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Droit Des Sociétés KT

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Droit des sociétés 

:
Chapitre 1 : les actes de commerce
Section 1 : les différentes catégories d’actes de commerce
Les actes de commerces sont des actes accomplis par les commerçants
dans l’exercice de leurs commerces.
Trois catégories :
- Par nature
- Par accessoire
- Par la forme
Les actes de commerce par nature : sont énumérés par l’article 110-
1 du code de commerce.
Les achats de meuble et d’immeuble pour revente, les opérations faites
par les entreprises de location de meuble, les opérations de transport
de banque et d’assurance.
Les actes de commerce par accessoire : ce sont des actes qui sont de
nature civile mais qui deviennent accessoire parce qu’ils sont
accomplis par des commerçant en liaison avec leur activité
commerciale.
Exemple : l’achat d’une machine par un industriel, l’achat d’une télé
pour la mettre dans un bar.
Il est difficile parfois de distingué si l’acte est civil ou commercial par
accessoire. Donc la jurisprudence présume que tous les actes civils
effectué par les commerçants sont commerciaux par accessoire mais
c’est une présomption simple donc la présomption contraire peut être
apporter.
Exemple : un commerçant qui achète une voiture, s’il n’utilise pas
cette voiture pour son activité l’acte restera civil. S’il utilise cette
voiture l’acte sera commercial par accessoire.
Les actes de commerce par la forme : ce sont des actes qui seront
toujours commerciaux quelque soit la personne qui les accomplis.
Il y’a deux catégories
- La lettre d’échange :
C’est un titre de crédit en vertu duquel une personne qu’on appelle
tireur donne l’ordre à son débiteur qu’on appelle le tiré de payé à un
tiers qu’on appelle le bénéficiaire porteur.
- Les actes accomplis par les sociétés commerciales :
La preuve de ces actes de commerces quel qu’il soit est libre, donc
elle peut être apporter par tout moyen. Le délai de prescription est de
5 ans. Au-delà du délai on ne peut plus prouver une preuve mais il y’a
un délai plus court par exemple le délai d’action contre un transporteur
est de 1 an. Le délai en matière de lettre d’échange est de 3 ans.
Il existe également des actes mixtes : des actes qui sont
commerciaux pour une partie et civil pour l’autre partie. Achat d’une
baguette de pain.
Au niveau de la compétence de la juridiction le commerçant n’a pas le
choix il devra obligatoirement assigner la personne commerçante
devant le tribunal judiciaire. En revanche la personne commerçante
peut assigner le commerçant devant soit le tribunal civil ou le tribunal
de commerce.
La preuve de l’acte va être différente et va suivre sa nature. Pour le
commerçant la preuve pourra se faire par tout moyen en revanche le
non commerçant lui doit se plier aux règles du droit civil (les règles du
droit civil si l’acte est inférieur à 1500 euros). En revanche si l’acte à
une valeur supérieur à 1500 euros il devra obligatoirement prouver par
écrit.
Section2 : la notion de commerçant
Selon le code du commerce sont commerçant ceux qui exerce des
actes de commerce et en font leurs professions habituelles.
- Il y’a deux conditions énoncés par la jurisprudence :
La personne doit accomplir des actes de commerce :
Elle doit avoir la capacité d’effectué des actes de commerces : En
cas de location gérance d’un fond de commerce le locataire gérant qui
fait des actes de commerce est commerçant. Le propriétaire qui ne fait
pas d’actes de commerce n’est pas commerçant.
La qualité de commerçant peut exceptionnellement être reconnu à des
personnes qui n’accomplisse pas d’actes de commerce. C’est le cas
des associés en non collectif et en commandite.
En ce qui concerne la profession on doit distinguer l’activité
accessoire et l’activité secondaire : celui qui fait des actes de
commerce n’est pas commerçant si cette activité est accessoire à son
activité principale de nature civile. Le chirurgien-dentiste qui achète
des protèges dentaires pour revendre à ses clients n’est pas
commerçant parce que la vente des protèges n’est qu’une activité
accessoire à son activités principale de dentistes.
En revanche, une personne peut avoir une activité principale civile et
l’activité secondaire commerciale. Donc elle va exercer deux
professions distinctes et elle aura la qualité de commerçant en ce qui
concerne la profession de nature commerciale. Par exemple un
médecin qui exploite une clinique privée ajoute donc à son activité
civile une activité secondaire qui lui confère la qualité de commerçant.
Le salarié est un commerçant, le gérant salarié d’un fond de
commerce, le PDG et les membres du directoire d’une SA, ni le gérant
d’une SARL.
Le droit civil déclare que certaines personnes sont incapables de faire
des actes de commerce. Ces personnes sont des majeurs sous tutelles
ou sous curatelles et les mineurs même émancipé. Une personne ne
peut pas se prévaloir de son incapacité pour éviter de se retrouver en
redressement ou en liquidation judiciaire. Si le jugement de tutelle ou
de curatelle à été publié au RCS l’incapable peut demander la nullité
relative des actes de commerce qu’il à passer. En revanche si le
jugement n’a pas été publié au RCS il est inopposable au tiers de
bonne foi.
Section 3 : L’exclusion de la qualité de commerçant
Trois sortes
- L’artisanat
- L’agriculture
- Les professions libérales
L’artisan : c’est un travailleur autonome
Il ne doit pas spéculer sur le travail d’autrui. Il ne doit pas non
plus spéculer sur la matière première.
Une personne qui revend des vêtements qu’il a acheté auprès d’un
commerçant c’est un commerçant. Le boulanger qui revend du pain
est un artisan. Le travail d’artisan est régi par le code de l’artisanat
mais par moment il est soumis au même régime juridique qu’un
commerçant. Le fond de commerce ou le fond artisanal peuvent être
soumis au nantissement.
L’agriculture : Englobe les activités forestières et les activités
viticoles c’est-à-dire la fabrique du vain. L’agriculteur qui vend sa
récolte n’est pas commerçant.
Il y’a une ressemblance entre le statut de commerçant et le statut
d’agriculteur. Si l’agriculteur n’est pas propriétaire des terres qu’il
cultive il sera soumis aux baux ruraux qui est similaire à celui des
baux commerciaux.
Les professions libérales : la profession libérale est celle au titre de
laquelle le professionnel fournis une prestation personnelle de nature
intellectuelle adaptée à la situation de son client (avocat, médecin,
consultant).
Les professions libérales ne peuvent pas bénéficier des procédures de
mesure collectives du droit commercial (la procédure de liquidation).
Section 4 : Le statut de commerçant.
A partir de la loi chapelière de 1791 que le commerce est libre. Les
exceptions à la liberté d’entreprendre.
- Les personnes incapables
- Les incompatibilités et interdictions
- Les commerçant étrangers
Les personnes incapables : les mineurs ne peuvent pas être des
commerçant. Le mineur ne peut donc pas s’établir en tant que
commerçant que ce soit par lui-même ou par l’intermédiaire de son
représentant légal. Ce qui par conséquence les actes accomplis par un
mineur en violation de cette incapacité sont d’une nullité relative.
Dans l’hypothèse ou les parents du mineur décèdent et qu’il reçoit une
succession d’un fonds de commerce, dans ce cas il y’a trois solutions
possibles.
- Soit il revend le fond de commerce
- Soit il donne en location gérance
- Soit il apporte à une société dans laquelle il sera associé non
commerçant.
Le majeur sous tutelle se trouve en matière commercial dans la même
situation qu’un mineur. Il ne peut ni conserver ni acquérir la qualité de
commerçant et son tuteur ne pourra pas exploiter en son nom et pour
son compte un fond de commerce si cette personne réalise des fonds
de commerces ils seront nuls.
Le majeur sous curatelle : lui, est atteint d’une incapacité partielle
qui ne s’oppose pas à l’exercice du commerce. Seuls les actes les plus
grave nécessitent l’assistance de sa curatelle comme vente de fonds
de commerce.
En revanche, il peut réaliser des actes de gestion courantes.
Le majeur sous sauvegarde de justice : lui peut être commerçant
mais ses actes sont susceptibles d’annulation pour lésion.
2) – les incompatibilités et interdictions :
a) les incompatibilités
Il y’a certaines professions et fonctions qui sont incompatibles avec
l’exercice d’une profession commerciale.
Exemple : les fonctionnaires, les avocats, les notaires, les huissiers de
justice, les administrateurs de justice, et les mandataires liquidateurs.

b) – les interdictions
A -     Les interdictions
La profession commerciale est interdite……ou à une condamnation de
plus de trois mois ferme pour vol, escroquerie, abus de confiance,
chèque sans provision. Cette interdiction n’est pas obligatoirement
perpétuelle. Le juge peut fixer la durée de l’interdiction et au
minimum 5 ans.
Certaines activités sont règlementées, il faut avoir une autorisation de
la préfecture. Exemple : Les débits d’alcool, les ventes d’armes,
pharmacie.
Pour certaines professions il faut un diplôme. Exemple : Coiffeur,
opticien.
Il y a certaines activités complètement interdites : La vente d’organe,
vente de stupéfiants.
Depuis la loi le chapelier les étrangers peuvent effectuer librement un
commerce en France. On distingue deux catégories d’étrangers :
-         Les étrangers ordinaires
Ils peuvent exercer le commerce en France à deux conditions
cumulatives.
1ère condition : la possibilité pour les Français d’être eux-mêmes
commerçants dans le pays d’origine de l’intéressé. C’est ce qu’on
appelle la réciprocité législative.
2ème condition : l’obtention d’une carte de commerçant étranger
délivrée par la préfecture.
-         Les étrangers privilégiés
Ils peuvent être librement commerçant en France sans avoir de carte
de commerçant étranger. Il s’agit des ressortissants d’un état membre
de la communauté européenne. Les étrangers qui peuvent se prévaloir
d’une convention qui les en dispense. On a la principauté de Monaco,
Andorre, l’Algérie. Ce sont les étrangers qui quel que soit leur
nationalité ont une carte de résidence peuvent exercer une activité
commerciale.
Section 5 : Les obligations et les droits des commerçants :
1-    L’immatriculation au RCS
Elle se fait au grief du tribunal de commerce qui tient un registre
local. Au moment de son immatriculation le commerçant va recevoir
un numéro avec le sigle RCS, le nom de la ville du tribunal et une
lettre. Le A pour les personnes physiques, le B pour les sociétés
commerciales, le C pour les GIE et le D pour les sociétés civiles. Le
délai pour s’inscrire au RCS est maximum de 15 jours à partir du
commencement de l’activité commerciale. Si le commerçant précède à
cette demande d’inscription, il risque d’une amende de 3750€. Si la
personne est de mauvaise foi et qu’elle donne de faux renseignements,
c’est puni d’une amende de 4500€ et 6 mois d’emprisonnement. La
personne qui exerce le commerce sans immatriculation sera de même
peine que pour travail dissimulé c’est 2 ans d’emprisonnement et
30000€ d’amende. Toute personne physique qui est immatriculée au
RCS est présumée avoir le statut de commerçant, ce qu’on appelle une
présomption simple. Le commerçant inscrit qui vend son fonds de
commerce va rester responsable des dettes contractées par son
successeur jusqu’à sa radiation du RCS.
Les obligations comptables : parmi les obligations comptables le
commerçant à l’obligation d’avoir un compte en banque, l’obligation
d’établir lors d’une vente ou d’une prestation de service une facture.
Et enfin l’obligation d’établir une comptabilité suivant certaines règles
précisent.
Tous les commerçant doivent tenir trois livres comptables
d’enregistrement.
- Le livre journal
Qui enregistre les mouvements financiers de l’entreprise jour par jour.
- Le grand livre
- Le livre d’inventaire
Une fois par exercice l’entreprise va établir des documents annuels.
Le bilan et le compte de résultat :
La comptabilité doit permettre d’avoir une image fidèle du patrimoine
de l’entreprise. Elle doit être établie selon trois principe.
- La prudence
- La régularité
- La sincérité
Si ce n’est pas le cas le commerçant peut être poursuivi pour faut en
écriture. La peine c’est 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros
d’amende il peut être poursuivi pour banqueroute.
Par exception, le commerçant a certains droits. Le droit d’être électeur
et d’être éligible dans les chambres de commerces et d’industries. Ils
ont le droit au renouvellement de leurs baux commerciaux.
Chapitre 2 : les partenaires des commerçants
Section 1 : l’exercice du commerce par les époux.
La liberté du commerce par les époux : n’était pas reconnue. Mais il
a fallu attendre 1942 pour que les femmes puissent exercer un
commerce et 1965 pour que le mari ne puisse pas s’opposer à ce que
sa femme exerce un commerce.
Le conjoint étranger à l’exercice de commerce : Le degré
d’autonomie de l’époux commerçant dépend du régime matrimonial
de l’époux commerçant.
La communauté de bien réduite aux acquêts : Dans ce régime tout
ce qui appartenait aux époux avant le mariage reste au …
Tout ce qui acquis pendant le mariage est propre au couple.
La communauté universelle : tout est commun.
La séparation de biens : en cas de régime matrimonial de séparation
de biens le fond appartient en propre à l’époux qui l’exploite. Ça veut
dire que seul cet époux peut prendre des décisions en ce qui concerne
l’exploitation de ce fond de commerce.
Sous le régime de la communauté : le fond de commerce appartient
en propre à l’époux qui l’exploite s’il à été crée ou acquis par lui avant
le mariage ou s’il à été acquis à titre gratuit donc par héritage depuis le
mariage. Le fond de commerce sera commun aux deux époux s’il à été
crée ou acquis à titre onéreux durant le mariage. L’époux qui exploite
seul le fond de commerce ne prendra alors les décisions importantes
qu’avec l’accord de son conjoint.
Dans le régime de la séparation des biens les dettes contractées
dans l’exercice du commerce restent propres à l’époux
commerçant.
En revanche sous le régime de la communauté le créancier du
conjoint commerçant pourra demander le paiement de ses dettes
sur l’ensemble des biens commun du couple. Mais les salaires du
conjoint seront protégés.
Sous-section 2 : le conjoint qui participe au commerce
L’époux qui participe à l’exercice du commerce a le choix entre trois
statuts.
Le statut du conjoint collaborateurs : Ce statut correspond à la
personne qui ne fait qu’assister son conjoint commerçant. Pour
bénéficier à ce statut il faut qu’il soit mentionné au RCS. Ce conjoint
est réputé avoir reçu du commerçant le mandat d’accomplir au nom de
ce dernier les actes d’administration pour les besoins d’entreprise.
Le statut de conjoint salarié : le conjoint salarié doit bénéficier d’un
contrat de travail. C’est-à-dire participer effectivement à l’activité de
l’entreprise à titre habituel et professionnel. Sont contrat de travail doit
correspondre à un emploi effectif, il doit percevoir un salaire normal,
et il ne doit pas s’immiscer dans la gestion de l’entreprise car il doit
toujours rester dans un état de subordination. L’avantage c’est le
chômage, la retraite.
Le statut d’époux associés : c’est le cas des époux qui vont être
associé pour créer une société.
3) les garanties du conjoint survivant : au décès du commerçant le
survivant va disposer de garanties légales et de garanties
conventionnelles.
Il y’a deux garanties légales
- L’attribution préférentielle
La loi permet au conjoint survivant d’obtenir lors du partage de
succession que lui soit attribuer par préférence aux autres héritiers
l’entreprise commerciale dépendant de la communauté.
- L’indemnisation successoral
Sa concerne le survivant qui à participer à l’activité de l’entreprise
sans salaire. Ce conjoint va pouvoir bénéficier de 25% de l’actif
successoral.
- La garantie conventionnelle :
Le contrat de mariage peut prévoir une clause qui va permettre au
survivant de se faire attribuer le fonds de commerce.
Section 1 : l’exercice du commerce par les pacsés.
Le pacs contrairement au mariage n’a pas à être mentionner dans le
RCS.
Si le fond de commerce à été acquis avant le pacs ça na pas
d’incidence sur la gestion de l’entreprise. Si en revanche la gestion du
fond de commerce a été conclu après la conclusion du pacs il est
présumé être en indivision c’est-à-dire qu’il appartiendra pour moitié
aux deux donc ils vont être responsable tous les deux des dettes de
l’entreprise.
Les différents statuts que peut avoir un conjoint commerçant.
Il ne peut pas être conjoint collaborateur.
En revanche, il peut être conjoint salarier.
Il pourra s’inscrire au RCS comme co-exploitant, sil participe à
l’activité de l’entreprise.
En revanche, il pourra s’il commet des erreurs de gestion être
responsable des dettes de l’entreprise.
Chapitre 3 : le fonds de commerce
Section 1 : les éléments du fonds de commerce.
- Les éléments corporels
Le matériel : l’ensemble des biens utilisés pour l’exploitation du
fond.
Les marchandises : ce sont les biens achetés dans l’intention de les
revendre.
- Incorporels
Les brevets, le nom commercial, la clientèle, le bail commercial,
l’enseigne, les marques, les desseins et model.
Tous ces éléments ne sont pas forcément réunis dans le fond de
commerce. Le seul élément indispensable pour la jurisprudence c’est
la clientèle.
La clientèle : la clientèle c’est l’ensemble des personnes qui
contractent habituellement avec un commerçant pour lui-même ou ses
produits.
L’achalandage : c’est une personne qui va aller chez un
commerçant en raison de sa localisation.
Le nom commercial : c’est le nom sous lequel le commerçant est
connu par sa clientèle. Ça peut être un nom patronymique ou un nom
fantaisiste.
L’enseigne : est la représentation figurative qui symbolise le fonds
de commerce.
Le dessein et modèle : son protégé pendant 25 ans renouvelable une
fois.
Les brevets d’inventions : un brevet c’est un monopole
d’exploitation qui va être accorder temporairement à l’inventaire d’un
nouveau procédé (INPI).
L’invention ne doit pas avoir été divulguer au paravent. Le demandeur
du brevet doit être le premier à le demander pour l’invention
considéré. Le titulaire du brevet peut transférer le droit d’exploitation
à d’autres personne soit en cédant soit en attribuant des licences
d’exploitations. Le monopole d’un brevet est temporaire, il accordé
dans 20 ans non renouvelable. Au-delà il tente vers le domaine public.
Tous les inventions qui risque de devenir rapidement obsolète
l’inventeur peut se contenter d’un certificat d’utilité qui n’accorde un
monopole d’exploitation que pour 6 ans.
Enfin, si on a inventé quelque chose mais on a les moyens de
fabriquer un prototype on peut toujours protéger les Soleau et ce sera
protéger pendant 2 ans (ça peut être un signe verbal, nom
patronimique).
La marque : pour qu’une marque soit valable elle doit être
arbitraire, c’est-à-dire elle ne doit pas designer le produit en lui-même.
La marque ne doit pas non plus designer une caractéristique du
produit. Par exemple : une marque de verre qui s’appellerai
transparent. La marque ne doit pas être décepteur c’est-à-dire conduire
le consommateur en erreur. La marque doit être disponible. Deux
marques identiques peuvent cohabiter s’il n’y a pas de risque de
confusion chez le consommateur. Pour la marque il faudrait la déposer
à l’INPI et comme le brevet on peut la vendre. La marque est protégée
pendant 10 ans mais la marque doit être utiliser. Si non la protection
est retirée.
La marque permet de se défendre contre la contrefaçon.
Le bail commercial : existe pour le commerçant locataire du fonds
de commerce qui n’est pas propriétaire de l’immeuble dans lequel est
exploité le commerce. En vertu de ce contrat le commerçant a le droit
d’exploiter son fond de commerce dans le local louer c’est ce qu’on
appel le droit de bail et le droit de rester dans les lieux à la fin du bail.
C’est ce qu’on appelle le droit au renouvellement du bail. Un bail
commercial dure 9 ans. Le principe ce que le propriétaire ne peut pas
s’opposer à ce renouvellement.
Cependant, il peut verser une indemnité d’éviction au locataire, qui
permettra au locataire de se réinstaller dans un commerce similaire. Il
peut également refuser de renouveler s’il trouve que le locataire n’a
pas respecter le bail précèdent.
En général le bail est spécialisé, c’est-à-dire que le locataire doit
respecter la destination du bail.
Le propriétaire doit décider de déspécialiser le bail. Le locataire peut
céder le bail et le propriétaire ne peut pas s’y opposer.
Section 2 : la protection du fond de commerce.
I- L’action en concurrence déloyale.
Cette action est fondée sur le principe de la responsabilité civile. Pour
prouver une faute, un préjudice et un lien de causalité entre les
deux. Le dénigrement soit du commerçant soit de son entreprise, soit
de son produit, en débauchant son personnel, en créant une confusion
sur le lieu ou sur la marque, en faisant de la publicité comparative sans
respecter les critères de la publicités comparatives. Pour que la
concurrence déloyale soit avérer il faut une mauvaise foie.
II- L’action en contrefaçon :
Permet de protéger les brevets et les marques. C’est le fait de fabriquer
ou de vendre avec un procédé technique protéger avec un brevet dont
on n’est pas titulaire ou utiliser une marque qui ne nous appartient pas
sans l’accord du propriétaire.
Le coupable en contrefaçon est un contrefacteur.
La contrefaçon est punie de 3 ans d’emprisonnement et 300000 euros
d’amende.
Section 3 : les contrats relatifs au fonds de commerce
I- La vente du fonds de commerce
Pour les créanciers les fonds de commerces de leurs débiteurs
représentent une garantie. La vente doit être publier dans un
journal d’annonce légale. La vente doit être publier au BODACC
(bulletin officiel des annonces civiles et commercial). A partir du
moment ou l’annonce est publié les créanciers ont deux possibilités.
La première possibilité : c’est l’opposition qui doit être fait par un
huissier dans les 10 jours de la publicité et elle a pour effet
d’empêcher le paiement du prix au vendeur et en cas de paiement
l’acquéreur sera obligé de payer une deuxième fois au créancier.
La deuxième possibilité : c’est la surenchère du sixième.
Un ou plusieurs créanciers estime que le prix de vente est insuffisant,
donc ils vont proposer de surenchérir en s’engageant à acheter le fond
à une valeur supérieur à 1 sixième par rapport au prix de vente initial.
Le fond est alors mis en vente aux enchères si les enchères dépassent
le prix initial plus 1 sixième il sera attribuer au plus proposant, si les
enchères ne dépassent pas ce prix le bien sera attribuer au créancier.
II- Le nantissement : c’est un gage sans possession.
C’est un contrat par lequel le propriétaire d’un fonds de
commerce le donne en garantie à un ou plusieurs de ses créanciers
pour que ceux-ci puissent faire vendre le fond de commerce et se
faire payer sur le prix si le commerçant ne paie pas ses dettes. Ce
nantissement doit être constater par écrit et publier au greffe du
tribunal de commerce. Ces créanciers qu’on appelle des nanties vont
disposer de droit spécifique.
Tout d’abord le droit de préférence : c’est-à-dire le droit d’être
payer en priorité sur le prix de vente du fonds de commerce même
avant le fournisseur.
2eme droit spécifique : c’est le droit de suite
C’est-à-dire même si le débiteur a vendu son fond les créanciers
pourront obliger l’acquéreur à vendre ce fond et se payer sur le prix.
C’est une technique juridique par laquelle le propriétaire d’un fond de
commerce loue son fond à un commerçant avec promesse de lui
vendre à la fin du contrat si ce commerçant le désire. C’est une forme
particulière de location gérance avec deux particularités. Le
propriétaire du fond est un organisme financier et le locataire a
vocation devenir propriétaire du fond mais la décision n’appartient
qu’a lui et elle s’impose à l’organisme propriétaire.

L’arrêt du 24 avril 1970


Le demandeur : Bayait saisie la cour d’appel
Le défendeur : La société des courses rouennaises.
Appelant : Bayait
Intimé : c’est la société des courses rouennaises
La cour d’appel lui a débouté de sa demande
La cour d’appel affirme qu’il n’avait pas de clientèle personnelle c’est
qui est un élément essentiel de tout fonds de commerce.
Bayait se pourvoie en cassation
Il soutient que la société lui a reconnu le droit de traité des clients en
dehors des jours de courses
Question : l’exploitant d’une buvette sur un champ de course se
constitue t’il un champ de client personnel ?
Le pourvoie est rejeté
20 mai 2008
La société foir’fouille vend des marchandises à la société ANAIS
celle-ci ne paie pas le prix.
Demandeur : FOIR’FOUILE
Défendeur : ANAIS
Elle réclame le paiement du prix des marchandises.
La cour d’appel déboute la société FOIR’FOUILLE de sa demande.
La cour d’appel accède à la demande de la société FOIR’FOUILLE.
Pour la cour d’appel, le listing et les factures de la société
FOUIR’FOUILLE prouve la commande de la société ANAIS.
La société ANAIS se pourvoi en cassation
Elle soutient qu’elle n’a pas signé les documents informatiques.
Les factures et listings informatiques ne sont pas des documents
comptables.
La société ANAIS reproche à la cour d’appel de ne pas avoir
examinée les bons de livraisons.
Des factures entre deux sociétés peuvent elles établir la preuve d’un
acte de commerce ?
Oui les factures ont bien une force probante donc ANAIS va bien
payer le montant.

Section4 : La location gérance 


Une location gérance pour le propriétaire c’est de conserver la
propriété de son fond de commerce pour maintenir l’exploitation
et de s’assurer un revenu grâce à la perception des revenus.
L’intérêts pour le locataire c’est d’être à son compte sans avoir
d’investissement et ça lui permet de savoir si l’entreprise est viable
dans le cas ou il souhaiterait la reprendre. Pour mettre son fond en
location gérance le propriétaire doit avoir respecter le fond pendant 2
ans. Pour le locataire gérant il faut qu’il ait la capacité d’exercer le
commerce s’immatriculer au RCS et s’il est artisan il doit s’enregistrer
à la chambre des métiers. Il doit s’engager à exploiter le fond selon sa
destination donc sans changer l’activité. Le contrat de location
gérance doit être publier dans les 15 jours de sa signature dans un
journal d’annonce légale. Ce contrat peut être à durée déterminée ou
indéterminé. En général c’est 1 an renouvelable par tacite
reconduction.
Si le contrat doit être indéterminé la résiliation doit se faire
unilatéralement. Le locataire doit payer une redevance au propriétaire.
Ce montant est fixé librement par les parties et peut être révisable.

Cours du 09/12/2021

8 juillet 2003
Alphonse et Albert X sont associés dans la société X frère. Cette
société exploite une entreprise dans laquelle travaillais aussi Norbert
X qui est le fils d’Albert qui est mort. La société Snève à contracté
avec la société X par l’intermédiaire de Norbert.
La chambre commerciale à été saisi.
Demandeur : la société SNEVE
Défendeur : Alphonse et Norbert
La société SNEVE réclame le paiement de sa créance.
On ne sait pas qui a fait l’appel donc on ne connait pas l’appelant et
l’intimé.
Décision de la cour d’appel : la cour d’appel a condamné
solidairement Norbert et Alphonse a payé la créance de la société
SNEVE.
La cour d’appel estime que monsieur Norbert était associé et non
salarié.
Monsieur Norbert se pourvoi en cassation
Trois décisions de justice ont déjà rejeté des demandes similaires et la
cour d’appel aurait du recherché s’il pouvait être seulement salarié de
la société X.
La cour d’appel n’a pas cherché l’existence de l’affectio societatis
même après la mort d’Albert et il n’y a pas d’esprit d’égalité entre les
associés.
Norbert dit qu’il n’a pas d’apport personnel sur la société. Qu’il a
recueilli seulement les parts de son père.
Il dit que sa participation dans la société se résumait à la perception
d’une part de bénéfice qui pour lui peut équivaloir à la rémunération
d’un salarié.
Il dit qu’il ne s’immisçait pas dans la gestion de la société car sa
fonction de directeur commercial ne lui permettait pas de le faire.
Le problème de droit :
Comment s’apprécie l’existence d’une société de fait ?
La Cour de cassation répond que le tier n’a pas besoin de déterminer
l’existence de tous les éléments constitutifs.

Cour de cassation 17 juin 2008


Mme X a passé une commande auprès de la sièges HP de travaux de
fabrication et de réfection de meuble.
Cette société a été immatriculée 1 mois plus tard au registre du
commerce. La société a refusé de payer une partie de la somme de
livraison pour défaut de conformité.
Le tribunal de commerce
La société HP demande le paiement des sommes restantes.
Le tribunal de commerce à condamné la société nouvelle aux anges au
paiement de somme restant car il estime que la réception de la
livraison et le paiement partiel valle reprise de l’acte par la société
avant l’immatriculation.
Le jugement du tribunal de commerce est en premier et dernier ressort
parce que le montant n’est pas raisonnable pour faire appel.
L’acte n’a pas été reprise par la société avant l’immatriculation.
La réception de marchandise et son paiement partiel valle t’il reprise
des actes avant immatriculation de la société.
La Cour de cassation dit non en aucun cas il faut attendre
l’immatriculation de la société pour reprendre l’acte.

Cour de cassation du 1er juillet 2008


Les associés de la société VMB ont conclu un bail commercial pour le
nom et pour le compte de la société en formation. Le bail a été resilié
le 22 avril 2003.
Demandeur : c’est monsieur Z
Défendeur : monsieur Y 
Il réclame le paiement de la créance, les loyers impayés, des
dommages et intérêts.
Le tribunal de commerce déboute monsieur Z.
L’appelant : c’est monsieur Z
L’intimé : c’est Y
La cour d’appel accepte la requête de monsieur Z pour motif que le
bail a été déjà signé au moment du mandat qui autorise la signature du
bail. Pour la cour le mandat n’a aucun sens.
Monsieur Y se pourvoi en cassation
Pour monsieur Y le mandat est valable
Problème de droit : un acte fait pour le compte d’une société en
formation peut-il être repris par la société lors d’un mandat donné par
les statuts postérieurement à l’acte ?

La Cour de cassation répond par la négative.

Cour du 10/12/2021
Chapitre 4 : Le contrat de société
Section 1 : Les éléments constitutifs
L’article 132 du code civil énonce le contrat de société comprend 4 éléments :
a-    Les associés
On peut parler d’associés dans les sociétés de personnes (SNC, SCS) et la SARL
et d’actionnaires dans les sociétés de capitaux (SAS, SA, SCA).
Pour certaines sociétés il faut minimum d’associés et d’actionnaire. Au moins 2
pour la SARL, 7 pour la SA, 4 pour la SCA. A l’inverse il n’y a pas de limite
maximale pour les sociétés sauf la SARL. N’importe qui peut adhérer à une
société. Mais un mineur même par l’intermédiaire ne peut pas intégrer une
société de personne, en raison de sa responsabilité.
b-    Les apports
Chaque associé doit obligatoirement faire un apport à la société, par cet apport il
va montrer sa volonté de contribuer à l’activité commune ; et la totalité des
apports va représenter le capital social. Dans certaines sociétés, un capital
minimum est nécessaire. Par exemple pour la société anonyme le capital de
départ doit être au moins de 35 000€. Les apports des associés peuvent être
d’importance inégale et de nature différente. La loi impose uniquement que ces
apports soient réels et non fictifs. Par exemple un brevet qui serait tombé dans le
domaine public.
Les différents types d’apport : l’apport en nature, en numéraire et en industrie.
L’apport en numéraire est l’apport d’une somme d’argent. Cet apport comme
les autres va entrainer l’attribution des parts sociales qui seront ou non restitué à
la dissolution de la société. Il va falloir distinguer la souscription et la libération
de l’apport. La souscription c’est l’engagement pris par l’associé d’apporter une
somme donnée à la société. La libération de l’apport c’est le versement effectif
de cette somme. Pour certaines sociétés la libération doit être immédiate et
totale. Par exemple pour la SARL un 1/5 des apports en numéraire doit être
libéré immédiatement et le reste dans les 5 ans. Pour la société anonyme c’est
50% immédiatement et le reste dans les 5 ans. Ces apports en numéraire doivent
être versées par les associés au moment de la signature des statuts. Mais les
sommes en attendant l’immatriculation de la société vont rester bloquer sur un
compte. Si la société n’est jamais immatriculée, les sommes doivent être
restituées après 6 mois.
L’apport en nature : on peut apporter un bien à une société de différentes
façons. On peut l’apporter en propriété c’est-à-dire que le propriétaire du bien va
le transférer à la société qui en deviendra seul propriétaire. On peut apporter un
bien en jouissance c’est-à-dire que l’associé de mettre son bien à la disposition
de la société qui n’en aura donc que l’usage. On peut apporter un bien en nature
en usufruit. La difficulté essentielle de l’apport en nature c’est son évaluation ;
c’est-à-dire que si l’associé surévalue son bien, il va avoir davantage de part que
ce qu’il aurait eu si le bien avait été correctement estimé. C’est pour cela que des
commissaires aux apports doivent être appelés par les sociétés pour l’évaluation
des apports en nature. Dans certaines sociétés le commissaire aux apports est
obligatoire comme dans la société anonyme ou encore pour la SARL quand le
montant du capital social est supérieur à 30 000 € et quand la totalité des apports
en nature représente plus de la moitié du capital social.
L’apport en industrie : c’est amener un savoir-faire, des compétences
particulières à la société. C’est une valeur qui n’est pas saisissable par les
créanciers. L’apporteur en industrie doit être distingué du salarié car le salarié
lui est dans un état de subordination. L’apport en industrie ne fait pas partie du
capital social. L’apporteur en industrie va tout de même recevoir des parts
sociales. Si les statuts ne prévoient rien, on va lui donner le même nombre de
parts que le plus petit apporteur en nature ou en numéraire.
c-     La contribution aux pertes et au bénéfices
Quand on est associé dans une société on participe aux gains réalisés par la
société. Et au cours de la vie de la société les associés vont se partager ces gains
en fonction du nombre de leurs parts sociales ou de leurs actions et cette somme
qui leur sera attribuée est le dividende. A la dissolution de la société, une fois
qu’on aura payé les créanciers, on va distribuer ce qui reste (appelé le boni de
liquidation) aux associés toujours en fonction de leur part.
Participer à la vie de la société c’est aussi participer à ces pertes. Dans les
sociétés de personnes la responsabilité va être solidaire et indéfinie. Dans le
caractère solidaire le créancier va pouvoir s’adresser à n’importe quel associé de
lui payer sa dette. Dans le caractère indéfini, l’associé sera responsable au-delà
de son apport.
Dans d’autres sociétés comme la SARL ou les sociétés de capitaux, la
responsabilité est limitée aux apports. La participation aux bénéfices et aux
pertes dépend généralement des apports effectués. Mais les statuts peuvent
prévoir une répartition différente. Toutefois les statuts ne peuvent pas prévoir
qu’un seul associé supporte toutes les pertes ou récoltent tous les bénéfices. On
parlera d’une clause léonine.
 
d-    Affectio societatis ou jus fraternitatis
C’est l’intention de s’associer, c’est-à-dire d’agir dans un but commun.
L’affectio societatis va s’apprécier par rapport au comportement des associés et
à leur investissement dans la vie de l’entreprise. Donc une mésentente grave qui
va paralyser le fonctionnement des assemblées est une cause de dissolution de la
société.
Section 2 : Les conditions de validité
Comme n’importe quel contrat, le contrat de société nécessite 4 conditions pour
être valable.
-         Le consentement
Le consentement des associés doit être réel et non pas simulé. Sinon on va se
retrouver avec un associé de complaisance et qui va simplement prêter son nom
à la société. La présence d’un associé de complaisance n’est pas une cause de
nullité sauf si la société est fictive. Le consentement doit être libre et éclairé
c’est-à-dire qu’on décide en toute connaissance de cause et que le consentement
ne doit pas être vicié. Les caractéristiques du vice : le dol, l’erreur, la violence.
-         La capacité
En principe toute personne physique ou morale peut adhérer à une société mais
il existe des incapacités, c’est le mineur qui ne peut pas adhérer à une société de
personne même par l’intermédiaire de son représentant.
-         Licéité de l’objet
L’objet de la société doit être licite.
-         Licéité de la cause
La raison pour laquelle les associés ont créé la société.
Section 3 : La constitution de la société
1-    Les formalités
Il y a trois phases pour constituer une société. Une phase avant la signature des
statuts, la signature des statuts et la phase après la signature des statuts.
La première phase consiste à démarcher des associés potentiels et à discuter
avec eux des conditions de leur adhésion à la société, c’est-à-dire la forme, les
conditions de fonctionnement, les apports… A ce stade il est utile de procéder à
des signatures de protocoles d’accord qui va permettre d’acter les différentes
étapes et éviter le désistement de certains associés.
La phase de rédaction et signature des statuts. Les statuts doivent être rédigés
par écrit. S’il y a des apports d’immeuble il faut un acte notarié. S’il n’y a pas
d’apport d’immeuble on a le choix entre l’acte sous seing privé et l’acte
authentique. Dans les statuts il y a les mentions obligatoires à savoir le capital
social, le nom de la société, le siège social, la forme juridique, l’objet social, la
durée de la société. Il y a aussi des mentions facultatives qui peuvent être des
clauses statutaires limitatives de pouvoir des dirigeants.
La phase postérieure à la signature des statuts. La société est constituée dès la
signature des statuts mais elle n’a toujours pas d’existence légale. Il va falloir
enregistrer les statuts auprès de l’administration fiscale. Il faut procéder à
l’insertion d’un avis de constitution dans un JAL (Journal d’Annonce Légale). Il
faut déposer un dossier auprès du centre de formalité des entreprise (CFE). Le
CFE va transmettre le dossier au greffe du tribunal de commerce qui va lui
procéder à l’immatriculation. C’est à partir de là que la société peut exister. Le
greffier va délivrer un document qui sera l’équivalent de la carte d’identité de la
société appelé Kompass Infogreffe. Avec l’immatriculation la société va avoir
un numéro d’identification à neuf chiffre appelé un numéro SIREN. Si le
numéro SIREN n’apparait pas sur les documents de la société, elle risque 750€
d’amende. Un numéro à 14 chiffres appelé le numéro SIRET et un code NAF
pour l’activité.
2-    Les sanctions des règles de constitution
En cas d’irrégularité de la constitution de la société, la sanction encourue est la
nullité. Cette nullité fait l’objet d’une règlementation particulière car elle doit
rester exceptionnelle. Les causes de nullité sont très réduites. Seules les
irrégularités mentionnées par la loi peuvent entrainer la nullité. Par exemple, le
défaut d’apport, l’absence d’affectio societatis ou encore l’illicéité de l’objet
social. Le délai de prescription est de 3 ans à partir du moment où le vice a été
constituée. La société peut toujours régulariser les irrégularités sauf l’illicéité de
l’objet. La nullité n’a pas d’effet rétroactive.
3-    La société en formation
La période de formation de la société est celle comprise entre le moment où les
associés décident de constituer la société et son immatriculation au RCS. Pour
l’administration fiscale on va soit prendre la date de dépôt des apports sur un
compte, soit la date de la signature des statuts. Pour la jurisprudence c’est tout
fait qui va prouver l’intention de créer la société par exemple l’ouverture d’un
compte. Pendant cette période de formation les associés vont accomplir tous les
actes nécessaires à la création de la société. Ça peut être la signature d’un bail
commercial, l’achat de matériel, recrutement de personnel…Tout ces actes
doivent être établis au nom et pour le compte de la société…en formation.
Si cette mention n’apparait pas, c’est l’associé qui a conclu l’acte qui en sera
responsable. Les associés qui vont conclure ces actes ont reçu mandat des autres
pour le faire. La durée de la période de formation ne doit pas être trop longue,
elle ne doit pas dépasser 6 mois sinon la société en formation pourra être
requalifiée par les tribunaux en société de fait. Une société de fait est une société
qui existe mais qui n’est pas immatriculée et la responsabilité des associés d’une
telle société est indéfinie et solidaire.
Pour les actes pourvu avant la signature des contrats il faut accomplir un état des
actes qui ont été fait pour le compte de la formation. Cet état des actes va être
annexé aux statuts et la signature des statuts vaudra reprise de ces actes par la
société, une fois qu’elle sera immatriculée. 
La concession commerciale : le contrat de concession c’est un
contrat par lequel le concédant vend des produits à un
concessionnaire de son réseau. Le concessionnaire est un
commerçant indépendant qui vend à ses propres clients sur un
territoire déterminé des produits qu’il s’engage à acheter
exclusivement à son concédant. La plupart de ses contrats sont conclu
pour une durée déterminée. L’arrivé du terme à un effet extractif c’est-
à-dire qu’il met fin aux obligations réciproques des parties, le non-
renouvellement est un droit reconnu à la partie qui désire ne plus
poursuivre des relations contractuelles et la jurisprudence affirme que
le concédant n’est pas tenu de justifier le refus de renouvellement.
Les obligations que ça entraine pour le concédant, il est tenu par une
clause d’exclusivité. Il ne peut pas vendre le produit directement à
l’un de ses clients. Le concédant va s’engager à garantir
l’approvisionnement régulier du concessionnaire. Le concédant doit
garantir le concessionnaire contre l’éviction et le vice de construction.
Le concessionnaire va s’approvisionner exclusivement auprès du
concédant et ne pas vendre de produit similaire à ce fabriqués par son
concédant. Il doit respecter le territoire déterminé par le concédant.
Enfin le concessionnaire doit respecter une clause de quota c’est-à-
dire vendre un minimum de produit pendant une période déterminée.
S’il ne respecte pas ce quota le contrat sera résilier.
La franchise : c’est un contrat par lequel un commerçant
indépendant qu’on appelle le franchisé offre à la clientèle les
produits et les services d’un fournisseur qu’on appelle le
franchiseur. Le franchisé va entrer dans un réseau et le franchiseur
doit lui fournir une information complète sur les caractéristiques du
réseau c’est-à-dire la qualité des produits, le savoir-faire, lui
transmettre sa marque, son nom commercial, son assistance. Ce
contrat peut prévoir une clause d’approvisionnement exclusif auprès
du franchiseur. Le contrat de franchise peut avoir une durée
déterminée ou indéterminée. Mais la duré ne doit pas excéder 10 ans.
Le franchisé bénéficie de la transmission de tous les signes distinctifs
du franchiseur. Le savoir faire qui lui est transmis doit être substantiel
et original. Si le savoir-faire aurait pu facilement s’acquérir seul ça
constitut une clause de nullité du contrat. L’assistance technique à
laquelle le franchisé à droit peut prendre diverses formes. Exemple : la
formation continue du franchisé et de son personnel, des plans types
d’aménagement du magasin, l’organisation des campagnes de pub, des
conseils juridiques. Le franchisé pour intégrer un réseau doit payer un
droit de retrait. Il va verser une redevance en fonction de son chiffre
d’affaires au franchiseur. Il va être tenu aussi par une clause de
confidentialité et peut être tenu par une clause de non-concurrence
qui peut s’appliquer pendant toute la durée du contrat mais aussi après
son extinction. Ça varie de 3000 à 100000 euros pour intégrer un
réseau. Il doit avoir un chiffre de 20 à 30% de plus que les
commerçants indépendants. Le secteur qui apporte de plus c’est
l’optique et le sport.
Cour du 07/12/2021 Après-midi
Les actes conclus avant la signature des statuts : pour ces actes il
faut accomplir un état des actes qui ont été fait pour le compte de la
société en formation. Cet état des actes va être annexer au statut et la
signature du statut vaudra reprise de ces actes par la société une fois
qu’elle sera immatriculée. En ce qui concerne les actes conclus entre
la signature du statut et l’immatriculation, elle se fera
automatiquement lors de l’immatriculation. Quand la reprise
automatique n’est pas possible les associés doivent convoqués une
assemblée générale pour statuer sur ces actes et les décisions se
prendront à la majorité fixée par le statut.
Arrêt du 20 janvier 2010
M.X et Mme Y. ont vécu en concubinage et ont acquis ensemble un
terrain. M.X a fait un emprunt pour financer la construction sur ce
terrain.

Le tribunal saisi en premier est le TGI :


Demandeur : c’est Mme. Y
Défendeur : M.X
Elle réclame le paiement de la moitié du produit de la vente du
pavillon. Elle invoque une société créée de fait entre eux.
La décision du TGI.
On ne connait ni l’appelant, ni l’intimé.
La cour d’appel dit qu’il y’a une société créée de fait parce qu’il y’a
un emprunt en commun et ils partagent une vie de famille stable et ils
ont un enfant en commun.
La participation aux bénéfices et aux pertes et Mme Y participe aux
charges et aux pertes de l’immeuble.
M.X soutient que la participation financière ne suffit pas à établir
l’existence d’une société créée de fait.
M.X s’est pourvu en cassation,
La question de droit : la participation commune de deux concubins
suffit-elle à caractériser la présence d’un affectio societatis ?
La cour de cassation casse et annule, y’a pas de société créée de fait.

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