Onduleur Tension
Onduleur Tension
Onduleur Tension
ONDULEUR MONOPHASE
DE TENSION
ETUDE DE L'ONDULEUR DE TENSION À 4 INTERRUPTEURS
SOMMAIRE
I. ETUDE THÉORIQUE 2
1) L’onduleur 2
2) Réalisation 2
5) La commande symétrique 4
6) Commande décalée 7
1) Fonctionnement de la maquette 8
1) Décomposition du signal 13
2) L'horloge du compteur 16
3) Le régulateur 17
3) Le fonctionnement 17
4) Les LEDS 18
V. LES ESSAIS 17
3) Les charges 18
INTRODUCTION
Remarque :
Tous les schémas sont réalisés par le logiciel VISIO et celui-ci ne prend pas en
compte la lettre grecque Ω, c'est pourquoi les valeurs de résistances sont notées par exemple 10
K pour 10 kΩ .
I. Etude théorique
1) L’onduleur
Un onduleur est un convertisseur de tension continue en tension alternative. En
clair, à partir d’une source continue de tension, nous réaliserons une tension alternative (de valeur
moyenne nulle).
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L’onduleur le plus simple est constitué seulement de deux interrupteurs. Bien sûr, ce
montage est utile pour expliquer aux élèves le principe de fonctionnement de ce convertisseur,
mais il n’est en pratique jamais utilisé. C’est pourquoi l’étude de l’onduleur à quatre interrupteurs
est intéressante, car il permet d’obtenir des formes de tension plus élaborées se rapprochant de
la réalité industrielle.
2) Réalisation
Qu’il soit à deux ou quatre interrupteurs, le principe de base et la constitution sont
les mêmes :
b) explication
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Le choix des composants est divers et sera traité dans un autre chapitre.
Pour l’étude théorique, nous supposerons toujours que les composants sont parfaits
(tension à leurs bornes nulles lorsqu’ils sont conducteurs). Ainsi, le transistor sera schématisé par
un interrupteur parfait.
b) analyse du fonctionnement
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Nous nommerons K chaque interrupteur bidirectionnel. A l’aide de la
maquette, chacun est commandé indépendamment des autres. Il a été dit précédemment que le
but est de créer aux bornes de la charge une tension alternative. Pour cela, il
suffit de commander les interrupteurs deux à deux. Nous verrons deux types de commandes :
- Commande symétrique.
- Commande décalée.
5) La commande symétrique
Cette commande se résume à commander les interrupteurs K1 et K3 à la fermeture
pendant une demi-période puis de commander K2 et K4 durant la deuxième demi-période. (Nous
sous-entendons que les interrupteurs non commandés à la fermeture sont en fait commandés à
l’ouverture).
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- 2ème phase : K2 et K4 sont à leur tour commandés à la fermeture de
T
l’instant 2 à T. Le schéma équivalent sera le suivant :
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Il suffit donc de dessiner des oscillogrammes suivant la charge choisie:
a) charge résistive R
La valeur efficace de la tension aux bornes de la charge est fixée par la tension
d’alimentation.
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Nous obtenons donc les valeurs suivantes :
Uc = E
< uc > = 0 V
a) charge inductive RL
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Dans l'utilisation sur une charge résistive pure, nous voyons que les diodes sont
inutiles. Elles trouvent leur fonction dans le cas d'une charge inductive. Elles évitent une
discontinuité dans la conduction du courant et prennent donc le relais des transistors, quand
ceux-ci bien qu'étant commandés à la fermeture, ne peuvent pas conduire car ils sont
unidirectionnels.
6) Commande décalée
Cette commande, plus sophistiquée dans sa conception, est une première étape vers
l'obtention d'un courant sinusoïdale. Si nous nous attachons à une analyse spectrale, nous verrions
dans la commande précédente que la tension, ainsi que le courant, sont riches en harmoniques ce
qui pose des problèmes pour une utilisation avec des moteurs(pertes joules, couples pulsatoires …).
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La puissance échangée par la charge comporte une phase de plus avec la commande
décalée. Pendant deux intervalles de temps, elle est nulle : il s’agit de phase de roue libre. Au
cours de ces intervalles, l’énergie emmagasinée par la bobine est cédée à la résistance car la
tension aux bornes de la charge est nulle.
La faible tension permet d’éviter les problèmes de sécurité car le travail sera sous
tension non dangereuse. Malgré tout, comme cela est obligatoire maintenant, toutes les douilles
seront des douilles de sécurité. Par contre, il ne nous a pas semblé nécessaire de fermer
complètement la plaque.
On peut distinguer quatre blocs distincts sur la plaque qui sont représentés sur le
schéma bloc(page 11) :
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- l’alimentation de la plaque
Pour obtenir une commande symétrique, il suffit de commander deux à deux les
interrupteurs, par contre la commande décalée nécessite la possibilité de les commander un à un.
Sur la maquette, il y a quatre blocs de minis interrupteurs que nous appellerons des
switchs(afin de différencier des interrupteurs du pont de puissance)correspondant chacun à la
commande d’un interrupteur. Ces switchs sont en fait composés de six commutateurs. Le schéma
ci-dessous montre leur disposition ainsi que la conception de chacun.
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T T
à
Si nous voulons commander K1 de l’instant 6 2 ,nous fermerons les commutateurs
deux et trois du switch.
Le fonctionnement est le même pour chaque interrupteur(K1, K2, K3, K4). Dès lors,
il est possible de créer la forme de la tension aux bornes de la charge (qui dépend de l’état des
interrupteurs) souhaitée.
Nous verrons, dans l’exploitation pédagogique, quelle séquence sur les switchs est
nécessaire pour les deux commandes(symétrique et décalée).
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Après compréhension de la partie précédente, l’utilisation de la maquette s’avère
très simple puisque tout le reste se résume à câbler la charge et visualiser les signaux(seulement
au niveau de l’étage de puissance)sur un oscilloscope. Pour visualiser tous les courants et tensions
de l’étage de puissance, des douilles ont été placés.
Les résistances de visualisation des courants, présentes sur le schéma sont des
résistances de 1 Ω(dissipant 3W). Au départ, nous avions placé des résistances de 0,1 Ω mais
l’intensité des courants dans les différentes branches (environ 0,2 A pour la charge inductive)
était trop faible pour visualiser des signaux exploitables. Nous craignions au départ que la
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puissance dissipée par ces résistances soit trop élevée mais après un court calcul, cela suffisait
compte tenu des charges utilisées.
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III. Commande de la maquette (voir schéma structurel plus bas)
1) Décomposition du signal
Remarques: pour des raisons de clarté du schéma page 15, les liaisons entre le
compteur et les switchs n'ont pas été matérialisées mais sont repérées par des numéros.
De plus les tensions V1, V2, V3, V4 correspondent aux tensions appliquées sur les
optocoupleurs de l'étage de puissance (schéma page 18).
La période doit être décomposée en six intervalles de même durée. Un circuit
intégré 4017 a rempli cette fonction. Ce circuit intégré est un compteur.
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Les sorties Q1 ,……, Q6 sont reliées à chaque switch et correspondent aux
chronogrammes suivant :
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La sortie Q6 est reliée à la mise à zéro du compteur pour recommencer un cycle. Si
seul le commutateur 1 est fermé, il est facile de comprendre que V1 aura la même allure que Q 0. Si
les commutateurs 5 et 6 sont fermés, alors V1 aura l'allure suivante :
2) L'horloge du compteur
Les trois modes de fonctionnement de la maquette correspondent en fait à l'horloge
du compteur. Le choix entre ces trois modes se fait par l'intermédiaire du commutateur à trois
positions. Détaillons ces trois modes :
a) mode GBF
c) mode 50 Hz
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3) Le régulateur
Le régulateur LM 7815 alimente uniquement la partie commande qui comporte des
circuits intégrés fonctionnant sous des tensions de 15 V. le câblage est classique, les deux
condensateurs stabilisent la tension et évitent les problèmes de parasite.
- Transistor CMOS
- Transistor bipolaire.
Notre premier choix s'était orienté vers les transistors CMOS qui sont plus facile à
commander puisqu'ils sont commandés en tension, ce qui convenait parfaitement au type de
commande conçue. Le seul inconvénient provenait de la structure interne du composant puisqu'une
diode en antiparallèle est systématiquement montée de manière industrielle. Cette diode annihilait
le rôle de la diode de roue libre de la maquette.
Les transistors bipolaires ont donc été conservés et le choix s'est porté vers le TIP
122( NPN) et le TIP 127 (PNP).
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2) Le lien entre commande et étage de puissance
Ce lien est matérialisé par les optocoupleurs 4N28. Ils sont composés d'une diode
électroluminescente et d'un phototransistor. Quand la diode est passante, l'intensité lumineuse
produite sature le phototransistor qui est alors commandé à la fermeture : ainsi la tension entre
collecteur et émetteur est quasiment nulle.
3) Le fonctionnement
Le fonctionnement de l'étage de puissance dépend de la commande et de la charge.
Il dépend de la commande car les interrupteurs sont pilotés par les optocoupleurs
eux-mêmes pilotés par les tensions auxquelles ils sont soumis. Nous décidons donc de la manière
dont le pont fonctionne.
4) Les LEDS
Des LEDS ont été placées en face de chaque interrupteur. Elles sont câblées sur
l'optocoupleur commandant l'interrupteur associé mais sur une autre sortie afin de ne pas
générer de chute de tension et de ne pas perturber la gestion de ce bloc.
V. Les essais
1) Précaution liée au problème de masse
La charge se trouve en quelque sorte au centre de l'étage de puissance. En
l'occurrence, aucune de ses deux bornes n'est reliée à la masse.
Dès lors des problèmes de masse, lorsque l'on veut visualiser la tension aux bornes
de la charge, surviennent. En effet, toutes les masses de la plaque sont reliées entre elles. Pour
résoudre ce problème, il faut impérativement utiliser une alimentation isolée de la terre afin de
ne créer aucun court-circuit avec la terre de l'oscilloscope. Cette précision n'est pas inutile si
aucune sonde de tension n'est à disposition car c'est la seule solution si l'alimentation est reliée à
la terre.
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Malgré tout, il faut se méfier quand la maquette emploie le mode GBF, celui-ci est
obligatoirement relié à la terre. Pour ce mode, les sondes de tension s'imposent.
Pour éviter ce problème, il aurait fallu alimenter la plaque avec deux alimentations
continues : une pour la commande et une pour l'étage de puissance. Cela aurait surchargé le plan
de travail et bon nombre de lycées n'aurait pas eu suffisamment de matériel.
2) Les essais.
Les essais sur la commande se résument simplement au fait que l'étage de puissance
réagit correctement et que la tension aux bornes de la charge a la forme que nous voulons lui
donner.
Par contre, les essais concernant l'étage de puissance sont en fait l'âme du projet.
Tous les relevés sont faits avec le logiciel SYNCHRONIE. Certaines courbes sont parasitées, cela
provient de la carte d'acquisition. Ces parasites ne sont pas présents sur une visualisation à
l'oscilloscope. De plus la carte n'a pas permis des relevés très précis des courants circulants dans
les transistors et diodes dans le cas des charges inductives( surtout pour la commande décalée ou
aucun courant n'a pu être relevé).
Tous les essais ont été réalisés en mode 50 Hz(il est possible de vérifier la
fréquence sur les relevés).
3) Les charges
Les résistances de charge sont des résistances de puissance.
La charge résistive pure n'a été employée que pour la commande symétrique et
constitue en quelque sorte un test pour la commande. Une résistance de 100 Ω est nécessaire
afin de limiter le courant dans l'étage de puissance.
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b) charge inductive
De plus, le courant dans les transistors peut être négatif, or ceci est
impossible puisque ce sont des transistors unidirectionnels. L'explication a été
donnée dans le chapitre concernant le choix du matériel. Quand le courant est
négatif, il circule simplement dans la diode montée en antiparallèle intrinsèquement
au transistor.
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