Document Technique D'application 3.2/17-842 - V2: Référence Avis Technique
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Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr)
CSTB 2020
Le Groupe Spécialisé n° 3.2 «Murs et accessoires de mur » de la Commission
chargée de formuler des Avis Techniques a examiné le 26 septembre 2019 le
procédé de mur à coffrage et isolation intégrés «PRECOFFRE TH» exploité par la
société FEHR. Il a formulé sur ce procédé l'Avis Technique ci-après, qui annule et
remplace l’Avis Technique n° 3.2/17-842_V1. Cet Avis est formulé pour les
utilisations en France Européenne.
exposés aux embruns ou aux brouillards salins pour les classes XS2 et
XS3 ainsi que les ouvrages exposés à des atmosphères très agressives
1. Définition succincte n’est pas visée par le présent Avis.
Possibilité d'emploi en zones de sismicité 1 à 4 (selon l’arrêté du 22
1.1 Description succincte octobre 2010 modifié) moyennant les dispositions spécifiques définies
Procédé de mur à coffrage et isolation intégrés constitué de deux dans le Dossier Technique et complétées par les prescriptions
parois minces préfabriquées en béton armé, dont l’une comporte un techniques correspondantes du paragraphe 2.3 ci-après.
isolant accolé, maintenues espacées par des organes de liaison
Les planchers avec prédalles suspendues doivent respecter les
(connecteurs composites et ancres porteuses (cylindre et/ou plat)) et
dispositions de l’Annexe F de la Section A du CPT Prédalles (Cahier du
servant de coffrage en œuvre à un béton prêt à l’emploi, pour
CSTB 2892_v2). L’utilisation des prédalles suspendues est limitée aux
réalisation de murs articulés ou encastrés. La paroi extérieure est
situations non sismiques
librement dilatable.
Le présent Avis ne porte pas sur les murs des réservoirs et magasins
La paroi intérieure a une épaisseur nominale de 6 à 7,5 cm. Le noyau
de stockage.
a une épaisseur nominale d’au moins 8 cm. L’isolant a une épaisseur
variant entre 6 et 20 cm. La paroi extérieure a une épaisseur nominale 2.2 Appréciation sur le procédé
variant de 6 à 9 cm. En classe d’exposition XS1, l’épaisseur nominale
de la paroi extérieure sera d’au moins 7 cm. 2.21 Satisfaction aux lois et règlements en vigueur
Le procédé est destiné à la réalisation de parois porteuses, en et autres qualités d’aptitude à l’emploi
infrastructure ou superstructure, de murs périphériques pouvant
contenir des poutres voiles, des poutres et des poteaux, de dimension Stabilité
maximale 3,80 x 12,34 m ou 4,10 x 10,50 m.
La stabilité des ouvrages à laquelle peuvent être associés, dans les
Des aciers de liaison sont insérés en œuvre dans le béton coulé sur limites résultant de l’application des Prescriptions Techniques ci-après,
place; les panneaux de coffrage peuvent être associés à des éléments les murs réalisés selon ce procédé, peut être normalement assurée.
structuraux complémentaires coulés sur place ou préfabriqués.
Les systèmes associés à ce procédé de mur, et en particulier les
Les menuiseries sont rapportées en œuvre. Les huisseries métalliques systèmes de plancher, doivent être vérifiés suivant les prescriptions
peuvent être incorporées. des textes de référence s’y rapportant (DTU ou Avis Technique suivant
la traditionalité ou non du système concerné).
Revêtements
extérieur : parement de la paroi extérieure en béton brut ou Résistance au séisme
complété par un revêtement mince type peinture ou enduit ou par Pour les constructions nécessitant la prise en compte d’efforts
un revêtement rapporté de type bardage. sismiques, le rétablissement du monolithisme du mur est assuré par
intérieur : finitions classiques sur béton lisse l’adjonction des aciers de couture entre panneaux.
L’utilisation d’éléments préfabriqués au sens de la NF EN 1998-1 §
1.2 Mise sur le marché 5.11.1.4 est prévue moyennant un coefficient pris égal à 1.
En application du règlement (UE) n° 305/2011, le produit
La paroi extérieure est considérée comme non structurale au sens de
« PRECOFFRE TH » fait l’objet d’une déclaration des performances
établie par le fabricant sur la base de la norme NF EN 14992. Les la NF EN 1998-1, et sa tenue doit être justifiée en retenant 1,
produits conformes à cette DdP sont identifiés par le marquage CE. suivant la section 4.3.5 de la norme NF EN 1998-1.
2 3.2/17-842_V2
Prévention des accidents lors de la mise en œuvre et de Risques de condensation superficielle
l'entretien Etant donné l’isolation thermique par l'extérieur intégrée dans le
Le système permet de l’assurer normalement. procédé, les ponts thermiques les plus courants sont évités et les
risques de condensation superficielle sur ces murs sont donc très
Isolation thermique limités.
Elle est assurée par l’isolation intégrée au panneau préfabriqué. Ce
Confort d'été
système d'isolation thermique par l'extérieur permet d'éviter les ponts
thermiques courants. Pour la détermination de la classe d'inertie thermique quotidienne des
bâtiments, qui constitue un facteur important du confort d'été, les
Afin que l’isolant joue convenablement son rôle, la présence en
murs extérieurs de ce procédé appartiennent à la catégorie des parois
parement extérieur d’une garniture de joint apte à assurer, au droit
lourdes à isolation rapportée à l’extérieur. Leur inertie est déterminée
des joints, sa protection à l’eau est indispensable.
au moyen des règles TH-I et la masse surfacique utile à prendre en
Le calcul du coefficient de transmission thermique du procédé compte dans les murs extérieurs est celle de la paroi préfabriquée
« PRECOFFRE TH » Up se fait par la formule suivante : intérieure et du noyau coulé en place.
1
Finitions-Aspect
0,17 Les finitions prévues sont à l'extérieur et à l’intérieur les finitions
2 classiques sur béton. Leur comportement ne devrait pas poser de
problème particulier si leurs conditions de mise en œuvre satisfont aux
Prescriptions Techniques ci-après. Il ne peut être cependant
Où : totalement exclu que, malgré la présence nécessaire d'aciers de
: Conductivité thermique de l’isolant, certifiée ACERMI, en W/(m.K) liaison, de fines fissures, sans autre inconvénient que leur aspect, se
manifestent au droit de certains joints entre panneaux de coffrage non
: Nombre de connecteurs par m² de paroi, en m-2 revêtus. En cas d’absence d’aciers de liaison dans les jonctions
: Coefficient de transmission thermique ponctuel lié à la intérieures, une fissuration du mur au droit des joints est probable.
présence d’un connecteur et déterminé selon le fascicule 4/5 des Liaisons avec les ouvrages de second œuvre
« Règles Th-U », en W/K
Les ouvrages de second œuvre (menuiseries, coiffes d’acrotères,
: Nombre de cylindre par m² de paroi, en m-2 volets roulants, etc.) ne devront pas gêner la libre dilatation du voile
extérieur.
: Coefficient de transmission thermique ponctuel lié à la
présence d’un cylindre et déterminé selon le fascicule 4/5 des « Règles Données environnementales
Th-U », en W/K
Le produit « PRECOFFRE TH » ne dispose d’aucune déclaration
: Nombre de plat par m² de paroi, en m-2 environnementale (DE) et ne peut donc revendiquer aucune
performance environnementale particulière. Il est rappelé que les DE
: Coefficient de transmission thermique ponctuel lié à la n’entrent pas dans le champ d’examen d’aptitude à l’emploi du
présence d’un plat et déterminé selon le fascicule 4/5 des « Règles Th- procédé.
U », en W/K
Aspects sanitaires
, , , : Epaisseurs des différentes couches représentées sur le
schéma ci-dessous, en m : Le présent avis est formulé au regard de l’engagement écrit du
titulaire de respecter la réglementation et notamment l’ensemble des
obligations réglementaires relatives aux produits pouvant contenir des
substances dangereuses, pour leur fabrication, leur intégration dans
les ouvrages du domaine d’emploi accepté et l’exploitation de ceux-ci.
Le contrôle des informations et déclarations délivrées en application
des réglementations en vigueur n’entre pas dans le champ du présent
avis. Le titulaire du présent avis conserve l’entière responsabilité de
ces informations et déclarations.
2.22 Durabilité-Entretien
La garniture extérieure des joints est constituée d’un mastic
élastomère à bas module présentant une bonne déformabilité. Une
telle caractéristique est indispensable compte tenu de l’amplitude des
variations dimensionnelles des joints verticaux entre panneaux et des
joints entre menuiseries et paroi extérieure par suite du choix du
noyau en béton coulé en place pour recevoir la fixation.
Des valeurs thermiques validées par le CSTB sont données à l’Annexe Les acrotères constitués par un prolongement des panneaux du dernier
7 du Dossier Technique pour un isolant de 12cm ayant une valeur de niveau doivent comporter des armatures de sections conformes à
conductivité thermique = 0,035W/m.K. celles prévues dans les Prescriptions Techniques des panneaux
sandwiches à voile extérieur librement dilatable (cf. Cahier du C.S.T.B.
Le calcul des coefficients de ponts thermiques de liaison doit se faire n° 2159, livraison 279, référence 2).
selon le fascicule 5/5 des « Règles Th-U ».
Moyennant les précautions de fabrication et de mise en œuvre, et les
La justification de la conformité à la réglementation thermique doit se limitations précisées dans les Prescriptions Techniques, la durabilité
faire au cas par cas selon les « Règles Th-U ». Elle doit notamment d'ensemble des murs de façade de ce procédé peut être considérée
prendre en compte la présence de laine de roche sur le pourtour des comme équivalente à celle de murs traditionnels en béton.
baies.
Elle requiert :
Etant donné le risque d’infiltration d’eau dans l’isolant des éléments
enterrés, les performances de l’isolant ne peuvent pas être prises en l'exécution des travaux normaux d'entretien des façades en béton,
compte dans les calculs thermiques des éléments enterrés. la réfection des garnitures de mastic extérieures.
3.2/17-842_V2 3
2.24 Mise en œuvre espacement compatible avec un effet de plaque, peuvent utilement
être utilisés en renfort, le cas échéant.
La mise en œuvre de ce procédé nécessite la prise en compte, à tous
les stades de l'exécution et par l'ensemble des intervenants, des 8- Sauf justification explicite de la stabilité des panneaux, les joints
conséquences de la libre dilatation du voile extérieur des panneaux. horizontaux entre panneaux doivent se situer au droit des
planchers, et en aucun cas entre deux planchers.
Effectuée par des entreprises en liaison dès la phase de conception
avec le fabricant titulaire de l'Avis, qui leur livre les panneaux de 9- Il convient de tenir compte de l’enrobage intérieur de l’armature
coffrage accompagnés du plan de pose complet, elle présente dans le voile préfabriqué via l’introduction d’un coefficient dans
d'importantes différences par rapport aux méthodes traditionnelles le calcul de la longueur d’ancrage de l’armature. La longueur
définies dans le DTU n° 23.1, entre autres : d’ancrage de calcul de l’armature dans le voile préfabriqué vaut
présence de raidisseurs segmentant le volume à bétonner ; donc , avec la longueur d’ancrage de calcul définie à
l’article 8.4.4 de la norme NF EN 1992-1-1 et son annexe
épaisseur du béton de remplissage pouvant être inférieure à 12 cm ;
nationale. Le coefficient 7 est quant à lui égal à :
absence de vibration du béton ;
- 1 si l’enrobage minimal de l’armature de structures est
limitation à l'épaisseur du seul voile coulé en œuvre des sections de supérieur à 10 mm par rapport à la surface de reprise ;
continuité en rives des panneaux ;
- 1,25 si l’armature est tangente à l’interface de reprise ;
relative difficulté de mise en place d'aciers de continuité horizontaux
- 2 si l’armature est sécante à l’interface de reprise.
dans les jonctions verticales ;
impossibilité d'observer la qualité du bétonnage en partie courante.
Ces caractéristiques engendrent des limitations précisées dans les
Prescriptions Techniques ; elles nécessitent en outre de l'entreprise de
mise en œuvre des précautions particulières et un entraînement des
équipes de montage. Le titulaire de l'Avis fournira aux entreprises un
Cahier des charges de montage et mettra à leur disposition, sur leur
demande, des possibilités de formation du personnel.
Il leur diffusera le contenu du présent Avis Technique et notamment le 10- Le bétonnage s'effectue dans les conditions de vitesse et de
domaine d’emploi accepté et les prescriptions techniques dont il est hauteur de chute spécifiées au paragraphe 3.211 du Dossier
assorti. Technique.
4 3.2/17-842_V2
12- Dans le cas de calfeutrement des joints de murs, tenir compte La manutention des éléments, dans une position verticale, s’effectue
pour la justification des « PRECOFFRE TH »de la réduction de uniquement par les inserts de levage (câbles de levage) incorporées
section de béton au droit de ces joints. dans les deux parois de l’élément prévues à cet effet. En aucun cas la
13- L’épaisseur nominale du noyau doit être au moins de 7,5 cm afin manutention ne peut s’effectuer par d’autres armatures.
de respecter l’épaisseur minimale de 6 cm, avec les valeurs par Lors du transport vertical des panneaux, on doit prévoir des cales
défaut des tolérances (paragraphe 3.210 du Dossier technique). prenant simultanément l’appui des deux voiles.
14- Sur les faces en contact avec l’isolant, considérer un enrobage Le stockage sur chantier des éléments doit être effectué sur une aire
correspondant à celui de la classe d’exposition du parement régulièrement plane et stable à la charge de l’entreprise ; l’aire de
exposé – 5 mm, sans descendre en dessous de celui de la classe livraison doit être facile d’accès pour les camions.
XC3. Dans le cas de stockage vertical, les panneaux de coffrage doivent être
15- Quels que soient les panneaux et notamment pour les panneaux posés sur des cales prenant simultanément l’appui des deux voiles.
avec ouvertures, il convient d’adapter la densité des organes de
liaison de façon à assurer l’équilibre des moments (centre de 2.34 Conditions de mise en œuvre
raideur des organes de liaison aligné avec le centre de gravité de Pour la stabilité en phase provisoire, le dimensionnement des douilles
la paroi extérieure) ou bien de déterminer pour chaque organe de doit être réalisé pour la valeur de vitesse de vent spécifiée dans les
liaison les efforts réels en fonction de la répartition retenue. DPM. En l’absence de vitesse de vent spécifiée dans les DPM, une
16- Les plans mentionnent la stabilité au feu pour laquelle les organes valeur de 85 km/h, quelle que soit la direction du vent, sera retenue
de liaison ont été dimensionnés. (en référence à la norme NF P 93 350 relative aux banches, art.
17- Liaisons entre panneaux « PRECOFFRE TH » en zone courante. 6.3.1.6).
Le joint doit être vérifié au cisaillement. L’effort tranchant Le bétonnage en œuvre doit être réalisé conformément aux
sollicitant doit être comparé aux efforts tranchants résistants prescriptions du paragraphe 3.211 du Dossier Technique.
mobilisables en fonction du type de liaison (horizontale ou Une attention particulière doit être portée à la protection en tête de
verticale) et du cas de charge étudié, suivant la méthode de calcul panneau de l’isolant pour éviter toute infiltration du béton.
présentée aux Annexes 1 et 2 du Dossier Technique. Avant de procéder au bétonnage, les parois coffrantes doivent être
18- Dans le calcul des largeurs de joints, il sera pris une tolérance de humidifiées, au jet d’eau par exemple ; tout excès d’eau en pied de
pose minimale de 5 mm dans tous les cas, même lors d’une pose coffrage doit être évacué avant bétonnage. On doit s’assurer avant
des panneaux avec cales. Le calcul des largeurs de joints devra bétonnage, que les dispositifs d’étanchéité des coffrages en rive basse
également prendre en compte les tolérances de fabrication des et dans les joints ont été correctement mis en place.
panneaux, tolérances variables selon les dimensions du panneau. Si l’utilisation de coupleurs d’armatures est prévue, ces derniers
La largeur de joint doit être d’au moins de 5 mm, toute tolérance doivent faire l’objet des contrôles et modes de vérification décrits au
épuisée. §4.26 du dossier technique établi par le demandeur.
19- Rôles des différents intervenants : Le désaffleurement éventuel entre panneaux de coffrage côté intérieur
La fabrication du procédé est effectuée en usine par le titulaire de doit être traité avec un mortier de ragréage avant la mise en œuvre
l’Avis. des revêtements.
La mise en œuvre du procédé est effectuée par l’entreprise Les menuiseries doivent être fixées dans le noyau coulé en place ou la
titulaire du marché. Une documentation sur les spécificités de mise peau intérieure et être conçues pour permettre la mise en place, dans
en œuvre du procédé sera transmise par le titulaire qui mettra à la le joint entre dormant et panneaux en béton, d’un joint d’étanchéité
disposition de l’entreprise de pose son assistance technique et des continu.
possibilités de formation du personnel. Pour constituer la garniture extérieure des joints de panneaux, on doit
Le calepinage des panneaux « PRECOFFRE TH » (calepinage des choisir un mastic élastomère à bas module.
joints) est réalisé par le titulaire de l’Avis et soumis à l’approbation Les garnitures de mastic des joints entre panneaux doivent être mises
du bureau d’études de structures. Le dimensionnement de la paroi en place entre des lèvres de joints dépoussiérées, non mouillées et
extérieure, des organes de liaison et des raidisseurs est réalisé par traitées, si nécessaire, avec un primaire prescrit par le fournisseur de
le titulaire du procédé. Le calcul de l’ensemble de la structure est mastic.
réalisé par le BET de l’opération qui réalise également le
Le relevé d’étanchéité des planchers haut extérieur (par exemple
dimensionnement du ferraillage de la partie structurale du
toitures-terrasses) n’est pas admis sur la peau extérieure des
« PRECOFFRE TH ». L’épaisseur de la paroi structurale est soumise
panneaux.
à l’approbation du bureau d’études de structures.
Pour le relevé d’étanchéité, la peau intérieure peut être considérée
Les épaisseurs minimales de l’isolant sont déterminées par le
comme un support d’étanchéité de type B selon de DTU 20.12.
bureau d’études thermiques.
Le titulaire du procédé établit les plans d’exécution du ferraillage 2.35 Contrôle et certification
des panneaux, à partir des plans du bureau d’études de structures
Les contrôles et certifications mentionnés au §4.2 du dossier technique
et des dispositions et règles de calculs propres au procédé.
doivent permettre de garantir les caractéristiques suivantes :
Les plans de préconisation de pose mentionnent la zone sismique,
la résistance caractéristique à la compression à 28 jours du béton
le type de sol et la catégorie d’importance du bâtiment pris en
compte pour le dimensionnement des murs, des organes de liaison des parois préfabriquées, ,
et de la largeur des joints. Ces plans mentionnent également la épaisseur des parois, et
stabilité au feu pour laquelle les murs ont été dimensionnés.
enrobages des armatures : +/-3 mm
2.32 Conditions de fabrication ancrage des connecteurs (profondeur d’ancrage nominale = 6 cm,
Compte tenu de la minceur des voiles de coffrage, les raidisseurs profondeur d’ancrage minimale = 5.5 cm)
métalliques doivent être fabriqués avec une grande précision pour ancrage des cylindres (profondeur d’ancrage nominale = 4,5 cm,
respecter les exigences d’enrobage minimal et assurer la couture de la profondeur d’ancrage minimale = 4 cm)
paroi intérieure et du béton coulé en place.
ancrage des plats (profondeur d’ancrage nominale = 5.5 cm,
Ces raidisseurs doivent faire l’objet des autocontrôles et des modes de profondeur d’ancrage minimale = 5 cm).
vérifications décrits dans le §4.26 du dossier technique établi par le
demandeur.
Le béton des panneaux de coffrage doit faire l'objet d'un contrôle
régulier comme mentionné au §4.21 du dossier technique établi par le
demandeur.
L’isolant utilisé dans les panneaux « PRECOFFRE TH » doit faire l’objet
des autocontrôles et des modes de vérifications décrits dans le §4.27
du dossier technique établi par le demandeur.
3.2/17-842_V2 5
3. Remarques complémentaires
Conclusions du Groupe Spécialisé
Le procédé « PRECOFFRE TH » a un fonctionnement assimilable aux
Appréciation globale murs à voile extérieur librement dilatable. A ce titre, le Groupe tient à
souligner que l’organisation des panneaux doit permettre ce
L’utilisation du procédé dans le domaine d’emploi accepté (cf. fonctionnement grâce notamment à l’absence de tout contact rigide
paragraphe 2.1) est appréciée favorablement. avec un autre voile, une façade perpendiculaire ou un autre corps de
bâtiment.
Validité Les raidisseurs doivent faire l’objet d’une certification par un
À compter de la date de publication présente en première page et organisme extérieur. Cette certification porte sur le contrôle de la
jusqu’au 31 Janvier 2021. hauteur et de la résistance des soudures des raidisseurs.
Le groupe tient à préciser qu’une épaisseur de 60 mm de la peau
extérieure ne conviendra pas à certains cas d’exposition, de par les
exigences vis-à-vis de l’enrobage minimal extérieur et intérieur à
respecter.
Pour le Groupe Spécialisé n°3.2 A l’occasion de cette révision, le procédé a fait l’objet des modifications
Le Président suivantes :
gamme d’épaisseur d’isolant élargie jusqu’à 20 cm
épaisseurs de la paroi préfabriquée extérieure en béton armé de 6 à
9 cm
dimensions maximales des panneaux 3,80 x 12,34 m ou 4,10 x
10,50 m
utilisation d’ancres porteuses cylindriques métalliques FEHR en
remplacement des ancres cylindres MVA de la société HALFEN, avec
possibilité de disposer deux cylindres sur une même paroi ;
l’affichage des performances mécaniques des connecteurs COMBAR.
Ces ancres porteuses ne disposent pas de barres d’ancrage au
niveau de la paroi extérieure. Côté paroi intérieure, des barres
2*2HA6 longueur 70 cm sont utilisées pour assurer l’ancrage des
ancres porteuses.
Utilisation du procédé PRECOFFRE TH en infrastructure.
Possibilité d’employer le « PRECOFFRE TH » pour des ouvrages de
classe d’exposition XS1
Manutention et levage des « PRECOFFRE TH » avec insert de levage
réalisé en câble de diamètre 12 mm dans les conditions d’épaisseurs
définies dans le présent Avis.
Possibilité de bétonnage en une seule passe du « PRECOFFRE
TH »sur une hauteur jusqu’à 2.30 m, moyennant une reprise des
efforts de poussée du béton frais par les connecteurs COMBAR
Schöck.
L’Avis Technique actuel ne vise plus les murs « PRECOFFRE TH » non
porteurs.
Concernant le système de levage intégré aux MCII, le Groupe tient à
préciser que l’Avis intègre l’utilisation des inserts de levage des murs
dans des conditions d’épaisseurs définies dans le Dossier Technique.
Les capacités portantes des inserts de levage sont déterminées à partir
d'essais réalisés suivant le protocole CSTB en date du 16-10-2012.
Conformément à ce protocole, les rapports d'essais portant sur le cas
de figure le plus défavorable sont établis par un organisme
indépendant du demandeur (extérieur au demandeur) qui atteste de la
fiabilité des informations
En ce qui concerne l’appréciation de l’aptitude au levage du procédé, le
Groupe tient à préciser que l’Avis porte sur la résistance des inserts de
levage et sur l’impact de leur intégration sur les performances du mur
vis à vis de la résistance en phase provisoire et définitive sans
préjuger des dispositions nécessaires à la sécurité des intervenants
suivant la règlementation en vigueur.
6 3.2/17-842_V2
Annexe – CMU des câbles de LEVAGE
La présente annexe fait partie de l’Avis Technique : le respect des valeurs indiquées est une condition impérative de la validité de l’Avis.
Sur la base des rapports d’essais de qualification fournis par le CERIB, les valeurs de la Charge Maximale d’Utilisation (CMU) par câble sont
données dans le tableau ci-dessous. Ces valeurs correspondent à des charges équivalentes pour un levage droit. Elles peuvent être considérées
pour un levage avec accrochage direct du crochet d’élingue sur le câble.
Commentaire : La situation critique correspond parfois à un levage à 60° mais les résultats sont transposés pour afficher la valeur équivalente en
levage droit.
1
Vérification 1 3
2
Schémas protocole
CSTB
(1)
La formule ci-dessus correspond à une disposition symétrique des câbles par rapport au centre de gravité. Dans les autres cas, on tiendra
compte du positionnement des câbles pour la détermination des efforts.
Notations :
3.2/17-842_V2 7
Dossier Technique
établi par le demandeur
l’isolant en polystyrène, ou polyuréthane ou laine de roche
(uniquement utilisée pour le respect de l’IT 249 : protection au feu
A. Description de l’isolant)
les connecteurs : des tiges filetées en fibres de verre et résine
vinylester COMBAR de chez SCHÖCK
1. Destination et domaine d’emploi du
les cylindres (FEHR) et des plats de liaison (HALFEN MVA AT
PRECOFFRE TH 3/13/738) en acier inoxydable
8 3.2/17-842_V2
Les isolants certifiés ACERMI répondent aux normes suivantes : 2.5 Ancres porteuses
Polystyrène expansé: NF EN 13163 Les ancres porteuses sont prévues pour suspendre la paroi extérieure
Polystyrène extrudé : NF EN 13164 à la paroi structurelle, pour résister aux actions sismiques dans le
plan.
Mousse rigide de polyuréthane : NF EN 13165
Laine de roche : NF EN 13162 (uniquement utilisée pour le respect 2.51 Cylindres de connexion
de l’IT 249 : protection au feu de l’isolant)
Des cylindres de retenue en acier inoxydable 1.4571 (Z6 CNDT
2.4 Connecteurs de liaison COMBAR® 17.12) de diamètre 255 mm, d’épaisseur 1,5mm servent à reprendre
le poids propre du voile préfabriqué extérieur qui reste librement
Les deux parois et l’isolant sont maintenus par des connecteurs dilatable. (Cf. FIGURE 2, Annexe 9)
ponctuels COMBAR® de la société SCHOCK.
La longueur de ces systèmes d’accroche ponctuels dépend de
Ces connecteurs ponctuels ont pour rôle d’une part de garantir l’épaisseur totale du mur.
l’écartement des deux parois (reprise des efforts de poussée du béton
Le cylindre est armé avec 2 x 2 barres HA 6 de longueur 70 cm
lors du coulage du noyau), et d’autre part de résister aux actions du
positionnées perpendiculairement dans ce dernier, au niveau de la
vent et aux actions sismiques hors plan.
peau intérieure uniquement. Il n’est pas prévu d’armature d’ancrage
Le connecteur SCHÖCK COMBAR® utilisé est un barreau pultrudé de de ce type au niveau du cylindre dans la peau extérieure.
diamètre 12mm, en fibre de verre et résine vinylester, usiné afin
La capacité de résistance en cisaillement des cylindres est indiquée
d’apporter des performances d’adhérence similaires aux fers à béton.
ci-dessous :
La tolérance de fabrication sur la longueur d’un connecteur est de
+0/-2 mm pour une longueur de connecteur comprise entre 26 et 50 Tableau 3 : En zone non sismique :
cm.
La densité minimale des connecteurs est de 4 pièces au m². La Ep.
6 7 et 9 et 11 et 13 et 15 à 18 à
distance maximale entre 2 connecteurs est de 50 cm (maillage de d’isolant
cm 8cm 10cm 12cm 14cm 17cm 20cm
50x50 cm). (cm)
11 à 14
Inertie 1018 mm4 Ep. d’isolant (cm) 6 cm 7 à 10 cm 15 à 20 cm
cm
Raideur en
Tableau 2 : Performances mécaniques des connecteurs cisaillement du
50,0 41,0 30,0 26,0
COMBAR 12 mm : cylindre
(kN /mm)
Longueur
Tableau 4 : En zone sismique :
Libre
(épaisseur 60 80 100 120 140 160 180 200
d’isolant) Ep.
6 7 et 9 et 11 et 13 et 15 et 17 et 19 et
en mm d’isolant
cm 8cm 10cm 12cm 14cm 16cm 18cm 20cm
(cm)
Raideur
statique
113 84,7 67,8 56,5 48,4 42,4 37,7 33,9 Valeur
en traction
de
(kN/mm) calcul 43,0 37,8 34,1 31,7 30,3 29,4 29,1 29,1
Vrd,
Epaisseur de (kN)
la paroi
extérieure 60 70 80 90
(mm) 11 à 14
Ep. d’isolant (cm) 6 cm 7 à 10 cm 15 à 20 cm
cm
Résistance
statique de Raideur en
calcul à la cisaillement du
4,27 5,05 5,82 6,6 25,0 20,5 15,0 13,0
traction cylindre
, (kN /mm)
(kN) L’enrobage du cylindre sera supérieur ou égal à 1,0 cm et l’ancrage
Résistance du cylindre dans le béton sera supérieur ou égal à 4,5 cm.
dynamique Si le cylindre seul est insuffisant pour reprendre les sollicitations
de calcul à (poids propre, situation sismique, situation d’incendie, …), un second
la traction 7,09 8,38 9,66 10,95
cylindre pourra être ajouté sur la même horizontale ou la même
, verticale, à une distance entre axes de 765 mm du premier cylindre
(kN) (cette distance correspond à 3 fois le diamètre du cylindre) comme
indiqué dans les schémas ci-dessous :
3.2/17-842_V2 9
Les armatures en barres filantes ou façonnées intégrées aux murs
conformes à la norme NF A 35-080-1 pour l’acier et NF A35-014
pour l’inox; nuance B500A, B500B ou B450B.
Les panneaux de treillis soudés intégrés aux murs ou utilisés en
acier de liaison conformes à la norme NF A 35-080-2 ; nuance
B500A, B500B ou B450B.
Raidisseurs :
Des raidisseurs métalliques (Cf. FIGURE 3, Annexe 9) espacés d'au
plus 60 cm assurent la liaison entre le voile préfabriqué intérieur du
« PRECOFFRE TH» et le noyau coulé en place.
Ils peuvent être :
de section triangulaire, type BDW KT800 ou équivalent, filant sup.
8, filants inf. 25, et diagonales 5.
de section triangulaire type BDW KT900 ou équivalent, filant sup.
8, filants inf. 25, et diagonales 5 ou 6.
de section carrée, réalisés sur mesure par les ateliers FEHR. Les
cages d’armatures font l'objet d'un contrôle interne.
Le choix du type de raidisseur se fera en fonction des sollicitations de
cisaillement à l’interface « PRECOFFRE TH» / noyau.
Les critères de certification des raidisseurs sont indiqués au §4.2 du
dossier technique.
10 3.2/17-842_V2
Des plans de pose et une notice de pose sont fournis, qui Les « PRECOFFRE TH» sont dimensionnés selon les règles usuelles de
comprennent au minimum : la résistance des matériaux et du béton armé avec le cas échéant une
L’angle limite de levage vérification de la stabilité de forme.
Le nombre de points de levage Le dimensionnement des murs se fait sur la base des règles usuelles
du béton armé : NF EN 1992-1-1 et son annexe nationale NF EN
L’utilisation d’un système équilibrant si les murs sont pourvus de 1992-1-1/NA.
plus de 2 inserts.
Les prescriptions données dans ce document s’ajoutent ou, pour
2.8 Douilles certaines d’entre elles, se substituent à ces règles.
Elles assurent la liaison des voiles préfabriqués du « PRECOFFRE TH» Les liaisons doivent assurer la continuité mécanique entre :
avec les étais tire-pousse pendant le montage et le bétonnage. Elles La fondation et le mur « PRECOFFRE TH» ;
peuvent assurer la fixation d’équipements de sécurité. Entre deux murs « PRECOFFRE TH» ;
Les douilles métalliques de type « Pfeiffer » ou équivalent sont Le mur « PRECOFFRE TH» et les ouvrages appartenant au même
scellées dans l’un des voiles préfabriqués du panneau (cf. FIGURE 4, système statique (exemple : plancher, balcon, …).
Annexe 9).
Elles sont utilisées en combinaison avec des boulons métalliques 3.11 Dimensionnement des connecteurs COMBAR®
adaptés (M12, M16, M20, etc…) et autorisent des usages multiples Les connecteurs sont dimensionnés pour reprendre :
serrages – desserrages.
l’effort de traction dû à la coulée du béton lors du remplissage du
2.9 Matériaux de jointoiement et d’étanchéité noyau.
Les matériaux de jointoiement utilisés pour la finition des murs sont : Cette condition est vérifiée pour une vitesse de bétonnage de 70
cm/h maximum et un espacement de connecteurs de 50 cm
Fond de joint type cordon en mousse ou en mousse imprégnée ou maximum (en tenant compte de la contrainte d’adhérence sur un
mousse expansive en polyuréthane pour blocage de la laitance en béton C20/25 égale à 4.25 kN).
phase de bétonnage,
Une dérogation à la vitesse de bétonnage préconisée ci-dessus est
Mastics élastiques de classement SNJF 25 E ou mousse de possible, pour un remplissage des « PRECOFFRE TH» en une passe,
polyuréthane imprégnée pré-comprimée ou profilés souples jusqu’à une hauteur maximale de 2,30 m, moyennant les
d'obturation à encastrer dispositions suivantes:
Mortier riche de réparation sans retrait (pour la paroi intérieure) - Une étude spécifique du bureau d’études FEHR validera
Bande autocollante bitumineuse ou joint hydro-gonflant l’augmentation de la hauteur de bétonnage jusqu’à une hauteur
La mise en œuvre de ces produits est réalisée conformément aux maximale de 2,30 m, par la mise en place de connecteurs
recommandations et cahiers techniques dont ils font l’objet. COMBAR supplémentaires pour reprendre la pression du béton
frais dans le « PRECOFFRE TH».
Le fournisseur des produits employés justifie leur compatibilité avec
les environnements auxquels ils seront exposés. - Les murs sur lesquels ce remplissage est autorisé font l’objet
d’un marquage spécifique. Une indication sous forme d’étiquette
En tête de murs :
sur le mur précisera que le bétonnage = 2,30 m est
Chaperon béton préfabriqué ou béton fibré à ultra hautes possible sur le « PRECOFFRE TH» concerné.
performances
- Il est nécessaire de distinguer les « PRECOFFRE TH» concernés
Couvertine métallique par le bétonnage en une passe sur le plan de pose.
2.10 Matériaux de traitement du parement des - Pour une même phase, tous les murs sont soit à remplir en une
passe, soit à remplir selon la vitesse préconisée dans le cas
murs (selon leur destination) général pour les MCII. Il n’est pas possible sur une même phase
Lasure, d’avoir 2 consignes de remplissage divergentes.
Peinture avec bouche pores préalable s’il y a lieu, L’étude sera réalisée spécifiquement pour chaque hauteur de
bétonnage souhaitée. Les entraxes minimums entre connecteurs et
Enduit hydraulique,
les conditions au bord définis en FIGURE 2 (Annexe 9) sont à
Résine, respecter. On veillera également à maintenir un entraxe minimum
Bardage, de 3 fois l’épaisseur de la peau entre les connecteurs. On considère
une résistance à l’arrachement dans le béton frais de 4,25 kN.
Pierre collée,
Après avoir défini l’entraxe vertical des connecteurs, on détermine
RPE ensuite le nombre de connecteurs nécessaires à reprendre la
poussée du béton frais sur la zone d’influence de la rangée de
connecteurs concernée.
3. Conception des PRECOFFRES TH suivant
les efforts de pression et de dépression dus au vent. Cette
leur destination condition est vérifiée quelle que soit la zone de vent considérée.
Les joints de calepinage horizontaux et verticaux sont positionnés Les connecteurs doivent être vérifiés sous la combinaison des
de façon à ne pas réduire la raideur du mur dans son sens porteur efforts de traction dus au gradient thermique et à l’action du vent.
privilégié : L’effort de cisaillement généré par la dilatation thermique
- Pour les murs dont la flexion se fait dans un plan vertical, les différentielle entre les 2 voiles préfabriqués.
joints horizontaux sont disposés à proximité immédiate des La déformation maximale du connecteur notée est variable en
diaphragmes (dalles, poutres, couvertures contreventées,…), fonction de l’épaisseur d’isolant :
sauf dispositions particulières. Les joints verticaux sont sans
incidence. = 1,2 mm si l’épaisseur d’isolant est inférieure à 100 mm
- Pour les murs dont la flexion se fait dans un plan horizontal, les = 3,7 mm si l’épaisseur d’isolant est supérieure ou égale à 100
joints verticaux sont disposés à proximité immédiate des mm
raidisseurs (refends, poteaux, goussets,…), sauf dispositions La distance maximale, entre le pôle de dilatation de la paroi
particulières. Les joints horizontaux sont sans incidence. (généralement confondu avec le centre du cylindre) et le
Les voiles préfabriqués des « PRECOFFRE TH» contre isolant sont connecteur le plus éloigné est de :
conçus pour assurer leur libre dilatation :
/ ∆
en supprimant tout contact rigide du voile extérieur un autre
panneau ou élément de structure, Avec é : 10-5
m/m/°C et ∆ = 50 °C
en reliant le voile préfabriqué extérieur au voile préfabriqué Soit :
intérieur porteur avec un ou plusieurs cylindres métalliques
= 2,40 m pour une épaisseur d’isolant comprise entre 60 et
(pouvant être complété par un ou plusieurs plats d’ancrage) et par
100 mm (< 100 mm).
des connecteurs d’entraxe au plus égal à 50 cm.
3.2/17-842_V2 11
= 7,40 m pour une épaisseur d’isolant comprise entre 100 et Vérification des ancres porteuses à ELU statique sous le poids
200 mm. propre :
, ,
l’action sismique hors plan : le nombre de connecteurs au m² sera
déterminé en vérifiant que l’action sismique s’exerçant sur un Avec :
connecteur est inférieure à la résistance en traction du connecteur, 1,35
,
soit :
: nombre d’ancres porteuses
, ,
, : résistance statique en cisaillement des ancres porteuses
Avec : (voir le §2.5).
: nombre de connecteurs /m² du Précoffré TH
NOTA : Les efforts appliqués sur les ancres doivent tenir compte de la
, : résistance dynamique à la traction d’un connecteur position du centre des raideurs par rapport au centre de gravité de la
paroi extérieure. En cas d’excentrement, l’effort de cisaillement
,
sollicitant les ancres sera la résultante d’une composante verticale et
Avec : d’une composante horizontale dues au poids propre.
: poids de la paroi extérieure par unité de surface (y compris Vérification des ancres porteuses à l’ELU sismique :
sur-épaisseur béton due à une éventuelle matrice ou le poids
supplémentaire du revêtement extérieur) , ,
: coefficient déterminé d’après les tableaux ci-dessous :
Avec :
Table 1 : Coefficient ka en fonction de la catégorie
: nombre d’ancres porteuses
d'importance du bâtiment et la zone sismique
classe de sol , ,
Avec :
zone sismique A B C D E
,
III 0,62 0,83 0,93 0,99 1,11
L’action sismique horizontale dans le plan de la paroi :
IV 0,90 1,21 1,35 1,44 1,61 : poids total de la paroi extérieure (y compris sur-épaisseur béton
due à une éventuelle matrice ou le poids supplémentaire du
revêtement extérieur)
Catégorie d'importance du bâtiment: 3 : coefficient déterminé dans les tableaux du §3.11.
NOTA : Les efforts appliqués sur les ancres doivent tenir compte de la
classe de sol position du centre des raideurs par rapport au centre de gravité de la
paroi extérieure. En cas d’excentrement, l’effort de cisaillement
zone sismique A B C D E sollicitant les ancres sera la résultante d’une composante verticale et
d’une composante horizontale dues à l’action sismique horizontale.
II 0,47 0,64 0,71 0,75 0,85
3.13 Dimensionnement des joints entre panneaux
III 0,74 1,00 1,11 1,18 1,33
La largeur du joint entre les parois librement dilatables devra
IV 1,08 1,45 1,61 1,72 1,94 respecter la règle suivante :
max .Δ . 5 Δ ; 2. 5
Catégorie d'importance du bâtiment: 4 Δ avec =1,10-5 °C-1 (coefficient de dilatation thermique
du béton), Δ = 50 °C (variation de température), la distance
classe de sol entre deux point fixes successifs de panneaux encadrant un joint ,
le déplacement du panneau extérieur sous sollicitation sismique
zone sismique A B C D E
(éviter les risques d’entrechoquement, vibration en opposition de
II 0,55 0,74 0,82 0,88 0,99 phase) , 5 mm les tolérances de pose et Δ les tolérances
de fabrication des panneaux (variables suivant les dimensions des
III 0,86 1,17 1,30 1,38 1,55 panneaux : voir §4.4).
IV 1,26 1,7 1,88 2,01 2,26 La largeur des joints entre les peaux librement dilatables devra
être déterminée de façon à ce que le déplacement des parois
extérieures sous sollicitations sismiques soit inférieur à /2
Les coefficients sont déterminés en considérant les hypothèses (avec prise en compte des tolérances de pose) afin d’éviter le risque
enveloppes suivantes : d’entrechoquement entre deux panneaux contigus :
=1 , , /
Coefficient d’importance =1 avec :
/ =1 : déplacement du panneau extérieur sous sollicitation sismique
/ =1 , , ; effort afférent à une ancre porteuse en situation d’actions
sismiques horizontales
3.12 Dimensionnement des ancres porteuses :
: raideur moyenne en cisaillement dynamique d’une ancre
cylindres et plats complémentaires
porteuse
Les ancres porteuses sont dimensionnées pour reprendre :
Pour une simplification des études, la dimension du joint entre voiles
Le poids propre de la paroi extérieure en tenant compte des préfabriqués structurels peut être considérée comme égale à la
surépaisseurs éventuelles liées à l’emploi d’une matrice ou des dimension du joint entre voiles extérieurs librement dilatables.
charges complémentaires induites par un parement
complémentaire, noté 3.14 Exemples de dimensions de la paroi extérieure
La sollicitation sismique horizontale dans le plan de la paroi, notée Dans le cas d’un panneau plein avec paroi extérieure d’une épaisseur
minimale de 6 cm (8 ou 8.5 cm dans le cas des panneaux munis de
,
plats), les surfaces maximales de la paroi extérieure sont données
dans les tableaux suivants :
12 3.2/17-842_V2
NOTA : les surfaces maximales renseignées dans les tableaux ci-dessous sont Au droit des joints entre panneaux de « PRECOFFRE TH» ou entre
déterminées vis-à-vis de la capacité portante des ancres porteuse et du poids élément et parties coulées en place, la section résistante à la
propre de la paroi extérieure (hors action sismique).
compression est calculée en considérant l’épaisseur totale du mur
Il conviendra également de vérifier le respect de la distance (partie structurelle), réduite des chanfreins éventuels, si:
maximale entre le pôle de dilatation de la paroi (généralement
le joint présente une épaisseur nominale ≥ 3 cm , ou
confondu avec le centre du cylindre) et le connecteur le plus éloigné
conformément aux prescriptions du §3.11. la pose est réalisée sur un mortier de calage de résistance au
Panneau muni d’un seul cylindre (paroi extérieure de 6 cm) : moins égale à la valeur , prise en compte dans les calculs.
Dans le cas contraire, la section résistante est réduite à la section de
Epaisseur de l’isolant Surface maximale de la
béton du noyau.
(cm) paroi extérieure (m²)
6 18,8
7 à 14 12,2
15 à 20 10,7
3.2/17-842_V2 13
3.23 Armatures minimales 3.26 Enrobage des raidisseurs vis-à-vis du noyau
Les conditions minimales présentées dans cette section sont valables coulé en place
quel que soit la position de l’élément dans l’ouvrage et quel que soit
le référentiel qui s’y applique. Ces référentiels peuvent prescrire des
conditions plus sévères dont il faudra tenir compte.
Pour des aciers de nuance B500, le voile préfabriqué côté isolant
comprend au minimum horizontalement et verticalement :
0,2 % de la section de béton si la longueur du panneau est
inférieure à 6,00 m
0,25 % de la section de béton si la longueur du panneau est
supérieure à 6,00 m
Pour des aciers de nuance B500, le voile préfabriqué côté intérieur
comprend au minimum : Figure 3 : Définition des enrobages
1,2 cm²/ml d’aciers verticaux
L’enrobage des raidisseurs permet de respecter l’exigence vis-à-vis
1,2 cm²/ml d’aciers horizontaux des coutures entre le voile préfabriqué et le béton coulé en place :
avec des espacements maximum entre armatures de 33 cm.
_
Dans la direction parallèle aux raidisseurs, la section d’armature des A l’interface peau/noyau, l’enrobage minimal des armatures
raidisseurs est prise en compte dans cette section minimale. longitudinales d’un treillis raidisseur est égal à :
Il y a lieu également de vérifier au droit des joints qu’un ferraillage
minimum conforme à l’article 9.6.2 et l’article 9.6.3 de la norme NF _ 10
EN 1992-1-1 et son annexe nationale soit mis en place.
Les valeurs d’enrobage nominales sont déterminées à partir des
Armatures de renfort dans la paroi extérieure : valeurs d’enrobage minimales définies en tenant compte des
Pour les configurations de mur avec deux ancres cylindriques de tolérances d’exécution soient :
liaison tel que prévu au §2.5, étant donné la forte rigidité des Δ la tolérance en plus sur l’enrobage e1 en face structurelle
cylindres dans les 3 directions, des armatures complémentaires
seront disposées entre les deux ancres afin de reprendre les Δ la tolérance en moins sur l’enrobage e1 en face structurelle ;
sollicitations générées par le bridage de la dilatation thermique de la Δ la tolérance en moins sur l’épaisseur de la face structurelle ;
paroi extérieure.
Les valeurs de tolérances ci-dessus sont, par défaut, prises égales
3.24 Epaisseurs minimales à:
Les épaisseurs minimales considérées dans ce paragraphe sont des Δ = 3 mm ;
valeurs minimales toutes tolérances épuisées.
Δ = 3 mm ;
L’épaisseur minimale des parois préfabriquées résulte des exigences
d’enrobage et des tolérances d’exécution sur cette dimension et le L’épaisseur du voile préfabriqué structurel doit vérifier l’inégalité
positionnement des armatures. L’expression de la tolérance suivante :
résultante ∆1 sur l’épaisseur du voile structurel est donnée au
paragraphe §3.26 _ Φ Φ , ∆
L’épaisseur nominale de la paroi extérieure doit être supérieure ou Avec :
égale à 6 cm afin de garantir un bon ancrage des dispositifs de
connexion.
∆ ∆ ∆ 4,3
En tout état de cause, l’épaisseur nominale de la peau extérieure
vérifiera l’inéquation suivante :
l’épaisseur nominale du voile préfabriqué structurel
Φ Φ Δ l’enrobage nominal des armatures perpendiculaires au treillis
avec : raidisseur, du voile préfabriqué structurel
: enrobage nominal de la paroi extérieure côté extérieur _ l’enrobage minimal du raidisseur, côté face intérieure de
(fonction de la classe d’environnement côté extérieur) la peau coffrante
: enrobage nominal de la paroi extérieure côté isolant (fonction Φ le diamètre des armatures perpendiculaires aux raidisseurs
de la classe d’environnement côté isolant) dans la peau coffrante côté noyau coulé en place,
Φ et Φ : diamètre des armatures verticales (v) et horizontales (h) Φ , le diamètre des armatures inférieures du raidisseur
disposées dans la paroi extérieure
3.27 Chevillage
= 3 mm : tolérance de fabrication (en moins) sur l’épaisseur de
Il appartient au Maître d’Œuvre ou au BET de vérifier que l’ouvrage
la paroi extérieure préfabriquée
support, c’est-à-dire le mur « PRECOFFRE TH », est apte à reprendre
L’épaisseur minimale du noyau coulé en place est fixée à 6cm. Cette les charges transmises par les chevilles et comporte les dispositions
épaisseur minimale correspond à une épaisseur nominale de 7,5cm éventuelles nécessaires à leurs transferts.
avec les valeurs par défaut des tolérances définies au paragraphe
Les chevilles implantées perpendiculairement au plan de reprise voile
§3.26 et l’expression de , du paragraphe §3.210. On retiendra préfabriqué/noyau sont :
une épaisseur nominale du noyau d’au moins 8 cm.
soit ancrées totalement dans l’épaisseur du voile préfabriqué
suivant les préconisations du fabricant.
3.25 Enrobage des armatures
soit ancrées totalement dans l’épaisseur de béton coulé en place
L’enrobage des armatures du mur doit respecter les prescriptions
(noyau) :
définies dans la section 4 de la NF EN 1992-1-1 et son annexe
nationale NF EN 1992-1-1/NA. Il convient notamment de prendre en La vérification en traction doit être faite en considérant comme
compte l’adhérence et les conditions d’environnement du mur. l’épaisseur à fixer, l’épaisseur de la platine augmentée de l’épaisseur
du voile préfabriqué concernée par la fixation.
La classe de résistance du béton et l’enrobage compact (donné par la
face coffrante des voiles préfabriqués coulés horizontalement sur des La vérification en cisaillement est effectuée en considérant
coffrages industriels) peuvent permettre de moduler la classe uniquement l’épaisseur de la platine comme épaisseur à fixer.
structurale recommandée en vue de la détermination des enrobages Un chevillage parallèle au plan de reprise n’est autorisé que dans la
minimaux vis-à-vis de la durabilité, au sens du tableau 4.3 NF de partie béton coulé en place, dont on aura vérifié la bonne compacité.
l’annexe nationale de la norme NF EN 1992-1-1/NA. La contribution des voiles préfabriqués est ignorée pour la résistance
de l’ancrage de la cheville, sauf disposition contraire de l’avis
technique du système de chevillage.
14 3.2/17-842_V2
3.28 Principes constructifs
3.281 Liaisons entre éléments
Des schémas de liaisons types entre éléments sont présentés en
Annexe 9. Ces liaisons peuvent être du type :
Articulé : les armatures de liaison sont ajoutées uniquement dans
le noyau ;
Couturé : il s’agit d’une liaison articulée à laquelle est ajoutée une
armature de couture reliant les deux voiles préfabriqués, en bord
de chaque panneau ;
Encastrée. Figure 5
3.282 Utilisation des treillis raidisseurs dans les La section d’armatures équivalente par mètre linéaire est
,
renforcements
calculée à partir de l’effort résistant au niveau du plan de
Les renforcements des bords libres verticaux pourront être réalisés cisaillement oblique.
dans les murs « PRECOFFRE TH » à l’aide de treillis raidisseurs.
Les barres de chaînages périphériques sont intégrées dans les voiles
préfabriqués des murs « PRECOFFRE TH ». Les U de fermeture
constructifs peuvent être remplacés par des treillis raidisseurs.
sin sin
, 4
Avec :
: effort résistant au niveau du plan de cisaillement oblique calculé
de la manière suivante :
, , ;
: limite caractéristique d’élasticité de l’acier des épingles ;
KT 811
15 2,52 11 20 31
8-5-5
KT 813
17 2,73 11 19 29
8-5-5
KT 815
19 2,87 10 18 28
8-5-5
3.2/17-842_V2 15
1,25 si l’armature est tangente à l’interface de reprise ;
2 si l’armature est sécante à l’interface de reprise.
La longueur d’ancrage de calcul de l’armature dans le voile
préfabriqué vaut , avec la longueur d’ancrage de calcul
définie à l’article 8.4.4 de la norme NF EN 1992-1-1 et son annexe
nationale.
Note : dans le cas d’une poutre-voile, seule la configuration (a) de la
Figure ci-dessous peut être retenue.
Avec :
, l’épaisseur minimale du noyau coulé en place, toutes
Figure 7 : Enrobage et ancrage des aciers structuraux
tolérances épuisées ;
Attentes verticales pour murs et poteaux est nul si les armatures sont accolées ou est égal à 1,7 si
Les armatures en attente et les armatures de liaison sont disposées les armatures sont espacées.
de manière à respecter un enrobage minimal autour de ces armatures
de 15 ou 30 mm selon la classe d’exposition de l’ouvrage. L’enrobage , , , : valeurs conventionnelles de l’enrobage
prenant en compte les variations dimensionnelles de l’armature et
de ces armatures est compté à partir de la face intérieure des
de son positionnement :
voiles préfabriqués.
25 ; 1,7 – 15
25 ; 1,7 – 15
25 ; 1,4 – 15
25 ; 1,4 – 15
l’enrobage minimal de l’armature de liaison coté paroi structurelle
et l’enrobage de l’armature de liaison coté isolant. Les enrobages
et prennent les valeurs de 15 mm ou 30 mm selon la
destination de l’ouvrage et les conditions d’utilisation (exposition des
parois, traitement du joint…).
NOTE : la valeur de l’épaisseur minimale du noyau , se déduit
Figure 8: Position des armatures en attente dans un mur de l’épaisseur nominale du noyau , des tolérances en plus sur les
« PRECOFFRE TH » épaisseurs des voiles , et de la tolérance en moins du mur
« PRECOFFRE TH », Δ suivant l’expression suivante :
3.29 Recouvrement d’armature
Les règles de recouvrements des armatures du noyau avec celles , ∆ ∆ ² ∆
intégrées dans les voiles préfabriqués des murs « PRECOFFRE TH »
doivent être conformes à l’article 8.7 de la NF EN 1992-1-1 et de son Ces dispositions permettent d’assurer, toutes tolérances épuisées, un
annexe nationale. espace de 25 mm entre les armatures et la face intérieure du voile
préfabriqué le plus proche.
3.210 Eclissage des armatures Les deux armatures peuvent être remplacées par une section
Pour les poutres et poutres voiles, les règles d’ancrages d’armatures d’armatures équivalente.
sur appuis sont celles de la NF EN 1992-1-1 (Art. 9.2.1.4. pour En zone fléchie, les longueurs de recouvrement des armatures
l’appui simple d’about et Art 9.2.1.5. pour l’appui intermédiaire). Les d’éclissage seront majorées de 20 % pour prendre en compte les
recouvrements d’armatures dans le cas de l’éclissage de la section du tolérances de positionnement des armatures dans le noyau.
tirant seront majorés de 20 % afin de prendre en compte les
tolérances de positionnement des armatures dans le noyau. 3.211 Critère de bétonnage
Ces armatures sont soit intégrées dans les murs « PRECOFFRE TH », Hauteur de chute du béton
soit mises en œuvre dans la partie coulée en place.
La hauteur maximale de chute du béton n’excèdera pas 3 m
Lorsqu’elles sont mises en œuvre dans la partie coulée en place, le
quel que soit l’épaisseur du noyau (en référence à l’art. 1.3 «
nombre maximal de barres est de 2 par lit et le diamètre maximal
Déversement par bennes » de la norme NF P 18-504 « Mise en œuvre
Φ est donné par les expressions suivantes : des bétons de structure »).
Pour les armatures horizontales, le diamètre maximal des armatures Lorsque les hauteurs de panneaux sont supérieures à cette hauteur
est égal à : maximale et ne permettent donc pas le bétonnage par trémie
, disposée en tête de panneau, le bétonnage doit être réalisé par
introduction d’un tube souple entre les voiles préfabriqués (lorsque
2 l’épaisseur du noyau le permet) ou par une trémie latérale respectant
cette même hauteur limite. La distance horizontale entre deux
trémies ou entre deux positionnements successifs de tube souple ne
doit pas excéder 3,80 m.
Dans ce cas, on doit s’assurer du bon remplissage des murs
« PRECOFFRE TH » par l’examen des joints verticaux entre panneaux,
par le contrôle du volume du béton déversé ainsi que par une
observation directe par les ouvertures éventuelles dans les panneaux.
A défaut d’autres contrôles sur le remplissage, il sera prévu lors de la
conception et fabrication des murs des orifices permettant un contrôle
(diamètre de l’ordre de 50 mm) sur le côté intérieur. Le nombre et la
Figure 9 : exemple d’éclissage des armatures horizontales
localisation des orifices de contrôle dépendent des caractéristiques du
Pour les armatures verticales, le diamètre maximal des armatures est mur :
égal à : dans tous les cas, un orifice sera prévu par élément, de préférence
en partie basse ;
,
2 des orifices complémentaires seront positionnés dans les zones
fortement armées.
16 3.2/17-842_V2
Note : (*) : Eurocode 8 sauf pour les bâtiments scolaires respectant
le chapitre 1.1 des règles PS-MI.
Les dispositions suivantes ne concernent que les murs considérés
comme éléments sismiques primaires, c’est-à-dire les murs faisant
partie du système structural résistant aux actions sismiques,
modélisés dans l’analyse pour la situation sismique de calcul et
entièrement conçus et étudiés en détail pour assurer la résistance
aux séismes conformément aux règles de la NF EN 1998-1 et de son
annexe nationale.
Pour les murs considérés comme éléments secondaires qui ne sont
pas considérés comme faisant partie du système résistant aux actions
sismiques et dont la résistance et la rigidité vis-à-vis des actions
sismique est négligée, les liaisons entre panneaux sont similaires aux
liaisons préconisées en dehors des zones sismiques.
Sans étude spécifique, la vitesse de bétonnage est invariablement Dans le cas de figure où le mur est libre sur l’un de ces côtés, on
limitée aux valeurs suivantes, quel que soit l’espacement des pourra se reporter à la vérification de la stabilité de forme effectuée
connecteurs : pour les poutres voiles (cf article 3.44).
Température du béton ≥ 15 °C : 70 cm/h A défaut de justifications par le calcul, les murs « PRECOFFRE TH »
peuvent être assimilés à un mur banché de section homogène
Température du béton = 10 °C : 60 cm/h équivalente à condition de respecter les dispositions et justifications
Température du béton = 5 °C : 50 cm/h exposées dans les paragraphes suivants qui correspondent au cas par
Pour les températures inférieures à 15 °C, la vitesse de bétonnage défaut.
peut être maintenue à 70 cm/h à condition d’utiliser un accélérateur Liaisons entre murs « PRECOFFRE TH » en zone courante
de prise.
A défaut de calcul spécifique des liaisons :
L’attention est attirée sur le fait que des dispositions particulières sur
le phasage d’exécution des voiles doivent être prises pour que les Les liaisons horizontales sont proscrites ;
prescriptions de conditions de bétonnage décrites ci-dessus puissent Pour les liaisons verticales, il y a lieu de réaliser des poteaux au
être respectées. A titre d’exemple, une vitesse bétonnage de 50 cm/h droit des joints (voir figure 14 ci-dessous), dans lesquels sont
implique le bétonnage d’une hauteur de 3 m sur une durée de 6 incorporées des armatures horizontales de continuité ancrées au-
heures. delà des treillis raidisseurs de rive. La section des armatures de
Cependant, sur étude spécifique réalisée par le Bureau d’études liaison est celle déterminée pour le mur banché substitué, majorée
FEHR, la hauteur de bétonnage peut être augmentée, dans la limite du rapport / .
de 2.30 m, en augmentant la densité des connecteurs. Les Les poteaux doivent comporter au moins une face accessible avant
dispositions de l’article 3.11 devront être respectées. bétonnage et visible après décoffrage.
3.212 Dispositions parasismiques La section des filants verticaux par mètre linéaire d’ouverture est au
moins égale au tiers de la section par mètre linéaire des armatures
Principe général horizontales du voile préfabriqué.
L’étude des murs « PRECOFFRE TH » sous les actions sismiques
relève de la norme NF EN 1998-1 et de son annexe nationale.
Conformément au décret du 22/10/2010, les bâtiments sont répartis
en catégories d’importance (I, II, III et IV) (tableau 4.3 de l’EN 1998-
1 et son annexe nationale) auxquels correspondent différents
coefficients d’importance (article 2.1 (3) de l’EN 1998-1 et son
annexe nationale) différenciant ainsi la fiabilité de la structure. De
plus, la zone sismique du bâtiment doit être prise en compte (article
3.2.1 de la norme NF EN 1998-1 et son annexe nationale).
Les exigences varient en fonction de la zone de sismicité et de la
catégorie d’importance du bâtiment
3.2/17-842_V2 17
Cette vérification a pour objet de déterminer le type de liaison à 3.3 Principe de conception des liaisons
utiliser pour le panneau étudié, permettant de reproduire le
monolithisme du mur (Voir Annexes 1 et 2). 3.31 Choix des liaisons entre « PRECOFFRE TH »
Liaisons entre murs « PRECOFFRE TH » au droit d'une dalle Les joints restent des points singuliers qu’il faut traiter comme tels en
fonction des sollicitations à reprendre.
Afin de s’assurer du non-glissement du mur « PRECOFFRE TH » par
rapport à la dalle sous les sollicitations dynamiques, l’article 5.4.3 et 3.311 Joints horizontaux
5.5.3 de la norme NF EN 1998-1 et son annexe nationale doit être
vérifié sur la base du noyau du mur « PRECOFFRE TH ». On distingue deux cas :
La liaison horizontale avec une dalle
Afin de s’assurer du non glissement du voile par rapport à la dalle
sous les sollicitations dynamiques, le joint doit être vérifié au
cisaillement conformément à l’Eurocode 8 sur la base du noyau du
« PRECOFFRE TH ».
La liaison horizontale en partie courante du mur (« PRECOFFRE
TH » superposés)
Le joint doit être vérifié au cisaillement. L’effort tranchant sollicitant
doit être comparé aux efforts tranchants résistants mobilisables en
fonction du type de liaison et du cas de charge étudié. Cf. Annexe 1
et 2.
Cette vérification permet de déterminer le type de liaison à utiliser
Figure 15 : Exemple de chaînage horizontal
pour le voile étudié.
Liaisons à l’intersection de deux ou plusieurs murs « PRECOFFRE TH »
3.312 Joints verticaux
Les intersections de murs nécessitent systématiquement la mise en
On distingue deux cas :
œuvre d’un chaînage vertical. Ce chaînage peut être incorporé dans le
mur « PRECOFFRE TH » ou mis en œuvre par le biais des armatures La liaison verticale en zone courante.
de couture. Le choix entre ces deux solutions sera fonction de la Le joint doit être vérifié au cisaillement. L’effort tranchant sollicitant
section du tirant, de l’épaisseur du mur « PRECOFFRE TH » et des doit être comparé aux efforts tranchants résistants mobilisables en
contraintes de mise en œuvre. fonction du type de liaison et du cas de charge étudié. Cf. Annexe 1
et 2.
La liaison verticale d’intersection de deux ou plusieurs voiles.
Les intersections de voiles nécessitent systématiquement la mise en
œuvre d’un chaînage vertical. Ce chaînage peut être incorporé dans le
« PRECOFFRE TH » ou mis en œuvre par le biais des armatures de
coutures. Le choix entre ces deux solutions sera fonction de la section
du tirant, de l’épaisseur du « PRECOFFRE TH » et des contraintes de
mise en œuvre.
Figure 16 : Exemple de chainage vertical
18 3.2/17-842_V2
Figure 20 Encastrement avec des armatures intégrées au
« PRECOFRE TH »
3.2/17-842_V2 19
Cette conception avec décalage de joints d’une face à l’autre permet 3.346 Joint horizontal droit
de conserver une hauteur utile de flexion suffisante pour la
Le principe constructif est basé sur deux systèmes constructifs :
transmission de moments de flexion, et couture efficacement la
liaison d’un mur à l’autre pour la réalisation d’une étanchéité La solution E8 (Cf. FIGURE 22, Annexe 9) :
constructive. - Les armatures en attente dans le mur sont calculées avec une
hauteur utile réduite.
- Les aciers disposés dans les voiles préfabriqués du « PRECOFFRE
TH » sont calculées pour équilibrer le moment sollicitant qui se
développe dans la section droite située immédiatement au-
dessus de l’extrémité supérieure des attentes.
Figure 21 : Liaison E1
-
La liaison E2 est une variante de la liaison E1, utilisée lorsque les
sollicitations sont trop importantes pour être reprises par une liaison Figure 25 : Joint horizontal droit
E1, ou lorsque le type de liaison en pied de mur ne permet pas de
Les murs sont posés sur des cales d’au moins 2 à 3 cm d’épaisseur
réaliser une liaison E1 (ripage impossible).
de manière à permettre le remplissage du joint au bétonnage et la
transmission des efforts de compression de la zone comprimée du
Précoffré vers le mur inférieur. Ces joints seront coffrés pour éviter
les fuites de laitance.
La solution E9 (Cf. FIGURE 22, Annexe 9) est basée sur le même
principe constructif que la solution E1.
Le choix de la solution se fera en fonction des sollicitations à
reprendre et des contraintes de chantier.
Figure 22 : Liaison E2
3.35 Liaison voile/dalle
20 3.2/17-842_V2
20
√
Avec :
l’élancement du poteau défini comme le rapport de la longueur
efficace du poteau sur le rayon de giration de la section droite ;
la valeur limite de l’élancement ;
, et sont définis à l’article 5.8.3 de la norme NF EN 1992-1-1 et
son annexe nationale ;
l’effort normal relatif défini à l’article 5.8.3 de la norme NF EN
1992-1-1 et son annexe nationale.
Dans l’hypothèse où l’élancement du poteau est supérieur à
l’élancement limite calculé ci-dessus, les effets du second ordre ne
sont plus négligeables et les méthodes de calcul décrites dans l’article
Figure 28 : Liaison en pied des murs courants 5.8.5 de la norme NF EN 1992-1-1 et son annexe nationale peuvent
être appliquées : méthode basée sur la rigidité nominale (article
Dans les cas où le joint présente une largeur minimale de 3 cm ou
5.8.7) et méthode basée sur la courbure nominale (article 5.8.8). Les
dans le cas où le joint est réalisé sur un mortier de calage de
calculs sont réalisés sur la base de la section courante.
résistance au moins égale à la valeur caractéristique en compression
du noyau coulé en place , prise en compte dans les calculs, la Sollicitation en compression centrée
section résistante à la compression est calculée en considérant L’effort normal agissant à l’ELU est limité par la valeur suivante :
l’épaisseur structurale du mur ( ).
∙ ∙
Les joints de calepinage horizontaux et verticaux sont positionnés de
façon à ne pas réduire la raideur du voile dans son sens porteur Avec :
privilégié. l’effort normal résistant de calcul du poteau ;
Pour des murs ayant un fonctionnement principal vertical, les joints
la section résistance du poteau calculée en considérant
horizontaux seront disposés en proximité immédiate des diaphragmes
l’épaisseur totale du poteau, réduite des chanfreins éventuels si le
(dalles, poutres, couvertures contreventées…). Les joints verticaux
joint présente une épaisseur minimale de 3 cm, ou si la pose est
sont sans incidence.
réalisée sur un mortier de calage de résistance au moins égale à la
Pour des murs ayant un fonctionnement principal horizontal, les joints valeur , prise en compte dans les calculs. Dans le cas contraire,
verticaux seront disposés en proximité immédiate des raidisseurs
la section résistante est réduite à la section de béton du noyau ;
(refends, poteaux, goussets…).
Les joints horizontaux sont sans incidence. la valeur de calcul de la résistance en compression du béton
telle que définie à l’article 3.1.6 de la NF EN 1992-1-1 et son
Les « PRECOFFRE TH » destinés à la réalisation de murs extérieurs annexe nationale NF EN 1992-1-1/NA ;
sont composés de deux voiles préfabriqués en béton d’épaisseurs
minimales 6cm, reliées et maintenues par des connecteurs en la section d’armatures ;
matériaux composites d’entraxe égal à 50 cm au maximum.
la valeur de contrainte de calcul dans les aciers égal à / si
L’épaisseur minimale des « PRECOFFRE TH » est de 26 cm.
/ ou à sinon ( est la limite caractéristique
L’épaisseur minimale du béton coulé en place est de 8 cm.
d’élasticité de l’acier de béton armé, la déformation relative
Le ferraillage des voiles préfabriqués, des réservations, et de la partie limite du béton sous compression centrée et la valeur de calcul
coulée en place est fonction des sollicitations, du mode de
du module d’élasticité de l’acier de béton armé).
fonctionnement des murs, et des conditions aux limites. Il est
déterminé par l’étude de structure. Cas particuliers des poteaux résistants par le béton
Les enrobages minimaux pour les faces exposées, usuellement seul
supérieurs à 2 cm, pourront être réduits à 1,5 cm tel que décrit à l’Art
§3.25. L’effort normal limite agissant à l’ELU en tête de poteau est alors
limité à :
Les ouvertures et baies sont obtenues au moyen de mannequins fixés
sur les tables coffrantes. Elles sont renforcées par des armatures ∙ ∙ ,
périphériques intégrées aux voiles préfabriqués.
Ces armatures pourront être réalisées conformément aux
prescriptions du paragraphe §3.282 si les conditions du domaine
d’emploi sont respectées.
Le pied du mur sera traité de sorte qu’une évacuation d’eau soit
possible (FIGURE 28, Annexe 9).
Avec :
3.42 Prescriptions particulières aux poteaux l’effort normal résistant de calcul du poteau ;
3.421 Définition , la résistance caractéristique équivalente à la compression du
La distinction entre « mur » et « poteau » est faite selon l’article béton pour l’épaisseur totale du mur (partie structurelle) telle que
5.3.1 (7) de la norme NF EN 1992-1-1 et son annexe nationale. Un définie à l’article 3.21 ;
poteau est un élément dont le grand côté de la section transversale la section résistante à la compression est calculée en
ne dépasse pas 4 fois le petit côté de celle-ci et dont la hauteur est considérant l’épaisseur totale du poteau, réduite des chanfreins
au moins égale à 3 fois le grand côté. Lorsque ce n’est pas le cas, il éventuels, si :
convient de considérer l’élément comme un voile.
- le joint présente une épaisseur minimale de 3 cm, ou ;
L’ensemble des prescriptions de la norme NF EN 1992-1-1 et son
annexe nationale pour le dimensionnement des poteaux doit être - la pose est réalisée sur un mortier de calage de résistance au
vérifié et complété par les justifications suivantes. moins égale à la valeur , prise en compte dans les calculs.
Dans le cas où le poteau est soumis à des efforts horizontaux, le - Dans le cas contraire, la section résistante est réduite à la
monolithisme de la section doit être vérifié, cf. § 3.5 section de béton du noyau de résistance caractéristique à la
compression , .
3.422 Type de ferraillage en fonction du type de
sollicitations - le coefficient partiel de sécurité relatif au béton tel que défini
On considère conventionnellement comme soumis à « une à l’article 2.4.2.4 de la NF EN 1992-1-1 et son annexe nationale.
compression centrée » tout poteau isolé : - un coefficient tenant compte des effets à long terme sur la
Sollicité uniquement par un effort normal de compression ; résistance en compression et des effets défavorables résultant
de la manière dont la charge est appliquée.
Lorsque son élancement λ vérifie l’expression suivante (article
5.8.3 de la norme NF EN 1992-1-1 et son annexe nationale) : Le ferraillage est réalisé de la même manière que pour un mur à
coffrage intégré classique : aciers horizontaux, verticaux et treillis
raidisseurs. Les abouts des murs à coffrage intégré seront
systématiquement fermés par des U.
3.2/17-842_V2 21
Figure 29 : Section de poteau résistant par le béton seul
Φ Φ –
avec :
1
2
6 7,5
Si cette dernière condition n’est pas respectée, la section
longitudinale peut être mise en œuvre dans la partie coulée en place
Figure 30 : Section de poteau nécessitant des armatures
à condition de respecter les conditions ci-dessous.
structurelles
la limitation des sections d’éclissage en fonction des épaisseurs des
Il convient que chaque barre longitudinale soit maintenue par des « PRECOFFRE TH », la section maximale des armatures d’éclissage
armatures transversales. Il convient également de ne pas disposer de ou des armatures en attente est fonction de l’épaisseur du
barre non tenue à moins de 150 mm d’une barre tenue « PRECOFFRE TH ».
conformément à l’article 9.5.3 de la norme NF EN 1992-1-1 et son
annexe nationale.
Epaisseur du noyau Ø maxi (mm)
L’effort normal agissant de calcul en tête de poteau est limité par coulé en place (cm)
: pour = = 15 mm
∙ ∙ pour = 16 mm
,
∙ 10 2 barres HA 12
Avec : 11 2 barres HA 16
l’effort normal résistant de calcul du poteau ; 12 2 barres HA 20
Figure 33
Intégrité de la section
Cette vérification consiste à s’assurer du monolithisme de l’ensemble
de la section par la détermination des contraintes de cisaillement qui
s’exercent à l’interface voile préfabriqué/noyau coulé en place et par
la mise en place d’aciers de couture.
Figure 31
Φ – 17
le respect de l’enrobage des armatures longitudinales,
22 3.2/17-842_V2
Les coefficients et dépendent de la rugosité de l’interface et sont
définis à l’article 6.2.5 de la norme NF EN 1992-1-1. Sauf dispositions
complémentaires précisées dans les Avis Techniques et suivies dans
le cadre de la certification des produits, les surfaces seront classées
en lisse avec égal à 0,20 et égal à 0,6. Les valeurs de c et μ
sont celles de l’article 6.2.5 de la norme NF EN 1992- 1-1 dans le cas
d’une surface de reprise lisse avec la minoration suivante :
/1,1 (soit égal à 0,18).
Sous charges dynamiques ou de fatigue, il convient de diviser par
deux les valeurs du coefficient , conformément à l’article 6.2.5 (5)
de la norme NF EN 1992-1-1 et son annexe nationale.
et ’ sont les inclinaisons des diagonales des treillis raidisseurs par
rapport au plan de reprise dans le sens longitudinal ;
et sont les pourcentages des armatures transversales ancrées
de part et d’autre du plan de reprise suivant l’angle ou ′, calculés
comme présenté à l’Annexe 3.
Nota : Dans l’expression de la contrainte de cisaillement ci-dessus,
l’influence du retrait du béton coulé en place est négligée.
L’annexe 4 illustre le principe de calcul de la contrainte de
Figure 34 : Plans de cisaillement dans la section d’une poutre cisaillement limite .
,
On peut admettre que l’effort de glissement g1 par unité de longueur Le plan de reprise peut être renforcé en resserrant les treillis
relatif à la largeur du premier voile préfabriqué (sur le plan de raidisseurs ou en disposant des raidisseurs de renforts pour
cisaillement noté S1) est égale à : augmenter la valeur de (cf. Annexe 4).
∙ ∙ Si la valeur limite de la contrainte de cisaillement est telle que
;
∙ ∙ , est supérieure à la contrainte égale à
,
Avec : 0,35 , / telle qu’indiquée dans l’annexe nationale NF EN 1992-
1-1/NA (6.2.2(1) Note) alors il est nécessaire de disposer des
l’effort tranchant sollicitant de calcul à l’ELU, en kN ;
armatures transversales d’effort tranchant.
la quantité d’armatures tendues égale à la somme des aciers
Vérifications sur appuis
dans le premier voile préfabriqué et des aciers As2 du noyau
coulé en place (en cm²) ; Les règles d’ancrages d’armatures sont celles de la NF EN 1992-1-1
et de son annexe nationale. Pour le calcul, sauf dans le cas où la
le bras de levier de la section, pris égal à 0,9 ( étant la vibration est aisée, le dimensionnement est réalisé pour les
hauteur utile de la section), en m. armatures dans le noyau en considérant un coefficient d’adhérence
On en déduit la contrainte de cisaillement maximum qui égal à 0,7 pour des armatures horizontales de diamètre supérieur
,
s’exerce sur le plan de couture (en MPa) : à 12mm. Dans tous les autres cas, le coefficient d’adhérence est
égale à 1.
, 10 ∙ L’article 9.2.1.4 s’applique pour l’appui simple d’about et l’article
0.6 ∙
9.2.1.5 s’applique pour l’appui intermédiaire.
Avec h la hauteur totale de la poutre, en m.
Au niveau des appuis (sur la première bielle), la largeur de calcul bapp
Nota : L’expression de g1 ci-dessus est valable en partie courante. Le
est calculée selon le type d’appui :
coefficient 0,6 a été choisi pour estimer la part de cisaillement
d’interface à reprendre. Cas 1 : correspond à l’épaisseur du noyau du mur
La liaison par le béton seul est systématiquement renforcée par des « PRECOFFRE TH »;
treillis raidisseurs traversant le plan de reprise. Il convient de calculer Cas 1 : correspond à l’épaisseur coulée en place ( )
à l’interface entre les deux bétons la valeur limite de calcul de la
contrainte de cisaillement , .
τ , ∙ , ∙ ∙ sin cos
∙ ∙ sin ′ cos ′ 0.5 ∙ ∙ ,
Avec :
, la valeur de calcul de la résistance en compression du béton
de remplissage du noyau telle que définie à l’article 3.1.6 de la
norme NF EN 1992-1-1 et son annexe nationale NF EN 1992-1-
1/NA ;
, la valeur de la résistance de calcul en traction du béton de
remplissage du noyau telle que définie à l’article 3.1.6 de la norme
NF EN 1992-1-1 et son annexe nationale NF EN 1992-1-1/NA ;
la valeur de calcul de la contrainte de cisaillement à l’interface Figure 35 : Cas 1
;
Cas 2 : – correspond à l’épaisseur totale
La contrainte disponible dans chaque branche du treillis raidisseur réduite d’une épaisseur de voile préfabriqué et d’une largeur de
est telle que: chanfrein éventuel;
, Cas 2 : correspond à l’épaisseur du noyau coulé en place plus
;
∙ le voile préfabriqué intérieure
, est la limite apparente d’élasticité des aciers ;
3.2/17-842_V2 23
Figure 39
Figure 36 : Cas 2
Φ Φ –
Avec :
avec :
l’épaisseur du noyau coulé en place ;
1
l’épaisseur du premier voile préfabriqué ;
2
la largeur des chanfreins du voile préfabriqué structurel ;
6 7,5
La valeur de permet ensuite le calcul du ferraillage de
Si cette dernière condition n’est pas respectée, la section
cisaillement sur appui (articles 8.4.4 et 9.2.1.4 de la norme NF EN longitudinale peut être mise en œuvre dans la partie coulée en place
1992-1-1) et la vérification de la bielle d’about selon l’article 6.5.4 de à condition de respecter les conditions ci-dessous.
la norme NF EN 1992-1-1.
la limitation des sections d’éclissage en fonction des épaisseurs des
Résistance à la torsion « PRECOFFRE TH », la section maximale des armatures d’éclissage
Nota : Comme pour les poutres élancées, on doit éviter de faire ou des armatures en attente est fonction de l’épaisseur du
travailler les éléments de mur en torsion, notamment en raison des « PRECOFFRE TH ».
déformations qui en résultent.
Toutefois, lorsqu’on ne peut pas éviter de le faire, l’article 6.3 de la Epaisseur du noyau Ø maxi (mm)
NF EN 1992-1-1 et son annexe nationale s’appliquent. coulé en place (cm) pour = = 15 mm
Les sollicitations en torsion doivent être prises en compte dans le
dimensionnement des poutres en considérant une largeur de poutre pour = 16mm
égale à :
10 2 barres HA 8
Soit l’épaisseur du noyau (dans le cas d’un joint du type cas 1
ci-dessus) 11 2 barres HA 14
Soit l’épaisseur totale réduite d’une largeur de chanfrein éventuel 12 2 barres HA 16
( – ) dans le cas d’un joint du type cas 2 ci-dessus
13 2 barres HA 20
14 2 barres HA 25
15 2 barres HA 32
24 3.2/17-842_V2
Vérification de la stabilité d’ensemble Ces dispositions permettent de préserver toutes tolérances
Il convient de tenir compte des effets d’instabilité latérale des confondues un espace de 2,5 cm mini entre les armatures
poutres-voiles par une épaisseur minimale du mur « PRECOFFRE d’éclissages et le voile préfabriqué intérieur du mur « PRECOFFRE
TH ». TH » afin de garantir le bétonnage correct du talon de la poutre voile.
L’épaisseur minimale du mur « PRECOFFRE TH » doit être au moins Les armatures d’éclissage seront ligaturées entre elles de manière à
égale à : les maintenir au centre du noyau pendant le bétonnage.
0,14 ∙ ∙
, ∙
Avec :
la charge appliquée par unité de longueur du voile sous la
combinaison d’actions prises en compte dans le calcul à l’ELU ;
la hauteur de la poutre-voile ;
la portée de la poutre-voile ;
, la résistance caractéristique équivalente à la compression du Figure 41 : Faisabilité de la mise en œuvre des armatures
béton pour l’épaisseur totale du mur « PRECOFFRE TH » (partie
porteuse). Les longueurs de recouvrement des armatures d’éclissage seront
majorées de 20% pour prendre en compte les tolérances de
Cette vérification n’est pas à mener dans le cas de panneaux de murs
positionnement des armatures dans le noyau.
« PRECOFFRE TH » efficacement raidis par des membrures
supérieures et inférieures solidaires des montants d’appui.
3.45 Prescriptions particulières aux acrotères
Dans le cas de présence de joints de calepinage et quelques soient
La conception des acrotères doit répondre aux prescriptions de
leurs positions, seule l’épaisseur du noyau est prise en compte pour
l’article 7.2.4 du DTU 20.12 et aux prescriptions particulières ci-
cette vérification. Dans le cas contraire, l’épaisseur totale du mur
après.
« PRECOFFRE TH » (partie porteuse) est prise en compte.
Les acrotères en « PRECOFFRE TH » sont réalisés soit par
Dans le cas où cette vérification n’est pas satisfaite, le noyau au droit
prolongement des « PRECOFFRE TH » de façade, soit par une pièce
des joints doit être augmenté soit par :
complémentaire rapportée au-dessus de la toiture.
L’épaississement du mur « PRECOFFRE TH » faisant poutre-voile,
Pour le traitement des acrotères en « PRECOFFRE TH », on distingue
L’ouverture partielle ou complète des joints entre murs, c’est-à- les acrotères hauts et les acrotères bas.
dire l’ouverture, sur le voile préfabriqué structurel, des joints qui
seront remplis pour reconstituer la section. 3.451 Acrotères hauts (au sens du DTU 20.12)
Dans tous les cas, l’épaisseur retenue doit être suffisante pour Les acrotères hauts peuvent être incorporés aux « PRECOFFRE TH »
assurer la bonne mise en œuvre des armatures et leur continuité. du dernier niveau ou sont réalisés par des pièces complémentaires
rapportées au-dessus de la toiture liaisonnés à la dalle.
Vérification des points singuliers (joints entre murs « PRECOFFRE
TH »)
Les dispositions constructives au droit des joints doivent respecter les
prescriptions de l’article §3.31 (principe de vérification des liaisons au
droit des joints).
Les Annexes 1 et 2 détaillent les principes de vérification des liaisons
entre murs « PRECOFFRE TH ».
Les abouts des murs « PRECOFFRE TH » constituant les poutres-
voiles doivent être munis de coutures.
A défaut de justification de la résistance de la liaison, une poutre-
voile doit être inscrite dans un panneau de mur « PRECOFFRE TH ».
Dans tous les cas, la section des armatures de liaison sera au moins
égale à la section d’armatures horizontales ou verticales déterminée
conformément à l’article 9.7 de la norme NF EN 1992-1-1 et son
annexe nationale.
Pour le recouvrement des barres coupées et requises par le calcul, il y
a lieu d’appliquer le paragraphe 3.29 et 3.210.
3.2/17-842_V2 25
température, 6 mètres dans les régions humides ou tempérées, la Les joints d’acrotères sont traités à l’identique des joints courants de
largeur des joints de fractionnement peut être ramenée à 1 cm. façade et en continuité de ceux-ci. (voir Art.6.2)
Lorsque la longueur des « PRECOFFRE TH » dépasse les limites fixées Ce traitement sera mis en œuvre sur tout le contour de l’acrotère, en
ci-dessus, ils seront recoupés sur la hauteur de la partie fractionnée dehors de la partie protégée par la remontée d’étanchéité.
par un joint de construction réalisé au moment de la fabrication.
3.5 Prescriptions particulières aux éléments
essentiellement sollicités
perpendiculairement à leur plan
3.51 Prescriptions communes
Encastrement avec armatures en attente
Le calcul du moment résistant doit prendre en compte la réduction du
bras de levier par rapport au cas d’un voile banché, du fait de
l’implantation des armatures en attente dans le noyau.
1,1
∙
Figure 43 : Acrotères hauts. Joints de construction Avec :
Faisabilité de montage des armatures l’effort tranchant de calcul agissant à l’ELU évalué pour une
Sur la hauteur du bandeau continu inférieur les « PRECOFFRE TH » bande de largeur ;
peuvent être équipés au droit des joints d’une réservation disposée
l’épaisseur totale du mur (partie structurelle).
côté toiture, permettant le bon éclissage des armatures de la partie
continue de l’acrotère. Néanmoins lorsque la section droite du mur est entièrement
comprimée, et lorsque la vérification de la tenue du mur par rapport
3.452 Acrotères bas aux effets du second ordre est non dimensionnante, la contrainte de
Les acrotères bas réalisés en murs « PRECOFFRE TH » sont cisaillement Ed à l’interface voile préfabriqué/béton coulé en place
incorporés aux murs « PRECOFFRE TH » du dernier niveau et sont peut être évaluée par la formule :
réalisés par le prolongement de ces derniers au-dessus de la toiture. ∙
Suivant que l’étanchéité est protégée par une engravure réalisée
dans l’épaisseur du mur, par une couvertine, ou par une bande de
∙
solin métallique, la face intérieure de l’acrotère est réalisée en étant le moment statique de la section d’épaisseur (paroi
« PRECOFFRE TH » ou est coulée en place.
intérieure préfabriquée) par rapport au centre de gravité de la
Quel que soit le principe utilisé, l’entreprise devra mettre en place sur section, et I le moment d’inertie de la section de hauteur b supposée
le chantier, un isolant en partie intérieure et en partie supérieure de homogène.
l’acrotère, afin de limiter les ponts thermiques. Le choix de l’isolant
devra se faire en fonction de la performance thermique demandée Si on considère une largeur unitaire 1, alors s’écrit :
pour le bâtiment.
6∙ ∙ ∙
26 3.2/17-842_V2
Il est nécessaire de vérifier la stabilité de la paroi extérieure sous la
poussée des terres :
Soit . le moment maximal généré sur la paroi extérieure en
béton par la poussée des terres correspondantes. On prendra un
espacement maximal entre connecteurs de 50 cm ce qui représente
le cas le plus défavorable pour le calcul du moment sollicitant. Le
moment sollicitant est déterminé en assimilant la paroi extérieure
à une dalle appuyée sur les connecteurs (présence de l’isolant
négligée). On vérifie alors :
10 /
Avec :
- résistance de calcul des armatures : 435
- bras de levier :
1,25 1 1 2
∅/2
D’où
1 0,4
avec :
: épaisseur de la peau extérieure en béton Figure 45 : Cas de murs semi enterrés
: enrobage intérieur de l’armature dans la peau extérieure en 3.6 Méthode de calcul des caractéristiques
béton thermiques du « PRECOFFRE TH »
La paroi extérieure n’est plus librement dilatable. Il est également
Le principe de calcul est de déterminer le coefficient de transmission
nécessaire de vérifier l’entraxe des connecteurs sous les efforts de
thermique Up du mur à partir des valeurs de Uc du mur sans
compression générés par la poussée des terres (résistance à la
connecteurs ainsi que des coefficients de transmission ponctuels des
compression des connecteurs et risque de poinçonnement de la paroi
connecteurs pultrudés et des ancres de connexion.
extérieure) sur la peau extérieure. Le nombre de connecteurs est
déterminé par la formule : Les calculs sont réalisés à partir des principales valeurs tabulées dans
le cadre des règles Th ainsi que de la valeur de conductivité
thermique de l’isolant .
1
0,17
2
Avec : : la masse volumique de la terre / Avec :
: les charges appliquées sur le remblai / : somme des épaisseurs des différentes couches de
béton
: le nombre de connecteurs par de Précoffré TH.
La valeur Up est déterminée par la formule suivante :
: résistance à la compression pour un connecteur :
13,1
Cas des murs semi-enterrés
correspondant à la densité des fixations ramenés au m2.
Les murs semi-enterrés doivent présenter un fractionnement de la
peau de parement au niveau de la transition partie enterrée – partie correspondant au coefficient de transmission thermique ponctuel
exposée. Ce fractionnement pourra selon le cas être prévu en usine des fixations, ramené au m2 en W/K.
ou réalisé sur chantier par découpage après la pose. Dans ce
Avec :
deuxième cas, le découpage sera repéré par une empreinte dans le
béton. Le joint sera laissé ouvert pour évacuer les condensats. Le
voile extérieur de la partie enterrée sera également liaisonné à la
partie porteuse par un cylindre de connexion et si nécessaire par des Epaisseur d’isolant Elément considéré [W/K]
plats d’ancrage.
Connecteur
60 mm 0,0006
pultrudé
Cylindre acier 0,3819
Connecteur
0,0005
100 mm pultrudé
Cylindre acier 0,3509
Plat acier 0,0964
Connecteur
0,0004
120 mm pultrudé
Cylindre acier 0,3276
Plat acier 0,0879
Connecteur
0,0003
150mm pultrudé
Cylindre acier 0,2694
Plat acier 0,0751
3.2/17-842_V2 27
En supposant une densité de fixation de 4 connecteurs par m² et une Une disposition de type bande de laine de roche de haute densité
densité de fixation d’un cylindre/plat pour 12 m² de voile préfabriqué. insérée avant coulage du noyau et insérée tous les deux niveaux
A défaut de justifications particulières, pour des épaisseurs d’isolant (tous les niveaux pour les bâtiments soumis à l’application du
supérieure à 150 mm, on pourra retenir les valeurs des coefficients « C+D ») permet d’assurer cette coupure.
de transmission thermique ponctuel des organes de liaison Le cylindre de liaison ne peut pas être disposé à la verticale des
correspondant à une épaisseur d’isolant de 150 mm. ouvertures sur une hauteur au-dessus des linteaux respectant la
L’Annexe 7 donne quelques valeurs de coefficients de transmission règle du C+D, de sorte à éviter l’échauffement du béton du voile
extérieur au niveau de l’ancre cylindrique en cas de flammes et
thermique linéique des ponts thermiques de liaison Ψ . Ces valeurs
panaches sortant par ces ouvertures. Conformément à l’appréciation
sont données pour un isolant de 12cm et un de 0,035W/m.K. de laboratoire n° AL 14-142, le cylindre ne devra pas être installé en
deçà d’une hauteur de 1.00m au-dessus des linteaux.
3.7 Justification au feu
3.71 Généralités 4. Fabrication des « PRECOFFRE TH »
La justification au feu des murs « PRECOFFRE TH » a fait l’objet de
l’Appréciation de Laboratoire du CSTB n°AL14-142. Dans la limite 4.1 Fabrication
d’une durée de tenue au feu de 2 h, celle-ci prescrit les dispositions Les Précoffrés TH sont fabriqués en usine à l’aide d’un outil
permettant de justifier la stabilité au feu en tenant compte de la automatisé. La fabrication consiste à réaliser un premier voile
présence de l’isolant à l’intérieur des murs et de l’utilisation d’ancres préfabriqué en béton armé équipé d’une plaque d’isolant, de
porteuses métalliques et de connecteurs composites pour suspendre systèmes de connexion qui, après étuvage, sera assemblé à un
la peau extérieure à la paroi structurelle. second voile préfabriqué par prise du béton frais de ce dernier autour
Dans le cas d’un mur exposé au feu, il est prévu en complément des des systèmes de connexion.
barres d’ancrage dans les parois préfabriqués, des barres HA6 qui Les opérations se déroulent dans l’ordre suivant :
traversent l’ancre porteuse cylindrique dans l’épaisseur du noyau. La
1. Nettoyage des tables de coffrage destinées à la fabrication de la
distance du parement du voile intérieur côté isolant à l’axe de ces
paroi,
armatures complémentaires est de 2,3 cm.
2. Mise en place automatique des joues de coffrage de la première
En cas d’exigence de stabilité au feu, l’épaisseur minimale de l’isolant
paroi, et traçage par le robot des positions d’inserts, d’ancres,
des murs « PRECOFFRE TH » est de 8 cm.
de réservations et d’ouvertures,
3.72 Justification de la stabilité au feu de la paroi 3. Mise en place manuelle des inserts, douilles, réservations, et
structurelle ouvertures,
Suivant l’Appréciation de laboratoire du CSTB n° AL 14-142 modifié, 4. Projection d’un décoffrant,
dans la limite d’une durée de tenue de feu de 2H, les méthodes 5. Débit automatique aux longueurs nécessaires des armatures
traditionnelles réglementaires de vérification au feu pour les murs courantes avec cales d’enrobages sur les aciers de répartition,
simples en béton armé sont applicables à la partie structurelle des et leur mise en place sur le moule. La mise en place des
« PRECOFFRE TH », partie structurelle considérées comme homogène armatures est réalisée en tenant compte de l’encombrement
de ce point de vue. des ancres porteuses.
La stabilité au feu du mur est vérifiée suivant la NF EN 1992-1-2 et
6. Mise en place des ancres porteuses avec interposition de cales
son Annexe Nationale.
et de leurs barres d’ancrage à la position préalablement repérée
Les coefficients réducteurs du béton et de l’acier du voile intérieur sur le banc.
sont calculés en utilisant les tableaux de températures donnés en
7. Pose des câbles de levage,
Annexe 8 (pour une durée d’exposition au feu allant jusqu’à 2
heures). 8. Fabrication du béton dans la centrale située sur le site et
cheminement jusqu’au répartiteur,
3.73 Justification de la tenue de la peau extérieure
9. Coulage du béton à l’aide d’un répartiteur automatique qui
La tenue du voile librement dilatable en situation d’incendie fait garantit la constance de l’épaisseur mise en place,
également l’objet de l’Appréciation de laboratoire du CSTB n° AL 14-
142 afin de s’assurer que la capacité résiduelle des ancres porteuses 10. Compactage contrôlé,
et des connecteurs en situation d’incendie est suffisante pour assurer 11. Débitage et perçage des panneaux d’isolant suivant le plan de
le maintien de la paroi extérieure librement dilatable pour une durée calepinage et pose des panneaux d’isolation sur le béton frais.
d’exposition au feu allant jusqu’à 2 heures. Le positionnement des ancres porteuses et des connecteurs est
La vérification de la tenue de la paroi extérieure librement dilatable repéré sur les panneaux d’isolant qui sont pré-percés en
suit la démarche suivante : conséquence. Pour les murs avec exigence au feu, des barres
d’ancrage complémentaires sont disposées à travers les
vérification de la capacité résistante résiduelle à chaud des ancres cylindres dans l’épaisseur du noyau. Ces barres
porteuses (cylindres FEHR et plats MVA) pour reprendre le poids complémentaires sont épinglées à l’isolant pour garantir leur
propre de la paroi extérieure (en tenant compte des différentes maintien et leur positionnement. Un complément d’isolant est
configurations d’épaisseurs de la paroi structurelle, de la paroi ajouté à l’intérieur du cylindre.
extérieure et de l’isolant).
12. Pose des connecteurs dans les réservations pré-percées de
vérification de la capacité résistante résiduelle à chaud des
l’isolant suivant le plan de calepinage. En cas de matrice, des
connecteurs COMBAR vis-à-vis de la dilatation différentielle entre
dispositifs de maintien des connecteurs contre l’isolant sont mis
les deux parois en béton et de l’effort normal du au vent (en tenant
en place afin de garantir l’ancrage minimum des connecteurs
compte des différentes configurations d’épaisseurs de la paroi
dans les deux parois préfabriquées.
structurelle, de la paroi extérieure et de l’isolant).
vérification de la tenue au feu de la paroi extérieure (sous son 13. Vibration automatique, programmée et adaptée pour ce type de
poids propre et sous l’action du vent) dans les zones où les fabrication,
connecteurs COMBAR sont rompus. Le ferraillage de la paroi 14. Durcissement à 40° C pendant 8 heures dans une chambre de
extérieure devra être vérifié au cas par cas à partir des données de durcissement,
l’appréciation de laboratoire n° AL 14-142.
Opérations 1 à 9 identiques pour la deuxième face du « PRECOFFRE
3.74 Dispositions constructives particulières TH » qui comprend également la mise en place des raidisseurs.
28 3.2/17-842_V2
4.2 Contrôle de fabrication et certifications De plus, la valeur minimale de chaque force de cisaillement mesurée
des points de soudure dans un treillis raidisseur, ne doit pas être
La fabrication du procédé « PRECOFFRE TH » fait l’objet d’un
autocontrôle de la fabrication, surveillé par le CSTB et reconnu par inférieure à 0,9 fois la valeur déclarée.
une certification CSTBat. Les « PRECOFFRE TH » bénéficiant d’un Les résistances de ces soudures doivent être supérieures aux valeurs
certificat valide sont identifiables par la présence du logo CSTBat suivi données, en fonction des diamètres des diagonales, dans le tableau
du numéro de marquage apposé sur eux. ci-après :
Force disponible à
4.21 Contrôle des bétons des Diagonales Résistance de la
la limite élastique
(sinusoïdes) soudure R [daN]
Les bétons utilisés pour la réalisation des voiles préfabriqués des FS [daN]
murs « PRECOFFRE TH » sont fabriqués dans les centrales FEHR,
5 mm 980 982
installées sur les sites des usines de préfabrication.
Les formulations des bétons sont établies par le laboratoire du 6 mm 1180 1414
Service Qualité FEHR situé 62 route de Strasbourg F-67240
BISCHWILLER. Les contrôles des résistances des bétons sont réalisés 4.27 Isolants
dans les usines conformément à la norme NF EN 206/CN et à la Les panneaux d’isolant utilisés pour la fabrication du procédé
certification CSTbat en tenant compte de l’exigence complémentaire PRECOFFRE TH font l’objet d’une certification ACERMI. Le niveau de
suivante : performances minimales requis pour l’isolant est I2S1O2L3
Résistance en compression minimale du béton garantie à la livraison :
20 MPa sur cylindre de 160 mm de diamètre et 320 mm de hauteur 4.3 Aspects des parements
Tous les panneaux présentent une surface brute de décoffrage.
4.22 Contrôle des cylindres
Le fournisseur de cylindre procède à un contrôle qualité lors de la 4.31 Etat de surface
production des cylindres portant sur : L’état de surface courant correspond à une surface brute de
La nuance d’inox utilisée (contrôle mécanique) décoffrage contre moule. Dénomination E (3-3-0) d’après la norme
NFP 18-503.
La géométrie des cylindres : longueur, diamètre, positionnement et
diamètres des réservations L’un ou l’autre des voiles préfabriqués du « PRECOFFRE TH » peut
présenter un aspect structuré grâce à l’utilisation de matrice
La qualité des soudures
caoutchouc type RECKLI ou équivalent.
Nota : la fabrication des plats MVA est réalisée conformément aux
L’empreinte doit néanmoins être de forme régulière afin de permettre
prescriptions de l’Avis Technique dont relève le procédé MVA de la
le raboutage des matrices caoutchouc sur les tables de coffrages et le
société HALFEN.
calepinage de ces zones.
4.23 Contrôle des connecteurs L’empreinte doit également permettre de respecter les enrobages
minimum du paragraphe §3.25.
Lors de la production des connecteurs COMBAR, la société SCHÖCK
procède à un contrôle qualité portant sur la géométrie (longueurs, L’un ou l’autre des voiles préfabriqués du « PRECOFFRE TH » peut
diamètres), les valeurs de résistance mécanique (contrôle présenter un aspect béton désactivé, poli ou sablé
mécanique) et la qualité de la coupe des connecteurs.
4.32 Teinte
4.24 Contrôle des câbles de levage La teinte du parement des « PRECOFFRE TH » peut varier sur un
La totalité de la production est contrôlée à chaque stade de la même panneau ou d’un mur à l’autre. L’homogénéité de la teinte
fabrication par un autocontrôle défini pour chaque poste dans le n’est pas un paramètre qui peut faire l’objet d’une garantie.
Manuel Qualité spécifique à chaque usine et avant expédition. Lorsque la finition du « PRECOFFRE TH » est une lasure dont l’aspect
Concernant le système de levage, le contrôle porte en particulier sur doit être uniforme sur toute la surface du parement, il est impératif
la nature et la position des éléments constitutifs du système de de préparer le support à l’aide d’un opacifiant appliqué au préalable,
levage : de manière à garantir l’aspect final de la lasure.
Câble de levage : diamètre 9 ou 12 mm, longueur, positionnement
et ligaturage avant le coulage du premier voile préfabriqué.
4.4 Caractéristiques dimensionnelles de
fabrication
Oméga : diamètre, longueur, positionnement et ligaturage avant le
coulage du premier voile préfabriqué. Poids propre du « PRECOFFRE TH » Classique (en l’absence de
matrice) au m² :
4.25 Contrôle de qualité 275 à 375 kg/m² suivant l’épaisseur des voiles préfabriqués +
La totalité de la production est soumis à chaque stade de la poids des armatures supplémentaires.
fabrication à un autocontrôle défini pour chaque poste dans le manuel Dimensions maximales, largeur x longueur : 3,80 x 12,34 m ou
qualité des usines, et avant expédition. 4,10 x 10,50 m.
Epaisseurs courantes : de 26 à 50 cm.
Le contrôle porte sur les dimensions et la rectitude des voiles
préfabriqués, les dimensions et la localisation des réservations, la
nature et la quantité des armatures sur la base des plans établis par
le bureau FEHR, la nature et la position des câbles de levage, la Mesures sur le produit Tolérances
nature et le positionnement des organes de liaison (ancres porteuses Longueur sur deux côtés
et connecteurs), dans la limite des tolérances de fabrication définies à
l’Art. 4.4 ci-après. <3m ± 5 mm
De 3 à 6 m ± 6 mm
4.26 Contrôle des armatures et raidisseurs >6m ± 8 mm
En complément des prescriptions du §2.6, en cas d’utilisation de Largeur sur deux côtés
coupleurs d’armatures, ces derniers doivent bénéficier d’un certificat
<3m ± 5 mm
délivré par l’AFCAB.
De 3 à 6 m ± 6 mm
Les raidisseurs font l’objet d’une certification de type NF AFCAB ou
reconnue équivalente. >6m ± 8 mm
Les critères de certification des raidisseurs sont les suivants : Equerrage et diagonales
hauteur déclarée avec une tolérance de +1/-3mm sur cette <3m ± 5 mm
dimension, conformément à la norme NF A 35-028 De 3 à 6 m ± 6 mm
résistance des soudures : ce contrôle porte sur la résistance des >6m ± 8 mm
soudures du treillis aux aciers longitudinaux inférieurs et supérieurs Epaisseur 1ère et 2ème peaux Moyenne des mesures : ± 3
et doit être conforme aux prescriptions de l’article 7.3.3 de la mm
norme NF A 35-028. La valeur des résistances au cisaillement à
Chaque valeur individuelle :
vérifier doit être conforme à la norme NF A 35-028 ou aux Avis
± 6 mm
Techniques mentionnés dans le certificat du raidisseur. Cette
vérification sera faite statistiquement, dans un fractile de 5% et un
niveau de confiance de 90%.
3.2/17-842_V2 29
Mesures sur le produit Tolérances Les panneaux sont manutentionnés avec des grues à tour ou
automotrices. Les câbles sont accrochés au crochet de la grue depuis
Epaisseur du mur Moyenne des mesures : le sol. En aucun cas l’angle des élingues ne sera supérieur à 60°.
+3mm/-2mm
Les prescriptions relatives à la manutention des panneaux sont
Chaque valeur individuelle : décrites dans la publication « Murs à Coffrage Intégré (MCI).
± 6 mm Prescriptions minimales à intégrer à la conception du procédé
Enrobage des armatures +/- 3 mm constructif MCI pour une mise en œuvre en sécurité », de l’Assurance
dans les parois maladie, de l’OPP BTP et de l’INRS.
11. Le coulage de la dalle peut être réalisé en même temps que la 5.43 Préparation du chantier
dernière banchée des « PRECOFFRE TH ». En cas de reprise de Nettoyer le support, utiliser le plan de pose pour :
bétonnage, l’arrêt du coulage est effectué à une distance
Tracer la position du mur sur la fondation, le radier ou la dalle
minimale de 200 mm sous l’arase.
Tracer la position des joints
12. Mise en place des armatures de liaisons des joints horizontaux
Mesurer l’altitude du support au droit de chaque joint et repérer
en tête de « PRECOFFRE TH ».
l’épaisseur du calage
13. Retrait des cales au niveau de la peau extérieure, en veillant à Positionner les lests contrepoids ou ancrages des étais tirant-
ce que toutes les cales soient bien retirées pour assurer la poussant
libre-dilatation de la peau extérieure (voir §5.45).
Ancrer les étais tirant-poussant sur les lests
14. Finition des joints en fonction de la destination de l’ouvrage
Approvisionner les armatures de liaison
(voir paragraphe §6.).
Positionner la grue de levage de façon stable.
5.2 Prescriptions concernant la manutention Attention : vérifier la stabilité de la fouille et des talus, ne pas
des panneaux intervenir entre un mur et un talus non stabilisé.
La manutention des murs « PRECOFFRE TH » se fait au moyen de
câbles de levage intégrés dans les 2 voiles de béton préfabriqués. Les
câbles sont dimensionnés selon la charge du « PRECOFFRE TH ». Ils
peuvent rester dans l’ouvrage ou être coupés, une fois le mur posé.
30 3.2/17-842_V2
5.44 Réception du chargement et réalisation du de l’entrechoquement de deux parois successives en cas de
séisme. Le poseur contrôlera la côte du joint avec une cale
déchargement d’épaisseur égale au joint.
Vérifier la stabilité de tous les « PRECOFFRE TH » (chaque
9. Poser les armatures de chaînage
« PRECOFFRE TH » doit être solidarisé de façon individuelle au
conteneur) 5.47 Bétonnage
Les câbles de levage se trouvent en tête du mur. Les câbles sont
Avant bétonnage il conviendra de :
accessibles depuis le sol.
humidifier les parois coffrantes du « PRECOFFRE TH »
Le levage est réalisé avec un palonnier ou avec des élingues.
s’assurer que les dispositifs d’étanchéité des coffrages en rive
Le nombre de câbles de levage est précisé sur les fiches de
basse et dans les joints ont été correctement mis en place.
fabrication qui accompagnent le plan de pose.
Le bétonnage en œuvre doit être réalisé en fonction de l’épaisseur et
Accrocher les élingues aux câbles du « PRECOFFRE TH » puis enlever
de la hauteur des panneaux conformément aux dispositions définies
le dispositif de maintien du mur au conteneur.
au CCTP et au paragraphe §3.211.
Décharger les « PRECOFFRE TH ».
La classe du béton à mettre en œuvre doit être conforme à celle
Pendant le déchargement ne pas stationner : définie par les plans du BET Structures sans être inférieure à la classe
sous la charge C25/30 et de consistance S4. Le béton de remplissage devra être
conforme aux prescriptions du §2.2.
sur le conteneur ou plateforme
La vitesse de bétonnage courante ne doit pas excéder les
sur la remorque. prescriptions du paragraphe §3.211. Une pause d’une heure est
Lorsque c’est nécessaire, effectuer le guidage du mur avec une corde. prévue entre chaque levée de bétonnage.
Le remplissage du noyau est réalisé en respectant les conditions ci-
5.45 Disposition de calage de la peau extérieure en après :
phase provisoire béton BPS, répondant aux spécifications de l’article 2.2 : ils doivent
Les organes de liaison assurant la tenue de la peau extérieure n’ont pouvoir être mis en place sans vibration, cela sous la responsabilité
pas fait l’objet d’un dimensionnement en phase provisoire. Il est donc de l’entreprise, dans le cas où le béton n’est pas un BAP. Il est
nécessaire d’assurer la tenue de la peau extérieure par un autre néanmoins conseillé de vibrer ces bétons lorsque les zones à
dispositif dès que le mur est désélingué. . La peau extérieure devra remplir sont très ferraillées (armatures horizontales de diamètre
alors reposer sur un support résistant à l’aide de cales, suffisamment supérieur ou égal à 12 mm).
rigide pour résister aux efforts de compression générés en phase
Le remplissage se fait par couches horizontales successives dans
provisoire.
les conditions définies au paragraphe §3.211.
Le calage sera réalisé soit sur un support résistant (provisoire ou
béton BCP. L’utilisation des bétons décrits au paragraphe §2.2
élément de structure support) pour les panneaux en pied de mur soit
nécessitent des conditions de mise en œuvre particulières qui
sur la peau extérieure du Précoffré inférieur pour les panneaux
doivent être approuvées par le préfabricant. Il est impératif
d’étage.
d’utiliser un coulage « en talus ». L’objectif est d’assurer le bon
Les cales pourront être : remplissage du noyau sur des hauteurs importantes tout en
-Soit des cales biseautées, dont la hauteur respectera l’épaisseur diminuant la poussée. Il est conseillé d’appliquer une légère
nominale du joint dimensionné selon l’article 3.13. vibration lorsque le mur est fortement ferraillé. Il est alors
recommandé d’utiliser une aiguille de 25 mm.
-Soit des cales non biseautées de hauteur correspondant à
l’épaisseur minimale du joint dimensionné selon l’article 3.13
(épaisseur diminuée des tolérances cumulées de fabrication et de
pose), couplé à un joint expansif.
Ces 2 dispositifs de calage permettent d’assurer une transmission des
efforts sur le support résistant et d’assurer un retrait aisé des cales.
Les cales pourront être retirées lorsque le béton du noyau du
Précoffré situé le plus en hauteur aura fait prise : retrait des cales en
partant des joints horizontaux hauts vers les joints horizontaux bas.
3.2/17-842_V2 31
L’écart sur la verticalité du parement d’un « PRECOFFRE TH » sur une 6.213 Murs de façade enduits
hauteur d’étage ne peut dépasser 1,5 cm
Cas des enduits hydrauliques
Les « PRECOFFRE TH » traités à l’aide d’un enduit hydraulique
doivent faire l’objet des mêmes traitements de joint que les
« PRECOFFRE TH » restant bruts de décoffrage, peints ou lasurés. La
compatibilité du produit utilisé pour la réalisation du joint et de
l’enduit hydraulique devra être vérifiée. Le joint reste marqué,
l’enduit ne peut recouvrir le joint.
32 3.2/17-842_V2
FEHR Technologies Ile de France SAS Câbles de levage
1, chemin du Port Essais du 5, 6, 7, 13,14 novembre 2014 selon protocole du
F-77670 Vernou-La-Celle-Sur-Seine 11/06/2012 en configuration A1, A2 et C, sous la supervision du
CERIB : murs d’épaisseur comprise entre 18 et 50cm et peaux de
Tél. : +33 4 60 39 61 70
55mm avec câble de 9mm dont les 2 brins sont coulés dans la
Fax : +33 1 60 39 61 71 même peau.
FEHR Technologies Deutschland GmbH & Co. KG Essais du 28/07/2016 selon protocole du 11/06/2012 en
Triebstrasse 34 - D-68753 Waghäusel – Wiesental configuration A1, A2 sous la supervision du CERIB -réf 2016 CERIB
6519
Tel +49 7254 209 0
- murs d’épaisseur 30 cm (comprise entre 18 et 50cm) et peaux
Fax +49 7254 209 171 de 55mm avec câble de 12 mm dont les 2 brins sont insérés
dans une des 2 parois préfabriquées.
Mise en œuvre :
Essais du 01/04/2015 selon protocole du 11/06/2012 en
Elle est réalisée par l’entreprise titulaire du marché.
configuration A1-A2-C sous la supervision du CERIB - réf 2015
7.2 Aide à la mise en œuvre CERIB 4303
- murs d’épaisseur 28 cm (comprise entre 18 et 50cm) et peaux
La société FEHR Technologies fournira systématiquement au client de 55mm avec câble de 12 mm dont les 2 brins sont insérés
une documentation sur les spécificités de mise en œuvre des dans une des 2 parois préfabriquées.
« PRECOFFRE TH »
De plus, l’ensemble des nouveaux clients ou des clients utilisant pour
la première fois une technologie de « PRECOFFRE TH » particulière C. Références
seront assistés par un expert de la société FEHR Technologies lors de
la préparation et de la mise en place des premiers « PRECOFFRE C1. Données environnementales1
TH ».
Le procédé ne fait pas l’objet d’une Déclaration Environnementale
Cette démarche pourra aussi être mise en place au cas par cas pour (DE). Il ne peut donc revendiquer aucune performance
l’ensemble des clients utilisateurs du « PRECOFFRE TH ». environnementale particulière.
B. Résultats expérimentaux Les données issues des DE ont notamment pour objet de servir au
calcul des impacts environnementaux des ouvrages dans lesquels les
Appréciation de laboratoire du CSTB n° AL14-142 produits (ou procédés) visés sont susceptibles d’être intégrés
Essais du 07/10/16 rapport Sn/Pav/2016_10_07 LEON GROSSE Hall d'exposition / 4189 2016
Toulouse (31)
Essais en flexion/cisaillement sur le cylindre de liaison de la société
FEHR sans barres d’ancrage dans la peau de parement. EIFFAGE Ecole de commerce / 926 2016
Dijon (21)
Combar 12 mm :
BOULET Plate-forme logistique 732 2016
Essais d’arrachement statiques sur 15 connecteurs réalisés par le /Bapaume (62)
laboratoire Technische Universitat Kaiserslautern (Rapport n° TUK
06034/1/Pa/528) EIFFAGE Step /Péage du 1237 2016
Roussillon (38)
Essais d’arrachement statiques sur 5 connecteurs réalisés par le
laboratoire Technische Universitat Kaiserslautern (Rapport n° TUK MAS BTP EHPAD /Geaune (40) 3105 2016
07030/2/Pa/528)
ALSACIENNE DU Périscolaire 692 2016
Essais d’arrachement statiques sur 10 connecteurs réalisés par le BATIMENT /Bischheim (67)
laboratoire Technische Universitat Kaiserslautern (Rapport n° TUK
11016/HA/515) SOGEA Centrale nucléaire - 566 2016
local technique /
Essais de traction statiques et cycliques (7 essais par Chinon (37)
configuration ; pour des parois béton de 60 et 100 mm) réalisés
par le laboratoire Technische Universitat Kaiserslautern (Rapport BOUYGUES Bureaux / Nancy (54) 861 2016
HWA FINAL n° 06046Pa528) G2C - LBA Pôle Emploi / 434 2016
Essais de compression statiques sur 2x3 connecteurs isolés avec CONSTRUCTION montpellier (34)
une longueur libre de 140 mm et 200 mm réalisés par le
TEMPERE 39 logements / Paris 737 2017
laboratoire Technische Universitat Kaiserslautern (Rapport n° TUK
(75)
10015Pa/528-3)
Essais de résistance au poinçonnement sur 6 éprouvettes CHAMBON 23 logements / 838 2017
(compression sur connecteur ancré dans une paroi de 6 cm) clermont Ferrand (63)
réalisés par le laboratoire Technische Universitat Kaiserslautern COGESPRO logements MFH / 992 2017
(Rapport HWA FINAL n° 06046Pa528) Suisse
Essais de cisaillement statiques et cycliques (5 essais par
ESTE Magasin LIDL / 1100 2017
configuration ; corps d’épreuve constitué de deux parois béton
Mulhouse (68)
reliées par des connecteurs droits, épaisseur d’isolant de 60, 100 et
140 mm) réalisés par le laboratoire Technische Universitat BLANDIN ITEP / Ancenis (44) 1032 2017
Kaiserslautern (Rapport HWA FINAL n° 06046Pa528)
Essais de cisaillement statique et cyclique (corps d’épreuve
constitué de deux parois béton reliées par des connecteurs droits,
épaisseur d’isolant de 60 mm) avec application d’une charge de
traction constante de 2 kN et de 8 kN réalisés par le laboratoire
Technische Universitat Kaiserslautern (Rapport HWA FINAL n°
06046Pa528).
Rapport 06046/Pa/528: Etudes sur l’application des ComBAR-TA
(connecteurs thermiques en fibre de verre) dans des murs avec
isolation intégrée
1
Non examiné par le Groupe Spécialisé dans le cadre de cet avis
3.2/17-842_V2 33
ANNEXE 1 : Principe de vérification des joints entre PRECOFFRES TH. Détermination de
l’effort sollicitant au droit du joint
Cette annexe décrit le principe de détermination de l’effort sollicitant au droit du joint dans les cas suivants :
-Le mur PRECOFFRE TH est soumis à une force horizontale ponctuelle perpendiculaire à l’épaisseur du mur ou à une charge linéaire horizontale
agissant en partie supérieure du mur (cas d’un contreventement) ;
-Le mur PRECOFFRE TH est soumis à un chargement réparti en tête sur toute sa longueur (cas d’une poutre-voile).
Avec :
: la charge ponctuelle horizontale sur le mur ;
: la hauteur du mur ;
Figure I-1 : effort sollicitant dans le cas d’un contreventement avec reprise d’une charge ponctuelle horizontale (cas 1)
Cas 2 : reprise d’une charge linéaire horizontale sur un mur développant bielles de compression
La valeur de calcul de l’effort tranchant sollicitant au niveau du joint est telle que :
Avec :
: la charge linéaire horizontale sur le mur ;
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Figure I-2 : Effort sollicitant dans le cas d’un contreventement avec reprise d’une charge linéaire horizontale (cas 2)
, /2
,
min ; min ;
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ANNEXE 2 : Principe de vérification des joints entre Précoffré TH. Calcul des efforts
résistants du joint.
Dans ce qui suit, les vérifications au cisaillement sont réalisées en considérant l’hypothèse suivante : les valeurs des deux coefficients c et
dépendant de la rugosité de l’interface correspondent au cas d’une surface de reprise de type « lisse » au sens de l’article 6.2.5 de la norme NF
EN 1992-1-1, soit c égale à 0,18 (avec la minoration suivante : 0,20/1,1) et égal à 0,6.
Note 1 : le terme surface lisse, au sens de l’article 6.2.5 de la norme NF EN 1992-1-1, peut désigner soit une surface réalisée à l’aide de coffrages
glissants, soit une surface extrudée ou soit une surface non coffrée laissée sans traitement ultérieur après vibration.
Les coefficients et sont présentés dans le Tableau ci-dessous pour les combinaisons d’actions en situation durables ou transitoires
(fondamentales) et pour les situations de projet sismiques au sens de la norme NF EN 1990. En situation sismique, les valeurs de « » prises en
compte sont les valeurs ci-dessus divisées par 2.
Les efforts résistants déterminés pour chaque type de liaison sont à comparer aux valeurs des efforts sollicitants définis par le BET conformément
aux prescriptions de l’Annexe 1 ci-dessus.
0,6 0,6
Nous rappelons que dans le cas le plus courant où des armatures de couture sont réalisées avec des U aux abouts et que les sections d’armatures
sont donc identiques sur les deux plans de couture, et que le noyau est armé du côté extérieur, les efforts résistants sont déterminés par
l’expression ci-après :
, , 1 2
Avec :
, : valeur de calcul de la résistance en traction du béton du noyau coulé en place, définie à l’article 3.1.6 de la norme NF EN 1992-1-1 et son
annexe nationale NF EN 1992-1-1/NA , . / .
= 1,2 pour les situations accidentelles et =1,3 en situation sismique
= 1,5 dans les autres cas
Note : Dans l’expression de l’effort résistant ci-dessus, l’influence du retrait du béton coulé en place est négligée.
Liaison sans couture des abouts (cas incompatible avec une utilisation en poutre voile):
, 2 1
, 1
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Liaison avec couture des abouts (avec noyau armé coté isolant).
, 2 2 1
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ANNEXE 3 : Exemples de calcul du pourcentage d’armatures transversales du plan de
reprise dans le sens longitudinal
Cette annexe décrit à titre d’illustration, la détermination des pourcentages et des armatures transversales ancrées de part et d’autre du
plan de reprise suivant l’angle d’inclinaison ou ′ dans le sens longitudinal, pour deux types de treillis raidisseurs courants de section
triangulaire : type treillis Warren et avec double sinusoïde.
Les pourcentages d’armatures transversales et traversant l'interface du plan de reprise dans le sens longitudinal sont donnés par
l’expression ci-après :
2 , sin
avec :
2 0,1963 0,997
20 60
On obtient des pourcentages d’armatures transversales et ancrées de part et d’autre du plan de reprise suivant l’angle ou ′ dans le
plan longitudinal de 0,0326 %.
avec :
38 3.2/17-842_V2
Le pourcentage d’armatures et des armatures transversales ancrées de part et d’autre du plan de reprise suivant l’angle ou ′ dans le
sens longitudinal est défini par l’expression suivante :
2 , sin
On obtient des pourcentages d’armatures transversales et ancrées de part et d’autre du plan de reprise suivant l’angle ou ′ dans le
sens longitudinal de 0,0313 %.
2. , / .
avec
3.2/17-842_V2 39
ANNEXE 4 : Principe et exemple de calcul de la contrainte de cisaillement limite , à
l’interface entre le béton des voiles préfabriqués et le béton coulé en place du noyau
La valeur limite de calcul de la contrainte de cisaillement notée , à l’interface entre le béton des voiles préfabriqués et le béton coulé en
place du noyau est donnée par l’expression ci-après :
, la valeur de calcul de la résistance en compression du béton de remplissage du noyau telle que définie à l’article 3.1.6 de la norme NF EN
1992-1-1 et son annexe nationale NF EN 1992-1-1/NA ;
, la valeur de la résistance de calcul en traction du béton de remplissage du noyau telle que définie à l’article 3.1.6 de la norme NF EN 1992-
1 et son annexe nationale NF EN 1992-1/NA ;
la contrainte mobilisable au niveau du plan de cisaillement oblique telle que:
, / ; / ;
la résistance garantie des soudures des sinusoïdes sur les armatures longitudinales du treillis raidisseur ;
est la section d’une diagonale du treillis raidisseur ;
La valeur de calcul de la contrainte de cisaillement , à l’interface béton préfabriqué/béton coulé en place est donc égale à 0,359 MPa, dans le
cas de situations durables ou transitoires.
, 0,359
En resserrant les armatures suivant un espacement de 50 cm, le pourcentage d’armature est alors égal à 0,0392 %.La valeur limite de calcul
de la contrainte de cisaillement admissible à l’interface béton préfabriqué/béton coulé en place devient, dans le cas de situations durables ou
transitoires :
, 0,387
40 3.2/17-842_V2
ANNEXE 5 : Cas types de Poutres Voiles en PRECOFFRE TH
CAS 1
CAS 2
Vérification
du joint
3.2/17-842_V2 41
CAS 3
Vérification
du joint
Vérification
du joint
(c=0.20)
CAS 4
Vérification
du joint
Vérification
du joint
(c=0.20)
POUTRE VOILE placée au-dessus d’une dalle, laquelle est suspendue à la poutre voile.
Le tirant de la poutre voile est disposé dans l’épaisseur de la dalle.
Cette solution nécessite la vérification de la résistance des joints horizontaux et verticaux à l’effort tranchant.
Les types de liaisons sont choisis parmi celles de l’ANNEXE 9.
42 3.2/17-842_V2
CAS 5
Vérification
du joint
Lumière
Eclisses
CAS 6
Vérification
du joint
Vérification
du joint
(c=0.20)
3.2/17-842_V2 43
CAS 7
Eclisses
Vérification
des joints
Lumière Eclisses
POUTRE VOILE réalisée entièrement en PRECOFFRE TH, avec continuité sur une ou plusieurs travées.
Les tirants de la poutre voile sont intégrés en partie inférieure et supérieure des PRECOFFRE TH, et éclissés au droit des joints.
Une lumière en partie basse permet d’éclisser les filants du tirant inférieur au droit des joints.
Les filants du tirant supérieur ne nécessite en principe pas de lumières. Elles peuvent néanmoins être prévue si besoin.
Cette solution ne nécessite la vérification de la résistance des joints verticaux à l’effort tranchant.
Les types de liaisons sont choisis parmi celles de l’ANNEXE 9 pour le joint vertical.
- Variantes :
le tirant supérieur peut être disposé entièrement dans la partie coulée en place (dans une dalle par exemple).
le tirant inférieur peut être disposé dans un élément préfabriqué ou dans une dalle (à l’image des CAS 3, 4 et 5 ci-dessus).
44 3.2/17-842_V2
ANNEXE 6 : Justification des renforts de PRECOFFRE TH sous appui ponctuel de poutres
Nota : Le cas présenté ci-dessus constitue un exemple illustrant le principe de justification des renforts, exemple dans lequel les armatures
filantes intégrées dans le voile préfabriqué ne peuvent pas être prises en compte dans le calcul car de longueur insuffisante.
Soit :
la réaction d’appui à l’ELU ;
la limite caractéristique d’élasticité de l’acier de béton armé ;
Sous l’effet de la réaction d’appui, il convient de prévoir des armatures de frettage. Les armatures doivent être convenablement ancrées au-delà
de la zone d’application de la charge de façon à prévenir toute rupture.
La section d’armatures des aciers longitudinaux horizontaux sous la poutre et la section d’armatures de la corbeille de frettage
transversal intégré au mur précoffré TH sont données par l’expression suivante :
1 0,04 ∙
∙
4
3.2/17-842_V2 45
ANNEXE 7 : Coefficients de transmission thermique linéique des ponts thermiques de liaison
46 3.2/17-842_V2
3.2/17-842_V2 47
ANNEXE 8 : Justification au feu (selon l’Appréciation de laboratoire n° n°AL14-142)
Températures dans le voile exposé du procédé PRECOFFRE TH après 30 minutes d’exposition à l’incendie conventionnel ISO R834
Températures dans le voile exposé du procédé PRECOFFRE TH après 60 minutes d’exposition à l’incendie conventionnel ISO R834
48 3.2/17-842_V2
Températures dans le voile exposé du procédé PRECOFFRE TH après 90 minutes d’exposition à l’incendie conventionnel ISO R834
Températures dans le voile exposé du procédé PRECOFFRE TH après 120 minutes d’exposition à l’incendie conventionnel ISO R834
3.2/17-842_V2 49
ANNEXE 9 : Dispositions constructives générales – Figures du Dossier Technique
50 3.2/17-842_V2
FIGURE 2. : DETAIL DES ANCRES PORTEUSES ET DES CONNECTEURS
3.2/17-842_V2 51
PRINCIPE DU DEVELOPPE DU CYLINDRE DIAM. 255MM:
52 3.2/17-842_V2
POSITIONNEMENT DU PLAT SP FA (Vue du dessus)
3.2/17-842_V2 53
PRINCIPE D’IMPLANTATION DES ANCRES PORTEUSES (CYLINDRES ET/OU PLATS)
54 3.2/17-842_V2
3.2/17-842_V2 55
56 3.2/17-842_V2
FIGURE 3. : RAIDISSEURS
3.2/17-842_V2 57
FIGURE 4 : DOUILLES METALLIQUES
58 3.2/17-842_V2
FIGURE 5 : COUPE COURANTE SUR ETAGE INTERMEDIAIRE
3.2/17-842_V2 59
FIGURE 6 : COUPE TYPE : LIAISON SANS PLANCHER
60 3.2/17-842_V2
FIGURE 7. : LINTEAUX INCORPORES
3.2/17-842_V2 61
FIGURE 8. : POTEAUX INCORPORES
62 3.2/17-842_V2
FIGURE 9. : MURS SUR PIGNONS
3.2/17-842_V2 63
FIGURE 10 : LIAISONS VERTICALES ARTICULEES ENTRE MURS AVEC EP
BETON COULE SUR PLACE ≥ 8CM
64 3.2/17-842_V2
FIGURE 11 : LIAISONS VERTICALES ARTICULEES ENTRE MURS AVEC EP
BETON COULE SUR PLACE ≥ 10CM
3.2/17-842_V2 65
FIGURE 12 : LIAISONS VERTICALES ARTICULEES ENTRE MURS EP BETON
COULE SUR PLACE ≥ 12CM et LIAISONS AVEC BOITE D’ATTENTES MURS EP
BETON COULE SUR PLACE ≥ 8CM
Nota : Les liaisons avec boîte d’attente sans chaînage sont exclues en cas d’exigence sismique.
66 3.2/17-842_V2
FIGURE 13 : LIAISONS HORIZONTALES ARTICULEES COURANTES
(Murs superposés sans dalle)
3.2/17-842_V2 67
FIGURE 14 : LIAISONS HORIZONTALES ARTICULEES COURANTES (Mur de
rive avec dalle)
68 3.2/17-842_V2
FIGURE 15 : LIAISONS HORIZONTALES AVEC DALLE SUSPENDUE
3.2/17-842_V2 69
FIGURE 16 : LIAISONS DROITES COUTUREES
Liaison C1
Liaison Verticale couturée
Liaison C5
Liaison horizontale Couturée
70 3.2/17-842_V2
FIGURE 17 : liaisons verticales d’angle et de refend couturées
Liaison C2
Liaison C3
3.2/17-842_V2 71
FIGURE 18 : Liaisons verticales droites encastrées
Liaison E1 Liaison E2
72 3.2/17-842_V2
FIGURE 19 : LIAISONS VERTICALES D’ANGLE ENCASTREES
Liaison E4
3.2/17-842_V2 73
FIGURE 20 : LIAISONS REFEND ENCASTREES
Liaison E5
74 3.2/17-842_V2
FIGURE 21 : LIAISONS VERTICALES EN BIAIS ENCASTREES
3.2/17-842_V2 75
FIGURE 22 : LIAISONS HORIZONTALES ENCASTREES
Liaison E8 Liaison E9
76 3.2/17-842_V2
FIGURE 23 : LIAISONS ENCASTREES PLANCHER MUR
3.2/17-842_V2 77
FIGURE 24 : LIAISONS SISMIQUES DROITES COUTUREES
Liaison I1
Liaison I2
Liaison I3
Liaison I4
Nota : Les sections d’armatures et les espacements des aciers de liaison sont donnés par le calcul.
78 3.2/17-842_V2
FIGURE 25 : LIAISONS SISMIQUES D’ANGLE COUTUREES
Liaison I5
Liaison I6
Liaison I7
Nota : Les sections d’armatures et les espacements des aciers de liaison sont donnés par le calcul.
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FIGURE 26 : LIAISONS SISMIQUES EN T COUTUREES
Liaison I8
Liaison I9
80 3.2/17-842_V2
FIGURE 27 : ACROTERES
Nota 1: pour ces dispositions, la reprise de bétonnage sera conforme aux dispositions de l’article 5.46.
Nota 2: pour ces dispositions, l’épaisseur de béton coulé en place dans les PRECOFFRES Thermiques est supérieure ou égale
à 10cm.
3.2/17-842_V2 81
Acrotère bas avec complément d’isolant posé sur chantier : CAS 3
82 3.2/17-842_V2
FIGURE 28. : DETAILS INDICATIFS POUR LE TRAITEMENT DES PIEDS DE
MURS
3.2/17-842_V2 83
Exemples de dispositifs anti-rongeurs :
84 3.2/17-842_V2
FIGURE 29 : DETAILS INDICATIFS SUR L’INTEGRATION DES MENUISERIES
Nota : Conformément à l’appréciation de laboratoire n°AL14-142, l’épaisseur des bandes de laine de roche représentées dans les figures ci-
dessous est d’au moins 10 cm.
3.2/17-842_V2 85
Menuiserie avec fixation sur cadre métallique :
86 3.2/17-842_V2
Menuiserie avec encadrements en béton :
3.2/17-842_V2 87
88 3.2/17-842_V2
Détails de traitement des angles :
3.2/17-842_V2 89
FIGURE 32 : TRAITEMENTS DES JOINTS
90 3.2/17-842_V2
3.2/17-842_V2 91
FIGURE 33 : CABLES DE LEVAGE
92 3.2/17-842_V2
Positionnement des câbles de levage et des omégas par rapport aux bords des panneaux:
3.2/17-842_V2 93
FIGURE 34 : Principe de dispositif permettant la fixation de charges lourdes
au droit de la peau extérieure
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