Poly 1 Cde Séquentielle Icam
Poly 1 Cde Séquentielle Icam
Poly 1 Cde Séquentielle Icam
ET
COMMANDE des SYSTEMES
A
EVENEMENTS DISCRETS.
1
Le GRAFCET
-- Commande Séquentielle --
Définitions.
Démarche méthodologique de Conduite de Projet.
Le Cycle de vie en V.
Modèle comportemental.
Le Diagramme de Coordination des Tâches.
L’outil méthode.
La construction du D.C.T.
Les Modes de Marches et d’Arrêts.
Les 3 niveaux de la commande.
Remarque :
Une action peut-être du domaine continu à l’intérieur d’une séquence.
Les S.E.D englobent donc les ‘’Processus Continus’’.
Cela est rendu obligatoire compte tenu du nombre d’intervenants dans le projet.
La particularité est de faire appel à des techniques et/ou des sciences aussi nombreuses que
variées.
Exemple :
Réalisation d’une chaîne de production de granulés bactériens.
Mécaniciens
Automaticiens,
Biologistes,
Médecins en virologie.
L’outil informatique peut dans certain cas assister les activités MAIS ne remplace en rien la démarche
rigoureuse et logique de la coordination des activités.
-1-
Le modèle du cycle en V est un modèle conceptuel de gestion de projet imaginé suite au problème
de réactivité du modèle en cascade. Il permet, en cas d'anomalie, de limiter un retour aux étapes
précédentes. Les phases de la partie montante doivent renvoyer de l'information sur les phases
en vis-à-vis lorsque des défauts sont détectés, afin d'amélioration.
-2-
Le SAP est constitué de trois parties :
La Partie Opérative (PO) qui opère sur la matière d’œuvre et le produit.
Elle regroupe :
- les effecteurs : dispositifs terminaux qui agissent directement sur la matière d’œuvre pour lui
donner sa valeur ajoutée (outils de coupe, pompes, têtes de soudure, etc.) ;
- les actionneurs : éléments chargés de convertir l’énergie afin de l’adapter au besoin de la partie
opérative ; cette énergie étant ensuite consommée par les effecteurs (moteur, vérin,
électroaimant, résistance de chauffage, etc.) ;
- les pré-actionneurs : éléments chargés :
- d'adapter le faible niveau énergétique disponible en sortie de la P.C. au besoin de la P.O ;
- de distribuer ou de moduler l’énergie délivrée aux actionneurs (contacteur, distributeur,
variateur de vitesse,…).
- les capteurs qui assument l’ensemble des fonctions de la chaîne d’acquisition de données (fin de
course de vérin, détecteur de position, capteur de température, etc.)
La Partie Commande (PC) regroupe les composants (relais électromagnétique, opérateur logique,
etc.) et les constituants (API, cartes à microprocesseur, micro-ordinateurs, etc.) destinés au
traitement des informations émises par les organes de commande de la PR et capteurs de la PO.
Modèle comportemental.
-3-
Le comportement :
Modéliser le comportement d'un système c'est adopter un point de vue de description de ce
système, point de vue qui se caractérise :
Par une partition des entrées et des sorties du système, ainsi que des autres données
manipulées (et notamment l'état).
Outils de modélisation.
Par un, ou plusieurs outil(s) de modélisation, caractérisation de chaque modèle à partir d'entités
à caractère textuel ou graphique et de règles de comportement (relations fonctionnelles,
temporelles ...) entre les entités.
Représentation.
Par une représentation du système décrivant le comportement du système au moyen des outils
de modélisation retenus (ensemble des instances des outils de modélisation).
-4-
Le GRAFCET, un langage de spécification comportementale
Dans le GRAFCET plusieurs étapes peuvent être actives simultanément, la situation active étant
alors caractérisée par l'ensemble des étapes actives à l'instant considéré. Les conditions
d'évolution d'un ensemble d'étapes vers un autre ensemble sont alors portées par une ou
plusieurs transitions, caractérisées chacune par :
-5-
1. Termes et définitions
1.1.1 *système
Ensemble d'éléments reliés entre eux, considérés dans un contexte défini comme un tout et séparés
de leur environnement
NOTE 1 -Les éléments du système peuvent être à la fois des objets matériels ou des concepts aussi
bien que les résultats de ceux-ci (par ex. formes d'organisation, méthodes mathématiques, langages
de programmation).
NOTE 2 - Le système est considéré comme séparé de l’environnement et des autres systèmes
extérieurs par une surface imaginaire qui coupe les liaisons entre eux et le système.
1.2 * diagramme
Représentation graphique décrivant le comportement d’un système, par exemple les relations entre
deux ou plus de deux grandeurs variables, actions ou états
1.3 * Grafcet
Diagramme fonctionnel utilisant le langage GRAFCET
1.4 * situation
Désignation dans un grafcet de l'état, au sens des «automates d’états finis», du système spécifié par
GRAFCET
1.5 * étape
Elément du langage GRAFCET utilisé pour définir la situation de la partie séquentielle d’un système
NOTE 1 - Une étape est soit active soit inactive.
NOTE 2 - L’ensemble des étapes actives représente la situation du système.
1.6 * transition
Elément du langage GRAFCET, une transition indique la possibilité d'évolution d'activité entre plusieurs
étapes
NOTE - Cette évolution possible s'accomplit par le franchissement de la transition.
1.7 * liaison orientée
Elément du langage GRAFCET, les liaisons orientées indiquent les voies d'évolution en reliant les étapes
aux transitions et les transitions aux étapes
1.8 * réceptivité
Elément du langage GRAFCET associée à une transition, la réceptivité exprime le résultat d’une
expression booléenne.
NOTE - Une réceptivité est soit vraie soit fausse.
1.9 * action
Elément du langage GRAFCET associée à une étape, l’action indique le comportement d’une variable
de sortie
1.10 * événement d’entrée
Evénement caractérisé par le changement de valeur d’une ou plusieurs variables d’entrée de la partie
séquentielle du système
1.11 * événement interne
Evénement caractérisé par un événement d’entrée associé à la situation de la partie séquentielle du
système
1.12 * évolution fugace
Evolution caractérisée par le franchissement de plusieurs transitions successives sur occurrence d’un
unique événement d’entrée
-6-
2. Principes généraux
2.1 Contexte
La réalisation des systèmes automatisés requiert, notamment, une description liant les effets aux
causes. Pour cela, on décrira l'aspect logique du comportement souhaité du système.
La partie séquentielle du système désigne l'aspect logique d'un système physique auquel on accède
par des variables d'entrée et des variables de sortie booléennes. Le comportement indique la
manière dont les variables de sortie dépendent des variables d'entrée (voir note figure 1). Le
GRAFCET a pour objet de spécifier le comportement de la partie séquentielle des systèmes.
La partie séquentielle du système est caractérisée par ses variables d'entrée, ses variables de sortie, et son
comportement. Cette partie séquentielle ne comporte que des variables d'entrées et de sorties booléennes,
toutefois le langage de spécification GRAFCET permet par extension (exemple : évaluation d'un prédicat ou
affectation d'une valeur numérique à une variable) de décrire le comportement de variables non booléennes.
LES ETAPES :
Étape : A un instant donné une étape est soit
active, soit inactive. L'ensemble des étapes
actives définit la situation du système à l’instant
considéré.
21
NOTE 1 - Le rapport longueur/largeur est arbitraire bien qu'un
carré soit recommandé
-7-
Les TRANSITIONS
Repère de transition :
La transition peut comporter un repère, placé
généralement à sa gauche, qu'il ne faut pas confondre
avec la réceptivité associée à la transition.
EXEMPLE 2 : Transition de plusieurs étapes (12, 23, 35) vers une (2).
La transition (t123) n'est validée que lorsque toutes les étapes amont sont
actives.
La transition (t123) n'est validée que lorsque toutes les étapes amont sont
actives.
-8-
LES RECEPTIVITES
Réceptivité associée à une transition :
Expression logique
-9-
LES LIAISONS ORIENTEES
- 10 -
LES STRUCTURES de BASE
La SEQUENCE UNIQUE SEQUENCES SIMULTANEES
- 11 -
SEQUENCES EXCLUSIVES
L'exclusion entre les séquences n'est pas structurelle, pour l'obtenir le spécificateur doit
s'assurer, soit de l'incompatibilité mécanique ou temporelle des réceptivités, soit de leur
exclusion logique.
2 5
a. /b /a. b a /a. b
3 4 6 7
- 12 -
REGLE DE SYNTAXE
L'alternance étape-transition et transition-étape doit toujours être respectée quelle que soit
la séquence parcourue.
Conséquences :
Deux étapes ou deux transitions ne doivent jamais être reliées par une liaison orientée.
La liaison orientée relie obligatoirement une étape à une transition ou une transition à une
étape.
REGLES D'EVOLUTION
Sachant que toute situation active est caractérisée par l'ensemble des étapes actives à
l'instant considéré, les règles d'évolution du GRAFCET ne sont que l'application, sur les étapes,
du principe d'évolution entre les situations de la partie séquentielle du système.
1 Situation initiale
La situation initiale est une situation active à l'instant initial, elle est donc décrite par
l'ensemble des étapes actives à cet instant. Le choix de la situation à l'instant initial repose sur
des considérations méthodologiques et relatives à la nature de la partie séquentielle du
système visé.
Règle 1 :
Règle 2 :
Une transition est dite validée lorsque toutes les étapes immédiatement précédentes reliées
à cette transition sont actives. Le franchissement d'une transition se produit :
Lorsque la transition est VALIDÉE,
ET QUE la réceptivité associée à cette transition est VRAIE.
- 13 -
3 Évolution des étapes actives
Règle 3 :
4 Évolutions simultanées
L'évolution entre deux situations actives implique qu'aucune situation intermédiaire ne soit
possible, on passe donc instantanément d'une représentation de la situation par un ensemble
d'étapes à une autre représentation.
Règle 4 :
Règle 5 :
Si, au cours du fonctionnement, une étape active est simultanément activée et désactivée,
alors elle reste active.
- 14 -
DE LA SYNTAXE :
L’alternance Etape-Transition n’est pas, ci-dessous, respectée en (2 transitions successives),
Possibilités de Solutions : les infos b et ci sont présentes simultanément ou b est fugitif avant
ci :
Les 2 exemples ci-dessous, à gauche, ne respectent pas également la syntaxe, à droite sont
proposées les solutions conformes :
- 15 -
Les ACTIONS ASSOCIEES AUX ETAPES
- 16 -
ACTION CONDITIONNELLE :
Condition d'assignation : Une proposition logique,
appelée condition d'assignation, qui peut être vraie ou
fausse, conditionne toute action continue.
Chronogrammes :
- 17 -
ACTION MEMORISEE :
Action à l'activation :
Une action à l'activation est une action mémorisée associée à l’ensemble des
événements internes qui ont chacun pour conséquence l’activation de l’étape
liée à cette action.
NOTE - La représentation traditionnelle de l'action par un rectangle est
complétée, au côté gauche, d'une flèche symbolisant l'activation de l'étape.
EXEMPLE :
Action à la désactivation :
EXEMPLE :
La variable booléenne B est affectée à la valeur 0 lorsque l'un des événements,
conduisant à la désactivation de l'étape 16, se produit.
- 18 -
LES FRONTS
EXEMPLE 1 : La réceptivité associée à la transition n'est EXEMPLE 2 : La réceptivité associée à la transition n'est
vraie que si [a] évolue de l'état 0 à l'état 1. vraie que lorsque a est vraie ou que b passe de l'état 0 à
l'état 1.
NOTE - En application de la règle d'évolution N°2, la
transition n'est franchie que sur un front montant de a
postérieur à la validation de la transition par l'activité de
l'étape précédente.
- 19 -
COMPTAGE – DECOMPTAGE
Nécessité
d’Initialiser le compteur à 0 avant utilisation
- 20 -
ETAPE SOURCE ETAPE PUITS
Une étape source est une étape qui ne possède Une étape puits est une étape qui ne possède
aucune transition amont. aucune transition aval.
NOTE 1 - Pour permettre l'activation de l'étape source il faut NOTE 1 - La désactivation de l'étape puits n'est possible que
satisfaire au moins l'une des conditions suivantes : par :
que l'étape source soit initiale, un ordre de forçage depuis un grafcet partiel de niveau
que l'étape source fasse l'objet d'un ordre de forçage depuis supérieur
un grafcet partiel de niveau supérieur
Une transition source est une transition qui ne Une transition puits est une transition qui ne
possède aucune étape amont. possède aucune étape aval.
Par convention, la transition source est toujours
NOTE - Lorsque la transition puits est validée et que sa
validée et est franchie dès que sa réceptivité est réceptivité associée est vraie, le franchissement de cette
vraie. transition a pour unique conséquence de désactiver la ou les
NOTE - L'activation de l'étape aval d'une transition source est étapes amont.
effective aussi longtemps que sa réceptivité associée reste
vraie, indépendamment de l'état des réceptivités des
transitions validées par cette étape (voir règle d'évolution N°
5). Pour éviter une activation continue de l'étape aval de la
transition source, il est souhaitable que la réceptivité associée
ne soit vraie que lorsqu'un événement d'entrée ou un
événement interne se produit. Pour cela l'expression logique
formant la réceptivité doit toujours comporter un front de
- 21 -
variables d'entrée ou l’expression littérale d’un événement
interne.
REGISTRE A DECALAGE
Si l’information a apparait et que m est présent, Système équivalent traité avec Transitions
l’étape 110 se voit activer et l’étape 100 qui vient SOURCE et PUITS
d’être désactivée se voit réactivée et ainsi disponible
pour traiter la future information m.
L’activité éventuelle de l’étape 110 se verra décalée
en 111 puis à la nouvelle information « a » décalée en
112.
- 22 -
REPRESENTATION DU TEMPS DANS LE GRAFCET.
Le temps est souvent utilisé dans des applications et fait appel aux « opérateurs à retards ». La forme
littérale d’un opérateur à retards est « t1 / En / t2 »
« t1 » et « t2 » doivent être remplacés par leur valeur réelle exprimée dans l’unité de temps choisie.
La variable En doit être présente pendant un temps (t) égal ou supérieur au retard « t1 » indiqué pour
que la variable de sortie Sn prenne l’état logique [1].
- 23 -
Action retardée
Action limitée.
L’action limitée dans le temps est une action continue dont la condition
d’assignation n’est vraie qu’après une durée de t1 secondes depuis
l’activation de l’étape associée K, dans le but de limiter l’assignation à la
valeur vraie de la sortie correspondante.
Représentation équivalente
- 24 -
1. Traitement de Surface 2. Transfert avec descenseur 3. Poste d’Usinage
Quand le chariot est en bas à gauche et que l'on Un dispositif de transfert se compose d'un chariot Si on appuie sur le bouton de départ cycle (dcy) quand les têtes
appuie sur le bouton de départ du cycle (dcy), le muni d'une pince pouvant monter ou descendre. Dès d'usinages sont en position arrière, que les vérins d'éjection et de
chariot monte et va au-dessus du bac de dégraissage. qu'une pièce se présente sur un tapis A ou sur un tapis serrage sont reculés et qu'une pièce est présente, le système commence
• Le panier descend alors dans ce bac où on le laisse B, le chariot va automatiquement la chercher pour la par serrer la pièce.
30 secondes. déposer sur le descenseur. Cette pièce est alors On effectue alors simultanément les deux usinages.
• Après cette attente, le panier remonte. descendue et ensuite transférée sur le tapis - le fraisage : la fraise avance en vitesse lente puis recule en vitesse
• Après cela, le chariot va jusqu'à l'extrême droite où d'évacuation C au moyen d'un pousseur. Un rapide.
il sera déchargé. "descenseur" est un appareil de levage destiné à - le lamage :
• Quand le déchargement est terminé, le système descendre des charges d'un niveau à un autre. La . le grain d'alésage avance en vitesse lente.
revient dans sa position de départ. condition "pièce en A" ou la condition "pièce en B" . une fois en fin de lamage on attend 1 seconde pour avoir un fond plat.
correspond à la fonction logique OU et s'écrit "pièce . le retour s'effectue alors en vitesse rapide.
Remarque : en A + pièce en B". Après cela la pièce est desserrée puis éjectée par le vérin E.
Le chargement et le déchargement du panier Remarques :
s'effectuent manuellement. Le contrôle du fait que le - des moteurs de broches d'usinage :.Kmf, Kml
panier est déchargé sera donc validé par un bouton - Le capteur de présence pièce fonctionne comme suit :
poussoir d. . p = 1 : il y a une pièce dans le montage.
. p = 0 : il n'y a pas de pièce dans le montage.
Le poussoir P1 pousse les petites caisses devant le poussoir P2 qui à son tour les
transfère sur le tapis 2, alors que les grandes caisses sont poussées devant le
poussoir P3, ce dernier les évacuant sur le tapis 3.
Nota : les tapis fonctionnent en continu et ne seront pas considérés dans l’étude.
A la mise en marche, le programme 1 (PRG1) est automatiquement sélectionné, ensuite il est possible
d’avoir 3 possibilités : changer de programme (PRG2 ou PRG3) ou arrêter. Ces 3 possibilités se
retrouvent, ensuite, bien évidemment, à partir de PRG2 ou PRG3 ;
28
MACRO REPRESENTATION
Pour améliorer la compréhension, les spécifications, sous forme de grafcet, peuvent être
représentées à plusieurs niveaux par macro représentation.
La notion de macro représentation utilise le concept de macro étape.
Le concept de macro étape permet des descriptions par affinements successifs tout en restant
dans l’esprit du Grafcet.
La fonction est exprimée sans souci du détail, ceci permet une description progressive.
Une macro-étape M* est l'unique représentation d'un ensemble unique d'étapes et de
transitions nommé " Expansion de M* "
Variable de macro-étape :
Une macro-étape est dit active lorsque l'une au moins de ses étapes est
active, elle est conséquemment dite inactive lorsqu'aucune de ses étapes
XM* n'est active. L'état actif ou inactif d'une macro-étape peut être représenté
respectivement par les valeurs logiques "1" ou "0" d'une variable XM*
dans laquelle l'astérisque * doit être remplacé par le nom de la
macro-étape considérée.
29
EXEMPLE :
Le franchissement de la transition t5
désactive l'étape S3.
Il est possible de réaliser une structure équivalente également hiérarchisée en utilisant 2 Grafcet de
niveaux différents : Grafcet Maitre – Grafcet esclave en utilisant le principe d’Appel-Réponse :
15 SP 300 303
/X5 . / X15
X 303
30
VERROUILLAGE ENTRE GRAFCET
Partage de Ressource
Une ressource représentée sous la forme d'une étape
peut être partagée entre plusieurs séquences
utilisatrices devant s'exécuter exclusivement.
Si l’information X2 (Autorisation de
fonctionnement) apparait, il faut attendre la fin de la
séquence en cours et la réactivation de l’étape 0 pour que la séquence de droite puisse avoir lieu.
(Exemple classique de 2 trains devant emprunter un tronçon commun)
Séquences alternées
31
NOTIONS DE POINT DE VUE
L’approche de la description du système se fera selon une analyse descendante, du Global vers le détail :
Grafcet/Point de vue partie système
On représente les interactions entre le système et la matière d'œuvre.
Si on considère le système précédent d’ouverture d’une porte de four dans un process de traitement de
lots de pièces on considérera, dans un contexte général, que cela peut faire partie d’une tache globale
comprenant ouverture de porte, introduction et fermeture de porte et nommée enfournement.
A ce stade les choix technologiques ne sont pas encore réalisés, la tache peut s’écrire ainsi :
Ensuite, l'actionneur est identifié pour chaque opération du système. Ce sont donc les ordres émis aux
actionneurs qui apparaissent sur le Grafcet.
32
MULTIPLICITE des REPRESENTATIONS :
Les cahiers des charges de deux chariots C1 et C2 ci-après, vont nous permettre d’illustrer ces
concepts :
MG1 MD1
MG2 MD2
CdC N°1 : Lorsqu’on appuie sur le bouton poussoir dcy, les 2 chariots ci-dessus quittent leur position
de repos (a1;a2) et effectuent un aller-retour pour se resynchroniser en (a1; a2).
Ce CdC est illustré par des possibilités de description dans les 2 pages suivantes avec parfois
certaines restrictions ;
CdC N°2 : Lorsqu’on appuie sur le bouton poussoir dcy, les 2 chariots ci-dessus quittent leur position
de repos (a1;a2), le 1er qui atteint la position droite (b1 ou b2) revient vers son point de départ et
entraîne également le retour de l’autre.
CdC N°3 : Lorsqu’on appuie sur le bouton poussoir dcy, les 2 chariots ci-dessus quittent leur position
de repos (a1;a2) et le chariot C1 pilote le chariot C2, c'est-à-dire que lorsque C1 atteint b1, il entraîne
le retour vers a2 de C2 que celui-ci soit en marche vers b2 ou bien arrêté en attente en b2 et revient
évidemment lui-même vers a1.
CdC N°4 : Chacun des chariots C1 et C2 est commandé par un Interrupteur (I1 pour C1 et I2 pour C2).
Si I1 (ou I2) seul est fermé, seul le chariot correspondant C1 (ou C2) effectue son cycle a1b1a1 (ou
a2b2a2). Si I1 et I2 sont tous deux fermés, les chariots effectuent ensemble leur cycle en se
resynchronisant en a1.a2.
Nota : les interrupteurs ne sont pas nécessairement actionnés en même temps.
Travail demandé : Sur le principe du CdC N°1, proposer au moins 3 descriptions différentes par
Grafcet des CdC N°2,3 et 4.
33
La notation (a1.a2) signifie que ce facteur n’est pas Resynchronisation par Etat d’étapes (/Xi).
rigoureusement fonctionnel mais on peut l’ajouter
pour des questions de sécurité
Suppression des étapes d’attente par création Resynchronisation par Etat de variables d’entrée (a1
d’actions conditionnelles. C’est une solution et a2). La forme n’est pas classique
équivalente dans laquelle « on a payé » la réduction
du nombre d’étapes par une augmentation du
combinatoire, ce qui est pratiquement toujours le
cas.
Une seule transition de synchronisation ; Cette Resynchronisation par Etat de variables d’entrée (a1
solution montre mieux la « synchronisation » entre 2 et a2). C’est une solution qui peut être dangereuse :
« sous-machines indépendantes. si l’un des chariots reste bloqué, l’autre chariot peut
effectuer des aller-retours ce qui ne correspond pas
au CdC.
34
Synchronisation par Etat d’Etape (Xi)
Cette solution est identique à celle
du $3, à ceci près qu’elle exige
l’application de la règle4. Les
transitions t10 et t20 doivent être
impérativement franchies
simultanément
X10 = /(X11+X12)
X20 = /(X21.X22)
Solution 10 :
Resynchronisation par Etat d’étapes (/Xi). Cette solution « très
spéciale » exige l’application de la règle 4.
Synchronisation
Solution 11 :
Synchronisation par Etat de variables d’entrée (a1 et a2).
Utilisation de transitions sources et puits.
Mêmes inconvénients des $5 et $6.
La seconde solution semble meilleure.
35
Représentations :
CDC N°2
CDC N°3
CDC N°4
36
LES Deux CHARIOTS :
Deux chariots C1 et C2 se déplacent entre 2 positions (respectivement a1, b1 pour C1 et a2, b2 pour C2)
grâce à un moteur à deux sens de marche (D1 G1 pour C1 et D2
G2 pour C2).
Initialement les 2 chariots
se trouvent en a1 et a2.
Lorsque l'opérateur
appuie sur dcy, les 2
chariots effectuent un
aller-retour.
Le premier chariot
arrivé en bi attend 10s
avant de repartir, alors
que celui qui arrivera en
deuxième position
repartira immédiatement.
Enfin, le dernier chariot, revenu en ai, déclenche une alarme K2 qui sera acquittée par
l'opérateur (appui sur acq).
37
Exemple de Démarche d’utilisation du Grafcet
Exemple : Traitement de surface
Un chariot se déplace sur un rail et permet, en se positionnant au-dessus d'une cuve, de nettoyer des
pièces contenues dans un panier en les trempant dans un bac de dégraissage.
Cycle détaillé :
• Quand le chariot est en bas, à gauche et que l'on
appuie sur le bouton de départ du cycle (dcy), le
chariot va au-dessus du bac de décapage.
• Le panier descend alors dans ce bac où on le laisse
20 secondes.
• Après cette attente, le panier remonte.
Il est placé dans le bac de Rinçage pendant 30s puis en
Etamage durant 3 mn puis Rinçage pendant 20s.
• Après cela, le chariot va jusqu'à l'extrémité droite
où il sera déchargé.
• Quand le déchargement est terminé, le système
revient dans sa position de départ.
Remarque :
Le chargement et le déchargement du panier
s'effectuent manuellement en position basse. Le
contrôle du fait que le panier est effectivement
déchargé sera donc validé par un bouton poussoir d.
38
La description littérale donnerait un Grafcet en boucle de quelques 25 étapes. Le cycle fait apparaître
une séquence constamment renouvelée, à savoir :
Monter
Déplacer vers la droite
Descendre
De manière à optimiser le Grafcet on peut imaginer de créer une reprise de séquence pour cette partie
du cycle.
Le Grafcet Point de Vue PO ci-dessous intègre cette reprise de séquence :
39
AUTOMATISATION D'UNE STATION DE MELANGE
Soit à automatiser une station de mélange de deux produits A et B avec un solvant.
Le dispositif utilisé est représenté ci-dessous.
1. Etablir le bilan des entrées et des sorties de la structure de commande que l'on veut
décrire.
2. Etablir le Grafcet de fonctionnement normal
40
CALCUL DU TEMPS DE CYCLE de FONCTIONNEMENT d’un SAP
Le temps de cycle peut être calculé à partir de la structure du Grafcet de coordination des
tâches (Grafcet Maître) 2 représentations proposées ci-dessous :
Application :
La boucle la plus longue établit le CHEMIN CRITIQUE et permet d’établir la cadence de production.
41
STRUCTURE D’UNE CHAINE FONCTIONNELLE :
Une chaîne fonctionnelle est un outil schématique de présentation du fonctionnement d'un
actionneur d'un système automatisé. On distingue deux parties sur une chaîne fonctionnelle :
- une chaîne d'action qui part de la partie commande vers la partie opérative,
- une chaîne d'acquisition d'information qui part de la partie opérative vers la partie commande.
Partie Partie
Commande Opérative
Chaine
Entrée Détecteur
d’Acquisition
PROGRAMME PROCEDE
Chaine
d’Action
Lorsqu'une action est pilotée par une partie commande, elle provoque généralement un
déplacement d’un élément mécanique qu'il va être nécessaire de contrôler. On pourra contrôler
ce mouvement soit en cours soit en fin de déroulement.
La chaîne d'action va permettre de gérer ce mouvement, depuis l'ordre donné par la PC à la PO
jusqu'à l'acquittement de ce mouvement de la PO à la PC. Si on utilise le modèle Grafcet, on
peut établir un lien direct avec une chaîne fonctionnelle. Une action associée à une étape
correspondra à une chaîne d'action et une réceptivité associée à une transition correspondra à
une chaîne d'acquisition.
La chaine d’action est chargée de transmettre un ordre de la tension évoquée vers des
actionneurs électriques en 240V monophasé ou 400V triphasé, des actionneurs pneumatiques
fonctionnant généralement à 7 bars, voire des actionneurs hydrauliques soumis à des pressions
de quelques dizaines (ou centaines) de bars.
Dans ce cas une interface appelée PRE-ACTIONNEUR sera chargée d’autoriser l’arrivée de
l’énergie de puissance à partir du signal émis par la partie commande.
42
Pour la partie fluide : électro-distributeurs.
%Q3.0
%Q3.1 A1 A0
Exemple d’un vérin double-effet, destiné à ouvrir une porte de four, avec pré-actionneur bi-stable dont
les pilotes de commande sont connectés à une carte de sorties d’un API.
Le programme situé dans l’API est chargé de commander la sortie Q3.0 qui aura pour effet de
commander l’électro-distributeur ce qui provoquera la sortie du Vérin et donc l’effet attendu.
Ici la fermeture (vérin sorti) ou l’ouverture (vérin rentré) d’une porte.
API avec câblage des différents modules Pré-Actionneur (distributeur pneumatique bi-stable)
43