Mémoire Master Académique: Thème
Mémoire Master Académique: Thème
Mémoire Master Académique: Thème
Filière : Informatique
Thème
Soutenu publiquement
Le : 19/ 06 /2014
Nous adressons en premier lieu notre reconnaissance à notre DIEU tout puissant, de
m’avoir permis d’en arriver là, car sans lui rien n’est possible.
Nous remercions vivement les membres du jury d’avoir accepté de siéger et de juger
notre travail. Nous les remercions aussi pour l’honneur qu’ils nous font en acceptant
d’examiner ce mémoire.
J’exprime mes sincères remerciements à l’encontre de mes parents qui m’ont enseigné
la patience, la politesse, le sacrifice et qui ont toujours été là pour moi.
Nous n’oublions pas de dire un grand merci à toutes les personnes, tous les
professionnels qui ont contribuées de près et de loin à l’enrichissement de notre
travail et à notre épanouissement intellectuel
Enfin, nous adressons une pensée particulièrement affective à nos amis qui ont rendu
agréable nos longues années d’étude.
Sommaire
I
Sommaire
I. Introduction : .................................................................................................................... 42
1. Le simulateur OMNET. .................................................................................................. 43
1.1 Présentation. .......................................................................................................... 43
1.2 La structure d'OMNET. ........................................................................................... 43
1.3 Composants : ......................................................................................................... 45
1.4 Ses avantages: ....................................................................................................... 45
2. Partie expérimentation : ................................................................................................. 46
2.1 Présentation du projet . ........................................................................................... 46
2.2 Compiler et exécuter : ............................................................................................. 52
2.3 Le résultat de simulation : ....................................................................................... 53
II. Conclusion : ................................................................................................................... 55
..................................................................................................................... IX
...................................................................................................... X
II
Liste des figures
III
Liste des tables
IV
Liste d’abréviation
C. P.
CBQ: Class Based Queuing PC: Personal Computer
CBR: Constraint Based Routes
CB-WFQ: Class Based Weighted Fair Queueing Q.
CL: Controlled-Load QoS: Quality of Service
CoS: Class of Service
CR-LDP: Constrained Routing-Label
R.
Distribution Protocol RED: Random Early Detection
G. RESV: RESerVation
RFC: Request for Comments
GPRS: General Packet Radio Service RIO: RED In and Out
GS: Guaranteed Service RSVP: Resource ReSerVation Protocol
GSM: Globale System Mobile RTC : Réseau Téléphonique Commuté
L.
LDP: Label Distribution Protocol
V
Liste d’abréviation
T. U.
TCA: Traffic Conditionning Agreement UDP: User Datagram Protocol
TCB: Traffic Conditionning Bloc UIT: Union Internationale Télécommunications.
TCP: Transmission Control Protocol UMTS: Universal Mobile Telecommunications
TE: Traffic Engineering System
TOS: Type Of Service
TTL: Time To Live
V.
VCI: Virtual Channel Identifier
U. VPI: Virtual Path Identifier
UDP: User Datagram Protocol VPN: Virtual Private Network
UIT: Union Internationale Télécommunications.
UMTS: Universal Mobile Telecommunications
W.
System WiFi: Wireless Fidelity
VI
Résumé
Résumé
Le présent rapport a été élaboré dans le cadre du projet de fin d’études pour
l’obtention du diplôme de master industriel en informatique, nous nous intéressons à définir
les réseaux NGN et la architecteur puis nous allons décrire les caractéristiques de les NGNs.
Dans cette mémoire, nous avons étudié des simulateurs et des émulateurs de réseau de
NGN et son fonctionnement et leurs avantages et les types de simulation et les niveaux de
l’émulation .Nous présentons ensuite l’expérimenter du simulateur OMNET++, nous avons
présenté la simulation de VOIP sous le simulateur.
Mots clés : réseau de nouvelle génération NGN, OMNET, VOIP, simulateur, émulateur.
VII
Résumé
abstract
This report was developed under the project for graduation graduation industrial
master in computer science, we are interested in defining NGN architecteur and then we will
describe the characteristics of the NGN.
In this paper, we have studied simulators and emulators NGN network and its
operation and their advantages and simulation types and levels of emulation. We then present
the experiment simulator OMNET + +, we presented the simulation VOIP in the simulator.
VIII
Conclusion générale
Introduction générale
Réseaux mobiles passe à croissance inédite au cours des dernières années. Il fait
partie de l'émission des générations successives de mise en réseau, les télécommunications, et
consacrée principalement à la téléphonie 2G (GSM) et 3G (UMTS) orienté vers la
multimédia. D'un autre côté, renvoyé les phares de WLAN dans la vie quotidienne, selon des
critères tels que Wi-Fi, Bluetooth, ... etc.
D’autre part l’évolution de réseaux mobiles continu à toutes les parties, à la fois dans
le monde des réseaux spécialisés (capteurs, étiquettes à puce, etc.) Que les réseaux de
communication. Ils voient aujourd'hui le spectacle solutions venant d'horizons différents
concurrents: le monde classique de la communication avec les HSDPA et les réseaux sans fil
WiMAX, même dans le monde du terrestre et radiodiffusion par satellite (DVB-T, DVB-H,
DVB-S).
Le premier chapitre représente une introduction aux réseaux mobiles puis les
réseaux NGN, qui trace les principales caractéristiques des réseaux NGN, les principales
couches, les entités fonctionnelles pour enfin citer les services offerts par les NGN.
IX
Chapitre I Vue d’ensemble des NGN
I. Introduction
Ce premier chapitre est consacré le vue d'ensemble des réseaux de nouvelle génération.
Dans une première section nous nous sommes intéressés à l’architecture des réseaux NGN,
aux différents éléments qui le composent ainsi qu’aux différents protocoles en concurrence.
La deuxième section met l’accent sur les deux types des réseaux NGN : NGN Téléphonie et
NGN Multimédia (IMS).
Enfin, une troisième section qui sera dédiée aux services offerts par les NGN.
1
Chapitre I Vue d’ensemble des NGN
Les NGN sont définis comme un réseau de transport en mode paquet permettant la
convergence des réseaux Voix/données et Fixe/Mobile; ces réseaux permettront de fournir des
services multimédia accessibles depuis différents réseaux d’accès. Afin de s’adapter aux
grandes tendances qui sont la recherche de souplesse d’évolution de réseau, la distribution de
l’intelligence dans le réseau, et l’ouverture à des services tiers, les NGN sont basés sur une
évolution progressive vers le « tout IP » et sont modélisés en couches indépendantes
dialoguant via des interfaces ouvertes et normalisées [Benchelli, 2002].
la couche « Accès », qui permet l’accès de l’utilisateur aux services via des
supports de transmission et de collecte divers : câble, cuivre, fibre optique, boucle locale
radio,xDSL, réseaux mobiles.
2
Chapitre I Vue d’ensemble des NGN
Dans certaines parties du monde, le trafic de données prend rapidement le pas sur le
trafic vocal et la tendance est nettement à l’augmentation en bande passante pour les données,
tandis que la voix peut se satisfaire d’une bande passante de 64 kbit/s, voire moindre. Les
opérateurs possédant les deux types de réseaux (réseau voix et réseau de données) utilisent cet
argument pour commencer à les unifier. Il est clair d’après les limites du réseau TDM (Time
Division Multiplexing) que le réseau de données sur vivra alors que le réseau TDM quittera la
scène.
Facteur non moins important : le nouveau besoin chez les usagers d’une variété encore
plus grande d’applications et de services sophistiqués (Push-to-talk, conférence audio et
vidéo, messagerie unifiée, chat) dont la plupart n’étaient même pas envisagés lors de la
conception des réseaux actuels. Pour les opérateurs, l’accès et le transport ne sont plus assez
lucratifs et, pour rester compétitif, il leur faudra donc offrir aux usagers toute une gamme de
services utiles, faciles à utiliser et rémunérateurs.
Par conséquent, les NGN seront axés sur les services, et fourniront tous les moyens
nécessaires pour en offrir de nouveaux et adapter les existants pour augmenter les recettes.
Les opérateurs entrants (opérateurs ADSL) pourront envisager d’investir dans une solution
d’emblée NGN. Pour un opérateur établi, l’important est de définir les conditions de
migration de leur réseau téléphonique commuté actuel vers le NGN. [Mribah, 2005].
3
Chapitre I Vue d’ensemble des NGN
Il existe trois types de réseau NGN : NGN Class 4, NGN Class 5 et NGN Multimédia.
Les NGN Class 4 et Class 5 sont des architectures de réseau offrant uniquement les
services de téléphonie. Il s'agit donc de NGN téléphonie. Dans le RTC, un commutateur Class
4 est un centre de transit. Un commutateur Class 5 est un commutateur d'accès aussi appelé
centre à autonomie d'acheminement. Le NGN Class 4 (respectivement NGN Class 5) émule
donc le réseau téléphonique au niveau transit (respectivement au niveau accès) en transportant
la voix sur un mode paquet.
Le NGN Multimédia est une architecture offrant les services multimédia (messagerie
vocale/vidéo, conférence audio/vidéo, Ring-back tone voix/vidéo) puisque l'usager a un
terminal IP multimédia. Cette solution est plus intéressante que les précédentes puisqu'elle
permet à l'opérateur d'innover en termes de services par rapport à une solution NGN
téléphonie qui se cantonne à offrir des services de téléphonie.
Le NGN Multimédia permet d'offrir des services multimédia à des usagers disposant
d'un accès large bande tel que xDSL, câble, WiFi/WiMax, EDGE/UMTS, etc [Azarhare,
2008]
4
Chapitre I Vue d’ensemble des NGN
Grâce aux réseaux NGN, les services pourront être fournis sur les réseaux de transport
sous-jacents. Par conséquent, la fourniture de services se fera en toute indépendance, à l'aide
des réseaux sous-jacents, comme le montre la partie à gauche de la Figure 2, ce qui
encouragera une concurrence des tarifs entre les fournisseurs de services. En outre, les
réseaux NGN utilisent diverses technologies d'accès pour se rattacher aux réseaux centraux
NGN afin de pouvoir fournir leurs services, ce qui favorisera également la concurrence pour
les réseaux d'accès et permettra à l'utilisateur final de faire différents choix selon ses besoins
en matière de services, comme le montre la partie de droite de la Figure 2.
Pre-NGN
Video Data
Services Telephone Services
(TV, movie, Services (WWW,
etc) e-mail, etc)
ANP 2 (DSL)
IP (Future Packet ? ) Platform Pol. X ANP 3 (Opt) CNP
CNP
1
Reg. x 2
5
Chapitre I Vue d’ensemble des NGN
Les principales caractéristiques des réseaux NGN sont l’utilisation d’un unique réseau
de transport en mode paquet (IP, ATM,…) ainsi que la séparation des couches de transport
des flux et de contrôle des communications, qui sont implémentées dans un même équipement
pour un commutateur traditionnel. Ces grands principes et concernant les équipements actifs
du cœur de réseau NGN se déclinent techniquement comme suit :
D’une part des serveurs de contrôle d’appel dits Softswitch ou Media Gateway
Controller (correspondant schématiquement aux ressources processeur et mémoire des
commutateurs voix traditionnels).
6
Chapitre I Vue d’ensemble des NGN
La Media Gateway est située au niveau du transport des flux média entre le réseau
RTC et les réseaux en mode paquet, ou entre le cœur de réseau NGN et les réseaux d’accès.
Elle a pour rôle le codage et la mise en paquets du flux média reçu du RTC et vice-versa
(conversion du trafic TDM IP). Et aussi la transmission, suivant les instructions du Media
Gateway Controller, des flux média reçus de part et d'autre [Ghefir, 2013].
Le traitement des appels : dialogue avec les terminaux H.323, SIP voire
MGCP, communication avec les serveurs d’application pour la fourniture des services.
7
Chapitre I Vue d’ensemble des NGN
La convergence des réseaux voix/données ainsi que le fait d’utiliser un réseau en mode
paquet pour transporter des flux multimédia, ayant des contraintes de « temps réel », a
nécessité l’adaptation de la couche contrôle. En effet ces réseaux en mode paquet étaient
généralement utilisés comme réseau de transport mais n’offraient pas de services permettant
la gestion des appels et des communications multimédia. Cette évolution a conduit à
l’apparition de nouveaux protocoles, principalement concernant la gestion des flux
multimédia, au sein de la couche Contrôle.
Les terminaux H.323 sont des systèmes multimédia (téléphone, PC) permettant de
communiquer en « temps réel ».
*Le gatekeeper gère les terminaux H.323 (identification et traduction d’adresses) et les
établissements d’appels.
*L’unité de contrôle MCU (Multipoint Controller Unit) gère les connexions multipoint
(ex. : appels de conférence). Il se décompose en un Multipoint Controller (MC),affecté à la
signalisation, et un Multipoint Processor (MP), dédié à la transmission proprement dite.
8
Chapitre I Vue d’ensemble des NGN
SIP (Session Initiation Protocol) est un protocole de contrôle qui peut établir, modifier
et terminer des sessions multimédia, aussi bien des conférences que des appels téléphoniques
sur des réseaux mode paquets. Il est sous forme de texte, tout comme http ou SMTP, et a pour
rôle d’initier des sessions de communications interactives. Ces sessions peuvent inclure aussi
bien de la voix, de la vidéo, des jeux interactifs. L'architecture de SIP est basée sur des
relations client/serveur. Les principales composantes sont :
Le Registrar est essentiel dans tout réseau SIP ou l’on veut utiliser les services
de localisation.
Les protocoles de commande de Media Gateway sont issus de la séparation entre les
couches Transport et Contrôle et permet au Softswitch ou Media Gateway Controller de gérer
les passerelles de transport ou Media Gateway. MGCP (Media Gateway Control Protocol) de
l’IETF et H.248/MEGACO, développé conjointement par l’UIT et l’IETF, sont actuellement
les protocoles prédominants.
Les protocoles de signalisation entre les serveurs de contrôle (ou Media Gateway
Controller) permettant la gestion du plan contrôle :
Au niveau du cœur de réseau avec des protocoles tels que BICC (Bearer Independant
Call Control), SIP-T (SIP pour la téléphonie) et H.323.
10
Chapitre I Vue d’ensemble des NGN
2. NGN Téléphonie
Comme nous l’avons défini précédemment, le NGN téléphonie est une architecture
de réseau NGN offrant uniquement les services de téléphonie (voix,…).
Le MGC est un serveur d’appel qui contient l’intelligence liée au contrôle de l’appel et
pour ce faire possède un modèle d’appel complet. Le MGC identifie les usagers, détermine le
niveau de service pour chaque usager et l’acheminement de trafic. Par ailleurs, il fournit
toutes les informations permettant la taxation des appels et la mesure des performances du
réseau. Aussi, le MGC s’interface aux serveurs d’applications. Dans l’architecture NGN
Téléphonie, le protocole de contrôle tel que MGCP ou MEGACO ne fait que décrire les
interactions entre le MGC et le MG. Si un MGC doit contrôler un MG qui est sous la
responsabilité d’un autre MGC, il est nécessaire que les MGCs s’échangent de la
signalisation. Une fois la connexion établie, le MG convertira les signaux audio transportés
dans les circuits de parole (terminaison circuit) en paquets IP qui seront transportés dans le
réseau IP(terminaison IP) ou en cellules ATM dans le cas d’un transport ATM [Znaty et al,
2005].
11
Chapitre I Vue d’ensemble des NGN
12
Chapitre I Vue d’ensemble des NGN
Dans le monde NGN, la commutation de la voix est réalisée par le MG entre le réseau
téléphonique commuté et le réseau de transport du NGN. Dans le réseau de transport, ce sont
les commutateurs ATM / Routeurs IP qui assurent le transport de la voix paquetées jusqu’au
MG de sortie qui commute la parole reconvertie, sur un circuit de parole sortant. Le contrôle
de l’appel (établissement / libération d’appel) est pris en charge par le MGC. Un MGC Class
4 émule le point sémaphore d’un Class 4 Switch. Un MGC Class 5 émule le point sémaphore
d’un Class 5 Switch. Les services à valeur ajoutée sont pris en charge par le SCP légataire du
réseau intelligent ou par un serveur d’application SIP et par un serveur de media (appelé
Multimedia Resource Function) qui fonctionne en voix sur IP (il émet des annonces vocales et
collecte l’information de l’usager sur des canaux RTP/UDP/IP).
13
Chapitre I Vue d’ensemble des NGN
Le Multimédia NGN permet d’offrir des services multimédia à des usagers disposant
d’un accès large bande tel que xDSL, câble, WiFi / WiMax, EDGE/UMTS, etc.
L’architecture IMS peut être structurée en couches. Quatre couches importantes sont
identifiées :
La couche Accès peut représenter tout accès haut débit tel que :UTRAN
(UMTS Terrestrial Radio Access Network), CDMA2000 (technologie d’accès large bande
utilisée dans les réseaux mobiles aux Etats-Unis), xDSL, réseau câble, Wireless IP, WiFi, etc.
La figure 7 montre un exemple d’architecture NGN Multimédia aussi appelé IMS (IP
Multimedia Subsystem)
14
Chapitre I Vue d’ensemble des NGN
Selon [Ghefir, 2013] dit La grande diversité des services est due aux multiples
possibilités offertes par les réseaux NGN en termes de :
15
Chapitre I Vue d’ensemble des NGN
Le seul fait de transporter la voix sur IP n’apporte pas de valeur ajoutée pour
L’utilisateur final, par rapport au service de voix classique. Les services associés à la voix sur
IP n’ont pas encore la maturité nécessaire pour pousser l’évolution vers ces nouveaux
réseaux.
Les outils technologiques, tels que le multimédia streaming (gestion d’un flux
multimédia en termes de bande passante et de synchronisation des données) et le protocole
multicast, doivent permettre de fournir un service de diffusion de contenu aux utilisateurs
finaux.
16
Chapitre I Vue d’ensemble des NGN
17
Chapitre I Vue d’ensemble des NGN
18
Chapitre I Vue d’ensemble des NGN
II. CONCLUSION
La connaissance des principes sur lesquels sont fondés les NGN, les types des réseaux
NGN existants ainsi que les différents services réellement pertinents dans ce cadre, sont des
étapes nécessaires pour pouvoir comprendre les stratégies d'évolution des réseaux actuels
fixes ou mobiles vers une architecture multiservice .L'objectif du chapitre suivant est la
présentation ci-dessous les principaux outils de simulation et d’émulation des réseaux NGN.
19
Chapitre II Simulation et Émulation des NGN
I. Introduction
Puisque la simulation d’un réseau NGN avant son déploiement réel représente une
alternative moins coûteuse et moins lourde que son expérimentation en environnement réel,
On va présenter dans ce chapitre les raisons d’implémenter une plate-forme de simulation et
d’émulation des réseaux NGN et on va citer quelques simulateurs et émulateurs de réseaux
NGN qui sont actuellement disponibles.
21
Chapitre II Simulation et Émulation des NGN
1. La Simulation et NGN
Une simulation est le fait d’imiter sur un support informatique un phénomène
physique, ce qui est possible à l’aide d’un simulateur, qui est un dispositif technique
permettant de reproduire de façon virtuelle une situation. Il présente donc sous des conditions
contrôlables et observables l'évolution du modèle du phénomène.
Un simulateur est donc l'outil de mise en œuvre de la simulation du système avec tous
les avantages et inconvénients que cela implique. [BABOURI et al, 2013].
La simulation d’un système réel devient nécessaire dès lors que les modèles
analytiques deviennent, soit trop complexes en termes de calcul et de temps de résolution. On
fait recours à la simulation dans les différents cas suivant :
Quand la complexité des interactions dans le système est telle qu’elle ne peut
être étudiée qu'au travers de simulations,
22
Chapitre II Simulation et Émulation des NGN
Inconvénient :
• Une autre forme d'analyse plus proche de la réalité est peut être nécessaire.
23
Chapitre II Simulation et Émulation des NGN
24
Chapitre II Simulation et Émulation des NGN
Un échéancier qui est implémenté sous la forme d’une file d’attente avec
priorité, où les événements sont stockés et rangés en fonction des instants d’activation.
Ceci permet donc, dans le cas de réseaux complexes, c'est-à-dire composés d'un
nombre d'événements importants, de pouvoir traiter les événements sans être soumis à la
contrainte du temps réel. Ainsi par exemple, deux événements normalement espacés de 10
25
Chapitre II Simulation et Émulation des NGN
secondes dans la réalité pourront être traités sans tenir compte de cette contrainte de temps
réel et, suivant la charge du simulateur et la complexité du modèle envisagé, dans un temps
logique variable pouvant être proche ou très éloigné du temps réel. [BOUDJAADAR, 2009].
Avant de procéder à une quelconque comparaison entre certains Simulateurs, il est bon
de les présenter. Nous pourrons ensuite dresser la liste des points de comparaison retenus. .
[BABOURI et al, 2013]
1.5.1 NS
26
Chapitre II Simulation et Émulation des NGN
27
Chapitre II Simulation et Émulation des NGN
a. Fonctionnement :
Un interpréteur.
Un moteur de simulation.
28
Chapitre II Simulation et Émulation des NGN
la couche transport (UDP, TCP, ...) entre des pairs de noeuds (par
nécessairement adjacents)
29
Chapitre II Simulation et Émulation des NGN
c. Avantage :
sa flexibilité
Sa richesse
réutilisabilité
extensibilité
d. Les inconvénients :
la modélisation dans NS-2 reste une tâche complexe : il n’y a pas d’interface
graphique.
Une forte technicité est requise pour utiliser ce simulateur [BABOURI et al,
2013 ].
1.5.2 GloMoSim
Le réseau est partitionné de telle sorte que le nombre de noeuds de chaque partition
soit homogène. GloMoSim utilise une approche basée sur les messages pour les simulations à
événement discret. Plus précisément, les couches réseau sont représentées comme des objets
appelés entités.
Les événements sont représentés comme des messages traités par les entités. Le
modèle réseau de GloMoSim ne définit pas des entités pour tous les noeuds du réseau parce
que cela conduirait à un très grand nombres d’objets. Par contre, il utilise des entités pour
modéliser les couches réseau. GloMoSim peut simuler des réseaux fait de dizaines de milliers
de dispositifs.[Makhoul, 2008].
30
Chapitre II Simulation et Émulation des NGN
Il est capable de simuler un réseau purement sans fil, avec tous les protocoles de
routage que cela inclut (AODV, DSR, algorithme de BellmanFord (routage par vecteur de
distance), ODMRP, WRP, FSR, La plupart des systèmes réseaux de Glomosim sont construits
en utilisant une approche basée sur l’architecture à sept couches du modèle OSI comme le
montre la figure ci-dessous :
31
Chapitre II Simulation et Émulation des NGN
a. Avantages :
Passage à l’échelle.
b. Inconvénients :
1.5.3 JIST/SWANS
32
Chapitre II Simulation et Émulation des NGN
a. Avantage :
b. Inconvénient :
1.5.4 OPNET
a. Présentation :
33
Chapitre II Simulation et Émulation des NGN
les liens.
les formats de paquets.
34
Chapitre II Simulation et Émulation des NGN
- La structure d’OPNET :
- Le network domaine :
- Le node domaine :
- Le process domaine :
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Chapitre II Simulation et Émulation des NGN
Son inconvénient :
36
Chapitre II Simulation et Émulation des NGN
Langage : C++
Licence inconnue.
SensorSIM : Il s'agit d'un projet d'UCLA (même développeur que Glomosim)
visant à créer un simulateur spécifique aux réseaux de capteurs sur la base de NS-2.
Cependant le projet vient de démarrer. Les sources ont d'ailleurs été retirées de la page du
projet du fait de l'absence de support.
37
Chapitre II Simulation et Émulation des NGN
Tableau comparatif :
Une comparaison des simulateurs présentés par rapport aux critères d'évaluation définit
est présentée dans Tableau suivant :
- La précision :
Il existe un seuil de nombre de nœuds (stations) dans le réseau à partir duquel les
résultats obtenus ne varient plus quand le nombre de nœuds augmente. Ce seuil dépend de
l’application simulée. En raison du manque de passage à l’échelle de la plupart des
simulateurs.
- Le modèle de propagation de la radio :
La propagation des ondes radio constitue un aspect important de la fiabilité. Les ondes
radio sont soumises à la diffraction, la réfraction, et de la dispersion.
Parmi les simulateurs existants, aucun ne permet l’implémentation de ces trois
propriétés de la propagation radio. Les modèles de propagation existants sont basés soit sur
des modèles statistiques ou bien des modèles de réfraction partielle.
- Le modèle énergétique :
38
Chapitre II Simulation et Émulation des NGN
La distribution est définie comme étant la répartition des données des programmes sur
des ordinateurs distincts. Elle est principalement utilisée pour le passage à l’échelle et/ou pour
permettre le parallélisme.
- L’amélioration : En termes de rapidité dépend généralement du nombre de nœuds
concernés.
- La plate-forme d'exécution : Caractérise la machine abstraite sur la (les) quel (les) l'outil
est compatible (système d'exploitation et compilateur).
- Le type de licence : Il définit, pour chaque entité (personne physique ou morale), comment
se procurer d'une version de l'outil en toute légalité. [BABOURI et al, 2013/2014 ]
39
Chapitre II Simulation et Émulation des NGN
2. Emulation et NGN :
2.1. L'émulation :
L'émulation peut être vue comme un compromis entre les deux solutions précédentes
dans la mesure où elle va permettre de tester l'implémentation réelle du protocole/application
sur un réseau simulé en temps réel. Le but de l'émulation sera donc de reproduire le
comportement d'un réseau jusqu'au niveau d'une couche donnée en simulant en temps réel les
effets des couches sous-jacentes du réseau cible. L'émulation permet d'avoir un contrôle
équivalent à celui de la simulation sur les paramètres du réseau mais permet en plus d'utiliser
des implémentations réelles à tester. Ainsi, elle permet de tester un protocole aux conditions
limites, ce qui est très difficile à faire dans un réseau réel. On parlera alors d'évaluation d'un
protocole sur des cas rares. De plus, comme l'environnement simulé est entièrement
contrôlable, il est possible de comparer ce protocole avec d'autres protocoles existants en
reproduisant plusieurs fois de suite la même expérience. Le fait de pouvoir reproduire
précisément une expérience va également permettre, comme pour la simulation, de bien
paramétrer son protocole. Bien que l’émulation parait plus intéressante et porte plus
d’avantages, elle impose cependant certaines contraintes. Comme l’émulation travaille en
temps réel, les modèles utilisés pour simuler les couches basses ne peuvent pas être trop
complexes ce qui implique un impact négatif sur le réalisme de l’émulation rendue. A cet
effet, l’approche de simulation détient toujours sa place comme solution pour le test et la
validation de protocoles et d’applications.[ BOUDJAADAR, 2009].
2.2.1 Emulab
Emulab désigne à la fois un ensemble de logiciels utilisés pour construire une plate-
forme d’expérimentation réseau, et les différentes installations de cette plate-forme. La
principale installation d’Emulab est située à l’université de l’Utah, également à l’origine du
projet, et contient environ 450 nœuds. Le code source et les informations nécessaires pour
installer sa propre instance d’Emulab étant disponibles, il existe une vingtaine d’autres
installations. La définition et le contrôle d’une expérience avec Emulab se fait à l’aide d’une
interface similaire à celle de Network Simulator : l’utilisateur décrit son expérience avec un
script TCL [ NUSSBAUM ,2008].
40
Chapitre II Simulation et Émulation des NGN
2.2.2 OpenSAND
2.2.3 SATEM
SATEM : Cet émulateur a été développé en 2008 par ASTRIUM et depuis, a souvent
été utilisé dans différents projets. Il a été conçu pour être portable et facile d’utilisation. C'est
un PC classique jouant le rôle d'un routeur, avec une interface Ethernet de gestion et deux
interfaces pour les flux traversant le réseau satellite émulé. Cet émulateur offre la possibilité
d'émuler des comportements très similaires aux réseaux satellite. En effet, un centre de
contrôle évolué est disponible via LabView. Il permet une gestion du fading du canal, la
sélection du modcod et le réglage de nombreux autres paramètres spécifiques. Dans notre
étude, nous connectons SATEM à une station de gestion sous Windows XP. Deux autres PC
sont utilisés des deux côtés de SATEM pour générer et recevoir le trafic. . SATEM est basé
sur les files TC (Traffic Controller), qui sont très flexibles [TOU, 2012 ].
41
Chapitre II Simulation et Émulation des NGN
II. Conclusion
Les simulateurs et les émulateurs ne permettent pas de rendre certains aspects de la
réalité, Plusieurs simulateurs pour les réseaux sans fil existent et présentent différents modèles
et caractéristiques. Le choix d’un simulateur doit être dicté par les exigences des protocoles.
Comme les simulateurs permettent de traiter les réseaux en totalité, il est bien pratique
de les utiliser surtout qu’ils rendent leur surveillance plus facile. En outre, comme les
expérimentations sont décrites comme des scénarios de fichiers, ces derniers sont évidemment
reproductibles.
Cependant, ils ont certains inconvénients majeurs : Les simulateurs sont limités en
termes de taille ou de durée.
42
Chapitre III Expérimentation de la simulation
I. Introduction :
La simulation constitue actuellement l’outil le plus pratique pour évaluer le
comportement d’un système complexe dont la formalisation à l’aide de méthodes analytiques
est difficile. Dans ce chapitre nous présenterons, en particulier la définition du simulateur
OMNET, et ces éléments ; puis faire une expérimentation d’un modèle de NGN (VoIP).
42
Chapitre III Expérimentation de la simulation
1. Le simulateur OMNET.
1.1 Présentation.
OMNET++ est un projet open source dont le développement a commencé en 1992 par
Andras Vargas à l'université de Budapest. C’est une bibliothèque de simulation écrite en C++
pour construire des simulateurs de réseaux au sens large, c-à-d réseaux filaires et sans fils,
mais également des réseaux internes aux machines (BUS de processeur par exemple).
43
Chapitre III Expérimentation de la simulation
La conception d'un réseau se fait dans un fichier .ned et les différents paramètres de
chaque module sont spécifiés dans un fichier de configuration (.ini). OMNET++ génère à la
fin de chaque simulation deux nouveaux fichiers omnet.vec et omnet.sca qui permettent de
tracer les courbes et calculer des statistiques.
44
Chapitre III Expérimentation de la simulation
1.3 Composants :
Application : FTP, Telnet, générateur de trafic (IPTrfGen..), Ethernet, Ping App, UDPApp,
TCPApp
45
Chapitre III Expérimentation de la simulation
2. Partie expérimentation :
2.1 Présentation du projet .
L'objectif principal est réalisation de simulation d’un petit type de réseau NGN
46
Chapitre III Expérimentation de la simulation
Figure19. le VoIP.ned
47
Chapitre III Expérimentation de la simulation
Paramètre valeur
48
Chapitre III Expérimentation de la simulation
network = Voip
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Chapitre III Expérimentation de la simulation
}
import inet.networklayer.autorouting.ipv4.IPv4NetworkConfigurator;
import inet.nodes.inet.StandardHost;
import inet.nodes.internetcloud.InternetCloud;
import ned.DatarateChannel;
network Voip
{
@display("bgb=327,282");
types:
channel C extends DatarateChannel
{
datarate = 100Mbps;
delay = 0.1us;
}
submodules:
senderHost: StandardHost {
parameters:
@display("p=63,94");
}
receiverHost: StandardHost {
parameters:
@display("p=260,94");
}
configurator: IPv4NetworkConfigurator {
@display("p=126,20");
}
internetCloud: InternetCloud {
@display("p=157,218");
}
connections:
senderHost.pppg++ <--> C <--> internetCloud.pppg++;
internetCloud.pppg++ <--> C <--> receiverHost.pppg++;
}
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Chapitre III Expérimentation de la simulation
Compiler et exécuter :
[General]
network = Voip
**.numUdpApps = 1
**.receiverHost.udpApp[0].typename = "SimpleVoIPReceiver"
Figure : exécution de VoIP
**.receiverHost.udpApp[0].localPort = 2000
**.senderHost.udpApp[0].typename = "SimpleVoIPSender"
**.senderHost.udpApp[0].destPort = 2000
**.senderHost.udpApp[0].destAddress = "receiverHost"
**.senderHost.udpApp[0].stopTime = 100s
**.mosSpareTime = 1s
[Config GoodChannel]
**.internetCloud.networkLayer.delayer.config = xml(\
"<internetCloud symmetric='true'> \
<parameters> \
<traffic src='**' dest='**' delay='uniform(20ms,25ms)' datarate='200kbps' drop='false' /> \
</parameters> \
</internetCloud>")
**.receiverHost.udpApp[0].playoutDelay = 5ms
[Config BadChannel]
**.internetCloud.networkLayer.delayer.config = xml(\
"<internetCloud symmetric='true'> \
<parameters> \
<traffic src='**' dest='**' delay='uniform(5ms,25ms)' datarate='200kbps' drop='uniform(0,1) <
0.05' /> \
</parameters> \
</internetCloud>")
**.receiverHost.udpApp[0].playoutDelay = 10ms
[Config PeriodicChannel]
**.internetCloud.networkLayer.delayer.config = xml(\
"<internetCloud symmetric='true'> \
<parameters> \
<traffic src='**' dest='**' delay='40ms*(1.5+sin(simTime()*3.14/10s))' datarate='200kbps'
drop='uniform(0,1) < 0.01' /> \
</parameters> \
</internetCloud>")
**.receiverHost.udpApp[0].playoutDelay = 10ms
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Chapitre III Expérimentation de la simulation
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Chapitre III Expérimentation de la simulation
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Chapitre III Expérimentation de la simulation
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Chapitre III Expérimentation de la simulation
II. Conclusion :
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Conclusion générale et perspectives
des principes sur lesquels sont fondés les NGN, les types des réseaux NGN existants ainsi que
les différents services réellement pertinents dans ce cadre , après de ca nous avons faire une
optimale et facile qui doit être dicté par les exigences des protocoles.
IX
Conclusion générale et perspectives
A. LIVRES ELECTRONIQUES :
[GAYE, 2007] GAYE Magaye. (2007). Migration du Reseau Tigo GSM 2G vers l’IMS :
Etude Technique et Dimensionnement suivant une architecture 3GPP
Release 5. Mémoire d’ingénieurs de l’Ecole Supérieure Multinationale
Des Télécommunications. Dakar-SENEGAL. 2007. 84 pages.
[ZNATY et al, 2005] Simon ZNATY, Jean-Louis DAUPHIN. Architecture NGN : Du NGN
Téléphonie au NGN Multimédia. EFORT, 2005. 7 pages.
X
Conclusion générale et perspectives
[SALHANI, 2008] SALHANI Mohamad. (2008). Modélisation et Simulation des Réseaux
Mobiles de 4èmeGénération Réseaux Vanet. Thèse de doctorat de
l’Université de TOULOUSE . 23 Octobre 2008. 146 pages.
[UIT,2014] UIT. (2014). Passage des réseaux existants aux réseaux de prochaine génération
pour les pays en développement : aspects techniques,
réglementaires et de politique. Tous droits réservés. Aucune partie
de cette publication ne peut être reproduite, par quelque procédé
que ce soit, sans l'accord écrit préalable de l'UIT. 2014. 60 pages.
[ZENG et al, 1998]. X. Zeng , R. Bagrodia et M. Gerla. (1998). GloMoSim : a library for
parallel simulation of large-scale wireless networks . Université de
Californie, Los Angeles. Los Angeles. 1998. 8 pages.
[TOU, 2012 ]. TOU Ihsane. (2012). Adaptation de la couche transport des systèmes de
communication hybrides satellites/terrestres. Thèse de doctorat de
l’Université de TOULOUSE . 13 décembre 2012. 177 pages.
XI
Conclusion générale et perspectives
[NUSSBAUM, 2008]. NUSSBAUM Lucas. (2008). Contribution à l’expérimentation sur les
systèmes distribués de grande taille. Thèse de doctorat de
l’Université JOSEPH FOURIER DE GRENOBLE. 14 décembre
2008. 110 pages.
[ELQASMI, 2010] ELQASMI Med Zakaria. (2010). Ingénierie des MSANs (Multi Service
Access Node). Mémoire d’ingénieurs de l’Ecole marocaine des
sciences de l'ingénieur (EMSI) - Ingénieur 2010.
B. Site web :
1. http://dc376.4shared.com/doc/w-EwTAGN/preview.html
2. http://fr.scribd.com/doc/94537135/ngn
3. http://wapiti.telecom-
lille1.eu/commun/ens/peda/options/ST/RIO/pub/exposes/exposesrio2007/
Desir-Scherpenseel/ngn.html
4.http://fr.slideshare.net/AbdelAzizRGD?utm_campaign=profiletracking&ut
m_medium=sssite&utm_source=ssslideview
5. http://www.opensand.org/presentation/features.php
XII
ANNEXE
GPRS :
L’une des activités majeures du développement de la phase 2+ du GSM concerne le
GPRS (General Packet Radio Service), qui représente une nouvelle génération pour le
standard GSM. Le GPRS prend en charge les applications multimédias dans le cadre de la
mobilité. Il constitue également une transition vers la troisième génération des réseaux de
mobiles par le passage d’un débit de 9,6 Kbit/s ou 14,4 Kbit/s à un débit beaucoup plus
important, pouvant atteindre 170 Kbit/s.
GSM :
Le réseau GSM (Global System for Mobile Communication) constitue au début du
XXIe siècle le standard de téléphonie mobile le plus utilisé en Europe. Il s’agit d’un standard
de téléphonie dit de seconde génération (2G) car, contrairement à la première génération de
téléphones portables, les communications fonctionnent selon un mode entièrement numérique.
La norme GSM autorise un débit maximal de 9,6 kbps, ce qui permet de transmettre la voix
ainsi que des données numériques de faible volume.
Handover :
Le handover désigne l'ensemble des opérations mises en œuvre pour permettre qu'un
téléphone mobile ou un smartphone (dénommés station mobile - MS en GSM, ou User
Equipment dans les réseaux 3G et 4G) change de cellule radio sans interruption de la
conversation ou du transfert des données. Ce mécanisme peut être complété par un service
d'itinérance, qui se manifeste dans le cas où la station mobile quitte une cellule gérée par un
opérateur pour une autre appartenant à un autre opérateur, qu'il y ait, ou pas, une conversation
en cours.
Est une association professionnelle. L’IEEE compte plus de 400 000 membres et
possède différentes branches dans plusieurs parties du monde1. L’IEEE est constituée
d’ingénieurs électriciens, d’informaticiens, de professionnels du domaine
des télécommunications, etc. L’organisation a pour but de promouvoir la connaissance dans le
domaine de l’ingénierie électrique (électricité et électronique). Juridiquement, l'IEEE est
une organisation à but non lucratif de droit américain.
XIV
ANNEXE
LTE :
Le LTE est aussi appelé « 3,9G » car proche de la 4G. Bien que souvent commercialisé
comme un service de réseau mobile 4G, le LTE dans ses versions 8 et 9, ne satisfait pas
encore, en 2012, toutes les spécifications techniques imposées pour les normes 4G par l'Union
internationale des télécommunications (spécifications IMT-Advanced) et par le consortium
3GPP1, notamment en termes de bande passante et de débits utilisables.
TCP /IP :
Est l'ensemble des protocoles utilisés pour le transfert des données sur Internet. Elle est
souvent appelée TCP/IP, d'après le nom de deux de ses protocoles : TCP (Transmission
Control Protocol) et IP (Internet Protocol), qui ont été les premiers à être définis. Le document
de référence est RFC 1122.
Qos :
La qualité de service est un concept de gestion qui a pour but d’optimiser les ressources
d'un réseau (en management du système d'information) ou d'un processus(en logistique) et de
garantir de bonnes performances aux applications critiques pour l'organisation. La qualité de
service permet d’offrir aux utilisateurs des débits et des temps de réponse différenciés
par applications (ou activités) suivant les protocoles mis en œuvre au niveau de la structure.
UMTS :
L’UIT-T travaille sur une nouvelle génération de réseau de mobiles depuis 1985.
D’abord connue sous le nom de FPLMTS (Future Public Land Mobile Téléphone System)
puis sous celui d’IMT-2000 (International Mobile Télécommunications for the year 2000), sa
XV
ANNEXE
standardisation a commencé en 1990 en Europe, à l’ETSI. La version européenne s’appelle
désormais UMTS. Aux États-Unis, plusieurs propositions se sont fait jour, notamment une
extension de l’IS-95 et le CDMA 2000.
VOIP :
Le (Voice over Internet Protocol) est une technique qui permet de transmettre une
conversation vocale sur un réseau IP (Internet Protocol), c'est-à-dire sur un réseau de données
par opposition à une transmission sur le réseau téléphonique.
WAN :
Les WAN (Wide Area Network), sont destinés à transporter des données numériques
sur des distances à l’échelle d’un pays, voire d’un continent ou de plusieurs continents. Le
réseau est soit terrestre, et il utilise en ce cas des infrastructures au niveau du sol,
essentiellement de grands réseaux de fibre optique, soit hertzien, comme les réseaux satellite
WIMAX :
Est l’abréviation de Worldwide Interoperability for Micro-wave Access. Il s’agit un
standard de réseau sans fil métropoitain crée par les sociétés Intel et Alvarion en 2002 et
ratifié par l’IEEE sous le nom IEEE 802.16, plus exactement, WiMAX. Permet d’obtenir des
débits montants et descendants de 70 Mbit/s avec une portée de 50 km .
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