Rapport
Rapport
Rapport
: khaoula
abbad
PLAN DU RAPPORT
Dédicace
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Remerciements
Introduction
Présentation de la DGI
Présentation de la DPI
Meknès
Conclusion
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Dédicace
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Remerciement
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tous ceux qui ont répondu favorablement à
mes sollicitations au cours de ce stage.
Introduction
Présentation de la DGI
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Historique de la direction générale des impôts
Missions
La direction générale des impôts fait partie du ministère de
l’économie et des finances. Sa principale mission consiste à assurer les
recettes fiscales. Elle est ainsi chargée de :
- Recouvrer les impôts d’état (impôt sur les sociétés, impôts sur le
revenu, taxe sur la valeur ajoutée, droits d’enregistrement et de
timbre)
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- Fournir au gouvernement une expertise fiscale notamment dans le
cadre de l’élaboration des lois de finances et de la négociation des
conventions de non double imposition avec les états étrangères ;
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· Le calcul (assiette et liquidation) de l'impôt des particuliers, des
professionnels, et des personnes morales à savoir, pour les principaux
:
- Droits d'enregistrement ;
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et fermeture (retraite, retraite anticipée, démission..) ;
• Il contient une section chargées des imprimés : c’est une section qui
doit établir les commandes des imprimés sur la base de la
consommation de l’année précédente, elle doit réceptionner les
commandes, et les contrôler sur le plan quantitatif et qualitatif et
tenir des fichiers de stock par article afin d’éviter la rupture du stock.
L’organisation territoriale
Au niveau territorial, la DGI est organisée par type et par taille de
contribuable.
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Ses services sont spécialisés pour gérer distinctement les dossiers
des particuliers, des professionnels, des personnes morales et des
grandes entreprises, dans le but de fournir un service de proximité
adapté à chaque profil. Chaque contribuable s’adresse ainsi à un
interlocuteur unique polyvalent qui traite son dossier au titre de ses
différents impôts.
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La direction provinciale des impôts de Meknès a été créée en 1991,
elle est organisée en trois fonctions principales:
- L’assiette de l’impôt gérée au niveau des subdivisions d’assiettes
spécialisées par type de contribuables ;
- Le recouvrement des impôts effectué au niveau des recettes de
l’administration fiscale (RAF) ;
- Le contrôle fiscal accompli par les brigades de vérification;
- les affaires juridiques
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En 2016, l’effectif des ressources humaines de la DPI de Meknès
comporte 272 fonctionnaires dont 41%.de femmes .La répartition du
personnel par famille professionnelle est ventilée comme suite :
· 80% des ressources humaines appartiennent à la famille « assiette
recouvrement ».
· 8% relèvent du « contrôle fiscal ».
· 12% sont repartis entre la direction et les autres services. L’effectif de
la direction provincial compte :
· Près de 41% de femmes.
· Un taux d’encadrement de 49%.
· 42% du capital humain avec un grade d’administrateur ou
ingénieur.
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Saisi du courrier retourné ;
Etablissement des commandements ;
La recherche des adresses exactes des contribuables qui sont
redevables vis-à-vis de l’administration fiscale afin de faciliter la
notification des lettres envoyées à ces derniers comme le
commandement par exemple ;
La saisie sur le SIT (système intégré de taxation) des procès verbal
émanant des huissiers de justice ;
Calcul des taxes sur le profit immobilier (cas simple, partage entre
héritiers, vente des terrains agricole, vente partielle d’un bien) ;
PRESENTATION DE Bureau
d’Enregistrement et des Timbres (B.E.T)
Chapitre 1 : Les Droits d’Enregistrement
I- Formalité de l’enregistrement :
1- Définition :
L’enregistrement est une formalité à laquelle sont soumis les actes et
conventions. Il donne lieu à la perception d’un impôt dit «droit
d’enregistrement». Les droits d’enregistrement sont composés d’un droit
fixe et de droits proportionnels
2-Effets de la formalité d’enregistrement :
La formalité de l’enregistrement a pour effet de faire acquérir date certaine
aux conventions sous seing privé au moyen de leur inscription sur un
registre dit «registre des entrées» et d’assurer la conservation des actes.
Au regard du Trésor, l’enregistrement fait foi de l’existence de l’acte et de
sa date. L’enregistrement doit être réputé exact jusqu’à preuve du
contraire en ce qui concerne la désignation des parties et l’analyse des
clauses de l’acte.
Les parties ne peuvent se prévaloir de la copie de l’enregistrement d’un acte
pour exiger son exécution. A l’égard des parties, l’enregistrement ne
constitue ni une preuve complète, ni même, à lui seul, un commencement de
preuve par écrit.
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3- Actes et conventions imposables :
* Enregistrement obligatoire :
Sont obligatoirement assujettis à la formalité et aux droits
d’enregistrement, alors même qu’à raison du vice de leur forme ils seraient
sans valeur :
Toutes conventions, écrites ou verbales et quelle que soit la forme de
l’acte qui les constate, sous seing privé ou authentique (notarié,
adulaire, hébraïque, judiciaire ou extrajudiciaire) portant :
mutation entre vifs, à titre gratuit ou onéreux, tels que vente,
donation ou échange :
1- d’immeubles, immatriculés ou non immatriculés, ou de droits réels
portant sur de tels immeubles ;
2- de propriété, de nue-propriété ou d’usufruit de fonds de commerce
ou de clientèles ;
3- cession de parts dans les groupements d’intérêt économique, de parts
et d’actions des sociétés non cotées en bourse et d’actions ou de parts
dans les sociétés immobilières transparentes.
bail à rente perpétuelle de biens immeubles, bail emphytéotique, bail
à vie et celui dont la durée est illimitée ;
cession d’un droit au bail ou du bénéfice d’une promesse de bail
portant sur tout ou partie d’un immeuble, qu’elle soit qualifiée
cession de pas de porte, indemnité de départ ou autrement ;
Bail, cession de bail, sous-location d’immeubles, de droits immobiliers
ou de fonds de commerce.
Tous actes sous seing privé ou authentiques portant :
constitution ou mainlevée d’hypothèque, cession ou délégation
de créance hypothécaire ;
constitution, augmentation de capital, prorogation ou
dissolution de sociétés ou de groupements d’intérêt
économique, ainsi que tous actes modificatifs du contrat ou des
statuts ;
cession d’actions des sociétés cotées en bourse ;
partage de biens meubles ou immeubles ;
antichrèse ou nantissement de biens immeubles et leurs
cessions.
Les actes ci-après, constatant des opérations autres que celles visées ci-
dessus :
les actes authentiques ou sous seing privé établis par les
notaires ou fonctionnaires chargés du notariat, ainsi que les
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actes sous seing privé dont ces notaires ou fonctionnaires font
usage dans leurs actes authentiques, qu’ils annexent auxdits
actes ou qu’ils reçoivent en dépôt ;
les actes d’adoul et de notaires hébraïques portant :
-titres constitutifs de propriété ;
-inventaires après décès ;
-renonciations au droit de chefaâ ou de retrait en cas de
vente sefqa
-retraits de réméré ;
-mainlevées d’oppositions en matière immobilière ;
-ventes de meubles ou d’objets mobiliers quelconques ;
- donations de meubles ;
-obligations, reconnaissances de dettes et cessions de
créances;
-procurations, quelle que soit la nature du mandat ;
-quittances pour achat d’immeubles ;
les décisions de justice, les actes judiciaires et extrajudiciaires
des greffiers, ainsi que les sentences arbitrales1 qui, par leur
nature ou en raison de leur contenu, sont passibles du droit
proportionnel d’enregistrement.
Ventes de produits forestiers, effectuées en vertu des articles 3 et
suivants du dahir du 20 hija 1335 (10 octobre 1917) sur la
conservation et l’exploitation des forêts et les ventes effectuées par les
agents des domaines ou des douanes.
* Enregistrement sur option :
Les actes autres que ceux visés au I ci-dessus peuvent être enregistrés sur
réquisition des parties à l’acte ou de l’une d’entre elles.
4- Principales exonérations :
ACTES PRESENTANT UN INTERET PUBLIC
Ils concernent notamment :
les acquisitions par les Etats étrangers d'immeubles destinés à
l'installation de leur représentation diplomatique ou consulaire au
Maroc ou à l'habitation du chef de poste, à condition que la
réciprocité soit accordée à l'Etat marocain ;
les actes et écrits relatifs au recouvrement forcé des créances
publiques ;
les actes et écrits faits en exécution de la loi n° 7-81 relative à
l'expropriation pour cause d’utilité publique.
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Citons particulièrement :
les acquisitions de l'Etat, les échanges, les donations et conventions qui
lui profitent, les constitutions de biens Habous, les conventions de
toute nature passées par les Habous avec l'Etat ;
les acquisitions et échanges d'immeubles effectués par les collectivités
locales et destinés à l'enseignement public, à l'assistance et à l'hygiène
sociale, ainsi qu'aux travaux d'urbanisme et aux constructions
d'intérêt communal.
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les actes relatifs aux variations du capital et aux
modifications des statuts ou des règlements de gestion des OPCR ;
les opérations d’apport, ainsi que les prises en charge du passif
résultant de la transformation d’un établissement public en société
anonyme ;
les actes d’hypothèque consentis en garantie du paiement de la TVA
versée par l’Etat et afférente au logement social, ainsi que la
mainlevée délivrée par le receveur de l’administration fiscale.
les actes de constitution et d’augmentation de capital des sociétés
ayant le statut CFC.
5.Délais d’enregistrement :
* DELAI DE 30 JOURS
Sont assujettis à l’enregistrement et au paiement des droits dans le
délai de trente (30) jours :
à compter de leur date :
o les actes et les conventions obligatoirement assujettis ;
o les procès-verbaux constatant les ventes de produits forestiers
et les ventes effectuées par les agents des domaines ou des
douanes ;
o les procès-verbaux d’adjudication d’immeubles, de fonds de
commerce ou d’autres meubles ;
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à compter de la date de réception de la déclaration des parties, pour
ce qui concerne les actes établis par les adouls.
* DELAI DE 3 MOIS :
Sont assujettis à l’enregistrement dans le délai de trois (3) mois :
à compter de la date du décès du testateur, pour les actes de
libéralité pour cause de mort ;
à compter de leur date pour les ordonnances, jugements et arrêts des
diverses juridictions.
II- Tarifs :
DROITS PROPORTIONNELS : 1%, 1,5%, 3%, 4% ET 6%.
Sont principalement soumis au taux de :
6 % :
o les mutations entre vifs, à titre gratuit ou onéreux, d’immeubles
ou de droits réels portant sur de tels immeubles, de propriété,
de nue-propriété ou d’usufruit de fonds de commerce ou de
clientèle ;
o les cessions à titre gratuit ou onéreux, d'actions ou de parts
sociales des sociétés immobilières transparentes et des sociétés à
prépondérance immobilière dont les actions ne sont pas côtés en
bourse ;
o les baux à rentes perpétuelles de biens immeubles, les baux
emphytéotiques, ceux à vie et ceux dont la durée est illimitée;
o les cessions de droit au bail ou du bénéfice d'une promesse de
bail.
4 % :
o l'acquisition de locaux construits, par des personnes physiques
ou morales autres que les établissements de crédit, Bank Al-
Maghreb, la Caisse de dépôt et de gestion et les sociétés
d'assurances et de réassurances, que ces locaux soient à usage
d’habitation, commercial, professionnel ou administratif ;
o l'acquisition, à titre onéreux, de terrains nus ou comportant des
constructions destinées à être démolies et réservés à la
réalisation d'opérations de lotissement ou de construction de
locaux à usage d'habitation, commercial, professionnel ou
administratif, dans un délai de 7 ans à compter de la date
d’acquisition .
3 % :
o les cessions de parts dans les groupements d’intérêt
économiques, d'actions ou de parts sociales dans les sociétés
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autres que celles dites transparentes ou à prépondérance
immobilière ;
o les adjudications, ventes, reventes, cessions, rétrocessions,
marchés et tous autres actes civils ou judiciaires translatifs de
propriété, à titre gratuit ou onéreux, de biens meubles ;
o les titres constitutifs de propriété d’immeubles ;
o la première vente de logements sociaux et de logements à faible
valeur immobilière.
1,5 % :
o les cessions à titre gratuit, d’immeubles ou de droits réels
immobiliers, de fonds de commerce ou de clientèle, de parts
dans les GIE, de parts ou d’actions dans les sociétés
immobilières transparentes ou à prépondérance immobilière,
lorsqu’elles interviennent en ligne directe, entre époux ou entre
frères et sœurs ;
o les partages de biens meubles ou immeubles entre
copropriétaires, cohéritiers et coassociés, à quelque titre que ce
soit. Toutefois, lorsque le partage comporte une soulte ou une
plus-value, les droits sur ce qui en est l’objet sont perçus aux
taux prévus pour les mutations à titre onéreux, au prorata de la
valeur respective des différents biens compris dans le lot
comportant la soulte ou la plus-value ;
o les antichrèses et nantissements de biens immeubles ;
o les actes portant constitution d'hypothèque ou de nantissement
sur un fonds de commerce, en garantie d'une créance actuelle
ou éventuelle ;
o les louages d'industrie, marchés pour constructions,
réparations et entretiens et tous autres biens meubles
susceptibles d'estimation faits entre particuliers et qui ne
contiennent ni vente, ni promesse de livrer des marchandises,
denrées ou autres biens meubles.
1%
o les cessions de titres d'obligations dans les sociétés ou
entreprises et de titres d'obligations des collectivités locales et
des établissements publics ;
o les cautionnements de sommes, valeurs et objets mobiliers, les
garanties mobilières et les indemnités de même nature ;
o Les constitutions ou augmentations de capital des sociétés ou
des GIE réalisées par apports nouveaux, à titre pur et simple ;
o les marchés de l'Etat dont le prix doit être payé par le Trésor
public ;
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o les inventaires établis après décès.
MINIMUM DE PERCEPTION
Un minimum de 100 DH est perçu pour les actes et mutations
passibles des droits proportionnels. Ce montant est porté à 1.000
DH en ce qui concerne les actes de constitution et d’augmentation
de capital des sociétés et des groupements d’intérêt économique.
DROITS FIXES
Sont notamment soumises au droit fixe de :
1.000 DH :
o les constitutions et augmentations de capital des sociétés ou des
G.I.E., réalisées par apport à titre pur et simple, lorsque le
capital souscrit ne dépasse pas 500.000 DH.
o l’acte constatant l’apport du patrimoine professionnel d’une
personne physique à une société effectué entre le 1er janvier et le
31 décembre 2010.
o Cette mesure est prorogée pour les apports effectués entre le
1er janvier 2013 et le 31 décembre 2014.
o l’acte constatant l’augmentation du capital social, réalisée
entre le 1er janvier 2011 et le 31 décembre 2012, d’une
entreprise dont le CA réalisé au titre de chacun des quatre
derniers exercices est inférieur ou égal à 50 millions de
dirhams.
Cette mesure est prorogée pour les actes d’augmentation de
capital réalisés entre le 1er janvier et le 31 décembre 2013 inclus.
200 DH :
o les renonciations à l'exercice du droit de chefaâ ou de sefqa. Il
est dû un droit par copropriétaire renonçant ;
o les testaments, révocations de testaments et tous actes de
libéralité qui ne contiennent que des dispositions soumises à
l'événement du décès ;
o les résiliations pures et simples faites dans les 24 heures des
actes résiliés et présentés dans ce délai à l'enregistrement ;
o les actes qui ne contiennent que l'exécution, le complément et la
consommation d'actes antérieurement enregistrés ;
o les marchés et traités réputés actes de commerce ;
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o les baux et locations, cessions de baux et sous-locations
d'immeubles ou de fonds de commerce ;
o les actes de prorogation ou de dissolution de sociétés ou de GIE
qui ne portent ni obligation, ni libération, ni transmission de
biens meubles ou immeubles entre les associés, les membres des
GIE ou autres personnes et qui ne donnent pas ouverture
au droit proportionnel ;
o les actes de constitution sans capital de GIE ;
o les contrats de crédit-bail immobilier relatifs aux locaux à usage
professionnel ou d'habitation, leur résiliation en cours de bail
par consentement mutuel des parties, ainsi que les cessions de
ces locaux au profit des preneurs figurant dans les contrats
susvisés;
o les actes relatifs aux opérations de crédit réalisées entre les
sociétés de financement et les particuliers ;
o les actes de constitution et de mainlevée d’hypothèques et de
nantissement sur fonds de commerce ;
o tous les autres actes innommés qui ne peuvent donner lieu au
droit proportionnel.
Conclusion
J’ai accompli mon stage au sein de la direction provincial des impôts,
qui a duré 4 semaines, j’ai pu nicher des cas pratiques qui ont enrichi
mes connaissances théoriques acquises en formation à l’école, de
surcroit, j’ai abordé et approché toutes les situations réelles du monde
du travail et du management d’équipe.
Après mon intégration dans l’équipe, j’ai eu l’opportunité d’effectuer
plusieurs tâches accomplissant et finalisant mon stage.
Chacune de ces tâches, nécessaires au service et au bon déroulement
de l’activité de la DGI, sont inscrites dans la stratégie de celle-ci,
notamment dans celle du bureau d’accueil et de coordination. C’est
stage excellent pour ma formation, il engendre désormais une
expérience professionnelle gratifiante et prometteuse pour mon avenir.
Je juge que cette expérience en entreprise m’a exhibé une bonne
préparation pour ma vie professionnelle future, car elle fut pour moi une
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expérience féconde et parfaite qui fortifie mon désir d’exercer mon
métier d’avenir.
Enfin, je tiens à formuler mon bonheur d’avoir pu travaillé au sein
d’une belle équipe soudée avec esprit de résultat et de performance,
aussi dans de bonnes conditions matérielles et un environnement
agréable.