Flamme
Flamme
Flamme
La spectrophotométrie de flamme est une méthode spectrale d’analyse basée sur les
phénomènes de l’absorption et de l’émission des rayonnements fournis ou reçus par des
particules excitées dans une flamme (utilisée comme moyen d’excitation).
La flamme est un mélange gazeux dont la température est obtenue par la chaleur de
réaction de combustion.
Sachant que la chaleur de la flamme est limitée, cette méthode ne permet donc que
l’analyse d’un nombre limité d’éléments (alcalins et alcalino-terreux).
Partie théorique
Historique
KIRCHOFF et BENSEN (1859): initiateurs de cette méthode.
En 1876, GOUY réalisa une source d’excitation constante et introduisit la substance à analyser
dans la flamme par pulvérisation à l’aide d’un jet d’air, qui sert en même temps de
comburant.
LUNDERGARDH (1929), réalisa un nouvel appareil permettant à la fois une analyse qualitative
et quantitative de trente deux éléments par spectrographie de flamme.
Spectrophotomètre de flamme
Fonctionnement de l’appareil :
Une solution nébulisée dans une flamme émet des radiations caractéristiques des atomes de
la solution lors de leur excitation. Ces radiations passent à travers les fentes, puis traversent
des filtres et seront captés par des cellules photoélectriques, amplifiée et mesurée à l’aide
d’un galvanomètre comme le montre le schéma suivant :
descri
ption d’un photomètre de flamme
Schéma simplifié du chemin optique
d’un spectrophotomètre de flamme
L’atomiseur : Dans lequel la solution à doser est pulvérisée à l’aide d’un apport d’air
comprimé (parfois d’oxygène). Le débit doit être stable et reproductible.
Le brûleur : Dans lequel est aspiré le véhicule gazeux chargé de fines gouttelettes de la
solution à doser. La flamme est alimentée par un mélange air-butane (flamme à environ 1900
°C) ou par d’autres mélanges (air-acétylène, airhydrogène,…). La flamme doit être la plus
stable possible.
Une partie électronique : Constituée d’une cellule photoélectrique, d’un amplificateur relié
à un galvanomètre analogique ou digital.
Les composants de l’appareil :
FILTER
SELECT
IGNITION Na
K
FUEL
Li
POWER Ca
Ba
2- Brûleur et
nébuliseur
TUBE CAPILLAIRE
NEBULISEUR
BRULEUR
3- Affichage
et réglage
8
Lecture
Sensibilité
Blanc
Gamme
D.P
Principe de l’analyse
La substance à analyser est mise en solution, elle est ensuite pulvérisée à l’aide d’un
nébuliseur et sera envoyée au sein d’une flamme.
La lumière émise est dispersée au moyen d’un filtre ou d’un monochromateur.
Les intensités des raies caractéristiques (bandes émises) des divers éléments est fonction
de leurs concentrations dans la solution. Ces intensités sont directement captées à l’aide
d’une cellule photoélectrique reliée à un galvanomètre.
Lorsqu’un atome est initialement excité et revient à son état fondamental, il émet une
radiation qui lui est caractéristique.
Cette excitation, si elle est suffisante va amener les électrons des sous-couches
périphériques à des niveaux énergétiques supérieurs
Puis ces électrons vont tendre à revenir à leur état initial en libérant leur énergie
supplémentaire sous forme d’une émission de lumière (photon).
Mode opératoire:
Après avoir préparer une solution fille à 100 µg/l à partir d’une solution mère à 1 g/l de
chaque constituant, on procède à la dilution de ces solutions pour obtenir les concentrations
voulues.
Pour chaque concentration on mesure l’absorbance à l’aide d’un photomètre de flamme, on
fait la moyenne des absorbances pour chaque concentration.
sodium
Les résultats sont exprimés dans le tableau suivant :
C (mole/l) 2 5 10 15 20 25
25
f(x) = x
R² = 1
20
ADSORBANCE
Series2
15
Linear (Series2)
10
0
0 5 10 15 20 25 30
CONCENTRATION
C (mole/l) 2 5 10 15 20 25
0.4
Series2
Absorbance
Linear (Series2)
0.3
0.2
0.1
0
0 5 10 15 20 25 30
Concentration
Pour obtenir de bons résultats, il faut tenir compte des conditions suivantes:
Les problèmes majeurs sont ceux des interférences, L’influence d’un élément ou
d’une substance de la solution sur l’émission de l’élément à doser, ils peuvent être à
l’origine de :
Diminution des émissions (affaiblissement).
Augmentation des émissions (fortification).
Solution du problème :
radiation monochromatique
absence de particules
Elle n’est pas vérifiée dans les cas suivants:
substances luminescentes
les concentrations très élevées ou bien très faibles
Conclusion
La spectrophotométrie de flamme est une méthode spectrale d’analyse basée sur les
phénomènes de l’absorption et de l’émission des rayonnements fournis ou reçus par des
particules excitées dans une flamme (utilisée comme moyen d’excitation).
Le présent TP nous a permis de comprendre le fonctionnement d’appareillages et les
différentes parties de l’appareil, ainsi que les étapes à suivre pour faire une analyse et aussi la
préparation des solutions étalons.
Cette méthode se base sur la comparaison des concentrations étalons échantillons. Elle
permet le dosage de nombreux matériaux, ainsi elle offre l’avantage d’une grande rapidité et
la détection des éléments à une concentration de l’ordre du microgramme. Cette méthode est
appliquée dans plusieurs domaine d’analyse