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R2009SM

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1

L’usage des calculatrices programmables ou d’ordinateurs n’est pas autorisé

Ce sujet comporte un exercice de chimie et trois exercices de physique :

Chimie :  Acide lactique ; 4,5 points


 Synthèse du zinc par électrolyse. 2,5 points
Physique 1 : Réactions nucléaires; 3 points
Physique 2 : Détermination des grandeurs caractéristiques de la bobine 5 points
et du condensateur ;
Physique 3 : Etude du mouvement d’un sportif sur un plan incliné. 5 points
2

Barème Chimie (7 points) : les parties (1) et (2) sont indépendantes

Partie (1) (4,5 points) : Acide lactique

L’acide lactique est un acide organique qui joue un rôle important dans les divers
processus biochimiques.
L’acide lactique de formule CH3CHOHCOOH, est produit par fermentation du
lactose du lait à l’aide des bactéries.
La teneur d’un lait en acide lactique est un indice de sa fraicheur.
Un lait est considéré comme frais, si la concentration massique Cm en acide lactique
ne dépasse pas 1,8 g.L-1.
Le but de cet exercice est de déterminer l’acidité d’un lait après quelques jours de sa
conservation dans une bouteille.
Pour simplifier, on notera le couple (CH3CHOHCOOH/CH3CHOHCOO-) par (AH/A-)
Et on considère que seul l’acide lactique est responsable de l’acidité.
On donne :
 Masse molaire moléculaire de l’acide lactique : M(C3H6O3) = 90 g.mol-1 ;
 Produit ionique de l’eau à 25°C : Ke = 10-14.
1- On verse dans un bécher, un volume VA = 20 mL d’une solution aqueuse (SA)
d’acide lactique de concentration molaire CA = 2,0.10-2 mol.L-1, puis on y ajoute
un volume VB = 5,0 mL d’une solution aqueuse (SB) d’hydroxyde de sodium
  -2 -1
(Na (aq)  OH (aq) ) de concentration molaire CB = 5,0.10 mol.L .
La mesure du pH du mélange donne : pH = 4,0.
0,5 1-1- Ecrire l’équation modélisant la réaction ayant lieu.
1 1-2- Construire le tableau d’avancement de cette transformation, et déterminer
la valeur de son taux d’avancement final τ. Conclure ?
0,75 1-3- Montrer que la constante pKA du couple (acide lactique/ion lactate) s’écrit :
CA .VA
pK A  pH  log( 1) ? Calculer la valeur de pKA.
CB .VB
2- Détermination de la concentration massique Cm d’un lait :
On verse dans un bécher, un volume VA' = 20 mL d’un lait (S),
et on le neutralise à l’aide de la solution aqueuse précédente
d’hydroxyde de sodium, en utilisant le dispositif représenté sur
la figure 1. L’équivalence est atteinte lorsque le volume de la
solution d’hydroxyde de sodium versé est VBE = 10 mL.
0,5 2-1- Donner les noms correspondants aux numéros
indiqués sur le dispositif (Figure 1).
1 2-2- Calculer la concentration massique Cm en acide
lactique dans le lait (S). Conclure. Figure 1
3

2-3- Le pH du mélange à l’équivalence est : pHE = 8,0.


0,25 a- Indiquer, parmi les Indicateur coloré Zone de virage
indicateurs du tableau ci- Rouge de méthyle 4,2 - 6,2
contre, l’indicateur le plus Rouge de phénol 6,6 - 8,4
convenable à ce dosage. Phénolphtaléine 8,2 - 10
 A  
0,5 b- Calculer le rapport des concentrations, dans la solution obtenue
 AH 
à l’équivalence. Déduire l’espèce prédominante.
Partie (2) (2,5 points) : Production du Zinc par électrolyse
Plus de la moitié de la production mondiale en Zinc se réalise par électrolyse de
solution de sulfate de Zinc acidifiée.
L’électrolyse est réalisée par utilisation de deux électrodes en graphite. Les deux
2
couples intervenant dans cette électrolyse sont : (Zn (aq) / Zn (S) ) et (O2(g) / H2O (l ) ) .
Sur l’un des électrodes se dépose du Zinc métallique, et au voisinage de l’autre
électrode se dégage du dioxygène gazeux.
On donne :
 Constante de Faraday : 1F = 96500 C.mol-1 ;
 Masse molaire du Zinc : M(Zn) = 65 g.mol-1.
0,5 1- Ecrire l’équation modélisant la réaction ayant lieu au voisinage de la cathode et
celle ayant lieu au voisinage de l’anode.
0,25 2- En déduire l’équation globale modélisant la réaction de l’électrolyse.
3- On réalise industriellement cette électrolyse avec un courant d’intensité
I = 8.104A.
0,75 3-1- Calculer la masse m du métal Zinc résultante au bout de la durée de
fonctionnement Δt = 24 h.
1 3-2- On considère une solution aqueuse de volume V = 1,0.103 L, contenant des
-1
) de concentration molaire initiale ] Zn (aq ) [i = 2,0 mol.L . Calculer
2 2
ions Zn (aq
la durée Δt’ nécessaire pour que la concentration molaire effective des ions
-1
) devienne ] Zn (aq ) [f = 0,70 mol.L , sachant que l’intensité du courant
2 2
Zn (aq
électrique reste la même I = 8.104A.
On suppose que le volume de la solution reste constant au cour de l’électrolyse.
Physique 1 (3 points) : Réactions nucléaires
La production d’énergie dans les réacteurs nucléaire résulte essentiellement de la
fission nucléaire de l’Uranium 235, mais de cette fission, résulte des noyaux
radioactifs polluants.
Des recherches actuelles visent à développer la production de l’énergie nucléaire à
partir de la fusion des noyaux d’hydrogène.
On donne :
 Les masses des noyaux et particules :
Noyaux Particules
235 238 146 85
U U Ce Se Proton Neutron
Masses (u) 234,9934 238,0003 145,8782 84,9033 1,00728 1,00886
235 -1
 Masse molaire de l’Uranium 235 : M( U)= 235 g.mol ;
23 -1 -2
 Constante d’Avogadre : NA = 6,02.10 mol , 1 u = 931,5 MeV.c .
4

1- Fission nucléaire :
En bombardant un noyau d’Uranium 235U par un neutron, au cœur du réacteur
nucléaire, il se transforme en un noyau de Cérium 146Ce et un noyau de Sélénium
85
Se avec éjection de neutrons, selon une réaction modélisée par l’équation :
235
92 U  10 n 
 146
58 Ce  85ZSe  x 10 n
0,5 1-1- Déterminer les nombre Z et x.
1,25 1-2- Calculer, en MeV, l’énergie libérée par la fission d’un noyau d’Uranium
235
U, et en déduire l’énergie E1, libérée par la fission d’un échantillon
d’Uranium 235U de masse 1 g.
0,75 1-3- Le noyau de Cérium 146Ce se transforme spontanément en noyau de
Praséodyme 14659 Pr avec émission d’une particule β-. Calculer la durée
nécessaire pour la transformation de 99 % de noyaux 146Ce , initialement
présents dans un échantillon de Césium 146.
On donne : La constante radioactive du nucléide 146Ce est : λ = 5,13.10-2 min-1.
0,5 2- Fusion nucléaire :
La fusion d’un noyau de Deutérium 12 H et d’un noyau de Tritium 13 H , conduit à la
formation d’un noyau d’Hélium 42 He et d’un neutron, selon la réaction modélisée par
l’équation : 21 H  31H   24 He  10 n .
L’énergie libérée au cour de la formation de 1 g d’Hélium est : E2 = - 5,13.1024 MeV.
Citer deux raisons pour adopter la fusion au lieu de la fission dans la production
d’énergie.
Physique 2 (5 points) : Détermination des grandeurs caractéristiques de la
bobine et du condensateur
Les bobines et les condensateurs sont très utilisés dans les appareils et les systèmes
électriques et électroniques (jouets, montres électriques, alarmes, télécommandes…)
Le but de cet exercice est de déterminer expérimentalement les caractéristiques d’une
bobine et d’un condensateur récoltés à partir d’un jouet d’enfants.
On réalise les expériences suivantes :
 Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension ;
 Oscillations libres dans un circuit RLC série ;
 Oscillations forcées dans un circuit RLC série.
1- Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension :
On réalise le circuit représenté sur la figure 1 et contenant :
 (B) :Bobine de coefficient d’inductance L et de résistance r ;
 (C) :Condensateur de capacité C ;
 (D) :Résistor de résistance R ajustable ;
 (G) :Générateur de basses fréquences (GBF) ;
 (K) :Interrupteur à deux positions (1) et (2). Figure 1
On fixe la résistance du résistor sur la valeur R = 200 Ω, et on bascule l’interrupteur
(K) vers la position (1) à un instant choisi comme origine des dates t = 0.
Le générateur (G), applique entre les bornes du dipôle PQ constitué de la bobine (B)
et du résistor (D), un échelon de tension ascendant de valeur E, puis descendant de
valeur nulle. Le document de la figure 2 représente les variations de la tension u PQ et
la tension u aux bornes du résistor en fonction du temps.
5

Figure 2
0,25 1-1- Montrer, en justifiant votre réponse, que la courbe (2) représente les
variations de la tension u en fonction du temps.
0,5 1-2- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension u au cour de
l’établissement du courant dans le circuit.
0,75 1-3- a- Trouver l’expression de A et celle de τ, en fonction des paramètres du
t

circuit, pour que u  A (1  e ) soit solution de l’équation différentielle.

0,5 b- Déterminer graphiquement, à partir de la figure 2, la valeur de E, et


celle de la constante de temps τ.
0,25 c- En déduire la valeur de L, sachant que r = 22,2 Ω.
1-4- Le document de la figure 3, représente les variations de la tension u aux
bornes du résistor (D), et la tension ub aux bornes de la bobine (B), en
fonction du temps, dans l’intervalle de temps ]0 ;10 ms[.

Figure 3
0,5 a- Soit Ub(ℓ), la valeur limite de la tension ub. trouver la relation entre
Ub(ℓ), E, r et R.
0,5 b- Les deux courbes u(t) et ub(t), se coupent en un point J à l’instant tJ.
Rr
montrer que : L t , et s’assurer de la valeur de L
2R J
Ln( )
R r
précédemment calculée.
6

2- Oscillations libres dans un circuit RLC série :


 On fixe la valeur de la résistance du résistor sur la valeur R = 20 Ω,
 On bascule l’interrupteur (K) vers la position (2), à un instant choisi comme
nouvelle origine des dates t = 0.
 On visualise sur l’écran d’un oscilloscope les graphes représentés sur le
document de la figure 4.

Figure 4
Ces graphes traduisent les variations de :
 La tension u aux bornes du résistor (D) sur la voie Y1 ;
 La tension aux bornes du générateur (G) sur la voie Y2.
0,5 2-1- Trouver, à l’aide de l’oscillogramme, la valeur de la capacité C du
condensateur (C), en assimilant la valeur de la pseudo-période de
l’oscillateur à la valeur de sa période propre.
0,5 2-2- Calculer la variation ΔE de l’énergie du circuit entre les instant :
T 5T
t1  et t 2  .
4 4
0,75 3- Oscillations forcées dans un circuit RLC série :
On fixe à nouveau la valeur de la résistance du résistor sur la valeur R = 100 Ω.
On bascule l’interrupteur à la position (2), et on applique à l’aide du générateur (G),
entre les bornes P et Q, une tension alternative sinusoïdale u(t)  U 2 cos(2  N t  ) de
fréquence ajustable.
Le circuit est ainsi traversé par un courant d’intensité instantanée i(t)  I 2 cos(2  N t ) .
On mesure les valeurs des tensions efficaces suivantes :
 U1 : entre les bornes du dipôle PF constitué de la bobine et du condensateur
précédents ;
 U2 : entre les bornes du résistor (D).
Lorsqu’on fixe la valeur de la fréquence sur la valeur N = 216 Hz, on trouve U1 = U2.
R r
Montrer dans ce cas que : tan    . Calculer la valeur de φ.
Rr
7

Physique 3 (5 points) : mouvement d’un sportif sur un plan incliné

Un sportif de masse m = 60 kg, glisse sur un plan (π) incliné d’un angle α = 12°
par rapport au plan horizontal.
Le plan (π) a la forme d’un rectangle de longueur OM et de largueur ON = 20 m
(Figure 1).

Figure 1
On modélise le sportif par un solide (S) de masse m et de centre d’inertie G.
On étudie le mouvement de G dans le repère orthonormé (O,i, j) : où (O,i) est
horizontal, et (O, j) parallèle à la ligne de plus grande pente du plan (π).
On néglige tous les frottements.
On prendra : g = 9,80 m.s-2.

1- Etude d’un mouvement plan sur un plan incliné :

Ᾰ l’instant t = 0, le centre d’inertie G du sportif passe en O origine du repère (O,i, j)


avec une vitesse de vecteur v 0 , contenu dans le plan (π), et faisant un angle β avec
l’axe (O,i) .
0,5 1-1- Montrer que les composantes du vecteur vitesse, à un instant t, vérifient les
équations différentielles :
dv x dv y
0 et   g sin  .
dt dt
0,75 1-2- Trouver l’équation de la trajectoire de G dans le repère (O,i, j) .
1-3- Dans le cas où β = 60° :
0,75 a- Calculer la valeur de v0 pour que G passe au point N.
1 b- Trouver les expressions des coordonnées xS et yS, du point S, sommet
de la trajectoire de G, en fonction de v0, α, β et g.
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2- Etude d’un mouvement oscillatoire sur un plan incliné :

Le sportif tient le bout d’une corde dont l’autre extrémité est fixée au point A se
trouvant au haut du plan incliné (π). Il commence à effectuer des petites oscillations
autour de sa position d’équilibre AG0 parallèle à l’axe (O, j) .
Pour étudier le mouvement du sportif tenant la corde, on le modélise par un pendule
simple, constitué d’un solide de masse m et de centre d’inertie G, accroché à un fil
inextensible, de masse négligeable, parallèle au plan (π) et de longueur ℓ = 12 m
(Figure 2)

Figure 2
On repère, à chaque instant, la position de G par l’abscisse angulaire θ formé entre la
corde et la droite (AG0).
On prendra comme état de références de l’énergie potentielle de pesanteur (Epp = 0),
le plan horizontal passant par G0.
Le moment d’inertie JΔ par rapport à l’axe de rotation (Δ) passant par A est : JΔ = mℓ2.
2
On prendra dans le cas des petites oscillations : cos θ ≈ 1 - (avec θ en radians).
2
0 ,5 2-1- Montrer que l’énergie mécanique du pendule s’écrit :
1  g sin  2  d 2 
Em  m 2
    
2   dt  
0,5 2-2- En déduire l’équation différentielle vérifiée par l’abscisse angulaire θ.
0,5 2-3- La solution de cette équation différentielle s’écrit sous la forme :
2
  m cos( t  ) où T0 est la période propre des oscillations du pendule.
T0
Trouver, par utilisation de l’équation différentielle et de sa solution,
l’expression de T0. Calculer sa valeur.
0,5 2-4- Calculer, au passage du centre d’inertie G par G0, l’intensité de la tension
T appliquée par la corde sur le solide, dans le cas où θm = 12°.

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