Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
761 vues3 pages

ASTM

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1/ 3

TPN°1 : La distillation ASTM

I. But de travail

Le travail de laboratoire a pour but de déterminer la composition fractionnelle de l’essence.


La composition fractionnelle des essences détermine leurs propriétés qui assurent le
démarrage du moteur, le fonctionnement du moteur en plein régime, la vaporisation de
l’essence dans le carburateur du moteur et les pertes de l’essence qui ne brulent pas dans les
cylindres du moteur.

Une température à laquelle 10% d’essence sont vaporisés caractérise les propriétés de
l’essence qui assurent le démarrage du moteur.

Si le point 10% distillé est très bas, plus de fractions légères sont obtenues dans l’essence, le
moteur peut être mis en marche à la plus basse température facilement.

Le point 10% distillé varie entre 60 et 75°C. Si le point 10% est inférieur à 60°C au moment
où le moteur se trouvera en plein régime la formation des tampons de vapeur aura lieu dans le
tuyau et l’essence ne sera pas injectée dans le carburateur et le moteur peut s’arrêter.

On limite pour l’essence le point 50% distillé, le point 50% distillé caractérise la facilité du
changement de régime du fonctionnement du moteur. Le point 50% distillé varie entre 105 et
140°C. Plus le point 50% est bas plus petit devient le temps pour mettre en route de
l’automobile et pour changer sa vitesse.

Les points 90% et 98% et final d’ébullition de l’essence caractérisant la plénitude de la


vaporisation de l’essence dans les conditions du carburateur du moteur. Le point final
d’ébullition de l’essence ne dépasse pas 205°C.

Si le point 90% et le point final augmente la vaporisation partielle de l’essence a lieu, les
gouttelettes liquides se précipitent sur les parois du cylindre du moteur et dans ce cas la
dilution de l’huile, la formation de dépôts ont lieu.

L’essence qui ne s’vaporise pas dans le cylindre du moteur ne brule pas et quitte le cylindre
avec le gaz d’échappement

II. Appareillage

L’appareillage comprend essentiellement :

1-Thermometre 2-Ballon 3-Resistance 4-Bouchon 5-Enveloppe protecteur 6-Eprouvette


graduée 7-Réfrigerant
III. Méthode

La méthode consiste à distiller une prise d’essai de 100ml et de déterminer le rendement des
fractions qui se vaporisent dans les intervalles donnés de températures.

-Avant la distillation il faut déshydrater le produit pétrolier.

-Remplir le bac du condenseur de manière à recouvrir le tube avec l’eau.


-Mesurer une prise d’essai de 100 ml dans l’éprouvette graduée utilisée ensuite comme
récepteur et la transverse dans le ballon de distillation.

-Le thermomètre est monté sur un bouchon de liège enfoncé dans le col du ballon de manière
à assurer une bonne étanchéité et à maintenir le thermomètre dans l’axe du col du ballon. Il
faut que le sommet de la bille se trouve au niveau de la partie inférieure du tube de
dégagement des vapeurs c’est-à-dire au niveau de sa soudure au col du ballon.

-Placer verticalement le ballon contenant la prise d’essai sur la plaque d’amiante et établir la
liaison étanche avec le tube condenseur au moyen d’un bouchon de liège traversé par le tube
de dégagement.

-Ajuster la position du ballon pour que le col soit bien vertical et que le tube dégagement
pénètre dans le tube condenseur d’une longueur comprise entre 25 et 50 mm.

-L’éprouvette qui a été utilisée pour mesurer la prise d’essai est placé à la sortie du tube de
condenseur de manière que l’extrémité de ce dernier soit dans l’axe de l’éprouvette et y
pénètre d’au moins 25 mm, mais sans descendre au-dessous de la graduation 100 ml.

-Couvrir complètement l’éprouvette avec du papier filtre.

-Noter la pression atmosphérique.

-Régler le chauffage afin que le temps entre le début du chauffage et l’obtention de la


première goutte de la fraction n’excède pas 5 à 10 min.

-La température montrée par le thermomètre au moment où la première goutte de condensat


tombe de l’extrémité de tube condenseur est marquée comme le point initial (PI).

-Maintenir la distillation avec la vitesse de 20 à 25 gouttes pour 10 secondes (4-5 ml/min)


-Entre le point initial et la fin de distillation écrire les températures correspondantes aux 5, 10,
20, 30, 40, 50, 60, 70, 80, 90, 95 % des volumes du condensat.

-Lorsque le volume de condensat atteint 90 ml effectuer un dernier réglage du chauffage afin


que le temps pour atteindre le point final égale à la limite de 3 à 5 min. si cette condition n’est
pas remplie l’essai est à refaire.

-Le point final est une température maximale notée au cours de l’essai, ensuite la
température diminue.

Si la pression barométrique est plus de 770 mmHg ou moins de 750 mmHg on effectue la
correction : t=te±C

C=0,00012(760-P).(273+te)

te : température correspondant à la lecture thermométrique

C : correction à soustraire ou à ajouter à la lecture thermométrique

P : pression barométrique en mmHg

Résultats

-Remplir le tableau suivant :

% vol de la fraction récupérée Température (°C)


PI …
5 …
10 …
20 …
30 …
40 …
50 …
60 …
80 …
90 …
95 …
PF …
Residu (r%) …
Distillat (d%) …
Pertes (p%) …

-Tracer la courbe de distillation ASTM et TBP


-Discuter les résultats obtenus.
-Quelle est la différence entre la distillation ASTM D86 et ASTM D1160

Vous aimerez peut-être aussi