NF en 459-2
NF en 459-2
NF en 459-2
ICS : 91.100.10
Chaux de construction
Partie 2 : Méthodes d'essai
le 20 octobre 2002.
Remplace la norme homologuée NF EN 459-2 (indice de classement : P 15-105), de
mars 1995.
Modifications Par rapport au document remplacé, les modifications suivantes ont été apportées :
— une variante pour la détermination de la granularité (finesse) des chaux hydra-
tées a été ajoutée ;
— quelques amendements ont été apportés à la méthode d’échantillonnage, aux
méthodes d’analyse chimique et à la méthode de détermination de la résistance
mécanique ;
— une variante pour l’évaluation de la réactivité a été ajoutée ;
— le mode opératoire pour la détermination de l’eau libre a été modifié.
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, avenue Francis de Pressensé — 93571 Saint-Denis La Plaine Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.fr
M ADAM EXPERT
M AMIAND CERIB
M BAR SETRA
MME BAROGHEL-BOUNY LCPC
M BAUDA CIMENTS CALCIA
M BERGIER AFNOR
M BERGOIN STE DORDOGNAISE DES CHAUX ET CIMENTS DE ST. ASTIER
M BESOZZI UNION DES FEDERATIONS D'ORGANISMES D'HLM D.M.O.P.
M BOIS CGPC — CONSEIL GENERAL PONTS ET CHAUSSEES
M BONNET ATILH
M CONTI EDF
M COUCKE ETERNIT IND.
M DEVILLEBICHOT EGF-BTP
M DIVET LCPC
M FOUCARD LEMVP
M GARCIA SNBPE
M GIVELET CHAMBRE SYNDICALE NATIONALE DES FABRICANTS DE CHAUX GRASSES
ET MAGNESIENNES
M GROSJEAN UMGO
M HAWTHORN SNBPE
M JACQUES LCPC
MME LEGO FNB
M LESSIRARD STE DES TUYAUX BONNA
M MORIN SNCF
M PAILLE SOCOTEC
M PECH VICAT
M PEREZ MINISTERE DE L'INDUSTRIE — DGEMP
M PIMIENTA CSTB
M PINÇON BNTEC
M PLUMAT LAFARGE CIMENTS
M SAUCIER LAFARGE ALUMINATES
M SCHELL SNBPE
M THOMAS SNBPE
M TRINH CETEN — APAVE
M VERHEE USIRF
M WAGNER AFNOR
M WEISS ORIGNY
—3— NF EN 459-2:2002
Avant-propos national
L’autre norme mentionnée à l’article «Références normatives» qui n’a pas de correspondance dans la collection
des normes françaises est la suivante (elle peut être obtenue auprès d’AFNOR) :
ASTM C 230-90
Version française
Chaux de construction —
Partie 2 : Méthodes d'essai
Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC qui définit les
conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la norme
européenne.
Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues
auprès du Secrétariat Central ou auprès des membres du CEN.
La présente norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version faite
dans une autre langue par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale, et
notifiée au Secrétariat Central, a le même statut que les versions officielles.
Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche,
Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège,
Pays-Bas, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Suède et Suisse.
CEN
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION
© CEN 2001 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde
entier aux membres nationaux du CEN.
Réf. n° EN 459-2:2001 F
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EN 459-2:2001
Sommaire
Page
Avant-propos ...................................................................................................................................................... 3
Introduction ........................................................................................................................................................ 4
3 Échantillonnage ................................................................................................................................ 5
3.1 Généralités .......................................................................................................................................... 5
3.2 Échantillonnage de matériaux en poudre ............................................................................................ 5
3.3 Échantillonnage de matériaux granuleux ............................................................................................ 5
3.4 Échantillonnage de chaux en pâte ...................................................................................................... 5
Avant-propos
La présente Norme européenne a été élaborée par le Comité Technique CEN/TC 51 «Ciments et chaux de cons-
truction», dont le secrétariat est tenu par l’IBN.
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, soit
par entérinement, au plus tard en avril 2002, et toutes les normes nationales en contradiction devront être retirées
au plus tard en avril 2002.
La présente Norme européenne remplace l’EN 459-2:1994.
Les modifications suivantes ont été apportées au texte de l’EN 459-2:1994 :
— Modifications rédactionnelles et correction de petites erreurs ;
— Présentation d’une autre méthode de détermination de la granularité des chaux hydratées
(prEN 12485:1996) ;
— Reprise de la table vibrante de l’EN 196-1 ;
— Amendements à la détermination de la résistance, à l’analyse chimique et à l’échantillonnage des chaux de
construction.
La Norme européenne EN 459 est composée des parties suivantes :
— Partie 1 : Définitions, spécifications et critères de conformité ;
— Partie 2 : Méthodes d’essai ;
— Partie 3 : Évaluation de la conformité.
L’EN 459-2 est fondée sur la série des normes EN 196. Cependant, les propriétés chimiques et physiques des
chaux de construction impliquent le recours à d’autres méthodes d’essai que celles employées pour les ciments
courants et les ciments à maçonner. Ces méthodes sont reprises dans la présente Norme européenne.
Les données de fiabilité (répétabilité et reproductibilité) ne sont pas disponibles dans tous les pays membres du
CEN à l’heure actuelle. Après la mise en œuvre des trois parties de l’EN 459, le CEN/TC 51 recueillera les infor-
mations nécessaires pour incorporer les données relatives à la précision dans la prochaine révision de l’EN 459-2.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne,
Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, République Tchè-
que, Royaume-Uni, Suède et Suisse.
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EN 459-2:2001
Introduction
Pour la Norme européenne des chaux de construction EN 459-2, l’objectif a été d’adopter autant de méthodes
normalisées européennes que possible et, lorsque ceci n’a pas été possible, d’utiliser d’autres méthodes appro-
priées et éprouvées.
Sauf indication contraire, la classe de tolérance m de l’ISO 2768-1 doit être appliquée (signalée sur les figures par
l’indication «ISO 2768-m»).
Toutes les mesures sont en millimètres.
1 Domaine d'application
La présente Norme européenne décrit les méthodes d’essai applicables à toutes les chaux de construction faisant
l’objet de I’EN 459-1.
La présente Norme européenne décrit les méthodes d’essai de référence et, dans certains cas, des variantes à
ces méthodes. En cas de litige, seules les méthodes de référence sont utilisées.
II est possible d’utiliser d’autres méthodes que celles indiquées ci-après à condition de démontrer qu’elles permet-
tent d’obtenir des résultats équivalents à ceux fournis par la méthode de référence.
2 Références normatives
Cette Norme européenne comporte par référence datée ou non datée des dispositions issues d'autres publica-
tions. Ces références normatives sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énu-
mérées ci-après. Pour les références datées, les amendements ou révisions ultérieurs de l'une quelconque de ces
publications ne s'appliquent à cette Norme européenne que s'ils y ont été incorporés par amendement ou révision.
Pour les références non datées, la dernière édition de la publication à laquelle il est fait référence s'applique (y
compris les amendements).
EN 196-1, Méthodes d'essais des ciments — Partie 1 : Détermination des résistances mécaniques.
EN 196-2, Méthodes d'essais des ciments — Partie 2 : Analyse chimique des ciments.
EN 196-3, Méthodes d'essais des ciments — Partie 3 : Détermination du temps de prise et de la stabilité.
EN 196-7, Méthodes d'essais des ciments — Partie 7 : Méthodes de prélèvement et d’échantillonnage du ciment.
EN 196-21 1), Méthodes d'essais des ciments — Partie 21 : Détermination de la teneur en chlorures, en dioxyde
de carbone et en alcalis dans les ciments.
EN 932-1, Essais pour déterminer les propriétés générales des granulats — Partie 1 : Méthodes
d’échantillonnage.
EN ISO 3696, Eau pour laboratoire à usage analytique — Spécification et méthodes d’essais (ISO 3696:1987).
EN 10088-2, Aciers inoxydables — Partie 2 : Conditions techniques de livraison des tôles et bandes pour usage
général.
ISO 2768-1, Tolérances générales — Partie 1 : Tolérances pour dimensions linéaires et angulaires non affectées
de tolérances individuelles.
ISO 5725-2, Application de la statistique — Exactitude (justesse et fidélité) des résultats et méthodes de mesure
— Partie 2 : Méthode de base pour la détermination de la répétabilité et de la reproductibilité d'une méthode de
mesure normalisée.
ASTM C 230-90, Spécifications normalisées pour tables d’écoulement utilisées pour les essais de ciment
hydraulique.
3 Échantillonnage
3.1 Généralités
L’échantillonnage doit être effectué comme indiqué de 3.1 à 3.4, en tenant compte de la nécessité de réduire au
minimum l’absorption d’humidité et de dioxyde de cabone.
4 Analyse chimique
4.1.2 Expression des masses, des volumes, des facteurs et des résultats
Exprimer les masses en grammes, à 0,0001 g près, et les volumes en millilitres au moyen de burettes, à 0,05 ml
près.
Exprimer les facteurs des solutions, obtenues en calculant la moyenne de trois mesures, à la troisième décimale
près.
Lorsqu’un seul résultat d’essai a été obtenu, exprimer le résultat sous la forme d’un pourcentage, généralement
à la deuxième décimale près.
Lorsque deux résultats d’essai ont été obtenus, exprimer le résultat comme la moyenne des résultats, sous la
forme d’un pourcentage, généralement à la deuxième décimale près.
Si les deux résultats d’essai diffèrent de plus de deux fois l’écart-type de répétabilité (laboratoire), répéter l’essai
et prendre la moyenne des deux résultats les plus proches.
Les résultats de tous les essais doivent être enregistrés.
4.1.4 Réactifs
Tous les réactifs doivent être d’une qualité analytique appropriée à la méthode utilisée. L’eau utilisée doit être
conforme à la qualité appropriée, spécifiée dans l’EN ISO 3696.
4.4.2.1 Principe
Le dioxyde de carbone contenu dans la chaux sous forme de carbonates est libéré par réaction avec de l’acide
chlorhydrique et déterminé volumétriquement.
4.4.2.2 Appareillage
L’appareillage est illustré dans la Figure 1.
Légende
1 Entonnoir cylindrique 6 Ballon de décomposition, capacité 50 ml
2 Robinet 1 7 Cuve d’absorption contenant une solution d’hydroxyde de potassium
3 Robinet 2 8 Burette
4 Tubes capillaires 9 Flacon de niveau avec liquide obturant
5 Robinet à trois voies 10 Tube chemisé rempli d’eau
4.4.2.3 Réactifs
c) Acide chlorhydrique, dilué : 1 + 1 (un volume d’acide chlorhydrique concentré pour un volume d’eau).
d) Solution de rouge de méthyle : Dissoudre 0,2 g de rouge de méthyle dans de l’eau et compléter
à 100 ml.
4.4.2.5 Évaluation
La teneur en dioxyde de carbone doit être calculée en termes de teneur en CO2, exprimée en pourcentage pon-
déral, selon la formule suivante :
æV – V ö × P
è 1 2ø
C = 0,053 F 1 ----------------------------------- ... (1)
T × m1
où
C est la teneur du dioxyde de carbone en pourcentage pondéral ;
F1 est le facteur de correction conformément à 4.4.2.6 ;
V1 est le volume de gaz avant absorption, en millilitres ;
V2 est le volume de gaz après absorption, en millilitres ;
P est le niveau barométrique corrigé, en pascals × 100 ;
T est la température de mesure, en kelvins ;
m1 est la masse de l‘échantillon, en grammes.
Si l’étalonnage et la détermination sont effectués l’un à la suite de l’autre, il n’est pas nécessaire de prendre en
considération la température et la pression atmosphérique. Pour ce cas de figure, la formule (1) est simplifiée
comme suit :
4,397 æ V 1 – V 2ö de la mesure
è ø
C = ---------------------------------------------------------------------------------- ... (2)
æ V – V ö de l'étalonnage × m
è 3 4ø 1
4.7.2.1 Principe
La chaux libre (non liée) (oxyde de calcium et hydroxyde de calcium) est dissoute dans une solution de saccha-
rose et titrée à l’acide chlorhydrique, la phénolphtaléine étant utilisée comme indicateur.
Pour assurer la complète dissolution des chaux hautement réactives (tu, < 2 min, selon 5.10.5), qui ont tendance
à former de grossières particules d’hydroxyde de calcium lors de l’extinction, il convient de les humecter avec 1 ml
de méthanol avant mise en suspension.
4.7.2.2 Réactifs
a) Eau :
c) Méthanol : CH3OH.
2,804V 5 × C 1
K a = ----------------------------------- ... (4)
m2
où :
Ka est la teneur en chaux libre en pourcentage pondéral ;
V5 est la quantité en HCI utilisée, en millilitres ;
C1 est le facteur de l’acide chlorydrique, 1 mol/l ;
m2 est la masse de l’échantillon, en grammes.
La valeur calculée à l’aide de cette méthode est exprimée en pourcentage du produit «à l’état de livraison»
(voir 4.1).
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EN 459-2:2001
4.7.3.1 Principe
La chaux (oxyde de calcium et hydroxyde de calcium) libre (non liée) est extraite à l’aide d’ester acétylacétique et
l’extrait est titré avec de l’acide chlorhydrique, du bleu de bromophénol étant utilisé comme indicateur.
4.7.3.2 Réactifs
b) 2-propanol : (CH3)2CHOH.
g) Éthanol : C2,H5,OH.
i) Solution de bleu de bromophénol : Diluer 0,1 g de bleu de bromophénol dans l’alcool éthylique et porter
à 100 ml avec l’alcool éthylique.
j) isobutanol : (CH)3CHCH2OH.
où :
Ka est la teneur en chaux libre présente dans HL 2 et/ou NHL 2 en pourcentage pondéral ;
V6 est la quantité de HCI à 1 mol/l utilisée, en millilitres ;
C2 est le facteur de l’acide chlorhydrique dilué à 1 mol/l ;
m3 est la masse de l’échantillon, en grammes.
Calculer la teneur en chaux libre de HL 3,5, HL 5, NHL 3,5 et NHL 5 à l’aide de l’équation suivante :
V7 × C3
K b = 0,2804 × -------------------- ... (5b)
m3
où :
Kb est la teneur en chaux libre présente dans HL 3,5, HL 5, NHL 3,5 et NHL 5 en pourcentage pondéral ;
V7 est le volume d’acide chlorhydrique à 0,1 mol/l utilisé, en millilitres ;
C3 est le facteur de l’acide chlorhydrique à 0,1 mol/l ;
m3 est la masse de l’échantillon, en grammes.
5 Essais physiques
c) fréquence nominale 50 Hz ;
e) plaque oscillante : La surface de travail doit être plane. Dimensions minimales (largeur × profondeur)
400 mm × 300 mm. Elle est constituée :
2)
— soit d'une simple épaisseur d'acier austénitique inoxydable , (épaisseur
minimale 10 mm) ;
— soit d'une double épaisseur de métal (épaisseur minimale 20 mm), la couche
supérieure est en acier austénitique inoxydable 2), épaisseur minimale 1 mm,
en contact permanent avec la couche inférieure par liaison de friction
entrecroisée ;
À l’aide des vis de réglage fixées à sa surface inférieure, la table vibrante doit être réglée de manière à ce que la
surface de travail de la plaque oscillante ne s’écarte pas de l’horizontale de plus de 1 mm/m.
La plaque oscillante ne doit produire que des vibrations verticales uniaxiales. L’amplitude crête-à-crête mesurée
aux cloisons centrales et aux coins extérieurs du moule vide doit être de (0,75 ± 0,10) mm. L’amplitude doit être
indiquée en continu.
La table doit être équipée de rails de guidage ou de dispositifs similaires pour maintenir le moule au centre de la
surface de travail.
II doit être possible de fixer ensemble fermement, le moule et la hausse fixée dessus, au moyen d’un dispositif de
fixation.
La durée des vibrations doit être réglée à la seconde près, à l’aide d’une minuterie automatique.
Légende
1 Chargeuse
2 Moule
3 Dispositif de fixation
4 Plaque oscillante
5 Tableau de commande équipé d’un indicateur d’amplitude, d’une minuterie, d’un réglage de l’amplitude, d’un interrupteur
principal d’alimentation
5.2 Finesse
5.2.1 Méthode de référence
Déterminer la finesse selon l’article 3 de I’EN 196-6:1989, mais en utilisant en plus un tamis de 0,2 mm pour des
particules plus grossières.
5.2.2 Variante
Déterminer la finesse selon la méthode de tamisage à jet d’air décrite dans l’EN 1248:2000, en utilisant des tamis
de contrôle à 0,20 mm et à 0,09 mm.
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EN 459-2:2001
5.3 Stabilité
5.3.1 Généralités
En raison du caractère variable des caractéristiques chimiques et physiques des chaux de construction, il est
impossible de déterminer la stabilité des chaux de construction quelque soit leur type par une seule méthode. Pour
cette raison, la stabilité doit être déterminée comme suit :
— Chaux hydratées hautement calciques et tous types de chaux — 5.3.2.1 (méthode de référence)
hydrauliques — 5.3.2.2 (variante) ;
— chaux hydrauliques dont la teneur en SO3 est comprise entre 3 % et 7 % — 5.3.2.3 ;
— chaux vive, chaux en pâte, chaux dolomitique et chaux dolomitique — 5.3.3 ;
hydratée
— chaux calcique hydratée, chaux calcique en pâte et chaux dolomitique — 5.3.4.
hydratée renfermant des particules à granulométrie supérieure à 0,2 mm
5.3.2.1.1 Principe
Si l’extinction de la chaux est incomplète, l’hydratation par la vapeur de l’oxyde de calcium (CaO) présent dans un
échantillon comprimé sous forme d’une éprouvette circulaire conduit à une expansion qui se mesure par la varia-
tion du diamètre de l’éprouvette.
5.3.2.1.2 Appareillage
a) Moules, représentés à la Figure 3. Le piston doit présenter une gorge cruciforme gravée sur l’extrémité qui
forme la surface des éprouvettes d’essai.
b) Presse, pouvant agir sur le piston du moule avec une puissance minimale de 2 kN. La puissance doit être con-
trôlable avec une précision minimale de 0,5 kN. La pression produite par le piston (1) sur l’éprouvette d’essai
dans le moule (Figure 3), peut également être contrôlée par un manomètre.
c) Dispositif de mesure de longueur à 0,1 mm près.
d) Enceinte à vapeur pour le traitement à la vapeur des éprouvettes d’essai.
L’ensemble le plus simple consiste en un réservoir cylindrique à l’intérieur duquel un disque perforé (par exem-
ple un tamis, gaze en acier inoxydable) permet de maintenir les éprouvettes d’essai à environ 50 mm au-des-
sus de l’eau bouillante. Le couvercle doit être conçu de façon à éviter que le condensat ne s’égoutte sur
l’éprouvette d‘essai.
e) Source de chaleur permettant de maintenir l’eau en ébullition, par exemple, une plaque électrique chauffante
munie d’un régulateur ou bec à gaz réglable.
f) Balance permettant de peser à environ 0,01 g près.
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EN 459-2:2001
Dimensions en millimètres
Tolérances conformes à I’ISO 2768-1
Légende
1 Piston
2 Moule
3 Gorge cruciforme profondeur 0,5
5.3.2.2.1 Appareillage
Remplacer le bain d’eau et de l’armoire humide décrits dans I’EN 196-3 par une enceinte à vapeur.
5.3.2.2.3 Interprétation
Lorsque la différence moyenne (B – A) correspond à la valeur requise (voir Tableau 5 de l’EN 459-1:2001+AC:2002),
déclarer le résultat comme «satisfaisant», dans le cas contraire, le déclarer comme «non satisfaisant».
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EN 459-2:2001
5.3.2.3 Pour les chaux hydrauliques dont la teneur en SO3 est comprise entre 3 % et 7 % (essai à l’eau
froide)
5.3.3 Pour chaux vive, chaux en pâte, chaux dolomitique et chaux dolomitique hydratée
5.3.3.1 Principe
Des gâteaux (diamètre : entre 50 mm et 70 mm, épaisseur : environ 10 mm) sont réalisés en versant la pâte de
chaux éteinte ou la chaux en pâte sur des plaques poreuses absorbantes. Après 5 min, les gâteaux, ayant été
déplacés sur des plaques sèches, sont introduits dans l’étuve, après quoi ils sont inspectés visuellement pour y
déceler des fissures d’expansion.
5.3.3.2 Appareillage
a) Plaques absorbantes, d’environ 100 mm × 100 mm de côté, réalisées en silicate de calcium hydraté 3), comme
celles utilisées pour l’isolation thermique, masse volumique environ 1,0 g/cm3, épaisseur environ 5 mm, temps
d’absorption environ 10 min.
NOTE D’autres matériaux absorbants conduisant à une teneur en eau comparable peuvent également être utilisés.
3) Renseignements concernant la disponibilité de ces plaques auprès de : DIN Deutsches Institut für Normung
e.V., Burgrafenst. 6, D-10787 Berlin.
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EN 459-2:2001
5.3.3.5 Évaluation
Les chaux de construction sont considérées comme ayant satisfait à l’essai si les gâteaux ont conservé leur fer-
meté après le traitement décrit dans 5.3.3.4 et s’ils ne présentent aucune fissure d’expansion. Les fentes de retrait
ne sont pas significatives pour l’évaluation. À ce sujet, voir les Figures 4 à 6.
5.3.4 Pour chaux calcique hydratée, chaux calcique en pâte et chaux dolomitique hydratée renfermant
des particules à granulométrie > 0,2 mm
5.3.4.1 Principe
De grosses particules de chaux vive surcuite peuvent provoquer la formation de pustules ou d’alvéoles lorsqu’elle
est utilisée pour le plâtrage. Dans cet essai, la chaux hydratée est ajoutée au plâtre pur non retardé et, lorsque le
plâtre a pris, il est soumis à l’action de la vapeur. La vapeur hydrate tous les oxydes de calcium et/ou de magné-
sium non hydratés présents et provoque ainsi l’expansion du plâtre suivie d’une éruption à la surface.
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EN 459-2:2001
5.3.4.2 Matériau
Plâtre de Paris, contenant plus de 90 % en masse de sulfate de calcium (CaSO4.1/2H2O) et passant au tamis
de 0,2 mm.
De plus, lorsqu’il est mélangé avec une quantité d’eau à une température de (20 ± 5) °C représentant 50 % de sa
propre masse, le temps de début de prise observée doit être supérieur ou égal à 4 min et inférieur ou égal
à 15 min, lorsqu’il est essayé selon l’EN 196-3:1994, article 6.
5.3.4.3 Appareillage
a) Une grande feuille de matériau non absorbant pour le mélange (une plaque de verre 500 mm × 750 mm a
donné des résultats satisfaisants).
b) Trois moules circulaires en laiton, diamètre intérieur 100 mm, profondeur 5 mm, d’une épaisseur annulaire d’au
moins 5 mm, et formant un cône tronqué à l’intérieur de pente de 5°, chacun avec un socle non poreux
de 120 mm sur 120 mm.
c) Deux larges spatules.
d) Étuve ventilée, régulée à (40 ± 5) °C.
e) Enceinte à vapeur dans laquelle des éprouvettes destinées à la détermination de la stabilité peuvent être sou-
mises à l’action de la vapeur à la pression atmosphérique. Le couvercle doit être conçu de façon à empêcher
l’eau condensée de s’égoutter sur les éprouvettes.
5.5 Mortier normalisé selon le volume et le besoin en eau pour la détermination des valeurs
d’écoulement et de pénétration
5.5.1 Généralités
La mesure de la valeur de pénétration, du besoin en eau et de la teneur en air nécessite la préparation d’un mortier
normalisé avec un rapport de 1/3 en volume, ajusté à un diamètre d’écoulement de (185 ± 3) mm, tel que mesuré
sur la table d’écoulement décrite en 5.5.2.1.2.
Le sommet de la came (3) et la surface de la partie attachée (12) de l’arbre (4) doivent être trempés à une dureté
Brinell HBS150 selon I’EN 10003-1.
La rigidité de la plaque (5) est augmentée :
a) par la fixation de la plaque au palier (8), diamètre 100 mm, à l’aide de cinq vis M5 disposées à 72° les unes
par rapport aux autres et à 37,5 mm du centre. De plus, la surface intérieure de la plaque en acier inoxydable
doit être soumise à une charge uniforme exercée par un anneau en métal usiné au tour et résistant à l’action
corrosive du mortier, mesurant 300 mm de diamètre externe, 260 mm de diamètre interne et 5 mm de haut.
L’anneau (7) doit être fixé solidement sur la plaque en acier inoxydable à l’aide de six vis M5 à tête conique,
disposées à 60° les unes par rapport aux autres ;
ou bien :
b) à l’aide de trois bras d’appui partant du centre de la plaque et disposés à 120° les uns par rapport aux autres,
qui raccordent le support central au bord de la plaque. Les extrémités des bras d’appui doivent former des sur-
faces de support horizontales au même niveau que le palier central. Chaque surface de support doit être fixée
à la plaque (5) par une vis M5 à tête conique.
Les surfaces de contact entre la plaque (5), le palier (6) et l’anneau (7) ou les bras d’appui décrits en b) doivent
être polies à une rugosité maximale de 0,0032 mm.
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EN 459-2:2001
Dimensions en millimètres
Les tolérances sont conformes à I’ISO 2768-1.
Légende
1 Cadre 7 Anneau
2 Axe 8 Bosse
3 Came 9 Moule
4 Arbre 10 Dispositif d’alimentation
5 Plaque 11 Tige de compactage
6 Palier 12 Pied de l’arbre
Un cercle ayant un diamètre de 100 mm doit être gravé, sur une profondeur de 0,2 mm, au centre de la surface
supérieure de la plaque en acier inoxydable (5).
La plaque en acier inoxydable doit être à l’horizontale quelle que soit la position de l’arbre (haute ou basse). La
masse de l’ensemble arbre, support, plaque en acier inoxydable et dispositif de stabilisation doit être comprise
entre 4,2 kg et 4,5 kg. (Lorsque des masses supplémentaires sont requises par la méthode proposée en variante
en (b) pour la stabilisation, elles doivent toutes avoir le même poids et être fixées à la surface inférieure de chaque
bras d’appui, et être disposées de façon symétrique par rapport au centre de la plaque).
Les guides de l’arbre doivent avoir un jeu compris entre 0,05 mm et 0,1 mm. Aucune butée ne doit être prévue
pour empêcher la rotation. En revanche, la came et la partie de l’arbre qui se trouve à son contact doivent être
conçues avec un degré de précision tel que la table ne tourne pas de plus de 60° toutes les 15 secousses.
La face de la came (3) est une courbe lisse en spirale d’un rayon croissant qui touche l’arbre (4) après chaque
mouvement descendant après une rotation de 120°. La came et l’arbre doivent rester en contact jusqu’à ce que
se produise le mouvement descendant suivant.
L’arbre doit passer à travers deux guides finement polis (rugosité maximale 0,0100 mm) situés à 50 mm au moins
l’un de l’autre, l’un étant positionné directement au-dessus de l’autre.
II est également possible de placer l’arbre dans un tube vertical présentant une surface interne finement polie
(rugosité maximale 0,0100 mm). Dans ce cas, l’arbre doit être conçu de telle sorte qu’il ne se trouve jamais au
contact de plus de deux surfaces internes du tube, celles-ci étant à 50 mm au moins l’une de l’autre.
Dans les deux cas, la surface de l’arbre en contact avec la surface adjacente doit être comprise entre 25 cm2
et 35 cm2.
Rien ne doit gêner la chute de l’arbre qui doit être tenu propre. Il doit être lubrifié avec une huile minérale légère
résistant à la résinification. Le contact entre la plaque de la table vibrante et la bosse (8) du cadre (1) doit être
établi au moyen d’un anneau horizontal ayant une largeur de 3 mm et une profondeur de 5 mm.
Aucun fluide (huile, eau) ni aucune poussière ne doit se trouver entre la surface inférieure du support central et la
bosse (8). On peut y contribuer en augmentant le diamètre des guides de 3 mm sur une longueur de 5 mm, ceci
à partir de la bosse (8).
Le moule (9) et le dispositif d’alimentation (10) doivent être fabriqués dans un métal résistant à l’action corrosive
du mortier (acier inoxydable, laiton). Le diamètre intérieur, inférieur et supérieur, ainsi que la hauteur du moule
doivent être conformes aux spécifications à ± 0,5 mm près. Pour éviter l’apparition de bosses, l’épaisseur mini-
male du moule doit être de 2,0 mm.
La table d’écoulement doit être vissée solidement sur un socle horizontal, rigide et non déformable sans recours
à des dispositifs de mise à niveau. Par exemple, un socle en béton d’au moins 50 kg, a donné des résultats
satisfaisants.
Toutes les tolérances citées ci-dessus sont également applicables aux tables d’écoulement déjà en service.
La tige de compactage (11) doit être une tige en matériau imperméable protégée par une feuille métallique et elle
doit peser (250 ± 15) g.
Légende
1 Socle 5 Vis de fixation
2 Cadre 6 Jauge en aluminium (échelle graduée tous les 2 mm)
3 Support 7 Plongeur
4 Guide 8 Récipient (muni d’une protection ramasse-gouttes)
5.5.2.3.1 Si la table d’écoulement n’a pas fonctionné pendant l’heure précédant l’essai, la faire fonctionner à
vide plusieurs fois. Aucun fluide ni aucune saleté ne doit se trouver entre le palier (6) et la bosse (8) voir Figure 7.
5.5.2.3.2 Pour déterminer le diamètre d’écoulement, placer le moule au centre de la table d’écoulement dont la
surface est propre et sèche (voir 5.5.2.1.2). Le remplir avec deux couches de mortier (préparé juste avant,
selon 5.5.2.3) ; pendant cette opération, maintenir le moule et son dispositif de chargement fermement en place
à l’aide d’une main, en faisant coïncider le bord avec le cercle gravé sur la plaque. Chaque couche de mortier doit
être étalée en la compactant légèrement 10 fois avec la tige de compactage (11, Figure 7) de sorte que le moule
soit rempli de façon uniforme.
Retirer le dispositif de chargement sans attendre et araser la surface du mortier. Nettoyer la table d’écoulement
et essuyer toute trace d’eau à proximité du moule. Retirer lentement le moule par le haut, 10 s à 15 s après avoir
arasé la surface du mortier. Étaler le mortier en imprimant 15 secousses à la plaque en mettant en marche le
moteur, réglé pour effectuer une secousse par seconde. Mesurer ensuite le diamètre du gâteau obtenu à l’aide
d’un pied à coulisse, dans deux directions perpendiculaires. La moyenne de ces mesures, donnée à 1 mm près,
représente l’écoulement.
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5.5.2.3.3 Une table d’écoulement et son mode de fonctionnement ne doivent pas être considérés comme étant
satisfaisants si la valeur moyenne de quatre essais d’étalonnage effectués avec un liant de référence (spécifié
dans ASTM C 230-83, note 2 de bas de page) 4) s’écarte de la valeur souhaitée de plus de 15 mm ou si l’écart
type, sR, de la répétabilité du diamètre d’écoulement, déterminée sur la base d’un minimum de six essais, est
supérieur à 2 mm pour un diamètre d’écoulement moyen d’environ 185 mm.
5.6.2 Appareillage
a) Plaque filtrante en papier, 190 mm × 190 mm × 2 mm 5).
b) Disque non-tissé de 185 mm de diamètre 6).
c) Anneau conique en matière plastique, diamètre intérieur allant de 150 mm maximum jusqu'à 140 mm
minimum, hauteur 12 mm.
d) Balance, avec un degré de précision de ± 0,1 g.
e) Règle en acier.
f) Deux plaques en matière plastique, 200 mm × 200 mm × 5 mm.
g) Micromètre.
4) Ce matériau est disponible auprès de : Office of Standard Reference Materials (OSRM). NIST. Room 204,
Building 202, Gaithersburg,MD.20899, U.S.A. pour utilisation comme le liant de référence pour la table
d’écoulement ASTM.
5) Les informations sur les sources d'approvisionnement dans toute plaque filtrante en papier peuvent être
obtenues auprès de : DIN Deutsches Institut für Normung e. V., Burggrafenstr. 6, D-10787 Berlin.
6) Renseignements concernant ces non-tissés auprès de : DIN Deutsches Institut für Normung e. V.,
Burggrafenstr. 6, D-10787 BERLIN.
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Dimensions en millimètres
Légende
1 Plaque en plastique
2 Anneau en plastique
3 Mortier d’essai
4 Plaque(s) filtrante(s)
5 Non-tissé
Figure 9 — Appareil d’essai pour la détermination de la rétention d’eau d’un mortier frais
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5.6.5 Évaluation
La rétention d’eau (WRV) doit être calculée à l’aide de la formule suivante.
La teneur en eau (W1) du mortier d’essai est donnée par la formule :
m8
W 1 = ---------------------
- ... (6)
m 8 + m9
où :
W1 est la teneur en eau du mortier d’essai ;
m8 est la masse totale de l’eau présente dans le mortier, exprimée en grammes ;
m9 est la masse du mortier sec, exprimée en grammes.
Calculer la teneur en eau du mortier dans l’anneau en plastique (W2) à l’aide des équations :
W2 = m10 × W1 ... (7)
m10 = m6 – m5
où :
W2 est la teneur en eau du mortier dans l’anneau en plastique, exprimée en grammes ;
m10 est la masse du mortier dans l’anneau en plastique, exprimée en grammes ;
m5 est la masse de la plaque en plastique, de la plaque filtrante, du non-tissé et de I’anneau en plastique,
exprimée en grammes ;
m6 est la masse de la plaque en plastique, de la plaque filtrante, du non-tissé et de l’anneau en plastique rempli
de mortier, exprimée en grammes.
Calculer la masse de l’eau absorbée par la plaque filtrante (W3), avec la formule :
W3 = m 7 – m 4 ... (8)
où :
W3 est la masse de l’eau absorbée par la plaque filtrante, exprimée en grammes ;
m4 est la masse de la plaque filtrante sèche et de la plaque en plastique, exprimée en grammes ;
m7 est la masse de la plaque filtrante imprégnée d’eau et de la plaque en plastique, exprimée en grammes.
Calculer la perte relative d’eau du mortier (W4) à l’aide de la formule :
W3
W 4 = -------- × 100 ... (9)
W2
où :
W4 est la perte relative en eau du mortier, en pour cent.
Calculer la rétention d’eau (WRV) sous forme de pourcentage, à l’aide de la formule suivante :
WRV = 100 – W4 ... (10)
Déclarer les valeurs individuelles et la moyenne de deux valeurs individuelles à 0,1 % près.
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5.7.2.1 Généralités
L’appareillage doit être étalonné au moins une fois tous les six mois. Une courbe d’étalonnage de la teneur en air
doit être établie entre 0 % à 25 % par paliers de 5 %. Chaque valeur corrigée doit être calculée à partir de la
moyenne de trois mesures selon les méthodes décrites dans 5.7.2.2 et 5.7.2.3.
La rallonge doit pratiquement atteindre le fond du récipient. Vidanger une quantité suffisante d’eau (10 ml corres-
pondant à environ 1 % de l’air). Le pourcentage exact dépend du volume du récipient déterminé selon 5.7.2.2 (en
masse ou en volume à 0,1 cm3 près). Relever la teneur en air indiquée et poursuivre l’étalonnage avec une nou-
velle hausse de pression dans la chambre de compression, équilibrer la pression, ouvrir la soupape dans le tube
trop-plein, etc.
2 Pièce de raccordement
Hauteur h2 : (135 ± 1) mm
4 Tête de remplissage
Hauteur h3 : (199 ± 1) mm
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Légende
1 Récipient cylindrique, capacité 1 I
2 Pièce de raccordement
3 Clapet de fermeture
4 Tête de remplissage
5 Levier actionnant le clapet de fermeture
5.9 Rendement
5.9.1 Récipient d’extinction
Le récipient d’extinction dans lequel est déterminé le rendement (voir Figure 11) doit être un récipient à double
paroi en métal résistant à l’action corrosive du mortier. L’espace entre les parois doit être rempli d’un matériau
isolant thermique, par exemple de la laine minérale. Les dimensions réelles du cylindre d’extinction intérieur doi-
vent être sélectionnées de manière à ce qu’à chaque palier de 2 mm de profondeur corresponde un rendement
de 1 dm3 par 10 kg de chaux vive.
Le récipient doit être fermé avec un couvercle.
Dimensions en millimètres
Légende
1 Matériau isolant thermique
2 Cylindre intérieur
3 Cylindre extérieur
4 Couvercle
5.10 Réactivité
5.10.1 Généralités
Lors de l’extinction, la réactivité des chaux vives pulvérisées doit être testée en mesurant, en fonction du temps
de réaction, l’augmentation de la température que provoque la réaction avec l’eau (courbe d’extinction par voie
humide).
5.10.2 Appareillage
L’appareillage d’essai (voir Figure 12) doit être composé des six parties décrites dans la Figure 12.
L’appareil d’alimentation et de pesage doit être réalisé en acier inoxydable (voir Figure 15).
L’appareillage d’essai doit avoir un équivalent en eau entre 200 J/K et 300 J/K.
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Dimensions en millimètres
Légende
1 Vase Dewar, capacité 1 000 ml, diamètre intérieur environ 77 mm, hauteur intérieure environ 235 mm.
2 Moteur d’agitateur, (300 ± 10) min-1 en charge.
3 Socle et support.
4 Agitateur à pales réalisé en une matière plastique appropriée 7), diamètre 60 mm (voir Figure 13).
5 Couvercle en plastique avec une partie qui peut s’ouvrir pour le remplissage et le passage du thermomètre, et pouvant
s’adapter sur le vase Dewar (voir Figure 14).
6 Thermomètre étalonné de 0 °C à 100 °C avec une précision de 0,5 °C et une vitesse de réponse élevée (temps de
passage de 20 °C à 60 °C inférieur à 10 s). La profondeur d’immersion doit être de 160 mm à partir du bord supérieur du
couvercle. II est recommandé d’utiliser un enregistreur à stylet pour la mesure de la température.
7) D’autres formes d’agitateurs peuvent être utilisées à condition de fournir les mêmes résultats en ce qui
concerne la réactivité.
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Dimensions en millimètres
Dimensions en millimètres
Légende
1 Couche isolante
2 Film polyéthylène
Dimensions en millimètres
5.10.5 Évaluation
5.10.5.2 Variante
Représenter sur un graphique les valeurs des températures mesurées en degrés Celsius en fonction du temps en
minutes (courbe d’extinction par voie humide, Figure 16).
Le résultat est exprimé comme le temps t nécessaire pour atteindre la température T requise. Par exemple, si la
température requise est de 60 °C, le résultat (en minutes) s’écrira t60.
5.11.3 Évaluation
Calculer le taux d’humidité comme la teneur pondérale wF, en pourcentage, selon la formule suivante :
m 11 – m 12
w F = --------------------------- × 100 ... (13)
m 11
où :
wF est le taux d’humidité, exprimé en pourcentage pondéral ;
m11 est la masse de l’échantillon avant séchage, exprimée en grammes ;
m12 est la masse de l’échantillon après séchage, exprimée en grammes.