AQ140686
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de
Référence Avis Technique 16/14-686
Annule et remplace l’Avis Technique 16/08-561
ali
nv
Mur en maçonnerie
no
Porotherm R15 à 30
Ne peuvent se prévaloir du présent
Document Technique d’Application
que les productions certifiées,
marque CSTBat, dont la liste à jour
est consultable sur Internet à NF EN 771-1
Relevant des normes
ue
l’adresse :
et NF EN 998-2
www.cstb.fr
rubrique : Titulaire : Société Wienerberger SAS
8 Rue du Canal
Evaluations Achenheim
Certification des produits et des
niq
Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr)
CSTB 2014
Le Groupe Spécialisé n° 16 de la Commission chargée de formuler les Avis
Techniques a examiné le 18 juin 2014, le procédé de mur de maçonnerie en briques
perforées « POROTHERM R15 à 30 » présenté par la Société WIENERBERGER SAS.
Le présent document, auquel est annexé le Dossier Technique établi par le
demandeur, transcrit l’Avis formulé par le Groupe Spécialisé qui rassemble les
informations complémentaires utiles aux utilisateurs du procédé quand au domaine
d’emploi, aux dispositions de conception et de mise en œuvre proposées propres à
assurer un comportement normal des ouvrages. Cet Avis a été formulé pour les
utilisations en France Européenne. Cet Avis annule et remplace l’Avis Technique
16/08-561. Cet Avis ne vaut que pour les fabrications bénéficiant d'un Certificat de
qualification NF ou CSTBat.
2 Annulé 16/14-686
Résistance thermique maçonnerie enduite 1 La fabrication fait l'objet d'un autocontrôle suivi par le CSTB et le
face (m2.K/W) CTMNC dans le cadre de la procédure des certificats NF ou CSTBat.
Les produits bénéficiant d'une telle certification sont repérables par la
produit Joints verticaux Joints verticaux
présence du logotype de la marque NF ou CSTBat suivi du numéro de
collés laissés secs
marquage imprimé par les roulettes.
cITEbric 0,85 0,85
2.24 Mise en oeuvre
cITIbric 1,20 1,20
La compatibilité des produits avec les mortiers visés dans le Dossier
GF R15 0,71 0,71 Technique a fait l’objet d’essais de convenance permettant de conclure
GF R20 1,01 1,01 favorablement à l’aptitude à l’emploi de ces associations. Elles donnent
de bons résultats moyennant l'application des méthodes décrites dans
R20 0,73 0,76 le Dossier Technique et l'utilisation des accessoires associés au sys-
GF R20 Th 1,15 1,15 tème (platines de pose, rouleau applicateur). La réalisation des assises
dont la planéité conditionne directement la qualité de réalisation des
GF R20 Th+ 1,43 1,45 murs requiert un soin particulier.
R25 Th+ 1,71 1,71 L’attention est par ailleurs attirée sur le fait que, compte tenu de
l'épaisseur réduite du joint de mortier de montage et de la relative
R30 2,64 2,65
porosité du support, la longueur maximale d'encollage ne doit pas être
Il est rappelé que ces valeurs ci-avant ne valent que pour des produits trop importante de manière à éviter des dessiccations prématurées du
bénéficiant d'une certification des valeurs thermiques. mortier de montage, qui seraient préjudiciables à la bonne tenue du
collage.
Les coefficients de déperdition linéiques les plus courants sont donnés
au chapitre B du dossier technique établi par le demandeur. Il est noté que la relative facilité de découpe du produit par sciage
constitue un facteur favorable à la réduction des temps de montage
Isolement acoustique des éléments POROTHERM R15 à 30.
La réglementation portant sur la performance finale de l’ouvrage, la Le titulaire de cet Avis Technique est tenu d'apporter son assistance
satisfaction à cette dernière vis-à-vis des bruits aériens provenant de technique aux entreprises désireuses de mettre en œuvre ce procédé,
l’espace extérieur-ci peut être estimée par application de la norme NF notamment au démarrage des chantiers.
EN ISO 12354-3 à partir des performances intrinsèques des produits
mesurés en laboratoire. 2.3 Cahier des Prescriptions Techniques
Sur la base de ces dernières, rappelées en annexe 2 du Dossier Tech-
nique, on estime que toutes les configurations testées peuvent per-
2.31 Prescriptions de conception
mettre de satisfaire à la réglementation vis-à-vis des bruits aériens Les contraintes admissibles dans les parois porteuses sous l'effet des
provenant de l’extérieur dans les zones où l'isolement requis est égal à charges verticales doivent être calculées, conformément au fascicule
30 dB. P4 du DTU 20.1 « Règles de calcul et dispositions constructives mini-
L’utilisation telle quelle du procédé en séparatifs de logements n’est males », en appliquant à la résistance nominale des briques le coeffi-
pas admise. cient global de réduction N dont la valeur est donnée dans le tableau
suivant :
Imperméabilité des murs extérieurs Type brique Chargement Chargement
L'étanchéité à l'eau des murs de façade est convenablement assurée, centré excentré
moyennant le respect des conditions d'exposition définies à l'article 4.2
GFR15, R15 7,5 10
de la partie 3 de la norme P 10-202 référence DTU 20.1.
R20, GFR20, cITEbric 7,5 10
Risques de condensation superficielle
GF R20 Th, cITIbric 6 8,5
Le procédé, lorsqu’il est associé à un système d’isolation par
l’extérieur, permet de supprimer les ponts thermiques au droit des GFR20 Th+ 6,5 9
planchers et des refends, et donc d’éliminer les risques de condensa- R20 Th+
tion superficielle en ces endroits. Des ponts thermiques subsistent
dans le cas d’une isolation thermique rapportée côté intérieur. R25 8 11
R25 Th+ 8 11
Confort d’été
Selon la position de l’isolation thermique complémentaire dans R30 8 11
l’ouvrage, les murs extérieurs de ce procédé appartiennent à la caté- Pour les murs en briques de 30 cm d’épaisseur et dans le cas où la
gorie des parois à isolation extérieure ou intérieure. La détermination largeur d’appui a du plancher est inférieure aux 2/3 de l’épaisseur e du
de la classe d’inertie est à effectuer conformément aux règles « Th-I ».
mur, ce coefficient global de réduction est pris égal à
22e .
Finitions - aspects
3a
Les finitions prévues sont celles, classiques, pour les parois en terre
cuite. L'homogénéité du support d'enduit apportée par un montage à En outre, pour les murs soumis à exigences réglementaires en matière
joints minces est certainement favorable à l'homogénéité d'aspect et de sécurité incendie, la charge verticale maximale ne devra pas dépas-
de teinte de l'enduit de parement. ser la valeur indiquée donnée en annexe 1 du dossier technique pour
chacune des configurations visées.
Caractéristiques environnementales et sanitaires Du fait de la nécessité de disposer d'un nombre entier de rangées sur
Une Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) établie chaque hauteur d'ouvrage (mur, allège, ...), et du fait de l'impossibilité
conformément à la norme NF P 01-010 a été réalisée par le deman- de jouer sur l'épaisseur des joints aux fins de rattrapage, un calepi-
deur sur chacun des produits cITEbric, cITIbric, GFR 20 Th+ et R 25 nage préalable en hauteur des ouvrages est indispensable.
Th+. Il est rappelé que les FDES n’entrent pas dans le champ Un calepinage des ouvrages en longueur et pour le positionnement des
d’examen d’aptitude à l’emploi du procédé. baies est en outre nécessaire pour limiter le nombre de coupes au
minimum.
2.22 Durabilité
La terre cuite constitutive des éléments ne pose pas de problème de 2.32 Prescriptions de fabrication
durabilité intrinsèque dans la mesure où les spécifications définies Les caractéristiques des éléments POROTHERM R15 à 30 doivent
dans le Dossier Technique sont satisfaites. Compte tenu de ce que les satisfaire aux spécifications de la norme NF EN 771-1 en ce qui con-
matériaux associés à la terre cuite dans le mur fini sont également des cerne l'aspect, les dimensions, l'état de surface, les éclatements, la
matériaux minéraux, la durabilité d'ensemble des murs est équivalente dilatation conventionnelle à l'humidité, l'absorption d'eau, et les tolé-
à celle des murs traditionnels homogènes constitués de ce même type rances dimensionnelles sur la hauteur, les prescriptions relevant de la
de matériaux. catégorie M (briques et blocs pour mise en œuvre à joints minces). Les
altérations provoquées par les essais de résistance au gel définis dans
2.23 Fabrication la norme ci-dessus ne doivent en outre pas entraîner de perte de
Bien que la pâte argileuse contienne des inclusions de matériaux masse supérieure à 1,1% de la masse initiale de chaque produit.
fusibles devant être dosées et réparties avec soin, la fabrication des De plus, les classes de résistance des différents produits doivent être
éléments POROTHERM R15 à 30 ne diffère pas dans son principe de conformes à celles indiquées au paragraphe 2.12 du Dossier Tech-
celle, classique, des briques perforées traditionnelles de terre cuite. nique.
D'autre part, une chaîne de rectification de chaque face horizontale des Seuls les murs d’épaisseur supérieure ou égale à 15 cm peuvent être
produits à l'aide de disques diamantés permet d'obtenir aisément la considérés comme porteurs.
précision dimensionnelle en hauteur demandée.
16/14-686 Annulé 3
De plus, la tolérance sur la hauteur entre faces rectifiées a pour valeur
résistance moyenne en compression fb Voir § 2.12 du dossier
± 0,5 mm :
normalisé des éléments technique
Les produits doivent faire l'objet d'une certification NF ou CSTBat.
résistance initiale au cisaillement fvk0 0.3 MPa
2.33 Prescriptions de mise en oeuvre Epaisseur de la maçonnerie t 0.20 à 0.30 m
Il est rappelé que l'application du mortier de montage, choisi exclusi-
résistance caractéristique de la fk Voir § B du dossier
vement parmi ceux indiqués au Dossier Technique, doit être effectuée
maçonnerie technique
à l'aide du rouleau spécialement prévu à cet effet de manière à assurer
un calibrage aussi régulier que possible de la couche de mortier. La module d’élasticité de la maçonnerie E 1000. fk
pose est proscrite sur supports gelés ou gorgés d'eau.
section des armatures de chaînage 3,14 cm2
La technique nécessitant de poser le premier rang sur une assise bien
plane et de niveau, le planéité et l'horizontalité sont à vérifier sur la joints verticaux secs ou collés
périphérie de l'ouvrage (ou sur une partie de l'ouvrage délimitée par coefficient de comportement q 2.5
des joints de fractionnement) au moyens d'instruments dont la préci-
sion de mesure est compatible avec celle de l'ouvrage à réaliser. coefficient partiel de sécurité sur la M 1,67
résistance de la maçonnerie
2.34 Utilisation en zones sismiques coefficient partiel de sécurité sur la 1
S
Les murs montés à l’aide du procédé POROTHERM R15 à 30 peuvent résistance de l’acier de chaînage
être utilisés pour la réalisation d’éléments structuraux principaux de
bâtiments soumis à exigences parasismiques au sens du décret 2010- Dans le cas de petits bâtiments de forme simple définis dans la norme NF P
1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité 06-014 amendement de janvier 2011 (« Règles PS-MI 89 révisées 92 »), une
du territoire français, moyennant le respect des prescriptions de la justification sans nécessité de vérification par calcul est également possible
norme NF EN 1998-1 et de son annexe nationale NF EN 1998-1/NA, et en application de cette norme. Il est rappelé que les bâtiments visés par cette
en particulier le respect des prescriptions relatives aux maçonneries norme doivent être au maximum de type R + 1 + comble, de forme simple
chaînées. Seules les maçonneries de 20 cm d’épaisseur minimum sont tant en plan qu’en élévation, et contreventés par des murs répartis sur le
admises. pourtour des planchers.
Pour ces petits bâtiments, la longueur des panneaux dans chaque direction,
Il est rappelé que la justification de l’aptitude du mur à assurer sa exprimée en mètres, ne doit pas être inférieure au quotient de la surface S
fonction de contreventement passe par les vérifications suivantes : totale construite au sol, en mètres carrés, par le coefficient k donné dans le
tableau ci-après (montage à joints verticaux collés ou secs).
non écrasement de la zone comprimée de la maçonnerie en
pied de mur. Cette vérification de non-écrasement s’écrit :
Zone Epaisseur Joints Bâtiment Bâtiment Bâtiment
c.V . f k sismique maçonnerie verticaux RDC+ RDC+comble R+1+C
(cm) toiture avec
t M légère plancher
avec
planchers
Avec : lourd
lourds
H et V : charges horizontale et verticale appliquées au mur, exprimée
20 collés 38 19 12
en N ;
l, h et t : respectivement longueur, hauteur et épaisseur du mur,
secs 21 11 8
exprimées en mètres ;
3
: Coefficient de réduction pour tenir compte de l’élancement du mur 25 collés 46 23 15
et de l’excentricité des charges verticales appliquées
fk : résistance caractéristique de la maçonnerie, exprimée en MPa; secs 25 13 9
M: Coefficient partiel de sécurité sur la résistance de la maçonnerie ;
30 collés 55 27 17
c: coefficient fonction de la longueur du mur et du rapport H/V entre
charge horizontale et verticale. Les valeurs de c sont données ci- secs 29 15 10
après :
20 collés 25 13 8
4 Annulé 16/14-686
3. Remarques complémentaires
Conclusions du Groupe Spécialisé
Le procédé décrit dans le présent dossier appartient à la famille des
Appréciation globale murs en briques rectifiées de terre cuite montés à joints minces de
L'utilisation du procédé dans le domaine d'emploi proposé est mortier et à isolation rapportée. Les dimensions de ces blocs ont été
appréciée favorablement choisies de manière à leur conférer une masse unitaire inférieure à 21
kg. Les valeurs des coefficients globaux de réduction à appliquer pour
Validité le calcul des contraintes admissibles sous chargement vertical ont été
validées par les résultats d’essais sur murets.
Jusqu’au 30 juin 2019
Les résistances thermiques de maçonneries ont été déterminées à
partir de valeurs certifiées.
16/14-686 Annulé 5
Dossier Technique
établi par le demandeur
6 Annulé 16/14-686
* Planelle sous avis technique N° 16/12-651
16/14-686 Annulé 7
La figure 11c montre le cas d’un mur de refend en béton qui pénètre
Essais et contrôles de conformité sur les caractéristiques suivantes : dans le mur en brique par un poteau découpé au droit de la réserva-
tion.
Dimensions
Géométrie 4.23 Jonctions façade-plancher
Masse volumique apparente sèche Voir figure 10
Résistance à la compression En tête de plancher, les chaînages sont coffrés par des planelles de 5 à
10cm d’épaisseur et de hauteur adaptée à l’épaisseur du plancher.
Dilatation due à l’humidité
Pour la correction thermique privilégier l’emploi de planelles isolées ou
Durabilité vis-à-vis du gel-dégel. de Planelle à Rupture Thermique. Les valeurs du pont thermique en
Les produits sont marqués en continu par une molette réalisant une fonction de la configuration de planelle se trouvent au chapitre B.
impression en creux en sortie de filière. Le marquage réalisé comporte
le libellé WB pour WIENERBERGER, la date de fabrication et
l’identification de l’usine. 4.24 Jonctions façade-charpente
Voir figure 13
4. Mise en œuvre Le chaînage est réalisé soit avec une brique chaînage ou du béton
coffré avec des planelles côté intérieur.
4.1 Principe général de pose
Le procédé Porotherm R15 à 30 est mis en œuvre suivant les disposi-
tions du DTU 20.1 (NF P10-202) pour les éléments de maçonnerie 4.3 Réalisation des chaînages
destinés au montage collés à joints minces.
4.31 Réalisation des chaînages verticaux
4.11 Préparation du support et réalisation du Voir figures 5, 6
premier rang Les briques poteaux disposées alternativement dans un sens et dans
L'assise du premier rang de briques est réalisée sur une arase de l'autre permettent le harpage des briques tout en ménageant un vide
mortier frais traditionnel conformément au DTU 20.1. Après étalement de 15 x 15 cm pour la mise en œuvre des chaînages conformément au
du mortier, celui-ci est parfaitement réglé de niveau avec une règle DTU 20-1, ou conformément à la réglementation parasismique suivant
prenant appui sur les guides des platines de réglage. L’arase hydrofu- la catégorie d’importance du bâtiment et de la zone de construction en
gé pourra servir de coupure de capillarité. On utilisera un hydrofuge de application de l’arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et
masse de performance équivalente au 322 Lankofuge Masse de la aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de
Société Parexlanko. la classe dite « à risque normal ».
Les briques WIENERBERGER sont rectifiées avec une tolérance de
hauteur de ± 0,5 mm. 4.32 Réalisation des chaînages horizontaux
Les briques sont débarrassées des agents antiadhésifs comme la Voir figures 8,9
poussière, la graisse, etc… Sur murs, les chaînages horizontaux sont réalisés à l’aide des acces-
Elles sont humidifiées à l’aide d’un balai ou d’un pinceau de tapissier soires linteaux-chaînage.
mouillé.
8 Annulé 16/14-686
verticales, au cisaillement et la flexion par le calcul. Les saignés sont Rapport d’essai CTMNC n° 2014012907 du 7 novembre 2012 (mu-
de préférence découpées à la rainureuse. Elles sont réalisées avant rets CITEBric)
application de l’enduit. Les scellements et rebouchage des saignés Rapport d’essai CTMNC n° 2014013942 du 30 juillet 2013 (murets
doivent être exécutés suivant les indications correspondantes au maté- GF R15)
riau principal utilisé (mortier ou plâtre).
Rapport d’essai CTMNC n° 2014013942 du 30 juillet 2013 (murets
4.8 Dispositions parasismiques GFR20Th+)
Le procédé POROTHERM R15 à 30 permet une utilisation en zone Rapport d’essai CTMNC n° 2014013942 du 30 juillet 2013 (murets
sismique pour les briques de 20cm à 30cm d’épaisseur. L’ensemble R25 Th+)
des joints verticaux est exécuté, soit en collant au mortier pour joint Rapport d’essai CTMNC n° 2014013942 du 30 juillet 2013 (murets
mince entre elles les boutisses des éléments juxtaposés, soit en rem- R30)
plissant la poche à mortier soit en optant pour un montage à joints
Résultats d’essais sur murets :
verticaux secs.
Le joint vertical est réalisé avec le mortier pour joint mince déposé à la
truelle ou au rouleau applicateur sur la boutisse femelle de la brique. GFR20 R25
cITIbric cITEbric GFR15 R30
L’épaisseur de mortier déposé est d’environ 3mm. Les joints verticaux Th+ Th+
réalisés ainsi sont conformes à l’exigence de la norme NF EN 1998-1
paragraphe 9.2.4. Moyenne
6,19 5,93 7,07 4,97 4,03 3,94
Pour la réalisation des chaînages, il convient de respecter les disposi- (MPa)
tions décrites au paragraphe A.4.3 du présent document concernant fk (MPa) 5,15 4,21 5,89 4,05 3,28 3,01
les zones sismiques.
Pour assurer l’étanchéité à l’air en partie courante d’une paroi donnant Caractéristiques thermiques
sur l’extérieur ou sur un local non chauffé, celle-ci doit être enduite au-
Les résistances thermiques des maçonneries en briques POROTHERM R
moins sur une face.
15 à 30 sont données dans le tableau suivant :
4.111 Revêtements extérieurs
Résistance thermique maçonnerie enduite 1
Dans le cas d’une ITI face (m2.K/W)
Un revêtement extérieur est obligatoire pour les murs extérieurs à
produit Joints verticaux Joints verticaux
simple paroi. Les enduits applicables sur cette maçonnerie sont des
remplis laissés secs
enduits monocouches ou multicouches conformes au DTU 26.1.
La classe de résistance à l’arrachement à prendre en compte pour nos cITEbric 0,85 0,85
briques de terre cuite est : cITIbric 1,20 1,20
Rt3 pour les briques d’épaisseur inférieure ou égale à 250 mm GF R15 0,71 0,71
Rt2 pour les briques d’épaisseur supérieure ou égale à 300mm.
GF R20 0,82 0,84
Dans le cas d’une ITE R20 0,70 0,72
Il est possible d’utiliser un doublage en maçonnerie ou tout système
GF R20 Th+ 1,43 1,45
d’isolation thermique par l’extérieur ayant fait l’objet d’un avis tech-
nique prévoyant l’utilisation sur support en maçonnerie de briques de R25 Th+ 1,71 1,71
terre cuite ;
R30 2,64 2,65
Le revêtement extérieur peut également être un procédé de bardage,
vêture, vêtage traditionnel ou disposant d’un avis technique visant la Il est rappelé que ces valeurs ci-avant ne valent que pour des produits
mise en œuvre sur procédé de maçonnerie. bénéficiant d'une certification des valeurs thermiques.
B. Résultats expérimentaux
Essais sur murets
Rapport d’essai CTMNC n°2014012906 du 7 novembre 2012 (murets
CITIBric)
16/14-686 Annulé 9
Ponts thermiques de liaison de balcon attique avec maçonnerie
Porotherm
C. Références
Le procédé POROTHERM R15 à 30, est utilisé depuis 1995. Environ
3 000 000 m2 de murs sont réalisés par an.
10 Annulé 16/14-686
Annexe 1: résistance au feu
16/14-686 Annulé 11
12 Annulé 16/14-686
16/14-686 Annulé 13
Annexe 2: Résultats acoustiques
14 Annulé 16/14-686
Figures du dossier technique
16/14-686 Annulé 15
Figure 1 : briques de base
16 Annulé 16/14-686
Figure 2 : briques poteau
16/14-686 Annulé 17
Figure 3 : briques poteau
18 Annulé 16/14-686
Figure 4 : briques linteau-chaînage
16/14-686 Annulé 19
Figure 4bis : planelles
20 Annulé 16/14-686
Figure 5 : chaînage vertical R15-R20-R25
16/14-686 Annulé 21
Figure 6 : chaînage vertical R30
22 Annulé 16/14-686
Figure 7 : chaînage vertical poteau multi-angle
16/14-686 Annulé 23
Figure 8 : Chaînage horizontal R15-R20-R25
24 Annulé 16/14-686
Figure 10 : jonction façade-plancher intermédiaire
16/14-686 Annulé 25
Figure 11 : jonction façade-refend
26 Annulé 16/14-686
Figure 12 : exemple de configuration linteau-tableau
16/14-686 Annulé 27
Figure 14 : continuité chaînage vertical dans mur de soubassement
28 Annulé 16/14-686
Figure 15 : acrotère
16/14-686 Annulé 29