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01 - Le Ratio de Liquidité

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Le Ratio de Liquidité

Septembre 2012

(c) 2012 Afges - Droits de reproductions réservés


Sommaire

• Présentation générale du dispositif de liquidité


• Le coefficient de liquidité
• Le tableau de trésorerie prévisionnelle
• Les coûts de financement
• Cas pratique
• Cas pratique.
• Tableau comparatif des pondérations.
• Evolutions prévues
• Conclusion et synthèse
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Présentation générale du dispositif de liquidité

• Contexte, Définition et Objectif


• Cadre réglementaire
• Obligations applicables aux 2 approches
• Approche «standard»
• Approche «avancée»
• Relation Approche «avancée» / Approche «standard»
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Présentation générale du dispositif de liquidité
Contexte de la réforme
• La crise financière (et notamment la crise de liquidité)
Un ensemble de réflexion au niveau européen.

• Dès septembre 2007, le CESB :


• A réalisé un inventaire des pratiques en Europe.
• Qui n’a fait ressortir aucune harmonisation communautaire.
• Et mis en lumière une forte diversité des régimes de liquidité.

• Puis, il a fixé des principes directeurs de suivi du risque de


liquidité.
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• Malgré le souhait de l’ACP de voir aboutir un texte commun,


les réflexions du CESB n’ont pas conduit à l’adoption d’un
texte européen.
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• La Commission bancaire a engagé une réforme de la


liquidité au niveau français.
4
Présentation générale du dispositif de liquidité
Définition du risque de liquidité
• Selon le CRBF n°97-02
• C’est le risque pour l’entreprise assujettie de ne pas pouvoir faire face à ses
engagements ou de ne pas pouvoir dénouer ou compenser une position en
raison de la situation du marché, dans un délai déterminé et à un coût
raisonnable.
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Présentation générale du dispositif de liquidité
Objectif et conséquences
• Mettre en place une surveillance de la liquidité plus adaptée et
plus proche du profil de liquidité des établissements de crédit.

Le nouveau dispositif permet aux établissements de crédit d’utiliser des outils de


mesure et de gestion du risque de liquidité adaptés à leur profil de risque
conformément au principe dit de proportionnalité (en prenant en compte la taille et
la gestion des établissements)
• Pour les établissements au profil simple : une méthode « standard », essentiellement
quantitative et normalisée.
• Pour les établissements présentant un profil de risque de liquidité plus complexe et
diversifié : une approche « avancée » qui les incite à développer des méthodologies
propres et à en rendre compte à la Commission bancaire.
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Présentation générale du dispositif de liquidité
Les 2 approches
• Approche « standard »
• Approche par défaut.
• Pour les EC dits « simples » d’un point de vue liquidité.
• Fondée sur la conservation du ratio actuel toiletté et accompagné d’exigence
supplémentaires au titre du contrôle interne.
• Complété par la mise en place d’un tableau de trésorerie prévisionnelle à 7
jours et la fourniture d’informations sur les coûts de financement
• Et suppression des ratios d’observation.

• Approche « avancée »
• Pour les EC dits « sophistiqués » d’un point de vue liquidité ayant reçu
l’autorisation de la Commission bancaire.
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• Où la gestion de la liquidité repose sur un dispositif interne de gestion de la


liquidité.
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Présentation générale du dispositif de liquidité

• Contexte, Définition et Objectif


• Cadre réglementaire
• Obligations applicables aux 2 approches
• Approche «standard»
• Approche «avancée»
• Relation Approche «avancée» / Approche «standard»
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Présentation générale du dispositif de liquidité
Cadre réglementaire : Les textes
• Arrêté du 5 mai 2009 qui abroge les règlements n° 88-01 du 22
février 1988 et n°88-10 du 29 juillet 1988 relatifs à la liquidité.
• Instruction n° 2009-05 relative à l’approche standard du risque
de crédit.
• Arrêté du 5 mai 2009 modifiant le CRBF n° 97-02 relatif au
contrôle interne.

• Nota : L’arrêté reprend


• Les principes établis par le Comité de Bâle.
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• Les recommandations du CESB, publiées à l’automne 2008.

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Présentation générale du dispositif de liquidité
Cadre réglementaire : Les textes
• Le CRBF n° 97-02 a été modifié afin
• D'intégrer la définition du risque de liquidité sur laquelle les superviseurs se
sont accordés.
• De préciser et définir le principe de proportionnalité.
• D'introduire les notions de délai et de coût raisonnable.
• De tenir compte des nouvelles exigences de reporting en ajoutant, après
l'alinéa 2 de l'article 43 des exigences supplémentaires :
• Inscrire dans le rapport annuel une analyse de l'évolution des indicateurs de coût de la
liquidité.
• En méthode standard, les hypothèses retenues pour établir le tableau de trésorerie à
sept jours doivent être décrites et une analyse de l'évolution des impasses calculées
dans les tableaux de trésorerie établis au cours de l'exercice doit être jointe.
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Présentation générale du dispositif de liquidité
Cadre réglementaire : Autres textes et documents
disponibles
• Mise en œuvre de l’approche avancée de gestion du risque de
liquidité.
• Instruction n°2009-08 relative au dossier de demande
d’autorisation d’application de l’approche avancée du risque
de liquidité.
• Règlement n°97-02 du 21 février 1997 relatif au contrôle
interne des établissements de crédit et des entreprises
d’investissement.
• Règlement n°90-07 du 20 juin 1990 relatif à la surveillance des
risques interbancaires.
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Présentation générale du dispositif de liquidité
Cadre réglementaire : Structure de l’arrêté du 5 mai 2009
• L’arrêté comprend 4 chapitres et 58 articles
1. Dispositions générales.
2. Approche standard du risque de liquidité.
• Le coefficient de liquidité
• Le tableau de trésorerie prévisionnelle et autres informations
3. Approche avancée du risque de liquidité.
• Dispositions générales
• La gouvernance du risque de liquidité
• Le périmètre de gestion du risque de liquidité
• Les méthodologies internes : indicateurs, limites, stock d’actifs liquides
- Les indicateurs : principes généraux et principes relatifs au stock d’actifs liquides.
- Diversification des sources de financement.
- Les impasses de liquidité.
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- Les limites.
• Scénarios de crise et plans d’urgence
• Les obligations d’information de la commission bancaire incombant à l’établissement
autorisé à utiliser ses méthodologies internes 12

4. Dispositions finales et transitoires.

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Présentation générale du dispositif de liquidité
Cadre réglementaire : Table des références réglementaires
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Présentation générale du dispositif de liquidité
Cadre réglementaire : Champ d’application
• Concerne
• Les établissements de crédit français.
• Les succursales en France d’EC de l’EEE (sauf si exemption CB).
• Les succursales d’établissements hors EEE.

• Remarque
• Toutes succursale en France d’EC de l’EEE est réputée satisfaire aux
obligations si les conditions suivantes sont respectées :
• La gestion de sa liquidité est effectuée par l’établissement du siège social, lequel
assure, sous le contrôle de l’autorité compétente du pays d’origine, une gestion
centralisée de la liquidité intégrant celle de la succursale.
• L’établissement du siège social respecte la réglementation relative à la liquidité du
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pays d’origine.
• Il n’existe pas d’obstacle au transfert de fonds entre l’établissement du siège social et
la succursale.
• L’autorité compétente du pays d’origine confirme que les conditions ci-dessus sont 14
remplies et s’engage à informer la Commission bancaire de toute modification notable
de cette situation, en particulier de tout manquement persistant ou significatif aux
règles de liquidité.
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Présentation générale du dispositif de liquidité
Cadre réglementaire : Champ d’application
• Remarque (suite) :
• Les établissements concernés informent la Commission bancaire de toute
évolution significative pour lui permettre de vérifier que les conditions ci-dessus
continuent à être satisfaites de manière permanente.
• La Commission bancaire peut retirer le bénéfice des dispositions du
présent article à une succursale lorsqu’elle estime que l’une des
conditions n’est plus remplie.
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Présentation générale du dispositif de liquidité
Cadre réglementaire : Date d’application
• Depuis le 30 juin 2010.

• En même temps que SURFI.

• Format XBRL.

• Télétransmission avec signature électronique.


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Présentation générale du dispositif de liquidité

• Contexte, Définition et Objectif


• Cadre réglementaire
• Obligations applicables aux 2 approches
• Approche «standard»
• Approche «avancée»
• Relation Approche «avancée» / Approche «standard»
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Présentation générale du dispositif de liquidité
Obligations applicables aux 2 approches
• Les dispositions générales de l’arrêté du 5 mai 2009
• Le règlement du CRBF n°97-02
• Le règlement du CRB n°90-07
• La gouvernance
• La diversification des sources de financement
• Un stock d’actifs liquides
• Une situation de crise
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Présentation générale du dispositif de liquidité
Obligations applicables aux 2 approches : Arrêté du 5 mai
2009
• Article 2 de l’arrêté du 5 mai 2009
« Les établissements assujettis mettent en place, …., un dispositif d’identification,
de mesure, d’analyse et de gestion du risque de liquidité, ………., qui leur
permet de disposer effectivement et à tout moment de liquidités suffisantes
pour honorer leurs engagements à mesure de leur exigibilité, au moyen
notamment d’un stock d’actifs liquides.
« Les établissements assujettis veillent à assurer une diversification suffisante
de leurs sources de financement par zone géographique, par devise, par
maturité et par contrepartie.
« Ils testent de façon périodique, directement ou indirectement via leur entité de
refinancement, les possibilités d’emprunt dont ils disposent auprès de leurs
contreparties, tant en condition normale qu’en situation de crise. »
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Présentation générale du dispositif de liquidité
Obligations applicables aux 2 approches : CRBF n°97-02
• Article 31 du CRBF n°97-02
« Les entreprises assujetties doivent disposer de politiques et de procédures
adaptées à leur taille, à la nature et à la complexité des activités exercées, et
aux risques encourus, pour mesurer et gérer leur risque de liquidité sur une
base permanente et prospective. Différents scénarios doivent être envisagés.
Les hypothèses sous-tendant les décisions afférentes à la gestion de ce risque
doivent être revues régulièrement. Des plans d’urgence pour faire face à toute
crise de liquidité doivent être mis en place. »

• Article 38 du CRBF n°97-02


« ….l’organe exécutif et l’organe délibérant disposent des informations
pertinentes sur l’évolution des risques encourus par l’entreprise assujettie. Ils
sont tenus d’évaluer et de contrôler périodiquement l’efficacité des politiques,
des dispositifs et des procédures mis en place pour se conformer au présent
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règlement et prendre les mesures appropriées pour remédier aux éventuelles


défaillances ».

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Présentation générale du dispositif de liquidité
Obligations applicables aux 2 approches : CRBF n°97-02
• Article 43 du CRBF n°97-02
« …..Pour les établissements assujettis à l’arrêté relatif à l’identification, la
mesure, la gestion et le contrôle du risque de liquidité, ce rapport comprend une
analyse de l’évolution des indicateurs de coût de la liquidité au cours de
l’exercice.
« Dans le cadre de l’approche standard du risque de liquidité telle que définie
au titre II de l’arrêté susmentionné, ce rapport comprend :
• Une annexe décrivant les hypothèses utilisées pour établir le tableau de trésorerie visé
à l’article 17 du chapitre 2 du titre II de l’arrêté susvisé ainsi que, le cas échéant, des
modifications significatives qui ont eu lieu au cours de l’exercice.
• Une analyse de l’évolution des impasses calculées dans les tableaux de trésorerie
établis au cours de l’exercice. »
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21
Présentation générale du dispositif de liquidité
Obligations applicables aux 2 approches : CRBF n°97-02
• Article 4 du CRBF n°90-07
« Les établissements assujettis fixent pour chaque contrepartie bancaire le
montant maximal d’emprunts ou de ressources à vue, notamment en fonction
du total et des durées des ressources obtenues auprès de contreparties
bancaires.
« Ces montants doivent être déterminés dans des conditions qui assurent une
répartition satisfaisante des financements obtenus auprès de contreparties
bancaires qui n’appartiennent pas au même groupe ou qui ne sont pas affiliées
au même organe central que l’établissement assujetti. »
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22
Présentation générale du dispositif de liquidité
Obligations applicables aux 2 approches : La gouvernance
• Les modalités de gouvernance de la gestion du risque de
liquidité sont prévues dans le CRBF n°97-02 et se répartissent
entre :
• L’organe exécutif.
• L’organe délibérant.
• Le comité d’audit.
• Le contrôle interne (périodique et permanent).
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23
Présentation générale du dispositif de liquidité
Obligations applicables aux 2 approches : La gouvernance
• L’organe exécutif est investi de 4 fonctions
1. Détermine et met en œuvre après délibération de l’organe délibérant :
• Le niveau de tolérance au risque en fonction du profil de risque de l’établissement.
• La politique générale de gestion de la liquidité adaptée au niveau de tolérance au
risque.
• Le périmètre de gestion auquel la politique générale s’applique.
• Les procédures, limites, systèmes et outils d’identification, de mesure et de gestion du
risque de liquidité (ci-après regroupés sous le terme « dispositif de gestion »)
2. Veille à l’adéquation du dispositif de gestion.
3. Contrôle l’évolution de la situation de liquidité.
4. Communique au moins deux fois par an à l’organe délibérant le résultat de ses
analyses.
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24
Présentation générale du dispositif de liquidité
Obligations applicables aux 2 approches : La gouvernance
• L’organe délibérant
• Se prononce au moins une fois par an sur l’ensemble des éléments (cf. art. 27
du 97-02) déterminés par l’organe exécutif pour la gestion de la liquidité
• Le niveau de tolérance au risque de l’établissement.
• La politique générale de gestion de la liquidité adaptée à son niveau de tolérance au
risque.
• Le périmètre auquel la politique générale s’applique.
• Et les procédures, limites, systèmes et outils d’identification, de mesure et de gestion
du risque de liquidité.
• Est tenu régulièrement informé par l’organe exécutif ou le comité d’audit
• Des conclusions des revues et des analyses du risque de liquidité.
• Des résultats des scénarios de crise.
• Et des actions éventuellement mise en œuvre.
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• Approuve toute modification substantielle des méthodologies internes.

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25
Présentation générale du dispositif de liquidité
Obligations applicables aux 2 approches : La gouvernance
• Le comité d’audit
• Procède à un examen régulier des méthodologies internes et des hypothèses
sous-jacentes.

• Le contrôle interne périodique et/ou permanent


• Revoient au moins une fois par an les méthodologies internes.
• S’assurent du respect permanent des exigences de l’arrêté.
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26
Présentation générale du dispositif de liquidité
Obligations applicables aux 2 approches : La
diversification des sources de financement
• Les établissements doivent définir des indicateurs permettant
de mesurer la diversification de ses sources de financement.
(Ex : pourcentage du total du bilan, pourcentage des sources
de financement externe).

• Celle-ci s’apprécie par zone géographique, par devise, par


maturité et par contrepartie (art. 2 de l’arrêté). Elle peut encore
s’apprécier par type ou nature d’instrument, par produit, …

• Des limites à la concentration des sources de financement


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(par groupe) peuvent également être définies.


27

27
Présentation générale du dispositif de liquidité
Obligations applicables aux 2 approches : La
diversification des sources de financement
• Les établissements doivent fixer des limites pour chaque
contrepartie bancaire ou groupe de contreparties bancaires (cf
CRBF n°90-07).

• Dans ce cadre ils doivent


• Disposer des outils leur permettant de connaître le montant des emprunts
contractés.
• Et mettre en place un système de surveillance permettant notamment de
vérifier le respect des limites fixées.
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• Les limites sont revues périodiquement.

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28
Présentation générale du dispositif de liquidité
Obligations applicables aux 2 approches : La
diversification des sources de financement
• L’établissement doit tester périodiquement, directement ou via
une entité de refinancement
• Les possibilités d’emprunts auprès de ses contreparties.
• Ses mécanismes de refinancement auprès des Banques centrales et des
organismes de place.

• Ces tests sont à effectuer à la fois


• En situation normale.
• Et en situation de crise.
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29
Présentation générale du dispositif de liquidité
Obligations applicables aux 2 approches : Un stock
d’actifs liquides
• Définition : Un actif est présumé liquide si il est
• Libre de tout engagement, c’est-à-dire qu’il n’a pas déjà été utilisé comme
garantie d’une opération ou d’un système de place, ou qu’il n’est pas affecté à
la couverture du risque de liquidité intra-journalier.
• Libre de toute contrainte juridique : notamment, pour les créances privées
mobilisables auprès de l’Eurosystème, l’établissement devra être en mesure de
démontrer qu’il a analysé la compatibilité des clauses contractuelles avec la
mobilisation auprès de l’Eurosystème ou écarté les créances qui ne
répondaient pas aux conditions d’éligibilité sur ce point.
• Libre de toute contrainte réglementaire, ou tout au moins que l’impact
réglementaire d’une cession d’actifs ait été analysé.
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30
Présentation générale du dispositif de liquidité
Obligations applicables aux 2 approches : Un stock
d’actifs liquides
• Composition
• Un stock d’actifs liquide est par nature hétérogène dans sa composition. On y
trouve
• Des actifs négociables et non négociables.
• Des actifs liquides et d’autres peu ou pas liquides.
• Des actifs éligibles ou non éligibles au refinancement de l’Eurosystème ou d’autres
banques centrales.
• Et ces actifs peuvent avoir une durée résiduelle allant du court terme au long
terme.
• Il faut que le stock d’actifs liquides comporte un degré suffisant de
diversification pour faire face à la diminution ou à la disparition momentanée ou
durable de la liquidité de certains actifs sur le marché ou au retrait ou à la
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suspension de l’éligibilité de certains actifs auprès de l’Eurosystème ou d’autres


banques centrales.
• Le stock d’actifs liquides sera donc à géométrie variable en fonction de l’horizon
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envisagé et de l’usage auxquels on le destine (situation courante ou de crise).

31
Présentation générale du dispositif de liquidité
Obligations applicables aux 2 approches : Un stock
d’actifs liquides
• Composition (suite)
• Toutefois, il convient de distinguer dans le stock d’actifs liquides
• Les actifs liquides et éligibles
- Auprès des banques centrales de l’Eurosystème.
- Auprès d’autres banques centrales.
• Les actifs liquides et non éligibles.
• Les actifs non liquides éligibles
- Auprès des banques centrales de l’Eurosystème.
- Auprès d’autres banques centrales.
• Dans tous les cas, la valorisation des actifs inclus dans le stock doit être
suffisamment prudente.
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32
Présentation générale du dispositif de liquidité
Obligations applicables aux 2 approches : Situation de
crise
• Définition
• Une situation de crise peut correspondre à
• Une crise affectant l’établissement lui-même entraînant une dégradation brutale de ses
conditions de financement.
• Une crise de liquidité générale liée à une forte variation des paramètres de marché.
• Une combinaison des deux.

• Traitements
• A chaque situation de crise doit correspondre au moins un scénario pour lequel
l’établissement doit analyser l’impact
• Sur la position de liquidité.
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• Sur le niveau et la pérennité des engagements de financement reçus, confirmés et non


confirmés.
• Et sur le niveau et la composition de son stock d’actifs liquides.
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• Les scénarios doivent être testés de façon périodique.

33
Présentation générale du dispositif de liquidité

• Contexte, Définition et Objectif


• Cadre réglementaire
• Obligations applicables aux 2 approches
• Approche «standard»
• Approche «avancée»
• Relation Approche «avancée» / Approche «standard»
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34
Présentation générale du dispositif de liquidité
Approche « standard »
• Le coefficient de liquidité
• Le tableau de trésorerie prévisionnelle
• Les coûts de financement
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35
Présentation générale du dispositif de liquidité

• Contexte, Définition et Objectif


• Cadre réglementaire
• Obligations applicables aux 2 approches
• Approche «standard»
• Approche «avancée»
• Relation Approche «avancée» / Approche «standard»
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36
Présentation générale du dispositif de liquidité
Approche « avancée »
• Dispositions générales
• La gouvernance du risque de liquidité
• Le périmètre de gestion du risque de liquidité
• Les méthodologies internes : indicateurs, limites, stock
d’actifs liquides
• Scénarios de crise et plans d’urgence
• Les obligations d’information de l’ACP incombant à
l’établissement autorisé à utiliser ses méthodologies internes
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37
Présentation générale du dispositif de liquidité
Approche « avancée » : Dispositions générales
• L’approche avancée consiste pour les établissements de
crédit qui le souhaitent à utiliser leurs méthodologies internes
pour satisfaire à leur obligation de surveillance du risque de
liquidité.
• Conditions
• Pour y être autorisé, les établissements doivent mettre en place une politique
générale, des procédures, des limites, des systèmes et outils qui répondent aux
critères (cf art. 25 de l’arrêté), pour l’ensemble des lignes d’activités et entités
juridiques composant le périmètre de gestion
• Prise en compte de l’ensemble des échéances, allant du court terme, y compris intra-
journalier, au long terme.
• Être adaptés à la taille et à la nature des activités de l’établissement.
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• Tenir compte de ses ressources et de ses besoins de liquidité en cohérence avec ses
prévisions d’activité.
• Prendre en compte son profil de risque.
38

38
Présentation générale du dispositif de liquidité
Approche « avancée » : Dispositions générales
• Conditions (suite)
• Prise en compte des répercussions systémiques pouvant résulter de l’importance de
l’établissement sur son marché, notamment dans chacun des Etats membres de
l’Union européenne où il exerce ses activités.
• Être adaptés au niveau de tolérance au risque de liquidité qu’il a défini.
• Être déclinés pour chaque devise dans laquelle l’établissement a développé ou
développe une activité importante.
• Comprennent des systèmes de mesure du coût de la liquidité, y compris interne, et
des mécanismes de gestion de ce coût de la liquidité au sein du périmètre de gestion.
• Ils sont effectivement utilisés dans la mesure et la gestion du risque de liquidité en
situation courante ou dans une hypothèse de crise.
• Ils permettent de connaître en permanence le stock d’actifs susceptibles de constituer
des réserves de liquidité aux horizons visés au a du présent article, ci-après dénommé
stock d’actifs liquides.
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39
Présentation générale du dispositif de liquidité
Approche « avancée » : la gouvernance du risque de
liquidité
• Cf. les obligations applicables aux 2 approches
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40
Présentation générale du dispositif de liquidité
Approche « avancée » : Le périmètre de gestion du risque
de liquidité
• Principes
• L’approche avancée a vocation couvrir un périmètre le plus large possible pour
avoir une vision la plus complète de la situation de liquidité du groupe, quelles
que soient les devises et les entités concernées.

• Mise en œuvre
• Les textes distinguent 2 niveaux de mise en œuvre
1. Le périmètre de gestion du risque de liquidité
- Périmètre de gestion opérationnelle, sur lequel le groupe exerce une gestion centralisée ou sur
lequel il a mis en place un dispositif de mesure, d’analyse et de gestion lui permettant d’exercer
un pilotage centralisé.
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- Le périmètre doit être cartographié et les différences avec le périmètre comptable doivent être
justifiées.
2. Le groupe intégrant les besoins des établissements non inclus dans le périmètre de
gestion.
41
• Le périmètre global est retenu pour l’évaluation de la situation de liquidité en
cas de crise.
41
Présentation générale du dispositif de liquidité
Approche « avancée » : Le périmètre de gestion du risque
de liquidité
• Justification du périmètre
• Elle s’effectue par rapport au périmètre de consolidation comptable.

• Entités exclues
• Il faut pouvoir démontrer les 3 critères d’exclusion suivants
1. L’autonomie de mesure : limites et indicateurs déterminés de manière autonome par
rapport au groupe.
2. L’autonomie d’analyse.
3. L’autonomie de gestion opérationnelle : autonomie de refinancement et de placement
sur l’horizon de gestion de la liquidité.
• Conséquences pour les Établissements soumis à la liquidité
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• Application de l’approche « standard ».


• Ou application de l’approche « avancée ».
42

42
Présentation générale du dispositif de liquidité
Approche « avancée » : Les méthodologies internes
• Principes (art. 34 & 35)
• Les méthodologies internes doivent permettre d’identifier, mesurer, gérer et
contrôler, à l’aide d’indicateurs et de limites et selon des hypothèses
suffisamment prudentes, les flux entrants et sortants, tant certains que
probables, résultant de l’ensemble des éléments d’actifs, de passifs et de hors-
bilan.
• L’établissement doit mettre en place des méthodes et moyens pour réduire le
risque de liquidité
• Disposer d’un stock d’actifs de qualité, libres de tout engagement et mobilisables à tout
moment.
• Diversifier de manière adéquate sa structure de financement et l’accès aux sources de
financement.
• Définir les modalités de mobilisation rapide des sources de financement
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complémentaires.
• L’établissement doit procéder à un examen régulier de ces méthodes et
moyens.
43

43
Présentation générale du dispositif de liquidité
Approche « avancée » : Les méthodologies internes
• Indicateurs et stock d’actifs liquides (art 36 à 38)
• Mise en place d’indicateurs permettant d’identifier et de mesurer les actifs de
qualité, libres de tout engagement et disponibles à tout moment, en particulier
en situation de crise.
• Principes généraux applicables aux indicateurs de gestion
• Ils sont assis sur le périmètre de gestion du risque de liquidité et adaptés à son profil
de risque.
• Ils sont établis sur des données statiques mais aussi dynamiques.
• Ils sont déclinés par devises significatives à l’échelle du périmètre de gestion.
• Ils doivent permettre de mesurer les coûts de financement, y compris en interne, et
leur évolution ainsi que le risque de liquidité intra-journalier.
• Exigences spécifiques à la mesure du stock d’actifs liquides
• Les indicateurs relatifs au stock d’actifs liquides ont pour but de permettre d’identifier et
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de mesurer le stock d’actifs que l’établissement aurait la possibilité de transformer en


liquidités immédiatement disponibles en cas de choc de liquidité.

44

44
Présentation générale du dispositif de liquidité
Approche « avancée » : Les méthodologies internes
• Indicateurs et stock d’actifs liquides (art 36 à 38)
• Définition des actifs liquides
• (Cf. les obligations applicables aux 2 approches).
• Composition du stock d’actifs liquides
• (Cf. les obligations applicables aux 2 approches).
• Exigences spécifiques à la mesure du stock d’actifs liquides
• Les indicateurs relatifs au stock d’actifs liquides ont pour but de permettre d’identifier et
de mesurer le stock d’actifs que l’établissement aurait la possibilité de transformer en
liquidités immédiatement disponibles en cas de choc de liquidité.

• Diversification des sources de financement (art 39 & 40)


• (Cf. les obligations applicables aux 2 approches).
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45

45
Présentation générale du dispositif de liquidité
Approche « avancée » : Les méthodologies internes
• Les impasses de liquidité (art 41 & 42)
• L’approche avancée traite l’ensemble du risque de liquidité en incluant le risque
de transformation qui doit faire l’objet d’une mesure et d’un encadrement afin
d’éviter toute prise de risque excessive.
• La mesure des besoins de financement et de l’encadrement de la
transformation s’appuient sur le calcul d’impasses de liquidité.
• Une impasse de liquidité est le solde, cumulé ou non, des décaissements et
encaissements courants et prévisionnels.
• Elles sont calculés
• Selon les échéances contractuelles ou attendues des opérations. Elles tiennent
compte de l’incidence des engagements conditionnels tels que les garanties et
cautionnement ou engagements de financement non encore tirés.
• Pour chaque devise significative sur l’ensemble du périmètre de gestion.
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46
Présentation générale du dispositif de liquidité
Approche « avancée » : Les méthodologies internes
• Les limites (art 43 à 46)
• L’établissement doit définir des limites assises sur les indicateurs et cohérentes
et cohérentes avec la qualité de signature de l’établissement, les conditions
générales du marché et les résultats des scénarios de crise.
• Ces limites sont de deux types
1. Des limites globales au niveau du périmètre de gestion.
2. Et des sous-limites par ligne d’activité et entité juridique composant ce périmètre.
• Ces limites tiennent compte du stock d’actifs liquides.
• L’établissement doit mettre en place des procédures d’alerte et des plans
d’action en cas de dépassements des limites.
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47
Présentation générale du dispositif de liquidité
Approche « avancée » : Scénarios de crise et plans
d’urgence
• Définitions et obligations des scénarios de crise
• (Cf. les obligations applicables aux 2 approches).

• Plans d’urgence
• L’établissement doit mettre en place des plans d’urgence formalisés qui lui
permettent de se préparer et de faire face à des situations de crise.
• Ces plans précisent la stratégie à suivre et les procédures permettant de gérer
la liquidité selon les différents scénarios.
• Ces procédures définissent
• Les personnes concernées.
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• Leur niveau de responsabilité et leurs tâches.


• Les solutions alternatives d’accès à la liquidité à mettre en place.
• Les modalités de la communication d’informations au public.
• Ils doivent être testés et mis à jour de façon périodique. 48

48
Présentation générale du dispositif de liquidité
Approche « avancée » : Obligations d’information de l’ACP
• Ces obligations reposent sur 3 principes essentiels
1. Un principe de traçabilité.
2. Un principe d’immédiateté.
3. Un principe de transparence.

• La traçabilité repose sur


• Une information préalable.
• Une information a postériori dans le rapport de contrôle interne.
• Une historisation des indicateurs, des dépassements, des résultats des
scénarios de crise, …
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• Les principes d’immédiateté et de transparence se décline en


• Un devoir d’alerte sur toute dégradation significative.
• Une obligation de tenir à disposition de l’ACP des informations. 49

• La communication d’un reporting périodique structuré.

49
Présentation générale du dispositif de liquidité
Approche « avancée » : Obligations d’information de l’ACP
• Les informations à disposition de l’ACP
• Ce sont celles nécessaires pour apprécier
• Sa trésorerie à court terme (à moins d’un mois).
• Et les moyens dont il dispose pour faire face à une crise instantanée de liquidité.
• Ces informations doivent être disponibles à tout moment et produites à la
Commission bancaire sous 24 heures.
• Il s’agit au minimum
• Des échéanciers de trésorerie à moins d’un mois.
• Des stocks d’actifs liquides non mobilisés disponibles pour combler les impasses.
• Des encours de refinancement auprès des banques centrales.
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50

50
Présentation générale du dispositif de liquidité
Approche « avancée » : Obligations d’information de l’ACP
• Reporting périodique destiné à l’ACP
• La liste et la fréquence sont définies dans la décision d’autorisation.
• Exemple
• Consommation des limites désignées (M).
• Échéanciers de trésorerie statiques et dynamiques et les impasses en résultant (M).
• Niveau des indicateurs, dont coûts de financement (T).
• Stocks d’actifs liquides (M).
• Résultats des scénarios de crise (T en période de croisière).
• Plans d’urgence (A) et résultats des tests effectués (A).
• Encours des refinancements auprès des banques centrales (M).
• Délais de remise
• 15 jours calendaires pour les données mensuelles.
• 25 jours calendaires pour les données trimestrielles.
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51
Présentation générale du dispositif de liquidité
Approche « avancée » : Synthèse
• Les établissements de crédit qui le souhaitent peuvent
demander l'autorisation à l’ACP d'utiliser leurs méthodologies
internes pour satisfaire à leur obligation de surveillance du
risque de liquidité.

• Pour obtenir cette autorisation, les établissements concernés


doivent se conformer à un certain nombre d'exigences
définies dans l'arrêté en termes
• D'indicateurs.
• De limites.
• D'outils de prévision des besoins de liquidité.
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En période normale et en période de stress.


52

52
Présentation générale du dispositif de liquidité
Approche « avancée » : Synthèse
• Les méthodologies internes doivent permettre
• De constituer des indicateurs et des stocks d'actifs liquides permettant
d'identifier et de mesurer, à horizons de temps différents, les actifs qui peuvent
être rendus liquides rapidement. Ces indicateurs doivent également permettre
de mesurer la diversification des sources de financement par zone
géographique, par devise, par maturité et par contrepartie.
• De pouvoir rendre compte de tout changement significatif portant sur les
hypothèses utilisées pour le calcul des indicateurs et pour constituer le stock
d'actifs liquides ainsi que sur les scenarios et les actions prises le cas échéant.
• De calculer des impasses de liquidité.
• De déterminer des limites assorties de procédures d'alerte en cas de
dépassement.
• D’élaborer, en fonction des facteurs de risque de liquidité, des scenarios de
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crise et des plans d'urgence.


• De se conformer à l'obligation d'information de la Commission bancaire selon
les modalités qui ont été définies dans l'autorisation d'utiliser la méthode 53
avancée.

53
Présentation générale du dispositif de liquidité

• Contexte, Définition et Objectif


• Cadre réglementaire
• Obligations applicables aux 2 approches
• Approche «standard»
• Approche «avancée»
• Relation Approche «avancée» / Approche «standard»
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54
Présentation générale du dispositif de liquidité
Relation Approche «avancée» / Approche «standard»
• Les approches avancée et standard sont alternatives et se
complètent
• La méthode standard est articulée sur le reporting comptable et réglementaire
du périmètre social. L’approche avancée se calcule sur un périmètre
« mondial » à partir de données de gestion.
• L’approche standard se calcule à 1 mois. L’approche avancée se décline sur
toutes les gammes d’échéance.

• Les établissements qui optent pour l’approche avancée peuvent utiliser le calcul
du coefficient standard comme un indicateur.
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55

55
Sommaire

• Présentation générale du dispositif de liquidité


• Le coefficient de liquidité
• Le tableau de trésorerie prévisionnelle
• Les coûts de financement
• Cas pratique
• Cas pratique.
• Tableau comparatif des pondérations.
• Evolutions prévues
• Conclusion et synthèse
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Le coefficient de liquidité
Contrainte

liquidités (interbancaires, clientèle, titres)  100 %


exigibilités (interbancaires, clientèle, titres)

• Structure du ratio
• Ce ratio se décompose en trois pavés identiques au numérateur et au
dénominateur (opérations interbancaires, opérations avec la clientèle,
opérations sur titres).

• Calculé uniquement sur base sociale.


• Périodicité de calcul : mensuelle.
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• Déclaration trimestrielle (le 25).

• En outre l’ACP peut demander à un établissement de calculer 57

le coefficient de liquidité à d’autres dates.

57
Le coefficient de liquidité
Composition
• Opérations interbancaires
• Caisse et opérations avec les banques centrales de l’Eurosystème
• Opérations interbancaires.
• Opérations intra-groupe avec des établissements de crédit et assimilés.

• Opérations clientèle
• Opérations avec la clientèle (dont intra-groupe non bancaire).
• Dépôts.
• Opérations hors-bilan.

• Opérations sur titres financiers


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• Titres de créance.
• Titres de capital.
• Parts ou actions d’OPCVM. 58

58
Le coefficient de liquidité
Eléments exclus
• Sont exclus du numérateur (art. 9)
• Les créances douteuses.
• Les concours à la clientèle dont l’échéance n’est pas fixées.
• Les titres de participation et de filiales.
• Les actifs que l’établissement assujetti n’est pas libre de céder au cours du
mois à venir, ou qu’il ne peut céder au cours du mois à venir que s’il acquiert
simultanément des actifs de même nature.
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59

59
(c) 2012 Afges - Droits de reproductions réservés

Le coefficient de liquidité

60
60
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Le coefficient de liquidité

61
61
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Le coefficient de liquidité

62
62
(c) 2012 Afges - Droits de reproductions réservés

Le coefficient de liquidité

63
63
(c) 2012 Afges - Droits de reproductions réservés

Le coefficient de liquidité

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64
Le coefficient de liquidité
Principales caractéristiques
• Les fonds propres ne sont plus pris en compte au numérateur.

• Le refinancement et les titres sont mieux pris en compte.

• Ventilation des dépôts à terme en fonction du type de


clientèle.

• Suppression du solde de trésorerie net remplacé par un solde


net ligne par ligne des liquidités et des exigibilités.
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• Modification du régime des opérations et accords de


refinancement avec certaines entités non établissements de
crédit. 65

65
Le coefficient de liquidité
Principales caractéristiques
• Distinction entre la clientèle de détail (pondération à 30 %) et
la clientèle corporate (pondération à 50 %).

• Découpage plus fin des éléments de hors bilan afin de mieux


représenter la réalité économique des opérations.
• Distinction entre les catégories de clientèle.
• « Hors bilan de garantie » (pondéré à 2,5 % pour les cautions et avals).
• « Hors bilan de financement » (pondéré à 3 % pour le crédit de type revolving et
jusqu'à 120 % selon que l'engagement de financement est échéancé
contractuellement ou statistiquement).
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66
Le coefficient de liquidité
Accords de refinancement
• Ils doivent
• Être conclus par écrit.
• Comprendre des clauses expresses d’irrévocabilité et de mise à disposition des
fonds à première demande.
• Nota : aucune mesure locale applicable à l’établissement donnant l’accord de
refinancement ne doit s’opposer au transfert de fonds.
• Être communiqués préalablement à la CB, qui dispose d’un délai de 3 mois
pour s’opposer à sa prise en compte dans le calcul du coefficient.
• Être reçus:
• D’EC, avec une durée de validité ≥ à 6 mois, lors de l’établissement du coefficient de
liquidité.
ou
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• D’entités du groupe (hors EC), avec une durée de validité ≥ à 12 mois, lors de
l’établissement du coefficient de liquidité, et à condition que l’entité prêteuse respecte
certaines conditions.

67

67
Le coefficient de liquidité
Accords de refinancement
• Conditions concernant les entités du groupe (hors EC)
prêteuses (suite)
• En outre, elles doivent remplir l’une des conditions suivantes
• Elle fait l’objet d’un contrôle exclusif par l’établissement assujetti.
• Elle exerce un contrôle exclusif sur l’établissement assujetti.
• Si elle n’a aucun lien de capital avec l’établissement assujetti, elle fait elle-même l’objet
d’un contrôle exclusif, direct ou indirect, par l’entité qui exerce un contrôle exclusif sur
l’établissement assujetti.

• Nota : Les établissements assujettis adressent à la


Commission bancaire tout élément démontrant que ces
conditions sont respectées lors de la mise en place de
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l’accord de refinancement et l’informent de toute modification


susceptible de remettre en cause le respect de ces conditions.
68

68
Sommaire

• Présentation générale du dispositif de liquidité


• Le coefficient de liquidité
• Le tableau de trésorerie prévisionnelle
• Les coûts de financement
• Cas pratique
• Cas pratique.
• Tableau comparatif des pondérations.
• Evolutions prévues
• Conclusion et synthèse
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Le tableau de trésorerie prévisionnelle

• Présentation générale
• Permet aux établissements d’assurer un suivi au moins hebdomadaire de leur
situation de liquidité, y compris les nouvelles opérations.
• Est établi à partir de leurs prévisions de flux de trésorerie à 7 jours calendaires,
en euros et en devises, de leur siège et de l’ensemble de leurs succursales, en
France et à l’étranger.
• Il résulte du souhait de la Commission bancaire que les établissements se
préoccupent de gérer plusieurs horizons de temps allant de l'intra-day au plus
long.
• C'est pourquoi ceux-ci doivent pouvoir effectuer, à très court terme, les
prévisions de décaissement et d'encaissement bruts provenant de tous types
d'opérations
• Interbancaires.
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• Retrait et dépôts de la clientèle.


• Titrisation…

70

70
Le tableau de trésorerie prévisionnelle

• Présentation générale (suite)


• Les établissements assujettis doivent également pouvoir
• Recenser leurs sources supplémentaires de financement à sept jours.
• Fournir des informations relatives :
- Aux stocks d'actifs éligibles au refinancement de l'Eurosystème.
- Aux autres actifs liquides.
- Au coût de la liquidité pour l'établissement concerné.
• Il couvre le même périmètre que le ratio lui-même.
• Il est également remis sur base sociale à la fin de chaque trimestre.
• Envoyé à la CB, au plus tard le 10ème jour du mois suivant.
• Il devra cependant être tenu à la disposition du régulateur qui peut le demander
à tout moment.
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71
Le tableau de trésorerie prévisionnelle

• Composition du tableau
• Décaissements prévisionnels
• Opérations avec la banque centrale (Eurosystème).
• Prêts/Emprunts interbancaires (dont intra-groupe).
• Achat/Prise en pension de titres financiers.
• Retraits/dépôts à vue de la clientèle (net).
• Retraits/dépôts à terme de la clientèle (net).
• Titres financiers émis.
• Prêts clientèle et engagements mis en force.
• Instruments financiers à terme.
• Titrisations.
• Autres opérations de marché dont opé. de change (swaps de devises).
• Autres décaissements.
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• Encaissements prévisionnels
• Idem décaissements.
• Complété par un tableau sur les sources potentielles de finance-ment non 72

prises en compte dans les prévisions à 1 semaine.

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(c) 2012 Afges - Droits de reproductions réservés

Le tableau de trésorerie prévisionnelle

73
73
(c) 2012 Afges - Droits de reproductions réservés

Le tableau de trésorerie prévisionnelle

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74
Sommaire

• Présentation générale du dispositif de liquidité


• Le coefficient de liquidité
• Le tableau de trésorerie prévisionnelle
• Les coûts de financement
• Cas pratique
• Cas pratique.
• Tableau comparatif des pondérations.
• Evolutions prévues
• Conclusion et synthèse
(c) 2012 Afges - Droits de reproductions réservés

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(c) 2012 Afges - Droits de reproductions réservés

Les coûts de refinancement

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76
Sommaire

• Présentation générale du dispositif de liquidité


• Le coefficient de liquidité
• Le tableau de trésorerie prévisionnelle
• Les coûts de financement
• Cas pratique
• Cas pratique.
• Tableau comparatif des pondérations.
• Evolutions prévues
• Conclusion et synthèse
(c) 2012 Afges - Droits de reproductions réservés

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Cas pratique
BILAN
(en milliers d'euros)

ACTIF PASSIF

OPERATIONS DE TRESORERIE ET INTERBANCAIRES OPERATIONS DE TRESORERIE ET INTERBANCAIRES


Comptes ordinaires débiteurs 800 000 Comptes ordinaires créditeurs 2 500 000
Prêt JJ 200 000 Emprunt JJ 1 500 000
Prêts à terme 3 000 000 Emprunts à terme 5 000 000

OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE


Trésorerie 19 000 000 Comptes ordinaires créditeurs 10 000 000
Habitat 15 000 000 Comptes créditeurs à terme 13 500 000
Comptes ordinaires débiteurs 4 000 000

OPERATIONS SUR TITRES ET OPERATIONS DIVERSES OPERATIONS SUR TITRES ET OPERATIONS DIVERSES
Actions négociables sur un marché organisé 1 000 000 Certificats de dépôts 10 000 000
Parts OPCVM monétaire 800 000 Compte de recouvrement 2 500 000
Autres parts OPCVM 500 000
Compte de recouvrement 3 500 000
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VALEURS IMMOBILISEES CAPITAUX PROPRES


Titres de participation 1 500 000 Réserves 3 500 000
Immobilisations 700 000 Capital 1 500 000
78

50 000 000 50 000 000

78
Cas pratique

HORS-BILAN
(en milliers d'euros)

ENGAGEMENTS EN FAVEUR OU D'ORDRE EC


Accords de refinancement 1 800 000
Cautions, avals, endos, acceptation, autres garanties 900 000

ENGAGEMENTS RECUS D'EC


Accords de refinancement 3 100 000
Cautions, avals, endos, acceptation, autres garanties 1 900 000

ENGAGEMENTS EN FAVEUR OU D'ORDRE DE LA CLIENTELE


Ouvertures de crédits confirmés 5 800 000
Ouvertures de crédits confirmés en faveur de la clientèle de particuliers 3 500 000
Dont
Engagement de financement devant être tirés dans le mois 500 000
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Ouvertures de crédit permanentes 2 000 000


Ouvertures de crédits confirmés en faveur de la clientèle autre que particuliers 2 300 000
Dont
Engagement de financement devant être tirés dans le mois 600 000
Ouvertures de crédit permanentes 200 000
Cautions, avals, autres garanties 10 000 000 79

79
Cas pratique

Emplois / ressources / Engagements selon la durée restant à courir


(en milliers d'euros)

DR 1 m. < DR 3 m. < DR 6 m. < DR 1 an < DR DR > 5 ans Total


≤1 mois ≤ 3 mois ≤ 6 mois ≤ 1 an ≤ 5 ans

EMPLOIS
Comptes et prêts à terme EC 500 000 1 000 000 1 500 000 3 000 000
Crédits à la clientèle
Crédits à la clientèle - DI ≤ 1 an 2 000 000 2 500 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 10 500 000
dont tirage sur ouvertures de crédit permanentes 300 000 400 000 300 000 200 000 200 000 1 400 000
Crédits à la clientèle - DI > 1 an et ≤ 2 ans 1 000 000 1 500 000 3 000 000 1 500 000 1 500 000 8 500 000
Crédits à la clientèle - DI > 2 ans 1 000 000 2 000 000 2 500 000 3 500 000 2 000 000 4 000 000 15 000 000
dont éligibles à la BDF 1 200 000 1 600 000 2 000 000 1 400 000 1 400 000 7 600 000

RESSOURCES
Comptes et emprunts à terme EC 1 500 000 500 000 1 000 000 500 000 500 000 1 000 000 5 000 000
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Comptes créditeurs à terme clientèle


Comptes créditeurs à terme de particuliers 1 500 000 1 800 000 1 100 000 1 000 000 900 000 700 000 7 000 000
Comptes créditeurs à terme autres que particuliers 1 200 000 1 500 000 1 000 000 900 000 900 000 1 000 000 6 500 000
Dettes constituées par des titres 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 10 000 000
80
ENGAGEMENTS
En faveur d'EC : Accord de refinancement HG 300 000 300 000 200 000 200 000 300 000 500 000 1 800 000
Reçus d'EC : Accord de refinancement HG 100 000 1 500 000 1 500 000 3 100 000

80
Sommaire

• Présentation générale du dispositif de liquidité


• Le coefficient de liquidité
• Le tableau de trésorerie prévisionnelle
• Les coûts de financement
• Cas pratique
• Cas pratique.
• Tableau comparatif des pondérations.
• Evolutions prévues
• Conclusion et synthèse
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Le dispositif de liquidité / Bâle III
Eléments du dispositif
• 2 normes minimales applicables à la liquidité de financement
• Ratio de liquidité court terme
• LCR (Liquidity Coverage Ratio).
• Ratio structurel de liquidité à long terme
• NSFR (Net Stable Funding Ratio).

• Outils de suivi
• Des indicateurs appelés à servir d’outils de suivi universels.
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82
Le dispositif de liquidité / Bâle III
Ratio de liquidité court terme
• Objectif
• Assurer que la banque dispose d’un niveau adéquat d’actifs liquides de haute
qualité non grevés pouvant être convertis en liquidité pour couvrir ses besoins
sur une période de 30 jours calendaires en cas de graves difficultés de
financement, sur la base d’un scénario défini par les responsables prudentiels.

• Remarque
• L’encours d’actifs liquides de haute qualité devrait au moins permettre à la
banque de survivre jusqu’au 30e jour du scénario de tensions, date à laquelle la
direction de l’établissement et/ou les responsables prudentiels auront dû
décider des actions correctives appropriées et/ou le problème de la banque
aura pu faire l’objet d’une résolution ordonnée.
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83
Le dispositif de liquidité / Bâle III
Ratio de liquidité court terme
• Définition

Encours d’actifs liquide de haute qualité  100 %


Total des sorties nettes de trésorerie sur les 30
jours calendaires suivants

avec

Total des sorties nettes de trésorerie sur les 30 jours calendaires


=
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Sorties – minimum {entrées; 75% des sorties}

84

84
Le dispositif de liquidité / Bâle III
Ratio de liquidité court terme
• Encours d’actifs liquides de haute qualité
• Définition
• 2 catégories d’actifs éligibles.
• Des actifs de « niveau 1 » non limités.
• Des actifs de « niveau 2 »
- Plafonnés à 40% de l’encours d’actifs de haute qualité.
- Avec une décote minimale de 15% par rapport de marché.
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85
Ratio de liquidité court terme (LCR)
Encours d’actifs liquides de haute qualité
• Actifs de niveau 1
• L’encaisse.
• Des réserves à la banque centrale, dans la mesure où des retraits peuvent être
effectués sur ces réserves en période de tensions.
• Des titres négociables représentatifs de créances sur – ou garanties par – des
émetteurs souverains, des banques centrales, des organismes publics hors
administration centrale, la BRI, le FMI, la Commission européenne ou des
banques multilatérales de développement, et remplissant toutes les conditions
suivantes
- Être affectés d’une pondération de 0 % dans l’approche standard de Bâle II.
- Être négociés sur des marchés au comptant ou de pensions importants, profonds et actifs, et
caractérisés par un faible niveau de concentration .
- Avoir fait la preuve qu’ils constituent une source fiable de liquidité sur les marchés (vente ferme
ou pension), même en période de tensions.
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- Ne pas être émis par un établissement financier ni par une entité affiliée d’un établissement
financier.

86

86
Ratio de liquidité court terme (LCR)
Encours d’actifs liquides de haute qualité
• Actifs de niveau 1 (suite)
• Pour les entités souveraines ayant une pondération autre que 0 % aux termes
de l’approche standard de Bâle II, des titres de dette émis en monnaie locale
par l’entité souveraine ou la banque centrale dans le pays où est pris le risque
de liquidité ou dans le pays d’origine de la banque.
• Pour les entités souveraines ayant une pondération autre que 0 % aux termes
de l’approche standard de Bâle II, des titres de dette locaux d’émetteur
souverain ou de banque centrale émis en devises, dans la mesure où la
détention de ces titres de dette en devise correspond aux besoins des
opérations de la banque dans la juridiction concernée.
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87
Ratio de liquidité court terme (LCR)
Encours d’actifs liquides de haute qualité
• Actifs de niveau 2
• Des titres négociables représentatifs de créances sur – ou garantis par – des
émetteurs souverains, des banques centrales, des organismes publics hors
administration centrale ou des banques multilatérales de développement, et
remplissant toutes les conditions suivantes : Être affectés d’une pondération de
20 % dans l’approche standard de Bâle II pour le risque de crédit.
• Être négociés sur des marchés au comptant ou de pensions importants, profonds et
actifs, et caractérisés par un faible niveau de concentration.
• Avoir fait la preuve qu’ils constituent une source fiable de liquidité sur les marchés
(vente ferme ou pension), même en période de tensions (c’est-à-dire que la baisse de
prix ou l’augmentation de la décote ne dépasse pas 10 % au cours d’une période de
30 jours comportant d’importantes tensions sur la liquidité).
• Ne pas être émis par un établissement financier ni par une entité affiliée d’un
établissement financier.
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Ratio de liquidité court terme (LCR)
Encours d’actifs liquides de haute qualité
• Actifs de niveau 2 (suite)
• Des obligations d’entreprise et des obligations sécurisées remplissant toutes les
conditions suivantes :
• Ne pas être émises par un établissement financier ni par une entité affiliée d’un
établissement financier (pour les obligations d’entreprise).
• Ne pas être émises par la banque elle-même ni par l’une de ses entités affiliées (pour
les obligations sécurisées).
• Afficher une note de crédit d’au moins AA- attribuée par un organisme externe
d’évaluation du crédit (OEEC) reconnu ou, en l’absence de note de crédit d’un OEEC
reconnu, afficher une notation interne dont la probabilité de défaut (PD) est au moins
équivalente à AA-.
• Être négociées sur des marchés au comptant ou de pensions importants, profonds et
actifs, et caractérisés par un faible niveau de concentration.
• Avoir fait la preuve qu’elles constituent une source fiable de liquidité sur les marchés
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(vente ferme ou pension), même en période de tensions (c’est-à-dire que la baisse de


prix ou l’augmentation de la décote au cours d’une période de 30 jours comportant
d’importantes tensions sur la liquidité ne dépasse pas 10 %).
• Une décote de 15 % s’applique à la valeur de marché de chaque actif de 89

niveau 2.

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Ratio de liquidité court terme (LCR)
Total des sorties de trésorerie nettes
• Définitions
• Désigne les sorties totales attendues moins les entrées totales attendues.
• Le total des sorties attendues est calculé en multipliant les soldes des différents
types de passifs et d’engagements hors-bilan par leurs taux attendus de
décaissement.
• Le total des entrées attendues est calculé en multipliant les soldes des
différentes catégories de créances par leurs taux attendus d’encaissement,
jusqu’à un plafond de 75% des sorties de trésorerie attendues.
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90
Ratio de liquidité court terme (LCR)
Sortie de trésorerie
• Retraits sur dépôts de la clientèle de détail
• Dépôts stables (taux de retrait de 5% et plus).
• Dépôts moins stables (taux de retrait de 10% et plus).
• Dépôts de détail à terme.
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Ratio de liquidité court terme (LCR)
Sortie de trésorerie
• Financements de gros non garantis
• Clientèle stable de petites entreprises(taux de retrait de 5% et plus).
• Clientèle moins stable de petites entreprises(taux de retrait de 10% et plus).
• Entités ayant des relations opérationnelles (taux de retrait de 25%).
• Banques coopératives (taux de retrait de 25%).
• Entreprises non financières, Etats, banques centrales, organismes publics et
banques multinationales de développement (taux de retrait de 75%).
• Autres (taux de retrait de 100%).
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Ratio de liquidité court terme (LCR)
Sortie de trésorerie
• Financements garantis
• Opérations de financement garanties par des actifs de niveau 1 (taux de retrait
de 0%).
• Opérations de financement garanties par des actifs de niveau 2 (taux de retrait
de 15%).
• Opérations de financement garanties par des actifs non éligibles à l’encours
d’actifs très liquide, dont la contrepartie est l’Etat, la banque centrale, un
organisme public ou une banque multinationale de développement (taux de
retrait de 25%).
• Autres (taux de retrait de 100%).
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Ratio de liquidité court terme (LCR)
Sortie de trésorerie
• Exigences supplémentaires
• Sûretés à constituer en réponse à des appels de marge sur dérivés.
• Variation de la valeur de marché des opérations sur dérivés.
• Variation de la valeur de la sûreté fournie pour couvrir des opérations sur
dérivés.
• ABCP, structure d’émission, …
• Passifs découlant des ABCP, SPV, …arrivant à échéance.
• Titres adossés à des actifs.
• Part non décaissée des engagements confirmés de crédit et de liquidité
• Particuliers et petites entreprises.
• Entreprises non financières, Etats, banques centrales,…
• Autres.
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• Autres engagements de financement conditionnels.


• Toutes sorties contractuelles supplémentaires.
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94
Ratio de liquidité court terme (LCR)
Entrée de trésorerie
• Prises en pension et emprunts de titres portant sur
• Actifs de niveau 1 (taux de 0%).
• Actifs de niveau 2 (taux de 15%).
• Autres actifs (taux de 100%).
• Facilités de crédit et de liquidité
• Dépôts opérationnels détenus dans d’autres établissements
financiers
• Autres entrées par contrepartie
• A recevoir de la clientèle de détail (taux de 50%).
• A recevoir de contreparties non financières de gros (taux de 50%).
• A recevoir d’établissements financiers (taux de 100%).
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• Paiement net à recevoir sur dérivés


• Autres entrées contractuelles de trésorerie
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95
Ratio de liquidité court terme (LCR)
Mise en œuvre et période transitoire
• Période d’observation : 2011 – 2014

• A partir de 2013
• Obligation de conserver une couverture de liquidité adéquate comme première
étape avec un reporting européen unifié.

• Standard minimum : 2015


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Le dispositif de liquidité / Bâle III
Ratio structurel de liquidité à long terme
• Objectifs
• Inciter les organisations bancaires à davantage financer leurs actifs et
leurs activités sur les moyen et long termes.
• Eviter un recours excessif aux financements de gros à court terme.
• Dissuader les établissements de financer leur encours d’actifs liquides
de haute qualité à l’aide de capitaux à court terme arrivant à échéance
immédiatement après la période de 30 jours fixée pour le ratio de
liquidité à court terme.
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97
Le dispositif de liquidité / Bâle III
Ratio structurel de liquidité à long terme
• Définition

Montant de financement stable disponible  100 %


Montant de financement stable exigé
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Ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR)
Financement (Ressource) stable disponible

Numérateur : principaux éléments des ressources stables


Fonds propres Tier 1 et Tier 2 100%

Autres instruments de dettes ou de capitaux propres dont la durée


100%
résiduelle est égale ou supérieure à 1 an.

Dépôts stables des particuliers et PME, sans échéance, ou une


90%
échéance résiduelle inférieure à 1 an.

Dépôts moins stables des particuliers et PME, sans échéance, ou


80%
une échéance résiduelle inférieure à 1 an.
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Dépôts « corporates », sans échéance, ou une échéance résiduelle


50%
inférieure à 1 an.

Tous les autres passifs. 0%

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Ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR)
Financement stable exigé
Dénominateur : principaux emplois
Encaisse.
Instruments à court terme avec une échéance à moins d’un an.
Titres reçus en pension (reverse repo). 0%
Titres avec une échéance inférieure à 1 an (< 1 an).
Prêts aux institutions financières ; échéance inférieure à 1 an.
Titres « souverains » et assimilés > 1 an et pondérés à 0%. 5%
Titres « corporates » ou obligations foncières notés AA- ou plus et
20%
« souverains » pondérés à 20%, échéance > à 1 an.
Or, actions cotées, titres « corporates » notés au A+/A- > 1 an. 50%
Prêts « corporates » échéance inférieure à 1 an (< 1 an). 50%
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Prêts au logement (toutes durées) ou autres prêts > 1 an, pondérés à


65%
35% ou moins (approche standard).
Prêts « détail », échéance inférieure à 1 an (< 1 an). 85%
Tous les autres actifs. 100%
Engagements de prêt et de lignes de liquidité. 5%
100
Ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR)
Mise en œuvre et période transitoire
• Période d’observation : 2012 – 2017.

• Standard minimum : 2018.


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101
Le dispositif de liquidité / Bâle III
Outils de suivi
• Asymétrie des échéances contractuelles
• Concentration du financement
• Actifs non grevés disponibles
• LCR par devise significative
• Outils de suivi relatifs aux marchés
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102
Sommaire

• Présentation générale du dispositif de liquidité


• Le coefficient de liquidité
• Le tableau de trésorerie prévisionnelle
• Les coûts de financement
• Cas pratique
• Cas pratique.
• Tableau comparatif des pondérations.
• Evolutions prévues
• Conclusion et synthèse
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(c) 2012 Afges - Droits de reproductions réservés

Annexes

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Annexes

• Support pour le cas pratique.


• Arrêté du 5 mai 2009 relatif à l’identification, la mesure, la
gestion et le contrôle du risque de liquidité.
• Instruction n°2009-05 relative à l’approche standard du risque
de liquidité.
• Mise en œuvre de l’approche avancée de gestion du risque de
liquidité.
• Instruction 2009-08 relative au dossier de demande
d’autorisation d’application de l’approche avancée du risque
de liquidité.
• Règlement 97-02 du 21 février 1997.
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• Règlement 90-07 du 20 juin 1990.

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