TD 22 Frottement Et Adhérence
TD 22 Frottement Et Adhérence
TD 22 Frottement Et Adhérence
Frottement et adhérence
Sciences
Industrielles
de l’Ingénieur
Travaux Dirigés
Compétences visées :
B1.1 Identifier les phénomènes physiques à modéliser.
B1.2 Caractériser les grandeurs associées utiles à la modélisation.
B1.3 Identifier les paramètres d’un modèle.
B2.11 Modéliser une action mécanique.
C2.7 Déterminer les actions mécaniques en statique.
TD : Frottement et adhérence
Figure 3 : Coinceur en
situation
Q5. Sur le corps du coinceur, il est noté : 𝑚𝑎𝑥𝑖 12 𝑘𝑁. Y a t-il risque de glissement au delà de cette
charge ? Pourquoi ? Et que se passe-t-il alors ?
Quel que soit la tension 𝑇 il y a blocage. C’est le phénomène d’arc-bouttement. 𝑇 est cependant limité par la
résistance des pièces du bloqueur (ici 12 𝑘𝑁).
Plus α est petit moins il y a de risque de glissement (même sur des parois lisses avec ϕ petit !) mais l’effort
normale 𝑁 devient très grand ce qui nuit à la résistance du bloqueur et de la roche.
5 0
Un frein constitué des pièces 4 et 5 permet de bloquer 2 J D
l’éolienne (voir la figure ci-contre). Nous considérerons
E
dans cette étude que l’éolienne est bloquée et donc
que le frein est serré.
Figure 9 : Modélisation du frein
2.4 Données
• 𝐴𝐵 = 𝐿 = 500 𝑚𝑚
• 𝐵𝑂 = 𝑙 = 30 𝑚𝑚
• ⃗⃗⃗⃗ = 𝐿⁄ ∙ 𝑥 − 𝐷1⁄ ∙ 𝑧
𝐴𝐼 2 2
• Diamètre de l’engrenage conique de l’arbre 1 : 𝐷1 = 200 𝑚𝑚
• Diamètre de l’engrenage conique de l’arbre 2 : 𝐷2 = 50 𝑚𝑚
• 𝐽𝐶 = ℎ = 100 𝑚𝑚
• ⃗𝐽𝐼
⃗ ∙ 𝑧 = 𝐻 = 150 𝑚𝑚
• ⃗⃗⃗⃗ = 𝑟 ∙ 𝑥 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑟 = 150 𝑚𝑚
𝐽𝐷
• L’épaisseur 𝐷𝐸 = 𝑒 est supposée très petite (donc négligeable) devant le rayon 𝑟.
• Longueur d’une pâle : 𝜆 = 3 𝑚
• L’action de la pesanteur est négligée devant l’intensité des efforts mis en jeu.
Objectif : vérifier que le système de freinage est adapté pour maintenir les pâles à l’arrêt.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅(𝑎𝑖𝑟 → 𝑝𝑠) = ∫ 𝑑𝐹 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅(𝑎𝑖𝑟 → 𝑝𝑠) = ∫ 𝑑𝐹
{𝒯(𝑎𝑖𝑟 → 𝑝𝑠} = { }={ }
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑂 (𝑎𝑖𝑟 → 𝑝𝑠) = 𝑀𝑀 (𝑎𝑖𝑟 → 𝑝𝑠) + ∫ 𝑂𝑀 ∧ 𝑑𝐹 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑂 (𝑎𝑖𝑟 → 𝑝𝑠) = 0 + ∫ 𝑂𝑀 ∧ 𝑑𝐹 ⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂
𝜆 𝜆
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅(𝑎𝑖𝑟 → 𝑝𝑠) = ∫ −(𝐶𝑥 ∙ 𝑥 − 𝐶𝑦 ∙ 𝑦) ∙ 𝑉 ∙ 𝑑𝑧 = −(𝐶𝑥 ∙ 𝑥 − 𝐶𝑦 ∙ 𝑦) ∙ 𝑉 ∙ ∫ 𝑑𝑧 = (−𝐶𝑥 ∙ 𝑥 + 𝐶𝑦 ∙ 𝑦) ∙ 𝑉 ∙ 𝜆
0 0
𝜆 𝜆
𝑉 ∙ 𝜆2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑂 (𝑎𝑖𝑟 → 𝑝𝑠) = ∫ 𝑧 ∙ 𝑧 ∧ (−(𝐶𝑥 ∙ 𝑥 − 𝐶𝑦 ∙ 𝑦) ∙ 𝑉 ∙ 𝑑𝑧) = ∫ 𝑧 ∙ (−𝐶𝑥 ∙ 𝑦 − 𝐶𝑦 ∙ 𝑥 ) ∙ 𝑉 ∙ 𝑑𝑧 = − ∙ (𝐶𝑥 ∙ ⃗𝑦 + 𝐶𝑦 ∙ 𝑥 )
0 0 2
⃗ + 𝑪𝒚 ∙ 𝒚
(−𝑪𝒙 ∙ 𝒙 ⃗ )∙𝑽∙𝝀
{𝓣(𝒂𝒊𝒓 → 𝒑𝒔} = { 𝑽 ∙ 𝝀𝟐 }
− ⃗ + 𝑪𝒚 ∙ 𝒙
∙ (𝑪𝒙 ∙ 𝒚 ⃗)
𝟐 𝑶
Q7. Donner par analogie le torseur des actions mécaniques de l’air sur la pale inférieure (notée : « pi ») en
𝑂 et montrer que le torseur global de l’air sur les deux pales (notée : « 2p ») peut se mettre sous la
forme ci-dessous.Préciser les expressions littérales de 𝑅 et 𝐶.
{𝒯(𝑎𝑖𝑟 → 2𝑝)} = {𝑅 ∙ 𝑥 }
𝐶∙𝑥 𝑂
0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅(𝑎𝑖𝑟 → 𝑝𝑖) = ∫ −(𝐶𝑥 ∙ 𝑥 + 𝐶𝑦 ∙ 𝑦) ∙ 𝑉 ∙ 𝑑𝑧 = −(𝐶𝑥 ∙ 𝑥 + 𝐶𝑦 ∙ 𝑦) ∙ 𝑉 ∙ 𝜆
−𝜆
0 0
𝑉 ∙ 𝜆2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑂 (𝑎𝑖𝑟 → 𝑝𝑖) = ∫ 𝑧 ∙ 𝑧 ∧ (−(𝐶𝑥 ∙ 𝑥 + 𝐶𝑦 ∙ 𝑦) ∙ 𝑉 ∙ 𝑑𝑧) = ∫ 𝑧 ∙ (−𝐶𝑥 ∙ 𝑦 + 𝐶𝑦 ∙ 𝑥 ) ∙ 𝑉 ∙ 𝑑𝑧 = ∙ (𝐶𝑥 ∙ 𝑦 − 𝐶𝑦 ∙ 𝑥 )
−𝜆 −𝜆 2
−(𝑪𝒙 ∙ 𝒙 ⃗ + 𝑪𝒚 ∙ 𝒚
⃗ )∙𝑽∙𝝀
{𝓣(𝒂𝒊𝒓 → 𝒑𝒊} = { 𝑽 ∙ 𝝀 𝟐 }
⃗ − 𝑪𝒚 ∙ 𝒙
∙ (𝑪𝒙 ∙ 𝒚 ⃗)
𝟐 𝑶
Ainsi, {𝒯(𝑎𝑖𝑟 → 2𝑝} = {𝒯(𝑎𝑖𝑟 → 𝑝𝑠} + {𝒯(𝑎𝑖𝑟 → 𝑝𝑖}
𝑅 ∙ 𝑥 = −2 ∙ 𝑉 ∙ 𝜆 ∙ 𝐶𝑥 ∙ 𝑥
{𝒯(𝑎𝑖𝑟 → 2𝑝} = { }
𝐶 ∙ 𝑥 = −𝑉 ∙ 𝜆2 ∙ 𝐶𝑦 ∙ 𝑥
𝑂
Q9. En écrivant le PFS au point 𝐴 appliqué à l’arbre 1, déterminer le système d’équations permettant de
calculer les efforts dans les liaisons sphérique et sphère-cylindre ainsi que l’effort 𝐹𝐼 transmis par
l’engrenage en fonction de C, R et des dimensions et angles donnés. On ne résoudra pas ce système
entièrement mais on montrera qu’il y a suffisamment d’équation pour le nombre d’inconnues.
𝑅 ∙ 𝑥 = −2 ∙ 𝑉 ∙ 𝜆 ∙ 𝐶𝑥 ∙ 𝑥
{𝒯(𝑎𝑖𝑟 → 2𝑝} = { }
𝐶 ∙ 𝑥 = −𝑉 ∙ 𝜆2 ∙ 𝐶𝑦 ∙ 𝑥
𝐴
On utilise : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M(𝐴, 1̅ → 1) ∙ 𝑥 = 0
−𝟐 ∙ 𝑪
𝑭𝑰 =
𝑫𝟏 ∙ 𝐜𝐨𝐬 𝜶
2.5.3 Etude du frein
On suppose une égalité entre coefficient de frottement et coefficient d’adhérence. Les composantes de
pivotement/roulement sont nulles.
Q11. Donner la forme des actions mécaniques transmissibles par les liaisons ponctuelles avec frottement en
𝐷 et 𝐸. Préciser la condition sur le coefficient de frottement 𝑓 et les composantes des efforts pour
qu’il n’y ait pas glissement. (On supposera que la composante tangentielle de frottement est parallèle
à𝑦
⃗⃗⃗ ).
𝑌52 ∙ 𝑦 + 𝑍52 ∙ 𝑧
{𝒯(5 → 2)} = { }
⃗
0 𝐷
𝑌42 ∙ 𝑦 + 𝑍42 ∙ 𝑧
{𝒯(4 → 2)} = { }
⃗0 𝐸
Pour qu’il n’y ait pas de glissement, il faut d’après la loi de Coulomb :
|𝑌52 | < 𝑓 ∙ |𝑍52 | et |𝑌42 | < 𝑓 ∙ |𝑍42 |
Q12. Calculer l’effort 𝐹 de l’air sous pression sur le piston en fonction du diamètre 𝑑 = 50 𝑚𝑚 du piston et
de la pression 𝑝 = 6 𝑏𝑎𝑟 de l’air.
Pression homogènement appliquée sur un disque :
𝑑2 0,052
𝐹 =𝑝∙𝑆 ⟹ 𝐹 =𝜋∙𝑝∙ = 𝜋 × 600000 × = 1178 𝑁
4 4
Q13. Isoler le piston 5 et appliquer l’équation de résultante du PFS sur 𝑧 pour calculer la composante
normale de l’effort en 𝐷 de 5 sur 2.
Bilan des actions mécaniques :
{𝒯(𝑎𝑖𝑟 → 5)} = {−𝐹 ∙ 𝑧}
⃗0 𝐷
𝑋 ∙ 𝑥 + 𝑌45 ∙ 𝑦
{𝒯(4 → 5)} = { 45 }
𝐿45 ∙ 𝑥 + 𝑀45 ∙ 𝑦 𝐷
−𝑌 ∙ 𝑦 − 𝑍52 ∙ 𝑧
{𝒯(2 → 5)} = { 52 }
⃗0 𝐷
Théorème de la résultante statique appliqué au vérin 5 :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅(𝑎𝑖𝑟 → 5) + 𝑅(4 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
→ 5) + 𝑅(2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
→ 5) = 0 ⃗
En projection sur 𝑧, il vient :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅(𝑎𝑖𝑟 → 5) ∙ 𝑧 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅(4 → 5) ∙ 𝑧 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅(2 → 5) ∙ 𝑧 = 0 ⃗
−𝐹 − 𝑍52 = 0
Donc :
𝒁𝟓𝟐 = −𝑭
Q14. Isoler l’étrier et le piston {4+5} et appliquer l’équation de résultante du PFS sur 𝑧 pour calculer
composante normale de l’effort en E de 4 sur 2.
Bilan des actions mécaniques :
−𝑌 ∙ 𝑦 − 𝑍52 ∙ 𝑧
{𝒯(2 → 5)} = { 52 }
⃗
0 𝐷
−𝑌42 ∙ 𝑦 − 𝑍42 ∙ 𝑧
{𝒯(2 → 4)} = { }
⃗0 𝐸
Avec le principe des actions mutuelles
𝑋04 ∙ 𝑥 + 𝑌04 ∙ 𝑦
{𝒯(0 → 4)} = { }
𝐿04 ∙ 𝑥 + 𝑀04 ∙ 𝑦 + 𝑁04 ∙ 𝑧 𝐸
Théorème de la résultante statique appliqué à {4 + 5} :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅(2 → 5) + 𝑅(2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
→ 4) + 𝑅(0⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
→ 4) = 0 ⃗
En projection sur 𝑧, il vient :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅(𝑎𝑖𝑟 → 4) ∙ 𝑧 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅(2 → 5) ∙ 𝑧 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅(2 → 4) ∙ 𝑧 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗
𝑅(0 → 4) ∙ 𝑧 = 0
−𝑍52 − 𝑍42 = 0
Donc :
𝒁𝟒𝟐 = 𝑭
Q16. Calculer la vitesse limite du vent 𝑉𝑙𝑖𝑚 nécessaire pour faire déraper le frein (On prendra le coefficient
de frottement 𝑓 = 0,1). Conclure vis-à-vis du cahier des charges.
On se place à la limite du glissement :
|𝑌42 | = 𝑓 ∙ |𝑍42 | 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑌42 > 0 ⇒ 𝒀𝟒𝟐 = 𝒇 ∙ 𝑭 (1)
𝐷2 ∙ 𝐹𝐼
𝑌42 = ∙ cos 𝛼 (2)
4∙𝑟
−2 ∙ 𝐶
𝐹𝐼 = (3)
Or : 𝐷1 ∙ cos 𝛼
𝐶 = −𝑉 ∙ 𝜆2 ∙ 𝐶𝑦 (4)
𝑑2
{𝐹 = 𝜋 ∙ 𝑝 ∙ (5)
4
(1)+(2)+(5) :
𝑑2 𝐷2 ∙ 𝐹𝐼
𝑓∙𝐹 =𝑓∙𝜋∙𝑝∙ = ∙ cos 𝛼
4 4∙𝑟
Avec (3) :
𝑑2 𝐷2 −2 ∙ 𝐶
𝑓∙𝜋∙𝑝∙ = ∙ cos 𝛼 ∙
4 4∙𝑟 𝐷1 ∙ cos 𝛼
2
𝑑 𝐷2 −2 ∙ 𝐶
𝑓∙𝜋∙𝑝∙ = ∙
4 4 ∙ 𝑟 𝐷1
Avec (4) :
𝑑2 𝐷2 2 ∙ 𝑉 ∙ 𝜆2 ∙ 𝐶𝑦
𝑓∙𝜋∙𝑝∙ = ∙
4 4∙𝑟 𝐷1
Donc :
𝑑2 4 ∙ 𝑟 ∙ 𝐷1 𝑓 ∙ 𝜋 ∙ 𝑝 ∙ 𝑑2 ∙ 𝑟 ∙ 𝐷1
𝑉 = 𝑓∙𝜋∙𝑝∙ =
4 𝐷2 ∙ 2 ∙ 𝜆2 ∙ 𝐶𝑦 2 ∙ 𝐷2 ∙ 𝜆2 ∙ 𝐶𝑦
AN :
𝑓 ∙ 𝜋 ∙ 𝑝 ∙ 𝑑2 ∙ 𝑟 ∙ 𝐷1 0,1 × 𝜋 × 600000 × 0,052 × 0,15 × 0,2
𝑉= = = 157 𝑚 ∙ 𝑠 −1 = 565 𝑘𝑚 ∙ ℎ−1
2 ∙ 𝐷2 ∙ 𝜆2 ∙ 𝐶𝑦 2 × 0,05 × 32 × 0,1
Le système de freinage est bien conçu pour bloquer le système, le vent ne pouvant pas atteindre cette vitesse
limite même dans des conditions météorologiques extrêmes. L’exigence est validée.
les « véhicules » vont pouvoir ralentir et accueillir de manière plus confortable les passagers. Puis l’opération
inverse sera effectuée, à savoir l’accélération puis l’embrayage de la cabine sur le câble.
Il n’est pas envisagé de modifier la pince (voir la Figure 14) réalisant la liaison débrayable entre la suspente de la
cabine (voir la Figure 13) et le câble. La pince est composée d’une mâchoire (1) mobile en rotation par rapport au
solide (2), permettant de libérer le câble en gare. A contrario, les ressorts assurent le serrage des mâchoires sur le
câble lors du déplacement de la cabine entre deux gares.
Figure 15 – Définition de l’angle entre le câble et l’horizontale dans la configuration la plus défavorable
• ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀(𝐶, r → 1) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ CD ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀(𝐷, r → 1) + ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑅(r → 1) = ⃗0 + (𝑐 ∙ 𝑥 + 𝑑 ∙ 𝑦) ∧ (𝐹𝑟 ∙ cos 𝛽 ∙ 𝑥 + 𝐹𝑟 ∙ sin 𝛽 ∙ 𝑦) = 𝑐 ∙
𝐹𝑟 ∙ sin 𝛽 ∙ 𝑧 − 𝑑 ∙ 𝐹𝑟 ∙ cos 𝛽 ∙ 𝑧 = 𝐹𝑟 ∙ (𝑐 ∙ sin 𝛽 − 𝑑 ∙ cos 𝛽) ∙ 𝑧
Par application du moment statique en C :
−𝑏 ∙ 𝑁𝐶 + 𝐹𝑟 ∙ (𝑐 ∙ sin 𝛽 − 𝑑 ∙ cos 𝛽) = 0
Donc :
𝐹𝑟 ∙ (𝑐 ∙ sin 𝛽 − 𝑑 ∙ cos 𝛽)
𝑁𝐶 =
𝑏
L’application numérique donne 𝑁𝐶 = 93 𝑘𝑁.
La particularité de ce téléphérique est que les deux gares reliées sont sensiblement à la même altitude (1630m
pour Les Arcs et 1560 m pour La Plagne). Dans toute l’étude qui suit, on négligera cette différence d’altitude (voir
Figure 20).
Altitude 1560 m
Altitude 1630 m
Tension
Cavalier 560 kN
et poulie 2 câbles porteurs 42
Ancrage Tension
porteuse
des câbles 1300 kN
d/2 C
2 câbles porteurs 75
Chariot
d/2 D
Cabine M= d/2
29 tonnes Câble tracteur 45 B
Pression Pression
Freinsà patin
de service
Accouplement
élastique
Poulie motrice
Figure 22 : Extrait du schéma de la salle des machines d’une des deux lignes
La capacité de chaque cabine est de 200 personnes. La puissance installée de 1060 𝑘𝑊 par cabine autorise un
débit maximum de 1000 personnes à l’heure dans chaque sens et par cabine. Chaque ligne est composée
principalement de deux câbles porteurs (rails) et d’un câble tracteur (voir Figure 23).
Câbles porteurs
Câble tracteur
Cavalier
On peut voir sur Figure 22 qu’il existe 4 freins à patin identiques, 2 pour le freinage de service et 2 pour le
freinage de secours (en cas de défaillance du précédent).
On appelle frein à patin l’unité décrite sur le schéma et sur le plan en coupe ci-dessous.
Pour des raisons de sécurité, les freins à patin de service seuls et sans énergie extérieure doivent être suffisants
pour maintenir le téléphérique à l’arrêt quand il est en gare.
Chaque frein à patin possède un piston mobile qui se déplace dans un cylindre fixe. Le patin vient frotter sur la
poulie motrice, produisant un moment de freinage.
C’est un frein de sécurité car sa force de freinage est obtenue sans énergie, par un ressort constitué de 18
rondelles élastiques de type Belleville. Ainsi, en l’absence (ou en cas de défaillance) de la pression hydraulique, le
frein est serré. L’huile arrive par l’orifice « Arrivée d’huile » et la pression hydraulique permet seulement de
desserrer le frein.
Objectif : déterminer la tension du ressort des freins à patin pour immobiliser le téléphérique en
gare, sans énergie extérieure.
d/2
T1 T’1
B
Mc=35
y tonnes
x
Figure 26 : Modélisation des efforts dans les brins
Q20. Montrer que 𝑇1 = 𝑇’1 . Préciser le solide isolé et le principe ou théorème utilisé.
On isole la poulie de déviation et le bout de câble.
On fait le BAME :
• Actions du câble 𝑇1 et 𝑇’1 .
• Action de la liaison pivot d'axe(𝐵, 𝑧)
On applique le théorème du moment statiqueau point B en projection sur 𝑧 :
𝑑
(𝑇1 − 𝑇’1 ) ∙ = 0
2
Donc :
𝑇1 = 𝑇’1
Q21. Montrer que 𝑇1 = 𝑀𝑐 ∙ 𝑔⁄2. Préciser le solide isolé, et le principe ou théorème utilisé.
On isole la poulie de déviation, le contrepoids et le bout de câble.
On fait le BAME :
• Actions du câble 𝑇1 et 𝑇’1 .
• Poids du contrepoids de masse 𝑀𝑐
On applique le théorème de la résultante statique en projection sur 𝑦
2 ∙ 𝑇1 = 𝑀𝑐 ∙ 𝑔
Donc :
𝑀𝑐 ∙ 𝑔
𝑇1 =
2
L’action mécanique du câble sur le chariot est modélisée comme un glisseur, de direction perpendiculaire au
câble et de norme 𝑅 (voir Figure 27).
Chariot R
Câble porteur
T2 D α=15°
T1
Cabine M=
Câble tracteur
y 29 tonnes
x
Figure 27 : Modélisation des actions mécaniques sur le chariot
Q22. Calculer numériquement la tension 𝑇2 du câble tracteur côté Les Arcs. Préciser le ou les solides isolés,
et le principe ou théorème utilisé.
On isole le chariot et la cabine.
On fait le BAME :
• Actions sur le câble 𝑇1 et 𝑇2 .
• Poids de la cabine de masse 𝑀
• Action mécanique du cable sur le chariot : 𝑅
On applique le théorème de la résultantes statiqueen projection sur le câble.
𝑇2 − 𝑇1 − 𝑀 ∙ 𝑔 ∙ 𝑠𝑖𝑛 = 0
Soit :
𝑀𝑐 ∙ 𝑔
𝑇2 = + 𝑀 ∙ 𝑔 ∙ 𝑠𝑖𝑛
2
A.N. :
35.103 × 9,81
𝑇2 = + 29.103 × 9,81 × 𝑠𝑖𝑛15 = 245306 𝑁
2
Les freins à patin de service agissent des deux côtés de la poulie en 𝐸 et 𝐸’ sur un rayon 𝑟 = 1,9 𝑚. L’action de
chaque frein de service sur la poulie sera modélisée par un glisseur. La tension des ressorts est 𝑇𝑟𝑒𝑠𝑠 𝑚𝑖𝑛𝑖 . On se
place à la limite du glissement.
T1 y T2
E
r=1,9 m
A
x
β=200°
D/2=2 m
E’
x
E
z
Figure 28 : Modélisation des actions mécaniques sur la poulie motrice
Q23. Isoler la poulie motrice. En explicitant le principe ou théorème utilisé, donner l’expression de la
tension 𝑇𝑟𝑒𝑠𝑠𝑚𝑖𝑛𝑖 de chaque ressort en fonction de 𝑇1, 𝑇2, 𝑟, 𝐷 et tan 𝜑.
On isole la poulie motrice.
On fait le BAME :
• Action des deux freins à patin, de composante normale 𝑇𝑟𝑒𝑠𝑠𝑚𝑖𝑛𝑖 et de composante tangentielle
𝑇𝑟𝑒𝑠𝑠𝑚𝑖𝑛𝑖 ∙ tan 𝜑 (car on est à la limite du glissement)
• Actions du câble 𝑇1 et𝑇2.
• Action de la liaison pivot d'axe(𝐴, 𝑧).
On applique le théorème du moment statique au point A en projection sur 𝑧 :
𝐷
(𝑇2 − 𝑇1 ) ∙ − 2 ∙ 𝑇𝑟𝑒𝑠𝑠𝑚𝑖𝑛𝑖 ∙ tan 𝜑 ∙ 𝑟 = 0
2
Donc :
(𝑇2 − 𝑇1 ) ∙ 𝐷
𝑇𝑟𝑒𝑠𝑠𝑚𝑖𝑛𝑖 =
4 ∙ 𝑟 ∙ tan 𝜑
5.1 Contexte
Les éruptions volcaniques peuvent avoir un impact important sur l'activité humaine, provoquant à la fois des
déplacements de population, des dégâts matériels, ainsi que des changements de topographie et de climat. On
considère qu'actuellement 10% de la population terrestre vit sous la menace des volcans, et 1500 volcans
potentiellement en activité sont répertoriés sur la planète. Par conséquent, une compréhension fine des
phénomènes volcaniques et une meilleure maîtrise des risques associés constituent un enjeu scientifique majeur.
Les observations scientifiques réalisées pendant les
phases éruptives sont aujourd'hui fondamentales pour
l'étude des volcans. En effet, les prélèvements des gaz
magmatiques et des échantillons rocheux rejetés lors
de ces phases constituent des indicateurs fiables de
l'activité interne des volcans ; ils sont donc une riche
source d'informations pour les volcanologues.
Cependant, les phases éruptives sont aussi des phases
actives très dangereuses et il est primordial de limiter
les risques humains lors d'observations et de
prélèvements à proximité des cratères en éruption
(Figure 29). Figure 29 : Schématisation d'un volcan en éruption
Une contrainte particulière dans la conception du système ROBOVOLC est qu'il est soumis à des conditions
extérieures particulièrement difficiles : terrain volcanique non structuré avec obstacles et fortes pentes,
températures très élevées près des zones éruptives (les gaz atteignent 600°𝐶) mais basses ailleurs à cause de
l'altitude, présence de poussières de cendre très fines, ambiance corrosive due aux composants acides, etc.
On donne le torseur cinématique du châssis par rapport au sol, correspondant à une translation rectiligne suivant
la direction longitudinale 𝑥 à la vitesse constante 𝑣.
⃗
{𝑇𝑆𝐶 →𝑆0 } = { 0 }
𝑣∙𝑥
Q28. Exprimer la vitesse de rotation 𝜔𝑟 de chaque roue par rapport au châssis, ainsi que la vitesse de
rotation 𝜔𝑚 du moteur correspondant. Faire l'application numérique pour une vitesse 𝑣 = 0,5 𝑚/𝑠.
Le mouvement du robot Robovolc est un mouvement de translation, donc tous les points du robot ont la même
vitesse.
A partir de l’hypothèse de roulement sans glissement entre les roues et le sol, on a :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉(𝑃𝑖 ∈ 𝑅𝑖 /𝑆0 ) = ⃗0
On a alors par la formule du champ des vecteurs vitesse :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅𝑖 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅𝑖 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅𝑖
𝑉 (𝑃𝑖 ∈ ) = 𝑉 (𝑂𝑖 ∈ ) + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑃𝑖 𝑂𝑖 ∧ 𝛺 ( )
𝑆0 𝑆0 𝑆0
𝐷
⟹0 ⃗ = v ∙ x⃗ + ∙ 𝑧 ∧ 𝜔𝑟 ∙ y ⃗
2
Donc :
𝐷
𝜈 = ∙ 𝜔𝑟
2
De plus, un réducteur de rapport 𝑟 est placé entre le moteur et la roue et donc :
𝜔𝑟
𝑟=
𝜔𝑚
2∙𝜈
⟹ 𝜔𝑚 =
𝐷∙𝑟
A.N. :
2 × 0,5 −1
𝜔𝑚 = 1 = 787 𝑟𝑎𝑑. 𝑠
−3
300.10 × 236
Q29. Donner trois avantages et deux inconvénients d'un système à roues non directionnelles.
Avantages :
• simplicité de conception du robot Robovolc ;
• simplicité de la commande des roues ;
• réduction des coûts de fabrication ;
• fiabilité ;
• motricité élevée sans différentiel ;
• diminution de la masse du robot ;
• …
Inconvénients :
• Usure des pneumatiques ;
• Trajectoire du robot mal maitrisée si les 6 roues sont usées différemment ;
• Commande séparée de chaque moteur à réaliser.
On définit le torseur cinématique du châssis par rapport au sol pendant une phase de virage :
𝜔𝑧 ∙ 𝑧
{𝑉𝑆𝑐 /𝑆0 } = { }
𝑣𝑥 ∙ 𝑥 + 𝑣𝑦 ∙ 𝑦
𝑂
Pour les trois questions suivantes, on utilisera les notations génériques 𝑎𝑖 et 𝑒𝑖 afin de mener un calcul unique
valable pour les 6 roues de la plateforme.
Le torseur cinématique du mouvement de 𝑆𝑐 par rapport à 𝑆0 étant défini, on peut écrire la relation du champ
des vecteurs vitesses(Varignon) :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉(𝑃 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑖 ∈ 𝑆𝑐 /𝑆0 ) = 𝑉(𝑂 ∈ 𝑆𝑐 /𝑆0 ) + 𝑃𝑖 𝑂 ∧ 𝛺(𝑆𝑐 /𝑆0 )
Donc (pour 𝑃1 car les signes peuvent changer) :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐷
𝑉(𝑃 𝑖 ∈ 𝑆𝑐 /𝑆0 ) = 𝑣𝑥 ∙ 𝑥 + 𝑣𝑦 ∙ 𝑦 + (−𝑎𝑖 ∙ 𝑥 − 𝑒𝑖 ∙ 𝑦 + ∙ 𝑧) ∧ 𝜔𝑧 ∙ 𝑧
2
Soit :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉(𝑃 𝑖 ∈ 𝑆𝑐 /𝑆0 ) = (𝑣𝑥 − 𝑒𝑖 ∙ 𝜔𝑧 ) ∙ 𝑥 + (𝑣𝑦 + 𝑎𝑖 ∙ 𝜔𝑧 ) ∙ 𝑦
On a :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉(𝑃𝑖 ∈ 𝑆𝑐 /𝑆0 ) = 𝑉(𝑃 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑖 ∈ 𝑆𝑐 /𝑆𝑖 ) + 𝑉(𝑃𝑖 ∈ 𝑆𝑖 /𝑆0 )
Avec :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐷 𝐷
𝑉(𝑃 𝑖 ∈ 𝑆𝑐 ⁄𝑆𝑖 ) = 𝑉(𝑂𝑖 ∈ 𝑆𝑐 ⁄𝑆𝑖 ) + 𝑃𝑖 𝑂𝑖 ∧ 𝛺(𝑆𝑐 ⁄𝑆𝑖 ) = 0 +
⃗ ∙ 𝑧 ∧ (−𝜔𝑟𝑖 ∙ 𝑦) = ∙ 𝜔𝑟𝑖 ∙ 𝑥
2 2
Et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉(𝑃𝑖 ∈ 𝑆𝑖 /𝑆0 ) porté uniquement par 𝑦 car il n’y a pas de glissement longitudinal.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉(𝑃𝑖 ∈ 𝑆𝑖 /𝑆0 ) = 𝑣𝑔𝑖 ∙ 𝑦
Donc :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐷
𝑉(𝑃𝑖 ∈ 𝑆𝑐 /𝑆0 ) = ∙ 𝜔𝑟𝑖 ∙ 𝑥 + 𝜈𝑔𝑖 . 𝑦
2
Q32. En déduire la vitesse de glissement latéral 𝑣𝑔𝑖 et la vitesse de rotation 𝜔𝑟𝑖 de chaque roue en fonction
de 𝜔𝑧 , 𝑣𝑥 , 𝑣𝑦 et des données géométriques.
Q34. Donner une conséquence du glissement latéral sur les roues et proposer une solution technologique
pour prendre en compte cette conséquence.
Cela va provoquer de l’usure sur les pneumatiques des roues. On pourrait prendre des roues holonomes, mais ce
serait beaucoup plus cher. Pour limiter l’effet sur les pneus, on peut aussi proposer d’accomoder une déformation
importante au contact par l’intermédiaire de picots par exemple.
6 Le métro MF2000
D’après CAPET SII 2017
6.3 Problématique
L’étude porte sur la vérification du respect des exigences : un métro plus écologique, plus sûr et plus confortable.
À cela, s’ajoute le fait que la mise en place de ces nouvelles rames ne doit pas conduire à la dégradation des
conditions de circulation des trains sur le réseau parisien. Les exigences liées à la fluidité du trafic devront donc
elles aussi être validées.
Nous allons nous intéresser au respect des exigences liées à la sécurité et valider les performances des blocs de
freinage mécaniques lors d’un freinage d’urgence.
• les remorques S1 et S2 sont chacune équipées de 6 blocs de freins à semelle (les essieux extrêmes ne sont
pas freinés).
Figure 42 - bloc de freinage positionné sur le train Figure 43 - schéma de principe du BFC
Lorsque l’air comprimé est admis dans le cylindre de frein, le piston (1) pousse les cames vers le bas, entre les
roulements. Ce mouvement fait avancer les roulements avant, qui sont mobiles. Ces derniers déplacent la tige du
régleur de timonerie (2), qui transmet au sabot de frein l’effort presseur nécessaire au freinage. En utilisant des
cames d’angles différents, il est possible de choisir le facteur d’amplification de la force.
Le modèle retenu pour l’étude du bloc de freinage est défini sur la Figure 44.
Remarques :
• le corps du cylindre est encastré sur le train,
cet ensemble train + corps est noté (0) ;
• la came et le piston du cylindre sont encastrés
et considérés comme un seul solide, noté (1) ;
• la tige de régleur de timonerie est notée (2) ;
• la semelle de frein n’est pas représentée.
Données :
• Diamètre du cylindre de frein pneumatique :
𝑑𝑐𝑦𝑙𝑖𝑛𝑑𝑟𝑒 =178 𝑚𝑚
• Course du cylindre de frein pneumatique :
𝑐=72 𝑚𝑚
• Angle de came : = 13,7
Figure 44 - schéma cinématique et paramétrage d’un BFC du train MF 2000 (le schéma n’est pas à l’échelle et la
semelle n’est pas représentée)
Hypothèses (modèle défini Figure 44) :
• le système admet une symétrie par rapport au plan (𝑂, 𝑥 , 𝑦), le modèle retenu sera donc un modèle plan
avec une seule came ;
• les solides sont indéformables, leurs masses et inerties seront négligées ;
• les liaisons entre les solides sont parfaites, sauf la liaison roues/rail ;
• le contact entre le piston (1) et la chemise du cylindre (0) se fait avec un coefficient de frottement
négligeable grâce à un revêtement plastique adapté ;
• les roulements avant sont modélisés par un contact ponctuel sans frottement entre la tige de régleur de
timonerie (2) et la came (1) de normale (𝐵, 𝑥 ) ;
• les roulements arrière sont modélisés par un contact ponctuel sans frottement entre le bâti (0) et la came
(1) de normale (𝐶, 𝑥 ) ;
• la tige de régleur de timonerie (2) exerce sur la semelle un effort presseur de freinage
𝑁𝑝𝑖 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹(2 → 𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒) ∙ 𝑥 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹(𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒 → 𝑟𝑜𝑢𝑒) ∙ 𝑥 ;
• l’étude est effectuée lorsque la semelle de frein entre en contact avec la roue.
• l’effort exercé par l’air sous pression dans le cylindre de frein sur le piston (1) est noté ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹(2 → 𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒),
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
avec ‖𝐹(2 → 𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒)‖ = 𝑁𝑎𝑖𝑟 .
L’action du rail sur la roue 𝑖 est notée
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹(rail → rouei ) = ⃗⃗⃗⃗ 𝑇𝑟𝑖 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑁𝑟𝑖 . En phase de freinage, la
composante tangentielle 𝑇𝑟𝑖 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹(rail → rouei ) ∙ 𝑥
s’oppose au mouvement du train (Figure 45). La
somme des efforts tangentiels exercés sur chacune des
roues est notée 𝑇𝑟 . Dans le domaine ferroviaire, cette
grandeur est appelée « effort retardateur du train ».
Données :
• Géométrie de la semelle : =0,37 𝑟𝑎𝑑
• Largeur du contact semelle/roue suivant 𝑦 :
Figure 45 - action mécanique exercée par le rail sur la 𝑒=30 𝑚𝑚
roue • Rayon du contact semelle/roue : 𝑅=400 𝑚𝑚
Q39. Définir la frontière de l’isolement réalisé et préciser le théorème utilisé pour obtenir cette relation. Les
hypothèses à mettre en place et le choix de l’axe de projection sont à justifier.
On isole le solide 1 et on fait le BAME avec l’hypothèse d’un
problème plan :
• action de l’air sur le piston
0 0 0 0
{𝜏(𝑎𝑖𝑟 → 1)} = { 0 𝑀𝑎𝑖𝑟1 } ={ 0 𝑀𝑎𝑖𝑟1 }
𝑍𝑎𝑖𝑟1 0 𝐵;𝑅 −𝑁𝑎𝑖𝑟 0 𝐵;𝑅
• action de la tige de régleur de timonerie sur la came
𝑋21 0 𝑋21 ∙ cos 𝛼 0
{𝜏(2 → 1)} = { 0 0} ={ 0 0}
0 0 𝐵;𝑅1 −𝑋21 ∙ sin 𝛼 0 𝐵;𝑅
• action du corps du cylindre sur la came
𝑋01 0
{𝜏(0 → 1)} = { 0 𝑀01 }
0 0 𝐵;𝑅
Le théorème à utiliser est le théorème de la résultante statique en projection sur l’axe 𝑧 :
−𝑁𝑎𝑖𝑟
−𝑁𝑎𝑖𝑟 −𝑋21 ∙ sin 𝛼 = 0 ⟹ 𝑋21 =
sin 𝛼
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Q40. À partir de cette relation, expliciter ‖𝐹(2 → 1)‖ en fonction de la pression de l’air dans les cylindres
de freinage 𝑝𝑎𝑖𝑟 , du diamètre des cylindres 𝑑𝑐𝑦𝑙𝑖𝑛𝑑𝑟𝑒 et de l’angle .
Donc :
2
𝑁𝑎𝑖𝑟 𝑝𝑎𝑖𝑟 ∙ 𝜋 ∙ 𝑑𝑐𝑦𝑙𝑖𝑛𝑑𝑟𝑒
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖𝐹(2 → 1)‖ = − =−
sin 𝛼 4 ∙ sin 𝛼
La conception du bloc de freinage et du guidage de la semelle de frein permet de garantir la relation suivante :
𝑁𝑝𝑖 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹(2 → 𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒) ∙ 𝑥 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹(𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒 → 𝑟𝑜𝑢𝑒) ∙ 𝑥
Q41. Isoler le solide (2), réaliser le bilan des actions mécaniques extérieures appliquées à ce système et
écrire le théorème de la résultante statique en projection sur l’axe 𝑥 . En déduire une relation donnant
l’effort presseur de freinage 𝑁𝑝𝑖 en fonction de la pression de l’air dans les cylindres de freinage 𝑝𝑎𝑖𝑟 ,
du diamètre des cylindres 𝑑𝑐𝑦𝑙𝑖𝑛𝑑𝑟𝑒 et de l’angle .
Les motrices (il y en a trois : N1, N2 et NAC) sont chacune équipées de 8 blocs de freins à semelle (un par roue) et
les remorques (il y en a deux : S1 et S2) sont chacune équipées de 6 blocs de freins à semelle (les essieux
extrêmes ne sont pas freinés).
Donc :
𝑻𝒓 = −8 × 3 × 9713,6 − 6 × 2 × 11750,3 = 𝟑𝟕𝟒 𝒌𝑵