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Onduleur Tension

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David CHANEZ

ONDULEUR MONOPHASE
DE TENSION
ETUDE DE L'ONDULEUR DE TENSION À 4 INTERRUPTEURS

SOMMAIRE

I. ETUDE THÉORIQUE 2

1) L’onduleur 2

2) Réalisation 2

3) Les interrupteurs bidirectionnels 3

4) L’onduleur à quatre interrupteurs 3

5) La commande symétrique 4

6) Commande décalée 7

7) Modulation de largeur d’impulsion: MLI 8

II. CONCEPTION DE LA MAQUETTE  8

1) Fonctionnement de la maquette 8

III. COMMANDE DE LA MAQUETTE (VOIR SCHÉMA STRUCTUREL PAGE15) 12

1) Décomposition du signal 13

2) L'horloge du compteur 16

3) Le régulateur 17

IV. L'ÉTAGE DE PUISSANCE :(VOIR LE SCHÉMA STRUCTUREL PAGE 18) 15

1) Choix des interrupteurs commandés 15

2) Le lien entre commande et étage de puissance 17

3) Le fonctionnement 17

4) Les LEDS 18

V. LES ESSAIS 17

1) Précaution liée au problème de masse 17

2) Les essais( voir relevé page 21,22,23) 18

3) Les charges 18

4) Ce qui ne correspond pas avec la théorie 18


VI. EXPLOITATION PÉDAGOGIQUE ( AUTRE FICHIER ) 20

INTRODUCTION

L’objectif est de proposer une réalisation d'une maquette à but pédagogique


pouvant être utilisée en physique et électricité appliquée dans les classes constituant la filière
STI. La maquette doit trouver sa place dans le programme des classes précédemment citées et se
veut en conformité avec le référentiel de physique appliquée.

En l’occurrence, l’onduleur monophasé de tension est inclus dans le programme de


terminale génie électrotechnique. C’est donc essentiellement pour cette classe que le projet est
réalisé.

Le travail présent dans ce document étant destiné aux professeurs, la partie


théorique de l’onduleur se résumera au strict. Par contre la réalisation de la maquette, et les
possibles améliorations seront plus étoffées, afin que la reproduction de celle-ci soit possible
sans trop de difficultés. Enfin et surtout, un intérêt particulier sera porté sur l’exploitation
devant les élèves afin de profiter au maximum de la maquette.

Remarque :

Tous les schémas sont réalisés par le logiciel VISIO et celui-ci ne prend pas en
compte la lettre grecque Ω, c'est pourquoi les valeurs de résistances sont notées par exemple 10
K pour 10 kΩ .

L’ONDULEUR MONOPHASE DE TENSION À


4 INTERRUPTEURS

I. Etude théorique
1) L’onduleur
Un onduleur est un convertisseur de tension continue en tension alternative. En
clair, à partir d’une source continue de tension, nous réaliserons une tension alternative (de valeur
moyenne nulle).

1
L’onduleur le plus simple est constitué seulement de deux interrupteurs. Bien sûr, ce
montage est utile pour expliquer aux élèves le principe de fonctionnement de ce convertisseur,
mais il n’est en pratique jamais utilisé. C’est pourquoi l’étude de l’onduleur à quatre interrupteurs
est intéressante, car il permet d’obtenir des formes de tension plus élaborées se rapprochant de
la réalité industrielle.

2) Réalisation
Qu’il soit à deux ou quatre interrupteurs, le principe de base et la constitution sont
les mêmes :

- Créer aux bornes de la charge une tension de valeur positive et négative en


alternance.

- Utilisation de l’électronique de puissance.

- Utilisation d’interrupteurs bidirectionnels formés par un transistor et une diode


montée en antiparallèle (voir schéma ).

- Commande permettant de gérer les interrupteurs.

3) Les interrupteurs bidirectionnels


a) schéma

b) explication

Le transistor constitue l’élément commandé. Il est unidirectionnel tout


comme la diode. L’assemblage des deux composants permet de créer un bloc qui sera, lui,
bidirectionnel.

2
Le choix des composants est divers et sera traité dans un autre chapitre.

Pour l’étude théorique, nous supposerons toujours que les composants sont parfaits
(tension à leurs bornes nulles lorsqu’ils sont conducteurs). Ainsi, le transistor sera schématisé par
un interrupteur parfait.

Au point de vue du vocabulaire, nous dirons qu’un interrupteur est susceptible


d'être passant lorsqu’il est commandé à la fermeture. Inversement, il sera bloqué quand il est
commandé à l’ouverture.

4) L’onduleur à quatre interrupteurs


a) schéma du montage

b) analyse du fonctionnement

3
Nous nommerons K chaque interrupteur bidirectionnel. A l’aide de la
maquette, chacun est commandé indépendamment des autres. Il a été dit précédemment que le
but est de créer aux bornes de la charge une tension alternative. Pour cela, il
suffit de commander les interrupteurs deux à deux. Nous verrons deux types de commandes :

- Commande symétrique.

- Commande décalée.

Dans un premier temps, nous étudierons la commande la plus simple


(symétrique) puis nous verrons la commande décalée avec ce qu’elle apporte de plus.
Dans les deux cas, l’allure de la tension dépend uniquement de la commande utilisée
et non pas de la charge. Seul dépendra de la charge, l’allure des courants.

5) La commande symétrique
Cette commande se résume à commander les interrupteurs K1 et K3 à la fermeture
pendant une demi-période puis de commander K2 et K4 durant la deuxième demi-période. (Nous
sous-entendons que les interrupteurs non commandés à la fermeture sont en fait commandés à
l’ouverture).

L’analyse se décompose en deux phases :

- 1ère phase : K1 et K3 sont commandés à la fermeture de l’instant 0 à


T
2 . Durant cette durée K2 et K4 sont ouverts. Nous obtenons donc le schéma équivalent très
simple suivant :

la tension aux bornes de la charge aura donc la valeur uc = E.

4
- 2ème phase : K2 et K4 sont à leur tour commandés à la fermeture de
T
l’instant 2 à T. Le schéma équivalent sera le suivant :

durant cette phase uc = -E

5
Il suffit donc de dessiner des oscillogrammes suivant la charge choisie:

a) charge résistive R

La valeur efficace de la tension aux bornes de la charge est fixée par la tension
d’alimentation.

6
Nous obtenons donc les valeurs suivantes :

Uc = E

< uc > = 0 V

a) charge inductive RL

La charge inductive simule un moteur alternatif. Nous nous apercevons


que pour cette charge, seul l'allure des différents courants change.

7
Dans l'utilisation sur une charge résistive pure, nous voyons que les diodes sont
inutiles. Elles trouvent leur fonction dans le cas d'une charge inductive. Elles évitent une
discontinuité dans la conduction du courant et prennent donc le relais des transistors, quand
ceux-ci bien qu'étant commandés à la fermeture, ne peuvent pas conduire car ils sont
unidirectionnels.

De plus, il faut remarquer que la charge fournie de la puissance à la l'alimentation


quand les diodes sont passantes. Il s'agit de phases de récupération.

Ces phases de récupération nécessitent d'utiliser des alimentations en tension réversible en


courant.

6) Commande décalée
Cette commande, plus sophistiquée dans sa conception, est une première étape vers
l'obtention d'un courant sinusoïdale. Si nous nous attachons à une analyse spectrale, nous verrions
dans la commande précédente que la tension, ainsi que le courant, sont riches en harmoniques ce
qui pose des problèmes pour une utilisation avec des moteurs(pertes joules, couples pulsatoires …).

La commande décalée permet d'éliminer en partie ces harmoniques et améliore donc


le convertisseur. D'ailleurs l'allure du courant s'en ressent.

Au niveau de la commande, il suffit de décaler la fermeture des différents


interrupteurs dans un ordre précis(ordre donné ci-dessous). Nous traçons à nouveau les
oscillogrammes.

8
La puissance échangée par la charge comporte une phase de plus avec la commande
décalée. Pendant deux intervalles de temps, elle est nulle : il s’agit de phase de roue libre. Au
cours de ces intervalles, l’énergie emmagasinée par la bobine est cédée à la résistance car la
tension aux bornes de la charge est nulle.

De plus, nous retrouvons les phases de récupération.

7) Modulation de largeur d’impulsion : MLI


Cette commande ne fait pas partie du projet. Néanmoins, il s’agit de l’étape
supérieure pour obtenir un courant quasi sinusoïdal. La tension aux bornes de la charge est
fragmentée en plusieurs impulsions de tension (négative et positive). Cette fragmentation permet
si elle est savamment calculée d’éliminer les harmoniques gênants. L’allure de la tension MLI
permet de se rendre compte du principe de cette commande.

II. Conception de la maquette


1) Fonctionnement de la maquette
Afin d’avoir une maquette facile à utiliser, car rappelons que le but est de créer un
outil accessible rapidement par les élèves, il fallait limiter le câblage et les manipulations diverses
par les élèves. Dans ce but, la mise sous tension de la maquette se fait grâce à une alimentation
unique et sous 24 V. Il suffira donc à l’élève de brancher l’alimentation, la charge(qui est
facilement repérable sur la maquette) et les divers appareils de mesures.

La faible tension permet d’éviter les problèmes de sécurité car le travail sera sous
tension non dangereuse. Malgré tout, comme cela est obligatoire maintenant, toutes les douilles
seront des douilles de sécurité. Par contre, il ne nous a pas semblé nécessaire de fermer
complètement la plaque.

On peut distinguer quatre blocs distincts sur la plaque qui sont représentés sur le
schéma bloc(page 11) :

9
- l’alimentation de la plaque

- le bloc gérant la commande

- le bloc gérant les interrupteurs

- le bloc gérant l’étage de puissance.

Au niveau du fonctionnement, la maquette permet de gérer la commande des


interrupteurs par l’intermédiaire de trois modes :

- Un mode réglant la fréquence de la tension aux bornes de la charge à 50 Hz.

- Un mode GBF permettant de régler à sa guise la fréquence de la tension.

- Un mode pas à pas.

Ces trois modes seront expliqués par la suite.

Pour obtenir une commande symétrique, il suffit de commander deux à deux les
interrupteurs, par contre la commande décalée nécessite la possibilité de les commander un à un.

Sur la maquette, il y a quatre blocs de minis interrupteurs que nous appellerons des
switchs(afin de différencier des interrupteurs du pont de puissance)correspondant chacun à la
commande d’un interrupteur. Ces switchs sont en fait composés de six commutateurs. Le schéma
ci-dessous montre leur disposition ainsi que la conception de chacun.

Il a fallu décomposer la période du signal en six intervalles. Chaque commutateur de


chaque switch commande 1/6 de la période du signal.

En clair, prenons l’exemple de l’interrupteur appelé K1 dans le chapitre


T
précédent :un switch lui a été associé. Pour que K1 soit passant de l’instant 0 à 6 , il suffira de
mettre le premier commutateur du switch associé en position fermée.

10
T T
à
Si nous voulons commander K1 de l’instant 6 2 ,nous fermerons les commutateurs
deux et trois du switch.

Le fonctionnement est le même pour chaque interrupteur(K1, K2, K3, K4). Dès lors,
il est possible de créer la forme de la tension aux bornes de la charge (qui dépend de l’état des
interrupteurs) souhaitée.

Nous verrons, dans l’exploitation pédagogique, quelle séquence sur les switchs est
nécessaire pour les deux commandes(symétrique et décalée).

11
12
Après compréhension de la partie précédente, l’utilisation de la maquette s’avère
très simple puisque tout le reste se résume à câbler la charge et visualiser les signaux(seulement
au niveau de l’étage de puissance)sur un oscilloscope. Pour visualiser tous les courants et tensions
de l’étage de puissance, des douilles ont été placés.

Ci-dessous se trouve le schéma fonctionnel de la plaque et page 13 se trouve la


photographie de celle-ci afin de mieux reconnaître l’aspect et chaque bloc de la maquette.

(Remarque : les couleurs sont respectées sur la plaque )

Les résistances de visualisation des courants, présentes sur le schéma sont des
résistances de 1 Ω(dissipant 3W). Au départ, nous avions placé des résistances de 0,1 Ω mais
l’intensité des courants dans les différentes branches (environ 0,2 A pour la charge inductive)
était trop faible pour visualiser des signaux exploitables. Nous craignions au départ que la

13
puissance dissipée par ces résistances soit trop élevée mais après un court calcul, cela suffisait
compte tenu des charges utilisées.

14
III. Commande de la maquette (voir schéma structurel plus bas)
1) Décomposition du signal

Remarques: pour des raisons de clarté du schéma page 15, les liaisons entre le
compteur et les switchs n'ont pas été matérialisées mais sont repérées par des numéros.
De plus les tensions V1, V2, V3, V4 correspondent aux tensions appliquées sur les
optocoupleurs de l'étage de puissance (schéma page 18).
La période doit être décomposée en six intervalles de même durée. Un circuit
intégré 4017 a rempli cette fonction. Ce circuit intégré est un compteur.

15
Les sorties Q1 ,……, Q6 sont reliées à chaque switch et correspondent aux

chronogrammes suivant :

(Suite des explications page 14)

16
17
La sortie Q6 est reliée à la mise à zéro du compteur pour recommencer un cycle. Si
seul le commutateur 1 est fermé, il est facile de comprendre que V1 aura la même allure que Q 0. Si
les commutateurs 5 et 6 sont fermés, alors V1 aura l'allure suivante :

A chaque commutateur fermé supplémentaire, on modifie la forme de la tension aux


bornes des quatre switchs.

Il est donc possible de commander chaque interrupteur par sixième de période et un


à un. ( rappelons que la tension Vn commande l'optocoupleur gérant l'interrupteur Kn )

2) L'horloge du compteur
Les trois modes de fonctionnement de la maquette correspondent en fait à l'horloge
du compteur. Le choix entre ces trois modes se fait par l'intermédiaire du commutateur à trois
positions. Détaillons ces trois modes :

a) mode GBF

Il suffit de brancher le GBF et ainsi de régler la fréquence de l'horloge à sa


guise sachant qu'il existe un rapport de 6 entre la fréquence de la tension aux
bornes de la charge et celle de l'horloge.

( FGBF= 300 Hz pour FUc= 50 Hz par exemple).

b) mode pas à pas

Ce mode permet d'incrémenter l'horloge de manière ponctuelle et aura son


utilité dans l'exploitation pédagogique. La résistance et le condensateur évitent le phénomène de
rebond.

c) mode 50 Hz

Ce mode est le mode de fonctionnement principal de la maquette, il est utilisé


pour le relevé des oscillogrammes. Une porte CMOS inverseuse à hystérésis 4093
câblée de la manière suivante remplit ce rôle :

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3) Le régulateur
Le régulateur LM 7815 alimente uniquement la partie commande qui comporte des
circuits intégrés fonctionnant sous des tensions de 15 V. le câblage est classique, les deux
condensateurs stabilisent la tension et évitent les problèmes de parasite.

IV. L'étage de puissance (voir le schéma structurel page 16)


1) Choix des interrupteurs commandés
Nous avions le choix entre deux types de technologie pour les interrupteurs:

- Transistor CMOS

- Transistor bipolaire.

Notre premier choix s'était orienté vers les transistors CMOS qui sont plus facile à
commander puisqu'ils sont commandés en tension, ce qui convenait parfaitement au type de
commande conçue. Le seul inconvénient provenait de la structure interne du composant puisqu'une
diode en antiparallèle est systématiquement montée de manière industrielle. Cette diode annihilait
le rôle de la diode de roue libre de la maquette.

Nous pensions avoir contourné le problème en utilisant des transistors bipolaires.


Ces transistors sont moins rapides en commutation mais ce n'est pas un inconvénient compte tenu
de la fréquence de travail ( entre 0 et 100 Hz ). Mais une mauvaise surprise apparut lors des tests
de la maquette puisqu'ils ont la même structure interne que les transistors CMOS. Il était alors
trop tard pour trouver un autre composant. L'erreur est survenue car le catalogue du fabricant
consulté n'avait pas précisé ce détail.

Les transistors bipolaires ont donc été conservés et le choix s'est porté vers le TIP
122( NPN) et le TIP 127 (PNP).

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2) Le lien entre commande et étage de puissance
Ce lien est matérialisé par les optocoupleurs 4N28. Ils sont composés d'une diode
électroluminescente et d'un phototransistor. Quand la diode est passante, l'intensité lumineuse
produite sature le phototransistor qui est alors commandé à la fermeture : ainsi la tension entre
collecteur et émetteur est quasiment nulle.

3) Le fonctionnement
Le fonctionnement de l'étage de puissance dépend de la commande et de la charge.

Il dépend de la commande car les interrupteurs sont pilotés par les optocoupleurs
eux-mêmes pilotés par les tensions auxquelles ils sont soumis. Nous décidons donc de la manière
dont le pont fonctionne.

Ensuite, la charge impose la forme du courant circulant dans l'étage de puissance.


Ce qui peut rendre, cela a déjà été dit, les transistors non passants bien qu'ils soient commandés
à la fermeture.

4) Les LEDS
Des LEDS ont été placées en face de chaque interrupteur. Elles sont câblées sur
l'optocoupleur commandant l'interrupteur associé mais sur une autre sortie afin de ne pas
générer de chute de tension et de ne pas perturber la gestion de ce bloc.

Ces LEDS permettent de savoir quel interrupteur est commandé à la fermeture et


trouvent leur utilité pour l'exploitation pédagogique.

V. Les essais
1) Précaution liée au problème de masse
La charge se trouve en quelque sorte au centre de l'étage de puissance. En
l'occurrence, aucune de ses deux bornes n'est reliée à la masse.

Dès lors des problèmes de masse, lorsque l'on veut visualiser la tension aux bornes
de la charge, surviennent. En effet, toutes les masses de la plaque sont reliées entre elles. Pour
résoudre ce problème, il faut impérativement utiliser une alimentation isolée de la terre afin de
ne créer aucun court-circuit avec la terre de l'oscilloscope. Cette précision n'est pas inutile si
aucune sonde de tension n'est à disposition car c'est la seule solution si l'alimentation est reliée à
la terre.

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Malgré tout, il faut se méfier quand la maquette emploie le mode GBF, celui-ci est
obligatoirement relié à la terre. Pour ce mode, les sondes de tension s'imposent.

Pour éviter ce problème, il aurait fallu alimenter la plaque avec deux alimentations
continues : une pour la commande et une pour l'étage de puissance. Cela aurait surchargé le plan
de travail et bon nombre de lycées n'aurait pas eu suffisamment de matériel.

2) Les essais.
Les essais sur la commande se résument simplement au fait que l'étage de puissance
réagit correctement et que la tension aux bornes de la charge a la forme que nous voulons lui
donner.

Par contre, les essais concernant l'étage de puissance sont en fait l'âme du projet.
Tous les relevés sont faits avec le logiciel SYNCHRONIE. Certaines courbes sont parasitées, cela
provient de la carte d'acquisition. Ces parasites ne sont pas présents sur une visualisation à
l'oscilloscope. De plus la carte n'a pas permis des relevés très précis des courants circulants dans
les transistors et diodes dans le cas des charges inductives( surtout pour la commande décalée ou
aucun courant n'a pu être relevé).

Tous les essais ont été réalisés en mode 50 Hz(il est possible de vérifier la
fréquence sur les relevés).

3) Les charges
Les résistances de charge sont des résistances de puissance.

La charge résistive pure n'a été employée que pour la commande symétrique et
constitue en quelque sorte un test pour la commande. Une résistance de 100 Ω est nécessaire
afin de limiter le courant dans l'étage de puissance.

La charge inductive est constituée d'une résistance de 50Ω et d'une bobine de


1,1 H ( résistance interne de 12Ω environ).

4) Ce qui ne correspond pas avec la théorie


a) charge résistive

Cette charge ne pose aucun problème et les relevés sont identiques à la


théorie. La seule anomalie provient de la tension aux bornes de la charge qui n'est
que de 22V environ au lieu de 24 V prévu. Cela provient des différentes chutes de
tension liées aux résistances de visualisation et aux tensions V CESAT des transistors
passants.

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b) charge inductive

La bobine crée beaucoup plus de problèmes. L'allure de la tension en


commande symétrique est déformée: la déformation a lieu pendant les phases de
récupération quand les diodes sont passantes. Cela s'explique avec la tension de
seuil des diodes qui est beaucoup plus faible que la tension V CESAT des transistors.

De plus, le courant dans les transistors peut être négatif, or ceci est
impossible puisque ce sont des transistors unidirectionnels. L'explication a été
donnée dans le chapitre concernant le choix du matériel. Quand le courant est
négatif, il circule simplement dans la diode montée en antiparallèle intrinsèquement
au transistor.

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