Les Nombres Complexes Resume de Cours 2
Les Nombres Complexes Resume de Cours 2
Les Nombres Complexes Resume de Cours 2
Les nombres complexes prennent naissance au XVIème siècle lorsqu’un italien Gerolamo
Cardano (1501 ; 1576), ci-contre, au nom francisé de Jérôme Cardan, introduit -15 pour résoudre
des équations du troisième degré.
En 1572, un autre italien, Rafaele Bombelli (1526 ; 1573) publie "Algebra, parte maggiore
dell’aritmetica, divisa in tre libri" dans lequel il présente des nombres de la forme a + b -1 et
poursuit les travaux de Cardan sur la recherche de solutions non réelles pour des équations du
troisième degré.
A cette époque, on sait manipuler les racines carrées d’entiers négatifs mais on ne les considère pas
comme des nombres. Lorsqu’une solution d’équation possède une telle racine, elle est dite imaginaire.
La notation i apparaît en 1777 siècle avec Leonhard Euler (1707 ; 1783) qui développe la théorie des nombres complexes
sans encore les considérer comme de « vrais » nombres. Il les qualifie de nombres impossibles ou de nombres imaginaires.
Au XIXe siècle, Gauss puis Hamilton posent les structures de l’ensemble des nombres complexes. Les nombres sans partie
imaginaire sont un cas particulier de ces nouveaux nombres. On les qualifie de « réel » car proche de la vie. Les complexes
sont encore considérés comme une création de l’esprit.
() z z
n
1) z = z ; 2) z + z ' = z + z ' ; 3) z z ' = z z ' ; 4) z n = z ; 5) = / z' 0
z' z'
6) z z = a 2 + b 2 ; 7) z + z = 2 Re( z ) ; 8) z − z = 2 Im( z ) ; 9) z iIR z = − z ; 10) z IR z = z
1 z a − ib a b 1
Remarque : Si z = a + ib et z 0 alors = = = − i (forme algébrique de )
z zz a ² + b² a ² + b² a ² + b² z
II) Représentation géométrique d'un nombre complexe.
Définitions : Soient a et b deux réels. Et le plan est rapporté à un repère orthonormé direct (O, u, v ) .
▪ A tout nombre complexe z = a + ib , on associe le point M (a, b) , le nombre complexe z = a + ib est appelé
affixe du point M. Et le point M est appelé image ponctuelle de z = a + ib , et on note M ( z ) .
▪ L’image vectorielle du nombre z = a + ib est le vecteur w = OM , le nombre z = a + ib est appelé affixe
du vecteur w = OM . (Voir figure 1 p26)
a 2 + b2 a 2 + b2
Définitions : On appelle module de z = a + ib , noté z le réel a + b .
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Le nombre cos x + i sin x est noté e ix , notation compatible avec la formule de Moivre.
▪ La formule de Moivre permet par exemple d'exprimer sin ( nx ) et cos ( nx ) en fonction de puissances
de cos ( x ) et/ou sin ( x ) .
VI) Transformations planes.
Soient M ( z ) , M '( z ') et ( ) trois point du plan complexe et u(a ) un vecteur .
▪ L’ensemble des points M(z) tels que : z − z A = z − zB est la médiatrice du segment [AB]
▪ Parfois pour déterminer l’ensemble des points M(z) , On pose z = x + iy / ( x; y ) IR2 dans la condition et l’on
essaie de se ramener à une équation cartésienne.