S2 TDS Smai Electricite1 Fpo-Ouarzazate
S2 TDS Smai Electricite1 Fpo-Ouarzazate
S2 TDS Smai Electricite1 Fpo-Ouarzazate
FPO-OUARZAZATE 2019-202O
ELECTROSTATIQUE-ELECTROCINETIQUE
TD1 TD2 TD3
COURS DE SOUTIEN
SMPC SMAI ENSEM ENSAJ EST PSI MP
Résumé des cours, corrigé des exercices et des
examens, pour les étudiants niveau universitaire
تصحيح المتحانات+ تمارين شاملة+ ملخص شامل للدروس
PHYSIQUE :
Mécanique & Thermodynamique & Electricité &
Optique & Electrocinetique & Electronique
MATH :
Analyse & Algèbre & Probabilité & Statistique
Exercice 2
�������⃗
𝑂𝑂𝑂𝑂
�⃗ (𝑀𝑀) =
Soit le champ vectoriel : 𝑉𝑉 avec ������⃗
𝑂𝑂𝑂𝑂 = 𝑟𝑟𝑢𝑢
����⃗𝑟𝑟
|𝑂𝑂𝑂𝑂|
�⃗ le long de :
Calculer la circulation de 𝑉𝑉
a) la spirale logarithmique d’équation polaire : 𝑟𝑟 = 𝑎𝑎𝑒𝑒 𝑘𝑘𝑘𝑘 entre 𝜃𝜃1 et 𝜃𝜃2
b) la cardioïde : 𝑟𝑟 = 𝑎𝑎(1 + 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝜃𝜃) lorsque 𝜃𝜃 ∈ [0 𝜋𝜋]
Exercice 3
�⃗ = �����⃗
On considère le champ vectoriel à symétrie sphérique : 𝑉𝑉
𝑢𝑢𝑟𝑟
2. 𝑟𝑟
−1
1) Montrer que ce champ dérive de la fonction scalaire 𝑓𝑓 = �⃗ = ����������⃗
par la relation 𝑉𝑉 𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔 𝑓𝑓(𝑟𝑟).
𝑟𝑟
�����⃗
𝑢𝑢 �����⃗
𝑢𝑢
������⃗ � 2𝑟𝑟�.
2) Calculer 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 � 2𝑟𝑟 � et 𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟
𝑟𝑟 𝑟𝑟
Exercice 4
On considère le champ vectoriel :
�⃗ = (2𝑥𝑥 − 𝑦𝑦)𝚤𝚤⃗ + (2𝑦𝑦 − 𝑥𝑥)𝚥𝚥⃗ − 4𝑧𝑧𝑘𝑘�⃗
𝑉𝑉
Montrer que ce champ est un gradient, et déterminer la fonction scalaire 𝜙𝜙 dont il
�⃗ = ����������⃗
dérive par la relation 𝑉𝑉 𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔 (𝜑𝜑)
Exercice 5
Exercice 6
Calculer le flux du champ vectoriel :
�⃗ (𝑀𝑀) = 𝑥𝑥𝑧𝑧 2 𝚤𝚤⃗(𝑥𝑥 2 𝑦𝑦 − 𝑧𝑧 3 )𝚥𝚥⃗ + (2𝑥𝑥𝑥𝑥 + 𝑦𝑦 2 𝑧𝑧)𝑘𝑘�⃗
𝑉𝑉
à travers la surface totale de l’hémisphère S limité par : 𝑧𝑧 = �𝑎𝑎2 − 𝑥𝑥 2 − 𝑦𝑦 2 et z=0.
Exercice 1
Nous avons :
𝐴𝐴⃗ = (3𝑥𝑥 2 + 6𝑦𝑦)𝚤𝚤⃗ − 14𝑦𝑦𝑦𝑦𝚥𝚥⃗ + 20𝑥𝑥𝑧𝑧 2 𝑘𝑘�⃗
a) Sur le segment de droite joignant les points (0,0,0) et (1,1,1), on a x = y = z. On peut donc écrire :
1 1 1
��
𝐶𝐶 = � 𝐴𝐴⃗ 𝑑𝑑𝑑𝑑 = � (3𝑥𝑥 2 + 6𝑥𝑥) 𝑑𝑑𝑑𝑑 − � 14𝑥𝑥 2 𝑑𝑑𝑑𝑑 + � 20𝑥𝑥 3 𝑑𝑑𝑑𝑑
(𝐶𝐶1) 0 0 0
1
14 3 13
= �𝑥𝑥 3 + 3𝑥𝑥 2 −
𝑥𝑥 + 5𝑥𝑥 4 � =
3 0 3
b) De (0,0,0) à (1,0,0), y = 0, z = 0, dy = 0, dz = 0.
1
𝐶𝐶1 = � 3𝑥𝑥 2 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 1
0
de (1,0,0) à (1,1,0) , x = 1, z = 0, dx = 0, dy = 0 .
𝐶𝐶2 = 0
de (1,1,0) à (1,1,1) , x = 1, y = 1, dx = 0, dy = 0 .
1
20
𝐶𝐶3 = � 20𝑧𝑧 2 𝑑𝑑𝑑𝑑 =
0 3
20 23
𝐶𝐶 = 𝐶𝐶1 + 𝐶𝐶2 + 𝐶𝐶3 = 1 + =
3 3
Comme la circulation entre les deux points (0,0,0) et (1,1,1) dépend du chemin suivi, 𝐴𝐴⃗ n’est pas un
gradient.
Exercice 2
�⎯�
𝑂𝑂𝑂𝑂 𝑟𝑟⃗
�⃗ (𝑀𝑀) =
On a : 𝑉𝑉 = = 𝑢𝑢
�⃗𝑟𝑟
|𝑂𝑂𝑂𝑂| 𝑟𝑟
a) le long de la spirale logarithmique d’équation polaire : 𝑟𝑟 = 𝑎𝑎𝑒𝑒 𝑘𝑘𝑘𝑘 entre 𝜃𝜃1 et 𝜃𝜃2 , on
�⃗ �
𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝑉𝑉
⎯�
𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝑢𝑢
�⃗𝑟𝑟 . (𝑑𝑑𝑑𝑑𝑢𝑢
�⃗𝑟𝑟 + 𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑢𝑢
�⃗𝜃𝜃 )
= 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑒𝑒 𝑘𝑘𝑘𝑘 𝑑𝑑𝑑𝑑
𝜃𝜃 𝜃𝜃2
𝐶𝐶 = 𝑎𝑎𝑎𝑎 ∫𝜃𝜃 2 𝑒𝑒 𝑘𝑘𝑘𝑘 𝑑𝑑𝑑𝑑 = �𝑒𝑒 𝑘𝑘𝑘𝑘 �𝜃𝜃 = 𝑎𝑎�𝑒𝑒 𝑘𝑘𝜃𝜃2 − 𝑒𝑒 𝑘𝑘𝜃𝜃1 � donc : 𝐶𝐶 = 𝑎𝑎�𝑒𝑒 𝑘𝑘𝜃𝜃2 − 𝑒𝑒 𝑘𝑘𝜃𝜃1 �
1 1
b) le long de la cardioïde : 𝑟𝑟 = 𝑎𝑎(1 + 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝜃𝜃) lorsque 𝜃𝜃 ∈ [0 𝜋𝜋], on a :
�⃗ �
𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝑉𝑉
⎯� 𝜋𝜋
𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝑑𝑑𝑑𝑑 = −𝑎𝑎 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 𝜃𝜃 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐶𝐶 = −𝑎𝑎 ∫0 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 𝜃𝜃 𝑑𝑑𝑑𝑑 = [𝑎𝑎 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝜃𝜃]𝜋𝜋0 = −2𝑎𝑎.
Exercice 3
�⃗𝑟𝑟
𝑢𝑢
�⃗ =
1) Soit 𝑉𝑉 à symétrie sphérique.
𝑟𝑟 2
�⃗
𝑢𝑢 �⎯⎯⎯� 𝜕𝜕𝑓𝑓 𝑑𝑑𝑑𝑑
On a : 2𝑟𝑟 = 𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔 𝑓𝑓(𝑟𝑟) = 𝑢𝑢 �⃗𝑟𝑟 = 𝑢𝑢 �⃗𝑟𝑟
𝑟𝑟 𝜕𝜕𝑟𝑟 𝑑𝑑𝑑𝑑
𝜕𝜕𝑉𝑉
𝑥𝑥 𝜕𝜕𝑉𝑉𝑦𝑦
⎧ 𝜕𝜕𝜕𝜕 = −1 𝜕𝜕𝜕𝜕
= −1
⎪𝜕𝜕𝑉𝑉 𝜕𝜕𝑉𝑉𝑧𝑧
𝑦𝑦
=0 =0 �⃗ est bien un gradient.
𝑉𝑉
⎨ 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
⎪𝜕𝜕𝑉𝑉𝑧𝑧 = 0 𝜕𝜕𝑉𝑉𝑥𝑥
=0
⎩ 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
Nous avons :
�⃗ (𝑀𝑀) = 4𝑥𝑥𝑥𝑥𝚤𝚤⃗ − 𝑦𝑦 2 𝚥𝚥⃗ + 𝑦𝑦𝑦𝑦𝑘𝑘�⃗
𝑉𝑉
1 1
a) Face 𝑥𝑥 = 1 ; 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 ; 𝑛𝑛�⃗ = 𝚤𝚤⃗ 𝜑𝜑1 = ∫0 4𝑧𝑧𝑧𝑧𝑧𝑧 ∫0 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 2
b) Face 𝑥𝑥 = 0 ; 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 ; 𝑛𝑛�⃗ = −𝚤𝚤⃗ 𝜑𝜑2 = 0
1 1
c) Face 𝑦𝑦 = 1 ; 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 ; 𝑛𝑛�⃗ = 𝚥𝚥⃗ 𝜑𝜑3 = − ∫0 𝑑𝑑𝑑𝑑 ∫0 𝑑𝑑𝑑𝑑 = −1
d) Face 𝑦𝑦 = 0 ; 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 ; 𝑛𝑛�⃗ = −𝚥𝚥⃗ 𝜑𝜑4 = 0
e) Face 𝑧𝑧 = 0 ; 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 ; 𝑛𝑛�⃗ = −𝑘𝑘�⃗ 𝜑𝜑5 = 0
1 1 1
f) Face 𝑧𝑧 = 1 ; 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 ; 𝑛𝑛�⃗ = 𝑘𝑘�⃗ 𝜑𝜑6 = ∫0 𝑦𝑦𝑦𝑦𝑦𝑦 ∫0 𝑑𝑑𝑑𝑑 =
2
1 3
𝜙𝜙 𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇 = 2 − 1 + =
2 2
Exercice 6
Calculons le flux du champ vectoriel 𝑉𝑉 �⃗ (𝑀𝑀)
La surface totale est constituée par la surface de l’hémisphère plus la surface de la base (surface
fermée).
On peut calculer le flux directement, mais il est plus commode d’utiliser le théorème de la divergence.
�⃗ (𝑀𝑀) = 𝑥𝑥𝑧𝑧 2 𝚤𝚤⃗ + (𝑥𝑥 2 𝑦𝑦 − 𝑧𝑧 3 )𝚥𝚥⃗ + (2𝑥𝑥𝑥𝑥 + 𝑦𝑦 2 𝑧𝑧)𝑘𝑘�⃗
𝑉𝑉
𝜑𝜑 = � 𝑉𝑉 �⃗ � �
𝑑𝑑𝑑𝑑 = � 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑉𝑉 �⃗ 𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑆𝑆 𝜏𝜏
On dispose des charges ponctuelles identiques q (en grandeur et en signe) aux sommets d’un triangle
équilatéral de côté a.
Quelle charge ponctuelle Q de signe contraire faut-il placer au centre du triangle pour que la résultante de
toutes les forces qui agissent sur chacune de ces charges soit égale à zéro ?
On considère un segment portant une densité linéique de charges λ = Az 2 , où A est une constante (voir figure).
1/3
2. Quelle est la charge totale Q portée par le segment ?
3. Trouver la force électrostatique exercée par cette distribution de charges sur une charge ponctuelle q, de
même signe que la charge Q, placée au centre O (0,0,0).
4. On suppose que la densité linéique de charges est constante, trouver la force électrostatique exercée par
la charge portée par le segment sur la charge ponctuelle q placée cette fois en un point M (0, 0, -d) de
l’axe Oz.
5. Si le point M s’éloigne du point O (d>>L), montrer que la force trouvée en (Question 4) se ramène à une
force coulombienne qui s’exerce entre deux charges ponctuelle distantes de d.
On considère un disque circulaire chargé avec une densité surfacique de charges proportionnelle à la distance
r du centre du disque ( σ = Ar , où A est une constance).
On considère dans le vide une sphère de rayon R, de centre O, dont la distribution volumique de charge est :
r2
ρ=
(r ) ρ0 1 − k
R2
Un dipôle électrostatique constitué de deux particules placées sur l’axe des z, l’une de charge négative -q
située en A et l’autre de charge positive +q placée en B. Le point O, milieu de AB, sera pris comme origine.
Avec la distance AB = a.
Soit une sphère conductrice en équilibre électrostatique de rayon R porte une charge Q > 0.
3/3
Année universitaire 2018-2019
Fig.1
Les charges situées aux sommets du triangle équilatéral sont toues positives, les forces F21 et F31 sont, par
conséquent, répulsives. Pour que la charge Q placée au centre du triangle équilatéral soit en équilibre, il faut
que la force F14 soit attractive, égale et opposée à la résultante F321. Par conséquent, la charge Q doit être
négative.
Exprimons ces forces sous leurs forme vectorielles en remarquant d’après la figure Fig.1 que :
π a 3 a a
α= = a , r14 cos α = ⇒ r14
= r31
et r21 = ⇒ r14 =
6 2 2 2 3
On obtient :
1 q2
F 21 =F21 (cos α i − sin α j ) = × 2 (cos α i − sin α j )
4πε 0 r21
1 q2 1 3
= i − j
4πε 0 a 2 2 2
1 q2 1 q2
F= 31 F=
31 i = i i
4πε 0 r312 4πε 0 a 2
1/14
Pr. R. Riad SMI-S2
F 14 = ( )
F14 − cos α i + sin α j =
1 qQ
4πε 0 r14
2 (
− cos α i + sin α j )
1 3qQ 3 1
= − i + j
4πε 0 a 2 2 2
Pour obtenir la valeur de la charge Q (négative), qui satisfait la condition d’équilibre on applique le principe
de superposition. Ce qui revient à faire la somme vectorielle des forces F21 et F31.
1 q2 3 3 1 3q 2 3 1
F 321 = F 21 + F 31 = i − j = i − j
4πε 0 a 2 2 2 4πε 0 a 2 2 2
A l’équilibre,
∑ F
i
i =
F 321 + F 14 =
0 ⇔ F 321 =
− F 14
1 3q 2 3 1 1 3qQ 3 1
= i − j i − j
4πε 0 a 2 2 2 4πε 0 a 2 2 2
1 3q 3 1 q
En simplifiant par 2
i − j , on obtient : Q =
4πε 0 a 2 2 3
q
La charge q4 est de signe opposé à celui des charges ; elle est négative et vaut : q4 =−Q =−
3
Conclusion : Seules les valeurs absolues des charge électriques |q| notée q dans l’exercice sont utilisées dans
le calcul. Leurs signes sont pris en compte dans le tracé des directions dans la figure Fig.1.
Exercice 2 : Distribution linéique de charges
1. En utilisant l’équation aux dimensions, on obtient :
Ch arg e
[ λ ] Longueur [Ch arg e]
[ A] =
= =
z 2 [ Longueur ]2 [ Longueur ]
3
Pour déterminer la charge totale portée par le segment, on applique le principe de superposition qui consiste,
dans ce cas, à faire la sommation (intégration de z = 0 à z = L) de toutes les charges élémentaires réparties
sur la longueur L du segment.
Donc, la charge totale portée par le segment s’obtient par intégration de de z = 0 à z = L de l’expression :
L
=
Q ∫=
dq ∫ λ dz
0
Comme : λ = Az 2
2/14
Pr. R. Riad SMI-S2
L
L
z3 L3
: Q ∫ Az=
On obtient = dz A ⇒
2
=Q A
0 3 0 3
3. La force électrostatique d F exercée par la charge élémentaire dq = λ dz , située en P, sur la charge
ponctuelle q placée en O tel que PO = − zk , s’exprime :
1 qλ dz 1 qAz 2 1
dF =− k=
− dzk =
− qAdzk
4πε 0 ( PO ) 2
4πε 0 z 2
4πε 0
En appliquant le principe de superposition, la force électrostatique résultante exercée sur la charge ponctuelle
q placée au point O, s’obtient en intégrant cette expression de z = 0 à z = L :
qA
L qA
[ ]
4πε 0 ∫0
F= − =
−
L
dzk z k
4πε 0 0
Finalement, on obtient :
qAL
F= − k
4πε 0
4. Dans le cas où la densité linéique de charge est constante λ = cte , la force électrostatique d F exercée par
la charge élémentaire dq = λ dz , située en P, sur la charge ponctuelle q placée en M tel que
PM = −( z + d )k , s’exprime :
1 qλ dz 1 qλ
dF =− k =
− dzk
4πε 0 ( PM )2 4πε 0 ( z + d ) 2
La force résultante exercée par tous les éléments du segment qui sont à des distances différentes de P, est
donnée par :
1
L
dz 1 −1
L
4πε 0 ∫0 ( z + d ) 2
F= − qλ k=
− qλ k
4πε 0 z + d 0
1 1 1 1 qλ L
F= − qλ − k =
− k
4πε 0 d L + d 4πε 0 d ( L + d )
1 qQ
Finalement : F = − k
4πε 0 d ( L + d )
5. Si le point M est loin du point O, c’est-à-dire d >> L, alors L+d ≈ d et la force électrostatique devient :
1 qQ
F= − k
4πε 0 d 2
C’est l’expression de la force électrostatique qui s’exerce entre deux charges ponctuelles Q et q, séparées par
une distance d.
Dans ces conditions, le segment chargé devient équivalent à une charge ponctuelle de grandeur Q placée à
une distance d de la charge q.
Exercice 3 : Champs électrique créé par une distribution surfacique de charges.
1. On divise le disque de R, en anneaux élémentaires de rayon intérieur r et d’épaisseur dr. Chaque anneau
porte une charge élémentaire :
dq σ=
= dS σ 2π rdr
3/14
Pr. R. Riad SMI-S2
Pour déterminer la charge totale Q portée par le disque, on fait la sommation (intégration de r = 0 à r = R)
de toutes les charge élémentaire réparties sur la surface du disque.
La charge totale a pour expression :
R 2π
=Q ∫∫=
S
σ dS ∫ ∫ σ rdrdϕ
0 0
Avec σ = Ar
R 2π
= ∫∫=
σ dS ∫ Ar dr ∫ dϕ
2
Donc Q
S 0 0
Par conséquent :
2π R
R
r3
3 [ϕ ]0
2π
=Q ∫∫=σ dS ∫ Ar dr=
∫
2
dθ A
S 0 0 0
2
Finalement on obtient : Q = Aπ R 3
3
=
En utilisant l’équation aux dimensions, on obtient : [ A] =
[Q ] [Ch arg e]
3 3 [ Longueur ]
3
2 π R
On calcule le champ électrostatique élémentaire créé par un élément de surface uniformément chargé dS,
cet élément porte une charge élémentaire :
dq σ=
= dS σ rdrdϕ
La charge élémentaire créé une champ électrostatique élémentaire :
1 dq 1 σ rdrdϕ
= dE = u u
4πε 0 r 2 + z 2 4πε 0 r 2 + z 2
=
Avec u cos θ k − sin θ v on a :
4/14
Pr. R. Riad SMI-S2
=dE
1 σ rdrdϕ
4πε 0 r + z
2 2 (
cos θ k − sin θ v )
z r
=
Où v cos ϕ i + sin=
ϕ j et cos θ = ; sin θ
2 2
r +z r + z2
2
Par conséquent :
=
dE
1 σ rdrdϕ
z
4πε 0 r 2 + z 2 r 2 + z 2
k −
r
r2 + z2
cos ϕ i + (
sin ϕ j
)
Les composantes radiales Ex et Ey s’annulent à cause de la symétrie de révolution autour de l’axe des z.
Le champ électrostatique résultant E a pour direction Oz.
Donc, la composante utile du champ électrostatique résultant est donnée par :
σ z R rdr 2π
4πε 0 ∫0 2 3 ∫
E = dϕ k
(r + z )2 2 0
R
σ z −1
2π
1 [ ]0
= ϕ k
4πε 0 2
(r + z )
2 2
0
σz 1 1
= − k
2ε 0 z 1
( r + z )
2 2 2
Soit :
σ z z
=
E (M ) − k
2ε 0 z 1
( r + z )
2 2 2
En raison de la symétrie du champ électrique, on choisit comme surface de Gauss des sphères de rayon r et
centre O. On déterminera le champ électrostatique dans trois régions :
- r < R1
Choisissions une surface de Gauss sphérique ∑1 de rayon 0 < r < R1 ; ∑1 ne contient pas de charges
électriques, le champ électrique est nul. L’application du théorème de Gauss permet donc d’écrire :
∫∫ E ⋅ dS =
∑1
∫∫ E ⋅ dS =E.S =0 → E (r ) =0
∑1
5/14
Pr. R. Riad SMI-S2
- R1 < r < R2
Choisissions maintenant une surface de Gauss sphérique ∑ 2 compris entre S1 et S2 ; le champ électrique est
perpendiculaire à ∑ 2 et son module est contant en tout point de ∑ 2 . La surface ∑ 2 contient une charge
électrique totale -Q. L’application du théorème de Gauss permet donc d’écrire :
−Q
∫∫ E ⋅ dS =
∑2
∫∫ EdSe .n =
∫∫ EdS =
∑2
r
∑2
ES =
ε0
1 Q
On obtient : E (r ) = − er , le champ électrique est dirigé de S2 vers S1.
4πε 0 r 2
- r > R2
Choisissions cette fois ci, une surface de Gauss sphérique ∑3 de rayon r > R2; ∑3 contient une charge
électrique total nulle, le champ électrique à l’extérieur de S2 est nul. L’application du théorème de Gauss
permet d’écrire :
−Q + Q
∫∫ E ⋅ dS =
∑1
ε0
=0 → E (r ) =0
Récapitulatif :
- Pour 0 < r < R1 : E (r ) = 0
1 Q
- Pour R1 < r < R2 : E (r ) = − er
4πε 0 r 2
- Pour r > R2 : E (r ) = 0
dV 1 Q
− er =
E (r ) ⇒ dV (r ) =
− E (r ) ⋅ dr =− er ⋅ er dr
dr 4πε 0 r 2 1
1 Q
Par intégration, on obtient : V (r ) =
− + V2 , où V2 est une constante à déterminer.
4πε 0 r
- Pour r > R2 :
Le champ électrique dérive d’un potentiel : E (r ) = − grad (V (r ) ) :
dV
E (r ) =⇒
0 =⇒
0 dV =0
dr
6/14
Pr. R. Riad SMI-S2
On obtient : V(r) = V3, où V3 est une constante à déterminer.
Détermination des constantes :
- Le potentiel est nul à l’infini (par convention) :
lim V (r ) =0 ⇒ lim (V3 ) =0 ⇒ V3 =0
r →+∞ r →+∞
En remarque que V1 est le potentiel en O créé par les charges -Q et +Q aux distances R1 et R2
respectivement.
Récapitulatif :
Q 1 1
- Pour r < R=
1 : V (r ) −
4πε 0 R2 R1
Q 1 1
- Pour R1 < r < R=
2 : V (r ) −
4πε 0 R2 r
- Pour r > R2 : V (r ) = 0
- R1 < r < R2
Qint 4π R12σ
∫∫
∑2
E ⋅ dS
=∫∫
∑2
EdSer .n
=∫∫ EdS
∑2
=
ES = =
−
ε0 ε0
σ R12
On obtient : E (r ) = − e , le champ électrique est dirigé de S2 vers S1.
ε0 r2 r
- r > R2
Q −4π R12σ + 4π R22σ 4πσ ( R2 − R1 ) σ ( R2 − R1 )
2 2 2 2
∫∫∑
E ⋅ dS =
ε
int
0
=
ε 0
=
ε 0
⇒ E ( r ) =
ε 0 r 2
er
1
7/14
Pr. R. Riad SMI-S2
Récapitulatif :
- Pour r < R1 : E (r ) = 0
σ R12
- Pour R1 < r < R2 : E (r ) = − e
ε0 r2 r
σ ( R2 − R1 )
2 2
- Pour r > R2 : E (r ) = er
ε0 r2
dV 1 σ R12
− er =
E (r ) ⇒ dV (r ) =
− E (r ) ⋅ dr =− er ⋅ er dr
dr ε0 r2 1
σ R12
Par intégration, on obtient : V (r ) =
− + V2 , où V2 est une constante à déterminer.
ε0 r
- Pour r > R2 :
Le champ électrique dérive d’un potentiel : E (r ) = − grad (V (r ) ) :
dV σ ( R2 − R1 )
2 2
− er =
E (r ) ⇒ dV (r ) =
− E (r ) ⋅ dr =− r ⋅ er dr
e
dr ε0 r2 1
σ ( R2 − R1 )
2 2
=
On obtient : V (r ) + V3 , où V3 est une constante à déterminer.
ε0 r
8/14
Pr. R. Riad SMI-S2
Récapitulatif :
σ
- Pour r < R1 : =
V (r ) (R − R )
ε0 2 1
σ R2 R2
- Pour R1 < r < R2 := 1−
ε 0
V (r )
r
σ ( R2 − R1 )
2 2
- Pour r > R2 : V (r ) =
ε0 r
3. Les tracés de E(r) pour les cas (1) et (2) sont représentés respectivement par les figures 1 et 2. Le
tracé de V(r) est représenté par la figure 3.
Comme cette distribution présente une invariance par rotation autour du point O, le champ électrique ne
dépend pas alors des variables angulaires.
9/14
Pr. R. Riad SMI-S2
On distingue alors deux régions de l’espace :
• Pour r < R (on peut mettre ici le signe égal car la distribution est volumique ce qui assure la
continuité de la composante normale (ici radiale) du champ électrostatique).
Pour la charge intérieure :
2. Maximum du champ.
Le champ a une valeur extrémale que l’on supposera maximale lorsque :
10/14
Pr. R. Riad SMI-S2
D’où :
1. Le point M est défini par ses coordonnées polaire r = OM et θ = (OB , OM ) , O étant le milieu de AB avec
AB = a << r.
Le potentiel V crée en point M par le dipôle est :
−q +q q −1 1
V= + = +
4πε 0 AM 4πε 0 BM 4πε 0 AM BM
2 2
a4 a a2
Alors BM= r2 + − a × r × cos θ= r 1 − × cos θ + 2
4 r 4r
a a2
AM = r 1 + × cos θ + 2
r 4r
D’où :
11/14
Pr. R. Riad SMI-S2
−
1
−
1
q a a 2
2
a a
2 2
=
V 1 − × cos θ + − 1 + × cos θ + 2
4πε 0r r 4r 2 r 4r
a
Nous avons r >> a d’où << 1 , on peut utiliser le développement limité au 1er ordre de la forme
r
(1 + x ) 1 + nx avec x<<1
n
On obtient,
q a a
=V 1 + × cos θ − 1 − × cos θ
4πε 0r 2r 2r
Ou encore :
q × a × cos θ
V=
4πε 0 r 2
2. Comme le potentiel V ne dépond que de r et θ , seules les composantes Er et Eθ du champ électrostatique
E seront non nulles.
On a E = −grad(V ) , donc :
∂V 2aq cos θ
E = − =
∂r 4πε 0 r 3
r
−1 ∂V aq sin θ
=
E = Eθ =
r ∂θ 4πε 0 r 3
Eϕ = 0
Le module du champ électrostatique s’écrit :
aq
=E 1 + 3cos 2 θ
4πε 0 r 3
=
V V=
surf V (0)
12/14
Pr. R. Riad SMI-S2
1 dq Q
=V (0) =
4πε 0 ∫∫
R 4πε 0 R
Finalement :
Q
V=
4πε 0 R
• Capacité C ?
Q
Q = C ×V ⇒ C = = 4πε 0 R
V
• Densité ?
Q
Q σ 4π R 2 ⇒=
= σ
4π R 2
2.
à l'intérieur du conducteur. Donc le flux à travers la surface du cylindre intérieur est nul (en pointillé
sur la figure).
Perpendiculaire au conducteur au voisinage de sa surface. Donc le flux à travers la surface latérale est nul.
Il reste le flux à travers :
3. En appliquant le théorème de Gauss, déduire le champ E au voisinage de la sphère conductrice en
fonction de la densité surfacique de charges σ portée par celle-ci.
La charge intérieure au cylindre est :
Théorème de Gauss :
13/14
Pr. R. Riad SMI-S2
Exercice 8 : Champs et potentiel électrostatique créés par un câble coaxial rempli
d’aire.
1. La distribution de charges possède une symétrie cylindrique. On choisit une surface de Gauss
cylindrique fermée, de même axe que le câble coaxial. De longueur h et de rayon r, (R1 < r < R2).
D’après le théorème de Gauss :
q 1 q
∫∫ E ⋅ dS = E 2π rh = ⇒ E (r ) =
∑1
ε0 2πε 0 h r
er
1
On obtient V (r ) =
− q ln r + C , où C est une constante.
2πε 0 h
Finalement :
1 r
V ( r=
) V1 − q ln
2πε 0 h R1
2. Pour déterminer la différence de potentiel entre le fil et le cylindre, faisons circuler le champ de r = R1 à
r = R2, le long d’une ligne de champ :
R2 R2
dV =− E ⋅ dr ⇒ ∫ dV =− ∫ E ⋅ dr
R1 R1
1
R2 R
q q 2 dr q q R q
V=
1 − V2 ∫ (e=
r ⋅ dr ) = ∫ [=
ln r ]R2 =
R
ln 2
2πε 0 h R1 r 2πε 0 R1 r 2πε 0 h 1
2πε 0 h R1 C
D’où la capacité :
q 2πε 0 h
=C =
V1 − V2 ln R2
R1
14/14
Pr. R. Riad SMI-S2
Année universitaire 2019-2020
Pr. R. RIAD
Filière : SMI S2, TD Électrostatique-Électrocinétique
Série N° 3
Exercice 1 : Densité de courant.
Les liaisons électriques sur les cartes des circuits imprimés se font grâce à de fines couches de cuivre
d’épaisseur 0,1mm et de largeur 1mm. Le composant électrique placé sur le circuit débite dans la fine
couche un courant de 10mA.
2. Comparer cette densité de courant à celle d’une alimentation domestique dont les fils de section 1mm2
sont parcourus par un courant d’intensité 1A.
2. Dans la figure 2, la résistance équivalente Req2 en fonction de R et Ra. Quelle valeur donner à Ra pour
que Req2 = R.
Fig. 1 Fig. 2
1/2
Exercice 3 : Lois de Kirchhoff et méthode de superposition.
Déterminer les valeurs des intensités des courants I1, I2 et I3 dans les trois branches en utilisant les lois de
Kirchhoff puis par la méthode de superposition.
On donne : R1 = 5 Ω ; R2 = 2 Ω ; R3 = 10 Ω, E1 = 70 V ; E2 = 20 V
Le circuit comprend deux générateurs {(E1, R1) ; (E2, R2)} alimentant un moteur (E1, R1). Déterminer la
valeur de l’intensité du courant dans R3 par application du théorème de Thévenin.
On donne : E1 = 20 V, R1 = 3 Ω, E2 = 15 V, R2 = 4 Ω, E3 = 8 V, R3 = 5 Ω
On donne : E1 = 20 V, E2 = 10 V, R1 = R3 = 50 Ω, R2 = 25 Ω, R4 = 8 Ω.
2/2
Année universitaire 2019-2020
1. Figure 1 :
4R//4R = 16R2/8R = 2R
2R+2R+2R = 6R
6R//6R = 36R2/12R = 3R
Req = R+3R+R = 5R
2. Figure 2 :
3R//3R//3R = 27R3/ (9R2 + 9R2 + 9R2) = R
R+R = 2R
Req=Ra//2R = 2RRa / (Ra+2R)
Ra pour que Req = R :
2RRa / (Ra+2R) = R Ra = 2R.
Exercice 3 : Lois de Kirchhoff et méthode de superposition.
1/5
Pr. R. Riad SMI-S2
• Loi des mailles:
R1I1 + R2 I 2 + E2 − E1 = 0
− E2 − R2 I 2 + R3 I 3 = 0
R1I1 + R2 I 2 = E1 − E2
− R2 I 2 + R3 ( I1 − I 2 ) =E2
R1I1 + R2 I 2 = E1 − E2
R3 I1 − ( R2 + R3 ) I 2 =
E2
• Application numérique :
5 I1 + 2 I 2 = 50
10 I1 − 12 I 2 = 20
I1 = 8 A
I2 = 5 A
I 3 = 3 A
2. Méthode de superposition :
D’après le théorème de superposition, l’état initial est équivalent à la superposition des états distincts (1) et
(2),
• Calcul de Eth
On oriente E1 et E’2(E’2 = - E2) dans le même sens que I
3/5
Pr. R. Riad SMI-S2
Exercice 5 : Théorème de Norton.
• Calcul de IN ?
4/5
Pr. R. Riad SMI-S2
E1
I1 =
R1 20 10
⇒ I N = I1 + I 2 = + = 0,6 A
I = E2 50 50
2
R3
• Calcul de RN ?
Les trois résistances sont montées en parallèle, donc la résistance équivalente entre A et B est :
1 1
=
RN = = 12,5Ω
1 1 1 1 1 1
+ + + +
R1 R2 R3 50 25 50
• Calcul de I ?
RN 12.5
=I = IN = 0.6 0.36A
RN + R4 12.5 + 8
5/5
Pr. R. Riad SMI-S2
TDS ELECTRICITE 1
FPO-OUARZAZATE 2019-202O
ELECTROSTATIQUE-ELECTROCINETIQUE
TD1 TD2 TD3
COURS DE SOUTIEN
SMPC SMAI ENSEM ENSAJ EST PSI MP
Résumé des cours, corrigé des exercices et des
examens, pour les étudiants niveau universitaire
تصحيح المتحانات+ تمارين شاملة+ ملخص شامل للدروس
PHYSIQUE :
Mécanique & Thermodynamique & Electricité &
Optique & Electrocinetique & Electronique
MATH :
Analyse & Algèbre & Probabilité & Statistique