Thèse Boulkhiout Radhwane
Thèse Boulkhiout Radhwane
Thèse Boulkhiout Radhwane
Présentée par :
Boulkhiout Radhwane
Directeur de Thèse :
Pr. Messast Salah
Cette thèse a été réalisée au laboratoire des Matériaux, Géotechniques, Habitat et Urbanisme
(LMGHU) au niveau de l’université du 20 août 1955-skikda entre Décembre 2016 et Juin
2021.
Je tiens tous d’abord à remercier mon encadreur le professeur MESSAST Salah pour m’avoir
orienté vers le bon sens dans les moments de doutes. Je le remercier aussi pour ses
encouragements, ses conseils, sa gentillesse et pour son soutien dans toute la durée de la
préparation de ce travail, qui m’a donné la confiance et m’a permis de mener ma recherche
dans les bonne conditions.
Mes remerciements vont aussi aux membres de jury le professeur NOUAOURIA Mohamed
Salah et le professeur BOUZIANE Salah, qui ont accepté de lire et de commenter cette
thèse. J’apprécie vraiment leur intérêt.
Je souhaite en outre profiter de cette occasion pour remercier le professeur RUI CARILHO
Gomez au niveau de l’Institut Supérieur de Technologie (IST) pour son accueil et ses conseils
pendant la durée de mon stage à Lisbonne (Portugal).
i
Résumé :
Mots clés : Interaction Sol-Structure, Eléments Finis, Impédances Dynamiques, Linéarité, Non-
Linéarité, Modèle du Cône, Compactage Dynamique.
ii
Abstract
iii
الملخص
التفاعل بنية -تربة يعتبر عامال أساسيا في تحديد السلوك الحقيقي للهياكل والمنشات الفنية ،خاصة تلك الموجودة في
المناطق الزلزالية ،وبالتالي تقييم ضعفها ،ووضع االليات المناسبة لضمان استقرارها.
تقسم هذه االطروحة الى ثالث أجزاء مختلفة .األول يتمثل في تقييم استجابة الهياكل مع األخذ بعين االعتبار النموذج
الصلب في القاعدة ،بعدها يتم تعويض القاعدة الصلبة بواسطة نموذجين مختلفين سواء بالعناصر المنتهية او
بالنوابض والمخمدات بغرض توضيح تأثير سلوك التربة على استجابة الهياكل والمنشات الفنية ،والتي تؤخذ بداللة
الدور ،الحركة واالجهاد .حيث تم اختبار نموذجين من الهياكل العلوية :هيكل مدعم بجدار اسمنتي مسلح وجسر ذو
عوارض .بعدها ،في كل نموذج تم تطبيقه قمنا بدراسة تحليلية لغرض فهم السلوك الديناميكي للهيكل المدروس.
الجزء الثاني يقدم طريقة توضح تأثير الممانعات الديناميكية في حالة الخطية والالخطية للتربة في القاعدة باستخدام
طريقة المخروط .تم التحقق من موثوقية هذه الطريقة عن طريق مقارنة النظامين RPA 2003و .UBC 97أما
الجزء الثالث فيشكل دراسة تحليلية توضح تأثير كثافة التربة عن طريق الضغط الديناميكي ،وتأثير ابعاد األسس
على قيم الممانعات الديناميكية واستجابة الهياكل.
الكلمات المفتاحية :التفاعل بنية-تربة ،العناصر المنتهية ،الممانعات الديناميكية ،الخطية ،الالخطية ،طريقة
المخروط ،الضغط الديناميكي.
iv
Liste des figures
Figure 1.3 Déplacement de surface du modèle Winkler (1867) dû à la : (a) charge non-
uniforme, (b) charge ponctuelle, (c) charge ponctuelle sur une fondation rigide, et
(d) charge uniforme. ........................................................................................... 7
Figure 1.4 Déplacement de surface du modèle Filonenko-Borodich (1940) : (a) terrain sans
chargement, (b) charge ponctuelle, (c) charge ponctuelle sur une fondation rigide,
et (d) charge uniforme. ....................................................................................... 8
Figure 1.6 Modèle de Pasternak (1954) : (a) modèle de base, (b) état de contrainte de l'élément
de cisaillement infinitésimal de la couche de cisaillement, et (c) forces agissantes
sur l'élément de la couche de cisaillement........................................................... 9
Figure 1.12 Modélisation de l’interaction sol-structures par des éléments finis (Edip et al.,
2017). .............................................................................................................. 15
v
Liste des figures
Figure 1.16 Modélisation de fondation profonde avec le sous-sol par le macro-élément (Perez
et al., 2018). ..................................................................................................... 18
Figure 1.17 Fondation circulaire reposant sur un semi espace (Grange, 2008). ..................... 20
Figure 1.22 Essais cycliques : (a) UC Davis ; (b) TRISEE large-scale (Anastasopoulos et al.,
2011).. ............................................................................................................. 29
Figure 1.28 Mouvement des particules au passage des ondes de Rayleigh. ........................... 37
Figure 1.29 Mouvement des particules au passage des ondes de Love. ................................. 38
Figure 2.2 Fondation circulaire encastrée dans une couche du sol (Gazetas, 1983). .............. 44
Figure 2.3 Semelle filante : (a) Reposant sur une couche du sol ; (b) Encastrée dans le sol
(Gazetas, 1983). ............................................................................................... 45
vi
Liste des figures
Figure 2.4 Spectres de calcul normalises selon le RPA 2003 (Tamahloult, 2011).. ............... 48
Figure 2.9 Modélisation de l’interaction sol-structure par les éléments finis. ........................ 55
Figure 2.11 Variation des périodes du portique pour les quatre modèles : rigide ; ressorts ;
viscoélastique ; et des éléments finis. ............................................................... 58
Figure 2.12 Variation des périodes en fonction de la rigidité du sol pour le modèle rigide et
celui en ressorts................................................................................................ 59
Figure 2.13 Variation des périodes en fonction de la rigidité du sol pour le modèle rigide et
celui viscoélastique. ......................................................................................... 60
Figure 2.14 Variation des périodes en fonction de la rigidité du sol pour le modèle rigide et
celui en éléments finis. ..................................................................................... 60
Figure 2.15 Modélisation de contact entre le sol et le portique avec voiles par des éléments
finis. ................................................................................................................. 62
Figure 2.16 Variation des périodes du portique avec voiles pour les quatre modèles. ........... 62
Figure 2.17 Présentation graphique de déplacements verticaux du portique sans et avec voiles.
........................................................................................................................ 63
Figure 2.18 Présentation graphique de contraintes maximales dans le portique sans et avec
voiles. .............................................................................................................. 63
Figure 2.19 Modélisation du contact entre le sol et le pont par le modèle en ressorts. ........... 64
Figure 2.20 Modélisation du contact entre le sol et le pont par le modèle viscoélastique. ..... 65
Figure 2.21 Modèle en éléments finis du contact entre le sol et le pont. ................................ 65
Figure 2.22 Variation des périodes de pont pour les quatre modèles. .................................... 65
vii
Liste des figures
Figure 2.25 Variation des périodes en fonction de nombre des étages. ................................. 68
Figure 2.26 Variation des périodes en fonction de différentes hauteurs des poteaux. ............ 68
Figure 2.27 Variation des périodes en fonction du moment d’inertie des poteaux. ................ 69
Figure 2.28 Variation des périodes en fonction du module d’élasticité des poteaux. ............. 69
Figure 3.10 Système à un degré de liberté : (a) structure à base fixe ; (b) structure à base
flexible. ............................................................................................................ 85
Figure 3.13 Variation de l’effort tranchant à la base du portique en fonction du temps. ........ 91
Figure 3.14 Variation du moment de flexion dans le portique en fonction du temps .............92
Figure 3.15 Comportement linéaire du portique dans les trois niveaux : (a) premier niveau ; (b)
deuxième niveau ; (c) troisième niveau............................................................. 92
Figure 3.16 Composantes de déplacement dans une structure à base flexible (Fernandez-Sola
et Galindo, 2015). ............................................................................................ 93
Figure 3.17 Effet de l’amortissement du sol sur le déplacement latéral de premier niveau du
portique. ...........................................................................................................93
Figure 3.18 Effet de l’amortissement du sol sur le déplacement latéral de deuxième niveau du
portique. ...........................................................................................................94
viii
Liste des figures
Figure 3.19 Effet de l’amortissement du sol sur le déplacement latéral de troisième niveau du
portique. ...........................................................................................................94
Figure 3.20 Effet d’amortissement du sol sur le comportement du portique dans les trois
niveaux : (a) niveau 1, (b) niveau 2, (c) niveau 3. .............................................95
Figure 3.21 Déplacement dans les trois niveaux selon la MEF et la présente méthode. ......... 96
Figure 3.23 Modèle brochette de l’essai CAMUS IV (Pecker et al., 2012).. ......................... 97
Figure 3.25 Portique autostable : (a) sans ISS, (b) avec ISS (Tamahloult, 2011)................... 99
Figure 3.26 Modélisation d’une structure à trois degrés de liberté : (a) sans ISS, (b) avec
ISS. .................................................................................................................. 99
Figure 3.27 Effet de la vitesse d’onde de cisaillement V S sur : (a) le rapport Tiss / T fix , (b) la
Figure 3.28 Spectre de réponse pour les quatre types du sol selon : (a) RPA2003, (b)
UBC97 ........................................................................................................... 100
Figure 3.29 Effet de type du sol sur les valeurs des impédances dynamiques horizontales.. 101
Figure 3.30 Effet de type du sol sur les valeurs des impédances dynamiques de rotation. ... 102
Figure 3.31 Distribution de la force sismique sur les trois niveaux du portique sous l’effet du
sol support selon les deux normes (a) RPA 2003, (b) UBC 97 ........................ 103
Figure 3.32 Effet de type du sol d’assise sur le déplacement latéral du portique ................. 103
Figure 3.33 Effet de l’amortissement hystérétique sur les valeurs des impédances dynamiques
horizontales .................................................................................................... 104
Figure 3.34 Effet de l’amortissement hystérétique sur les valeurs des impédances dynamiques
de rotation ...................................................................................................... 105
Figure 3.35 Effet d’amortissement du sol sur le comportement de la structure ................... 106
Figure 3.36 Effet de non-linéarité du sol sur les déplacements latéraux des trois niveaux de la
structure qui est fondée dans un sol : (a) Très meuble, (b) Meuble, (c) Ferme, (d)
Très ferme. ..................................................................................................... 106
ix
Liste des figures
Figure 3.37 Déplacements perdus de la structure sous l’effet de non-linéarité des quatre types
du sol support pour les deux normes RPA 2003 et UBC 97 ............................ 107
Figure 3.38 Enveloppe de l’effort tranchant dans les trois niveaux selon : (a) RPA 2003, (b)
UBC 97 .......................................................................................................... 108
Figure 3.39 Enveloppe du moment suivant la hauteur de la structure selon : (a) RPA 2003, (b)
UBC 97. ......................................................................................................... 109
Figure 3.40 Déplacements inter-étages pour le modèle rigide et celui flexible sous l’effet de
non-linéarité du sol de support ....................................................................... 110
Figure 3.41 Angles inter-étages pour le modèle fixe et celui flexible sous l’effet de non-linéarité
du sol de support ............................................................................................ 111
Figure 4.1 Schéma de principe du compactage dynamique (Brûlé et Javelaud, 2012).. ....... 115
Figure 4.2 Déplacement des grains du sol sous l’effet de compactage dynamique (Hamidi et
al., 2009). ....................................................................................................... 115
Figure 4.3 Machine à masse tombant (Hamidi et al., 2009). ............................................... 116
Figure 4.4 Schéma de principe du vibrocompactage (Brûlé et Javelaud, 2012). . ................ 117
Figure 4.6 Effet de la densification du sol sur la variation de l’impédance horizontale. ...... 120
Figure 4.7 Effet de la densification du sol sur la variation de l’impédance verticale. .......... 120
Figure 4.8 Effet de la densification du sol sur la variation de l’impédance de torsion. ........ 121
Figure 4.9 Effet de la densification du sol sur la variation de l’impédance de rotation. ....... 121
Figure 4.10 Effet de la densification du sol sur le déplacement latéral de premier niveau du
portique. ......................................................................................................... 122
Figure 4.11 Effet de la densification du sol sur le déplacement latéral de deuxième niveau du
portique. ......................................................................................................... 123
Figure 4.12 Effet de la densification du sol sur le déplacement latéral de troisième niveau du
portique. ......................................................................................................... 123
Figure 4.13 Effet de la densification du sol sur la variation temporelle de l’effort tranchant à la
base du portique. ............................................................................................ 124
x
Liste des figures
Figure 4.14 Effet de la densification du sol sur la variation temporelle du moment de flexion
dans le portique. ............................................................................................. 125
Figure 4.15 Effet de la densification du sol sur le comportement du portique dans les trois
niveaux : (a) Niveau 1, (b) Niveau 2, et (c) Niveau 3. ..................................... 125
Figure 4.16 Influence de la variation de rayon de fondation sur les valeurs d’impédance
horizontale. .................................................................................................... 126
Figure 4.17 Influence de la variation de rayon de fondation sur les valeurs d’impédance
verticale. ........................................................................................................ 127
Figure 4.18 Influence de la variation de rayon de fondation sur les valeurs d’impédance de
torsion. ........................................................................................................... 127
Figure 4.19 Influence de la variation de rayon de fondation sur les valeurs d’impédance de
rotation. ......................................................................................................... 127
xi
Liste des tableaux
Tableau 2.13 Valeurs des périodes fondamentales en fonction des différents paramètres de la
structure. ........................................................................................................ 67
Tableau 3.3 Déplacements dans les trois niveaux du portique selon le RPA 2003. ............... 89
Tableau 3.5 Déplacements dans les trois niveaux du portique selon l’UBC97. ..................... 91
Tableau 3.6 Déplacement latéral des trois niveaux du portique selon la MEF....................... 95
Tableau 3.7 Paramètres utilisés dans l’essai CAMUS IV (Pecker et al., 2012). .................... 97
xii
Liste des tableaux
Tableau 3.9 Déplacements latéraux dans les trois niveaux du portique sous l’effet de type du
sol .................................................................................................................. 103
Tableau 3.10 Décalage de sollicitations internes dans le premier niveau de la structure sous
l’effet d’interaction sol-structure .................................................................... 109
Tableau 4.1 Comparaison des classes du sol basée sur Vs ,30 selon les quatre normes. ......... 119
Tableau 4.3 Déplacements latéraux maximums aux niveaux du portique avant et après la
densification du sol d’assise. .......................................................................... 122
Tableau 4.5 Déplacements latéraux aux trois niveaux du portique suivant la variation de rayon
de fondations. ................................................................................................. 114
Tableau A.1 Effet de la densification du sol E-D sur les valeurs des impédances horizontales.
...................................................................................................................... 153
Tableau A.2 Effet de la densification du sol E-D sur les valeurs des impédances verticales.
...................................................................................................................... 153
Tableau A.3 Effet de la densification du sol E-D sur les valeurs des impédances de torsion.
...................................................................................................................... 154
Tableau A.4 Effet de la densification du sol E-D sur la valeur des impédances de rotation. 154
Tableau A.5 Effet de la densification du sol D-C sur la valeur des impédances horizontales.
...................................................................................................................... 154
Tableau A.6 Effet de la densification du sol D-C sur les valeurs des impédances verticales.
...................................................................................................................... 155
Tableau A.7 Effet de la densification du sol D-C sur les valeurs des impédances de torsion.
...................................................................................................................... 155
Tableau A.8 Effet de la densification du sol D-C sur les valeurs des impédances de rotation.
...................................................................................................................... 155
Tableau A.9 Effet de rayon de fondations sur les valeurs des impédances horizontales. ..... 156
Tableau A.10 Effet de rayon de fondations sur les valeurs des impédances verticales. ....... 156
Tableau A.11 Effet de rayon de fondations sur les valeurs des impédances de torsion ........ 156
Tableau A.12 Effet de rayon de fondations sur les valeurs des impédances de rotation……157
xiii
Table des matières
Remerciements ................................................................................................................................. i
Résumé............................................................................................................................................. ii
الملخص.............................................................................................................................................. iv
xiv
Table des matières
2.5.3. Effet de type du sol et de son comportement sur la réponse du portique ................... 59
2.5.5. Effet de la rigidité de superstructures sur leur réponse sismique avec la prise en
considération de l’interaction sol-structure………………………………………….61
2.5.5.1.2. Effet de prendre en compte des voiles sur la réponse sismique du portique.
……………………………………………………………………………….63
2.5.5.2.2. Effet de poids du pont sur sa réponse sismique avec la prise en compte de
l’interaction sol-pont ....................................................................................... 66
xvi
Table des matières
2.5.6. Effet des paramètres de la structure sur sa réponse sismique avec la prise en compte
de l’interaction sol-structure…………………………………………………………67
3.2.2.2. Calcul des impédances dynamiques dans les quatre degrés de liberté ................. 82
3.3. Effet des impédances dynamiques sur la réponse des structures ........................................ 84
xvii
Table des matières
4.3.2.1. Effet de la densification du sol sur la variation des impédances dynamiques .. .120
4.3.3.1. Effet de rayon de fondations sur les fonctions d’impédances ............................. 126
xviii
Table des matières
A.1. Modélisation de l’interface sol-fondation par la méthode des sous-structures ........... 145
B.1. Effet de la densification des sols sur les valeurs des impédances dynamiques ........... 153
B.2. Effet de la géométrie de fondations sur les valeurs des impédances dynamiques ...... 156
xix
Introduction générale
Généralités
1
Introduction générale
Le rôle essentiel de la fondation dans la conception des structures et des ouvrages d’arts
est de transmettre les forces de la superstructure au sol. Ces éléments d’appuis sont considérés
comme des intermédiaires dans le cas de l’étude de problème d’interaction entre le sol et la
structure. Les fondations sont sollicitées généralement par différents types de charges
harmoniques et sismiques dans différentes directions, supérieure et inférieure, ce qui exige la
détermination de leurs réponses dynamiques pour donner un bon fonctionnement de celles-ci,
et de conserver la stabilité de l’ouvrage ou de la structure supportée. Généralement, cette
réponse est consacrée par le calcul des fonctions d’impédances, qui sont considérées comme
un outil de base dans le calcul des fondations qui sont soumises à des excitations harmoniques
ou sismiques. Dans la littérature, ces impédances dynamiques sont inclues dans la
modélisation rhéologique du domaine sous-jacent par une méthode des sous-structures dans
les différentes directions (translation verticale, translation horizontale, rotations d'axes
horizontaux ou balancements, rotation d'axe vertical ou torsion).
Objectif de la thèse
2
Introduction générale
Enfin dans chaque modèle cité précédemment une étude paramétrique a été effectuée afin de
mieux appréhender le comportement dynamique de la structure analysée. L’étude est réalisée
par le SAP2000 pour ce qui est de la modélisation par la méthode des éléments finis (MEF) et
celle des sous-structures.
Le deuxième objectif se résume dans le calcul de l’effet du sol sur la réponse des
structures à trois degrés de liberté par l’intermédiaire des impédances dynamiques dans le cas
de la linéarité et de la non-linéarité du sol d’assise, par une méthode analytique développée
dans le cadre cette thèse. La fonction d’impédance sera calculée par une approche
mathématique basée sur le modèle du cône et sera confirmée par un outil de calcul numérique
appelé CONAN. Cette fonction est considérée comme grandeur essentielle dans le calcul
dynamique (sismique), et aussi dans l’analyse du problème d’interaction sols-structure, pour
le but de faire une bonne modélisation du sol par les modèles rhéologiques correspondants.
L’utilisation de ces impédances dynamiques apparait dans la formule du vecteur du
mouvement d’une structure à trois degrés de liberté et considérée libre à la base, qui est en
fonction des forces latérales distribuées sur toute la hauteur de la structure, ce qui nous oblige
d’appliquer la méthode statique équivalente en se basant sur les deux normes RPA 2003
(Règlement Parasismique Algérien version 2003) et la norme UBC 97 (Uniform Building
Code 1997), pour justifier et valider les résultats trouvés.
Plan du manuscrit
Le chapitre 01 sera consacré à une étude bibliographique portant sur les principes
généraux de l’interaction sol-structure, les méthodes d’analyse, ainsi que les modèles
développés par certains auteurs pour modéliser le problème d’interaction sol-structure.
3
Introduction générale
4
Chapitre 01 :
Etude bibliographique
1.1. Introduction
L’interaction sol-structure est une discipline importante dans le calcul des structures et
des ouvrages géotechniques dans les zones sismiques, de façon que la réponse dynamique des
sols puisse présenter la réponse réelle des superstructures, qui sont soumises des excitations
sismiques dans les différentes directions sous le nom de l’interaction cinématique (Smith et al.,
1994) (voir figure 1.1-a). Egalement, le fait d’inclure la masse de la structure va induire des
efforts d’inerties supplémentaires à la base de la structure et donc dans le sol, ce qui aura pour
conséquence de modifier le champ de déplacement, c’est ce que nous appelons l’interaction
inertielle (Trifunac et al., 2001), comme présenté dans la figure 1.1-b.
5
Chapitre 01 Etude bibliographique
6
Chapitre 01 Etude bibliographique
Le calcul dynamique des fondations est peut être assimilé par le calcul des impédances
dynamiques, qui sont consacrées un transport d'énergie dû à la radiation des ondes à l’infini.
Cette perte d’énergie est désignée par l’amortissement radiatif, qui est appelé aussi
l’amortissement géométrique (Loucif, 2015). Généralement la fonction d’impédances est
constituée par deux parties essentielles, la première réelle qui peut physiquement être assimilée
à un système de ressorts concentrés alors que la deuxième à des amortisseurs. La nécessité
d’avoir calculé les impédances des fondations dans les zones sismiques a été montrée par
plusieurs chercheurs tels que Aubry, 1986 ; Messioud et al., 2011.
qui sont liées entre elles par le module de réaction du sol k s , comme présenté par l’équation
élastique suivante :
q( x, y) k sW ( x, y) (1.1)
Figure 1.3 Déplacement de surface du modèle Winkler (1867) dû à la : (a) charge non-
uniforme, (b) charge ponctuelle, (c) charge ponctuelle sur une fondation rigide, et (d) charge
uniforme.
7
Chapitre 01 Etude bibliographique
d 2W ( x, y)
q( x, y) ksW ( x, y ) T (1.2)
dx 2
Figure 1.4 Déplacement de surface du modèle Filonenko-Borodich (1940) : (a) terrain sans
chargement, (b) charge ponctuelle, (c) charge ponctuelle sur une fondation rigide, et (d)
charge uniforme.
Hetényi (1946) a proposé un modèle qui permet de relier les ressorts indépendants de
Winkler par une plaque élastique, qui a ces caractéristiques : un module d’élasticité E p , un
8
Chapitre 01 Etude bibliographique
Le modèle de comportement du sol qui est proposé par Pasternak (1954) suppose
l'existence d’une interaction de cisaillement entre les éléments ressorts qui reliés à une couche
incompressible horizontale qui se déforme en cisaillement transversal (figure 1.6-a). Les
déformations et les forces qui maintiennent l'équilibre dans la couche de cisaillement sont
représentées par les figures 1.6-b et 1.6-c.
Figure 1.6 Modèle de Pasternak (1954) : (a) modèle de base, (b) état de contrainte de
l'élément de cisaillement infinitésimal de la couche de cisaillement, et (c) forces agissantes sur
l'élément de la couche de cisaillement.
Le modèle de Pasternak est défini par une fonction de deux paramètres, comme suit :
d 2W ( x, y )
q( x, y ) k sW ( x, y ) G p (1.4)
dx 2
9
Chapitre 01 Etude bibliographique
La structure est modélisée par une masse qui est trouvée à une hauteur h de la fondation.
L'interaction entre le sol et la fondation étant modélisée par un ressort de translation, un ressort
de rotation et un amortisseur, ces modèles rhéologiques sont calculés en se basant sur les
fonctions d’impédances de fondation. Le modèle de Wolf utilise une barre rigide comme liaison
entre la structure et la fondation, comme présenté par le schéma explicatif dans la figure 1.7.
Wolf et Somaini (1986) ont présenté un modèle d’interaction sol-fondation basé sur un
demi-espace élastique, homogène et isotrope. Ce modèle est utilisé pour présenter la
composante du mouvement à deux degrés de liberté : le nœud de fondation 0 (auquel la structure
est connectée) de la masse m0 est attaché à un support rigide par un ressort de coefficient k0 et
10
Chapitre 01 Etude bibliographique
P(a0 ) K h K h (a0 ) ia 0 Ch (a0 )u0 (a0 ) K hr 1 ia 0 Chr (a0 )0 (a0 ) (1.5)
Où :
K hr K rh f k K h (1.7)
f k 0.25e (1.8)
e : Epaisseur de fondation ;
.r0
a0 (1.9)
Vs
11
Chapitre 01 Etude bibliographique
de la structure he dans le premier mode. La fondation a été remplacée par un disque rigide
circulaire de la masse m f , et de moment d'inertie I f . Le sol sous la fondation a été remplacé par
La phase I : comprenait les travaux pionniers jusqu'au milieu des années 1970. Dans
cette phase, une fondation reposant sur un demi-espace homogène a été analysée.
La phase II : s'est déroulée des années 70 jusqu'au milieu des années 90, avec des
développements majeurs au milieu des années 90. Dans cette phase, la réflexion et la
réfraction des ondes sur les discontinuités des matériaux, comme cela existe dans le cas
d'une couche sur un demi-espace ont été abordées. Des fondations superficielles
encastrées sur une couche et reposant sur un demi-espace homogène ont été modélisées.
La phase III : s'étend du milieu des années 90 à nos jours. Dans cette phase, les
fondations reposant sur les sites de plusieurs couches ont été traitées.
Les travaux pionniers sur les modèles du cône remontent aux années 40 sur la base des
travaux réalisés par Ehlers (1942). Dans ses travaux, des cônes ont été utilisés pour modéliser
une fondation en surface d'un demi-espace homogène pour les mouvements verticaux et
horizontaux. Le mouvement de balancement a été expliqué par Veletsos et Meek (1974)
(modèles simples pour les fondations dans les mouvements latéraux et de rotation). Plus tard,
le mouvement de torsion a été examiné par Veletsos et Nair (1974). Le traitement des
discontinuités des matériaux à l'interface d'une couche avec un demi-espace a été expliqué par
Meek et Wolf (1992). Les ondes réfléchies et non réfractées aux limites des couches d'un demi-
espace ont été tracées par leurs propres cônes avec des propriétés de section croissantes
augmentant dans la direction de propagation des ondes. En outre, une fondation intégrée a
également été traitée à l'aide des piles des disques modélisés avec des cônes doubles. L'équation
d'équilibre pour un infinitésimal élément peut être résolue à la fois directement dans le domaine
fréquentiel. Par conséquent, les rigidités des ressorts et les constantes d'amortissement peuvent
être déterminées. Le sol sera ensuite remplacé par un ressort et un amortisseur dans le sens
vertical (Meek et Wolf, 1993). Après les années 90, le modèle du cône a été développé pour but
de simplifier le calcul dans les six degrés de liberté de fondations. Par exemple, Ghannad et
12
Chapitre 01 Etude bibliographique
Jahankhah (2007) ont modélisé la structure par un système élasto-plastique à un seul degré de
liberté, tandis que le sol est considéré comme un demi-espace homogène.
𝑍0
𝑅0 𝑞0
𝑟0
𝑁
𝑑𝑍 𝜌 𝐴 𝑑𝑍 𝑞ሷ
𝑁 + 𝑁,𝑧 𝑑𝑍
Javier et Luis (2005) ont présenté un autre modèle d’interaction entre les trois éléments
(sol + fondation + structure). La structure à un seul degré de liberté (de ce fait la structure à un
seul niveau peut être équivalente d’un bâtiment complexe à plusieurs étages) qui ayant un
comportement élasto-plastique, est définie par sa hauteur he et sa masse me , et reposée sur une
fondation rigide, qui est sollicitée par des ondes de cisaillement propagées verticalement, et
encastrée dans une couche viscoélastique uniforme surmontant une couche rigide, comme
indiqué sur la figure 1.10.
Des évaluations numériques ont été effectuées pour des configurations du système
typique. Ils ont utilisé le séisme de Michoacan de 1985 enregistré sur un site représentatif de la
zone du lit du lac à Mexico. Les résultats sont comparés à ceux correspondant au cas à base
fixe. Ils ont constaté que les effets de site observés par d'autres auteurs pour la condition de base
rigide sont augmentés ou diminués par l'interaction sol-structure selon le rapport de période de
la structure et de site.
13
Chapitre 01 Etude bibliographique
Le modèle par des ressorts est considéré l’un des modèles les plus utiles dans la
modélisation des sols sous fondations à cause de sa simplicité, et permet d’imposer le
mouvement d’une fondation dans tous les degrés de liberté de translation et de rotation (trois
ressorts dans le cas d’une étude en 2-D, et six ressorts dans le cas 3-D). Dans ce modèle la
structure a été modélisée par des éléments barres qui sont liés entre eux par des nœuds, comme
indiqué sur la figure 1.11.
Le modèle en éléments finis (EF) permet de prendre le domaine étudié dans sa globalité
comme était trouvé dans l’état réel. Il est considéré comme le modèle le plus utile dans le
moment actuel, la plupart des logiciels de simulation numérique sont basés sur celui-ci dans
l’objet de prendre en compte toutes les propriétés mécaniques des sols et des structures. Le
14
Chapitre 01 Etude bibliographique
modèle en éléments finis permet de limiter le domaine infini du sol, qui va le prendre en compte
par des éléments finis choisis selon la forme de celui-ci. Généralement, dans ce modèle le sol
est considéré rigide à la base pour but de fixer tous les degrés de liberté de translation et de
rotation, et limité par des frontières absorbantes de différents types (Appuis de fixation,
amortisseurs, éléments infinis…). Alors, la structure a été présentée par des éléments barres
comme indiqué sur la figure 1.12.
Figure 1.12 Modélisation de l’interaction sol-structures par des éléments finis (Edip et al.,
2017).
15
Chapitre 01 Etude bibliographique
déterminées par une procédure d'essai et d'erreur, garantissant que les réponses d'accélération
aux limites de domaine du sol sont égales à l'accélération en champ libre, qui est calculée à
partir d'une analyse distincte de la réponse du site, et aussi en vérifiant que la réponse
structurelle ne change pas avec une nouvelle augmentation de la taille du domaine. L'équilibre
des contraintes aux limites latérales peut être obtenu en contraignant les nœuds limites à chaque
élévation à se déplacer ensemble dans chaque direction. Cela permet aux éléments aux limites
de se déplacer en cisaillement pur, simulant ainsi une condition de champ libre (en supposant
que l'entrée comprend des ondes de cisaillement se propageant verticalement), comme présenté
dans la figure 1.13.
- U , U , U : respectivement, le vecteur d’accélération, de vitesse et de déplacement.
- F (t ) : Excitation dynamique appliquée.
Le principe de cette méthode est basé sur la décomposition du domaine complexe (sol +
fondation + structure) en trois mécanismes simples à résoudre (Perez et al., 2018). Le premier
sous problème est consacré par l’interaction cinématique, c’est-à-dire par l’effet de séisme dans
le sol sur la réponse des fondations. Le deuxième sous problème est présenté l’effet inertiel de
la structure sur les fondations, dans cette étape on calcule les impédances dynamiques de
16
Chapitre 01 Etude bibliographique
fondations sous l’effet des charges harmoniques qui sont crées par la structure, ce qui permet
de déterminer les valeurs des rigidités et d’amortissement dans tous les degrés de liberté de
fondations. Dans ce chemin, on trouve plusieurs méthodes utilisées dans la résolution
numériques, analytiques et expérimentales (Chung et al., 2013 ; Messioud et al., 2016 ; Karatzia
et al., 2017). Cette méthode dans la troisième étape permette de combiner les résultats de deux
premiers mécanismes, on calcule la réponse dynamique de la structure supportée par les
modèles rhéologiques calculés dans la deuxième étape, et sollicitée par l’accélération
déterminée dans la première étape, à laquelle sera soumise la fondation, comme expliqué par la
figure 1.14.
17
Chapitre 01 Etude bibliographique
et al. (2007), Grange et al. (2009). Par exemple, ces derniers ont développé un modèle de macro-
élément permettant de prendre en considération les non-linéarités matérielles (plasticité du sol)
et les non-linéarités géométriques (décollement de fondation). Ils ont traité le problème de
manière globale en condensant les non-linéarités en un point représentatif (le centre de la
fondation), si bien qu’il travaille en efforts et déplacements généralisés.
L’extension des travaux par le macro-élément a atteint les fondations profondes (Correia,
2011 ; Li, 2014 ; Li et al., 2016), soit dans le cas d’un pieu isolé ou d’un groupe de deux pieux
dans un profil du sol simple. Ce macro-élément va remplacer un pieu pour lequel le nombre de
degrés de liberté va être limite (voir figure 1.16). Par exemple, Li a développé un macro-élément
comportant 13 paramètres, qui sont déterminés par des méthodes analytiques basées sur les
critères de rupture, ainsi que par des méthodes expérimentales comme les essais cycliques.
Figure 1.16 Modélisation de fondation profonde avec le sous-sol par le macro-élément (Perez
et al., 2018).
18
Chapitre 01 Etude bibliographique
Pour simplifier les choses et pour mettre les gens dans le bon sens, on considère une
fondation sans masse ( m 0 ), pour laquelle la force inertielle va être négligée, donc
l’excitation harmonique d’après l’équation de mouvement dynamique est égale à la rigidité
(l’impédance de fondation) multipliée fois le déplacement. Donc l’impédance dynamique dans
ce cas est égale au rapport entre la force appliquée (la réaction du sol) et le déplacement
résultant.
La fondation est présentée comme une masse rigide possède six degrés de liberté (trois
translations et trois rotations) (voir figure 1.17). On peut écrire son impédance dynamique sous
forme matricielle de dimension (6×6). Si la fondation est de forme quelconque, les différents
degrés de liberté sont couplés et la matrice d'impédance est pleine (Messioud, 2014), sinon dans
le cas d’une fondation axisymétrique, les déplacements et les rotations suivant les deux axes
horizontaux sont équivalents avec certains éléments hors diagonale s’annulent, comme montré
par la matrice 1.13 (Cottereau et al., 2007).
Z h ( w) 0 Z a ( w) 0
Z v ( w) 0 0
(1.13)
Z ( w) 0
Symétrie Z ( w)
19
Chapitre 01 Etude bibliographique
Figure 1.17 Fondation circulaire reposant sur un semi espace (Grange, 2008).
Dans la littérature, le calcul des impédances dynamiques a été mené par trois méthodes :
analytiques, numériques et expérimentales.
Le calcul dynamique des fondations par les méthodes analytiques est basé généralement
sur l’équilibre des forces sollicitant les fondations dans un degré de liberté défini. Plusieurs
chercheurs sont intéressés par le calcul mathématique de fondations, qui est connu un
développement vis-à-vis de temps. Lamb (1904) a étudié les vibrations d’un massif élastique
linéaire semi infini soumis à un chargement harmonique concentré. En 1936, Reissner a analysé
la réponse d’un disque placé à la surface d’un massif élastique isotrope et semi-infini. Cette
analyse a révélé l’existence d’une dissipation d’énergie par radiation comme si le milieu de
propagation présentait un certain amortissement. En se basant sur ces résultats, Sung (1953) a
étendu les travaux de Reissner aux mouvements de six degrés de liberté de fondations. L’idée
d’assimiler le comportement du système sol-fondation en translation verticale à un oscillateur
simple de raideur et d’amortissements constants a été introduite par Lysmer (1965). Cette
approche est connue sous le nom de "l’analogie de Lysmer". Le début des années 70 est connu
un perfectionnement des méthodes de calcul des impédances en présentant les résultats sous la
forme de deux termes, l’un réel et l’autre imaginaire fréquentiel. Il s’agit des fonctions
d’impédance ou de déplacement.
amplitude et : pulsation propre) à partir d’un modèle de Kelvin-Voigt, qui est présenté
comme un système à un degré de liberté de la masse m , trouvé sur un ressort de rigidité k et
20
Chapitre 01 Etude bibliographique
un amortisseur de constante c , qui sont supposés en parallèle (voir figure 1.18). Dans le cas
d’appliquer un moment de rotation sur ce système de la forme M (t ) M 0eit , ( M 0 :
M (t )
K (1.14)
(t )
(t ) 0eit (1.16)
(t ) 2 (t ) (1.18)
En remplaçant les équations (1.16), (1.17) et (1.18) dans l’équation (1.15), en trouvant :
21
Chapitre 01 Etude bibliographique
M 0 eit
(t )
k 2 J 0 ic
(1.21)
K k 2 J 0 ic (1.22)
K k s (k1 ik 2 ) (1.23)
22
Chapitre 01 Etude bibliographique
8Gr03
K k1 ik 2 (1.24)
31
8Gr03
M (t ) k1 ik 2 (t ) (1.25)
31
8Gr03 8Gr03
M (t ) k1 (t ) i k 2 (t ) (1.26)
31 31
(t )
D’après l’équation (1.17), on a : (t ) . Donc l’équation (1.26) devient :
i
8Gr03 8Gr03 k2
M (t ) k1 (t ) i (t ) (1.27)
31 31
8Gr03 k2 8Gr03
J 0(t ) (t ) k1 (t ) M (t ) (1.28)
31 31
À partir de l’équation (1.28) qui représente le mouvement dynamique en second ordre d’une
fondation sollicitée par un moment harmonique de rotation, les caractéristiques dynamiques du
sol sous-jacent qui est modélisé par un ressort de rigidité k et un amortisseur c ont été
déterminées comme :
8Gr03
k k1
31
3
(1.29)
c 8Gr0 k 2
31
L’étude du problème d’interaction entre le sol et la structure parfois était complexe (sol
stratifié, fondations encastrées, fondations de formes quelconques, propagation des ondes
sismiques,…). Également, la résolution par des méthodes mathématiques était absolument
23
Chapitre 01 Etude bibliographique
difficile à cause de la richesse des paramètres dans le calcul, surtout dans le cas de non linéarité.
D’une autre façon, la résolution expérimentale parfois était difficile à cause de l’existence de
plusieurs variables, tels que : les essais peuvent être très coûteux (essais avec matériau rare,
essais avec matériau cher…), aussi nous ne pouvons pas mesurer tous les paramètres dans les
grandes échelles. C’est pourquoi, les méthodes numériques permettent de remplacer l’état
complexe par un modèle de simulation qui a le même comportement de l’état physique réel.
Ces méthodes sont basées généralement sur le principe des éléments finis. Elles permettent de
discrétiser le domaine global infini en éléments finis simple, c’est-à-dire en transformant les
équations continues de la physique en un problème discret sur un certain domaine de calcul (le
maillage). Les étapes de modélisation numérique ont été données par Goncalvès (2005) comme:
La méthode des éléments finis utilise les fonctions d’interpolations qui sont choisies en
principe de façon à réaliser la continuité des champs inconnus à la traversée des frontières
connues des éléments. Elle présente plusieurs avantages dans les études, tels que :
Dans la littérature, plusieurs chercheurs ont traité le problème d’interaction entre le sol et
la structure numériquement, cette méthode a connu un développement vis-à-vis de
l’avancement de calcul numérique.
Waas (1972) a appliqué la méthode des éléments finis sur une fondation sollicitée par une
force verticale et un moment de torsion. La fondation est partiellement encastrée dans un sol
24
Chapitre 01 Etude bibliographique
multicouche, qui est limité par un bedrock à la base, et dans les cotés en trouvant des frontières
transmettant basées sur l’application des forces, qui assurent l’équilibre entre la partie du sol
discrétisée et la partie non discrétisée.
En constatant aussi, les travaux de Kuhlmeyer et Lysmer (1973), qui consacrent l’étude
des fondations en surface ou partiellement encastrées dans un sol semi-infini avec des frontières
discrétisées, qui permettent d’absorber les pertes d’énergie dissipées par les ondes de
compression P, et les ondes de cisaillement S.
Chang-Liang (1974) a donné une extension des travaux de Waas. Il a utilisé les mêmes
frontières dans le sol, et inclut un autre type de vibration dans le sens horizontal sur une
fondation rectangulaire de longueur infinie.
Kausel (1988) a donné une étude en 3-D de fondations axisymétriques sollicitées par des
vibrations non axisymétriques. Cette technique consiste à développer les charges non
axisymétriques (les déplacements) en série de Fourier en fonction de la coordonnée angulaire
θ.
Kellezi (2000) a développé une procédure simple et efficace par éléments finis (EF), pour
la résolution directement dans le domaine temporel des problèmes transitoires d’interaction sol-
structure. La caractéristique centrale de la procédure est les limites d'absorption locales qui sont
utilisées pour rendre le domaine de calcul fini. Ces limites sont locales à la fois dans le temps
et dans l'espace et sont complètement définies par une matrice symétrique de rigidité et
d'amortissement.
Les limitations de la méthode des éléments finis (MEF) sont exigées aux chercheurs de
développer une autre méthode dans le calcul numérique appelé méthode des éléments frontières
(BEM). Cette méthode est appliquée pour résoudre les équations différentielles partielles
linéaires, qui ont été formulées comme des équations intégrales (c'est-à-dire sous forme
intégrale de frontière). Elle est particulièrement performante, par rapport à la méthode des
éléments finis pour les points suivants (Costabel, 1986) :
25
Chapitre 01 Etude bibliographique
La BEM permet de raffiner le maillage pour atteindre une précision des résultats
voulus. Donc cette méthode donne un avantage de précision par rapport à la MEF.
Wong et Luco (1978) ont appliqué la méthode des éléments de frontières sur une
fondation rectangulaire reposant sur un sol élastique, et soumise à des ondes sismiques obliques,
les résultats sont présentés en fonction du mouvement dans tous les degrés de liberté.
Plusieurs chercheurs ont appliqué la méthode (BEM) sur les fondations de différentes
conditions. En constatant dans ce chemin des études intéressantes comme : Qian et Beskos
(1996) ont appliqué la méthode sur deux fondations adjacentes, et soumissent à des
sollicitations harmoniques et des ondes sismiques obliques de type longitudinal et de
cisaillement. Sbartai et Boumekik (2006) ont étudié la réponse dynamique de deux ou plusieurs
fondations rigides adjacentes placées ou encastrées dans un sol homogène ou hétérogène semi-
infini ou limité par un substratum rigide. Messioud et al. (2012) ont couplé la méthode (BEM)
avec la méthode (TLM). Cette étude permet d’analyser l'influence de l'interaction sol-structure
sur la réponse sismique d'une fondation rigide tridimensionnelle (3-D) soumise à des ondes
sismiques différentes et fondée dans un sol viscoélastique limité par un substratum rocheux.
Quels que soient les avantages de calcul présentés par la BEM, cette méthode a connu des
difficultés surtout dans le cas de non-linéarité des équations différentielles. Elle est basée sur
des analyses mathématiques trop complexes, c’est une méthode dans un domaine de recherche
active au cours de ce moment, elle n'est en aucun cas terminée. Donc, Il n'existe aucune
estimation d'erreur pour plusieurs méthodes largement utilisées. À partir de ça, les chercheurs
ont trouvé une solution permettant de coupler la BEM avec la MEF (MEF-BEM) pour faciliter
le calcul. Dans le domaine d’interaction sol-structure, les fondations flexibles et les structures
sont traitées par la MEF, et la méthode des éléments de frontières BEM est appliquée sur les
sols soit dans un domaine (2-D) comme les travaux de Genes et Kocak (2004) ; Tonyali et
d’Ates (2018), soit dans un domaine en (3-D), comme les travaux de Lee et al. (1995) ; Romero
et al. (2013) ; et de Schepers (2017).
Une autre méthode est utilisée dans le traitement numérique du problème d’interaction
sol structure appelée méthode des éléments spectrales SEM (Boudaa et al., 2019). C’est une
26
Chapitre 01 Etude bibliographique
technique numérique puissante adaptée aux tâches dynamiques. Dans ce cas, les méthodes
numériques avec une technique informatique très développée deviennent très efficaces pour
analyser des problèmes complexes. L'équation différentielle partielle régissant le mouvement
peut être dérivée et résolue par la SEM. Ainsi, les solutions correspondantes sont les valeurs
propres du problème, donc les fréquences naturelles sont tabulées pour les trois premiers modes
de vibration. Cette analyse numérique traite : l'analyse modale avec et sans le milieu élastique,
l'influence de l'interaction entre la poutre et le sol, l'influence des propriétés du sol sur la réponse
dynamique, et l'influence des conditions aux limites non classiques.
Les méthodes expérimentales sont considérées comme une catégorie essentielle dans le
calcul dynamique des fondations, sont des méthodes référentielles utilisées généralement pour
valider les résultats numériques et analytiques trouvés par les chercheurs. L’inconvénient de
ces méthodes est de prendre beaucoup du temps et parfois sont trop chers. Dans la littérature,
on trouve plusieurs recherches qui ont traité les problèmes dynamiques expérimentalement.
El-Marsafawi et al. (1992) ont calculé les impédances dynamiques dans le sens horizontal
et de rotation d’un groupe de six pieux inclus dans un milieu non cohérent constitué de sable et
de gravier, avec une épaisseur égale à 2.9m. Les pieux sont sollicités par des charges
harmoniques engendrées par une machine de vibration dans les différents degrés de liberté.
27
Chapitre 01 Etude bibliographique
Manna et Baidya (2010) ont étudié le comportement non linéaire d’un pieu ou d’un
groupe des pieux in-situ sollicités par vibration verticale sous les deux conditions : pieux
intégrés dans le sol en premier cas, et en deuxième n’ont considéré qu’aucun contact entre les
pieux et le sol a été considéré. Les résultats sont pris en fonction du déplacement et des
impédances dynamiques verticales et sont comparés théoriquement. Le mode opératoire de cet
essai est schématisé par la figure 1.21.
28
Chapitre 01 Etude bibliographique
Davis (figure 1.22-a), et TRISEE large-scale (figure 1.22-b). Les essais sont réalisés par deux
types du sol saturé : sable dense (HD Test) et sable meuble (LD Test). Les résultats sont
comparés avec un modèle numérique en éléments finis.
(a) (b)
Figure 1.22 Essais cycliques : (a) UC Davis ; (b) TRISEE large-scale (Anastasopoulos et al.,
2011).
Les fonctions de déplacement ayant une forme complexe comme les fonctions
d’impédance. Elles sont constituées de deux parties, l’une réelle f1 modélise la raideur du sol,
qui représente la partie réversible de déformation, et l’autre imaginaire f 2 consacre la
dissipation de l’énergie du système correspondant à la propagation des ondes, et l’hystérésis
dans le sol. Elles sont liées aux fonctions d’impédance par les relations suivantes (Sieffert et
Cevaer, 1992).
k1
f1 k 2 k 2
1 2
k1
f2 2
k1 k 22 (1.31)
k f1
1
f1 f 22
2
k f 1
2 f12 f 22
29
Chapitre 01 Etude bibliographique
L'un des aspects de l'interaction sol-structure est l'amortissement du système, qui peut
survenir en raison de l'interaction dynamique à l'interface sol-fondation. Cet amortissement peut
se produire de plusieurs manières, contact du sol et de fondation, comportement hystérétique
du sol, et la radiation des ondes sismiques. En constatant deux types d’amortissement, l’un
matériel correspond à la dissipation sous forme de chaleur dans les matériaux du type visqueux,
qui est déterminé par le modèle non linéaire de Kelvin-Voigt (Bratosin et Sireteanu, 2002), et
l’autre géométrique, qui peut être interprété comme le résultat d’un transport vers l’infini d’une
partie de l’énergie de déformation par radiation des ondes sismiques, qui est défini par la partie
imaginaire des impédances dynamiques (Xianjian et Bei, 1998).
t
Fd (t ) (t )ud (1.32)
Où (t ) : C’est la fonction de relaxation. Elle est souvent définie dans le domaine fréquentiel.
Quelques expressions proposées par différents auteurs peuvent être données par Adhikari
(2000). Golla et Hughes (1985) ont établi les conditions qui doivent être satisfaites par la
transformée de Laplace de (t ) .
W
(1.33)
2W
31
Chapitre 01 Etude bibliographique
2 (1.34)
D’après les deux équations (1.33) et (1.34), on peut déduire la formule du coefficient
d’amortissement comme suivant :
1 W
(1.35)
4 W
L’amortissement géométrique peut être interprété comme le résultat d’un transport vers
l’infini d’une partie de l’énergie de déformation par radiation des ondes sismiques. Ce type
d’amortissement est lié à la taille et à l’étendue de volume du sol sollicité.
Sous une sollicitation dynamique, la réponse d’une fondation doit en toute rigueur être
représentée par un modèle analogique de type « ressort + amortisseur » (Bratosin et Sireteanu,
2002) dont les caractéristiques k ( ) et c ( ) , qui sont dépendantes de la fréquence de
sollicitation. Ces caractéristiques constituent respectivement la partie réelle et l’autre
32
Chapitre 01 Etude bibliographique
k k s k1 ( )
k s r0 c1 ( ) (1.36)
c
Vs
Les vibrations engendrées par un séisme se propagent dans toutes les directions à
l’intérieur d’un globe du sol, qui arrivent aussi à la surface du sol. On distingue les ondes de
volume qui traversent le sol, et les ondes de surface qui se propagent parallèlement à sa surface.
La naissance des ondes sismiques et leurs passages entre les couches du sol causent une
complexité dans les calculs. Les discontinuités dues à l’interface sol-fondation aux passages
entre les différentes couches ou aux frontières libres du sol induisent des réflexions entières ou
partielles des ondes se propageant dans celui-ci. En effet, la modélisation d’un espace semi
infini comme le sol par un milieu fini peut provoquer des erreurs numériques, qui peuvent
fausser la solution du problème traité.
Il existe deux types d’ondes sismiques, ondes de volume, qui se propagent partout à
l’intérieur du sol. Ce sont les premières arrivées sur un sismogramme, en constatant les ondes
primaires longitudinales P et les ondes secondaires de cisaillement S . L’autre type est les ondes
de surface appelées ondes de Love L et ondes de Rayleigh R . Elles naissent de l’interférence
des ondes de volume et sont plus lentes, comme présenté dans la figure 1.25.
33
Chapitre 01 Etude bibliographique
Elles prennent naissance dans le foyer et se propagent à l’intérieur du sol sous deux
formes : Ondes primaires longitudinales et les ondes secondaires de cisaillement.
Le passage des ondes primaires longitudinales dans un milieu élastique comme le sol,
peut créer des forces de compression et de dilatation ainsi que des forces d’inertie dans le
matériau (voir figure 1.26). À partir des équations d’équilibre élasto-dynamique et la théorie
d’élasticité, on peut écrire l’équation de mouvement élasto-dynamique pendant le passage de
l’onde longitudinale primaire P dans le sol comme suivant :
Sachant que VP représente la vitesse d’onde primaire, qui est définie par la formule suivante :
E
VP (1.38)
s
L’équation (1.37) est appelée équation d’onde à une seule direction, ayant une solution de forme
exponentielle en fonction de la longueur x et du temps t comme suit :
i (Vl t x ) i (Vl t x )
U ( x, t ) Ae VP
Be VP
(1.39)
Cette expression représente une perte d’onde respectivement dans le sens négatif et celui positif
la longue de tronçon du sol. Sachant que A et B sont deux constantes déterminés à partir des
conditions aux limites.
34
Chapitre 01 Etude bibliographique
Figure 1.26 Mouvement des particules au passage d’une onde P (Jon de la Rica et al., 2019).
Sont les deuxièmes qui sont arrivées après les ondes primaires longitudinales. Elles se
propagent à l’intérieur d’un globe du sol, avec une vitesse d’environ 3 à 5 km/s, provoquant
une distorsion dans le plan perpendiculaire à la direction de propagation, et un cisaillement sans
changement de volume (voir figure 1.27), ce qui produit un mouvement horizontal des
superstructures. On peut écrire l’équation de mouvement élasto-dynamique pendant le passage
de l’onde de cisaillement secondaire S dans le sol comme suivant :
Sachant que VS représente la vitesse d’onde de cisaillement, qui est donnée par la formule
suivante :
G
VS (1.41)
s
Avec, G représente le module de cisaillement du sol, qui est défini par la formule suivante :
E
G (1.42)
21
La formule (1.40) c’est une équation d’onde de cisaillement, qui ayant une solution sous la
forme :
i (VS t x ) i (VS t x )
( x, t ) Ce VS
De VS
(1.43)
35
Chapitre 01 Etude bibliographique
Cette équation est constituée par deux termes consacrent la propagation d’onde de cisaillement
dans le sens négatif et celui positif, avec C et D sont deux constantes déterminées à partir des
conditions aux limites.
Figure 1.27 Mouvement des particules au passage d’une onde S (Jon de la Rica et al., 2019).
Les ondes de volume qui arrivent à la surface du sol donnent la naissance à des ondes de
surface en deux types : Ondes de Rayleigh R qui sont les plus simples et les ondes de Love L .
Elles sont appelées ondes de surface, car elles se propagent guidées par la surface du sol.
Avec, 1 c’est un angle trouvé entre la surface libre et la normale de la fonction d’onde
longitudinale. Dans le cas où sa valeur égale à 90° la vitesse apparente qui est définie par
36
Chapitre 01 Etude bibliographique
VP
V tend vers l’infini. Si V VS VP , le potentiel de la fonction d’onde longitudinale , et
1
celui de cisaillement seront définis comme suivant :
V2
i x 1z
V V 2
Ae P
(1.45)
V2
i x 1z
V VS2
Be
(1.46)
Figure 1.28 Mouvement des particules au passage des ondes de Rayleigh (Jon de la Rica et
al., 2019).
Ce sont des ondes provoquant le mouvement des particules du sol dans le sens
perpendiculaire à celui de propagation (voir figure 1.29), ce qui permet de créer des contraintes
de cisaillement dans la surface du sol. La différence de ce type d’ondes avec celui de Rayleigh
peut se résumer dans les points suivants :
Le sens de mouvement des éléments était différent de celui de propagation contre les
ondes de Rayleigh qui provoquent le mouvement des particules dans le même sens
de propagation ;
La vitesse d’onde de Love VL est liée seulement avec les ondes de cisaillement
horizontales réfléchies SH ;
Elles sont des ondes dépendant de la fréquence ;
Elles sont propagées seulement dans les solides hétérogènes ;
Elles sont plus rapides que les ondes de Rayleigh.
37
Chapitre 01 Etude bibliographique
Figure 1.29 Mouvement des particules au passage des ondes de Love (Jon de la Rica et al.,
2019).
Les frontières absorbantes sont des éléments mathématiques et physiques utilisées pour
empêcher les réflexions d'ondes sismiques sur les bords d’un modèle discret sous l’effet des
charges dynamiques. Plusieurs chercheurs ont étudié la réponse dynamique des fondations sous
l’effet de la propagation des ondes sismiques dans un espace semi-infini. Ils ont donné des
approches très utiles dans la modélisation numérique, par exemple Rosset et Ettouney (1977)
ont donné une idée sur la taille de maillage qu’il faut étendre suffisamment pour que les ondes
réfléchies aux limites n’atteignent pas la fondation durant l’évaluation de la réponse. La
deuxième approche est basée sur les frontières absorbantes qui sont imposées aux limites pour
but d’absorber l’énergie dissipée par les ondes sans réflexion. Dans la littérature on distingue
trois types de frontières : frontières fixes, frontières visqueuses, et frontières consistantes.
Frontières fixes
Elles sont constituées par une surface le long de laquelle soit le déplacement et la
contrainte sont nuls. Ces frontières ont été proposées par Smith (1974), et ont été raffinées par
Kunar et Rodriguez-Ovejero (1980).
La limitation du domaine du sol infini par les frontières fixes considère le moyen le plus
simple de résoudre de problème dynamique du sol sous l’effet des ondes sismiques. Ce type de
frontières a été placé dans lequel le déplacement de la frontière est presque fixé à 0, comme
indiqué sur la figure 1.30.
38
Chapitre 01 Etude bibliographique
k' T T
d i N Nd i (1.47)
2
Sachant que k ' , N et d i sont la matrice d’élasticité, celle de fonction de forme, et le vecteur
de déplacement respectivement. Après l’utilisation de la méthode variationnelle, on peut
trouver la matrice de rigidité comme suivant :
K k ' N T N (1.48)
Frontières visqueuses
Les frontières visqueuses qui sont utilisées dans le calcul du problème d’interaction sol-
structure sous l’effet des ondes sismiques peuvent être subdivisées en : frontières absorbantes
du type Lysmer, celles d’Ettouney et de White. Ces frontières sont composées par des
amortisseurs visqueux, pour but d'éviter au maximum la réflexion des ondes sismiques aux
fondations. Lysmer et Kuhlemeyer (1969) ont proposé deux types d’amortisseurs : l’un
perpendiculaire aux frontières permet d’absorber les ondes primaires longitudinales, et l’autre
parallèle aux frontières absorbantes les ondes secondaires de cisaillement (voir figure 1.31). Ce
type de frontières absorbe totalement l'énergie des ondes planes à incidence normale. Elles sont
utilisées dans la déconvolution du mouvement sismique du sol. White donne une condition
d'absorption d'énergie, qui permette d’absorber les ondes sismiques obliques et celles qui ont
des angles d’incidences différents dans le même temps. Rosset et Ettouney (1977) ont proposé
de placer les frontières absorbantes à une distance estimée par 5 fois au minimum plus grande
de la largeur de la structure.
39
Chapitre 01 Etude bibliographique
n n1 sVPVx
(1.49)
n n2 sVS V y
n1 et n 2 sont les coefficients d'absorption de la frontière visqueuse, qui sont utilisés pour
ajuster les forces visqueuses. Ils sont égaux dans la méthode des éléments finis ( n1 n2 1 ).
Vx et Vy sont la vitesse normale et tangentielle aux frontières (Li et Zheng, 2017). L’énergie
À partir de l’équation (1.50), on peut déterminer la matrice de rigidité aux frontières comme
suivant :
0 sin cos
K 2 s T T
l
n1VP
T dl
n2VS cos sin
(1.51)
0
t 0
Frontières consistantes
Ce sont des éléments liés à la fréquence, et sont employés dans l’analyse fréquentielle
(ITASCA, 2005). Elles sont utilisées généralement pour absorber l’énergie des ondes sismiques
d’une manière plus précise quel que soit leur angle d’incidence.
Les frontières consistantes sont obtenues par la solution du problème dans le domaine
fréquentiel, qui est transformée au domaine temporel. La solution du domaine fréquentiel est
calculée à l’aide des méthodes analytiques ou semi-analytiques ou par la méthode des éléments
de frontières. Cette solution va transformer en domaine temporel par la transformation de
Fourier (Weber, 1994).
40
Chapitre 01 Etude bibliographique
1.8. Conclusion
Ce chapitre a présenté une recherche bibliographique bien détaillée sur le problème
d’interaction sol-structure. En premier lieu, dix modèles qui sont utilisés dans la modélisation
ont été présentés, pour but d’illustrer le travail de mécanisme sol-structure de raison d’éviter la
complexité pendant le calcul. Dans chaque modèle, les points suivants sont déterminés :
Modèle de Winkler et celui de Filonenko-Borodich
- Au lieu de modéliser le sol par une série de ressorts, ils ont pu de la remplacer par un
n
ressort équivalent K eq , sachant que K eq ki .
i 1
41
Chapitre 01 Etude bibliographique
42
Chapitre 02 :
2.1. Introduction
L’interaction sol-structure peut affecter la réponse dynamique des ouvrages d’art et des
structures, qui se trouvent dans les zones sismiques. Son effet apparu sur la valeur des
périodes fondamentales, qui sont allongées dans le cas d’une structure à une base flexible par
rapport à celle fixe à la base. Cette différence de périodes entre les deux cas montre
l’importance de l’interaction sol-structure et sa nécessitée dans le calcul de la réponse
dynamique (sismique) des structures et des ouvrages d’art.
Gazetas (1983) a défini les formules des ressorts dans tous les degrés de liberté de
translation et de rotation d’une fondation circulaire de rayon r0 , qui est posée sur un sol de
deux conditions différentes, la première c’est une couche de hauteur H reposant sur un lit
rocheux (figure 2.1-a), et la deuxième c’est une couche reposant sur une couche plus raide
( G1 G2 ) , comme présenté dans la figure 2.1-b.
43
Chapitre 02 Effet du sol sur le comportement sismique des ouvrages et des structures
r0 r0
H G , H G1 , 1
G2 , 2
(a) (b)
Figure 2.1 Fondation circulaire reposant sur une couche du sol : (a) couche sous-jacente sur
un lit rocheux, (b) couche sous-jacente sur une couche plus raide (Gazetas, 1983).
Dans le cas d’une fondation circulaire encastrée dans le sol (voir figure 2.2), Gazetas
(1983) a donné une nouvelle formulation des ressorts de rigidités, par l’inclusion d’un autre
paramètre dans les formules, qui est la profondeur de l’encastrement de fondation D .
r0
D
H
H
G,ν R
Figure 2.2 Fondation circulaire encastrée dans une couche du sol (Gazetas, 1983).
Les travaux de Gazetas en 1983 atteignent les semelles filantes, soit qui sont trouvées
sur une couche du sol reposant sur une base rigide (figure 2.3-a), soit qui sont encastrées dans
une couche homogène (figure 2.3-b). La différence entre les deux cas c’est que la première
permet de calculer les valeurs de rigidités dans les trois degrés de liberté : horizontal, vertical,
et de rotation, et la deuxième permet de calculer les rigidités seulement dans les deux
directions : horizontale, et de balancement. L’autre différence et comme elle est montrée dans
les fondations circulaires, pour les fondations filantes qui sont encastrées dans le sol, les
formules de rigidités d’une fondation reposant sur une couche du sol peut être améliorées par
l’addition du paramètre d’encastrement D .
44
Chapitre 02 Effet du sol sur le comportement sismique des ouvrages et des structures
r0 r0
D
H
H G,ν
G,ν
(a) (b)
Figure 2.3 Semelle filante : (a) Reposant sur une couche du sol ; (b) Encastrée dans le sol
(Gazetas, 1983).
La méthode des éléments finis (MEF) est également considérée comme une méthode de
résolution du problème d’interaction entre le sol et la structure dans sa globalité. Cette
méthode est née en 1850 dans l’analyse des structures notamment sur la résistance des
matériaux dans les conditions des petites déformations. En 1940, le concept mathématique de
la méthode est défini par Newmark, Hrenikoff, Henry et Courant. De nos jours, la plupart des
chercheurs s’intéressent à cette méthode de résolution numérique, grâce aux nombreux
avantages donnés par celle à la modélisation numérique. Elle est utilisée pour résoudre les
équations différentielles, qui présentent le comportement dynamique du sol, et leurs solutions
sont les fonctions inconnues dépendant de plusieurs paramètres, et vérifiant les conditions aux
limites, qui se présentent sous forme des fonctions. C’est une méthode du traitement des
calculs complexes numériquement d’une manière plus rapide.
comparaison de période trouvée dans le cas flexible, avec celle trouvée dans le cas d’une
structure fixe à la base, nous pouvons connaitre quand on peut prendre ou négliger l’effet
d’interaction sol-structure dans les calculs. Ce décalage de périodes est donné par la formule
suivante (Tamahloult, 2011) :
T K Khe2
1 (2.1)
T fix K h K
Où, m k : Masse de k ème étage ; k : k ème composante du vecteur propre du mode fondamental
T fix : Période fondamentale de la structure encastrée à sa base définie par l’équation (2.3) :
me
T fix 2 (2.3)
K
Dans ce chapitre, l’influence de l’interaction sol-structure sur la réponse des structures
et des ouvrages d’art sous l’effet d’une excitation sismique a été déterminée. La réponse des
superstructures étudiées est évaluée dans un premier temps en considérant l’hypothèse de
l’encastrement parfait à la base (modèle rigide). Dans le deuxième temps, en modélisant le
contact sol-structure par deux modèles différents, une fois par le modèle des éléments finis et
une autre fois par les modèles rhéologiques (ressorts et amortisseurs), pour but d’illustrer leur
impact sur les valeurs de périodes, de déplacements et de contraintes. En revanche, on va
déterminer l’effet de type de superstructure et de sa rigidité sur sa réponse sismique par le
choix en premier lieu d’un portique en voiles, et en deuxième d’un pont à poutres. Enfin dans
chaque modèle cité précédemment une étude paramétrique a été effectuée afin de mieux
appréhender le comportement dynamique de la structure analysée. L’étude est réalisée en
utilisant le code SAP2000 pour ce qui est de la modélisation par la méthode en éléments finis
(MEF) et celle des sous structures.
46
Chapitre 02 Effet du sol sur le comportement sismique des ouvrages et des structures
L'analyse par spectre de réponse est une méthode d'analyse dynamique linéaire qui
mesure la contribution de chaque mode de vibration naturel, pour indiquer la réponse
sismique maximale probable d'une structure essentiellement élastique. L'analyse du spectre de
réponse fournit un aperçu du comportement dynamique en mesurant l'accélération pseudo-
spectrale, la vitesse ou le déplacement en fonction de la période structurelle. Il est pratique
d’envelopper des spectres de réponse tels qu’une courbe lisse représente le maximum de
réponse pour chaque réalisation de période structurelle. L'analyse du spectre de réponse est
utile pour la prise de décision de conception, car elle relie le type de structure à la
performance dynamique. Les structures de plus courte période subissent une plus grande
accélération, alors que celles de plus longue période subissent un plus grand déplacement. Les
objectifs de performance structurelle doivent être pris en compte lors de la conception
préliminaire et de l'analyse du spectre de réponse. Le spectre de réponse consacre
l’accélération maximale induite par les vibrations sismiques en fonction de la période propre
d’un oscillateur harmonique simple (pendule, ressort,...) et de son amortissement critique. Il
est lié principalement avec le type de site (voir figure 2.4). L’action sismique selon le RPA
2003 (Règlement Parasismique Algérien 2003) a été écrite comme suit :
Selon cette méthode, les forces sismiques sont obtenues par des spectres de réponse élastiques
normalisés fournis par le règlement RPA en fonction du coefficient d’accélération de zone
(A=0.25, zone III), du facteur de correction d'amortissement (η) pour un amortissement
critique de 5%, du coefficient de comportement de la structure R (portique sans remplissage
R=5), périodes caractéristiques dépendant du type de site (T 1 et T2) et du facteur de qualité (Q
= 1.2). Chaque spectre de réponse élastique est associé une catégorie de site calculée par les
relations 2.4 en fonction des caractéristiques de ce dernier comme illustré à la figure 2.4.
47
Chapitre 02 Effet du sol sur le comportement sismique des ouvrages et des structures
Figure 2.4 Spectres de calcul normalises selon le RPA 2003 (Tamahloult, 2011).
Une analyse temporelle donnera la réponse d'une structure dans le temps pendant et
après l'application d'une charge. Pour trouver la réponse d'une structure par cette analyse, on
doit résoudre l'équation du mouvement d’une structure à un seul degré de liberté :
Où :
structure ;
- xs (t ) : Accélération du sol.
t
sin t d
1
( t )
x(t ) x ( )e
s (2.6)
0
Dans plusieurs cas pratiques, la fonction de la charge appliquée F (t ) n’est pas connue
que par des données expérimentales, comme pour le cas d’un séisme et par conséquence, la
réponse doit être évaluée numériquement. Pour les conditions initiales x0 0 et x0 0 , la
réponse d’un système non amorti de masse m est donnée comme suit :
48
Chapitre 02 Effet du sol sur le comportement sismique des ouvrages et des structures
t
F ( ) sin t d
1
m 0
x(t ) (2.7)
1
t t
x(t ) sin( t ) F ( ) cos( )d cos(t ) F ( ) sin( )d (2.8)
m 0 0
On pose :
t
A(t ) 0 F ( ) cos( )d
t
(2.9)
B(t ) F ( ) sin( )d
0
Donc, l’équation (2.7) devient :
x(t )
1
A(t ) sin( t ) B(t ) cos(t ) (2.10)
m
A(t ) et B (t ) : Fonctions qui seront évaluées par une des techniques d’intégration numérique.
49
Chapitre 02 Effet du sol sur le comportement sismique des ouvrages et des structures
Fi Fi 1
F ( ) Fi 1 (2.11)
t i
On pose : Fi Fi Fi 1 , l’équation (2.11) devient :
Fi
F ( ) Fi 1 (2.12)
ti
ti
Fi
A(t i ) A(t i 1 ) Fi 1 t i 1 cos( )d
ti 1
t i
(2.13)
Fi
ti
B (t ) B (t ) t F t sin( )d
i i 1 i 1 i 1
i 1
t i
1 Fi F
A(t i ) A(t i 1 ) Fi 1 t i 1 sin( t i ) sin( t i 1 ) 2 i [cos(t i ) cos(t i 1 ) (t i sin( t i )
t i t i
t sin( t ))] (2.14)
i 1 i 1
B(t ) B(t ) 1 F Fi t cos(t ) cos(t ) Fi [sin( t ) sin( t ) (t cos(t )
i i 1 i 1 i 1 i 1 i 1
t i 2 t i
i i i i
t i 1 cos(t i 1 ))]
Fi 1 Fi
mx cx kx Fi (t ti ) (2.15)
ti 1 ti
Fi 1 Fi
cAi k Bi Ai t ti Fi (t ti ) (2.16)
ti 1 ti
cAi kBi Fi
Fi 1 Fi (2.17)
kAi t t
i 1 i
50
Chapitre 02 Effet du sol sur le comportement sismique des ouvrages et des structures
Fi1 Fi
Ai k t t
i 1
i
(2.18)
B Fi cAi
i k
Pour t ti :
Ci x(ti ) Bi
D
1
x (ti ) Ci Ai (2.21)
i
a
a : Pulsation propre de système amorti, qui est donnée par la formule suivante :
a 1 2 (2.22)
Pour t ti1 :
x(ti 1 ) e ( ti 1ti ) Ci cos a ti1 ti Di sin a ti1 ti Bi Ai ti 1 ti (2.23)
x(ti 1 )
1
Fi 1 cx (ti 1 ) kx(ti 1 ) (2.25)
m
51
Chapitre 02 Effet du sol sur le comportement sismique des ouvrages et des structures
Le domaine du sol en 2-D a les dimensions de 70×10m2 (voir figure 2.7). Il est supposé
homogène élastique avec un coefficient d’amortissement , caractérisé par sa masse
Vs (m/s) s (kN/m3)
300 20 0.3 0.05
Le module de cisaillement G et celui d’élasticité E du sol sont calculés comme suit (Andrus
et Stokee, 2000) :
G sVs2 (2.26)
E 2G1 (2.27)
52
Chapitre 02 Effet du sol sur le comportement sismique des ouvrages et des structures
Dans cette étude nous avons appliqué deux méthodes de résolution du problème
d’interaction sol-structure, qui sont : méthode directe qui est basée sur la discrétisation du
domaine global en éléments finis, et l’autre des sous-structures qui utilise les modèles
rhéologiques dans la modélisation du sol sous-jacent.
La méthode des éléments finis est une méthode très utile dans la résolution du problème
d’interaction sol-structure (Quan et al., 2018, Takabatake et al., 2019). Elle permet de
53
Chapitre 02 Effet du sol sur le comportement sismique des ouvrages et des structures
discrétiser le domaine du sol en éléments finis limité par des frontières absorbantes, pour
éviter la réflexion des ondes sismiques aux fondations, donc la structure va être décomposée
en éléments poutre, comme présenté dans la figure 2.9.
La superstructure en béton armé a été modélisée par une structure monolithique avec
des propriétés linéaires, élastiques et isotopes. Elle est discrétisée en éléments d’une
dimension de 50 cm. Dans le matériau de la structure, on peut choisir un amortissement du
type Rayleigh C estimé par 5% (Elias et Matsagar, 2017), qui permet de combiner
Sachant que, et sont deux coefficients d’amortissement, que l’on peut calculer en
F1 Fn
2 F F
1 n
(2.29)
2
F1 Fn
54
Chapitre 02 Effet du sol sur le comportement sismique des ouvrages et des structures
Vs
h (2.30)
nF max
Avec n: c’est le nombre d'éléments par longueur d'onde, qui peut être choisi entre 5 et 8
(Kuhlemeyer et Lysmer, 1973).
Le sol a été modélisé par des éléments solides à 08 nœuds d’une taille de 50 cm, avec
un raffinage sur les interfaces, pour donner une précision dans les résultats trouvés. Son
comportement était élastique linéaire avec un amortissement de type Rayleigh qui est supposé
dans celui et estimé par 5% (Amorosi et al., 2017). Ce type d’amortissement est calculé
d’après la fréquence fondamentale dans le sol F1 , et la fréquence Fn . On peut écrire les deux
La méthode de réduction de domaine est constituée l’une des familles de la méthode des
éléments finis. Elle consiste à transformer le domaine du sol à celui plus petit pour lequel les
forces sismiques n’agissent que dans les éléments adjacents à l'interface sol-fondation (Bielak
et al. 2003). Pour cela, le domaine du sol a été réduit comme montré dans la figure 2.10.
55
Chapitre 02 Effet du sol sur le comportement sismique des ouvrages et des structures
(balancement), et de torsion.
56
Chapitre 02 Effet du sol sur le comportement sismique des ouvrages et des structures
Dans le cas d’une fondation de forme rectangulaire (ou carrée) de longueur 2b et de largeur
2a , le r0 représente le rayon équivalent qui est calculé par les formules indiquées dans le
tableau 2.4.
Torsion
8ab a 2 b 2
1/ 4
1.14
3
Les valeurs de rigidité dans les différents degrés de liberté sont données par le tableau 2.5
comme suit :
57
Chapitre 02 Effet du sol sur le comportement sismique des ouvrages et des structures
Les résultats de l’analyse modale peuvent être présentés sous forme des trois premières
périodes pour les trois premiers modes de vibration due au mouvement transversal et vertical.
Elles sont présentées par le tableau 2.6 comme suit :
L’effet mutuel entre le portique et le sol d’assise peut être exprimé par les valeurs des
périodes fondamentales qui sont obtenues dans les différents modèles à la base du portique.
La figure 2.11 présente une augmentation de périodes des modèles de prise en compte l’effet
d’interaction sol-structure (élastique, viscoélastique et des éléments finis), par rapport au
modèle d’encastrement parfait à la base. Cette augmentation est très remarquable surtout entre
le modèle rigide et l’autre en éléments finis (T. rigide = 1.211s ; T. ressorts = 1.250s ; T.
viscoélastique = 1.249s ; T. éléments finis = 1.336s).
1.4
1.2
Rigide
1
Ressorts
0.8 Eléments finis
Périodes (s)
Viscoélastique
0.6
0.4
0.2
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Modes
Figure 2.11 Variation des périodes du portique pour les quatre modèles : rigide; ressorts;
viscoélastique; et des éléments finis.
58
Chapitre 02 Effet du sol sur le comportement sismique des ouvrages et des structures
Le module d’élasticité du sol peut être changé de 200 MPa (sol très ferme) à 100, 50,
20, 10 et 5 MPa (sol très meuble), afin de voir l’influence de la rigidité du sol sur les valeurs
des périodes fondamentales du portique, qui sont considérées comme un paramètre important
dans le calcul dynamique. Elles sont utilisées comme référence dans le calcul et l’évaluation
de l’effet d’interaction sol-structure sur la réponse dynamique des structures.
Pour les valeurs de E < 50 MPa, la période fondamentale augmente de 26.81% pour le
modèle en ressorts, 26.58% pour le modèle viscoélastique, et de 32.95% pour le modèle en
éléments finis par rapport à celle obtenue avec l’hypothèse d’un encastrement à la base.
Dans ce cas l’interaction sol-structure est très significative et donc ne doit en aucun cas
être négligée.
1.6
Rigide
1.4
Flexible, E = 5 MPA
1.2 Flexible, E = 10 MPA
Flexible, E = 20 MPA
1
Flexible, E = 50 MPA
Périodes (s)
0.4
0.2
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Modes
Figure 2.12 Variation des périodes en fonction de la rigidité du sol pour le modèle rigide et
celui en ressorts.
59
Chapitre 02 Effet du sol sur le comportement sismique des ouvrages et des structures
1.6
1.4 Rigide
Flexible, E = 5 MPA
1.2 Flexible, E = 10 MPA
1 Flexible, E = 20 MPA
Périodes (s)
Flexible, E = 50 MPA
0.8
Flexible, E = 100MPA
0.6 Flexible, E = 200 MPA
0.4
0.2
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Modes
Figure 2.13 Variation des périodes en fonction de la rigidité du sol pour le modèle rigide et
celui viscoélastique.
2
Rigide
Flexible, E = 50 MPA
Flexible, E = 100MPA
0.8 Flexible, E = 200 MPA
0.4
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Modes
Figure 2.14 Variation des périodes en fonction de la rigidité du sol pour le modèle rigide et
celui en éléments finis.
60
Chapitre 02 Effet du sol sur le comportement sismique des ouvrages et des structures
lequel les déplacements verticaux sont considérés maximums dans les quatre modèles, comme
présenté dans le tableau 2.7.
Les contraintes maximales dans le portique sont données par le tableau 2.8, et sont présentées
dans la figure 2.18.
2.5.5. Effet de la rigidité de superstructures sur leur réponse sismique avec la prise en
considération de l’interaction sol-structure
Les voiles sont des éléments structuraux réalisés aux coins des structures pour but de
minimiser le risque de séisme sur celles-ci (voir figure 2.15). Dans notre étude, on prend dans
chaque coin de portique étudié précédemment des voiles en béton armé de 1m de largeur, et
on fait l’analyse pour les différents types d’appuis.
61
Chapitre 02 Effet du sol sur le comportement sismique des ouvrages et des structures
Figure 2.15 Modélisation de contact entre le sol et le portique avec voiles par des éléments
finis.
Rigide
0.8
Ressorts
Eléments finis
0.6 Viscoélastique
Périodes (s)
0.4
0.2
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Modes
Figure 2.16 Variation des périodes du portique avec voiles pour les quatre modèles.
62
Chapitre 02 Effet du sol sur le comportement sismique des ouvrages et des structures
2.5.5.1.2. Effet de prendre en compte des voiles sur la réponse sismique du portique
Pour voir l’effet des voiles sur le déplacement du portique, un point de référence qui est
considéré dans le portique sans voiles a été choisi (voir figure 2.7). Les déplacements
verticaux du portique avec voiles dans ce point sont considérés maximums. Ils sont donnés
par le tableau 2.9, et sont présentés dans la figure 2.17.
10
8
6
4
2
0
Rigide Ressorts Viscoélastique Eléments finis
Les contraintes à la base sont considérées maximales. Elles sont données par le tableau 2.10,
et sont présentées dans la figure 2.18.
800
600
400
200
0
Rigide Ressorts Viscoélastique Eléménts finis
Figure 2.18 Présentation graphique de contraintes maximales dans le portique sans et avec
voiles.
63
Chapitre 02 Effet du sol sur le comportement sismique des ouvrages et des structures
L’utilisation des voiles dans le portique provoque une diminution des déplacements et
des contraintes dans celui-ci. Ce décalage de déplacement est remarquable pour tous les
modèles qui sont considérés à la base. En constatant que le modèle élastique en éléments finis
donne des déplacements et des contraintes plus élevés que celles trouvés dans le modèle
viscoélastique, donc l’effet de l’amortissement a été remarqué dans ce cas de façon de réduire
la réponse du portique.
L’ouvrage d’art qui constitue l’objet de notre étude est un pont à poutres, qui a franchi
oued Missa. Cette étude rentre dans le cadre de la réalisation d’une déviation définitive de la
route nationale N° 77 touchée par la cuvette du barrage de Tabellout, dans la wilaya de Jijel.
L’ouvrage est composé de trois travées isostatiques, une travée centrale en poutres
précontraintes de 33.40m de longueur et deux travées de rive de 16m de longueur à poutres en
béton armé. La longueur totale de l’ouvrage est égale à 65.40m et la largeur est de 10.10m.
L’ouvrage donc repose sur deux piles et deux culées remblayées.
Les valeurs des périodes fondamentales sont liées principalement avec les modèles
considérés à la base de la structure ou de l’ouvrage étudié (ressorts, figure 2.19 ;
viscoélastique, figure 2.20 ; éléments finis, figure 2.21), ainsi qu’avec le type de la
superstructure analysée, comme montré pendant l’étude de l’interaction entre le sol et le pont
par les différents modèles considérés à la base (T. rigide = 2.144s ; T. ressorts = 2.167s ; T.
viscoélastique = 2.151s ; T. éléments finis = 2.220s). La variation des périodes en fonction de
modes de vibration a été présentée dans la figure 2.22.
Figure 2.19 Modélisation du contact entre le sol et le pont par le modèle en ressorts.
64
Chapitre 02 Effet du sol sur le comportement sismique des ouvrages et des structures
Figure 2.20 Modélisation du contact entre le sol et le pont par le modèle viscoélastique.
2.5
Rigide
2
Ressorts
Viscoélastique
0.5
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Modes
Figure 2.22 Variation des périodes de pont pour les quatre modèles.
65
Chapitre 02 Effet du sol sur le comportement sismique des ouvrages et des structures
2.5.5.2.2. Effet de poids du pont sur sa réponse sismique avec la prise en compte de
l’interaction sol-pont
25
20
Déplacement (cm)
15
10
0
Rigide Ressorts Viscoélastique Eléments finis
Les contraintes maximales dans le pont sont données par le tableau 2.12, et sont présentées
dans la figure 2.24.
17500
15000
Contrainte (kN/m2)
12500
10000
7500
5000
2500
0
Rigide Ressorts Viscoélastique Eléments finis
66
Chapitre 02 Effet du sol sur le comportement sismique des ouvrages et des structures
Les modèles de prise en compte de l’effet d’interaction sol-pont ont donné des valeurs
de déplacement et de contrainte plus importantes par rapport à celles trouvées dans le modèle
rigide, ce qui montre la nécessité de prendre l’effet du sol dans la détermination de
comportement des ouvrages d’arts. On remarque dans ce chemin que le modèle viscoélastique
a donné des valeurs de déplacements et de contraintes inférieures à celles trouvées par les
deux autres modèles élastiques en ressorts et en éléments finis, donc on peut déduire que le
choix d’un amortisseur dans le sol minimise la réponse du pont sous l’effet d’une excitation
sismique, pour lequel l’effet de comportement du sol a été remarqué dans ce cas.
2.5.6. Effet des paramètres de la structure sur sa réponse sismique avec la prise en
compte de l’interaction sol-structure
Dans cette partie, on va mettre en évidence l’influence de l’interaction sol-structure sur
la réponse du portique en fonction de périodes sous la variation des différents paramètres, tels
que : le nombre des étages, la hauteur des poteaux, le module d’élasticité des poteaux E P et
leur moment d’inertie I P . Cette influence peut être estimée à partir de calcul du rapport
T fix / Tiss . Les valeurs des périodes fondamentales pour les trois modèles : rigide, ressorts et
Tableau 2.13 Valeurs des périodes fondamentales en fonction des différents paramètres de la
structure.
67
Chapitre 02 Effet du sol sur le comportement sismique des ouvrages et des structures
Pour déterminer l’influence des étages sur les valeurs des périodes, on peut changer leur
nombre entre 1, 2, 3 et 4 étages, dans les trois cas : rigide, ressorts, et des éléments finis. La
variation des périodes pour le premier mode (a), et le troisième mode (b) est présentée dans la
figure 2.25.
Périodes (s)
1.5
1.5
1
1
0.5
0.5
0 0
0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5
Nombre des étages Nombre des étages
Dans ce cas, on a choisi les hauteurs : 4m, 5m, 6m et 7m, pour les trois modèles : rigide,
ressorts, et des éléments finis. La figure 2.26 est présentée la variation des périodes de
premier mode (c) et de troisième mode (d) en fonction de différentes hauteurs des poteaux.
3.5
(c) 0.8 (d)
3
Périodes (s)
Périodes (s)
2.5 0.6
2
1.5 0.4
1
0.2
0.5
0 0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 0 1 2 3 4 5 6 7 8
Hauteur des poteaux (m) Hauteur des poteaux (m)
Figure 2.26 Variation des périodes en fonction de différentes hauteurs des poteaux.
68
Chapitre 02 Effet du sol sur le comportement sismique des ouvrages et des structures
valeurs de d 2 (40cm, 50cm, 60cm, et 70cm), on trouve les valeurs du moment d’inertie Ip
respectivement (0.00213m4, 0.00417m4, 0.00720m4, et 0.01143m4). L’influence de l’inertie
sur la valeur des périodes de premier mode (e) et de troisième mode (f) est présentée dans la
figure 2.27.
Rigide Ressorts Eléments finis Rigide Ressorts Eléments finis
1.5 0.4
(e) (f)
1.2
0.3
Périodes (s)
Périodes (s)
0.9
0.2
0.6
0.1
0.3
0 0
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014
Inertie des poteaux (m4) Inertie des poteaux (m4)
Figure 2.27 Variation des périodes en fonction du moment d’inertie des poteaux.
1 0.25
0.8 0.2
0.6 0.15
0.4 0.1
0.2 0.05
0 0
0 10000 20000 30000 40000 50000 60000 0 10000 20000 30000 40000 50000 60000
Module d'élasticité (MPa) Module d'élasticité (MPa)
Figure 2.28 Variation des périodes en fonction du module d’élasticité des poteaux.
69
Chapitre 02 Effet du sol sur le comportement sismique des ouvrages et des structures
Les figures 2.25 à 2.28 présentent l'effet des différents paramètres de la structure sur la
variation des périodes de premier et de troisième mode pour les trois modèles : rigide, ressorts
et des éléments finis. Les résultats obtenus montrent l'efficacité des paramètres de la structure
sur la valeur des périodes. Une augmentation considérable des périodes a été remarquée dans
le cas où le nombre des étages ou la hauteur des poteaux est augmentée. Par contre on
remarque qu’une diminution des périodes vis-à-vis de l’augmentation du moment d’inertie
des poteaux I P et leur module d’élasticité E P . Donc on peut déduire qu’il y a une
proportionnalité entre les valeurs des périodes et le nombre des étages, ainsi qu’avec la
hauteur des poteaux, et inversement proportionnelle avec l’inertie des poteaux, et leur module
d’élasticité.
Les périodes qui sont trouvées dans le cas d’interaction sol-structure sont plus élevées
que celles obtenues dans le cas rigide. Cette différence est bien illustrée surtout entre le
modèle rigide et l’autre des éléments finis, ce qui montre la nécessité de la méthode des
éléments finis dans le cas de la modélisation d’interaction entre le sol et les structures.
Le rapport T fix / Tiss est décroit de 0.907 à 0.799 quand le moment d'inertie des poteaux
Pour le nombre des étages égale à 1, 3 et 4, le rapport Tfix/TISS égale à 0.667, 0.907 et
0.807 respectivement, on constate dans ce cas que le changement de rapport était aléatoire,
donc l’effet d’interaction sol-structure n’est pas lié strictement par le changement du nombre
des étages.
2.6. Conclusion
Dans ce chapitre, l’effet du sol sur la réponse sismique des différents types de
superstructures a été présenté, dans ce chemin les points suivants sont déterminés :
70
Chapitre 02 Effet du sol sur le comportement sismique des ouvrages et des structures
71
Chapitre 03 :
3.1. Introduction
Les fondations sont des éléments de contact entre le sol et la structure. Elles jouent le rôle
d’intermédiaire entre les deux parties supérieure et inférieure, de façon de permet la
transformation des charges des structures au sol ou le contraire, pour cela les fondations doivent
être bien dimensionnées pour atteindre cet objectif. Dans la littérature, la réponse dynamique
des fondations est présentée par la fonction d’impédance (Borghei et Ghayoomi, 2019), qui est
utilisée dans la modélisation rhéologique par des ressorts et des amortisseurs à la base (Chen et
al. 2019), pour lesquels le mouvement d’une fondation dans une direction quelconque va être
imposé, comme présenté dans la figure 3.1
Dans la littérature, plusieurs auteurs sont intéressés par le calcul numérique des structures
sous l’effet des différentes conditions du sol. Par exemple, Edip et al. (2017) ont analysé l’effet
du sol sur la réponse des portiques par la méthode des éléments finis sous l’impact de type de
frontière. Jaber et al. (2018) ont appliqué le modèle de mohr-coulomb pour étudier l’effet
plastique du sol sur le comportement des bâtiments à plusieurs étages. Ada et Ayvaz (2019) ont
analysé l’effet de l’interaction structure-sol-structure sur deux portiques adjacents par la
méthode des éléments finis avec la prise en compte de non-linéarité du sol. Notre contribution
dans ce domaine a d’illustré l’effet du sol sur la réponse sismique des structures par
l’intermédiaire des impédances dynamiques dans le cas de linéarité et de non-linéarité du sol.
Dans laquelle, une méthode analytique permettant de calculer le vecteur de mouvement d’un
portique à trois degrés de liberté, qui est fondé dans un sol de différentes conditions de linéarité
et de non-linéarité a été présentée. La fonction d’impédances a été calculée dans la première
façon par une méthode mathématique basée sur le modèle du cône, et dans l’autre façon par un
outil de calcul numérique qui s’appelle CONAN. Par ailleurs, le vecteur du mouvement a été
calculé en dynamique en se basant sur l’accélération du sol, et en statique par l’application de
la méthode statique équivalente. Dans ce chemin on a choisi deux normes de calculs différentes
RPA 2003 (Règlement Parasismique Algérien version 2003) et UBC97 (Uniform Building
Code 1997), qui permettent de calculer la charge sismique à la base, et la distribution de celle-
ci sur toute la hauteur de la structure sous forme des charges statiques. Enfin, on compare les
résultats trouvés avec ceux qui sont trouvés par la méthode des éléments finis, ainsi qu’avec la
méthode expérimentale de Pecker et al. (2012), pour valider et justifier la méthode proposée.
Les impédances dynamiques sont considérées comme un outil principal dans le calcul de
la réponse des fondations sous une excitation harmonique appliquée dans les différents degrés
de liberté de translation et de rotation. De nombreux chercheurs s'intéressent au calcul des
impédances dynamiques à l'aide des méthodes analytiques et numériques bien développées
(Gazetas, 1991 ; Okyay et al., 2012; Chung et Liou, 2013; Messioud et al., 2016; Jahangir et
al., 2017; Karatzia et al., 2017).
73
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
espace élastique par un cône tronqué que l’on peut considérer comme une poutre élastique à
section variable (Wolf et Deeks, 2004 ; Hu et al., 2011 ; Guellil, 2013 ; Aldimashki et al., 2014).
La figure 3.2 présente un disque reposant sur une barre inférieure. Ce disque (fondation)
de rayon r0 est sollicité par une force harmonique horizontale P0 , avec P0 Q . Le déplacement
Q
(3.2)
A
L’équilibre des forces horizontales donne :
A , z A, z 2 s AU 0
Q Q
A A, z 2 s AU 0
A ,z A
A, z
Q, z Q 2 s AU 0 (3.3)
A
GAU, zz GA, zU , z 2 s AU 0
74
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
A, z 2 s
U , zz U , z U 0
(3.4)
A G
A, z 2
U , zz U , z 2 U 0 (3.5)
V
A s
A r02
𝑍 ∝ ∝
tan
r0
Z
r0 Z tan 𝑷𝟎
A Z 2 tan 2 𝑑𝑍 𝑟0 𝑟0
2 2
U , zz U , z 2 U 0 (3.6)
z Vs
2
2 UZ 0
1
, zz
ZU 2U ,z
Z VS
2
ZU , zz 2U , z 2 UZ 0 (3.7)
Vs
Nous avons :
75
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
2
2 UZ UZ 0 (3.10)
Vs2
La solution de l’équation (3.10) donne :
1 V
s
(3.11)
2
Vs
i Z i Z
UZ A1e
Vs
B1e Vs
A1 et B1 sont des constantes, qui sont définies par les conditions aux limites. La solution de
D’après la figure 3.3, nous avons Z r0 cot( ) . Si Z atteint cette valeur on obtient la
i r0 cot
A1 r0 cot( )e Vs
U0
76
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
P0 Q GAU, z
r cot( ) i Vs r0 cot( ) Z 1 i
U ,z 0 e U 0
Z Z Vs
Alors, la formule de la force appliquée devient :
Gr0
P0 1 i r0 cot( ) U 0 (3.16)
cot( ) Vs
r0
La formule de la fréquence adimensionnelle est a0 , donc l’équation (3.16) devient :
Vs
Gr0
P0 1 ia0 cot( )U 0 (3.17)
cot( )
Gr0
1 ia0 cot( )U 0 ks k1 ia0c1 )U 0
cot( )
Gr0
k s cot( )
k1 1; a0 (3.19)
c cot( ); a
1 0
La figure 3.4 présente une fondation de rayon r0 , qui est sollicitée par une force
77
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
𝜎
𝐴
𝑑𝑍 𝛾𝑠 𝑞ሷ 𝑑𝑍
𝐴 + 𝐴,𝑧 𝑑𝑍
𝜎 + 𝜎,𝑧 𝑑𝑍
,z dZ A A, z dZ A 2 s q A A, z dZ dZ 0
1
2
A , z A, z 2 s q 0
A
, z , z 2 s q 0 (3.20)
A
Eq, z (3.21)
,z Eq,zz (3.22)
A, z
q, zz q, z s 2 q 0 (3.23)
A E
2 2
q, zz q, z 2 .q 0 (3.24)
Z VP
1 2
Zq, zz 2q, z 2 qZ 0
Z VP
2
Zq, zz 2q, z 2 .qZ 0 (3.25)
VP
78
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
Nous avons :
qZ , zz 2 .qZ 0
2
(3.26)
VP
1 V
P
(3.27)
2
VP
A1 et B1 sont des constantes définies par les conditions aux limites q(0) q0 , après l’application
r cot( ) i VP r0 cot( ) Z
q 0 e q0 (3.29)
Z
Nous avons :
R0 0 A0
R0 Eq, z (0) A0
Er0
R0 1 ia0 cot( )q0 (3.30)
cot( )
79
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
Er0
k s cot( )
k1 1; a0 (3.31)
c cot( ); a
1 0
Les formules qui sont déterminées montrent que les termes de la rigidité relative
horizontale et verticale sont indépendants de la fréquence adimensionnelle. Ainsi, la rigidité
statique et l’amortissement relatif sont fortement influencés par le rayon et la profondeur de la
fondation.
Concernant les impédances de rotation et comme était montré dans le chapitre 1. Elles
sont dérivées à partir d’un moment harmonique de rotation sollicitant une fondation circulaire,
puis ont suivi les mêmes étapes des impédances de translation à partir de l’équation d’équilibre
élasto-dynamique jusqu'à la formule complexe de l’impédance dynamique, qui se constituer par
une partie réelle et l’autre imaginaire, ce qui nous permet de conclure qu’il y a une perte
d’énergie lors de propagation des ondes sismiques dans le sol.
Gazetas (1991) a donné pour chaque degré de liberté d’une fondation circulaire les
formules d’impédances statiques, et celles de coefficient de rigidité et d’amortissement comme
présenté dans le tableau 3.1.
Impédances dynamiques
Mode de vibration
Impédance statique Rigidité relative Amortissement relatif
4Gr0
Vertical 1.0 0.850
1
8Gr0
Horizontal 1.0 0.576
2
0.3
8Gr03 31 I x
Rotation 1.0
31 1
8 s r05
Vs Iz
3
16Gr 0 r0 K
Torsion 1.0
3 2I
1 z
s r0
80
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
Les formules qui sont présentées dans le tableau 3.1 montrent que les impédances
dynamiques d’une fondation sont liées essentiellement avec le coefficient de Poisson du sol, la
rigidité du sol, et le dimensionnement de fondations. Gazetas dans sa part donne une
présentation graphique de la variation de coefficients de rigidité et d’amortissement en fonction
de la fréquence adimensionnelle a 0 dans l’intervalle ( 0 a0 8 ) sous l’effet de deux valeurs de
Figure 3.5 Impédances d’une fondation circulaire sur un semi-espace (Gazetas, 1991).
81
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
L’un des programmes numériques qui permet de calculer la variation des impédances
dynamiques en fonction de la fréquence adimensionnelle est l’outil CONAN.
L'utilisateur est alors invité à saisir la première fréquence d'excitation (en rad/s), suivi par
la dernière fréquence d'excitation. Si celles-ci ne sont pas identiques, l'intervalle de fréquence
de calcul (le pas de fréquence) est demandé. Si 'N' est entré pour «Non», les résultats sont
transmis sous forme de tableaux de la fréquence d'excitation spécifiée en (rad/s). Si «Y» est
entré pour «Oui», la raideur statique K s pour la première base est calculée et les coefficients
fondation intégrée de rayon variable, le plus grand rayon est utilisé pour r0 . Les propriétés du
matériau de la couche au-dessous de demi-espace supérieur sont utilisées pour déterminer la
vitesse d’onde de cisaillement Vs . Les hypothèses de calcul par ce programme sont :
3.2.2.2. Calcul des impédances dynamiques dans les quatre degrés de liberté
Les fonctions d’impédances sont calculées pour une fondation circulaire de rayon
r0 1.13m (rayon équivalent d’une fondation rectangulaire 2 2m 2 ) posée sur un milieu semi-
infini viscoélastique, homogène et isotrope. Maintenant les figures 3.6 à 3.9 présentent la
variation de la partie réelle et celle imaginaire des impédances dynamiques de fondation en
82
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
1.60E+07 8.00E+06
1.20E+07 6.00E+06
Partie imaginaire
Partie réelle
8.00E+06 4.00E+06
4.00E+06 2.00E+06
0.00E+00 0.00E+00
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Fréquence addimensionnelle a0 Fréquence addimensionnelle a0
1.60E+07 1.50E+07
1.20E+07
Partie imaginaire
1.20E+07
Partie réelle
9.00E+06
8.00E+06
6.00E+06
4.00E+06
3.00E+06
0.00E+00 0.00E+00
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Fréquence addimensionnelle a0 Fréquence addimensionnelle a0
2.00E+07 4.00E+06
1.50E+07 3.00E+06
Partie imaginaire
Partie réelle
1.00E+07 2.00E+06
5.00E+06 1.00E+06
0.00E+00 0.00E+00
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Fréquence addimensionnelle a0 Fréquence addimensionnelle a0
83
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
1.20E+07 4.00E+06
9.00E+06 3.00E+06
Partie imaginaire
Partie réelle
6.00E+06 2.00E+06
3.00E+06 1.00E+06
0.00E+00 0.00E+00
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Fréquence addimensionnelle a0 Fréquence addimensionnelle a0
Les coefficients de rigidité restant a des valeurs constantes pour les degrés de liberté de
translation vis-à-vis de l’augmentation de la fréquence adimensionnelle, en revanche une
diminution relativement petite de leurs valeurs pour les degrés de liberté de torsion et de
rotation.
Un portique à un seul degré de liberté et considéré fixe à la base présente le cas le plus
simple dans le calcul des structures (figure 3.10-a). Dans le cas d’appliquer une force
horizontale F sur la masse m , cette dernière se déplace de dans le sens horizontal, qui est
donné par la relation suivante :
F
(3.32)
K
La fréquence vibrationnelle naturelle non amortie donne :
K
(3.33)
m
84
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
m
T 2 (3.34)
K
Substituant l’équation (3.32) dans l’équation (3.34), l’expression du carré de la période est :
m
T 2 (2 ) 2 (3.35)
F
Figure 3.10 Système à un degré de liberté : (a) structure à base fixe ; (b) structure à base
flexible (Boumehdi, 2015).
La considération de la même structure dans l’étude, mais dans cette fois est considérée
libre à la base, et comme était montré précédemment, le domaine sous-jacent peut se modéliser
par trois ressorts en 2-D, et par six ressorts en 3-D (figure 3.10-b). Si on applique la même force
F sur ce système, on doit avoir un déplacement de la masse m égal au déplacement engendré
par la structure à base fixe, qui est associé au déplacement dû aux ressorts dans le sens
horizontal et de balancement (Aydemir & Aydemir, 2016). Donc le déplacement du portique à
base flexible sera :
F
f h (3.36)
K
F F Fh
h (3.37)
K K h K
85
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
La formule 3.37 a bien illustré l’effet des impédances dynamiques sur la réponse d’un
portique à un seul degré de liberté, et considérée libre à la base. D’après cette formule, on peut
constater que seules l’impédance horizontale et celle de rotation ont un impact sur le
déplacement latéral des structures à base flexible.
À partir de la relation qui est présentée le calcul de déplacement latéral d’un portique à
un seul niveau, et considéré libre à la base, on a développé une formule permettant de calculer
le déplacement d’un portique à trois degrés de liberté (voir figure 3.11), qui sera écrite sous
forme vectorielle comme suit :
1 K K K2 0
1
F1 F1 F1 h12
1 2
1 1 2
2 K 2 K 2 K 3 K 3 F2 F2 F2 h2 (3.38)
K3 K 3 F K h F K 2
3 0 3 3 F3 h3
തതത
∆3
𝐹3 𝑚3
𝐹2 തതത
∆2
𝑚2
ℎ3
തതത
∆1
𝐹1 𝑚1
ℎ2
ℎ1 𝐾ℎ
𝐾∅
𝐾𝑣
Sachant que :
12.Ec .I p
K1 K 2 K 3 2 19969kN / m (3.39)
l3
86
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
1 2 K K 0 1 F F1 F1 h12
1 F 1 F h 2
1
2 K 2 K K F2 2 2 2 (3.40)
0 K K F K h F K 2
3 3 3 F3 h3
1 1
2 1 0 F1 F1 F1 h12
1 1 1 2
2 1 2 1 F2 F2 F2 h2 (3.41)
K 0 1 1 F K h F K 2
3 3 3 F3 h3
1 1 1 1 F1 F1 F1 h12
1 1 F 1 F h 2
2 1 2 2 F2 2 2 2 (3.42)
K 1 2 3 F K h F K 2
3 3 3 F3 h3
La force appliquée est une charge sismique variable avec le temps. Dans notre cas, on va
calculer celle-ci sous forme d’une force de cisaillement à la base et la distribuer sur toute la
hauteur du portique, comme présenté dans la figure 3.12.
87
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
vecteur du mouvement latéral du portique à trois degrés de liberté par la méthode analytique
développée.
Selon la norme RPA 2003, la force sismique totale appliquée à la base de la structure est
exprimée par une formule mathématique, en fonction de ces paramètres : coefficient
d’accélération de zone A , facteur de qualité Q , coefficient de comportement de la structure R
ainsi que du poids total de la structure W et du facteur d’amplification dynamique moyen D .
ADQ
V W (3.43)
R
La distribution de la force sismique selon la hauteur du portique est donnée comme suivant :
Fi
V Ft Wi hi (3.44)
n
W h
j 1
j j
T CT H 3 / 4 (3.45)
2.5 ; si : 0 T T2
D 2.5 T2 T ; si : 0 T 3s
2/3
(3.46)
2.5 T2 3 3 T ; si : T 3s
2/3 5/3
88
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
7
(3.47)
2
Les paramètres de calcul selon le RPA 2003 sont résumés dans le tableau 3.2 comme suit :
0.25 2 1.3 105 0.075 0.48 0.15 0.50 7 0.88 2.20 37.62
Le tableau 3.3 est présenté les déplacements latéraux dans les trois niveaux du portique
qui sont calculés par l’équation 3.42, et utilisant les paramètres qui sont donnés par la norme
RPA 2003 dans le tableau 3.2.
Tableau 3.3 Déplacements dans les trois niveaux du portique selon le RPA 2003.
Wi hi
i (cm)
3
Niveau Wi (kN) hi (m) Wi.hi (kN.m)
W h
j 1
j j
Fi (kN)
Selon la norme UBC97 (Uniform Building Code 97), la force sismique est répartie sur
toute la hauteur d’une structure latéralement à n’importe quel niveau. Elle est déterminée par la
formule suivante :
Fx
V Ft Wx hx
n (3.48)
W h
i 1
i i
89
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
V CSW (3.49)
Où, W : Poids sismique total, et CS : Coefficient de réponse sismique défini comme suivant :
S DS
CS (3.50)
R Ie
Avec I e : Facteur d’importance sismique, assure une force sismique de conception supérieure
pour structures plus importantes. Les valeurs de I e sont liées principalement avec la catégorie
catégorie I et II, I e 1.25 pour la catégorie III, I e 1.5 pour la catégorie IV; R : Facteur de
modification de réponse, ses valeurs vont généralement de 1 pour les systèmes incapables de
fournir une réponse ductile à 8 pour les systèmes capables de réagir de manière hautement
ductile ; S DS : Accélération de réponse de conception à courte période, donne :
2
S DS Fa S S (3.51)
3
Les paramètres de calcul selon la norme UBC 97 sont résumés dans le tableau 3.4 comme
suit :
Tableau 3.4 Valeurs des paramètres selon l’UBC 97.
Le tableau 3.5 est présenté les déplacements latéraux dans les trois niveaux du portique
qui sont calculés par l’équation 3.42, et utilisant les paramètres qui sont donnés par la norme
UBC 97 dans le tableau 3.4.
90
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
Tableau 3.5 Déplacements dans les trois niveaux du portique selon l’UBC97.
Les deux normes RPA 2003 et UBC97 permettent de distribuer la force de cisaillement
qui est trouvée à la base sur toute la hauteur du portique par une méthode appelée "méthode
statique équivalente". Chaque norme a des paramètres de calcul spéciaux qui sont choisis à
partir de type du site et de la structure étudiée. Elles sont données des valeurs de déplacement
dans les trois niveaux du portique très proches entre eux, ce qui validé l’efficacité et la précision
de chaque norme dans le calcul sismique des structures.
L’excitation sismique dans le sol peut être prise en analyse temporelle, ce qui permet de
créer un effort tranchant à la base de la structure varié avec le temps (voir figure 3.13). D’après
cette dernière en constatant que la prise en compte de l’interaction sol-structure provoquant la
réduction de l'effort tranchant d'une structure sur base fixe (Mekki et Elachachi, 2011). Cet
effort permet de créer un moment de flexion dans le portique, qui sera réduit sous l’effet de la
base flexible, comme présenté dans la figure 3.14.
70
sans ISS avec ISS
50
Effort tranchant (kN)
30
10
-10 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5 6 6.5 7 7.5 8 8.5 9 9.5 10 10.5 11 11.5 12 12.5
-30
-50
-70
Temps (s)
91
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
140
sans ISS avec ISS
100
60
Moment (kN.m)
20
-20 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5 6 6.5 7 7.5 8 8.5 9 9.5 10 10.5 11 11.5 12 12.5
-60
-100
-140
Temps (s)
La charge sismique dans le sol linéaire est distribuée sur les trois niveaux du portique, en
utilisant la méthode statique équivalent. Cette force peut provoquer un déplacement latéral de
la masse de l’étage correspondant mi . Ce déplacement est considéré maximum dans le niveau
supérieur, qui il est varié linéairement avec la force appliquée par une pente K i , comme présenté
dans la figure 3.15. On distingue qu’il y a une proportionnalité entre la force appliquée et le
déplacement trouvé.
7 20
12
(a) 5 (b) (c)
7 10
3
Force (kN)
Force (kN)
Force (kN)
1 2
0
-0.2 -0.1 -1 0 0.1 0.2 -0.4 -0.2 -3 0 0.2 0.4 -0.6 -0.4 -0.2 0 0.2 0.4 0.6
-3 -10
-8
-5
-7 -13 -20
Déplacement (cm) Déplacement (cm) Déplacement (cm)
Figure 3.15 Comportement linéaire du portique dans les trois niveaux : (a) premier niveau (b)
deuxième niveau, (c) troisième niveau.
Dans cette partie du travail l’effet de comportement du sol sur la réponse d’un portique à
trois degrés de liberté par la prise en compte de l’effet de non-linéarité du sol a été illustré. Les
modèles rhéologiques dans le sens horizontal et de balancement sont les seuls qui influent sur
la réponse latérale des structures (Ghannad et Jahankhan, 2004), comme présenté dans la figure
3.16.
92
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
Figure 3.16 Composantes de déplacement dans une structure à base flexible (Fernandez-Sola
et Galindo, 2015).
Le choix d’amortissement dans le calcul de l’effet du sol sur la réponse des structures
permet l’inclusion d’un autre paramètre dans la formule élastique de déplacement latéral du
portique. Ce paramètre c est en fonction du temps T , il est associé le déplacement dû au
1 h2
c FT (3.52)
C C
h
Les déplacements latéraux dans les trois niveaux sans et avec l’amortissement du sol sont
présentés dans les figures 3.17 à 3.19.
0.15
Déplacement (cm)
0.1
0.05
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5 6 6.5 7 7.5 8 8.5 9 9.5 10 10.5 11 11.5 12 12.5
-0.05
-0.1
-0.15
-0.2
Temps (s)
Figure 3.17 Effet de l’amortissement du sol sur le déplacement latéral de premier niveau du
portique.
93
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
0.2
0.1
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5 6 6.5 7 7.5 8 8.5 9 9.5 10 10.5 11 11.5 12 12.5
-0.1
-0.2
-0.3
-0.4
Temps (s)
Figure 3.18 Effet de l’amortissement du sol sur le déplacement latéral de deuxième niveau du
portique.
0.3
0.1
-0.1 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5 6 6.5 7 7.5 8 8.5 9 9.5 10 10.5 11 11.5 12 12.5
-0.3
-0.5
Temps (s)
Figure 3.19 Effet de l’amortissement du sol sur le déplacement latéral de troisième niveau du
portique.
L’effet de non-linéarité du sol d’assise sur le déplacement latéral du portique est apparu
dans les figures 3.17 à 3.19, de façon de minimisé le déplacement dans les trois niveaux du
portique. Cet effet est estimé par 31.28% dans le premier niveau, 33.83% dans le deuxième
niveau, et 39.53% dans le troisième niveau, ce qui confirme que l’impact d’amortissement
augmente vis-à-vis de la hauteur de la structure (Barabash et al, 2020).
94
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
Force (kN)
Force (kN)
5
Force (kN)
1 2
0
-0.2 -0.1 -1 0 0.1 0.2 -0.3 -0.2 -0.1-3 0 0.1 0.2 0.3 -0.4-0.3-0.2-0.1
-5 0 0.1 0.2 0.3 0.4
-3 -10
-8
-5 -15
-7 -13 -20
Déplacement (cm) Déplacement (cm) Déplacement (cm)
Figure 3.20 Effet d’amortissement du sol sur le comportement du portique dans les trois
niveaux : (a) niveau 1, (b) niveau 2, (c) niveau 3.
La méthode développée dans cette étude permet de calculer la réponse des structures à
trois degrés de liberté, sous l’effet du sol support, dans les conditions de linéarité et de non-
linéarité. La validation de cette méthode a été menée à travers de la méthode numérique par
éléments finis qui est présentée dans le chapitre 3, et celle expérimentale qui est présentée par
Pecker et al., 2012.
Pour calculer le déplacement latéral dans les trois niveaux du portique par une méthode
des éléments finis on a choisi le même modèle présenté dans le chapitre 2. Les déplacements
latéraux des trois niveaux de portique sont donnés par le tableau 3.6.
Tableau 3.6 Déplacement latéral des trois niveaux du portique selon la MEF.
1 0.190
2 0.350
3 0.480
La figure 3.21 donne une présentation comparative des résultats de déplacements latéraux
dans les trois niveaux du portique qui sont trouvés par la méthode développée utilisant le RPA
2003 et l’UBC97, ainsi que par la méthode des éléments finis.
95
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
14
Présente étude (RPA2003)
12
Présente étude (UBC97)
10 MEF
Hauteur (m)
8
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
Déplacement (cm)
Figure 3.21 Déplacement dans les trois niveaux selon la MEF et la présente méthode.
Les déplacements latéraux au troisième niveau (sommet du portique) pour les deux
normes sont considérés maximums, et plus proches aux ceux qui sont trouvés par la méthode
des éléments finis, ce qui montre la précision de la méthode présentée pour le calcul de
déplacement latéral des structures, qui soumissent des excitations sismiques et considèrent
libres à la base.
Pecker et al. (2012) ont étudié l’effet de l’interaction sol-structure sur la réponse d’un
bâtiment à 5 étages posé sur un sable de dimensions 4×4×0.4m3 sous l’effet de séisme de Nice
avec une magnitude égale à 0.52g, par l’application d’un essai appelé CAMUS IV (voir figure
3.22). La structure de la hauteur 5.1m ayant un poids égale à 36200kg. Elle est posée sur deux
fondations (2.1×0.8m2 pour chacune), avec un poids estimé par 2300kg.
96
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
Afin de mener une étude comparative avec la méthode présentée, un modèle de type brochette
a été choisi (voir figure 3.23). Ce modèle est présenté par 6 masses M i des inerties J i leurs
Tableau 3.7 Paramètres utilisés dans l’essai CAMUS IV (Pecker et al., 2012).
Hauteur (m) Masse (kg) Inerties (kg.m2)
h1 0.1 M 1 4786 J1 1600
h2 1.4 M 2 6825 J 2 3203
h3 2.3 M 3 6825 J 3 3203
h4 3.2 M 4 6825 J 4 3203
h5 4.1 M 5 6825 J 5 3203
h6 5.0 M 6 6388 J 6 3124
50
0
-40 -30 -20 -10 0 10 20 30 40
-50
-100
-150
Déplacement au sommet (mm)
97
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
La figure 3.24 est illustrée le comportement non linéaire du sommet de la structure. Les
résultats présentés dans cette figure sont obtenus par la méthode analytique développée, et sont
comparés aux ceux de Pecker et al. (2012), signifiants qu’il y a un bon accord entre les deux
méthodes.
Dans cette partie, une étude paramétrique sur un portique à trois degrés de liberté, qui est
fondé dans cinq types du sol (très meuble, meuble, ferme, très ferme, et rigide) a été menée.
Les résultats sont trouvés par la méthode expliquée dans la section (3.3).
Il s’agit d’un portique en béton armé à 3 étages, Chaque un de celui comportant une travée
de 5m de longueur et de dimensions (40 40cm 2 ) . Des poteaux de hauteur h 4m et de
dimensions (40 40cm 2 ) et d'un plancher constitué d’une dalle pleine de 30cm d’épaisseur
ayant une surface totale de (5 5m 2 ) . La structure repose sur des semelles superficielles en
béton armé de section carrée (2 2m 2 ) (Figure 3.25a). Des éléments poutres élastiques ont été
utilisés pour modéliser la superstructure. La masse de la structure est concentrée en un certain
nombre de nœuds. Les paramètres sol-structure sont résumés dans le tableau 3.8.
Sol Structure
98
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
Figure 3.25 Portique autostable : (a) sans ISS, (b) avec ISS (Tamahloult, 2011).
La figure 3.25b modélisant l’interaction entre la structure et le sol support, pour laquelle
ce dernier est modélisé par trois ressorts de rigidité (cas plan), un ressort suivant l’axe x ( K h )
un ressort suivant l’axe z ( K v ), et un ressort de rotation suivant l’axe y ( K ). Dans le cas d’une
structure à trois étages (voir figure 3.26a), la structure peut être modélisée par des masses de
rigidité qui sont trouvées à une distance hi de la base, comme présenté dans la figure 3.26b.
Figure 3.26 Modélisation d’une structure à trois degrés de liberté : (a) sans ISS, (b) avec ISS.
99
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
types de sols sous forme des classes. Chaque sol est défini par une période caractéristique Tc
Tc 3.92VS0.3582 (3.53)
1.035 0.8
1.03 0.7
(a) 0.6 (b)
1.025
0.5
Tiss/Tfix
1.02
Tc (s)
0.4
1.015
0.3
1.01
0.2
1.005 0.1
1 0
0 100 200 300 400 500 600 700 800 0 100 200 300 400 500 600 700 800
Vs (m/s) Vs (m/s)
Figure 3.27 Effet de la vitesse d’onde de cisaillement V S sur : (a) le rapport Tiss / T fix , (b) la
période caractéristique Tc .
La figure 3.27-a montre qu’il y a une diminution continue de la période d’interaction sol
structure Tiss lorsque les valeurs de V S augmentent, due à la diminution de la flexibilité de la
fondation et en comparaison avec la structure sur base rigide (le rapport Tiss / T fix s'élève à 1.032
pour VS 100m / s et à 1.009 pour VS 200m / s , pour les sols meubles). Ceci s'accompagne par
la dissipation d'une quantité considérable de l'énergie de vibration en raison de l'amortissement
du sol.
Dans la courbe spectrale, la période caractéristique représente la période de transition
entre le segment des accélérations constantes et le segment des vitesses constantes comme
présenté dans la figure 3.28.
0.5 0.7
Très ferme S1 Très ferme A
0.6
0.4 Ferme S2 Ferme B
meuble S3 0.5 meuble C
Très meuble S4 Très meuble D
Sa/g (m/s2)
0.3
Sa/g (m/s2)
0.4
0.2 0.3
(a) 0.2
0.1 (b)
0.1
0 0
0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5
T (s) T (s)
Figure 3.28 Spectre de réponse pour les quatre types du sol selon : (a) RPA2003, (b) UBC97.
100
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
Les figures 3.28a et b sont représentées le spectre de réponse modale qui est donné par
les deux normes RPA 2003 et UBC 97 respectivement et pour les quatre types du sol (très
ferme, ferme, meuble, très meuble). Les résultats obtenus montrant l’effet des ondes de
cisaillement sur les valeurs d’accélération spectrale, en constatant dans ce chemin que
l’accélération va augmenter si la vitesse d’onde de cisaillement va diminuer. Cette relation
inverse était plus claire dans la norme UBC 97 pour toutes les valeurs de périodes due à l’effet
de coefficients du site Fa et Fv . Pour la norme RPA 2003, la différence dans les valeurs
d’accélération entre les différents types du sol était prête dans le cas où T T 2 , à cause de
l’effet de periode T2 , qui est trouvée différente pour chaque type du sol.
Le modèle du cône a une procédure assez complexe dans le problème SFSI. Pour cela, le
logiciel CONAN est utilisé pour effectuer le calcul des coefficients de ressort et d'amortisseur.
Tout d'abord, les caractéristiques du sol, y compris le module de cisaillement, la stratification,
le coefficient de Poisson, la densité, le taux d'amortissement du matériau et le rayon équivalent
de la fondation circulaire doivent être définis dans un fichier texte, puis ce fichier est appelé par
le logiciel CONAN. Comme mentionné au-dessus, seules les impédances horizontales et de
rotation sont influencées sur le déplacement latéral de la structure.
8.00E+07 6.00E+07
7.00E+07
5.00E+07 Très meuble
6.00E+07 Meuble
Ferme
Partie imaginaire
Meuble
4.00E+07 Ferme 3.00E+07
Trés ferme
3.00E+07
2.00E+07
2.00E+07
1.00E+07
1.00E+07
0.00E+00 0.00E+00
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
a0 a0
Figure 3.29 Effet de type du sol sur les valeurs des impédances dynamiques horizontales.
101
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
8.00E+07 3.50E+07
Partie imaginaire
Ferme
0.00E+00 Trés ferme
Partie reelle
2.00E+07
1.50E+07
-4.00E+07
Très meuble
1.00E+07
Meuble
-8.00E+07 Ferme 5.00E+06
Trés ferme
-1.20E+08 0.00E+00
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
a0 a0
Figure 3.30 Effet de type du sol sur les valeurs des impédances dynamiques de rotation.
Les figures 3.29 et 3.30 sont présentées la variation des impédances dynamiques dans le
sens horizontal et celui de rotation respectivement. Les résultats obtenus montrant l’efficacité
de type du sol sur les valeurs des impédances dynamiques de translation et de rotation. En
constatant que les impédances dynamiques atteintes des valeurs maximales dans le cas où
VS 800m / s , à cause de l’effet de rigidité du sol support, par contre ses valeurs sont
La partie réelle des impédances dynamiques était influencée par la rigidité du sol support
d’une manière significative, en trouvant une relation proportionnelle entre eux. Cette partie était
indépendante de la fréquence adimensionnelle (restant constante) sous l’effet des excitations
horizontales pour tous les types du sol. Dans le cas de solliciter la fondation par un moment de
rotation les valeurs de rigidité restantes constantes dans le cas où VS 400m / s . Par contre, en
remarquant une réduction considérable dans ses valeurs dans le cas où VS 200m / s . Donc
l’effet de la fréquence adimensionnelle sur les parties réelles est apparu dans le cas des sols de
faibles rigidités sous l’effet du moment de rotation.
La partie imaginaire qui est consacrée l’amortissement était affectée par la rigidité du sol
support. Elle est augmentée d’une manière très rapide sous l’effet de rigidité du sol et dans le
cas des faibles fréquences (a0 0,5) . Puis, ses valeurs vont diminuer rapidement sous l’effet de
fortes fréquences.
Le déplacement latéral du portique est considéré l’un des éléments essentiels, qui seront
déterminés par la méthode proposée. Tout abord, il faut calculer en premier lieu les forces
102
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
sismiques dans chaque niveau du portique par la méthode statique équivalente selon les deux
normes RPA 2003 (figure 3.31a) et UBC 97 (figure 3.31b).
60 60
Très meuble Très meuble
50 Meuble 50 Meuble
Ferme Ferme
40 Très ferme 40 Très ferme
Force (kN)
Force (kN)
30 30
20 20
(a) (b)
10 10
0 0
4 5 6 7 8 9 10 11 12 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Hauteur (m) Hauteur (m)
Figure 3.31 Distribution de la force sismique sur les trois niveaux du portique sous l’effet du
sol support selon les deux normes (a) RPA 2003, (b) UBC 97.
Les déplacements latéraux dans les trois niveaux du portique sous l’effet du type du sol
support, qui sont trouvés par la méthode analytique expliquée au-dessus sont résumés dans le
tableau 3.9, et sont présentés dans la figure 3.32 d’une manière comparative avec les
déplacements du modèle rigide.
Tableau 3.9 Déplacements latéraux dans les trois niveaux du portique sous l’effet de type du
sol.
6.6
6.4 Très meuble
Meuble
6.2 Ferme
Diss/Drigide
6 Très ferme
5.8
5.6
5.4
5.2
4 5 6 7 8 9 10 11 12
Hauteur (m)
Figure 3.32 Effet de type du sol d’assise sur le déplacement latéral du portique.
103
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
L’effet de type du sol sur le déplacement latéral de la structure était apparu dans la figure
3.32. À laquelle en trouvant une proportionnalité entre la flexibilité du sol support et le
déplacement latéral de la structure. Cet effet est plus important dans le cas d’une structure
fondée dans un sol meuble, ainsi que dans le niveau supérieur de la structure, ce qui montre
l’impact des propriétés du sol et de la structure sur la réponse de cette dernière.
Dans le cas d’une structure fondée dans un sol très ferme, ses déplacements latéraux sont
trouvés très proches paraport aux ceux du modèle rigide, donc l’effet d’interaction dans ce cas
peut être négligeable. Par contre, la réponse de la même structure dans un sol plus flexible est
trouvée plus importante, ce qui exige de prendre l’effet d’interaction sol-structure dans l’étude.
1.00E+08 6.00E+07
5.00E+07 B= 0,00
0.00E+00
B= 0,05
B= 0,10
Partie imaginaire
4.00E+07
B= 0,15
-1.00E+08
B= 0,20
Partie réelle
3.00E+07
-2.00E+08 B= 0,00
B= 0,05 2.00E+07
B= 0,10
-3.00E+08 B= 0,15
B= 0,20 1.00E+07
-4.00E+08 0.00E+00
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
a0 a0
Figure 3.33 Effet de l’amortissement hystérétique sur les valeurs des impédances dynamiques
horizontales.
104
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
1.00E+08 4.00E+07
3.50E+07 B= 0,00
5.00E+07
B= 0,05
3.00E+07 B= 0,10
0.00E+00 B= 0,15
Paerte imaginaire
2.50E+07 B= 0,20
Partie réelle
-5.00E+07 2.00E+07
B= 0,00
1.50E+07
-1.00E+08 B= 0,05
B= 0,10 1.00E+07
B= 0,15
-1.50E+08
B= 0,20 5.00E+06
-2.00E+08 0.00E+00
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
a0 a0
Figure 3.34 Effet de l’amortissement hystérétique sur les valeurs des impédances dynamiques
de rotation.
Les figures 3.33 et 3.34 sont présentées la variation des impédances dynamiques
horizontales et celles de rotation en fonction de la fréquence adimensionnelle respectivement,
sous l’effet de l’amortissement hystérétique dans le sol. Les résultats obtenus montrant
l’efficacité de l’amortissement sur les valeurs des impédances dynamiques de translation et
de rotation. Pour lequel la partie réelle qui consacrant la rigidité est diminuée lorsque on
augmente le pourcentage de l’amortissement hystérique dans le sol. Cette influence inverse peut
être expliquée mathématiquement par le terme 2. .a0 .c(a0 ).k st qu’il va réduire la rigidité
d’une manière proportionnelle. Si ce terme est nul, les rigidités sont trouvées égales comme
dans le cas où a0 0 . Par contre la partie imaginaire qui consacrant l’amortissement a été
trouvée proportionnelle au pourcentage d’amortissement, cette influence peut être montrée par
le terme 2. .k (a0 ).k st qu’il va augmenter l’amortissement d’une manière proportionnelle.
L’amortissement dans le sol est influe sur le comportement de la structure supportée d’une
manière significative (voir figure 3.35), pour lequel la structure peut être présentée une ductilité
sous l’effet de type du sol d’assise. Les paramètres de cette dernière sont considérés un élément
important dans la détermination des forces sismiques dans chaque niveau de la structure, qui
sont affectés sur le déplacement latéral de celle-ci.
105
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
80
Très meuble
Meuble 60
Linéarité
Ferme 40
Très ferme
20 Non-linéarité
Force (kN)
0
-2 -1.5 -1 -0.5 0 0.5 1 1.5 2
-20
-40
-60
-80
Déplacement (cm)
Figure 3.35 Effet d’amortissement du sol sur le comportement de la structure.
La figure 3.36 est présentée l’effet de non-linéarité du sol de support sur les déplacements
latéraux de tous les niveaux de la structure selon les deux normes RPA 2003 et UBC 97. La
réponse a été analysée pour quatre types du sol : très meuble (figure 3.36a), meuble (figure
3.36b), ferme (figure 3.36c), et très ferme (figure 3.36d). Pour lesquelles l’effet de
comportement du sol d’assise sur la réponse structurelle a été validé.
1.8 1.4
1.6
1.2
Déplacement latéral (cm)
Déplacement latéral (cm)
1.4
1
1.2
1 0.8
0.8 0.6
(a) (b)
0.6
0.4
0.4
0.2
0.2
0 0
4 6 8 10 12 4 6 8 10 12
Hauteur (m) Hauteur (m)
Linéaire (RPA 2003) Non-Linéaire (RPA 2003) Linéaire (UBC 97) Non-Linéaire (UBC 97)
1.2 1
0.9
1
0.8
Déplacement latéral (cm)
Déplacement latéral (cm)
0.7
0.8
0.6
0.6 0.5
(c) 0.4
(d)
0.4
0.3
0.2
0.2
0.1
0 0
4 6 8 10 12 4 6 8 10 12
Hauteur (m) Hauteur (m)
Figure 3.36 Effet de non-linéarité du sol sur les déplacements latéraux des trois niveaux de la
structure qui est fondée dans un sol : (a) Très meuble, (b) Meuble, (c) Ferme, (d) Très ferme.
106
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
La figure 3.36 est bien illustrée l’effet de non-linéarité du sol support sur le déplacement
latéral de la structure. Dans laquelle, l’amortissement dans le sol peut réduire le déplacement
de la structure supportée d’une manière considérable. Cet effet est plus intense dans le cas d’un
sol meuble paraport à celui plus rigide, à cause de l’impact de la vitesse d’onde de cisaillement,
qui est trouvée plus faible dans les sols plus flexibles. Dans ce parcours en remarquant pour les
deux normes RPA 2003 et UBC 97 un décalage considérable surtout dans le troisième niveau
entre les déplacements linéaires et ceux non-linéaires dans les sols meubles, par contre en
constatant des résultats de déplacement très proches dans le cas des sols plus rigides. Donc,
l’effet d’amortissement dans les sols plus rigides (ferme et très ferme) sur le déplacement latéral
d’une structure peut être négligeable. Maintenant, la figure 3.37 est présentée le pourcentage de
décalage du déplacement de la structure dans le cas de linéarité et de non-linéarité des quatre
types du sol support, pour les deux normes RPA 2003 et UBC 97. Cette différence entre les
résultats est consacrée la quantité du mouvement perdue, sous l’effet d’amortissement dans le
sol, qui provoque une perte d’énergie considérée plus importante dans les sols plus flexibles.
20
RPA 2003
10
-10
UBC 97
-20
-30
Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
Figure 3.37 Déplacements perdus de la structure sous l’effet de non-linéarité des quatre types
du sol support pour les deux normes RPA 2003 et UBC 97.
L’effort tranchant et les forces internes dans les éléments structuraux sont considérés
comme paramètres de réponse. Ils sont les plus importants dans la pratique de la conception
sismique. L'effet de l'interaction sol-structure sur l’effort tranchant pour une structure à 3 étages
a été calculé en utilisant la méthode d'analyse présentée précédemment. Les résultats sont
comparés aux ceux qui sont obtenus par le modèle à base fixe. Les forces de cisaillement sont
illustrées dans la figure 3.38, pour laquelle les points suivants sont déterminés :
107
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
- Dans le cas des sols meubles ou très meubles, l’interaction sol-structure est causée une
augmentation des valeurs de l’effort tranchant dans tous les niveaux, pour les deux normes.
Cet effet est plus considérable dans le cas du sol plus flexible. En constatant pour la norme
RPA 2003 que les efforts tranchants sont similaires dans le cas de la structure qui est fondée
dans un sol meuble ou très meuble (voir figure 3.38a).
- Dans le cas de site ferme les valeurs de l’effort tranchant du modèle d’interaction sol-
structure et celui rigide sont très similaires, surtout pour la norme UBC 97 (voir figure
3.38b), donc l’effet d’interaction dans ce cas peut être négligeable pour les deux normes.
- Dans le cas de site très ferme, l’interaction sol-structure est provoquée une diminution de
l’effort tranchant dans tous les niveaux de la structure.
- L’effort tranchant dans le premier niveau est trouvé plus grand para port à celui trouvé dans
les autres niveaux.
3 3
Rigide Rigide
(a) Très ferme (b) Très ferme
Ferme Ferme
Meuble Meuble
Très meuble Très meuble
Niveau de l'étage
Niveau de l'étage
2 2
1 1
0 30 60 90 120 150 0 30 60 90 120 150
Effort tranchant (kN) Effort tranchant (kN)
Figure 3.38 Enveloppe de l’effort tranchant dans les trois niveaux selon : (a) RPA 2003, (b)
UBC 97.
L’enveloppe du moment est varié vis-à-vis de la hauteur de la structure, ainsi que suivant
le type du modèle considéré à la base. Les résultats du moment qui sont donnés par la norme
RPA 2003 (figure 3.39a) sont très proches aux ceux qui sont obtenus par la norme UBC 97,
comme présenté dans la figure 3.39b.
- Dans le cas de VS 200m / s (sols flexibles ou plus flexibles) les valeurs du moment sont
augmentées vis-à-vis de la flexibilité du sol support.
- Dans le cas de VS 300m / s (sols fermes) les valeurs du moment sous l’effet d’interaction
sol-structure sont très similaires à celles données par le modèle rigide.
108
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
- Dans le cas de VS 300m / s (sols très fermes ou plus rigides) les valeurs du moment sont
diminuées sous l’effet d’interaction sol-structure.
12 12
Rigide Rigide
11 Très ferme 11 Très ferme
Ferme Ferme
Meuble Meuble
10 10 Très meuble
Très meuble
9 9
Hauteur (m)
Hauteur (m)
8 8
7 7
(a) (b)
6 6
5 5
4 4
0 50 100 150 200 250 0 50 100 150 200 250
Moment (kN.m) Moment (kN.m)
Figure 3.39 Enveloppe du moment suivant la hauteur de la structure selon : (a) RPA 2003,
(b) UBC 97.
D’après les figures 3.38 et 3.39, en constatant que les enveloppes de l’effort tranchant et
du moment sont liées aux trois paramètres essentiels qui sont : type de sol support, type de
modèle considéré à la base, ainsi que la hauteur de la structure. Cet effet dans le premier niveau
qu’est présenté le cas le plus défavorable est illustré dans le tableau 3.10.
Tableau 3.10 Décalage de sollicitations dans le premier niveau de la structure sous l’effet
d’interaction sol-structure.
D’après le tableau 3.10, l’effet d’interaction sol-structure sur les valeurs de l’effort
tranchant et du moment dans le premier niveau est donné les conclusions suivantes :
- L’effet d’interaction sol-structure peut être négligeable dans le cas du sol ferme.
- Doit prendre en considération l’effet d’interaction sol-structure dans le cas des sites très
meubles d’une manière que l’effort tranchant et le moment seront augmentés.
109
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
- Doit prendre en considération l’effet du modèle rigide (sans ISS) dans le cas des sols de
rigidité élevée. Il est considéré le cas le plus défavorable, pour lequel les valeurs de l’effort
tranchant et du moment seront augmentées.
Les éléments inter-étages sont l'un des indicateurs et de la quantité de réponse technique
particulièrement utiles dans l'ingénierie sismique, qui est basée sur la performance des
structures, notamment celles de grande hauteur (Jian et al., 2014). Les déplacements entre les
étages sont causés par la déformation en flexion des éléments verticaux dans l'étage inférieur
ou par la rotation du plancher inférieur. Cependant, le déplacement inter-étage des structures
est défini comme la différence de déplacement de translation relative entre deux étages
consécutifs, comme illustré dans la figure 3.40.
1
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6
Déplacements inter-étages (cm)
Figure 3.40 Déplacements inter-étages pour le modèle rigide et celui flexible sous l’effet de
non-linéarité du sol de support.
110
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
Le décalage des angles entre les étages (noté D) peut être calculé par la méthode de
tangente à partir de déplacement latéral dans chaque niveau. L’angle total et le décalage de
l’angle entre les étages du portique pour le modèle rigide et celui d’interaction sol-structure
sont présentés dans la figure 3.41. Comme illustré dans la figure, l’angle total est trouvé plus
grand dans le niveau supérieur paraport les autres niveaux, contre le décalage inter-étage qui
représente l’inverse. Ainsi, les angles dans les étages sont augmentés dans le cas des sols plus
flexibles avec un comportement linéaire.
2
Numéro de l'étage
TM (L) TM (NL)
M (L) M (NL)
F (L) F (NL)
TF (L) TF (NL)
1 TMD(L) TMD (NL)
MD (L) MD (NL)
FD(L) FD (NL)
TFD (L) TFD (NL)
Rigide Rigide D
0
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45
Angles inter-étages (rad)
Figure 3.41 Angles inter-étages pour le modèle fixe et celui flexible sous l’effet de non-
linéarité du sol de support.
3.6. Conclusion
Dans ce chapitre, les différentes méthodes de calcul des impédances dynamiques dans les
degrés de liberté de translation et de rotation ont été présentées. Premièrement, une procédure
mathématique qui est basée sur les équations élasto-dynamiques ainsi que la propagation des
ondes sismiques a été clarifiée. Cette méthode a été traitée numériquement par un outil de calcul
numérique permettant de calculer facilement les impédances dynamiques et la détermination
de leur variation vis-à-vis l’augmentation de la fréquence adimensionnelle.
Les impédances dynamiques sont utilisées pour déterminer les rigidités des ressorts et les
amortissements dans les différents degrés de liberté de translation et de rotation. En revanche,
le calcul des impédances dynamiques dans le sens horizontal et de rotation permet de déterminer
le mouvement latéral d’une structure considérée libre à la base, par l’application d’une méthode
111
Chapitre 03 Calcul des impédances dynamiques et leur effet sur la réponse des structures
analytique développée qui permet d’illustrer l’effet du sol sur la réponse des structures à base
flexible sous l’effet sismique.
La méthode analytique présentée dans le calcul est en fonction des forces statiques au
niveau de chaque étage du portique, qui sont déterminées par la méthode statique équivalente
selon les deux normes RPA 2003 et UBC 97. Ces dernières sont données des résultats de
déplacements très proches entre eux, ainsi que sont très proches aux ceux qui sont trouvés par
la méthode des éléments finis, et par la méthode expérimentale de Pecker et al., ce qui valide la
précision de la méthode développée.
112
Chapitre 04 :
4.1. Introduction
113
Chapitre 04 Effet de la densification des sols et le dimensionnement des fondations sur la réponse des structures
Dans ce chapitre une étude paramétrique a été présentée. Elle est basée sur deux axes
principaux, le premier sera consacré l’effet d’amélioration du sol par compactage sur les
impédances dynamiques, ainsi que sur la réponse du portique, et le deuxième sera présenté
l’effet de la géométrie des fondations sur leur réponse dynamique ainsi que sur la réponse
structurelle. L’étude a été résumée par le schéma suivant :
Densification
du sol
Rayon de
fondations
Cette technique a été inventée par Ménard en 1969. Elle permet d’améliorer les sols en
profondeur par l’action d’une masse en surface. Le principe est de laisser tomber une masse en
chute libre de manière répétée sur le sol. Les masses et les hauteurs de chute sont définies selon
le besoin de densification, pour lequel les masses de 12 à 40 tonnes en chute libre d’une
hauteur de 10 à 40 mètres sont choisies (Mayne et Jones, 1984). C’est une méthode qu’est
très bien adaptée pour les grandes surfaces et très rapide, ce qui en fait une technique
d’amélioration économiquement intéressante.
La disposition des points d’impact et les autres paramètres du traitement tels que :
l’énergie, nombre de phases, nombre d’impacts par empreinte, périodes de repos, etc…
dépendent des caractéristiques du terrain à traiter. C’est une technique de compactage
permet de densifier les sols de grande profondeur à cause de la création d’ondes de choc
de très haute énergie. La figure 4.1 explicite la réalisation de cette méthode.
114
Chapitre 04 Effet de la densification des sols et le dimensionnement des fondations sur la réponse des structures
Figure 4.2 Déplacement des grains du sol sous l’effet de compactage dynamique (Hamidi et
al., 2009).
Le compactage dynamique peut être utilisé dans les cas de sols pollués, de sols avec un
massif environnemental présentant des risques sanitaires compatibles avec des projets
d’aménagement, ainsi que pour les sols des caractéristiques mécaniques faibles (Brûlé et al,
2010). Les remblais épais, hétérogènes et pollués peuvent également être traités par cette
méthode (Bitri et al., 2013).
115
Chapitre 04 Effet de la densification des sols et le dimensionnement des fondations sur la réponse des structures
Compactage par impacts rapides (RIC) est une variante de compactage dynamique
développé en 1990 par BSP (British Steel Piling). L'énergie dynamique est transmise par un
poids tombant d'une hauteur contrôlée contre un pied en acier d'un diamètre de 1.5m (voir figure
4.3). L'énergie est transférée au sol de manière efficace car le pied RIC reste en contact avec le
sol, et aucun débris volant n'est éjecté (Hamidi et al., 2009).
Par rapport au compactage dynamique, au lieu de laisser tomber un poids lourd d'une
grande hauteur une ou deux fois par minute. Le RIC donne un poids plus léger (5, 7 ou 9 ton),
d'une hauteur relativement inférieure (jusqu'à 1.2 m) à un rythme de 40 à 60 fois par minute.
4.2.3. Vibrocompactage
Ce processus est également appelé vibroflottation a été inventé par Steuermann et Degen
en 1934 et permet la densification d’un sol par insertion d’une aiguille vibrante dans celui-ci.
Il s’applique idéalement aux sols de type A et B, c’est-à-dire les sols granulaires non-cohérents
tels que les sables et les graviers, et permet de traiter jusqu’à 60m d’épaisseur du sol. La densité
relative atteinte est alors de 75 à 100 % (Brûlé et Javelaud, 2012). Ce type de compactage
permet de diminuer le risque de tassement du sol, et d’augmenter la capacité portante de celui-
ci, ainsi qu’il mit en œuvre pour éviter les risques de liquéfaction. La figure 4.4 est présentée la
mise en œuvre de cette technique.
116
Chapitre 04 Effet de la densification des sols et le dimensionnement des fondations sur la réponse des structures
Le vibrocompactage peut être employé dans le cas de remblais hydrauliques avec des
teneurs en carbonates variées ou des sols à risque de liquéfaction, et reste optimal si le
pourcentage de fines (75μm) n’excède pas 10 à 15 % du poids total, et s’il y a moins de 2%
d’argile (2μm) (Brûlé et Javelaud, 2012).
Le compactage par rouleaux est considéré une autre technique d’amélioration des
caractéristiques des sols (voir figure 4.5). Cette technique a été reconnue et appliquée pour la
première fois en 1935 en Suède. Elle est capable de compacter 20 à 30 cm du sol nivelé.
117
Chapitre 04 Effet de la densification des sols et le dimensionnement des fondations sur la réponse des structures
Le compactage dynamique est effectué à travers une très grande parcelle d'énergie qui
est transmise sur une très courte période du temps au moyen d'une masse lourde tombée
d'une grande hauteur. la répétition de tels cycles de compactage est effectuée à une très
faible fréquence.
Le compactage à rouleaux d'autre part a été réalisé à travers d’une parcelle d'énergie
beaucoup plus petite transmise au sol sur une durée beaucoup plus longue au moyen
d'une masse de forme excentrique roulant sur le sol. la répétition des cycles de
compactage est effectuée à une fréquence plus supérieure au compactage dynamique.
classifier les sols. Elle est définie comme suit (Brûlé et Duquesnoy, 2016) :
30
Vs ,30 n
(4.1)
hi
i 1 Vsi
corréler avec des essais in-situ tels que le CPT (Cône Pénétration Test) (Bitri et al., 2013). Ces
corrélations (et toute corrélation en général) entre les paramètres doivent être faites avec
discernement.
Le tableau 4.1 est présenté les différents types des sols suivant la valeur de Vs ,30 selon les
quatre normes : RPA2003 ; EC8 (Euro Code 8) ; UBC97 et BCJ (Building Center of Japan).
On peut noter que même si le nom de chaque type du sol est différent, les Vs ,30 limites sont
118
Chapitre 04 Effet de la densification des sols et le dimensionnement des fondations sur la réponse des structures
Tableau 4.1 Comparaison des classes du sol basée sur Vs ,30 selon les quatre normes.
Cette relation montre que la fréquence est directement proportionnelle à Vs . Une petite
Le compactage peut changer les caractéristiques des sols, telles que la vitesse d’onde de
cisaillement Vs et la masse volumique s , ce qui permet de changer la classe du sol densifié
comme était montré dans le tableau 4.1. Dans cette partie du travail nous allons étudier
l’influence de compactage en supposant un changement de classe du sol après les travaux selon
la norme UBC97. Les paramètres de changement de classe qui sont utilisés dans le calcul sont
présentés dans le tableau 4.2 comme suivant :
119
Chapitre 04 Effet de la densification des sols et le dimensionnement des fondations sur la réponse des structures
1.75E+07
1.25E+07
1.50E+07
1.25E+07
Partie imaginaire 1.00E+07
Partie réelle
1.00E+07 7.50E+06
0.00E+00 0.00E+00
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Fréquence adimensionnelle a0 Fréquence adimensionnelle a0
2.50E+07 2.50E+07
2.00E+07 2.00E+07
Partie imaginaire
1.50E+07 1.50E+07
Partie réelle
1.00E+07 E-D avant E-D après 1.00E+07 E-D avant E-D après
D-C avant D-C après D-C avant D-C après
5.00E+06 5.00E+06
0.00E+00 0.00E+00
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Fréquence adimensionnelle a0 Fréquence adimensionnelle a0
120
Chapitre 04 Effet de la densification des sols et le dimensionnement des fondations sur la réponse des structures
2.50E+07 7.50E+06
E-D avant E-D après E-D avant E-D après
D-C avant D-C après D-C avant D-C après
2.00E+07 6.00E+06
Partie imaginaire
Partie réelle
1.50E+07 4.50E+06
1.00E+07 3.00E+06
5.00E+06 1.50E+06
0.00E+00 0.00E+00
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Fréquence adimensionnelle a0 Fréquence adimensionnelle a0
2.00E+07 8.00E+06
E-D avant E-D après E-D avant E-D après
D-C avant D-C après D-C avant D-C après
1.60E+07
6.00E+06
Partie imaginaire
Partie réelle
1.20E+07
4.00E+06
8.00E+06
2.00E+06
4.00E+06
0.00E+00 0.00E+00
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Fréquence adimensionnelle a0 Fréquence adimensionnelle a0
Les figures 4.6 à 4.9 présentent l'effet d'amélioration du sol par densification sur la
variation des impédances dynamiques en fonction de la fréquence adimensionnelle. Les
résultats obtenus montrent l'efficacité de la densification sur la rigidité et l'amortissement du
sol, qui sont fortement affectés par l'effet de celle-ci. Une augmentation considérable de la
rigidité et d'amortissement a été remarquée pour toutes les impédances dynamiques. Donc le
compactage est influé directement sur l’amortissement et la rigidité du sol d’une façon
proportionnelle.
La méthode présentée dans le chapitre précédant est bien clarifiée l’effet des impédances
dynamiques sur le déplacement latéral des structures. À notre part, dans cette partie de travail,
on va essayer de montrer l’effet du sol support sur la réponse d’un portique à 3ddl par
121
Chapitre 04 Effet de la densification des sols et le dimensionnement des fondations sur la réponse des structures
l’intermédiaire des impédances dynamiques, qui sont calculées après le compactage du sol. En
utilisant les deux normes : RPA 2003 et UBC97. Les déplacements latéraux maximums dans
chaque niveau du portique avant et après la densification du sol support sont présentés dans le
tableau 4.3 comme suivant :
Tableau 4.3 Déplacements latéraux maximums aux niveaux du portique avant et après la
densification du sol d’assise.
0.15
Déplacement de niveau 1 (cm)
0.1
0.05
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5 6 6.5 7 7.5 8 8.5 9 9.5 10 10.5 11 11.5 12 12.5
-0.05
-0.1
-0.15
-0.2
Temps (s)
Figure 4.10 Effet de la densification du sol sur le déplacement latéral de premier niveau du
portique.
122
Chapitre 04 Effet de la densification des sols et le dimensionnement des fondations sur la réponse des structures
0.3
0.2
0.1
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5 6 6.5 7 7.5 8 8.5 9 9.5 10 10.5 11 11.5 12 12.5
-0.1
-0.2
-0.3
-0.4
Temps (s)
Figure 4.11 Effet de la densification du sol sur le déplacement latéral de deuxième niveau du
portique.
0.4
Déplacement de niveau 3 (cm)
0.3
0.2
0.1
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5 6 6.5 7 7.5 8 8.5 9 9.5 10 10.5 11 11.5 12 12.5
-0.1
-0.2
-0.3
-0.4
-0.5
Temps (s)
Figure 4.12 Effet de la densification du sol sur le déplacement latéral de troisième niveau du
portique.
Il est plus important au troisième niveau du portique. Donc on peut constater que l'effet
de compactage du sol sur le déplacement latéral des structures est plus important vis-à-
vis de la hauteur de celles-ci.
123
Chapitre 04 Effet de la densification des sols et le dimensionnement des fondations sur la réponse des structures
Il est plus important dans le sol D-C, mieux que dans le sol E-D, en raison de la
différence de la vitesse d’onde de cisaillement trouvée avant et après le compactage, qui
est considérée plus grande dans le type du sol D-C.
Il est plus important dans la norme UBC97 que dans la norme RPA 2003. Car la
première permet de classifier les sols étudiés avant et après le compactage en fonction
de leur vitesse d'onde de cisaillement sur deux sites qui ont des paramètres de calcul
différents (E-D avant : classe E ; E-D après : classe D ; et D-C avant : classe D ; D-C
après : classe C). Par contre, la deuxième norme est classifiée les sols étudiés avant et
après le compactage dans la même classe (E-D avant et après : classe S 4 ; D-C avant et
après : classe S 3 ), c'est-à-dire que le sol avant et après le compactage ayant les mêmes
paramètres de calcul, par conséquent, la différence de déplacement n'apparaît pas de
manière significative.
Nous savons bien que le compactage dynamique peut changer les valeurs de vitesse
d’onde de cisaillement dans le sol, ce qui influe aussi sur l’effort tranchant à la base (voir figure
4.13). Donc, ce changement va modifier aussi les valeurs du moment de flexion dans le
portique, comme présenté dans la figure 4.14.
30
20
Effort tranchant (kN)
10
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5 6 6.5 7 7.5 8 8.5 9 9.5 10 10.5 11 11.5 12 12.5
-10
-20
-30
-40
Temps(s)
Figure 4.13 Effet de la densification du sol sur la variation temporelle de l’effort tranchant à
la base du portique.
124
Chapitre 04 Effet de la densification des sols et le dimensionnement des fondations sur la réponse des structures
60
40
Moment (kN.m)
20
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5 6 6.5 7 7.5 8 8.5 9 9.5 10 10.5 11 11.5 12 12.5
-20
-40
-60
-80
Temps (s)
Figure 4.14 Effet de la densification du sol sur la variation temporelle du moment de flexion
dans le portique.
Une diminution a été remarquée dans les valeurs de force de cisaillement à la base, ainsi
que dans le moment de flexion dans le portique, à cause de l’effet de changement des
caractéristiques du sol d’assise par compactage. Par contre, ce changement n’a aucune influence
sur le comportement linéaire du portique, comme montré par la figure 4.15.
Force (kN)
5
0 0 0
-0.2 -0.1 0 0.1 0.2 -0.4 -0.2 0 0.2 0.4 -0.6 -0.4 -0.2 0 0.2 0.4 0.6
-5
-2 -5
-10
-4 -10
-15
-6 -15 -20
Déplacement (cm) Déplacement (cm) Déplacemnt (cm)
Figure 4.15 Effet de la densification du sol sur le comportement du portique dans les trois
niveaux : (a) Niveau 1, (b) Niveau 2, et (c) Niveau 3.
125
Chapitre 04 Effet de la densification des sols et le dimensionnement des fondations sur la réponse des structures
D’après les formules de rigidité des fondations superficielles qui sont données par
Gazetas, en constatant que les fonctions d’impédances sont fortement influencées par le
dimensionnement des fondations. En revanche, le programme de calcul des impédances
dynamiques CONAN est travaillé seulement sur les fondations du type circulaire, pour cela, il
doit faire une transformation de forme de fondation du type rectangulaire à une fondation de
forme circulaire. Maintenant dans cette section on prend une fondation superficielle, et en
faisant varier son rayon comme montré dans le tableau 4.4.
2.0×2.0 m2 1.13 m
1.5×1.5 m2 0.85 m
1.0×1.0 m2 0.56 m
1.20E+07 8.00E+06
1.00E+07
6.00E+06
8.00E+06
Partie imaginaire
Partie réelle
6.00E+06 4.00E+06
4.00E+06
r = 1,13m 2.00E+06 r = 1,13m
2.00E+06 r = 0,85m r = 0,85m
r = 0,56m r = 0,56m
0.00E+00 0.00E+00
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Fréquence adimensionnelle a0 Fréquence adimensionnelle a0
Figure 4.16 Influence de la variation de rayon de fondation sur les valeurs d’impédance
horizontale.
126
Chapitre 04 Effet de la densification des sols et le dimensionnement des fondations sur la réponse des structures
1.50E+07 1.50E+07
1.20E+07 1.20E+07
Partie imaginaire
Partie réelle
9.00E+06 9.00E+06
6.00E+06 6.00E+06
r = 1,13m r = 1,13m
3.00E+06 r = 0,85m 3.00E+06 r = 0,85m
r = 0,56m r = 0,56m
0.00E+00 0.00E+00
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Fréquence adimensionnelle a0 Fréquence adimensionnelle a0
Figure 4.17 Influence de la variation de rayon de fondation sur les valeurs d’impédance
verticale.
1.50E+07 4.00E+06
r = 1,13m
r = 0,85m
1.20E+07
3.00E+06
Partie imaginaire
r = 0,56m r = 1,13m
Partie réelle
r = 0,85m
9.00E+06
r = 0,56m
2.00E+06
6.00E+06
1.00E+06
3.00E+06
0.00E+00 0.00E+00
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Fréquence adimensionnelle a0 Fréquence adimensionnelle a0
Figure 4.18 Influence de la variation de rayon de fondation sur les valeurs d’impédance de
torsion.
1.20E+07 4.00E+06
r = 1,13m
r = 0,85m
9.00E+06 r = 0,56m 3.00E+06 r = 1,13m
Partie imaginaire
r = 0,85m
Partie réelle
3.00E+06 1.00E+06
0.00E+00 0.00E+00
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Fréquence adimensionnelle a0 Fréquence adimenssionnelle a0
Figure 4.19 Influence de la variation de rayon de fondation sur les valeurs d’impédance de
rotation.
127
Chapitre 04 Effet de la densification des sols et le dimensionnement des fondations sur la réponse des structures
Les résultats obtenus montrent que le rayon de fondation (la géométrie de fondation) est
un paramètre important dans la conception des infrastructures. Les fonctions des impédances
en termes de rigidité et d'amortissement sont fortement influencées par le rayon de fondation,
une augmentation considérable de la rigidité et de l'amortissement a été marquée dans les
figures 4.16 à 4.19 pour les quatre degrés de liberté. Donc, on peut déduire que la rigidité et
l'amortissement sont proportionnelles à l'augmentation de rayon de fondations.
Le changement de rayon de fondation peut influer sur les valeurs des impédances
dynamiques. Donc, il est influé aussi sur le déplacement latéral du portique. Maintenant le
tableau 4.5 et la figure 4.20 présentent le déplacement latéral des trois niveaux du portique selon
les deux normes RPA 2003 et UBC97, sous l’effet du changement de rayon de fondations.
Tableau 4.5 Déplacements latéraux aux trois niveaux du portique suivant la variation de rayon
de fondations.
0.5
Déplacement (cm)
0.4
0.3
0.2
0.1
0
Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
128
Chapitre 04 Effet de la densification de sols et le dimensionnement de fondations sur la réponse des structures
4.4. Conclusion
Dans ce chapitre les quatre techniques d’amélioration des caractéristiques des sols par
compactage, telles que le compactage dynamique, compactage par impacts rapides, le
vibrocompactage, et le compactage à rouleaux ont été présentées. L’utilisation de chaque
technique dans le traitement est liée essentiellement avec le type du sol d’assise. Ces techniques
sont contribuées dans le changement des paramètres des sols tels que la densité, la vitesse
d’onde de cisaillement, et l’indice de vide, pour cela la classe du sol peut être changée. En
revanche l'impact de changement de type du sol par densification sur la conception d’une
construction pourrait être important et bénéfique en termes de réduction l'amplitude de charge,
ce qui pourrait être un actif économique.
L'effet de la densification des sols sur le comportement des structures a été examiné à
travers l'évaluation des fonctions impédances, qui ont été calculées par la méthode du cône pour
les quatre degrés de liberté. Une augmentation considérable de la rigidité et d'amortissement a
été remarquée pour toutes les impédances dynamiques. Donc le compactage est influé
directement sur l’amortissement et la rigidité du sol d’une façon proportionnelle, ce qui
provoque la diminution de déplacement de la structure supportée.
Les fonctions d’impédances sont fortement influencées par le rayon des fondations.
L'augmentation de la rigidité et de l'amortissement est proportionnelle à l'augmentation de
rayon de fondation, ce qui provoque la réduction de déplacement de la structure étudiée.
129
Conclusions générales et perspectives
Conclusions générales
130
Conclusions générales et perspectives
La méthode analytique qui est présentée pour analyser le problème d’interaction entre
les sols et les structures supportées est validée par une méthode numérique en éléments finis,
ainsi par une méthode expérimentale de Pecker et al. (2012). Elle permet de déterminer l’effet
des sols sur la réponse des structures dans le cas de linéarité et de non-linéarité, ses avantages
peuvent être résumés par les points suivants :
Le calcul des impédances dynamiques de fondations dans le degré de translation et de
rotation, ce qui permet de déterminer les valeurs des modèles rhéologiques considérés
à la base de la structure.
Le calcul de la charge sismique à la base et la distribution de celle sur toute la hauteur
de la structure sous forme des forces constantes en statique ou variables avec le temps
en dynamique.
Détermination de déplacement latéral dans chaque niveau de la structure.
Détermination de la force de cisaillement à la base de la structure, ainsi que le moment
de flexion dans celle-ci.
131
Conclusions générales et perspectives
L’effet d’amélioration des caractéristiques du sol par compactage peut atteindre les
structures, si on prend en considération l’effet d’interaction sol-structure. Cette technique
présente deux objectifs essentiels l’un économique et l’autre de résistance de façon à
minimiser la réponse de la structure étudiée. L’influence de cette technique est plus
importante vis-à-vis de la hauteur de la structure, c'est-à-dire la différence de déplacement
dans le sommet de la structure avant et après le compactage du sol d’assise sera trouvée plus
grande par rapport à celle trouvée dans les autres niveaux.
Le rayon de fondations est une variante essentielle dans le calcul des impédances
dynamiques, ainsi que dans le calcul de la réponse des structures. Nous avons montré ça par
une étude paramétrique présentée, dans laquelle le rayon de la fondation présente une
proportionnalité avec les impédances dynamiques, et l’inverse avec le déplacement latéral de
la structure. Son effet est plus important vis-à-vis de la hauteur de la structure.
Perspectives
132
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144
Annexe :
Gazetas a donné pour chaque type de fondations les formules des raideurs pour les
ressorts qui sont utilisés dans la modélisation du sol de la fondation. Ces raideurs sont liées
principalement avec les propriétés mécaniques du sol de portance, ainsi qu’avec les dimensions
de fondation.
Fondation circulaire
Fondation circulaire de rayon r0 est trouvée sur une couche du sol de caractéristiques G
4Gr0 r0
K v 1 1.28 H
1
8Gr0 r
K h 1 0
2 2H (A.1)
K 8Gr 3
r
0
1 0
31 6 H
16Gr03
K
3
Dans le cas d’une fondation circulaire de rayon r0 qui est encastrée dans une couche de
sol de caractéristiques G et reposant sur un bedrock, les rigidités de ressorts sont définies
comme suit :
145
Annexe Méthodes d’analyse de l’interaction sol-structure et le calcul numérique de la réponse des structures
D
K v 4Gr0 r0 D D H
1 1.28 1 1 0. 85 0.28
1 H 2r0 r0 D
1
H
8Gr0 r0 2 D 5D
K
h 2 1 2 H 1 3r 1 4 H (A.2)
0
8Gr03 r0 2 D D
K 1 1 1 0.7
31 6 H r0 H
K 16Gr03 D
1 2.67
3 r0
Les rigidités des ressorts pour une fondation circulaire de rayon r0 qui est trouvée sur
une couche de caractéristiques G1 et 1 reposant sur une couche plus raide de caractéristiques
r
1 1.28 0
K 4G1 r0 H
v
1 1 r0 G1
1 1.28
H G2
r0
1
8G1 r0 2 H
K h (A.3)
2 1 r G
1 0 1
2 H G2
r
3 1 0
K
8G1 r0 6H
31 1 r0 G1
1
6 H G2
Fondation rectangulaire
146
Annexe Méthodes d’analyse de l’interaction sol-structure et le calcul numérique de la réponse des structures
2Gb
K v 1 0.73 1.54
0.75
K 2Gb 2 2.50 0.85
hy 2
K K 0.2 Gb1 a
hx hy
0.75 b
(A.4)
GI x b
0.75 0.25
0.5a
K x a 2.4 b
1
0.75
3GI y b 0.15
K y
1 a
0.15 0.2
0.75 a Iz
K
3 .5GI z b a4
Avec :
S
4b 2
S : Surface de fondation.
Fondation filante
Pour une semelle filante trouvée sur une couche du sol reposant sur une base rigide.
Gazetas (1983) a défini les formules des rigidités suivantes :
1.23G a
K v 1 3 .5
1 H
2.1G 2a
K h 1 H (A.5)
2
Ga 2
a
K 1
21 5H
Pour une semelle filante encastrée dans une couche homogène reposant sur un lit rocheux,
Gazetas (1983) a donné les formules de rigidités suivantes :
2.1G 2a D 4 D
K h 2 1 H 1 3a 1 3H
(A.6)
K Ga 1 a 1 D 1 2 D
2
21 5H a 3H
147
Annexe Méthodes d’analyse de l’interaction sol-structure et le calcul numérique de la réponse des structures
Dans cette méthode, tout d'abord, une analyse de déconvolution est effectuée pour
déterminer l'accélération temporelle, qui peut être appliquée à la base de fondation pour
reproduire l'accélération temporelle en champ libre à la base d'une structure (Figure A.1).
L'accélération temporelle est alors appliquée à la base de fondation pour effectuer une
analyse sismique. L'analyse de déconvolution peut être effectuée à l'aide d'un processus
mathématique qui permet d'ajuster la fréquence d'un sol sous le mouvement sismique appliqué
à la base de la fondation pour atteindre l’accélération souhaitée du sol de sortie à l’interface de
fondation. Initialement, l'accélération du sol appliquée à la base de la fondation est supposée
être la même que l’accélération du sol en champ libre. L’accélération temporelle à la surface
supérieure (c'est-à-dire l'interface fondation-structure) est alors estimée en résolvant le
problème de propagation des ondes du système fondation-structure utilisant l'analyse par
éléments finis. Cette accélération au sol est estimée ou reproduite à un point de référence sur
l'interface fondation-structure. Puis, elle compare à l'accélération au sol en champ libre d'origine
après avoir transformé les deux signaux dans le domaine fréquentiel en utilisant l'analyse de
Fourier, qui permet de transformer le signal du domaine temporel en un signal du domaine
fréquentiel.
L'accélération en champ libre ou tout autre un signal arbitraire est initialement appliqué
à la base de la fondation. En résolvant le problème de propagation des ondes, un signal
d'accélération en un point sélectionné au sommet de la fondation est obtenu. Le signal
d'accélération appliqué à la base de la fondation est modifié en utilisant le facteur de correction
148
Annexe Méthodes d’analyse de l’interaction sol-structure et le calcul numérique de la réponse des structures
pour chaque fréquence. L'accélération temporelle modifiée est alors transformée en signal
d'accélération du domaine temporel utilisant le développement d'algorithmes de transformation
de Fourier rapide inverse, et l'analyse de la propagation des ondes du système de fondation est
répétée avec l’accélération au sol modifiée, qui est appliquée à la base de la fondation. La
procédure est répétée jusqu'à ce que le mouvement du sol en champ libre d'origine au sommet
de la fondation corresponde étroitement à l'enregistrement de mouvement du sol reproduit
généré en utilisant le mouvement du sol modifié qui est appliqué à la base de la fondation. Le
mouvement du sol qui en résulte à la fondation serait appelé le mouvement du sol déconvolué
qui devrait être utilisé dans l'analyse dynamique du système fondation-structure.
suivant :
U b ub vb
U f u f v f (A.7)
U s u s vs
149
Annexe Méthodes d’analyse de l’interaction sol-structure et le calcul numérique de la réponse des structures
L’équation du mouvement dynamique peut ainsi réécrire d’une forme matricielle comme
suivant :
Avec, R représente la différence entre les forces sismiques F agissant à la base du modèle sol-
structure et les forces dynamiques dues au mouvement de champs libres. Il est défini comme
suit :
Sachant que ( s ) désigne les nœuds communs sol-fondation. La substitution de l’équation (A.10)
dans (A.9) permette de donner la formule du vecteur R comme suit :
M bb M bf 0 vb
R M fb M (ffb ) 0 vf (A.12)
0 0 0 vs
Cette expression fait intervenir uniquement la masse de la structure. Les valeurs du vecteur R
sont nulles sur tous les nœuds du maillage sauf ceux de la structure, d’où l’expression suivante :
I
R M b v (A.13)
0
150
Annexe Méthodes d’analyse de l’interaction sol-structure et le calcul numérique de la réponse des structures
Cette équation est signifiée que la force sismique sera répartie seulement sur la partie de la
Cette méthode est constituée une autre famille de la méthode directe. Elle permet de
réduire le domaine global du sol à un domaine réduit de dimensionnement plus petit, dans lequel
les forces agissant sur le système sol-structure global peuvent ramener à une surface continue
entourant la structure et une petite partie du sol. Cette méthode permet de deviser le domaine
global du sol en deux sous-domaines, le premier est considéré proche désigné par i et constitué
la partie intérieure, et le deuxième lointain est désigné par e et constitué le reste du domaine
complet du sol qui est la partie extérieure. Les deux sous-domaines sont partagés par une ligne
de frontière qui est symbolisé par c , comme présenté dans la figure A.2.
On peut écrire l’équation du mouvement dynamique qui est signifiée cette méthode sans pris
en compte l’effet d’amortissement comme suit :
M ii M ic 0 ui K ii K ic 0 ui 0
M
ci M cc M ce uc K ci K cc K ce uc 0 (A.14)
0 M ec M ee ue 0 K ec K ee ue Pe
Comme était montré dans l’équation (A.7), le déplacement total u e peut décomposer en somme
151
Annexe Méthodes d’analyse de l’interaction sol-structure et le calcul numérique de la réponse des structures
M ii M ic 0 ui K ii K ic 0 u i 0
M
ci M cc M ce uc K ci K cc
K ce u c M ce ve K ce ve (A.16)
0 M ec M ee w
e 0 K ec K ee we Pe M ee ve K ee v e
La substitution de l’équation (A.17) dans l’équation (A.16) donne le vecteur des forces
0
Peff M ce( e ) ve K ce( e ) v e (A.18)
(e)
M ce vc K ce v c
(e)
La formule (A.18) montre que seuls les éléments de frontière intervenants dans la détermination
de la force effective Peff . Cette dernière est donnée un changement de variable dans la
modélisation, c’est-à-dire au lieu d’imposer des déplacements à la base du modèle on peut les
remplacer par des forces, ce qui permet d’appliquer les frontières absorbantes pour éviter la
réflexion des ondes sismiques aux fondations.
Le calcul numérique des impédances dynamiques d’une fondation quelconque posée sur
un milieu du sol peut être fait par un outil appelé CONAN. Ce programme permet de calculer
les rigidités statiques indépendantes de la fréquence, le coefficient de rigidité et
d’amortissement qui dépendent à la fréquence d’une fondation circulaire (changement de
forme) posée sur un milieu homogène, viscoélastique et isotrope suivant un degré de liberté
choisi par l’utilisateur. Si la fondation est de forme quelconque, les différents degrés de liberté
sont couplés et la matrice d'impédance est pleine. Si la fondation possède des symétries, certains
des termes de couplage (termes hors diagonale) disparaissent. Dans le cas d’une fondation
circulaire, il existe quatre degrés de liberté : les translations horizontale et verticale, la rotation
autour d'axe horizontal et la rotation autour d'axe vertical. La translation verticale et la rotation
autour d'axe vertical sont totalement découplés des autres degrés de liberté ; par contre, en toute
théorie, le déplacement horizontal et la rotation autour d'un axe horizontal sont couplés entre
152
Annexe Méthodes d’analyse de l’interaction sol-structure et le calcul numérique de la réponse des structures
eux ; cependant, pour la fondation superficielle le terme de couplage est négligeable et il est
licite de considérer que la matrice d'impédance est une matrice diagonale de dimension 4×4.
Chaque terme de la matrice représente donc le quotient de la force appliquée par le déplacement
résultant suivant le même degré de liberté. Dans la suite du paragraphe on raisonnera donc sur
un des termes de la matrice que l'on notera K , par exemple celui correspondant au déplacement
vertical, sachant que les considérations qui sont développées sont également applicables aux
autres termes, on dénommera ce terme par le vocable générique impédance.
B.1. Effet de la densification des sols sur les valeurs des impédances dynamiques
Impédance horizontale
Tableau A.1 Effet de la densification du sol E-D sur les valeurs des impédances horizontales.
Partie réelle Partie imaginaire
a0
Avant Après Avant Après
0 2.77E+06 3.64E+06 0.00E+00 0.00E+00
0.5 2.77E+06 3.64E+06 1.84E+06 2.43E+06
1 2.77E+06 3.64E+06 1.84E+06 2.43E+06
1.5 2.77E+06 3.64E+06 1.84E+06 2.43E+06
2 2.77E+06 3.64E+06 1.84E+06 2.43E+06
2.5 2.77E+06 3.64E+06 1.84E+06 2.43E+06
3 2.77E+06 3.64E+06 1.84E+06 2.43E+06
3.5 2.77E+06 3.64E+06 1.84E+06 2.43E+06
4 2.77E+06 3.64E+06 1.84E+06 2.43E+06
Impédance verticale
Tableau A.2 Effet de la densification du sol E-D sur les valeurs des impédances verticales.
153
Annexe Méthodes d’analyse de l’interaction sol-structure et le calcul numérique de la réponse des structures
Impédance de torsion
Tableau A.3 Effet de la densification du sol E-D sur les valeurs des impédances de torsion.
Impédance de rotation
Tableau A.4 Effet de la densification du sol E-D sur les valeurs des impédances de rotation.
Impédance horizontale
Tableau A.5 Effet de la densification du sol D-C sur les valeurs des impédances horizontales.
154
Annexe Méthodes d’analyse de l’interaction sol-structure et le calcul numérique de la réponse des structures
Impédance verticale
Tableau A.6 Effet de la densification du sol D-C sur les valeurs des impédances verticales.
Impédance de torsion
Tableau A.7 Effet de la densification du sol D-C sur les valeurs des impédances de torsion.
Impédance de rotation
Tableau A.8 Effet de la densification du sol D-C sur les valeurs des impédances de rotation.
155
Annexe Méthodes d’analyse de l’interaction sol-structure et le calcul numérique de la réponse des structures
B.2. Effet de la géométrie de fondations sur les valeurs des impédances dynamiques
Impédance horizontale
Tableau A.9 Effet de rayon de fondations sur les valeurs des impédances horizontales.
r0 = 1.13m r0 = 0.85m r0 = 0.56m
a0
Partie Partie Partie Partie Partie Partie
réelle imaginaire réelle imaginaire réelle imaginaire
0 9.57E+06 0.00E+00 7.20E+06 0.00E+00 4.74E+06 0.00E+00
0.5 9.57E+06 6.29E+06 7.20E+06 4.81E+06 4.74E+06 3.17E+06
1 9.57E+06 6.29E+06 7.20E+06 4.81E+06 4.74E+06 3.17E+06
1.5 9.57E+06 6.29E+06 7.20E+06 4.81E+06 4.74E+06 3.17E+06
2 9.57E+06 6.29E+06 7.20E+06 4.81E+06 4.74E+06 3.17E+06
2.5 9.57E+06 6.29E+06 7.20E+06 4.81E+06 4.74E+06 3.17E+06
3 9.57E+06 6.29E+06 7.20E+06 4.81E+06 4.74E+06 3.17E+06
3.5 9.57E+06 6.29E+06 7.20E+06 4.81E+06 4.74E+06 3.17E+06
4 9.57E+06 6.29E+06 7.20E+06 4.81E+06 4.74E+06 3.17E+06
Impédance verticale
Tableau A.10 Effet de rayon de fondations sur les valeurs des impédances verticales.
r0 = 1.13m r0 = 0.85m r0 = 0.56m
a0
Partie Partie Partie Partie Partie Partie
réelle imaginaire réelle imaginaire réelle imaginaire
0 1.16E+07 0.00E+00 8.74E+06 0,00E+00 5.76E+06 0.00E+00
0.5 1.16E+07 1.20E+07 8.74E+06 8.99E+06 5.76E+06 5.92E+06
1 1.16E+07 1.20E+07 8.74E+06 8.99E+06 5.76E+06 5.92E+06
1.5 1.16E+07 1.20E+07 8.74E+06 8.99E+06 5.76E+06 5.92E+06
2 1.16E+07 1.20E+07 8.74E+06 8.99E+06 5.76E+06 5.92E+06
2.5 1.16E+07 1.20E+07 8.74E+06 8.99E+06 5.76E+06 5.92E+06
3 1.16E+07 1.20E+07 8.74E+06 8.99E+06 5.76E+06 5.92E+06
3.5 1.16E+07 1.20E+07 8.74E+06 8.99E+06 5.76E+06 5.92E+06
4 1.16E+07 1.20E+07 8.74E+06 8.99E+06 5.76E+06 5.92E+06
Impédance de torsion
Tableau A.11 Effet de rayon de fondations sur les valeurs des impédances de torsion.
r0 = 1.13m r0 = 0.85m r0 = 0.56m
a0
Partie Partie Partie Partie Partie Partie
réelle imaginaire réelle imaginaire réelle imaginaire
0 1.39E+07 0.00E+00 5.90E+06 0.00E+00 1,69E+06 0.00E+00
0.5 1.31E+07 6.66E+05 5.57E+06 2.84E+05 1,59E+06 8.11E+04
1 1.18E+07 1.79E+06 5.03E+06 7.61E+05 1,44E+06 2.18E+05
1.5 1.09E+07 2.60E+06 4.64E+06 1.11E+06 1,33E+06 3.16E+05
2 1.04E+07 3.09E+06 4.41E+06 1.32E+06 1,26E+06 3.76E+05
2.5 1.00E+07 3.39E+06 4.26E+06 1.44E+06 1,22E+06 4.12E+05
3 9.81E+06 3.57E+06 4.18E+06 1.52E+06 1,19E+06 4.35E+05
3.5 9.67E+06 3.69E+06 4.12E+06 1.57E+06 1,18E+06 4.50E+05
4 9.58E+06 3.78E+06 4.08E+06 1.61E+06 1,17E+06 4.60E+05
156
Annexe Méthodes d’analyse de l’interaction sol-structure et le calcul numérique de la réponse des structures
Impédance de rotation
Tableau A.12 Effet de rayon de fondations sur les valeurs des impédances de rotation.
r0 = 1.13m r0 = 0.85m r0 = 0.56m
a0
Partie Partie Partie Partie Partie Partie
réelle imaginaire réelle imaginaire réelle imaginaire
0 9.89E+06 0.00E+00 4.21E+06 0.00E+00 1.20E+06 0.00E+00
0.5 9.07E+06 9.57E+05 3.86E+06 4.07E+05 1.10E+06 1.17E+05
1 8.01E+06 2.18E+06 3.41E+06 9.30E+05 9.74E+05 2.66E+05
1.5 7.42E+06 2.86E+06 3.16E+06 1.22E+06 9.03E+05 3.49E+05
2 7.12E+06 3.22E+06 3.03E+06 1.37E+06 8.66E+05 3.91E+05
2.5 6.95E+06 3.41E+06 2.96E+06 1.45E+06 8.46E+05 4.15E+05
3 6.85E+06 3.52E+06 2.91E+06 1.50E+06 8.34E+05 4.29E+05
3.5 6.79E+06 3.60E+06 2.89E+06 1.53E+06 8.26E+05 4.38E+05
4 6.74E+06 3.65E+06 2.87E+06 1.55E+06 8.21E+05 4.44E+05
program displacement
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integer :: i, j
integer, dimension (3,3) :: k
real :: a, b, pi, r0h, r0fi, vs, rhos, g, nis, d, h, kh, kfi, acc, c, q, r, wtot, t1, t2, t, ct, htot, nu, xi, rhoc, e1,
e2, l, v, h1, h2, h3, w1, w2, w3, ft, f1, f2, f3, Kc, ec, lc, ic, d1, d2, det, delta1, delta2, delta3,
ubc97, rpa2003, cs, sds, ie, fa, ss , amort, ch, cfi, e, vp, ifound, deltat, deltac1, deltac2, deltac3,
dept1, dept2, dept3
! Input data from a file
read (20,*) a, b, pi, vs, rhos, nis, d, h, acc, q, r, t1, t2, ct, htot, xi, rhoc, e1, e2, l, h1, h2, h3, ec, lc, d1,
d2, ubc97, rpa2003, ie, fa, ss, amort, deltat, k
print*, a, b, pi, vs, rhos, nis, d, h, acc, q, r, t1, t2, ct, htot, xi, rhoc, e1, e2, l, h1, h2, h3, ec, lc, d1, d2,
ubc97, rpa2003, ie, fa, ss, amort, deltat, k
close (20)
! Transformation of foundation geometry and calculation of its dynamic impedances
g = rhos*vs**2
print*,'g=',g
r0h = (4*a*b/pi)**0.5
print*,'r0h=',r0h
r0fi = (16*a**3*b/(3*pi))**0.25
print*,'r0fi=',r0fi
157
Annexe Méthodes d’analyse de l’interaction sol-structure et le calcul numérique de la réponse des structures
kh = (8*g*r0h/(2-nis))*(1+r0h/(2*h))*(1+2*d/(3*r0h))*(1+5*d/(4*h))
print*,'kh=',kh
kfi = (8*g*r0fi**3/(3-3*nis))*(1+r0fi/(6*h))*(1+2*d/r0fi)*(1+0.7*d/h)
print*,'kfi=',kfi
! Calculation of seismic forces in each level by ESM
w1 = rhoc*e1*e2*l
print*,'w1=',w1
w2 = rhoc*e1*e2*l
print*,'w2=',w2
w3 = rhoc*e1*e2*l
print*,'w3=',w3
wtot = w1+w2+w3
print*,'wtot=',wtot
if (rpa2003.eq.1.and.ubc97.eq.0) then
t = ct*htot**0.75
print*,'t=',t
nu = sqrt(7/(2+xi))
print*,'nu=',nu
if (t.ge.0.and.t.le.t2) then
c = 2.5*nu
elseif (t.ge.0.and.t.le.3) then
c = 2.5*nu*(t2/t)**0.667
else
c = 2.5*nu*(t2/t)**0.667*(3/t)**1.667
end if
print*,'c=',c
v = acc*c*q*wtot/r
print*,'v=',v
if (t.le.0.7) then
ft = 0
print*,'ft=',ft
f1 = (v*w1*h1)/(w1*h1+w2*h2+w3*h3)
print*,'f1=',f1
f2 = (v*w2*h2)/(w1*h1+w2*h2+w3*h3)
print*,'f2=',f2
f3 = (v*w3*h3)/(w1*h1+w2*h2+w3*h3)
print*,'f3=',f3
elseif (t.gt.0.7) then
ft = 0.07*t*v
print*,'ft=',ft
f1 = (v-ft)*w1*h1/(w1*h1+w2*h2+w3*h3)
print*,'f1=',f1
f2 = (v-ft)*w2*h2/(w1*h1+w2*h2+w3*h3)
print*,'f2=',f2
f3 = (v-ft)*w3*h3/(w1*h1+w2*h2+w3*h3)
print*,'f3=',f3
158
Annexe Méthodes d’analyse de l’interaction sol-structure et le calcul numérique de la réponse des structures
end if
elseif (rpa2003.eq.0.and.ubc97.eq.1) then
sds = 2*fa*ss/3
print*,'sds=',sds
cs = sds*ie/r
print*,'cs=',cs
v = cs*wtot
print*,'v=',v
if (t.le.0.7) then
ft = 0
print*,'ft=',ft
f1 = (v*w1*h1)/(w1*h1+w2*h2+w3*h3)
print*,'f1=',f1
f2 = (v*w2*h2)/(w1*h1+w2*h2+w3*h3)
print*,'f2=',f2
f3 = (v*w3*h3)/(w1*h1+w2*h2+w3*h3)
print*,'f3=',f3
else if (t.gt.0.7) then
ft = 0.07*t*v
print*,'ft=',ft
f1 = (v-ft)*w1*h1/(w1*h1+w2*h2+w3*h3)
print*,'f1=',f1
f2 = (v-ft)*w2*h2/(w1*h1+w2*h2+w3*h3)
print*,'f2=',f2
f3 = (v-ft)*w3*h3/(w1*h1+w2*h2+w3*h3)
print*,'f3=',f3
end if
end if
! Calculation of stiffness matrix of structure and its inverse
ic = d1*d2**3/12
print*,'ic=',ic
kc = 2*12*ec*ic/lc**3
print*,'kc=',kc
Print*, 'printing one line per column'
Do 1 i = 1, 3
Print*, (k (i, j), j = 1, 3)
1 continue
det = k(1,1) * k(2,2) * k(3,3) - k(1,1) * k(3,2) * k(2,3) - k(1,2) * k(2,1) * k(3,3) + k(1,2) * k(3,1) *
k(2,3) + k(1,3) * k(2,1) * k(3,2) - k(1,3) * k(3,1) * k(2,2)
print*,'det =', det
! Calculation of lateral displacement of structure without effect of nonlinearity
delta1= 1/kc * 1/det * (f1 * (k(2,2) * k(3,3) - k(3,2) * k(2,3)) - f2 * (k(2,1) * k(3,3) - k(3,1) *
k(2,3)) + f3 * (k(2,1) * k(3,2) - k(3,1) * k(2,2))) + f1/kh + f1 * h1**2/kfi
print*,'delta1=',delta1
delta2= 1/kc * 1/det * (-f1 * (k(1,2) * k(3,3) - k(3,2) * k(1,3)) + f2 * (k(1,1)*k(3,3) -k(3,1) *
k(1,3)) - f3 * (k(1,1) * k(3,2) - k(3,1) * k(1,2))) + f2/kh + f2 * h2**2/kfi
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Annexe Méthodes d’analyse de l’interaction sol-structure et le calcul numérique de la réponse des structures
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