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Document Technique D'application 3.2/17-842 - V2: Référence Avis Technique

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Document Technique d’Application

Référence Avis Technique 3.2/17-842_V2


Annule et remplace l’Avis Technique 3.2/17-842_V1

Mur à coffrage et isolation


intégrés PRECOFFRE TH
Composite wall with
insulation

Relevant de la norme NF EN 14992


Titulaire : FEHR GROUPE SAS
Route de Froeschwiller
FR-67110 Reichshoffen
Tél. : +33 3 88 06 27 90
Fax : +33 3 88 06 27 91
Internet : http://www.fehr-groupe.com
E-mail : info@fehr-groupe.com

Groupe Spécialisé n°3.2


Murs et accessoires de mur

Publié le 2 mars 2020

Commission chargée de formuler des Avis Techniques et Documents Techniques


d’Application
(arrêté du 21 mars 2012)

Secrétariat de la commission des Avis Techniques


CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, FR-77447 Marne la Vallée Cedex 2
Tél. : 01 64 68 82 82 - Internet : www.ccfat.fr

Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr)
 CSTB 2020
Le Groupe Spécialisé n° 3.2 «Murs et accessoires de mur » de la Commission
chargée de formuler des Avis Techniques a examiné le 26 septembre 2019 le
procédé de mur à coffrage et isolation intégrés «PRECOFFRE TH» exploité par la
société FEHR. Il a formulé sur ce procédé l'Avis Technique ci-après, qui annule et
remplace l’Avis Technique n° 3.2/17-842_V1. Cet Avis est formulé pour les
utilisations en France Européenne.

exposés aux embruns ou aux brouillards salins pour les classes XS2 et
XS3 ainsi que les ouvrages exposés à des atmosphères très agressives
1. Définition succincte n’est pas visée par le présent Avis.
Possibilité d'emploi en zones de sismicité 1 à 4 (selon l’arrêté du 22
1.1 Description succincte octobre 2010 modifié) moyennant les dispositions spécifiques définies
Procédé de mur à coffrage et isolation intégrés constitué de deux dans le Dossier Technique et complétées par les prescriptions
parois minces préfabriquées en béton armé, dont l’une comporte un techniques correspondantes du paragraphe 2.3 ci-après.
isolant accolé, maintenues espacées par des organes de liaison
Les planchers avec prédalles suspendues doivent respecter les
(connecteurs composites et ancres porteuses (cylindre et/ou plat)) et
dispositions de l’Annexe F de la Section A du CPT Prédalles (Cahier du
servant de coffrage en œuvre à un béton prêt à l’emploi, pour
CSTB 2892_v2). L’utilisation des prédalles suspendues est limitée aux
réalisation de murs articulés ou encastrés. La paroi extérieure est
situations non sismiques
librement dilatable.
Le présent Avis ne porte pas sur les murs des réservoirs et magasins
La paroi intérieure a une épaisseur nominale de 6 à 7,5 cm. Le noyau
de stockage.
a une épaisseur nominale d’au moins 8 cm. L’isolant a une épaisseur
variant entre 6 et 20 cm. La paroi extérieure a une épaisseur nominale 2.2 Appréciation sur le procédé
variant de 6 à 9 cm. En classe d’exposition XS1, l’épaisseur nominale
de la paroi extérieure sera d’au moins 7 cm. 2.21 Satisfaction aux lois et règlements en vigueur
Le procédé est destiné à la réalisation de parois porteuses, en et autres qualités d’aptitude à l’emploi
infrastructure ou superstructure, de murs périphériques pouvant
contenir des poutres voiles, des poutres et des poteaux, de dimension Stabilité
maximale 3,80 x 12,34 m ou 4,10 x 10,50 m.
La stabilité des ouvrages à laquelle peuvent être associés, dans les
Des aciers de liaison sont insérés en œuvre dans le béton coulé sur limites résultant de l’application des Prescriptions Techniques ci-après,
place; les panneaux de coffrage peuvent être associés à des éléments les murs réalisés selon ce procédé, peut être normalement assurée.
structuraux complémentaires coulés sur place ou préfabriqués.
Les systèmes associés à ce procédé de mur, et en particulier les
Les menuiseries sont rapportées en œuvre. Les huisseries métalliques systèmes de plancher, doivent être vérifiés suivant les prescriptions
peuvent être incorporées. des textes de référence s’y rapportant (DTU ou Avis Technique suivant
la traditionalité ou non du système concerné).
Revêtements
 extérieur : parement de la paroi extérieure en béton brut ou Résistance au séisme
complété par un revêtement mince type peinture ou enduit ou par Pour les constructions nécessitant la prise en compte d’efforts
un revêtement rapporté de type bardage. sismiques, le rétablissement du monolithisme du mur est assuré par
 intérieur : finitions classiques sur béton lisse l’adjonction des aciers de couture entre panneaux.
L’utilisation d’éléments préfabriqués au sens de la NF EN 1998-1 §
1.2 Mise sur le marché 5.11.1.4 est prévue moyennant un coefficient pris égal à 1.
En application du règlement (UE) n° 305/2011, le produit
La paroi extérieure est considérée comme non structurale au sens de
« PRECOFFRE TH » fait l’objet d’une déclaration des performances
établie par le fabricant sur la base de la norme NF EN 14992. Les la NF EN 1998-1, et sa tenue doit être justifiée en retenant 1,
produits conformes à cette DdP sont identifiés par le marquage CE. suivant la section 4.3.5 de la norme NF EN 1998-1.

1.3 Identification Sécurité au feu


L’identification des composants se fait comme indiqué au paragraphe Réaction au feu
A.1.12 par le tenant du système. Le parement en béton bénéficie conventionnellement du classement de
Ces produits sont assortis du marquage CE accompagné des réaction au feu M0.
informations prévues par la norme européenne NF EN 14992.
Résistance au feu
2. AVIS Le procédé « PRECOFFRE TH » fait l’objet de l’appréciation de
laboratoire du CSTB n° AL14-142. Les éléments « PRECOFFRE TH »
L’Avis porte uniquement sur le procédé tel qu’il est décrit dans le visés par cette appréciation de laboratoire ont une épaisseur d’isolant
Dossier Technique joint, dans les conditions fixées aux Prescriptions comprise entre 8 et 20 cm.
Techniques (§2.3). Suivant l’Appréciation de laboratoire du CSTB n° AL14-142, dans la
L’Avis ne vaut que pour les fabrications faisant l’objet d’un certificat tel limite d’une durée de tenue au feu de 2h, les tableaux de l’Annexe 8
que décrit dans le DTED (§4.2). du Dossier Technique donnent les champs de température dans la
Ne sont pas visés au titre du présent Avis : partie structurale (noyau + paroi intérieure) des murs réalisés selon le
procédé « PRECOFFRE TH ». La résistance au feu de la partie
 les accessoires de levage non incorporés au procédé « PRECOFFRE structurale est vérifiée suivant les prescriptions de la NF EN 1992-1-2
TH » (élingues, chaînes, sangles, câbles, …). et son Annexe Nationale en considérant la partie structurale des murs
 les appareils de levage (grue mobile ou fixe, …). « PRECOFFRE TH » comme homogène.
 les équipements de protection collective ou individuelle pour la L’appréciation de laboratoire n° AL14-142 prescrit les dispositions
sécurité des personnes (garde-corps, crochet, …). permettant de justifier la stabilité au feu du voile extérieur librement
dilatable en tenant compte de la présence de l’isolant à l’intérieur des
2.1 Domaine d’emploi accepté murs et de l’utilisation des organes de liaison (cylindres métalliques
FEHR et/ou plats métalliques MVA HALFEN + connecteurs composites
Murs de locaux d'habitation, bureaux, établissements recevant du
COMBAR) pour suspendre la peau extérieure à la paroi structurale.
public, locaux industriels, pouvant comporter une hauteur isolée
enterrée, en situation non immergée et dont l’utilisation ne rend pas Ces dispositions permettent au détenteur du procédé de définir les
obligatoire l’étanchéité de la paroi (sous-sol de deuxième catégorie au dimensions maximales des parois extérieures pour une durée de
sens du DTU 20-1 partie 1-1 §7.4.2.1). Les limites de hauteur stabilité au feu allant jusqu’à 120 min.
résultent de l’application des règles de dimensionnement définies et L’appréciation de laboratoire n° AL14-142 prescrit les dispositions
approuvées ci-après. constructives de protection de l’isolant lorsque celui-ci n’est pas M0.
Les murs à coffrages et isolation intégrés sont porteurs. Conformément à l’appréciation de laboratoire n° AL14-142, les ancres
Possibilité d’emploi dans les ouvrages à la mer ou exposés aux porteuses (cylindres et/ou plats) devront être disposées à une distance
embruns ou brouillards salins selon la classe d’exposition XS1 définie au-dessus des ouvertures égale à la valeur C+D requise pour un
dans l’Annexe nationale à l’Eurocode 2 partie 1-1, Notes au Tableau panneau incombustible et déterminée selon la destination du bâtiment
4.1., moyennant le respect des dispositions indiquées aux paragraphes et ne devront pas être installés en deçà d’une hauteur de 1.00 m au-
3.24 à 3.26 du DTED. L’utilisation dans les ouvrages à la mer ou dessus des linteaux.

2 3.2/17-842_V2
Prévention des accidents lors de la mise en œuvre et de Risques de condensation superficielle
l'entretien Etant donné l’isolation thermique par l'extérieur intégrée dans le
Le système permet de l’assurer normalement. procédé, les ponts thermiques les plus courants sont évités et les
risques de condensation superficielle sur ces murs sont donc très
Isolation thermique limités.
Elle est assurée par l’isolation intégrée au panneau préfabriqué. Ce
Confort d'été
système d'isolation thermique par l'extérieur permet d'éviter les ponts
thermiques courants. Pour la détermination de la classe d'inertie thermique quotidienne des
bâtiments, qui constitue un facteur important du confort d'été, les
Afin que l’isolant joue convenablement son rôle, la présence en
murs extérieurs de ce procédé appartiennent à la catégorie des parois
parement extérieur d’une garniture de joint apte à assurer, au droit
lourdes à isolation rapportée à l’extérieur. Leur inertie est déterminée
des joints, sa protection à l’eau est indispensable.
au moyen des règles TH-I et la masse surfacique utile à prendre en
Le calcul du coefficient de transmission thermique du procédé compte dans les murs extérieurs est celle de la paroi préfabriquée
« PRECOFFRE TH » Up se fait par la formule suivante : intérieure et du noyau coulé en place.
1
Finitions-Aspect
0,17 Les finitions prévues sont à l'extérieur et à l’intérieur les finitions
2 classiques sur béton. Leur comportement ne devrait pas poser de
problème particulier si leurs conditions de mise en œuvre satisfont aux
Prescriptions Techniques ci-après. Il ne peut être cependant
Où : totalement exclu que, malgré la présence nécessaire d'aciers de
: Conductivité thermique de l’isolant, certifiée ACERMI, en W/(m.K) liaison, de fines fissures, sans autre inconvénient que leur aspect, se
manifestent au droit de certains joints entre panneaux de coffrage non
: Nombre de connecteurs par m² de paroi, en m-2 revêtus. En cas d’absence d’aciers de liaison dans les jonctions
: Coefficient de transmission thermique ponctuel lié à la intérieures, une fissuration du mur au droit des joints est probable.
présence d’un connecteur et déterminé selon le fascicule 4/5 des Liaisons avec les ouvrages de second œuvre
« Règles Th-U », en W/K
Les ouvrages de second œuvre (menuiseries, coiffes d’acrotères,
: Nombre de cylindre par m² de paroi, en m-2 volets roulants, etc.) ne devront pas gêner la libre dilatation du voile
extérieur.
: Coefficient de transmission thermique ponctuel lié à la
présence d’un cylindre et déterminé selon le fascicule 4/5 des « Règles Données environnementales
Th-U », en W/K
Le produit « PRECOFFRE TH » ne dispose d’aucune déclaration
: Nombre de plat par m² de paroi, en m-2 environnementale (DE) et ne peut donc revendiquer aucune
performance environnementale particulière. Il est rappelé que les DE
: Coefficient de transmission thermique ponctuel lié à la n’entrent pas dans le champ d’examen d’aptitude à l’emploi du
présence d’un plat et déterminé selon le fascicule 4/5 des « Règles Th- procédé.
U », en W/K
Aspects sanitaires
, , , : Epaisseurs des différentes couches représentées sur le
schéma ci-dessous, en m : Le présent avis est formulé au regard de l’engagement écrit du
titulaire de respecter la réglementation et notamment l’ensemble des
obligations réglementaires relatives aux produits pouvant contenir des
substances dangereuses, pour leur fabrication, leur intégration dans
les ouvrages du domaine d’emploi accepté et l’exploitation de ceux-ci.
Le contrôle des informations et déclarations délivrées en application
des réglementations en vigueur n’entre pas dans le champ du présent
avis. Le titulaire du présent avis conserve l’entière responsabilité de
ces informations et déclarations.

2.22 Durabilité-Entretien
La garniture extérieure des joints est constituée d’un mastic
élastomère à bas module présentant une bonne déformabilité. Une
telle caractéristique est indispensable compte tenu de l’amplitude des
variations dimensionnelles des joints verticaux entre panneaux et des
joints entre menuiseries et paroi extérieure par suite du choix du
noyau en béton coulé en place pour recevoir la fixation.
Des valeurs thermiques validées par le CSTB sont données à l’Annexe Les acrotères constitués par un prolongement des panneaux du dernier
7 du Dossier Technique pour un isolant de 12cm ayant une valeur de niveau doivent comporter des armatures de sections conformes à
conductivité thermique = 0,035W/m.K. celles prévues dans les Prescriptions Techniques des panneaux
sandwiches à voile extérieur librement dilatable (cf. Cahier du C.S.T.B.
Le calcul des coefficients de ponts thermiques de liaison doit se faire n° 2159, livraison 279, référence 2).
selon le fascicule 5/5 des « Règles Th-U ».
Moyennant les précautions de fabrication et de mise en œuvre, et les
La justification de la conformité à la réglementation thermique doit se limitations précisées dans les Prescriptions Techniques, la durabilité
faire au cas par cas selon les « Règles Th-U ». Elle doit notamment d'ensemble des murs de façade de ce procédé peut être considérée
prendre en compte la présence de laine de roche sur le pourtour des comme équivalente à celle de murs traditionnels en béton.
baies.
Elle requiert :
Etant donné le risque d’infiltration d’eau dans l’isolant des éléments
enterrés, les performances de l’isolant ne peuvent pas être prises en  l'exécution des travaux normaux d'entretien des façades en béton,
compte dans les calculs thermiques des éléments enterrés.  la réfection des garnitures de mastic extérieures.

Isolation acoustique 2.23 Fabrication et contrôle


Etant donné les épaisseurs de béton minimales mises en jeux, le Réalisée en usine fermée spécialement équipée, la fabrication des
procédé ne devrait pas poser de problèmes d’isolement au bruit panneaux de coffrage, qui fait appel pour l’essentiel aux techniques de
aérien, jusqu’aux exigences de , , , ≤ 30dB. Au-delà, une étude la préfabrication lourde bénéficie de la précision que permet ce mode
au cas par cas est nécessaire. classique de fabrication.
Le retournement de la moitié de panneau coulée en première phase
Etanchéité des murs extérieurs constitue l’opération la plus délicate du point de vue de la précision
Moyennant le choix de l’organisation appropriée par application des d’assemblage des deux parois ; la précision requise est obtenue
critères définis dans le Dossier Technique, et un bétonnage très moyennant le contrôle régulier et l’ajustement, si nécessaire, des
soigneux (utilisation de goulottes de bétonnage notamment) en paramètres de la machine de retournement.
particulier au voisinage des points singuliers (allèges, raccordements Cet avis ne vaut que pour les fabrications pour lesquelles les
entre panneaux...), l’étanchéité des ouvrages et bâtiments du domaine autocontrôles et les modes de vérifications, décrits dans le dossier
d’emploi accepté peut être considérée comme normalement assurée. technique établi par le demandeur sont effectifs.

3.2/17-842_V2 3
2.24 Mise en œuvre espacement compatible avec un effet de plaque, peuvent utilement
être utilisés en renfort, le cas échéant.
La mise en œuvre de ce procédé nécessite la prise en compte, à tous
les stades de l'exécution et par l'ensemble des intervenants, des 8- Sauf justification explicite de la stabilité des panneaux, les joints
conséquences de la libre dilatation du voile extérieur des panneaux. horizontaux entre panneaux doivent se situer au droit des
planchers, et en aucun cas entre deux planchers.
Effectuée par des entreprises en liaison dès la phase de conception
avec le fabricant titulaire de l'Avis, qui leur livre les panneaux de 9- Il convient de tenir compte de l’enrobage intérieur de l’armature
coffrage accompagnés du plan de pose complet, elle présente dans le voile préfabriqué via l’introduction d’un coefficient dans
d'importantes différences par rapport aux méthodes traditionnelles le calcul de la longueur d’ancrage de l’armature. La longueur
définies dans le DTU n° 23.1, entre autres : d’ancrage de calcul de l’armature dans le voile préfabriqué vaut
 présence de raidisseurs segmentant le volume à bétonner ; donc , avec la longueur d’ancrage de calcul définie à
l’article 8.4.4 de la norme NF EN 1992-1-1 et son annexe
 épaisseur du béton de remplissage pouvant être inférieure à 12 cm ;
nationale. Le coefficient 7 est quant à lui égal à :
 absence de vibration du béton ;
- 1 si l’enrobage minimal de l’armature de structures est
 limitation à l'épaisseur du seul voile coulé en œuvre des sections de supérieur à 10 mm par rapport à la surface de reprise ;
continuité en rives des panneaux ;
- 1,25 si l’armature est tangente à l’interface de reprise ;
 relative difficulté de mise en place d'aciers de continuité horizontaux
- 2 si l’armature est sécante à l’interface de reprise.
dans les jonctions verticales ;
 impossibilité d'observer la qualité du bétonnage en partie courante.
Ces caractéristiques engendrent des limitations précisées dans les
Prescriptions Techniques ; elles nécessitent en outre de l'entreprise de
mise en œuvre des précautions particulières et un entraînement des
équipes de montage. Le titulaire de l'Avis fournira aux entreprises un
Cahier des charges de montage et mettra à leur disposition, sur leur
demande, des possibilités de formation du personnel.
Il leur diffusera le contenu du présent Avis Technique et notamment le 10- Le bétonnage s'effectue dans les conditions de vitesse et de
domaine d’emploi accepté et les prescriptions techniques dont il est hauteur de chute spécifiées au paragraphe 3.211 du Dossier
assorti. Technique.

2.3 Prescriptions Techniques. 11- Dispositions parasismiques


a) Généralités
2.31 Conditions de conception La détermination des efforts induits par les actions sismiques
1- Les justifications de calcul de stabilité et de résistance des murs sur un voile réalisé en mur à coffrage et isolation intégrés peut
doivent prendre en compte la présence des joints entre panneaux se baser sur la section homogène équivalente au voile banché
de coffrage et donc n’être arrêtées qu’après calepinage de substitué.
l’ouvrage. Dans le cas de figure où le voile est libre sur l’un de ses côtés,
2- Les murs réalisés suivant le procédé « PRECOFFRE TH » peuvent on pourra se reporter à la vérification de la stabilité de forme
être considérés comme porteurs lorsque l’épaisseur structurale effectuée pour les poutres voiles.
(épaisseur de la paroi intérieure + épaisseur du noyau coulé en Le nombre et la répartition des organes de liaisons (ancres et
place) est supérieure à 16 cm. connecteurs) sont déterminés par le titulaire du procédé. Les
3‐ Pour la détermination de la capacité résistante en section courante cylindres et les plats doivent se situer dans une zone de béton
du « PRECOFFRE TH », la résistance équivalente à la compression fretté.
prise en compte pour l’épaisseur structurale du mur (paroi Les largeurs des joints entre panneaux sont déterminées par le
intérieure + noyau coulé en œuvre) correspond à :  titulaire en fonction de l’accélération sismique et du nombre
d’organes de liaisons à partir des raideurs moyennes en
3 cisaillement des ancres porteuses indiquées dans le Dossier
, min , 3 10 1 ; ,   Technique. Ces largeurs, indiquées sur les plans, doivent être
respectées.
b) Liaisons entre « PRECOFFRE TH » en zone courante :
Avec :
Le joint doit être vérifié au cisaillement. L’effort tranchant
, : résistance caractéristique du béton des parois préfabriquées sollicitant doit être comparé aux efforts tranchants résistants
mobilisables en fonction du type de liaison (horizontale ou
: résistance caractéristique du béton du noyau coulé en verticale) et du cas de charge étudié, suivant la méthode de
,
œuvre calcul présentée aux Annexes 1 et 2 du Dossier Technique.
Cette vérification est réalisée par le Bureau d’Etudes Interne
, : module élastique différé du béton du noyau coulé en œuvre
du titulaire et permet de déterminer le type de liaison à utiliser
: épaisseur de la paroi préfabriquée intérieure pour le panneau étudié.
c) Liaisons entre « PRECOFFRE TH » au droit d’une dalle :
: épaisseur du noyau coulé en œuvre
Afin de s’assurer du non glissement du voile par rapport à la
Cette résistance est prise en compte pour l’ensemble des éléments
dalle sous les sollicitations dynamiques, le joint doit être vérifié
incorporés dans le MCII (poteau, poutre, poutre voile, etc.).
au cisaillement conformément à la NF EN 1998-1 sur la base
De plus, les effets de second ordre (liés au retrait différentiel des du noyau (béton coulé en place) du « PRECOFFRE TH ».
bétons préfabriqués et coulés en œuvre) doivent être pris en
d) Liaisons à l’intersection de deux ou plusieurs voiles :
compte dans le dimensionnement des panneaux conformément au
paragraphe 3.22 du Dossier Technique établi par le demandeur. Les intersections de voiles nécessitent systématiquement la
mise en œuvre d’un chaînage vertical. Ce chaînage peut être
4- L’organisation des panneaux doit être conçue de telle sorte que
incorporé dans le « PRECOFFRE TH » ou mis en œuvre par le
chacun des voiles extérieurs en béton soit librement dilatable
biais des armatures de coutures. Le choix entre ces deux
grâce notamment à l’absence de tout contact rigide avec un autre
solutions sera fonction de la section du tirant, de l’épaisseur du
voile, une façade perpendiculaire ou un autre corps de bâtiment.
« PRECOFFRE TH » et des contraintes de mise en œuvre. Les
5- Conformément à l'Avis Technique en cours de validité du procédé dispositions minimales de l’Eurocode 8 doivent être respectées,
MVA HALFEN, les plats SP-FA peuvent uniquement être utilisés notamment les dispositions de l’article 5.4.3.5.3 (4) de la NF
dans une paroi d’épaisseur minimale de 6 cm pour une épaisseur EN 1998-1/NA.
d’isolant maximum de 12 cm (hors situation sismique), dans une
e) Exigences relatives au façonnage des armatures :
paroi d’épaisseur minimale de 8 cm pour des épaisseurs d’isolant
comprises entre 12 et 15 cm (utilisation en situation sismique Les armatures transversales des poutres et poteaux doivent
visée dans ce cas) et dans une paroi d’épaisseur minimale de 8,5 respecter les dispositions constructives définies dans la NF EN
cm pour des épaisseurs d’isolant supérieures à 15 cm (utilisation 1998-1.
en situation sismique visée dans ce cas). f) Lorsque la NF EN 1998-1 et son annexe nationale est utilisé
6- En phase de manutention, le nombre et la position des points de comme référentiel pour les calculs de prise en compte des
levage sont déterminés en fonction des dimensions et du poids des effets du séisme sur l’ouvrage, la classe des armatures devra
panneaux conformément au paragraphe 2.7 du dossier technique. être conformes aux prescriptions de la NF EN 1998-1 et son
annexe nationale. Ceci concerne notamment les zones
7- Sauf à rétablir par armatures rapportées la continuité des
critiques des éléments primaires pour lesquels il ne peut être
raidisseurs, les jonctions horizontales des panneaux sont à
employé d’armature du type B500 A.
considérer comme articulées. Des poteaux verticaux, disposés à un

4 3.2/17-842_V2
12- Dans le cas de calfeutrement des joints de murs, tenir compte La manutention des éléments, dans une position verticale, s’effectue
pour la justification des « PRECOFFRE TH »de la réduction de uniquement par les inserts de levage (câbles de levage) incorporées
section de béton au droit de ces joints. dans les deux parois de l’élément prévues à cet effet. En aucun cas la
13- L’épaisseur nominale du noyau doit être au moins de 7,5 cm afin manutention ne peut s’effectuer par d’autres armatures.
de respecter l’épaisseur minimale de 6 cm, avec les valeurs par Lors du transport vertical des panneaux, on doit prévoir des cales
défaut des tolérances (paragraphe 3.210 du Dossier technique). prenant simultanément l’appui des deux voiles.
14- Sur les faces en contact avec l’isolant, considérer un enrobage Le stockage sur chantier des éléments doit être effectué sur une aire
correspondant à celui de la classe d’exposition du parement régulièrement plane et stable à la charge de l’entreprise ; l’aire de
exposé – 5 mm, sans descendre en dessous de celui de la classe livraison doit être facile d’accès pour les camions.
XC3. Dans le cas de stockage vertical, les panneaux de coffrage doivent être
15- Quels que soient les panneaux et notamment pour les panneaux posés sur des cales prenant simultanément l’appui des deux voiles.
avec ouvertures, il convient d’adapter la densité des organes de
liaison de façon à assurer l’équilibre des moments (centre de 2.34 Conditions de mise en œuvre
raideur des organes de liaison aligné avec le centre de gravité de Pour la stabilité en phase provisoire, le dimensionnement des douilles
la paroi extérieure) ou bien de déterminer pour chaque organe de doit être réalisé pour la valeur de vitesse de vent spécifiée dans les
liaison les efforts réels en fonction de la répartition retenue. DPM. En l’absence de vitesse de vent spécifiée dans les DPM, une
16- Les plans mentionnent la stabilité au feu pour laquelle les organes valeur de 85 km/h, quelle que soit la direction du vent, sera retenue
de liaison ont été dimensionnés. (en référence à la norme NF P 93 350 relative aux banches, art.
17- Liaisons entre panneaux « PRECOFFRE TH » en zone courante. 6.3.1.6).

Le joint doit être vérifié au cisaillement. L’effort tranchant Le bétonnage en œuvre doit être réalisé conformément aux
sollicitant doit être comparé aux efforts tranchants résistants prescriptions du paragraphe 3.211 du Dossier Technique.
mobilisables en fonction du type de liaison (horizontale ou Une attention particulière doit être portée à la protection en tête de
verticale) et du cas de charge étudié, suivant la méthode de calcul panneau de l’isolant pour éviter toute infiltration du béton.
présentée aux Annexes 1 et 2 du Dossier Technique. Avant de procéder au bétonnage, les parois coffrantes doivent être
18- Dans le calcul des largeurs de joints, il sera pris une tolérance de humidifiées, au jet d’eau par exemple ; tout excès d’eau en pied de
pose minimale de 5 mm dans tous les cas, même lors d’une pose coffrage doit être évacué avant bétonnage. On doit s’assurer avant
des panneaux avec cales. Le calcul des largeurs de joints devra bétonnage, que les dispositifs d’étanchéité des coffrages en rive basse
également prendre en compte les tolérances de fabrication des et dans les joints ont été correctement mis en place.
panneaux, tolérances variables selon les dimensions du panneau. Si l’utilisation de coupleurs d’armatures est prévue, ces derniers
La largeur de joint doit être d’au moins de 5 mm, toute tolérance doivent faire l’objet des contrôles et modes de vérification décrits au
épuisée. §4.26 du dossier technique établi par le demandeur.
19- Rôles des différents intervenants : Le désaffleurement éventuel entre panneaux de coffrage côté intérieur
La fabrication du procédé est effectuée en usine par le titulaire de doit être traité avec un mortier de ragréage avant la mise en œuvre
l’Avis. des revêtements.
La mise en œuvre du procédé est effectuée par l’entreprise Les menuiseries doivent être fixées dans le noyau coulé en place ou la
titulaire du marché. Une documentation sur les spécificités de mise peau intérieure et être conçues pour permettre la mise en place, dans
en œuvre du procédé sera transmise par le titulaire qui mettra à la le joint entre dormant et panneaux en béton, d’un joint d’étanchéité
disposition de l’entreprise de pose son assistance technique et des continu.
possibilités de formation du personnel. Pour constituer la garniture extérieure des joints de panneaux, on doit
Le calepinage des panneaux « PRECOFFRE TH » (calepinage des choisir un mastic élastomère à bas module.
joints) est réalisé par le titulaire de l’Avis et soumis à l’approbation Les garnitures de mastic des joints entre panneaux doivent être mises
du bureau d’études de structures. Le dimensionnement de la paroi en place entre des lèvres de joints dépoussiérées, non mouillées et
extérieure, des organes de liaison et des raidisseurs est réalisé par traitées, si nécessaire, avec un primaire prescrit par le fournisseur de
le titulaire du procédé. Le calcul de l’ensemble de la structure est mastic.
réalisé par le BET de l’opération qui réalise également le
Le relevé d’étanchéité des planchers haut extérieur (par exemple
dimensionnement du ferraillage de la partie structurale du
toitures-terrasses) n’est pas admis sur la peau extérieure des
« PRECOFFRE TH ». L’épaisseur de la paroi structurale est soumise
panneaux.
à l’approbation du bureau d’études de structures.
Pour le relevé d’étanchéité, la peau intérieure peut être considérée
Les épaisseurs minimales de l’isolant sont déterminées par le
comme un support d’étanchéité de type B selon de DTU 20.12.
bureau d’études thermiques.
Le titulaire du procédé établit les plans d’exécution du ferraillage 2.35 Contrôle et certification
des panneaux, à partir des plans du bureau d’études de structures
Les contrôles et certifications mentionnés au §4.2 du dossier technique
et des dispositions et règles de calculs propres au procédé.
doivent permettre de garantir les caractéristiques suivantes :
Les plans de préconisation de pose mentionnent la zone sismique,
 la résistance caractéristique à la compression à 28 jours du béton
le type de sol et la catégorie d’importance du bâtiment pris en
compte pour le dimensionnement des murs, des organes de liaison des parois préfabriquées, ,
et de la largeur des joints. Ces plans mentionnent également la  épaisseur des parois, et
stabilité au feu pour laquelle les murs ont été dimensionnés.
 enrobages des armatures : +/-3 mm
2.32 Conditions de fabrication  ancrage des connecteurs (profondeur d’ancrage nominale = 6 cm,
Compte tenu de la minceur des voiles de coffrage, les raidisseurs profondeur d’ancrage minimale = 5.5 cm)
métalliques doivent être fabriqués avec une grande précision pour  ancrage des cylindres (profondeur d’ancrage nominale = 4,5 cm,
respecter les exigences d’enrobage minimal et assurer la couture de la profondeur d’ancrage minimale = 4 cm)
paroi intérieure et du béton coulé en place.
 ancrage des plats (profondeur d’ancrage nominale = 5.5 cm,
Ces raidisseurs doivent faire l’objet des autocontrôles et des modes de profondeur d’ancrage minimale = 5 cm).
vérifications décrits dans le §4.26 du dossier technique établi par le
demandeur.
Le béton des panneaux de coffrage doit faire l'objet d'un contrôle
régulier comme mentionné au §4.21 du dossier technique établi par le
demandeur.
L’isolant utilisé dans les panneaux « PRECOFFRE TH » doit faire l’objet
des autocontrôles et des modes de vérifications décrits dans le §4.27
du dossier technique établi par le demandeur.

2.33 Conditions de stockage et de transport


Dans les panneaux de façade comportant une ou plusieurs baies, il est
rappelé que l’on doit mettre en œuvre, au moins pour les opérations
de manutention, des tirants ou entretoises de rigidité suffisante pour
équilibrer, sans déformation sensible, les moments susceptibles d’être
engendrés dans le plan du panneau par les efforts concentrés au droit
des points de levage.

3.2/17-842_V2 5
3. Remarques complémentaires
Conclusions du Groupe Spécialisé
Le procédé « PRECOFFRE TH » a un fonctionnement assimilable aux
Appréciation globale murs à voile extérieur librement dilatable. A ce titre, le Groupe tient à
souligner que l’organisation des panneaux doit permettre ce
L’utilisation du procédé dans le domaine d’emploi accepté (cf. fonctionnement grâce notamment à l’absence de tout contact rigide
paragraphe 2.1) est appréciée favorablement. avec un autre voile, une façade perpendiculaire ou un autre corps de
bâtiment.
Validité Les raidisseurs doivent faire l’objet d’une certification par un
À compter de la date de publication présente en première page et organisme extérieur. Cette certification porte sur le contrôle de la
jusqu’au 31 Janvier 2021. hauteur et de la résistance des soudures des raidisseurs.
Le groupe tient à préciser qu’une épaisseur de 60 mm de la peau
extérieure ne conviendra pas à certains cas d’exposition, de par les
exigences vis-à-vis de l’enrobage minimal extérieur et intérieur à
respecter.
Pour le Groupe Spécialisé n°3.2 A l’occasion de cette révision, le procédé a fait l’objet des modifications
Le Président suivantes :
 gamme d’épaisseur d’isolant élargie jusqu’à 20 cm
 épaisseurs de la paroi préfabriquée extérieure en béton armé de 6 à
9 cm
 dimensions maximales des panneaux 3,80 x 12,34 m ou 4,10 x
10,50 m
 utilisation d’ancres porteuses cylindriques métalliques FEHR en
remplacement des ancres cylindres MVA de la société HALFEN, avec
possibilité de disposer deux cylindres sur une même paroi ;
l’affichage des performances mécaniques des connecteurs COMBAR.
Ces ancres porteuses ne disposent pas de barres d’ancrage au
niveau de la paroi extérieure. Côté paroi intérieure, des barres
2*2HA6 longueur 70 cm sont utilisées pour assurer l’ancrage des
ancres porteuses.
 Utilisation du procédé PRECOFFRE TH en infrastructure.
 Possibilité d’employer le « PRECOFFRE TH » pour des ouvrages de
classe d’exposition XS1
 Manutention et levage des « PRECOFFRE TH » avec insert de levage
réalisé en câble de diamètre 12 mm dans les conditions d’épaisseurs
définies dans le présent Avis.
 Possibilité de bétonnage en une seule passe du « PRECOFFRE
TH »sur une hauteur jusqu’à 2.30 m, moyennant une reprise des
efforts de poussée du béton frais par les connecteurs COMBAR
Schöck.
L’Avis Technique actuel ne vise plus les murs « PRECOFFRE TH » non
porteurs.
Concernant le système de levage intégré aux MCII, le Groupe tient à
préciser que l’Avis intègre l’utilisation des inserts de levage des murs
dans des conditions d’épaisseurs définies dans le Dossier Technique.
Les capacités portantes des inserts de levage sont déterminées à partir
d'essais réalisés suivant le protocole CSTB en date du 16-10-2012.
Conformément à ce protocole, les rapports d'essais portant sur le cas
de figure le plus défavorable sont établis par un organisme
indépendant du demandeur (extérieur au demandeur) qui atteste de la
fiabilité des informations
En ce qui concerne l’appréciation de l’aptitude au levage du procédé, le
Groupe tient à préciser que l’Avis porte sur la résistance des inserts de
levage et sur l’impact de leur intégration sur les performances du mur
vis à vis de la résistance en phase provisoire et définitive sans
préjuger des dispositions nécessaires à la sécurité des intervenants
suivant la règlementation en vigueur.

Le Rapporteur du Groupe Spécialisé n°3.2

6 3.2/17-842_V2
Annexe – CMU des câbles de LEVAGE

La présente annexe fait partie de l’Avis Technique : le respect des valeurs indiquées est une condition impérative de la validité de l’Avis.
Sur la base des rapports d’essais de qualification fournis par le CERIB, les valeurs de la Charge Maximale d’Utilisation (CMU) par câble sont
données dans le tableau ci-dessous. Ces valeurs correspondent à des charges équivalentes pour un levage droit. Elles peuvent être considérées
pour un levage avec accrochage direct du crochet d’élingue sur le câble.
Commentaire : La situation critique correspond parfois à un levage à 60° mais les résultats sont transposés pour afficher la valeur équivalente en
levage droit.

Diamètre Epaisseurs Epaisseurs Enrobages Levage en position Retournement


Réf. câble câble nominales MCII nominales parois nominaux verticale du MCII du MCI

Ø1 e h1, h2 , CMU1 CMU3

CLTH-9 9 mm 26 cm e 50 cm ≥ 60 mm ≥ 15 mm 26,2 kN 19,5 kN

CLTH-12 12 mm 26 cm e 50 cm ≥ 60 mm ≥ 15 mm 33,2 kN 19,8 kN

Vérification de la résistance des câbles au levage

Situation de levage Levage en position verticale(1) Retournement

1
Vérification 1 3
2

Schémas protocole
CSTB

(1)
La formule ci-dessus correspond à une disposition symétrique des câbles par rapport au centre de gravité. Dans les autres cas, on tiendra
compte du positionnement des câbles pour la détermination des efforts.

Notations :

= poids surfacique du mur de coffrage intégré [kN/m²]


= surface du mur de coffrage intégré [m²]
= poids des équipements de sécurité éventuels [kN]
= nombre de points de levage effectifs : 2 points de levage dans le cas courant (chaque point étant constitué de 2 élingues, donc 4 brins)
= coefficient d'effet dynamique dû au levage =1,15
= coefficient d’incertitude sur poids propre =1,05

3.2/17-842_V2 7
Dossier Technique
établi par le demandeur
 l’isolant en polystyrène, ou polyuréthane ou laine de roche
(uniquement utilisée pour le respect de l’IT 249 : protection au feu
A. Description de l’isolant)
 les connecteurs : des tiges filetées en fibres de verre et résine
vinylester COMBAR de chez SCHÖCK
1. Destination et domaine d’emploi du
 les cylindres (FEHR) et des plats de liaison (HALFEN MVA AT
PRECOFFRE TH 3/13/738) en acier inoxydable

1.1 Destination et principe  les aciers,


 les câbles de levage,
Le procédé de murs à coffrage intégré « PRECOFFRE TH» est destiné
à la réalisation de murs porteurs en infrastructure et superstructure,  les douilles,
de murs de façades, de murs de soutènement, de murs coupe-feu, de  les matériaux de traitement des joints et d’étanchéité,
murs enterrés et semi-enterrés, de poutres voiles, de poutres et de
poteaux destinés à tous types de bâtiments.  les matériaux d'habillage ou de traitement intérieur et extérieur.
Les caractéristiques de ces matériaux sont définies aux paragraphes
1.11 Présentation générale ci-après.
Les « PRECOFFRE TH» sont composés en partant de l’intérieur :
2.1 Béton des parois préfabriquées du
 d’un voile préfabriqué intérieur de 6 à 7,5 cm d’épaisseur équipé
d’une nappe d’armatures et de raidisseurs espacés de 60 cm au
PRECOFFRE TH
maximum qui assurent le monolithisme avec le noyau coulé en Les bétons réalisés en usine sont conformes aux normes NF EN
place. 13369 et NF EN 206/CN concernant les classes d’environnement.
 d’un vide correspondant au noyau à couler sur chantier d’au moins La résistance caractéristique minimale est de 40 MPa à 28 jours
8 cm d’épaisseur qui pourra être équipé d’armatures à la (classe de résistance C40/50).
fabrication Résistance en compression minimale du béton garantie à la première
 d’un isolant de 6 à 20 cm d’épaisseur manutention par les câbles et à la livraison : 20 MPa sur cylindre de
160 mm de diamètre et 320 mm de hauteur.
 d’un voile préfabriqué extérieur de 6 à 9 cm d’épaisseur équipé
d’une nappe d’armature. En cas d’utilisation en classe d’exposition Granulométrie : = 16 mm.
XS1, l’épaisseur minimale du voile préfabriqué extérieur est 7 cm.
Ce voile préfabriqué est assemblé au voile préfabriqué intérieur par
2.2 Béton de remplissage
des connecteurs pultrudés, en fibres de verre et résine vinylester, et Le béton de remplissage du noyau est conforme aux spécifications du
par un cylindre et/ou des plats en aciers inoxydables. L’épaisseur projet à réaliser et au minimum à celles de la norme NF EN 206/CN et
totale du mur est comprise entre 26 cm et 50 cm (Cf. FIGURE 1, dans le cas général de type BPS. La résistance caractéristique ,
Annexe 9). en compression à 28 jours est au moins de 25 MPa (classe de
L’une ou l’autre paroi préfabriquée pourra être matricée, moyennant résistance minimale de C25/30).
que le relief de la matrice s’ajoute à l’épaisseur de la paroi  Pour un noyau d’épaisseur inférieure ou égale à 9 cm, utilisation
préfabriquée. Un sablage ou polissage ou désactivation du béton des d’un microbéton avec une dimension nominale supérieure du plus
peaux préfabriquées peut être réalisé, moyennant une surépaisseur
gros granulat égale à 12,5 mm ;
de la peau concernée par le traitement.
 Pour un noyau d’épaisseur strictement supérieure à 9 cm,
Les liaisons verticales entre murs sont assurées par des armatures
utilisation d’un béton avec une dimension nominale supérieure du
rapportées, disposées dans la partie coulée en œuvre ou par des
armatures spécifiques intégrées au « PRECOFFRE TH» plus gros granulat égale à 16 mm.
L’encastrement du « PRECOFFRE TH» dans un radier, une dalle, une Nota : dans le cas d’une utilisation de microbéton, une attention
semelle, une longrine, est obtenu par des armatures en attente ou particulière doit être portée à la fissuration due au retrait, et ceci plus
intégrées aux « PRECOFFRE TH». particulièrement au niveau des joints verticaux.
L’encastrement du « PRECOFFRE TH» dans les angles ou avec Le béton de remplissage devra afficher une valeur cible pour
d’autres ouvrages est réalisé par des armatures intégrées aux murs l’affaissement de 200 mm, portée à 220 mm lorsque les spécificités
ou disposées dans le béton coulé en place. de bétonnage l’exigent (densité d’armature élevée, faible épaisseur
de l’élément…).
Les « PRECOFFRE TH» peuvent être associés à divers éléments de
structure : poteaux et poutres préfabriqués ou coulés en place, La consistance fluide est obtenue par ajout d’un superplastifiant haut
prédalles, dalles alvéolaires,… réducteur d’eau conforme à la norme NF EN 934-2.
Des armatures de poteaux, longrines, linteaux, encadrements Dans le cas des BAP, toutes les classes d’étalement peuvent être
d’ouvertures peuvent être incorporées au « PRECOFFRE TH» ou utilisées. Les prescriptions précédentes sur les granulats restent
rapportées sur chantier. De même, les huisseries, menuiseries, applicables.
gaines, boîtiers, platines, négatifs, goujons, douilles et autres La mise en œuvre de BCP est réservée à des opérations faisant l’objet
équipements ou inserts, peuvent être incorporés aux d’une concertation entre le préfabricant et l’entrepreneur afin de
« PRECOFFRE TH» ou rapportés sur chantier dans des réservations définir le mode d’utilisation : la composition du béton ainsi que le
prévues à cet effet. mode de mise en œuvre ne peuvent être généralisés à tous les
L’étanchéité des « PRECOFFRE TH» est assurée soit par un dispositif ouvrages et sont soumis à l’acceptation du préfabricant. Ces bétons
rapporté, soit par lui-même moyennant des dispositions spécifiques sont déconseillés pour les zones très ferraillées.
décrites dans le dossier technique ci-après. Parmi les caractéristiques communiquées au fournisseur de BPE, il est
recommandé de retenir les critères suivants :
1.12 Identification
 Valeur cible pour l’affaissement de 150 mm avec une tolérance
Chaque « PRECOFFRE TH» est identifié par une étiquette qui resserrée de 20 mm
comporte la référence du projet, le nom du chantier, le numéro du
« PRECOFFRE TH», le numéro du transport, les dimensions du mur, le  des granulats inférieur ou égal à 10 mm
poids du mur, l’étage, la classe de résistance du béton, la date de  Rapport G/S proche de 1.
fabrication, le nom de l’usine, les références aux certifications et
normes. 2.3 Panneaux isolants
L’isolant mis en œuvre se présente sous la forme de plaques rigides,
2. Matériaux utilisés découpées sur mesure et d’épaisseur comprise entre 60 et 200 mm
pour s’adapter aux exigences thermiques requises par les ouvrages.
Les matériaux utilisés pour la fabrication et la mise en œuvre du
L’isolant fait l’objet d’un classement ACERMI garantissant le
« PRECOFFRE TH» sont :
coefficient de conductivité thermique. Le niveau de performances
 le béton des voiles préfabriqués minimales requis pour l’isolant est I2S1O2L3
 le béton de remplissage,

8 3.2/17-842_V2
Les isolants certifiés ACERMI répondent aux normes suivantes : 2.5 Ancres porteuses
 Polystyrène expansé: NF EN 13163 Les ancres porteuses sont prévues pour suspendre la paroi extérieure
 Polystyrène extrudé : NF EN 13164 à la paroi structurelle, pour résister aux actions sismiques dans le
plan.
 Mousse rigide de polyuréthane : NF EN 13165
 Laine de roche : NF EN 13162 (uniquement utilisée pour le respect 2.51 Cylindres de connexion
de l’IT 249 : protection au feu de l’isolant)
Des cylindres de retenue en acier inoxydable 1.4571 (Z6 CNDT
2.4 Connecteurs de liaison COMBAR® 17.12) de diamètre 255 mm, d’épaisseur 1,5mm servent à reprendre
le poids propre du voile préfabriqué extérieur qui reste librement
Les deux parois et l’isolant sont maintenus par des connecteurs dilatable. (Cf. FIGURE 2, Annexe 9)
ponctuels COMBAR® de la société SCHOCK.
La longueur de ces systèmes d’accroche ponctuels dépend de
Ces connecteurs ponctuels ont pour rôle d’une part de garantir l’épaisseur totale du mur.
l’écartement des deux parois (reprise des efforts de poussée du béton
Le cylindre est armé avec 2 x 2 barres HA 6 de longueur 70 cm
lors du coulage du noyau), et d’autre part de résister aux actions du
positionnées perpendiculairement dans ce dernier, au niveau de la
vent et aux actions sismiques hors plan.
peau intérieure uniquement. Il n’est pas prévu d’armature d’ancrage
Le connecteur SCHÖCK COMBAR® utilisé est un barreau pultrudé de de ce type au niveau du cylindre dans la peau extérieure.
diamètre 12mm, en fibre de verre et résine vinylester, usiné afin
La capacité de résistance en cisaillement des cylindres est indiquée
d’apporter des performances d’adhérence similaires aux fers à béton.
ci-dessous :
La tolérance de fabrication sur la longueur d’un connecteur est de
+0/-2 mm pour une longueur de connecteur comprise entre 26 et 50 Tableau 3 : En zone non sismique :
cm.
La densité minimale des connecteurs est de 4 pièces au m². La Ep.
6 7 et 9 et 11 et 13 et 15 à 18 à
distance maximale entre 2 connecteurs est de 50 cm (maillage de d’isolant
cm 8cm 10cm 12cm 14cm 17cm 20cm
50x50 cm). (cm)

Tableau 1 : Caractéristiques du matériau : Valeur de


calcul
Contrainte de traction de calcul 445 MPa 53,7 47,2 42,7 39,9 37,4 36,5 36,4
,
Module d’élasticité 60 GPa (kN)
≤ 0,5
Conductivité thermique (Les valeurs du tableau ci-dessus notées en caractère italique sont
W/(m·°K)
obtenues par interpolation cubique des valeurs déterminées par les
113 mm² essais.)
Section

11 à 14
Inertie 1018 mm4 Ep. d’isolant (cm) 6 cm 7 à 10 cm 15 à 20 cm
cm
Raideur en
Tableau 2 : Performances mécaniques des connecteurs cisaillement du
50,0 41,0 30,0 26,0
COMBAR 12 mm : cylindre
(kN /mm)
Longueur
Tableau 4 : En zone sismique :
Libre
(épaisseur 60 80 100 120 140 160 180 200
d’isolant) Ep.
6 7 et 9 et 11 et 13 et 15 et 17 et 19 et
en mm d’isolant
cm 8cm 10cm 12cm 14cm 16cm 18cm 20cm
(cm)
Raideur
statique
113 84,7 67,8 56,5 48,4 42,4 37,7 33,9 Valeur
en traction
de
(kN/mm) calcul 43,0 37,8 34,1 31,7 30,3 29,4 29,1 29,1
Vrd,
Epaisseur de (kN)
la paroi
extérieure 60 70 80 90
(mm) 11 à 14
Ep. d’isolant (cm) 6 cm 7 à 10 cm 15 à 20 cm
cm
Résistance
statique de Raideur en
calcul à la cisaillement du
4,27 5,05 5,82 6,6 25,0 20,5 15,0 13,0
traction cylindre
, (kN /mm)
(kN) L’enrobage du cylindre sera supérieur ou égal à 1,0 cm et l’ancrage
Résistance du cylindre dans le béton sera supérieur ou égal à 4,5 cm.
dynamique Si le cylindre seul est insuffisant pour reprendre les sollicitations
de calcul à (poids propre, situation sismique, situation d’incendie, …), un second
la traction 7,09 8,38 9,66 10,95
cylindre pourra être ajouté sur la même horizontale ou la même
, verticale, à une distance entre axes de 765 mm du premier cylindre
(kN) (cette distance correspond à 3 fois le diamètre du cylindre) comme
indiqué dans les schémas ci-dessous :

 Résistance de calcul en compression : , = 13,1 kN


 Résistance à l’arrachement du connecteur pour un béton de classe
C20/25 (phase provisoire) : 4,25 KN
 Contrainte d’adhérence pour un béton de classe C20/25 (phase
définitif) : 2,06 MPa.
 La déformation radiale limite de calcul des connecteurs COMBAR®
est de 3,7 mm pour des épaisseurs d’isolant supérieures ou égales
à 100 mm et de 1,2 mm pour des épaisseurs d’isolant inférieures à
100 mm. Celle-ci a été déterminée à partir des essais de
cisaillement réalisés sur les connecteurs COMBAR® 12 afin de
limiter les contraintes internes dans les connecteurs (avec prise en
compte de la concomitance traction-cisaillement).

3.2/17-842_V2 9
 Les armatures en barres filantes ou façonnées intégrées aux murs
conformes à la norme NF A 35-080-1 pour l’acier et NF A35-014
pour l’inox; nuance B500A, B500B ou B450B.
 Les panneaux de treillis soudés intégrés aux murs ou utilisés en
acier de liaison conformes à la norme NF A 35-080-2 ; nuance
B500A, B500B ou B450B.

Raidisseurs :
Des raidisseurs métalliques (Cf. FIGURE 3, Annexe 9) espacés d'au
plus 60 cm assurent la liaison entre le voile préfabriqué intérieur du
« PRECOFFRE TH» et le noyau coulé en place.
Ils peuvent être :
 de section triangulaire, type BDW KT800 ou équivalent, filant sup.
8, filants inf. 25, et diagonales 5.
 de section triangulaire type BDW KT900 ou équivalent, filant sup.
8, filants inf. 25, et diagonales 5 ou 6.
 de section carrée, réalisés sur mesure par les ateliers FEHR. Les
cages d’armatures font l'objet d'un contrôle interne.
Le choix du type de raidisseur se fera en fonction des sollicitations de
cisaillement à l’interface « PRECOFFRE TH» / noyau.
Les critères de certification des raidisseurs sont indiqués au §4.2 du
dossier technique.

2.7 Câbles de levage


La manutention et le levage des murs « PRECOFFRE TH» sont réalisés
au moyen de câbles acier galvanisés composés de 7 torons de 19 fils
de nuance 1960 N/mm² croisé droit et de diamètre 9 mm ou 12 mm.
Ces câbles sont intégrés dans les voiles préfabriqués en béton armé
au coulage sur une longueur d’ancrage minimale de 1,10 m. Il est
prévu 4 câbles au minimum pour chaque « PRECOFFRE TH», soit 2
câbles sur chaque peau, positionnés en vis-à-vis : voir FIGURE 33 en
Annexe 9.
Pour des murs d’épaisseur comprise entre 26 et 50 cm, une peau
Figure 1 : Disposition du cylindre complémentaire extérieure de minimum 6 cm et un enrobage intérieur nominal du
câble supérieur ou égal à 15 mm, la charge maximale d’utilisation
Le cylindre de liaison est normalement placé sur la verticale du centre (CMU) par câble est donnée dans le tableau suivant :
de gravité du voile préfabriqué côté isolant, à mi-hauteur de celui-ci.
Lorsque la verticale du centre de gravité traverse une ouverture, le Tableau 5 : CMU des câbles de levage
cylindre devra être positionné dans l’allège, de telle sorte que l’axe du
cylindre soit toujours à une distance minimum de 50 cm par rapport à Configuration / diam câble 9 mm 12 mm
l’ouverture et au bord du panneau. Lorsque cette disposition n’est pas CMU1 – levage en position verticale 26,2 kN 33,2 kN
réalisable (résistance insuffisante des traverses hautes et basses
délimitant la baie, porte-fenêtre, …), le cylindre sera positionné dans CM3 - retournement 19,5 kN 19,8 kN
le trumeau le plus large, de telle sorte que l’axe du cylindre soit
toujours à une distance minimum de 50 cm par rapport à l’ouverture
et au bord du panneau. On lui associe alors un plat d’ancrage dans Ces valeurs correspondent à des charges équivalentes pour un levage
l’autre trumeau, sur la même horizontale (voir §2.52 ci-dessous). droit. Elles peuvent être considérées pour un levage avec accrochage
direct du crochet d’élingue sur le câble.
2.52 Plats MVA HALFEN Les câbles de levage sont complétés par 2 barres d’armatures HA8
Des ancrages complémentaires MVA HALFEN (plats SP-FA) peuvent façonnées sur 1,20 m appelées oméga selon la FIGURE 33 en Annexe
être intégrés dans le Précoffré TH pour assurer la tenue du voile 9.
préfabriqué extérieur lorsque le cylindre seul est insuffisant (présence La vérification de la résistance des câbles de levage se fera selon le
d’ouvertures, capacité résistante insuffisante, cylindre non positionné calcul suivant :
sur la verticale du centre de gravité de la paroi extérieure…). Ces
ancrages sont des plats en acier inoxydable austénitique de 3,0 mm
d’épaisseur, de longueur 320 mm.
L’ancrage des plats dans les voiles sera au minimum de 55 mm. Pour
des épaisseurs d’isolant supérieures à 15 cm, l’ancrage des plats dans
les parois devra être au minimum de 60 mm (l’épaisseur minimale de
la paroi extérieure devra donc être supérieure à 60 mm dans ce cas).
Les performances mécaniques des plats sont indiquées dans l’Avis
Technique dont relève le procédé MVA.
Ces plats, disposés sur la même horizontale, seront éloignés de l’axe
du cylindre d’une distance minimale équivalente à 3 fois leur
longueur, soit 960 mm minimum.
Les plats SP-FA peuvent également être utilisés comme ancrage
principal.
Le dimensionnement et la disposition de ces plats dans les murs
« PRECOFFRE TH» sont réalisés conformément aux prescriptions de
l’Avis Technique dont relève le procédé MVA de la société HALFEN.
Conformément à l'Avis Technique du procédé MVA HALFEN, les plats
peuvent uniquement être utilisés dans une paroi d’épaisseur minimale
de 6 cm pour une épaisseur d’isolant maximum de 12 cm (hors Avec :
situation sismique), dans une paroi d’épaisseur minimale de 8cm pour p = poids surfacique du mur de coffrage et isolation intégrés [kN/m²]
des épaisseurs d’isolant comprises entre 12 et 15 cm (utilisation en A = surface du mur de coffrage et isolation intégrés [m²]
situation sismique visée dans ce cas) et dans une paroi d’épaisseur
minimale de 8,5 cm pour des épaisseurs d’isolant supérieures à 15 Q = poids des équipements de sécurité éventuels [kN]
cm (utilisation en situation sismique visée dans ce cas). = nombre de points de levage effectifs : 2 dans le cas courant, 4
dans le cas de levage avec 4 câbles et système équilibrant.
2.6 Armatures
= coefficient d'effet dynamique dû au levage =1,15
Les armatures utilisées pour la fabrication du « PRECOFFRE TH»
répondent aux exigences suivantes : = coefficient d’incertitude sur poids propre =1,05

10 3.2/17-842_V2
Des plans de pose et une notice de pose sont fournis, qui Les « PRECOFFRE TH» sont dimensionnés selon les règles usuelles de
comprennent au minimum : la résistance des matériaux et du béton armé avec le cas échéant une
 L’angle limite de levage vérification de la stabilité de forme.

 Le nombre de points de levage Le dimensionnement des murs se fait sur la base des règles usuelles
du béton armé : NF EN 1992-1-1 et son annexe nationale NF EN
 L’utilisation d’un système équilibrant si les murs sont pourvus de 1992-1-1/NA.
plus de 2 inserts.
Les prescriptions données dans ce document s’ajoutent ou, pour
2.8 Douilles certaines d’entre elles, se substituent à ces règles.

Elles assurent la liaison des voiles préfabriqués du « PRECOFFRE TH» Les liaisons doivent assurer la continuité mécanique entre :
avec les étais tire-pousse pendant le montage et le bétonnage. Elles  La fondation et le mur « PRECOFFRE TH» ;
peuvent assurer la fixation d’équipements de sécurité.  Entre deux murs « PRECOFFRE TH» ;
Les douilles métalliques de type « Pfeiffer » ou équivalent sont  Le mur « PRECOFFRE TH» et les ouvrages appartenant au même
scellées dans l’un des voiles préfabriqués du panneau (cf. FIGURE 4, système statique (exemple : plancher, balcon, …).
Annexe 9).
Elles sont utilisées en combinaison avec des boulons métalliques 3.11 Dimensionnement des connecteurs COMBAR®
adaptés (M12, M16, M20, etc…) et autorisent des usages multiples Les connecteurs sont dimensionnés pour reprendre :
serrages – desserrages.
 l’effort de traction dû à la coulée du béton lors du remplissage du
2.9 Matériaux de jointoiement et d’étanchéité noyau.
Les matériaux de jointoiement utilisés pour la finition des murs sont :  Cette condition est vérifiée pour une vitesse de bétonnage de 70
cm/h maximum et un espacement de connecteurs de 50 cm
 Fond de joint type cordon en mousse ou en mousse imprégnée ou maximum (en tenant compte de la contrainte d’adhérence sur un
mousse expansive en polyuréthane pour blocage de la laitance en béton C20/25 égale à 4.25 kN).
phase de bétonnage,
 Une dérogation à la vitesse de bétonnage préconisée ci-dessus est
 Mastics élastiques de classement SNJF 25 E ou mousse de possible, pour un remplissage des « PRECOFFRE TH» en une passe,
polyuréthane imprégnée pré-comprimée ou profilés souples jusqu’à une hauteur maximale de 2,30 m, moyennant les
d'obturation à encastrer dispositions suivantes:
 Mortier riche de réparation sans retrait (pour la paroi intérieure) - Une étude spécifique du bureau d’études FEHR validera
 Bande autocollante bitumineuse ou joint hydro-gonflant l’augmentation de la hauteur de bétonnage jusqu’à une hauteur
La mise en œuvre de ces produits est réalisée conformément aux maximale de 2,30 m, par la mise en place de connecteurs
recommandations et cahiers techniques dont ils font l’objet. COMBAR supplémentaires pour reprendre la pression du béton
frais dans le « PRECOFFRE TH».
Le fournisseur des produits employés justifie leur compatibilité avec
les environnements auxquels ils seront exposés. - Les murs sur lesquels ce remplissage est autorisé font l’objet
d’un marquage spécifique. Une indication sous forme d’étiquette
En tête de murs :
sur le mur précisera que le bétonnage = 2,30 m est
 Chaperon béton préfabriqué ou béton fibré à ultra hautes possible sur le « PRECOFFRE TH» concerné.
performances
- Il est nécessaire de distinguer les « PRECOFFRE TH» concernés
 Couvertine métallique par le bétonnage en une passe sur le plan de pose.

2.10 Matériaux de traitement du parement des - Pour une même phase, tous les murs sont soit à remplir en une
passe, soit à remplir selon la vitesse préconisée dans le cas
murs (selon leur destination) général pour les MCII. Il n’est pas possible sur une même phase
 Lasure, d’avoir 2 consignes de remplissage divergentes.
 Peinture avec bouche pores préalable s’il y a lieu,  L’étude sera réalisée spécifiquement pour chaque hauteur de
bétonnage souhaitée. Les entraxes minimums entre connecteurs et
 Enduit hydraulique,
les conditions au bord définis en FIGURE 2 (Annexe 9) sont à
 Résine, respecter. On veillera également à maintenir un entraxe minimum
 Bardage, de 3 fois l’épaisseur de la peau entre les connecteurs. On considère
une résistance à l’arrachement dans le béton frais de 4,25 kN.
 Pierre collée,
Après avoir défini l’entraxe vertical des connecteurs, on détermine
 RPE ensuite le nombre de connecteurs nécessaires à reprendre la
poussée du béton frais sur la zone d’influence de la rangée de
connecteurs concernée.
3. Conception des PRECOFFRES TH suivant
 les efforts de pression et de dépression dus au vent. Cette
leur destination condition est vérifiée quelle que soit la zone de vent considérée.

3.1 Dimensionnement  L’action du gradient thermique dans l’épaisseur de la paroi


extérieure lié à la présence de l’isolant à l’arrière de celle-ci est
Généralités prise en compte en considérant une variation de température dans
l’épaisseur de la paroi égale à 5 °C. L’effort perpendiculaire au plan
Le calepinage des « PRECOFFRE TH» est conçu : du panneau engendré par le gradient thermique est déterminé en
 En tenant compte des dimensions maximales de panneaux de 3,80 faisant l’hypothèse d’un système de poutres croisées sur appui
x 12,34 m élastique (en fonction de la raideur des connecteurs et de la
 Des capacités de levage de la grue raideur de la paroi extérieure).

 Les joints de calepinage horizontaux et verticaux sont positionnés  Les connecteurs doivent être vérifiés sous la combinaison des
de façon à ne pas réduire la raideur du mur dans son sens porteur efforts de traction dus au gradient thermique et à l’action du vent.
privilégié :  L’effort de cisaillement généré par la dilatation thermique
- Pour les murs dont la flexion se fait dans un plan vertical, les différentielle entre les 2 voiles préfabriqués.
joints horizontaux sont disposés à proximité immédiate des La déformation maximale du connecteur notée est variable en
diaphragmes (dalles, poutres, couvertures contreventées,…), fonction de l’épaisseur d’isolant :
sauf dispositions particulières. Les joints verticaux sont sans
incidence. = 1,2 mm si l’épaisseur d’isolant est inférieure à 100 mm
- Pour les murs dont la flexion se fait dans un plan horizontal, les = 3,7 mm si l’épaisseur d’isolant est supérieure ou égale à 100
joints verticaux sont disposés à proximité immédiate des mm
raidisseurs (refends, poteaux, goussets,…), sauf dispositions La distance maximale, entre le pôle de dilatation de la paroi
particulières. Les joints horizontaux sont sans incidence. (généralement confondu avec le centre du cylindre) et le
Les voiles préfabriqués des « PRECOFFRE TH» contre isolant sont connecteur le plus éloigné est de :
conçus pour assurer leur libre dilatation :
/ ∆
 en supprimant tout contact rigide du voile extérieur un autre
panneau ou élément de structure, Avec é : 10-5
m/m/°C et ∆ = 50 °C
 en reliant le voile préfabriqué extérieur au voile préfabriqué Soit :
intérieur porteur avec un ou plusieurs cylindres métalliques
= 2,40 m pour une épaisseur d’isolant comprise entre 60 et
(pouvant être complété par un ou plusieurs plats d’ancrage) et par
100 mm (< 100 mm).
des connecteurs d’entraxe au plus égal à 50 cm.

3.2/17-842_V2 11
= 7,40 m pour une épaisseur d’isolant comprise entre 100 et Vérification des ancres porteuses à ELU statique sous le poids
200 mm. propre :

, ,
 l’action sismique hors plan : le nombre de connecteurs au m² sera
déterminé en vérifiant que l’action sismique s’exerçant sur un Avec :
connecteur est inférieure à la résistance en traction du connecteur, 1,35
,
soit :
: nombre d’ancres porteuses
, ,
, : résistance statique en cisaillement des ancres porteuses
Avec : (voir le §2.5).
: nombre de connecteurs /m² du Précoffré TH
NOTA : Les efforts appliqués sur les ancres doivent tenir compte de la
, : résistance dynamique à la traction d’un connecteur position du centre des raideurs par rapport au centre de gravité de la
paroi extérieure. En cas d’excentrement, l’effort de cisaillement
,
sollicitant les ancres sera la résultante d’une composante verticale et
Avec : d’une composante horizontale dues au poids propre.
: poids de la paroi extérieure par unité de surface (y compris Vérification des ancres porteuses à l’ELU sismique :
sur-épaisseur béton due à une éventuelle matrice ou le poids
supplémentaire du revêtement extérieur) , ,
: coefficient déterminé d’après les tableaux ci-dessous :
Avec :
Table 1 : Coefficient ka en fonction de la catégorie
: nombre d’ancres porteuses
d'importance du bâtiment et la zone sismique

, : résistance dynamique en cisaillement des ancres porteuses


Catégorie d'importance du bâtiment: 2 (voir le §2.5).

classe de sol , ,
Avec :
zone sismique A B C D E
,
III 0,62 0,83 0,93 0,99 1,11
L’action sismique horizontale dans le plan de la paroi :
IV 0,90 1,21 1,35 1,44 1,61 : poids total de la paroi extérieure (y compris sur-épaisseur béton
  due à une éventuelle matrice ou le poids supplémentaire du
revêtement extérieur)
Catégorie d'importance du bâtiment: 3 : coefficient déterminé dans les tableaux du §3.11.
NOTA : Les efforts appliqués sur les ancres doivent tenir compte de la
classe de sol position du centre des raideurs par rapport au centre de gravité de la
paroi extérieure. En cas d’excentrement, l’effort de cisaillement
zone sismique A B C D E sollicitant les ancres sera la résultante d’une composante verticale et
d’une composante horizontale dues à l’action sismique horizontale.
II 0,47 0,64 0,71 0,75 0,85
3.13 Dimensionnement des joints entre panneaux
III 0,74 1,00 1,11 1,18 1,33
La largeur du joint entre les parois librement dilatables devra
IV 1,08 1,45 1,61 1,72 1,94 respecter la règle suivante :
 
  max .Δ . 5 Δ ; 2. 5
Catégorie d'importance du bâtiment: 4 Δ avec =1,10-5 °C-1 (coefficient de dilatation thermique
du béton), Δ = 50 °C (variation de température), la distance
classe de sol entre deux point fixes successifs de panneaux encadrant un joint ,
le déplacement du panneau extérieur sous sollicitation sismique
zone sismique A B C D E
(éviter les risques d’entrechoquement, vibration en opposition de
II 0,55 0,74 0,82 0,88 0,99 phase) , 5 mm les tolérances de pose et Δ les tolérances
de fabrication des panneaux (variables suivant les dimensions des
III 0,86 1,17 1,30 1,38 1,55 panneaux : voir §4.4).

IV 1,26 1,7 1,88 2,01 2,26 La largeur des joints entre les peaux librement dilatables devra
être déterminée de façon à ce que le déplacement des parois
extérieures sous sollicitations sismiques soit inférieur à /2
Les coefficients sont déterminés en considérant les hypothèses (avec prise en compte des tolérances de pose) afin d’éviter le risque
enveloppes suivantes : d’entrechoquement entre deux panneaux contigus :
=1 , , /
Coefficient d’importance =1 avec :
/ =1 : déplacement du panneau extérieur sous sollicitation sismique
/ =1 , , ; effort afférent à une ancre porteuse en situation d’actions
sismiques horizontales
3.12 Dimensionnement des ancres porteuses :
: raideur moyenne en cisaillement dynamique d’une ancre
cylindres et plats complémentaires
porteuse
Les ancres porteuses sont dimensionnées pour reprendre :
Pour une simplification des études, la dimension du joint entre voiles
 Le poids propre de la paroi extérieure en tenant compte des préfabriqués structurels peut être considérée comme égale à la
surépaisseurs éventuelles liées à l’emploi d’une matrice ou des dimension du joint entre voiles extérieurs librement dilatables.
charges complémentaires induites par un parement
complémentaire, noté 3.14 Exemples de dimensions de la paroi extérieure
 La sollicitation sismique horizontale dans le plan de la paroi, notée Dans le cas d’un panneau plein avec paroi extérieure d’une épaisseur
minimale de 6 cm (8 ou 8.5 cm dans le cas des panneaux munis de
,
plats), les surfaces maximales de la paroi extérieure sont données
dans les tableaux suivants :

12 3.2/17-842_V2
NOTA : les surfaces maximales renseignées dans les tableaux ci-dessous sont Au droit des joints entre panneaux de « PRECOFFRE TH» ou entre
déterminées vis-à-vis de la capacité portante des ancres porteuse et du poids élément et parties coulées en place, la section résistante à la
propre de la paroi extérieure (hors action sismique).
compression est calculée en considérant l’épaisseur totale du mur
Il conviendra également de vérifier le respect de la distance (partie structurelle), réduite des chanfreins éventuels, si:
maximale entre le pôle de dilatation de la paroi (généralement
 le joint présente une épaisseur nominale ≥ 3 cm , ou
confondu avec le centre du cylindre) et le connecteur le plus éloigné
conformément aux prescriptions du §3.11.  la pose est réalisée sur un mortier de calage de résistance au
 Panneau muni d’un seul cylindre (paroi extérieure de 6 cm) : moins égale à la valeur , prise en compte dans les calculs.
Dans le cas contraire, la section résistante est réduite à la section de
Epaisseur de l’isolant Surface maximale de la
béton du noyau.
(cm) paroi extérieure (m²)
6 18,8
7 à 14 12,2
15 à 20 10,7

 Panneau muni de deux cylindres (paroi extérieure de 6 cm) :


Epaisseur de l’isolant Surface maximale de la
(cm) paroi extérieure (m²)
6 37,5
7 à 14 24,5
15 à 20 21,4

 Panneau muni d’un cylindre et d’un plat :


Epaisseur de la Surface maximale de
Epaisseur de
paroi extérieure la paroi extérieure
l’isolant (cm)
(cm) (m²)
6 6 31,8
6 7 à 12 22,3
8 13 à 14 14,8
8 15 13,7
8,5 16 à 20 12,4

 Panneau muni de deux plats :


Epaisseur de la Surface maximale
Epaisseur de
paroi extérieure de la paroi
l’isolant (cm)
(cm) extérieure (m²)
6 6 26,1
6 7 à 12 20
8 13 à 15 11,3
8,5 16 à 20 9,7
Figure 2 : section résistante en compression en fonction de la
3.2 Prescriptions communes aux différents réalisation de l’appui en pied du « PRECOFFRE TH»
éléments La hauteur utile du mur prise en compte dans les calculs est évaluée
en fonction des dispositions prises pour le remplissage effectif des
3.21 Résistance caractéristique du béton équivalent joints de calage, déduction faite des enrobages et des positions
Pour la détermination de la capacité résistante de la section courante relatives des armatures.
de la partie structurelle du mur « PRECOFFRE TH», la résistance Les dispositions propres à chaque élément sont décrites dans les
caractéristique équivalente à la compression du béton , prise en paragraphes correspondants.
compte pour l’épaisseur totale de la partie structurelle du mur
correspond à : 3.22 Flambement-Effet du second ordre
La prise en compte des effets du second ordre dus au retrait
différentiel du béton du noyau coulé en place par rapport au béton du
, , 3 10 ∙ , , voile préfabriqué n’entraîne pas de modification de la capacité
résistante du mur lorsque l’on se trouve dans le domaine d’emploi
suivant :
3
∙ 1 , , Epaisseur de la partie
16 cm 22 cm 26 cm
structurelle :
avec : Hauteur limite du
4m 5m 7m
« PRECOFFRE TH » :
, = résistance caractéristique du béton du voile préfabriqué

, = résistance caractéristique du béton du noyau coulé en place


Hors de ces limites, la détermination de la capacité portante du
, , = module élastique différé du béton du noyau coulé en place « PRECOFFRE TH» doit être effectuée en tenant compte d’une
Cette résistance sera prise en compte pour la justification de excentricité additionnelle égale à :
l’ensemble des éléments réalisés en « PRECOFFRE TH» ou intégrés 1.5 10 ∙ ∙
, ,
dans les « PRECOFFRE TH» (poteaux, poutres, poutre voiles…). ∙ ∙
Au niveau des joints entre panneaux de « PRECOFFRE TH», ou entre
16
panneau de « PRECOFFRE TH» et autre structure (radier…) la Avec
résistance caractéristique équivalente , à 28 jours, prise en
, , , ,
compte est égale à , . ∙ ∙ ∙ ∙
4 3 4 3
= Hauteur du mur

3.2/17-842_V2 13
3.23 Armatures minimales 3.26 Enrobage des raidisseurs vis-à-vis du noyau
Les conditions minimales présentées dans cette section sont valables coulé en place
quel que soit la position de l’élément dans l’ouvrage et quel que soit
le référentiel qui s’y applique. Ces référentiels peuvent prescrire des
conditions plus sévères dont il faudra tenir compte.
Pour des aciers de nuance B500, le voile préfabriqué côté isolant
comprend au minimum horizontalement et verticalement :
 0,2 % de la section de béton si la longueur du panneau est
inférieure à 6,00 m
 0,25 % de la section de béton si la longueur du panneau est
supérieure à 6,00 m
Pour des aciers de nuance B500, le voile préfabriqué côté intérieur
comprend au minimum : Figure 3 : Définition des enrobages
 1,2 cm²/ml d’aciers verticaux
L’enrobage des raidisseurs permet de respecter l’exigence vis-à-vis
 1,2 cm²/ml d’aciers horizontaux des coutures entre le voile préfabriqué et le béton coulé en place :
 avec des espacements maximum entre armatures de 33 cm.
_
Dans la direction parallèle aux raidisseurs, la section d’armature des A l’interface peau/noyau, l’enrobage minimal des armatures
raidisseurs est prise en compte dans cette section minimale. longitudinales d’un treillis raidisseur est égal à :
Il y a lieu également de vérifier au droit des joints qu’un ferraillage
minimum conforme à l’article 9.6.2 et l’article 9.6.3 de la norme NF _ 10
EN 1992-1-1 et son annexe nationale soit mis en place.
Les valeurs d’enrobage nominales sont déterminées à partir des
Armatures de renfort dans la paroi extérieure : valeurs d’enrobage minimales définies en tenant compte des
Pour les configurations de mur avec deux ancres cylindriques de tolérances d’exécution soient :
liaison tel que prévu au §2.5, étant donné la forte rigidité des  Δ la tolérance en plus sur l’enrobage e1 en face structurelle
cylindres dans les 3 directions, des armatures complémentaires
seront disposées entre les deux ancres afin de reprendre les  Δ la tolérance en moins sur l’enrobage e1 en face structurelle ;
sollicitations générées par le bridage de la dilatation thermique de la  Δ la tolérance en moins sur l’épaisseur de la face structurelle ;
paroi extérieure.
 Les valeurs de tolérances ci-dessus sont, par défaut, prises égales
3.24 Epaisseurs minimales à:
Les épaisseurs minimales considérées dans ce paragraphe sont des  Δ = 3 mm ;
valeurs minimales toutes tolérances épuisées.
 Δ = 3 mm ;
L’épaisseur minimale des parois préfabriquées résulte des exigences
d’enrobage et des tolérances d’exécution sur cette dimension et le L’épaisseur du voile préfabriqué structurel doit vérifier l’inégalité
positionnement des armatures. L’expression de la tolérance suivante :
résultante ∆1 sur l’épaisseur du voile structurel est donnée au
paragraphe §3.26 _ Φ Φ , ∆
L’épaisseur nominale de la paroi extérieure doit être supérieure ou Avec :
égale à 6 cm afin de garantir un bon ancrage des dispositifs de
connexion.
∆ ∆ ∆ 4,3
En tout état de cause, l’épaisseur nominale de la peau extérieure
vérifiera l’inéquation suivante :
 l’épaisseur nominale du voile préfabriqué structurel
Φ Φ Δ  l’enrobage nominal des armatures perpendiculaires au treillis
avec : raidisseur, du voile préfabriqué structurel

: enrobage nominal de la paroi extérieure côté extérieur  _ l’enrobage minimal du raidisseur, côté face intérieure de
(fonction de la classe d’environnement côté extérieur) la peau coffrante
: enrobage nominal de la paroi extérieure côté isolant (fonction  Φ le diamètre des armatures perpendiculaires aux raidisseurs
de la classe d’environnement côté isolant) dans la peau coffrante côté noyau coulé en place,

Φ et Φ : diamètre des armatures verticales (v) et horizontales (h)  Φ , le diamètre des armatures inférieures du raidisseur
disposées dans la paroi extérieure
3.27 Chevillage
= 3 mm : tolérance de fabrication (en moins) sur l’épaisseur de
Il appartient au Maître d’Œuvre ou au BET de vérifier que l’ouvrage
la paroi extérieure préfabriquée
support, c’est-à-dire le mur « PRECOFFRE TH », est apte à reprendre
L’épaisseur minimale du noyau coulé en place est fixée à 6cm. Cette les charges transmises par les chevilles et comporte les dispositions
épaisseur minimale correspond à une épaisseur nominale de 7,5cm éventuelles nécessaires à leurs transferts.
avec les valeurs par défaut des tolérances définies au paragraphe
Les chevilles implantées perpendiculairement au plan de reprise voile
§3.26 et l’expression de , du paragraphe §3.210. On retiendra préfabriqué/noyau sont :
une épaisseur nominale du noyau d’au moins 8 cm.
 soit ancrées totalement dans l’épaisseur du voile préfabriqué
suivant les préconisations du fabricant.
3.25 Enrobage des armatures
 soit ancrées totalement dans l’épaisseur de béton coulé en place
L’enrobage des armatures du mur doit respecter les prescriptions
(noyau) :
définies dans la section 4 de la NF EN 1992-1-1 et son annexe
nationale NF EN 1992-1-1/NA. Il convient notamment de prendre en La vérification en traction doit être faite en considérant comme
compte l’adhérence et les conditions d’environnement du mur. l’épaisseur à fixer, l’épaisseur de la platine augmentée de l’épaisseur
du voile préfabriqué concernée par la fixation.
La classe de résistance du béton et l’enrobage compact (donné par la
face coffrante des voiles préfabriqués coulés horizontalement sur des La vérification en cisaillement est effectuée en considérant
coffrages industriels) peuvent permettre de moduler la classe uniquement l’épaisseur de la platine comme épaisseur à fixer.
structurale recommandée en vue de la détermination des enrobages Un chevillage parallèle au plan de reprise n’est autorisé que dans la
minimaux vis-à-vis de la durabilité, au sens du tableau 4.3 NF de partie béton coulé en place, dont on aura vérifié la bonne compacité.
l’annexe nationale de la norme NF EN 1992-1-1/NA. La contribution des voiles préfabriqués est ignorée pour la résistance
de l’ancrage de la cheville, sauf disposition contraire de l’avis
technique du système de chevillage.

14 3.2/17-842_V2
3.28 Principes constructifs
3.281 Liaisons entre éléments
Des schémas de liaisons types entre éléments sont présentés en
Annexe 9. Ces liaisons peuvent être du type :
 Articulé : les armatures de liaison sont ajoutées uniquement dans
le noyau ;
 Couturé : il s’agit d’une liaison articulée à laquelle est ajoutée une
armature de couture reliant les deux voiles préfabriqués, en bord
de chaque panneau ;
 Encastrée. Figure 5
3.282 Utilisation des treillis raidisseurs dans les La section d’armatures équivalente par mètre linéaire est
,
renforcements
calculée à partir de l’effort résistant au niveau du plan de
Les renforcements des bords libres verticaux pourront être réalisés cisaillement oblique.
dans les murs « PRECOFFRE TH » à l’aide de treillis raidisseurs.
Les barres de chaînages périphériques sont intégrées dans les voiles
préfabriqués des murs « PRECOFFRE TH ». Les U de fermeture
constructifs peuvent être remplacés par des treillis raidisseurs.

Figure 6 : Géométrie du raidisseur

sin sin
, 4

Avec :
: effort résistant au niveau du plan de cisaillement oblique calculé
de la manière suivante :

, , ;
: limite caractéristique d’élasticité de l’acier des épingles ;

, : limite apparente d’élasticité de la diagonale du treillis


raidisseur ;

, : section de la diagonale du treillis raidisseur ;

: résistance garantie de la soudure des sinusoïdes sur les


armatures longitudinales du treillis raidisseur ;
: angle d’inclinaison des diagonales dans le plan transversal.
La substitution des coutures par des raidisseurs est réalisée suivant le
tableau de correspondance ci-dessous :

Largeur de Type de Section Equivalent espacement


la partie raidisseur cm²/ml armatures classiques en cm
structurelle
(cm) 6 8 10

KT 811
15 2,52 11 20 31
8-5-5
KT 813
17 2,73 11 19 29
8-5-5
KT 815
19 2,87 10 18 28
8-5-5

Figure 4 : Schémas de principe de dispositions équivalentes de KT 817


21 2,97 10 17 27
renforcement des bords libres verticaux : (a) solution 8-5-5
traditionnelle, (b) solution mur « PRECOFFRE TH »
Nota : les types de raidisseurs en fonction des épaisseurs de murs
Les ferraillages constructifs constitués de cadres, d’épingles ou sont donnés à titre indicatif. Ils sont sujets à variation en fonction des
d’étriers, pourront également être réalisés dans les murs enrobages des armatures des « PRECOFFRE TH »
« PRECOFFRE TH » à l’aide de treillis raidisseurs.
3.283 Façonnage des armatures
Les filants sont soit intégrés en renforts dans les voiles préfabriqués
des murs « PRECOFFRE TH », soit remplacés par les filants des treillis Aciers structuraux
raidisseurs si la section d’armatures est équivalente. L’ancrage des barres longitudinales doit être conforme à l’article 8.4
Les U, cadres, épingles et étriers constructifs sont remplacés par des de la norme NF EN 1992-1-1 et son annexe nationale.
treillis raidisseurs. Le dimensionnement de l’ancrage des armatures dans le noyau est
réalisé en considérant un coefficient d’adhérence égal à 0,7 pour
des armatures horizontales de diamètre supérieur à 12mm. Dans
tous les autres cas, le coefficient d’adhérence est égal à 1.
Il y a lieu de tenir compte également de l’enrobage intérieur de
l’armature dans le voile préfabriqué via l’introduction d’un coefficient
égal à :
 1 si l’enrobage minimal de l’armature de structures est supérieur à
10 mm par rapport à la surface de reprise ;

3.2/17-842_V2 15
 1,25 si l’armature est tangente à l’interface de reprise ;
 2 si l’armature est sécante à l’interface de reprise.
La longueur d’ancrage de calcul de l’armature dans le voile
préfabriqué vaut , avec la longueur d’ancrage de calcul
définie à l’article 8.4.4 de la norme NF EN 1992-1-1 et son annexe
nationale.
Note : dans le cas d’une poutre-voile, seule la configuration (a) de la
Figure ci-dessous peut être retenue.

Figure 10 : Exemple d’éclissage des armatures verticales

Avec :
 , l’épaisseur minimale du noyau coulé en place, toutes
Figure 7 : Enrobage et ancrage des aciers structuraux
tolérances épuisées ;
Attentes verticales pour murs et poteaux  est nul si les armatures sont accolées ou est égal à 1,7 si
Les armatures en attente et les armatures de liaison sont disposées les armatures sont espacées.
de manière à respecter un enrobage minimal autour de ces armatures
de 15 ou 30 mm selon la classe d’exposition de l’ouvrage. L’enrobage  , , , : valeurs conventionnelles de l’enrobage
prenant en compte les variations dimensionnelles de l’armature et
de ces armatures est compté à partir de la face intérieure des
de son positionnement :
voiles préfabriqués.
25 ; 1,7 – 15
25 ; 1,7 – 15
25 ; 1,4 – 15
25 ; 1,4 – 15
l’enrobage minimal de l’armature de liaison coté paroi structurelle
et l’enrobage de l’armature de liaison coté isolant. Les enrobages
et prennent les valeurs de 15 mm ou 30 mm selon la
destination de l’ouvrage et les conditions d’utilisation (exposition des
parois, traitement du joint…).
NOTE : la valeur de l’épaisseur minimale du noyau , se déduit

Figure 8: Position des armatures en attente dans un mur de l’épaisseur nominale du noyau , des tolérances en plus sur les
« PRECOFFRE TH » épaisseurs des voiles , et de la tolérance en moins du mur
« PRECOFFRE TH », Δ suivant l’expression suivante :
3.29 Recouvrement d’armature
Les règles de recouvrements des armatures du noyau avec celles , ∆ ∆ ² ∆
intégrées dans les voiles préfabriqués des murs « PRECOFFRE TH »
doivent être conformes à l’article 8.7 de la NF EN 1992-1-1 et de son Ces dispositions permettent d’assurer, toutes tolérances épuisées, un
annexe nationale. espace de 25 mm entre les armatures et la face intérieure du voile
préfabriqué le plus proche.
3.210 Eclissage des armatures Les deux armatures peuvent être remplacées par une section
Pour les poutres et poutres voiles, les règles d’ancrages d’armatures d’armatures équivalente.
sur appuis sont celles de la NF EN 1992-1-1 (Art. 9.2.1.4. pour En zone fléchie, les longueurs de recouvrement des armatures
l’appui simple d’about et Art 9.2.1.5. pour l’appui intermédiaire). Les d’éclissage seront majorées de 20 % pour prendre en compte les
recouvrements d’armatures dans le cas de l’éclissage de la section du tolérances de positionnement des armatures dans le noyau.
tirant seront majorés de 20 % afin de prendre en compte les
tolérances de positionnement des armatures dans le noyau. 3.211 Critère de bétonnage
Ces armatures sont soit intégrées dans les murs « PRECOFFRE TH », Hauteur de chute du béton
soit mises en œuvre dans la partie coulée en place.
La hauteur maximale de chute du béton n’excèdera pas 3 m
Lorsqu’elles sont mises en œuvre dans la partie coulée en place, le
quel que soit l’épaisseur du noyau (en référence à l’art. 1.3 «
nombre maximal de barres est de 2 par lit et le diamètre maximal
Déversement par bennes » de la norme NF P 18-504 « Mise en œuvre
Φ est donné par les expressions suivantes : des bétons de structure »).
Pour les armatures horizontales, le diamètre maximal des armatures Lorsque les hauteurs de panneaux sont supérieures à cette hauteur
est égal à : maximale et ne permettent donc pas le bétonnage par trémie
, disposée en tête de panneau, le bétonnage doit être réalisé par
introduction d’un tube souple entre les voiles préfabriqués (lorsque
2 l’épaisseur du noyau le permet) ou par une trémie latérale respectant
cette même hauteur limite. La distance horizontale entre deux
trémies ou entre deux positionnements successifs de tube souple ne
doit pas excéder 3,80 m.
Dans ce cas, on doit s’assurer du bon remplissage des murs
« PRECOFFRE TH » par l’examen des joints verticaux entre panneaux,
par le contrôle du volume du béton déversé ainsi que par une
observation directe par les ouvertures éventuelles dans les panneaux.
A défaut d’autres contrôles sur le remplissage, il sera prévu lors de la
conception et fabrication des murs des orifices permettant un contrôle
(diamètre de l’ordre de 50 mm) sur le côté intérieur. Le nombre et la
Figure 9 : exemple d’éclissage des armatures horizontales
localisation des orifices de contrôle dépendent des caractéristiques du
Pour les armatures verticales, le diamètre maximal des armatures est mur :
égal à :  dans tous les cas, un orifice sera prévu par élément, de préférence
en partie basse ;
,
2  des orifices complémentaires seront positionnés dans les zones
fortement armées.

16 3.2/17-842_V2
Note : (*) : Eurocode 8 sauf pour les bâtiments scolaires respectant
le chapitre 1.1 des règles PS-MI.
Les dispositions suivantes ne concernent que les murs considérés
comme éléments sismiques primaires, c’est-à-dire les murs faisant
partie du système structural résistant aux actions sismiques,
modélisés dans l’analyse pour la situation sismique de calcul et
entièrement conçus et étudiés en détail pour assurer la résistance
aux séismes conformément aux règles de la NF EN 1998-1 et de son
annexe nationale.
Pour les murs considérés comme éléments secondaires qui ne sont
pas considérés comme faisant partie du système résistant aux actions
sismiques et dont la résistance et la rigidité vis-à-vis des actions
sismique est négligée, les liaisons entre panneaux sont similaires aux
liaisons préconisées en dehors des zones sismiques.

Figure 11 : hauteur de bétonnage équivalente à hauteur sous


trémie

Figure 13 : Schéma d’un comportement monolithique des


panneaux

Les tirants et chaînages adéquats issus du calcul peuvent être


intégrés dans les murs « PRECOFFRE TH ».
Nota : la peau extérieure librement dilatable n’est pas un élément
sismique primaire

Principe des vérifications des murs « PRECOFFRE TH » sous


Figure 12 : hauteur de bétonnage équivalente à hauteur sous sollicitations sismiques
tube souple La détermination des efforts induits par les actions sismiques sur un
panneau de mur « PRECOFFRE TH » est réalisée sur l’hypothèse
Vitesse de bétonnage d’une section homogène équivalente au mur banché substitué.
La vitesse de bétonnage est limitée suivant les conditions prévues à
l’annexe B informative de la norme NF EN 14992. Stabilité locale

Sans étude spécifique, la vitesse de bétonnage est invariablement Dans le cas de figure où le mur est libre sur l’un de ces côtés, on
limitée aux valeurs suivantes, quel que soit l’espacement des pourra se reporter à la vérification de la stabilité de forme effectuée
connecteurs : pour les poutres voiles (cf article 3.44).

 Température du béton ≥ 15 °C : 70 cm/h A défaut de justifications par le calcul, les murs « PRECOFFRE TH »
peuvent être assimilés à un mur banché de section homogène
 Température du béton = 10 °C : 60 cm/h équivalente à condition de respecter les dispositions et justifications
 Température du béton = 5 °C : 50 cm/h exposées dans les paragraphes suivants qui correspondent au cas par
Pour les températures inférieures à 15 °C, la vitesse de bétonnage défaut.
peut être maintenue à 70 cm/h à condition d’utiliser un accélérateur Liaisons entre murs « PRECOFFRE TH » en zone courante
de prise.
A défaut de calcul spécifique des liaisons :
L’attention est attirée sur le fait que des dispositions particulières sur
le phasage d’exécution des voiles doivent être prises pour que les  Les liaisons horizontales sont proscrites ;
prescriptions de conditions de bétonnage décrites ci-dessus puissent  Pour les liaisons verticales, il y a lieu de réaliser des poteaux au
être respectées. A titre d’exemple, une vitesse bétonnage de 50 cm/h droit des joints (voir figure 14 ci-dessous), dans lesquels sont
implique le bétonnage d’une hauteur de 3 m sur une durée de 6 incorporées des armatures horizontales de continuité ancrées au-
heures. delà des treillis raidisseurs de rive. La section des armatures de
Cependant, sur étude spécifique réalisée par le Bureau d’études liaison est celle déterminée pour le mur banché substitué, majorée
FEHR, la hauteur de bétonnage peut être augmentée, dans la limite du rapport / .
de 2.30 m, en augmentant la densité des connecteurs. Les Les poteaux doivent comporter au moins une face accessible avant
dispositions de l’article 3.11 devront être respectées. bétonnage et visible après décoffrage.

3.212 Dispositions parasismiques La section des filants verticaux par mètre linéaire d’ouverture est au
moins égale au tiers de la section par mètre linéaire des armatures
Principe général horizontales du voile préfabriqué.
L’étude des murs « PRECOFFRE TH » sous les actions sismiques
relève de la norme NF EN 1998-1 et de son annexe nationale.
Conformément au décret du 22/10/2010, les bâtiments sont répartis
en catégories d’importance (I, II, III et IV) (tableau 4.3 de l’EN 1998-
1 et son annexe nationale) auxquels correspondent différents
coefficients d’importance (article 2.1 (3) de l’EN 1998-1 et son
annexe nationale) différenciant ainsi la fiabilité de la structure. De
plus, la zone sismique du bâtiment doit être prise en compte (article
3.2.1 de la norme NF EN 1998-1 et son annexe nationale).
Les exigences varient en fonction de la zone de sismicité et de la
catégorie d’importance du bâtiment

Tableau 6 : Exigences en fonction de la zone de sismicité et de


la catégorie d’importance du bâtiment

Figure 14: liaison verticale en zone sismique sans justification


par le calcul

Dans le cas de justifications des liaisons par le calcul, l’effort


tranchant sollicitant de calcul doit être comparé aux efforts
tranchants résistants de calcul mobilisables en fonction du type de
liaison (horizontale ou verticale) et du cas de charge étudié.

3.2/17-842_V2 17
Cette vérification a pour objet de déterminer le type de liaison à 3.3 Principe de conception des liaisons
utiliser pour le panneau étudié, permettant de reproduire le
monolithisme du mur (Voir Annexes 1 et 2). 3.31 Choix des liaisons entre « PRECOFFRE TH »
Liaisons entre murs « PRECOFFRE TH » au droit d'une dalle Les joints restent des points singuliers qu’il faut traiter comme tels en
fonction des sollicitations à reprendre.
Afin de s’assurer du non-glissement du mur « PRECOFFRE TH » par
rapport à la dalle sous les sollicitations dynamiques, l’article 5.4.3 et 3.311 Joints horizontaux
5.5.3 de la norme NF EN 1998-1 et son annexe nationale doit être
vérifié sur la base du noyau du mur « PRECOFFRE TH ». On distingue deux cas :
 La liaison horizontale avec une dalle
Afin de s’assurer du non glissement du voile par rapport à la dalle
sous les sollicitations dynamiques, le joint doit être vérifié au
cisaillement conformément à l’Eurocode 8 sur la base du noyau du
« PRECOFFRE TH ».
 La liaison horizontale en partie courante du mur (« PRECOFFRE
TH » superposés)
Le joint doit être vérifié au cisaillement. L’effort tranchant sollicitant
doit être comparé aux efforts tranchants résistants mobilisables en
fonction du type de liaison et du cas de charge étudié. Cf. Annexe 1
et 2.
Cette vérification permet de déterminer le type de liaison à utiliser
Figure 15 : Exemple de chaînage horizontal
pour le voile étudié.
Liaisons à l’intersection de deux ou plusieurs murs « PRECOFFRE TH »
3.312 Joints verticaux
Les intersections de murs nécessitent systématiquement la mise en
On distingue deux cas :
œuvre d’un chaînage vertical. Ce chaînage peut être incorporé dans le
mur « PRECOFFRE TH » ou mis en œuvre par le biais des armatures  La liaison verticale en zone courante.
de couture. Le choix entre ces deux solutions sera fonction de la Le joint doit être vérifié au cisaillement. L’effort tranchant sollicitant
section du tirant, de l’épaisseur du mur « PRECOFFRE TH » et des doit être comparé aux efforts tranchants résistants mobilisables en
contraintes de mise en œuvre. fonction du type de liaison et du cas de charge étudié. Cf. Annexe 1
et 2.
 La liaison verticale d’intersection de deux ou plusieurs voiles.
Les intersections de voiles nécessitent systématiquement la mise en
œuvre d’un chaînage vertical. Ce chaînage peut être incorporé dans le
« PRECOFFRE TH » ou mis en œuvre par le biais des armatures de
coutures. Le choix entre ces deux solutions sera fonction de la section
du tirant, de l’épaisseur du « PRECOFFRE TH » et des contraintes de
mise en œuvre.
Figure 16 : Exemple de chainage vertical

Les dispositions minimales de la NF EN 1998-1 et son annexe


3.32 Articulation entre panneaux
nationale française NF EN 1998-1/NA doivent être respectées, 3.321 Joint vertical droit, d’angle droit et en T
notamment l’utilisation d’armatures de types B ou C (article 5.3.2 de
la NF EN 1998-1) ou d’armatures de type A (pour les utilisations L’armature de liaison disposée dans le noyau permet de transmettre
prévues dans l’annexe nationale NF EN 1998- 1/NA telles que les les efforts tranchants d’un mur à l’autre. La section des armatures est
aciers de montage, les aciers de peau ou les treillis de surface). Les fonction de l’effort tranchant à transmettre. En l’absence de
aciers de type A ne sont pas pris en compte dans les calculs. justification précise, elle sera égale à la section des armatures
horizontales disposée dans le « PRECOFFRE TH ».
Les dispositions relatives aux chaînages horizontaux et verticaux des
murs principaux ou primaires, y compris leurs fondations, sont
précisées dans la norme NF EN 1998-1 article 5.4.3.5.3 (4) et son
Annexe Nationale NF EN 1998-1/NA.
Remarque : Les dispositions de ferraillage minimales en zones
sismiques peuvent conduire à des encombrements incompatibles avec
les plus faibles épaisseurs de noyau. Une augmentation de l’épaisseur
totale des éléments de murs « PRECOFFRE TH » est alors nécessaire.

Exigences relatives au façonnage des armatures


Les armatures transversales des poutres et poteaux doivent respecter
les dispositions constructives définies dans la norme NF EN 1992-1-1
et son annexe nationale et, dans la norme NF EN 1998-1 et son
annexe nationale.

3.213 Prescriptions particulières aux murs recevant


l’application de charges permanentes
suspendues à la paroi extérieure Figure 17 Joint vertical droit, d’angle doit et en T
Les charges permanentes légères (<0,5 kN/m²) peuvent moyennant 3.322 Joint horizontal droit
une étude spécifique du fabriquant être suspendues au voile
préfabriqué extérieur. Le principe de fonctionnement et de détermination des armatures est
identique à la solution précédente.
La fixation des éléments ne devra pas perturber la libre dilatation de
la paroi extérieure (par exemple, degré de liberté au niveau des 3.33 Articulation couturée entre panneaux
fixations sur la paroi en mettant en place des trous oblong).
Les aciers de forme U intégrés au « PRECOFFRE TH » en partie
Les autres charges (casquettes, enseignes) seront solidarisées au intérieure et disposés aux abouts permettent de garantir une couture
noyau coulé en place par l’intermédiaire de scellements en inox optimale de la liaison entre les murs. La chronologie de mise en
traversant l’isolant. œuvre de ce type de joint est décrite en FIGURE 16 (Annexe 9) pour
Pour assurer la libre dilatation du voile préfabriqué extérieur, la les joints droits.
réservation dans le voile préfabriqué extérieur sera plus importante
que le dispositif d’ancrage de la charge permanente (cf FIGURE n°
34, Annexe 9).

18 3.2/17-842_V2
Figure 20 Encastrement avec des armatures intégrées au
« PRECOFRE TH »

Des armatures rapportées assurent la continuité de l’encastrement


avec la fondation ou le radier.
Figure 18 : Articulation couturée entre panneaux Encastrement avec des armatures en attentes dans la fondation
L’ensemble de ces solutions nécessite une fenêtre de tirage en partie Ces solutions se différencient des précédentes par l’existence
inférieure du « PRECOFFRE TH » pour permettre la bonne mise en systématique d’une reprise de bétonnage à l’encastrement. En
place du panier d’armature de liaison. général elles ne permettent de mobiliser qu’un moment résistant
réduit à l’encastrement à cause de la réduction de hauteur utile du
3.331 Joint vertical droit mur.
L’armature de couture disposée dans le noyau permet de transmettre Néanmoins des solutions particulières permettent le cas échéant de
les cisaillements d’un voile à un autre (Cf. FIGURE 16, Annexe 9). Les rétablir le moment résistant optimum du mur en coffrant une partie
armatures en about de chaque « PRECOFFRE TH » assurent la sur chantier.
couture du panier d’armature de liaison. La continuité de l’encastrement entre la partie porteuse et la
fondation est assurée par des armatures en attentes dans la semelle
3.332 Joint d’angle droit vertical
déjà coulée.
La solution C2 (Cf. FIGURE 17, Annexe 9) est basée sur le même
Ces armatures viennent en recouvrement avec les aciers placés dans
principe que la solution C1. Elle permet en même temps la réalisation
la paroi intérieure du « PRECOFFRE TH ».
des armatures de poteau à disposer à l’intersection de deux murs.
Le dimensionnement des armatures d’encastrement sera basé sur
3.333 Joint d’angle vertical en T une hauteur utile égale à l’épaisseur de la partie structurelle (béton
La solution C3 (Cf. FIGURE 17, Annexe 9) est basée sur le même coulé en place + paroi intérieure) de « PRECOFFRE TH » réduite de 7
principe que la solution C1. Elles permettent en même temps la à 8 cm en fonction des diamètres.
réalisation des armatures de poteau à disposer à l’intersection de Le calage des « PRECOFFRE TH » en pied devra se faire sur des cales
trois murs. de 3 cm minimum pour garantir le bon remplissage du joint en pied
afin de pouvoir transmettre les efforts de compression de la zone
comprimée du mur vers la fondation ou le radier. Ce joint en pied
pourra être coffré à l’aide de bastaings pour éviter les fuites de
laitance.
Cette solution peut aussi être retenue pour la réalisation d’une liaison
type rotule en pied de panneau.
Dans le cas particulier où le moment d’encastrement est repris par
des armatures en attente situées dans la fondation et entre la peau
intérieure et l’isolant, on limitera la densité et les diamètres des
aciers en attentes dans la fondation aux valeurs du tableau suivant :

Epaisseur du noyau Ø maxi (mm)


coulé en place (cm)
pour = = 15 mm
pour =16 mm
10 2 barres HA 12
Figure 19 : Joint d’angle vertical en T
11 2 barres HA 16
3.334 Joint horizontal droit 12 2 barres HA 20
La solution C5 (Cf. FIGURE 16, Annexe 9) est basée sur le même
13 2 barres HA 25
principe que la solution C1.
14 2 barres HA 32
3.34 Encastrement entre panneaux
Un soin particulier doit être apporté au remplissage des joints de
3.341 Encastrement en pied de panneau calage en pied (30 mm) et à la mise en place d’un système
empêchant les fuites de laitance (bastaings par exemple), ce qui
Encastrement avec des armatures intégrées au « PRECOFFRE TH ».
assure le bon fonctionnement de l’encastrement.
Ces solutions reposent sur l’intégration des armatures d’encastrement
Un contrôle systématique du remplissage du joint intérieur sera
dans le « PRECOFFRE TH » avant la pose du panneau afin de pouvoir
effectué après remplissage des murs. Les joints qui n'auront pas été
bétonner le noyau et la fondation sans reprise de bétonnage.
remplis au bétonnage seront à bourrer au mortier de réparation sans
Cette solution d’encastrement est particulièrement adaptée à la retrait.
réalisation des murs sur fondations avec débords devant être
encastrés en pied. 3.342 Joint vertical droit
Des cadres intégrés au « PRECOFFRE TH » dépassent en pied du La continuité du moment et du cisaillement entre deux panneaux le
panneau. long d’un joint vertical est assurée par la mise en œuvre d’une clé
mécanique réalisée par le croisement des paniers d’armatures (Cf.
FIGURE 18, Annexe 9).
Le décalage entre les deux voiles sera fonction de la section
d’armature à recouvrir.

3.2/17-842_V2 19
Cette conception avec décalage de joints d’une face à l’autre permet 3.346 Joint horizontal droit
de conserver une hauteur utile de flexion suffisante pour la
Le principe constructif est basé sur deux systèmes constructifs :
transmission de moments de flexion, et couture efficacement la
liaison d’un mur à l’autre pour la réalisation d’une étanchéité  La solution E8 (Cf. FIGURE 22, Annexe 9) :
constructive. - Les armatures en attente dans le mur sont calculées avec une
hauteur utile réduite.
- Les aciers disposés dans les voiles préfabriqués du « PRECOFFRE
TH » sont calculées pour équilibrer le moment sollicitant qui se
développe dans la section droite située immédiatement au-
dessus de l’extrémité supérieure des attentes.

Figure 21 : Liaison E1
-
La liaison E2 est une variante de la liaison E1, utilisée lorsque les
sollicitations sont trop importantes pour être reprises par une liaison Figure 25 : Joint horizontal droit
E1, ou lorsque le type de liaison en pied de mur ne permet pas de
 Les murs sont posés sur des cales d’au moins 2 à 3 cm d’épaisseur
réaliser une liaison E1 (ripage impossible).
de manière à permettre le remplissage du joint au bétonnage et la
transmission des efforts de compression de la zone comprimée du
Précoffré vers le mur inférieur. Ces joints seront coffrés pour éviter
les fuites de laitance.
La solution E9 (Cf. FIGURE 22, Annexe 9) est basée sur le même
principe constructif que la solution E1.
Le choix de la solution se fera en fonction des sollicitations à
reprendre et des contraintes de chantier.

Figure 22 : Liaison E2
3.35 Liaison voile/dalle

3.343 Joint d’angle droit vertical 3.351 Liaison courante


Ce type de liaison correspond à une liaison de type rotule (FIGURE
Le principe constructif est similaire à la solution pour les joints
14, Annexe 9).
verticaux droits (Cf. FIGURE 19, Annexe 9). La solution E3 permet de
mobiliser un bras de levier optimal.

Figure 26 : Liaison courante

La dalle peut être posée en tête de mur « PRECOFFRE TH » ou


suspendue à l’aide de boite d’attentes type STABOX (ou équivalent)
Figure 23 : Joint d’angle droit vertical disposées dans le mur (FIGURE 15, Annexe 9)
Note : L’utilisation des planchers à prédalles suspendues en zone
La solution E4 garantit l’encastrement par la mise en place sismique n’est pas visée dans le présent Avis Technique.
d’armatures de coutures dans le noyau. Cette solution permet de
mobiliser des efforts importants mais nécessite la mise en œuvre d’un 3.352 Liaison encastrée
coffrage de rive.
Afin d’assurer la mobilisation d’un moment entre la dalle et le
3.344 Joint d’angle vertical en T « PRECOFFRE TH », des aciers sont intégrés en tête de mur pour
permettre de retourner le moment d’encastrement (Cf. FIGURE 23,
Ces solutions permettent de transmettre un moment à l’intersection Annexe 9).
de 3 panneaux (Cf. FIGURE 20, Annexe 9).

3.345 Joint vertical biais


Le principe constructif de la solution est fonction de l’angle entre les
deux murs :
Pour un angle supérieur à 135° le ferraillage de l’angle peut être
intégré dans le « PRECOFFRE TH » selon la même méthode que la
solution pour les joints droits (Cf. FIGURE 21, Annexe 9).
Pour les angles inférieurs à 135° l’armature sera rapportée dans la
partie coulée en place.

Figure 27 : Liaisons encastrées

3.4 Prescriptions particulières aux éléments


essentiellement sollicités dans leur plan
3.41 Prescriptions particulières aux murs courants
Les joints en pied sont généralement de type « articulés ».
Les sollicitations doivent être équilibrées au droit des joints selon la
Figure 24 : Joint vertical biais norme NF EN 1992-1-1 et son annexe nationale en considérant :
La FIGURE 21 (Annexe 9) décompose la cinématique de pose des  La résistance caractéristique du béton du noyau , ;
armatures pour cette solution.
 Les armatures ancrées au-delà du joint ;
Pour des sollicitations importantes une variante basée sur l’ouverture
du joint permet de préserver un bras de levier optimal.  La section utile résistante aux efforts qui est celle du béton du
noyau.

20 3.2/17-842_V2
20

Avec :
l’élancement du poteau défini comme le rapport de la longueur
efficace du poteau sur le rayon de giration de la section droite ;
la valeur limite de l’élancement ;
, et sont définis à l’article 5.8.3 de la norme NF EN 1992-1-1 et
son annexe nationale ;
l’effort normal relatif défini à l’article 5.8.3 de la norme NF EN
1992-1-1 et son annexe nationale.
Dans l’hypothèse où l’élancement du poteau est supérieur à
l’élancement limite calculé ci-dessus, les effets du second ordre ne
sont plus négligeables et les méthodes de calcul décrites dans l’article
Figure 28 : Liaison en pied des murs courants 5.8.5 de la norme NF EN 1992-1-1 et son annexe nationale peuvent
être appliquées : méthode basée sur la rigidité nominale (article
Dans les cas où le joint présente une largeur minimale de 3 cm ou
5.8.7) et méthode basée sur la courbure nominale (article 5.8.8). Les
dans le cas où le joint est réalisé sur un mortier de calage de
calculs sont réalisés sur la base de la section courante.
résistance au moins égale à la valeur caractéristique en compression
du noyau coulé en place , prise en compte dans les calculs, la Sollicitation en compression centrée
section résistante à la compression est calculée en considérant L’effort normal agissant à l’ELU est limité par la valeur suivante :
l’épaisseur structurale du mur ( ).
∙ ∙
Les joints de calepinage horizontaux et verticaux sont positionnés de
façon à ne pas réduire la raideur du voile dans son sens porteur Avec :
privilégié.  l’effort normal résistant de calcul du poteau ;
Pour des murs ayant un fonctionnement principal vertical, les joints
 la section résistance du poteau calculée en considérant
horizontaux seront disposés en proximité immédiate des diaphragmes
l’épaisseur totale du poteau, réduite des chanfreins éventuels si le
(dalles, poutres, couvertures contreventées…). Les joints verticaux
joint présente une épaisseur minimale de 3 cm, ou si la pose est
sont sans incidence.
réalisée sur un mortier de calage de résistance au moins égale à la
Pour des murs ayant un fonctionnement principal horizontal, les joints valeur , prise en compte dans les calculs. Dans le cas contraire,
verticaux seront disposés en proximité immédiate des raidisseurs
la section résistante est réduite à la section de béton du noyau ;
(refends, poteaux, goussets…).
Les joints horizontaux sont sans incidence.  la valeur de calcul de la résistance en compression du béton
telle que définie à l’article 3.1.6 de la NF EN 1992-1-1 et son
Les « PRECOFFRE TH » destinés à la réalisation de murs extérieurs annexe nationale NF EN 1992-1-1/NA ;
sont composés de deux voiles préfabriqués en béton d’épaisseurs
minimales 6cm, reliées et maintenues par des connecteurs en  la section d’armatures ;
matériaux composites d’entraxe égal à 50 cm au maximum.
 la valeur de contrainte de calcul dans les aciers égal à / si
L’épaisseur minimale des « PRECOFFRE TH » est de 26 cm.
/ ou à sinon ( est la limite caractéristique
L’épaisseur minimale du béton coulé en place est de 8 cm.
d’élasticité de l’acier de béton armé, la déformation relative
Le ferraillage des voiles préfabriqués, des réservations, et de la partie limite du béton sous compression centrée et la valeur de calcul
coulée en place est fonction des sollicitations, du mode de
du module d’élasticité de l’acier de béton armé).
fonctionnement des murs, et des conditions aux limites. Il est
déterminé par l’étude de structure. Cas particuliers des poteaux résistants par le béton
Les enrobages minimaux pour les faces exposées, usuellement seul
supérieurs à 2 cm, pourront être réduits à 1,5 cm tel que décrit à l’Art
§3.25. L’effort normal limite agissant à l’ELU en tête de poteau est alors
limité à :
Les ouvertures et baies sont obtenues au moyen de mannequins fixés
sur les tables coffrantes. Elles sont renforcées par des armatures ∙ ∙ ,
périphériques intégrées aux voiles préfabriqués.
Ces armatures pourront être réalisées conformément aux
prescriptions du paragraphe §3.282 si les conditions du domaine
d’emploi sont respectées.
Le pied du mur sera traité de sorte qu’une évacuation d’eau soit
possible (FIGURE 28, Annexe 9).
Avec :
3.42 Prescriptions particulières aux poteaux  l’effort normal résistant de calcul du poteau ;
3.421 Définition  , la résistance caractéristique équivalente à la compression du
La distinction entre « mur » et « poteau » est faite selon l’article béton pour l’épaisseur totale du mur (partie structurelle) telle que
5.3.1 (7) de la norme NF EN 1992-1-1 et son annexe nationale. Un définie à l’article 3.21 ;
poteau est un élément dont le grand côté de la section transversale  la section résistante à la compression est calculée en
ne dépasse pas 4 fois le petit côté de celle-ci et dont la hauteur est considérant l’épaisseur totale du poteau, réduite des chanfreins
au moins égale à 3 fois le grand côté. Lorsque ce n’est pas le cas, il éventuels, si :
convient de considérer l’élément comme un voile.
- le joint présente une épaisseur minimale de 3 cm, ou ;
L’ensemble des prescriptions de la norme NF EN 1992-1-1 et son
annexe nationale pour le dimensionnement des poteaux doit être - la pose est réalisée sur un mortier de calage de résistance au
vérifié et complété par les justifications suivantes. moins égale à la valeur , prise en compte dans les calculs.
Dans le cas où le poteau est soumis à des efforts horizontaux, le - Dans le cas contraire, la section résistante est réduite à la
monolithisme de la section doit être vérifié, cf. § 3.5 section de béton du noyau de résistance caractéristique à la
compression , .
3.422 Type de ferraillage en fonction du type de
sollicitations - le coefficient partiel de sécurité relatif au béton tel que défini
On considère conventionnellement comme soumis à « une à l’article 2.4.2.4 de la NF EN 1992-1-1 et son annexe nationale.
compression centrée » tout poteau isolé : - un coefficient tenant compte des effets à long terme sur la
 Sollicité uniquement par un effort normal de compression ; résistance en compression et des effets défavorables résultant
de la manière dont la charge est appliquée.
 Lorsque son élancement λ vérifie l’expression suivante (article
5.8.3 de la norme NF EN 1992-1-1 et son annexe nationale) : Le ferraillage est réalisé de la même manière que pour un mur à
coffrage intégré classique : aciers horizontaux, verticaux et treillis
raidisseurs. Les abouts des murs à coffrage intégré seront
systématiquement fermés par des U.

3.2/17-842_V2 21
Figure 29 : Section de poteau résistant par le béton seul

Cas particuliers des poteaux nécessitant des


armatures structurelles
Ces poteaux pourront être réalisés en murs « PRECOFFRE TH » mais
les dispositions de ferraillage seront les dispositions traditionnelles de
réalisation d’un poteau, comme indiquées ci-dessous :
Figure 32

Φ Φ –
avec :
1
2
6 7,5
Si cette dernière condition n’est pas respectée, la section
longitudinale peut être mise en œuvre dans la partie coulée en place
Figure 30 : Section de poteau nécessitant des armatures
à condition de respecter les conditions ci-dessous.
structurelles
 la limitation des sections d’éclissage en fonction des épaisseurs des
Il convient que chaque barre longitudinale soit maintenue par des « PRECOFFRE TH », la section maximale des armatures d’éclissage
armatures transversales. Il convient également de ne pas disposer de ou des armatures en attente est fonction de l’épaisseur du
barre non tenue à moins de 150 mm d’une barre tenue « PRECOFFRE TH ».
conformément à l’article 9.5.3 de la norme NF EN 1992-1-1 et son

annexe nationale.
Epaisseur du noyau Ø maxi (mm)
L’effort normal agissant de calcul en tête de poteau est limité par coulé en place (cm)
: pour = = 15 mm

∙ ∙ pour = 16 mm
,
∙ 10 2 barres HA 12
Avec : 11 2 barres HA 16
l’effort normal résistant de calcul du poteau ; 12 2 barres HA 20

la section résistante à la compression est calculée en considérant 13 2 barres HA 25


l’épaisseur totale du poteau, réduite des chanfreins éventuels, si: 14 2 barres HA 32
 Le joint présente une épaisseur minimale de 3 cm, ou ;
 La pose est réalisée sur un mortier de calage de résistance au Les dispositions du tableau ci-dessus permettent de préserver toutes
moins égale à la valeur , prise en compte dans les calculs. tolérances confondues un espace de 2,5 cm minimum entre les
Dans le cas contraire, la section résistante est réduite à la section de armatures d’éclissage et le voile préfabriqués du Précoffré TH afin de
garantir le bétonnage correct des zones d’éclissage.
béton du noyau de résistance caractéristique à la compression , .
la valeur de contrainte de calcul dans les aciers égal à / si
/ ou à sinon ( est la limite caractéristique
d’élasticité de l’acier de béton armé, la déformation relative limite
du béton sous compression centrée et la valeur de calcul du
module d’élasticité de l’acier de béton armé).
Par ailleurs, les sections d’armatures doivent respecter les conditions
d’éclissage définies au paragraphe 3.210.

3.423 Faisabilité de montage des armatures


La bonne mise en œuvre de poteaux à base de « PRECOFFRE TH »
nécessite la prise en compte de trois paramètres :
 le respect de l’enrobage intérieur du cadre du poteau

Figure 33

3.43 Prescriptions particulières aux poutres


L’ensemble des prescriptions de la norme NF EN 1992-1-1 et son
annexe nationale pour le dimensionnement des poutres doivent être
vérifiées et complétées par les justifications suivantes.
La section de béton prise en compte dans le calcul est l’épaisseur
totale de la poutre.

Intégrité de la section
Cette vérification consiste à s’assurer du monolithisme de l’ensemble
de la section par la détermination des contraintes de cisaillement qui
s’exercent à l’interface voile préfabriqué/noyau coulé en place et par
la mise en place d’aciers de couture.
Figure 31

Φ – 17
 le respect de l’enrobage des armatures longitudinales,

22 3.2/17-842_V2
Les coefficients et dépendent de la rugosité de l’interface et sont
définis à l’article 6.2.5 de la norme NF EN 1992-1-1. Sauf dispositions
complémentaires précisées dans les Avis Techniques et suivies dans
le cadre de la certification des produits, les surfaces seront classées
en lisse avec égal à 0,20 et égal à 0,6. Les valeurs de c et μ
sont celles de l’article 6.2.5 de la norme NF EN 1992- 1-1 dans le cas
d’une surface de reprise lisse avec la minoration suivante :
/1,1 (soit égal à 0,18).
Sous charges dynamiques ou de fatigue, il convient de diviser par
deux les valeurs du coefficient , conformément à l’article 6.2.5 (5)
de la norme NF EN 1992-1-1 et son annexe nationale.
et ’ sont les inclinaisons des diagonales des treillis raidisseurs par
rapport au plan de reprise dans le sens longitudinal ;
et sont les pourcentages des armatures transversales ancrées
de part et d’autre du plan de reprise suivant l’angle ou ′, calculés
comme présenté à l’Annexe 3.
Nota : Dans l’expression de la contrainte de cisaillement ci-dessus,
l’influence du retrait du béton coulé en place est négligée.
L’annexe 4 illustre le principe de calcul de la contrainte de
Figure 34 : Plans de cisaillement dans la section d’une poutre cisaillement limite .
,
On peut admettre que l’effort de glissement g1 par unité de longueur Le plan de reprise peut être renforcé en resserrant les treillis
relatif à la largeur du premier voile préfabriqué (sur le plan de raidisseurs ou en disposant des raidisseurs de renforts pour
cisaillement noté S1) est égale à : augmenter la valeur de (cf. Annexe 4).
∙ ∙ Si la valeur limite de la contrainte de cisaillement est telle que
;
∙ ∙ , est supérieure à la contrainte égale à
,
Avec : 0,35 , / telle qu’indiquée dans l’annexe nationale NF EN 1992-
1-1/NA (6.2.2(1) Note) alors il est nécessaire de disposer des
 l’effort tranchant sollicitant de calcul à l’ELU, en kN ;
armatures transversales d’effort tranchant.
 la quantité d’armatures tendues égale à la somme des aciers
Vérifications sur appuis
dans le premier voile préfabriqué et des aciers As2 du noyau
coulé en place (en cm²) ; Les règles d’ancrages d’armatures sont celles de la NF EN 1992-1-1
et de son annexe nationale. Pour le calcul, sauf dans le cas où la
 le bras de levier de la section, pris égal à 0,9 ( étant la vibration est aisée, le dimensionnement est réalisé pour les
hauteur utile de la section), en m. armatures dans le noyau en considérant un coefficient d’adhérence
On en déduit la contrainte de cisaillement maximum qui égal à 0,7 pour des armatures horizontales de diamètre supérieur
,
s’exerce sur le plan de couture (en MPa) : à 12mm. Dans tous les autres cas, le coefficient d’adhérence est
égale à 1.
, 10 ∙ L’article 9.2.1.4 s’applique pour l’appui simple d’about et l’article
0.6 ∙
9.2.1.5 s’applique pour l’appui intermédiaire.
Avec h la hauteur totale de la poutre, en m.
Au niveau des appuis (sur la première bielle), la largeur de calcul bapp
Nota : L’expression de g1 ci-dessus est valable en partie courante. Le
est calculée selon le type d’appui :
coefficient 0,6 a été choisi pour estimer la part de cisaillement
d’interface à reprendre.  Cas 1 : correspond à l’épaisseur du noyau du mur
La liaison par le béton seul est systématiquement renforcée par des « PRECOFFRE TH »;
treillis raidisseurs traversant le plan de reprise. Il convient de calculer Cas 1 : correspond à l’épaisseur coulée en place ( )
à l’interface entre les deux bétons la valeur limite de calcul de la
contrainte de cisaillement , .

τ , ∙ , ∙ ∙ sin cos
∙ ∙ sin ′ cos ′ 0.5 ∙ ∙ ,

Avec :
 , la valeur de calcul de la résistance en compression du béton
de remplissage du noyau telle que définie à l’article 3.1.6 de la
norme NF EN 1992-1-1 et son annexe nationale NF EN 1992-1-
1/NA ;
 , la valeur de la résistance de calcul en traction du béton de
remplissage du noyau telle que définie à l’article 3.1.6 de la norme
NF EN 1992-1-1 et son annexe nationale NF EN 1992-1-1/NA ;
 la valeur de calcul de la contrainte de cisaillement à l’interface Figure 35 : Cas 1
;
 Cas 2 : – correspond à l’épaisseur totale
La contrainte disponible dans chaque branche du treillis raidisseur réduite d’une épaisseur de voile préfabriqué et d’une largeur de
est telle que: chanfrein éventuel;
, Cas 2 : correspond à l’épaisseur du noyau coulé en place plus
;
∙ le voile préfabriqué intérieure
 , est la limite apparente d’élasticité des aciers ;

 le coefficient partiel de sécurité sur l’acier ;


 est la résistance garantie de la soudure des sinusoïdes sur les
armatures longitudinales du treillis raidisseur;
 est la section d’une diagonale du treillis raidisseur ;
 est un coefficient de réduction de la résistance du béton défini de
la manière suivante :
,
0,6 ∙
250

3.2/17-842_V2 23
Figure 39
Figure 36 : Cas 2
Φ Φ –
Avec :
avec :
l’épaisseur du noyau coulé en place ;
1
l’épaisseur du premier voile préfabriqué ;
2
la largeur des chanfreins du voile préfabriqué structurel ;
6 7,5
La valeur de permet ensuite le calcul du ferraillage de
Si cette dernière condition n’est pas respectée, la section
cisaillement sur appui (articles 8.4.4 et 9.2.1.4 de la norme NF EN longitudinale peut être mise en œuvre dans la partie coulée en place
1992-1-1) et la vérification de la bielle d’about selon l’article 6.5.4 de à condition de respecter les conditions ci-dessous.
la norme NF EN 1992-1-1.
 la limitation des sections d’éclissage en fonction des épaisseurs des
Résistance à la torsion « PRECOFFRE TH », la section maximale des armatures d’éclissage
Nota : Comme pour les poutres élancées, on doit éviter de faire ou des armatures en attente est fonction de l’épaisseur du
travailler les éléments de mur en torsion, notamment en raison des « PRECOFFRE TH ».
déformations qui en résultent. 
Toutefois, lorsqu’on ne peut pas éviter de le faire, l’article 6.3 de la Epaisseur du noyau Ø maxi (mm)
NF EN 1992-1-1 et son annexe nationale s’appliquent. coulé en place (cm) pour = = 15 mm
Les sollicitations en torsion doivent être prises en compte dans le
dimensionnement des poutres en considérant une largeur de poutre pour = 16mm
égale à :
10 2 barres HA 8
 Soit l’épaisseur du noyau (dans le cas d’un joint du type cas 1
ci-dessus) 11 2 barres HA 14
 Soit l’épaisseur totale réduite d’une largeur de chanfrein éventuel 12 2 barres HA 16
( – ) dans le cas d’un joint du type cas 2 ci-dessus
13 2 barres HA 20
14 2 barres HA 25
15 2 barres HA 32

pour un positionnement de deux barres non accolées.


Les dispositions du tableau ci-dessus permettent de préserver toutes
tolérances confondues un espace de 2,5 cm minimum entre les
armatures d’éclissage et le voile préfabriqué du « PRECOFFRE TH »
afin de garantir le bétonnage correct des zones d’éclissage.

Figure 37 : Résistance à la torsion

Si la largeur du chanfrein ( ) est inférieure au 1/10e de la plus


petite dimension de la section prise en compte dans le calcul de la
torsion, alors la présence de ce chanfrein est négligée.

3.431 Faisabilité de montage des armatures


La bonne mise en œuvre des poutres à base de « PRECOFFRE TH »
nécessite la prise en compte de trois paramètres :
 le respect de l’enrobage intérieur du cadre de la poutre pour Figure 40 : Espacement entre les armatures d’éclissage et le
assurer la résistance du « PRECOFFRE TH » lors du bétonnage pour voile préfabriqué du « PRECOFFRE TH »
les poutres en « PRECOFFRE TH » ne comportant pas de raidisseur,
3.44 Prescriptions particulières aux poutres-voiles
Sont considérées comme « poutre-voile » les poutres droites de
section constante dont la hauteur de section est supérieure au tiers
de la portée selon l’article 5.3.1 (3) de la norme NF EN 1992-1-1.
Les poutres-voiles réalisées en tout ou partie à l’aide de murs
« PRECOFFRE TH » sont dimensionnées selon la norme NF EN 1992-
1-1 et son annexe nationale.
L’ensemble des prescriptions de la norme NF EN 1992-1-1 et son
annexe nationale pour le dimensionnement des poutres-voiles doivent
être vérifiées et complétées par les justifications suivantes.
Les vérifications portent principalement sur les points suivants:
 La vérification de la stabilité d’ensemble de la poutre-voile ;
 La vérification des points singuliers (joints entre murs) ;
Figure 38  La vérification de la faisabilité de mise en œuvre des armatures
(tirant).
Φ – 17
L’Annexe 5 présente les différents cas types qui peuvent être
 le respect de l’enrobage des armatures longitudinales, rencontrés.

24 3.2/17-842_V2
Vérification de la stabilité d’ensemble Ces dispositions permettent de préserver toutes tolérances
Il convient de tenir compte des effets d’instabilité latérale des confondues un espace de 2,5 cm mini entre les armatures
poutres-voiles par une épaisseur minimale du mur « PRECOFFRE d’éclissages et le voile préfabriqué intérieur du mur « PRECOFFRE
TH ». TH » afin de garantir le bétonnage correct du talon de la poutre voile.

L’épaisseur minimale du mur « PRECOFFRE TH » doit être au moins Les armatures d’éclissage seront ligaturées entre elles de manière à
égale à : les maintenir au centre du noyau pendant le bétonnage.

0,14 ∙ ∙
, ∙
Avec :
 la charge appliquée par unité de longueur du voile sous la
combinaison d’actions prises en compte dans le calcul à l’ELU ;
 la hauteur de la poutre-voile ;
 la portée de la poutre-voile ;
 , la résistance caractéristique équivalente à la compression du Figure 41 : Faisabilité de la mise en œuvre des armatures
béton pour l’épaisseur totale du mur « PRECOFFRE TH » (partie
porteuse). Les longueurs de recouvrement des armatures d’éclissage seront
majorées de 20% pour prendre en compte les tolérances de
Cette vérification n’est pas à mener dans le cas de panneaux de murs
positionnement des armatures dans le noyau.
« PRECOFFRE TH » efficacement raidis par des membrures
supérieures et inférieures solidaires des montants d’appui.
3.45 Prescriptions particulières aux acrotères
Dans le cas de présence de joints de calepinage et quelques soient
La conception des acrotères doit répondre aux prescriptions de
leurs positions, seule l’épaisseur du noyau est prise en compte pour
l’article 7.2.4 du DTU 20.12 et aux prescriptions particulières ci-
cette vérification. Dans le cas contraire, l’épaisseur totale du mur
après.
« PRECOFFRE TH » (partie porteuse) est prise en compte.
Les acrotères en « PRECOFFRE TH » sont réalisés soit par
Dans le cas où cette vérification n’est pas satisfaite, le noyau au droit
prolongement des « PRECOFFRE TH » de façade, soit par une pièce
des joints doit être augmenté soit par :
complémentaire rapportée au-dessus de la toiture.
 L’épaississement du mur « PRECOFFRE TH » faisant poutre-voile,
Pour le traitement des acrotères en « PRECOFFRE TH », on distingue
 L’ouverture partielle ou complète des joints entre murs, c’est-à- les acrotères hauts et les acrotères bas.
dire l’ouverture, sur le voile préfabriqué structurel, des joints qui
seront remplis pour reconstituer la section. 3.451 Acrotères hauts (au sens du DTU 20.12)
Dans tous les cas, l’épaisseur retenue doit être suffisante pour Les acrotères hauts peuvent être incorporés aux « PRECOFFRE TH »
assurer la bonne mise en œuvre des armatures et leur continuité. du dernier niveau ou sont réalisés par des pièces complémentaires
rapportées au-dessus de la toiture liaisonnés à la dalle.
Vérification des points singuliers (joints entre murs « PRECOFFRE
TH »)
Les dispositions constructives au droit des joints doivent respecter les
prescriptions de l’article §3.31 (principe de vérification des liaisons au
droit des joints).
Les Annexes 1 et 2 détaillent les principes de vérification des liaisons
entre murs « PRECOFFRE TH ».
Les abouts des murs « PRECOFFRE TH » constituant les poutres-
voiles doivent être munis de coutures.
A défaut de justification de la résistance de la liaison, une poutre-
voile doit être inscrite dans un panneau de mur « PRECOFFRE TH ».
Dans tous les cas, la section des armatures de liaison sera au moins
égale à la section d’armatures horizontales ou verticales déterminée
conformément à l’article 9.7 de la norme NF EN 1992-1-1 et son
annexe nationale.
Pour le recouvrement des barres coupées et requises par le calcul, il y
a lieu d’appliquer le paragraphe 3.29 et 3.210.

Faisabilité de mise en œuvre des armatures


Lorsque les armatures principales des tirants inférieurs ou supérieurs
de la poutre voile sont coupées au droit d’un joint, elles sont éclissées
dans le noyau coulé en place.
Figure 42 : Acrotères hauts
L'épaisseur du noyau coulé en place doit alors être suffisante pour
assurer aisément le logement et l'enrobage des armatures
d’éclissage. Les acrotères hauts sont constitués :
Le diamètre maximum des armatures d’éclissage est fixé en fonction  d’une partie basse ferraillée en continu
de l’épaisseur du « PRECOFFRE TH », et ne dépassera pas les valeurs
du tableau suivant :  d’une partie supérieure fractionnée, exempte d’armatures de
liaisons et dont les joints restent vides sur toute l’épaisseur des
murs, intégrant une ancre porteuse et des connecteurs assurant la
Ø maxi (mm) liaison entre les parois préfabriquées intérieures et extérieures du
Epaisseur du noyau « PRECOFFRE TH ».
pour = = 15 mm
coulé en place (cm)
Le fractionnement de la partie supérieure des acrotères sera obtenu
pour = 16 mm
par l’insertion dans le joint, au moment du remplissage des murs,
d’une planche de polystyrène traversant toute l’épaisseur du mur et
10 2 barres HA 8
disposée sur la hauteur du fractionnement.
11 2 barres HA 14 L’épaisseur minimale du noyau en béton coulé en place sera de
100 mm.
12 2 barres HA 16
A la pose, la stabilisation de la partie supérieure est réalisée en calant
13 2 barres HA 20 la peau intérieure sur un chevron et en étayant celle-ci sur la dalle.
14 2 barres HA 25 Les joints de fractionnement seront espacés d’au plus 8 mètres dans
les régions sèches ou à forte opposition de température, 12 mètres
15 2 barres HA 32
dans les régions humides ou tempérées (par référence au DTU
20.12). Ils pourront être confondus avec les joints de murs
« PRECOFFRE TH » et auront une largeur de 2 cm. S’ils sont espacés
de 4 mètres dans les régions sèches ou à forte opposition de

3.2/17-842_V2 25
température, 6 mètres dans les régions humides ou tempérées, la Les joints d’acrotères sont traités à l’identique des joints courants de
largeur des joints de fractionnement peut être ramenée à 1 cm. façade et en continuité de ceux-ci. (voir Art.6.2)
Lorsque la longueur des « PRECOFFRE TH » dépasse les limites fixées Ce traitement sera mis en œuvre sur tout le contour de l’acrotère, en
ci-dessus, ils seront recoupés sur la hauteur de la partie fractionnée dehors de la partie protégée par la remontée d’étanchéité.
par un joint de construction réalisé au moment de la fabrication.
3.5 Prescriptions particulières aux éléments
essentiellement sollicités
perpendiculairement à leur plan
3.51 Prescriptions communes
Encastrement avec armatures en attente
Le calcul du moment résistant doit prendre en compte la réduction du
bras de levier par rapport au cas d’un voile banché, du fait de
l’implantation des armatures en attente dans le noyau.

Monolithisme - Vérification de la contrainte de cisaillement à


l’interface voile préfabriqué/noyau coulé en place :
La présence d’un plan de reprise de bétonnage nécessite d’établir le
monolithisme de la section.
La contrainte tangente à l’interface voile préfabriqué/noyau coulé en
place est prise conventionnellement égale à :

1,1

Figure 43 : Acrotères hauts. Joints de construction Avec :
Faisabilité de montage des armatures l’effort tranchant de calcul agissant à l’ELU évalué pour une
Sur la hauteur du bandeau continu inférieur les « PRECOFFRE TH » bande de largeur ;
peuvent être équipés au droit des joints d’une réservation disposée
l’épaisseur totale du mur (partie structurelle).
côté toiture, permettant le bon éclissage des armatures de la partie
continue de l’acrotère. Néanmoins lorsque la section droite du mur est entièrement
comprimée, et lorsque la vérification de la tenue du mur par rapport
3.452 Acrotères bas aux effets du second ordre est non dimensionnante, la contrainte de
Les acrotères bas réalisés en murs « PRECOFFRE TH » sont cisaillement Ed à l’interface voile préfabriqué/béton coulé en place
incorporés aux murs « PRECOFFRE TH » du dernier niveau et sont peut être évaluée par la formule :
réalisés par le prolongement de ces derniers au-dessus de la toiture. ∙
Suivant que l’étanchéité est protégée par une engravure réalisée
dans l’épaisseur du mur, par une couvertine, ou par une bande de

solin métallique, la face intérieure de l’acrotère est réalisée en étant le moment statique de la section d’épaisseur (paroi
« PRECOFFRE TH » ou est coulée en place.
intérieure préfabriquée) par rapport au centre de gravité de la
Quel que soit le principe utilisé, l’entreprise devra mettre en place sur section, et I le moment d’inertie de la section de hauteur b supposée
le chantier, un isolant en partie intérieure et en partie supérieure de homogène.
l’acrotère, afin de limiter les ponts thermiques. Le choix de l’isolant
devra se faire en fonction de la performance thermique demandée Si on considère une largeur unitaire 1, alors s’écrit :
pour le bâtiment.
6∙ ∙ ∙

Cette contrainte doit être comparée à la valeur de la contrainte


maximale de cisaillement calculée grâce à la méthode présentée à
l'Annexe 4. Si nécessaire des armatures de renfort doivent être mises
en place.

3.52 Prescriptions particulières pour les éléments


bi-articulés en 1er niveau de sous-sol
On peut se dispenser des dispositions spécifiques aux murs sollicités
perpendiculairement à leur plan, décrites ci-dessus (Cf. 3.51) si :
 Les éléments sont bi-articulés ;
 Ils sont utilisés en 1er niveau de sous-sol (hauteur libre inférieure
à 3 m) ;
 Il existe au moins un niveau en superstructure ;
 Ils se trouvent en situation non immergée ;
 L’utilisation ne rend pas obligatoire l’étanchéité de la paroi (sous-
sol de deuxième catégorie au sens du DTU 20-1 partie 2 §6.3).

3.53 Prescriptions particulières aux murs enterrés


La reprise de sollicitations dans les deux directions peut être
Figure 44 : Cas des acrotères bas envisagée à condition d'adopter des dispositions constructives
adéquates. Le cas courant correspond au mur travaillant en flexion
Selon le DTU 20.12, il est nécessaire que l’épaisseur de l’acrotère soit verticale entre fondation et planchers ou entre deux planchers.
supérieure à 100 mm. Cependant, le mur peut aussi être conçu pour travailler en flexion
Le ferraillage de l’acrotère est intégré partiellement ou totalement horizontale, moyennant un calepinage horizontal.
dans le mur « PRECOFFRE TH ». La stabilité de la partie porteuse sera vérifiée selon l’art 3.51. Les
Le ferraillage longitudinal des acrotères bas est éclissé au droit de armatures de flexion de la partie courante du mur sont disposées
chaque joint vertical par la mise en place d’armatures de section dans la peau intérieure du panneau.
équivalente dans le noyau coulé en place. La liaison avec les fondations est usuellement conçue comme une
liaison articulée avec des armatures de reprise disposées dans la
3.453 Protection du faîtage partie coulée en place, sauf cas particuliers d’encastrement.
La tête des acrotères sera systématiquement protégée des Les armatures de reprise au niveau des planchers sont disposées
infiltrations d’eau qui pourraient se produire entre les voiles dans le béton coulé en place ou peuvent être intégrées dans le mur
préfabriqués du « PRECOFFRE TH » et la partie coulée en place. Cette « PRECOFFRE TH » au moyen de boites d’attentes.
protection sera réalisée conformément aux dispositions de l’Art 6.4.
Les liaisons au niveau des joints verticaux et/ou horizontaux non
soumis à la flexion sont de type articulées.

26 3.2/17-842_V2
Il est nécessaire de vérifier la stabilité de la paroi extérieure sous la
poussée des terres :
Soit . le moment maximal généré sur la paroi extérieure en
béton par la poussée des terres correspondantes. On prendra un
espacement maximal entre connecteurs de 50 cm ce qui représente
le cas le plus défavorable pour le calcul du moment sollicitant. Le
moment sollicitant est déterminé en assimilant la paroi extérieure
à une dalle appuyée sur les connecteurs (présence de l’isolant
négligée). On vérifie alors :

10 /

Avec :
- résistance de calcul des armatures : 435
- bras de levier :

1,25 1 1 2
∅/2
D’où
1 0,4
avec :
 : épaisseur de la peau extérieure en béton Figure 45 : Cas de murs semi enterrés

 : enrobage intérieur de l’armature dans la peau extérieure en 3.6 Méthode de calcul des caractéristiques
béton thermiques du « PRECOFFRE TH »
La paroi extérieure n’est plus librement dilatable. Il est également
Le principe de calcul est de déterminer le coefficient de transmission
nécessaire de vérifier l’entraxe des connecteurs sous les efforts de
thermique Up du mur à partir des valeurs de Uc du mur sans
compression générés par la poussée des terres (résistance à la
connecteurs ainsi que des coefficients de transmission ponctuels des
compression des connecteurs et risque de poinçonnement de la paroi
connecteurs pultrudés et des ancres de connexion.
extérieure) sur la peau extérieure. Le nombre de connecteurs est
déterminé par la formule : Les calculs sont réalisés à partir des principales valeurs tabulées dans
le cadre des règles Th ainsi que de la valeur de conductivité
thermique de l’isolant .
1

0,17
2
Avec : : la masse volumique de la terre / Avec :

: le coefficient de poussée : épaisseur de l’isolant

: la hauteur enterrée du voile : conductivité thermique de l’isolant

: les charges appliquées sur le remblai / : somme des épaisseurs des différentes couches de
béton
: le nombre de connecteurs par de Précoffré TH.
La valeur Up est déterminée par la formule suivante :
: résistance à la compression pour un connecteur :
13,1

Cas des murs semi-enterrés
correspondant à la densité des fixations ramenés au m2.
Les murs semi-enterrés doivent présenter un fractionnement de la
peau de parement au niveau de la transition partie enterrée – partie correspondant au coefficient de transmission thermique ponctuel
exposée. Ce fractionnement pourra selon le cas être prévu en usine des fixations, ramené au m2 en W/K.
ou réalisé sur chantier par découpage après la pose. Dans ce
Avec :
deuxième cas, le découpage sera repéré par une empreinte dans le
béton. Le joint sera laissé ouvert pour évacuer les condensats. Le
voile extérieur de la partie enterrée sera également liaisonné à la
partie porteuse par un cylindre de connexion et si nécessaire par des Epaisseur d’isolant Elément considéré [W/K]
plats d’ancrage.
Connecteur
60 mm 0,0006
pultrudé
Cylindre acier 0,3819
Connecteur
0,0005
100 mm pultrudé
Cylindre acier 0,3509
Plat acier 0,0964
Connecteur
0,0004
120 mm pultrudé
Cylindre acier 0,3276
Plat acier 0,0879

Connecteur
0,0003
150mm pultrudé
Cylindre acier 0,2694
Plat acier 0,0751

3.2/17-842_V2 27
En supposant une densité de fixation de 4 connecteurs par m² et une Une disposition de type bande de laine de roche de haute densité
densité de fixation d’un cylindre/plat pour 12 m² de voile préfabriqué. insérée avant coulage du noyau et insérée tous les deux niveaux
A défaut de justifications particulières, pour des épaisseurs d’isolant (tous les niveaux pour les bâtiments soumis à l’application du
supérieure à 150 mm, on pourra retenir les valeurs des coefficients « C+D ») permet d’assurer cette coupure.
de transmission thermique ponctuel des organes de liaison Le cylindre de liaison ne peut pas être disposé à la verticale des
correspondant à une épaisseur d’isolant de 150 mm. ouvertures sur une hauteur au-dessus des linteaux respectant la
L’Annexe 7 donne quelques valeurs de coefficients de transmission règle du C+D, de sorte à éviter l’échauffement du béton du voile
extérieur au niveau de l’ancre cylindrique en cas de flammes et
thermique linéique des ponts thermiques de liaison Ψ . Ces valeurs
panaches sortant par ces ouvertures. Conformément à l’appréciation
sont données pour un isolant de 12cm et un de 0,035W/m.K. de laboratoire n° AL 14-142, le cylindre ne devra pas être installé en
deçà d’une hauteur de 1.00m au-dessus des linteaux.
3.7 Justification au feu
3.71 Généralités 4. Fabrication des « PRECOFFRE TH »
La justification au feu des murs « PRECOFFRE TH » a fait l’objet de
l’Appréciation de Laboratoire du CSTB n°AL14-142. Dans la limite 4.1 Fabrication
d’une durée de tenue au feu de 2 h, celle-ci prescrit les dispositions Les Précoffrés TH sont fabriqués en usine à l’aide d’un outil
permettant de justifier la stabilité au feu en tenant compte de la automatisé. La fabrication consiste à réaliser un premier voile
présence de l’isolant à l’intérieur des murs et de l’utilisation d’ancres préfabriqué en béton armé équipé d’une plaque d’isolant, de
porteuses métalliques et de connecteurs composites pour suspendre systèmes de connexion qui, après étuvage, sera assemblé à un
la peau extérieure à la paroi structurelle. second voile préfabriqué par prise du béton frais de ce dernier autour
Dans le cas d’un mur exposé au feu, il est prévu en complément des des systèmes de connexion.
barres d’ancrage dans les parois préfabriqués, des barres HA6 qui Les opérations se déroulent dans l’ordre suivant :
traversent l’ancre porteuse cylindrique dans l’épaisseur du noyau. La
1. Nettoyage des tables de coffrage destinées à la fabrication de la
distance du parement du voile intérieur côté isolant à l’axe de ces
paroi,
armatures complémentaires est de 2,3 cm.
2. Mise en place automatique des joues de coffrage de la première
En cas d’exigence de stabilité au feu, l’épaisseur minimale de l’isolant
paroi, et traçage par le robot des positions d’inserts, d’ancres,
des murs « PRECOFFRE TH » est de 8 cm.
de réservations et d’ouvertures,
3.72 Justification de la stabilité au feu de la paroi 3. Mise en place manuelle des inserts, douilles, réservations, et
structurelle ouvertures,
Suivant l’Appréciation de laboratoire du CSTB n° AL 14-142 modifié, 4. Projection d’un décoffrant,
dans la limite d’une durée de tenue de feu de 2H, les méthodes 5. Débit automatique aux longueurs nécessaires des armatures
traditionnelles réglementaires de vérification au feu pour les murs courantes avec cales d’enrobages sur les aciers de répartition,
simples en béton armé sont applicables à la partie structurelle des et leur mise en place sur le moule. La mise en place des
« PRECOFFRE TH », partie structurelle considérées comme homogène armatures est réalisée en tenant compte de l’encombrement
de ce point de vue. des ancres porteuses.
La stabilité au feu du mur est vérifiée suivant la NF EN 1992-1-2 et
6. Mise en place des ancres porteuses avec interposition de cales
son Annexe Nationale.
et de leurs barres d’ancrage à la position préalablement repérée
Les coefficients réducteurs du béton et de l’acier du voile intérieur sur le banc.
sont calculés en utilisant les tableaux de températures donnés en
7. Pose des câbles de levage,
Annexe 8 (pour une durée d’exposition au feu allant jusqu’à 2
heures). 8. Fabrication du béton dans la centrale située sur le site et
cheminement jusqu’au répartiteur,
3.73 Justification de la tenue de la peau extérieure
9. Coulage du béton à l’aide d’un répartiteur automatique qui
La tenue du voile librement dilatable en situation d’incendie fait garantit la constance de l’épaisseur mise en place,
également l’objet de l’Appréciation de laboratoire du CSTB n° AL 14-
142 afin de s’assurer que la capacité résiduelle des ancres porteuses 10. Compactage contrôlé,
et des connecteurs en situation d’incendie est suffisante pour assurer 11. Débitage et perçage des panneaux d’isolant suivant le plan de
le maintien de la paroi extérieure librement dilatable pour une durée calepinage et pose des panneaux d’isolation sur le béton frais.
d’exposition au feu allant jusqu’à 2 heures. Le positionnement des ancres porteuses et des connecteurs est
La vérification de la tenue de la paroi extérieure librement dilatable repéré sur les panneaux d’isolant qui sont pré-percés en
suit la démarche suivante : conséquence. Pour les murs avec exigence au feu, des barres
d’ancrage complémentaires sont disposées à travers les
 vérification de la capacité résistante résiduelle à chaud des ancres cylindres dans l’épaisseur du noyau. Ces barres
porteuses (cylindres FEHR et plats MVA) pour reprendre le poids complémentaires sont épinglées à l’isolant pour garantir leur
propre de la paroi extérieure (en tenant compte des différentes maintien et leur positionnement. Un complément d’isolant est
configurations d’épaisseurs de la paroi structurelle, de la paroi ajouté à l’intérieur du cylindre.
extérieure et de l’isolant).
12. Pose des connecteurs dans les réservations pré-percées de
 vérification de la capacité résistante résiduelle à chaud des
l’isolant suivant le plan de calepinage. En cas de matrice, des
connecteurs COMBAR vis-à-vis de la dilatation différentielle entre
dispositifs de maintien des connecteurs contre l’isolant sont mis
les deux parois en béton et de l’effort normal du au vent (en tenant
en place afin de garantir l’ancrage minimum des connecteurs
compte des différentes configurations d’épaisseurs de la paroi
dans les deux parois préfabriquées.
structurelle, de la paroi extérieure et de l’isolant).
 vérification de la tenue au feu de la paroi extérieure (sous son 13. Vibration automatique, programmée et adaptée pour ce type de
poids propre et sous l’action du vent) dans les zones où les fabrication,
connecteurs COMBAR sont rompus. Le ferraillage de la paroi 14. Durcissement à 40° C pendant 8 heures dans une chambre de
extérieure devra être vérifié au cas par cas à partir des données de durcissement,
l’appréciation de laboratoire n° AL 14-142.
Opérations 1 à 9 identiques pour la deuxième face du « PRECOFFRE
3.74 Dispositions constructives particulières TH » qui comprend également la mise en place des raidisseurs.

En partie courante, les isolants sont protégés par l’épaisseur de béton


du voile intérieur. La peau extérieure bénéficie conventionnellement 15. Transport et retournement de la première face sur la seconde
du classement de réaction au feu M0. avec centrage et mise en appui sur des cales extérieures
préréglées,
L’appréciation de laboratoire n° AL 14-142 prescrit les dispositions
constructives de protection de l’isolant lorsque celui-ci n’est pas M0. 16. Vibration automatique, programmée et adaptée pour ce type de
Des bandes de laine de roche de 10cm et de densité 95kg/m3 sont fabrication,
disposées, en usine, sur le pourtour des ouvrants, pour empêcher la 17. Enlèvement du moule supérieur,
propagation de l’incendie d’un étage à l’autre.
18. Entreposage dans la chambre de durcissement à 40° C pendant
Afin de couper un éventuel effet de cheminée dans l’espace dédié à 8 heures,
l’isolant entre les niveaux d’un ouvrage, une coupure coupe-feu doit
être effectuée conformément à l’IT 249. 19. Après durcissement, verticalisation effectuée sur table
relevante puis démoulage,
20. Colisage dans un conteneur métallique et expédition suivant
l’ordre de pose sur chantier

28 3.2/17-842_V2
4.2 Contrôle de fabrication et certifications De plus, la valeur minimale de chaque force de cisaillement mesurée
des points de soudure dans un treillis raidisseur, ne doit pas être
La fabrication du procédé « PRECOFFRE TH » fait l’objet d’un
autocontrôle de la fabrication, surveillé par le CSTB et reconnu par inférieure à 0,9 fois la valeur déclarée.
une certification CSTBat. Les « PRECOFFRE TH » bénéficiant d’un Les résistances de ces soudures doivent être supérieures aux valeurs
certificat valide sont identifiables par la présence du logo CSTBat suivi données, en fonction des diamètres des diagonales, dans le tableau
du numéro de marquage apposé sur eux. ci-après :
Force disponible à
4.21 Contrôle des bétons des Diagonales Résistance de la
la limite élastique
(sinusoïdes) soudure R [daN]
Les bétons utilisés pour la réalisation des voiles préfabriqués des FS [daN]
murs « PRECOFFRE TH » sont fabriqués dans les centrales FEHR,
 5 mm 980 982
installées sur les sites des usines de préfabrication.
Les formulations des bétons sont établies par le laboratoire du  6 mm 1180 1414
Service Qualité FEHR situé 62 route de Strasbourg F-67240
BISCHWILLER. Les contrôles des résistances des bétons sont réalisés 4.27 Isolants
dans les usines conformément à la norme NF EN 206/CN et à la Les panneaux d’isolant utilisés pour la fabrication du procédé
certification CSTbat en tenant compte de l’exigence complémentaire PRECOFFRE TH font l’objet d’une certification ACERMI. Le niveau de
suivante : performances minimales requis pour l’isolant est I2S1O2L3
Résistance en compression minimale du béton garantie à la livraison :
20 MPa sur cylindre de 160 mm de diamètre et 320 mm de hauteur 4.3 Aspects des parements
Tous les panneaux présentent une surface brute de décoffrage.
4.22 Contrôle des cylindres
Le fournisseur de cylindre procède à un contrôle qualité lors de la 4.31 Etat de surface
production des cylindres portant sur : L’état de surface courant correspond à une surface brute de
 La nuance d’inox utilisée (contrôle mécanique) décoffrage contre moule. Dénomination E (3-3-0) d’après la norme
NFP 18-503.
 La géométrie des cylindres : longueur, diamètre, positionnement et
diamètres des réservations L’un ou l’autre des voiles préfabriqués du « PRECOFFRE TH » peut
présenter un aspect structuré grâce à l’utilisation de matrice
 La qualité des soudures
caoutchouc type RECKLI ou équivalent.
Nota : la fabrication des plats MVA est réalisée conformément aux
L’empreinte doit néanmoins être de forme régulière afin de permettre
prescriptions de l’Avis Technique dont relève le procédé MVA de la
le raboutage des matrices caoutchouc sur les tables de coffrages et le
société HALFEN.
calepinage de ces zones.
4.23 Contrôle des connecteurs L’empreinte doit également permettre de respecter les enrobages
minimum du paragraphe §3.25.
Lors de la production des connecteurs COMBAR, la société SCHÖCK
procède à un contrôle qualité portant sur la géométrie (longueurs, L’un ou l’autre des voiles préfabriqués du « PRECOFFRE TH » peut
diamètres), les valeurs de résistance mécanique (contrôle présenter un aspect béton désactivé, poli ou sablé
mécanique) et la qualité de la coupe des connecteurs.
4.32 Teinte
4.24 Contrôle des câbles de levage La teinte du parement des « PRECOFFRE TH » peut varier sur un
La totalité de la production est contrôlée à chaque stade de la même panneau ou d’un mur à l’autre. L’homogénéité de la teinte
fabrication par un autocontrôle défini pour chaque poste dans le n’est pas un paramètre qui peut faire l’objet d’une garantie.
Manuel Qualité spécifique à chaque usine et avant expédition. Lorsque la finition du « PRECOFFRE TH » est une lasure dont l’aspect
Concernant le système de levage, le contrôle porte en particulier sur doit être uniforme sur toute la surface du parement, il est impératif
la nature et la position des éléments constitutifs du système de de préparer le support à l’aide d’un opacifiant appliqué au préalable,
levage : de manière à garantir l’aspect final de la lasure.
 Câble de levage : diamètre 9 ou 12 mm, longueur, positionnement
et ligaturage avant le coulage du premier voile préfabriqué.
4.4 Caractéristiques dimensionnelles de
fabrication
 Oméga : diamètre, longueur, positionnement et ligaturage avant le
coulage du premier voile préfabriqué.  Poids propre du « PRECOFFRE TH » Classique (en l’absence de
matrice) au m² :
4.25 Contrôle de qualité  275 à 375 kg/m² suivant l’épaisseur des voiles préfabriqués +
La totalité de la production est soumis à chaque stade de la poids des armatures supplémentaires.
fabrication à un autocontrôle défini pour chaque poste dans le manuel  Dimensions maximales, largeur x longueur : 3,80 x 12,34 m ou
qualité des usines, et avant expédition. 4,10 x 10,50 m.
 Epaisseurs courantes : de 26 à 50 cm.
Le contrôle porte sur les dimensions et la rectitude des voiles
préfabriqués, les dimensions et la localisation des réservations, la
nature et la quantité des armatures sur la base des plans établis par
le bureau FEHR, la nature et la position des câbles de levage, la Mesures sur le produit Tolérances
nature et le positionnement des organes de liaison (ancres porteuses Longueur sur deux côtés
et connecteurs), dans la limite des tolérances de fabrication définies à
l’Art. 4.4 ci-après. <3m ± 5 mm
De 3 à 6 m ± 6 mm
4.26 Contrôle des armatures et raidisseurs >6m ± 8 mm
En complément des prescriptions du §2.6, en cas d’utilisation de Largeur sur deux côtés
coupleurs d’armatures, ces derniers doivent bénéficier d’un certificat
<3m ± 5 mm
délivré par l’AFCAB.
De 3 à 6 m ± 6 mm
Les raidisseurs font l’objet d’une certification de type NF AFCAB ou
reconnue équivalente. >6m ± 8 mm

Les critères de certification des raidisseurs sont les suivants : Equerrage et diagonales
 hauteur déclarée avec une tolérance de +1/-3mm sur cette <3m ± 5 mm
dimension, conformément à la norme NF A 35-028 De 3 à 6 m ± 6 mm
 résistance des soudures : ce contrôle porte sur la résistance des >6m ± 8 mm
soudures du treillis aux aciers longitudinaux inférieurs et supérieurs Epaisseur 1ère et 2ème peaux Moyenne des mesures : ± 3
et doit être conforme aux prescriptions de l’article 7.3.3 de la mm
norme NF A 35-028. La valeur des résistances au cisaillement à
Chaque valeur individuelle :
vérifier doit être conforme à la norme NF A 35-028 ou aux Avis
± 6 mm
Techniques mentionnés dans le certificat du raidisseur. Cette
vérification sera faite statistiquement, dans un fractile de 5% et un
niveau de confiance de 90%.

3.2/17-842_V2 29
Mesures sur le produit Tolérances Les panneaux sont manutentionnés avec des grues à tour ou
automotrices. Les câbles sont accrochés au crochet de la grue depuis
Epaisseur du mur Moyenne des mesures : le sol. En aucun cas l’angle des élingues ne sera supérieur à 60°.
+3mm/-2mm
Les prescriptions relatives à la manutention des panneaux sont
Chaque valeur individuelle : décrites dans la publication « Murs à Coffrage Intégré (MCI).
± 6 mm Prescriptions minimales à intégrer à la conception du procédé
Enrobage des armatures +/- 3 mm constructif MCI pour une mise en œuvre en sécurité », de l’Assurance
dans les parois maladie, de l’OPP BTP et de l’INRS.

Positionnement des ± 10 mm 5.3 Transport et stockage


ouvertures et des inserts
Les « PRECOFFRE TH » sont stockés verticalement sur des conteneurs
Rectitude des arêtes ± 4 mm métalliques et livrés par remorque auto-déchargeuse. Ils restent
stockés sur les conteneurs jusqu’à leur mise en œuvre dans
Planéité (règle de 3 m) 5 mm l’ouvrage.
Décalage des parois ± 5 mm
5.4 Prescriptions concernant la mise en œuvre
Positionnement des ancres ± 10 mm
des « PRECOFFRE TH »
et des connecteurs dans le
plan de la paroi La mise en œuvre des « PRECOFFRE TH » devra être réalisée en
respectant les prescriptions de la publication « Murs à Coffrage
Positionnement des ancres ± 3 mm Intégré (MCI). Prescriptions minimales à intégrer à la conception du
et des connecteurs dans procédé constructif MCI pour une mise en œuvre en sécurité », de
l’épaisseur de la paroi l’Assurance maladie, de l’OPP BTP et de l’INRS et les prescriptions qui
Enrobage des ancres et des ± 3 mm suivent :
connecteurs
5.41 Equipements nécessaires à la pose
Verticalité des connecteurs +/- 10°
Liste des équipements nécessaires à la pose des « PRECOFFRE TH » :
 Les dispositifs de sécurité : échelles plateformes à grappin,
5. Mise en œuvre des « PRECOFFRE TH » garde-corps, nacelles etc.,
 Les équipements de levage : palonnier, élingues, élingues de
5.1 Chronologie de pose pour les murs répartition et poulies,
courants
 Etais tirant poussant, lest en béton,
1. Réalisation des fondations.
 Dispositif de sécurité et gardes corps,
2. Implantation et traçage des murs avec repérage des joints.
5.42 Dimensionnement des lests et étais de
3. Déchargement des murs « PRECOFFRE TH » à l’aide d’une grue
automotrice, d’une grue à tour, ou par tout autre moyen de
stabilisation provisoire
levage compatible avec le poids des « PRECOFFRE TH ». La stabilité des « PRECOFFRE TH », en phase provisoire, nécessite
une attention toute particulière, vis à vis d’éventuels efforts
4. Pose des « PRECOFFRE TH » sur des cales d’épaisseur 1 à 2 cm principalement dus au vent.
(paroi extérieure et intérieure)
Les éléments sont présentés, réglés et calés à leur position définitive.
5. Stabilisation des « PRECOFFRE TH » par deux étais tire-pousse La stabilité est assurée à l’aide d’étais tirant-poussant fixés aux murs
par mur, ou par un système d’équerrage. Les étais tirant- par l’intermédiaire de douilles prévues à cet effet dans le
poussant seront fixés au « PRECOFFRE TH » à l’aide des « PRECOFFRE TH » lors de sa fabrication, soit sur un lest en béton,
douilles d’étaiement prévues à la préfabrication. soit directement sur la dalle ou le radier en béton. Il s’agit
usuellement de douilles métalliques sur lesquelles les étais sont fixés
6. Coupe et évacuation des câbles de levage; les câbles solidaires
à l’aide de tire-fonds.
de la peau intérieure pourront éventuellement être insérés dans
le noyau, selon la densité de ferraillage des voiles. Pour les murs de grandes dimensions exposés au vent ou reprenant
des charges provisoires particulières, il s’agit de douilles métalliques,
7. Mise en place des armatures de liaisons des joints verticaux, sur lesquelles les étais sont fixés à l’aide de boulons.
des éclisses et chaînages éventuels.
Les douilles sont dimensionnées par le bureau d’étude Fehr
8. Mise en place d’une bande d’arrêt en mousse dans les joints, Technologies.
pour empêcher les fuites de laitance lors du bétonnage. Le titulaire de l’Avis Technique propose des systèmes de mise en
9. Pose éventuelle des prédalles, dalles alvéolaires ou coffrage, sécurité à la pose, basés sur l’incorporation de douilles ou d’un
sur étaiement adapté. système plus élaboré à base d’équerres embases de garde-corps ou
de passerelles. Il diffuse systématiquement auprès des utilisateurs un
10. Coulage du béton de remplissage conformément aux guide de pose.
prescriptions de l’Art. §3.211 et §5.46, par banchées
Le dimensionnement des étais et des lests est réalisé pour la valeur
successives de 50 à 70 cm. Une pause de 1 heure est respectée
de vitesse de vent spécifiée dans les DPM. En l’absence de vitesse de
entre deux banchées. Les hauteurs de chute du béton frais
vent spécifiée dans les DPM, une valeur de 85 km/h, quelle que soit
seront limitées suivant les prescriptions de l’Art. §3.211. La
la direction du vent, sera retenue (en référence à la norme NF P
vitesse de bétonnage peut être adaptée suivant les
93 350 relative aux banches, art. 6.3.1.6).
prescriptions de l’Art. 3.211.

11. Le coulage de la dalle peut être réalisé en même temps que la 5.43 Préparation du chantier
dernière banchée des « PRECOFFRE TH ». En cas de reprise de Nettoyer le support, utiliser le plan de pose pour :
bétonnage, l’arrêt du coulage est effectué à une distance
 Tracer la position du mur sur la fondation, le radier ou la dalle
minimale de 200 mm sous l’arase.
 Tracer la position des joints
12. Mise en place des armatures de liaisons des joints horizontaux
 Mesurer l’altitude du support au droit de chaque joint et repérer
en tête de « PRECOFFRE TH ».
l’épaisseur du calage
13. Retrait des cales au niveau de la peau extérieure, en veillant à  Positionner les lests contrepoids ou ancrages des étais tirant-
ce que toutes les cales soient bien retirées pour assurer la poussant
libre-dilatation de la peau extérieure (voir §5.45).
 Ancrer les étais tirant-poussant sur les lests
14. Finition des joints en fonction de la destination de l’ouvrage
 Approvisionner les armatures de liaison
(voir paragraphe §6.).
 Positionner la grue de levage de façon stable.
5.2 Prescriptions concernant la manutention Attention : vérifier la stabilité de la fouille et des talus, ne pas
des panneaux intervenir entre un mur et un talus non stabilisé.
La manutention des murs « PRECOFFRE TH » se fait au moyen de
câbles de levage intégrés dans les 2 voiles de béton préfabriqués. Les
câbles sont dimensionnés selon la charge du « PRECOFFRE TH ». Ils
peuvent rester dans l’ouvrage ou être coupés, une fois le mur posé.

30 3.2/17-842_V2
5.44 Réception du chargement et réalisation du de l’entrechoquement de deux parois successives en cas de
séisme. Le poseur contrôlera la côte du joint avec une cale
déchargement d’épaisseur égale au joint.
Vérifier la stabilité de tous les « PRECOFFRE TH » (chaque
9. Poser les armatures de chaînage
« PRECOFFRE TH » doit être solidarisé de façon individuelle au
conteneur) 5.47 Bétonnage
Les câbles de levage se trouvent en tête du mur. Les câbles sont
Avant bétonnage il conviendra de :
accessibles depuis le sol.
 humidifier les parois coffrantes du « PRECOFFRE TH »
Le levage est réalisé avec un palonnier ou avec des élingues.
 s’assurer que les dispositifs d’étanchéité des coffrages en rive
Le nombre de câbles de levage est précisé sur les fiches de
basse et dans les joints ont été correctement mis en place.
fabrication qui accompagnent le plan de pose.
Le bétonnage en œuvre doit être réalisé en fonction de l’épaisseur et
Accrocher les élingues aux câbles du « PRECOFFRE TH » puis enlever
de la hauteur des panneaux conformément aux dispositions définies
le dispositif de maintien du mur au conteneur.
au CCTP et au paragraphe §3.211.
Décharger les « PRECOFFRE TH ».
La classe du béton à mettre en œuvre doit être conforme à celle
Pendant le déchargement ne pas stationner : définie par les plans du BET Structures sans être inférieure à la classe
 sous la charge C25/30 et de consistance S4. Le béton de remplissage devra être
conforme aux prescriptions du §2.2.
 sur le conteneur ou plateforme
La vitesse de bétonnage courante ne doit pas excéder les
 sur la remorque. prescriptions du paragraphe §3.211. Une pause d’une heure est
Lorsque c’est nécessaire, effectuer le guidage du mur avec une corde. prévue entre chaque levée de bétonnage.
Le remplissage du noyau est réalisé en respectant les conditions ci-
5.45 Disposition de calage de la peau extérieure en après :
phase provisoire  béton BPS, répondant aux spécifications de l’article 2.2 : ils doivent
Les organes de liaison assurant la tenue de la peau extérieure n’ont pouvoir être mis en place sans vibration, cela sous la responsabilité
pas fait l’objet d’un dimensionnement en phase provisoire. Il est donc de l’entreprise, dans le cas où le béton n’est pas un BAP. Il est
nécessaire d’assurer la tenue de la peau extérieure par un autre néanmoins conseillé de vibrer ces bétons lorsque les zones à
dispositif dès que le mur est désélingué. . La peau extérieure devra remplir sont très ferraillées (armatures horizontales de diamètre
alors reposer sur un support résistant à l’aide de cales, suffisamment supérieur ou égal à 12 mm).
rigide pour résister aux efforts de compression générés en phase
 Le remplissage se fait par couches horizontales successives dans
provisoire.
les conditions définies au paragraphe §3.211.
Le calage sera réalisé soit sur un support résistant (provisoire ou
 béton BCP. L’utilisation des bétons décrits au paragraphe §2.2
élément de structure support) pour les panneaux en pied de mur soit
nécessitent des conditions de mise en œuvre particulières qui
sur la peau extérieure du Précoffré inférieur pour les panneaux
doivent être approuvées par le préfabricant. Il est impératif
d’étage.
d’utiliser un coulage « en talus ». L’objectif est d’assurer le bon
Les cales pourront être : remplissage du noyau sur des hauteurs importantes tout en
-Soit des cales biseautées, dont la hauteur respectera l’épaisseur diminuant la poussée. Il est conseillé d’appliquer une légère
nominale du joint dimensionné selon l’article 3.13. vibration lorsque le mur est fortement ferraillé. Il est alors
recommandé d’utiliser une aiguille de 25 mm.
-Soit des cales non biseautées de hauteur correspondant à
l’épaisseur minimale du joint dimensionné selon l’article 3.13
(épaisseur diminuée des tolérances cumulées de fabrication et de
pose), couplé à un joint expansif.
Ces 2 dispositifs de calage permettent d’assurer une transmission des
efforts sur le support résistant et d’assurer un retrait aisé des cales.
Les cales pourront être retirées lorsque le béton du noyau du
Précoffré situé le plus en hauteur aura fait prise : retrait des cales en
partant des joints horizontaux hauts vers les joints horizontaux bas.

5.46 Pose des « PRECOFFRE TH »


La pose des « PRECOFFRE TH », doit être conforme au plan général
de pose fourni par le préfabricant.
1. Décharger le « PRECOFFRE TH ».
2. Poser le « PRECOFFRE TH » sur les cales.
3. Stabiliser le mur avec les étais tirant-poussant qui sont ancrés
aux douilles « PRECOFFRE TH » d’une part et aux lests béton
ou radier d’autre part. Régler l’aplomb.
4. Relâcher la tension sur les câbles après s’être assuré que le Figure 46 : Principe du coulage « en talus
« PRECOFFRE TH » est stable. Dans le cas où la reprise de bétonnage a un rôle mécanique et afin
5. Les armatures de liaison peuvent être insérées avant ou après d’éviter qu’elle n’affaiblisse le comportement structurel du
la pose du « PRECOFFRE TH » suivant le cas (dans le cas des « PRECOFFRE TH », l’arrêt du coulage est effectué à une distance
panneaux verticaux retournés sur chantier, les armatures sont minimale de 200 mm sous l’arase, distance qui doit être compatible
disposées dans le panneau en position horizontale avant avec un éventuel recouvrement d’armatures.
retournement). Dans le cas de liaisons sismiques, il convient de
respecter les prescriptions du §3.212 (cf FIGURE 24-I4, Annexe 5.48 Tolérances de pose du « PRECOFFRE TH »
9). La mise en place des « PRECOFFRE TH » doit être suffisamment
6. Il appartient à l'entreprise de faire la synthèse des armatures précise pour que l’ouvrage réalisé ait les dimensions prévues avec les
de liaison à mettre en œuvre sur le chantier à partir des plans tolérances suivantes.
d’exécution. Selon le type de liaison elle doit prévoir les La tolérance de pose d’un panneau est de +5/-5 mm (tolérance sur
armatures à mettre en place entre la pose de deux panneaux l’épaisseur des joints verticaux et horizontaux entre panneaux).
successifs.
7. Coller les joints en mousse imprégnée ou non, pour blocage de Tolérances relative à un niveau :
la laitance en phase de bétonnage, sur les chants horizontaux La tolérance admise sur la distance entre deux murs est de ± 2 cm
et verticaux sur la peau intérieure et entre le béton coulé en
place et l’isolant. Le joint en mousse de polyuréthane peut être Ecart d’implantation des parois à parements verticaux ayant le même
remplacé par l’injection de mousse polyuréthane après la pose, plan axial.
moyennant mise en place en usine d’un dispositif empêchant L’écart d’implantation maximal mesuré horizontalement entre la
l’expansion de l’isolant dans l’épaisseur du béton coulé en trace sur leur plancher commun des plans axiaux de deux Précoffrés
place. TH ne doit pas dépasser 1/30 de l’épaisseur du mur le moins épais,
8. Poser le « PRECOFFRE TH » suivant avec le joint prévu sur le avec un maximum de 1,5 cm.
plan de pose. Le joint entre deux « PRECOFFRE TH » a été En outre l’écart maximal mesuré horizontalement entre les traces
dimensionné en tenant compte du jeu de pose, de la libre
des plans de parements des « PRECOFFRE TH » de part et d’autre
dilatation de la paroi extérieure, des tolérances de fabrication,
d’un plancher ne doit pas dépasser 1,5 cm.

3.2/17-842_V2 31
L’écart sur la verticalité du parement d’un « PRECOFFRE TH » sur une 6.213 Murs de façade enduits
hauteur d’étage ne peut dépasser 1,5 cm
Cas des enduits hydrauliques
Les « PRECOFFRE TH » traités à l’aide d’un enduit hydraulique
doivent faire l’objet des mêmes traitements de joint que les
« PRECOFFRE TH » restant bruts de décoffrage, peints ou lasurés. La
compatibilité du produit utilisé pour la réalisation du joint et de
l’enduit hydraulique devra être vérifiée. Le joint reste marqué,
l’enduit ne peut recouvrir le joint.

Cas des enduits d'imperméabilisation


Les « PRECOFFRE TH » qui sont traités à l’aide d’un enduit
d'imperméabilisation qui ne couvre pas les joints (chanfrein marqué)
doivent faire l’objet des mêmes traitements de joints que les murs
restant bruts de décoffrage, peints ou lasurés.

6.22 Paroi intérieure


Le joint peut rester non traité si ce dernier vient à être masqué par
un bardage ou un doublage ou si les contraintes architecturales ne
nécessitent pas sa fermeture. Un système d’obturation de type
cordon de mousse pourra être mise en place comme fond de joint à la
pose des murs, pour empêcher les fuites de laitance lors du
Figure 47 : Tolérances de pose bétonnage.
Pour les autres locaux, le traitement du joint est réalisé à l’aide d’un
6. Etanchéité-Traitement des joints- mortier hydraulique à retrait compensé. L’apparition de fines fissures
au niveau de ces joints est toutefois possible mais sans autre
Traitement des parements inconvénient que leur aspect.
Les désaffleurements éventuels au droit des joints font l’objet d’un
6.1 Prescriptions communes ragréage avant la mise en place des finitions qui comportent elles-
Les produits de traitement des parois et de traitement des joints mêmes des travaux préparatoires habituels propres au type de
seront mis en œuvre conformément aux prescriptions des cahiers de finition retenu.
charges des fournisseurs, tant pour la préparation des supports que
pour les dispositions propres de mise en œuvre. En particulier les 6.3 Murs courants en infrastructure
supports seront préparés de manière à être plans, exempts de
laitance, dépoussiérés et secs. 6.31 Paroi extérieure courante
La forte compacité du béton des « PRECOFFRE TH » doit être prise en Pour parer aux infiltrations provoquées par les eaux de ruissellement,
compte lors du choix du type de revêtement qui sera appliqué sur le les joints verticaux et horizontaux en contact avec le remblai sont
support. (Lasures, peinture, imprégnation, plot de colle pour fixation traités avec un mortier de ciment mono composant type SIKA
des plaques de plâtre…) MONOTOP 612 F complété d’une bande bitumineuse auto- adhésive à
froid, résistante à la déchirure et à l’eau, et apte à protéger le joint
6.2 Murs courants en superstructure du contact direct des terres et des eaux de ruissellement.
Un drainage sera systématiquement mis en œuvre pour collecter les
6.21 Paroi extérieure eaux de ruissellement.
Il convient de rappeler que la paroi extérieure est susceptible de se La paroi extérieure devra être fractionnée horizontalement au niveau
dilater ou de se rétracter sous l’effet des variations de températures supérieur de la partie enterrée.
extérieures. Cette dilatation est compensée par le jeu fonctionnel
prévu entre deux panneaux successif. La cote du jeu fonctionnel doit 6.32 Paroi intérieure
être prise en compte lors de la conception du revêtement.
La face intérieure sera traitée selon les mêmes critères que les
6.211 Murs de façade revêtus parements intérieurs des murs en superstructure.
Les murs revêtus d’un bardage assurant l’étanchéité à l’eau tout en 6.4 Traitement de la tête des « PRECOFFRE
permettant la libre dilatation de la peau extérieure ne nécessitent pas
de traitement des joints entre « PRECOFFRE TH ». TH » exposés aux intempéries
Les têtes de murs exposées aux intempéries sont protégées contre
6.212 Murs de façade bruts de fabrication, peints les infiltrations d’eau le long des plans de reprise de bétonnage entre
ou lasurés les parois et le béton coulé en place par l’un des moyens suivants:
Les « PRECOFFRE TH » restant bruts de décoffrage, peints ou lasurés  un chaperon béton
nécessitent un traitement du joint.  une couvertine métallique
On distingue deux cas de figures :
L’étanchéité du joint est traitée avec un mastic élastique ou un joint 7. Divers
mousse imprégné
Le mastic mono composant (classement SNJF F 25 E) polymérise 7.1 Conditions d’exploitation du procédé
sous l’action de l’humidité de l’air est prévu pour le traitement des
joints de façades préfabriquées exposées. L’épaisseur du mastic doit Calcul des structures :
être au moins de 15 mm. Il est fait par le Bureau d’Etudes Techniques (B.E.T.) de l’opération,
La compatibilité du mastic élastomère et du cordon de fond de joint en tenant compte des spécificités du procédé développées dans le
devra être vérifiée. Il peut également être mis en œuvre un joint en présent Avis Technique. Le calepinage est effectué par FEHR
mousse polyuréthane imprégné pré-comprimé. Dans tous les cas, on Technologies et approuvé par le B.E.T.
veillera à la compatibilité du produit de traitement du joint et de la
lasure ou peinture utilisée. Au croisement de 4 panneaux superposés Fabrication :
accolés ont disposera une bavette d’étanchéité collée susceptible de Elle est réalisée dans les usines de la société FEHR Technologies :
canaliser des eaux d’infiltration hors du « PRECOFFRE TH ».  FEHR Technologies Région Rhénane SAS
Nota : Dans le cas des maisons individuelles, en limitant la longueur Route de Strasbourg – BP 46
du panneau à 5 m, et en utilisant une teinte ayant une référence de
clarté > 35 % (noir = 0, blanc = 100 %), il est possible de fermer les F-67242 Bischwiller Cedex
joints à l’aide d’un revêtement souple de classe i4. Tél. : +33 3 88 06 27 90
L’étanchéité du joint est traitée avec un profilé souple d'obturation à Fax : +33 3 88 06 27 91
encastrer  FEHR Technologies Rhônes-Alpes SAS
Les profilés de jonction sont mis en œuvre suivant le cahier des Lieu-dit l’Armailler
charges du fabricant. Au croisement de 4 panneaux superposés
accolés ont disposera une bavette d’étanchéité collée susceptible de F-26300 Chateauneuf-sur-Isère
canaliser des eaux d’infiltration hors du « PRECOFFRE TH ». Tél. : +33 4 75 25 98 80
Fax : +33 4 75 25 98 81

32 3.2/17-842_V2
 FEHR Technologies Ile de France SAS Câbles de levage
1, chemin du Port  Essais du 5, 6, 7, 13,14 novembre 2014 selon protocole du
F-77670 Vernou-La-Celle-Sur-Seine 11/06/2012 en configuration A1, A2 et C, sous la supervision du
CERIB : murs d’épaisseur comprise entre 18 et 50cm et peaux de
Tél. : +33 4 60 39 61 70
55mm avec câble de 9mm dont les 2 brins sont coulés dans la
Fax : +33 1 60 39 61 71 même peau.
 FEHR Technologies Deutschland GmbH & Co. KG  Essais du 28/07/2016 selon protocole du 11/06/2012 en
Triebstrasse 34 - D-68753 Waghäusel – Wiesental configuration A1, A2 sous la supervision du CERIB -réf 2016 CERIB
6519
Tel +49 7254 209 0
- murs d’épaisseur 30 cm (comprise entre 18 et 50cm) et peaux
Fax +49 7254 209 171 de 55mm avec câble de 12 mm dont les 2 brins sont insérés
dans une des 2 parois préfabriquées.
Mise en œuvre :
 Essais du 01/04/2015 selon protocole du 11/06/2012 en
Elle est réalisée par l’entreprise titulaire du marché.
configuration A1-A2-C sous la supervision du CERIB - réf 2015
7.2 Aide à la mise en œuvre CERIB 4303
- murs d’épaisseur 28 cm (comprise entre 18 et 50cm) et peaux
La société FEHR Technologies fournira systématiquement au client de 55mm avec câble de 12 mm dont les 2 brins sont insérés
une documentation sur les spécificités de mise en œuvre des dans une des 2 parois préfabriquées.
« PRECOFFRE TH »
De plus, l’ensemble des nouveaux clients ou des clients utilisant pour
la première fois une technologie de « PRECOFFRE TH » particulière C. Références
seront assistés par un expert de la société FEHR Technologies lors de
la préparation et de la mise en place des premiers « PRECOFFRE C1. Données environnementales1
TH ».
Le procédé ne fait pas l’objet d’une Déclaration Environnementale
Cette démarche pourra aussi être mise en place au cas par cas pour (DE). Il ne peut donc revendiquer aucune performance
l’ensemble des clients utilisateurs du « PRECOFFRE TH ». environnementale particulière.

B. Résultats expérimentaux Les données issues des DE ont notamment pour objet de servir au
calcul des impacts environnementaux des ouvrages dans lesquels les
Appréciation de laboratoire du CSTB n° AL14-142 produits (ou procédés) visés sont susceptibles d’être intégrés

Organe de liaison FEHR : C2. Références chantier


 Rapport 12037Pa_14511 (laboratoire Technische Universitat
Kaiserslautern) : Essais en traction du cylindre de liaison de la Nom de Nom du chantier Qté Année
société FEHR® du 9/5/14
l'entreprise (m²)
 Rapport 12037Pa_14511 (laboratoire Technische Universitat
Kaiserslautern) : Essais en flexion/cisaillement du cylindre de GCC Locaux industriels / 4900 2016
liaison de la société FEHR® du 9/5/14 Vic le Comte (63)

 Essais du 07/10/16 rapport Sn/Pav/2016_10_07 LEON GROSSE Hall d'exposition / 4189 2016
Toulouse (31)
 Essais en flexion/cisaillement sur le cylindre de liaison de la société
FEHR sans barres d’ancrage dans la peau de parement. EIFFAGE Ecole de commerce / 926 2016
Dijon (21)
Combar 12 mm :
BOULET Plate-forme logistique 732 2016
 Essais d’arrachement statiques sur 15 connecteurs réalisés par le /Bapaume (62)
laboratoire Technische Universitat Kaiserslautern (Rapport n° TUK
06034/1/Pa/528) EIFFAGE Step /Péage du 1237 2016
Roussillon (38)
 Essais d’arrachement statiques sur 5 connecteurs réalisés par le
laboratoire Technische Universitat Kaiserslautern (Rapport n° TUK MAS BTP EHPAD /Geaune (40) 3105 2016
07030/2/Pa/528)
ALSACIENNE DU Périscolaire 692 2016
 Essais d’arrachement statiques sur 10 connecteurs réalisés par le BATIMENT /Bischheim (67)
laboratoire Technische Universitat Kaiserslautern (Rapport n° TUK
11016/HA/515) SOGEA Centrale nucléaire - 566 2016
local technique /
 Essais de traction statiques et cycliques (7 essais par Chinon (37)
configuration ; pour des parois béton de 60 et 100 mm) réalisés
par le laboratoire Technische Universitat Kaiserslautern (Rapport BOUYGUES Bureaux / Nancy (54) 861 2016
HWA FINAL n° 06046Pa528) G2C - LBA Pôle Emploi / 434 2016
 Essais de compression statiques sur 2x3 connecteurs isolés avec CONSTRUCTION montpellier (34)
une longueur libre de 140 mm et 200 mm réalisés par le
TEMPERE 39 logements / Paris 737 2017
laboratoire Technische Universitat Kaiserslautern (Rapport n° TUK
(75)
10015Pa/528-3)
 Essais de résistance au poinçonnement sur 6 éprouvettes CHAMBON 23 logements / 838 2017
(compression sur connecteur ancré dans une paroi de 6 cm) clermont Ferrand (63)
réalisés par le laboratoire Technische Universitat Kaiserslautern COGESPRO logements MFH / 992 2017
(Rapport HWA FINAL n° 06046Pa528) Suisse
 Essais de cisaillement statiques et cycliques (5 essais par
ESTE Magasin LIDL / 1100 2017
configuration ; corps d’épreuve constitué de deux parois béton
Mulhouse (68)
reliées par des connecteurs droits, épaisseur d’isolant de 60, 100 et
140 mm) réalisés par le laboratoire Technische Universitat BLANDIN ITEP / Ancenis (44) 1032 2017
Kaiserslautern (Rapport HWA FINAL n° 06046Pa528)
 Essais de cisaillement statique et cyclique (corps d’épreuve
constitué de deux parois béton reliées par des connecteurs droits,
épaisseur d’isolant de 60 mm) avec application d’une charge de
traction constante de 2 kN et de 8 kN réalisés par le laboratoire
Technische Universitat Kaiserslautern (Rapport HWA FINAL n°
06046Pa528).
 Rapport 06046/Pa/528: Etudes sur l’application des ComBAR-TA
(connecteurs thermiques en fibre de verre) dans des murs avec
isolation intégrée


1
Non examiné par le Groupe Spécialisé dans le cadre de cet avis

3.2/17-842_V2 33
ANNEXE 1 : Principe de vérification des joints entre PRECOFFRES TH. Détermination de
l’effort sollicitant au droit du joint

Cette annexe décrit le principe de détermination de l’effort sollicitant au droit du joint dans les cas suivants :
-Le mur PRECOFFRE TH est soumis à une force horizontale ponctuelle perpendiculaire à l’épaisseur du mur ou à une charge linéaire horizontale
agissant en partie supérieure du mur (cas d’un contreventement) ;
-Le mur PRECOFFRE TH est soumis à un chargement réparti en tête sur toute sa longueur (cas d’une poutre-voile).

a) Dans le cas d’un contreventement

On distingue deux cas :


Cas 1 : reprise d’une charge ponctuelle horizontale F sur un mur développant une bielle de compression
La valeur de calcul de l’effort tranchant sollicitant au niveau du joint est telle que :

Avec :
: la charge ponctuelle horizontale sur le mur ;
: la hauteur du mur ;

, : l’effort tranchant sollicitant de calcul au niveau du joint .

Figure I-1 : effort sollicitant dans le cas d’un contreventement avec reprise d’une charge ponctuelle horizontale (cas 1)

Cas 2 : reprise d’une charge linéaire horizontale sur un mur développant bielles de compression
La valeur de calcul de l’effort tranchant sollicitant au niveau du joint est telle que :

Avec :
: la charge linéaire horizontale sur le mur ;

, : l’effort tranchant sollicitant de calcul au niveau du joint j ;


: la longueur du mur
: la hauteur du mur ;
: le nombre de bielles de compression développées dans le mur sous l’action de la charge linéaire sur le mur.
Le nombre de bielles mobilisables en supposant une inclinaison des bielles à 45°, est égal à la partie entière de :

34 3.2/17-842_V2
Figure I-2 : Effort sollicitant dans le cas d’un contreventement avec reprise d’une charge linéaire horizontale (cas 2)

b) Dans le cas d’une poutre-voile


Dans le cas général, l’effort tranchant sollicitant de calcul , au droit du joint est déterminée en considérant la valeur maximale de l'effort
tranchant sollicitant de calcul , , indépendamment de la position du joint. En conséquence, l’effort tranchant sollicitant de calcul au niveau
des joints des poutres-voiles est donc majoré (cf Figure I.3).

Figure I-3 : Effort sollicitant dans le cas d’une poutre-voile

L’effort tranchant sollicitant de calcul au niveau du joint est tel que :

, /2
,
min ; min ;

3.2/17-842_V2 35
ANNEXE 2 : Principe de vérification des joints entre Précoffré TH. Calcul des efforts
résistants du joint.
Dans ce qui suit, les vérifications au cisaillement sont réalisées en considérant l’hypothèse suivante : les valeurs des deux coefficients c et
dépendant de la rugosité de l’interface correspondent au cas d’une surface de reprise de type « lisse » au sens de l’article 6.2.5 de la norme NF
EN 1992-1-1, soit c égale à 0,18 (avec la minoration suivante : 0,20/1,1) et égal à 0,6.
Note 1 : le terme surface lisse, au sens de l’article 6.2.5 de la norme NF EN 1992-1-1, peut désigner soit une surface réalisée à l’aide de coffrages
glissants, soit une surface extrudée ou soit une surface non coffrée laissée sans traitement ultérieur après vibration.
Les coefficients et sont présentés dans le Tableau ci-dessous pour les combinaisons d’actions en situation durables ou transitoires
(fondamentales) et pour les situations de projet sismiques au sens de la norme NF EN 1990. En situation sismique, les valeurs de « » prises en
compte sont les valeurs ci-dessus divisées par 2.
Les efforts résistants déterminés pour chaque type de liaison sont à comparer aux valeurs des efforts sollicitants définis par le BET conformément
aux prescriptions de l’Annexe 1 ci-dessus.

ELU fondamental sismique


0,18 0,09

0,6 0,6

Nous rappelons que dans le cas le plus courant où des armatures de couture sont réalisées avec des U aux abouts et que les sections d’armatures
sont donc identiques sur les deux plans de couture, et que le noyau est armé du côté extérieur, les efforts résistants sont déterminés par
l’expression ci-après :

, , 1 2
Avec :

, : valeur de calcul de la résistance en traction du béton du noyau coulé en place, définie à l’article 3.1.6 de la norme NF EN 1992-1-1 et son
annexe nationale NF EN 1992-1-1/NA , . / .
= 1,2 pour les situations accidentelles et =1,3 en situation sismique
= 1,5 dans les autres cas

: limite d’élasticité de calcul de l’acier de béton armé égale à / ;

: la limite caractéristique d’élasticité de l’acier de béton armé ;

: coefficient partiel de sécurité de l’acier ;


: la contrainte engendrée par la force normale externe minimale à l’interface susceptible d’agir en même temps que l’effort de cisaillement ;
: le pourcentage d’armatures traversant l’interface voile préfabriqué/noyau coulé en place sur la distance
: la distance de l’extrémité de l’armature de liaison à l’about du voile préfabriqué ;

Note : Dans l’expression de l’effort résistant ci-dessus, l’influence du retrait du béton coulé en place est négligée.

Liaison sans couture des abouts (cas incompatible avec une utilisation en poutre voile):

o En cas de présence d’armatures dans la partie coulée en place côté isolant :

, 2 1

o En l’absence d’armatures dans la partie coulée en place côté isolant :

, 1

36 3.2/17-842_V2
Liaison avec couture des abouts (avec noyau armé coté isolant).

, 2 2 1

3.2/17-842_V2 37
ANNEXE 3 : Exemples de calcul du pourcentage d’armatures transversales du plan de
reprise dans le sens longitudinal
Cette annexe décrit à titre d’illustration, la détermination des pourcentages et des armatures transversales ancrées de part et d’autre du
plan de reprise suivant l’angle d’inclinaison ou ′ dans le sens longitudinal, pour deux types de treillis raidisseurs courants de section
triangulaire : type treillis Warren et avec double sinusoïde.

Cas 1 : avec les poutrelles courantes type KAISER OMNIA KT800


Constituées de diagonales 5 mm et espacées de 60 cm on a :

Figure : treillis raidisseur de section triangulaire

Les pourcentages d’armatures transversales et traversant l'interface du plan de reprise dans le sens longitudinal sont donnés par
l’expression ci-après :
2 , sin

avec :

, : sections d’une diagonale (cm²) : 0,1963 cm²

: espacement des poutrelles (cm) : 60 cm


: pas de sinusoïde (cm) : 20 cm
: 86°, soit sin = 0,997
Le pourcentage d’armatures et des armatures transversales ancrées de part et d’autre du plan de reprise suivant l’angle ou ′ dans le
sens longitudinal est égal à :

2 0,1963 0,997
20 60
On obtient des pourcentages d’armatures transversales et ancrées de part et d’autre du plan de reprise suivant l’angle ou ′ dans le
plan longitudinal de 0,0326 %.

Cas 2 : avec les poutrelles courantes type KAISER OMNIA KTW


Constituées de diagonales 6 et espacées de 60 cm on a :

avec :

, : sections d’une diagonale (cm²) : 0,2860 cm²

: espacement des poutrelles (cm) : 60 cm


: pas de sinusoïde (cm) : 30 cm
: 86°, soit sin = 0,997

38 3.2/17-842_V2
Le pourcentage d’armatures et des armatures transversales ancrées de part et d’autre du plan de reprise suivant l’angle ou ′ dans le
sens longitudinal est défini par l’expression suivante :
2 , sin

On obtient des pourcentages d’armatures transversales et ancrées de part et d’autre du plan de reprise suivant l’angle ou ′ dans le
sens longitudinal de 0,0313 %.

Cas 3 : avec des cadres à 90°

2. , / .
avec

, : sections d’une barre verticale du cadre

: espacement des corbeilles

3.2/17-842_V2 39
ANNEXE 4 : Principe et exemple de calcul de la contrainte de cisaillement limite , à
l’interface entre le béton des voiles préfabriqués et le béton coulé en place du noyau

La valeur limite de calcul de la contrainte de cisaillement notée , à l’interface entre le béton des voiles préfabriqués et le béton coulé en
place du noyau est donnée par l’expression ci-après :

, ∙ , ∙ ∙ sin cos ∙ ∙ sin ′ cos ′ 0.5 ∙ ∙ ,


Avec :

, la valeur de calcul de la résistance en compression du béton de remplissage du noyau telle que définie à l’article 3.1.6 de la norme NF EN
1992-1-1 et son annexe nationale NF EN 1992-1-1/NA ;

, la valeur de la résistance de calcul en traction du béton de remplissage du noyau telle que définie à l’article 3.1.6 de la norme NF EN 1992-
1 et son annexe nationale NF EN 1992-1/NA ;
la contrainte mobilisable au niveau du plan de cisaillement oblique telle que:

, / ; / ;

, la limite apparente d’élasticité des aciers ;

la résistance garantie des soudures des sinusoïdes sur les armatures longitudinales du treillis raidisseur ;
est la section d’une diagonale du treillis raidisseur ;

est un coefficient de réduction de la résistance du béton défini de la manière suivante :


,
0,6 1
250
Les coefficients et dépendant de la rugosité de l’interface entre le béton des voiles préfabriqués et le béton du noyau coulé en place sont
définis à l’article 6.2.5 de la norme NF EN 1992-1-1. Sauf prescriptions particulières définies, les surfaces seront classées en lisse avec c égal à
0,20 et égal à 0,6. Les valeurs de c et μ sont celles de l’article 6.2.5 de la norme NF EN 1992-1-1 dans le cas d’une surface de reprise lisse avec
la minoration suivante : c = 0,20/1,1 (soit c égal à 0,18). Sous charges dynamiques ou de fatigue, il convient de diviser par deux les valeurs du
coefficient c, conformément à l’article 6.2.5 (5).
et ′ sont les inclinaisons des diagonales des treillis raidisseurs par rapport au plan de reprise dans le sens longitudinal ; et sont les
pourcentages des armatures transversales ancrées de part et d’autre du plan de reprise suivant l’angle ou ′ dans le sens longitudinal, calculés
comme présenté à l’annexe 3.
Pour l’application numérique, on considère les données suivantes :

 Caractéristiques du béton de remplissage du noyau


Le béton de remplissage du noyau a une résistance caractéristique à la compression , de 25 MPa, une résistance de calcul en compression
, de 16,7 MPa et une résistance de calcul en traction , de 1,20 MPa.

 Caractéristiques des treillis raidisseurs


On suppose que le mur PRECOFFRE TH est réalisé à partir de treillis raidisseurs courants de section triangulaire, type treillis Kaiser Omnia KT800,
espacés d’une distance de 60 cm, de limite apparente d’élasticité des aciers , de 500 MPa, avec des diagonales de diamètre 5 mm. La
résistance garantie des soudures des sinusoïdes du treillis raidisseur est de 980 daN. Le pas de la sinusoïde est de 20 cm. L’angle
d’inclinaison des diagonales par rapport au plan de repris dans le sens longitudinal est de 56° et l’angle ′ de 124°. L’inclinaison des diagonales
dans le plan transversal est de 86°.
Le pourcentage d’armatures transversales est calculé comme présenté dans l’Annexe 3. On obtient ainsi : = = 0,0326%.
La contrainte mobilisable au niveau du plan de cisaillement oblique dans chaque branche du treillis raidisseur est égale à 435 MPa.
On calcule successivement :
0,18 1,2 3,26 10 435 0,6 sin 56 cos 56 3,26 10 435 0,6 sin 124 cos 124
0,359
0,5 4,5

La valeur de calcul de la contrainte de cisaillement , à l’interface béton préfabriqué/béton coulé en place est donc égale à 0,359 MPa, dans le
cas de situations durables ou transitoires.

, 0,359
En resserrant les armatures suivant un espacement de 50 cm, le pourcentage d’armature est alors égal à 0,0392 %.La valeur limite de calcul
de la contrainte de cisaillement admissible à l’interface béton préfabriqué/béton coulé en place devient, dans le cas de situations durables ou
transitoires :

, 0,387

40 3.2/17-842_V2
ANNEXE 5 : Cas types de Poutres Voiles en PRECOFFRE TH

CAS 1

Mise en place des aciers de liaisons après pose des murs.


La cage d’aciers de liaison est descendue verticalement dans la partie
à couler en place.
 POUTRE VOILE réalisée d’un seul tenant, avec intégration du tirant dans le PRECOFFRE TH.
 Etant donné l’absence de joints, cette solution ne nécessite pas de vérifications particulières par rapport au calcul classique de poutre voile.

CAS 2

Vérification
du joint

 POUTRE VOILE réalisée en plusieurs PRECOFFRE TH superposés.


 Cette solution nécessite la vérification de la résistance du joint horizontal à l’effort tranchant.
 Le type de liaison est choisi parmi celles de l’ANNEXE 9, en fonction de l’effort à reprendre.
 Ce type de configuration nécessite la présence de refends afin de raidir la poutre voile.

3.2/17-842_V2 41
CAS 3

Vérification
du joint

Vérification
du joint
(c=0.20)

 POUTRE VOILE réalisée en plusieurs parties.


 Le tirant de la poutre voiles est coulé en place ou préfabriquée.
 La partie au-dessus du tirant est réalisée en PRECOFFRE TH.
 Cette solution nécessite la vérification de la résistance des joints horizontaux et verticaux à l’effort tranchant.
 Les types de liaisons sont choisis parmi celles de l’ANNEXE 9.

CAS 4

Vérification
du joint

Vérification
du joint
(c=0.20)

 POUTRE VOILE placée au-dessus d’une dalle, laquelle est suspendue à la poutre voile.
 Le tirant de la poutre voile est disposé dans l’épaisseur de la dalle.
 Cette solution nécessite la vérification de la résistance des joints horizontaux et verticaux à l’effort tranchant.
 Les types de liaisons sont choisis parmi celles de l’ANNEXE 9.

42 3.2/17-842_V2
CAS 5

Vérification
du joint

Lumière

Eclisses

 POUTRE VOILE placée au-dessus d’une dalle, « VARIANTE ».


 Le tirant de la poutre voile est disposé en partie inférieure des PRECOFFRE TH.
 Une lumière permet d’éclisser les filants du tirant au droit des joints.
 Cette solution ne nécessite que la vérification de la résistance des joints verticaux à l’effort tranchant.
 Le joint inférieur entre dalle et poutre voile n’est pas cisaillé, la dalle n’étant que suspendue.
 Les types de liaisons sont choisis parmi celles de l’ANNEXE 9 pour le joint vertical.

CAS 6

Vérification
du joint

Vérification
du joint
(c=0.20)

 POUTRE VOILE réalisée en deux parties.


 La partie inférieure est réalisée en béton coulé en place, la partie supérieure est réalisée en PRECOFFRE TH.
 Cette solution nécessite la vérification de la résistance des joints horizontaux et verticaux à l’effort tranchant.
 Les types de liaisons sont choisis parmi celles de l’ANNEXE 9.

3.2/17-842_V2 43
CAS 7

Eclisses

Vérification
des joints

Lumière Eclisses

 POUTRE VOILE réalisée entièrement en PRECOFFRE TH, avec continuité sur une ou plusieurs travées.
 Les tirants de la poutre voile sont intégrés en partie inférieure et supérieure des PRECOFFRE TH, et éclissés au droit des joints.
 Une lumière en partie basse permet d’éclisser les filants du tirant inférieur au droit des joints.
 Les filants du tirant supérieur ne nécessite en principe pas de lumières. Elles peuvent néanmoins être prévue si besoin.
 Cette solution ne nécessite la vérification de la résistance des joints verticaux à l’effort tranchant.
 Les types de liaisons sont choisis parmi celles de l’ANNEXE 9 pour le joint vertical.

- Variantes :
 le tirant supérieur peut être disposé entièrement dans la partie coulée en place (dans une dalle par exemple).
 le tirant inférieur peut être disposé dans un élément préfabriqué ou dans une dalle (à l’image des CAS 3, 4 et 5 ci-dessus).

44 3.2/17-842_V2
ANNEXE 6 : Justification des renforts de PRECOFFRE TH sous appui ponctuel de poutres

Nota : Le cas présenté ci-dessus constitue un exemple illustrant le principe de justification des renforts, exemple dans lequel les armatures
filantes intégrées dans le voile préfabriqué ne peuvent pas être prises en compte dans le calcul car de longueur insuffisante.
Soit :
la réaction d’appui à l’ELU ;
la limite caractéristique d’élasticité de l’acier de béton armé ;

le coefficient de sécurité de l’acier, pris égal à 1,15 ;


un coefficient géométrique tenant compte de la localisation de la réservation dans le mur. En l’absence de données, est pris égal à 1.

Sous l’effet de la réaction d’appui, il convient de prévoir des armatures de frettage. Les armatures doivent être convenablement ancrées au-delà
de la zone d’application de la charge de façon à prévenir toute rupture.

La section d’armatures des aciers longitudinaux horizontaux sous la poutre et la section d’armatures de la corbeille de frettage
transversal intégré au mur précoffré TH sont données par l’expression suivante :
1 0,04 ∙

4

On mettra en place une section d’armatures de montage .

3.2/17-842_V2 45
ANNEXE 7 : Coefficients de transmission thermique linéique des ponts thermiques de liaison

Les valeurs ci-dessous sont données pour un isolant de 12 cm et un de 0,035W/m.K.

46 3.2/17-842_V2
3.2/17-842_V2 47
ANNEXE 8 : Justification au feu (selon l’Appréciation de laboratoire n° n°AL14-142)

Détermination de la température dans la partie structurelle du mur « Precoffré TH » :

Températures dans le voile exposé du procédé PRECOFFRE TH après 30 minutes d’exposition à l’incendie conventionnel ISO R834

Températures dans le voile exposé du procédé PRECOFFRE TH après 60 minutes d’exposition à l’incendie conventionnel ISO R834

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Températures dans le voile exposé du procédé PRECOFFRE TH après 90 minutes d’exposition à l’incendie conventionnel ISO R834

Températures dans le voile exposé du procédé PRECOFFRE TH après 120 minutes d’exposition à l’incendie conventionnel ISO R834

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ANNEXE 9 : Dispositions constructives générales – Figures du Dossier Technique

Les schémas sont des schémas de principe donnés à titre d’illustration.

FIGURE 1. : PERSPECTIVE PRECOFFRE TH

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FIGURE 2. : DETAIL DES ANCRES PORTEUSES ET DES CONNECTEURS

POSITIONNEMENT DU CYLINDRE EN COUPE

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PRINCIPE DU DEVELOPPE DU CYLINDRE DIAM. 255MM:

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POSITIONNEMENT DU PLAT SP FA (Vue du dessus)

PRINCIPE D’IMPLANTATION DES CONNECTEURS COMBAR

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PRINCIPE D’IMPLANTATION DES ANCRES PORTEUSES (CYLINDRES ET/OU PLATS)

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FIGURE 3. : RAIDISSEURS

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FIGURE 4 : DOUILLES METALLIQUES

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FIGURE 5 : COUPE COURANTE SUR ETAGE INTERMEDIAIRE

Nota : la reprise de bétonnage sera conforme aux dispositions de l’article 5.46

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FIGURE 6 : COUPE TYPE : LIAISON SANS PLANCHER

Nota : la reprise de bétonnage sera conforme aux dispositions de l’article 5.46


Une longrine peut être intégrée au mur Précoffré TH notamment en cas de fondations isolées.

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FIGURE 7. : LINTEAUX INCORPORES

Nota : la reprise de bétonnage sera conforme aux dispositions de l’article 5.46

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FIGURE 8. : POTEAUX INCORPORES

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FIGURE 9. : MURS SUR PIGNONS

Nota : la reprise de bétonnage sera conforme aux dispositions de l’article 5.46

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FIGURE 10 : LIAISONS VERTICALES ARTICULEES ENTRE MURS AVEC EP
BETON COULE SUR PLACE ≥ 8CM

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FIGURE 11 : LIAISONS VERTICALES ARTICULEES ENTRE MURS AVEC EP
BETON COULE SUR PLACE ≥ 10CM

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FIGURE 12 : LIAISONS VERTICALES ARTICULEES ENTRE MURS EP BETON
COULE SUR PLACE ≥ 12CM et LIAISONS AVEC BOITE D’ATTENTES MURS EP
BETON COULE SUR PLACE ≥ 8CM

Nota : Les liaisons avec boîte d’attente sans chaînage sont exclues en cas d’exigence sismique.

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FIGURE 13 : LIAISONS HORIZONTALES ARTICULEES COURANTES
(Murs superposés sans dalle)

Nota : la reprise de bétonnage sera conforme aux dispositions de l’article 5.46

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FIGURE 14 : LIAISONS HORIZONTALES ARTICULEES COURANTES (Mur de
rive avec dalle)

Nota : la reprise de bétonnage sera conforme aux dispositions de l’article 5.46

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FIGURE 15 : LIAISONS HORIZONTALES AVEC DALLE SUSPENDUE

Les liaisons ci-dessus ne sont pas autorisées en zone sismique

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FIGURE 16 : LIAISONS DROITES COUTUREES

Liaison C1
Liaison Verticale couturée

Liaison C5
Liaison horizontale Couturée

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FIGURE 17 : liaisons verticales d’angle et de refend couturées

Liaison C2

Liaison C3

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FIGURE 18 : Liaisons verticales droites encastrées

Liaison E1 Liaison E2

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FIGURE 19 : LIAISONS VERTICALES D’ANGLE ENCASTREES

Liaison E3 Liaison E3b

Liaison E4

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FIGURE 20 : LIAISONS REFEND ENCASTREES

Liaison E5

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FIGURE 21 : LIAISONS VERTICALES EN BIAIS ENCASTREES

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FIGURE 22 : LIAISONS HORIZONTALES ENCASTREES

Liaison E8 Liaison E9

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FIGURE 23 : LIAISONS ENCASTREES PLANCHER MUR

Nota : la reprise de bétonnage sera conforme aux dispositions de l’article 5.46

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FIGURE 24 : LIAISONS SISMIQUES DROITES COUTUREES

Liaison I1

Liaison I2

Liaison I3

Liaison I4

Nota : Les sections d’armatures et les espacements des aciers de liaison sont donnés par le calcul.

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FIGURE 25 : LIAISONS SISMIQUES D’ANGLE COUTUREES

Liaison I5

Liaison I6

Liaison I7

Nota : Les sections d’armatures et les espacements des aciers de liaison sont donnés par le calcul.

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FIGURE 26 : LIAISONS SISMIQUES EN T COUTUREES

Liaison I8

Liaison I9

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FIGURE 27 : ACROTERES

Acrotère haut avec complément d’isolant posé sur chantier : CAS 1

Acrotère haut avec complément d’isolant posé sur chantier : CAS 2

Nota 1: pour ces dispositions, la reprise de bétonnage sera conforme aux dispositions de l’article 5.46.
Nota 2: pour ces dispositions, l’épaisseur de béton coulé en place dans les PRECOFFRES Thermiques est supérieure ou égale
à 10cm.

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Acrotère bas avec complément d’isolant posé sur chantier : CAS 3

Nota : la reprise de bétonnage sera conforme aux dispositions de l’article 5.46


Détails aux joints

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FIGURE 28. : DETAILS INDICATIFS POUR LE TRAITEMENT DES PIEDS DE
MURS

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Exemples de dispositifs anti-rongeurs :

84 3.2/17-842_V2
FIGURE 29 : DETAILS INDICATIFS SUR L’INTEGRATION DES MENUISERIES
Nota : Conformément à l’appréciation de laboratoire n°AL14-142, l’épaisseur des bandes de laine de roche représentées dans les figures ci-
dessous est d’au moins 10 cm.

Menuiserie avec fixation dans le plan du béton coulé en place :

Menuiserie avec fixation dans le plan de l’isolant :

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Menuiserie avec fixation sur cadre métallique :

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Menuiserie avec encadrements en béton :

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Détails de traitement des angles :

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FIGURE 32 : TRAITEMENTS DES JOINTS

Intersection des joints

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FIGURE 33 : CABLES DE LEVAGE

Manutention du Précoffré TH avec 4 câbles de levage:


La longueur des boucles est de 60 cm au minimum et la longueur de dégagement de 20 cm. La longueur de l’élingue admise est de 1.20 m et le
diamètre de la poulie de 13 cm. Dans cette configuration, l’angle entre le voile préfabriqué et le câble de levage est négligé (inférieur à 3.7° pour
un mur de 50 cm d’épaisseur).

Intégration des câbles de levage en usine:

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Positionnement des câbles de levage et des omégas par rapport aux bords des panneaux:

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FIGURE 34 : Principe de dispositif permettant la fixation de charges lourdes
au droit de la peau extérieure

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