiiii ' I
'!;>
't â /WWW
nniiim
lllllllll
'liHJliU o! 1 T S
^ A/VWVA
I
1^
I cü n JnP...
j
III A/VWW
O
AA/WAA ffl
^
lllllllll ITII11III
fl Q
I
. fK
2. Rituels d’Abijdos (Amon), ajouter: , El l) K fV
Jtl I \\ I V -/I TITITIiri Ai
/wwvs rvxQ « les deux portes du Kobhou s’ouvrent »
AAAWW ^ C3 C] C]
3. Rituels d’Ahijdos (Amon), ajouter après Seb :
I I ll.^
4. Rituels de Moût et d'Abydos, var. :
^ n I
I I
C
5. Rituels d’Abydos{kxnon), var. : « dans sa cacliette »
'O
(udytum). La répétition : grand cycle des dieux
« le est élevé, etc. », n’est
pas donnée aux rituels d’Abydos.
Abydos, var. : #M (Isis); “fFOO (Harmakhis).
4
50 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
du miroir n V divinités.
« ouvre la face » ;
un autre texte fait dire au mort « Ma face
;
« On
XI, B), où se trouve la phrase
-nnnnr
deux yeux entrent dans
I O | VU ^
le
.<2>- cQl W
double hori-
^
mot (|(j
'
i'
'
dévoilée » (
^ ___
T 7 /]
l
).
—U \\
Les statues des dieux momiformes, qu’on
plaçait dans les naos pour recevoir le culte, n’avaient pas,
en effet, le visage ceint de bandelettes. Au temple de Deir
el Baliari (XVIII® dynastie), on voit par deux fois la reine
liàtshopsitoLi ouvrir les deux battants d’un naos où repose
Phtah momiforme, et tirer des deux mains tendues quelque
chose qui couvrait la figure du dieu (les bas-reliefs sont
1. Oun hcr est mentiouné aux pyr. éiOunas, 1. 482; de Pcpi II, 1. 145.
2. Lefébure, Le mythe osirien, p. 37.
3. Sharpe et Bonomi, The alabaster sarcophayus, II, B.
4. Brugsch, Wôrt., p. 1494; cf. Lefébure, toc. cit., p. 37-38.
5. Ed. Naville, Deir el Bahari, I, pl. XI; II, pl. XLV. Sur le sens
de sefekh, cf. Chabas, Recherches..., p. 155.
52 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
mêmes effets que Vapro; cf. Lefébure, Mythe osirien, p. 36. Au Todl.,
chap. LV, 1. 2, le défunt dit a On m’a donné les souffles rajeunissants, avec
:
actes que j'ai faits à mon père Râ lors de la première fois, je les fais à
- — f
7 /WWW
Osiris Khontamenti et à l’Osiris (le défuntj N.
^©w'^ ^
-à
» (
^1
©I
—FIoF
W
p. 160).
2. Au
Livre des funérailles (Schiaparelli, I, p. 105 et 161), au mo-
ment où l’on a ouvert la bouche du défunt, les textes affirment que le
rite a été exécuté avec les instruments mêmes avec lesquels on ouvre la
AAAAAA
bouche des dieux du Midi et du Nord (^. '=1
parfois on spécifie
I
« Prêtre, mets (le défunt) dans son naos. » Le domestique ouvre les deux
portes. — Paroles à dire : « Les deux portes du ciel s’ouvrent, les deux
III
X ^
^ ,
7)
A J 1 A (
Le
roi voit le dieu. Un tableau d’une tombe’ nous montre
(Abr/doSj L p. 60, 24* tableau.) i i /» • i .
12. (IV, 7)
'
« Chapitre de flairer la terre ».
AAAAAA A-VVAAA »- . .
— »
pl. XL-XLIV. Les enseignes figurent déjà sur la grande palette d’Hiéra-
conpolis (Quibell, Hieraconpolis, I, j)!. XXVIII).
2. Pyramide d'Ounas, 1. 610. Cf. Pépi 1. 257; Mirinrt, 1. 491.
I
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 57
<£r
(9) AiWWV
'WWW /WVW\ 'WWNA AWWA
AWWA AAAAAA
I AWAW - W—
AWWA I
I
ï
\ I I I IM \\
Y 1 ® AAAAW
(Cf. Rituel de Moût,
Le texte du papyrus a
son équivalent dans la fin du
24® tableau des rituelsd’Abydos qui réunissent en un seul
les chap. xi et xii du papyrus. La dernière phrase, qui
, •< I 1 1
^ Ci 1
) ;
AAAAW iZi
W ^
4. D où une formule où le dieu atteste
qu’il s’est purifié de ce qui ne
doit plus rester en lui. (Voir chap. xlvi et xlvii; cf. p. 3b, n. 1.)
,
13. (IV, 9)
'
« Chapitre de se mettre sur le
A/VWV\ Ci 1 Ci I
ventre ».
^linuiiU^
^
O >o~ oV AWAAA
S 1 f
(é I P
I W I
I I I 2
n A
© r~^ A/ww\
ra (2 '
A Q X I I I
c •
:zr> O I AA/VSAA
(Cf. Rituel
de Moût, W 4-7).
PcpiP', 1.66; dePèpi //, 1. 3j); on dit que ces humeurs sont nécessaires
au cœur du mort ou du dieu pour qu’il ne s’arrête point (pyramide
d'Otinas, 1. 3.6); les adiiou viennent de l’uræus (Ounas, 1. 416) ou do
riiorizon (1. 433), c’est-à-dire de l’œ'il d’IIorus. Sur les aditou, cf. II. Sehâ-
i'er, Zeitschrift, XXXI, p. 51.
V 't
/WWSA
4. Rituel de Moût :
Q Q
^ 1 AAr»/VV\
.
c~s~i I I I
Ci AA/VNAA
© ^
AAA/WV A/VWVN A
&^ ^^ â (Cf. Rituel de Moût, IV, 7 —V, L
Paroles à dire : « Salut à toi, Amon-Râ, seigneur de Kar-
nak. Je n’ai rien fait avec tes sécrétions; je n'ai pas dé-
pouillé tes terreurs ;
je n’ai pas façonné ta peau pour un
de Moût cori'ise en
2. Rituel de Moût :
3. Rituel de Moût
O O
: L=7] (I tu n'es
AAAAAA —W
1'
AAAAAA
Jo iP
AA ' - .
j ^
J I ^ AWNAA t I I
1 I 1 ê
Brugsch, Wôvt., 88-90; Suppl., p. 93
1. p.
1
—^ <=> #
2. Ab/jdos, var. : 111
© -0 ^ 1=1 AWWA AAAAAA
(Harmakhis).
_û I I \>
^ A A \ \
A/WW\ ^
3. Ahijdos, var. :
^
I /V. ^ I I I
Amon, Ij à son maître, les offrandes à qui les crée.» Sur Mâït, person-
nification des offrandes créées par l’œil d’Horus, voir chap. xlii. Le dieu,
étant assimilé à Ilorus, reçoit son œil, l’œil d’Horus (chap. vu), et devient
ainsi le créateur des offrandes qu’il peut recevoir dans le service sacré.
I ^ ao ZWWVA .
AA/VWS \V Al ;1.
de même Isis apporte son cœur à son fils Horus pour le mettre
à sa jilace, et réciproquement ;
de même Thot apporte son
cœur à Nesrit; de même cette déesse se concilie Thot ainsi. »
Cette variante nous ramène, après les gestes physiques
du prosternement, à l’action essentielle que se propose le
service sacré.
Rappelons-nous que le dieu, au début du service sacré,
est semblable à un corps sans vie et sans âme. Le chap. viii
1. Ritiirls
c
d’Abrjdos, var. (A mon)
^ —
; U j\
K
I
Ci /wvw\ S> H I
§ JJ
in
2. Dans Conte des deux frères, lorsqu’ A noupou veut rappeler à
le
la vie Bitiou (Osiris légendaire), il lui fait boire son cœur dans le contenu
d’une tasse d’eau « dès que le cœur fut remis à, sa place », Bitiou se
;
cœur '
2. Ibid., I, p. 83.
3. Ibid., I, p. 82-121.
AWVV\ * I I
û I
I I I
à û 11 lu ^ I I I
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 65
ciant», avec les mêmes rites que dans les tombeaux, lors
de la « grande ouverture de bouche ». Il est donc permis de
croire que, dans les temples comme dans les tombeaux, on
mettait parfois en action des formules plus complètes, dont
le chap. XVI ne nous donne qu’un abrégé.
Notons enfin qu’aux termes des rédactions du rituel divin,
la remise en place du cœur se pratique réciproquement' de
dieu à dieu, et qu’elle n’est pas une singularité du culte
1 Sous sa forme abrégée, la formule figure déjà aux textes des pyra-
.
^ ' ' ‘ Q c
. n
(2)(|'
.(H
i©
111J \\i ^ AAAAAA *
AAA/W\ ^ I I 1 i I I Si © )\\ ^ I
7 B ' w AA/VV\A
AWWS ^
1 AA<VWV J.1 © A û
3; O
(
I t I I w I
AWNAA
1 I
V ^
WSAAA
^ I ^ I
Û
I I I I I I
de lecture du lapicide.
3. Les papyrus donnent le bélier, Abydos donne l’ibis et
U I
I I r
4. Rituels d’Abydos, var (Amon)
I V «
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 67
18. (V, 3)
/vwvNA
'
rr^ d—1.
û
1 A^^(Vv^
^
\ l
Chapitre d’adorer
Amon^ ».
(4;
61), d’Edfou (I, p. 41) et de Philæ (I, p. 51, 55, 59, 99).
1 . Amon
un dieu générateur, représenté fort souvent ithyphallique
est
et levant le bras, tel que le dieu Min, « le dieu qui lève le bras » en ;
e mt II
O 7)
® ïil X
. 1=3=1
' ' '
\\ A^VWVA ’
W
^
W (
^
8)
^
ç ^ I I 1 è
I
Mil
'1
liTo 1T iî^; T /
n X I cO]
(9)
lkT,™1T I w
1=3=1
A/vwvN I- -i 1 ^n
111^i4
inc± U
,
niil' O
, (‘=ÎD :i, ,ji n
^ /VsAA
^ AAA^A^
py7 'k
(2 1 I I @ T ©
1 I I I
2. Grébaut, p. 9-10
I
«
« Il se lève avec la couronne blanche, maître des émanations
I
lumineuses, créateur des rayons lumineux ». Notre texte met aussi les
émanations lumineuses en relation avec la couronne « les deux plumes ».
3. Même expression dans Grébaut, p. 28, suivie de T ^0^
NS7a «
, ,
beau de visage, mettant en
.
0<=>
fête la
1
mamelle
1 J Il
(e »,
O AAAAAA I
ce qui est peut-être une allusion à l’allaitement par Isis, de toute divi-
nité ou de tout mort honorés des rites osiriens.
4. Mêmes épithètes pour Osiris, dans Pierret, p. GO, 1. 2.
70 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
statue du dieu ;
ils ne figurent pas sous la même rédaction
aux rituels d’Ahvdos.
1
\
I
AAAA/VA
épithète analogue. Amon, créateur des dieux, dont le corps est d’or ou
de vermeil, est appelé « vermeil des dieux ».
4. Les hommes sont nés de l’œil du soleil et les dieux de sa bouche
proférant des paroles (cf. Grébaut, p. 11 et 16-17;.
<0*3
(4)0
AAAAA^ W :3
© /VWWA O
I I I
AAA^A>\
AWVNA I WWVN S n
P J.
# O I 1 1 1 UJ^
AAAAAA D © A >y O
—
I
(2
ffi I O .
^ I
/ ^ \
=
0=
ra (2
W —
^
AA/WVA
A/VWV\
O I
e 1 I
P ^
AWW\ 0 AA/VW\
I 1 I
AAAAAA /I
III 0 £3 n “w n
8;
P . AA/NA-NA r fX3 r
lAI^
O
rOi
^ ^
O
Z3
û_i]
^'O #
(9)
‘ lO I vr
I
1. Aux 8' et 12' tableaux d’.Abj'clos, la même idée éveille une compa-
raison avec le leverdu soleil « sortant de l’horizon » (voir p. 76, n. 1).
Ilorus étant le dieu du ciel et de l’horizon, Amon-Rà s’unit à l’horizon
en respirant l’œil d’IIorus.
2. Au Todtenbnch, chap. cxxxiv, 1. 9, il est question d'une statue du
mort « on bois de cèdre, ointe de l’huile avec laquelle on frotte les chairs
des dieux ».
nuque
Osiris,
» (<
pour
~ —@ « mettre en place sa tête et consolider sa
X — îK 8
’è
);
j
110 ).
^^7 n
(1 .
^ - û O
/ww\
—
demann). Le texte de Pépi /"est
^
(1. 195).
celui-ci ; N.
I I I :;;:p
I I I V
Dans ces différents testes se retrouvent, comme on
le voit, les expressions mêmes de notre chapitre ;
le miel,
1. 195; Mirinrt, 1. 446, et pour les dieu.v, Y Hymne à Amon, traduit par
Pierret {Études ôgyptol., 1873, p. 3).
.
« Horus est venu plein de ses humeurs pour embrasser son père Osiris ;
Ah Amon-Râ, je
Gazelles, et Osiris s’est empli de l’œil qu’il a enfanté. !
suis venu vers toi; sois stable; emplis-toi du fard sorti de l’œil d'IIorus,
emplis-toi de lui ; il ordonne il réunit tes membres, il assemble
tes os.
tes chairs, il laisse aller toutes tes humeurs mauvaises à terre. Tu as pris
son parfum, il est doux son parfum pour toi comme Rà, quand il sort de
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 77
^w
Pa^l-JÜ
crzi J1 (à ©
A^AAA^
A AA/WV\
^/WW\ PP P j ni I I
-JJ© W # I
AAAAAA ^
°
w
(3j_i
flîoklïkPJt:
l’horizon, aussi les dieux de l’horizon sont-ils gracieux pour toi; Amon-
Râ, le parfum de d’Horus est pour toi, aussi les dieux suivants
l’œil
d’Osiris sont-ils gracieux pour toi. Tu as pris la couronne, tu es muni
des formes d’Osiris, tu es lumineux là-bas plus que les lumineux, d’après
Tordre d’Horus lui-même, le seigneur des générations. O cette huile —
d’Horus, ô cette huile de Sit! Horus a offert son œil qu’il a enlevé à ses
adversaires, Sit n’est point caché en lui. Horus s’en emplit, muni de ses
formes divines; Tœil d’Horus unit son parfum à toi. Ses adversaires tu
les as abattus sur tes adversaires (cf. chap. xiv, l. 4), ô cette huile d’Amon-
Râ! »
Jusqu’à la clausule « ô cette huile », le texte du 12‘ tableau d’Abydos
I
tion par les résines, qui précède, dans le Livre des juné-
)t.
,
AAAAAA ^^
I ri Æ ffi -fL w n * 0 ^‘=1^ S) I
il ^
1 1
i0 7)
w ;1T (
/ ^ 1
aaaaaa <2^ TN n <^37 a® ^
/wwvA Awv/v\ (loi « Chapitre d’entrer vers
f I I
I \\ I
I I I ^ I
1 O 1 I ) I I
{litt.en son jour), après avoir fait ses purifications dans le bassin de
purification, pour qu’il exécute tous les statuts des rites divins » (I,
p. 165. Sur ces expressions, cf. supra, p. 7 et 8j. Le chapitre d’Ombos
débute ensuite, comme celui du papyrus. M. Souriant a donné des cor-
rections au texte d’Ombos, I, p. 39 {Recueil, t. XVIII, p. 151).
3. Var. Sauf indication, les variantes sont celles de la p. 165.
0 ,
^
~ ~
A G\ “il I
4. Var.
» ^
A AAAAAA
O ü ra Q.Q
O 8)
.^^W\A '
U (E A ==> o@
e Q => A
A AAA/WV ^
/WVAAA
@
PS
L=fl A S\ ^
A <=>n
AAAAAA
JoS' S\
I i /
(10
O I (2
Ci 1
A
I s pisrri' Zl
D'= V ""
_gSÊs
'
A w AAAfV\A ^ ^ AAAA/
DOS
I I
Î^IÎ D ra 0 0-^c:^ O
A O 1 I AAAAAA '
I 0 AAAAAA 1
I
-
^ AAA/W\ A O O HTÏÏÏÏTT
ITTTÏÏTTT T AAAAA
AAAAAA nmifll
ffl
"
/ww^ AAAAAA
- —
liOlllll
0
I
“ — " '
itïïniir /wwv\ iiiiiiiii
Q ~ • •
'
Q— AAAAAA
AAAAAA 0
^ AAAAAA
I F irm iminr I I V o Ci W
jA
jA
W Ci AAA^^ ^^
Var.
A £=—
5. I
:
^ •
0
Var.
(i.
PfA vo^ a
7. Var. manque, par erreur du copiste.
O
PJ-Î
ra
O 1 A/VWVSA
(Cf. Rituel de Moût, VI, 9 — VII, 3, fragments).
pour sou maître; je suis venu, j’ai trouvé l’œil sacré, je l’ai
1. Var.
(2 I I I
'
^ I (2 ÏÏP O
2. Le texte d’Ombos (p. 165) est, ici, mal établi, par suite du manque
dekhetj de sûhoii, et de l’emploi de le texte correct reprend avec nou
Mâït r schotpou, mais,
-- après le nom du dieu (ici Horus-Khonti-miriti),
4 ,0
'
I I I
6
.
p. 1078,1; mais, ici, le parallélisme avec oun et scs/i doit faire adopter
le sens « délier », « ouvrir », qu’a aussi ou'/tû (Brugscli, Wôrt., p. 1709).
2. M. von Lemm (Ritualhach, p. 42) pense qu’au début du chap. xxii,
W
^s). Voici le texte de la chambre d’Osiris
n
:
A
81 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
«
l'œil et l’arrachait à Sit
X
1^)’; parfois des déesses léontocéphales
-1W V|
du
^ Douait
T _zr
A n
« comptent » ( (I t
)
l’œil d’Horus et le rendent au dieu chaque
jourh Mais celui qui, entre tous, a le privilège de trouver
l’œil d’IIorus, de le ramener, de le rendre à son maître, c’est
Thot, qui préside au cours des astres et connaît le mieux
leurs disparitions et leurs retours périodiques. Aussi les
¥ I I I
!¥(''“ V, )
O^ <( Moi, Ilor-us. je suis venu pour clierelier mon œil îvar. ; mes
I j
Toum pour ce qu’il a créé ». Tout dieu est en effet Osiris-Râ, c’est-à-dire
le créateur de l’œil qu’on apporte ici.
culte.
je suis un prophète ; c’est le roi qui m’a envoyé pour voir le dieu (cf.
le
Vdu Douait» est établi par des textes des pyramides; on dit
bassin
d’Ounas que « Horus délivre (délie) son double du bassin du Douait »
(Onnns, 1. 181 j; le double, contenu dans l’œil, tombait avec lui au
fleuve, au Nil céleste qui coule aussi dans l’Hadès.
8(3 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
2. Pyr. (le Têtu 1. 186-190; Prpi /", 1. 675; Pcpi II, 1. 1283.
Pyr. (le
3. Pcpi /", 1. 107; cf. Todtenbuch, cliap. cxliv, 1. 8.
Voir chap. xi.ii.
1.
1. 41-44, et particulièrement ;
/WWV'
AA/VW\
!<£?
O O O I
88 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
Osiris-Téti. );âcemoment,
. .
»
\ ^
« ton hls Ilorus a frappé Sit, il lui a arraché son œil de sa
main, et il te l’a donné avec ton âme qui est dedans et ta
(
^
/WWVA AAAAAA
Les
A
rituels funéraires d’épocpie postérieure, édités par Schiapa-
relli', donnent tout le détail do la même scène : après la
quête de l’œil sacré et la trouvaille, Horus, le fds du mort,
^
vient embrasser son père (
P 0
et formules sont identi(]ues à ceux du rituel divin.
L’embrassement du dieu par le roi-prêtre est donc un signe
extérieur de la remise de Tâmo â la statue. On le voit bien
au Conte des Deux Frères, où la légende d’Osiris apparait
sous une forme populaire :
quand Anoupou rend â Bitiou
Il
^
kP I I I
et ailleurs.
5. 14' et 15' tableaux; voir aussi les hymnes traduits, p. 68-69.
90 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
A/VWV\
AAAAAA
278:
1. Pyr. de Téri, 1. A
’A
2. Pyr. de Pèpi II, 1. 973.
3. Pyr. de Pvpi II, 1. ll.')0-lir)2. — Voir les textes des rituels, publiés
l);ir Scliiaparelli (1, p. 107-108], conformes aux rituels divins d'Abydos,
b' et 12' tableaux.
4. Naville, Deir et Biihori. t. III, pl. LXIV; la racnie course était
'. De
23. (IX, 6) ^
j]
(( Chapitre d’en-
AAAAAA L__ 1 I lli
AA/VWN /WWVA
1. Ahydos, var. : Z J\ D « Chapitre d’en- "
tzr^l crzi 1
trer vers legrand siège du grand sanctuaire de ce dieu ». Ce titre général
s’explique parce que le chap. xxii manque à Abydos; le chap. xxiii,
ici,
w'
3. Ahtjdos, var. : remplacé par 7 /I .
4. Abydos, var
Q /N/\ AAAAA^ JJ ^ SW V YI ^ .
1 © V I
est avec toi, ta forme divine est à ton côté, car je t’ai amené
ta couronne royale (lui t’eml)rasse. »
texte donne
U ,
qui est évidemment fautif.
A^AA/W [
fl
/I /wwv\ @ û — Voir aussi
les textes cités supra, p. . Dans les textes de la 2" chambre de Sokaris
à Edfou, on dit aussi à Osiris qu’on lui amène son âme et sa
I V
'WWVA
^
AA/VW\
A/VWV\
^ I
O
Le roi
par Iforus et Anubis, et par tous les dieux du temple, et que le roi vient
apporter l’œil d’Horus avec Thot. —
Le roi doit donc prouver sa force et
sa sainteté au moment d’entrer en présence du dieu; ces idées auront
encore leur expression au chap. xxiv du papyrus.
Il
y a ici une allusion précise à l’éclipse de
(
I \\ I \\ ^ ^ ).
AAAAAA AAAAAA
j
^^
4
supra, p. 33-35).
L’éclipse, c’est-à-dire la disparition de l’œil d’Horus où
se réfugiait, après la mort, l’âme des dieux et des hommes,
est naturellement une des causes de la « quête de l’œil
d’Horus ». D’où l’explication de deux passages du chap. xxii,
du ciel orageux. ,
accompagne souvent neshen. L’auteur du De Iside
et Osiride rapporte la tradition d’après laquelle la mort d’Osiris sym-
bolise l’éclipse de la pleine lune (chap. xliii-xliv).
2. C’est « le jour du mois » (Todtenluch, chap. cxxxv, titre). Cf.
Lefébure, Le mgthe osirien, p. 83-84.
,
'
^(1
MM!
. zi 16
O
)\ Ailleurs, c’est après l’embrassement par l’uræus
de la couronne que le défunt, comme ici le dieu (cf.
ici la couronne (
9 °Wfr=> I, pyr. d'Ounas, 1. 272); quand
le défunt a reçu le fluide {sotpou sa) de la part de Râ et d’Horus, il
1 A
à
1
^ a « Je te protège (s Idioii) ou je fais tes rites, je te
alors
m
que «l’œil droit donne
,
la
divin.
1. D’où la formule
I
(au dieu), comme (le fait) Rà, éternellement», qui accompagne tous les
rites exécutés par le roi; la réponse du dieu au roi comprend générale-
ment aussi la formule “ éon de vie ».
2. Lepsius, Dcnicm., III, 11. L'n des noms de la double couronne est
102 ANNALES DU MUSÉE GULMET
d’ailleurs sokhiti ( ,
Bnigsch, Wôi't-, p. 1303; Pepi P\ 1. 81), d’où,
f
par nasalisatioji, sokhent, et, avec l’article, pskhenf (Brugsch, p. 2295).
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 103
qt
AAAAAA j)
AAAAAA
N. A
© I I I
s
'WWW
AAAAAA
AA/WW timnTI
I i
lilllllll |X
« / Q Q n iiniiiii "
^ IlilTIIII
I ^
I
AAAAAA
h
O
I La bande de papjTUs
iiii
Q AAAAAA O A
Jj
yA «amener la jambe pour faire le don de vie’ ».
icrz] A
25. (X, 1) « Chapitre de monter sur
l’escalier’ ».
O 1 1!Hllt!l I
n
n
4.
I
Abi/dos, yar.
cz=>
:
,WWV\
n
'
•^5 «
^^ /WVSAA — * f
^
I
g: face, à
I I I lê ^
}
I L_ -J <
(§1 I
lll*^ J\ \ I I I I I
AAAAAA
^ H
^ A^^NAAA
3^ '
z:^ i
O D
^ C3a ^ J\ I
i
rï
/VWVV\
AAAAVv (E
1. Ahjidos, var. : Trois textes sur cinq mettent les jambes à rebours
[
'
“ )
\aaaaa
[ j
fautive.
:
^ ,
qui
'
2. Ahijdos, var. :
3. Ahrjdos, var. :
A
4. Ahijdos, var.
•
| ^ ^
5. Ahijdos, var. :
< — ,
au lieu de m.
6. Abydos, var. :
A
106 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
la
»)
'.
1. Abr/dos, I, 36a, 47a; Dcndcrali, II, 13, 17, 45, 82; III, 53s, 57;
prêtre, comme chacun devons» (Griffith, Siut, pl. VII, 1. 288). Tout
prêtre du culte divin ou funéraire recevait pour les frais du culte une
rente en nature fournie par le fondateur du culte. Sauf cas de forfaiture,
le prêtre jouissait de cette rente sa vie durant et la transmettait à un de
1 ^
la face solennellement ».
-<S>-
y» Tl Tl ca n
n
LU
-
<><=Z=>
1 1
c\
1 ^ Il
f\
r
P
l (£
ca AAAAAA TT AA/WSA AAAAAA
AA/VWV I O
—
/WWNA
I -I
Sl
ÇWIII I TJ © O I I I n ^ \ I . — W ® O
D I
-Çi Q D ^ - - /) J! O
AAAAAA O AAAAAA A\
II.:. Wj^lll
(10)
U
i A
S 1 1
— ^ I
\\ aaaaaa w n T I 1 /WWSA ©. w
ffi # AA ^ e
AAA/NAA l] ^
^
111^ <2 I I * O /i @N
/WWW
° ®
,T ikT.rj- /www I
— —^ w
ses fils ou liéritiers avec les memes obligations. D’où rhérédité habituelle
des fonctions sacerdotales de cet ordre.
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 109
tzrzD III Q.
(XI, 1)
I I 1
autels de vermeil.
» Purs sont les deux bras du dieu bon, ton fils le Pharaon
que tu aimes. Tes âmes ont lié les deux terres, et tes rugis-
sements poursuivent tous les pays étrangers. »
5. Gayet, Louxor, pl. XXVI; Éd. Naville, Deir et Bahari, pl. XV-
XVI; II, pl. XXXVI-XXXVII Dendèrah, 1, pl- 32, etc. Sur ce menu,
;
qui est le même pour les dieux et les morts divinisés, voir Maspero, La
table d’offrandes.
>
mule ,
précédée du verbe « jeter».
« lancer », « présenter » ;
mais ce verbe oudenou, orthographié
généralement ^=; ,
est une des variantes les plus usuelles
frandes.
Los jours de fête auxquels le début du chapitre fait allu-
;
Louxor, pl. LU : ); on trouve les deux
AA(W\A I Ci D I 1 I
III
face ».
^ J
( U 1
'
1
^”(2)™'°
i
CjC
^
C
tiiiiiiir rvn
^^ ^
lllltMII lllinill
Tinmir
A/VWV\
I \>
,
IIIIIIIN
O
'
^
w/.
.
A/VWVN
TriTTTTfr
I
I ^
^ I I I TiTTfrr
<=^0
Msic) (3)
-H- O
S 5 “ /J
5
I
dieu
28. (XI,
».
i)^ ^ « Chapitre de voir le
I ^
l|
Ci I I U I
J\ C-i /WAAi
chap. XI, p. 55).
(XI, 5) Q Q Chapitre de
terre
29.
».
W ^ I ^
« flairer la
8
— 1
O
AAAAA^ I /VWV%A ffl
O AAAAAA ^ AAAA/VA ^
yWWNA AAAAAA >WNAAA
f I
AA/VWV ^ 1
I J I 1 1 \ AAAAAA ^ I V I I I
AAAAAA
Q AAAAAA ,
W .
,
j
AAAAAA AAAAAA
I I I \\ AAAAAA 1 © AAAAAA <><=> 4 — l I «ZIL.'OJ* <- AAAAAA
le ventre ».
““““ I
l‘' l
cruD
S I I AAAAAA ^ (P KziüTï
> AAAAAA
^^
©
^ (cj)n
^
I I I
zr>0 ilt — H- —
AAAAAA
AAAAAA
3 ^
rvn AAAAAA j-Q Q
0 \ (10)
Ç O I AAAAAA
(Cf. chap. XIII, p. 58).
^^
^
<r :> .-SJ AAAAAA
1
AAAAAA .(11)
AAAAAA
o; n 1 I I
AAAAAA
^ \ AAAAAA AAAAAA
. AAAAAA ^ AAAAAA
^ (--lO
>1 Ci \
O
ffi
O I I
O
& vÂ
© û
nnvSN
an Ci AAAAAA
i
©
i i
Ç 0
Ilia
I A/yWV\ Ci
O
_N ^
._ru.
^
13,
g r:56
^ 1 A/V\AAA AfVWW
32. (XII, 1)
AANAAA
'
AAAAAA 3
\\
,
I
,^ d @
^1 I
^ 1
(I Chapitre de fiai-
AAAAAA
I I W I 1 I I I
* AAAAAA
1 (2j <2 r X 'É
AAfWVN AAA/V\A AA/WV\ 'i <dll:> Ir'
-
^ O ,
w , ^
"ni. (Cf.
^l'i « W
chap. XV, p. 61).
AAAAW AVSAAA
# I
f)
,
0
“ n
"1 1
(4)0 '
-,
AiWWS O» W AAA/W\ —— H » 1.
34. (XII, 4)
(|,^\[j
« Autre chapitre ».
p L .U J I I
^ . O
S
A 'Tl (E P \o
I ^t=e!£:
W W
I I I
ID) 'X\ © X p
-Bî^ y\ III —L AAAAAA
Qqcj' H\ WCSvc^ -
'2 Ae \<
_A AAWNA Cf
I
jy
. AA/WSA O NI© > W
AAAX/V\ 9 w
(ü)
I \> 1 lli © I
/VnAAApV
à û U I I
^ j
G'CJ /v\ P O
l(^
—
AAAAAA
.
AAAAAA ^ (Cf.
•£
— ,
AAAVSA
<2 L=/]
116 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
/WWVA \
an ^"
(2 ^ 1
fü
ft3 (2 /vww\ A
/WWW ra
I I I A i:
-
AA/SA/V*.
vv«^
—iX^ ^ ^^ I V
A^^AAA
^ ^ Q 1
/WWW ,
n \\ I i i
I
I I
AAAWW
I i
(9)^
mP,,,']
0 A A
AA/WW
I I
O
I.
ffl
^ Ci <r !> /W/WAA A PI r\ /WAAAA n A /^ A/VWAA
1 _£^ÏLI I
'
'
eT © fpf e ^
/WAAAA
(2 lll<=> ^'=u) ^ I I
O |0|
f O /WWW
:iiii
AAAAAA
w
Cü
^
(11)
I ! I /WA/W\ ik-prr;p w
^ A (D Q
(2 I
I
dieux lui ont donné ceci, que tu te lèves parmi eux comme
un maître de la crainte, que se manifestent tes terreurs
chez ceux (jui sont parmi eux. O Amon-Râ, seigneur de !
fumigé avec) ses larmes (?), et son parfum vient vers toi,
Amon-Rà, seigneur de Karnak, il s’élève vei's toi parmi les
dieux. Parfum divin, deux fois l)on, élève-toi comme un
dieu; Rà-IIorkhouïti t’a aimé, sa narine t’a saisi. Sois pure,
AAAAAA
cq cq tzq AWW\
on r\ —
AA^AA^
O
© (3
A/WW\ /VWW'
I I I I I ^ S
>
IJ^ÎU '
©
A/NA/VW A/'AAAA
W 6 0, '©'
O Q ( )
\\
\\
03^ n^W [33-,
O I
0 AWwW
(2
f
auprès de Râ ;
on en fait le « parfum de fête » pour tous les
1 . -
s
— fl peut sigiiiKcr « coui-onnc » ou « lever avec la coiiroime ». l’un
f,
_W-_, '
levant
que la résine sur le fou «
181; /Vyi/
point » ^ J
_Z1 /NVSAAA
088).
Ua
semble
, comme le .soleil
t. \ Q I
on dira ailleurs que les dieux « mettent leurs deux bras sur
Le roi fait brûler les offrandes sur l'autel et Le roi donne l'offrande
encense le dieu. {Louj'or, pl. XXXVII; et présente l'offrande.
cf. Deruicrah. III, pl. 74 r/.) {Abijdo$, I, pl. 44.)
1. 27-28), on dit que Ramsès II « élève le bras avec l'enc ensoi r vers la
nécropole ;
voici que les offrandes sont consacrées et prises ( ) par
1 [j
d’offrandes »,
^
2. Voir supra, chap. xxi, p. 78.
3. Tout ce passage se retrouve au 14' tableau d’Abj'dos (voir appen-
dice).
4. Les premières phrases l'appellent les formules des pj’ramides
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 121
publiées par Budge (Arcliæolof/ia, vol. LU, p. 491 sqq.), et dans les
Lamentations d’isis et de Nephtliijs.
2. Cf. Grébaut, Hi/nines à A/non-Rà, p. 4, et voir plus haut, p. 68,
et, pour ce début, comparer avec le chap. xvm.
122 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
1. 1271 1 .
— Pour la clarté, je divise le texte en alinéas.
^
(XIV,
c— M
1)
^ ,1 (2
(O'
© . 0Q 0
-g5=ï-
0^ 0 ^
v-J
u=/l (3)
] 0;^ il^ 0 û Ci 0
<S>^ l i
‘=^
’ [O] n
W D I 1 ciWn Ci 0
J\
^
A—T.
(â Lilj
/VWvAA = r~^r-^
3 0 111
^ <=^;f: '0’ I,
-fl (o)
=. w w I I
Li I I.
la « maison du mystère »,
n CYED ;
ri
^ I Ci i_/ U
p,
-
0; au
AAA^AA ^
même papvrus de Berlin, 1. 59-60, Amon est apnelé
Ai-
devant le dernier ,
pour aclievoi* la formule ordinaire. Lcni-
-Crv^ Ci U .
Q l“]j^ (( tu
O
:
^ 1 1 AA/W\A vii/
a. Voir, sur ces dates, ce qui a été dit plus haut, p. 112.
•1. lion est le dieu de rabondance, Sa le dieu du goût; ils font partie
desâmes ou doubles du soleil (cf. Denderah texte, p. 220), et Ha les
donne au dieu Amon en même temps que son ûme et ses olTi-a iules. Cf.
formule en parallélisme,
I I
comme
.
ici,
.
avec
,
v — ''V
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 125
S ^
^
I
session de Hou et Sa par le défunt osirien, cf. Pèpi I”, 1. 432, et Maspero,
Les lir/pofjées roijanx (Études de rmjtliolofjie, II, p. 63).
1. Il est important de noter qu’Amon trouve ses offrandes au même
pas Chabas (1. 16), c’est Isis et Nephthys qui relèvent le corps d’Osiris.
3. Voir un texte analogue du rituel funéraire au tombeau de Rekh-
marâ (Virey, p. 159, pl. XL). On dit au mort que « la fille du soleil
126 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
™A AAA/W\
AAAAAA
f',,,
l
_
V ""‘V
J
__/]
I
AAAAAA
AAAA/V\
0
r\ A /^, AA^AAA AAAAAA A
_u
w I
^M
I I
P
AAAAAA AAAAAA
I ^111 P 11^ P m.
iiii."^,
l’a édifié, ta fille que tu as édifiée, elle te constitue avec les
(Mâït) qui t’aime, donne son fluide magique derrière toi pour toujours;
elle a embrassé tes chairs et ton épaule. .
., elle t’a embrassé sur ta poi-
trino»
—ZI H ci AAAAAA I .ul \ AAAAAA 1
ta tête, elle t’amène tous les dieux, tu les as enchantés, tu les as fait
vivre, tu es devenu le maître de la force, tu as lancé le fluide de vie
avec eux derrière la statue de l’Osiris N., tu es muni de cliarmes {hhoii)
et tu ne meurs pas, tu deviens le double de tous les dieux, tu te lèves en
roi du Sud et du Nord et tu domines parmi tous les dieux et leurs
doubles. . . Shou t’a fait souverain et tu as lancé le fluide de vie derrière
la statue de TOsiris Lihro dei funcrali, I, p. 114-116).
N. » (Scliiaparelli,
Ainsi que l’a fort bien dit M. Maspero {Etudes de mj/tholof/ie, I, p. 309),
« le mort, désormais tout-puissant, est roi des deux Égyptes, ce qui en-
traîne le prêtre à l’identifier avec une des plus populaires parmi les di-
vinités qui avaient régné sur la vallée du Nil, Shou, fils de Râ. En tant
que Shou, il renouvelle sur .sa propre statue les manœuvres vivifiantes
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 127
'interprète
|1
AAAAAA comme une forme en s préfixe de
D (P D (P
« distinguer quelqu’un », le a mettre à part », d’<où « créer » (cf.
j
2. Cf. chap. IX, p. 42, et p. 47, n. 3. Dans ces formules, notons l’allu-
sion permanente aux deux sens de tout « image et créateur ».
128 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
I I I (2 I
Ui
111^3 ©
8 )®' O
^
^^—
(
I 1 I I III
“7 \
Q I 1 I V ^ AAAAAA — 1 © I I Iq
(î^)
AAAAAA
a n
O „..
c —/WWVA
lû -MJ ^
o) -<2>-
k f-
‘='111 n r\ A/VWW
XVI, 11
I I I
l
f\ /WVWv
AA/W\A ^ et
(5
(2 PM.rÏl
Image d’Amon, image d’Atoum, image de Khopri, tu as
donné à tous les dieux leurs doubles, certes, leurs rites,
Karnak, pour que tu lui donnes qu’il soit à la tête des vi-
vants, pour que tu t’unisses à lui, Amon-Rà, taureau de sa
mère, chef de sa grande place, résidant dans Apitou. Il dit
devant toi que tu lui crées toutes les choses bonnes, que tu
le délivres de toutes les choses mauvaises et funestes, et
({u’elles ne se réalisent pour lui jamais*. »
et
U I
d’Amon sexerce
,
III
k la fois sur les doubles des dieux et les moyens d'existence de ces dieux :
I I I I
« Exerce ta
le défunt, assimilé à Râ, passe pour naître à la vie, tel que le dieu dans —
notre papyrus, —
« quand il n’y avait pas encore de ciel, qu’il n’y avait
pas de terre, qu’il n’y avait pas d’hommes, que les dieux n’étaient pas
® ^ I I I 111 *
,
Pcpi I", 1. 663-664). Une formule analogue de Pcpi II (1. 1229-
1230) contient une invocation aux eaux du Noun, qui existaient seules
« quand il n’y avait pas encore de ciel, ni de terre, quand il n’y avait
rien d’établi, quand il n’y avait pas de trouble, ni cette crainte qui se
produit au sujet de l’œil d’Horus » (voir, à ce sujet, ce qui a été dit
p. 97-98).
Les choses n’existent pas quand leurs noms ne sont pas formés ;
9
130 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
® w
AAAAAA î;
^lliimtii^
AA/WVN civiTi*u:iirci
i^ 1
(G) ft
I
e
M4^f::îiPiiyiia=,^'S,,7,ia^
/vww\
/VWVNA /VWWS
I
j Q Q t
O
I
f s
O^
IT ^ w
^
üTiyi
re:i=.
AAAAAA r\ p\
/-A
I
AA/WvA As/VW\^ p.
I I I
/-"N
n
'a rv t f r\ '
(8)
!iiy k1PI.^V«)
klll-klPkWIk^ ©
(]ue l’ombre est agréable à tes deux yeux, (alors) le jour
n’apparaît plus’.
» Tu ouvres ta bouche, y est dedans*; tu a fier-
ta parole
© ^
I I I w
“fV
^ ^
C— lù
= 3(2)^ O
s
^ I I I
<=> ^ (§.ïli(‘=TÎ) O A
I ‘AT ® J ï I l' I P rrrn
I (2
/WVWv Ci
© W 1=/]
fête du) bandeau {shedy roi des dieux qui portes haut le
jT I
1, détenuiné par >(: ou « lampe », « étoile ».
(3|
I
«î
( 10 )
AAA^l^^
AAAAAA Ci
C:^
(3
IT ©
O
O
3 (XVIII, 1)
( ,
Il D,
).
w
134 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
-cg /WWNA
( 4)(1
O
AAA(W\
11 J\ (â AA/VWV
AA/WV\
^ AAAAAA
:==>
A/VWsA O I
A/WWA H J
-Sll) \ I I (2 (2 (2
(2 e I I
>c^
^(C)
<2 A
I I I 1 5
lO AVVW\ j
p; w III ^
e < AWW\ . r-L?
0 )
;
AAAAAA
AA/WVS
-H
O AAAAA\
^
T ra
ra 1
°
(8)
3. 1
A/WWS
III (2 Zra(»)u-iZî
yeux; ce n’est pas le disque solaire qui se manifeste aux
habitants du ciel, mais c’est ta tête qui parvient au ciel
dans ta forme de dieu qui lève les deux plumes et qui sort
de l’eau’ sa (couronne) de lapis-lazuli. Tourne en ce tien
nom de « kliesrou » (destructeur) des méchants, et détruis
tous les artisans (écrivains) de mal pour le compte du Pha-
raon; de même (j[ue tu as envoyé ceux-ci pour ce qu’ils font,
tu as délivré d’eux celui-ci (le Pharaon).
» C’est lui qui réunit la couronne abed avec la couronne
niait; il connaît tes beaux noms, ceux que tu as faits quand
tu étais rUnique dans le Noun, en ce tien nom de « créateur
dont lecœur n’est point las" ». Tous les dieux se réjouissent
et ils adorent leur seigneur, cet Unique qui se cache {amen)
I I I 000 AAAAAA
I
« tu
0 AAAAAA
as été fait seul, yuaiid ta naissance advint sur le Noun » (cf. Lefébure,
Iljlinnps au soleil, p. 38).
2. Épithète opposée à celle d’Osiris, dieu des morts, celui « dont le
plus (|uc ses créations, qui a régi cette terre quand il est
tt innt^
©
1
^1
41. (XIX, 3) ( 41
®*' « Au-
O I
oi
^
J).
35, 1. 13 :
I
2
AA/VSAA
O
.
J'
,
en spécifiant parfo is
; p. 37, 1.
-TM le moment où
I I I
le
),
.î!
<2
1^ ). On trouve la
1 •i® O
même idée dans les hymnes à Rà, conservés sur les ostraca du musée de
O
“ ^ A/VWV\
^ Q ^ A O —
Gizeh •
(p n
J-|
>1 -N ^ X
5
n
y ^ •
S\ û
(?
V ^ J O îd s I AAAAAA J
« tu te lèves sur le corps de Sokaris. tu le fais vivre à nouveau »
cQ:
(XX, 1)^ ® °*
O £i\\ AAAAAA \\
(2 ÆT ©0
oa W 1 I 1 W T
ra
2) «O AATtA/VA
lin
(
-^-"3 I I i A/WSAA 7\ II; ' ©
stable, tes ennemis tombent. Quand tu navigues au ciel en
vie et en force, quand tu mets en fête le ciel dans ta barque
âdit, quand tu passes le temps dans ta barcpie Ouàaou',
ton cœur est joyeux, IMâlt se dresse devant toi, Râ se lève,
ton horizon resplendit comme la lumière céleste" (?). Les
matelots de-Râ deviennent joyeux, le ciel et la terre sont
en allégresse {bis); le grand cycle des dieux fait acclama-
tion : « Amon-Rà-Horkhouti, parais comme celui qui réalise
la voix* ! (quatre fois). »
42. (XX, 2)
'
B Chapitre de donner
Mâït ».
Ci
(g
( 3)^11 A w
Paroles à dire : « Je suis venu vers toi; moi, je suis Thot ',
AA/VW> .
s
O îü I I _^oioo
AAAAAA
^ O j
\\i
-^- (6)^
zs ^1
les deux mains réunies pour porter {litt. sous) Mâït’. Salut à
toi! Amon-Râ, ce dieu auguste, maître de l’éternité. Il se
quand il conduit son corps vers les dieux; ceux qui y sont
regardent sa direction quand il fait circuler le charme de
ses deux yeux. Enfant divin cpii es dans Hermopolis, ado-
lescent auguste des huit dieux (hermopolitains). c’est toi, le
Bélier qui darde ses rayons Diu cœur de Busiris, et la crainte
dans le cœur des dieux; résidant à Nârit, créateur des biens
du cycle des dieux assemblés, sans distinguer l’un de l’autre
parmi eux b
A D
Û—A
r T
Vi
xl
AAAAAA . . .
/WWNA I 1 I
AAAAW
miipup^
i®
I W
» Mâït est venue, pour (ju’elle soit avec toi; Mâït est en
toute place qui est tienne, pour que tu te poses sur elle";
voici qu’apparaissent vers toi les cercles du ciel ;
leurs deux
bras t’adorent chaque jour. C’est toi qui as donné les souilles
à tout nez pour vivifier ce qui fut créé de tes deux bras;
c’est toi, ce dieu (pii crée de ses deux bras; excepté toi,
nul autre n’était (là pour créer) avec toi. Salut à toi!
l etc. (Brugsch,
I
-1 1
Suppl-, p. 1247).
3. Cette e.xpression paraît déjà au cliap. xxii, et souvent dans les for-
mules qui accompagnent l’olfrande de Alûït par le roi dans les temples.
Voir Dcndérali, II, 14, 2.ô, 35, 58.
4. Voir le développement dans Scliiaparolli (II, p. 185, 189). Au début
de ces te.xtcs, il est dit que l'on va invoquer le défunt assimilé à Osiris-
llà-Horkliouti « sous tous ses noms », et l'invocation commence avec une
formule analogue à la nôtre : (( O Kâ, qui es maître de Mâït, qui vis de
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 141
Mâït, qui te réjouis de Mâït, qui t’unis à Mâït, stable par Mâït, établi
par Mâït de même au Todtenhnch que le défunt, assi-
», etc. On dit
milé â Râ, est « maître de Mâït, et qu’il en vit» (chap. lxxxv, 2; cf.
chap. cxxv, 1. 37), tout comme les dieux (chap. cxxvi, 1 2).
1. Au Todtcnhach, cxli, 4, Mâït est appelée aussi « fille de Râ ». —
Voir aussi le texte cité plus haut, p. 12.5, n. 3. Shou, le dieu qui a tant
d’analogies avec Mâït, est aussi « fils de Râ ».
2. Litt. : a travaillent pour toi à (leurs) œuvres avec Mâït ».
Mâït est ici identifiée à
3. l’œil comme dans une autre
d’Horus,
formule du papyrus (cf. chap. ix, p. 42 et 47). Les textes réunis par
Schiaparelli (II, p. 196) prêtent ces paroles à Thot, qui présente Mâït :
te fait) Màït dans ton héritage ', pour que tu sois en paix
et en vigueur par elle;Màït te porte ses deux bras face à ton
visage, pour que ton cœur s’embellisse d’elle. Les deux moitiés
fois que Màït est un pain ou une boisson {Dendèrah, II, 18, 21, 41, 71).
De même, dans les textes funéraires de Schiaparelli (II, p. 199 sqq.), Thot
dit qu’il a apporté, avec Màït, toutes les offrandes qui « sortent à la voix »,
pains », etc. (p. 204). Un des noms des offrandes est niàitoii
III
(justa).
\\n nom
3. «ce qui est dans la maison»; c’est le de l’acte
I
Ih
I W I
û 6 W /WSAAA
!( 9 )
^ &L f.
-W—
1
y AiWWV
I I I
p:iz:7rî7P. III
($. dJ
^ III
AAAAA^
P
(2 r O p:O ilL rrr-i \\ ,—w-
Q
1 Cl
<2 — w
(le la terre viennent à toi, portant {litt. sous) Màit\ pour te
2. Mâït est elle-même la couronne, comme l'œil d’Horus (cf. cliap. ix,
p. 42 et 118).
.3. L'embrassement de Mâït donne son âme au dieu. Cf. p. 125.
4. L'expression est fréquente dans les textes réunis par Scbiaparelli
(II, p. 189, 194).
—
AA/WSA ^ /VWW\ [?
W AAAAAA AAAAAA ^ ^ I
I
,
(“^iD
f: j]<=i (2
a
1^'
^
@ ^ 1
Q O t=n O I I I
(9)
© y\ ^ AAAAAA
10 ')
P ^<2 .tJ fw-i ^ (
p=
AAAAAA
we ^ Ü t AAAAAA (Cü
J] W m
ta barque Sakti’, c’est elle, la seule qui soit dans ta cabine,
tu existes parce que ]\Iàït existe, et réciproquement Mâït
existe; elle pénètre dans ta tète, elle se manifeste devant
toi pour l’éternité. On t’a fait (l’offrande de) Mâït pour
que ton cœur soit en paix, pour que ton cœur vive d’elle,
A
|(XX1V,1)
P I \> j\
/WW\A
û
^ ^ O
<zr> O ^
I I I
O Wlll
O \
% —
AAAAW c~
0 G I
î:
§0 I I I D Ci (S-
U ^ -<23^ H û
w
AiWW' n<=:=
1 1 I n © \
/VWVV\ /VWV\A
U
ail I
(?)^(?),
^
Vâ
I
VG
.
„
<^»»<''»
'
/WWV\
' 1
dans le Douait r Mâït est avec toi quand tu éclaires les corps
voix; les impies sont abattus par son glaive, toutes réjouis-
sances sont par devers toi chaque jour. Mâït s’est posée dans
l’intérieur de ta chapelle’; Thot, le grand magicien, a fait
1. Cf. Schiaparelli, II, p. 198. Celui qui apporte Mâït « donne les
10
146 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
’i H I A
V 4
^^ A A/WSAA I
j
VWW
VWWv j
_n ^tt II II
j j
AAAAAA
A^AA^^ ie
\ii^ I 4:=â ^ (3 ! \, 0 0 I I I I AA/WVN
-<2>-
[1
/vww\ «
I I w r-yn
X
[-PJI V ^
1) O
W I
O ^f\9
AA/VV\A ^
terre et du ciel, et tes fils {liit. ton fils), les dieux et les
monter Mâït » P’
J’
(( entre avec Mâït » (chap. xxii, p. 81), ou « fait don de
Màlt » (chap. XLii, p. 138) à la divinité. Au rituel funéraire,
mêmes expressions.
Quelle signification doit-on attacher à la présentation de
Mâït? On s’accorde à reconnaître une intention symbolique
dans ce fait qu’on substitue aux offrandes matérielles,
=^ mâïtou (Justa), l’oblation d’un symbole abstrait, la
raison.
La forme graphique du nom de Mâït peut nous aider à dé-
finir sa nature. « Mâït » s’écrit tantôt par la coudée mâ,
mesure de longueur qui évoque l’idée de « justesse, conformité
8, 18, 19, 24, 34, 35, 44, 47, 68, 69, 72. Mariette a donné toutes les réfé-
rences des présentations de Mâït à Dendérah {Texte, p. 7, n. 2).
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 149
pierres, vraies,
.
III
lapis-lazuli
~ - ~ :
lïïïïïi rrrm
vrai. (Brugsch, Wôrt., Suppl., p. 530); fonctions ad-
ooo ^ liiim
—G
T' 1 /vwvw
AWWS
AA/VWA AAAAAA
5=^ ,
etc. D’où le copte Axei, aihi, vcri-
4. Hymne à _
Osiris de- la Bibliothèque Nationale, 1. 15 (Chabas,
''III
Œuores, I, p. 108 : )
5. M. Grébaut cite ici le texte du 22' tableau d’Abydos, qui est celui
'
e
de notre chap. ix (cf. p. 42) : « Tu as pris tes deux plumes ),
(P .w
ta couronne blanche avec l’œil d'Horus, ton œil droit avec l’œil droit
(plume); ton œil gauche avec l’œil gauche (plume). » Voir les textes —
cités p. 47, n. 3, qui identifient les plumes avec les yeux d’Horus.
150 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
face du père Toum, autrement dit, ses deux yeux, ses deux
plumes sur sa tête'. » — J’ajouterai aux textes cités par
M. Grébaut un bon exemple matériel d’une représentation
symbolique du rayon solaire par la plume : au tombeau
^
de Meràb’ (IV« dynastie), parmi les apports d’objets funé-
raires, figure un petit obélisque, dont la pointe est ca-
ressée par la plume lumineuse, Concluons que sym-
p
bolise le rayon solaire : d’où les expressions telles que « Râ
se lève avec Mâït, il point à l’iiorizon avec Mâït w, « Mâït,
dans le ciel, illumine les deux terres de ses beautés
(rayons)’ ».
AAAAAA
A
jJ AAAAAA C_Ll
l}.
^ T
U
<=:=
- •
A I I I
ou bien
Mâït) », « j’ai fait monter sur vous les Mâït (ou les rayons) ». le
III’
I I I
((
p. 264-270.
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 151
Mâït est qualifiée « fille du soleil' » (pl. XXI, 5), titre qu’elle
Or, les yeux d’Horus ont créé les hommes et les choses b
quand les yeux de la face céleste ont vu l’univers, celui-ci a
existé (chap. xxxvii, p. 129); les rayons du soleil, tels qu’un
flot de larmes, ont inondé l’univers les sécrétions des yeux
p. 152.
5. Tous les dieux, tour à tour démiurges, ont aussi ce pouvoir de
création par l’œil : les textes mentionnent les créations de l’œil de Râ,
des yeux de Shou et Tafnouït, et d’Isis. Cf. Lefébure, Le mythe osirien,
p. 122-126; Maspero, Histoire, 1, p. 21, 156-158.
6. Cf. Maspero, Mémoires sur quelriucs papyrus du Loutre, p. 40-41,
1. 224 sqq. (cf., sur l’identification des diverses offrandes avec l’œil
d’Horus, Brugsch, Wôrt., p. 103; Suppl., p. 106-114).
2. La traduction « réalité », « réel », « réaliser », a été proposée déjà par
1. Le sens voix,
son mémoire : Sur
et non parole, de
l’expression mà khrôou
| ^ a été établi par Maspero dans
W ^=1111 j
)
’
;
:
;
notre papyrus dit de même : « les dieux se mani-
© I I I
testent quand
chap. XIX, p. 70). Cette
il parle ”
^ H
émission de la voix créatrice est
souvent caractérisée par l’expression «émettre des paroles »,
^ s’expriment d’autres
0 111 1
^
lence l’organe
T
noble de
’. La
création, puisqu’elle a engendré les
voix est donc par excel-
crée la bouche divine; ef. Pèpi II, 1. 1325 « c’est ta figure (statue, mo- :
;
1. 850 : « ta figure sort de la bouche d’Anubis »,
CTZl
1^. Pendant l’impression de cette étude, a paru
voix » ;
« la voix qui sort, dit-il, est, en pareil cas, le repas t|
f
W , AA/WAA
j ^
I I I I I I
bouche à ce Pépi, et Seb lui a parlé, et ce Pépi est grand comme un roi
régnant, comme Râ ». Ailleurs (Pépi II, 1. 849), Osiris « écoute ce que
dit Seb quand celui-ci consacre Osiris en dieu à qui font offrande les
veilleurs de Pou » (
etc.)
i
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 157
AA/wv\ ^ n
L’œil d’Horus, qui crée
T III ü /VWW\ I V
les offrandes, est une parole que les dieux et les morts en-
tendent et qu’ils s’assimilent’.
La voix des dieux, qui crée l’univers et tout ce qui
existe, y compris les offrandes, est parfois définie d’une
façon plus vivante : dans certains cas, on voit clairement
qu’elle n’est
g^poTT
rien
juL
moins que
ne, tonitru,
la
var.
« voix du ciel»
gpo-s'Éia)'',
(| (g
^
; ‘jjyy'
que
^
te dit
#
Horus
n
»,
® Il ;1.
1. 856 ;
les cho'ses
« Pépi H
vit de ce dont vit Horus, de ce qu’émet Horus »
On
|
dit aussi que l’œil d’Horus vient parler au mort {Pépi P', 1. 13); près de
l’œil, on entend la parole des dieux {Pépi P', 1. 448); quand un dieu
et s'unissent à elle » ( ,
Téti, 1. 265);
N.
des allusions aux orages déchaînés (O I \=^ ) par Râ, Ounas, 1. 608-
^ AAAA/W
1.
<r
:
/WWVA "'1
^ AA/WSA
Q l'i
f ~\\
AAAA/
2) m
m ||
1
[ÏÏTÏÏ1
. Cf. Tcti, 1. 49 :
n’est pas
«=
> AA/WV^ r\
—n_*
» ( |
1
)’, il est l’œil d’Horus
personnifié
(
j
oo,
°
^ ,
et « il crée les offrandes »
(T T i=nn
JTP ZI ZI
mnD
) ,
cznn
et tu
D © J
Un autre texte ajoute : « Le défunt s’élève et sort
y
au
Q
ciel;
n fv
Ll ^
son double réalise la voix auprès de Seb
n ^
Cette voix,
...
il
. .
,) VoirPiel.l,;oc.A,p.307.
,
4. Pyr. de Pépi II, 1. 1321 à 1323; je ne cite que les mots caractéris-
tiques.
5. Pyr. de Pèpi I", 1. 587.
6. Dans la mythologie de tous les peuples, la foudre joue un rôle à la
fois destructeur et fécondant. Cf. article Fulnien (G. Fougères) dans le
Dictionnaire des Antiquités (ji'ccques et romaines.
160 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
lait des déesses, servi sur la table des dieux et des morts,
est comparé à la flamme solaire* peut-être ;
faut-il voir dans
zeserit une offrande créée par la « voix du ciel », comme le
/i w
-a -n n ct .A ^ ^ . 0. I
,
chap. XXII, I. 1.
D fv
?== —^ i®
AA/VAAA 1 é AAAAAA
:
‘
I I
I
V-ÎX
^ 1 H I
/wwvx
O g I AA/WVN I I 1 I I
c'est la
A ;
trône de fer des dieux est son siège; le verbe fait chair est
son pain; la création entière est son œuvre. Tels sont les
privilèges du dieu ou du défunt inâ k/irdou. Aucune des
traductions proposées jusqu’ici pour mâ k/u'ôou, « véridique,
justifié, triomphant, juste de voix », ne rend le sens complet
de l’expression : il .semble, après explication, que égyp-
l’idée
1. Voici des expressions oîx /nd, suivi d’une épithète, a le sens de réaliser.
ailleurs,
dit
I
/www «vous qui possédez vos chairs
du mort
» (ihid.,
« étant qu’il possède ce que les hommes lui offrent sur terre ».
AJà khrôou signifie de même « réaliser, posséder la voix ». Avec l’s fac-
titif, mà forme un verbe qui a le sens bien établi de n faire devenir
réalité, réaliser ». Au papyrus Ebers on a des recettes pour « faire uriner»
“ (pl. IX, 1. 10-11; Cf. pl. XLVIII, 1. 22; je dois
pas le privilège des seuls dieux ou des morts osi riens : sans
quoi, on ne s’expliquerait pas que nombre de vivants, pha-
raons ou simples particuliers, s’attribuent, eux aussi, l’épi-
thète mû lüirùou' On ne s’est pas demandé en (juelles
circonstances les hommes vivants disaient qu’ils avaient la
« voix créatrice » ; dans les documents de la vie « civile »,
lettres de correspondance, papiers d’atïaire publics ou pri-
vés, textes judiciaires ou administratifs, l’éjiithète
^
— n’ap-
7;
I
nisé, déclare, dès le début du service sacré, « qu’il réalise la
p. 108-109).
2. Maspero {Études, 1, p- 109) arrivait à la même conclusion, mais par
application de sa théorie sur la nécessité d’avoir la « voix juste » pour
réciter les formules.
.
^=n © ^ 1
mot qui caractérise aussi le bruit de la « voix du ciel » dans les textes
précédemment cités) que le roi fait entendre pour terroriser ses ennemis
(stèle de Thoutmès III, 1. 3, etc.). Cf. les textes cités par Stern, Zeitschrift,
1875, p. 121.
La création des offrandes par la voix du roi est expressément indiquée
dans plusieurs passages de la grande inscription d’Abydos : les courtisans
disent au roi :
l I ^
des..., créateur des grands, édificateur des petits, lui qui crée par sa
(I, pl. 6, 1. 38) « Maître des offran-
I I I I I I
A/VWV\ ^ A(WW\
A/WvVN ^
Q ^ \AA/V\
Q iZi
Y
I
li
posez-vous sur mon pir hhrôoit (ce qui sort à ma voix) vers moi, vos
‘ ^
pains sortent pour moi irarmi vous dans le ciel et la terre » ( AAAA/VA
I I I
/WNAAA f\ tZi K j
A/VWVA
(2
''-’WWV
^
T I I I /WWVA I I 1)11 I AAiWNA
j
).
cliamp
e ^ <@1
: « ce
», I
no III
(
^ stèle de Piankhi, 1. 79); d’un homme puis-
<=> QOl AiWW\ I
la bouche du dieu » (
I
P
43. (XXV, 6)
AA/WNA
I I
© AAAAAA
(3) AAAAAA
ra;'^ik A/VWVA J\
/wwv\
AVW\N n m \\ I
I I I
c.
/VW
I I
(XXVI,
^ W -CSs-
I)
I
g
A ks" âEP“a;P
AAA/W\ (Cf. Rituel de Moût, XX, 3-
i 1 I rt3^ imil I I I
'
XXI, 3).
de lui. Ah! mettez vos deux mains sur le fort {litt. grand)
parfum sorti de l’œil d’IIorus, cjui revivifie les faces des
dieux du Sud et du Nord, du grand cycle des dieux au
complet, qui est à la suite d’Amon dans son temple. Ah!
Hituel de Mont,
].
1IEI
loin, (i<id est écrit qadttou.
:L Var.
4. Var.
associe par une simple phrase les parèdres au dieu qui reçoit
le culte (voir plus haut, p. 81, n. 2); ici on exprime cette
intention par un cha 2)itre distinct. Le rituel funéraire asso-
cie aussi les dieux au. repas présenté au mort osirien'.
La TOILETTE DU DIEU
e ©
Ikp S> ©
3
^
•
v-| I I I
(4
[^ X0 ^
,
<=r> J\ V /O U Ci
AAAAAA pa ^
^tWZê^ë « «""“v
yU
-A (ô)
x2
I w
A^VWSA AAAAAA
I D
i">’irnn ©
AAAAAA
A/VWV\ AAAAAA
O f] Q
O f AAlV>A^ V^
/W\AA.\ n (2 ^ AAAAAA
I «.îS
]
AAAAAA ^g
c 1 C_L1 t ^ I
(7!
T-?cE111^i‘U Ci I I
— XXII,
I
Ijef ^ AAAAAA
AAAAAA
d’Abi/dos, 7® tableau).
2. Ahridns, var. :
'
]
1
*
(Amon), (Harmakhis),
^ (Phtah).
I I I
^
6. Ahi/dos, var. (Amon) :
D D
ri rmriT'ài^Ki'à--
me
^111^ .Moi
moi. prêtre;
,
je suis le prophète vivant; je
mes purifica-
suis le
du dieu cette ;
toilette, — on le verra par
la suite, — sera celle d’une momie, —
bandelettes, huiles et fards. Aussi les offi-
de la chambre d’or (
« en ce beau jour de présenter l’offrande
du sable»), comme on établit la momie des défunts pour
les mêmes rites h Les mêmes formules ont déjà servi lors
avant le service sacré, et dont le nœud pendait sur son dos (cf. Da ca-
ractère religieux . .
.
chap. in).
^
AAAAAA I \\ 5^ I AA/WV\ £_s
/ww^^ (( Chapitre de mettre les (Ittt, mes) deux bras sur le
i V A^^^AA
coffret pour faire les purifications ».
g=D 2) AvVWNA ^
A/vVWV (Cf. Rituel de Moût, XXII,
I I I AAAAAA
3-6 fragments).
statue commencent
sans le préambule
qui se trouve ici.
Toutefois, au tom-
beau de Rekhmarâ^
avant les offrandes
des vêtements et des
parfums, l’officiant Le roi consacre les coffrets à bandelettes et les offrandes.
{Lou-Tor, pi. XLIV.)
{kher-heb) prononce
ra
un chapitre d’ u ouvrir le coffret» (-^^nminr )
qui
AAAAAA AA/sAAA
qui est récitée ici, mais on voit l’identité des deux céré-
monies.
a — I I
/WWvA
0
f I /WVvNA
© ^
= |e
I I 1 AAAA/Vv \\
\\l il
/l
S I 1 I
A/WVN.'' /^A/WV^
AAAA<V\ © ^ I I
W J
I I
J I AAAAAA >i:>
I O
I I I
©
O
i 1 I ^ AAfWVN W 1 a ©
Rituel de Moût, XXII, 7-S fragments; Rituels d’Aby dos,
32® tableau).
'III<C=> E ©
AAAAAA
S AAA/V\A A/WvV^
AAAAAA i I
V7
r~w-i
=1 I
c \
(<i)
il' I A^^A/V^ vü
I I
AA/W^^ 'WWSA
'^VWSA c\
/k—D
AAAAAA
I I I
U)
AA^VWV \ ^ I AAAA/V\
Je te lance l’eau qui est dans (les vases), l’œil d’Horus rouge
{dosherit); ton œil t’est offert, tes os te sont offerts, et ta
tête est établie sur tes os par-devant Seb. Thot l’a purifiée
de ce qui ne doit pas t’appartenir. Thot, il donne l’œil d’Horus
t
174 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
monde et du temple.
Il
y a aussi pour les purifications par l’eau deux formules
typiques. L’une allirme ((ue les purifications reçues par le
dieu ou le mort osirien sont celles que les dieux des quatre
nous l’avons citée déjà (p. 36, n. 1 ; p. 57; p. 76, n. 1), nous
la retrouverons aux chap. xlvi et xlvii. Il convient de la
rapprocher, en outre des textes funéraires réunis par Schia-
parelli', de passages analogues du « Livre des respirations » :
toui'ue quatre fois deridère (la statue du mort) avec quatre vases d’eau
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 175
ta tête, tes os te sont offerts par-devant Seb. » Voir aussi les textes des
Pyramides cités p. 74, n. 1, p. 75, n. 3.
1. J. de Ilorrack, Le licre des respirations, p. 5-G et pl. I, 1. 9 :
AAAAAA AAAAAA
r: O %
l \^ /y
^1 AAAAAA
8
w
I
rj
AAWAA
O
I
/WWVN
AA/WV'
O" ’
@ jiiiniiiiij
Y7
(2 W
;
SotnioH lave son père avec quatre vases doshoritoii » et « tout double
divin se lave avec les quatre vases doshcritou ». De même dans la —
crypte n” 5, le roi présente à Hathor les deux séries de vases (Den-
dcrah, III, 51, 1. et m.); la formule des vases ncmsitoii dit « Je te :
lance les quatre vases d’eau neinsitou pour laver ton corps, pour par-
fumer ta tête; ils lavent tes os, ils te lavent par ce qui sort d’eux; puri-
fiée, purifiée est Ilathor. » Dans la plupart des cas, la légende des scènes
trouvées dans les temples se réduit à l'indication : « Tourner quatre fois
avec quatre vases » et « purifié, purifié » est tel dieu. Voir Lepsius,
les
Dcnkm., III, 7, 17, 19, 22, 23, 29 b, 66 c, 67, etc.; Abydos, 1, app. B,
5* tableau, et les tableaux gravés sur l’obélisque d’Hàtshopsitou (pl. II)
1. La formule, soit sous cette forme abrégée, soit plus développée, est
souvent gravée dans les temples. Cf. Abijdos, I, pl. 23; Lepsius, Dcnkm.,
III, 189 b (Ipsamboul); Mariette, Dendcvah, II, 56, 57, 59, etc.
12
178 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
,
qui forme le 32® tableau, avec
le titre : « Faire les purifications avec le vase d’eau fraîche
et les quatre grains d’encens. » Le début de la formule rap-
pelle celui des cliap. xlvi et xlvii : « On te lance l’œil
d’Horus pour que te lave l’eau qui est en lui. Paroles à dire
quatre fois : Purifié, purifié est Amon-Râu » Le reste de la
pl. 21; Lepsius, Denkm., III, 124, 147, 180, 188, 212, etc.
^ W ^
^
/W/WAA
I I I
I
"
49. (XXVII, 10) 'xî® “ Chapitre de la liande-
AAAWN /WVW\ ü A
lette blanche’ ».
ra
O
U n
/VWWN Vtw,--/]
Æ ^ :j=J|
^
/VWWV K-
^ G-Jl
/I
w
AAAAAA wwsA
^ AAAAAA
5
A/WAAA AfWSAA
0
^
\
S
S .
j
^itilmiit^
I
Ci
<2
r\ /\
(3)
O ô'
P' A^^l^/^A I Il AAATWS A/VW>A é4 wJl
Ps'l')™'! 5 ^ (4)
^ I
AAAAAA
braves par lui qui les a formés (?), viens. . . », etc. Horus, titre
,
Cü AAAAAA
ÂJ'-jMIO N.
3. /l/ijrfoj, var. :
I 'v AAAAAA
4. var.
5. Abtjdos, var. ; i •
6. Abtjdos, var. :
AAAAAA Ci
7. Abjdos, var. :
D
8. Après le texte d’Abydos continue ainsi :
AAAAAA CiO
n
1 t I
AA/WV\
ni
't
— I 1 I es I
RITUEL DU CULTE DIVIN EN EGYPTE 181
50. (XXVm, 7)
AAAAAA
'
l
^©
11
“
AAAA^A
® 5É(
O
Chapitre de rêvé-
tir' la bandelette ».
3. Les l'ituels d’Abydos (texte d'Amon seul, texte d'Isis mutilé, illi-
spécial.
4. Litt. « munir de ».
AA/WSA
5. Abijdos,\iir. : >, etc
H- 1 /WWSA
I
en forme de momie’ ;
Horus l’a revêtu de son manteau pour
marche sur sa terre en forme de momie; Thot l’a re-
(ju’il
liomum courbé qui tord ses deux bras, comme pour nouer une bandelette.
Em-
Ce mot
pire, soit
vient de la racine
rembaumeur,
^ soit
qui désigne, dans les textes de l'Ancien
est un des noms donnés à la déesse Nek habit, le vautour femelle qui
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 183
protège et « couvre » de ses ailes les dieux et les morts (Brugsch, Wàvt-,
Suppl., p. 1208). Au chapitre précédent, on dit que la bandelette blanche
vient d’El-Kab, ville de la déesse Nekhabit.
1. Brugsch, Wôrt., Suppl., p. 1151.
2. Un des textes funéraires cités par Schiaparelli (II, p. 27) donne la
variante : « ton double est rassasié, malgré tes adversaires, auprès de ton
père (Râ dans Héliopolis) », ce qui permet de préciser le sens des der-
niers mots du chap. l.
184 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
(XXIX, 'Â J ^ @
51. 2) * jj 6 “ Chapitre de
A/VWSA û
revêtir la bandelette verte ».
(l’œil). »
continue
divines, clic le rend parfait par ces bandelettes, elle le reverdit », etc.
TABLEAU DU PYRAMIDION
III
AAAW\
I
Q O ©
(7)
A<VW\A
Q) /WWNA
‘
1T ^1
Hlilll 11^
O (y)
S
\\l
^ ô
T
AAVW\
qqc:
mLv''n
I
/WWW
1 AA/W'A
s
J]
(?!
^ ^
r^\ I
0
,
1. Alu/ilos, vap. :
f) © AWW\
1 ^ /vwwv I
I AWWv \\ ^ -S)
^
X
0
(
Il I (te.\te d'Amon).
U O 1 1 I 1 Il
4. Al,,lus, var.:^t^
W
w
®
Q I û û
/WAAAA
j
ZVWWN
l4-(f) f O
^0:
r 0
papyrus
papyrus
U
I V —;
«
(
Apres
Ilarmakliis
lia
,
les autres
^
^te.xtcs d Abvdos sont conformes au
)
I I I
.
(2
^( 10 )
I I 1
AAAAAA
(XXX, 1) ofj^
zs © <^ (2 /-\ (2 A^AAA^
O I IM
O
1 AAAA
^ooay, ^ 0
1
zs I I I
L=Z](2
O
I
ZS
4. Abijdos, var. :
.VS/WVN
I I
A/WVW
û a/vwvn __il W 1=
A^AA^^
É (j
(
AA/WW
d O
j
AAAAAA D L rr J A/vwsA ^
^ ® Q
(7)
/www y
- - ^
0 (Cf.
s <=o ^ ï, © 1
1
'
;
Rituel de. Moût :
r-^ I \> 1
2. Abfidos, var. ;
1 A/, var.
.
^fUns^-^-U =1
. etc.; Rituel de Miuit :
8
AAAAAA
5. Ahudos, \ ar. : I
N AAAAAA AAAAAA
./ .
A (*
_
/ 1 AAAAAA 1 ! I I J I A s AAAAAA
makhis donne U CT
(levant Ilapi,
AAAAAA
0
7. A/iydo.v, var. n m Harniakhisajoute ; y\
.Pl
: ;
aaaaaa
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 189
fois. »
dévide tes fils, Neplitliys lisse tes tissus, Hetcp file tes bandelettes,
Horiis éclaire tes vêtements» (c’est-à-dire les consacre par la flamme).—
Ainsi ([lie M. Maspero l’a montré, les trois termes sus/teni, incsiU, scklût,
correspondent aux opérations du tissage des vêtements funéraires telles
cpi’elles sont représentées aux tombeaux de Béni Hasan (Newberry, T,
pl. 29), avec les indications technicpies sit, niesn, soldiit, au-dessus des
femmes qui dévident, lissent, tissent les fils des étoffes. Ces femmes,
les Hiluels les identifient à Bis et Nephthys, qui ont tissé le suaire
1
=0= 1
(2 I
_ü ^
n
I I I 1 1 w
La statue du dieu est donc traitée, ici comme
D
ailleurs, en momie humaine qui reçoit les rites osiriens h
Les rituels d’Abydos donnent encore la présentation
d’une bandelette nemes, de colliers, de sceptres et d’une
couronne : on trouvera les textes à l’Appendice.
P '51 Q C
54. (XXX, 8) §
ZWWVN A
I
O « Cliapitre
I
^ # '0’
^1 O c\ <t.'
I
A/VWNA
AA/W\A
I AAAAAA s
^ (XXXI. 1)
^ i
AA/VAAA
^
^
1*^
<L
^ t0>
AA/VW
I
I (2j
s;
5
(2 ra e;
4.
cxr>^ <
=0=
(3)
^ I .
1. Ahydns, vac. :
n ^ w VX?
5. Le rituel de Moût donne aussi ,
puis présente la liste
1
^
sous forme de tableau; Abydos, var. ; Amon donne le déterminatif
deux autres textes .
^^
6. 11 y a encore, au bout de la ligne, après un vide, ^ « Horus » ;
1=^^ Éü
^ Q
. — Le premier fard est écrit
Q
^
|)
t
=0= au début de la ligne.
Q
AAAAAA AAAAAA a ^ 1
A^AAAA
faixl)
de son corps, il se lave avec lui ». Enfin ce tableau énumère les fards et
huiles dans le même ordre que le papyrus, exception faite du fard
qui s'intercale entre ïàbii'o et le ba/c.
La chambre d'Amon donne liste, mais avec la forme gra-
aussi notre
phique du reste du chapitre, sans division en tableau. Avant d'intro-
duire cette liste, le texte d'Amon avait ajouté cette phrase après le mot
qui termine notre ligne 2 ;
A/WW\
A
AA^VNAA
ry O I ,
le sentes ;
d’Horus pour que tu le sentes ». Puis les fards
je te lance l'œil
àsh et teheiiou, bah-, àbiro.
et huiles /nc^et, sfit, /Jinoitni, toiin, hait
sont présentés dans cet ordre, précédés chacun de la rubrique « Dit le :
1. Mont, var. ; i
I rt3 O
2. Abi/clos, var. : « Je te lance l'œil d'IIorus comme nir^cf. »
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 193
SJ SJ
1 . Ahfjdos, vai'.
: (|
Jj
« Sit s'en émeut, mais il ne t’émeut pas » : il y a jeu de mot entre bà,
« fer », et bàa, a étonner ».
^2>- p. A
2. Abijdos, var. :
'
^ I 1 '
duite déjà p. 76. Par contre, le texte du papyrus est le même que celui
des rituels funéraires édités par Schiaparelli (II, p 56-58). Voir une
rédaction plus ancienne dans la pyramide de Pépi II, 1. 308-324.
D A A r\ n n ^ w *2
4 . Schiaparelli, var.
T.
« l’œil d’Horus brillant qui brûle pour toi ceux qui sont
® O A P nnm
1 jS
à la suite de Sit ».
13
1
la
W’ 1
1 I
Il
W '«'wvw
^ /i n
^4- w
1
*
IM
<r !>
I
MM© AAAAAA
'^X7 Mil
Q
I I '^3^7
S © I I Ci AAAAAA O \ O
)
lllld \ O lllil^ \ O
I I I
D
1. Schiaparelli, var. : un des textes donne : ^
^^^
« tu réalises la voix auprès des assesseurs [d’Osiris] ».
de
(Huile) Baq’. Karnak . Je te lance l’œil d’Horus tu ;
l’as
» Ah Amon-Râ,
! seigneur de Karnak, je t’emplis (la face)
X (Oi I O _ Q 0 III
O
A I I I
r
3. Cf.
O -A
Brugsch, Wôrt.,
'g\
p. 426; il est dit d un roi : ^
\ \
^
\\
fl 1 zl
I
•tisu.x l’ont oint comme maître ».
^
, D
Il
p I 'Çl U C =0= A
55. (XXXIII, 1) I
AAAAAA
>vww* A iCi I \ AA/VW\ l AAAAAA
AA/WSA Q
AP (3)0
/h J
Cü I i /wwv\ S p:
1 Joix? ^
O ,
I
£=s
fl
'VVA'VA
v8\ ^ ^ ’
^tc. ;
Alujclos : û— www
même,
« place celle-ci (l’huile) au front (dAmon)»; de
O I c::^ B OV
Pépi II :
g i
“ place-toi au front».
5. Abpdos, var. : [^
| ^
198 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
^ B A Q CZSZl ,
<=^ | | |
X LJ
/I
I I I I I I i I
lui suis agréable (à Amon) par ce qui lui appartient (au fard); je lui fais
le service avec ce qui lui appartient ».
1. Ahiidos. var. :
: D te)
(«'') !
i
A/WSAA
1 \\ .wv^/^^ _ W. . I I I
de Maspero ; « Donne qu’il soit enchanté contre les deux yeux de tous les
Lumineux qui le voient et qui entendent son nom. »
2. Le texte semble corrompu; d'après Pcpi II et Ahydos, le mot khou
doit désigner les « êtres lumineux »; je crois comprendre que le fard
O pal
III S (6)
^^ (j
Paroles à dire
P
(Cf.
:
Rituel de Moût,
« Amon-Râ,
XXXVIII,
seigneur de Karnak, je te
5-6).
î ' ) ^.vec
yeux des statues des morts ou des dieux', par le même pro-
cédé qu’employaient les vivants.
lin 5^0 zs
);
compagnent
3. en général la « fondation », la mise en place
d’une statue divine ou funéraire : leur présence ici s’explique
si la statue est effectivement remise à sa place primitive.
r~^ O
58. (XXXIII, 7) 03 « Chapitre
de répandre le sable” ».
1. Schiaparelli, Lihro doi funerali, II, p. 69. Cf. pyr. de Pèpi II,
1. 320-324, et particulièrement 1. 324, où les formules de nos chap. lvi-lvii
sont condensées en une seule.
2. Des bourses de fard vert et noir ont été retrouvées par M. de Morgan
à Dahchour (XIP dynastie); le contenu en a étéanalysé par Loret et
Florence « Le colhjvc noir et
: le coltjire vert » (Dahchour, I, p. 153 sqq.).
Loret a donné des considérations intéressantes sur le sens étymologique
de sotem, variante du nom du fard noir.
de répandre le sable ».
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 201
/WWW O
1 1 1
AAA/'A^ 3 I
S
AA/WSA
A/WVSA \ (XXXIV, 1)
O AAAAA^
Ci I
©
-|
(
2)
f J — — ïi] ïiJ S "
©1
I
r(Cf.
/?îYaeZ c/e Moût, XXXVIII, 7 — XXXIX, 2;
fois. »
2. Abydos, var. :
jl ;
ce pronom se rapporte donc à l’œil.
0 r-vr-\ O
3. Le rituel de Moût ajoute avant inà-k les mots « avec
59. (XXXIA^ 2) i®
® « Clia-
O II
’
I
éy
II O \\<i=>l
AAA/VNA
1 n (4)(j
1 AAAAAA
•<2>- ÎX 4 r» [ \\ I
1.
S
1 O O O O O O
2.
les
var.
:
^ ^©
purifications avec quatre grains de natron du Nord et de Sher-pet».
“
, , ¥ I
60. (XXXIV, 6)
^ I ^ (( Chapitre du vase de
AAAA/W AAAAAA
natron ».
1. Cf. Recueil, t. XXI, p. 71. Une stèle du Sérapéum donne cette seule
formule très abrégée pour « faire Vàp ro » à un Apis. Voir aussi Mission
du Caire, t. V, p. 2, pl. VIII.
O AAAAAA —
2. A%,(»s,v.,r. J ^
O « faire les puri-
N O _
fications avec les quatre grains de natron ». Le texte du 35' tableau est
le même qu’au chap. lx; la phrase finale donne seulement « Tu es :
I I I xo ©
I I I
61. (XXXV,
^^ « Chapitre du vase
1)
AAAA^^ WW\A
de résine’ ».
I I
12)11
m
> I III
r °
I I
(3)
:1|.
I
1Ï
I I
I
{
III Mil
A/WNAA . 1 I I I
^ \\ Ci w /vww\
0 M^
J\
^
f /wwv\
rt? f ^I
w1
O (6)f
"
'
1
l'œil d’Horus, son odeur », etc. Le titre est « Faire les purifications avec
:
p. 44-45. Les textes funéraires répètent que le mort (ou le dieu) est
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 207
(2
AA/WSA
AAA/WV
^
OI flkrj A/WWV \\
(Cf.«toei*.Vo«(,XXX,2-3;
©u'
Rituels d’ Aby dos, 34® tableau).
d’Horus, et réciproquement ;
tes purifications sont les puri-
établi parmi ses frères les dieux, formule qui apparaît dans le chapitre
précédent. Au lieu de : « ta divinité est encensée », les textes funéraires
donnent : a ta bouche est encensée ». — Les textes des pyramides donnent
partout (que M. Maspero lit et traduit « passer au natron »),
^ ^
là où un des textes cités par Schiaparelli et notre papyrus donnent
expressément
VHO I D
1. Ab/jdos, var. : « faire les
©
purifications avec les grains (de natron) du Sud et d’El-Kab ». Cf. le
titredu chapitre précédent au rituel de Moût. Les textes d’Abydos rem-
placent la formule du veau de lait par celle déjà utilisée « tu es établi :
208 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
smàn"^ )).
AWWN ^
O w •^1 n
U
O (
2) = AAAA^A
AA/SAAA
A/WVVN W
O
S Moût, XXX, 3-4,
© 1 1
parmi tes frères les dieu.v. » Dans la chambre d’Osiris, on trouve aussi :
p. 39-42.
2. Dümichen, Dcr Grahpalast des Patuamcnap, I, p. 12, et Tempel-
inschriften (LXXXIV, 1-7). Le soleil est appelé « veau » dans le chap. cix
du Todtenbuch (éd. Naville, pl. CXX; cf. Maspero, Histoire, I, p. 89).
/www r T—7
V7 -J AA^^AA
AAVvW
i V /WVW\ L AWVNA J AWvVS
« Faire les purifications avec un
vase d’eau ».
0
,
.
:
_ f
. ^
-
^ Il f « Chapitre de l’encense-
AA/WNA I O I 1 I i
ment' ».
A/WW^
AA^^A.\ O O
AfVNAAA W
I
a
O ^
(6)^ A
^^-5 AA/WAA /W
AA/WV\ "7
(J AAAAAA
^
AiVWSA
^
^ (2
(XXXVII. 1)
© (2
O AWWN
I I I 1] ©
O
:iL w
a
AAAAAA
I
(gj
A/WVW
p“a;'p: :p ft3 S‘^>n /WWW w
©
de Moût, XXX, G-7, fragments;
^ ^^^iiii
Rituels diAbydos, 36® tableau).
A/VWSA
rii.i.rjEwCrj g.
A/VWV\
A/^/VsAA
1^1, nW
HJ] 1
sines) ’
. Prends les offrandes divines ... et tes provisions
(ou tes doubles?) en paix. »
'
[
sur le feu; le texte reproduit très brièvement les formules
du chap. LX de notre papyrus.
j
*
La dernière partie du chapitre mentionne la présence des
.
offrandes (
« les réalisations » )
devant le dieu : le roi-prêtre
1 tron, sont très fréquents dans les tableaux des temples. Aussi renverrai-
f
je seulement aux planches II et III.
I
212 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
son naos*.
Les textes de Berlin et d’Abydos s’arrêtent ici, sans nous
donner de détails sur la sortie du roi-prêtre hors du sanc-
tuaire. Nous savons cependant que les précautions à prendre
pour ne pas effrayer le dieu n’étaient pas moins minutieuses
à la sortie du sanctuaire qu’à l’entrée. De même que le roi-
provisions » ;
le sens du chapitre était probable-
ment même
que celui du rituel d'Amon.
le
dans son temple, il repose dans son naos après que ses purifications ont
AAAA/VA
Dcr Grabpalast des Putuamenap, II, pl. XIII; au-dessus du mort, dans
, .g
le naos, il y a « reposer dans le naos ».
niennes (p. 44), on lui découvre la face (p. 49), on lui rend
son cœur (p. 63), on lui ouvre la bouche (p. 52) pour qu’il
émette les paroles créatrices (p. 153). Puis Horus, le roi-
prêtre, prend dans ses bras son père Osiris, et, par ce contact,
lui restitue son âme, sa forme (p. 93), son double, son ombre
{Abijdos, 26« tabl.). Le dieu, remis en possession de l’œil
tous les rites qu’on exécute, pour le roi ») et après avoir pris
le vêtement royal, il se purifie avec l’encens et la libation,
on lui présente les fleurs de vie du temple d’Héliopolis et
103-105, p. 59-61
-<2>- n
1. E. de Rougé, Stèle de Piankhi, 1. :
Sanctuaif FrK
INTÉRIEUR DU SACI
(Rochemonteix-Chassinat, fou,
dieu (p. 67); 4" le roi purifie le dieu par l'eau et l'encens (p. 77)i'lei
la barque divine (p. 108).
Registre niogen. — 1° Le roi présente la bandelette; 2“ autrin^,
roi présente le fard et la bandelette; 5° le roi présente le collier; le^
d'El-Kab (p. 207j; 3° le roi purifie le dieu avec les grains de ré3i(p.
ô” le rtn présente l'insigne dos millions d'années; 6" le roi préseï les(
Pl. III
- ,
— __ .
i 1 1îï BW
HÏÏlïFlf
t
^ fS
Ml iiiii Il I
ACTUAIRE D’EDFOU
ïfou, I, p. 50 sqq., pl. XID
iWandelette (p. 179); .3“ le roi présente le fard ine^et (p. 190); 4“ le
!i; le roi présente la couronne.
ut,vases doshcritou (p. 172); 2“ le roi purifie le dieu avec le natron
«i (p. 205) ;
4° le roi purifie le dieu avec l’encens sur le feu (p. 210) ;
grande (Râ) se pose sur son corps et que son ombre soit
dans le disque solaire, tu donnes qu’il voie Râ dans l’allé-
gresse de ses rayons, la face découverte. Tu as fait entrer Râ
sur son cercueil, le Nib-ankh, et il s’est éveillé. Tu as placé
AAAAAA
Oï
/WWW
Q Jî
I O s ^
“
8 1 /W/WW
WWS AAA/WA
AA/WA/S 1
n
1^1 ^
I
/WW/W
AAAAAA U n
I .-sS
O
A
A
1. Abt/dos, I, pl. 52, 1. 19-26. Discours de Thot
en ic n
218 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
^ 1
û 0^ I
I I I czrzi
O
A Q
t Zi
\ \
\\
^
^ I
I
AA/VW\
AWW\
O©
I w
£S I
^ AAAAAA
^
*
r
I
O
...p
© n O
^ g,
/VWSAA I 1 1
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 219
aaaa/v\
crzncnD
AA/NAAA I I I P O I I unu ©
AAA^/VA
I I I
:|^T '
o o
AAAAAA I Ç Q. Il
AA/VWV mun r i
^ |
AAAAAA :
ü lllllllll
(5 I C l^lll
« Moi, j’ouvre les deu.v portes du
I ^ ^ iimiiu /-"N ^3 CD cJ
ciel dans Apitou »; cette formule était devenue le titre officiel du grand
prêtre de Montou à Thèbes (cf. Wiedemann, Recueil, XVIIl, p. 121,
et Legrain, Recueil, XXII, p. 60-61)^
@ lUMii n
2. Recueil, XV, p. 155 :
^ iimiiii CD o G 5 e
Q D ^ Voir des passages analogues, p. 15.3.
'"fhllo I
o o /\ .J1 o o o
3. Pour du roi en tant que prêtre du culte divin,
ce qui concerne le rôle
je renvoie au volume qui suivra celui-ci dans la même collection, Du
caractère religieux de la royauté pharaonique (chap. iv-ix).
220 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
1. L'identité des rites des cultes funéraire et divin en Égypte avait été
signalée déjà, notamment par Maspero {Études do mrjthologie.l, p. 318-
324; comparaison des rites funéraires et des tableau.x gravés sur l’obé-
lisque d’IIâtshopsitou).
2. Voir, à ce sujet, A. Moret, Le titre Horus d’or (Recueil, XXIII,
p. 26).
3. Lefébure, Le Tombeau de Seti T’, IV, pl. XLIV-XLV; cité par
Maspero, Histoire, I, p. 116, n. 2.
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 221
morts, les rois ont reçu les honneurs divins par des rites qui
" ^ <2
,
Schiaparelli, Libro deifune-
raii, I, p. yy et 158), qui a déjà sou expression dans les textes des pyra-
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 223
» P
p. 171). C’est ainsi qu’au début des temps, le roi dans les
AAAAAA
mi des, où Horus dit à son père : « Je t’ai frappé en te frappant (
AAAA/V\
^
/«ncvYaVfes (Schiaparelli, I, p. 68-69)
:
YJ ^^ (|
P
1 ^ -il AWW^
« J’ai désiré mon père en image divine (c’est-à-dire
faire de mon père une image divine); j’ai créé mon père, j’ai fait une
statue de mon père, je l’ai modelé sous forme de grande image». A ce
moment, les officiants du culte funéraire sont appelés :
^
; « sculpteurs de la statue » (p. 70; sur le mot rnasnitiou, cf. Mas-
^J
pero. Études de mgthologie, I, p. 291, n. 3, et II, p. 314). Ce modelage
de la statue du dieu (ou du mort) est décrit au texte de Dendérah, traduit
par Loret (Recueil, III-V, Les fêtes d'Osiris au mois de Choiak)-, il a
('
p) revient plusieurs fois dans la Litanie (p. 25 et 82). A
ces exemples j’ajouterai celui-ci tiré de la grande inscription d'Abydos
(Mariette, Ahijdos, I, pl. VI, 1. 21), où Ramsès II dit de lui-même : « Je
suis un fils qui modèle la tête de son père, qu’Horus qui modèle
tel
Osiris, qui façonne celui qui l’a façonné, qui enfante celui qui l’a en-
AAAAAA
potier. L’expression «
est,
modeler
sur l’original,
la tête »
t
'
i -d I
a aussi le sens dérivé de rendre
15
2?6 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
toinbs of the T' Di/nastrj, I, pl. XV. Cf. les tableaux des fêtes Sed au
temple d’Abousir (V' dynastie. —
Zeitschrift, XXXVII. p. 1, et
XXXVIII, p. 94).
1
i
(
i
APPENDICES
Les rituels d'Abydos, comme je l’ai dit plus haut (p. 4),
A O O
I
^
^ ^ '
,WWSA I O
« Chapitre de défaire (déployer) la bandelette ».
AAAAAA
OKI
p
1 .
Quelques-uns des tableaux supplémentaires d Abydos ont déjà été
donnés en note dans le corps du volume. Ce sont le 6° tableau (p- 83,
n. 4), les 8' et 12" tableaux (p. 76, n. 1), le 20“ tableau (p. 103).
E .
—û^:3:^Tavw«\—
- /" “
'iiix
1
^^
/vww\ c. 1 I l o
rn^fZ'CMç]
« Je ne suis pas venu, certes, pour détruire le dieu pour
un (autre) dieu ’
;
je suis venu, certes, pour fortifier le dieu . .
semble ([u’il s’agit d’un rite analogue à celui qui fait l’objet
à? A n (O /WVNAA AWAAA
1. Var. etc. ; un
donne
texte
c. 4^-
éy
2. Cette tonnule a paru au chap. viii du papyrus de Berlin (p. 37)
avec la. rédaction : « je ne suis i>as venu, certes, pour détruire le dieu sur
sa place ’A
a
‘
n ) et, ensuite, « je suis venu pour mettre le dieu sur
|
sa place»; même rédaction au 2" tableau et au 21' tableau d'Abydos.
Ces textes donnent un sens beaucoup plus satisfaisant, et il semble que
celui du 9' tableau est corrompu. De même le passage « ta bandelette :
est à toi, tu es comme dieu », pourrait bien être une mauvaise lecture
pour : « tu es en ta place ».
©û
<3X1
n I I I
A
I I
ra
A lil S) I
D I
C. III
S —
4^ l_
>Z) 71.
Y7 n
^ Q
û
^Jinnr û ^ n
I I I
1Wg1P]SSN.
™^^ >
AA/VW\ ^
I
I
^:=:^
I
O
<=
A §1 ,0
> ra ^ Il - AAfWVA
0 ——I
I
I 5 CX AA/NAAA t
1
j I j
I I I (ü) (Ü I I I I
q, I ^
— qi
ffl
y
^ X>1
Ci C-D :
AAA^^ — «*
da 1=1
©© AAAAAA (VWVAA I ^O —H—
A,VWNA
AA/WVN >oc —
I ~n O
1. Var, : 11 n
Var. pour e.xcmples du mot.
2.
'i. Le
:
^ les deu.x
“ O» — AWSAA
X AAAAAA ^
^ CH
U 0 AAAAAA
© <=^[]r| ©
I I I I I I ^ I 1 I I I I 1 f III W w ^ oHiw
CXC=>^ O G
1=^1 11 -
1 /I\
(3
(
I D Q0 I III
p. 16, 100 et 168) que les dieux lui ont prodiguées; le fluide
^
*1 rt I
@04,
111 © À O WVNA ^O O O ^ ^
AAAAAA
X W DJ
q
I
I
rxvi
AAAAAA
/a
AAAAAN
^
Ci Ci ^ Ci < V- 4 ^ a
oo
I
w
I w
s#yr7JJ
^
I
ru
<2 ü I I I
rao
1 ra I AWSAA AAAAAA • I I A/VWV\ 0 '
O III © I I I G
7=f] AAAAAA Ci 1i ê> I
;q
î?) #17 ra n
1
I I I I I Ci ^ Ci I Ci I ,1
I oOt. AAAAAX
aw,aa
e 'U
mauvais.
3. Var. : le texte est fort
il (
3 ,
;
4. Var.:
.
1 . Est-ce une allusion au.x sacrifices humains qu’on offrait parfois au.x
dieu.v? (Cf. Lefébure, Sphinx, t. III, p. 129.;
Elle te dit que ton œil est à toi, en elle. Râ t’est favorable,
comme Rà l’a été la première fois qu’il a cherché le ca-
davre; on ne trouva pas celui-ci, (mais) c’est l’ombre qui
fut trouvée. »
O
1 . ^ a.r. ; ^ ^ ,
U
2. Var. :
Lf-
4. Lift. : « comme ton double en désire ». Le fleuve dont il est ques-
tion est .sans doute le Nil céleste et terrestre où l’œil d’Horus peut tomber
(Cf. p. 39, 77).
—
27® tableau
©
(I, p. 66, Amon) :
O _ o<=z=><mi<- - - . JS nu
« Adorer le dieu (quatre fois), faire l’en-
bd cjzn
censement quand on entre dans le lieu du sotpou sa' ».
Phtah, en ce jour’. »
sentation de Mâït (cf. chap. xlii, p. 165); sur l'expression « dire les
offrandes », voir p. 164.
238 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
-*
*- *
neinea ».
© /WWW
O \\\J 1 A O^ A O ©
AA(WW
1 /WVW
/WWWN A r\
<3X1
I I I /SAAAAA •<!
0 Q_ :
n® I i\\ w
*
n \\ ^ (Chapitre de) donner le sceptre,
\\
le croc, le fouet, les bracelets de bras et de jambes ».
^
CI oc, le fouet et le bracelet.
tres 1^ canes et heb (AOfjJos, I, p. 48, 13' tableau.)
(]
||] P
(var. oui) ;
les textes des pyramides énumèrent longue-
:
|
ment les sceptres et bâtons des morts osiriens {Pépi //,
1. 291 sqq.). Il semble que la formule relative à la mise en
ordre du squelette (cf. p. 75) s’applique surtout à l’action
'
s’établit sur ton front. Tes deux plumes sont hautes sur ta
tête, Amon-Râ; c’est Isis qui les a
établies sur ton front; c’est Sokaris
qui t’a disposé cet ornement; c!est Rà
qui les a consacrées pour te donner la
voix créatrice {litt. pour qu’il réalise
J’ai déjà signalé (p. 153) le rapport à établir entre les pou-
voirs royaux (jui sont conférés aux morts et aux dieux osi-
riens, et la faculté d’émettre la voix créatrice : il est naturel
qu’un rappel de cette idée accompagne la présentation de la
couronne. On sait que les défunts recevaient aussi une « cou-
A/WW
pitre de donner le seshepit et le mânkint ».
y\ ^ I
AA/WsA ^ O i
Acr:
A(VWV\ I
I ,
-<2>-
AAAAAA ^ \\
7~\ ^ - I n n f»Y t
^ I
aaa/vsa
^ /wvvv\
AAACA/S ^ i
r-^ 1 -<2>“
3. Var. :
4. Var. :
5. Var. :
6. Var. :
7. Va,-.
,
^
T> — * I ,
16
242 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
d’Horus vient. .
. ,
il voit le dieu qui l’a créé; la « grande »
rxn
O J J '
J J
J AAAAAA AAA/WV §n fi cxa
û a
AA/WSA
/W\ 1
' -.g.
A
1. Le te.xte d’IIarmakhis termine ainsi le chapitre : _û
AAAWN
a ^ AAAVtA Q AAAAOA
^ |
AiVWSA
AAAiWA
AAAAAA
© (.sic)
I I
^ O 0 O
—©
AAAAOA
© ' iilfki
O
O
D t i il O I
. I \ -r- V
1
I s.
2.9®
C
'
>
tablean (Horus et
y ^^
Isis)’ :
I I - . - . _ ^_ 1
nC3-<2>-p^ <==> 1
iiii ^ 54
p. 79.
«
?Cik1i.
« Faire les purifications avec Ta résine
sur le feu; tourner derrière (le dieu) quatre fois ».
•O 0
Horus : I ^N.
I w WWsA W
\\ AA^W^, AA/WV\
vers toi, N. ;
les purifications (his) de N. . . sont sur les deux
bras du roi, maitre des deux terres, Men-mà-rî, héritier de
qui l’a fait en toute vie et force. »
W
Isis N
:
. . Le
A/W«/SA
Nebseni.
.
O
O
w
il ü D aU j\
-JT-
AVsAAA
W /\<=>ü '@-
:m
,
—»— Ci A F I
^^ dQ
m
AAAAAA AAAAAA
O 1^b4 n ni ©
(g
,
Les clii/fres sc rapportent aux pages et aux ligues du Papyrus j
^ J(3o^,
n AAA^AA O
1,8,9. 'WWvA ^ VIII
AAAAAA
,
I,
'
2.
5, 7, 8; II, 1, 2, 5, 7; III,
,
XXIII, 10. (5
_iJ W III 8; IV, 2, 8; V. G; VI, 3; IX,
8, 9, 10; X, 2, 8; XI, 1, 6; XII,
VI, 7, 8.
W "
“i I I 1, 7, 11; XVIII, 3, G, 8; XIX,
8, 10, 10; XX, 9; XXI, 7, 8;
I, 9.
\> I
,
XXII, 8, 9; XXIII, 4, 7, 8, 9,
1, 1, 2, 2, 2, 3,
/^^.XXIV. 5.
0 I I
0
3, 3, 3, 3, 5; XI, 5, 5, 5, 6, 6, 7,
ÿ 6; IV, G, 7; V, 4, G, 7; VI, 1, 1
'0’
VIII, 5; XXIV, 11; XXVI, ,
XXIII,
§5 8, 9, 9; XXXIII, 1, 1. I
XVIII, 8. ,
XXXII, 1.
8, 9, 9; XIII, 6, G; XIV
III. 2.
6, 11 ;
XV, XVI, 4, 5; XX,
1; 9
XXI, 8; XXII, G. 7; XXIII, 7
XXIV, XXV, 8; XXVI, 9
3;
XXVIII, 2, 3; XXX, 2; XXXI
8; XXXIII, 6, 7; XXXV, 4, 8
XXXVI, 7; XXXVII, 1,
XVIII, G. , XXX, 1.
X/*^,
I
XVII, 9.
i W
XXII, G.
X I
, XXXIV, 7.
XVI,
X^ 1
5.
J, XVII,
XXIV,
G;
3.
XVIII, 8;
\/ XXI, 2; XXII, 5; I
iD “ Jlll
|)°£,II,3;ni,3. ’ III’ 3.
il
ri
©
n llll H. 8; XV, 9; XXIV, Æ-I,1;VI,4.6;VII,
10 . 1 ;
VIII, 7, 9; IX,
° 1, 3; XV,
XVIII, 1; 9; XX, 3;
(1 "r"', VI, 5; VII, 1.
icruDcll© XXII, 8; XXIII, 4, 7; XXIV,
j) Q. (^,1I,G;VII,7;XII,8,1Ü; 7, 8; XXVII, 8; XXXVI, 5;
1^^111 XXII, 1; XXX, 4. XXXVII, 4.
,
(]
, I, 1; IV, 2, 6; XI, 5; XIV,
S 7; XXX, 5, 6.
1,4;X,4;XI,3,4;XII,3,9,12: R ,
I, 4; III, 4; V, 8. 8, 9; IX,
XIII, 3, 3, 4, 8; XIV, 6; XVI, JL XII, 3, 3, 3; XIII, 4;
2 XVII, 2 XXVI, 2, 4 XXVII,
; ; ;
XXXI, 8.
7, 7;
6; V,
VI, 6; VII, 4; IX, 2,
10; X, 3, 3, 3; XI, 9, 10,
2, 3, 3, 4, 5, 6, 7,
^ XVIII, 9; XXIX, 3.
VII, 3; IX, 5; X, 6; XI, 6, 8 W
XIII, 1; XV, 8; XXVII, 1 N.
V, 8; XII. 2.
XXIX, 1, 5. ta,.
I ,I,7;XXVI,
O
Z5 n 6.
7; IV, 2, 5, 8; V, 3, 8; VI, 1 ;
VII, 3.
VII, 1,-7, 8; X, 5; XI, 10; XII, ,
AAAA/VA W
4; XIII, 6, 8, 11; XXVII, 3;
XXVIII, 7; XXXI, ligne verti- ,
V, 4; XI, 10,
AAA/Wv '11:1
0 {sic \
AAAA/VA 1 — . ^ a I
III, 9.
J O II, 0; XIV, 1; XXV, 5;
XXIX, 1.
A^AAAA a
IV, 4.
,
XIX, 4; |N AAAAAA
‘O
AAAAAA
\N I
XX, 2;
XXIV, 4
f]^^, I, 6,9; V, 1,3, 8; VI, 1,
,
XVI, 5.
XXIX, 8.
^ ,
1,XVII,3;XXIII,10. ,
XXVII, 3.
-<2>-
,
X, 3.
, VI, 3.
I I I
W I I I
AA/VAA^
XVIII, 8.
8; XII, 3, 3, 3; XV, 9; XXI,
-<2>- XXVI, 8 XXVII, 7
5 ;
XXVII, 8 ;
XXXVI, G ;
, ; ;
XXXV, 6.
XXXVII, 5.
c.
I 'AU
1 XXIV, 8 XXXII, 8. (1 ,
XXXIV, 4, 5.
1
1
,
1 , ; ;
^
I, 4; III, 4, VII, 3; XII, 7;
O I XXVII, 2, 5; XXVIII, 2;
XXXI, 1, 1; XXXIII, 8, 8; ra \ XX, 1.
XXMV, 1; XXXVI, 7.
.4
•<2:=-, XV, 5; XVI, 4, 4; XVII, 7;
,
XXIX, 2.
•<2=- XVIII, 3;XX,G;XXXIII,4.
I ELI
^ Æ,
1^5^
1,2, 4, 4; 11,1; III,
4, 8, 9; IV, 1; VII,
,
X, 7.
3, 4, 5, 9; VIII, 1, 3, 5, 5; XII, ,
VI, 8.
9; XIII, 1, 4, 8, 8; XXV, 8;
XXVI, XXVII, ,
XIII, 10; XIV, 10;
1, 8; 1, 5, 7, 9,
3, G; XXXVII, 2, 2. XXVI, 5.
251
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE
IX, 9;X, 1.
AAA/vAA ,
VII, 5.
,
II, 4. S XVIII, 10.
c=>\\n
III, 5.
,
III, 6. ,
XI, 6. ,1, 9.
,
ÎJ
^^,III,4, 4. VIII, 9.
3 r^, IV, 8, 9; V, 3;
XXI, 3.
, Ci
I
1 /VWW\ XI
i'Xl, 71, 11 •
XXI,
6 .
XV, 4.
,
XXX, 3. AA/'AAA
1^6 I
: ,
XVII, 6.
,
XXX, 4, 5.
5 A/ww\ XX-IV, 10.
0 <S M !
^
__J1, XXXIV, 1.
7 ,11, 5; XIX, 8.
1 ©
I, 3; XXIV, 7; XXX, 2.
Q AAAAAA
J 7 . IV, 9 VI,
n, 5, 6; ;
1
VII, 2; IX, 7; XI, 7;
7^, IX, 9;X, 2. XII, 10, 10, 10; XVI, 7, 7 ;
XVI,
XVII, XVIII, 2;
— ^(â, 1,6; VIII, 3; X, 11, XIV,
7,
XXI,
7;
4, 8;
7,
XXIII,
9;
4, 7, 7;
'
n\\ 11 XVI, 5; XVII, 6; XX,;
XXIX, 10.
3; XXI, 1, 2, 2; XXII, 2, 6; AAAAAA Q
XXIII, 2; XXV, 7, 8, 9; XXVI,
2, 5, 7; XXX, 4.
XVII, 4.
IV,
6; XXXVII,
IX,
5.
4; XI, 2,
Tnniiir^ 3, 3, 4; 3,
iiiiiiiir 2, 2.
XXVI, 9, 9.
Y7, XXXVI, 3.
-J-û AAAAAA ,
XXVI, 9.
X, 8; XV, XVI, ^
7 6, 6.
V7 ,
7; XXVII,
2, 7;
2, 2, 2, 5, 5, AAAAAA
Ci W
I
f\
I
Jè5.lll
I
°
,
X, 9; XXXVII, 3.
,
X, 5, 5. XVIII, 2; XX, 8.
J] ‘=^
,
IV, 2, 2, 5, 5; XI, 4, 4. XVIII, 2.
,
VII, I. XVIII, 2.
<r^
IX, 1.
—n,
W XXII, 8.
,
Z)
,
XXIV, 11.
^ , VIII, 5; IX, 5, 6, 8. (2
, XVIII, 8.
g, XXVIII, 4. (2
, XVIII, 7; XXIII, 5.
XXIV, 2.
(2
cru
Ü, IX, 4; XXIII, 7.
n, VIII, 3.
XXVII, 4.
VII, 8.
rj ,
^
,
1, 5, 8; XXXVI, 2, 3, 4, 5, G;
XXXVII, 3, 3, 4, 5, 7.
A, III, 4, 6, 6; VIII, 9. 5,7,8;II,
I, 2; VI, 4; VIII, 1,
\ U AAA^^^ (2 cX II ) IIIi 8;
, 1, ],
VI, 3; XI, 1; XII, 7; XXVI, 6,
5, 10; IX, 4; X, 3, 3, 5
7, 10.
XII, 7, 11, 11, 12, 12, 12, 12 AAAAAA 0
XIII,
XX,
1, 8,
3, 9;
9;
XXIII,
XV, 8;
9;
XVII, KJ
XXVI, 1,
1
f
-sJ
I AAA^^A
AWAAA
AAAA^^
^ , K 7 ;
XXVI, 6.
w ra
XXVII, XXXV, AAAAAA
4, 8,
XXXVI,
8;
6; XXXVII,
9;
2.
5;
/a AAAAW
0 I
I, 2.
XXX, 5.
,
AWWV Q
X, 8 XIV, XIV, IV, 8; XI,
, ; 4 ; 9 ;
XXII,
(a AAAAAA
6.
XXXVII, 4.
G; V, 1; n A^A/^AA ^
pv^’ ‘‘‘'O' 2,
^ IX,
(2
2. ej
n s^'
(2
XIX, 10. XI, 1.
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 253
,,
XV, 8; XVIII, 7; XX, 9;
AAAAAA X.XIII, D, 0, 5.
A^AA/V\
I ', II, 9; VI, 7; X, 7; XIV, 1:
^ l,XXI, 3.
XXV, 6.
AWWN r I
,
niüiiii "
(^)
e lîM XXXIII,
,
XI, 1.
AAAAAA I
\,x, 6. îlf'-**-
AAAAAA I
iiiiiiii
'
i a V577 ® ,
XI, 5; XVIII, 6.
I
I, X, b. I
® XXIX, 7, 7.
,
VI, 4; VIII, 3; XIV, 1, 2; I
,
,
III, 7; IV, 5; V, 1; VII, 1
,
XXIII, 2.
|l, XXIX, 3, 4, 7, 8.
O
S, VI, 5; XIII, 5.
I
,
X, 9; XXXIII, 5.
I I I
(9
,
XV, 4. 1
,
XII, 11.
XVII, 2; XXIII,
-J1,XXIX, 3.
(® îü 1; XXXII, 6.
,
XIX, 9. ,
XXXI, 2.
O
XXII, 2. XXIX, 2.
^8 LJ
XV, 5, 6.
w
,
IX, 5.
, 1,2; II, 4, 4, 4, 5.
I I I
,
11 , 6 . VIII, 10.
,
XVII, 6. ,
VIII, 10.
L=J]
^54 ANNALES DU MUSEE GUIMET
,
II, 3. ,
III, 2.
\\1
OO
0 XXI, 7. J®\,VII,6.
J ,
XXXIV, G, 6, G, 6, 6,
7, 7.
"j
I ,
XXVII, 8.
III
,
XXII, 9; XXIII, 8;
XXXIII, 1.
n
® fx VI, 4.
^ jf^e I I 1
0 ,
II, 1; IV, 4, 5; VI,
2, 6; VIII, G; X, 4
XI, 3, 3; XII, 5; XV, 2; XVI, 7
^J,VI, SiXII.SiXX, 7.
XVII, 4, 9; XIX, 5; XX, 1, 8
XXII, XXIV,
9; 3, 8; XXVI, G,
XXV, 5.
G, 9; XXIX, 6.
5^.
,
XII, 10; XXI, 1; XXV, 5, 7.
2 .
V, G; VII, 7; IX, 2, 2,
, 2, 5,
AAAAAA VII 4 *
3, G; X, 3; XI, 10, 12, 13;
AAAAAA ^ '
1
XXXII. 2.
1; XII, 8, 8; XIII,G;XV,
Jo- XVII, 8; XVIII, 2, 4,9; XX,
JV ,,XXI,7.
,
XXXII, 2.
CT^
XXV,
XXXII,
4,
3.
8, 8;
,
VIII,4,4;XI, 1,7;XIII,
9; XV, 8; XVII, 10; XVIII, 5,
JJ VII,..
10; XXXVII, G.
0
,
XIX, 5. ., XXVIII, 2.
M
,
VII, 3, 3, G. ,
XXXII, 4.
0
= =
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 255
VI, 6.
XXXI, 7, 8, 8; XXXII, 6;
XXXIII, 3, 3, 3, 4, 4; XXXIV,
,
I, 3; II, 3; IV, 4; XI, 3; 2, 3, 4; XXVI, 1, 2.
XVII, 7; XIX, 10. adjectif. I, 2, 4; II, 1; III
° ^ 6, 7;IV, 4; V, 6, 8, 9; VI, 7, 8
,
XXIV, 11.
9; VII, 1, 7, 7, 7, 8, 8; VIII, 6
IX, .5, 6, 7, 8, 9; X, 4, 6, 7; XI
,
XVIII, 4, XXVI, 4.
3, 13; XII, 3, 3, 7, 7, 7, 8, 8
VIII, 8.
XIII, 2, 6, 10; XIV, 7; XV, 9
fi
XVII, 3, 6, 7, 7, 8; XVIII, 3, 4
VIII, 8.
9, XX, 5, 6, 6,
10; 8; XXIII, 2
8
4; XXIV, 4; XXV, 2, 7, 9
II, 4, 6; III, 1; IV, 3, 4; VI, XXVI, 2, 3, 3, 4, 4, 4, 9; XXVII
9; IX, 8; XIII, 4; XIV, 3, 9 8; XXVIII, 8, 8, 9, 9, 9, 10
XVII, XVIII, 4; XIX, 5
9; XXIX, 9, 9, 9, 10; XXX, 4, 4
XX, 1; XXI, 1; XXIII, 10 8; XXXI, 1, 1,1, 1; XXXII, 5
XXIV, 1,1, 8; XXV, 5; XXIX, XXXIII, 3, 4, 5; XXXV, 7, 8
3. XXXVI, 7, 7. 7.
^,VI, VIII,8;IX,3;XI,2; 9;
II, 3.
XIII, 6; XVI, 5; XIX, 9; ,
W
XXIII, 10; XXV, 3.
i,
V, 7; XII, 2.
,
XI, 2.
,
II, 6.
n “u'ii ,
XVII, 2.
II, 9.
un 1 ©
,
4?
'wvM XIII, 5.
,
XVII, 3.
^
7\
VIII, 3. ,
IV, 8.
A ,
AAAAAA
,
XXXV, 4.
AAAAAA J
XI, 6.
W AAAAAA
AAAA/VN
O
,
VIII, 4; XXXVII, 1. /WN^, XII,8, 12;XXV, 7,8.
I I I Cü /SA/WVA
4, G, G, 7, 8, 9, 9; XXVI, 1, 3, 3, ,
XXII, 3, 4, 4, 4.
5, 5, 5, 5, 8; XXVII, 4, 7;
XXVIII, 2, 3, 3, 4, 4, 5, 7, 8, 8, ,
XXXVII, 7.
8, 9, 9, 9, 9, 10; XXIX, 1, 3, 5,
7, 8, 9, 9; XXX, 1, 2, 4, 5, 9; ,
XIV, 7, 11.
XXXI, 1, 2, 2, 5; XXXII, 3, 4;
XXXIII, 2, 3, 4, 5; XXXIV, 1 ;
XXXVI, XXXVII, 1, 1.
7;
r— U), XV, 9; XXIII, 6 ;
-W. XXXVII, 6.
VIII, 6 ;
XIII,
XVII, 5.
V, 6; XII, 1, 1.
O I p^,XXII, 1, 3.
,
1 ,
1 .
jf),
IX, 5, 6; XXI, 4, 4, 5, 5, 5;
f?
XXIX, 10. XXII, 1, 2, 5, G, 7, 8, 9;
XXIII, 4, 5, .3, 6, 8, 9; XXIV,
,
IV, 2, 7; VI, 7;
1, 5, 10.
IX, 4, 8; X, 8;
,
XXI, 6, 7, 8; XXII, 1, 2,
XI, 4,3; XII, 10; XIV, 9; XVI,
2, 3, 3, 9; XXIII, 10;
4; XVII, 9, 10; XXI, G; XXII,
XXIV, 2.
5; XXIII, 4; XXV, 4; XXVI,
XX, , 2,9; XXI, 3; XXII,
3; XXX, 2; XXXIII, 4, 7.
XXIII,
1, 4, 5, 6; 2, 3, 3,
IV, G. 7; XXIV, 10.
XVI, 3.
I, XIX, 10.
P W,
f?|,
I, 4; XXIV, 3; XXV, 5;
1 .
XXV, 2 .
Pê XXXII, 5.
000
nn, I, 3; V, 8, 9, 9, 9; VI, 2; XX, XXIV, 4.
2;
êH VII, 8; VIII, 8; XII, 3, 3, 4,
5 XVIII, G
;
XXV, ; 7, 9 ;
XXX, 7.
XXVIII, G; XXIX, 4; XXX, 1.
,
XIX, 2; XXVI, 3. AAAAAA XXIX, 2.
© O
XXI, 8. A/W^ VIII, 3.
S Ci X
,
XIII, 2, 4; XIV, 8.
^ ,
XXIX, 9.
XXV, .5.
^ l,XXIV, 0.
,
,
XIV, 7; XVII, 10.
AAWVA
,
X, 8; XVII, 7; XVIII, 4, 9;
A^/SA^^
A/VWVA XXVI, 10; XXVII, 1, 4, 5. ,
VI, 8.
-=300 W
-T^,^,XIV,6.
,
XXI, 4.
,
V, 1 ;
VI, 5; XI, 8; XIII, 9;
XIX. 8.
,
XXXIII, 1.
XXIV, 10.
XXXV,
,
p,
XVI, 6; XIX, 8; 8.
X, 7.
|[1X,XV,4.
^=0), XIV, 6.
XVI, 6, 7; XVIII, 2, 2, 2.
,
AA/VSAA AAAAAA
\
LXXV, 4. ,
XIX, 1.
III CiO
,
X, 9; XXII, 3.
O, XXVII, 10.
AAAAAA
© d
,
XXIX, 3. a| ,
XV, 4.
©
/WW\A
Ci
6 û AWW P 6 I
^ I
-
I
^ 3.
17
i^rxs ANNALES DU MUSÉE GUI MET
1, 2, 5; XXXIII, 2, 8, 8;
c. Mil XXXI\', 1, 1, 1. 2, 4; XXXVI,
2, 7, 7, 7; XXXVII, 1, G.
X,10.
III
aaw\a {dc,p((r). I, 2, 3, 5, G, 7. 8, 9;
(^=0 ) II, 2, 4, 4. G, G; III, 3, G, H, 8, 8,
\, III, 6; XII. 11).
9; IV, 3, G, 7,9, 9; V, 1, 1, 2, 3,
2,8;XXI,G;XXII,1,1,3,4,8;
XX^•I. 4.
CX£1 5
,
XXIII, 1, 4, 4; XXIV, 3, 4;
XXV, 1, 4. G, 8; XXVI, 2, 5, 7,
I =V, XVII,.
10; XXVII, XXVIII,
10; 3, 3,
4, 4, 7; XXIX, 2, 3, 4, 4, G;
XVI, XXIX. 7.
|,
XXX, 3, G, 8, 9; XXXI, 1, 2,
2; XXXII, 4; XXXIII, 1, 1, G,
J, VI, 0; XXVI, 4.
G, 7; XXXIV. 2, 4, 5, G, G, G;
7; X, G, 11 ;
XI, 2, 3, G, G, G, G,
Awwv, iiinrque du passé. I, 3; III, 7, 7, 7, 9, 13, 13; XII, 1, 3, 3, 4,
4, 4. 0, G, 0; IV, 1, 0; V, 1, 4, 7, G, G, G, G, G, 8. 9, 9, 9; XIII,
7, 7, 8; VI, 4; VII, G; VIII. 3, 4, G, 8; XIV, 4, 7, 7, 8, 9, 11;
4,7, 7, 7, 9, 10, 10; IX, 1, 4, 4, XV, 9, 9; XVI, 4, 8; XVII. 3,
0 I, VII, 3; IX, 2, 2, 3, 3, 3, 4, 6;
VI, 2; XII, 5.
,
X, 8, 8, 9, 9, 11; XXVIII, 5.
I, 1; V, 2; VII, 5; IX, 6; (2
VI, 4.
^ XI, 10; XII, 7; XXI, 1 ;
,
I, XX, 7 ;
XXIV ,
XXIX, 5.
XXXVII,
û
AAAAAA
I
6.
O A P
(É
,
XXI, 1; XXII, 1, 4.
© III
AAAAAA
,
II, 7; VII, 9; X, 5; XIV,
,
XX, 2.
6;XVIII,7;XIX, 4, 5, 5;
I I I
8;
XXIX, 2; XXX, 1; XXXVII, J'g.xxvm,!.
5, 6.
i,
V, 6; XI, 13; XIV, 10; ,
XVII, 2.
XVIII, 8. 3.
i, VI, 7.
I ,
XXVI, 10.
VI, XII, 8; XIV, 5; 'O r
8;
I I I
XVI, 7; XVIII, 8.
A XVII, 3.
,
(£ III
XIII, 6, 11; XV, 1, 3, 4, 5,
n xxviii
6, 6, 7; XVI, 5; XVII, 1;
8, 8, 9, 10.
XXXIII, 4.
AAAAAA
•>s
M .
XXXIV, 5. AAAAAA
AAAAAA
AAAAAA
@ T=i
_
XVIII,
4
3, 7; XXV,
—
VII, 4.
,
XIII, G; XIV, 7; XVI,
O (5 A >
3; XVIII, 3.
,
II, «.
^ I
,
XXIV, 9.
(2i
AWSAA
,
XXVIII, 6, 6. ^ , XVIII, 6.
AWW.
,
XXVIII, G. 1 XXIII, 5.
© ,
II, 3.
XIX, XX, 7; XXI,
2, 2, 2;
,
1, 2, 3; XXIV, 11 XXV, 3. ;
^ ,
XVII, 7.
lî/j 6,7; V, 4, 7, 7; VI, 4, 8;
c.n VIII, 1, 6; IX, 4, 6, 8, 9; X, 5;
A^^VW^ \ V
XI, 4, 5, 5, 11; XII, 1, 2, 7, 8,
C'\\- J \ ,
IX, 8.
AAfWNA ^—1—3 12, 12, 12; XIII, 2, 2, 5; XVI,
AAAAAA. X V I
I, XXIX, G.
3, XX, 3; XXI, 2; XXIV, 11;
3;
AAAAAA S— ü I XXV, 8; XXVI. 2; XXX, 4, 4,
^
™
AA/WVN (B
XXXII, 8.
5, 5; XXXV, 3.
III j,
I, 1,8; 11,1,8, 8, 8,9
9, 9; III, 1, 1, 7; IV, 4
VIII, 9; XVIII, 6.
I
^
AAAAA^
s
,
w
G, 8; VI, 4, 5, 5, 7, 8, 8, 9, 9
VII, 2; VIII, 6; XI, 2,5, 6; XII
8, 10; XIII, 1, 4, 6, 11; XIV, 4
AWVVS Ci \
\
XV, 1, 5, 7; XVI, 5, 6, 7, 8
'•
<1. * '
U O
,
VIII, 2; X, 8; XXVIII, 2.
8; XXV, 3, 5, G, 9; XXVI, 7
XXVIII, 6, 6 XXIX, 10 ;
U
AWW\
D
I, VIII,
XXVI,
2.
8.
XXXI, 8 XXXII, 5, 6 XXXIV,
6; XXXV,
XV,
;
3;
1.
XX, 7;
;
XXIX, 8.
O ©1 11i
,
I, II, 8, 8, 9, 9; III, 1, 1.
G, G. 1:
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 261
3; XXVI, 1, 2, 3, 3, 4, 4, 5, 7;
XXVIII, 1,2, 4,6, 9, 9; XXIX,
I, IV, 8; XI, 7; XXI, 1,10; XXX, 1,4, 4, 5, 8; XXXI,
1 ! 8; XXIV, 8. 2, 9, 10; XXXII, 4, 5,6, 7, 8, 8;
,
XVIII, 1; XX, 6; XXXIV, 7; XXXV, 5, 5;
XXV, 1, 2. XXXVI, 6, 6; XXXVII, 2, 2.
ca — /WWA
aw\aa[73, XXVIII, 6.
<=>| IX, 7; XX, 9.
AAAAA(\
,
III, 1.
® ,
XXII, 7; XXIII, 2;
XXIV, 1.
,
II, 2; VII, 9; VIII,
1i^( 1, 3,4,4;X,9;XII,
XIII, 3, 3, 5; XXII, II, 7;
7, 7, 8, 11; I, 2, 5, 8; 1, 2, 4,
4; XXV, 6; XXVII, 7 ;
XXXV, III, 3, 5, 8; IV, 3, 6, 7, 9; V, 2,
1,1,2, 2, 2, 2, 2, 3, 3, 3; XXXVI, 6; VI,3; VII,2, 9;VIII, 5; IX,
4, 7; XXXVII, 1, 1. 6, 8; X, 1, 6; XI, 1, 4, 5, 8, 10;
r°D, XIII, 9; XXXVII, XII, 1, 7; XX, 2; XXV, 6;
,
IV, 2; X, 2, 2, 3; XXII, XXVIII, 7; XXIX, 2, 5; XXX,
1!' 5. 3, 8;XXXIII, 1; XXXIII, 5,
AAAAAA 6, 7; XXXIV, 2, 6; XXXV, 1,
XXX, 5.
7, 7; XXXVI, 1,2, 4; XXXVII,
3.
III, 8, 9; XIX, 10; XXV,
7; XXXI, 2.
I I I
8; XXV, 1; XXIX, 4.
IV, 3-
"f
b ,1,3; XVII, 8; XXX, 1.
II, 3; XIII, 2:
<=>, I, 4, 7; II, 4; III, 6, 6; IV,
XXIII, 1.
2,6, 7; V, 7, 7; VI, 5, 6; VII,
4, 6, 7, 8;
9, 10; IX, 5, 6,
VIII, 1, 2, 2, 5, 5, 5,
8, 8, 8, 9; X, 1,
^W
Q.
I, XXII, 7.
1, 1.
4 ;
5;
XXXIII
XXXI,
,
2,2;
5 ;
X, 5;
^ XI,
V,
I, 1;
8, 10;
2,
II.
8,
XII,
2;
9;
IV, 9;
IX, 9;
3, 3, 9;
<=> VI, 5; X, 10; XIII, 9; XIV, 8; XVI, 8; XVII, 4;
^[1 XIV, 10, 11, 11; XVI, 5; XXII, 7: XXVI, 2, 7; XXXII,
XVIII, 5, 7, 7, 10; XXIII, 8. 5, G; XXXV, 4.
r
,
XXIX, 4.
AAAAAA
j
I 111 n, pronom. 1,3, 3; II, 8; V, 2, 9;
AAAA/VA
r A, I, 3; XXI, 6; XXIII, 1
VII, 4, G, G, G, G, 7, 7, 7, 8, 9;
1
/' 3; XXIX, 4; XXX, 1. VIII, 2, 2; IX, 1, 1, 3; XI, 9;
XII, 4, 10; XIII, 7;XIV, G, 7,
IX, 3.
,
1; XVII, XIX, 5;
XXVI, 1; XXVII, 9; XXVIII,
1, 1, 2; 4,
XXVI, 4.
XXIX, 3, 4, 4, 7, 8;
3, 3, 4, 4;
XXX, XXXI, 2, 2, 2;
5, 5,6;
XXXII, 4; XXXIV, 5; XXXVI,
il ^ G; XXXVII, 1, 1, 2.
XX, 1; XXIII, 3. TüiiïfS, XXVIII, 7, 8, 9, 9.
W I I I
,
XIV, 9.
XVIII, 6; XXI, 8, 8.
XIV, .5.
X, 2; XXII, 5.
1
,
XIX, 9.
Z! 1> I
I V, 9; X, 11; XII, 3;
'
^ XIII, 10; XVI, 2; XXIV,
XII, 6; XVIII, 2.
'I
I, VII, 6; XXV, 4.
<=1^(2
Q I
^ I r
^ XII, 8. XV, 1.
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 2(73
,
IV, 6; XI. 5. I, VI, 9.
h. I Éü 1
g L—
XIV,
/] ' X,
8;
:i.
XXIX, 1.
'
,
XXI,
IX, 1;
8
XXXII, 2.
,
XVI, 3, 9; XVIII, 1;
,
XIV, 10.
© XXIV, 4.
XXVII, 1, 3, 5, S, 9; XXXIII,
XXV, 4.
1; XXXIV, 2, 3; XXXV, 1, 5,
AA^^A^
jQ 8 ;
XXXVI, 1, 2, 3, 4, 5 ;
AAAAAA ,
XXII, 3.
XXXVII, 3.
n n
aaaaaa X*
I
[| /
AA/VNAA
^
XXXV, 3.
[] iiii 7, lü; XXX, 8; XXXII,
1 J I AA^AAA
t>; XXXIV, 2. 6; XXXV, 1,
I
^^ ]
AA/^AA ,
X, 2.
(i, 8; XXXVI, 2.
AAAWV
I f
2,6. „„ XXXVII, 3.
XXVIII, 9; XXXIV, 7;
y\
,
XII, 1; XIV, Kl.
^ ,
XXXV, 3, 7.
IX, .T.
XXXI, 6.
I ,
W
,
I, 4, 4; XI, 1; XII, 7, 8; XX, G; XXV, 4,
w
_ XIII, 1;
XVIII,
XIV. 3; XV,
Kl; XIX,
2. 2;
XVI, 1 6, 9, III, 4. 8, 9,
A
; ,
2, 2; XXVII, 3, 6; XXVIII, 7, O
si
9,’
9; XXIX. 9; XXXII, 2. XXX, 6.
PI"
^
I I I
,
VI, !).
a ,
VI. 3 ;
XII, G;
j, XV, 4; XVII, ô
Pi\- , XIV, 7.
,
XXIV, 3, 1, 8.
,
XXXVII, G.
'
,
XXXI, 1. Aww\ O
XXXIN’, 2, 3, 1, .5 .7
^
^ O III
XXXVI.’l, 1.
r“^ 1 XIII , ,
7 ;
X\ I ,
O
XXXII, ô. P i XXVII, 2, G.
264 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
, XXIX, 3, 8. V, 1.
J.
, XIII, 10; XVI, 2;
XVII, 8. XI, 9.
pronom. VII, 2; X, 8, 9; C3
XII, 9, 9, 11, 11; XIV, 9, ,, m, 5.
I I I
AAAAAA O 1
7. 9. — —
H niiiiiiii
, XX, 8. rirn v 71
AAAA *
IV, 7. rvrn ^ (2 ^ l 9 -
1,^,
O
XXVIII, 1; XXX, 7.
V, 6, 6; VI, 2; XII, 1,1. H
^
w
CAL I
, ,
^
VI^ 9_
'
T V <) •
V r 7 AAAAAA
^
I
^ •
1 I
\\ ti*’
-H /WWSA y •
- . XXX, 6.
AA\\<V\
IV, 7; XII, 5. C30 W ^_=:/]
w a?
,
tt— Ci .
XIV, 3.
AA/WV\
É XI, 5. D
CAT-l I I I
,
W <£?
AAAWA
, XXXVII, 5.
P^T^.XVII, 2.
AAAAAA
W
T. '
r~iù
, XX, 7.
% XII, 4. XV, 3.
XII, 9.
(2 5 O, XVII, 8.
V, 1, 4.
.
PIJxE^, XXXI, 4.
XXIX, 9.
,
VI, 1; XI, 12; XIV,
\ 4.
Pi JTP
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 265
Zl
,
XXIII, 6. ,
VII, 8.
O
i,e, 8. IX, 1, 2.
A ,
\
\i),XXVI,
PJ^, XXV, 8. 2.
XXX, 6.
2.
I,
s Q
,
VI, 7.
P
1 ,
III, 8, 9; VII, 4; XV, 1;
^ XXIII, 2; XXIV, 11; XXIX,
XIII, 5.
P 3, .5, 7, 7; XXX, 3.
,
IX,7; XVII, 7; XVIII, 1; XXI, 1.
XXV, 3. A V ,
I, 3; III, 8,
^ 9; XXXI, 6;
7
3.
;
XVII, 5 XXIX, 10 XXXIII, ; ;
= ,
VII, 3; VIII, 4;
XXVIII,
XII, 9;
XXVII, I, 5, 9; 5, 10;
7, 8, 9, 10; XXXII, 1, 2;
,
IX, 8. XXXIV, 4 XXXV, 4 XXXVI, ;
;
2, 6; XXXVII, 2.
,
VIII, 7. I, 2.
D
,
AA/vWk v2 ^ "
\
„ III, 8.
D ,
VII, 8; VIII, 1, 1, 1, 2, 5,
‘, XIII, 7; XXXI, 2.
P rt3 5; XII, 8, 11, 11, 12; XIII,
,
II, 0; IX, 10; XXXII, 1, 2, 5, 6, S, 8; XXI, 6; XXV,
,Qill 4. 7,8; XXVI, 1, 1, 1; XXVII, 9,
9; XXXI, 2, 2; XXXV, 5, 5;
X, 3.
1 ® <=i
XXXVI, 6, 6; XXXVII, 2, 2.
Ci W L
'
tL-i
I
,
XIV, 9.
2G6 ANNALES DU MUSEE GUIMET
VII,
^
1
,
2. ‘
XVIII, 9.
e I
,
1. II, 2.
,
,
XXVI. 4; XXXIII, 4. .
XXIX, 5; XXXIII,
(E
G.
(•?), XXIV, 0.
XIX,
(E
. 7.
,
I, 1; IV, 2, ü; VI, 5,
8; VII, 2, 8; VIII, 8; r w I
O
XI, 5; XVII, 2; XXIV, 7. ,
XXVI, 3; XXXIII, 7.
Jlll
I
0 X XXIV, 4.
1 4", 1,'-
1’'^’-
;ÿ, XIII, 11; XVI, XXIV, 6;
1 1
;
, „l, XXXIII, 4.
XXII, 5.
1
T AAAA/VN Li\
A D , II, 7; VII, 2; XVIII, 4.
, I, 8.
A' I I I
^[|!,XIX,5.
J5_
U “
Ml
>,
XXVI,
I, ô;
III,
7.
II.
8;
1.
IX. w
,
X^•II, 1.
(E
1 I I I 10; XII, 6;
,
IV, I.
XXVI, 10.
^ Q AAWAA
Ci
'W^, VI, 2; XII, ,11, 1.
^0 ().
] AAAA^^ JJ © I
XX, XXXVII, 8.
@
AAAAAA 9; 8.
^ ^
1
,
IX, 7.
P,
oo II, ü.
© ,
XI, 11.
w
,
CAO
V. ,,7;xn,.. II, 7: VI. 7.
Pip. CAa
W
,
V, 7; IX, 10; XII, , V, 4; VIII, G; X. 10;
9 w t XI, II; XII, 9.
PA M XXIX,
P^L=JI- III. O, 4, 5, 5. ,
10.
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE ^67
,
V, 1; VI, 1.
iz:t ,
W W I
XIV, 9.
,
,
XI, 9.
,
XXI, O.
3^^A,XXII,2,2. I
,
XXV, 9.
IX, 2. ra
w ^
,
XXV, 7.
VII, 2; XXI, 7. orz3
J“,
AAAAW
Y Q, XXI, 1; XXII, 8. ni’
,
IX, 4; X, 8.
A, XXIV, 9.
XXXIV, 6.
1
"JJ
I AAA^AA A/WWN U J
^J,X,7.
r^jg X XXIX, 1.
,
XXV, 2.
mn^ ,
Ci
XXX, 4. V, 2;XI,9.
6, O
,
,
X, 9.
XV, 4, 6.
W
^^XIII,7; XIX, 1; XXIII, 4, 4,
,
II, 6; XV, 1 ;
XXVII, ^ 9; XXIX, 9; XXXI, 9, 10;
I
1 ;
XXXIV, 3. XXXII, 4, 7; XXXIII, 2, 2.
A^^AA^
i®^, XXVII, 4. ^ û
XXXI, 9.
I Ci rg ,
,
XX, 1.
^ /WVNAA
AAAAAA . Q
XXXI, 10.
1 ,
lOi 1 1 OD
© g ,
IV, 2, 5; X, 5;
XI, 4. ^^,XX, 7.
,
XXVII, 10;
VII, 3; Q W I
ra
â XXVIII, 10; XXXII, IX, 7.
&.XIX, G. ,
XIV, 8.
ra
ra A, XII, 8.
yp5,X,5;XXII,3.
XVIII, 8.
5 IV, 2, 5; XI, 4.
ra ,
,
268 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
_ AA/WW
/]
O, I,1,1;V, 5; XI, 13; XVIII, 1;
\\ AAAAAA XXX, 6.
I AAAAAA ÎS
,
I
XXI, 1; XXIV, 1, 5; XXV, 3.
2 .
(Voir aussi àrit Hor et nibouï.)
^ XIX, 6; XX, 2.
préposition. I, 4, 4, 6, 6, 8; II,
I 2; III, 6, 7, 7, 9; IV, 4, 6, 9 ;
V, 1, 1, 2, 4, 8, 9; VI, 3, 5, 8;
fü
I
,
XXVI, 7. VII, 4, 5, 6, 7, 9; VIII, 10; IX,
AAAAAA
1; X, 2, 4, 4, 6, 6, 11; XI, 2, 3,
,
II, 8.
III, 9.
,11, 1; X, 8; XVIII, 6; I I
^, substantif. V, 6, 6; VI, 7 ;
XI,
D A, VI, 7; XX, 6; I 4; XII, 1, 1, 2; XXV, 5;
(0 /'^XXV,1. XXVIII, 3, 3, 3.
R
^ ^ ,
XXXIII, 2. ®®®I,XXV,8.
A AAAAAA J] t
'
1 I I I I
/\ AAAAAA I îO XXII, 7;
XXXIII, XXXV,
I
A ^ A XXI,
AAAAAA U
1 ; 6; 4.
Q X
,
XXVI, 3.
^ V, 7; XII. 2; XIV, 10, 11;
«i «—^,X,9;XX,2;XXIII, ,
XXXIII, 1, 5, 6. XXXVII, 4.
6
,
VII, 1.
^ |"^=ü=, XXII, 4.
q ,
XVIII, 4; XIX, 9;
XX, XXV,
VIII, 2; X, 1;
4;
XX,
2.
4.
U ^^ '
d5^l,
I
XXIV, 6.
O A XXX, 1.
O
,
XXXI, 5.
^=0=, XXXI, 5.
AAAAAA ^
<ffj,xxv,,.
XVII, 8.
A ,
l,XIV, 5.
I
© 4, 5; XVII, 1; XX, 9;
V,6; XI, 13. XXIII, 8.
y&.xvi.s. 1
,
VII, 4; XIV, 9.
^ , XXXVl, 7.
.
,
XIV, 6.
1, 1, 2, 2, 2, 3, 3, 3, 4. 5, 5, 6;
XI, 6.
XVI, 2, 2; XVII, 1, 2.
,
XIX, 7.
IfPPii’''’
A. VIII, 10. 1^, VII, 5; XXVIII, 2, 5.
,
XXIV, 4. ,
III, 2; IV, 1.
XVIII, XXIV, 8.
K\i
9;
,
XXIX, 6. ,
VII, 5.
î.
270 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
,, X, 11. ,
XVII, 7; XIX, 10.
0 I
XII, 9; XIV, 10; XVI,
Q ,
II. 3.
^ 1, 3, 3, 4,4,9; XVII, 7 ;
XVIII, 1, 3, 6.
© XXII, ,
XXI, 1.
,
W I I I
''-’-
©
11 VI, 9; XVIII, 9; XXV, 4.
XXXIII, 4.
^© ^1, V,
,,
I
I, 4; 5; IX, 7; XI,
I I
© S I 12; XXIX, 2.
XXV, ,
2.
^ -<s>-
© £\ 8, XXXII, 5,6.
IX, 10. S’, I, 7; II, 4, VII, 1 XV, 8, 9;
;
© <2
XVII, XX, 7; XXV, 2; 3, 3;
,
XIX, 2. XXXII, 6; XXXIV, 3; XXXVI,
© (É 1; XXXVII, 0.
,
XIX, 2. <£f
,
,
XXII, 4.
© (2
XXIX, 9.
,
,
XIII, 2; XXI, 2.
le
,
VI, 9; VII, 8.
^n
, XIV, 8.
cW XXXII, 7.
^
^n, XXVI, 1. ^^,%II, 8; XX, 4; XXI, 5;'
XXII,8;XXIII,3;XXXI,7.
cQin XIV,
I, 3; 3.
XXXI,
>\\ n ,
=0=, 7.
O /I ^ ,
XII, 12; XIX, II, 1; VI, 5; X, 11; XIII,
AAAA/NA 8, XXII, •!.
9; XV, .5, 8; XVI, 1, ], 3,
O £3
YII, 8.
7, 9; XVIII, 2.
^
,
0
^
AAA/VNA
I, 1.
0 ,
II, 8; XIV, 8; XVII, 8; i1J I I I I
,
XXIV, 5, 10.
XI, 1.
®
AAA/W\ _/l
J-» ,
Y
A., 1
i .
7\
,
VI, 1 ;
IX, 5; X, 1;
0 VI, 4; VIII, 9; IX, 4; [k]' A XII, XV,
<—XV, .
,
XI, 13 ;
XIII, 6, 9, 10 ;
W (9
©
-,
.5
I,
;
6;
6.
VI, 2;
XVIII. 3
8; XVI,
XX, 3; XXIV,
2; XVII, 10; [i A XII, 5; XXV,
;
.5;
7; XXXII, 5.
XXVII, 6; XXXVII, 5.
®
2,
® V, XI,
VIII, 6; XI, 3, 3;
I
,
2, .5; 9. ,4
XIII, 1, 2, 3, 7; XIV,
® ^ XXIV, 4.
8, 8; XVII, 7.
,
V,5.
U, II, 5, 5; XV, 7; XVI, 5, 8;
1
XXIX, 1; XXXV, 3.
',11, 5,
,
II, 3. I i I
U XV,
, 1; XXIII, 3.
,
XXV, 1.
L_J1 XXII, ,
9.
1
XXIX, 3; XXX, 2, 9.
0 <=> ^ XVIII, 5.
» — vy
(? /\
3; XXVII, 8; XXXVII, 4.
0 XXVI,
, XXI, 7; 3.
©
22_^i.xxiv,4. AAA/W\
AAAAAA ^
6.
AA/VW\
VI, 7.
^
III (T*
Q ,
XIII, 1.
IV, 9; V, 1, 2, 4, 8; VI, 1;
^ 1
XI, 8, 8, 10, 12; XII, 3, 4; cr‘=>\>
,
XII, 7.
XXII, 1.
8 8
III , .
,
AAAAAA
O I
XV, 4, 5; XVII, 3. ,
1 ,
1 .
XXVIII, 4. VII, 6.
IX, 2.
4, 5; IV, 1, 1, 5; V, 4, 5, 5, 7,
XXVIII, 4.
8; VI, 2,2, 4,6; VII, 4, 9; VIII,
1, 2, 2, 5, 5, 5, 7, 8, 8, 8, 8, 8,
'|l,III, 8.
8, 9, 9; IX, 1, 3, 3, 4, 7, 7; X,
5, 8, 11; XI, 1, 1, 4,13,13; XII,
III, 4.
1, 3, 5, 5, 9, 9, 9, 10, 11, 12;
XIII, 1, 1, 3, 3, 4, 4, 6, 8, 8, 9,
5>^kEi'xvii,n 11; XIV, 1, 2, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 7,
XXI, 3; XXV, 5. 8, 8, 9, 9, 10, 11, 11; XV, 1, 1,
2, 2, 2, 3, 4, 4, 7, 8, 8, 8, 9, 9;
,
VII, 5.
XVI, 1, 2, 3, 4, 4, 5, 7, 8, 8, 8;
U n ,
X, 10 ;
XXIII, 5 ;
XVII, 1, 1, 3, 5, 6, 10, 10, 10;
3,
XXIV, 5. XVIII, 2, 3, 5, 6, 6, 7, 7, 10;
^ ^ni .... _ XIX, 2, 5, 6, 6, 8, 9; XX, 3, 9,
I XX, a.
XXI,
<=>\\n I
9; 1, 3, 4, 4, 4, 4, 5, 6, 6,
4^ I 7, 8, 8; XXII, 2, 2, 2, 3, 3, 4,4,
I
XXIV, 2.
5, 5, 6, 6, 6, 6, 7, 9;
<=>\\Ol 8, 8, 8,
3, 3, 5, 6, 6, 11; XXV, 4, 5;
XIV, 2; XV, 1, 1. XXVI, 3, 4, 4, 5; XXVII, 1, 2,
2, 2, 2, 3, 5, 5, 5, 6, 6, 9, 9, 9,
XXV, 7, 9. 10; XXVIII, 1, 1, 1, 2, 2, 2, 5,
2, 2; XXXI. 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8,
CsÜ''''"'"- 9, 9, 10, 10; XXXII, 1, 1, 2, 2,
1
,
XX, 1.
'4, 4, 5, 5, 5, 6, 6, 7, 7, 7, 7;
XXXIII, 5, 7, 7, 8, 8; XXXIV,
1, 1, 1, 3, 4, 7; XXXV, 4, 4, 4,
4, 6, 7, 7, 7, 7, 8, 8, 9; XXIV,
5, 8, 9, 9, 10, 11; XXV, 1; ,
XXII, 6.
XXVI, 2, 2, 2, 4, 5, 5; XXVII,
2, 2, 2, 2, 2, 5, 6, 6, B, 6; XXX, 4.
XXVIII, 1, 1, 2, 3,4, 4; XXIX, D ,
XXX, XXXI, 5, 9, 01
1, 2; 1, 2; I, XXII, 3.
10; XXXIi; 4, 4, 6, 7, 7 ;
XXXIII, 6, 8, 8; XXXIV, 1, 3
( ,
pronom régime. IV, 2, 6; VII,
3, 5, 6, 6, 7, 7; XXXV, 1, 2, 2, 2; VIII, 2, 3, 4; IX, 8; 2(o«0,
3, 3, 3, 3, 4,6, 6, 7, 7; XXXVI, X,5, 8,9; XI,4;XII, 11; XIII,
1, 3; XXXVII, 8.
1,2, 2, 3, 4,4; XIV, 10, 11; XV,
7; XXXVIl, 1.
V, 4, 7, 8; VI, 1,6; XI, 11; pronom indéfini. XXXVIl, 6.
XII, 2, 2, XVI,
4, 11; 1;
XVIII, 1; XIX, 3; XXI, 2;
auxiliaire. XVI, 8 ;
XXXVIl, 6.
XXIV, 11.
suffixe de substantif. II, 1; X,
XXIX,
= q J,
II, 7; IX, 8.
10;
suffixe de verbe.
10.
I, 2, 2, 3 (ont) ;
,
XXXVII, 3. III, 7 (ont); IV, 2, 4, 5, 6;
V, 1, 1, 4; VI, 5; IX, 9 (ont);
V, 3; XI, 11. X, 5, 6, 11; XI, 2, 5, 8, 8,
11; XII, 8, 11; XIII, 2, 5, 5, 6,
,
XXXI, 8. ^ ,
V, 9; IX, 3; XII, 4; XXIX,
AA/WNA 4, 8 J
XXXIII, 1.
=0=, XXXI, 8.
pronom. II, 4; III, 3, 3, 3;
I I I
IV, 8, 8, 9; XI, 6, 7, 7; XXV,
,
XXVIII, 4.
7, 8, 9; XXVI, 1, 1.
^ n, verbe.
XX, 3.
II, 6; XIV, 11 ; XVI, 2, 5, 5, 5, 6, 6, 6, 6, 8.
XXII, 9; XXIV, 3.
^ R S XXVIII, 8, 8, 9, 10.
^ ^
XX, 8; XXV,
n, conjonction. X, 4
3;
; VII, 9; XI,
XV, 8; XVII, 6; XVIII, 10;
9, 13; XIV, 11;
XXV, 3
û—fl, XXV,
î^nzir I I I
II, 5; III, 6; X, 8;
^ 7, 8, 9; XXIX, 9; XXXIII,
,
XXX, 2).
3, 3.
RITUEL DU CULTE DIVIN EN ÉGYPTE 275
oa \ I I r
,
1 ,
I, 6. III. 9.
,
XVIII, 5; XXIII, 1. XX, 3; XXI, 5; XXIII, 2;
(â I 1 1 XXI V,.ô; XXVI, 3,.5, 9; XXVII,
'?V(É'L?,V, 6; VI, 3, 6; VII, 3, 6, XXVIII, 9; XXXIV, .5,
1
2; XI, 13; XIII, 9; 6; XXXV, 2, 7.
XVII, 4; XVIII, 1; XIX, 3;
XXI, 1. I, 3.
S ,
^
(? <15 n
,
XXIII, 3.
V, 4; XI, 12.
0
,
XXV, 3.
3 XX, 5,
(?),
S
,XIX, 4, 6; XX, 4.
-k
„
dûi
^ I
O
I I
,
XII, 12.
!, II, 6.
,
XXXIV, 7.
XXXVI, 1.
1,9.
,
XXXIV, 3, 3, 4 ;
U XXXVI, 1.
XXXVI, 2. VI, 4; XXIV, 7.
XXX, 4.
,
G’’-"
XXVIII, 3. g, XXX, 5.
,
»: —Ji
XXVIII, 3. XIX, 4-5.
[],^ 6,
X, 7. XIX, 9.
A
,
>
A, V, 3; XI, 10. XXIII, 10.
AAA^AA
I, XIX, 1. ,
XXVI, 5.
TCI Ci \
276 ANNALES DU MUSÉE GUIMET
,
IV, 9; XI, 7; XII, 7; XX,
I, I, 7; XV, 3; XVI, 9.
XXXI,
I ( 5; 1, 1; XXXIII, 3;
(E XXXVI, 7.
XV, 7.
I I ,
II, 3; IX, 9; XI, 2; XV, 9;
,
VII, 4; XVI, 1; XIX, 3; XXXIV, 3, 6; XXXV, 1, 6
XXIV, 11; XXXVII, 6. XXXVI, 1, 3, 4; XXXVII, 3, 7.
AA/vA/NA
Mil 1
AAAAAA
III
X
},x.
!
- ^ n, XIV, G.
1110 (E 0 O
AAAAAA
III Q 1 1
,
XXXII, 8. I, XXXII, 8.
111^ \ O 1 1 Ici \ O
INDEX ANALYTIQUE SOMMAIRE
{Les chiffres rcncoient aux pages du livrej
Couronne offerte au dieu, 42, 68, 118, 127, 146, 240; elle embrasse
le dieu, 94; « grande magicienne », 101, 126, n. 1.
222, 225,
Douait, région d’outre-tombe, 132, 133, 145.
Éclipse des Yeux d’Horus, due à Sit, 33, 39, 83, 97.
89, 104, n. 4.
Emmaillotement osirien, 44, 47, 51, 182, 189, 217, 219; cf- ban-
delettes.
Encensement avec la résine, 20, 77, 109, 115, 117, 166, 176, 210,
232, 237, 244-245 ;
avec l’encens, 109, 210.
Encensoir, 15, 19, 235.
Ennemis du dieu, 34, 60.
Face (découvrir la) du dieu, oun her, 49 51, 113; analogies avec
oun ro et àp ro, 52 ;
rites des jours de fête, 108.
funéraires, 15.
Fluide de vie (sa ànkhou), 23, 99; lancer le fluide (sotpou sa),
23, 245.
246.
Habillage du dieu, 43, 229, 238; cf. bandelettes et peau.
modèle la statue de son père, 87, 88, 217 le revêt de son nian ;
offrande réelle présentée au dieu, 62, 105, 109, 112, 119. L’of-
frande est fille du dieu, 71, 76, n. 1, 82, 138, 165; signification
du symbole, 165, 226; cf. Roi.
Œil d'Hoi'us, éclaire l’univers, 133-134 ; créateur des êtres et
des choses, 129, 151-152; nom de l’offrande, passim. Refuge
de l’âme des dieux, 32, 33, 83, 112; dévoré par Sit, 33, 40, 83,
97; tombé au Nil, 34, 40, 77; cherché, trouvé, compté à son
maître, 34, n. 1, 38-41, 81, 86, 201; cf. ombre.
Onctions, voir fards.
Osiris tué, 33; ses viscères retirés de l’eau céleste, 37, 39-41 ;
nom
du dieu, 168; prototype de tout être divin, 219.
172, 174, 177, 188, 202, 205, 206, 207, 208, 209, 234, 237.
r
p. 39, n. 2, au lieu de
,
lire ; 1
T >
suivante, au lieu de : ,
lire :
^ A/WW\ A
''
^
P. 71, texte, 1. 4-5, au lieu de :
()
AAAAAA lire
AWVNA TJ r «
AA/WV\
AWVSA S
P. 81, texte, 1. 2, au lieu de : lire :
^
P. 86, 1. 20, au lieu de : du dieiu Thot prend, lire : du dieu,
Thot prend-il.
P. 105, texte, 1. 8, au lieu de ;
lire :
J1 ©
P. 114, texte, 1. 2, après : nf, on a (jcsiO pour [|(2.
'
|
P. 119, texte, 1. 1, le signe jl à la fin de la ligne est en trop.
P. 1G8, n. 6, au lieu de :
prophète vivant, lire : esclave
vivant.
P. 181, texte, 1. 1 ,
au lieu de : ,
lire :
Pages
BIBLIOGRAPHIE I
I. - INTRODUCTION 1
IL - TITRE DU RITUEL 7
CONCLUSION 213
ERRATA 283
Il UILIOT U K (J U E IJ'ÉTV II E S
Tome Quinzième.
DU CARACTERi: RERKIIEUX
DK LA KOYALTK PHAKAONIULË
i
I
DATE DUE
^137S
—JUN
li
.
ivVi "j
.
CTOTi Jiwü^ iK
• • • ««
3
\oüo
.J'
r '
jüO 5 1998
CAVLOnO PniNTED IN U. s A