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Classification

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Classification des mycètes

7. Classification des mycètes

Une terminologie à maîtriser!

Place dans l’échelle hiérarchique Radical de terminaison


Division -----------------------------------------------MYCOTA
Sous-division ----------------------------------------MYCOTINA
Classe -------------------------------------------------MYCETES
Sous-classe ------------------------------------------MYCETIDEAE
Ordre -------------------------------------------------ALES
Sous-ordre -------------------------------------------INEAE
Famille ------------------------------------------------ACEAE
Sous-famille ------------------------------------------OIDEAE
Tribu ----------------------------------------------------EAE

7.1. Chytridiomycota (Chytridiomycètes)

 Les organismes du phylum Chytridiomycota sont les seuls


champignons à posséder des spores uniflagellées (zoospores).
 La présence de spores flagellées semble restreindre ces organismes aux
milieux aquatiques et dans les sols humides
 Les organismes de ce phylum sont souvent microscopiques mais
peuvent aussi produire un mycélium (Figure 4).

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Classification des mycètes

Figure 4 : Chytridiomycota

7.1. La reproduction
7.1.1. Reproduction asexuée
La reproduction asexuée des Chytridiomycètes a lieu par intermédiaire des
zoospores qui se forme dans les sporanges.
Ces zoospores postérieurement uniflagellées peuvent émerger à travers une
ou plusieurs papilles quand le sporange se décharge (Figure 5).

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Figure 5 : Reproduction asexuée des Chytridiomycètes.

7.1.2. Reproduction sexuée


La copulation peut être planogamétique où la conjugaison a lieu entre des
planogamètes isogames ( gamètes morphologiquement similaires) ou des
planogamètes anisogames (gamètes morphologiquement différentes)
La copulation peut aussi avoir lieu quand un gamète male mobile
(anthérozoide) libéré à partir d’un gamétange male, féconde un gamète
femelle non mobile (œuf). Chez des formes plus évoluées, la copulation est
gamétangique et est accomplie par le transfert d’un protoplaste entier un
gamétange dans un autre.

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Figure 6 : Chytridiomycètes. Cycle de vie de Zygorhizidium planktonicum.

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7.2.. Zygomycota (Zygomycètes)

 Les zygomycètes sont des champignons à mycélium siphonné , de diamètre


irrégulier ( 5 à 10 µm) pourvu des nombres noyaux non séparée par des
cloisons (Figure 7) .
 Essentiellement, saprophytes , quelques uns parasitent les animaux ou son
pathogènes pour l’homme
 Leur reproduction sexuée par une zygospores , la reproduction asexuée par
sporangiospores

Figure 7 : Dessin représentatif (Zygomycètes)

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7.2.1. Reproduction

a. Reproduction asexuée

Les spores asexuées de Zugomycètes sont des sporangiospores, ces


sporangiospores sombres dans les sporanges qui  donnent son nom à cette
moisissure. Le sporange de forme élargie est situé à l’extrémité d’un sporangiophore.

Cycle de reproduction de Rhizopus : Lorsque le sporange éclate, les sporangiospores


sont dispersées et si elles tombent sur un milieu propice elles germeront pour former
une nouvelle moisissure.

b . Reproduction sexuée

Les spores sexuées des zygomycètes sont des zygospores. Deux cellules
semblables fusionnent leur paroi et forment un tube de fécondation appelé
zygosporange. Ce tube permet la rencontre des deux noyaux, qui est suivi par la
production de grosses spores limitées par une paroi épaisse de couleur foncée. La
zygospore forme un zygote qui produit un nouveau sporange lequel laissera
échapper de nouvelles spores (Figure 8).

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Figure 8. Le cycle biologique d’un zygomycète

7.3..Ascomycota

Ascomycota « Ascomycètes » constituent un vaste embranchement ou division


« plus de 150.000 » caractérisés par des spores forés à l’intérieur d’asque. Les
ascomycètes colonisent tous les milieux, ils sont saprophytes, symbiotique ou
parasite. Parmi les ascomycètes, on trouve de nombreuses, on trouve de
nombreuses espèces utiles à l’homme comme les levures utilisées en boulangerie,
des espèces bien connus des mycophiles t des mycologues comme : Penicillium
chrysogenum » pénicilline » Aspergillus flavus ( AFALTOXINE)

Cette division des champignons comporte également de nombreuses moisissures


et des champignons occasionnant des maladies aux plantes cultivées

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7.3.1. Reproduction

La reproduction des ascomycètes fait intervenir des mécanismes très variables selon
les espèces. Elle peut être sexuée ou asexuée

a. Reproduction asexuée

La multiplication asexuée est prédominante chez les ascomycètes. Elle est


responsable de l’expansion rapide de ces champignons .Elle est réalisée par des
conidiospores ou conidies provenant du bourgeonnement de sporocystes spécialisés
phialides afin de facilites la dispersion des conidies, les phialides sont généralement
groupées de l’extrémité de conidiophores. Les conidiospores peuvent être dispersés
par le vent, l’eau ou des animaux

b. Reproduction sexuée

La reproduction sexuée des ascomycètes fait intervenir une structure


caractéristiques , les asques qui sont des sporocystes spécialisés, à l’intérieur de ces
asques , les spores sexuées sont produites à la suite d’une méiose . O n les
appelle les ascospores ; pour les différencier des conidiospores asexuées (Figure 9)
.

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Figure 9 : Le cycle de développement des ascomycètes

1- Des mycéliums de types sexuels opposés s'entrelacent et produisent un


gamétocyste appelé ascogone 
2- L'ascogone possède ainsi un échantillon des noyaux des deux parents. 
3- L'ascogone produit des hyphes qui forment un ensemble ascocarpe 
4- Les extrémités des hyphes sont séparées en asques. La fusion des noyaux s'y
produit, suivi d'une méiose et d'une mitose, ce qui donne huit noyaux haploïdes. Une
paroi cellulaire se développe autour de chaque noyau pour donner des ascospores 
5- Arrivées à maturité, toutes les ascospores sortent par l'extrémité de l'asque. 
6- La germination des ascospores donne naissance à des nouveaux mycéluims
haploïdes 

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7- Les ascospores peuvent aussi se reproduire de façon asexuée en produisant des


spores aériennes appelées conidies

7.3.2.Classification

La classification des ascomycètes a été , est toujours l’objet de nombreuses


révisions, certaines classification sont basées sur la morphologie de l’asque et
l’autre sur la sur l’ascocarpe « organe sur , ou dans lequel se forme les asques »

La classification la plus récente définie 3 sous-embranchement ; les


Taphrinomycotina, Saccharomycotina et Pezizomycotina

a. Les Taphrinomycotina 

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Comprennent des levures qui se reproduisent par fission,  des parasites unicellulaires
de mammifères (les Pneumocystis) et des parasites de plantes (les Taphrina) qui ont
deux phases de croissance, l’une levuriforme et l’autre mycélienne. Dans ce dernier
genre, Taphrina robinsoniana ou la Galle du chaton de l’aulne est facilement
remarqué sous sa forme mycélienne alors qu’elle cause une déformation des fruits de
l’aulne. Les espèces de cette sous-division sont toutes monocellulaires sauf celles du
genre Neolecta . Exceptionnellement pour cette sous-division, les Neolecta forment
des organismes pluricellulaires.

b. Les Saccharomycotina

 Sont en grande partie des levures à bourgeon. Plus susceptibles de se retrouver


dans la bière et le pain que dans nos herbiers, on en retrouve tout de même  une
espèce dans le répertoire Mycoquébec

c. Les Pezizomycotina 

Finalement, c’est dans une seule sous-division que l’on retrouve la plupart des
ascomycètes visibles à l’oeil nu dans la nature. Les Pezizomycotina, aussi nommés les
euascomycètes ou « vrais ascomycètes », contiennent la presque totalité (>90%)
des ascomycètes  connus.

Il existe quatre principaux types d’organisation architecturale des


asques.

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Schéma d’une apothécie. Schéma d’un périthèce

Cleistothèce

7.4.Basidiomycotina

C’est l’ensemble dans lequel nous allons trouver la grande majorité des champignons
qui intéressent les mycophages et les mycologues amateurs et qui sont les mieux
connus. Cependant pour ces derniers qui ont déjà acquis de bonnes connaissances
de leur systématique il va falloir réviser quelques certitudes !

En premier lieu parce que il y a de multiples convergences de formes, de sorte que


les termes classiques, Hyménomycètes, Aphyllophorales, Gastéromycètes tout
comme « Clavaire », « Hydne », « Polypore », ..., n’ont plus qu’une valeur
physionomique. De même que les distinctions entre Phragmobasidiés,
Hétérobasidiés, Homobasidiés sont moins strictes que ce que l’on pensait. Comme si,
dès le début de leur évolution, les Basidiomycètes ancestraux possédaient en
puissance toutes ces possibilités morphologiques qui ont pu se révéler à plusieurs
reprises et de façon indépendante au cours de leur différenciation.

Et tout d’abord où se situe l’origine des Basidiomycètes ? La question ne paraît pas


résolue. La plupart des analyses phylogéniques montrent un enracinement commun
avec les Ascomycètes quelque part dans les Zygomycètes. La seule chose qui
paraisse certaine est leur monophylie, c’est à dire une origine commune aux deux
embranchements actuels. Ce qui sépare en premier lieu les deux groupes est le type

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de cellule qui produit les spores reproductives, ici c’est donc la baside qui produit des
basidiospores externes, 4 presque toujours. A la différence de l’asque qui ne montre
que des variations de forme réduite, la baside présente des types morphologiques
très variables (Figure 10) .

Figure 10 : Différents types de basides. 1 : Holobaside d’Agaricale. 2 : Holobaside
réduite de Calocera. 3 : Hétérobaside deTulasnella avec épibasides. 4 : Hétérobaside
de Tremella incomplétement divisée. 5 : Phragmobaside d’Auricularia. 6 :
Phragmobasides de Puccinia issues d’une téliospore (probaside)

7.4.1. La reproduction

Le cycle de développement diffère sensiblement de celui des ascomycota . Le cycle


de reproduction peut être asexué ou végétatif. Des spores asexuées
(appelées conidies) se forment à partir des filaments mycéliens par simple
multiplication cellulaire. La reproduction asexuée joue cependant un rôle plus
secondaire que chez les Ascomycètes. La reproduction sexuée ne se réalise plus avec
des organes sexuellement différenciés comme dans le cas des Ascomycètes. Il y a
une simple fusion entre deux cellules morphologiquement indifférenciées
appartenant à deux filaments voisins. Cette fusion, à l'origine du mycélium
secondaire, ne concerne que les cytoplasmes des cellules. C’est la plasmogamie. Plus

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tard, la fusion des deux noyaux parentaux a lieu dans les basides. C’est
la caryogamie qui correspond au passage de l’état haploïde (n chromosomes) à
l’état diploïde (2 n chromosomes). Après la formation des noyaux diploïdes, les
processus de méiose permettent le passage de l’état diploïde (2n) à l’état haploïde
(n). Les noyaux migrent à l’extrémité des basides et sont distribués dans
les basidiospores. Le nombre de noyaux dans les basidiospores est variable. Les
basidiospores sont ensuite émises dans le milieu extérieur grâce à une augmentation
de la turgescence de la baside mûre. Ces basidiospores peuvent ensuite être
disséminées par le vent, la pluie ou le déplacement des animaux

7.4.2. La classification

Les résultats récents sur les ultrastructures (en particulier les pores intercellulaires)
et en biologie moléculaires ont permis de dégager trois grands ensembles. Une
première divergence sépare les Uredinomycotina de tous les autres Basidiomycètes.
La deuxième branche se subdivise elle même en deux, les Ustilaginomycotina d’une
part, lAgaricomycotina de l’autre.

a. Pucciniomycotina =Uredinomycotina

Plus de 8000 espèces décrites, dont la majeure partie appartient à l’ordre des
Pucciniales (les Rouilles des végétaux). En dehors des phytoparasites, il existe aussi
des mycoparasitisme, des parasites d’insectes et des saprotrophes. Certaines espèces
sont levuriformes, la présence de basidiocarpes est exceptionnelle.

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b. Ustilaginomycotina

Réunissent près de 1500 espèces de parasites des végétaux. Beaucoup possèdent


des téliospores et une phase haploïde levuriforme.

c. Agaricomycotina

Ils comprennent le tiers des espèces décrites de champignons et l’énorme majorité


de celles qui intéressent le plus les mycologues amateurs. A part quelques unités,
c’est parmi eux que l’on trouve les espèces comestibles, et aussi des plus toxiques.
De plus leur importance écologique et économique est considérable. En tant que
mycorhiziens ils contribuent à la croissance et au maintien d’une grande partie des
forêts mondiales et par là à la production de biomasse, bois en particulier. Bois que
bon nombre d’autres se chargent ensuite de détruire. Quelques font l’objet d’une
culture et d’un commerce intensifs. Leur classification traditionnelle basée sur la
structure de la baside (hétéro ou holobaside). Il semble donc que l’on puisse
accepter trois ensembles (classes) d’importances inégales, Agaricomycetes,
Dacrymycetes et Tremellomycetes.

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