UE : Système électrique de Commande

Niveau 3, Ingénieur de Conception / ENREN

Fiche des Travaux Dirigés

Partie 1 : Composants électroniques et généralités

Exercice 1.1 : Les différentes puissances mises en jeu en électronique de puissance

Un dipôle alimenté par une tension sinusoïdale 𝑢(𝑡) = 𝑈√2 sin(𝜃) absorbe un courant 𝑖(𝑡) dont la
forme est représentée à la figure 1. On pose 𝑖1 (𝑡) = 𝐼1 √2 sin(𝜃 − 𝜑) , 𝜃 = 𝜔𝑡, le fondamental de 𝑖(𝑡).

1) Tracer l'allure de 𝑖1 (𝑡) en la superposant à celles de 𝑢(𝑡) et de 𝑖(𝑡).

En déduire la relation liant 𝜑 à 𝛼.

2) Déterminer l'expression de la puissance active 𝑃 absorbée par le dipôle en fonction de 𝑈, 𝐼0 et 𝛼. Que

vaut P en fonction de 𝑈, 𝐼1 et 𝜑? En déduire, compte tenu de 1), l'expression de 𝐼1 en fonction de 𝐼0 et
de 𝛼.

3) Déterminer les expressions des puissances réactive 𝑄 et apparente 𝑆 en fonction de 𝑈, 𝐼0 et 𝛼.

4) A.N.: Pour 𝑈 = 220𝑉, 𝐼0 = 10𝐴, et 𝛼 = 0°, 90° 𝑒𝑡 150°, calculer 𝑃, 𝑄, 𝑆, la puissance

déformante 𝐷 et le facteur de puissance 𝑓𝑃 .

Figure 1

Exercice 1.2 : Composants électronique

Suivant ces types d’interrupteurs, donner leurs caractéristiques idéales ?

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 Partie 2 : Les redresseurs

Partie 2 .1: Les redresseurs non commandés

Exercice 2.1 : Redressement monophasé non commandé sur charge résistive (Montage P1R)

Soit le circuit de la figure suivante, il est alimenté par une tension sinusoïdale dont la valeur est donnée
par : 𝑣(𝑡) = 220 √2𝑠𝑖𝑛(100𝜋𝑡). On donne la valeur de la résistance de charge R =50.

Figure : Redressement monophasé non commandé sur charge résistive (Montage P1R)

1. Représenter 𝑣(𝜃), 𝑖𝑐ℎ (𝜃), 𝑢𝑐ℎ (𝜃) et 𝑣𝐷 (𝜃).

2. Calculer la valeur moyenne de la tension de charge,
3. Calculer la tension inverse aux bornes de la diode D,
4. Comment peut-on choisir l’interrupteur (D),
5. Calculer la puissance moyenne délivrée à la charge,
6. Calculer la puissance apparente,

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7. En déduire la valeur du facteur de puissance (𝑓𝑝 ),
8. Calculer le facteur d’ondulation (k)

Exercice 2.2 : Redressement monophasé non commandé sur charge inductive (Montage P1RL)

On alimente une charge de type (RL) à travers une diode de redressement, par un tension sinusoïdale
instantanée: 𝑣(𝑡) = 220 √2𝑠𝑖𝑛(100𝜋𝑡) , comme l’indique la figure ci-dessous. On donne R=50Ω et =
0,5𝐻 .

Figure : Redressement monophasé non commandé sur charge inductive (Montage P1RL)

1. Tracer l’allure des grandeurs: 𝑣(𝜃), 𝑖𝑐ℎ (𝜃), et 𝑢𝑐ℎ (𝜃).

2. Etablir l’expression du courant de charge : 𝑖𝑐ℎ (𝑡),
3. Calculer la valeur moyenne de la tension de charge,
On rajoute aux bornes du circuit de charge du montage précédent une diode de roue libre.
4. Dessiner le schéma de montage correspondant,
5. Tracer de nouveau l’allure des grandeurs: 𝑣(𝜃), 𝑖𝑐ℎ (𝜃), et 𝑢𝑐ℎ (𝜃).
6. En déduire la valeur moyenne de la tension de charge,
7. Quelle est l’utilité d’utiliser cette diode de roue libre.

Exercice 2.3 : Redresseur de type PD2 à diodes

On alimente à travers un montage redresseur de type PD2 à diodes, une charge fortement inductive qui
réclame un courant de charge moyen 𝑖𝑐ℎ 𝑚𝑜𝑦 = 100𝐴 et une puissance moyenne 𝑃𝑐ℎ 𝑚𝑜𝑦 = 30𝑘𝑊
1. Dessiner ce montage redresseur,
2. Calculer les contraintes en courants sur une diode,
3. Calculer la tension inverse maximale 𝑉𝑖𝑛 𝐷 𝑚𝑎𝑥 aux bornes d’une diode,
4. Calculer les valeurs du courant et de la tension efficaces du primaire, pour un rapport de transformation
m= 0.5,
5. En déduire le facteur de puissance primaire (𝑓𝑝 ).
Exercice 2.4 : Redresseur P3 à diodes à cathodes communes

Un redresseur P3 à diodes à cathodes communes, alimente successivement une charge de type inductive,
une autre de type résistive, à travers un transformateur triphasé, dont le schéma synoptique est donnée
par la figure suivante.

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On donne les caractéristiques :
Transformateur triphasé: Yy1, 30/10kV-50Hz, Rapport de transformation 𝑚 = 0.75,
Charge résistive : 𝑅 = 20,
Charge fortement inductive.
Partie 1:
On suppose dans cette partie, que la charge est à cratère inductive, (𝑖𝑐ℎ = 𝐼), on néglige les imperfections
du transformateur et de interrupteurs.
1. Dessiner le montage redresseur de type P3, (en précisant les différentes grandeurs),
2. Calculer la valeur moyenne de la tension de charge,
3. Tracer la loi d’évolution de grandeurs :
- Tension de charge 𝑢𝑐ℎ ;
-Tension aux bornes de la diode D2, en déduire sa valeur maximale,
- Courant (𝑖1 ) qui circule dans la phase primaire du transformateur.
Partie 2:
La charge est une résistance et que son courant non plus constant (𝑖𝑐ℎ ≠ 𝐼).
1. Tracer l’allure du courant Dans la diode D1 : 𝑖𝐷1 ,
2. Tracer l’allure dans la première phase du transformateur (𝑖1 ).

Exercice 2.5 : Redressement monophasé non commandé (Montage P2)

Soit un redresseur monophasé double alternance (P2) (Figure 2.6) connecté à un transformateur à point
milieu ayant le même nombre de spires avec une tension alternative 90V de primaire alimentant une
charge R-L au secondaire de transformateur (𝑅 = 100  et 𝐿 = 100 𝑚𝐻).

Figure 2.6. Redresseur double alternance avec transformateur à point milieu (P2)

1. Justifier que le fait que : 𝑉2 (𝑡) = − 𝑉1 (𝑡).

2. Analyse de fonctionnement de circuit.

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3. Tracer l'allure de la tension de charge, courant de charge et l'allure de la tension aux bornes de la diode
D2. Quelle est la tension supportable par cette diode.
4. Exprimer les valeurs moyenne et efficace de la tension de charge. En déduire la valeur du facteur de
forme et le taux d'ondulation.
5. Déduire la valeur du courant de charge.

Exercice 2.6 : Redresseur triphasé PD3 non commandé

Soit un redresseur triphasé PD3 non commandé connecté à une tension alternative de 220/380V et
alimentant une charge R-L. avec R=100  et 𝐿 = 1000 𝑚𝐻.

Figure : Redresseur double alternance PD3

1. Tracer l'allure de la tension de charge.
2. Tracer l'allure de la tension aux bornes de la diode D6. Quelle est la tension supportable par la diode.
3. Détermine l'expression des valeurs moyenne et efficace de la tension de charge.
4. Déduire la valeur du facteur de forme et le taux d'ondulation.
5. Déduire la valeur du courant de charge
En cours de fonctionnement, la diode D3 est grillée (bloquée)
1. Tracer l'allure de la tension de charge.

Partie 2 .2: Les redresseurs commandés

Exercice 2.7 : Redresseur commandé P1RL

On considère le circuit de figure ci-dessous, qui comporte un thyristor (Th) en série avec une charge
inductive.

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La source émet un courant de tension sinusoïdale de la forme: 𝑣(𝑡) = 300𝑠𝑖𝑛(800𝜋𝑡) La charge est
formée par des éléments (𝑅 = 15 𝑒𝑡 𝐿 = 3.45𝑚𝐻). On amorce le thyristor à l’instant
𝜋
𝑡0 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝜔𝑡0 = 𝛼 = 4 ,

1. Etablir l’équation différentielle qui réagit l’évolution (𝑖) en fonction du temps,

𝑅𝑖 𝑉
2. On pose 𝑖1 = 𝑉 , 𝜃 = 𝜔𝑡 𝑒𝑡 𝑉1 = 𝑉 , transformer l’équation différentielle précédente en utilisant ces
𝑚 𝑚
variables réduites,
3. Résoudre l’équation différentielle,
4. Représenter l’expression du courant 𝑖(𝜃) dans l’intervalle [, ],
5. Calculer la valeur moyenne de la tension de charge.

Exercice 2.8 : Redresseur commandé PD2 symétrique

Le pont représenté (figure ci-dessous) alimente une charge appelant un courant pouvant être considéré
parfaitement lissé. On néglige les régimes transitoires. On note  l'angle de retard à l'amorçage des
thyristors.
𝜋 2𝜋
1. Pour les angles ( 3 ) et ( 3 ), préciser les intervalles de conduction des thyristors et tracer l'allure de la
tension 𝑢𝑐ℎ (𝑡).
2. Calculer la valeur de la tension moyenne en sortie du pont en fonction de (𝑉) et de ().
3. Calculer la puissance moyenne P fournie par le pont à la charge en fonction de () et de (I) valeur
moyenne de 𝑖𝑐ℎ (𝑡). sachant que 𝑉𝑒𝑓𝑓 = 𝑉 = 220𝑉..
4. En déduire, en fonction de (), la nature de la charge alimentée par le pont.

Exercice 2.9: Redresseur commandé PD2 asymétrique ou mixte

Soit le montage PD2 asymétrique, qui est alimenté par une tension sinusoïdale, comme le montre la
figure ci-dessous:

La valeur maximale de 𝑒(𝑡) est (𝑉𝑚 = 230√2 𝑉), alors que la courant dans la charge est supposé
constant (𝑖 = 𝐼 = 10𝐴).
Pour un angle d’amorçage : (α=30° )
1. Représenter l’allure de la tension 𝑢𝑐ℎ , en déduire sa valeur moyenne,
2. Représenter l’allure de la tension (𝑣𝑇1 ),
3. Représenter l’allure des courants dans les redresseurs du premier bras,
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4. Représenter l’allure du courant (𝑖𝑒 ),
5. En déduire le déphasage 𝜑 = (𝐸 ̂⃗ ,𝐼 )
𝑒

Exercice 2.10 : Redresseur commandé P3R

On considère un convertisseur statique comportant comme l’indique la figure ci-dessous :

Un transformateur (Yy1) de puissance apparente 𝑆𝑛; Une charge fortement inductive dont le courant de
charge est 𝑖𝑐ℎ = 360𝐴.
Le réseau d’alimentation est alternatif de fréquence 50Hz de tensions efficace primaire entre fils de ligne
est 𝑈1 = 20𝑘𝑉 et de tensions efficace secondaire entre fils de ligne de valeur 𝑈20 = 700𝑉.

Pour un angle de retard (=30°) à l’amorçage des thyristors par rapport à l’amorçage naturel :
1. Tracer la loi d’évolution de la tension 𝑢𝑐ℎ (𝜃), en déduire sa valeur moyenne.
2. Tracer la loi d’évolution de la tension 𝑣𝑇ℎ1 .
3. Tracer la loi d’évolution du courant 𝑖1 , en déduire sa valeur efficace 𝐼𝑠 .
4. Tracer la loi d’évolution du courant 𝑖1′ , en déduire sa valeur efficace 𝐼𝑝 .
Pour un angle d’amorçage retard (=120°):
5. Tracer la loi d’évolution de la tension 𝑢𝑐ℎ (𝜃),, en déduire sa valeur moyenne.
6. Tracer la loi d’évolution de la tension 𝑣𝑇ℎ1
7. Tracer la loi d’évolution du courant 𝑖1 , en déduire sa valeur efficace 𝐼𝑠 .
8. Tracer la loi d’évolution du courant 𝑖1′ ,, en déduire sa valeur efficace 𝐼𝑝 .

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Exercice 2.11 : Redresseur triphasé PD3 commandé

Soit un redresseur triphasé PD3 commandé connecté à une tension alternative de 220/380V et alimentant
une charge R-L. avec R=100  et L=100 mH, pour un angle d'amorçage =30°.

Figure : Redresseur triphasé PD3 commandé

1. Tracer l'allure de la tension de charge.
2. Tracer l'allure de la tension aux bornes de thyristor T6. Quelle est la tension supportable par le
thyristor. 3. Détermine l'expression des valeurs moyenne et efficace de la tension de charge.
4. Déduire la valeur du courant de charge.
5. Déduire la valeur du courant dans la première phase.
On remplace les trois thyristors T1, T2 et T3 par trois diodes D1, D2 et D3.
1. Tracer l'allure de la tension de charge.

Partie 3 : Les hacheurs

Exercice 3.1 : Hacheur série

Un moteur à courant continu travaillant à couple constant est inclus dans le montage ci-dessous :

Le hacheur fonctionne à une fréquence f = 500 Hz.

L’interrupteur K est fermé lorsque 0 < 𝑡 < 𝛼𝑇 et ouvert 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝛼𝑇 𝑒𝑡 𝑇. La diode est supposée
parfaite. L'inductance de la bobine de lissage L est de valeur suffisante pour que le courant dans le
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moteur soit considéré comme constant : 𝑖(𝑡) = 𝐼 = 𝑐𝑡𝑒. La résistance de l’induit du moteur est : 𝑅 =
1 Ω.
1- Représenter les allures de 𝑢(𝑡) et 𝑢𝐾 (𝑡) en fonction du temps.
2- Exprimer la valeur moyenne de 𝑢(𝑡) en fonction de 𝑉 𝑒𝑡 𝛼.
3- Représenter les allures de 𝑖𝐾 et 𝑖𝐷 en fonction du temps.
4- Exprimer les valeurs moyennes des courants 𝑖𝐾 et 𝑖𝐷 en fonction de 𝐼 𝑒𝑡 𝛼.
5- Déterminer l'intensité I du courant dans le moteur en fonction de 𝑉, 𝐸, 𝑅 𝑒𝑡 𝛼.
6- Application numérique : Calculer 𝑈𝑚𝑜𝑦 , I et 𝐼𝐷𝑚𝑜𝑦 pour 𝑉 = 220 𝑉, 𝐸 = 145 𝑉 𝑒𝑡 𝛼 = 0,7.
7- Établir la relation liant la vitesse 𝑛 du moteur (en tr/min) à 𝛼 pour 𝐸 = 0,153 𝑛, sachant que 𝑅 =
1 Ω, 𝑉 = 220 𝑉 𝑒𝑡 𝐼 = 9 𝐴.
8- Tracer 𝑛 en fonction de 𝛼.

Exercice 3.2 : Hacheur parallèle

On considère le hacheur parallèle ci-contre pour lequel on pose 𝑇 la période et 𝛼 le rapport cyclique.

1) 0 ≤ 𝑡 ≤ 𝛼𝑇: 𝐻 est passant. Ecrire l'équation différentielle régissant l'évolution de 𝑖(𝑡). En posant
𝑖(0) = 𝐼0 , résoudre l'équation pour déterminer 𝑖(𝑡). Donner l'expression de 𝐼1 = 𝑖(𝛼𝑇).
2) 𝛼𝑇 ≤ 𝑡 ≤ 𝑇: Lorsque 𝐷 est passante, en gardant 0 comme origine des temps, déterminer de même
l'expression de 𝑖(𝑡) en fonction en particulier de 𝐼0 .
3) On suppose que le montage fonctionne en courant ininterrompu (𝑖(𝑡) ne s'annule pas sur l'intervalle
[𝛼𝑇; 𝑇] ).
a) En écrivant que 𝑖(𝑇) = 𝐼0 , retrouver la relation liant 𝐸, 𝑉 𝑒𝑡 𝛼.
b) Esquisser l'allure de 𝑖(𝑡). En déduire sa valeur moyenne IC en fonction de 𝐼0 et de 𝐼1 .
c) On pose Δ𝑖 = 𝐼1 − 𝐼0 . Exprimer ∆i en fonction de 𝐸, 𝐿, 𝛼 𝑒𝑡 𝑇.
d) Déduire des deux relations précédentes les expressions de 𝐼0 et de 𝐼1 en fonction de 𝐼𝐶 et de ∆i.
e) Application: 𝐸 = 200𝑉 ; 𝛼 = 0,25 ; 𝐿 = 5𝑚𝐻 ; 𝐼𝐶 = 10𝐴 ; 𝑇 = 1𝑚𝑠. Calculer 𝐼0 , 𝐼1 et 𝑉,
puis tracer les allures de 𝑖, 𝑖𝐻 , 𝑖𝐷 𝑒𝑡 𝑣𝐻 .
4) On suppose que le montage fonctionne en courant interrompu et on pose 𝑡1 le temps compris entre
𝛼𝑇 et 𝑇 au bout duquel le courant s'annule.
a) En reprenant l'expression obtenue au 2) et en tenant compte du fait que 𝐼0 = 0, écrire la relation liant
𝑡1 , 𝐸, 𝑉, 𝛼 𝑒𝑡 𝑇. En déduire l'expression de 𝑉 en fonction de 𝐸, 𝛼, 𝑡1 𝑒𝑡 𝑇.
b) Esquisser les allures de 𝑖 et de 𝑖𝐷 . Soit 𝐼𝐷𝐶 la valeur moyenne de 𝑖𝐷 . Déterminer la relation liant
𝐼𝐷𝐶 , 𝑡1 , 𝛼, 𝐸, 𝐿 𝑒𝑡 𝑇. En déduire l'expression de t1 en fonction de 𝐼𝐷𝐶 , 𝛼, 𝐸, 𝐿 𝑒𝑡 𝑇.
c) Déduire des deux questions précédentes l'expression de V en fonction de 𝐸, 𝛼, 𝑇, 𝐿 𝑒𝑡 𝐼𝐷𝐶 .
Application:

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Pour 𝛼 = 0,25 : calculer la valeur moyenne maximale 𝐼𝐷𝐶𝑚 de 𝐼𝐷𝐶 pour laquelle le courant reste
interrompu puis tracer la courbe 𝑉 = 𝑓(𝐼𝐷𝐶 ) pour 𝐼𝐷𝐶 /10 ≤ 𝐼𝐷𝐶 ≤ 𝐼𝐷𝐶 .
Exercice 3.3 : Hacheur buck-boost

Pour le hacheur à accumulation ci-contre, on pose 𝑇 la période de fonctionnement et 𝛼 le rapport

cyclique.

1) On suppose 𝑖𝐿 ininterrompu.
a) Donner les expressions de 𝑢𝐿 lorsque 𝐻 conduit, puis lorsque 𝐷 conduit.
b) En écrivant que la valeur moyenne de 𝑢𝐿 est nulle, déterminer l'expression de 𝑉𝐶 en fonction de 𝛼 et
de 𝐸.
2) On suppose 𝑖𝐿 interrompu.
a) 0 ≤ 𝑡 ≤ 𝛼𝑇: H est passant. Déterminer l'expression de 𝑖𝐿 (𝑡). En déduire celle de 𝐼1 = 𝑖𝐿 (𝛼𝑇)
b) 𝛼𝑇 ≤ 𝑡 ≤ 𝑇: Lorsque D conduit, en gardant 0 comme origine des temps, déterminer la nouvelle
expression de 𝑖𝐿 (𝑡) en fonction de 𝑉𝐶 , 𝐿, 𝑡, 𝐸, 𝛼 𝑒𝑡 𝑇. Soit t1 l'instant du blocage de D. En exploitant la
condition 𝑖𝐿 (𝑡1 ) = 0, déterminer l'expression de 𝑉𝐶 en fonction de 𝛼, 𝑇, 𝑡1 𝑒𝑡 𝐸.
c) Esquisser l'allure de 𝑖(𝑡). En déduire l'expression de sa valeur moyenne IC en fonction de
𝑡1 , 𝛼, 𝑇, 𝐸 𝑒𝑡 𝐿.
d) On considère un fonctionnement à 𝑉𝐶 constant. En éliminant t1 entre les relations précédentes,
déterminer l'expression de IC en fonction de 𝐸, 𝑇, 𝐿, 𝑉𝐶 𝑒𝑡 𝛼. A.N.: 𝐸 = 10𝑉, 𝑉𝐶 = 8𝑉, 𝑇 =
50µ𝑠, 𝐿 = 100µ𝐻. Calculer la valeur maximale 𝛼𝑀 αM de 𝛼 pour que le montage fonctionne en
courant interrompu puis tracer la courbe 𝐼𝐶 = 𝑓(𝛼) pour α compris entre 0 et 𝛼𝑀 .

Partie 4 : Les onduleurs

Exercice 4.1 : Onduleur monophasé non isolé demi-pont

Pour l'onduleur en demi-pont ci-contre on donne 𝐸 = 100𝑉, 𝐿 = 0,1𝐻 𝑒𝑡 𝑇 = 0,1𝑠. Les intervalles
de commande des interrupteurs sont représentés en valeur relative sur la figure ci-dessous.

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1) Représenter l'allure de 𝑢 ( échelles: 1cm = 0,01s 1cm = 25V ).
2) Pour les deux valeurs possibles de 𝑢, calculer la pente ∆𝑖/∆t de 𝑖.
3) Compte tenu des résultats précédents et sachant que 𝑖(0) = −15𝐴, déterminer graphiquement l'allure
de 𝑖 ( superposer la courbe à celle représentant u en prenant comme échelle 1cm = 5A ). En déduire les
intervalles de conduction de chaque élément.

Exercice 4.2 : onduleur autonome monophasé en pont

L’onduleur suivant est constitué de quatre interrupteurs électroniques commandés (𝐾1 à 𝐾4) supposés
parfaits. 𝐸 est une source de tension continue parfaite de valeur 200 𝑉. La charge est une résistance de
valeur 𝑅 = 100 Ω.

Le tableau ci-dessous indique les états de conduction des interrupteurs.

0 < 𝑡 < 𝛼𝑇/2 𝛼𝑇/2 < 𝑡 < 𝑇/2 𝑇/2 < 𝑡 < (1 + 𝛼)𝑇 1 + 𝛼)𝑇/2 < 𝑡 < 𝑇
/2
𝐾1 Fermé Fermé Ouvert Ouvert
𝐾2 Ouvert Fermé Fermé Ouvert
𝐾3 Fermé Ouvert Ouvert Fermé
𝐾4 Ouvert Ouvert Fermé Fermé

1- Quel type de conversion réalise un onduleur autonome ?

Citer une application de ce type de convertisseur.
2- Représenter en fonction du temps la tension 𝑢(𝑡) aux bornes de la charge et le courant 𝑖(𝑡)circulant
dans celle-ci (on prendra 𝛼 = 1/3).
3- Exprimer la valeur moyenne et la valeur efficace du courant 𝑖(𝑡) en fonction de E, R et .Faire
l’application numérique (avec 𝛼 = 1/3).
4- En déduire la valeur moyenne de la puissance fournie à la charge.
5- Tracer les chronogrammes des courants 𝑖𝐾1 , 𝑖𝐾2 𝑒𝑡 𝑖𝐺 .

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6- Exprimer les valeurs moyennes des courants 𝑖𝐾1 , 𝑖𝐾2 𝑒𝑡 𝑖𝐺 en fonction de 𝐸, 𝑅 et 𝛼. Faire l’application
numérique.
7- En déduire la valeur moyenne de la puissance fournie par la source 𝐸. Commentaire ?
8- Quels composants peut-on utiliser pour réaliser les interrupteurs ?

Exercice 4.3 : Onduleur en pont triphasé sur charge branchée en étoile

Un onduleur en pont triphasé est connecté sur une charge branchée en étoile :

Sur une période T, l’ordre de conduction des interrupteurs est le suivant (1 = interrupteur fermé ; 0 =
interrupteur ouvert):
𝑇 𝑇 2𝑇 2𝑇 3𝑇 4𝑇 5𝑇 5𝑇
0<𝑡< <𝑡< <𝑡 <𝑡 <𝑡< <𝑡<𝑇
6 6 6 6 6 6 6 6
3𝑇 4𝑇
< <
6 6
𝐾1 1 1 1 0 0 0
𝐾2 0 0 1 1 1 0
𝐾3 1 0 0 0 1 1
𝐾4 0 0 0 1 1 1
𝐾5 1 1 0 0 0 1
𝐾6 0 1 1 1 0 0

1- Tracer les tensions composées 𝑈𝑅𝑆 et 𝑈𝑆𝑇

2- Calculer en fonction de E la valeur efficace de ces tensions
3- Exprimer la relation qui lie la tension composée 𝑈𝑅𝑆 aux tensions simples 𝑉𝑅𝑁 et 𝑉𝑆𝑁 . Faire de même
pour 𝑈𝑆𝑇 .
4- La charge est équilibrée, c’est-à-dire que les tensions simples obéissent à la relation :
𝑈𝑆𝑇 −𝑈𝑅𝑆
𝑉𝑅𝑁 + 𝑉𝑆𝑁 + 𝑉𝑇𝑁 = 0. En déduire que : 𝑉𝑆𝑁 = 3
5- Tracer la tension 𝑉𝑆𝑁
6 - Calculer en fonction de E la valeur efficace de cette tension
7- On montre que le développement en série de Fourier de cette tension ne comporte que des
harmoniques de rang impair dont la valeur efficace vaut :

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 2√2𝐸 𝑛𝜋
𝑉𝑛 = [1 + 𝑐𝑜𝑠 ( )]
3𝜋𝑛 3
Calculer en fonction de E la valeur efficace du fondamental.
8- Que peut-on dire de la valeur efficace des harmoniques de rang 3, 9, 15, etc ?
Quelle est la valeur efficace des autres harmoniques (rang n = 5, 7, 11, 13, etc) ?.
9- Calculer le taux de distorsion harmonique, sachant que ce taux est donné par :

√∑∞ 2
𝑛=3 𝑉𝑛 𝑒𝑓𝑓
2
√𝑉𝑒𝑓𝑓 2
− 𝑉1𝑒𝑓𝑓
𝑇𝐻𝐷 = =
𝑉1𝑒𝑓𝑓 𝑉1𝑒𝑓𝑓

Partie 5 : Les gradateurs

Exercice 5.1 : Gradateur triphasé alimentant des résistances d'un four électrique

Un gradateur triphasé à thyristors alimente trois résistances de valeur égale R = 10,6  d'un four
électrique. Un dipôle est constitué par un interrupteur bidirectionnel, formé de deux thyristors tête-bêche,
placé en série avec la résistance R. On obtient ainsi trois dipôles qui sont montés :
- soit en étoile avec fil neutre,
- soit en triangle.
Le réseau d'alimentation est triphasé de fréquence 50 Hz, et la valeur efficace de la tension phase-neutre
vaut 𝑉 = 230 𝑉𝑜𝑙𝑡𝑠.
1. Expliquer pourquoi la commande des thyristors est possible en montage triangle.
2. On décide tout d'abord de commander le gradateur en agissant sur l'angle de retard à l'amorçage. On
le notera 𝛿1 dans le cas d'un montage étoile et 𝛿2 dans le cas d'un montage triangle.
2.1. Exprimer la puissance active 𝑃1 (𝛿1 ) en fonction de 𝑉 et de 𝑅 dans le cas du montage étoile.
2.2. Exprimer la puissance active 𝑃2 (𝛿2 ) en fonction de 𝑉 et de 𝑅 dans le cas du montage triangle
2.3. Donner la relation entre 𝛿1 et 𝛿2 pour que 𝑃1 = 𝑃2
3. On décide maintenant de commander le gradateur en agissant sur le rapport cyclique du train d'ondes.
On le notera 𝛼1 dans le cas d'un montage étoile et 𝛼2 dans le cas d'un montage triangle.
3.1. Exprimer la puissance active 𝑃1 (𝛼1 ) en fonction de 𝑉 et de 𝑅 dans le cas du montage étoile
3.2. Exprimer la puissance active 𝑃2 (𝛼2 ) en fonction de 𝑉 et de 𝑅 dans le cas du montage triangle.
3.3. Donner la relation entre 𝛼1 et 𝛼2 pour que 𝑃1 = 𝑃2 .
4. Comparer les deux modes de commande et conclure.

Exercice 5.2 : Electrothermie par gradateur et résistance

Soit le montage de la figure 1.1 :

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Figure : Gradateur monophasé sur charge résistive
𝑣(𝑡) est une tension sinusoïdale.
On utilise deux types de commandes pour les thyristors :

1. Commande A :  = 45 °
a) Représenter 𝑖(𝑡), 𝑢𝑇ℎ2 (𝑡), 𝑖 𝑇ℎ2 (𝑡) en concordance avec 𝑣(𝑡).
b) Calculer la valeur efficace de 𝑢(𝑡).
c) Calculer la puissance P consommée.
d) Calculer le facteur de puissance de l'installation.
e) Quel est le type de commutation des thyristors ?
2. Commande B
Il s'agit d'une commande en train d'onde. On laisse passer un certain nombre de sinusoïdes réseau de
fréquence 50 Hz. La période du train d'onde est 𝑇𝐶 .
a) Représenter le courant 𝑖(𝑡) et la tension 𝑢𝑇ℎ2 (𝑡) sur une période 𝑇.
b) Calculer la puissance 𝑃 consommée.
c) Quel est l'intérêt de ce type de commande ?

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Exercice 5.3 : Etude d’un compensateur statique monophasé (utilisation d’un gradateur)

Pour assurer un meilleur réglage de la puissance réactive échangée entre une source et une charge, on
s’intéresse à un compensateur statique (ou stato-compensateur) dont le schéma est le suivant.

On donne 𝑣(𝑡) = 𝑉√2𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡) = 𝑉√2𝑠𝑖𝑛(𝜃) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑉 = 230𝑉 𝑒𝑡 𝑓 = 50 𝐻𝑧.

La charge consomme en permanence la puissance 𝑃𝑜 = 50𝑘𝑊. La puissance 𝑄𝑜 consommée est
positive et varie de manière telle que le facteur de puissance coso évolue entre 0,4 𝑒𝑡 1. On note 𝜑0 le
déphasage entre le courant 𝑖0 (𝑡) et la tension 𝑣(𝑡). Les thyristors sont montés tête-bêche et on note
 l’angle de retard à l’amorçage des thyristors.
1) Expliquer pourquoi la commande du gradateur fait varier la puissance réactive 𝑄𝐿 .
2) La valeur instantanée 𝑖𝐿1 (𝑡) du fondamental de 𝑖𝐿 (𝑡) a pour expression :
2𝑉√2 𝑠𝑖𝑛(2𝛿) 𝜋
𝑖𝐿1 (𝑡) = ( + 𝜋 − 𝛿) . 𝑠𝑖𝑛 (𝜔𝑡 − )
𝜋. 𝐿. 𝜔 2 2
En déduire l’expression de la puissance active 𝑃𝐿 et de la puissance réactive 𝑄𝐿 absorbée par l’ensemble
« gradateur+bobine » en fonction de .
3) Quelle est la puissance active 𝑃𝐶 consommée par le condensateur 𝐶 ? En déduire la relation entre
𝑃𝑆 𝑒𝑡 𝑃0 .
4) On s’impose 𝑄𝑆 = 0. Démontrer la relation suivante :
2𝑉 2 𝑠𝑖𝑛(2𝛿)
𝑃0 . tan(𝜙0 ) + ( + 𝜋 − 𝛿) − 𝑉 2 𝐶𝜔 = 0
𝜋. 𝐿. 𝜔 2
5) Lorsque  =  , on a 𝑄𝐿 = 0. Le facteur de puissance de la charge est 𝑐𝑜𝑠𝜑0 = 0,4. En déduire la
valeur de 𝐶 pour que 𝑄𝑆 = 0
6) Pour  = /2 .On s’intéresse au cas où le facteur de puissance de la charge est 𝑐𝑜𝑠𝜑0 = 1. On choisit
𝐶 = 6,9𝑚𝐹. En déduire la valeur de L pour que 𝑄𝑆 = 0.

Responsable : Dr TCHOFFO HOUDJI Etienne Page 15 sur 15