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Memoire BEDDA ZEKRI Master 2016 PDF

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‫وزارة التعليم العالي و البحث العلمي‬

BADJI MOKHTAR ANNABA-UNIVERSITY ‫جامعة باجي مختارعنابة‬


UNIVERSITE BADJI MOKHTAR ANNABA

FACULTE DES SCIENCES DE L’INGENIORAT


DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE

MEMOIRE
PRESENTE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER

INTITULE

MODELISATION MECANIQUE D'UN


ASSEMBLAGE FRETTE
DOMAINE : SCIENCES ET TECHNIQUES

FILIERE : GENIE MECANIQUE

SPECIALITE : MECANIQUE AVANCEE

PRESENTE PAR : BEDDAZEKRI ABDELOUAHAB

DIRECTEUR DU MEMOIRE : BOUARICHA AMOR

DEVANT LE JURY
PRESIDENT : Pr BEY KAMEKL

EXAMINATEURS : Pr HAIAHEM AMMAR


Dr BENAMIRA MOHAMED
Dr CHEMAMI ABDENACER
Mr AIT SAID AHCEN

Année: 2015/2016
DEDICACE

Je dédie ce modeste travail

A mes parents

A mes frères

A toute la famille

A mes amis

BEDDA ZEKRI.Abdelouahab

-2-
Remerciements

Au terme de ce travail, je tiens à présenter mes plus vifs

remerciements à M. AMOR BOUARICHA, pour avoir suivi et

dirigé ce travail.

Mes remerciements vont également aux touts les enseignons de

département de Génie Mécanique.

Notre gratitude va également aux membres du jury pour

honorer notre soutenance et pour l’effort fourni afin juger ce

travail.

Qu’il me soit permis de remercier toutes les personnes qui ont

contribué de prés ou de loin à l’élaboration de ce modeste travail.

BEDDA ZEKRI.Abdelouahab

-3-
SOMMAIRE.

Chapitre I :
1. Introduction Générale........................................................................................................7
2. Description de l’opération du frettage...............................................................................8

Chapitre II : Les études théoriques

1. Etude théorique du montage fretté d'un moyeu sur un arbre creux es éléments du
montage sont considérés des cylindres à parois épaisses................ ................................9
2. Calcul des cylindres compound ........................................................................................16

3. Contraintes thermiques......................................................................................................18

Chapitre III : Application au cas pratique


1. Position du problème..........................................................................................................25

2. Détermination de la pression du contact du frettage et le serrage mini correspondant.....25

2.1. Condition de montage dilatation........................................................................... 29

3. Les Contraintes crée par pression de contact agissante......................................................30

4. Les Contraintes crée par la température extérieur...............................................................38

5. Les contraintes résultent......................................................................................................47

a. La contrainte résultent radiale....................................................................................47

b. Les contrainte résultent tonjontial..............................................................................49

6. Les contraintes radiales totales de l'assemblage arbre-roue...............................................51

7. Les contraintes tonjontials totales de l'assemblage arbre-roue..........................................52

8. Conclusion Générale............................................................................................................53

9. Réferences bibliographiques................................................................................................54

-4-
-5-
1. INTRODUCTION GENERALE:

Le frettage est une opération qui consiste à réaliser un assemblage avec serrage entre deux
pièces, l'une appelée frette (alésage, moyeu), l'autre l'arbre ou l' axe. Le plus souvent, l'assemblage est
obtenu soit en chauffant la frette, soit en refroidissant la frettée. Le serrage souhaité est obtenu à la
température ambiante de l'assemblage par contraction de la première ou dilatation de la deuxième. A
noter que la deuxième solution est plus coûteuse. L'avantage de ce procédé est d'éviter l'emploi d'une
pièce pour la liaison de l'assemblage.

Généralement, les deux pièces sont cylindriques ou coniques (voir la figure.A).

(FIG. A). un assemblage avec serrage entre deux pièces

Ce procédé était peu utilisé du fait qu'il était mal connu. En effet, sa modélisation reposait
jusqu’à ces dernières années sur des règles très simplificatrices valables pour des formes simples.
Aujourd’hui, il est très employé du fait des développements des moyens de calculs et des outils de
modélisation, d'ailleurs, les normes incitent, au-delà de l’utilisation de ces règles simples, à
effectuer des modélisations par éléments finis.

Dans cet axe de recherche, on trouve deux travaux de recherche importants, celui de I.E. SIALA
[SIA,96] qui a traité le frettage en tenant compte du défaut de forme, et celui de G.M. YANG
[YAN,98] qui a étudié le frettage en tenant compte de l'état de surface. Le présent travail se
positionne comme étant une synthèse de ces travaux où nous avons ajouté, en plus de la pression de
contact l'effet de la température sur l'état de contraintes au niveau des zones voisines de la surface de
contact. Ce travail se présente en tant qu'étude du processus de frettage intégrant les défauts de
surfaces dans les calculs.

La présente étude permet de dresser un plan de calcul permettant de fixer les conditions d'un
contact sur et fiable pouvant assurer sa fonction sans risque de défaillance non prevue. Comme le
-6-
problème abordé est vaste et complexe, l’étude présentera un caractère restrictif : seul l’alésage du
moyeu est considéré comme géométriquement quelconque. Dans l'esprit de ce travail, l'alésage ( frette)
appartient à une roue dentée qui reçoit la puissance motrice qu'elle doit transmettre ailleurs par
l'intermédiaire de la condition du frettage.

2. DESCRIPTION DE L’OPERATION DE FRETTAGE

Les assemblages frettés interviennent de plus en plus comme solution performante du


point de vue technologique et économique dans les mécanismes composant les produits de
commerce. L’absence de pièces ou d’éléments intermédiaires entre les deux pièces à assembler
permet de simplifier notablement le procédé d’assemblage, donc de diminuer les coûts
d’obtention. L’ajustement entre les deux pièces assemblées est serré c'est-à-dire que le diamètre
de l’axe (arbre) est plus grand que le diamètre de l’alésage. Le serrage provoqué par l'assemblage
des deux pièces induit une pression qui les maintient solidaires grâce au frottement entre les 2
surfaces de contact (voir la figure. B), empêchant ainsi tout mouvement relatif entre elles.

(FIG. B) Description du opération de frettage

Plusieurs possibilités existent pour réaliser l’assemblage. La pièce présentant l’alésage peut
être chauffée et du fait de sa dilatation, il est alors possible d'insérer l'axe librement. On peut procéder
de la manière inverse : On refroidit l’axe qui, par sa contraction, peut être inséré librement
dans l’alésage. Une troisième manière consiste à réaliser l’emmanchement sous une presse. Il est alors
nécessaire de contrôler que les surfaces ne soient pas détériorées lors du glissement. Enfin, le
gonflement de l’alésage peut être obtenu par une pression (hydraulique par exemple). Cette dernière
technique nécessite cependant des appareillages adaptés et que la pression puisse être assurée à
l’interface des deux pièces. Elle présente toutefois l’avantage d’un démontage possible de l’ensemble.

-7-
Les propriétés de résistance mécanique de l’assemblage réalisé dépendent fortement de la
nature des matériaux mais aussi des dimensions, formes et état des surfaces des pièces réalisées.
Assurer une bonne résistance de l’assemblage nécessite donc de prévoir son comportement en fonction
de ces paramètres d’influence. Depuis plusieurs décennies, les ingénieurs utilisent des méthodes qui
sont normalisées [NF, 84]. Ces règles de calcul n'ont pas changé depuis cinquante ans. Elles sont
basées sur les solutions classiques du tube à paroi épaisse avec des pressions internes. Ce modèle
considère de simples pièces cylindriques de géométries parfaites qui ne donnent pas la possibilité de
simuler le comportement de la plupart des cas industriels. Les techniques par éléments finis sont de
plus en plus utilisées aujourd’hui pour compléter le modèle des normes et affiner les résultats au cas
traité précisément. Peu d’études ont été réalisées pour faire évoluer les règles de calcul. Toutefois,
depuis une dizaine d’années, on constate un regain d’intérêt pour ce principe d’assemblage. Et son
étude a suscité des travaux permettant d’en mieux comprendre et maîtriser ses caractéristiques- [BOU,
12].

-8-
-9-
1. Etude théorique du montage fretté d'un moyeu sur un arbre creux.

Les éléments du montage sont considérés des cylindres à parois épaisses et supposés soumis à
une pression interne p1 et externe p2 .

Un cylindre est dit à parois épaisse si l'épaisseur de sa paroi est plus grande que le dixième de
son rayon moyen. Examinons un cylindre à parois épaisses se trouvant sous l'action d'une pression
d'une interne (p1) et d'une pression externe (p2) (FIG. 1); r1 et r2 sont respectivement les rayons interne
et externe du cylindre. Suite à la symétrie axiale ainsi que des sollicitations, les contraintes et
déformations dans celui-ci seront également symétriques par rapport à son axe.

A l'aide de deux sections pratiquées perpendiculairement


à l'axe du cylindre délimitions un anneau de longueur unitaire
(FIG. 1). Découpons de cet anneau un adbc (FIG. 2a) à l'aide de
deux plans coupant l'axe du cylindre et formant entre eux un
angle égale à dθ, ainsi que de deux surfaces cylindriques de
rayons r et r+dr (FIG. 2b). Sur les arêtes de cet élément vont
agir les contraintes σr et tangentielles σθ qui remplacent
l'influence de la partie éloignée du cylindre et qui satisfont aux
conditions d'équilibre de l'élément. Il est évident que σθ et σr
seront des contraintes principales. Commençons par
déterminer σr = ƒ (P1,P2, r) et de σθ = ƒ1(P1,P2, r) en considérant
le cas général où les pression intérieures et extérieures sont
différentes de zéro.
l'analyse statique du problème ; établissons les équations de
l'équilibre dans le repère lié au système des coordonnées adopté
FIG. 1
(FIG. 2c): ∑ 𝑋 = O; ∑ 𝑌 = O.

A cause de la symétrie de l'élément, la deuxième condition se réalise automatiquement tandis


que la première, après l'introduction des expressions pour les efforts, pendra la forme suivante.

𝑑𝜃
∑ 𝑋= - 𝜎𝑟 rd𝜃 + (𝜎𝑟 + 𝑑𝜎𝑟 )(r+dr) d𝜃 - 2(𝜎𝜃 𝑑𝑟𝑠𝑖𝑛 )= 0.
2

- 10 -
FIG. 2
dθ dθ
posant sin ≅ et rejetant les grandeurs du deuxième ordre de petitesse , nous aurons
2 2

𝑑𝜎𝑟
𝑟 + 𝜎𝑟 − 𝜎𝜃 = 0 (1)
𝑑𝑟
Cette équation contient deux inconnues: les contraintes 𝜎𝜃 et 𝜎𝑟 .Pour la détermination de
ces, dernières il faut considérer les aspects géométrique. métrique et physique du problème, ce qui
permettra de présenter les l'équation (1) par l'intermédiare des déplacement.
Désignons par u le déplacement radial d'une surface cylindrique de rayon r (FIG. 2d) le
déplacement d'une surface cylindrique de rayon r+dr sera alors u+du .L'allongement relatif d'un
élément de longueur dr se traduira par la formule.
𝑑𝑢
𝜀𝑟 = (2)
𝑑𝑟
L'allongement relatif dans la direction tangentielle sera égal à

(𝑟 + 𝑢)𝑑𝜃 − 𝑟𝑑𝜃 𝑢
𝜀𝜃 = = (3)
𝑟𝑑𝜃 𝑟
Considérant l'aspect physique du problème, écrivons dans la formes ci-dessous les dépendances
entre les contraintes et les déformations en accord avec la loi de Hooke généralisée pour le cas d'état de
contrainte plan :

𝐸
𝜎𝑟 = (𝜀 + 𝜇𝜀𝜃 );
1 − 𝜇2 𝑟

𝐸
𝜎𝜃 = (𝜀 + 𝜇𝜀𝑟 ).
1 − 𝜇2 𝜃

- 11 -
Compte tenu de (2) et (3) nous aurons
𝐸 𝑑𝑢 𝑢
𝜎𝑟 = 2
( + 𝜇 );
1 − 𝜇 𝑑𝑟 𝑟
(4)
𝐸 𝑢 𝑑𝑢
𝜎 = ( +𝜇 ).
{ 𝜃 1 − 𝜇2 𝑟 𝑑𝑟

Introduisant (4) dans (1), nous obtiendrons une équation différentielle explicitée à travers les
déplacements
𝑑2 𝑢 1 𝑑𝑢 𝑢
+ ∙ − =0 (5)
𝑑𝑟 2 𝑟 𝑑𝑟 𝑟 2

En mettant cette équation sous la forme .

𝑑 1 𝑑(𝑢𝑟)
[ ∙ ] = 0,
𝑑𝑟 2 𝑟 𝑑𝑟

nous trouverons, après l'avoir intégrée deux fois, la solution générale suivante :
1
𝑢 = 𝐶1 + 𝐶2 , (6)
𝑟

où Cl et C2 sont les constantes d'intégration qu'on détermine à partir des conditions limites.

Dans notre cas, ces conditions sont :


(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟1 = 0 𝐞𝐭 (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟2 = 0

Introduisant (6) dans (4), nous aurons.


𝐸 1−𝜇
𝜎𝑟 = [(1 + 𝜇)𝐶1 − 𝐶 ]; (7)
1−𝜇 2 𝑟2 2

𝐸 1−𝜇
𝜎𝜃 = [(1 + 𝜇)𝐶1 + 𝐶 ]. (8)
1 − 𝜇2 𝑟2 2

Introduisant les conditions limites dans (7), nous obtiendrons.


𝐸 1−𝜇
−𝑃1 = 2
[(1 + 𝜇)𝐶1 − 2 𝐶2 ] ;
1−𝜇 𝑟1

𝐸 1−𝜇
−𝑃2 = 2
[(1 + 𝜇)𝐶1 + 2 𝐶2 ].
1−𝜇 𝑟2

- 12 -
En résolvant ensemble ces équations, on obtient.
1 − 𝜇 𝑟12 𝑃1 − 𝑟12 𝑃2
𝐶1 = ∙ ;
𝐸 𝑟22 − 𝑟12

1 + 𝜇 𝑟12 𝑟12 (𝑃1 − 𝑃2 )


𝐶2 = ∙ .
𝐸 𝑟22 − 𝑟12

En mettant les valeurs des constantes Cl et C2 dans (6)-(8), nous obtiendrons les formules
définitives permettant de déterminer le déplacement radial u et les contraintes (formules de
Lamé):
1 − 𝜇 𝑟12 𝑝1 − 𝑟22 𝑝2 1 + 𝜇 𝑟12 𝑟22 (𝑃1 − 𝑃2 ) 1
𝑢= ∙ 𝑟 + × ∙ (9)
𝐸 𝑟22 − 𝑟12 𝐸 𝑟22 − 𝑟12 𝑟

𝑟12 𝑝1 − 𝑟22 𝑝2 𝑟12 𝑟22 (𝑃1 − 𝑃2 ) 1


𝜎𝑟 = − ∙ 2 (10)
𝑟22 − 𝑟12 𝑟22 − 𝑟12 𝑟

𝑟12 𝑝1 − 𝑟22 𝑝2 𝑟12 𝑟22 (𝑃1 − 𝑃2 ) 1


𝜎𝜃 = + ∙ 2 (11)
𝑟22 − 𝑟12 𝑟22 − 𝑟12 𝑟

Additionnant (10) et (11), on constate que


𝜎𝑟 + 𝜎𝜃 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡,
par conséquent,
𝑢
𝜀𝑧 = − (𝜎𝑟 + 𝜎𝜃 ) = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡,
𝐸
Autrement dit, en déformation les sections transversales du cylindre restent planes. Les
formules (9)-(11) sont valables pour un cylindre de longueur infinie et ne peuvent s'employer que pour
les sections suffisamment éloignées des fonds, si évidemment le cylindre en est doté.
Quand on se trouve en présence de charges axiales N agissant sur le cylindre, et si, en
particulier, le cylindre est doté de fonds, les contraintes axiales apparaissent dans ses parois :
𝑁 𝑁
𝜎𝑧 = = ∙ (12)
𝐹 𝜋(𝑟22 − 𝑟12 )

Dans (9) apparaît alors le terme.


𝜎𝑧
∆𝑢 = −𝜇 𝑟 , (13)
𝐸

alors que les contraintes 𝜎𝑟 et 𝜎𝜃 restent inchangées.


Dans un cas particulier lorsque la pression extérieure ne se manifeste pas (P2 = 0), seule la
pression de contact entre le moyeu et l'arbre doit être prise en considération( P1 = 𝑝𝑚𝑖𝑛 ).

- 13 -
Les formules permettant de déterminer les contraintes et les déplacements dans un cylindre à
parois épaisses peuvent s'écrire sous la forme suivante.

𝑟12 𝑟22
𝜎𝑟 = (1 − )𝑝 ; (14)
𝑟22 − 𝑟12 𝑟 2 𝑚𝑖𝑛

𝑟12 𝑟22
𝜎𝜃 = 2 (1 + 2 ) 𝑝𝑚𝑖𝑛 ; (15)
𝑟2 − 𝑟12 𝑟

1−𝜇 𝑟12 𝑝 1 + 𝜇 𝑟12 𝑟22 𝑝 1


𝑢= ∙ 2 𝑟 + × 2 ∙ ∙ (16)
𝐸 𝑟2 − 𝑟12 𝐸 𝑟2 − 𝑟12 𝑟

En même temps.
(𝜎𝑟 )𝑚𝑎𝑥 = (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟1 = −𝑝𝑚𝑖𝑛 ;
{ 1 + 𝑘2 (17)
(𝜎𝜃 )𝑚𝑎𝑥 = (𝜎𝜃 )𝑟=𝑟1 = 𝑝 ,
1 − 𝑘 2 𝑚𝑖𝑛

avec
𝑟1
𝑘=
𝑟2
Le déplacement radial de la surface interne, c'est-à-dire l'accroissement du rayon interne, est égal à
𝑟1 1 + 𝑘 2
(𝑢)𝑟=𝑟1 = ( + 𝜇) 𝑝𝑚𝑖𝑛 . (18)
𝐸 1 − 𝑘2

Pour la surface externe du cylindre nous aurons:


(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟1 = 0 ;

2𝑘 2
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟2 = 𝑝 ; (19)
1 − 𝑘2

𝑟2 2𝑘 2
(𝑢)𝑟=𝑟2 = ∙ 𝑝 . (20)
𝐸 1 − 𝑘2

- 14 -
FIG. 3

𝑟1
La (FIG. 3a), montre les diagrammes des contraintes pour le cas étudié avec k = = 0,5. Le
𝑟2

long du rayon les contraintes varient selon une fonction hyperbolique. Les points dangereux
.(Les points correspondant aux contraintes maximales) sont situés sur la surface externe du cylindre,
lorsque r = r1
De J'analyse de (15.17), il vient que pour r2 → ∞ et k→ 0
(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟1 = −𝑝 ; (𝜎𝜃 )𝑟=𝑟1 = 𝑝 .

En nous servant, par exemple, de la troisième théorie de résistance, nous aurons


𝜎éqIII = 𝜎1 − 𝜎3 ≤ [𝜎] . (21)

Dans le cas limite étudié (k → 0)


𝜎1 = (𝜎𝜃 )𝑟=𝑟1 = 𝑝; 𝜎3 = (𝜎𝜃 )𝑟=𝑟1 = −𝑝

la condition de résistance (15.21) prendra la forme suivante


2𝑝 ≤ [𝜎] ,
d'ou
[𝜎]
𝑝 ≤ .
2

Ainsi, un cylindre doté d'une paroi assez épaisse n'admet pas une pression intérieure plus grande
qu'une valeur déterminée, autrement dit, l'augmentation de l'épaisseur de la paroi d'un cylindre est loin

- 15 -
d'être toujours une, mesure efficace d'augmentation de sa résistance.
Etudions un autre cas particulier lorsque la pression intérieure ne se manifeste pas (P1 = 0,
P2 = p). Les formules (9)-(11) prendront la forme suivante .
1−𝜇 𝑟22 𝑝 1 + 𝜇 𝑟12 𝑟22 𝑝 1
𝑢=− ∙ 2 𝑟− ∙ 2 ∙ ; (22)
𝐸 𝑟2 − 𝑟12 𝐸 𝑟2 − 𝑟12 𝑟

𝑟22 𝑟22
𝜎𝑟 = − (1 − )𝑝 ; (23)
𝑟22 − 𝑟12 𝑟2

𝑟22 𝑟22
𝜎𝜃 = − (1 + )𝑝 . (24)
𝑟22 − 𝑟12 𝑟2

Comme il ressort de (23) et (24), les deux contraintes sont, dans ce cas, les contraintes de compression,
et | σθ | > | σr |. Sur la surface interne.
(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟1 = 0 ; (25)

2
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟1 = − 𝑝 ; (26)
1 − 𝑘2

𝑟1 2
(𝑢)𝑟=𝑟1 = ∙ 𝑝 . (27)
𝐸 1 − 𝑘2

Sur la surface externe du cylindre


(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟1 = −𝑝 ;

1 + 𝑘2
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟2 = 𝑝 ; (28)
1 − 𝑘2

𝑟2 1 + 𝑘 2
(𝑢)𝑟=𝑟2 = ( − 𝜇) 𝑝 . (29)
𝐸 1 − 𝑘2

𝑟1
La (FIG. 3b) montre les diagrammes des contraintes 𝜎𝜃 et 𝜎𝑟 pour 𝑘 = = 0,5. La contrainte
𝑟2
maximale en valeur absolue 𝜎𝜃 se retrouve sur la surface interne du cylindre; ces points présentent
également du danger. Posant dans la formule (22) r1 = 0 et r = r2, nous obtiendrons la valeur du
déplacement de la surface externe pour un cylindre plein:
𝑟2
(𝑢)𝑟=𝑟2 = −𝑝 (1 − 𝜇) . (30)
𝐸

- 16 -
2. Calcul des cylindres compound :

Dans le but d'atteindre une distribution plus régulière des contraintes sur l'épaisseur de la paroi
ainsi qu'un déchargement des couches internes par une meilleure mise à profit des couches externes,
on fabrique des cylindres compound par voie de revêtement avec serrage d'un cylindre dans l'autre
(d'ordinaire à l'aide d'un ajustement bloqué par dilatation).La valeur de la pression interne admissible
de tels cylindres peut être sensiblement plus élevée que celle des cylindres fabriqués en une pièce.
C'est pour cette raison que ce procédé est utilisé dans la fabrication des canons et pièces d'artillerie.
Lors du revêtement avec serrage d'un cylindre dans l'autre, les contraintes tangentielles
deviennent des contraintes de compression dans le cylindre interne et des contraintes de traction dans
le cylindre externe. La (FIG. 4a), a montre le diagramme des contraintes qui apparaissent après le
revêtement.
Quand un cylindre compound se trouve sous l'action d'une pression interne, on y voit apparaître
des contraintes que l'on détermine, tout comme pour un cylindre fait en une seule pièce, d'après les
formules (14) et (15) et dont les diagrammes sont représentés sur la (FIG. 4b).
Additionnant les diagrammes des contraintes représentés sur les (FIG. 4a) ,et (FIG. 4b) nous
obtiendrons le diagramme réel (FIG. 4c) qui a lieu dans un cylindre compound soumis à une pression
intérieure.
On voit de ce diagramme résultant que les contraintes fatiguant la paroi d'un cylindre compound
sont distribuées de façon plus régulière

FIG. 4

que dans un cylindre fait en une pièce (le diagramme montré en pointillé); aussi, les cylindres
compound se distinguent-ils par une exploitation du matériau plus rationnelle que dans des cylindres
non composés.

- 17 -
FIG. 5
Quand on calcule les cylindres compound, l'étape essentielle consiste dans la détermination de la
valeur de la pression Pc que supporte la surface de contact pour un serrage donné 𝛿 représentant la
différence entre le diamètre extérieur du cylindre interne I et le diamètre intérieur du cylindre externe
II (FIG. 5) . Il est évident que la diminution du rayon extérieur du cylindre interne uI et l'accroissement
du rayon intérieur du cylindre externe uII font la moitié du serrage.

𝛿
|𝑢𝐼 | + |𝑢𝐼𝐼 | = . (31)
2

Tenant compte de ce que 𝛿 est trop petit par comparaison avec le rayon de la surface de contact,
on peut poser r2I = r2II = rc ( rc est le rayon de la surface de contact du cylindre compound).
La pression de contact Pc sera une pression extérieure pour le cylindre interne et une pression
intérieure pour le cylindre externe.
Introduisons la désignation:
𝑟1 𝑟𝑐
𝑘1 = ; 𝑘2 = .
𝑟𝑐 𝑟2

Le déplacement radial de la surface de contact du cylindre internes s'obtient de la formule (29):


𝑟𝑐 1 + 𝑘12
|𝑢I | = ( − 𝜇1 ) 𝑝𝑐 , (32)
𝐸1 1 − 𝑘12

Celui du cylindre externe, de la formule (18):


𝑟𝑐 1 + 𝑘22
|𝑢II | = ( − 𝜇2 ) 𝑝𝑐 . (33)
𝐸2 1 − 𝑘22

Mettant les valeurs absolues de ces déplacements dans (31), nous aurons
𝑟𝑐 1 + 𝑘12 𝑟𝑐 1 + 𝑘22 𝛿
( 2 − 𝜇1 ) 𝑝𝑐 + ( 2 − 𝜇2 ) 𝑝𝑐 = ,
𝐸1 1 − 𝑘1 𝐸2 1 − 𝑘2 2

d’ou, en résolvant l'équation par rapport à 𝑝𝑐 , nous trouverons.


- 18 -
𝛿
𝑝𝑐 = 2 . (34)
𝑟𝑐 1 + 𝑘12 𝑟𝑐 1 + 𝑘22
( − 𝜇 ) 𝑝 +
𝐸1 1 − 𝑘12 1 𝑐 𝐸2 (1 − 𝑘22 − 𝜇2 ) 𝑝𝑐

Si les constituants d'un cylindre compound sont fabriqués en un même matériau, la formule se
simplifie pour prendre la forme suivante:

𝛿𝐸 (1 − 𝑘12 )(1 − 𝑘22 )


𝑝𝑐 = ∙ ∙ (35)
2𝑟𝑐 (1 + 𝑘12 )(1 − 𝑘22 ) + (1 + 𝑘22 )(1 − 𝑘12 )

C'est à partir de la valeur de Pc ainsi obtenue Pc = ƒ(𝛿) qu'on détermine les contraintes initiales
dans le cylindre interne (formules (23), et dans le cylindre externe (formules (14), (15)). Les formules
(34) (35) ne sont valables que si les contraintes ne dépassent pas
la limite de proportionnalité. Si des déformations plastiques apparaissent lors du frettage, les efforts
réels Pc seront inférieurs à ceux que donnent les calculs.
3. Contraintes thermiques :
Dans le cas d'un échauffement inégal des cylindres à parois épaisses, on Y voit apparaître des
contraintes thermiques. Pour le calcul de ces dernières, l'équation d'équilibre (1) et les relations
géométriques (2) et (3) obtenues antérieurement restent valables, seules les relations physiques seront
quelque peu modifiées
Désignons par t(r) l'augmentation de la température qui est fonction du rayon courant r et par ∝
le coefficient de dilatation linéaire. Adoptant E et 𝜇, pour les valeurs du module d'élasticité et du
coefficient de Poisson correspondant à la température moyenne de la paroi, nous pouvons écrire la loi
de Hooke généralisée dans la forme suivante.

1
𝜀𝑧 = (𝜎 − 𝜇𝜎𝑟 + 𝜇𝜎𝜃 ) + 𝛼𝑡(𝑟) = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡 ;
𝐸 𝑧
1
𝜀𝑟 = (𝜎𝑟 − 𝜇𝜎𝑧 + 𝜇𝜎𝜃 ) + 𝛼𝑡(𝑟) ; (36)
𝐸
1
{ 𝜀𝜃 = (𝜎𝜃 − 𝜇𝜎𝑧 + 𝜇𝜎𝑟 ) + 𝛼𝑡(𝑟) .
𝐸

Résolvant ces équations par rapport aux contraintes, nous aurons

𝐸
𝜎𝑧 = [(1 − 𝜇)𝜀𝑧 + 𝜇𝜀𝑟 + 𝜇𝜀𝜃 − (1 + 𝜇)𝛼𝑇(𝑟)] ; (37)
(1 + 𝜇)(1 − 2𝜇)

𝐸
𝜎𝑟 = [(1 − 𝜇)𝜀𝑟 + 𝜇𝜀𝜃 + 𝜇𝜀𝑧 − (1 + 𝜇)𝛼𝑇(𝑟)] ; (38)
(1 + 𝜇)(1 − 2𝜇)

- 19 -
𝐸
𝜎𝜃 = [(1 − 𝜇)𝜀𝜃 + 𝜇𝜀𝑟 + 𝜇𝜀𝑧 − (1 + 𝜇)𝛼𝑇(𝑟)] . (39)
(1 + 𝜇)(1 − 2𝜇)

𝑑𝑢 𝑢
Vu que 𝜀𝑟 = 𝑒𝑡 𝜀𝜃 = . (40)
𝑑𝑟 𝑟

et après avoir introduit dans l'équation (1) les expressions (38) et (39), on obtient
𝑑2 𝑢 1 𝑑𝑢 𝑢 1 + 𝜇 𝑑𝑡(𝑟)
2
+ ∙ − 2= 𝛼 ∙ (41)
𝑑𝑟 𝑟 𝑑𝑟 𝑟 1−𝜇 𝑑𝑟
Connaissant la loi de variation de la "température t = f(r), on peut déterminer le déplacement à
partir de l'équation (41).
Mettant (41) dans la forme suivante

𝑑 1 𝑑(𝑢𝑟) 1 + 𝜇 𝑑𝑡(𝑟)
[ ∙ ]= 𝛼 ∙
𝑑𝑟 𝑟 𝑑𝑟 1−𝜇 𝑑𝑟

et intégrant deux fois cette équation, nous obtiendrons


𝑟
1 1+𝜇 𝐶2
𝑢= ∙ ∫ 𝛼𝑡(𝑟)𝑟𝑑𝑟 + 𝐶1 𝑟 + ∙ (42)
𝑟 1−𝜇 𝑟
𝑟1

Les constantes d'intégration C1 et C2 s'obtiennent des conditions qui caractérisent 𝜎𝑟 sur


les faces interne et externe du cylindre

(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟1 = 0 ; (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟2 = 0 . (43)

Introduisant (40) et (42) dans (38), nous aurons


𝑟
𝐸 1 1+𝜇 𝐶1 𝐶2 𝜇
𝜎𝑟 = [− 2 ∙ ∫ 𝛼𝑡(𝑟)𝑟𝑑𝑟 + + 2+ 𝜀 ] .
1+𝜇 𝑟 1−𝜇 1 − 2𝜇 𝑟 1 − 2𝜇 𝑧
𝑟1

Après avoir mis cette expression dans (43) et .résolu par rapport aux constantes d'intégration le
système de deux équations ainsi obtenu, nous aurons.
𝑟2
(1 + 𝜇)(1 − 2𝜇) 1
𝐶1 = ∙ 2 ∫ 𝛼𝑡(𝑟)𝑟𝑑𝑟 − 𝜇𝜀𝑧 ;
1−𝜇 𝑟2 − 𝑟12
𝑟1

𝑟2
1+𝜇 1
𝐶2 = ∙ 2 ∫ 𝛼𝑡(𝑟)𝑟𝑑𝑟 .
1 − 𝜇 𝑟2 − 𝑟12
𝑟1

- 20 -
En mettant (40) dans (37) - (39), compte tenu de (42) et des valeurs trouvées de Cl et de C2 ,nous
obtiendrons
𝑟 𝑟2
𝐸 1 𝑟 2 − 𝑟12
𝜎𝑟 = [− 2 ∫ 𝛼𝑡(𝑟)𝑟𝑑𝑟 + 2 ∫ 𝛼𝑡(𝑟)𝑟𝑑𝑟 ] ; (44)
1−𝜇 𝑟 (𝑟2 − 𝑟12 )𝑟 2
𝑟1 𝑟1

𝑟 𝑟2
𝐸 1 𝑟 2 − 𝑟12
𝜎𝜃 = [− 2 ∫ 𝛼𝑡(𝑟)𝑟𝑑𝑟 + 2 ∫ 𝛼𝑡(𝑟)𝑟𝑑𝑟 − 𝛼𝑡(𝑟) ] ; (45)
1−𝜇 𝑟 (𝑟2 − 𝑟12 )𝑟 2
𝑟1 𝑟1

𝑟2
𝐸 2𝜇
𝜎𝑧 = [ 2 ∫ 𝛼𝑡(𝑟)𝑟𝑑𝑟 + (1 − 𝜇)𝜀𝑧 − 𝛼𝑡(𝑟)]. (46)
1 − 𝜇 𝑟2 − 𝑟12
𝑟1

La grandeur inconnue 𝜀𝑧 qui entre dans la dernière formule peut être déterminée, dans le cas
d'une dilatation non gênée du cylindre, de la condition exprimant l'absence de l'effort longitudinal
dans la section transversale du cylindre:
2𝜋 𝑟2
𝑁=∫ ∫ 𝜎𝑧 𝑟𝑑𝑟𝑑𝜑 = 0 ; (47)
0 𝑟1

ou
𝑟2
∫ 𝜎𝑧 𝑟𝑑𝑟 = 0 .
𝑟1

Plaçant dans cette dernière égalité l'expression pour 𝜎2 (46), trouvons


𝑟2
2
𝜀𝑧 = 2 ∫ 𝛼𝑡(𝑟)𝑟𝑑𝑟.
𝑟2 − 𝑟12
𝑟1

Compte tenu de l'expression de 𝜀𝑧 qui vient d'être obtenue, la formule (46) prendra la forme suivante:
𝑟2
𝐸 2
𝜎𝑧 = ( 2 ∫ 𝛼𝑡(𝑟)𝑟𝑑𝑟 − 𝛼𝑡(𝑟)). (48)
1 − 𝜇 𝑟2 − 𝑟12
𝑟1

Si l'on connaît la loi de variation de la température T(r) sur l'épaisseur de la paroi, on peut calculer
𝑟
l'intégrale ∫𝑟 2 𝛼𝑡(𝑟) r dr et déterminer les contraintes.
1

Si la variation de la température obéit à une loi linéaire,

- 21 -
𝑟2 − 𝑟
𝑇(𝑟) = 𝑇 , (49)
𝑟2 − 𝑟
Avec 𝑇 = 𝑇1 − 𝑇2 ; 𝑇1 et 𝑇2, températures sur les faces interne et externe du cylindre
respectivement.
Plaçant (49) dans (44), (45) et (48), nous aurons après intégration.

𝐸𝛼𝑇 𝑟13 𝑟12 𝑟23 − 𝑟13


𝜎𝑟 = [𝑟 − 2 − (1 − 2 ) 2 ] ; (50)
3(1 − 𝜇)(𝑟2 − 𝑟1 ) 𝑟 𝑟 𝑟2 − 𝑟12

𝐸𝛼𝑇 𝑟13 𝑟12 𝑟23 − 𝑟13


𝜎𝜃 = [2𝑟 − 2 − (1 + 2 ) 2 ] ; (51)
3(1 − 𝜇)(𝑟2 − 𝑟1 ) 𝑟 𝑟 𝑟2 − 𝑟12

𝐸𝛼𝑇 2(𝑟23 − 𝑟13 )


𝜎𝑧 = [3𝑟 − 2 ] ∙ (52)
3(1 − 𝜇)(𝑟2 − 𝑟1 ) 𝑟2 − 𝑟12

Sur la face interne du cylindre, lorsque r = r1 les contraintes seront

(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟1 = 0
{ 𝐸𝛼𝑇 2(𝑟23 − 𝑟13 ) (53)
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟1 = (𝜎𝑧 )𝑟=𝑟1 = [3𝑟1 − 2 ]
3(1 − 𝜇)(𝑟2 − 𝑟1 ) 𝑟2 − 𝑟12

Sur la face externe , lorsque r = r2,

(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟2 = 0
{ 𝐸𝛼𝑇 2(𝑟23 − 𝑟13 ) (54)
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟2 = (𝜎𝑧 )𝑟=𝑟2 = [3𝑟 − 2 ]
3(1 − 𝜇)(𝑟2 − 𝑟1 ) 2 𝑟2 − 𝑟12

La (FIG. 6a) montre les diagrammes de distribution des contraintes thermiques sur l'épaisseur de la
paroi du cylindre caractérisé par la relation
𝑟1
k= = 0,5 pour 𝜇 = 0,3.
𝑟2

Dans le cas ou la variation de la température sur l'épaisseur de la paroi d'un cylindre à parois
paisses obéit a une loi logarithmique .

𝑇 𝑟2
𝑇(𝑟) = 𝑟2 ln 𝑟 . (55)
ln 𝑟 1
1

- 22 -
FIG. 6
Apres introduction de (55) dans (44), (45), (48) et intégration, les formules permettant de
déterminer les contraintes 𝜎𝑟 ,𝜎𝜃 et 𝜎𝑧 seront respectivement de la forme suivante:

𝐸𝛼𝑇 𝑟2 𝑟12 𝑟22 𝑟2


𝜎𝑟 = − 𝑟2 [ln + 2 2 (1 − 2
) ln ] ; (56)
2(1 − 𝜇)ln 𝑟 𝑟 𝑟2 − 𝑟1 𝑟 𝑟1
1

𝐸𝛼𝑇 𝑟2 𝑟12 𝑟22 𝑟2


𝜎𝜃 = − 𝑟 [1 − ln − (1 − ) ln ] ; (57)
2(1 − 𝜇)ln 𝑟2 𝑟 𝑟22 − 𝑟12 𝑟2 𝑟1
1

𝐸𝛼𝑇 𝑟2 2𝑟12 𝑟2
𝜎𝑧 = − 𝑟2 [1 − 2ln − 2 2 ln ] . (58)
2(1 − 𝜇)ln 𝑟 𝑟 𝑟2 − 𝑟1 𝑟1
1

Sur la face interne du cylindre, quand r = r1, les contraintes seront

(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟1 = 0 ;

𝐸𝛼𝑇 2𝑟22 𝑟2
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟1 = (𝜎𝑧 )𝑟=𝑟1 = 𝑟2 [1 − 2 2 ln 𝑟 ] . (59)
2(1 − 𝜇)ln 𝑟 𝑟2 − 𝑟1 1
1

Sur la face externe, quand r = r2,

(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟2 = 0 ;

𝐸𝛼𝑇 2𝑟12 𝑟2
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟2 = (𝜎𝑧 )𝑟=𝑟2 = 𝑟 [1 − ln ]. (60)
2(1 − 𝜇)ln 𝑟2 𝑟22 − 𝑟12 𝑟1
1

Pour le cas ou la température varie suivant une fonction logarithmique, Les diagrammes de
répartition des contraintes thermiques sur l'épaisseur de la paroi d'un cylindre ayant la relation
𝑟
k= 𝑟1 = 0,5 quand 𝜇 = 0,3 prennent La forme de la (FIG. 6b).
2

Au voisinage des bouts du cylindre les contraintes déterminées à l'aide des formules données plus

- 23 -
haut ne peuvent avoir lieu que si les bouts sont sollicités par une charge superficielle variant suivant la
formule exprimant 𝜎𝑧 .

- 24 -
- 25 -
1. Position du problème :

Cette présente étude, vient en réponse à problème posé suivant: Etant donné un système de
transmission composé d'un engrenage, déterminer la valeur minimale du serrage nécessaire à
assurer entre l'arbre creux et le moyeu (la frette ou la roue dentée) pour permettre la transmission
de la puissance (couple ) de la roue à l'arbre ou l'inverse sans risque de déplacement relatif. Après
la détermination du serrage et la pression de contact correspondante, vérifier si une variation de
température (dans les conditions de fonctionnement du système mécanique ) ne compromette pas les
conditions de résistance des deux composant du mécanisme de transmission.

2. Détermination de la pression du contact du frettage et le serrage mini

correspondant:

Pour permettre la transmission de la puissance nécessaire 𝑃 le coupler moyeu et arbre creux doivent
assurer par le biais du serrage et du frottement la sortie d'un couple 𝐶.

𝑃
𝐶=
𝜔

Où 𝑃 [Watt] est la puissance à transmettre

𝜔 [rd/s] est la fréquence de rotation tel que : 𝜔 = 2𝜋𝑁/60

𝑁[tr/mn] est la fréquence de rotation en tours par minute.

Le serrage nécessaire à assurer le couple n'est autre que la force de frottement par unité de la surface
de contact.

2𝐶
𝑝𝑚𝑖𝑛 =
𝜋𝑓𝑙𝑑 2

On a 𝑃 = 9 𝑐ℎ , 𝑁 = 2000 𝑡𝑟⁄𝑚𝑖𝑛 , 𝑓 = 0.15 (𝐶𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑓𝑟𝑜𝑡𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡) .

𝐷 = 220[𝑚𝑚] (𝐷𝑖𝑎𝑚𝑒𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑟𝑜𝑢𝑒: 𝐹𝑟𝑒𝑡𝑡𝑒) .

𝑑 = 70[𝑚𝑚] (𝑑𝑖𝑎𝑚𝑒𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑥𝑡é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑎𝑟𝑏𝑟𝑒𝑐𝑟𝑒𝑢𝑥).

𝑙 = 16 𝑚𝑚 (𝐿𝑎𝑟𝑔𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑒𝑛𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑟𝑒𝑡𝑡𝑒) , 𝜇 = 0.3 (𝐶𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑠𝑠𝑜𝑛).

𝐸 = 200. 109 𝑁⁄𝑚2 (𝑀𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑌𝑜𝑢𝑛𝑔 𝑑𝑢 𝑚𝑎𝑡é𝑟𝑖𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑎𝑟𝑏𝑟𝑒 𝑐𝑟𝑒𝑢𝑥 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑟𝑒𝑡𝑡𝑒).

- 26 -
𝑃 9×736×60 6×9×736 39744
On a 𝐶 = = = = = 31,64 [𝑁. 𝑚]
𝜔 2000×2𝜋 400𝜋 1256

Alors, la valeur minimale de la pression de frettage 𝑃𝑚𝑖𝑛 :

2𝐶 2 × 31,64
𝑝𝑚𝑖𝑛 = 2
=
𝜋𝑓𝑙𝑑 3,14 × 0,15 × 0,016 × 0,072

31,64
𝑝𝑚𝑖𝑛 = = 8,56839 × 105
3,69264 × 10−5

𝑝𝑚𝑖𝑛 = 856,84 [𝑘𝑃𝑎] = 0.857 [𝑀𝑃𝑎]

La valeur minimale du serrage théorique sera alors ∆∶

∆𝑚𝑖𝑛 2𝑝𝑚𝑖𝑛 𝐷2 2 ∙ 𝑝𝑚𝑖𝑛 𝐷2


= ( 2 ) = ( )
𝑑 𝐸 𝐷 − 𝑑2 𝐸 𝐷2 − 𝑑2

2𝑝𝑚𝑖𝑛 𝐷2 2×0,016×856,84×103 0,222


D'où : ∆𝑚𝑖𝑛 = (𝐷2−𝑑2) 𝑑 = ( 0,222−0,072 )
𝐸 200×109

0,0484
∆𝑚𝑖𝑛 = 1,37 × 10−7 ( ) = 1,52432 × 10−7
0,0435

∆𝑚𝑖𝑛 = 1,52432 × 10−7 [𝑚]

Valeur maximal du serrage théorique ∆∶

∆max = ∆min + ITA + ITM

Sur le manuel: André Chevalier, Guide du dessinateur industriel, année Chevalier, Edition
Hachette technique, (Tab 15-24) (Page 51) .

On a

+30 +51
70H7 { 70p6 {
0 +32

ITM = 30 ; ITA = 19

⇒ ∆𝑚𝑎𝑥 = 1,52432 × 10−7 + 0,3 × 10−7 + 0,19 × 10−7

⇒ ∆𝑚𝑎𝑥 = 2,014 × 10−7 [𝑚]

- 27 -
Dans ce cas la valeur maximale de la pression de frettage 𝑝𝑚𝑎𝑥 :

∆𝑚𝑎𝑥
𝑝𝑚𝑎𝑥 = 𝑝𝑚𝑖𝑛
∆𝑚𝑖𝑛

Soit : 𝑃𝑚𝑎𝑥 = 1,1323 × 106 [𝑁⁄𝑚2 ]

Contrainte combinée de serrage dans le joint de contact commun est:

dans l'arbre 𝜎𝑐𝐴𝑚𝑎𝑥 = 𝑃𝑚𝑎𝑥 = 1,1323 × 106

𝑅𝑒
Contrainte de résistance de dans l'arbre 𝜎𝑐𝐴𝑚𝑎𝑥 ≤ 𝑠

Avec 𝑅𝑒 La contrainte limite de l'élasticité du matériau de l'arbre et de la frette.

𝑠 est le coefficient de sécurité, dans notre cas on prend 𝑠 = 1.25

𝑅𝑒 = 𝜎𝑐𝐴𝑚𝑎𝑥 ∙ 𝑠

⇒ 𝑅𝑒 = 1,1323 × 106 × 1,25

⇒ 𝑅𝑒 = 1,415344 × 106

Contrainte combinée dans le moyeu

𝑃𝑚𝑎𝑥 𝐷 4
𝜎𝑐𝑀𝑚𝑎𝑥 = 2 √1 + 3( )
𝐷 − 𝑑2 𝑑

1,1323×106 0,22 4
A.N. : 𝜎𝑐𝑀𝑚𝑎𝑥 = 0,222 −0,072 √1 + 3 (0,07)

1,1323 × 106
𝜎𝑐𝑀𝑚𝑎𝑥 = √293,7
0,0435

𝜎𝑐𝑀𝑚𝑎𝑥 = 26,3 × 106 √293,7

𝜎𝑐𝑀𝑚𝑎𝑥 = 45,072 × 106

- 28 -
𝑅𝑒
Condition de résistance du moyeu 𝜎𝑐𝑀𝑚𝑎𝑥 ≤ 𝑠

⇒ 𝑅𝑒 = 𝜎𝑒𝑀𝑚𝑎𝑥 ∙ 𝑠

⇒ 𝑅𝑒 = 45,072 × 106 × 1,25

⇒ 𝑅𝑒 = 56,34 × 106

2.1. Condition de montage dilatation :

Etat de surface
Rugosité: Ra = 0.8 𝜇m pour alésages de diamètre ≤ 180
Ra = 1.6 𝜇m pour alésages de diamètre > 180

Il faut crée un jeu de montage entre arbre et moyeu (éviter coincements).

𝑗 = 0,15 pour arbre jusqu'à 𝑑 = 100

𝑗 = 0,2 pour arbre 100 < 𝑑 < 200

𝑗 = 0,25 pour arbre de 𝑑 > 200

dilatation du diamètre du moyeu 𝑎:

𝑎 = 𝑗 + ∆𝑚𝑎𝑥 + Rugosité

𝑎 = 0,15 × 10−3 + 2,014 × 10−7 + 0,8 × 10−7

𝑎 = 1,5028 × 10−4

𝑎
élévation de température ∆𝑇 =
𝛼𝑑

1,5028×10−4
⇒ ∆𝑇 =
12×10−6 ×0,07

∆𝑇 = 178,9 ℃

- 29 -
3. Les Contraintes crée par pression de contact agissante :

On a
𝑟12 𝑃1 − 𝑟22 𝑃2 𝑟12 𝑟22 (𝑃1 − 𝑃2 ) 1
𝜎𝑟 = − ∙ 2
𝑟12 − 𝑟22 𝑟22 − 𝑟12 𝑟

Pour l'arbre on a 𝑃1 = 0 et 𝑃2 = 𝑃𝑚𝑖𝑛 = 𝑝

−𝑟22 𝑝 𝑟12 𝑟22 𝑝 1


⇒ 𝜎𝑟 = 2 + ∙
𝑟12 −𝑟2 𝑟22 −𝑟12 𝑟2

𝑟22 𝑟2
⇒ 𝜎𝑟 = −𝑝 2 2 (1 − 12)
𝑟 −𝑟2 𝑟 1

On a
𝑟12 𝑃1 − 𝑟22 𝑃2 𝑟12 𝑟22 (𝑃1 − 𝑃2 ) 1
𝜎𝜃 = + ∙ 2
𝑟12 − 𝑟22 𝑟22 − 𝑟12 𝑟

Pour l'arbre on a 𝑃1 = 0 et 𝑃2 = 𝑃𝑚𝑖𝑛 = 𝑝

−𝑟22 𝑝 𝑟12 𝑟12 𝑝 1


⇒ 𝜎𝜃 = 2 − ∙
𝑟1 − 𝑟22 𝑟22 − 𝑟12 𝑟 2

𝑟22 𝑟12
𝜎𝜃 = −𝑝 2 (1 + 2 )
𝑟2 − 𝑟12 𝑟

Pour tracer la courbe des contraintes dans l'arbre ( r ∈ [𝑟1 ; 𝑟2 ]), on se doit d'abord d'estimer
contraintes pour quelques ( cinq) valeurs de la variable r telles que :

Rayon 𝑟 = Distance [m]

𝑟1 0,028

𝑟𝑎 0,02975

𝑟𝑏 0,0315

𝑟𝑐 0,03325

𝑟2 0,035

- 30 -
Donc:

𝑟12 =0,0282 = 7,84 × 10−4 ⇒ 𝑟12 = 7,84 × 10−4

𝑟22 = 0,0352 = 1,225 × 10−3 ⇒ 𝑟22 = 1,225 × 10−3

𝑟22 − 𝑟12 = 1,225 × 10−3 − 7,84 × 10−4 = 4,41 × 10−4 ⇒ 𝑟22 − 𝑟12 = 4,41 × 10−4

𝑟22 −1,225×10−3 𝑟22


− = = −2,7777 ⇒ − = −2,7777
𝑟22 −𝑟12 1,225×10−3 −7,84×10−4 𝑟2 −𝑟12
2

Pour la face interne de l'arbre :

𝑟22 𝑟2 𝑟22
D’ou (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟1 = − (1 − 12) 𝑝 ⇒ (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟1 = − (1 − 1)𝑝
𝑟2 −𝑟12
2 𝑟1 𝑟2 −𝑟12
2

⇒ (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟1 = 0 [Pa]:

Là, on remarque qu'aucune contrainte radiale n'affecte l'arbre creux à sa surface intérieure.

𝑟2 𝑟2 𝑟2
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟1 = − 2 2 2 (1 + 12 ) 𝑝 ⇒ (𝜎𝜃 )𝑟=𝑟1 = − 𝑟 2 −𝑟
2
2 (1 + 1)𝑝
𝑟 −𝑟
2 1 𝑟 1 2 1

2𝑟 2
⇒ (𝜎𝜃 )𝑟=𝑟1 = − 𝑟 2 −𝑟
2
2𝑝
2 1

A.N. : (𝜎𝜃 )𝑟=𝑟1 = −2,7777 × 2 × 𝑝 = −5,5554𝑝

(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟1 = −5,5554 × 856,84 = −4760,089

(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟1 = −4760,089

Contrairement au contraintes radiale, à cette surface les contraintes tangentielles sont plus
importantes en module.

Pour 𝑟 = 𝑟𝑎 = 0,02975 [m] ⇒ ra2 = 8,8506 × 10−4

𝑟22 𝑟12 7,84 × 10−4


⇒ (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑎 =− 2 (1 − 2 ) 𝑝 = −2,7777 (1 − )𝑝
𝑟2 − 𝑟12 𝑟𝑎 8,8506 × 10−4

= −2,7777(1 − 0,8858)𝑝 ⇒ (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑎 = −0,31717𝑝

⇒ (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑎 = −217,764 [Pa]

- 31 -
Et

𝑟22 𝑟12
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑎 = − (1 + ) 𝑝 = −2,7777(1 + 0,8858)𝑝
𝑟22 − 𝑟12 𝑟𝑎2

= −5,2382𝑝 ⇒ (𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑎 = −4488,29 [Pa]

Pour Pour 𝑟 = 𝑟𝑏 = 0,0315 m ⇒ ra2 = 9,9225 × 10−4

𝑟22 𝑟12 7,84 × 10−4


⇒ (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑏 =− 2 (1 − 2 ) 𝑝 = −2,7777 (1 − )𝑝
𝑟2 − 𝑟12 𝑟𝑏 9,9225 × 10−4

= −2,7777(1 − 0,7901)𝑝 ⇒ (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑏 = −0,5829𝑝

⇒ (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑎 = −499,45 [Pa]

Et

𝑟22 𝑟12
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑏 = − (1 + ) 𝑝 = −2,7777(1 + 0,7901)𝑝
𝑟22 − 𝑟12 𝑟𝑏2

= −4,9723𝑝

⇒ (𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑏 = −4260,46 [Pa]

Pour 𝑟 = 𝑟𝑐 = 0,03325 [m] ⇒ ra2 = 1,1055 × 10−3

𝑟22 𝑟12 7,84 × 10−4


⇒ (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑐 = − (1 − ) 𝑝 = −2,7777 (1 − )𝑝
𝑟22 − 𝑟12 𝑟𝑐2 1,1055 × 10−3

= −2,7777(1 − 0,7091)𝑝 ⇒ (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑐 = −0,808𝑝

⇒ (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑐 = −692,3 [Pa]

- 32 -
Et

𝑟22 𝑟12
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑐 = − (1 + ) 𝑝 = −2,7777(1 + 0,7091)𝑝
𝑟22 − 𝑟12 𝑟𝑐2

= −4,7473𝑝

⇒ (𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑐 = −4488,29 [Pa]

Pour 𝑟 = 𝑟2 = 0,035 m ⇒ r22 = 1,225 × 10−3

𝑟22 𝑟12 7,84 × 10−4


⇒ (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟2 = − (1 − ) 𝑝 = −2,7777 (1 − )𝑝
𝑟22 − 𝑟12 r22 1,225 × 10−3

= −2,7777(1 − 0,64)𝑝 ⇒ (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟2 = −0,99999𝑝

⇒ (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟2 = −856,84 [Pa]

Et

𝑟22 𝑟12
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟2 = − (1 + 2 ) 𝑝 = −2,7777(1 + 0,64)𝑝
𝑟22 − 𝑟12 r2

= −4,5554𝑝

⇒ (𝜎𝜃 )𝑟=𝑟2 = −3903,24 [Pa]

𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛 d'arbre 𝑟1 𝑟𝑎 𝑟𝑏 𝑟𝑐 𝑟2
r [m]
0,028 0,02975 0,0315 0,03325 0,035

𝜎𝑟 [Pa] 0 -217,764 -499,45 -692,3 -856,84

𝜎𝜃 [Pa] -4760,089 -4488,29 -4260,46 -4067,67 -3903,24

- 33 -
0

-100

-200

-300
σr [Pa]

-400

-500

-600

-700

-800

-900
0.028 0.029 0.03 0.031 0.032 0.033 0.034 0.035
rayon (m)

0
-500
-1000
-1500
-2000
σθ [Pa]

-2500
-3000
-3500
-4000
-4500
-5000
0.028 0.029 0.03 0.031 0.032 0.033 0.034 0.035
rayon [m]

Pour la roue dentée :

On a

𝑟22 𝑃1 − 𝑟32 𝑃2 𝑟22 𝑟32 (𝑃1 − 𝑃2 ) 1


𝜎𝑟 = − ∙ 2
𝑟32 − 𝑟22 𝑟32 − 𝑟22 𝑟

- 34 -
Dans le cas particulier qui nous intéresse, On a : 𝑃1 = 𝑃𝑚𝑖𝑛 = 𝑝 ; 𝑃2 = 0

𝑟22 𝑝 𝑟22 𝑟32 𝑝 1


𝜎𝑟 = 2 − ∙
𝑟3 − 𝑟22 𝑟32 − 𝑟22 𝑟 2

𝑟22 𝑟32
𝜎𝑟 = (1 − )𝑝
𝑟32 − 𝑟22 𝑟2

𝑟22 𝑝 𝑟22 𝑟32 𝑝 1


Et 𝜎𝜃 = + ∙
𝑟3 −𝑟22
2 𝑟32 −𝑟22 𝑟2

Pour tracer la courbe de répartition des contraintes radiale et tangentielles au sein de la roue dentée,
on se propose de calculer ces contraintes en quelques points definis par r :

Rayon 𝑟 [m] distance

𝑟2 0,035

𝑟𝑑 0,05375

𝑟𝑒 0,0725

𝑟𝑓 0,09125

𝑟3 0,011

Don que

On a 𝑟22 = 0,0352 = 1,225 × 10−3 ⇒ 𝑟22 = 1,225 × 10−3

𝑟32 =0,112 = 1,21 × 10−2 ⇒ 𝑟32 = 1,21 × 10−2

𝑟32 − 𝑟22 = 1,21 × 10−2 − 1,225 × 10−3 = 4,41 × 10−4 ⇒ 𝑟32 − 𝑟22 = 1,0875 × 10−4

𝑟22 1,225×10−3 𝑟22


= 1,21×10−2 −1,225×10−3 = 0,1126 ⇒ = 0,1126
𝑟3 −𝑟22
2 𝑟2 −𝑟12
2

Pour : 𝑟 = 𝑟2 = 0,035 [m]

𝑟22 𝑟23 1,21 × 10−2


⇒ (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟2 = 2 (1 − 2 ) 𝑝 = 0,1126 (1 − )𝑝
𝑟23 − 𝑟2 r2 1,225 × 10−3

= 0,1126(1 − 0,8775)𝑝 = −0,9996𝑝

(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟2 = −856,84 [Pa]

- 35 -
𝑟22 𝑟32
Et (𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑐 = 2 (1 + ) 𝑝 = 0,1126(1 + 9,8775)𝑝
𝑟32 −𝑟2 r22

= 1,2248𝑝

(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑐 = 1049,57

Pour 𝑟 = 𝑟𝑑 = 0,05375 [m]

𝑟22 𝑟23 1,21 × 10−2


⇒ (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑑 = 2 (1 − 2 ) 𝑝 = 0,1126 (1 − )𝑝
𝑟23 − 𝑟2 rd 1,225 × 10−3

= 0,1126(1 − 4,1882)𝑝 ⇒ (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑑 = −0,35899𝑝

(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑑 = −307,6[Pa]

𝑟22 𝑟23
𝐸𝑡 (𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑑 = 2 (1 + ) 𝑝 = 0,1126(1 + 4,1882)𝑝
𝑟23 − 𝑟2 𝑟𝑑2

= 0,5842𝑝

(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑑 = 500,57 [𝑃𝑎]

Pour 𝑟 = 𝑟𝑒 = 0,0725 [m]

𝑟22 𝑟23 1,21 × 10−2


⇒ (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑒 = 2 (1 − 2 ) 𝑝 = 0,1126 (1 − )𝑝
𝑟3 − 𝑟22 𝑟𝑒 5,2562 × 10−3

= 0,1126(1 − 2,302)𝑝 = −0,1466𝑝

(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑒 = −125,6 [𝑃𝑎]

𝑟22 𝑟32
Et (𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑒 = (1 + ) 𝑝 = 0,1126(1 + 2,302)𝑝
𝑟3 −𝑟22
2 𝑟𝑒2

= 0,3718𝑝

(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑒 = 318,57 [𝑃𝑎]

- 36 -
Pour 𝑟 = 𝑟𝑓 = 0,09125 [m]

𝑟22 𝑟23 1,21 × 10−2


⇒ (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑓 = 2 (1 − 2 ) 𝑝 = 0,1126 (1 − )𝑝
𝑟3 − 𝑟22 𝑟𝑓 8,3265 × 10−3

= 0,1126(1 − 1,4532)𝑝 = −0,051𝑝

⇒ (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑓 = −43,7 [𝑃𝑎]

Et

𝑟22 𝑟23
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑓 = (1 + ) 𝑝 = 0,1126(1 + 2,302)𝑝
𝑟23 − 𝑟22 𝑟𝑒2

= 0,2762𝑝

(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑓 = 236,66 [𝑃𝑎]

Pour 𝑟 = 𝑟3 = 0,11 [m]

𝑟22 𝑟23 𝑟22


⇒ (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟3 = (1 − )𝑝 = ( 1 − 1) 𝑝
𝑟23 − 𝑟22 𝑟32 𝑟23 − 𝑟22

(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟3 = 0

Et

𝑟22 𝑟23
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟3 = 2 (1 + ) 𝑝 = 0,1126(1 + 1)𝑝
𝑟23 − 𝑟2 𝑟32

= 0,2232𝑝

(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟3 = 191,24 [𝑃𝑎]

Rayon la roue 𝑟2 𝑟𝑑 𝑟𝑒 𝑟𝑓 𝑟3
[𝑚]
0,035 0,05375 0,0725 0,09125 0,11

𝜎𝑟 [𝑃𝑎] -856,84 -307,6 -125,6 -43,7 0

𝜎𝜃 [𝑃𝑎] 1049,57 500,57 318,57 236,66 191, 24


- 37 -
0

-100

-200

-300

-400
σr[Pa]

-500

-600

-700

-800

-900
0.035 0.045 0.055 0.065 0.075 0.085 0.095 0.105
Rayon [m]

1200

1000

800
σθ [Pa]

600

400

200

0
0.035 0.045 0.055 0.065 0.075 0.085 0.095 0.105
Rayon [m]

4. Les Contraintes crée par la température extérieur(𝐋𝐞𝐬 𝐂𝐨𝐧𝐭𝐫𝐚𝐢𝐧𝐭𝐞𝐬 𝐭𝐡𝐞𝐫𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 ):

On considère que l'arbre et le moyeu constitue un seul cylindre exposé à la température ambiante
uniforme. Le contact est supposé parfait entre l'arbre et le moyeu (contact métal-métal sous la
pression p).

On adopte la loi de transfert de chaleur logarithmique (Conduction logarithmique) définie par:

- 38 -
𝑇𝑟3 − 𝑇𝑟1 𝑟
𝑇(𝑟) = 𝑟 𝑙𝑛 𝑟 + 𝑇1
𝑙𝑛 𝑟3 1
1

On a 𝑇𝑟1 = 20 ℃ 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑟1 = 0,028 [𝑚]

𝑇𝑟2 = ? ? ℃ 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑟2 = 0,035 [𝑚]

𝑇𝑟3 = 90 ℃ 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑟3 = 0,11 [𝑚]

90−20 0,035
A.N. : 𝑇(𝑟2 ) = ( 0,11 ) ln 0,028 + 20
ln
0,028

0,11
On a ln 0,028 = ln 3,93 = 1,3682

0,035
ln 0,028 = ln 1,25 = 0,2231

70
⇒ 𝑇(𝑟2 ) = (1,3682) 0,2231 + 20

⇒ 𝑇(𝑟2 ) = 31,4142 ℃

Avec cette température, les contraintes seront:

𝐸𝛼𝑇 𝑟2 𝑟12 𝑟22 𝑟2


𝜎𝑟 = − 𝑟2 [ln + 2 2 (1 − 2 ) ln ] ;
2(1 − 𝜇)ln 𝑟 𝑟 𝑟2 − 𝑟1 𝑟 𝑟1
1

𝐸𝛼𝑇 𝑟2 𝑟12 𝑟22 𝑟2


𝜎𝜃 = − 𝑟2 [1 − ln − 2 2 (1 − ) ln ];
2(1 − 𝜇)ln 𝑟 𝑟 𝑟2 − 𝑟1 𝑟2 𝑟1
1

Pour l'arbre :

 𝑇 = 𝑇 𝑟2 − 𝑇 𝑟1 ⇒ 𝑇 = 31,4 − 20

⇒ 𝑇 = 11,4 ℃

𝑟2 0,035
 2(1 − 𝜇)ln = 2(1 − 0,3) ln = 0,3124
𝑟1 0,028

𝑟12 0,0352
 = = 1,7777
𝑟22 −𝑟12 0,0352 −0,0282

 𝐸𝛼𝑇 = 200 × 109 × 12 × 10−6 × 11,4 = 2,736 × 107

- 39 -
2,736 × 107 0,035 1,225 × 10−3
⇒ 𝜎𝑟 = − [ln + 1,7777 (1 − ) 0,223]
0,3124 𝑟 𝑟2

0,035 0,4856 × 10−3


𝜎𝑟 = −8,758 × 107 (ln − + 0,3964)
𝑟 𝑟2

7
0,035 0,4856 × 10−3
⇒ 𝜎𝜃 = 8,758 × 10 (1 − ln + − 0,3964)
𝑟 𝑟2

0,035 0,4856 × 10−3


⇒ 𝜎𝜃 = 8,758 × 107 (− ln + − 0,6035)
𝑟 𝑟2

Pour 𝑟 = 𝑟1 = 0,028 ⇒ 𝑟12 = 7,84 × 10−4

⇒ (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟1 = 0 ;

𝐸𝛼𝑇 2𝑟22 𝑟2
⇒ (𝜎𝜃 )𝑟=𝑟1 = 𝑟2 [1 − 2 2 ln 𝑟 ]
2(1 − 𝜇)ln 𝑟2 − 𝑟1 1
𝑟1

2 × 1,225 × 10−3
⇒ (𝜎𝜃 )𝑟=𝑟1 = 8,758 × 107 [1 − × 0,223]
4,41 × 10−4

⇒ (𝜎𝜃 )𝑟=𝑟1 = −2,0922 × 107

Pour : 𝑟 = 𝑟𝑎 = 2,975 × 10−2 ⇒ 𝑟𝑎2 = 8,8506 × 10−4

0,035 0,4856 × 10−3


(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑎 = −8,758 × 107 (ln −2
− + 0,3964)
2,975 × 10 8,8506 × 10−4

(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑎 = −8,758 × 107 (0,16252 − 0,54866 + 0,3964)

(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑎 = −8,758 × 107 (1,0255 × 10−2 )

(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑎 = −8,9818212 × 105

0,035 0,4856 × 10−3


(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑎 = 8,758 × 107 (− ln + − 0,6035)
2,975 × 10−2 8,8506 × 10−4

(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑎 = 8,758 × 107 (−0,16252 + 0,54866 + 0,6035)

⇒ (𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑎 = 8,66726 × 107 [𝑃𝑎]

- 40 -
Pour : 𝑟 = 𝑟𝑏 = 3,15 × 10−2 ⇒ 𝑟𝑏2 = 9,9225 × 10−4

0,035 0,4856 × 10−3


(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑏 = −8,758 × 107 (ln − + 0,3964)
3,15 × 10−2 9,9225 × 10−4

(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑏 = −8,758 × 107 (0,10536 − 0,48939 + 0,3964)

(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑏 = −8,758 × 107 × 1,23677 × 10−2

(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑏 = 1,083163 × 106 [𝑃𝑎]

7
0,035 0,4856 × 10−3
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑏 = 8,758 × 10 (− ln + − 0,6035)
3,15 × 10−2 9,9225 × 10−4

(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑏 = 8,758 × 107 (−0,10536 + 0,48939 + 0,6036)

(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑏 = 8,6496635 × 107 [𝑃𝑎]

Pour : 𝑟 = 𝑟𝑐 = 3,325 × 10−2 ⇒ 𝑟𝑐2 = 1,1055 × 10−3

0,035 0,4856 × 10−3


(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑐 = −8,758 × 107 (ln −2
− + 0,3964)
3,325 × 10 1,1055 × 10−3

(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑐 = −8,758 × 107 (5,1293 × 10−2 − 0,48939 + 0,3964)

(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑐 = −7,38715 × 105

0,035 0,4856 × 10−3


(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑐 = 8,758 × 107 (− ln −2
+ − 0,6035)
3,325 × 10 1,1055 × 10−3

(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑐 = 8,758 × 107 (−5,1293 + 0,48939 + 0,6036)

(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑐 = 8,6836183 × 107

Pour : 𝑟 = 𝑟2 = 3,5 × 10−2 ⇒ 𝑟22 = 1,225 × 10−3

(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟2 = 0

𝐸𝛼𝑇 2𝑟2 𝑟
Et (𝜎𝜃 )𝑟=𝑟2 = ( ) 𝑟2 [1 − 2 1 2 ln 2 ]
2 1−𝜇 ln 𝑟 −𝑟 2 𝑟 1 1
𝑟1

- 41 -
7
2 × 7,84 × 10−4 0,035
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟2 = 8,758 × 10 (−1 + ∙ ln )
4,41 × 10−4 0,028

(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟2 = 8,758 × 107 (1 − 0,792889)

(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟2 = 1,8138791 × 107 [𝑃𝑎]

𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛 d'arbre 𝑟1 𝑟𝑎 𝑟𝑏 𝑟𝑐 𝑟2
[𝑚]
0,028 0,02975 0,0315 0,03325 0,035

𝜎𝑟 [𝑃𝑎] 0 -898182,12 -1083163 -738715 0

𝜎𝜃 [𝑃𝑎] -20922000 86672671 86497877 86836183 18138791

-200000

-400000
σr[Pa]

-600000

-800000

-1000000

-1200000
0.028 0.029 0.03 0.031 0.032 0.033 0.034 0.035 0.036
Rayon [m]

- 42 -
120000000

100000000

80000000

60000000
σθ[Pa]

40000000

20000000

-20000000

-40000000
0.028 0.029 0.03 0.031 0.032 0.033 0.034 0.035 0.036
Rayon [m]

Pour le moyeu.

𝑇 = 𝑇𝑟3 − 𝑇𝑟2 = 90 − 31,4 ⇒ 𝑇 = 58,6 ℃

On a :

𝐸𝛼𝑇 𝑟3 𝑟22 𝑟32 𝑟3


𝜎𝑟 = − 𝑟3 [ln + 2 2 (1 − 2 ) ln ] ;
2(1 − 𝜇)ln 𝑟 𝑟 𝑟3 − 𝑟2 𝑟 𝑟2
2

𝐸𝛼𝑇 𝑟3 𝑟22 𝑟32 𝑟3


𝜎𝜃 = 𝑟3 [1 − ln − 2 2 (1 − 2 ) ln ]
2(1 − 𝜇)ln 𝑟 𝑟 𝑟3 − 𝑟2 𝑟 𝑟2
2

On a :

 𝑇 = 𝑇 𝑟3 − 𝑇 𝑟2 ⇒ 𝑇 = 90 − 31,4

⇒ 𝑇 = 58,6 ℃

𝑟
 2(1 − 𝜇)ln 𝑟3 = 2(1 − 0,3)1,1451
2

= 1,6031

𝑟22 0,0352
 = = 6,9282 × 10−2
𝑟32−𝑟22 0,112 −0,0352

- 43 -
 𝐸𝛼𝑇 = 200 × 109 × 12 × 10−6 × 58,6

= 1,4064 × 108

1,4064 × 108 0,11 1,21 × 10−2


⇒ 𝜎𝑟 = − [ln + 6,9282 × 10−2 (1 − ) 1,1451 ]
1,6031 𝑟 𝑟2

0,11 9,6 × 10−4


7
𝜎𝑟 = −8,773 × 10 [ln − + 7,9335 × 10−2 ]
𝑟 𝑟2

0,11 9,6 × 10−4


𝜎𝜃 = −8,773 × 107 [1 − ln + − 7,9335 × 10−2 ]
𝑟 𝑟2

0,11 9,6 × 10−4


𝜎𝜃 = −8,773 × 107 [−ln + − 0,9206 ]
𝑟 𝑟2

Pour : 𝑟 = 𝑟2 = 3,5 × 10−2 ⇒ 𝑟22 = 1,225 × 10−3

(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟2 = 0
𝐸𝛼𝑇 2𝑟23 𝑟3
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟2 = 𝑟 [1 − 𝑟2 − 𝑟2 ln 𝑟 ]
2(1 − 𝜇)ln 3 3 2 2
𝑟2

1,4064 × 108 2 × 1,21 × 10−2


(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟2 = (1 − ∙ 1,1451)
1,6031 1,1316 × 10−2

(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟2 = 8,7730023 × 107 (1 − 2,44887)

(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟2 = −1,2710940 × 108

Pour : 𝑟 = 𝑟𝑑 = 5,375 × 10−2 ⇒ 𝑟𝑑2 = 2,8890 × 10−3

0,11 9,6 × 10−4


(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑑 = −8,773 × 107 (ln −2
− + 7,9335 × 10−2 )
5,375 × 10 2,8890 × 10−3

(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑑 = −8,773 × 107 (0,71613 − 0,3323 + 7,9335 × 10−2 )

(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑑 = −40633465,45 [𝑃𝑎]

(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑑 = 8,773 × 107 (−0,71613 + 0,3323 + 0,9206)

(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑑 = 47090832,1 [𝑃𝑎]

Pour : 𝑟 = 𝑟𝑒 = 7,25 × 10−2 ⇒ 𝑟𝑒2 = 5,256 × 10−3


- 44 -
7
0,11 9,6 × 10−4
(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑒 = −8,773 × 10 (ln − + 7,9335 × 10−2 )
7,25 × 10−2 5,256 × 10−3

(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑒 = −8,773 × 107 (0,4169 − 0,18264 + 7,9335 × 10−2 )

(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑒 = −27511714,4 [𝑃𝑎]

(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑒 = 8,773 × 107 (−0,4169 + 0,18264 + 0,9206)

(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑒 = 60212608,2 [𝑃𝑎]

Pour : 𝑟 = 𝑟𝑓 = 9,125 × 10−2 ⇒ 𝑟𝑓2 = 8,326 × 10−3

0,11 9,6 × 10−4


(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑓 = −8,773 × 107 (ln −2
− + 7,9335 × 10−2 )
9,125 × 10 8,326 × 10−3

(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑓 = −8,773 × 107 (0,18687 − 0,1153 + 7,9335 × 10−2 )

(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟𝑓 = −13238767,1 [𝑃𝑎]

(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑓 = 8,773 × 107 (−0,18687 + 0,1153 + 0,9206)

(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑓 = 74485402 [𝑃𝑎]

Pour : 𝑟 = 𝑟3 = 0,11 ⇒ 𝑟32 = 1,21 × 10−3

(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟3 = 0
𝐸𝛼𝑇 2𝑟23 𝑟3
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟3 = 𝑟 [1 − 𝑟2 − 𝑟2 ln 𝑟 ]
2(1 − 𝜇)ln 3 3 2 2
𝑟2

(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟3 = 8,773 × 107 (1 − 2 × 6,9282 × 1,1451)

(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟3 = 73809913 [𝑃𝑎]

Rayon La 𝑟2 𝑟𝑑 𝑟𝑒 𝑟𝑓 𝑟3

- 45 -
roue [𝑚] 0,035 0,05375 0,0725 0,09125 0,11

𝜎𝑟 [𝑃𝑎] 0 -40633465,45 -27511714 -13238767 0

𝜎𝜃 [𝑃𝑎] 127109400 47090832,1 60212608,2 74485402 73809913

-5000000

-10000000

-15000000
σr [Pa]

-20000000

-25000000

-30000000

-35000000

-40000000

-45000000
0.035 0.045 0.055 0.065 0.075 0.085 0.095 0.105 0.115
Rayon [m]

100000000

50000000

0
σθ [Pa]

0.035 0.045 0.055 0.065 0.075 0.085 0.095 0.105 0.115

-50000000

-1E+08

-1.5E+08
Rayon [m]

5. Les contraintes résultent:


- 46 -
Selon le principe de superposition, les contraintes qui résultent de l'application de la pression de
contact et de la température seront obtenues selon:

(𝜎𝑟 )𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 = 𝜎𝑟 (𝑝) + 𝜎𝑟 (𝑇°)

(𝜎𝜃 ) 𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 = 𝜎𝜃 (𝑝) + 𝜎𝜃 (𝑇°)

Nous obtenons des nouvelles tableaux et des nouvelles courbes :

a. La contrainte radiale :

Cas de l'arbre:
(𝜎𝑟 )𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 = 𝜎𝑟 (𝑝) + 𝜎𝑟 (𝑇°)

7,84 × 10−4 7
0,035 0,4856 × 10−3
𝜎𝑟 = −2380,0444 (1 − ) − 8,758 × 10 (ln − + 0,3964)
𝑟2 𝑟 𝑟2

𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛 d'arbre 𝑟1 𝑟𝑎 𝑟𝑏 𝑟𝑐 𝑟2
[𝑚]
0,028 0,02975 0,0315 0,03325 0,035

𝜎𝑟 (𝑝) [𝑃𝑎] 0 -217,764 -499,45 -692,3 -856,84

𝜎𝑟 (𝑇°) [𝑃𝑎] 0 -898182,12 -1083163 -738715 0

(𝜎𝑟 ) 𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 [𝑃𝑎] 0 -898399,88 -1083662,5 -739407,3 -856,84

-200000

-400000
σr [Pa]

-600000

-800000

-1000000

-1200000
0.028 0.029 0.03 0.031 0.032 0.033 0.034 0.035 0.036
Rayon [m]

- 47 -
La contrainte radiale totale due à la température et la pression sur l'arbre préssente un maxi de
valeur absolu au rayon 0,031

Pour l'alésage :

1,21 × 10−2 7
0,11 9,6 × 10−4
𝜎𝑟 = 0,1126 (1 − ) 𝑝 − 8,773 × 10 [ln − + 7,9335 × 10−2 ]
1,225 × 10−3 𝑟 𝑟2

Rayon La 𝑟2 𝑟𝑑 𝑟𝑒 𝑟𝑓 𝑟3
roue [𝑚]
0,035 0,05375 0,0725 0,09125 0,11

𝜎𝑟 (𝑝) [𝑃𝑎] -856,84 -307,6 -125,6 -43,7 0

𝜎𝑟 (𝑇°) [𝑃𝑎] 0 -40633465,45 -27511714 -13238767 0

(𝜎𝑟 ) 𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 [𝑃𝑎] -856,84 -40633772 -27511839 -13238810 0

-5000000

-10000000

-15000000

-20000000
σr [Pa]

-25000000

-30000000

-35000000

-40000000

-45000000
0.035 0.045 0.055 0.065 0.075 0.085 0.095 0.105 0.115
Rayon [m]

Les contraintes radiales totales dues à la température et la pression sur l'alésage

- 48 -
b. Les contrainte tonjontial :

On a
(𝜎𝜃 ) 𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 = 𝜎𝜃 (𝑝) + 𝜎𝜃 (𝑇°)

7,84 × 10−4 7
0,035 0,4856 × 10−3
(𝜎𝜃 ) 𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 = −2380,0444 (1 + ) + 8,758 × 10 ( − ln + − 0,6035)
𝑟2 𝑟 𝑟2

premerement pour l'arbre:

𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛 d'arbre 𝑟1 𝑟𝑎 𝑟𝑏 𝑟𝑐 𝑟2

0,028 0,02975 0,0315 0,03325 0,035

𝜎𝜃 (𝑝) -4760,089 -4488,29 -4260,46 -4067,67 -3903,24

𝜎𝜃 (𝑇°) -20922000 86672671 86497877 86836183 18138791

(𝜎𝜃 ) 𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 -20917240 86668183 86832116 86832116 18134888

120000000

100000000

80000000

60000000
σθ[Pa]

40000000

20000000

-20000000

-40000000
0.028 0.029 0.03 0.031 0.032 0.033 0.034 0.035
Rayon [m]

Les contraint tonjontiel total par temperatur et pression sur l'alisage

- 49 -
deuxièmement pour l'alésage :

1,21 × 10−2 7
0,11 9,6 × 10−4
(𝜎𝜃 ) 𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 = 0,1126 (1 + ) 𝑝 − 8,773 × 10 (ln − + 7,9335 × 10−2 )
𝑟2 𝑟 𝑟2

Rayon la 𝑟2 𝑟𝑑 𝑟𝑒 𝑟𝑓 𝑟3
roue[𝑚]
0,035 0,05375 0,0725 0,09125 0,11

𝜎𝜃 (𝑝)[𝑃𝑎] 1049,57 500,57 318,57 236,66 191, 24

𝜎𝜃 (𝑇°)[𝑃𝑎] -127109400 47090832,1 60212608,2 74485402 73809913

(𝜎𝜃 ) 𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 [𝑃𝑎] 127108351 47091332 60212926 74485638 73810104

100000000

50000000

0
σθ[Pa]

0.035 0.045 0.055 0.065 0.075 0.085 0.095 0.105 0.115

-50000000

-1E+08

-1.5E+08
Rayon [m]

Les contraintes tangentielles résultantes des deux phénomènes sur l'alésage

On remarque qu' à cause de la température, la contraintes générée résultante continue à augmenter


avec l'augmentation du rayon.

- 50 -
6. Les contraintes radiales totales de l'assemblage arbre-roue :

r (𝜎𝑟 ) 𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙

𝑟3 0,11 0

𝑟𝑓 0,09125 13238810

𝑟𝑒 0,0725 -27511839

𝑟𝑑 0,05375 -40633772

𝑟2 0,035 -856,84

𝑟2 0,035 -856,84

𝑟𝑐 0,03325 -739407,3

𝑟𝑏 0,0315 -1083662,5

𝑟𝑎 0,02975 -898399,88

𝑟1 0,028 0

10000000
5000000
0
0.028 0.038 0.048 0.058 0.068 0.078 0.088 0.098 0.108 0.118
-5000000
-10000000
σr [pa]

-15000000
-20000000
-25000000
-30000000
-35000000
-40000000
-45000000
Rayon[m]

- 51 -
7. Les contraintes tangentielles totales de l'assemblage arbre-roue :

r (𝜎𝜃 )𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙

𝑟3 0,11 73810104

𝑟𝑓 0,09125 74485638

𝑟𝑒 0,0725 60212926

𝑟𝑑 0,05375 47091332

𝑟2 0,035 127108351

𝑟2 0,035 18134888

𝑟𝑐 0,03325 86832116

𝑟𝑏 0,0315 86832116

𝑟𝑎 0,02975 86668183

𝑟1 0,028 -20917240

150000000

100000000

50000000
σθ[Pa]

0
0.028 0.038 0.048 0.058 0.068 0.078 0.088 0.098 0.108 0.118

-50000000

-1E+08

-1.5E+08
Rayon [m]

- 52 -
Conclusion Générale

L'étude du comportement de l'assemblage fretté a bien montré que la pression


du serrage qui résulte des différences des dimensions telles qu'à la température ambiante
et d'exploitation, l'assemblage se trouve sous des précontraintes ( contraintes résiduelles
). L'avantage de ces précontraintes étant de s'opposer aux charges agissantes en
s'opposant (en signes) aux contraintes générées par les actions extérieures. Donc, ce
type d'assemblage présente bien avant son exploitation d'une réserve de résistance.

Dans la présente étude nous nous sommes juste limité à l'étude du champs de
contraintes de l'assemblage et nous n'avons pas encore cherché à estimer si les
contraintes et les déformations lors de l'assemblage et lors de l'exploitation due à
l'assemblage peuvent induire des défaillances de types ruptures, déformations
plastiques ...

L'assemblage fretté présente l'avantage d'économiser plusieurs opérations de


façonnage de l'arbre et de la roue en comparaison à d'autres systèmes usuels de
transmission de puissance comme l'assemblage par cannelures, par clavetage....

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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1- [SIA, 96] Siala I.E. Modélisation mécanique des assemblages obtenus par procédéde
frettage avec la prise en compte du défaut de forme, Thèse de doctorat de l’Université de

Bourgogne, soutenue le 18 octobre 1996 à Auxerre, France1.

2- [YAN, 98] Yang, G.M., 1998. Influence de l’état de surface sur les caractéristiques d’un
assemblage fretté. Thèse de doctorat ENSAM, France.

3- [AFN, 84] NF E22-620, Assemblage frettés sur portée cylindrique : fonction, réalisation, calcul,

Jan.1984, AFNOR, Paris la Défense.

4- [BOU, 12] BOUTOUTAOU Hamdi . Etude d'un emmanchement fretté compte tenu de l'effet

cambiné des défauts de forme et d'état de surface , Thèse de doctorat de l'école

nationale Algérienne polytechnique en cotutelle avec l’universite de Bourgogne,

France , soutenue le 24 janvier 2012 .

5- Aide mémoire de résistance de matriaux ,Edition Mir.

6- André Chevalier, Guide du dessinateur industriel, année 2004, Edition Hachette technique .

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