Memoire BEDDA ZEKRI Master 2016 PDF
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MEMOIRE
PRESENTE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER
INTITULE
DEVANT LE JURY
PRESIDENT : Pr BEY KAMEKL
Année: 2015/2016
DEDICACE
A mes parents
A mes frères
A toute la famille
A mes amis
BEDDA ZEKRI.Abdelouahab
-2-
Remerciements
dirigé ce travail.
travail.
BEDDA ZEKRI.Abdelouahab
-3-
SOMMAIRE.
Chapitre I :
1. Introduction Générale........................................................................................................7
2. Description de l’opération du frettage...............................................................................8
1. Etude théorique du montage fretté d'un moyeu sur un arbre creux es éléments du
montage sont considérés des cylindres à parois épaisses................ ................................9
2. Calcul des cylindres compound ........................................................................................16
3. Contraintes thermiques......................................................................................................18
8. Conclusion Générale............................................................................................................53
9. Réferences bibliographiques................................................................................................54
-4-
-5-
1. INTRODUCTION GENERALE:
Le frettage est une opération qui consiste à réaliser un assemblage avec serrage entre deux
pièces, l'une appelée frette (alésage, moyeu), l'autre l'arbre ou l' axe. Le plus souvent, l'assemblage est
obtenu soit en chauffant la frette, soit en refroidissant la frettée. Le serrage souhaité est obtenu à la
température ambiante de l'assemblage par contraction de la première ou dilatation de la deuxième. A
noter que la deuxième solution est plus coûteuse. L'avantage de ce procédé est d'éviter l'emploi d'une
pièce pour la liaison de l'assemblage.
Ce procédé était peu utilisé du fait qu'il était mal connu. En effet, sa modélisation reposait
jusqu’à ces dernières années sur des règles très simplificatrices valables pour des formes simples.
Aujourd’hui, il est très employé du fait des développements des moyens de calculs et des outils de
modélisation, d'ailleurs, les normes incitent, au-delà de l’utilisation de ces règles simples, à
effectuer des modélisations par éléments finis.
Dans cet axe de recherche, on trouve deux travaux de recherche importants, celui de I.E. SIALA
[SIA,96] qui a traité le frettage en tenant compte du défaut de forme, et celui de G.M. YANG
[YAN,98] qui a étudié le frettage en tenant compte de l'état de surface. Le présent travail se
positionne comme étant une synthèse de ces travaux où nous avons ajouté, en plus de la pression de
contact l'effet de la température sur l'état de contraintes au niveau des zones voisines de la surface de
contact. Ce travail se présente en tant qu'étude du processus de frettage intégrant les défauts de
surfaces dans les calculs.
La présente étude permet de dresser un plan de calcul permettant de fixer les conditions d'un
contact sur et fiable pouvant assurer sa fonction sans risque de défaillance non prevue. Comme le
-6-
problème abordé est vaste et complexe, l’étude présentera un caractère restrictif : seul l’alésage du
moyeu est considéré comme géométriquement quelconque. Dans l'esprit de ce travail, l'alésage ( frette)
appartient à une roue dentée qui reçoit la puissance motrice qu'elle doit transmettre ailleurs par
l'intermédiaire de la condition du frettage.
Plusieurs possibilités existent pour réaliser l’assemblage. La pièce présentant l’alésage peut
être chauffée et du fait de sa dilatation, il est alors possible d'insérer l'axe librement. On peut procéder
de la manière inverse : On refroidit l’axe qui, par sa contraction, peut être inséré librement
dans l’alésage. Une troisième manière consiste à réaliser l’emmanchement sous une presse. Il est alors
nécessaire de contrôler que les surfaces ne soient pas détériorées lors du glissement. Enfin, le
gonflement de l’alésage peut être obtenu par une pression (hydraulique par exemple). Cette dernière
technique nécessite cependant des appareillages adaptés et que la pression puisse être assurée à
l’interface des deux pièces. Elle présente toutefois l’avantage d’un démontage possible de l’ensemble.
-7-
Les propriétés de résistance mécanique de l’assemblage réalisé dépendent fortement de la
nature des matériaux mais aussi des dimensions, formes et état des surfaces des pièces réalisées.
Assurer une bonne résistance de l’assemblage nécessite donc de prévoir son comportement en fonction
de ces paramètres d’influence. Depuis plusieurs décennies, les ingénieurs utilisent des méthodes qui
sont normalisées [NF, 84]. Ces règles de calcul n'ont pas changé depuis cinquante ans. Elles sont
basées sur les solutions classiques du tube à paroi épaisse avec des pressions internes. Ce modèle
considère de simples pièces cylindriques de géométries parfaites qui ne donnent pas la possibilité de
simuler le comportement de la plupart des cas industriels. Les techniques par éléments finis sont de
plus en plus utilisées aujourd’hui pour compléter le modèle des normes et affiner les résultats au cas
traité précisément. Peu d’études ont été réalisées pour faire évoluer les règles de calcul. Toutefois,
depuis une dizaine d’années, on constate un regain d’intérêt pour ce principe d’assemblage. Et son
étude a suscité des travaux permettant d’en mieux comprendre et maîtriser ses caractéristiques- [BOU,
12].
-8-
-9-
1. Etude théorique du montage fretté d'un moyeu sur un arbre creux.
Les éléments du montage sont considérés des cylindres à parois épaisses et supposés soumis à
une pression interne p1 et externe p2 .
Un cylindre est dit à parois épaisse si l'épaisseur de sa paroi est plus grande que le dixième de
son rayon moyen. Examinons un cylindre à parois épaisses se trouvant sous l'action d'une pression
d'une interne (p1) et d'une pression externe (p2) (FIG. 1); r1 et r2 sont respectivement les rayons interne
et externe du cylindre. Suite à la symétrie axiale ainsi que des sollicitations, les contraintes et
déformations dans celui-ci seront également symétriques par rapport à son axe.
𝑑𝜃
∑ 𝑋= - 𝜎𝑟 rd𝜃 + (𝜎𝑟 + 𝑑𝜎𝑟 )(r+dr) d𝜃 - 2(𝜎𝜃 𝑑𝑟𝑠𝑖𝑛 )= 0.
2
- 10 -
FIG. 2
dθ dθ
posant sin ≅ et rejetant les grandeurs du deuxième ordre de petitesse , nous aurons
2 2
𝑑𝜎𝑟
𝑟 + 𝜎𝑟 − 𝜎𝜃 = 0 (1)
𝑑𝑟
Cette équation contient deux inconnues: les contraintes 𝜎𝜃 et 𝜎𝑟 .Pour la détermination de
ces, dernières il faut considérer les aspects géométrique. métrique et physique du problème, ce qui
permettra de présenter les l'équation (1) par l'intermédiare des déplacement.
Désignons par u le déplacement radial d'une surface cylindrique de rayon r (FIG. 2d) le
déplacement d'une surface cylindrique de rayon r+dr sera alors u+du .L'allongement relatif d'un
élément de longueur dr se traduira par la formule.
𝑑𝑢
𝜀𝑟 = (2)
𝑑𝑟
L'allongement relatif dans la direction tangentielle sera égal à
(𝑟 + 𝑢)𝑑𝜃 − 𝑟𝑑𝜃 𝑢
𝜀𝜃 = = (3)
𝑟𝑑𝜃 𝑟
Considérant l'aspect physique du problème, écrivons dans la formes ci-dessous les dépendances
entre les contraintes et les déformations en accord avec la loi de Hooke généralisée pour le cas d'état de
contrainte plan :
𝐸
𝜎𝑟 = (𝜀 + 𝜇𝜀𝜃 );
1 − 𝜇2 𝑟
𝐸
𝜎𝜃 = (𝜀 + 𝜇𝜀𝑟 ).
1 − 𝜇2 𝜃
- 11 -
Compte tenu de (2) et (3) nous aurons
𝐸 𝑑𝑢 𝑢
𝜎𝑟 = 2
( + 𝜇 );
1 − 𝜇 𝑑𝑟 𝑟
(4)
𝐸 𝑢 𝑑𝑢
𝜎 = ( +𝜇 ).
{ 𝜃 1 − 𝜇2 𝑟 𝑑𝑟
Introduisant (4) dans (1), nous obtiendrons une équation différentielle explicitée à travers les
déplacements
𝑑2 𝑢 1 𝑑𝑢 𝑢
+ ∙ − =0 (5)
𝑑𝑟 2 𝑟 𝑑𝑟 𝑟 2
𝑑 1 𝑑(𝑢𝑟)
[ ∙ ] = 0,
𝑑𝑟 2 𝑟 𝑑𝑟
nous trouverons, après l'avoir intégrée deux fois, la solution générale suivante :
1
𝑢 = 𝐶1 + 𝐶2 , (6)
𝑟
où Cl et C2 sont les constantes d'intégration qu'on détermine à partir des conditions limites.
𝐸 1−𝜇
𝜎𝜃 = [(1 + 𝜇)𝐶1 + 𝐶 ]. (8)
1 − 𝜇2 𝑟2 2
𝐸 1−𝜇
−𝑃2 = 2
[(1 + 𝜇)𝐶1 + 2 𝐶2 ].
1−𝜇 𝑟2
- 12 -
En résolvant ensemble ces équations, on obtient.
1 − 𝜇 𝑟12 𝑃1 − 𝑟12 𝑃2
𝐶1 = ∙ ;
𝐸 𝑟22 − 𝑟12
En mettant les valeurs des constantes Cl et C2 dans (6)-(8), nous obtiendrons les formules
définitives permettant de déterminer le déplacement radial u et les contraintes (formules de
Lamé):
1 − 𝜇 𝑟12 𝑝1 − 𝑟22 𝑝2 1 + 𝜇 𝑟12 𝑟22 (𝑃1 − 𝑃2 ) 1
𝑢= ∙ 𝑟 + × ∙ (9)
𝐸 𝑟22 − 𝑟12 𝐸 𝑟22 − 𝑟12 𝑟
- 13 -
Les formules permettant de déterminer les contraintes et les déplacements dans un cylindre à
parois épaisses peuvent s'écrire sous la forme suivante.
𝑟12 𝑟22
𝜎𝑟 = (1 − )𝑝 ; (14)
𝑟22 − 𝑟12 𝑟 2 𝑚𝑖𝑛
𝑟12 𝑟22
𝜎𝜃 = 2 (1 + 2 ) 𝑝𝑚𝑖𝑛 ; (15)
𝑟2 − 𝑟12 𝑟
En même temps.
(𝜎𝑟 )𝑚𝑎𝑥 = (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟1 = −𝑝𝑚𝑖𝑛 ;
{ 1 + 𝑘2 (17)
(𝜎𝜃 )𝑚𝑎𝑥 = (𝜎𝜃 )𝑟=𝑟1 = 𝑝 ,
1 − 𝑘 2 𝑚𝑖𝑛
avec
𝑟1
𝑘=
𝑟2
Le déplacement radial de la surface interne, c'est-à-dire l'accroissement du rayon interne, est égal à
𝑟1 1 + 𝑘 2
(𝑢)𝑟=𝑟1 = ( + 𝜇) 𝑝𝑚𝑖𝑛 . (18)
𝐸 1 − 𝑘2
2𝑘 2
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟2 = 𝑝 ; (19)
1 − 𝑘2
𝑟2 2𝑘 2
(𝑢)𝑟=𝑟2 = ∙ 𝑝 . (20)
𝐸 1 − 𝑘2
- 14 -
FIG. 3
𝑟1
La (FIG. 3a), montre les diagrammes des contraintes pour le cas étudié avec k = = 0,5. Le
𝑟2
long du rayon les contraintes varient selon une fonction hyperbolique. Les points dangereux
.(Les points correspondant aux contraintes maximales) sont situés sur la surface externe du cylindre,
lorsque r = r1
De J'analyse de (15.17), il vient que pour r2 → ∞ et k→ 0
(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟1 = −𝑝 ; (𝜎𝜃 )𝑟=𝑟1 = 𝑝 .
Ainsi, un cylindre doté d'une paroi assez épaisse n'admet pas une pression intérieure plus grande
qu'une valeur déterminée, autrement dit, l'augmentation de l'épaisseur de la paroi d'un cylindre est loin
- 15 -
d'être toujours une, mesure efficace d'augmentation de sa résistance.
Etudions un autre cas particulier lorsque la pression intérieure ne se manifeste pas (P1 = 0,
P2 = p). Les formules (9)-(11) prendront la forme suivante .
1−𝜇 𝑟22 𝑝 1 + 𝜇 𝑟12 𝑟22 𝑝 1
𝑢=− ∙ 2 𝑟− ∙ 2 ∙ ; (22)
𝐸 𝑟2 − 𝑟12 𝐸 𝑟2 − 𝑟12 𝑟
𝑟22 𝑟22
𝜎𝑟 = − (1 − )𝑝 ; (23)
𝑟22 − 𝑟12 𝑟2
𝑟22 𝑟22
𝜎𝜃 = − (1 + )𝑝 . (24)
𝑟22 − 𝑟12 𝑟2
Comme il ressort de (23) et (24), les deux contraintes sont, dans ce cas, les contraintes de compression,
et | σθ | > | σr |. Sur la surface interne.
(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟1 = 0 ; (25)
2
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟1 = − 𝑝 ; (26)
1 − 𝑘2
𝑟1 2
(𝑢)𝑟=𝑟1 = ∙ 𝑝 . (27)
𝐸 1 − 𝑘2
1 + 𝑘2
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟2 = 𝑝 ; (28)
1 − 𝑘2
𝑟2 1 + 𝑘 2
(𝑢)𝑟=𝑟2 = ( − 𝜇) 𝑝 . (29)
𝐸 1 − 𝑘2
𝑟1
La (FIG. 3b) montre les diagrammes des contraintes 𝜎𝜃 et 𝜎𝑟 pour 𝑘 = = 0,5. La contrainte
𝑟2
maximale en valeur absolue 𝜎𝜃 se retrouve sur la surface interne du cylindre; ces points présentent
également du danger. Posant dans la formule (22) r1 = 0 et r = r2, nous obtiendrons la valeur du
déplacement de la surface externe pour un cylindre plein:
𝑟2
(𝑢)𝑟=𝑟2 = −𝑝 (1 − 𝜇) . (30)
𝐸
- 16 -
2. Calcul des cylindres compound :
Dans le but d'atteindre une distribution plus régulière des contraintes sur l'épaisseur de la paroi
ainsi qu'un déchargement des couches internes par une meilleure mise à profit des couches externes,
on fabrique des cylindres compound par voie de revêtement avec serrage d'un cylindre dans l'autre
(d'ordinaire à l'aide d'un ajustement bloqué par dilatation).La valeur de la pression interne admissible
de tels cylindres peut être sensiblement plus élevée que celle des cylindres fabriqués en une pièce.
C'est pour cette raison que ce procédé est utilisé dans la fabrication des canons et pièces d'artillerie.
Lors du revêtement avec serrage d'un cylindre dans l'autre, les contraintes tangentielles
deviennent des contraintes de compression dans le cylindre interne et des contraintes de traction dans
le cylindre externe. La (FIG. 4a), a montre le diagramme des contraintes qui apparaissent après le
revêtement.
Quand un cylindre compound se trouve sous l'action d'une pression interne, on y voit apparaître
des contraintes que l'on détermine, tout comme pour un cylindre fait en une seule pièce, d'après les
formules (14) et (15) et dont les diagrammes sont représentés sur la (FIG. 4b).
Additionnant les diagrammes des contraintes représentés sur les (FIG. 4a) ,et (FIG. 4b) nous
obtiendrons le diagramme réel (FIG. 4c) qui a lieu dans un cylindre compound soumis à une pression
intérieure.
On voit de ce diagramme résultant que les contraintes fatiguant la paroi d'un cylindre compound
sont distribuées de façon plus régulière
FIG. 4
que dans un cylindre fait en une pièce (le diagramme montré en pointillé); aussi, les cylindres
compound se distinguent-ils par une exploitation du matériau plus rationnelle que dans des cylindres
non composés.
- 17 -
FIG. 5
Quand on calcule les cylindres compound, l'étape essentielle consiste dans la détermination de la
valeur de la pression Pc que supporte la surface de contact pour un serrage donné 𝛿 représentant la
différence entre le diamètre extérieur du cylindre interne I et le diamètre intérieur du cylindre externe
II (FIG. 5) . Il est évident que la diminution du rayon extérieur du cylindre interne uI et l'accroissement
du rayon intérieur du cylindre externe uII font la moitié du serrage.
𝛿
|𝑢𝐼 | + |𝑢𝐼𝐼 | = . (31)
2
Tenant compte de ce que 𝛿 est trop petit par comparaison avec le rayon de la surface de contact,
on peut poser r2I = r2II = rc ( rc est le rayon de la surface de contact du cylindre compound).
La pression de contact Pc sera une pression extérieure pour le cylindre interne et une pression
intérieure pour le cylindre externe.
Introduisons la désignation:
𝑟1 𝑟𝑐
𝑘1 = ; 𝑘2 = .
𝑟𝑐 𝑟2
Mettant les valeurs absolues de ces déplacements dans (31), nous aurons
𝑟𝑐 1 + 𝑘12 𝑟𝑐 1 + 𝑘22 𝛿
( 2 − 𝜇1 ) 𝑝𝑐 + ( 2 − 𝜇2 ) 𝑝𝑐 = ,
𝐸1 1 − 𝑘1 𝐸2 1 − 𝑘2 2
Si les constituants d'un cylindre compound sont fabriqués en un même matériau, la formule se
simplifie pour prendre la forme suivante:
C'est à partir de la valeur de Pc ainsi obtenue Pc = ƒ(𝛿) qu'on détermine les contraintes initiales
dans le cylindre interne (formules (23), et dans le cylindre externe (formules (14), (15)). Les formules
(34) (35) ne sont valables que si les contraintes ne dépassent pas
la limite de proportionnalité. Si des déformations plastiques apparaissent lors du frettage, les efforts
réels Pc seront inférieurs à ceux que donnent les calculs.
3. Contraintes thermiques :
Dans le cas d'un échauffement inégal des cylindres à parois épaisses, on Y voit apparaître des
contraintes thermiques. Pour le calcul de ces dernières, l'équation d'équilibre (1) et les relations
géométriques (2) et (3) obtenues antérieurement restent valables, seules les relations physiques seront
quelque peu modifiées
Désignons par t(r) l'augmentation de la température qui est fonction du rayon courant r et par ∝
le coefficient de dilatation linéaire. Adoptant E et 𝜇, pour les valeurs du module d'élasticité et du
coefficient de Poisson correspondant à la température moyenne de la paroi, nous pouvons écrire la loi
de Hooke généralisée dans la forme suivante.
1
𝜀𝑧 = (𝜎 − 𝜇𝜎𝑟 + 𝜇𝜎𝜃 ) + 𝛼𝑡(𝑟) = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡 ;
𝐸 𝑧
1
𝜀𝑟 = (𝜎𝑟 − 𝜇𝜎𝑧 + 𝜇𝜎𝜃 ) + 𝛼𝑡(𝑟) ; (36)
𝐸
1
{ 𝜀𝜃 = (𝜎𝜃 − 𝜇𝜎𝑧 + 𝜇𝜎𝑟 ) + 𝛼𝑡(𝑟) .
𝐸
𝐸
𝜎𝑧 = [(1 − 𝜇)𝜀𝑧 + 𝜇𝜀𝑟 + 𝜇𝜀𝜃 − (1 + 𝜇)𝛼𝑇(𝑟)] ; (37)
(1 + 𝜇)(1 − 2𝜇)
𝐸
𝜎𝑟 = [(1 − 𝜇)𝜀𝑟 + 𝜇𝜀𝜃 + 𝜇𝜀𝑧 − (1 + 𝜇)𝛼𝑇(𝑟)] ; (38)
(1 + 𝜇)(1 − 2𝜇)
- 19 -
𝐸
𝜎𝜃 = [(1 − 𝜇)𝜀𝜃 + 𝜇𝜀𝑟 + 𝜇𝜀𝑧 − (1 + 𝜇)𝛼𝑇(𝑟)] . (39)
(1 + 𝜇)(1 − 2𝜇)
𝑑𝑢 𝑢
Vu que 𝜀𝑟 = 𝑒𝑡 𝜀𝜃 = . (40)
𝑑𝑟 𝑟
et après avoir introduit dans l'équation (1) les expressions (38) et (39), on obtient
𝑑2 𝑢 1 𝑑𝑢 𝑢 1 + 𝜇 𝑑𝑡(𝑟)
2
+ ∙ − 2= 𝛼 ∙ (41)
𝑑𝑟 𝑟 𝑑𝑟 𝑟 1−𝜇 𝑑𝑟
Connaissant la loi de variation de la "température t = f(r), on peut déterminer le déplacement à
partir de l'équation (41).
Mettant (41) dans la forme suivante
𝑑 1 𝑑(𝑢𝑟) 1 + 𝜇 𝑑𝑡(𝑟)
[ ∙ ]= 𝛼 ∙
𝑑𝑟 𝑟 𝑑𝑟 1−𝜇 𝑑𝑟
Après avoir mis cette expression dans (43) et .résolu par rapport aux constantes d'intégration le
système de deux équations ainsi obtenu, nous aurons.
𝑟2
(1 + 𝜇)(1 − 2𝜇) 1
𝐶1 = ∙ 2 ∫ 𝛼𝑡(𝑟)𝑟𝑑𝑟 − 𝜇𝜀𝑧 ;
1−𝜇 𝑟2 − 𝑟12
𝑟1
𝑟2
1+𝜇 1
𝐶2 = ∙ 2 ∫ 𝛼𝑡(𝑟)𝑟𝑑𝑟 .
1 − 𝜇 𝑟2 − 𝑟12
𝑟1
- 20 -
En mettant (40) dans (37) - (39), compte tenu de (42) et des valeurs trouvées de Cl et de C2 ,nous
obtiendrons
𝑟 𝑟2
𝐸 1 𝑟 2 − 𝑟12
𝜎𝑟 = [− 2 ∫ 𝛼𝑡(𝑟)𝑟𝑑𝑟 + 2 ∫ 𝛼𝑡(𝑟)𝑟𝑑𝑟 ] ; (44)
1−𝜇 𝑟 (𝑟2 − 𝑟12 )𝑟 2
𝑟1 𝑟1
𝑟 𝑟2
𝐸 1 𝑟 2 − 𝑟12
𝜎𝜃 = [− 2 ∫ 𝛼𝑡(𝑟)𝑟𝑑𝑟 + 2 ∫ 𝛼𝑡(𝑟)𝑟𝑑𝑟 − 𝛼𝑡(𝑟) ] ; (45)
1−𝜇 𝑟 (𝑟2 − 𝑟12 )𝑟 2
𝑟1 𝑟1
𝑟2
𝐸 2𝜇
𝜎𝑧 = [ 2 ∫ 𝛼𝑡(𝑟)𝑟𝑑𝑟 + (1 − 𝜇)𝜀𝑧 − 𝛼𝑡(𝑟)]. (46)
1 − 𝜇 𝑟2 − 𝑟12
𝑟1
La grandeur inconnue 𝜀𝑧 qui entre dans la dernière formule peut être déterminée, dans le cas
d'une dilatation non gênée du cylindre, de la condition exprimant l'absence de l'effort longitudinal
dans la section transversale du cylindre:
2𝜋 𝑟2
𝑁=∫ ∫ 𝜎𝑧 𝑟𝑑𝑟𝑑𝜑 = 0 ; (47)
0 𝑟1
ou
𝑟2
∫ 𝜎𝑧 𝑟𝑑𝑟 = 0 .
𝑟1
Compte tenu de l'expression de 𝜀𝑧 qui vient d'être obtenue, la formule (46) prendra la forme suivante:
𝑟2
𝐸 2
𝜎𝑧 = ( 2 ∫ 𝛼𝑡(𝑟)𝑟𝑑𝑟 − 𝛼𝑡(𝑟)). (48)
1 − 𝜇 𝑟2 − 𝑟12
𝑟1
Si l'on connaît la loi de variation de la température T(r) sur l'épaisseur de la paroi, on peut calculer
𝑟
l'intégrale ∫𝑟 2 𝛼𝑡(𝑟) r dr et déterminer les contraintes.
1
- 21 -
𝑟2 − 𝑟
𝑇(𝑟) = 𝑇 , (49)
𝑟2 − 𝑟
Avec 𝑇 = 𝑇1 − 𝑇2 ; 𝑇1 et 𝑇2, températures sur les faces interne et externe du cylindre
respectivement.
Plaçant (49) dans (44), (45) et (48), nous aurons après intégration.
(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟1 = 0
{ 𝐸𝛼𝑇 2(𝑟23 − 𝑟13 ) (53)
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟1 = (𝜎𝑧 )𝑟=𝑟1 = [3𝑟1 − 2 ]
3(1 − 𝜇)(𝑟2 − 𝑟1 ) 𝑟2 − 𝑟12
(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟2 = 0
{ 𝐸𝛼𝑇 2(𝑟23 − 𝑟13 ) (54)
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟2 = (𝜎𝑧 )𝑟=𝑟2 = [3𝑟 − 2 ]
3(1 − 𝜇)(𝑟2 − 𝑟1 ) 2 𝑟2 − 𝑟12
La (FIG. 6a) montre les diagrammes de distribution des contraintes thermiques sur l'épaisseur de la
paroi du cylindre caractérisé par la relation
𝑟1
k= = 0,5 pour 𝜇 = 0,3.
𝑟2
Dans le cas ou la variation de la température sur l'épaisseur de la paroi d'un cylindre à parois
paisses obéit a une loi logarithmique .
𝑇 𝑟2
𝑇(𝑟) = 𝑟2 ln 𝑟 . (55)
ln 𝑟 1
1
- 22 -
FIG. 6
Apres introduction de (55) dans (44), (45), (48) et intégration, les formules permettant de
déterminer les contraintes 𝜎𝑟 ,𝜎𝜃 et 𝜎𝑧 seront respectivement de la forme suivante:
𝐸𝛼𝑇 𝑟2 2𝑟12 𝑟2
𝜎𝑧 = − 𝑟2 [1 − 2ln − 2 2 ln ] . (58)
2(1 − 𝜇)ln 𝑟 𝑟 𝑟2 − 𝑟1 𝑟1
1
(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟1 = 0 ;
𝐸𝛼𝑇 2𝑟22 𝑟2
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟1 = (𝜎𝑧 )𝑟=𝑟1 = 𝑟2 [1 − 2 2 ln 𝑟 ] . (59)
2(1 − 𝜇)ln 𝑟 𝑟2 − 𝑟1 1
1
(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟2 = 0 ;
𝐸𝛼𝑇 2𝑟12 𝑟2
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟2 = (𝜎𝑧 )𝑟=𝑟2 = 𝑟 [1 − ln ]. (60)
2(1 − 𝜇)ln 𝑟2 𝑟22 − 𝑟12 𝑟1
1
Pour le cas ou la température varie suivant une fonction logarithmique, Les diagrammes de
répartition des contraintes thermiques sur l'épaisseur de la paroi d'un cylindre ayant la relation
𝑟
k= 𝑟1 = 0,5 quand 𝜇 = 0,3 prennent La forme de la (FIG. 6b).
2
Au voisinage des bouts du cylindre les contraintes déterminées à l'aide des formules données plus
- 23 -
haut ne peuvent avoir lieu que si les bouts sont sollicités par une charge superficielle variant suivant la
formule exprimant 𝜎𝑧 .
- 24 -
- 25 -
1. Position du problème :
Cette présente étude, vient en réponse à problème posé suivant: Etant donné un système de
transmission composé d'un engrenage, déterminer la valeur minimale du serrage nécessaire à
assurer entre l'arbre creux et le moyeu (la frette ou la roue dentée) pour permettre la transmission
de la puissance (couple ) de la roue à l'arbre ou l'inverse sans risque de déplacement relatif. Après
la détermination du serrage et la pression de contact correspondante, vérifier si une variation de
température (dans les conditions de fonctionnement du système mécanique ) ne compromette pas les
conditions de résistance des deux composant du mécanisme de transmission.
correspondant:
Pour permettre la transmission de la puissance nécessaire 𝑃 le coupler moyeu et arbre creux doivent
assurer par le biais du serrage et du frottement la sortie d'un couple 𝐶.
𝑃
𝐶=
𝜔
Le serrage nécessaire à assurer le couple n'est autre que la force de frottement par unité de la surface
de contact.
2𝐶
𝑝𝑚𝑖𝑛 =
𝜋𝑓𝑙𝑑 2
- 26 -
𝑃 9×736×60 6×9×736 39744
On a 𝐶 = = = = = 31,64 [𝑁. 𝑚]
𝜔 2000×2𝜋 400𝜋 1256
2𝐶 2 × 31,64
𝑝𝑚𝑖𝑛 = 2
=
𝜋𝑓𝑙𝑑 3,14 × 0,15 × 0,016 × 0,072
31,64
𝑝𝑚𝑖𝑛 = = 8,56839 × 105
3,69264 × 10−5
0,0484
∆𝑚𝑖𝑛 = 1,37 × 10−7 ( ) = 1,52432 × 10−7
0,0435
Sur le manuel: André Chevalier, Guide du dessinateur industriel, année Chevalier, Edition
Hachette technique, (Tab 15-24) (Page 51) .
On a
+30 +51
70H7 { 70p6 {
0 +32
ITM = 30 ; ITA = 19
- 27 -
Dans ce cas la valeur maximale de la pression de frettage 𝑝𝑚𝑎𝑥 :
∆𝑚𝑎𝑥
𝑝𝑚𝑎𝑥 = 𝑝𝑚𝑖𝑛
∆𝑚𝑖𝑛
𝑅𝑒
Contrainte de résistance de dans l'arbre 𝜎𝑐𝐴𝑚𝑎𝑥 ≤ 𝑠
𝑅𝑒 = 𝜎𝑐𝐴𝑚𝑎𝑥 ∙ 𝑠
⇒ 𝑅𝑒 = 1,415344 × 106
𝑃𝑚𝑎𝑥 𝐷 4
𝜎𝑐𝑀𝑚𝑎𝑥 = 2 √1 + 3( )
𝐷 − 𝑑2 𝑑
1,1323×106 0,22 4
A.N. : 𝜎𝑐𝑀𝑚𝑎𝑥 = 0,222 −0,072 √1 + 3 (0,07)
1,1323 × 106
𝜎𝑐𝑀𝑚𝑎𝑥 = √293,7
0,0435
- 28 -
𝑅𝑒
Condition de résistance du moyeu 𝜎𝑐𝑀𝑚𝑎𝑥 ≤ 𝑠
⇒ 𝑅𝑒 = 𝜎𝑒𝑀𝑚𝑎𝑥 ∙ 𝑠
⇒ 𝑅𝑒 = 56,34 × 106
Etat de surface
Rugosité: Ra = 0.8 𝜇m pour alésages de diamètre ≤ 180
Ra = 1.6 𝜇m pour alésages de diamètre > 180
𝑎 = 𝑗 + ∆𝑚𝑎𝑥 + Rugosité
𝑎 = 1,5028 × 10−4
𝑎
élévation de température ∆𝑇 =
𝛼𝑑
1,5028×10−4
⇒ ∆𝑇 =
12×10−6 ×0,07
∆𝑇 = 178,9 ℃
- 29 -
3. Les Contraintes crée par pression de contact agissante :
On a
𝑟12 𝑃1 − 𝑟22 𝑃2 𝑟12 𝑟22 (𝑃1 − 𝑃2 ) 1
𝜎𝑟 = − ∙ 2
𝑟12 − 𝑟22 𝑟22 − 𝑟12 𝑟
𝑟22 𝑟2
⇒ 𝜎𝑟 = −𝑝 2 2 (1 − 12)
𝑟 −𝑟2 𝑟 1
On a
𝑟12 𝑃1 − 𝑟22 𝑃2 𝑟12 𝑟22 (𝑃1 − 𝑃2 ) 1
𝜎𝜃 = + ∙ 2
𝑟12 − 𝑟22 𝑟22 − 𝑟12 𝑟
𝑟22 𝑟12
𝜎𝜃 = −𝑝 2 (1 + 2 )
𝑟2 − 𝑟12 𝑟
Pour tracer la courbe des contraintes dans l'arbre ( r ∈ [𝑟1 ; 𝑟2 ]), on se doit d'abord d'estimer
contraintes pour quelques ( cinq) valeurs de la variable r telles que :
𝑟1 0,028
𝑟𝑎 0,02975
𝑟𝑏 0,0315
𝑟𝑐 0,03325
𝑟2 0,035
- 30 -
Donc:
𝑟22 − 𝑟12 = 1,225 × 10−3 − 7,84 × 10−4 = 4,41 × 10−4 ⇒ 𝑟22 − 𝑟12 = 4,41 × 10−4
𝑟22 𝑟2 𝑟22
D’ou (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟1 = − (1 − 12) 𝑝 ⇒ (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟1 = − (1 − 1)𝑝
𝑟2 −𝑟12
2 𝑟1 𝑟2 −𝑟12
2
Là, on remarque qu'aucune contrainte radiale n'affecte l'arbre creux à sa surface intérieure.
𝑟2 𝑟2 𝑟2
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟1 = − 2 2 2 (1 + 12 ) 𝑝 ⇒ (𝜎𝜃 )𝑟=𝑟1 = − 𝑟 2 −𝑟
2
2 (1 + 1)𝑝
𝑟 −𝑟
2 1 𝑟 1 2 1
2𝑟 2
⇒ (𝜎𝜃 )𝑟=𝑟1 = − 𝑟 2 −𝑟
2
2𝑝
2 1
Contrairement au contraintes radiale, à cette surface les contraintes tangentielles sont plus
importantes en module.
- 31 -
Et
𝑟22 𝑟12
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑎 = − (1 + ) 𝑝 = −2,7777(1 + 0,8858)𝑝
𝑟22 − 𝑟12 𝑟𝑎2
Et
𝑟22 𝑟12
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑏 = − (1 + ) 𝑝 = −2,7777(1 + 0,7901)𝑝
𝑟22 − 𝑟12 𝑟𝑏2
= −4,9723𝑝
- 32 -
Et
𝑟22 𝑟12
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑐 = − (1 + ) 𝑝 = −2,7777(1 + 0,7091)𝑝
𝑟22 − 𝑟12 𝑟𝑐2
= −4,7473𝑝
Et
𝑟22 𝑟12
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟2 = − (1 + 2 ) 𝑝 = −2,7777(1 + 0,64)𝑝
𝑟22 − 𝑟12 r2
= −4,5554𝑝
𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛 d'arbre 𝑟1 𝑟𝑎 𝑟𝑏 𝑟𝑐 𝑟2
r [m]
0,028 0,02975 0,0315 0,03325 0,035
- 33 -
0
-100
-200
-300
σr [Pa]
-400
-500
-600
-700
-800
-900
0.028 0.029 0.03 0.031 0.032 0.033 0.034 0.035
rayon (m)
0
-500
-1000
-1500
-2000
σθ [Pa]
-2500
-3000
-3500
-4000
-4500
-5000
0.028 0.029 0.03 0.031 0.032 0.033 0.034 0.035
rayon [m]
On a
- 34 -
Dans le cas particulier qui nous intéresse, On a : 𝑃1 = 𝑃𝑚𝑖𝑛 = 𝑝 ; 𝑃2 = 0
𝑟22 𝑟32
𝜎𝑟 = (1 − )𝑝
𝑟32 − 𝑟22 𝑟2
Pour tracer la courbe de répartition des contraintes radiale et tangentielles au sein de la roue dentée,
on se propose de calculer ces contraintes en quelques points definis par r :
𝑟2 0,035
𝑟𝑑 0,05375
𝑟𝑒 0,0725
𝑟𝑓 0,09125
𝑟3 0,011
Don que
𝑟32 − 𝑟22 = 1,21 × 10−2 − 1,225 × 10−3 = 4,41 × 10−4 ⇒ 𝑟32 − 𝑟22 = 1,0875 × 10−4
- 35 -
𝑟22 𝑟32
Et (𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑐 = 2 (1 + ) 𝑝 = 0,1126(1 + 9,8775)𝑝
𝑟32 −𝑟2 r22
= 1,2248𝑝
𝑟22 𝑟23
𝐸𝑡 (𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑑 = 2 (1 + ) 𝑝 = 0,1126(1 + 4,1882)𝑝
𝑟23 − 𝑟2 𝑟𝑑2
= 0,5842𝑝
𝑟22 𝑟32
Et (𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑒 = (1 + ) 𝑝 = 0,1126(1 + 2,302)𝑝
𝑟3 −𝑟22
2 𝑟𝑒2
= 0,3718𝑝
- 36 -
Pour 𝑟 = 𝑟𝑓 = 0,09125 [m]
Et
𝑟22 𝑟23
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑓 = (1 + ) 𝑝 = 0,1126(1 + 2,302)𝑝
𝑟23 − 𝑟22 𝑟𝑒2
= 0,2762𝑝
(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟3 = 0
Et
𝑟22 𝑟23
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟3 = 2 (1 + ) 𝑝 = 0,1126(1 + 1)𝑝
𝑟23 − 𝑟2 𝑟32
= 0,2232𝑝
Rayon la roue 𝑟2 𝑟𝑑 𝑟𝑒 𝑟𝑓 𝑟3
[𝑚]
0,035 0,05375 0,0725 0,09125 0,11
-100
-200
-300
-400
σr[Pa]
-500
-600
-700
-800
-900
0.035 0.045 0.055 0.065 0.075 0.085 0.095 0.105
Rayon [m]
1200
1000
800
σθ [Pa]
600
400
200
0
0.035 0.045 0.055 0.065 0.075 0.085 0.095 0.105
Rayon [m]
On considère que l'arbre et le moyeu constitue un seul cylindre exposé à la température ambiante
uniforme. Le contact est supposé parfait entre l'arbre et le moyeu (contact métal-métal sous la
pression p).
- 38 -
𝑇𝑟3 − 𝑇𝑟1 𝑟
𝑇(𝑟) = 𝑟 𝑙𝑛 𝑟 + 𝑇1
𝑙𝑛 𝑟3 1
1
90−20 0,035
A.N. : 𝑇(𝑟2 ) = ( 0,11 ) ln 0,028 + 20
ln
0,028
0,11
On a ln 0,028 = ln 3,93 = 1,3682
0,035
ln 0,028 = ln 1,25 = 0,2231
70
⇒ 𝑇(𝑟2 ) = (1,3682) 0,2231 + 20
⇒ 𝑇(𝑟2 ) = 31,4142 ℃
Pour l'arbre :
𝑇 = 𝑇 𝑟2 − 𝑇 𝑟1 ⇒ 𝑇 = 31,4 − 20
⇒ 𝑇 = 11,4 ℃
𝑟2 0,035
2(1 − 𝜇)ln = 2(1 − 0,3) ln = 0,3124
𝑟1 0,028
𝑟12 0,0352
= = 1,7777
𝑟22 −𝑟12 0,0352 −0,0282
- 39 -
2,736 × 107 0,035 1,225 × 10−3
⇒ 𝜎𝑟 = − [ln + 1,7777 (1 − ) 0,223]
0,3124 𝑟 𝑟2
7
0,035 0,4856 × 10−3
⇒ 𝜎𝜃 = 8,758 × 10 (1 − ln + − 0,3964)
𝑟 𝑟2
⇒ (𝜎𝑟 )𝑟=𝑟1 = 0 ;
𝐸𝛼𝑇 2𝑟22 𝑟2
⇒ (𝜎𝜃 )𝑟=𝑟1 = 𝑟2 [1 − 2 2 ln 𝑟 ]
2(1 − 𝜇)ln 𝑟2 − 𝑟1 1
𝑟1
2 × 1,225 × 10−3
⇒ (𝜎𝜃 )𝑟=𝑟1 = 8,758 × 107 [1 − × 0,223]
4,41 × 10−4
- 40 -
Pour : 𝑟 = 𝑟𝑏 = 3,15 × 10−2 ⇒ 𝑟𝑏2 = 9,9225 × 10−4
7
0,035 0,4856 × 10−3
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟𝑏 = 8,758 × 10 (− ln + − 0,6035)
3,15 × 10−2 9,9225 × 10−4
(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟2 = 0
𝐸𝛼𝑇 2𝑟2 𝑟
Et (𝜎𝜃 )𝑟=𝑟2 = ( ) 𝑟2 [1 − 2 1 2 ln 2 ]
2 1−𝜇 ln 𝑟 −𝑟 2 𝑟 1 1
𝑟1
- 41 -
7
2 × 7,84 × 10−4 0,035
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟2 = 8,758 × 10 (−1 + ∙ ln )
4,41 × 10−4 0,028
𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛 d'arbre 𝑟1 𝑟𝑎 𝑟𝑏 𝑟𝑐 𝑟2
[𝑚]
0,028 0,02975 0,0315 0,03325 0,035
-200000
-400000
σr[Pa]
-600000
-800000
-1000000
-1200000
0.028 0.029 0.03 0.031 0.032 0.033 0.034 0.035 0.036
Rayon [m]
- 42 -
120000000
100000000
80000000
60000000
σθ[Pa]
40000000
20000000
-20000000
-40000000
0.028 0.029 0.03 0.031 0.032 0.033 0.034 0.035 0.036
Rayon [m]
Pour le moyeu.
On a :
On a :
𝑇 = 𝑇 𝑟3 − 𝑇 𝑟2 ⇒ 𝑇 = 90 − 31,4
⇒ 𝑇 = 58,6 ℃
𝑟
2(1 − 𝜇)ln 𝑟3 = 2(1 − 0,3)1,1451
2
= 1,6031
𝑟22 0,0352
= = 6,9282 × 10−2
𝑟32−𝑟22 0,112 −0,0352
- 43 -
𝐸𝛼𝑇 = 200 × 109 × 12 × 10−6 × 58,6
= 1,4064 × 108
(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟2 = 0
𝐸𝛼𝑇 2𝑟23 𝑟3
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟2 = 𝑟 [1 − 𝑟2 − 𝑟2 ln 𝑟 ]
2(1 − 𝜇)ln 3 3 2 2
𝑟2
(𝜎𝑟 )𝑟=𝑟3 = 0
𝐸𝛼𝑇 2𝑟23 𝑟3
(𝜎𝜃 )𝑟=𝑟3 = 𝑟 [1 − 𝑟2 − 𝑟2 ln 𝑟 ]
2(1 − 𝜇)ln 3 3 2 2
𝑟2
Rayon La 𝑟2 𝑟𝑑 𝑟𝑒 𝑟𝑓 𝑟3
- 45 -
roue [𝑚] 0,035 0,05375 0,0725 0,09125 0,11
-5000000
-10000000
-15000000
σr [Pa]
-20000000
-25000000
-30000000
-35000000
-40000000
-45000000
0.035 0.045 0.055 0.065 0.075 0.085 0.095 0.105 0.115
Rayon [m]
100000000
50000000
0
σθ [Pa]
-50000000
-1E+08
-1.5E+08
Rayon [m]
a. La contrainte radiale :
Cas de l'arbre:
(𝜎𝑟 )𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 = 𝜎𝑟 (𝑝) + 𝜎𝑟 (𝑇°)
7,84 × 10−4 7
0,035 0,4856 × 10−3
𝜎𝑟 = −2380,0444 (1 − ) − 8,758 × 10 (ln − + 0,3964)
𝑟2 𝑟 𝑟2
𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛 d'arbre 𝑟1 𝑟𝑎 𝑟𝑏 𝑟𝑐 𝑟2
[𝑚]
0,028 0,02975 0,0315 0,03325 0,035
-200000
-400000
σr [Pa]
-600000
-800000
-1000000
-1200000
0.028 0.029 0.03 0.031 0.032 0.033 0.034 0.035 0.036
Rayon [m]
- 47 -
La contrainte radiale totale due à la température et la pression sur l'arbre préssente un maxi de
valeur absolu au rayon 0,031
Pour l'alésage :
1,21 × 10−2 7
0,11 9,6 × 10−4
𝜎𝑟 = 0,1126 (1 − ) 𝑝 − 8,773 × 10 [ln − + 7,9335 × 10−2 ]
1,225 × 10−3 𝑟 𝑟2
Rayon La 𝑟2 𝑟𝑑 𝑟𝑒 𝑟𝑓 𝑟3
roue [𝑚]
0,035 0,05375 0,0725 0,09125 0,11
-5000000
-10000000
-15000000
-20000000
σr [Pa]
-25000000
-30000000
-35000000
-40000000
-45000000
0.035 0.045 0.055 0.065 0.075 0.085 0.095 0.105 0.115
Rayon [m]
- 48 -
b. Les contrainte tonjontial :
On a
(𝜎𝜃 ) 𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 = 𝜎𝜃 (𝑝) + 𝜎𝜃 (𝑇°)
7,84 × 10−4 7
0,035 0,4856 × 10−3
(𝜎𝜃 ) 𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 = −2380,0444 (1 + ) + 8,758 × 10 ( − ln + − 0,6035)
𝑟2 𝑟 𝑟2
𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛 d'arbre 𝑟1 𝑟𝑎 𝑟𝑏 𝑟𝑐 𝑟2
120000000
100000000
80000000
60000000
σθ[Pa]
40000000
20000000
-20000000
-40000000
0.028 0.029 0.03 0.031 0.032 0.033 0.034 0.035
Rayon [m]
- 49 -
deuxièmement pour l'alésage :
1,21 × 10−2 7
0,11 9,6 × 10−4
(𝜎𝜃 ) 𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 = 0,1126 (1 + ) 𝑝 − 8,773 × 10 (ln − + 7,9335 × 10−2 )
𝑟2 𝑟 𝑟2
Rayon la 𝑟2 𝑟𝑑 𝑟𝑒 𝑟𝑓 𝑟3
roue[𝑚]
0,035 0,05375 0,0725 0,09125 0,11
100000000
50000000
0
σθ[Pa]
-50000000
-1E+08
-1.5E+08
Rayon [m]
- 50 -
6. Les contraintes radiales totales de l'assemblage arbre-roue :
r (𝜎𝑟 ) 𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙
𝑟3 0,11 0
𝑟𝑓 0,09125 13238810
𝑟𝑒 0,0725 -27511839
𝑟𝑑 0,05375 -40633772
𝑟2 0,035 -856,84
𝑟2 0,035 -856,84
𝑟𝑐 0,03325 -739407,3
𝑟𝑏 0,0315 -1083662,5
𝑟𝑎 0,02975 -898399,88
𝑟1 0,028 0
10000000
5000000
0
0.028 0.038 0.048 0.058 0.068 0.078 0.088 0.098 0.108 0.118
-5000000
-10000000
σr [pa]
-15000000
-20000000
-25000000
-30000000
-35000000
-40000000
-45000000
Rayon[m]
- 51 -
7. Les contraintes tangentielles totales de l'assemblage arbre-roue :
r (𝜎𝜃 )𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙
𝑟3 0,11 73810104
𝑟𝑓 0,09125 74485638
𝑟𝑒 0,0725 60212926
𝑟𝑑 0,05375 47091332
𝑟2 0,035 127108351
𝑟2 0,035 18134888
𝑟𝑐 0,03325 86832116
𝑟𝑏 0,0315 86832116
𝑟𝑎 0,02975 86668183
𝑟1 0,028 -20917240
150000000
100000000
50000000
σθ[Pa]
0
0.028 0.038 0.048 0.058 0.068 0.078 0.088 0.098 0.108 0.118
-50000000
-1E+08
-1.5E+08
Rayon [m]
- 52 -
Conclusion Générale
Dans la présente étude nous nous sommes juste limité à l'étude du champs de
contraintes de l'assemblage et nous n'avons pas encore cherché à estimer si les
contraintes et les déformations lors de l'assemblage et lors de l'exploitation due à
l'assemblage peuvent induire des défaillances de types ruptures, déformations
plastiques ...
- 53 -
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1- [SIA, 96] Siala I.E. Modélisation mécanique des assemblages obtenus par procédéde
frettage avec la prise en compte du défaut de forme, Thèse de doctorat de l’Université de
2- [YAN, 98] Yang, G.M., 1998. Influence de l’état de surface sur les caractéristiques d’un
assemblage fretté. Thèse de doctorat ENSAM, France.
3- [AFN, 84] NF E22-620, Assemblage frettés sur portée cylindrique : fonction, réalisation, calcul,
4- [BOU, 12] BOUTOUTAOU Hamdi . Etude d'un emmanchement fretté compte tenu de l'effet
6- André Chevalier, Guide du dessinateur industriel, année 2004, Edition Hachette technique .
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