Lorenzo Pancino 2019 – Tous droits réservés.

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INTRODUCTION

« Après avoir réalisé pratiquement tous mes rêves et vu échouer

pratiquement toutes mes entreprises, je peux te l’affirmer : la
réussite n’est qu’une question de feu sacré, de déclic, de clarté
d’état d’esprit, de motivation et de détermination dans le
travail, de méthodologie et, par-dessus tout, de persévérance.
— C’est tout, Maître ?
Non jeune padawan ! Le plus important est de s’amuser comme
un enfant, en assurant toujours comme un pro.
— Et c’est tout, Maître ?
Non ! Te libérer de tes peurs et oser vivre et réussir ta vie
tu dois.
Voilà c’est tout !
Et comment dois-je faire, Maître ?
Ne fais pas, respire…
Respire ! »

Voilà comment j’attaque mes conférences. Ces quelques mots

résument à la fois ma philosophie et mon parcours. Ils donnent
mon idée de la réussite : un chemin, une quête jalonnée
d’embûches et d’enseignements, vers sa réalisation personnelle.

Au fil de ces pages, je te propose de suivre mon parcours.

J’espère que tu t’amuseras au récit de mes aventures.
Surtout, ne crois pas tout ce que je dis ! Certains de mes conseils
marcheront pour toi, d’autres pas. Mais si tu y trouves au moins
deux façons de faire nouvelles pour toi et que tu les fais tiennes,
alors là, je peux te l’assurer, ta vie changera !

Je m’appelle Lorenzo Pancino. Aujourd’hui, je suis en quelque

sorte un booster de rêves et de bizness en ligne. J’apporte

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l’impulsion nécessaire aux rêveurs et aux entrepreneurs
ambitieux qui ne savent pas par quoi commencer pour lancer
leur projet sur le Web (ou ailleurs). Je leur montre comment
impacter le monde et oser vivre de leur idée ou passion, même
quand ils dorment…
Mais ce que je suis devenu n’est que le haut de l’iceberg d’une
vie trépidante qui aurait pu être un fiasco si je n’avais décidé
d’oser rêver, vivre et réussir ma vie….
De A à Web, je t’explique tout dans ce livre !

Au cours d’une carrière caméléon, j’ai été grouillot en

maçonnerie, apprenti-couvreur, pizzaïolo, vendeur en porte-à-
porte de diffuseurs de parfum en banlieue défavorisée, équipier
de Mac Do, agent artistique, animateur en club de vacances,
agent de voyage, accompagnateur de groupes à l’étranger,
placeur d’affiches chez les commerçants, animateur radio,
comédien voix off et chroniqueur télé sur les plus grandes
chaînes et radios, interviewer de stars, présentateur de show
devant 18000 personnes, assistant en radio, DJ pour thés
dansants, prof pour animateur radio, coach en voix off pour les
stars et les leaders, animateur télé, papa, créateur d’un site
mort-né de vidéo de strip tease personnalisé, associé d’une boîte
de prod éphémère, patron d’un centre de formation à la voix off
et à la prise de parole, créateur et inventeur d’une méthode de
formation en ligne pour la voix-off, la voix et la prise de parole,
auteur, conférencier, fondateur de LearnyBox, la solution Saas
pour automatiser la vente d’infoproduits et de formations en
ligne… et… et c’est tout !
Pour le moment.
Oui, je sais, sur une carte de visite, ça fait long !

Je n’aurais jamais pu faire tout ça si je n’avais pas eu soif de

réussite.
Avais-je soif de reconnaissance, d’importance ?
Soif de passion, soif de vivre, de kif et de plaisir plutôt !
Pourquoi j’ai fait tout ça ?
Je n’en sais rien. Je n’ai pas toujours réfléchi.
Je l’ai fait. Et c’était cool !

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J’avais un rêve, quand j’étais petit. Je voulais voir mon nom en
haut d’une affiche et parler au monde entier. J’avais un autre
rêve. Je voulais être beau, grand, à l’aise et audacieux comme
Belmondo et James Bond réunis. Je voulais devenir riche et
célèbre, savoir me battre comme Bruce Lee, être gardien de but
de l’équipe de France de football...

En grandissant, j’ai eu d’autres rêves encore : avoir une piscine

avec des femmes splendides autour que je rends heureuses
chaque minute de leur vie, m’entourer d’une équipe qui réalise
toutes mes idées, devenir animateur radio et télé, faire du stand
up comedy, gagner des tournois de poker, avoir des amis
partout, fonder une famille, voyager quand je veux… Plus j’en
réalisais, plus mes rêves renchérissaient : j’ai voulu plonger avec
les requins, interviewer les plus grandes stars, écrire des livres,
faire des shows, faire des voix, gagner de l’argent même quand
je dors, ne pas faire la queue dans les files d’attente...
J’ai même rêvé d’une machine qui réalise le rêve des gens sur
Internet, et je l’ai faite ! Un truc de dingue quand on sait que je
suis nul en informatique.

Ah, j’oubliais mon rêve ultime : je voulais me réveiller chaque

matin face à la mer.
What else ?
- Un petit café - sans sucre - c’est tout !

J’avais de l’imagination quand j’étais petit !

Aujourd’hui à deux, trois détails près, je n’ai pas changé
Et j’ai réalisé pratiquement tous mes rêves.

Sauf le petit café. Deux semaines que je l’ai commandée et je

l’attends toujours, la Rolex des cafetières, la machine de rêve
express qui rend beau, grand, à l’aise comme Georges Clooney...
Ça m’énerve !
Mais ce n’est qu’un détail pratique. A défaut de vue sur la mer,
j’ai une femme merveilleuse qui m’apporte mon café en me
faisant un doux baiser et ça, c’est plus fort que tout.

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Mon destin n’était pas tout tracé, pourtant, et mes perspectives
de succès, moins évidentes encore.

Je me suis longtemps cherché, persuadé de n’être bon à rien.

Focalisé sur mes incompétences, mon absence de diplôme, mon
manque de culture, j’avais fini par admettre que j’étais un
incapable. Jusqu’à quatorze ans, je me suis coltiné une voix de
fillette et, bien plus longtemps encore, mon lot de complexes. Et
pourtant, ça ne m’a pas empêché de devenir animateur sur les
plus grosses radios et TV nationales et un comédien voix off
reconnu !

Feignant, je stagnais en rêvant de voir mon nom sur les

affiches… et j’ai fini par inventer une machine en ligne qui
gagne de l’argent pour moi, même quand je dors !

Tous les psys le disent : la paresse, ça n’existe pas. On a tous soif

d’apprendre. On a tous envie de prouver sa valeur. On a tous
l’énergie de faire. Quand on n’arrive pas à s’y mettre, ce n’est
pas la flemme ; ce sont des blocages, des mauvaises excuses qui
nous plombent.

Au fond de moi, je sentais que j’avais un don, des compétences

mais je ne savais pas encore lesquelles. Mais quand je mettais ce
don en balance avec ces autres compétences - ces qualités qu’on
dit “sérieuses” - ma confiance en moi vacillait.

Études supérieures, connaissances soutenues, auteurs

intellectuels, arts majeurs… j’avais prudemment ignoré tout
cela. Je m’étais calfeutré dans un petit monde confortable. Une
espèce d’échelle de valeurs était installée dans ma tête. Pas
question d’y grimper. Je faisais semblant de ne pas la voir.
N’empêche que je faisais de grands détours pour ne pas passer
dessous… En fait, cette échelle de valeurs était posée en travers,
dans ma tête. Elle faisait barrière entre moi et le monde.

Heureusement, j’avais un grand rêve et un petit don. Je me suis

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donc servi de mon don pour parvenir à mon rêve. En fait, c’est
mon rêve qui m’a permis de travailler mon don. Je l’ai si bien
travaillé, affûté, ciselé que j’en ai fait un talent. Quand je
travaillais ma voix, je me sentais moi-même et plus du tout ce
petit mec inculte et complexé, le cul entre deux échelles.
Quand je m’éclatais dans ce que j’aimais, j’oubliais mes
angoisses.

Mes seuls moteurs sont le plaisir et la passion.

On dit que la fonction crée l’organe… Avec le mien, j’ai créé ma
fonction. Je suis devenu animateur radio, puis en parallèle,
comédien voix-off.

Avec les premiers retours positifs, la confiance est venue.

D’abord timide, mon assurance est devenue fanfaronne, puis
carrément effrontée. C’était parti ! Je me suis envolé, de succès
en succès et, un jour, j’ai enfin vu mon nom tout en haut de
l’affiche. Je dois bien reconnaître que c'était grisant.

Si ma vie ressemble à une aventure exaltante, c’est qu’elle se

poursuit en une suite de challenges que je me lance à moi-
même, l’un après l’autre. Du temps de mes complexes, j’ai gardé
cette habitude de me défier. Missions impossibles, défis
extrêmes, provocations ultimes, je me sens capable de réaliser
les rêves les plus fous... tant qu’ils me font vibrer.

La radio, la télé, la scène, c’était le kif magistral. J’en ai bien

profité. Je me suis régalé. Et puis un jour, j’ai voulu grandir.
Voir plus loin. Entreprendre !

Tous mes rêves réalisés, je me sentais toujours insatisfait. Voilà

qu’une nouvelle idée venait de traverser mon esprit : devenir
mon propre patron. Gâté par la vie, je retrouvais en moi le sale
gosse qui trépigne d’impatience parce qu’il a envie de fabriquer
quelque chose de nouveau et qu’il veut le faire, là, tout de suite,
tout seul. Sans l’aide de personne.

Avec ce nouveau rêve revenaient mes complexes : je ne savais

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pas, je n’osais pas. La vieille échelle des valeurs s’est de nouveau
dressée pour faire barrière entre moi, fanfaron fantaisiste, et le
monde très sérieux de l’entrepreneuriat.

J’ai hésité, longtemps. Quand je me suis lancé, c’était sur un

coup de tête : “Capable de tout sauf de monter sa propre boîte,
Lorenzo ? Alors là ! on va voir ce qu’on va voir ! Yalla !”

Comme un gamin, je voulais tout faire tout seul. J’étais pressé et

sans méthode. En fait, petit, on ne veut pas “apprendre”, on
veut savoir, tout de suite. On a hâte d’aller à l’école pour
apprendre à lire et on rentre déçu, le soir du premier jour de
classe, parce qu’on ne sait pas lire...
J’ai appris que je ne savais pas.

Il a fallu transformer l’essai. Reprendre, patiemment, tout le

processus : y croire, trouver la confiance, travailler. Au pied du
mur, je me suis à nouveau lancé le challenge, comme quand je
voulais voir mon nom sur une affiche.

Cette nouvelle affiche, c’est moi qui l’ai composée, tout seul,
avec mon expérience, en couleurs. J’ai réussi à la coller tout en
haut du mur ! Elle proclame :

SI TU AIMES CE QUI BRILLE, SUIS TON ÉTOILE !

Il n’y a, là-haut, rien de magique. Il suffit de garder,

écarquillées, ses facultés d’émerveillement. Garder l’esprit
ouvert à soi-même, la capacité de croire en soi sans se juger par
rapport aux autres. On y gagne la confiance qui donne la force
d’y travailler.

Moi qui me croyais feignant, j’ai bossé sans vraiment m’en

apercevoir, tant je me suis éclaté. Aujourd’hui, je peux apprécier
la vraie paresse, la détente agréable, sans culpabilité, pendant
que mon dernier projet, rondement mené, travaille pour moi.

Je ne tire pas de gloire particulière à avoir réussi.

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D’ailleurs, je n'ai pas le sentiment d'avoir terminé. Je suis
toujours dans l’élan. Chaque jour, j’ose rêver, vivre et réussir ma
vie et j’en retire un vif sentiment de liberté.

Je n’étais pas le meilleur et pourtant j’y ai cru. Je me suis lancé.

Et j'y suis arrivé. Par des chemins parfois détournés, mais je
suis parvenu à réaliser mon rêve et, de là, à rêver encore et
toujours plus loin.

Je n’étais pas le meilleur. Le suis-je devenu ? Non ! Mais je suis

devenu meilleur, ça oui, sûrement !

Il y a deux façons de s’améliorer : chercher à surpasser les

autres ou chercher à se surpasser. En progressant par la
seconde voie, j’ai amélioré ma vie et mon état d’esprit. De bon
camarade, je suis devenu “meilleur allié de France” !
Je peux et je veux t’aider, toi qui me lis. Mon but ultime est que,
toi aussi, tu deviennes meilleur et même meilleur que moi !
La seule ambition de ce livre est que tu y parviennes mieux, plus
simplement, plus rapidement que moi, c'est-à-dire en évitant les
écueils sur lesquels j’ai échoué.

Ce qui me tient à cœur, ce dont je serais fier (dans le sens où

j’aurais le sentiment profond d’un accomplissement), ce serait
de t’avoir transmis le sens de mon cheminement. J’aimerais que
tu trouves ton chemin à toi, que tu t’y trouves, et que tu t’y
trouves bien.

J’aimerais qu’à n’importe quel moment - pas seulement au bout

- tu puisses te poser pour contempler le chemin parcouru et
qu’alors, tu te sentes en harmonie avec tes valeurs essentielles.
Je voudrais qu’aux moments importants de ton existence, le
cours du temps fasse une pause et que tu te dises “waouh ! c’est
génial ce que je vis !”

Parce que, vois-tu, le temps peut s’arrêter à n’importe quel

moment, et tout peut basculer. Il suffit de pas grand-chose - une
seconde d’inattention, un vaisseau de rien du tout qui pète - et

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en moins de temps qu’il n’en faut pour craquer une allumette,
tout le chemin parcouru défile en accéléré. Alors tu comprends
que seuls comptent les valeurs essentielles, les personnes que tu
aimes, ce que tu apprécies quand tu te poses.

Je le sais. J’en ai reçu la dure leçon il y a un mois… Alors que

j’achevais la rédaction de ce livre, le temps s’est arrêté pour moi,
ma vie a basculé…

Je te souhaite de ne jamais vivre d’accident dramatique. Tu

peux trouver le sens de ta vie sans cela. Parce que tu es
différent, tu ne réussiras pas comme moi. Parce que tu es
unique, avec tes talents, tes aspirations, tes valeurs et ton
tempérament propres, ton chemin sera particulier. En suivant
mes conseils, tu te réaliseras toi-même.

C’est un pro de la voix qui te le promet ; c’est la promesse d’un

homme de parole !

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