RCG 017 0087
RCG 017 0087
RCG 017 0087
Résumé
Le risque de crédit est aujourd’hui au cœur des
© Éditions ICES | Téléchargé le 18/10/2022 sur www.cairn.info (IP: 102.142.108.229)
87
Revue Congolaise de Gestion N° 17
Abstract
Credit risk is a main concern in banking core
business. However, to obtain a credit allowance is now due
to the completion of certain criteria and more complex.
Credit allowance is related to risks whose claims or risks
coverage have become a matter of security. In this context,
it is advisable to proceed with the evaluation of risks as
limitation of potential risks. La Banque Congolaise
d’Habitat (BCH) newly settled in the Congolese banking
market these are the new challenges take up. This study
demonstrates, on basis of Bale committee reports, the
valuable method of assessment which matches the COBAC
requirements. As a matter of fact, the guidelines methods
“standard» and “IRB” had been efficiently applied to.
Key Words:
BCH, credit, risk, investment credit, credit risk, default risk
© Éditions ICES | Téléchargé le 18/10/2022 sur www.cairn.info (IP: 102.142.108.229)
88
de l’Afrique Centrale (CEMAC) 1 a donné un délai pour
qu’en 2015 toutes les banques des Etats membres
appliquent les recommandations de Bâle II 2.
Au regard de ces deux enjeux (appliquer les
recommandations de Bâle et respecter l’échéance fixée par
la COBAC), on peut alors se poser la question légitime de
savoir si les banques de la CEMAC en général, et en
particulier si la Banque Congolaise de l’Habitat (BCH) est
préparée à cette échéance.
Notre étude porte donc sur l’Evaluation du risque de
crédit des entreprises. Le risque de crédit et son évaluation
représentant une question préoccupante et de survie pour la
majorité des institutions financières (banques).
Dans le cadre de notre travail de recherche, nous
vérifierons si la Banque Congolaise de l’Habitat est
préparée à faire face à cette échéance. Comment se prépare
t- elle et comment applique t- elle les normes internationales
© Éditions ICES | Téléchargé le 18/10/2022 sur www.cairn.info (IP: 102.142.108.229)
1
La CEMAC se compose des six (6) pays suivants : Guinée-Equatoriale,
Gabon, Cameroun, Congo, Centrafrique, Tchad.
2
www.beac.int/cobac
89
Revue Congolaise de Gestion N° 17
3
Charbonnier Jacques, (2004) : Dictionnaire de la gestion des risques
et des assurances, Editions la maison du dictionnaire, Paris, P. 260.
90
d’opérations permettant de reconnaître un risque, en le
décrivant et en énonçant ses principales caractéristiques.
L’identification des risques vise à repérer les
problèmes potentiels avant qu’ils ne se transforment en
problèmes réels et à inclure cette information dans le
processus d’évaluation.
La phase d’identification permet de formuler les
énoncés de risques et d’identifier leur information
contextuelle. Elle consiste aussi en l’identification de
critères quantitatifs (ratios financiers pour l’appréciation de
la performance,…) et qualitatifs (secteur d’activité et ses
perspectives, positionnement concurrentiel, l’évolution du
marché, la qualité de l’information financière, la
compétence et l’expérience des dirigeants,…).
L’identification permet ainsi à faire une
segmentation des entreprises, qui sollicitent un crédit,
suivant leurs secteurs d’activité ou autre élément afin de les
© Éditions ICES | Téléchargé le 18/10/2022 sur www.cairn.info (IP: 102.142.108.229)
91
Revue Congolaise de Gestion N° 17
92
prise en compte était le montant du crédit distribué. Il
apparait, à la lumière de la théorie financière moderne, que
la dimension essentielle de la qualité de l’emprunteur est
négligée, et donc du risque de crédit qu’il représente
réellement. Ainsi, le comité de Bâle a proposé, en 2004, un
nouvel ensemble de recommandations qui définit une
mesure plus performante du risque de crédit, par
l’intermédiaire d’un système de notations internes propre à
chaque établissement (dénommé IRB, Internal Rating
Based) ainsi que le nouveau ratio de solvabilité, le ratio de
MC Donough prenant en compte le risque opérationnel de
VRUWH TXH IRQGV SURSUHVGH OD EDQTXH ޓj GHV ULVTXHV
de crédit 85%) + (risques de marché 5%) + (risques
opérationnels 10%)).
© Éditions ICES | Téléchargé le 18/10/2022 sur www.cairn.info (IP: 102.142.108.229)
93
Revue Congolaise de Gestion N° 17
7
www.beac.int/cobac
8
La COBAC mise en place en janvier 1993, présidée par le gouverneur
de la BEAC dont le siège à Yaoundé comprenant 11 membres est
habilité à superviser les établissements de crédits.
94
Revue Congolaise de Gestion N° 17
95
Revue Congolaise de Gestion N° 17
9
Selon Michel Dietsch & Joël Petey (2003), « Mesure et gestion du
risque de crédit dans les institutions financières », Editions DUNOD ,
Paris.
96
Les principaux systèmes experts sont : 1) La
méthode des ratios fondée sur l’analyse financière ; 2) La
méthode anglo-saxonne dite des 5 C : capital, character,
collateral, capacity et condition.
b. Avantages et limites des systèmes experts
Parmi les avantages d’un tel système, on note dans la
gestion de systèmes de règles d’évaluation complexes, la
prise en compte d’éléments non quantitatifs ou mal
formalisés, leur forte dimension opérationnelle et
explicative et, enfin, la transcription claire dans des
procédures de gestion.
Par ailleurs, ce système a pour principale limite la
possibilité de faire une part de subjectivité puisqu’il se base
sur un processus de conformation inter-expert ainsi que
l’absence de vérification de la cohérence par une approche
scientifique faute d’indicateurs de performance intrinsèque.
c. La construction d’un système expert
© Éditions ICES | Téléchargé le 18/10/2022 sur www.cairn.info (IP: 102.142.108.229)
97
Revue Congolaise de Gestion N° 17
98
c. Avantages et limites es modèles de scoring
Le modèle scoring est intéressant car il permet un traitement
de masse de populations nombreuses d’emprunteurs et cela
en un temps réduit. Le durée de traitement des dossiers est
passée de 15 jours à quelques heures pour les crédits
standard, favorisant ainsi une économie de coût. L’adoption
du scoring permet aux analystes de crédit de concentrer leur
attention sur d’autres aspects de la relation de clientèle et du
risque ainsi que le traitement identique de tous les
emprunteurs 10. Elle permet également de mieux contrôler
le risque de crédit, de détecter de façon précoce les défauts
de paiement des entreprises, d’estimer les pertes ainsi que
d’évaluer les probabilités de défaillance.
À titre de limites, on note que les modèles de scoring
mesurent mal les changements de toute nature qui modifient
l’attitude des emprunteurs par rapport au défaut ; ils
négligent les éléments qualitatifs relatifs à la qualité des
© Éditions ICES | Téléchargé le 18/10/2022 sur www.cairn.info (IP: 102.142.108.229)
10
Michel Dietsch & Jöel. Petey (2003), « Mesure et gestion du risque
de crédit dans les institutions financière », Revue de banque Editions,
Paris, P.48.
99
Revue Congolaise de Gestion N° 17
100
Phase 3 : Choix d’un outil qui donne des formules
avec des indicateurs pertinents pour faire une
classification des entreprises : avec des ratios organisés
par thème (endettement, rentabilité, gestion du cycle
d’exploitation) et la corrélation des variables retenues.
Phase 4 : Appréciation la qualité prédictive des
indicateurs : car une fois le score construit et validé sur des
échantillons test, sa qualité doit être contrôlée. Un des
contrôles les plus nécessaires est d’examiner par sous
population si le score a bien les propriétés attendues.
Phase 5 : Application de la méthode : par
l’observation des ratios et des séries statistiques obtenues,
par l’utilisation des formules afin d’obtenir un score final,
par la définition de la défaillance ou pas d’une société afin
de choisir de l’aider ou pas. Ce modèle utilise cinq (5)
variables lesquelles sont pondérées les unes par rapport aux
autres en fonction de leur importance relative. Il s’agit des 5
© Éditions ICES | Téléchargé le 18/10/2022 sur www.cairn.info (IP: 102.142.108.229)
101
Revue Congolaise de Gestion N° 17
11
Michel D. ; Petey J. (2003), op. cit p.55- 56.
102
x Les méthodes d’évaluation selon Bâle
Dans le souci de mener à bien l’évaluation du risque de
crédit au sein des banques, Bâle a eu à mettre en place des
indicateurs et des méthodes de mesure ou d’évaluation de ce
risque fondées sur le ratio de Cooke et le ratio de Mc
Donough.
Afin de proposer une alternative à ces indicateurs, le
Comité de Bâle s’est tourné en juin 2001 vers des approches
utilisées en pratique c’est- à dire sur les notations : 1) une
approche « standard » se fondant sur les notations externes
de crédit, et 2) une approche fondée sur des notations
internes, se déclinant en deux sous – méthodes : les
méthodes « IRB fondation » et « IRB avancée ».
12
Jean M. (1992), « Monnaie et banque en Afrique Francophone »,
Editions Edicef/ AUPEL, Paris, p. 374.
103
Revue Congolaise de Gestion N° 17
13
HULL J. (2007), « Gestion des risques et institutions financières »,
Editions PEARSON, P. 441.
104
ou recovery rate 14qui représente la meilleure estimation de
ce qui doit être récupéré en cas de défaillance de la
contrepartie.
x Exposition en cas de défaut (EAD :Exposureat
default) : est le montant que la banque risque de perdre
effectivement en cas de défaut (exemple : le nominal restant
à rembourser sur un prêt sans garantie).
Cependant, les deux méthodes se distinguent du fait
que dans la méthode IRB foundation, la banque doit
calculer de façon interne la PD et toutes les autres grandeurs
sont données par le régulateur (via éventuellement des
fournisseurs externes) tandis que dans la méthode IRB
advanced, quasiment, tous les paramètres doivent être
déterminés par la banque elle-même.
À ce niveau nous allons plus appesantir sur la
probabilité de défaut.
b. Estimation de la probabilité de défaut (PD)
© Éditions ICES | Téléchargé le 18/10/2022 sur www.cairn.info (IP: 102.142.108.229)
14
Le taux de recouvrement mesure la part du montant de l’exposition
que la contrepartie sera à même de rembourser.
15
François. D (2007), « Pratique de l’activité bancaire », Editions
DUNOD, Paris, p. 297.
105
Revue Congolaise de Gestion N° 17
m n
P(m / défauts ) p ( x) m (1 p ( x)) n
m!(n m)!
16
Michel D. &Jöel P. (2003), op. cit p. 36 – 37
106
Ce modèle détermine la probabilité de défaut
conditionnelle pour tout emprunteur crées par les facteurs
économiques.
107
Revue Congolaise de Gestion N° 17
108
consiste à prendre l’argent dans le compte du client pour
former cette caution. Il y a aussi des cautions sans blocage.
¾ Les CREDOC qui sont des engagements d’une
banque de payer un montant défini au fournisseur d’une
marchandise ou d’un service, contre la remise, dans un délai
déterminé, de documents énumérés qui prouvent que les
marchandises ont été expédiées ou que les prestations ou
services ont été effectués.
Et de façon spécifique et détaillée la BCH offre les
crédits suivants selon qu’ils sont attribués aux particuliers
ou aux entreprises :
109
Revue Congolaise de Gestion N° 17
110
montant et la durée de cet engagement). Le cautionnement
est aussi un engagement pris par tiers, la caution de
s’exécuter en cas de défaillance du débiteur. Il ne peut
excéder ce qui est dû par le débiteur.
x L’aval est un engagement apporté par un tiers
appelé « donneur d’ordre » ou avaliste sur un effet de
commerce pour en garantir le paiement. L’avaliste est donc
solidaire du débiteur principal. Cette opération s’apparente
donc à un cautionnement ;
x D’autres garanties personnelles comme les
garanties à première demande ou les lettres d’intention (qui
est un document écrit adressé par une société mère à un
établissement de crédit pour garantir les engagements pris
par sa société filiale) ou de confort sont également
utilisées ;
¾ Les garanties marchandes sont des garanties
données à titre onéreux par des organismes spécialisés. Le
© Éditions ICES | Téléchargé le 18/10/2022 sur www.cairn.info (IP: 102.142.108.229)
111
Revue Congolaise de Gestion N° 17
112
3..2. Nature, objet et montant du concours sollicité et
garanties
L’entreprise doit préciser la nature du crédit (crédit
immobilier, crédit d’investissement, facilité de caisse,
découvert, etc.), l’objet du concours (restructuration, achat
terrain ou équipement, construction, etc.), le montant
sollicité, les conditions fixées par la banque ou le tarif de ce
prêt (taux d’intérêt, durée du prêt, commission d’étude,
commission de mise en place, frais d’expertise, commission
d’engagement,…) ainsi que les garanties proposées.
113
Revue Congolaise de Gestion N° 17
114
des comptes d’exploitation et en établissant un certain
nombre de ratios à partir du bilan. Il s’agit du :
¾ compte de résultat :
L’analyste examine la société à travers l’évolution de son
activité et de sa rentabilité constatée dans le compte de
résultat. Il regarde l’aptitude des dirigeants dans leur gestion
et dans leur maîtrise des Soldes Intermédiaires de Gestion
(SIG). L’analyste cherche, autant que possible, chacune des
causes ayant entraîné les grandes évolutions des SIG.
Il évalue aussi la capacité de l’affaire à générer les
bénéfices sur plusieurs années. Ce résultat permet ainsi de
calculer la Capacité d’autofinancement (CAF). Aussi, les
ratios de l’entreprise sont comparés à ceux du secteur et à
ceux des concurrents pour rechercher les écarts et les
raisons objectives susceptibles de les expliquer.
¾ bilan
L’analyste de crédit évalue également la structure financière
© Éditions ICES | Téléchargé le 18/10/2022 sur www.cairn.info (IP: 102.142.108.229)
115
Revue Congolaise de Gestion N° 17
116
l’Afrique Centrale (BEAC) auxquelles seules les banques de
la place ont accès.
¾ Rentabilité de la relation avec la BHC
Elle est appréciée à partir des mouvements ou le
fonctionnement des comptes. Il s’agit de consulter le
compte du client à la BCH afin de voir les mouvements du
compte. L’intérêt de l’examen du fonctionnement du
compte est de mettre en évidence la façon dont le client
utilise les fonds qui sont placés dans son compte.
L’ensemble de ces mouvements sont retracés dans le
tableau ci-dessous.
117
Revue Congolaise de Gestion N° 17
118
de crédit. Cette analyse est complétée par les informations
tirées du fonctionnement de compte et celles provenant de
la centrale des risques sans pouvoir mesurer le risque de
crédit.
La conséquence d’un tel procédé laisse une place à
la subjectivité lors de la prise de décision. A cet égard, la
BCH ne fonctionne pas selon les normes, conformément
aux recommandations de Bâle qui exigent que toutes les
banques aient un système de notation des contreparties.
De ce fait, pour permettre à la BCH de bien évaluer
son risque de crédit, la méthode standard de Bâle peut être
utilisée. Ce choix est dicté par le fait que le système des
experts est aussi un commentaire subjectif.
La BCH ne peut pas utiliser la méthode interne, car,
l’utilisation de celle-ci oblige les banques de disposer d’un
historique de défaut (impayés) d’au moins 5 ans ; ceci
nécessite donc un volume estimé en dizaine de milliers de
© Éditions ICES | Téléchargé le 18/10/2022 sur www.cairn.info (IP: 102.142.108.229)
3.3.2 : Suggestions
Nous proposerons les différentes étapes pour
l’application de la méthode standard à la Banque
Congolaise de l’Habitat. Selon Bâle, toutes les banques
doivent procéder à la notation des contreparties. Celle-ci
consiste à :
- déterminer la probabilité de défaut (exprimée en
%) ;
- calculer l’exposition au moment du défaut (EAD) ;
- calculer la perte en cas de défaut (LGD) ;
119
Revue Congolaise de Gestion N° 17
120
Endettement à terme + capacité
d'endettement C7: FP / DLMT
Solvabilité générale C8: Total bilan / DLMT+ DCT
Ratios de rentabilité
Taux de marge brute C9: EBE / CA
Taux de rentabilité financière C10: RN / FP
C11: RN*100 / CA ou CAF /
Taux de marge nette CAHT
Ratios d'activité
Taux de croissance C12: CAn - CA(n-1) / CA (n-1)
Poids de l'endettement C13: FF/ EBE
C14: Stock / Production
Rotation des stocks vendue
C15: Créances clients / CA
Durée moyenne du crédit TTC
Durée moyenne du crédit C16: Dettes fournisseurs /
fournisseur Consommation des tiers TTC
© Éditions ICES | Téléchargé le 18/10/2022 sur www.cairn.info (IP: 102.142.108.229)
121
Revue Congolaise de Gestion N° 17
122
e
C2= FP/TB 4,18% 400 0,15 60
C3= DLMT/CAF 150, 37 250 0,08 20
Créances
C4= Douteuses 4,59% 0 0,08 0
C5= FR/BFR 100,34% 0 0,02 0
Rentabil
ité C6= AC/DCTE 46,38% 200 0,06 12
C7= FP/DLMT 21,54% 200 0,07 14
TB/Total
C8= Dettes 10488,00% 50 0,1 5
C9= EBE/CA 10,63% 200 0,09 18
C10= RN/FP -65,20% 200 0,05 10
C11= RN/CA -11,04% 200 0,06 12
13 301 030
C12= CA 328 100 0,04 4
C13= FF/EBE 103,64% 200 0,04 8
C14= Stocks/CAHT 7 0 0,01 0
Clients/CAT
Activité C15= TC 69,63 50 0,02 1
Fournisseur/C
© Éditions ICES | Téléchargé le 18/10/2022 sur www.cairn.info (IP: 102.142.108.229)
Pondération
Critères Points (Cn) (Pn) Cn * Pn
C19 : Climat des
affaires 100 0,03 3
C20 : Partage des 100 0,02 2
123
Revue Congolaise de Gestion N° 17
124
10 dans laquelle la note « 1 » correspond au risque le plus
faible et la note « 10 » au risque le plus élevé.
Cette échelle de notation est aussi regroupée en cinq
classes allant du « risque très faible » au « risque très
élevé », qui correspond à l’échelle internationale de notation
du risque de crédit où le « risque très faible » équivaut à
« AA-BBB » et « CC-D » au « risque très élevé ».
Enfin, le score final est classé suivant le score de
l’échelle de notation qui va de [0-30points] à plus de 200
points.
Cette échelle de notation sert à l’attribution de la
note, à une éventuelle description ; à la détermination d’une
perte attendue, d’une classe de risque ainsi que de son
équivalent international qui sont regroupés dans le tableau
ci – après :
Tableau 8 : Echelle de notation interne du risque de crédit
CLASSE Equivalent
© Éditions ICES | Téléchargé le 18/10/2022 sur www.cairn.info (IP: 102.142.108.229)
125
Revue Congolaise de Gestion N° 17
126
Chacun de ces éléments doit être mesuré séparément
pour mesurer les risques et justifier les décisions de crédit.
Ils doivent également être régulièrement être réévalués car
chacun étant modifié au fil du temps.
4-C ONCLUSION
Le risque est inhérent à l’activité bancaire. Il est
inévitable parce que c’est dans la nature de la banque de
prendre des risques. Pour autant, ces derniers se doivent de
demeurer acceptables dans la mesure où une majorité des
ressources est apportée par les déposants et d’autres par les
bailleurs de fonds qu’il conviendra de rembourser à un
moment ou un autre. Les banques sont obligées d’être
prudentes. C’est pour cela que les activités des banques sont
de plus en plus encadrées ; d’où les multiples
recommandations des travaux de Bâle.
Le risque de crédit est aujourd’hui au cœur des
© Éditions ICES | Téléchargé le 18/10/2022 sur www.cairn.info (IP: 102.142.108.229)
127
Revue Congolaise de Gestion N° 17
5- R EFERENCE BIBLIOGRAPHIQUES
1. BALLAN J.J (1991),
Dixeco de l’Economie, Editions Dunod, Paris.
2. BOISSIEU (DE) S. (2008) ,
« Le tournant Stratégique », Revue banque, In Investi.
3. BOUSSOUBEL L. (2007),
La notation interne nouvel outil de gestion du risque
decrédit, Ecole Supérieure des Banques.
4. CHARBONNIER J. (2004),
Dictionnaire de la Gestion des Risques et des assurances,
Editions La maison du Dictionnaire, Paris.
5. CHRISTELLE P. & VILLEPELET S. (2005),
Le management des risques de l’entreprise, EYROLLES
Editions d’Organisation, Paris.
6. CONTESSE A. (1996),
« La maîtrise du Risque de Crédit », Revue banque n°576.
128
Revue Congolaise de Gestion N° 17
129
Revue Congolaise de Gestion N° 17
WEBOGRAPHIE
Http : fr.wikipedia.org/wiki/ La crise des subprimes et ses
conséquences : les nécessaires reformes du système bancaire
internationale.
www.beac.int/cobac-rapport annuel COBAC R-2001/07.
www.mémoireonline.com –La gestion du risque de crédit : un enjeu
majeur.
www.acibelguim.be/principe-de- traitement- du-risque-de-crédit-marc-
ronvaux.
www.issard.com-l’essentiel du nouvel accord de Bâle
© Éditions ICES | Téléchargé le 18/10/2022 sur www.cairn.info (IP: 102.142.108.229)
130