Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

MARCHADIER PJT BRF

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 94

1

REFONTE 2011-2012

MONOGRAPHIE
FAMILLE MARCHADIER D’ANGOUMOIS

Cet ouvrage fait la synthèse des recherches de Léon et André MARCHADIER, Jean Baptiste
MARCHADIER d’ESTRAY, des communications de Pierre-Henri CHATENET, Jean
DUFFAU-LAGAROSSE, M. MIALHE, M. de SOUMAGNAT, M. l'Abbé de MONTAIGUT.

ORIGINE DU PATRONYME

Etymologie
Selon divers auteurs (A. Dauzat, notamment), ce patronyme d'origine médiévale est dérivé du
Latin mercator, mercatans (marchand), qui donnerait MARCHADIER en phonétique de
langue d'Oïl, et MERCADIER ou MARCADIER en langue d’Oc, la consonance « ch »
n’étant pas prononçée. Suivant le dictionnaire de Raynouard, ce même patronyme donnerait
Mercadier (en dialecte roman), Mercader, Mercadero (en ancien castillan), Marchadour,
Marchader (en bas breton), Marcandier (en patois du Centre).
Toponymie
Un lieu dit « Le Marchadier » est attesté dans le département du Puy-de-Dôme. En Limousin,
on rencontre des toponymes de même origine : La Marchadière et La Marchaderie, lieux dits
du Haut Limousin, la porte de Marcadieu à Chalus, la Marchadaine, rivière du Confolentais,
la place du Marchadieu à Nontron. Cette dernière forme suggère encore une autre étymologie.
Patronymie
Ce patronyme est aujourd'hui très représenté aux confins du Limousin, de la Marche et du
Poitou, et, à un moindre degré, en Angoumois et Saintonge.

A TRAVERS LES ARCHIVES HISTORIQUES …

1085. La première mention de ce nom, ou plutôt de son archétype latinisé, nous est fournie
par les Archives historiques de Saintonge et d’Aunis : donation de salines par Marchardius ou
Marcardius prêtre, et vers 1085 don des moulins de Marencennes à l’occasion duquel est cité
Giraldus Marchaldus ou Marcaldus (AHSA 1903 pp 19-20, 23-24 et p113).
1150. Les chroniqueurs médiévaux citent un chef de guerre au service des Anglais, dont les
historiens ont francisé le nom en Marchadier ou Marcadier (cf. Abbé Arbellot et Dujarric-
Descombes). Il serait né en Provence vers 1150. Il conquiert le Limousin et le Quercy, rétablit
les possessions anglaises en Anjou et jusqu’en Normandie, vole au secours de Richard Cœur
2

de Lion à Chalus, venge son roi qu’il fait soigner par son chirurgien (d’après Aggeshall :
«chirurgicus Marchadei»). Comme on peut s’en douter, cette belle chanson de geste finira
mal : le lundi de Pâques 10 avril 1200 il est à Bordeaux pour saluer la nièce de Jean Sans
Terre, Blanche de Castille future épouse de Louis VIII, fils de Philippe Auguste. Il est alors
assassiné en plein jour par un tueur aux gages de Barandin, autre capitaine de Routiers. Il
possédait de grands biens dans les provinces conquises où il a sans doute laissé quelque
descendance, et, d’après les archives du prieuré de Sainte Livrade, Esclarmonde femme
d’Armand Bernard de Villamur serait sa fille (DUJARRIC DESCOMBES "Un Routier
châtelain en Périgord au XIIe s." in Revue du Périgord, Mai 1910).
1273. La première mention du nom actuel se trouve dans le « Livre des fiefs de Guillaume de
Blaye » qui cite « in vinea dicta Marchadier » dans un acte de 1273 relatif à la paroisse de
Berceglio (Saint-Laurent-de-Belzagot), châtellenie de Montmoreau (BSAHC 1904-1905).
1345. « Gombaudus Marchedier clericus » est cité dans un acte de vente du 5 janvier 1345 à
l'Hôpital Neuf de Pons par Pierre Clair chevalier (AHSA 1881 pp133-134). « Gombaudi
Marchedier clerici jurati et auditoris curia dicti castri » est encore cité dans un acte de vente
du 9 mai 1346 à 1'Hôpital Neuf de Pons (AHSA 1881 p 143).
1373. Une transaction du 6 mai 1373 des religieux de l'hôpita1 neuf de Pons cite les héritiers
d’un Pierre Marchadier : « donum Arnaldi Dufreys quod tenet ab heredibus domini Petri
Marchaderii ». (AHSA 1881 p 339).
1356. Héliot Marchadier est mentionné au 115e rang, et Pierre Marchadier frère du précédent
au 116e rang des 196 chevaliers français tombés le 19 septembre 1356 à la bataille de Poitiers
(Nouaillé-Maupertuis) dont la plupart furent inhumés à Poitiers dans le couvent des Jacobins
et des Cordeliers, certains en des tombeaux particuliers, d'autres en des fosses communes
(Abrégé de l'histoire du Poitou par Thibaudeau Paris 1783).
1390. Au nom de Dame Jeanne Marchadier sa femme Pierre Portier de Cognac, rend au
sénéchal d’Angoumois le dénombrement des biens tenus par celle-ci : l’hébergement appelé
de Marchadier, le péage royal de Cognac, la garde des mesures, le droit de criée, l’écluse des
moulins de Cognac, le droit de « nopces », le Maine de La Roche, une rente perpétuelle
consentie jadis par Guy de Lusignan à Giraud Chandorat et ses hoirs, prédécesseurs de ladite
Dame Marchadier (Charente révolutionnaire Bugeaud p291).
1395. Aveu et dénombrement du 3 novembre rendu par Thomas de Stuer à Renaud de Pons :
« ... Thomas de Stuer Varlet, au nom de Juliane Marchadière, fille jadiz de feu messire Pierre
Marchadier et de Honourée Gadrate sa femme et héritière en ceste partie de monseigneur
Regnault Gardra chevalier fehu seigneur de la Bouchardière en Marempnes … ». Cette
Julienne Marchadière, qui serait fille d’un baron de Montbron et de Jacquette de Bourdeille,
possédait les terres de l’Isleau, de la Bouchardière, d'Isambart, et le fief de Marennes. Elle
épousa le chevalier Pierre de Bar, et en secondes noces Thomas de Stuer, chevalier banneret,
dont la nombreuse postérité d'Estuer de Caussade (Archives historiques de la Saintonge et de
l'Aunis 1902, Vol. LI pp.130 et 137) (arch nat J 1026 n°23).
1397. Un Marchadier est cité dans un ajournement du 27 mars 1397 avec les vassaux appelés
à répondre d'une dette de 1800 Florins de Renaud de Pons envers Archambaud de Grailly
(A.H.S.A. 1902 Vol.LI p. 137) (Archives Nationales J. 865.43).
1409. A cause de sa femme Isabeau Marchadier, Jean Méhée rend aveu le 3 janvier 1409 du
fief des Fontaines et autres petits fiefs paroisse d'Asnières, avec droit de basse justice au
devoir de 20 sols à muance de seigneur à vassal. Jean Méhée chevalier seigneur d'Estray, fils
de Pierre seigneur d'Estray, d'Asnières-la-Giraud et de la Laigne, et de Marie d'Asnières, avait
épousé avant 1409 Isabeau Marchadier (Marchadière) veuve de Pierre Chardon, décédée
avant le 8 mai 1426, date d'un aveu rendu à Taillebourg par Aymery Germain, héritier sous
bénéfice d'inventaire d'Isabeau Marchadier. De ce mariage naquit Louis Méhée seigneur de la
3

Girault et de Fontaines qui épousa Isabeau Grand, de la maison de Malsac en Saintonge (abbé
Tricoire, le château d’Ardenne p 264 et Armorial de Charente, site Ouvrard V° Méhée).
1426. Héritier sous bénéfice d'inventaire d'Isabeau Marchadier vivante femme de Jean Méhée,
Aimery Germain rend aveu le 8 mai 1426 à Taillebourg de l’hébergement de la Motte à la
Viallière fief de Chéasse, en diverses paroisses de la châtellenie de Taillebourg (AHSA 1900).
1429. Aveu du 26 janvier 1429 par Jean Everlant pour le fief des Fontaines à cause de Jeanne
Escachebenne héritière d'Isabeau Marchadier (AHSA 1900).
1487. Saisie féodale du 7 juillet des fiefs de Guillaume d'Estuer seigneur de Saint-Maigrin,
qui furent aux Commars et à Marchadier, situés dans les paroisses du comté de Taillebourg
(AHSA 1900).
1565. Procès verbal de la collation de la cure de Rioux-Martin en faveur de Pierre de Vergne
du 23 juillet 1565 : « presentibus Michaelli Calro et Johanne Marchadier magistro xantonis
commemorantibus testibus a primera vocatio. Signatum in munimento. Guis S Rigalleau »
(AHSA 1905).

Ces différentes personnes mentionnées dans les archives historiques n’ont sans doute aucun
lien généalogique avec la famille dont la notice suit, elles attestent seulement que ce nom est
porté depuis près de dix siècles par diverses familles en Aquitaine, Saintonge et Poitou.

FAMILLE M A R C H A D I E R D’ANGOUMOIS

La notice qui suit présente une famille MARCHADIER issue de Confolens en Limousin au
17ème siècle, établie à Angoulême au 18ème, et dispersée à partir de la Révolution. Elle a formé
quatre branches demeurées en Angoumois : Montbron, Châteauneuf, Saint-Amant et Brossac.

LA GALAXIE CONFOLENTAISE

Léon et André MARCHADIER ont relevé dans les registres de la paroisse Saint-Michel de
Confolens tous les actes intéressant cette famille. A défaut d’établir avec certitude la filiation
confolentaise de nos Angoumoisins, ces relevés permettent de présenter comme une galaxie le
réseau des familles qui descendent probablement de la même souche.

Le plus ancien représentant cité dans les registres de la paroisse Saint-Michel de Confolens,
est Jean MARCHADIER né en 1630, décédé le 18.04.1686 à l’âge de 56 ans, marchand à
Confolens. Il était l’époux de Magdelène JOLY (+11.02.1710), dont il eut au moins les quatre
enfants suivants :
1673 : Michelle MARCHADIER baptisée le 23 avril 1673
1680 : Anne MARCHADIER baptisée le 16 juin 1680
4

1684 : Jacques MARCHADIER baptisée le 24 décembre 1684


Il convient d’ajouter le suivant, bien que son acte baptistaire n’ait pas été retrouvé :
1676(v) : Michel MARCHADIER (époux de Jeanne MARCHADIER), décédé à Angoulême
le 13.12.1731 à l’âge de 55 ans, auteur des MARCHADIER d’Angoulême. En effet, divers
actes donnent à penser qu’il serait bien fils de Jean époux de Magdelène JOLY.

Viennent ensuite quelques isolés cités dans les actes mais peut-être nés en une autre paroisse :
1655(v) : naissance de Jeanne MARCHADIER épouse de Michel MARCHADIER décédée à
Angoulême le 28 mai 1735 à l’âge de 80 ans.
1657(v) : naissance de Madelene MARCHADIER décédée le 20.09.1689 à l’âge de 32ans.
1669(v) naissance de Jean MARCHADIER époux de Isabeau de LA CHATRE décédé le
22.12.1695 à l’âge de 26 ans.
1670(v) naissance de Pierre MARCHADIER décédé le 28.10.1739 à l’âge de 70 ans.
1679(v) naissance de Anthoine MARCHADIER inhumé le 24.07.1710, à l’âge de 30 ans.

Voici la famille d’une Marthe MARCHADIER qui pourrait être la sœur de Michel auteur des
Angoumoisins (un Jean THOMAS est parrain de Jean fils de Michel, le 6 septembre 1702 à
St-Michel de Confolens) :
1688 (24.07) : mariage de Marthe MARCHADIER (v1661-26.05.1721 âgé de 60 ans) avec
Léonard THOMAS (v1674-27.05.1724, 50 ans env) marchand à Confolens, dont les suivants :
1689 : Magdelene THOMAS bp le 02.07.1689,
1692 : Marie THOMAS bp 26.09.1692+08.10.1692 (présent Michel MARCHADIER oncle),
1692 : Marie THOMAS bp 17.12.1692 parrain Michel MARCHADIER, décédée 21.12.1694,
1696 : Jean THOMAS bp 23.06.1696+12.07.1696,
1698 : Jean THOMAS bp 02.08.1698,
1701 : Jacques THOMAS bp 30.01.1701,
17 ??: Marie-Anne THOMAS épouse en 1727 François BASTIER sr du Temple de la Péruse.
1727 (07.01) : mariage de Demoiselle Marie Anne THOMAS fille de Léonard THOMAS et
de Marthe MARCHADIER, avec François BASTIER sieur du Temple de la paroisse de La
Péruse, dont les suivants :
1728 (bp 22.02) : Magdelène BASTIER,
1729 (bp 30.09) : Baptiste Pierre Michel BASTIER,
1732 (bp 19.09) : Marguerite Thérèze BASTIER,
1735 (bp 29.01) : Dominique Joseph BASTIER.
Cavalier dans la brigade de Confolens, François BASTIER est inhumé 15 juin 1741 « tué hier
au champ de foire de la présente paroisse (St-Michel de Confolens) dans l’exercice de son
emploi ». Il appartient à une nombreuse famille qui a donné Jean BASTIER de LA PERUSE,
un des six membres de la Pléiade de Ronsard.

Voici maintenant les familles de ceux qui pourraient être cousins de Michel l’Angoumoisin :
François MARCHADIER (+av1717) époux (16.08.1688) de Françoise BUISSON (+av1717)
dont les 2 suivants :
1690 (bp 20.10) : Mathurin MARCHADIER qui épousa le 04.07.1717 psse St-Julien de Tulle,
Anne LAPEYRE fille de Jean et de Jeanne BERONIE.
1692 (bp 28.02) : François MARCHADIER.
Jean MARCHADIER époux de Isabeau de LA CHATRE, dont le suivant :
1693 (bp 02.10) : Michel MARCHADIER, décédé le 03.04.1694.
1701 (06.07) : mariage de François MARCHADIER avec Marie BROUILLET.
Pierre MARCHADIER époux de Marie de LA BORYE (+av1726), dont les sept suivants :
1712 (bp 29.09) : Jeanne MARCHADIER,
5

1713 (bp 31.08) : François MARCHADIER,


1714(v) : Michel MARCHADIER, inhumé le 21.02.1726 âgé de 12 à 15ans,
1717 (bp 06.06) : François MARCHADIER (+10.09.1719),
1719 (bp xx.02) : Pierre MARCHADIER,
1720 (bp 05.10) : Jean MARCHADIER,
1722 (bp 30.01) : François MARCHADIER.
François MARCHADIER (v1690-31.12.1724) époux de Marie JOURDANEAU, dont :
1718 (bp 16.01) : Jeanne MARCHADIER,
1719 (bp 24.02) : Marie-Anne MARCHADIER x 19.05.1740 Guillaume JOURDANEAU,
1722 (bp 06.03) : Michel MARCHADIER inhumé le 30.04.1725.
Pierre MARCHADIER (+28.10.1739 à 70a) époux de Catherine CHAPUT, dont les suivants :
1727 (bp 01.07) : Anne MARCHADIER (inhumée le 07.12.1740),
1730 (bp 31.01) : Martin MARCHADIER,
1735 (bp 20.08) : Marie Anne MARCHADIER.

Les registres des paroisses voisines fourmillent encore aujourd’hui de ce patronyme : Esse,
Lesterps, Ansac, Hiesse, Lessac, Saint-Germain de Confolens, Abzac, Availles-Limousines,
Alloue, Benest, Charroux, Civray …

FILIATION SUIVIE

I - Jean MARCHADIER (v1630-1686) époux de Madeleine JOLY ( -1710)

Né en 1630, décédé le 18 avril 1686 âgé de 56 ans, Jean MARCHADIER marchand habitant
de la paroisse Saint-Michel de Confolens, est l'époux de Madeleine JOLY. Cette dernière est
mentionnée comme marraine à Confolens, paroisse Saint Michel, dans l'acte baptistaire du 6
Septembre 1702 d’un Jean MARCHADIER qui doit être son petit fils. Elle est décédée le 11
février 1710 à Confolens.
Cette première génération est attestée par une pièce figurant à l’inventaire au décès des biens
de Michel MARCHADIER (1724-1789) effectué le 12 novembre 1789 au logis d’Asnières ;
cet inventaire de dix huit pages mentionne, parmi les papiers de famille, des reçus d’une rente
seigneuriale dûe pour une maison sise en la ville de Confolens (1694) puis au canton du Pidez
d’Olivet proche de la ville (1696) ; ces reçus couvrent les années (1686 ?) 1694 à 1702 ; la
rente est acquittée par Madelaine JOLI ou JOLLY qui, sur le reçu de 1696 et arriéré de 1695,
est dite veuve de … MARCHARDIEU. Extrait de cet inventaire :
« Feuillets détachés d’un registre et trouvés dans une liasse » :
« reçut de Madeleine JOLI dix sols de rente este a cause deune maison située en la ville de
Confolen dont je laquitte pour l’anné 1694 sen préjudice fait ce douxiesme mars 1695
(signé) Le BIN ».
« reçut de MAGDELEINE JOLLY vefve de … MARCHARDIEU dix sols de ranthe noble
directe seigneurialle et à moy duhe à cauze de certaine maison size an canton du pidez
dolivet de la prochaine ville, la quitte pour les années 1686 (année du décès de son mari ?)
jusques et compris lannée présente 1696 sans préjudice de plus grands et autres debtes et
arrérages
6

fait le douze septembre 1696 … de la … et moy signé (LARIVIERE ?) ».


« je(soussigné) comme ayant droit reconnais avoir reçu de lad JOLLY pareille somme que
dessus et pour de mil six cent quatre vingt séze sans préjudice de plus grands … et arrérages
le 22 juin 1691 (1697 ?) (POUGEARD ?) »
« reçut de Madelene IOLI dix sol de rente est a cause dunne maison située en la ville de
Confolen … Le BIN »
« receut de Madelene IOLI dix sous de rente este a cause de une maison située opis de
Colinet dont la quitte pour l’anné 1700 et pour lannée 1702 sen préjudice a ostre arrair dit i
en a la rente noble ditte feodale a moy due fait ce dix … me 1702 Le BIN »
Aux dernières pages du registre contenant les reçus de Madeleine JOLLY figurent cinq
quittances des 27 octobre 1721, 8 novembre 1722, 14 octobre 1723, 30 octobre 1724, 23
décembre 1725. Toutes sont signées BOULET.
« Le vingt septeiesme octobre mil sept cent vingt un jay reçu de Michel Marchadier quarante
cinq livres pour le prix de sa ferme de mon pré pour la présente année dont je le quitte sans
préjudice … avenir BOULET ».

De cette première génération encore confolentaise sont nés au moins les quatre suivants :
Michelle MARCHADIER baptisée le 23 avril 1673
Michel MARCHADIER 1676, décédé à Angoulême le 13.12.1731 âgé de 55 ans, ci-après.
Anne MARCHADIER baptisée le 16 juin 1680
Jacques MARCHADIER baptisé le 24 décembre 1684
A cette génération se rattacherait l’auteur (peut-être Jacques ci-dessus) d’une seconde branche
établie elle aussi à Angoulême, mais dont la filiation n’a pas été établie. En effet, un François
MARCHADIER est cité comme neveu du défunt dans l'acte de décès du 13 décembre 1731 à
Angoulême de Michel ci-après ; ce même François est encore cité comme parrain le 14 Juin
1729 à Angoulême d'autre François fils de Jean MARCHADIER et de Marguerite DUBOIS
dont il sera question plus loin.

II - Michel MARCHADIER (v1676 ?-1731) époux de Jeanne MARCHADIER

Fils de Jean MARCHADIER et de Magdeleine JOLLY il est né à Confolens vers 1676. Dans
certains actes il est dit marchand, dans d’autres maître sergier, habitant de la paroisse Saint
Michel de Confolens. Il est décédé âgé d’environ 55 ans le 13 décembre 1731 à Angoulême
où il est inhumé dans l’église Saint-Martial :
« L’an 1731 et le 13ème décembre, je soussigné prêtre de la congrégation de la Mission, ai
inhumé dans l’église de cette paroisse le corps de Michel MARCHADIER me sergier, décédé
du même jour et an que dessus âgé d’environ 55 ans en présence de François MARCHADIER
neveu du défunt et de Messire Jean du SOUCHET sous diacre ». « Extrait des archives de la
ville d’Angoulême, registres de la paroisse St Martial, Angoulême le 3 novembre 1926, Léon
BURIAS ».
Il avait épousé le 21 novembre 1701 à Saint-Michel de Confolens Jeanne MARCHADIER :
« l’an de grâce mil sept cent un le vingt unième jour du mois de novembre après fiançailles et
la publication faite des bans de mariage entre Michel MARCHADIER et Jeanne
MARCHADIER n’ayant découvert aucun empêchement, je curé soussigné les ay marié et
donné la bénédiction nuptiale en présence des soussignés ». « Le registre est signé :
M.MARCHADYER et DUPUY curé de St Michel de Confolent ». « Pour extrait certifié
conforme, en mairie à Confolens le huit novembre mil neuf cent onze ».
Nous manquons de renseignements filiatifs sur les époux. Etaient-ils parents ? Le célébrant ne
semble pas s’être posé la question. Quoi qu’il en soit, aucun empêchement canonique de
7

consanguinité n’est apparu par la suite. Jeanne MARCHADIER est décédée à l’âge de 80 ans
le 28 mai 1735 à Angoulême, inhumée elle aussi dans l’église Saint-Martial :
« L’an 1735 le 28 de may, je soussigné prêtre de la congrégation de la Mission faisant les
fonctions curiales en la paroisse de St Martial d’Angoulême, ay inhumé dans cette église le
corps de demoiselle Jeane MARCHADIER veuve de Mr Michel MARCHADIER me sergier,
elle était âgée de quatre vingts ans ». « Extrait des archives de la ville, Angoulême le 3
novembre 1926, Léon BURIAS ».
Jeanne décédée à l’âge de 80 ans en 1735, donc née vers 1655, serait de vingt ans plus âgé
que son époux, décédé en 1731 à l’âge de 55 ans, donc né vers 1676. L'âge au décès doit être
pris sous toutes réserves, une erreur de date dans l’un des actes mortuaires n’étant pas exclue.
Les deux époux devaient être originaires de la paroisse Saint-Michel de Confolens, leur acte
de mariage ne faisant pas mention d’une publication des bans dans une autre paroisse.
On présume que les époux ont dû continuer à habiter Confolens après leur mariage car suivant
l’acte de mariage de leur fils en 1723, ils sont « de la paroisse de St Michel de Confolan,
Diocèse de Limoges ». Les deux époux sont décédés à Angoulême, probablement au domicile
de leur fils Jean MARCHADIER (ci-après) chez qui ils se seraient retirés dans leur vieillesse.

III - Jean MARCHADIER (1702-1760) sieur des Vallées, procureur au Présidial,


époux de Marguerite DUBOIS

Fils de Michel MARCHADIER et de Jeanne MARCHADIER, il est né à Confolens le 6


septembre 1702 et baptisé le même jour paroisse Saint-Michel de Confolens, parrain Jean
THOMAS, marraine Magdelaine JOLY :
« L'an de grâce 1702 le 6e septembre, a été baptizé par Mre PLOUMET curé d'Esse, en mon
absence, Jean MARCHADIER fils légitime de Michel MARCHADIER et de Jeanne
MARCHADIER sa femme, lequel était né le même jour que dessus, son parrain Jean
THOMAS, sa marraine Magdeleine JOLY, qui n'ont sçeu signer ». « Extrait du registre des
baptèmes de la paroisse St Michel de Confolens. Pour extrait certifié conforme, en mairie à
Confolens le huit novembre mil neuf cent onze ».
Il est décédé à Angoulême le 7 juin 1760 à l’âge de 58 ans.
Avocat au Présidial lors de son mariage en 1723, il est reçu procureur postulant au présidial
d’Angoumois le 6 mai 1729 (AD16 provisions des offices du présidial, « provisions » de Jean
MARCHADIER praticien nommé procureur postulant au siège présidial d’Angoumois le 6
mai 1729 ; les lettres patentes ont disparu). Il avait acquis cet office moyennant finance de
2250L, de Me Guillaume MATHé Procureur au Présidial, et de Anne AUGERAUD sa femme
par contrat du 5 novembre 1728 devant CAILLAUD notaire royal à Angoulême. Guillaume
Mathé avait résigné son office dès le 2 février 1728 (Jeheu notaire). (AD16 E11061).
Originaire de St Claud, Guillaume Mathé était également procureur et fermier de la baronnie
de Marthon (Abbé Mondon, « La baronnie de Marthon », V°Mathé).
Jean MARCHADIER ne conserve pas longtemps son office de procureur : par lettres patentes
de Fontainebleau du 9 Novembre 1733, il est nommé notaire royal héréditaire à Angoulême à
la suite de Louis DESPRETS (AD16 fonds privés, fonds du présidial, « provisions » de Jean
MARCHADIER nommé notaire royal de la ville d’Angoulême, lettres patentes royales du 9
novembre 1733). Il exerce de 1734 à 1758, puis résigne son office de notaire royal en faveur
de son fils François MARCHADIER (lettres de Versailles du 29 septembre 1758) qui exerce à
son tour de 1758 à 1773.
Nota. Un Jean MARCHADIER est cité comme notaire royal à Angoulême en 1728, ou encore comme
successeur de Tournier notaire royal à Angoulême. Un Jean-Baptiste MARCHADIER notaire royal est
cité dans l'acte baptistaire du 20 février 1753 de Jean-Baptiste fils de Michel MARCHADIER qu’on
retrouvera plus loin. Il ne s’agit sans doute pas de la même personne. Il est fort possible qu’il y ait eu à
8

Angoulême à la même époque un autre MARCHADIER notaire royal, prénommé Jean ou Jean-
Baptiste, dont le lien avec la famille n’a pas été établi.
Par lettre et brevet du 28 Février 1758 signé Adrien CHERADE Comte de Montbron, "Jean
MARCHADIER notaire royal et ancien procureur au Présidial" est reçu en l'office de Juge
Sénéchal de la Comté de Montbron à la suite de Germain BERTHOME (« provisions » du
comte de Montbron avec lettres patentes du 28 février 1758 nommant Jean MARCHADIER
précédemment procureur au présidial puis notaire royal, juge sénéchal de Marthon).
Il est nommé tuteur des enfants de Louis de Chérade décédé à 48 ans, lequel était le fils du
lieutenant général de la sénéchaussée d’Angoumois (notice sur la seigneurie de La Rochandry
BSAHC 1845 p59). Il aurait été également juge sénéchal de la Châtellenie de Marthon.
Il est reçu Pair de la ville d’Angoulême (réunion des échevins 31 mars 1754, Gervais p409).
Jean MARCHADIER épouse le 27 septembre 1723 à Angoulême Marguerite DUBOIS :
« Le 27 septembre 1723, Jean MARCHADIER, praticien, fils de Michel MARCHADIER
marchand et de Jeanne MARCHADIER, de la paroisse de St Michel de Confolan, Diocèse de
Limoges, et Marguerite DUBOIS, fille naturelle et légitime de Louis DUBOIS, maître sargier,
et d'Olive BORDAGE, de cette paroisse de St Martial d’Angoulême, après avoir été fiancés et
leurs bans publiés dans ces deux paroisses sans qu’il nous ait paru aucun empêchement, sur
le certificat du curé, Sieur Curé de St Michel de Confolan, qui rend témoignage de tout ce
que dessus, et les autres cérémonies observées, ont été unis par le sacré lien du mariage, en
présence des parents et soussignez.
Signé : M DUBOIS, MARCHADIER, L DUBOIS, Ollive BOURDAGE, Jacques BOURDAGE,
Marie BOURDAGE, L MARCHADIER, P MARCHADIER, J BENOIST. LA MOTTE curé ».
« L’archiviste de la ville d’Angoulême le 10 fevrier 1925 Emile BIAIS ».
Un empêchement de 3 ou 4 de consanguinité ayant été découvert après la célébration de leur
mariage, il fut procédé en 1725 à une réhabilitation par le curé de Saint Michel de Confolens :
« Le quatriesme jour de novembre mil sept cent vingt cinq, en conséquence de la dispense
obtenue de Monseigneur l’illustrissime et reverendissime evêque de Limoges, par Jean
MARCHADIER et Marguerite Du BOIS de la présente paroisse, d’un empêchement de trois
ou quatre de consanguinité qui s’est découvert ent’eux postérieurement à leur mariage
célébré en face de la Sainte Eglise, et avec toutes les formalités requises ainsi qu’ils l’ont
exposé à Monseigneur par leur requeste, je curé soussigné ay reçu de nouveau le
consentement desdits MARCHADIER et Du BOIS et procédé à la réhabilitation de leur
mariage selon les formes prescrites par le Saint Concile de Trente, en présence de Michel
MARCHADIER soussigné, de Jeanne MARCHADIER qui n’a pu signer, et ay gardé par
devers moi la susdite dispense signée de Monseigneur le Vicaire Général et Mioulle
secrétaire, en datte du deux du présent mois, pour servir en temps que de besoin. Le registre
est signé : MARCHADIER, Marguerite DUBOIS, M MARCHADIER, DESVERGNES prieur
curé de St Michel ». « Pour extrait certifié conforme, le 21 octobre 1911 Antoine BABAUD
LACROZE maire de Confolens »
Curieusement, cet acte de réhabilitation a lieu non à Angoulême, mais à Confolens, et déclare
les époux comme étant de la paroisse Saint-Michel de cette dernière ville.
Du côté MARCHADIER, la seule alliance qui nous soit connue est celle d’une famille
JOLLY confolentaise sur laquelle nous n’avons aucun renseignement, mais dont le nom est
assez répandu, même à Angoulême.
Suivant recherches dans les registres paroissiaux d’Angoulême, Marguerite DUBOIS serait
fille de Louis DUBOIS, lui-même fils de Guillaume DUBOIS et de Jeanne JOLI, qui épousait
le 23 octobre 1703 en la paroisse Saint Martial Olive BOURDAGE, fille de François
BOURDAGE et de Marguerite DUCOUDRET.
En Angoumois, les familles DUBOIS ne sont pas rares. On en trouve à Angoulême chez les
sergiers comme au corps de ville. Il existe une famille de ce nom à Confolens à cette époque.
9

Les BOURDAGE sont nombreux à Angoulême, dans les métiers aussi bien qu’au présidial et
au corps de ville. Olive BOURDAGE est fille de François BOURDAGE cité à l’acte de décès
de François MARCHADIER du 7 janvier 1733 : "en présence de François BOURDAGE
ayeul de l'enfant". Selon les renseignements communiqués par Jean-Baptiste MARCHADIER
d'ESTRAY, ce François BOURDAGE était légataire d’un BOURDAGE sieur de La Courade
Conseiller au Présidial qui occupa à titre de locataire, de 1730 jusqu’à sa mort en 1754, la
maison de la paroisse du Petit-Saint-Cybard acquise de Mlle DELAVERGNE par Michel
MARCHADIER, petit fils de François BOURDAGE. Or le François BOURDAGE, héritier
du conseiller, qui résilie alors le bail, n’est pas présenté comme parent de l’acquéreur.
Les époux DUBOIS-BOURDAGE possédaient un domaine foncier aux Charbonnauds situé
au nord ouest du bourg de Balzac et aux environs dans les paroisses de Balzac, Champniers et
Vars ; ils ont donné en dot cette propriété, excepté deux pièces de terre au village de
Puyravaud paroisse de Champniers, à Michel MARCHADIER, leur petit fils, à l’occasion de
son contrat de mariage du 2 mars 1752 avec Marie DUSOUCHET.
Marguerite DUBOIS, née vers 1705, mariée à dix huit ans, mère de treize enfants, est décédée
à l’âge de 82 ans le 18 novembre 1787 à Angoulême, paroisse Saint-Martial.
« Le 19e jour de novembre 1787 je soussigné curé ai inhumé dans le cimetière de cette
paroisse Marguerite DUBOIS veuve de Jean MARCHADIER notaire royal ancien juge de
Montbron, décédé du jour precedent âgée d’environ 82 ans munie des sacrements de l’Eglise,
ledit enterrement fait en présence des soussignés. Signé Desbrandes, Basque, Poirier curé de
St Martial » (RP St Martial d’Angoulême)
Jean MARCHADIER et Marguerite DUBOIS s’établissent à Angoulême où leurs treize
enfants sont nés et ont été baptisés en la paroisse St Martial, à l'exception de 1'aîné, Michel,
né et baptisé à St Michel de Confolens.

1° Michel MARCHADIER (1724-1789) avocat en Parlement


Il est né le 9 et baptisé le 11 septembre 1724 paroisse Saint Michel de Confolens, parrain
Michel MARCHADIER, marraine Olive BOURDAGE.
« L’an de grâce mil sept cent vingt quatre et le onzième du mois de septembre, a été baptisé
par moi curé soussigné Michel MARCHADIER fils légitime de Jean MARCHADIER praticien
et de Demoiselle Marguerite du BOIS. Il naquit le neuf dudit mois et an. Son parrain a été
Michel MARCHADIER et la marraine Dame Olive BOURDAGE. Témoins François de
LASCAUX et Michel du QUAYROIT qui n’ont sçu signer.
Signé : M MARCHADIER, Olive BOURDAGE, DESVERGNES prêtre curé de St Michel.
Pour extrait certifié conforme au registre des baptèmes, mariages et mortuaire de l’église
paroissiale de Saint Michel de Confolant pour l’année 1724. En mairie à Confolens le 8
novembre 1909, pour le maire le 1er adjoint RIBETTE ».
Il décèda le 15 octobre 1789 âgé de 65 ans au logis d’Asnières et fut inhumé le lendemain
dans l’église d’Asnières-sur-Nouère.
« N°31 Mort de maître Michel MARCHADIER
Le seize octobre mil sept cent quatre vingt neuf a été inhumé et j’ai fait dans cette église le
service de Maître Michel MARCHADIER avocat à la Cour époux de Demoiselle Marie
DUSSOUCHET, décédé le jour précédent au bourd, âgé d’environ soixante cinq ans ledit
service fait en présence des soussignés.
(signé) LE DEUX curé de St Saturnin, FLEURAT curé de Mérignac, MOIZAN curé de
Douzac, SURAUD curé de St Amant de Nouère, MAINGAUD curé d’Asnières »
Extrait du registre de l’état civil, Mairie d’Asnières (Charente). Pour extrait conforme,
Mairie d’Asnières le neuf février mil neuf cent vingt quatre, le Maire E Vrillaud ».
10

Avocat au présidial d’Angoulême, juge sénéchal de Nersac, Pair de la ville d’Angoulême, il


épousa Marguerite DUSOUCHET dont il eut 14 enfants. Une notice sur leur descendance est
développée plus loin.

2° Louis MARCHADIER (1725-1725)


Il est né à Angoulême le 14 mai 1725, baptisé le même jour paroisse Saint Martial, parrain
Louis DUBOIS, marraine Marie BORDAGE, décédé et inhumé le lendemain au cimetière de
cette paroisse.
« Le 14 mai 1725 a été baptisé Louis Marchadier fils naturel et légitime de sieur Marchadier
et de Marguerite Dubois, né le même jour, le parrain a esté Louis Dubois et la marraine
Marie Bordage, qui ont signé avec fBenoist, Jean Boutain, Agatte Chabaribert, Lamotte
curé » (registres paroisse Saint Martial d’Angoulême).
« Le 15 mai 1725 a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse le corps d’un enfant
nommé Louis Marchadier né et baptisé, et mort le jour précédent. Lamotte curé » (registres
paroisse Saint Martial d’Angoulême).

3° François MARCHADIER (v1726-1776) prêtre curé d’Aigre


Nous n’avons pas retrouvé son acte baptistaire ; nous ne connaissons son existence que par les
archives publiques, les ouvrages sur l’église d’Angoulême et le règlement de succession de
ses parents.
Né vers 1725 paroisse Saint Paul à Angoulême, il fait ses études au séminaire d’Angoulême
où il reçoit les ordres mineurs en 1746 (Histoire du séminaire par Rosset, bulletin 1868-69
p383). Ses parents lui font un titre clérical de 120L de pension lorsqu’il est élu clerc minoré
au séminaire le 20 mai 1753 (Caillaud nr). Il est vicaire à Aignes (ou Aigre ?) en 1755, puis
curé installé le 22 juin 1760. Il est décédé le 11 oct 1776 (Nanglard, Pouillé 2 p329).
Est-ce lui le « François puîné » parrain de sa sœur Olive le 28 octobre 1738 ? Cette mention
de puîné laisse penser qu’il aurait eu un frère aîné prénommé François, ce qui ne peut être le
cas. Ou bien celui-ci serait l’aîné d’un François puîné vivant en 1738 et en âge d’être parrain.

4° Louise MARCHADIER (1727-1731)


Née à Angoulême en janvier 1727, elle est décédée à l’âge de quatre ans le 20 avril 1731,
enterrée paroisse Saint-Martial.
« L’an 1731 le 20 du mois d’avril je soussigné prêtre de la congrégation de la mission faisant
les fonctions curiales en cette paroisse, ay inhumé le corps de Louise MARCHADIER fille de
Me Jean MARCHADIER procureur et de Marguerite DUBOIS ses père et mère, âgée de 4
ans et 3 mois, décédée le 19 du même mois et an que dessus, en présence dudit Me Jean
MARCHADIER son père et de Louis DUBOIS son grand père … »
(extrait mortuaire psse Saint Martial Angoulême, Louise MARCHADIER 1731 (20-247)

5° François MARCHADIER (1729-1789) Sieur du Mas, avocat en Parlement


Il est né à Angoulême le 14 juin 1729 et baptisé le même jour à Saint Martial, parrain
François MARCHADIER Me serger, marraine Jeanne MARCHADIER.
"l'an 1729 le 14e Juin, François né à 3H du matin dudit jour et an fils légitime de Jean
MARCHADIER Procureur au Présidial d'Angoulême et de Marguerite DUBOIS, a été
baptisé par moi soussigné prêtre de la Congrégation de la Mission, faisant fonctions curiales
de la Psse St Martial d'Angoulême. Le parrain a été François MARCHADIER maître sergier,
la marraine Jeanne MARCHADIER".
(extrait baptistaire psse St Martial d'Angoulême, François MARCHADIER 14 juin 1729)
Il est décédé à Biée le 23 décembre 1789 âgé de 60 ans et inhumé le lendemain en l’église de
Souffrignac.
11

"Le 24 Dec 1789 inhumation de françois MARCHADIER Sieur du Mas, Juge Sénéchal de
Marthon, décédé la veille au village de Biée muni des sacrements et âgé d'environ 60 ans,
l'enterrement fait en présence de MM les soussignés CHAVIGNY curé de Feuillade.
LACHAIZE, DUROUSSEAU du PONTY, LACHAIZE, MATHé curé de Souffrignac, DENOIS
(DEVARS ?), MAURIN curé de St Pierre de Montbron".
(extrait mortuaire psse de Souffrignac, François MARCHADIER 24 decembre 1789)
Sieur du Mas, avocat au parlement, notaire royal à Angoulême, juge sénéchal du comté de
Montbron et de la baronnie de Marthon, il avait épousé le 28 septembre 1754 Anne
DUROUSSEAU Demoiselle de Manteresse dont il eut quatre enfants. Ils sont les auteurs de la
BRANCHE DE MONTBRON dont la notice est développée plus loin.

6° Henry MARCHADIER (1732-1734)


Il est né et ondoyé à Angoulême le 29 avril 1732, baptisé le même jour à Saint Martial,
parrain Henry INGRAND notaire de la paroisse Saint-Antonin, marraine Marguerite LEGER.
Il est décèdé à l’âge de 2 ans environ le 9 mars 1734, inhumé au cimetière de Saint Martial.
L’an 1732 le 29e du mois d’avril, je soussigné prêtre de la congrégation de la mission faisant
les fonctions curiales de cette paroisse de St Martial, ai suppléé les cérémonies du baptème
de Henry fils naturel et légitime de Jean MARCHADIER procureur et de Marguerite
DUBOIS ses père et mère, lequel enfant a été baptisé à la maison à cause du danger de mort
où il était par Marguerite Favraud sage femme de la paroisse de St André, il est né le même
jour et an que dessus, le parrain a été Mre Henry INGRAND notaire royal de la paroisse
de St Antonin, la marraine a été Marguerite LEGER … (registre de la psse Saint-Martial
d’Angoulême).
(extrait baptistaire St Martial d’Angoulême, Henry MARCHADIER 29.04.1732 (20-301)
L’an 1734 le 9e jour du mois de mars, Henry MARCHADIER âgé de 2 ans environ décédé le
jour précédent a été inhumé dans le grand cimetière de cette paroisse en présence de Mr
MARCHADIER procureur en la sénéchaussée d’Angoulême, son père, qui a signé …
(extrait mortuaire psse St Martial d’Angoulême, Henry MARCHADIER 9 mars 1734 (21-41)

7° François MARCHADIER (1733-1733)


Il est né à Angoulême et baptisé le 6 janvier 1733 paroisse Saint Martial, parrain François
MARCHADIER Me serger, marraine Olive BOURDAGE sa grand-mère. Né sans doute
prématuré, il décède le lendemain.
« L’an 1733 le 6 janvier, je soussigné prêtre de la congrégation de la mission faisant les
fonctions curiales de la paroisse de St Martial de la ville d’Angoulême ai suppléé les
cérémonies du st baptême a un enfant à qui on a donné le nom de François, fils légitime de
Jean MARCHADIER procureur et de Marguerite DUBOIS son épouse ledit enfant a été
baptisé à la maison pour cause de mort par Monsieur de LA GRAVELLE chirurgien qui nous
a certifié l’avoir fait selon la forme de notre saint mère l’Eglise, le parrain a été François
MARCHADIER maître serger, la marraine Olive BOURDAGE grand-mère de l’enfant … »
(extrait baptistaire St Martial Angoulême, François MARCHADIER 6 janv 1733 (20-340)
« L’an 1733 le 7ème de janvier, je soussigné prêtre de la congrégation de la mission faisant
les fonctions curiales de la paroisse de St Martial d’Angoulême, ai inhumé dans le cimetière
de ladite paroisse le corps de François MARCHADIER mort d’hier, après son baptême, fils
légitime de Me Jean MARCHADIER procureur et de Marguerite DUBOIS son épouse, en
présence du père et de François BOURDAGE ayeul de l’enfant … »
(extrait mortuaire psse St Martial d’Angoulême, François MARCHADIER 7 janvier 1733)

8° Marie Olive MARCHADIER (1734- ….?) épouse de Léonard LACHAISE notaire


12

Elle est née à Angoulême et baptisée le 28 janvier 1734 paroisse Saint Martial, parrain Michel
MARCHADIER écolier en cinquième, marraine Olive BOURDAGE.
« L’an 1734 le 28 janvier, je soussigné prêtre de la congrégation de la mission faisant les
fonctions curiales dans la paroisse St Martial d’Angoulême ay baptisé Marie Olive née
environ minuit, fille légitime de Jean MARCHADIER procureur au présidial d’Angoulême et
de Marguerite DUBOIS, le parrain et la marraine Michel MARCHADIER écolier en
cinquième fils de Jean MARCHADIER, et Olive BOURDAGE, qui ont signé avec nous … »
(extrait baptistaire paroisse St-Martial d’Angoulême du 28 janvier 1734 (21-30)
elle épouse Le 15 novembre 1759 Léonard DELACHAISE notaire royal à Montbron, dont au
moins une fille, qui signe Maurice ? LACHAISE comme marraine à l’acte de baptême de sa
cousine Marie Ursule FAURE le 22 octobre 1780 paroisse Saint Martial.

9° Marie MARCHADIER (1736- ….? ) Prieure des Ursulines d’Angoulême


Elle est née à Angoulême le 28 décembre 1736, baptisée le 29 paroisse Saint Martial, parrain
Louis DUBOIS, marraine Marie BOURDAGE.
L’an 1736 le 29e jour de décembre, je soussigné prêtre de la congrégation de la mission
faisant les fonctions curiales en cette paroisse, ay baptisé une fille née d’hier à onze heures
du légitime mariage de Jean MARCHADIER notaire et de Marguerite DUBOIS son épouse
de cette paroisse, à laquelle on a donné le nom de Marie. Le parrain a été Louis DUBOIS qui
a signé, et la marraine Marie BOURDAGE qui a déclaré ne sçavoir signer.
(extrait baptistaire psse St Martial Angoulême, Marie MARCHADIER 29.12.1736 (21-186)
Religieuse, Sœur Marie de Sainte Claire, prieure du couvent des Ursulines d’Angoulême.
Le 10 octobre 1766, à l’âge de trente ans, elle entre en religion au couvent des Ursulines
d'Angoulême sous le nom de sœur Marie de Sainte-Claire (contrat d’ingression dans la
communauté de Sainte Ursule d’Angoulême de Marie Marchadier, fille de feu Jean
Marchadier notaire royal à Angoulême et de Marguerite Dubois, du 10 décembre 1766 reçu
Caillaud nr, aumône dotale de 2300L). Profès en 1769, elle devient sous-prieure de 1776 à
1780 puis prieure de 1780 à 1791. En 1789, de concert avec ses religieuses, elle nomme
l’abbé Poirier curé de St Martial, député à l’assemblée du clergé d’Angoumois (Chancel
p547). Selon l’abbé Nanglard (Pouillé II.485), elle se serait retirée à Marthon en 1793, mais il
peut y avoir confusion avec sa nièce Anne Marie Henriette Marchadier, soeur de Ste Rosalie,
aussi prieure des Ursulines, retirée à Biée auprès de son neveu Jean Hilaire Marchadier (sur
ces deux Ursulines, cf Blanchet "Le Clergé charentais pendant la Révolution" p423 et
Nanglard, Pouillé II.485, 486, 487).

10° N...(fil1e) MARCHADIER (1737-1737)


Née à Angoulême le 1er août 1737, sans doute prématurée, elle meurt un quart d’heure après
sa naissance au cimetière de la paroisse Saint-Martial.
« Je soussigné curé de St Martial de la ville d’Angoulême ay inhumé dans le cimetière de
cette paroisse une fille naturelle et légitime de Me Jean MARCHADIER notaire de cette ville,
et de Marguerite DUBOIS morte un quart d’heure après la naissance à laquelle on m’a
certifié qu’on avait donné l’eau, fait ce jour 1 er aout de l’année 1737, l’enterrement a été fait
en présence des soussignés : MARCHADIER, DUBOIS ».
(extrait mortuaire paroisse St Martial d’Angoulême, Dlle MARCHADIER 1.08.1737 (22-40)

11° Olive MARCHADIER (1738-1738)


Elle est née à Angoulême le 27 octobre 1738, baptisée le 28 paroisse Saint-Martial, parrain
François MARCHADIER le puîné, marraine Olive MARCHADIER, ses frère et sœur. Elle
décède huit jours plus tard.
13

« L’an 1738 le 28e d’octobre, je soussigné curé de St Martial de la ville d’Angoulême, ay


baptisé Olive MARCHADIER née d’hier au soir à 8 heures, fille naturelle et légitime de Jean
MARCHADIER notaire de cette paroisse et de Marguerite DUBOIS ses père et mère, le
parrain a été François MARCHADIER le puîné frère de la baptisée, la marraine Olive
MARCHADIER sœur de la baptisée… »
(extrait baptistaire psse St Martial Angoulême Olive MARCHADIER 28.10.1738 (22-155)
« L’an 1738 le 3ème jour de novembre, je soussigné prêtre de la congrégation de la mission
faisant les fonctions curiales en cette paroisse, ay enterré dans le cimetière Olive
MARCHADIER âgée de 8 jours fille de Me Jean MARCHADIER notaire et de Mlle
Marguerite DUBOIS ses père et mère, de cette paroisse … »
(extrait mortuaire psse St Martial d’Angoulême, Olive MARCHADIER 3.11.1738 (22-157)

12° Marguerite MARCHADIER (1742-1824) épouse de Jean FAURE proc. au Présidial


Elle est née à Angoulême le 19 octobre 1742 et baptisée le même jour à Saint-Martial, parrain
Jean François MARCHADIER écolier, marraine Olive MARCHADIER, ses frère et sœur.
« Le 19ème jour d’octobre 1742 a été baptisée par moy soussigné prêtre de la congrégation de
la mission Marguerite fille naturelle et légitime de Maistre Jean MARCHADIER notaire
royal et de Marguerite DUBOIS, le parrain a été Jean François MARCHADIER écolier et la
marraine Olive MARCHADIER frère et sœur de l’enfant ».
(extrait baptistaire psse St Martial Angoulême, Marguerite MARCHADIER 1742 (22-409)
Marguerite MARCHADIER est décédée à Angoulême à l’âge de 81 ans le 1er mai 1824.
« L’an 1824, le 2 mai à 7H du matin (devant nous maire d’Angoulême …) se sont présentés
messieurs 1° Pierre Jules CHARGEUR 58 ans demeurant à Angoulême, 2° Louis TOURNIER
61 ans demeurant à Angoulême, lesquels ont déclaré que le premier mai à 9H du soir est
décédée à Angoulême Marguerite MARCHADIER âgée de 81 ans demeurant à Angoulême et
née à Angoulême, fille de Jean MARCHADIER et de Marguerite DUBOIS, épouse de Jean
FAURE, suivent les signatures. Pour extrait conforme Angoulême le 13 février 1924 ».
(extrait mortuaire de Marguerite MARCHADIER, greffe du Tribunal Civil d’Angoulême)
Elle épouse le 21 janvier 1777 à Saint Martial d’Angoulême Jean FAURE procureur en la
sénéchaussée et siège présidial (reçu vers 1765). On cite par ailleurs pour ce mariage les dates
des 6 et 23 janvier 1777, Marie Marchadier épouse Guignard ayant signé comme témoin. Il
s’agit peut-être du contrat, mais la bénédiction nuptiale est bien enregistrée à la date du 21
janvier sur le registre paroissial de Saint Martial.
Jean FAURE est né le 20 avril 1729, il est fils de Jean FAURE (v1692-1768) procureur en
cette même sénéchaussée, et de Elisabeth COUSSEAU. Il a pour sœurs Catherine FAURE
(1732-1767) décédée sans alliance, et Elisabeth FAURE (née vers 1728) qui épousa le 3
octobre 1768 Louis DESBRANDES (1742-1817) maître ès arts à Saint André puis professeur
et maire d’Angoulême en 1791-1792 ; brillant érudit nourri d’encyclopédie, il est l’auteur de
« Annales sur la ville d’Angoulême et le pays d’Angoumois », manuscrit de 1800 pages sur
l’histoire de sa ville de l’an 260 jusqu’à la Restauration, acheté en 2010 à l’Hôtel Drouot par
la ville d’Angoulême. Il est sans doute un descendant de Pierre Des BRANDES sieur du Petit-
Vouillac reçu pair de la ville par la résignation de Aymard TOUYERON le 24.07.1623, puis
conseiller par la mort du Sieur MAUROUGNE le 22.04.1652, qui fait déclaration au greffe de
vouloir vivre noblement le 22.07.1652 (Descoutures « Nobiliaire de la Généralité de
Limoges »).
Jean FAURE avait épousé en premières noces le 24 avril 1766 Jeanne Marie SERPAUD fille
de Jean procureur au présidial et de Jeanne ROCHE. Ils eurent une première fille Jeanne
FAURE née le 19 avril 1767. Puis Jeanne Marie SERPAUD décéda le 1er novembre 1767, à
l’âge de 28 ans, après avoir mis au monde deux jumelles mort nées le 20 octobre précédent.
Jean FAURE épousa en secondes noces Marguerite MARCHADIER, dont il eut :
14

1° Marie FAURE née et baptisée le 7 fevrier 1778 à Saint Martial, parrain Louis
DESBRANDES, marraine Marie DUSOUCHET,
2° Jeanne Marguerite FAURE née et baptisée le 25 janvier 1779 à Saint Martial, parrain Jean
Baptiste MARCHADIER avocat en parlement, marraine Jeanne FAURE sa demi-sœur,
décédée le 13 aout 1784,
3° Marguerite Claire FAURE née le 21 et baptisée le 22 octobre 1780 à Saint Martial, parrain
Louis HERAULT procureur au présidial, marraine Marguerite DUBOIS, sa grand-mère,
4° Marie Ursule FAURE née le 21 et baptisée le 22 octobre 1780 à Saint Martial, parrain
Gabriel LESCALIER notaire royal et syndic du corps municipal, marraine Maurice
LACHAISE sa cousine,
5° Jean Baptiste Augustin FAURE né le 7 et baptisé le 8 décembre 1781 à Saint Martial,
parrain Jean vicomte de MONTALEMBERT, marraine Elisabeth COFLIN de
FREDOUVILLE,
6° Jean Baptiste Gratien FAURE né le 10 et baptisé le 11 octobre 1786, parrain Jean Gratien
MALLAT garçon chirurgien, marraine Marie FAURE sa sœur.
Nous ne connaissons pas la destinée de ces descendants, toutefois la propriété de Grandchamp
en Mouthiers qui fut attribuée aux époux FAURE lors du règlement de la succession, était au
19ème aux mains des descendants de la famille MARCHADIER (GAULTIER et MORAND).

13° N...(fils) MARCHADIER (1744-1744)


Né à Angoulême le 19 février 1744, il meurt 4 ou 5 heures après sa naissance, enterré au
cimetière de Saint-Martial.
« Le 19 février 1744 a été enterré dans le cimetière N MARCHADIER fils légitime de Mr
Jean MARCHADIER notaire royal et de Marguerite DUBOIS mort d’hier après avoir reçu
l’eau, âgé de 4 ou 5 heures ».
(extrait mortuaire psse St Martial d’Angoulême, N… MARCHADIER 19.02.1744 (23-79)

Succession de Jean MARCHADIER et Marie DUBOIS

Jean MARCHADIER décéda le 7 juin 1760 et Marie DUBOIS le 18 janvier l788. Au décès de
cette dernière, l'actif de la succession comprenait, outre les biens mobiliers :
- le fonds et domaine de Grand-Champ paroisse de Mouthiers,
- Maison et jardin paroisse St Martial, où vivait Marguerite DUBOIS,
- Deux petites maisons Rue du Sauvage,
- autre maison paroisse St Martial,
- une troisième maison paroisse St Martial.
Un acte de partage du 20 Mars 1789 règle la dévolution des biens comme suit :
Aux époux FAURE, le domaine de Grandchamp, paroisse de Mouthiers, exploité par un
fermier, estimé 18.000L, y compris le cheptel, les meubles aratoires, semences, vaisseaux
vinaires et meubles dont ceux meublant la maison du maître (estimés 3.500L) ; plus une
maison paroisse St Martial où ils font leur demeure, en ce compris une cuisine en dépendant
hors la cour et réunie à la maison où est décédée la Dame MARCHADIER, estimée 2.200L.
A François, Avocat en Parlement et Juge de Marthon, la maison de la paroisse Saint Martial et
jardin en dépendant, acquise de feu Sieur ESMARD, où la Dame MARCHADIER sa mère,
avait fait sa demeure, estimée 6.108L. y compris deux petites maisons en dépendant sises rue
du Sauvage.
Aux époux DELACHAIZE, une maison paroisse Saint Martial occupée par les consorts
BASQUE, BOIREAU et autres, estimée 4 760 L.
Michel l'aîné, avocat en Parlement et Sénéchal de Nersac ne paraît pas avoir reçu d'immeuble,
seulement des soultes de ses copartageants. Mais il avait reçu par son contrat de mariage de la
15

part de ses grands parents DUBOIS-BOURDAGE des biens fonciers Aux Charbonnauds sur
les paroisses de Balzac, Vars et Champniers.
Marie a bénéficié d'une aumône dotale de 2300L versée à son entrée chez les Ursulines.
Enfin cet acte nous apprend l'existence d'un autre enfant (douze en tout), François, prêtre, curé
d'Aigre, décédé le 3 octobre 1776 (contribution à un titre clérical de 120L de pension annuelle
et viagère par Jean MARCHADIER notaire royal et Marie DUBOIS sa femme demeurant à
Angoulême paroisse Saint Martin, au profit de leur fils François clerc minoré du diocèse
d'Angoulême actuellement au Séminaire. 20 Mai 1753- E 1749 P 19).
La descendance de Jean MARCHADIER s’établit donc ainsi :
- à Angoulême, Michel dont la postérité se divisera au début du XIXe s. en deux rameaux :
celui de Châteauneuf et celui de St Amand de Boixe.
- à Aigre (ou Aignes ?), François, curé du lieu, qui meurt en 1776.
- en Montbronnais, François auteur de la branche de Montbron éteinte en ligne masculine.
- à Montbron, les époux DELACHAIZE dont la postérité nous est inconnue.
- à Angoulême, les époux FAURE.

Cachet armorié
Une lettre du 16 novembre 1903 adressée à Léon MARCHADIER par René MARCHADIER,
habitant alors à Périgueux, 28 rue Chanzy, nous fait connaître 1'existence d'un blason figurant
sur un cachet en sa possession et qui lui vient de famille.
Ce blason serait celui de Jean MARCHADIER mort en 1760, Pair de la ville d'Angoulême :
Blason ovale "d'azur à la chapelle d'argent terrassée de sinople, au chef ... accompagné de
deux étoiles d'or ou d'argent". La forme ovale de ce blason confirme son origine du XVIIIe s.
Quant à la symbolique, il s’agirait d'armes parlantes : 1'étoile signifie la marche, la chapelle
représente Dieu, soit « marche à Dieu ».
Ce blason ne semble pas avoir été enregistré. C'est du moins ce qui ressort d'une consultation
du 19 février 1904 de M. Eugène AGNUS, héraldiste expert, membre de 1'Institut héraldique
de France. Cet expert a limité ses recherches aux armoiries connues et dûment enregistrées, il
conclut que ce blason serait celui d’une famille alliée dont proviendrait ce cachet.

IV - Michel MARCHADIER (1724-1789) avocat en Parlement, avocat au Présidial


époux de Marie DUSOUCHET

Fils aîné de Jean MARCHADIER et de Marguerite DUBOIS, il est né le 9 septembre 1724 et


baptisé le 11 en la paroisse Saint Michel de Confolens, parrain Michel MARCHADIER, et
marraine Olive BOURDAGE.
« L’an de grâce mil sept cent vingt quatre et le onzième du mois de septembre, a été baptisé
par moi curé soussigné Michel MARCHADIER fils légitime de Jean MARCHADIER praticien
et de Demoiselle Marguerite du BOIS. Il naquit le neuf dudit mois et an. Son parrain a été
Michel MARCHADIER et la marraine Dame Olive BOURDAGE. Témoins François de
LASCAUX et Michel du QUAYROIT qui n’ont sçu signer. Signé : M MARCHADIER, Olive
BOURDAGE, DESVERGNES prêtre curé de St Michel.
Pour extrait certifié conforme au registre des baptèmes, mariages et mortuaire de l’église
paroissiale de Saint Michel de Confolant pour l’année 1724. En mairie à Confolens le 8
novembre 1909, pour le maire le 1er adjoint RIBETTE ».
Il décède le 15 octobre 1789 âgé de 65 ans au logis d’Asnières où il est inhumé le lendemain
dans l’église.
« N°31 Mort de maître Michel MARCHADIER
16

Le seize octobre mil sept cent quatre vingt neuf a été inhumé et j’ai fait dans cette église le
service de Maître Michel MARCHADIER avocat à la Cour époux de Demoiselle Marie
DUSSOUCHET, décédé le jour précédent au bourd, âgé d’environ soixante cinq ans ledit
service fait en présence des soussignés.
LE DEUX curé de St Saturnin, FLEURAT curé de Mérignac, MOIZAN curé de Douzac,
SURAUD curé de St Amant de Nouère, MAINGAUD curé d’Asnières »
Extrait du registre de l’état civil, Mairie d’Asnières (Charente) Pour extrait conforme, Mairie
d’Asnières le neuf février mil neuf cent vingt quatre, le Maire E Vrillaud ».
Il est avocat en Parlement, avocat en la sénéchaussée et siège présidial d'Angoumois.
Le 31 Mars 1754, il est reçu Pair de la Ville d'Angoulême (décision de l’assemblée du corps
de ville d’Angoulême, titre en la possession de René Marchadier vers 1910).
Le 20 septembre 1773, il est reçu en l’office de juge de Nersac, Fustifart, Champmillon et
survivance de St Cybard à la suite de François RULLIER DESCOMBES aussi avocat en la
Cour. (provisions des offices du présidial, archives de la Charente, série B 42).
« Nous François Delpy de Saint-Geyrac,
Archidiacre de l’Eglise de Périgueux viciare général de la même église et diocèse abbé
commendataire de l’Eglise de Saint-Cybard d’Angoulême sur la démission volontaire faite
entre nos mains par Me François Rullier advocat en la cour, juge ordinaire de notre abbaye
des offices de juge de Nersac, Fustifort et Champmillon et de la survivance de celle de St
Cybard en faveur de Me Michel Marchadier aussi advocat en la cour étant bien informé des
mœurs, suffisances et capacités du dit sieur Marchadier nous lui accordons le dit office de
juge de Nersac, Fustifort et Champmillon pour en jouir dès à présent et des honneurs,
prérogatives, fruits, profits et émoluments y attribués ensemble la survivance de l’office de
juge de Saint Cybard pour par ledit sieur Marchadier en jouir après le décès dudit sieur
Rullier et gages y attribués ou à la volonté du dit sieur Rullier accordant à cet effet audit
sieur Marchadier toute institution nécessaire.
Donné en notre hôtel sous le sceau de nos armes à Angoulême le vingt septembre mil sept
cent soixante treize, signé l’Abbé Delpy de St-Geyrac
Marchadier pour avoir l’original.
Extrait des Archives de la Charente Série B42
Angoulême le 3 novembre 1926 L’archiviste départemental Léon Burias »
Le 26 février 1789, il participe à l’assemblée primaire du tiers état de la ville et commune
d’Angoulême, son nom est cité au 5ème rang des 468 comparants, avec les avocats au siège de
la sénéchaussée (Boissonnade cahier des doléances de la sénéchaussée d’Angoulême p28).
En 1752, il épousait Marie DUSOUCHET (15.07.1730-06.04.1809), née à Angoulême le 15
juillet 1730 et baptisée le 16 en l’église Notre-Dame de Beaulieu, parrain Jacques CIVADIER
et marraine Marie TOURNIER :
« aujourd’hui seize juillet mil sept cent trente a été baptisée en cette église par moy
soussigné, Marie DUSOUCHET née hier àdeux heures après midy, fille naturelle et légitime
de Charles DUSOUCHET et de Catherine DUSOUCHET ses père et mère, parrain Jacques
CIVADIER et marraine Marie TOURNIER. CAZAUD prêtre curé de Notre-Dame de
Beaulieu » (registre de la paroisse Notre Dame de Beaulieu, Angoulême, 16.07.1730).
Marie DUSOUCHET est décédée à Angoulême le 6 avril 1809 à l’âge de 79 ans :
« Du 6ème du mois d’avril l’an mil huit cent neuf, à huit heures du matin, acte de décès de
Marie DUSOUCHET veuve de Michel MARCHADIER homme de loi, âgée de soixante dix
neuf ans, décédée ce jour à cinq heures du matin, née à Angoulême département de la
Charente, demeurant à Angoulême, dans le domicile de laquelle je me suis transporté pour
m’assurer de son décès, sur la déclaration à moi faite par les nommés Pierre GAURIN
cordonnier âgé de 55 ans, et Jean GAUDICHAUD journalier âgé de 43 ans, demeurant en
cette commune d’Angoulême, et ont déclaré ne savoir signer de ce enquis, lecture à eux faite
17

du présent acte, constaté par moi Jean Baptiste GRATEREAU l’aîné adjoint au maire de la
commune d’Angoulême, faisant les fonctions d’officier public de l’état civil soussigné, en
vertu de la délégation à moi faite, approuvé les mots interlignés pour valoir. Signé :
Gratereau l’aîné adjt » (registres de l’état civil de la commune d’Angoulême 1809).
Qui étaient donc ces DUSOUCHET ?
« Les DUSOUCHET sont à l’origine issus d’une famille de bouchers. De bourgeois, (certains)
furent anoblis par leurs charges municipales ou leurs services. » (Armorial de la Charente, V°
du Souchet, site internet Ouvrard).
« En 1588, le maire d’Angoulême François NORMAND écuyer sieur de Puygrelier, avec le
concours de son beau frère DUSOUCHET, est chargé par Henri III d’arrêter le duc d’Epernon
réfugié dans le château. La famille DUSOUCHET était une des plus importantes de la cité, et
le blason figurant sur les verrières de l’hôtel DUSOUCHET indique bien qu’il aurait été
construit par le père de Létice DUSOUCHET qui épousa en 1576 ce François NORMAND
premier lieutenant du vice-sénéchal d’Angoumois et futur maire d’Angoulême. … Vigier de
la Pile indique pour la famille DUSSOUCHET qu’elle donna à la ville un conseiller en 1569,
un autre en 1570, un autre qualifié écuyer sieur du Taillis en 1631. Cette famille a fait trois
branches, celle des Gentils, celle de Villars dans la paroisse de Garat et celle de Malleran, ce
qui semble indiquer que ses descendants ont cessé depuis 1631 de jouer un rôle dans la ville
d’Angoulême. La famille du Souchet était parvenue à la noblesse dès la deuxième moitié du
16ème siècle, grâce aux privilèges du corps de ville » (d’après H.Malet « Les propriétaires de la
Maison Saint-Simon »).
« François du Souchet fut reçu le 22 juillet 1569 en l’office de conseiller vaquant par la
promotion de Helie Dexmier en l’office d’échevin vacquant par le décès de feu M. Jean
Arnauld. En 1570, c’est un Pierre du Souchet qui figure au premier rang des conseillers.
Pierre Dusouchet écuyer sieur du Puy du Tailhis, comme premier pair, est reçu le 4 avril 1631
en l’office de conseiller vacquant par la promotion de Philippe Faligon écuyer sieur de la
Chapelle promu premier conseiller. Jean Souchet écuyer sieur de La Dourville conseiller du
roy élu en l’élection d’Angoulême fut maire le dimanche 2 avril 1634. Le même fut comme
maire reçu en l’office d’échevin vacquant par la mort de Jean Thomas écuyer sieur de Saint-
Simon. Le même fut continué maire en 1635 et sous maire en 1636 » (François de Corlieu
« Recueil en forme d’histoire … »).
« Les fiefs d’Espagnac et de La Font échurent à la famille Dusouchet … Jean du Souchet,
ancien lieutenant de la ville d’Angoulême, sénéchal d’Angoumois meurt en 1598 au service
du roi au siège de La Fère en Picardie. (…) Jacques Dusouchet, avocat au présidial, est sieur
de Villars et de l’Isle-d’Espagnac. (…) Denis Dusouchet fils de Jacques et de Marguerite
Delage, épouse Jacquette Barreau. Leur fils Jacques épouse Marguerite Moussier dont il a
trois filles. (…) L’aînée, Madeleine, épouse le 29 novembre 1667 Jean Léonard de La Forestie
écuyer sieur des Saulaies. Marie devient le 4 mars 1670 la femme de Jean Ballue écuyer en
Soyaux et Anne celle de Léonard Chauveau du bourg de l’Isle. » (Albertine Cadet-Hémard et
Serge Gignac : « L’Isle qui devint d’Espagnac »).
Les du Souchet sgrs des Gentils, de l’Isle(d’Espagnac), etc. portaient comme blason :
« D’or à la souche de laurier de sinople poussant en rejetons vifs, un de chaque côté, et
surmontée de trois étoiles d’azur en chef » ou encore :
« D’or à une souche de sinople d’où sortent 3 rameaux de même, à 3 étoiles d’azur en chef ».
« Sur une verrière de l’hôtel Saint-Simon à Angoulême paraît ce dernier blason, avec une
fleur d’argent à chacun des trois rameaux. Cet hôtel Renaissance construit pour un membre de
la famille DUSOUCHET passa vers 1714 dans la famille de SAINT-SIMON par mariage
avec Jeanne SOUCHET des DOUCETS ». (d’après H.Malet « Les propriétaires de la Maison
Saint-Simon » qui conclut : si la famille Dusouchet est bien à l’origine de l’hôtel Saint-Simon,
18

Jeanne Souchet, épouse du comte de Saint-Simon, qui en hérita au début du 18 e siècle, ne


tenait pas son patronyme de cette famille DUSOUCHET).
« A Angoulême, rue du Minage, un combat à l’épée en pleine nuit »
« Dans la soirée du mercredi 18 janvier 1651, à porte fermante, Pierre Vaslin entrait dans la
ville d’Angoulême. Ce jeune homme de 19 ans arrivait tout droit « du lieu noble de la
Sauzade, paroisse de Saint-Romain, châtellenie d’Aubeterre », sa demeure ordinaire. Il était
venu « en la présente ville pour tâcher de tirer de prison » Pierre de Requiem qui s’y trouvait
« à faute du payement de la somme de 700 livres dont il était débiteur » envers un procureur
d’Angoulême. Il alla loger aussitôt chez Carol, hôtelier, où il eut la surprise de rencontrer un
de ses amis, du même âge que lui, qui y prenait pension : Samuel Deroches, écuyer, sieur de
Douzat, qui était à Angoulême depuis deux mois pour y faire ses études de philosophie « sous
le sieur Rody professeur ». de religions différentes, les deux jeunes hommes étaient cependant
de bons amis. Le premier était catholique. Le second, tout en étant de la Religion Prétendue
Réformée étudiait « sous les pères » jésuites et fréquentait régulièrement le couvent des Pères
Cordeliers de la ville. Ils soupèrent ensemble. Aussitôt la fin du repas, Pierre Vaslin voulut
s’occuper des affaires pour lesquelles il était venu, c'est-à-dire tâcher de sortir ledit Requiem
de la dette pour laquelle il était détenu prisonnier. Pour cela, il fallait s’entendre au plus vite
avec un médecin de la rue du Minage, Pierre Bourbon, qui était caution et qui pouvait donc
rembourser la dette du prisonnier et le faire libérer. Pierre Vaslin connaissait bien le médecin.
Ils étaient cousins. Son ami Deroches accepta « de lui faire compagnie, lui disant qu’il avait
obligation au sieur Bourbon et qu’il serait bien aise de l’aller visiter avec lui ». Lorsqu’ils
arrivèrent chez le médecin, ils n’y rencontrèrent que sa femme, Jeanne Thevet, qui les pria de
« prendre la peine d’aller dans la maison du nommé Dusouchet pour dire à sa belle-sœur
qu’elle s’en revînt, leur témoignant qu’elle appréhendait qu’il n’arrivât quelque désordre dans
l’assemblée où elle était et qu’il n’y eut quelque anguille sous roche ». Marie Bourbon, la
jeune belle-sœur, n’avait pas encore quinze ans. Elle était au bal dans le voisinage, mais un
homme était venu chez le médecin, tout ému, en grande colère, jurant qu’elle n’y était pas,
qu’elle se cachait … Jeanne Thevet avait des raisons d’être inquiète. La nuit était noire …
Pierre Vaslin et Samuel Deroches se rendirent là où se tenait l’assemblée, chez François Du
Souchet, jeune marchand boucher de 26 ans, « près du couvent des pères Minimes, dans la rue
par laquelle on allait au jeu de paume ». Les danseurs les virent entrer. Pierre Vaslin, grand
homme vêtu de gris, ayant son mouchoir autour du col, lié d’un ruban incardin, s’adressa
aussitôt à Marie Bourbon, inventant un prétexte : « ma cousine, votre frère le curé de Saint-
Paul est venu. Il désire vous voir ! » La jeune fille prit alors congé de ses amis qui
s’étonnèrent de la voir partir de si bonne heure. Comme une femme disait « qu’il n’était point
séant à une fille de se retirer de la sorte avec deux hommes à l’heure qu’il était », elle répondit
« qu’elle s’en allait avec son cousin ». Il y avait beaucoup de jeunes gens dans la maison de
François du Souchet, le boucher. Parmi eux se trouvaient Louis Mongin, Denis Lurat, Etienne
de Lestrade dit Petit-Œil, François Lacaton notaire royal, Jean Lesoeur compagnon
chirurgien, le nommé Chevalier, le sieur Chevraud … Ils avaient soupé tous ensemble et ils
avaient décidé d’aller ensuite au bal chez du Souchet. Ils ne dansaient pas tous. Louis Mongin
s’était étendu sur un lit et quand la jeune Marie Bourbon fut sortie, il se leva disant « qu’il
voulait se retirer, d’autant qu’il n’était pas séant à lui qui portait le deuil de son père, de se
trouver en une assemblée publique ». Mais d’autres entendirent qu’il disait : « Souffrirons
nous qu’on emmène si tôt cette fille ? » Louis Mongin sortit donc, « prit son chemin du côté
du minage », suivi par ses amis. Ils ne tardèrent pas à rattraper la jeune Marie Bourbon que
Deroches conduisait par la main tandis que Vaslin marchait devant … Ils se trouvaient à ce
moment là devant la boutique d’un patissier. C’est alors que Louis Mongin et ses amis, en
criant « tue ! tue ! » se jetèrent sur Vaslin « avec violence, lui ôtèrent sa chandelle et son
manteau, mirent leurs épées nues en mains ». … Pour mieux se défendre et obliger les voisins
19

de venir à son secours, Vaslin criait : « On me tue ! On me tue ! Je suis Monsieur Bourbon ! »
De tous côtés les gens se mettaient à leur fenêtre, allumaient des chandelles, sortaient dans la
rue … Un procureur, étant en sa chambre haute qui regarde sur la grand rue par laquelle on va
du canton de Navarre au couvent des Pères Cordeliers, entendit un grand bruit et des
battements d’épées au dessous de ses fenêtres, et des voix d’hommes qui disaient : Tue ! Tue !
ce qui l’obligea de faire ouverture des contrevents de sa fenêtre et de prendre une chandelle en
la main qu’il avança dans la rue, le plus qu’il put, criant : « Tout beau, Messieurs ! », mais les
combattants étaient déjà partis « dans l’obscurité de la nuit »… Un peu plus loin, un
chirurgien habitant proche le canton de Navarre ouït un grand bruit de plusieurs personnes qui
se battaient à coup d’épées … Il rejoignit alors dans la rue les voisins que le bruit avait attirés,
et tous ensemble ils suivirent « lesdits personnages qui se battaient dans la rue du minage,
surtout devant la maison de la veuve Cladier ». Un menuisier sortant de sa boutique trouva
devant chez lui « un manteau de bure percé d’un coup d’épée au milieu du parement, du côté
droit ». C’était le manteau de Vaslin. … Certains parents étaient terriblement inquiets. Didier
Bouquet maître chirurgien, demeurait proche de la halle du minage où l’on se battait
maintenant. Son fils était parti au bal. Il avait entendu le bruit et son voisin venait de lui dire :
« On tue votre garçon dans la rue ! ». le chirurgien sortit alors précipitamment de sa maison,
suivi de sa femme, une chandelle allumée dans la main, et demandant aux uns et aux autres où
était son garçon … Déjà on disait qu’il y avait un mort ! Le combat allait pourtant prendre fin.
Un pâtissier plus hardi que les autres frappa de sa pelle de four sur l’épée d’un des
combattants qui fut ainsi désarmé. D’autres profitèrent de cet incident pour ceinturer Vaslin.
Quant à Deroches, il fut arrêté par un gros homme nommé La Fontaine, qui avait une
hallebarde à la main. On conduisit les deux amis, prisonniers, dans la boutique du chirurgien,
mais on laissa leurs adversaires se sauver. Déjà la foule quittait la place pour aller dans la rue
du Minage au devant de la maison de la veuve Cladier. Là un grand jeune homme vêtu de noir
gisait sur le pavé de la rue, tout couvert de sang, ayant son épée sous lui, expirant, sans
pouvoir parler » …c’était Louis Mongin, fils de Laurence Corliet veuve de Geoffroy Mongin,
en son vivant Lieutenant en la prévôté royale de Bouteville … » (Gabriel Delâge « Emotions
populaires en Angoumois »).
A travers les archives, le nom de famille DUSOUCHET se rencontre à Angoulême dès le 16 e
siècle. Ils y sont nombreux et présents dans toutes les conditions sociales : au corps de ville, à
la sénéchausée et au présidial, dans les ordres et dans l’armée, dans le commerce, l’artisanat et
les emplois les plus humbles. Mais c’est le métier de boucher qui a fondé la fortune de cette
famille dans la province. A l’assemblée du Tiers de 1789, il y avait encore à Angoulême deux
Jean DUSOUCHET parmi les dix marchands bouchers de la ville.
Marie est la fille de Charles DUSOUCHET et de Catherine DUSOUCHET, de la paroisse
Notre-Dame de Beaulieu qui se sont eux-mêmes mariés dans cette paroisse : «Le 27 mai 1723
après les fiançailles faittes et les bans publiés de Charles DUSOUCHET marchand bouchier
et de Catherine DUSOUCHET tous deux de cette paroisse, ne s’estant trouvé aucun
empeschement, je leur ay donné la bénédiction nuptialle prescritte par notre mère Ste Eglise
en la présence des soussignés. (signé) David, Dusouchet, Catherine Dusouchet, Margte
Jarton, Jean Yrvoix, Deroullede, Bechade curé » (RP ND de Beaulieu Angouleme).
Charles DUSOUCHET est probablement le fils de François (°21.05.1668) qui a épousé le
28.07.1688 Marguerite JARTON (°24.06.1668 ou 26.06.1672). Catherine DUSOUCHET
pourrait être la fille de Jean qui épousa le 26.04.1689 Catherine VRIDEAU.
Pour situer cette famille dans son cadre, voici un extrait de la description de la paroisse Notre-
Dame de Beaulieu au 18ème siècle : « L’île des Carmélites, … l’immeuble de Pierre Bourdin
conseiller, le N°734 appartenant à Dubois de Bellegarde, … l’île du Roy de France... L’île de
la veuve Dusouchet était au sud de la rue du Roy de France, et à la suite l’île de la Place à
l’Arc limitait le côté sud de cette place, tandis qu’à l’ouest était l’île de Charles Dusouchet…
20

Ces trois îlots présentaient plusieurs « écorchoirs » dont les propriétaires étaient considérés
comme possédant une très grande aisance, et l’un d’eux, Charles Dusouchet de notre
troisième îlot, taxé en 1763 à 3.200L, était le deuxième au point de l’importance des taxes
imposées par notre rôle » (M. GEORGES «Topographie historique de la ville d’Angoulême»,
BSAHC 1898 pp98-99) .
Charles DUSOUCHET, marchand boucher, exerce son activité jusqu'aux confins de la
province ; on trouve trace de ses actes de commerce jusqu'à Brie-sous-Chalais en Saintonge
(archives du Rocher). Son négoce entretient sa fortune et lui permet d’ajouter quelques menus
fleurons à son patrimoine :
- Le 16 janvier 1741, vente à Charles DUSOUCHET marchand boucher et à Catherine
DUSOUCHET sa femme, moyennant 6 000 L, d'une borderie enfermée de murs ayant une
fontaine et un lavoir au milieu, le tout sis à Angoulême paroisse St Martial près de la Chapelle
N.D. d'Obezine (AD de la Charente E 1662 P3l6). Cette borderie a disparu, mais nous
reconnaissons bien ce lavoir, aujourd’hui public, au pied de la Chapelle d'Obezine.
- Le 22 décembre 1749, acquisition par les mêmes devant CAILLAUD notaire d’un moulin et
borderie attenante situés à Saint Ausone, qui se retrouveront dans le patrimoine de leur fille
Marie DUSSOUCHET (AD de la Charente, minutes de CAILLAUD notaire).
Le contrat de mariage de Michel MARCHADIER et Marie DUSOUCHET
Voici le résumé de ce contrat de mariage du 2 mars 1752 devant Caillaud (copie de 8 pages
délivrée le 20 décembre 1906 par Me Paul Pruvot notaire à Angoulême 2, rue Carnot) :
Par leur contrat de mariage du 2 Mars 1752 devant BOURGUET et CAILLAUD notaires
royaux à Angoulême, il est constitué en dot au futur époux par ses parents, une somme de
2.000L en biens fonds au village des Charbonnauds (au NO du bourg de Balzac) et aux
environs dans les paroisses de Bàliàc (Balzac), Chanieré (Champniers) et Vars, y compris
vaisseaux vinaires, meubles se trouvant dans les bâtiments, sans autre exception que deux
pièces de terre au village de Puyravaud paroisse de Chaniers (biens donnés par les époux
DUBOIS-BOURDAGE à leur fille Marguerite, mère du futur) ; et encore en avancement
d'hoirie 300L en espèces sonnantes. Au même contrat, les parents DUSOUCHET constituent
à leur fille en avancement d'hoirie la somme de 4.000L payable lorsque la donataire aura 25
ans, et productive d'intérêts jusque là. Convention d'habitation en la demeure des parents
DUSOUCHET pour les futurs et leurs enfants à venir, avec stipulation que tant que durera
cette cohabitation les époux DUSOUCHET ne paieront pas d'intérêt. Contrat de société et
communauté suivant la Coutume d'Angoumois de tous biens meubles et acquêts ... dans
laquelle ils confèreront chacun la somme de 300L. Gain de survie de 300L sur les biens du
prémourant. Ce contrat de mariage est signé :
DUSSOUCHET, M DUSSOUCHET, MARCHADIER, C DUSSOUCHET, MARCHADIER,
M DUBOIS, Ollive BOURDAGE, F G DUSSOUCHET, gardien des P.P. Cordeliers,
A DUSSOUCHET, Marie TOURNIER, F MARCHADIER, J MARCHADIER, A
DUSSOUCHET, S MARCHADIER, Mathurine DUSSOUCHET, Anne DAVID, Marie
MARCHADIER, Sr Anne DUSSOUCHET, Sr DUSSOUCHET, bénédictine, F
PETHOISEAU religieuse de St François, S de FORNEL, Sr de L'ETOILE, Sr Louise
GUILLAUME, Marie Thérèse Du LAU, hospitalière, M CALLIOT, Marie THEVET, Sr
VALLIER, Jeanne VALLIER, Sr VALLIER, Marie DEMONDION, Thérèse BRAUD, Sr
Rose de LACHAIZE, Sr DUSSOUCHET hospitalière, BAUSSU, JOUBERT, CHERADE de
MONBERON, de SAINT-MARTIN, CHERADE de MONBERON, JOUBERT Maire,
SAUVO chanoine, MIOULLE, M MIOULLE, MIOULLE de LATOUCHE, MIOULLE curé
de St Martin, MIOULLE, RIVAUD, GIBAUD prêtre, Marthe DEVAL de GUISSALLE, de
GUISSALLE, DEVAL, Frausite de GUISSALLE, CHAPITEAU, CIVADIER, DUCHON
curé de Basse, Jean GUIMARD, LAUZET, H BOURGOUIN, LAUZET, M LAUZET, Anne
LAUZET, M LAUZET, GUIGNARD, BOURGNET et CAILLAUD
21

Plusieurs conseillers, échevins et le Maire lui même ont signé l'acte. Le Comte de Montbron
est présent à l’acte de mariage du fils aîné de son sénéchal. Les religieux sont nombreux, il est
vrai que les DUSOUCHET habitent la paroisse de Beaulieu, quartier des couvents.
Le jeune ménage ne fit pas longtemps demeure commune avec les parents DUSSOUCHET.
Le 20 Février 1754, toujours devant CAILLAUD notaire royal, Michel MARCHADIER et
Marie DUSSOUCHET acquièrent de Madeleine DELAVERGNE une maison sise dans la
paroisse du Petit-Saint-Cybard que l’acte d’acquisition décrit ainsi :
« Un courroir d’entrée, deux salles à droite, cuisine, grand degré et emplacement qui
conduit à la porte de la cour à gauche, cabinet au bout de la première montée du degré,
corridor en haut dudit degré, deux chambres sur les deux salles, deux cabinets l’un au côté
droit dudit corridor et l’autre au bout, degré conduisant aux deux greniers sur lesdites
chambres, les deux greniers …, petit cabinet fermé de cloisons et planches faisant un … sur
le devant du premier grenier, la cave sous ladite maison, allée et jardin à la suite dudit
courroir d’entrée et de ladite maison dans la largeur d’icelle, réduit où est un siège de
latrines, écurie et remise au dessus, volaillère sur lesdites latrines, et un réduit servant de
bûcher au dessous le cabinet qui est au bout de la première montée dudit degré, le tout
confrontant par le devant à la rue par laquelle l’on va de la poissonnerie de la Halle du
Minage au canton de St François à main gauche, par un côté à la maison du sieur
SABESTIER de LAVERGNE frère de ladite demoiselle venderesse, par l’autre côté à celle
des héritiers de M. PERIER de GREZIGNAC conseiller au siège, et par le derrière à celle
nouvellement acquise par le Sieur BRUN et la Dlle de VILLARMONT …provenant de M.
BORDAGE de LA COURADE et de la dame MESNARD sa veuve. Mouvant du chapitre de St
pierre d’Angoulême au devoir de 17 sols six deniers par an. Prix de vente 6.000L et 400L de
pot de vin ».
Jean BOURDAGE sieur de La Courade conseiller honoraire au Présidial d'Angoumois occupa
cette maison de 1730 jusqu’à sa mort en 1754, en tant que locataire de M. DELAVERGNE
père, puis de sa fille, qui vendit le bien juste après son décès. François BOURDAGE, légataire
du défunt, résilia le bail auprès du nouvel acquéreur.
Cette maison dont les époux ont fait leur demeure est sise en la paroisse du Petit-Saint-Cybard
non loin de la cathédrale Saint-Jean.
« Les paroisses de Saint-Jean et du Petit-Saint-Cybard étaient si petites et si compénétrées
que leurs limites étaient bien difficiles à distinguer, … la paroisse du Petit-Saint-Cybard
touchait aux paroisses de Saint-Jean et de Saint-André, … s’étendait jusqu’aux rues de La
Bourcerie(boucherie ?) et du Soleil … » (M. GEORGES : Topographie historique de la ville
d’Angoulême, BSAHC 1898).
D’après les recherches effectuées par André MARCHADIER vers 1910 avec le concours de
M. GEORGES, ces parcelles n°688/689 correspondent aujourd’hui au n°18 de la rue Vauban,
non loin de la Rue du Soleil.
Lettre d’André MARCHADIER à son frère Léon :
« Mon cher Léon,
J’ai profité d’un voyage à Angoulême pour continuer mes recherches, cette fois aux Archives
départementales. J’ai vu l’acte d’achat de la maison vendue en 1810 et sise rue Vauban
n°688 (une seule série de numéros pour toutes les maisons de la ville).
M GEORGE président de la société archéologique, auteur de la topographie historique
d’Angoulême, que j’ai rencontré par hasard aux archives, doit me dire où se trouve
exactement la maison. Cette maison achetée par les époux Marchadier-Dusouchet qui aux
termes de leur contrat de mariage devaient vivre avec les vieux Dusouchet, vit naître tous
leurs enfants, sauf l’aîné de Michel Marchadier et de Marie Dussouchet. »
Suit un croquis sur calque commenté de ce quartier relevé sur un des anciens plans cadastraux
d’Angoulême, rue Vauban (n°688 actuel n°18).
22

Le 15 novembre 1766, pardevant CAILLAUD notaire à Angoulême, Michel MARCHADIER


et Marie DUSSOUCHET acquièrent de M. PERIER de GURAT une maison de campagne
sise au bourg d'Asnières-sur-Nouère, comprenant : Cuisine, petit office à côté, salon avec
placards, chambre haute sur la cuisine, cabinet à côté, autre cabinet, chambre sur le salon,
chambre sur le cellier, chambre sur le chai, grenier à la suite, local sous l'escalier, cellier, chai,
cuvier, hangar, écurie, grenier à foin, brûlerie, grange de la métairie, étable de la métairie,
autre grange...

Dans le même temps, les époux font l’acquisition d’une métairie à Chaussebrie dans la même
paroisse : Maison de maître, grange, étable, toit à cochons, autre toit, ...

Enfin les époux possédaient au faubourg St Pierre (actuel quartier Saint Martin?) une métairie
avec étable et grange. Il doit s’agir du moulin avec borderie attenante situé paroisse Saint
Ausone qui figure dans l’inventaire de succession comme provenant de l’acquisition faite le
22 decembre 1749 devant CAILLAUD par les parents de Marie DUSOUCHET.

Succession de Michel MARCHADIER et Marie DUSOUCHET

Au décès de Michel MARCHADIER en 1789, 1'actif de la succession comprenait :


- la maison de la paroisse du Petit-Saint-Cybard (n°688, rue Vauban),
- la maison d’Asnières-sur-Nouère et ses dépendances,
- la métairie de Chaussebrit et sa maison de maître,
- un moulin et borderie attenante à Saint Ausone provenant à Marie DUSSOUCHET de
ses parents qui en avaient fait l’acquisition le 22 décembre 1749 devant CAILLAUD.

Par adjudication devant le Tribunal Civil d'Angoulême du 31 Mars 1810 (Vol 48 N°36) furent
vendus des immeubles dépendant de la succession de Marie DUSSOUCHET veuve de Michel
MARCHADIER, par les sept enfants survivants :
« Vol 48 n°36 du 16 avril 1810. Transcription
Vente par adjudication devant le tribunal d’Angoulême en date du 31 mars 1810 des
immeubles dépendant de la succession de Mme Marie DUSSOUCHET veuve de M. Michel
MARCHADIER par ses enfants :
1° Marie Lucette célibataire majeure,
2° Jean Baptiste avocat et conseiller de préfecture de la Charente, à Châteauneuf,
3° Noël propriétaire à Saint Amand de Boixe,
4° Gabriel Louis prêtre à Torsac,
5° Catherine épouse Louis CLAVELLE horloger à Angoulême,
6° Pierre propriétaire à Saint Amand de Boixe,
7° Marguerite épouse GUISSALLE à Roullet.
1er lot : moulin et borderie attenante à St Ozonne, ledit lot adjugé à M. MACHENAUD avoué,
pour le compte de M. Simon VASLET avoué à Angoulême 47.500F.
2ème lot : maison à Angoulême rue Vauban n°688, lot adjugé à M. François ROBUSTE, à
Fontenille, commune de Champniers 6.600F.
Origine
1er lot : propre à Mme Marie DUSSOUCHET pour l’avoir recueilli dans la succession de
Charles DUSSOUCHET marchand et de Catherine DUSSOUCHET ses père et mère (date de
décès non indiquée) qui avaient acquis les immeubles composant ce lot des sieurs METIER et
autres par acte reçu Me Caillaud notaire à Angoulême le 22 décembre 1749.
23

2ème lot : acquis par les époux DUSSOUCHET-MARCHADIER de Mlle Magdeleine


LAVERGNE suivant acte passé devant Me Caillaud le 20 février 1754 ».
Sept enfants sont mentionnés à cette vente en licitation de 1810 :
Marie dite Lucette célibataire, Jean Baptiste, Noël(Jean), Gabriel Louis, Catherine Clavelle,
Pierre, Marguerite Guissalle. Marie épouse Guignard n’y figure pas : était-elle morte à cette
date ou avait-elle été désintéressée par ses conventions de mariage ou autres dispositions ?

Descendance de Michel MARCHADIER et Catherine DUSOUCHET

Michel MARCHADIER décéda au logis d’Asnières-sur-Nouère le 15 octobre 1789, à l’âge de


65 ans, et Marie DUSOUCHET, veuve durant 20 ans, décéda à Angoulême le 6 avril 1809, à
l’âge de 79 ans, après avoir mis au monde les quatorze enfants qui suivent.

1. Jean Baptiste MARCHADIER (1753-1820) Conseiller du roi épx Jeanne ANNEQUIN


Il est né à Angoulême le 17 février 1753, baptisé le 20 paroisse Notre-Dame de Beaulieu,
parrain Jean-Baptiste MARCHADIER notaire royal, marraine Catherine DUSOUCHET.
« Le 20e Février I753 a été baptizé Jean Baptiste né le 17 fils légitime de Me Michel
MARCHADIER Avocat au Présidial, et de Marie DU SOUCHET. A été parrain Me Jean
Baptiste MARCHADIER notaire royal (aïeul?) et marraine Catherine DUSSOUCHET. Signé
MARCHADIER, DUSSOUCHET, DUSOUCHET, MARCHADIER, M DUSSOUCHET,
MARCHADIER, CAZAUD curé » (registres de la paroisse N.D. de Beaulieu).
Avocat en parlement, conseiller avocat du roi au présidial, premier président du conseil
général de la Charente à sa création, puis conseiller de préfecture.
Après cette carrière riche et variée, il se retire à Châteauneuf où il est décédé en sa maison
(logis Marchadier) le 25 Novembre 1820 :
« L'an 1820 le 27e Nov, pardevant nous, Louis Toussaint BAZAGIER, ... sont comparus MM
François Louis MENUT, propriétaire âgé de 39 ans dmt en cette ville, qui a dit être le neveu
par alliance du décédé, et Pierre Mathurin Prosper GUIGNARD aussi propriétaire âgé de 23
ans dmt commune de Bassac ... qui a dit être aussi le neveu du côté maternel du décédé,
lesquels nous ont déclaré que Monsieur Jean Baptiste MARCHADIER, Avocat, veuf de Dame
Jeanne ANNEQUIN, fils légitime de feu Monsieur Michel MARCHADIER, avocat, et de
défunte Dame Marie DUSSOUCHET, est décédé le 25 de ce mois à 7H du matin dans sa
maison située dans cette ville, à l'âge de 67 ans. Ont signé … » (Registres de l’état civil de
Châteauneuf).
Il épousait le 6 août 1782 Jeanne ANNEQUIN fille de Guillaume ANNEQUIN propriétaire,
et de Catherine de LA MARTINIERE, de la paroisse ND de la Payne. Il sont les auteurs de la
branche de Châteauneuf. Le détail de leur descendance sera donné plus loin.

2. Marguerite MARCHADIER (1754-….) épouse de Jean MARTIN de GUISSALLE


Elle est née à Angoulême le 19 janvier 1754 et baptisée le 21 mars suivant en la paroisse du
Petit Saint Cybard, parrain Charles DUSOUCHET marchand, marraine Marguerite DUBOIS.
« Le quatre mars 1754 j’ai suppléé les cérémonies du baptème a Marguerite ondoiée le vingt
janvier dernier, née le dix neuf, fille légitime de Me Michel MARCHADIER avocat au
présidial et de Marie DUSSOUCHET, a été parrain Charle DUSSOUCHET marchand,
marraine Marguerite DUBOIS, signé Dubois, Dusouchet, Marguerite Dubois, MDusouchet».
(extrait baptistaire psse N-D de Beaulieu Angoulême Marguerite MARCHADIER 1754)
Elle épouse le 6 août 1782 en l'église du Petit Saint Cybard Jean MARTIN de GUISSALLE
fils de Jean MARTIN de GUISSALLE et de Jeanne DUVIGNEAU, de la paroisse de Nersac :
« Le six d’aout mil sept cent quatre vingt deux après une seule publication des bans, tant
24

dans cette église que dans celle de Nersac de ce diocèze, comme il apparaît par le certificat
de Msre MARTIN de GUISSALLE curé dudit Nersac en date du jour d’hier, et vu la dispense
pour les deux autres bans obtenue de Mgr l’évêque d’Angoulême le trois du susdit mois
signée MIOULLE vicaire général, les fiançailles préalablement observées et ne s’étant trouvé
aucune opposition ni empêchement civil ou canonique, je soussigné prêtre et curé ai donné la
bénédiction nuptialle suivant la forme prescrite à Mr Jean MARTIN de GUISSALLE fils
légitime de autre sieur Jean MARTIN de GUISSALLE et de Dame Jeanne DUVIGNAUD de
la susdite paroisse de Nersac et à Demoiselle Marguerite MARCHADIER fille légitime de Me
Michel MARCHADIER avocat en la cour et de Dame Marie DUSSOUCHET de la présente
paroisse, en présence et du consentement des sieur et dame MARCHADIER, et des sieur et
dame MARTIN de GUISSALLE pères et mères des contractants, présens aussi sieur Antoine
DUSSOUCHET négociant, Me Jean FAURE procureur en la sénéchaussée de cette ville, de
Léonard LACHAIZE notaire royal, et sieur Mathurin PINIER bourgeois, et autres parents et
amis. Signé MARCHADIER, DUSSOUCHET, FAURE, MARTIN de GUISSALLE,
(Marguerite) MARCHADIER, M POIRIER, Pierre M. de GUISSALLE, MARCHADIER,
Marie DUSSOUCHET, LACHAIZE, ANNEQUIN, ANNEQUIN Pre, Jeanne DUVIGNEAU,
Gabriel Louis MARCHADIER sous diacre, Lauran MARCHADIER, Pierre MAUFRAS, Noël
MARCHADIER, Marie MARCHADIER, R M DEGUISSALLE, LEMAISTRE curé de St
Cybard ». (extrait des registres de la paroisse du Petit-St-Cybard, greffe du TC d’Angoulême)
Ce mariage est célébré en même temps que celui du frère de la mariée, Jean Baptiste
MARCHADIER, avec Jeanne ANNEQUIN.
La famille MARTIN est connue depuis le 15ème siècle pour avoir donné une suite de maires et
d’échevins à la ville d’Angoulême ; cette branche a conservé le nom du fief de Guissalle,
paroisse de Vindelle, qu’elle a tenu avant de le transmettre en 1650 aux REGNAULD et
CHAPITEAU (Laurent Maurin & Bruno Sepulchre).
Les époux ne paraissent pas s’être installés à Angoulême ; ils résidaient à La Chaume paroisse
de Roullet que possédait Jean MARTIN de GUISSALLE ; ce dernier figure au procès verbal
de l’assemblée de la paroisse de Roullet le 8 mars 1789. Leur postérité nous est inconnue.

3. Marie MARCHADIER (1755-… ?)


Elle est née à Angoulême le 8 avril 1755, et fut baptisée le 10 paroisse du Petit Saint Cybard,
parrain Antoine DUSOUCHET, marraine Marie MARCHADIER.
« Le 10 avril 1755 a été baptisée Marie MARCHADIER née le huit du présent mois, fille
légitime de Monsieur Maître Michel MARCHADIER avocat en parlement et de demoiselle
Marie DUSOUCHET, a été parrain Jean BRETON représentant Monsieur Antoinne
DUSOUCHET, marrainne Marie MARTINEAU repésentant delle Marie MARCHADIER, le
baptême fait en présence des soussignés.(signé) Marchadier, Elie Chasote et (illisible) ».
(extrait baptistaire paroisse du Petit-St-Cybard Marie MARCHADIER 10 avril 1755).
Sa destinée nous est inconnue. Est-elle l’une des trois religieuses de La Rochefoucauld ?

4. François MARCHADIER (1756-… ?)


Il est né à Angoulême le 23 juillet 1756, baptisé le lendemain paroisse du Petit Saint Cybard,
parrain François MARCHADIER, marraine Mathurine DUSOUCHET.
« Le vingt quatre juillet 1856 (1756 !) a été baptisé François MARCHADIER né du jour
d’hier, fils légitime de Mr Maître Michel MARCHADIER et de Demoiselle Marie
DUSOUCHET, a été parrain Mr François MARCHADIER, marreine demoiselle Mathurine
DUSOUCHET, le baptème fait en présence des soussignés. (signé) Marchadier, MDusouchet,
Fonchaudière curé du Pt St Cybard » (extrait baptistaire paroisse du Petit-Saint-Cybard au de
François MARCHADIER 24 juillet 1756).
25

Sa destinée nous est inconnue. Est-ce lui qui fut inhumé à Saint Martial d’Angoulême à l’âge
de 25 ans env. le 4 aout 1779 ? (registres de la paroisse St Martial d’Angoulême 4 août 1779)

5. Gabriel Louis MARCHADIER (1758-v1834) prêtre, chanoine de Blanzac


Il est né à Angoulême le 6 fevrier 1758 et baptisé le lendemain en la paroisse du Petit-Saint-
Cybard, parrain Gabriel DUSOUCHET religieux cordelier, marraine Louise GUILLAUME.
« Le sept février 1758 a été baptisé Gabriel Louis MARCHADIER né le jour d’hier fils
légitime de Me Michel MARCHADIER avocat en la cour et Dlle Marie DUSOUCHET, a été
parrain Pierre PINAUD représentant RP Gabriel DUSOUCHET religieux cordelier et
marraine Catherine MESMIN représentant Dame Louise GUILLAUME associée aux dames
de L’Hôtel-Dieu de cette ville, fait en présence des soussignés. (signé) Marchadier,
Dusouchet, Fonchaudière curé de St Cybard » (extrait baptistaire Paroisse du Petit-St-Cybard
de Gabriel Louis MARCHADIER 7 fév 1758).
Son acte mortuaire n’a pas été retrouvé. Il est probablement décédé à Angoulême vers 1834.
Prêtre du diocèse d’Angoulême, chanoine de Saint-Arthémy de Blanzac de 1781 à 1790, puis
vicaire et curé de différentes paroisses, il a connu par la suite toutes les vicissitudes des temps
révolutionnaires. Voici ce qu’écrivent à son sujet l’abbé NANGLARD (« Pouillé du diocèse
d’Angoulême ») et l’abbé BLANCHET (« Le clergé charentais pendant la Révolution ») :
« Né à Angoulême de Michel Marchadier avocat au présidial et de Marie Dussouchet,
baptisé le 7 février 1758 paroisse Saint Cybard, il est sous-diacre en 1782, prêtre, chanoine
de Saint-Arthémy de Blanzac (visa du 27 mars 1781) jusqu’à la fin de l’ancien régime, en
même temps vicaire amovible de Saint-Eutrope La Lande en 1784-85 (Pouillé II.344, I.298 ;
Blanchet p411), puis à ND de Douzat 1787-88 (Pouillé II.725), et en 1790 à Birac (Pouillé
II.299). Ayant prêté serment pour la constitution civile du clergé, il est installé curé intrus de
Birac le 17 avril 1791. Il prête tous les autres serments exigés et abdique le 23 frimaire An II
sa qualité de prêtre. Mais il exerce secrètement, à Angoulême en particulier. A ce propos,
voici ce que rapporte Blanchet ( p278-79) :
« le 26 thermidor An VI (14 août 1798), la municipalité d’Angoulême organise une nouvelle
perquisition pour le lendemain, fête de l’Assomption, principalement dans la maison où il se
dit des messes et où il s’exerce diverses cérémonies religieuses. Les administrateurs
Guimberteau, Sallée, Lhoumeau, les commissaires de police Déclide, Denis Aubin et Jean
Charles, plus des gendarmes et des vétérans, furent chargés de cette glorieuses expédition
dont voici le résultat : « Guimberteau et Aubin trouvèrent chez Frugier Gabriel Marchadier
ex-curé de Birac, caché sous un lit dans une chambre où il y avait un autel dressé »…
« sur le rapport des inquisiteurs, la municipalité … ordonna l’arrestation de Marchadier
parce qu’il n’avait pas prouvé qu’il eut prêté les serments voulus … Marchadier établit qu’il
était en règle avec les serments, mais l’administration ordonna le 27 brumaire An VII (17
novembre 1798) qu’il fut poursuivi devant les tribunaux pour avoir exercé le culte dans la
maison de Frugier avant le 19 fructidor An V sans la déclaration à la municipalité ».
En 1800, il reprend ouvertement son ministère à Birac, et en 1801, à la veille du concordat,
rétracte le serment à la constitution civile du clergé (Pouillé II.299, Blanchet 531).
Desservant de Torsac, réinvesti le 23 avril 1804, relevé de ses fonctions en 1812, réintégré en
1819, il va à Saint-Vallier le 13 mai 1823, est déposé le 30 juin 1827, se retire à Angoulême
où il meurt vers 1834 (Pouillé IV.334)(Blanchet 530) ».

6. Jean Baptiste MARCHADIER (1759-….) clerc tonsuré


Il est né à Angoulême le 28 mars 1759, et baptisé le 29 paroisse du petit Saint-Cybard, parrain
et marraine : Jean-Baptiste et Marguerite MARCHADIER ses frère et sœur.
« Le vingt neuf mars 1759 a été baptisé Jean Baptiste MARCHADIER né d’hier fils légitime
de Me Michel MARCHADIER avocat en la cour et de demlle Marie DUSSOUCHET, a été
26

parrain Jean Baptiste MARCHADIER son frère, et Marguerite MARCHADIER sa sœur


marraine, le baptème fait en présence des soussignés. (signé) Marchadier, Dusouchet,
Fonchaudière curé de St Cybard » (extrait baptistaire paroisse du Petit-St-Cybard de Jean
Baptiste MARCHADIER 29 mars 1759).
Clerc tonsuré, étudiant en philosophie en 1779, puis en théologie, il fut cité comme témoin
dans l’affaire criminelle Mioulle (BSAHC 1916.64). Sa destinée nous est inconnue.

7. Catherine Marguerite MARCHADIER (1760-… ) épouse de Louis CLAVELLE


Elle est née et baptisée à Angoulême le 31 juillet 1760 paroisse du Petit Saint-Cybard, parrain
et marraine : Jean Baptiste et Marguerite MARCHADIER ses frère et sœur.
« Le trente un juillet mil sept cent soixante a été baptizée Catherine Marguerite
MARCHADIER née de ce jour fille naturelle et légitime de Me Michel MARCHADIER avocat
en la cour et de Demlle Marie DUSSOUCHET ses père et mère, a été parrain Jean Baptiste
MARCHADIER et marraine Marguerite MARCHADIER ses frère et sœur germains. (signé)
Marchadier, Fonchaudière curé de St Cybard » (extrait baptistaire paroisse du Petit-Saint-
Cybard, Catherine Marguerite MARCHADIER 1760).
A l’âge de 41 ans, elle épousa le 17 Floréal An IX (1801) Louis Nicolas CLAVELLE âgé de
31 ans, horloger à Angoulême.
« C N°54. Mariage de Nicolas Louis CLAVELLE et Catherine Marguerite MARCHADIER
Mairie d’Angoulême Arrondissement communal d’Angoulême du dix septiesme jour du mois
de floreal an neuf de la republique française, acte de mariage de Nicolas Louis CLAVELLE
âgé de trente un ans, né en la commune de Paris, département de la Seine le deux fevrier mil
sept cent soixante dix, exerçant la profession d’horloger, demeurant en cette commune
d’Angouleme département de la Charente, fils légitime de feu Pierre Nicolas CLAVELLE,
procureur, et de vivante Catherine Rozélie Joseph HARDY, demeurant en la commune de
Ferrières département du Loiret, et de Catherine Marguerite MARCHADIER âgée de
quarante ans dix mois, née le trois juillet mille sept cent soixante en cette ditte commune
d’Angouleme susdit departement de la Charente, demeurant même commune, fille légitime de
feu Michel MARCHADIER homme de loi et de vivante Marie DUSSOUCHET, demeurant
cette dernière même commune, les actes préliminaires audit mariage sont extraits, savoir
l’acte de publication des promesses de mariage des époux du registre tenu à cet effet au
bureau de l’etat civil de cette ditte mairie, en datte du vingt germinal dernier et affichée le
même jour par extrait à la principale porte de cet ditte mairie aux termes de la loi, et l’acte
des naissances de l’epoux des registres des naissances de laditte commune de Paris, l’acte de
naissance de l’épouse des registres des naissances de cette ditte commune d’Angoulême le
tout en forme, de tous lesquels actes il a été donné lecture par moi adjoint à la mairie
d’Angouleme aux termes de la loi lesdits époux présents ont déclaré prendre en mariage l’un
laditte Catherine Marguerite MARCHADIER, l’autre le dit Nicolas Louis CLAVELLE, en
présence de Jean DUSSOUCHET RANCLOS âgé de quarante un ans cousin germain de
l’épouse, de Pierre CALLAUD horphevre âgé de trente cinq ans, de Pierre CHATENET
pratissien âgé de trente ans, et de Denis AUBIN âgé de trente quatre ans, employé au bureau
de l’état civil de cette ditte mairie demeurant en cette ditte commune d’Angouleme, après
quoi moi Jean Baptiste CLAVAUD adjoint à laditte mairie d’Angoulême faisant les fonctions
d’officier public de l’etat civil, ai prononcé qu’au nom de la loi lesdits époux sont unis en
mariage et ont les dits époux et témoins signé avec moi. (signé) Marchadier, Clavelle,
Chastenet, Jean Pierre Callaud, Denis Aubin, Dusouchet Ranclos, Clavaud adjt »
(extrait des registres de l’état civil de la commune d’Angoulême, 1801)

8. Mathurine Marie MARCHADIER (1762-1768)


27

Elle est née à Angoulême le 27 septembre 1762, baptisée le 29 paroisse du Petit Saint-Cybard,
parrain Antoine DUSOUCHET négociant, marraine Mathurine Marie DUSOUCHET, oncle et
tante maternels.
« Le vingt neuf septembre mil sept cent soixante deux a été baptizée Mathurine Marie fille
naturelle et légitime de Me Michel MARCHADIER avocat en la cour et de Demoiselle
DUSSOUCHET, ont été parrain et marraine Sieur Antoine DUSOUCHET négociant et
Demoiselle Mathurine Marie DUSSOUCHET, ses oncle et tante maternels, ladite enfant née
le vingt sept à minuit, le baptême fait en présence des soussignés. (signé) Marchadier,
Dusouchet, Mathurine Marie Dusouchet, Fonchaudière curé de St Cybard » (extrait
baptistaire de la paroisse du Petit-St-Cybard, Mathurine Marie MARCHADIER 1762).
Elle est décédée le 9 mai 1768 paroisse du Petit Saint-Cybard, inhumée dans l’église.
« Le neuf may mil sept cent soixante huit a été inhumée dans l’église Marie Mathurine
MARCHADIER âgée de quatre ans, fille légitime de monsieur Maître MARCHADIER et de
Dame Marie DUSOUCHET avocat en la cour du parlement, l’enterrement fait présents les
soussignés. (signé) Chazote, Gilbert archiprêtre » (extrait mortuaire de la paroisse du Petit-
St-Cybard, Mathurine Marie MARCHADIER 1768).

9° Marie MARCHADIER (1763-….) épouse de Pierre GUIGNARD sénéchal de Bassac


Elle est née et baptisée à Angoulême le 13 décembre 1763 paroisse du Petit Saint-Cybard,
parrain Jean Jacques AGERON négociant, marraine Marie GUIGNARD.
« Le treize décembre 1763, a été baptisée Marie née à minuit, fille légitime de Me
MARCHADIER avocat en la cour et de demoiselle Marie DUSSOUCHET, a été parrain Jean
Jacques AGERON négociant et demoiselle Marie GUIGNARD marraine, le baptème fait en
présence des soussignés. (signé) Marie Guignard, Ageron, Rose Ageron, Marchadier »
(extrait baptistaire de la paroisse du Petit-St-Cybard, Marie MARCHADIER 1763).
Elle épousa les 4-13 aout 1788 à Asnières-sur-Nouère Pierre GUIGNARD, né le 15.11.1747
et baptisé le 26 suivant à Saint Nicolas de Bassac, notaire royal et juge sénéchal de Bassac et
Saint-Même. Il est fils de François GUIGNARD (14.04.1717-av1788), notaire royal et juge
sénéchal de Bassac, et de Marie Marguerite NAVARRE de BOIS-DE-RET (1713-av1788). Il
est à remarquer que Marie avait pour marraine une Marie GUIGNARD, ce qui laisse supposer
un lien préalable entre les deux familles, peut-être une alliance avec les DUSOUCHET.
Voici l’acte de mariage de Pierre GUIGNARD et Marie MARCHADIER :
« Le treize août mil sept cent quatre vingt huit après les fiançailles et la publication d’un ban
pour premier et dernier du mariage à contracter entre maître Pierre GUIGNARD notaire
royal et juge sénéchal des châtellenies de Bassac et Saint-Même, fils majeur et légitime de feu
maître François GUIGNARD aussi notaire royal et juge des sudites châtellenies et de defunte
demoiselle Marie Marguerite NAVARRE de BOIS de RET, âgé d’environ trente neuf ans de la
paroisse de Saint Nicolas de Bassac diocèse de Saintes d’une part, avec demoiselle Marie
MARCHADIER majeure fille légitime de maître Michel MARCHADIER avocat en la cour du
parlement et de dame Marie DUSSOUCHET de la paroisse de Saint-Cybard d’Angoulême,
d’autre part, sans y avoir découvert aucun empêchement civil ni canonique, les susdites
parties ayant obtenu dispense des deux autres bans tant de monseigneur l’évêque de Saintes
que de monseigneur l’évêque d’Angoulême, le premier en date du onze de ce mois signé
HARDY vicaire général, le second en date aussi du onze signé de LAMBERT vicaire général
ayant reçu la permission de monsieur LEMAITRE curé dudit Saint Cybard en date du onze
août présent mois, je soussigné leur ai donné la bénédiction nuptiale en cette église avec le
consentement du sieur MAINGAUD curé de cette paroisse, en présence et avec le
consentement des parents desdites parties contractantes, savoir de monsieur maître Jean
Baptiste MARCHADIER avocat du roi au grand baillage d’Angoulême, frère de ladite
demoiselle contractante, des sieurs Jean, Pierre MARCHADIER aussi ses frères germains, de
28

maître Jean FAURE procureur audit grand baillage, oncle par alliance de ladite demoiselle,
témoins tous domiciliés en la dite ville d’Angoulême, lesquels ont signé avec nous, les dits
contractants et autres.
Le registre est signé : GUIGNARD, Marie MARCHADIER, MARCHADIER avt du Roy,
Pierre MARCHADIER, MARCHADIER, FAURE, Jean MARCHADIER, Marguerite
MARCHADIER, Marie DUSSOUCHET, Anne MAINGAUD, Marie MARCHADIER, Jeanne
GUIGNARD, Elisabeth MESLIER, MARCHADIER prêtre.
Pour extrait conforme, mairie d’Asnières le neuf février mil neuf cent vingt quatre, le Maire »
Le père du marié, François GUIGNARD est fils de Jean GUIGNARD (né en 1688 fils de
Guillaume 1649-1724 et de Louise de LA CONFRETTE) et de Louise PASSIER (fille de
François et de Marguerite TABOIS). La mère du marié, Marie Marguerite NAVARRE est
fille de Pierre NAVARRE sieur de Boisderet, maître de la poste de Villars-Marange
(Moulidars 15.11.1675-06.08.1748, fils de Jean marchand et de Marguerite MORPAIN de
Boisderet), qui épousa, suivant contrat du 25.06.1712, Marie ARNAULD (1694-21.02.1766,
fille de Mathurin bourgeois et de Jeanne BARREAU).
Ils eurent au moins deux enfants :
- Marie GUIGNARD (1790-1851) ci-après,
- Pierre Mathurin Prosper GUIGNARD (v1797-1869) ci-après.

DESCENDANCE DE MARIE MARCHADIER &1763 PIERRE GUIGNARD

Pierre Mathurin Prosper GUIGNARD (v1797-21.12.1860), notaire, propriétaire à Bassac,


épousa Marie Charlotte ARNAUD (v1797), dont un fils Henri Prosper GUIGNARD né à
Bassac le 26 novembre 1831, qui épousa en 1862 sa cousine Marie MARCHADIER née à
Marthon le 11.05.1843, fille de Michel MARCHADIER (°14.11.1814), propriétaire et notaire
à Marthon et de Jeanne Valérie Isoline L’HERAUD-CHAMPAGNAT (°v1821) dont Georges
GUIGNARD marié vers 1892 à Mlle N… fille du Directeur de la Banque de France à
Montauban.

Marie GUIGNARD (1790-1851) épouse le 08.02.1813 à Bassac, Pierre Emmanuel


CASTAIGNE né le 12.08.1780, médecin à Bassac, fils de Charles Gervais CASTAIGNE
médecin à Bassac (07.10.1747-28.01.1829) et (x15.04.1776) de Marie BRUGERON (°1750),
petit-fils de Philippe CASTAIGNE (1708-1784) et de Jacquette TABUTEAU (1709-1769),
de Jacques BRUGERON sieur de La Motte (°1705) et de Marie Anne ALBERT (°1715). Ils
ont eu les enfants suivants :
Charles Albert CASTAIGNE (1813-1887) époux de Marie Anne Emma CASTAIGNE
Jeanne Marie Zulma CASTAIGNE (1816-1842) épouse de Charles CASTAIGNE
Ce deux ménages ont été honorés d’une très nombreuses descendance présentée plus loin.

DESCENDANTS DE CHARLES ALBERT CASTAIGNE & MARIE EMMA CASTAIGNE

Charles Albert CASTAIGNE (Bassac 06.12.1813-24.06.1887 Bassac) médecin à Bassac


épousa les 4 et 21 juillet 1840 Marie Anne Emma CASTAIGNE née le 21.08.1820 à Cognac,
fille de Pierre Albert (°1781) et (X1820) de Marie Charlotte BEAU (°1790). Ils ont eu les
trois enfants :
A : Marie-Berthe CASTAIGNE 1841
B : Charles Emmanuel Albert CASTAIGNE 1843
C : Maurice Charles CASTAIGNE 1857
29

A. Marie Berthe CASTAIGNE (Bassac 17.08.1841) qui épousa en premières noces le


9.07.1865 Jean Joseph CONSTANT (1840-1867) notaire à Pérignac, fils de Guillaume
(11.04.1811-10.08.1861) notaire à Pérignac, et de Estelle GUIMBERTEAU de
BOISMILORD (Blanzac 18.11.1821-09.05.1897 Blanzac), dont :
A1. Guillaume CONSTANT (24.08.1866) élevé par ses grands parents à Bassac et au collège
Saint Paul d’Angoulême, décédé jeune sans postérité.
Elle épousa en secondes noces Ernest GAUTHIER.

B. Charles Emmanuel Albert CASTAIGNE (Bassac 20.12.1843-1906) avocat et négociant en


eaux de vie à Bassac, il épousa le 25.11.1867 à Blanzac Marguerite Marie Nelly CONSTANT
fille de Guillaume (1811-1861) et Estelle GUIMBERTEAU (1821-1897), dont les suivants :

B1. René Charles Guillaume CASTAIGNE (Bassac 17.10.1868-19.10.1947) épousa le


27.02.1902 (15.10.1892 Gensac-la-Pallue) Sophie Marett CASTILLON du PERRON (1870-
1950) fille de Edmond (1833-1872) et de Margaretta STEERE (1838-1872) dont :

B1a. Marguerite Marie Marett CASTAIGNE épouse de Robert FROIN (1890-1063) fils de
Edmond et de Elisabeth DODART. Postérité ?

B1b. Suzanne CASTAIGNE épouse de André LAVIGNOTTE-SAINT-LAURENT fils de


Edouard Jules (1860) et de Marie Eugénie LAGRELAT, dont Bernadette, Jacques Edouard,
Françoise.

B1c. Thérèse Zizi CASTAIGNE épouse 1. François Alexis RIVOIRE 2. Jean TANGUY-
LIGEAC.

B1d. Odette CASTAIGNE épouse de Pierre VALLANTIN-DULAC fils de Laurent (Marthon


1868-1947 Bordeaux) (fils de Félicien 1834-1917 et de Marie Marguerite Philomène Julie
CONSTANT °1841) et de Marie Françoise Elia MORAND 1875-1965 (fille de Fernand
1843-1907 et de Françoise Isabelle Marie GIRAUD°1855). De cette union :

B1d1. Guy VALLANTIN-DULAC qui épouse en 1ères noces José DESROUSSEAU,


dont les sept enfants suivants :
Bénédicte VALLANTIN-DULAC épouse 1° de Dominique PUYO (dont Claude PUYO ?) 2°
Jean CAZEIL dont Clément CAZEIL.
Dominique VALLANTIN-DULAC.
Emmanuel VALLANTIN-DULAC.
François VALLANTIN DULAC.
José VALLANTIN-DULAC.
Laurent VALLANTIN –DULAC.
Marie-Noëlle VALLANTIN-DULAC.
Guy VALLANTIN-DULAC qui épouse en 2èmes noces Françoise BEAUDOIN de LA
MORINERIE fille de Pierre BEAUDOIN et de Antoinette de LA MORINERIE, dont :
Laurent VALLANTIN-DULAC.

B1d2. Eliane VALLANTIN-DULAC épouse de Guy ROHMER, dont les cinq enfants
suivants :
Louis ROHMER.
Antoine ROHMER.
Béatrice ROHMER.
30

Christophe ROHMER.
Véronique ROHMER.

B1d3. Michel VALLANTIN-DULAC.

B1d4. Odile VALLANTIN-DULAC épouse de Georges CATALA fils de Marcel et de


Marguerite JEANNIN, dont les quatre enfants suivants :
Ghislain CATALA.
Hervé CATALA époux de Chantal PEYRELONGUE.
Laurence CATALA épouse de Laurent CHALLAN-BELVAL : dont Caroline, Benoit, Paul,
Ségolène, Jean Emmanuel, Edmond et Béatrice CHALLAN-BELVAL.
Stéphane CATALA époux de Odile SELZ.

B1d5. Etienne VALLANTIN-DULAC époux de Brigitte BOURDIN dont les deux suivants :
Christophe VALLANTIN-DULAC.
Fabrice VALLANTIN-DULAC.

B1d6. Philippe VALLANTIN-DULAC époux de Sabine PEYRELONGUE fille de François


et de Marianne LUNDQUIST, dont les quatre enfants suivants :
Thibaud VALLANTIN-DULAC.
Sophie VALLANTIN-DULAC épouse de Alexandre BROU de LAURIERE, dont : Mathilde,
Hugo et Louis BROU de LAURIERE.
Géraud VALLANTIN-DULAC.
Guillaume VALLANTIN-DULAC.

B2. Joseph CASTAIGNE (Bassac 27.02.1871-21.09.1951 Paris) professeur agrégé de


médecine à Clermont-Ferrand, épousa 1° le 27.02.1902 à Paris 16eValentine LEGOUEZ
(1881-1908), fille de Raynald (°1857) chevalier LH et de Lucie Victoire AUBERTIN 2° le
14.07.1909 à Saint-Georges d’Oléron Louise Ziette COUSTOLLE (1882-1957) fille de
Etienne (1854-1925) et de Louisa RAOULX (1850-1950). De cette seconde union sont nés les
six enfants suivants :

B2a. Gabriel CASTAIGNE.

B2b. Albert CASTAIGNE époux de Suzy BOULARAN, dont :

B2b1. Marielle CASTAIGNE épouse de Jean Marie PODESTA, dont :


Véronique PODESTA épouse de Marc JUSTICE-ESPENAN dont : Margaux, Arthur, Ery... ?
Sophie PODESTA épouse de Jean François BLANC.

B2b2. Jean Pierre CASTAIGNE époux de Marie MANAUD.


B2b3. Françoise « Fitou » CASTAIGNE.
B2b4. Henri CASTAIGNE époux en 1ères noces de Laure BAUDET, dont :
Jean Emmanuel CASTAIGNE x2007 Sandra FERACCI dont Joseph et Louise CASTAIGNE.
Albert CASTAIGNE X21.02.2009 Anna Maria VASQUEZ, dont Amélie CASTAIGNE.
B2b4. Henri CASTAIGNE époux en 2èmes noces de Marie Christine VALATS, dont :
Marie julie CASTAIGNE x27.06.2009 Rutger KRAAIJENHAGEN, dont Charlotte.

B2c. Etienne CASTAIGNE époux de Françoise Anne Soizic PAOLI fille de Henri Paul Marie
et de Marie Marguerite PHILIPPAR, dont les quatre enfants suivants :
31

B2c1. Anne CASTAIGNE épouse de Vincent ARLET fils de Maurice et de Annie


BRILLATZ, dont Ophélie, Jean, Marie, Nicoline ARLET.
B2c2. Emmanuelle CASTAIGNE épouse le 05.09.1992 Patrick du PRé de SAINT-MAUR
fils de Olivier et de Françoise BURTIN, dont Salomé, Ulysse, Virgile du PRé de SAINT-
MAUR.
B2c3. Paul CASTAIGNE X1999 Christèle FERRUIT dont Orphée, Adèle, Orion
CASTAIGNE.
B2c4. Pénélope CASTAIGNE mère de Urso, Selene, Ange-Sauveur et Cassiopée
SALVADORI.

B2d. Paul CASTAIGNE épousa 1° Jeanne Marie Caroline KELLER.


B2d. Paul CASTAIGNE épousa 2° Simone GAEHLINGER fille de Henri 1885-1965 et de
Gilberte Julitte LARONDE, dont les cinq enfants suivants :
B2d1. Marie José CASTAIGNE épouse de François DELRIEU fils de Jacques et de Marie
Rose NICOLAS, dony les eux enfants suivants :
Emmanuel DELRIEU époux de Emmanuelle BEDOS °68 Colmar dont Colomba DELRIEU.
Christophe DELRIEU époux de Vanessa CASETTA fille de François et de Marie Noëlle
PUECH, dont Blanche et Diane DELRIEU.
B2d2. Jean Paul CASTAIGNE époux de Edwige PONTARD, dont les quatre enfants
suivants :
Diane CASTAIGNE épouse de David MARCELLE, dont Mathis, Clément, Thomas, Eve.
Laetitia CASTAIGNE épouse de Peter SCHWERDORPFER dont Ophélie et Dimitri.
Hélène CASTAIGNE épouse 1° div. N PATISON, 2° Mathieu AVRIL dont Sacha et Mateo.
Philippe CASTAIGNE époux de Marilyn DROUIN, dont Victor et Charlotte CASTAIGNE.
B2d3. Alain CASTAIGNE époux de Damienne LECA médecin, fille de Jean LECA et
Raymonde DUCHAMPS, dont les trois enfants suivants :
Vanina CASTAIGNE épouse de Alexandre HEARY dont Jules, Esther, Lilia.
Jean Gabriel CASTAIGNE époux de Churcher ANNA, dont Oscar et Léo CASTAIGNE.
Marie CASTAIGNE épouse de olivier TERRYN fils de Guy et Béatrice BARRIERE, dont
Maxime et Camille.
B2d4. Sylvie CASTAIGNE mère de Samuel et Juliette enfants de Stephane VIGOUROUX.
B2d5. Thérèse CASTAIGNE épouse de Hervé LUX dont Manon et Fanie LUX.

B2e. Emmanuel Manou CASTAIGNE époux de Marianne RICHET °15.11.1919 Paris 7 e fille
de Charles 1882-1966 et de Marthe TRELAT 1885-1978, dont les deux enfants suivants :
B2e1. Béatrice CASTAIGNE.
B2e2. François Charles Emmanuel CASTAIGNE né le 14 mai 1944 à Alger baptisé au Sacré
Cœur d’Alger, professeur émérite au Québec, épousa le 04.12.1971 à Saint Denis de Sainte
Foy du Québec, Louise BAILLY (°1946) fille de Charles Auguste (1914-1996) et de Mariette
LANGEVIN (°1917), dont les trois enfants suivants :
Valérie CASTAIGNE mère de Audrey fille de Sebastian BOISJOLY.
Marianne CASTAIGNE mère de Thomas CASTAIGNE-COUILLARD enfant de Pascal
COUILLARD fils de Jean Guy et Suzanne NADEAU.
Olivier CASTAIGNE père de Camila CASTAIGNE-RAMIREZ enfant de Ilian RAMIREZ-
FORTICH, fille de Nevis RAMIREZ et Ilian Mariela FORTICH.

B2f. Marielle CASTAIGNE.

C. Maurice Charles CASTAIGNE (Bassac 06.01.1857-1867) fils de Charles Albert 1813-


1887 et de Marie Anne Emma CASTAIGNE.
32

DESCENDANCE DE JEANNE ZULMA CASTAIGNE ET DE CHARLES CASTAIGNE

Jeanne Marie Zulma CASTAIGNE (1816-24.12.1842) fille de Pierre Emmanuel °1780 et de


Marie GUIGNARD 1790-1851, épouse le 24.10.1842 Charles CASTAIGNE (1814-1865) fils
de Pierre Albert (1781) et (X1820) Marie Charlotte BEAU (1790), dont les trois enfants
suivants :
A : Marie Noémie CASTAIGNE 1844
B : Charles Emmanuel CASTAIGNE 1846
C : Marie Jeanne Sophie CASTAIGNE 1850

A. Marie Noemie CASTAIGNE (Cognac 04.03.1844-09.06.1919 La Soloire Breuil Charente)


épousa le 08.07.1862 à Cognac, Elie Henry CASTILLON du PERRON (1831) fils de Pierre
Alexandre (1804-1866) et Sophie MARETT (1805-1869), dont les six enfants suivants :

A1. Marie CASTILLON du PERRON (07.08.1863-10.01.1944 Cognac) épousa le 17.08.1886


Elie HERIARD 1853-1943, fils de Jean Charles 1821-1904 et de Laure MESNARD de LA
TACHERIE 1828-1926, dont les six enfants suivants :
Gabriel HERIARD (Cognac 07.06.1887),
Marguerite HERIARD (Cognac 15.08.1889),
Jacqueline HERIARD (Cognac 13.09.1890),
Marie Josephe Yvonne HERIARD,
Maurice HERIARD,
Jean Jacques HERIARD.

A2. Pierre CASTILLON du PERRON (1864-1920) épousa en décembre 1892 à Cognac


Catherine CASTILLON du Perron 1874-1959 fils de Gabriel (1836) et de Marie Jeanne
Sophie CASTAIGNE (1850-1928), dont les trois enfants ci-après :

A2a. Henri CASTILLON du PERRON.

A2b. Maggy CASTILLON du PERRON épouse de Olivier FLORNOY fils de Eugène (1860)
et de Henriette CASTILLON du PERRON (chau de Gademoulins en Gensac-la-Pallue
22.08.1868-17.02.1959 Nantes), dont Pierre, Françoise et Dominique FLORNOY décédés
sans alliance, et les deux suivantes :
Lucie FLORNOY épouse de James HENNESSY fils de Maurice et de Viviane du
PONTAVICE, dont les quatre enfants suivants :
Maurice HENNESSY époux de Catherine de LADOUCETTE dont Marie, Pauline, Alice (82)
Anne HENNESSY (52),
Frédérik HENNESSY (53),
Isabelle HENNESSY (58).
Monique FLORNOY épouse de Hubert LOUVET, dont les cinq enfants suivants :
François-Xavier LOUVET (+),
Marie-Christine LOUVET (49),
Edouard LOUVET (51+),
Françoise LOUVET (54) épouse de Denis LECOMTE,
Aliette LOUVET (60) épouse de Robert BAILLY.

A2c. Gabrielle CASTILLON du PERRON épouse de Gérard Antoine PEYRELONGUE


notaire à Bordeaux, dont les deux suivants :
33

Roger PEYRELONGUE,
François PEYRELONGUE président honoraire du Tribunal de commerce, époux de Marianne
LUNDQVIST, dont les cinq enfants suivants :
Patrick PEYRELONGUE (53),
Sabine PEYRELONGUE (55) épouse de Philippe VALLANTIN-DULAC,
Chantal PEYRELONGUE (59) épouse de Hervé CATALA,
Thierry PEYRELONGUE (60),
Christophe PEYRELONGUE (66).

A3. Alexandre CASTILLON du PERRON (1867-03.01.1921) époux de Louise BEYLET


dont les quatre enfants suivants :
Noël CASTILLON du PERRON (époux sans enfants de Simone BERTHIER ?)
Madeleine CASTILLON du PERRON
Michel CASTILLON du PERRON (époux de Marguerite JOLIBOIS ?) dont les six suivants :
Isabelle CASTILLON du PERRON,
Béatrice CASTILLON du PERRON, Mme Nicolas CAZELLES,
Laure CASTILLON du PERRON,
Benoît CASTILLON du PERRON (55),
Thibauld CASTILLON du PERRON (60),
Mathieu CASTILLON du PERRON (65).
Henriette CASTILLON du PERRON épouse du Vte Hubert PANON de DESBASSAYNS de
RICHEMONT, dont les quatre enfants suivants :
Guy de RICHEMONT,
Marie Louise de RICHEMONT épouse du baron André de JERPHANION, dont les huit
enfants suivants :
Marc de JERPHANION époux de Marie Christine de CANONGETTES de CANECAUDE,
dont : Ferréol, Thibault, Ghislain (80), Alec (83).
Bernard-Loup de JERPHANION époux de Bénédicte de JULIEN de ZELICOURT, dont :
Marie Victoire épouse de Frédéric PASSERAT de LA CHAPELLE, Romain, Martin (79),
Hugues (84), Lucie (90).
Marie Caroline de JERPHANION épouse de Dominique VALADON.
Béatrice de JERPHANION.
Guillaume de JERPHANION.
Alec de JERPHANION.
Grégoire de JERPHANION.
Nicolas de JERPHANION médecin, époux de Anne LE MASSON, dont : Alix(87), François
(89, Antoine (92).
Alec de RICHEMONT époux de Catherine de BEAUREPAIRE-LOUVAGNY, dont les
quatre enfants suivants :
Ombline de RICHEMONT,
Laurent de RICHEMONT èpoux de Yolaine de PRADEL, dont Olivia (82), Augustin (84),
Claire (87),
Pascale de RICHEMONT,
Anne de RICHEMONT.
Robert de RICHEMONT époux de Martha SOUTHWORTH WILLARD, dont les quatre
enfants suivants :
Laurence de RICHEMONT épouse de Frederico GRIGNOLO.
John de RICHEMONT avocat, père de Gregory (79), Eglé (81), Ambre (87), Nathanaël (94).
Eglé de RICHEMONT épouse de Alberto ALBERTI.
34

Pia de RICHEMONT épouse de Arnaud TOUYERAS de LA JOURDANIE dont Laëtitia (90)


et Sébastien (94).

A4. Henriette CASTILLON du PERRON (chau de Gademoulins en Gensac-la-Pallue


22.08.1868-17.02.1959 Nantes), a épousé Eugène FLORNOY (1860) fils de Jules Eugène
FLORNOY et de Mathilde PECARD, dont les suivants :
Olivier FLORNOY époux de Maggy CASTILLON du PERRON (voir ci-dessus descendance
HENNESSY et LOUVET),
Alain FLORNOY père des suivants :
Jean FLORNOY,
Agnès FLORNOY épouse de Gérard BARBIERE,
Bernard FLORNOY,
Nicole FLORNOY épouse de Georges GAUTIER, dont les quatre enfants suivants :
Patrick GAUTIER,
Philippe GAUTIER,
Jean-François GAUTIER (50)
Anne GAUTIER (52).
Yves FLORNOY,
Chantal FLORNOY épouse de Philippe BARBET, dont les quatre enfants suivants :
Marie Ange BARBET (59)
Gilles BARBET (60) époux de Virginie BLOUD, dont Zoé (97), Zélie et Aurélien (2000).
Virginie BARBET (63) épouse de Olivier MENUET, dont Alix (97), Jean-Baptiste (99) et
Pierre-Louis (02).
Alain BARBET (65).
Mathilde FLORNOY,
Michel FLORNOY,
Bertrand FLORNOY.

A5. Elisabeth CASTILLON du PERRON (Cognac dec.1870-1960 Cognac) épousa le


19.12.1892 à Cognac Joseph Maurice GAUTIER (Oradour d’Aigre 04.01.1867-1913), dont
les enfants suivants :

A5a. André GAUTIER (1893)

A5b. Antoinette Marguerite Marie GAUTIER (Oradour d’Aigre 22.10.1895-1982) épouse le


27.12.1913 à Bordeaux …Marie Philippe PEYRELONGUE (1887-1980) fils de Martial
Hermann Alfred (1858-1925) et de Marie Caroline Jeanne Jenny MORTON (1865-1959),
dont les sept enfants suivants :
Chantal PEYRELONGUE épouse de Guy AUSCHITZKY
Colette PEYRELONGUE épouse de Louis GEAY
Jacqueline PEYRELONGUE (décédée sans alliance)
Annie PEYRELONGUE (en religion)
Maggy PEYRELONGUE épouse de Michel ETOURNEAU
Sabine PEYRELONGUE épouse de Claude LEMOINE
Yves PEYRELONGUE ingénieur (La Rochelle, Madagascar) époux de Annyck THYEBAUT
dont les trois enfants suivants :
Laure PEYRELONGUE (61)
Christine PEYRELONGUE (62) (épouse de Jean-Marie DUMONT hec).
Hervé PEYRELONGUE (66)
35

A5c. Simone GAUTIER (1898) épouse de Michel HERIARD-DUBREUIL (1884-1942),


logis de Germeville en Oradour d’Aigre, fils de Albert (1853-1941) et Marie Joséphine
BOREAU-LAJANADIE, dont les enfants suivants :
Elisabeth HERIARD-DUBREUIL Mme OUDET
Agnès HERIARD-DUBREUIL
André HERIARD-DUBREUIL PDG de Rémy-Martin, époux de Anne-Marie RENAUD, dont
les quatre enfants suivants :
Michel HERIARD-DUBREUIL
Dominique HERIARD-DUBREUIL, Mme Alain Pierre JACQUET
François HERIARD-DUBREUIL
Marc HERIARD-DUBREUIL
(Joseph HERIARD-DUBREUIL ?)
Jacques HERIARD-DUBREUIL époux de Odile GELIX fille de André et Marguerite
PRADIER, logis de Germeville en Oradour d’Aigre, dont les trois enfants suivants :
Alain HERIARD-DUBREUIL
Olivier HERIARD-DUBREUIL (49) (époux de Patricia de REVEL du PERRON ? dont
Eugénie (92) et Victoire (94).
Catherine HERIARD-DUBREUIL (52) épouse de Patrick DESCHAMPS, dont Laëtitia,
Anne-Sophie (83), Edouard (86), Astrid (90).
Jean HERIARD-DUBREUIL
(Philippe HERIARD-DUBREUIL ?)
Paule HERIARD-DUBREUIL Mme BRILLET
Gonzague HERIARD-DUREUIL époux de Bernadette SIRé, le Prieuré d’Aigre, dont les sept
enfants suivants :
Véronique HERIARD-DUBREUIL épouse d’Alain LACOSTE
Frank HERIARD-DUBREUIL (décédé sans alliance)
Bertrand HERIARD-DUBREUIL (SJ)
Laurence HERIARD-DUBREUIL épouse de Olivier FRANC
Claude HERIARD-DUBREUIL
Béatrice HERIARD-DUBREUIL épouse de Jason TREPANIER
Etienne HERIARD-DUBREUIL.

A6. Albert CASTILLON du PERRON (Cognac avril 1877-24.08.1940) épousa le 21.07.1903


Odette de LAGARDE de CHAMBONAS, dont les cinq enfants suivants :
Hélène CASTILLON du PERRON
Chantal CASTILLON du PERRON
Monique CASTILLON du PERRON
Bernadette CASTILLON du PERRON
Guy CASTILLON du PERRON

B. Charles Emmanuel CASTAIGNE (Bassac 12.08.1846-23.03.1909 Cognac) épousa


Marguerite RENAULT (1861-1882) fille de Théodore (1813-1888) et de Elisabeth
CASTILLON du PERRON (1829-1921).

C. Marie Jeanne Sophie CASTAIGNE (1850-1928 Cognac) épousa en 1870 Gabriel


CASTILLON du PERRON (1836) fils de Pierre Alexandre (1804-1866) et de Sophie
MARETT (1805-1869), dont les cinq enfants suivants :

C1. Jeanne CASTILLON du PERRON (le Perron 27.12.1870-1934) épousa le 03.05.1893


Joseph REDON (1864), dont les quatre enfants suivants :
36

Françoise REDON
Marie REDON épouse de Louis TERCINIER
Paula REDON
Antoinette REDON épouse de Jean PEYRAT dont N… PEYRAT.

C2. Charles CASTILLON du PERRON (le Perron 1872-20.04.1948) épousa le 1 er fevrier


1902 à Paris 16e Saint Pierre de Chaillot, Jeanne Marie BAILLOUD (témoins Charles
Emmanuel CASTAIGNE et Jean HENNESSY)

C3. Catherine CASTILLON du PERRON (Gensac-la-Pallue 02.05.1874-01.03.1959 Saint-


Brice) épousa en décembre 1892 à Cognac Pierre CASTILLON du PERRON (1864-1920) fils
de Hélie Henry et de Marie Noémie CASTAIGNE (1844-1919), dont les trois enfants
suivants :
Henri CASTILLON du PERRON
Maggy CASTILLON du PERRON épouse de Olivier FLORNOY (voir ci-dessus)
Gabrielle CASTILLON du PERRON épouse de Gérard Antoine PEYRELONGUE (cf A2c)

C4. Anna CASTILLON du PERRON (1877-1957)

C5. Jean CASTILLON du PERRON (1878)

Lettres de Jean Baptiste MARCHADIER d’ESTRAY


Châteauneuf Chte 27 oct 09
Mon cher Cousin,
Je continue le dépouillement des papiers de famille, malheureusement tout ce qui touche la
famille DUSOUCHET au-delà de notre grand-mère et de notre grand oncle est resté entre les
mains de ce dernier. J’ai trouvé un fort intéressant inventaire de tous les effets mobiliers
contenus dans la maison d’Angoulême et les métairies.
Une mention vague dans l’acte de baptème dudit Michel fait penser que son grand père
s’appelait aussi Michel.
Voici quelques dates, j’ignore si vous les avez déjà, et quelques notes :
L’inventaire de 1789 mentionnant les papiers trouvés ne parle pas de papiers de famille.
Donc Michel n’en possédait pas, son père Jean étant mort en 1760 et sa mère en 1788, ces
papiers ont dû rester entre les mains d’un autre enfant. Jean sénéchal de Marthon sans doute,
dont descend Georges GUIGNARD par le mariage de sa mère (MARCHADIER) avec
Prosper GUIGNARD descendant lui de Marie MARCHADIER fille aussi de Michel, la
famille MARCHADIER ayant conservé sa maison à Marthon jusqu’au décès de Mme
GUIGNARD née MARCHADIER en 1905. Je crois que G.G. la possède encore. Avez-vous la
descendance desdits ? Après le dépouillement de mes papiers, je chercherai la descendance
de MARTIN de GUISSALLE et de CLAVELLE.
Ci jointes des notes communiquées par mon frère. J’estime que deux DURAND peuvent ne
pas appartenir à la même famille, mais il me semble que deux MARCHADIER doivent avoir
une origine commune.
Veuillez agréer, mon cher Cousin, l’expression de mes plus cordiaux sentiments.
J Marchadier d’Estray
Avez-vous la descendance de Marie épouse GUIGNARD °4 aout 1788 ?
37

J’avais oublé les notes, excusez moi, les voici. Ma théorie est que si plusieurs DURAND
peuvent avoir des origines séparées, il est difficile que tous les MARCHADIER ne se trouvent
pas une origine commune.
Mes recherches sont stationnaires quant à l’ascendance. J’ai dépouillé la plus grande partie
de mes papiers sans toruver rien de bien nouveau, mais j’ai vu chez mon frère jeudi pas mal
de paperasses en désordre qu’il doit m’envoyer. Ceci fait, il faudra aller à la recherche des
actes dans les archives des notaires. Je vous félicite de votre nomination. J’aurais dû la lire
dans les journaux et vous en féliciter, excusez un distrait ou un « pressé » qui lit si vite ses
journaux qu’il lui arrive souvent de commettre des impairs de la sorte.
Je pense rentrer à Paris vers le 20. Si j’ai déniché quelquechose de nouveau, je ne manquerai
pas de vous en aviser aussitôt.
Georges GUIGNARD ne m’a pas répondu. Mes papiers relatant la descendance de son
aieule a été égaré. Il serait intéressant de savoir –les GUIGNARD se rattachant aux
CASTAIGNE et CASTILLON du PERRON, les fastueux Cognaçais- ce sont les seules
alliances, je crois, de nos cousines de cette branche là.
Croyez moi, mon cher Cousin sincèrement vôtre.
Estray

10. Noël MARCHADIER (1765-1787)


Il est né à Angoulême le 6 juillet 1765 et baptisé le même jour paroisse du Petit-St-Cybard,
parrain Nouel DUSOUCHET, chirurgien, marraine Marie Anne NOUEL veuve de Antoine
MAUFRAS receveur des amendes des Eaux&Forêts d’Angoumois, cousine maternelle. Il est
décédé à l’âge de 22 ans le 27 avril 1787 et inhumé le 28 au cimetière de ND de Beaulieu.
« Le six juillet mil sept cent soixante cinq a été baptisé par moy soussigné Nouel
MARCHADIER né de ce jour, fils naturel et légitime de Monsieur Maître Michel
MARCHADIER avocat en la cour et de demlle Marie DUSSOUCHET ses père et mère, a été
parrain Monsieur Nouel DUSSOUCHET Me chirurgien juré de cette ville, cousin du côté
maternel, et marraine Dmlle Marie Anne NOUEL veuve de Monsieur Me Antoine MAUFRAS
en son vivant receveur des amendes des eaux et forêts d’Angoumois cousine du côté maternel.
Présents les soussignés. (signé) Marchadier, Marie Anne Nouel, Natalis Dussouchet,
Marchadier, Rullier loco rectoris » (extrait baptistaire de la paroisse du Petit-St-Cybard,
Nouel MARCHADIER 6 juillet 1765).
« Le vingt huit d’avril mil sept cent quatre vingt sept après la messe a été inhumé dans le
cimetière de l’église Notre Dame de Beaulieu vu l’insuffisance de celui de cette paroisse, Sr
Noel MARCHADIER fils légitime de Me Michel MARCHADIER avocat en la cour et de Dlle
Marie DUSSOUCHET décédé la veille muni des sacrements et âgé de vingt deux ans environ,
ledit enterrement fait en présence des soussignés et autres. (signé) Penot curé de St Ausonne.
Robert vicaire de St André, Maygrier curé de St Paul, Lemaistre curé de St Cybard » (extrait
mortuaire de la paroisse du Petit-St-Cybard, Noel MARCHADIER 28 avril 1787).

11. Marie MARCHADIER (1767-1783)


Elle est née à Angoulême et baptisée le 5 février 1767 paroisse du Petit-Saint-Cybard, parrain
Me Philippe MAUFRAS, marraine Marie MARCHADIER sa soeur. Elle est décédée à l’âge
de 16 ans le 18 mars 1783, inhumée le 20 au cimetière de la même paroisse.
« Le cinq février mil sept cent soixante deux a été baptizée Marie MARCHADIER fille
légitime de Monsieur Michel MARCHADIER avocat en la cour et de damoiselle Marie
DUSOUCHET, le parrin Me Philippe MAUFRAS, marraine demoiselle Marie
MARCHADIER sa sœur, le baptême fait présents les soussignés. (signé) Philippe Maufras,
Marie Marchadier, Marchadier, Veillon prêtre chanoine loco rectoris » (extrait baptistaire de
la paroisse du Petit-St-Cybard, Marie MARCHADIER 5 février 1767).
38

« Le vingtième mars mil sept cent quatre vingt trois a été inhumée après la messe dans le
cimetière de cette église Demlle Marie MARCHADIER fille légitime de monsieur Maître
MARCHADIER avocat en la cour et de Dlle Marie DUSSOUCHET, morte le dix huit du
présent mois vers neuf heures du soir, âgée de seize ans ou environ et munie des sacremens
de pénitence et d’extrême onction, ledit enterrement fait en présence des soussignés et autres.
(signé) M Seguin, Elie Chasote, Lemaistre curé de St Cybard » (extrait mortuaire de la
paroisse du Petit-St-Cybard, Marie MARCHADIER 20 mars 1783).

12. Jean Noël MARCHADIER (1770-1825) sieur des Borderies épx de Marie GASCHET
Il est né à Angoulême le 2 juin 1770 et baptisé paroisse du Petit Saint-Cybard, parrain Jean
TOURNIER notaire, marraine Marguerite MARCHADIER sa tante.
« Le second du mois de juin mil sept cent soixante et dix est né Jean MARCHADIER fils
légitime de Monsieur Maître Michel MARCHADIER et de Dame Marie DUSOUCHET avocat
en parlement, a été parrain Me Jean TOURNIER notaire, marraine Demoiselle Marguerite
MARCHADIER sa tante, le baptême fait en présence des soussignés. (signé) M Marchadier,
Tournier, Marguerite Marchadier, J Marchadier, Jean Marchadier, Gilbert curé de St
Cybard » (extrait baptistaire paroisse du Petit-St-Cybard , Jean MARCHADIER 2 juin 1770).
Il est décédé en 1825 à Saint-Amand-de-Boixe.
Sieur des Borderies, propriétaire à Saint-Amand-de-Boixe, il épouse le 6 fructidor An II à St
Amand-de-Boixe Marie GASCHET (1767-1832) fille de Jean GASCHET notaire royal à St-
Amand-de-Boixe, et de Marie BOUNICEAU (°1733), petite fille de Pierre GASCHET notaire
royal et procureur à Montignac époux (av1732) de Louise MATHIEU, et de Pierre
BOUNICEAU (1695-1762) notaire royal et procureur, sénéchal de Vouharte et Montignac,
époux (x1724) de Marie AMIAUD.
Leur postérité (descendance TOURETTE et MARCHADIER) sera développée plus loin :
RAMEAU DE SAINT-AMAND-DE-BOIXE.

13. Pierre MARCHADIER (1771-1856) sieur de Beauregard épx Antoinette LECOMTE


Il est né à Angoulême le 12 juin 1771 et baptisé le même jour paroisse du Petit-Saint-Cybard,
parrain Pierre GUIGNARD, Marraine Catherine DUSSOUCHET :
« Le l2 de Juin 1771 est né et a été baptisé Pierre fils légitime de Msr Maître Michel
MARCHADIER Avocat en Parlement et de Marie DUSSOUCHET. Parrain Pierre
GUIGNARD, marraine Catherine DUSSOUCHET. Le baptème fait en présence des
soussignés. Signé : Catherine DUSSOUCHET, GUIGNARD, Jean MARCHADIER, M.
GILBERT, curé de St Cybard ». (registres de la paroisse du Petit-Saint-Cybard, Angoulême)
Il est décédé le 21 décembre 1856 à Brossac.
« L'an 1856 le 22 décembre à 3h du soir devant nous ... sont comparus M. Louis Théodore
BUREAU propriétaire âgé de 49 ans dmt au bourg de Sainte-Souline, gendre du défunt, et
François DAILLE sacristain ... lesquels nous ont déclaré que le 21 de ce mois à 4h du soir est
décédé à Brossac, demeure du sieur REGNEZ charron, Mr Pierre MARCHADIER, sans
profession, âgé de 85 ans et 6 mois, demeurant à Brossac, veuf de Dame Marie Antoinette
LECOMTE ... ». (registres de l’état civil de la commune de Brossac).
Pierre MARCHADIER, officier, membre de 1'Ordre du Lis (créé par le Comte d'Artois en
1814), Chevalier de la Légion d'Honneur, épousa le 26 pluviôse an IV (1797) à St Amand-de-
Boixe Marie Antoinette LE COMTE, fille de Philippe LECOMTE des ORS et de Elisabeth
Victoire COUILLANDEAU.
« D'un acte dressé le 26 Pluviôse 1797 sur le registre des mariages, il appert que Mr
MARCHADIER Pierre né à ... le 12 Juin 1771, fils majeur et légitime de Maître Michel
MARCHADIER et de Marie DUSSOUCHET, et Marie Antoinette LE COMTE née le 15 ...
1770, fille majeure et légitime de Philippe LE COMTE et de Elisabeth Victoire
39

COUILLANDEAU, ont contracté mariage ledit jour en la mairie de ladite commune »


(registres de l’état civil de la commune de St Amant de Boixe, Greffe TC d'Angou1ême).
Le détail de leur descendance sera développé plus loin : RAMEAU DE BROSSAC.

14. Marie MARCHADIER (1773-….)


Elle est née à Angoulême le 23 janvier 1773, baptisée le 24 paroisse du Petit Saint-Cybard,
parrain Jean MARCHADIER son frère, marraine Marie MARCHADIER sa soeur.
« Le vingt quatre jour du mois de janvier mil sept cent soixante treize a été baptisée Marie
MARCHADIER née du jour de hier, fille légitime de Monsieur Mêtre Michel MARCHADIER
avocat en parlement et de Marie DUSOUCHET, le parrain Jean MARCHADIER son frère,
marraine Marie sa sœur, le baptème fait présents les soussignés. (signé) Jean Marchadier, M
Marchadier, Marie Lachaise, Jean Marchadier, Gabriel Marchadier, Elie Chasote, Gilbert
curé de St Cybard » (extrait baptistaire de la paroisse du Petit-St-Cybard, Marie
MARCHADIER 24 janvier 1773). Est-elle l’une des trois religieuses de La Rochefoucauld ?

BRANCHE DE CHATEAUNEUF

V - Jean Baptiste MARCHADIER (1753-1820) Conseiller avocat du roi au Présidial


époux Jeanne ANNEQUIN

Fils aîné de Michel MARCHADIER avocat au présidial et de Marie DUSOUCHET, il est né


à Angoulême le 17 février 1753, baptisé le 20 paroisse Notre-Dame de Beaulieu, parrain Jean
Baptiste MARCHADIER notaire royal (son aieul ?), marraine Catherine DUSOUCHET.
« Le 20e Février I753 a été baptizé Jean Baptiste né le 17 fils légitime de Me Michel
MARCHDIER Avocat au Présidial, et de Marie DU SOUCHET. A été parrain Me Jean
Baptiste MARCHADIER notaire royal (aïeul?) et marraine Catherine DUSSOUCHET. Signé
MARCHADIER, DUSSOUCHET, DUSOUCHET, MARCHADIER, M DUSSOUCHET,
MARCHADIER, CAZAUD curé » (registres de la paroisse Notre-Dame de Beaulieu).
Il est cité comme témoin dans la procédure criminelle Mioulle en 1779 (BSAHC 1916 p64).
Avocat au Présidial, nommé conseiller avocat du Roi en la sénéchaussée et siège présidial
d'Angoumois de 1787 à 1789 (AD provisions de MM du présidial, lettres patentes du 4 mai
1787, Chancel p284, 285).
Sa carrière subit ensuite les tribulations de la période révolutionnaire. Il fut successivement
Juge suppléant au Tribunal de Barbezieux, puis juge de Paix du canton de Châteauneuf (" Les
électeurs du canton de Châteauneuf protestent contre l’élection de Mr RICHARD-
CHASSORS non pas seulement parce qu’ils désireraient que le citoyen MARCHADIER qui
exerce depuis dix ans les fonctions de juge de paix avec distinction, les exerçât encore, non
pas parce qu'il réunit les qualités nécessaires qu'exige une place aussi importante et que le
citoyen RICHARD-CHASSORS est totalement étranger aux fonctions judiciaires ..." lettre du
ler Ventôse An X BSAHC P 97). Il est ensuite nommé Juge au Tribunal civil d'Angoulême
par arrêté du II prairial an VIII.
En parallèle, il se lance dans une carrière politique : conseiller général, élu premier président
du conseil général de la Charente à sa création en l’an XI.
Le 21 vendémiaire an XII, il est nommé conseiller de Préfecture. Il assure les fonctions de
maire d’Angoulême par intérim en 1815. Il est décoré de l’ordre du Lis sous la Restauration.
40

Voici la notice que lui consacre Jean JEZEQUEL dans son ouvrage sur les « Grands notables
du Premier Empire » (ed. du CNRS 1986) :
« MARCHADIER (Jean Baptiste), Angoulême 17 février 1753, Châteauneuf 25 novembre
1820. Fils de Michel avocat au présidial, et de Marie du SOUCHET. Lui-même avocat du roi
sous l’Ancien Régime, il passe dans l’administration judiciaire sous la Révolution :
commissaire du roi puis juge de paix à Chateauneuf où il est domicilié. Nommé au conseil
général de la Charente en l’an X en remplacement de CHANCEL désigné pour le corps
législatif. Inscrit sur la liste des Soixante. Il restera dans l’administration préfectorale durant
tout l’Empire et les Cent jours. En juin 1815, il assure même l’intérim du maire
d’Angoulême, faute de volontaire pour accepter la fonction. L’opinion du préfet MILON de
MESNE en janvier 1815 sur ce fonctionnaire peu remarqué par ailleurs, est sévère : « des
opinions démagogiques lui ont fait le surnom de père du peuple ; depuis la Restauration, il
affiche des sentiments contraires … cet homme est incorrigible et agite sous main les esprits ;
bien que j’en doute, je le fais secrètement surveiller ». Ce rapport confidentiel semble sous
entendre qu’on l’a gardé durant la première Restauration. Il n’est plus conseiller de
préfecture après 1816. Il était affilié à la Franc-Maçonnerie sous l’Empire. De son mariage
avec Jeanne ANNEQUIN est né un fils, Michel, qui sera maire de Châteauneuf entre 1813 et
août 1830. Légitimiste, il préférera démissionner plutôt que de prêter serment à la nouvelle
Monarchie de Juillet. Quoique estimée à 60.000F par l’Administration en l’an XII, la fortune
de MARCHADIER à son décès (déclaration de 1821) se révèle des plus modestes, une de plus
faibles pour les notables du département. Il n’y a pas de biens propres mais des acquêts de
communauté (la maison de Châteauneuf estimée 5.000F acquise en 1819), et en mobilier et
créances 11.159F, alors qu’en l’an XIII la contribution foncière était de 756F ».
Après cette carrière riche et mouvementée, il se retire à Châteauneuf où il est décédé en sa
maison (logis Marchadier) le 25 Novembre 1820 :
« L'an 1820 le 27e Nov, pardevant nous, Louis Toussaint BAZAGIER, ... sont comparus MM
François Louis MENUT, propriétaire âgé de 39 ans dmt en cette ville, qui a dit être le neveu
par alliance du décédé, et Pierre Mathurin Prosper GUIGNARD aussi propriétaire âgé de 23
ans dmt commune de Bassac ... qui a dit être aussi le neveu du côté maternel du décédé,
lesquels nous ont déclaré que Monsieur Jean Baptiste MARCHADIER, Avocat, veuf de Dame
Jeanne ANNEQUIN, fils légitime de feu Monsieur Michel MARCHADIER, avocat, et de
défunte Dame Marie DUSSOUCHET, est décédé le 25 de ce mois à 7H du matin dans sa
maison située dans cette ville, à l'âge de 67 ans. Ont signé … » (Registres de l’état civil de la
commune de Châteauneuf).
Il avait épousé les 6 et 10 Août 1782 Jeanne ANNEQUIN (1756-1819), fille de Guillaume
propriétaire, et de Catherine de LA MARTINIERE, de la paroisse Notre-Dame de la Payne :
« Le six Août 1782 après une seule publication des bans, tant dans cette église que dans celle
de N D. de la Payne de cette ville, comme il apparaît par le certificat de Msre CHAUVINEAU
curé de lad église de la Payne, délivré le jour précédent, portant permission et consentement
de célébrer le susd. mariage dans la présente église, vu aussi la dispense pour deux autres
bans accordée le 3e dudit mois et signée MIOULLE Vicaire General, ne s'étant trouvé aucun
empêchement légitime et les fiançailles préalablement observées, ont été unis par le
sacrement de mariage Me Jean MARCHADIER avocat en la Cour, fils légitime de Me Michel
MARCHADIER aussi Avocat en la Cour, et de Dame Marie DUSSOUCHET, de la présente
paroisse; et Demoiselle Jeanne ANNEQUIN fille légitime de Sieur Guillaume ANNEQUIN et
de Dame Catherine de LA MARTINIERE, de la susdite paroisse de la Payne, en présence et
du consentement de Sieur Guillaume ANNEQUIN père de la contractante, des sieur et Dame
MARCHADIER père et mère du contractant, présents aussi Me Jean FAURE Procureur en la
Sénéchaussée d'Angoulême, et de Léonard LACHAISE Notaire royal, et de Antoine
DUSSOUCHET négociant, et Mathurin POIRIER bourgeois, et autres. Signé : LACHAISE
41

FAURE, M POIRIER, DUSOUCHET, Jeanne ANNEQUIN, ANNEQUIN, LANOIX(?), Jeanne


DUVIGNEAU, Gabriel Louis MARCHADIER sous diacre, J B MARCHADIER clerc tonsuré,
Marie MARCHADIER veuve MAUFRAS, MONTARDIER, M DEGUISSALLE, LEMAISTRE
curé de St Cybard » (registres de la paroisse du Petit-Saint-Cybard, Angoulême)
Jeanne ANNEQUIN est née à Angoulême le 30 juillet 1756, baptisée le même jour en l’église
Notre-Dame de La Payne, parrain Jean LAGRANGE étudiant, marraine Jeanne TOULIT.
« Le trente juillet mil sept cent cinquante six, a été baptisée dans cette église Jeanne
ANNEQUIN née le matin du même jour, fille légitime de Guillaume ANNEQUIN me
arpenteur et de Catherine LAMARTINIERE, a été parrain le Sieur Jean LAGRANGE
pensionnaire étudiant de la ville de Confolent, et marraine Dlle Jeanne TOULIT de la psse de
St Cybard de cette ville, fille du Sieur TOULIST marchand orphevre, présents les soussignés.
Signé Jean Toulliy, Annequin, Chauvineau curé de la Payne ».
Jeanne est fille de Guillaume ANNEQUIN qualifié successivement marchand, arpenteur juré
puis caissier ou commis de la recette des Tailles de l’Election, et de Catherine
LAMARTINIERE fille de Philippe (v1673-1751) et de Marie JOUANNET de la paroisse
Notre-Dame de La Payne.
Jeanne ANNEQUIN est décédée à Châteauneuf le 6 mai 1819 :
« L’'an 1819 le 8e de Mai pardevt. nous Louis Toussaint BAZAGIER ... sont comparus les
sieurs Jean NORMANDIN-LAFON marchand âgé de 38 ans, et Etienne TIFFON institut. âgé
de 60 ans dmt en cette ville qui ont déclaré que Dame Jeanne ANNEQUIN épouse de
Monsieur Jean Baptiste MARCHADIER, Avocat, fille légitime de défunts Sieur Guillaume
ANNEQUIN propriétaire, et Dame Catherine LAMARTINIERE, est décédée du 6 de ce mois
à 9H du soir en sa maison située en cette ville à l'âge de 62 ans 9 mois. Ont signé ... »
(Registres de l’état civil de la commune de Châteauneuf).
Jean Baptiste MARCHADIER et Jeanne ANNEQUIN eurent au moins deux enfants :
- Michel MARCHADIER né en 1785, dont l’article suivra.
- Marie MARCHADIER née à Angoulême le 24 mars 1783, baptisée le même jour paroisse
Notre Dame de la Payne, parrain Guillaume ANNEQUIN, marraine Marie DUSOUCHET.
« Le vingt quatre mars mil sept cent quatre vingt trois est née sur les quatre heures du matin
et a été baptisée dans cette église Marie MARCHADIER fille légitime de Sieur Me Jean
Baptiste MARCHADIER avocat en la cour et de Dlle Jeanne ANNEQUIN, a été parrain Sieur
Guillaume ANNEQUIN et marraine Dame Marie DUSOUCHET, ayeul et ayeule de la
baptisée, soussigné avec autres présens audit bapteme (signé) Marie Dusouchète, Catherine
Lamartinière, Annequin, Marchadier, JeNanot, Chauvineau curé de la Payne » (registres de
la paroisse Notre-Dame de La Payne Angoulême)
Ce serait cette Marie MARCHADIER qui aurait épousé un (Mathurin Prosper?) Guignard
notaire à Bassac, son cousin germain, fils de Pierre Guignard et de Marie Marchadier, sœur de
Jean-Baptiste. Elle en eut deux fils : N… Guignard, polytechnicien mort en Crimée, qui avait
épousé une parente de l’Empereur ( ?), N… (Henri Prosper ?) Guignard propriétaire à Bassac
époux de Marie Marchadier de la branche de Marthon (à vérifier : il peut y avoir confusion
car la mère de Henri Prosper est née Arnaud).
On ne trouve plus trace de la famille de Jean Baptiste MARCHADIER dans la paroisse de la
Payne après 1785. Sa famille a pu s’installer dans une autre paroisse, ou bien elle a quitté la
ville à partir de la Révolution pour se retirer dans un lieu plus calme, Châteauneuf. C’est
d’ailleurs ce que font à cette même époque les autres membres de la famille MARCHADIER.

VI - Michel MARCHADIER (1785-….) maire de Châteauneuf, juge de paix


époux de Anne-Françoise RICHARD
42

Fils de Jean Baptiste MARCHADIER et de Jeanne ANNEQUIN, il est né à Angoulême le 1 er


avril 1785, baptisé le lendemain dans l’église de Notre-Dame de La Payne, parrain Mr Michel
MARCHADIER, avocat à la cour, aieul, marraine Dlle Catherine LAMARTINIERE, aieule.
« Le deux avril mil sept cent quatre vingt cinq, a été baptisé en cette église Michel
MARCHADIER né le jour précédent sur les onze heures du matin, fils légitime de Me Jean
Baptiste MARCHADIER avocat en la cour, et de Dlle Jeanne ANNEQUIN, ont été parrain
Monsieur Michel MARCHADIER aussi avocat en la cour, et marraine Dlle Catherine
LAMARTINIERE, ayeul et ayeule du baptisé, présents les soussignés, le bapteme fait en
présence des soussignés (signé) Marchadier père, Marchadier, Catherine Lamartinière,
Chauvineau curé de LaPayne » (registres de la paroisse Notre-Dame de la Payne Angoulême)
Il est propriétaire, maire de Châteauneuf de 1813 à 1830 et Juge de Paix du canton. Il épouse
à Châteauneuf en 1806 Anne Françoise RICHARD, fille de Jean RICHARD notaire royal à
Bouteville et de Jeanne RULLIER, et petite fille d’un Conseiller au Présidial d'Angoumois :
« L'An XIV de la République et le 10e de Nivôse, pardevant nous Maire... sont comparus
Monsieur Michel MARCHADIER étudiant âgé de 20 ans et 9 mois fils mineur de Monsieur
Jean Baptiste MARCHADIER Avocat, ici présent et consentant et de Dame Jeanne
ANNEQUIN demeurant tous deux en cette dite commune de Châteauneuf, d'une part, et
Demoiselle Marie Anne Françoise RICHARD âgée de 19 ans 9 mois 26 jours fille mineure de
feu Jean RICHARD notaire, comme le constate l'extrait mortuaire délivré par le sieur
POIRIER adjoint de la commune de Bouteville le 20 Frimaire An XIV, ledit sieur RICHARD
est décédé le 10 Août 1787, et de vivante Dame Jeanne RULLIER qui l'a assistée, ainsi que
Monsieur Marie Louis Michel GUILLET son oncle âgé de 33 ans, ici présents et consentants,
demeurant en ladite commune de Bouteville d'autre part, lesquels nous ont requis de
procéder à la célébration du mariage projeté entre eux ... Dressé acte en présence de Mr
Nicolas CLAVEL horloger, âgé de 33 ans qui a dit être oncle paternel par alliance de
l‘époux, et Mr Jean BOUSSIRON Chef de la Comptabilité de la Préfecture, âgé de 50 ans
dmt en la ville d'Angoulême qui a dit être ami de l'époux, et de MM Jacques RICHARD juge
de Paix du Canton de Châteauneuf âgé de 38 ans qui a dit être oncle paternel de l'épouse, et
de Jean Jacques RICHARD négociant âgé de 39 ans qui a déclaré être parent du même côté
à un degré éloigné demeurant commune de Châteauneuf ... Signé : Sophie RICHARD,
MARCHADIER, RULLIER, GUILLET, Jeanne ANNEQUIN, MARCHADIER, GUILLET,
CLAVELLE, RICHARD, RICHARD, MENUT, BOUSSIRON, RICHARD, Catherine
RICHARD, VALLETEAU, Pierre RICHARD, Adèle RICHARD, ...PARENTEAU, DEJARNAC,
MALLET … » (registres de l’état civil de la commune de Châteauneuf).
Est-il de cette famille le juge de Paix de Châteauneuf nommé RICHARD auquel Alfred de
VIGNY, candidat malheureux aux élections législatives en Charente, s’attaque avec virulence
dans une lettre du 10 décembre 1856 ? "Un juge de Paix nommé RICHARD, révolutionnaire,
socialiste et communiste, est conservé à Châteauneuf, envers et contre tous. On se demandait
pourquoi, lorsqu'il a dit publiquement que Mme PLESSIS, des Français, était son soutien,
étant la maîtresse de l'Empereur. Il se trouve que c'est du Prince NAPOLEON, fils de Jérôme,
qu'elle est la maîtresse, et l'est bien. Sa mère, ancienne femme de chambre de Mme de X, a
épousé un capitaine en retraite qui est parent du juge de paix …" (M. de VIGNY, homme
d'ordre et poète).
Anne Françoise RICHARD est décédée en 1836 aux Ajassons en Eraville :
« L’an 1836 le 25 Septembre sur l'heure de midi pardevant nous François RICHARD Maire
Off. de l'EC de la Cne de Châteauneuf ... sont comparus...les sieurs Jean MENUT
propriétaire âgé de 34 ans et Etienne TIFFON , âgé de 36 ans, lesquels nous ont déclaré que
Dame Marie Anne Françoise RICHARD épouse de M Michel MARCHADIER, propriétaire,
fille légitime de défunt Me Jean RICHARD notaire et de vivante Dame Jeanne RULLIER,
propriétaire, est décédée le jour d'hier à BH du soir en sa maison de campagne sise au
43

village de Lajasson Cne d'Eraville, à l'âge de 55 ans. Signé : MENUT, TIFFON, RICHARD »
(reg. E.C. Cne de Châteauneuf).
Michel MARCHADIER et Anne Françoise (Sophie) RICHARD ont eu les 4 enfants suivants.

l° Jean Baptiste Florestan MARCHADIER (1806-1863) prêtre


Il est né à Châteauneuf le 20 octobre 1806.
"l'an 1806 le 21e d'octobre pardevant nous Maire ... est comparu Monsieur Michel
MARCHADIER propriétaire âgé de 21ans dmt en cette commune, lequel nous a présenté un
enfant du sexe masculin né d'hier à 3H et demie du soir de lui déclarant et de Marie Anne
RICHARD son épouse en légitime mariage et auquel il a déclaré vouloir donner les prénoms
de Jean Baptiste Florestan MARCHADIER en présence de Mr Jacques RICHARD juge de
Paix de ce canton âgé de 38 ans, et Michel François RICHARD propriétaire âgé de 21 ans
demeurant en cette dite commune de Châteauneuf" (registre état civil de Châteauneuf).
Prêtre, il fut économe de l'Ecole Secondaire ecclésiastique des Thibaudières de 1832 à 1834,
curé de Bassac du 9 Janvier 1842, proposé en mai 1850 pour la cure de Blanzac, il est
démissionnaire en octobre 1863, année de sa mort (Pouillé IV.123, 456).

2° Louis Marie Michel Nestor MARCHADIER (1808-1881) époux de Delphine GIRARD


Il est né le 2 mai 1808 à Chateauneuf où il décède le 16 avril 1881.
Il fut élève de l’Ecole de la Marine, ancêtre de l’Ecole Navale, au temps où elle était installée
à Angoulême à l’emplacement de la gare, comme le rappelle un mémorial à l’entrée du
bâtiment ; le couvent plus tard occupé par les Sœurs de Chavagne devait en faire partie.
Il épousa le 28 mai 1833 à Chateauneuf Jeanne Delphine GIRARD (1809-1883), fille de
Michel GIRARD et de Catherine FAUNIé-DUPLESSIS, dont un fils, Léo MARCHADIER.
Sa descendance sera détaillée plus loin.

3° Marie Françoise Octavie MARCHADIER (1809- ) Mme DELAFAYE-DESMARAIS


Elle est née à Chateauneuf le 31 juillet 1809.
"l'an 1809 le 1er d'Août pardevant nous Maire ... ont comparu Me Michel MARCHADIER
propriétaire âgé de 24 ans dmt en cette Cne, lequel nous a présenté un enfant du sexe féminin
né d'hier à 11H du soir de lui déclarant et de Anne Sophie RICHARD son épouse ... auquel il
a déclaré vouloir donner les prénoms de Marie Françoise Octavie...en présence de M
François Louis MENUT propriétaire âgé de 27 ans et de Jean THOMAS cordonnier âgé de
37 ans dmt l’un et l'autre en cette ville. Signé MENUT, MARCHADIER et Fé de
BARQUEVILLE (maire?) (registre de l’état civil de la commune de Châteauneuf).
Marie Françoise MARCHADIER épousa en 1831 Pierre DELAFAYE-DESMARAIS :
« L'an 1831 le 17 Novembre sur les 10H du matin pardevant nous François RICHARD Maire
...de la Cne de Châteauneuf, sont comparus au bureau de la mairie pour contracter mariage,
Mr Pierre Gustave DELAFAYE-DESMARAIS, sans profession, âgé de 24 ans fils légitime de
Mr Pierre DELAFAYE des MARAIS, percepteur de la Réunion de St Christophe, présent et
consentant audit mariage, et de Dame Anne LAMEAU, aussi consentante audit mariage, ainsi
qu'il résulte de l'acte reçu Me Jean Baptiste LAJEUNIE notaire à 'la résidence de St Quentin,
canton de Chalais, le 14 du présent mois,.. domiciliés lesdits sieur et Dame DELAFAYE au
chef lieu de la Cne de St Christophe, d'une part; et Demoiselle Marie Françoise Octavie
MARCHADIER âgée de 22 ans fille légitime de Me Michel MARCHADIER propriétaire, et
de Dame Anne Sophie RICHARD présents et consentant audit mariage dmt en cette ville de
Châteauneuf, d'autre part. Après avoir donné lecture 1° de l'acte de naissance de Mr Pierre
DELAFAYE constatant qu'il est né Cne de Châtignac, canton de Brossac le 16 Oct 1807 du
légitime mariage de M. Pierre DELAFAYE et de Dame Anne LAMEAU ; 2° de l'acte de
naissance de Dlle MARCHADIER... en présence des sieurs Etienne FAVRAUD Gendarme à
44

la résidence de Châteauneuf, âgé de 32 ans beau frère de l'époux, Jean Baptiste Florestan
MARCHADIER âgé de 25 ans frère de 1'épouse, Michel MARCHADIER praticien âgé de 23
ans aussi frère de l'épouse, Joseph Prosper CHRISTOPHE Chevalier de la Légion d'Honneur
âgé de 55 ans, domiciliés en cette commune. (signé) O MARCHADIER, DELAFAYE-
DESMARAISfils, MARCHADIER, MARCHADIER née RICHARD, DELAFAYE-DESMARAIS,
CHRISTOPHE, MARCHADIER, FAVRAUD, F. MARCHADIER, MARCHADIER,
FAVRAUDE née DELAFAYE, de GERARD-LAFUTE née de RABAINE, RICHARD... »
(registre de l’état civil de la commune de Châteauneuf).
Le marié appartient à une famille aujourd'hui éteinte qui serait issue de Brossac en Saintonge
et plus anciennement du lieu de La Foye à Brie-sous-Chalais (cf. Ouvrard, Armorial de la
Charente, Meller "Armorial du Bordelais", Nadaud «nobiliaire du Limousin»). Dans la
« Notice sur la famille Delafaye du Bourgoin » publiée par L. David, les éléments sur la
branche dite « des Marais » sont assez lacunaires. Il y eut au 18 ème siècle plusieurs alliances
entre les familles BIROT de Brie et DELAFAYE de Brossac, cette dernière appartenant sans
doute à la branche des MARAYS formée vers la fin du 17 ème siècle. D’après les recherches
publiées par M. Yonnel DUCLAUD sur Geneanet ((2012), le père du marié, Pierre
DELAFAYE serait le 4ème enfant de Jacques Michel DELAFAYE né le 30 mai 1745, notaire
royal et sénéchal de la baronnie de Coiron, époux (02.08.1774) de Jeanne BANCHEREAU
(1738-1793). Ce Jacques Michel est le 6ème enfant de Jacques DELAFAYE de MARAIS sieur
des Maray (1711-08.03.1756) notaire royal à Brossac (fils de Simon DELAFAYE des
MARAIS 20.11.1668-11.12.1744 époux de Marie NOUHET) et de Marie BIROT
(°24.12.1706) fille de Jean BIROT sieur de Breuil et de Marie BRISSON de Montboyer.
Pierre Gustave DELAFAYE fut percepteur à Baignes puis à Montmoreau. Il possédait le Mas
en Orival, aux portes de Chalais, qu’il vendit en 1860. De Marie Françoise MARCHADIER,
il eut deux fils :
1° Adhémar DELAFAYE Greffier de la Justice de Paix du canton de Baignes, époux de Mlle
DUMAINE, qui demeurait veuve à Baignes-Ste-Radegonde, d’où Camille DELAFAYE aussi
greffier de la justice de paix à Baignes, époux de Mlle PERRAUD dont postérité.
2° Henry ou Rémy DELAFAYE époux de Mlle FROUIN, qui demeurait veuve à Libourne.
D’où un garçon et une fille.

4° Florine MARCHADIER (1812-1899) Mme Armand GRANGER


Elle est née le 30 septembre 1812 à Chateauneuf où elle est décédée le 9 octobre 1899.
« L'an 1812 le 1er Octobre pardevant nous ... sont comparus Mr MARCHADIER (Michel)
propriétaire âgé de 27 ans ... lequel nous a présenté un enfant du sexe féminin né d'hier à 3H
du soir de lui déclarant et de Marie Anne Sophie RICHARD son épouse ... le nom de
Florine ... » (registre de l’état civil de la commune de Châteauneuf).
Florine MARCHADIER épousa en 1837 Armand GRANGER, né à Douarnenez :
« L'an 1837 le 25 Avril à 10H du matin devant nous François RICHARD Maire de la Cne de
Châteauneuf, sont comparus pour contracter mariage Monsieur Armand Constant Marie
Fidèle GRANGER, employé des Contributions Indirectes, dmt en la ville de Châteauneuf, âgé
de 32 ans, fils légitime de Monsieur Jean Thomas Louis GRANGER Capitaine d'Infanterie en
retraite et de Dame Thérèse Eléonore de L'ECLUSE-VILLENISON, dmt à Douarnenez, chef-
lieu de canton et Arrondissement de Quimper, consentant au mariage ainsi qu'il résulte de
l'acte reçu LECLECH et son collègue notaires à la résidence de Douarnenez le 14 Fev.
dernier, d'une part; et Mademoiselle Florine MARCHADIER, sans profession, âgée de 24
ans, fille légitime de Mr Michel MARCHADIER, propriétaire, présent et consentant audit
mariage, domicilié en cette ville de Châteauneuf, et de feue Dame Marie Anne Françoise
RICHARD, d'autre part. Après avoir donné lecture l° de l'acte de naissance de Mr
GRANGER né à Douarnenez le 10 Vendémiaire An XIII(18l5) du légitime mariage de Mr
45

Jean Thomas Louis GRANGER et de Dame Thérèse Eléonore de L'ECLUSE-VILLENISON,


2° de l'acte de naissance de Mlle Florine MARCHADIER ... 3° de l'acte de décès de Dame
Marie Anne Françoise RICHARD constatant qu'elle est décédée à Châteauneuf le 24
septembre 1836 ... En présence de Messieurs Louis Marie Michel Nestor MARCHADIER
propriétaire âgé de 28 ans frère de l'épouse, Jean MENUT propriétaire âgé de 35 ans cousin
de l'épouse, Clet FRICHOU-LAMORINE âgé de 40 ans, Joseph Prosper CHRISTOPHE
propriétaire Chevalier de la Légion d'Honneur âgé de 63 ans, domiciliés en cette ville, ...
Signé : GRANGER, Florine MARCHADIER, MENUT, MARCHADIER née GIRARD,
FRICHOU, CHRISTOPHE, MARCHADIER, MARCHADIER, MARCHADIER, RICHARD »
(registre de l’état civil de la commune de Châteauneuf).
Extrait de Geneanet :
« Jean Marie Louis René GRANGER °5.2.1801 à Douarnenez fils de Thomas Louis
GRANGER et de Thérèse Eleonore de L’ECLUSE-VILLENISON, épouse le 13 fev 1832 à
Douarnenez Aline DEMISIT °12.06.1800 à Quimper fille de Michel Joseph Alain DEMISIT
1764-1825 et de Jacquette Jeanne Marie BELOT 1773-1808. sans postérité de cette union ». Il
s’agit certainement d’un frère d’Armand.
Florine MARCHADIER et Armand GRANGER ont eu deux fils, Ernest et Armand, dont la
destinée et la postérité éventuelle nous sont inconnues.

VII - Louis Marie Michel Nestor MARCHADIER (1808-1881) propriétaire


époux de Delphine GIRARD

Fils de Michel MARCHADIER et de Anne Sophie RICHARD, il est né à Châteauneuf le 2


mai 1808 :
"L'an 1808 le 3e de Mai, pardvt nous Maire ...de Châteauneuf, est comparu Mr Michel
MARCHADIER propriétaire âgé de 23 ans dmt en cette ville, lequel nous a présenté un
enfant du sexe masculin né d'hier à 10H du matin de lui déclarant et d'Anne Sophie
RICHARD son épouse légitime, et auquel il a déclaré vouloir donner les prénoms de Louis
Marie Michel Nestor. Lesdites déclarations et présentation faites en présence de Mr Louis
Marie Michel GUILLET, propriétaire âgé de 35 ans dmt en la Cne de Bouteville, et de Mr
Philippe Jacques TABUTAUD aussi propriétaire âgé de 45 ans dmt en la Cne de Nonaville,
lesquels ont signé"
(registre de l’état civil de la commune de Châteauneuf)
Il fut élève de l’Ecole de la Marine, ancêtre de l’Ecole Navale, au temps où elle était installée
à Angoulême à l’emplacement de la gare, comme le rappelle un mémorial à l’entrée du
bâtiment ; le couvent plus tard occupé par les Sœurs de Chavagne devait en faire partie.
Il épousa le 26 mai 1833 à Chateauneuf Jeanne Delphine GIRARD (22.04.1809-19.12.1883
Châteauneuf) fille de Michel GIRARD propriétaire et de Catherine FAUNIé-DUPLESSIS :
« L'an 1833 le 26 Mai sur les 9H du matin pardvt nous François RICHARD Maire ...de la
Cne de Châteauneuf, sont comparus ... pour contracter mariage Monsieur Louis Marie
Michel Nestor MARCHADIER, sans profession, âgé de 25 ans fils légitime de Mr Michel M.
propriétaire dmt en cette ville, consentant au mariage ainsi qu'il résulte de l'acte reçu Me
Pierre Mathurin Prosper GUIGNARD nre à la résid. de St Simon en ce canton en date du 25
du présent mois, ... et de Dame Anne Sophie RICHARD ici présente, consentant audit
mariage, demeurant avec ses père et mère en cette ville de Châteauneuf, d'une part; et
Demoiselle Jeanne GIRARD sans profession, âgée de 24 ans fille légitime de Michel
GIRARD propriétaire et de Dame Catherine FAUNIé, domiciliés en cette ville de
Châteauneuf, présents et consentant audit mariage, d'autre part. Après avoir donné lecture 1°
de l'acte de naissance de Mr L M M N MARCHADIER... 2° de l'acte de naissance de Dlle
46

Jeanne GIRARD constatant qu'elle est née en cette ville le 22 Avril 1809 du légitime mariage
du Sieur Michel GIRARD et de Catherine FAUNIE, 3° ... En présence de Mr Jean Baptiste
Florestan M., praticien âgé de 26 ans frère de l'époux dmt en cette ville, Pierre Gustave
DELAFAYE, propriétaire âgé de 27 ans dmt au Mas Cne d'Orival Canton de Chalais, beau-
frère de l'époux, Jean Pierre Alexandre FAUNIé-DUPLESSIS âgé de 25 ans professeur au
collège d'Angoulême, oncle maternel de l'épouse, Michel Alphonse RULLIER aspirant au
notariat, ami de l'épouse, dmt en cette ville, âgé de 34 ans, ... Ont signé : MARCHADIER,
Delphine GIRARD, GIRARD, GIRARD née FAUNIE, MARCHADIER née RICHARD,
RULLIER-GUILLET, MARCHADIER, FAUNIE-DUPLESSIS, Eulalie RICHARD, Zélie
FAYOLLE, LHACROISADE, DECOU, Louise PINDRAY, CORBIN, Sne BERNIER, Ene J
BERNIER, FAUNIE-DUPLESSIS, F MARCHADIER, RULLIER, DELAFAYE, RICHARD »
(extrait du registre de l’état civil de la commune de Châteauneuf, acte de mariage de Louis
MARCHADIER et Jeanne GIRARD).
Louis MARCHADIER et Jeanne GIRARD ont eu un fils, Michel Léo, dont l’article suit.

VIII - Michel Léo MARCHADIER (1840-1892) juge de paix, époux de :


1° Marie Clémentine EPAILLARD
2° Marie Berthe ROGRON

Fils de Louis MARCHADIER et Jeanne GIRARD, il est né le 1er janvier 1840 à Châteauneuf
où il est décédé le 29 mars 1892.
« L'an 1840 le ler Janvier sur l'heure de midi dvt nous François RICHARD , Maire ... de
Châteauneuf ... est comparu ... Louis Marie Michel Nestor MARCHADIER propriétaire âgé
de 31 ans dmt en cette ville lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin né d'hier à 8H
du soir de lui déclarant et de Dame Jeanne GIRARD âgée de 30 ans son épouse légitime,
auquel il a donné les prénoms de Michel Léo ... en présence des sieurs Etienne TIFFON
huissier âgé de 39 ans, et Augustin TIFFON tanneur âgé de 30 ans domiciliés en cette ville »
(registre de l’état civil de la commune de Châteauneuf).
« L'an 1892 le 30 Mars à 10H du matin , acte de décès de Michel Léo MARCHADIER Juge
de Paix âgé de 52 ans né à Châteauneuf décédé en son domicile de Châteauneuf le 29 Mars
courant à 6H et quart du soir, fils de Louis Marie Michel Nestor M. et de Jeanne GIRARD
décédés, veuf en 1er mariage de Marie Clémentine EPAILLARD, époux en 2d mariage de
Marie Berthe ROGRON, sans profession, âgée de 38 ans domiciliée à Châteauneuf. Dressé
par nous Aris BRUNEAUD adjoint ... et sur la déclaration de Moïse BLANC négociant âgé
de 44 ans et de Georges M BARBAUD négociant âgé de 42 ans amis du défunt... » (registre
de l’état civil de la commune de Châteauneuf).
Propriétaire, conseiller municipal de Châteauneuf, il fut suppléant du juge de paix (décret du
13 septembre 1881), puis juge de paix du canton (décret du 24 juin 1886 JO 25.06.1886).
Michel Léo MARCHADIER contracta deux alliances.
Il épousa en 1ères noces en 1868 ou 1869 Marie Clémentine EPAILLARD (Nonaville 1850-
1872 Châteauneuf), fille de Victor EPAILLARD et d'Anatolie GASCHET. De cette première
union est né un fils :
Louis Marie Michel René MARCHADIER (1870-1937), dont l’article suivra.
Extrait mortuaire de Marie Clémentine EPAILLARD (registre d’état civil de Châteauneuf) :
« L'an 1872 le 6 Mars à 9H du matin, dvt nous Jules LUNEAU ...sont comparus Alexis
EPAILLARD propriétaire âgé de 25 ans frère de la décédée, dmt à Nonaville, et François
GIRAUD bottier âgé de 49 ans, voisin de la décédée dmt en cette ville, lesquels nous ont
déclaré que ce jour à 5H du matin est décédée ... Dame Marie Clémentine EPAILLARD, sans
47

profession, âgée de 22 ans épouse de Michel Léo MARCHADIER, sans profession, née à
Nonaville du légitme mariage de Victor EPAILLARD et d'Anatolie GASCHET… ».
Il épousa en 2èmes noces le 4 Juin 1877 à Barbezieux Marie Berthe ROGRON née le 31 mars
1854, décédée le 15 décembre 1905. De cette seconde union est né un second fils :
Jean Baptiste Marie Michel Remy MARCHADIER d’ESTRAY (1878-1940), ci-dessous.

IX - Jean Baptiste Marie Michel Rémy MARCHADIER dit d'ESTRAY (1878-1940)


Epoux de Solange RANVEAU

Fils de Michel Léo MARCHADIER et de Marie Berthe ROGRON, il est né à Châteuneuf le 2


avril 1878. Acte de naissance de Jean Baptiste Michel Rémy MARCHADIER :
"l'an 1878 le 2 Avril à 9H du matin dvt nous Ernest GIRAUD ...est comparu Michel Léo M.
propriétaire âgé de 38 ans ... lequel nous a présenté un enfant de sexe masculin né d'hier à
3H du soir en sa demeure, de lui déclarant et de Dame Marie Berthe ROGRON sans
profession âgée de 24 ans, son épouse demeurant avec lui, auquel enfant il a donné les
prénoms de Jean Baptiste Marie Michel Rémy ... en présence de Guy de JARNAC âgé de 37
ans, et de Edouard DUPUY pharmacien âgé de 33 ans, domiciliés en cette ville..." (registre de
l’état civil de la commune de Châteauneuf).
Faire part de décès de Rémy Jean MARCHADIER d’ESTRAY (il s’agit bien du même) :
"Avis d'obsèques. Châteauneuf sur Charente
Madame Rémy Jean MARCHADIER ... et toute leur famille ont la douleur de vous faire part
de la perte cruelle qu’ils viennent d'éprouver en la personne de :
Monsieur le Lieutenant Colonel Rémy Jean MARCHADIER d'ESTRAY,
Officier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre, Mort pour la France le 25 Janvier 1940
dans sa 62ème année.
Les obsèques auront lieu le 28 Janvier (dimanche) à 14H en l'église St Pierre de
Châteauneuf. On se réunira au domicile, boulevard de la Gare. Le présent avis tient lieu de
faire-part".
Juriste, journaliste, grand voyageur et homme de lettres parisien, il était officier de réserve et
fut un ardent défenseur de la patrie. Il est mort pour la France à 62 ans le 25 janvier 1940.
Il était propriétaire à Châteauneuf et dans le Barbezilien (Chez-Savarit à Salles de Barbezieux
et Chez-Fénetreau à St Bonnet de Barbezieux).
Il était l’époux de Solange RANVEAU, d’après l’Annuaire des Châteaux de 1935 qui le dit
demeurant à Paris, rue Greffulhe n°4, et propriétaire à Châteauneuf et Chez Savarit à Salles-
de-Barbezieux. Il ne semble pas avoir eu de descendance.
Le surnom d’ESTRAY serait seulement un clin d’œil au MARCHADIER qui était au 14 ème
siècle seigneurs d’Estray en Saintonge dont les possessions, faute de descendants mâles, ont
été transmises par le mariage de sa fille à différentes familles.
D’après sa biographie, c’était une personnalité hors du commun.
Diplômé de la Faculté de Droit de Paris du 7 Juillet 1896, Officier d'Académie (4 Janvier
1904). Premiers articles publiés en 1891, premiers essais littéraires à Paris avec la fondation
de petits journaux : "Le Bou1'Mich", "L'Emeraude", "La Colline" 1897. Correspondance avec
des journaux étrangers 1898. "Union d'âmes", "Touran" (Sté libre d'édition des gens de lettres
1898). Comité Cavalcade des Etudiants, chargé du journal "Le Quartier Latin" 1898.
Rédaction à "La Presse" et à "L'Evènement" à partir de fin 1898. Journaux anglais, journaux
de province. Conférences littéraires 1900/1901. Il fonde la "Revue Libre" en 1901 (vendue le
31 Dec 1904 à mr Eugène JUNG, d'où procès terminé heureusement en 1908). Délégué de la
Presse Métropolitaine à l'exposition de Hanoi (1902). Membre du Comité de l'Association
syndicale des Journalistes coloniaux (1903), Société des Gens de Lettres (1906), Candidat à la
48

Délégation du Conseil Supérieur des Colonies à Konakri (Guinée Française) 20 Mai 1906.
Rédacteur de politique coloniale à "La République Française". Depuis 1898 collaboration à
journaux et revues "Presse", "Evènement", "Intransigeant", "République Française", "Vie
parisienne", "Armée et Marine", "Armées et Sports", "Revue Illustrée", "Illustration", "Tour
du Monde", "Soleil illustré", "Petit Bleu de Bruxelles". Journaliste resté très indépendant, il
est aussi écrivain remarqué :
"la Commission officielle nommée par le Ministère de l'Instruction publique pour attribuer le
Prix National de prose l'a décerné le 14 juin à M. Jean d'ESTRAY, auteur de "Thi-Sen, la
petite amie exotique". Agé de 33 ans, M. Jean MARCHADIER d'ESTRAY est né dans les
Charentes. Il a visité l'Extrême-Orient comme chargé de mission et en a rapporté 3 volumes
dont 2, "les petits quarts d'heure amoureux d'Extrême-Orient" et "Pastels d'Asie" ont été déjà
publiés. Il a débuté tout jeune dans les lettres et le prix qu'il reçoit aujourd'hui récompense une
belle et probe carrière d'écrivain" (coupure de presse).
Il a dirigé en outre "Peugeot Revue" à la suite de ROSENGART venu de chez CITROEN.
Entre les deux Guerres, il demeure au N°4 Rue de Greffuelhe, Paris VIIIe, où il dirige une
maison d'édition installée au ler étage de la maison qu'il habite à partir de 1902 (à la suite de
Rosa BONHEUR, A. BONHEUR et M PEYROL). La maison d'édition avait été achetée à un
M. PEYROLcousin de Mme RUELLE, belle soeur de René MARCHADIER.
Il accomplit son service militaire à Angoulême au 107e RI, Caporal en 1900, Sergent en 1901,
stage de Sous-officier d'Infanterie au 24e en Juillet 1902. Sous Lieutenant de Réserve au 80e
puis au 100e d'Infanterie à Tulle (Décret du 30 Oct 1904). A servi en outre au 19e Escadron
du Train en 1914/1918. Avec sa Brigade, a été un peu partout où l'on s'est battu. Attaché à
l'état major de l'Aviation, fait partie du groupe d'Anciens Combattants "Croix de Guerre
héroïque", décoré « au péril de sa vie » à titre de Chef de Bataillon d'Aviation, proposé en
1924 pour la rosette de la Croix de Guerre de France et de Belgique. Officier de la Légion
d'Honneur, il est mort pour la France le 25 Janvier 1940 à l'âge de 62 ans.
Son nom est inscrit au Panthéon parmi les 560 écrivains morts pour la France.

IX - Louis Marie Michel René MARCHADIER (1870-1937) officier


époux de Marie Thérèse TURNER

Fils de Michel Léo et Marie Clémentine EPAILLARD, il naît à Châteauneuf le 19 avril 1870.
"L'an 1870 le 20 Avril à midi dvt nous Antoine MONIS Maire ... de Châteauneuf est
comparu ... Mr Michel Léo M. propriétaire âgé de 30 ans dmt en cette ville, lequel nous a
présenté un enfant du sexe masculin, né d'hier en sa demeure à 6H et quart du soir, de lui
déclarant et de Dame Marie Clémentine EPAILLARD sans profession âgée de 20 ans sa
légitime épouse, auquel enfant il a donné les prénoms de Louis Marie Michel René ... en
présence de MM Guy de JARNAC, propriétaire âgé de 29 ans, et de Louis Frédéric
GASCHET, propriétaire âgé de
52 ans domicilié en cette ville..." (registre de l’état civil de la commune de Châteauneuf).
Officier de réserve, sous lieutenant au 107e en 1894, puis lieutenant au 50e, Officier d'Etat
Major à la 62e Brigade, il a fait Bapaume et la Marne en 1914, puis a été affecté à l'état major
de la Division des Etapes de la IIeme Armée. Décoré de la Croix de Guerre comme adjoint au
Commandant d'Armes de Commercy, après la guerre il passe au service des régions libérées,
faute d'avoir obtenu un commandement à l'Armée Polonaise. Il s'installe ensuite à Périgueux
comme agent général d’assurances de la Compagnie "L'Abeille". En 1909, il est domicilié à
Cognac, 20 rue de l’Isle d’Or.
Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre, maire de La Chapelle-Gonaguet (24), il
est mort le 10 juin 1937 dans sa propriété du Sézalard à La Chapelle-Gonaguet.
49

René MARCHADIER épousa à Châteauneuf le 18 octobre 1893 Marie Thérèse TURNER,


fille de Louis Henri TURNER et de Elisabeth TIOULET-BOIS-CHARENTE.
« L'an 1893 le 18 Octobre à 10H du matin ... mariage de Louis Marie Michel René
MARCHADIER propriétaire né à Châteauneuf le 19 Avril 1870, domicilié à Châteauneuf, fils
majeur de Michel Léo MARCHADIER Juge de paix et de Marie Clémentine EPAILLARD,
décédés, d'une part. Et de Marie thérèse TURNER, sans profession, née à Châteauneuf le 30
Mars 1871 domiciliée avec ses père et mère à St Astier, fille majeure de Louis Henri
TURNER propriétaire âgé de 59 ans, et de Berthe Marie Françoise Elisabeth TIOULET-
BOIS-CHARENTE, sans profession, âgée de 53 ans, présents et consentants, d'autre part.
Dressé par nous Aris BRUNEAUD ... en présence de Pierre Camille DELAFAYE greffier de
Justice de paix, cousin de l'époux domicilié à Baignes, Jean Michel Aris BRUNEAUD
licencié en Dt âgé de 24 ans ami de l'époux domicilié à Châteauneuf, Pierre Marie Ferdinand
Léopold PROUHET propriétaire âgé de 45 ans cousin de l'épouse dmt à St Laurent de
Cognac, et de Georges Léon Germain RUELLE, ingénieur, directeur de l'usine à gaz de
Périgueux, beau-frère de l'épouse, témoins qui ont signé avec les époux, les père et mère de
l'épouse et nous ... Signé : Marie Thérèse TURNER, MARCHADIER, TURNER, Berthe
TURNER, DELAFAYE, G RUELLE, PROUHET, BRUNEAUD, Aris BRUNEAUD (maire) ».
La famille de Marie Thérèse TURNER se présente ainsi (Saga Dereix p852) :
Marc TIOULET BOIS-CHARENTE (°1784) épousa le 27 mai 1804 Françoise BAYNAUD
de LANGLARDIE (°1787 Ruelle) fille de Mathieu BAYNAUD de LANGLARDIE (1752-
1802) et de Marguerite DESNOUAILLES-DUMAINE (1760-1801), petite fille de Louis
BAYNAUD maître de forge de Ruelle et de Jeanne DEREIX. Ils ont eu, outre deux enfants
morts jeunes (3° Marie Anne Charlotte 1808-1809 et 4° Françoise Léonide 1812-1813), les
deux enfants suivants :
1° Delphine TIOULET-BOIS-CHARENTE née le 4 janvier 1806 à Graves, qui épousa le 6
janvier 1829 à Saint-Même-les-Carrières, Edouard TURNER (°1801 Juillac-le-Coq), d’où les
trois enfants suivants :
- Thomas TURNER (°15.12.1829)
- Françoise Laure TURNER (°1832 La Garde-sur-le-Né), épousa en 1853 François
Honoré COUTAN (°1828 St-Georges d’Oléron), dont postérité.
- Louis Henry TURNER (La Garde-sur-le-Né 1834-07.06.1899 La Borie Saint-Astier),
épousa en 1860 à Grand-Brassac Berthe Marie Françoise Elisabeth TIOULET-BOIS-
CHARENTE (°04.11.1839 Grand-Brassac), dont il eut deux filles ci dessous : .
1° Louise Marie Françoise Isabelle TURNER (Roullet 29.09.1861-22.02.1925 La
Chapelle-Gonaguet) épousa à Saint-Astier le 21 aout 1886 (contrat du 10.08.1886)
Georges Léon Germain RUELLE ingénieur directeur de l’usine à gaz de Périgueux
(°14.03.1859 ParisXe), fils de Léon RUELLE et de N… DUPEYRON, d’où 3 enfants.
2° Marie Thérèse TURNER (Châteauneuf 31.03.1871-22.11.1947 Périgueux), épousa
le 18 octobre 1893 à Châteauneuf René MARCHADIER (Châteauneuf 20.04.1870-
10.06.1937 La Chapelle-Gonaguet), dont sont nés deux fils.
2° Marc Alexandre TIOULET-BOIS-CHARENTE (Graves 05.01.1807-30.05.1844 Grand-
Brassac), épousa le 22.11.1835 à Grand-Brassac Marie Rosalie DUDOIGNON (°1813), d’où :
- Marie Françoise Elise Alexandrine TIOULET-BOIS-CHARENTE (°23.10.1836
Grand-Brassac) époua le 23 janvier 1860 Jean-Baptiste BOULLET (°1826 Mérignac),
négociant à Châteauneuf, dont Maurice BOULLET (°1860) époux de Marie Blanche
Adélaïde FRAIGNIAUD, d’où trois enfants.
- Berthe Marie Françoise Elisabeth TIOULET-BOIS-CHARENTE (°04.01.1839 Grand-
Brassac), épousa le 23 janvier 1860 Louis Henry TURNER (°1834), d’où deux filles
présentées plus haut.
Sur la famille THIOULET de BOIS-CHARENTE
50

Au 18ème siècle, le logis de Bois Charente était habité par les TIOULET ... D'un caractère
fantasque, TIOULET était passionné de jeu. Il perdit Bois Charente et mit le feu à son château
de Grollet (COUSIN "Histoire de Cognac" p 349).
« par contrat du 5 Janvier 1745, Alexandre TIOULET écuyer sgr de Bois Charente 25ans,
fils de feu Jean TIOULET aussi éc. sgr de Bois Charente, gentilhomme ordinaire de la
Chambre du Roi, et de marie BRAULT (ou BERAULD) dmt en son château de Bois Charente
paroisse de Graves, épouse Rose Charlotte DUBOIS 25 ans, fille de Jacques DUBOIS
Officier chez le Roi et de Louise Thérèse BERTRAND, dmt au lieu de Chément » (AD
Charente E 1685 P344).
Le château de Bois-Charente (paroisse de Graves) fut élevé au 16ème siècle par la famille
GIRAUD d’ANQUEVILLE. « Le 3 septembre 1712, il fut vendu par Marguerite GIRAUD
veuve de François Gaston GOULARD seigneur de La Faye, et sa nièce Jeanne SOUCHET
des DOUSSETS, à Jean THIOULET, juge sénéchal de La Faye. La famille THIOULET va
conserver la demeure jusqu’en 1820. Le dernier membre de cette famille, Marc Alexandre
THIOULET, écuyer, seigneur de Bois-Charente, est fils d’Alexandre THIOULET seigneur de
Bois-Charente et d’Anne BEAU de BELLE-ISLE. Ruiné par le jeu, il doit vendre le château »
(Jean-Paul Gaillard, Bruno Sepulchre « Châteaux de la Charente »).
SUR LA FAMILLE TURNER
"Les TURNER sont d'origine irlandaise. Le premier qui vint en France vers 1808 est associé
de HENNESSY premier fondateur de la maison de commerce d'eaux de vie. L'association ne
marcha pas très bien et subit une perte d’un million de francs, somme considérable pour
l'époque. Mr TURNER ne voulut pas continuer dans ces conditions et la société fut dissoute.
Madame MARCHADIER née Marie Thérèse TURNER, de qui je tiens ces renseignements
m’a dit aussi qu'elle avait eu des ancêtres Ecossais d'origine dont l'un est venu en France du
temps de Louis XI comme chef d'une bande d'Ecossais qu'un seigneur de Montagrier à l'instar
de Louis XI, s'était constituée" (propos recueillis vers 1925 par Léon MARCHADIER à
l’occasion d’une visite au Sézalard).
Louis Henry TURNER, sans profession, dmt à Paris Rue Vianney N°6, fut ensuite notaire à
Roullet puis mandataire aux Halles de Paris. Il acquiert de M BRUNET le 4 Sept 1875 pour
41 900 F la propriété du Sézalard (Cne de La Chapelle-Gonaguet) ayant appartenu à Arnaud
MAZEAU ancien notaire à Brantôme qui l'avait recueillie dans la succession de son père,
lequel l'avait acquise par adjudication de biens nationaux. ll est décédé en sa propriété de La
Borie à St Astier le 7 Juin 1899.
Contrat de mariage MARCHADIER-TURNER du 14.10.1893 dvt Gueslin à Châteauneuf :
Communauté réduite aux acquêts.
Donation par les époux TURNER à leur fille : immeubles à Châteauneuf + 15.000F.
Composition de la Communauté TURNER :
1° La Borie à St Astier (maison de maître et dépendances acquis le 24.07.1886 pour 7.500 F)
2° Le Sézalard à La Chapelle-Gonaguet (acquis 41.000F le 04.09.1876 dvt Audemard nre).
3° 47 actions de la Société Vinicole de Cognac (19 625F au décès de Mme TURNER).
4° Récompense de Mr TURNER pour acquisition de Malevent et de la Porcherie (53 000 F).
Attributions :
1er lot - La Porcherie et 24 actions de la Société Vinicole de Cognac, aux époux RUELLE.
2ème lot : Le Sézalard, La Borie et 23 actions de la Société Vinicole de Cognac, aux époux
MARCHADIER, moyennant pension annuelle de 1 800 F à Madame TURNER.
Elisabeth TIOULET était la soeur d’Elise TIOULET épouse de Jean Baptiste BOULLET,
légataire comme elle de Dame Rosalie du DOGNON veuve TIOULET-BOIS-CHARENTE.
Donation partage par Mme Rosalie DUDOGNON du 17.08.1887 dvt Lagrange à Périgueux :
Donation partage par Mme Rosalie DUDOGNON, sans profession, Veuve TIOULET-BOIS-
CHARENTE dmt à Périgueux Rue Eguillerie, 1° à Mme Marie Françoise Elise Alexandrine
51

TIOULET-BOIS-CHARENTE épouse de Jean-Baptiste BOULLET négociant à Châteauneuf,


2° Berthe Marie Françoise Elisabeth TIOULET-BOIS-CHARENTE épouse de Louis Henry
TURNER dmt au Sézalard Cne de la Chapelle Gonaguet.
Contrat de mariage RUELLE-TURNER du 10.08.1886 à Montanceix :
Communauté d'acquêts. Donation en avancement d'hoirie par les époux TURNER à Mme
RUELLE leur fille de la propriété de Malevent communes de la Chapelle Gonaguet et
Bussac.
Contrat de mariage TURNER-TIOULET du 12.01.1860 dvt Revolt-Belleville à Celles (24) :
Apports de la future 4.400F en argent, 6 couverts en argent, 1 cuiller à ragoût + 6 cuillers à
café le tout d'argent estimé 290F, 26 draps de lit, 6 dz de serviettes, 12 nappes, le tout 300F.
Donation à la future de 15.000 F par sa mère Veuve TIOULET-BOIS-CHARENTE.
Apports du futur 3.000F en numéraire. Dot par ses parents de 17.000F.

René MARCHADIER et Marie Thérèse TURNER ont eu deux fils :

1° Raymond Georges Michel MARCHADIER (1895-1953) officier, magistrat,


époux de Marguerite GUILBAUD. Son article suivra.

2° Robert Henry Jean Baptiste MARCHADIER (1896-1917) ci-dessous :


Acte de naissance de Robert Henry Jean Baptiste MARCHADIER (état civil Châteauneuf) :
"l'an 1896 le 4 Nov à 5H du soir acte de naissance de Robert Henry Jean Baptiste
MARCHADIER, du sexe masculin, né le 4 Nov courant à midi au domicile de ses père et
mère, fils de Louis Marie Michel René MARCHADIER propriétaire âgé de 26 ans et de
Marie Thérèse TURNER, sans profession, âgée de 25 ans mariés, domiciliés à Châteauneuf.
Dressé par nous, Aris BRUNEAUD ... en présence de Henri Julien LEQUINARD propriétaire
âgé de 45 ans, et de Aris BRUNEAUD Juge âgé de 27 ans, domiciliés à Châteauneuf".
Robert a été tué à l'âge de 20 ans le 17 Avril 1917 à l'assaut des tranchées d'Auberive ; son
corps n'a pas été retrouvé.

X - Raymond Georges Michel MARCHADIER (1895-1953) officier, magistrat,


Epoux de Marguerite GUILBAUD

Fils aîné de Louis Marie Michel René MARCHADIER et de Marie Thérèse TURNER, il est
né le 8 mars 1895.
« L'an 1895 le 8 Mars à 3H du soir acte de naissance de Raymond Georges Michel
MARCHADIER, du sexe masculin, né au domicile de ses père et mère le 8 Mars courant à
midi 45mn, fils de Louis Marie Michel René et de Marie Thérèse TURNER, sans profession,
âgée de 24 ans, mariés, domiciliés à Châteauneuf. Dressé par nous Aris BRUNEAUD ... en
présence de Paul MOTTARD manufacturier âgé de 23 ans et de Daniel Amédée COUPEAU
employé de banque âgé de 28 ans, domiciliés à Châteauneuf » (état civil de Châteauneuf).
Agé d’une vingtaine d’années au début de la première Guerre mondiale, il est affecté dans des
unités combattantes : "excellent officier, a fait preuve partout où il a combattu d'un calme et
d'un courage à toute épreuve, et particulièrement à Prunay le 15 Juillet 1918 où il a été
blessé grièvement pour la 3ème fois". Il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur en Février
1921 comme Sous Lieutenant au 32e Régiment de Tirailleurs indigènes. Titulaire de la Croix
de Guerre, il est Lieutenant d'Infanterie au 57e à Saintes après avoir été officier au Service de
Renseignements à Alep (Syrie). Il fait une partie de ses études de Droit à Beyrouth. Après la
guerre, il est en Albanie comme administrateur de Secteur, puis à la Division d'occupation de
la Turquie.
52

Licencié en Droit, il est reçu Avocat puis Magistrat, attaché au Parquet à Bordeaux.
Il est décédé le 21 Février 1953.
Le 23 octobre 1924, Raymond MARCHADIER épousait à St André de Niort, Marguerite
« Daisy » GUILBAUD (1903-1988).
Elle était la fille de Emile GUILBAUD (1866-1940), inspecteur des Eaux et Forêts, Officier
de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre, demeurant à Niort, 18 Rue Yver, et de Suzanne
PELOUX (1877-1957) fille de Julien PELOUX, Conservateur des Eaux et Forêts, Chevalier
de la Légion d'Honneur, et de Louise LACROIX (1852-1937).
Elle est la cinquième d’une fratrie de sept enfants.
Relevé sur Geneanet/Pierfit :
- Nancy GUILBAUD 1896-1989 épouse de Guy de WERBIER d’ANTIGNEUL 1889-
1945, officier d’artillerie mort en Allemagne.
- Maurice GUILBAUD 1897-1977 époux de Jeannette COLLOMB 1905-1993.
- André GUILBAUD 1899-1899.
- Madelaine GUILBAUD 1901-1988 épousa le 11 avril 1925 Gabriel PASSERAT de
LA CHAPELLE 1899-1966.
- Marguerite GUILBAUD 1903-1988 épouse de xx dont 8 enfants.
- Jean GUILBAUD 1907-1992 épousa en 1941 Concha GRIFOL née en 1904.
- Andrée GUILBAUD née le 13 juillet 1910 épousa le 22 juillet 1930 Pierre BRANDET
1908-1979 avoué 15 rue du Palais à Niort, chev. de St Grégoire-le-Grand, 9 enfants.

Raymond MARCHADIER et Marguerite GUILBAUD ont eu huit enfants :

1° Michel MARCHADIER né à Niort rue Yver le 21.08.1925 dont Marie-Claude (1948).


2° Yves MARCHADIER né à Niort rue Yver le 01.04.1927. Architecte à St Jean d'Angély.
3° France MARCHADIER née à Niort rue Yver le . .1929.
4° et 5° Denise et Edith MARCHADIER nées à Niort 6, rue de Strasbourg le 8.03.1931.
6° Odette MARCHADIER.
7° Jacques MARCHADIER.
8° Pierre MARCHADIER.
Malgré les recherches, nous n’avons pu retrouver nos contemporains de cette branche.

BRANCHE DE MONTBRON

IV - François MARCHADIER (1729-1789) sieur du Mas, notaire, sénéchal de Marthon


époux de Anne DUROUSSEAU du PONTY

Fils de Jean MARCHADIER (1702-1760) et (x1723) de Marguerite DUBOIS (1706-1788), il


est né à Angoulême le 14 juin 1729 et baptisé le même jour paroisse Saint Martial, parrain
François MARCHADIER serger, marraine Jeanne MARCHADIER.
« L’an 1729 le 14e de juin, François né à 3 heures du matin dudit jour et an, fils légitime de
Jean MARCHADIER procureur au présidial d’Angoulême et de Marguerite DUBOIS, a été
baptisé par moy soussigné prêtre de la Congrégation de la Mission faisant les fonctions
53

curiales de la paroisse de St Martial d’Angoulême, le parrain a été François MARCHADIER


me sergier, la marraine Jeanne MARCHADIER … ». (extrait baptistaire registres paroissial de
Saint Martial d’Angoulême, François MARCHADIER 1729 20-164).
François décède en sa maison de Biée paroisse de Souffrignac le 23 décembre 1789 à l’âge de
60 ans, peu après la liquidation de la succession de ses parents à laquelle il s'était fait
représenter par son fils Michel.
« Le 24 Dec 1789 inhumation de françois MARCHADIER Sieur du Mas, Juge Sénéchal de
Marthon, décédé la veille au village de Biée muni des sacrements et âgé d'environ 60 ans,
l'enterrement fait en présence de MM les soussignés CHAVIGNY curé de Feuillade.
LACHAIZE, DUROUSSEAU du PONTY, LACHAIZE, MATHé curé de Souffrignac, DENOIS,
DEVARS, MAURIN curé de Saint Pierre de Montbron » (extrait du registre de la paroisse de
Souffrignac 1789, acte mortuaire de François MARCHADIER).

Figurent dans le fonds du Présidial (A.D. série B40) :


Provisions et lettres patentes du 29 septembre 1758, par lesquelles François MARCHADIER
succède à son père dans la charge de notaire royal à Angoulême (François est dit né le 22 juin
1729). Il y aurait tenu cet office de 1758 à 1773.
Mais il est dit par ailleurs notaire royal à Marthon et receveur des droits de la baronnie de
Marthon en 1759 (AD E66, Mondon, Bull 1896 p152), et encore juge sénéchal de la baronnie
de Marthon (Chancel p370).
De 1759 à 1789, il est juge sénéchal et receveur du comté de Montbron.
Dans sa nomination à l’office de juge sénéchal du comté de Montbron par lettres patentes du
6 mai 1762 Il est dit notaire royal réservé (provision offices du présidial).
E 87 : Lettres adressées à Etienne CHERADE au sujet de l'administration de ses biens par ...
MARCHADIER. Suivant Brevet en date du 6 Mai 1762 signé CHERADE, il est reçu en
l'office de Juge du Comté de Montbron (A.D. série B 41).
E 66 : Compte rendu à Alexandre Etienne Adrien CHERADE Baron de Montbron par Me
François MARCHADIER notaire royal et son receveur en ladite baronnie, des revenus de
ladite terre par lui perçus en l'année 1759.
T E 50 : Etat indiquant en 1767 le nombre des notaires et procureurs du Comté de Montbron,
leur âge et demeure : Traité entre Adrien CHERADE Comte de Montbron et le Sieur
MARCHADIER, notaire, juge de Montbron, pour la vérification de ses terres.
Extrait des Archives de la Charente série B40
Lettre patente(?) du 29 septembre 1758, transmission de la charge de notaire royal
héréditaire à Angoulême de Jean MARCHADIER à François MARCHADIER.
Angoulême le 3 novembre 1926, l’Archiviste départemental, Léon Burias
Extrait des Archives de la Charente série B41
Lettre du Comte de Montbron du 6 mai 1762 octroyant l’office de juge du comté de Montbron
à François MARCHADIER.
Angoulême le 3 novembre 1926, l’Archiviste départemental Léon Burias
Extrait des Archives de la Charente série B43
Lettre du Comte de Montbron du 6 septembre 1786, octroyant l’office de juge du comté de
Montbron à Michel MARCHADIER.
Angoulême le 3 novembre 1926, l’Archiviste départemental Léon Burias
L'abbé MONDON "Histoire de la Baronnie de Marthon" p. 424 cite :
"1789 : FRANCOIS MARCHADIER, sieur du Mas, demeurant à Biée en Souffrignac, juge
sénéchal de Marthon,...", ce qui confirme les titres portés dans la plupart des actes de
1'époque. Est-ce par confusion avec Montbron, ou cumulait-il ces diverses fonctions ?
Précision : François MARCHADIER débuta sa carrière comme Avocat en Parlement, Avocat
à la Cour du Présidial d'Angoumois.
54

Frère cadet de Michel Sieur des Vallées, 3ème enfant de Jean M. et de Marguerite DUBOIS :
Mr Jean CHATENET ajoute : "François M. a un frère aîné qui vivait encore le 22 Oct 1762 (il
le cite à cette même date sans préciser son prénom). Un sieur MARCHADIER notaire royal et
Juge de Montbron est chargé par le Cte de Montbron de vérifications de terres et de
l'établissement de terriers, suivant les conventions sous signatures privées en date, au Chau de
Montbron, du 25 Septembre 1765. Il s'agit presque certainement du même personnage que le
précédent (l'un et l'autre font allusion, de façon assez concordante à l’achat de 2 métairies au
Comte de Montbron).
A noter que ce MARCHADIER non prénommé dont il vient d'être question semble séjourner
une grande partie de l'année en Poitou (sans qu'il soit fait mention d'un nom d'endroit)".
Cette dernière remarque, très intéressante, serait à rapprocher d'un acte du 28 Juillet 1755 dvt
COUTAN n.r. concernant une vente de terre à Taizé et Bioussac (en Poitou) dans lequel un
MARCHADIER sieur des Vallées est cité.
Il préside les assemblées primaires du tiers état dans les paroisses de Marthon, Grassac, Saint-
Germain, Ecuras (Chancel p343, 370,371).

François MARCHADIER sieur du Mas, épousa le 28 septembre 1754 Anne DUROUSSEAU


Demoiselle de Manteresse, fille de Jean DUROUSSEAU sieur du Ponty et de Catherine
GILLIBERT. Le contrat de mariage passé en 1753 devant Caillaud notaire royal à
Angoulême, porte une dot de 2300 L.

NOTES SUR LA FAMILLE DUROUSSEAU


(Sources : armorial charentais Ouvrard, complété Geneanet)
Les familles DUROUSSEAU sont nombreuses en Montbronnais. La branche du PONTY est
de même souche que celles du GONTIER et de PUYMARTIN.
Daniel DUROUSSEAU époux de Isabeau de PALLOTTES (v1603-16.05.1669), dont :
Jean DUROUSSEAU sieur du Ponty (Montbron 1639-13.04.1692 Montbron). Il a été baptisé
à Montbron le 25.09.1639, parrain Jean DUROUSSEAU procureur fiscal du comté de
Montbron, marraine Anne SAUVO. Il a épousé Marie BARAULT fille de François et de
Françoise BERTHOMMé. François BARAULT (Montbron 1622-25.09.1702 Montbron)
praticien à Montbron porte blason de gueules à un chevron ondé d’or enregistré à armorial
général le 27.11.1700 (Ch. d’Hozier). Françoise BERTHOMMé est la fille de Pierre sieur de
Léonat (1606-30.12.1681 Montbron), juge de Manteresse et assesseur de Montbron.
Jean DUROUSSEAU et Marie BARAULT ont eu au moins François et Marthe qui suivent :
Marthe DUROUSSEAU °26.12.1669 baptisée le 12.02.1670 parrain Jean DUROUSSEAU du
GONTIER procureur fiscal du comté de Montbron, marraine Marthe BARAULT son épouse.
François DUROUSSEAU sieur du Ponty, baptisé le 16.11.1668, parrain François BARAULT
praticien son grand père, marraine Isabeau de PALLOTTES sa grand-mère, présent Jean
BARAULT sieur des Granges, son oncle. Il est sans doute le père du suivant :
Jean DUROUSSEAU du PONTY veuf de Catherine GILLIBERT épousa le 31.01.1749
Jeanne GILLIBERT veuve de Jean LERIGET, dont les suivants :
Du premier lit :
1° Anne DUROUSSEAU °1730 Demoiselle de Manteresse épousa le 28.09.1754 François
MARCHADIER sieur du Mas demeurant à Biée en Souffrignac, juge sénéchal de Marthon,
fils de Jean MARCHADIER et de Marguerite DUBOIS de la paroisse Saint-Martial
d’Angoulême,
2° Marie DUROUSSEAU °1731 Demoiselle de La Ville épousa le 3-13.11.1752 Antoine de
BEAUFORT sieur de La Grange notaire à Roussines et juge du Lindois,
3° Renée °1731,
4° Renée °1732,
55

5° François °1734,
6° Antoinette DUROUSSEAU Dlle de La Ville épousa le 27.08(05?).1758 Me Laurent
DAVID fils de Léonard DAVID et de Françoise MONERIE,
Du second lit :
7° Marguerite DUROUSSEAU Demoiselle de Fleurignac épousa le 05.02.1783 Samuel
François DUGALLOIS sieur de Dommartin.
Noms isolés :
Marie fille de Pierre DUROUSSEAU du PONTY et de Marie RIGAILLAUD épousa le
09.06.1790 Laurent fils de Jean VALLANTIN et de Elisabeth CLEMENT.
Jean DUROUSSEAU du GONTIER baptisé en 1622 époux de Jeanne ou Marguerite
DELAVALLADE, dont 5° Marie °07.08.1667 marraine Françoise GILLIBERT femme de Mr
de SAINT-GEORGES, 6° Madeleine °29.11.1669 baptisée le 06.01.1670, parrain Jean
DUROUSSEAU du PONTY, marraine Marie SAUVO de Vouthon.
Anne BARRAUD °1682 fille de Martial et de Marguerite DOUSSET (1654-1709) épousa le
25 janvier 1701 Jean GILLIBERT.
Jacques GILLIBERT de FONTVERTE sieur des Vergnes épousa le 13.12.1760 à Montbron
Marguerite DUROUSSEAU du GONTIER, dont :
- Jean-Baptiste sieur des Vergnes X11.01.1791 à Saint Maurice de Montbron Elisabeth
LEGIER-DESGRANGES,
- Elie GILLIBERT du PLANTIER 1773-1849 X Anne Justine GIGNAC 1788-1847 fille de
Jacques GIGNAC et de Françoise SAUVO, dont les suivants :
Françoise GILLIBERT du PLANTIER 1812-77 X Laurent VALLANTIN-DULAC 1811-71.
Jean Baptiste GILLIBERT du PLANTIER 1818 X Françoise DEGORCE du CHASTELARD
Nicolas GILLIBERT du PLANTIER 1823-1823
Louis GILLIBERT du PLANTIER 1825 X16.09.1851 Marie BOUHIER 1825.

François MARCHADIER et Anne DUROUSSEAU ont eu les enfants suivants :

1° Renée MARCHADIER (1755-….)


Elle est née à Montbron le 24 novembre 1755, parrain Me Jean MARCHADIER notaire royal
à Angoulême, marraine Demoiselle Renée DUROUSSEAU. Signé : Marie MARCHADIER,
Angelique DUROUSSEAU, DUROUSSEAU DEPUYMARTIN.

2° Michel MARCHADIER (1756-1832) avocat en parlement, sénéchal de Montbron


Il épousa en 1782 Marguerite LERIGET dont il eut quatre enfants. Sa descendance sera
présentée plus loin.

3° Angélique MARCHADIER (v1759-1792)


Elle est décédée à Biée en Souffrignac à l’âge de 33 ans le 6 décembre 1792.
« Le 6 Décembre 1792 inhumation d'Angélique MARCHADIER décédée de la veille au
village de Byée âgée d'environ 33 ans fille légitime de défunt François MARCHADIER de son
vivant Juge de Marthon, et de défunte Anne DUROUSSAUD l'enterrement en présence de Mr
MARCHADIER frère et autres qui n'ont sçu signer... » (extrait des registres paroissiaux de
Souffrignac, acte mortuaire d’Angélique MARCHADIER).

4° Anne Henriette MARCHADIER (1761-1845) prieure des Ursulines d’Angoulême


Elle est née à Montbron le 27 Juillet 1761.
Entrée en religion en 1788, religieuse ursuline sous le nom de sœur Sainte Rosalie, elle fut
Sous-Prieure puis Prieure du Couvent des Ursulines d'Angoulême en 1791-1792 à la suite de
sa tante Marie MARCHADIER, Soeur Marie Sainte Claire. Quelque temps après la dispersion
56

des congrégations religieuses, elle dut s'établir dans sa famille à Biée et ne pas réintégrer le
couvent par la suite.
Elle est décédée à Biée en Souffrignac le 7 mars 1845 à 83 ans, chez son neveu Hilaire
Marchadier prêtre (NANGLARD « Pouillé du diocèse d’Angoulême » II.485, 488, et
BLANCHET "le clergé Charentais sous la Révolution" p423).
« L'an 1845 le 7 mars acte de décès de MARCHADIER Anne Mariette ancienne religieuse
âgée de 83 ans décédée de hier ...dans la maison de M. Hillaire MARCHADIER son neveu
avec lequel elle habitait ... » (extrait du registre de l’état civil de Souffrignac 1845, acte de
décès de Anne « Mariette » MARCHADIER).

5° Françoise MARCHADIER ? (v1760-….) en religion ?


Un acte de constitution de dot moniale de 3.000L par François Marchadier à sa fille Françoise
du 10 janvier 1780 devant Lescalier, laisse supposer l’existence d’une autre fille religieuse.

V - Michel MARCHADIER (1756-1832) avocat en Parlement, sénéchal de Montbron


époux de Marie LERIGET

Fils de François MARCHADIER Sieur du Mas et de Anne DUROUSSEAU du PONTY, il est


né à Montbron le 22 décembre 1756, parrain Michel MARCHADIER avocat en Parlement,
marraine Demoiselle Marie DUROUSSEAU. L’acte est signé : MARCHADIER, Anne
DUROUSSEAU, Olive MARCHADIER, Marie MARCHADIER, Marguerite
MARCHADIER, COMBELABBé (Lériget), Renée DUMAS, DUPONTY, etc...
Il est décédé à Biée en Souffrignac le 10 juillet 1832 âge de 76 ans.
« L'an 1832 le 10 Juillet acte de décès de Michel MARCHADIER homme de lois et ancien
juge de paix du canton de Montbron ... décédé ce jour ... dans sa maison située au village de
Biée âgé de 76 ans veuf de Marie LERIGET ... » (registre de l’état civil de Souffrignac).

Avocat en Parlement (1785), il est nommé Juge sénéchal de la Comté et Sénéchaussée de


Montbron par lettres patentes du 6 novembre 1786 signées Cherade de Montbron au Château
de la Forest d'Horte (provisions des offices de MM du présidial 1785).
En 1789 il est Juge Sénéchal civil, criminel et de police des ville, comté et sénéchaussée de
Montbron (Chancel "L'Angoumois en 1789" p 343, 371, confirmé par Bujeaud « La Charente
Révolutionnaire, cccxxiv). Il préside alors l’assemblée primaire de Montbron qui élit MM
Elie Léonard PLANTY et Etienne GIGNAC Me chirurgien députés à la Sénéchaussée pour
procéder à l'élection des députés du Tiers Etat (BSAHC 1895 p 268).
Il préside les assemblées primaires de Montbron, rédige le cahier de doléances de la paroisse
de Montbron, nommé député du tiers état à l’assemblée générale d’Angoumois, désigné pour
dédiger le cahier du district de Montbron, maintenu à l’assemblée générale lors de la
réduction de celle-ci au quart de ses membres, l’un des seize commissaires qui rédigent le
cahier général de la province, signe ledit cahier (Chancel p343, 525, 527, 596, 597 ; Bugeaud
« la Charente révolutionnaire » I.165, 324 ; Proust Archives de l’Ouest I.257,259 fasc2 ;
Archives parlementaires 1ère série II.9).
Président du directoire du district de Larochefoucauld, il est élu deuxième juge du tribunal du
district de Larochefoucauld aux élections des 27 et 29 septembre 1790 :
ler juge : Pierre LECHELLE, avocat et administrateur du Département,
2ème juge : Michel MARCHADIER avocat et Président du Directoire du District, demeurant
à Biée paroisse de Souffrignac.
3ème juge : Jean NAUD avocat et administrateur du Département demeurant au village de
Chez Marvaud, paroisse de Montbron,
57

4ème juge : Jean DEVARS avocat officier municipal et administrateur du District,


5ème juge : MARCHAIS avocat à Larochefoucauld, député à l'Assemblée nationale.
1er juge suppléant : FOUCHIER avocat à Larochefoucauld.
2ème juge suppléant : BEYRAND avocat à Larochefoucauld.
3ème juge suppléant : DEXMIER de FEUILLADE avocat à Larochefoucauld.
4ème juge suppléant : SARDIN de LA SOUTIERE à Champ-Ferrand paroisse de Vitrac.
Par la suite, il prolongera cette carrière de magistrat de l’ordre judiciaire. Juge au tribunal civil
d’Angoulême, il est maintenu lors de la réforme, puis nommé vice président du tribunal civil
d’Angoulême (moniteur arrêté de Prairial an VIII).
En 1798, il est qualifié Président du Tribunal civil du Département de la Charente, dans un
acte du 10 Brumaire An VII (31 octobre 1798) reçu Guerry et Lagarde notaires, cité par Jean
CHATENET, qui ajoute « il demeure alors en la cité d'Angou1ême mais vient parfois en sa
maison de Biée ».
Enfin, après les réformes judiciaires de l'Empire, il devient Avocat et Juge de paix du canton
de Montbron.

Il épousa vers 1782 Marguerite Marie LERIGET née vers 1754. Elle est décédée le 23 fevrier
1821 ; déclaration de succession 18 aout 1821.
La famille LERIGET est nombreuse en Angoumois et en Poitou. Une branche de cette famille
est établie à cette époque en Montbronnais (Beauchet-Filleau "Dictionnaire des familles … du
Poitou" V° LERIGET). Un LERIGET de COMBELABBE né vers 1733 est procureur et
notaire à Montbron en 1766 ; déjà un COMBELABBé avait signé l’acte de baptème de
Michel MARCHADIER.
De cette union sont issus les quatre enfants suivants :

1° François MARCHADIER (1784-1804)


Il serait né vers Janvier 1784. Il est décédé à Biée à l’âge de vingt ans le 11 Brumaire An XII
(2 Nov 1804).

2° Jean Céleste MARCHADIER (1785-1849) propriétaire, maire de Feuillade, époux de


Anne Marguerite FARGEAS-LAMOTHE
Il est né à Montbron le 25 janvier 1785 et décédé à Biée le 16 mai 1849 à l’âge de 63 ans.
Suivant contrat du 14 septembre 1813 reçu Me Lajarthe notaire à Marthon, il épousa le 15
septembre 1813 à Feuillade Anne Marguerite FARGEAS-LAMOTHE née à Feuillade le 1 er
mars 1791, fille de François FARGEAS-LAMOTHE et de Marguerite MARVAUD.
Sa descendance est présentée plus loin.

3° Marie Joséphine MARCHADIER (1791-1849?) épouse de François BROUSSARD


Elle est née à Souffrignac le ll Août 1791. Elle a épousé en 1809 à Souffrignac François
BROUSSARD, fils de Jacques bourgeois et de Marie MORELET demeurant aux Combes en
Saint-Sornin. Acte de mariage Marie Joséphine MARCHADIER-François BROUSSARD :
« L’an 1809 le 24 Juillet à 11H du matin ... sont comparus François BROUSSARD bourgeois,
âgé de 22 ans, fils légitime de Sieur Jacques BROUSSARD et de Dame Marie MORELET,
demeurant avec ses père et mère au village des Combes Cne de St Sornin, d'une part, et Dlle
Marie Joséphine MARCHADIER âgée de 17 ans fille légitime de Mr Michel MARCHADIER
Avocat et juge de paix du canton de Montbron, et de Dame Marguerite LERIGET, dmt aussi
avec ses père et mère au village de Biée, d'autre part. ledit sieur BROUSSARD né le 22 Juin
1787 ... ladite Dlle MARCHADIER née le 11 Août 1791 ... En présence de Léonard GUERI
âgé de 34 ans propriétaire demeurant au village d'Andreux commune de Bunzac, et Léonard
BLANCHARD notaire âgé de 40 ans demeurant au lieu des Fayards commune de Mazerolles,
58

parent du futur époux, de Messieurs Léonard LACHAIZE âgé de 65 ans notaire, et de Jean
DEVARS avocat âgé de 55 ans demeurant le premier en la ville de Montbron, le deuxième en
celle d'Angoulême, tous deux parents de la Dlle future épouse, lesquels ont signé, excepté
ladite Dame MORELET » (registre de l’état civil de Souffrignac).
De cette union, au moins deux enfants dont nous ne connaissons pas la descendance :
1° Jacques Victor BROUSSARD (1810-11.01.1811 à Biée),
2° Jean Hilaire Numa BROUSSARD, propriétaire, Maire de Montbron, époux de Marie
Anastasie BASTIER (contrat de mariage reçu BLONDET Nre à Ecuras du 12 07 1847).
Extrait de Geneanet :
Severin BASTIER X1833 sa cousine Marie Justine MASFRAND fille de Charles
MASFRAND-FONTAUBIERE 1771-1825 et de Jeanne BASTIER 1774-1804, dont :
Ernest BASTIER et Léonie BASTIER qui épousa à Montbron N… BROUSSARD.

4° Jean Hilaire MARCHADIER (1796-1849) célibataire, propriétaire à Biée


Il est né en 1796 ou 1797. Propriétaire à Biée, il y est mort célibataire le 18 janvier 1849.
« L'an 1849 le 18 Janvier sont comparu François Edouard MARCHADIER Maire et
propriétaire, âgé de 32 ans et demeurant au village de Biée ... a déclaré que MARCHADIER
Jean Hilaire son oncle âgé de 52 ans fils légitime de feu MARCHADIER Michel et de feu
Marguerite LERIGET est décédé ce jour dans la maison qu’il habitait au village de Biée »
(registres de l’état civil de Soufrignac).
Il habitait à Biée la maison située aux deux tiers de la côte où demeuraient vers 1975 les frères
BRANDY, près de la maison de famille échue à l'aîné Céleste MARCHADIER au décès de
leur père. La maison d'Hilaire revint plus tard à Edouard fils cadet de Céleste, et des métayers
y furent installés. Quelques meubles de famille y étaient cependant restés jusqu'au jour où
Marthe CHAMBOUNAUD, Mme Gabriel MARCHADIER, y remarqua une magnifique
armoire décorée en pointes de diamant qu'elle fit installer dans la salle à manger de Biée ;
cette armoire a été vendue récemment comme la quasi totalité du mobilier de Biée (notes de
Jean CHATENET).

VI - Jean Céleste MARCHADIER (1785-1849) propriétaire, maire de Feuillade, époux


de Anne-Marguerite FARGEAS-LAMOTHE

Fils de Michel MARCHADIER et de Marguerite LERIGET, il est né le 25 janvier 1785 à


Montbron, parrain Jean LACHAIZE, marraine Anne LACHAIZE (5 Lachaize signent l'acte ;
ce sont sans doute des cousins du baptisé issus du mariage le 15 novembre 1759 de Marie-
Olive MARCHADIER et de Léonard LACHEZE notaire à Montbron).
Il est décédé à Biée le 16 mai 1849 à l’âge de 63 ans :
« L'an 1849 le 17 Mai ... François MARCHADIER propriétaire et Maire, âgé de 32 ans dmt
au village de Biée ... a déclaré que Mr MARCHADIER Jean (Céleste) son père âgé de 63 ans
époux de Marguerite FARGEAS-LAMOTHE, fils légitime de feu M.Michel MARCHADIER et
de Dame Marguerite LERIGET, est décédé d'hier ... dans la maison qu'il habitait au village
de Biée » (registres de l’état civil de Souffrignac).
Propriétaire à Biée, il fut maire de Feuillade, berceau de son épouse.
Suivant contrat du 14 septembre 1813 reçu Me Lajarthe notaire à Marthon, il épousa le 15
septembre 1813 à Feuillade Marguerite FARGEAS-LAMOTHE née à Feuillade le 1 er mars
1791, fille de François FARGEAS-LAMOTHE et de Marguerite MARVAUD.
« Le 15 Septembre 1813 pardvt nous ... sont comparus Mr MARCHADIER Jean âgé de 25
ans né le 25 Janvier 1785 fils légitime de Mr Michel MARCHADIER Juge de paix du canton
de Montbron, et de Dame LERIGET, domicilié avec ses père et mère au lieu de Biée
59

commune de Souffrignac, d'une part ; et Demoiselle Marguerite LAMOTHE âgée de 22 ans


née au chef lieu de Feuillade le ler Mars 1791, fille légitime de Mr FARGEAS-LAMOTHE
Maire de la commune de Feuillade, et de Dame Marguerite MARVAUD, domiciliée avec ses
père et mère au susdit chef lieu de Feuillade, d'autre part. ...dressé acte en présence des père
et mère des contractants et de Messieurs FARGEAS-LAMOTHE du CHAMBON Avocat âgé
de 23 ans, cousin germain de la contractante, domicilié sur la commune d'Eymoutiers, de
Bernard LAJARTHE notaire âgé de 40 ans domicilié sur celle de Marthon, de Martin
DUMOULIN desservant la succursale de Feuillade et y demeurant, également ... de Mr
Gabriel BOINAUD âgé de 40 ans agriculteur, parent de la contractante, demeurant
commune de Nontronneau ... Signé au registre Julie LAMOTHE MARCHADIER, G
BOINAUD, du CHAMBON, MARCHADIER, M MARCHADIER, M M LAMOTHE, Bernard
LAJARTHE, Martial DUMOULIN, LAMOTHE, DUTEMPLE (Dereix ?) ».
Marguerite FARGEAS-LAMOTHE naquit le 2 mars 1791 à Feuillade :
« Le 2 mars 1791 je soussigné ay baptisé sous condition Marguerite fille légitime de
Monsieur François FARGEAS LAMOTHE bourgeois et de Dame Marguerite MARVAUD,
née de la veille et ondoyée pour cause de danger au moment de sa naissance, par Mr
GIGNAC chirurgien. Elle a eu pour parrain Mr Etienne FARGEAS-LAMOTHE du
CHAMBON Maire de la municipalité d'Eymoutiers ... et pour marraine Dame Marie
SEGUIN, le parrain oncle de la baptisée, la marraine son ayeule du côté maternel, qui ont
signé ... » (registres de la paroisse de Feuillade).

Jean MARCHADIER et Marguerite FARGEAS-LAMOTHE ont eu au moins deux fils :

1° Michel Victor MARCHADIER (1814-1894) notaire et juge de paix de Montbron


époux de Jeanne-Valérie L’HERAUD-CHAMPAGNAT

Il est né à Biée le 15 novembre 1814.


« L'an 1814 le 15 novembre ... sont comparus Jean MARCHADIER propriétaire demeurant
présente commune lequel nous a requis de dresser acte de naissance de Michel ... fils
légitime dudit et de Dame Marguerite LAMOTHE ... né ce jour » (état civil de Souffrignac).
Il est décédé le 8 mars 1894 à l’âge de 80 ans en son domicile de Marthon :
« L'an 1894 le 8 Mars acte de décès de M. Michel Victor MARCHADIER âgé de 80 ans sans
profession né à Souffrignac décédé en son domicile à Marthon ce jourd'hui à 8H du matin,
fils de Michel François MARCHADIER et de Julie FARGEAS-LAMOTHE, tous deux décédés,
époux de Jeanne Valérie LEYRAUD-CHAMPAGNAT âgée de 72 ans sans profession
demeurant avec le défunt » (état civil de la commune de Marthon ?).
Licencié en Droit, il était notaire à Marthon et suppléant du juge de paix de Montbron (décret
du 04.03.1882).
Suivant contrat du 12.10.1839 reçu Mandon notaire à Varaignes, il avait épousé à Varaignes
(Dordogne) le 22 octobre 1839 Jeanne Valérie Isoline LHERAUD-CHAMPAGNAT (ou
CHAMPAGNAT-L'HERAUD), fille de Paul Victor et de Marie MODENAL, née vers 1822,
décédée à Marthon le 3 août 1901 :
« L'an 1901 le 4 Août acte de décès de LHERAUD-CHAMPAGNAT Jeanne Valérie Isoline
âgée de 78 ans sans profession née aux Merles Cne de St Martin de Fraissingeas canton de
Thiviers décédée en son domicile de Marthon hier 3 Août à 5H du soir, fille de L'HERAUD-
CHAMPAGNAT et de Marie MODENAL, tous deux décédés, veuve de Michel
MARCHADIER » (état civil de la commune de Marthon).

De cette union, sont nées deux filles :


60

- Marguerite Marie MARCHADIER (1840-1842) morte en bas âge


Elle est née à Marthon le 25.11.1840 et décédée à l’âge de 13 mois le 18.01.1842 à Marthon.
« L'an 1840 le 26 novembre pardevant nous Jacques de FORNEL, Maire et officier de l'état
civil de la commune de Marthon, est comparu Monsieur Michel MARCHADIER, licencié en
Droit, âgé de 26 ans dmt au chef lieu de la susdite commune lequel nous a déclaré qu'hier â
1'heure de midi est né un enfant du sexe féminin de lui déclarant et de Dame Jeanne Valérie
L'HERAUD-CHAMPAGNAT son épouse, auquel il a entendu donner les prénoms de
Marguerite Marie. Ladite déclaration faite en présence de Mr Victor L'HERAUD-
CHAMPAGNAT, grand père de l'enfant, âgé de 46 ans dmt à Marthon, et de Mr Aubin
Frédéric de FORNEL âgé de 30 ans dmt à Limérac, susdite commune » (état civil de la
commune de Marthon).
« L'an 1842 le 18 Janvier à 10H du matin devant nous Jacques de FORNEL Maire et officier
de l’état civil de la commune de Marthon, est comparu ... décès de Marguerite Marie
MARCHADIER âgée de 14 mois, fille de Michel Victor MARCHADIER et de Dame Vallerye
CHAMPAGNAT, le 18 Janvier à 4H du matin" (état civil de la commune de Marthon).

- Marie MARCHADIER (1843-1905) épouse de Prosper GUIGNARD


Elle est née à Marthon le 11.05.1843, décédée en son domicile à Marthon le 13.11.1905 à
l’âge de 62 ans, veuve de Prosper GUIGNARD.
« L'an 1843 le 11 Mai ... Paul Victor CHAMPAGNAT propriétaire grand père de l'enfant âgé
de 49 ans ... déclaration de la naissance le jour même de Marie fille de Michel Victor
MARCHADIER notaire à Marthon et de Dame Valérie CHAMPAGNAT ... en présence de
François SOURY propriétaire à Marthon âgé de 44 ans et de Jacques Alexandre MARTIN
curé de Feuillade âgé de 36 ans » (état civil de la commune de Marthon).
« L'an 1905 le 13 novembre à 5H du soir acte de décès de Marie MARCHADIER âgée de 62
ans sans profession, née à Marthon décédée en son domicile à Marthon ce jourd'hui 13
courant à 6H du matin, fille de Michel MARCHADIER ancien notaire, et de Isoline
L'HERAUD-CHAMPAGNAT, sans profession son épouse, tous deux décédés, veuve de
Prosper GUIGNARD » (état civil de la commune de Marthon).
Elle avait épousé à Marthon le 8 décembre 1862 son cousin Henri Prosper GUIGNARD fils
de Pierre Mathurin Prosper et de Marie Charlotte ARNAUD :
« L'an 1862 le 8 décembre, acte de mariage de Henri Prosper GUIGNARD propriétaire âgé
de 31 ans né à Bassac le 26 novembre 1831, demeurant à Bassac canton de Jarnac, fils
majeur et légitime de feu Pierre Mathurin Prosper GUIGNARD propriétaire, notaire, décédé
à Bassac le 21 décembre 1860, et de Marie Charlotte ARNAUD sans profession âgée de 65
ans d’une part, et de Marie MARCHADIER sans profession âgée de 19 ans née à Marthon le
11 mai 1843, fille majeure et légitime de Mr Michel MARCHADIER propriétaire et notaire,
âgé de 48 ans, né le 14 novembre 1814 et de Madame Jeanne Valérie Isoline L'HERAUD-
CHAMPAGNAT âgée de 41 ans, avec lesquels elle demeure à Marthon. Contrat de mariage
devant Me DULAC notaire à Marthon, du 7 décembre ... En présence de Henry ARNAUD, 63
ans juge de paix du canton de Segonzac, membre du Conseil général de la Charente, dmt à
Gondeville canton de Segonzac, oncle maternel du futur, Charles CASTAIGNE docteur en
médecine Maire de Bassac, demeurant à Bassac, cousin germain du futur, âgé de 48 ans ;
François MARCHADIER propriétaire âgé de 46 ans demeurant à Biée Cne de Souffrignac ;
Jean-Baptiste Auguste MODENAL âgé de 66 ans, ex-avoué demeurant à Ruffec, oncle
paternel de ce dernier et parent au 5ème degré de la future. Ont signé : GUIGNARD, Marie
MARCHADIER, A MODENAL, ARNAUD, Séraphine (Coquet) DUSABLON, Albine
(Fargeas) LAMOTHE, GUIGNARD née ARNAUD, E MARCHADIER, DULAC, Isoline
MARCHADIER » (état civil de la commune de Marthon).
61

Henri Prosper GUIGNARD, né à Bassac le 26 novembre 1831, est décédé avant 1905. Il était
parent au 8e degré canonique de Marie MARCHADIER comme descendant de Marie
MARCHADIER, épouse en 1788 de Pierre GUIGNARD, petite fille de Jean MARCHADIER
et Marguerite DUBOIS auteurs communs.
De leur union est né Georges GUIGNARD qui épousa vers 1900, Mlle N… fille du directeur
de la Banque de France de Montauban, dont au moins un fils : Pierre ou Henri GUIGNARD
né en 1901, rentier. Nous n'avons aucun autre renseignement sur cette descendance.

2° François-Edouard MARCHADIER (1816-1896) ci-après.

VII - François Edouard MARCHADIER (1816-1896) propriétaire, maire de Souffrignac


époux de Marie-Séraphie LEGIER-DESGRANGES

Fils de Jean Céleste MARCHADIER et de Marguerite FARGEAS-LAMOTHE, il est né à


Feuillade le 19 Juillet 1816 et décédé à Biée le 8 décembre 1896 à l’âge de 80 ans :
« L'an 1896 le 8 décembre décès de François Edouard MARCHADIER âgé de 80 ans,
propriétaire cultivateur né à Feuillade, le 8 décembre courant ... fils de Jean MARCHADIER
et de Marguerite FARGEAS-LAMOTHE, cultivateurs, décédés, veuf de Marie Séraphie
LEGIER DESGRANGES » (état civil de la commune de Souffrignac).
Il fut propriétaire de Biée et maire de Souffrignac durant 25 ans (en 1899) où il devait résider
avec sa femme, Marie Séraphie LEGIER-DESGRANGES qu’il épousa à Combiers le 24 avril
1849 (contrat de mariage reçu Daviaud notaire à Angoulême du 23 avril 1849).
Celle-ci était née à Combiers le 18 mai 1828, fille de François LEGIER-DESGRANGES,
demeurant à Rozet, propriétaire et maire de la commune de Combiers, et de Marie Aspasie
VALLADE. Elle est décédée à Biée le 7 mars 1888 à l’âge de 60 ans :
« L'an 1888 le 8 mars acte de décès de Marie Séraphie LEGIER-DESGRANGES âgée de 60
ans, sans profession, née à Combiers (Charente) décédée en son domicile au village de Biée
le 7 du mois courant... fille de François LEGIER-DESGRANGES et de Marie Aspasie
VALLADE, épouse de François Edouard MARCHADIER propriétaire âgé de 72 ans ... » (état
civil de la commune de Souffrignac).
La, famille LEGIER est nombreuse dans le Montbronnais ; Jean LEGIER sieur de La Grange,
bourgeois, fils de Simon sieur des Places et des Vergerons ... épouse à Charras en 1769
Elisabeth GIBAUD fille de Léonard, sieur de Boisvallon, et d'Elisabeth LASSORT
(MONDON « La baronnie de Marthon » p. 413).
Note de Jean CHATENET sur la famille VALLADE :
Marie Aspasie VALLADE était elle même née vers 1808 du mariage de François VALLADE,
habitant semble-t-il Rozet, avec Catherine Suzanne ROLLE-MILLAGUET. Il a été trouvé
dans le grenier de Biée quelques lettres de l'époque révolutionnaire ainsi qu'un livre de
comptes de la même époque concernant une famille VALLADE. Il en résulte qu'à cette
époque : un citoyen VALLADE Jeune était "fournisseur d'artillerie de la République" et
demeurait à la Fonderie de Lamothe, sans doute commune de Feuillade où un lieu dit "la
Forge" existe encore au hameau de Lamothe. Ce VALLADE Jeune était vraisemblablement
un ascendant, tout au moins un parent. Il avait un "très cher frère" qui signait "VALLADE-
LACAUD" et habitait Javerlhac. Il semble avoir eu un autre frère VALLADE l'Aîné
prénommé Jean, qui habitait Jomelières où il était, comme son frère, maître de Forges. Un lieu
dit Jaumelières existe encore commune de Javerlhac. Par ailleurs d'après les registres de l'Etat
Civil de Feuillade, un Guillaume VALLADE fournisseur d'Artillerie demeurant à la Forge de
Lamothe, est le père en 1793, d'une fille née de son union avec Marie SOURIT. Ce Guillaume
VALLADE semble donc s'identifier avec le citoyen VALLADE Jeune.
62

Sur la Famille VALLADE, cf. PEYRONNET "les anciennes forges de la région du Périgord",
p348 : Famille VALADE-RIBEYROL. "D'après l'etat de I77l , la forge de Jomelières est
louée par HASTELET de JOMELIERES au sieur VALADE qui l'exploite. En 1782 elle est
achetée par Jacques VALLADE. A sa mort, son gendre, Mr Robert RIBEYROL, devient
propriétaire exploitant de la forge. Dans son rapport de 1811, le préfet de la Dordogne signale
que la forge de Jomelières occupe le 2ème rang parmi celles du Département. Il écrit en citant
Mr RIBEYROL : « les fournitures que ce fabricant a faites en divers temps au gouvernement,
celles qu’il fait constamment aux fonderies de Ruelle et d'Indret, la fortune qu’il a acquise par
son travail, prouvent qu’il est actif et habile. Il est propriétaire de plusieurs usines, dont la plus
importante, Jomelières, a été portée par lui de l'état le plus médiocre à un point de prospérité
considérable qui s'accroit de jour en jour ». Le 12 décembre 1827, Marie Henriette Françoise
RIBEYROL épouse Thomas DUSOLIER, père d'Alcide DUSOLIER , Sénateur de la
Dordogne, ami des lettres et protecteur d'Eugène LEROY".
En 1811, un sieur VALLADE est propriétaire de la forge d'Etouars (op. cit. p.275) ; la même
année, M. SOURY-VALLADE est exploitant de la forge d'Etouars (p.l94). En 1794, La Motte
est exploitée par VALLADE, en 1795, VALLADE, de la forge de la Mothe et entrepreneur de
Bonrecueil, livre 54 pièces d'artillerie (p.l68). En 1772, le Sieur VALLADE est exploitant de
la forge de Jomelières, et M de VALLADE propriétaire de la forge de La Vallade paroisse de
Busserolles sur la Tardoire (p.60).
Pierre VALLADE fils de Pierre VALLADE et de Marie de LAMBERTIE épouse en 1762
Marie GIGNAC (abbé MONDON op.cit. p.363). La famille VALLADE est encore alliée à la
famille BRISSON de Montboyer (PAPILLAUD monographie sur Montboyer), et à la famille
DEREIX qui a donné au pays d'importants maîtres de forges au XVIIIe (Saga Dereix).

François Edouard MARCHADIER et Marie Séraphie LEGIER-DESGRANGES ont eu les


enfants suivants :

1° François Marie Paul MARCHADIER (1851-1870) décédé élève au Prytanée


Il est né à Biée le 13 mai 1851 :
« L'an 1851 le 13 mai sont comparus Mr François Edouard MARCHADIER âgé de 34 ans
propriétaire demeurant au village de Biée ... lequel nous a déclaré que Dame Marie
LEGIER-DESGRANGES âgée de 23 ans son épouse est accouchée de ce jour d'un enfant ...
Marie François ... » (état civil de la commune de Souffrignac).
Etudiant au Prytanée militaire de La Flèche, il meurt à Biée le 16.04.1870 à l’âge de 19 ans :
« L'an 1870 le 17 Avril ... sont comparus François Edouard M. propriétaire âgé de 53 ans
père du décédé ... déclare qu'hier... est décédé Mr François Marie Paul MARCHADIER
étudiant âgé de 19 ans, fils légitime dud déclarant et de Dame Marie Séraphie LEGIER-
DESGRANGES avec lesquels il demeurait au village de Biée où il est né ... » (état civil de la
commune de Souffrignac).

2° Michel François Gabriel MARCHADIER (1855-1941) maire de Souffrignac époux de


Claire-Marthe CHAMBOUNAUD
Il est né le 27 juillet 1855 à Biée commune de Souffrignac.
Il est décédé à Angers le 12 août 1941 âgé de 86 ans.
Contrôleur des contributions à Angoulême, retraité en 1910, puis maire de la commune de
Souffrignac. Il épousa le 9 février 1891 Claire Marthe CHAMBONNAUD (1872-1937) fille
de Joseph Alexis CHAMBOUNAUD (1843-1908) et de Anne Elise DESBORDES (1847).
Ils ont eu deux enfants :
- Henri MARCHADIER (1892-1894)
63

- Marie Isoline Renée MARCHADIER (24.01.1895-1980) qui épousa en 1919 Jean


CHATENET (1890-1944) receveur de l’enregistrement à Airvault (Deux-Sèvres) en
1929, dont la descendance est développée plus loin.

3° Henri MARCHADIER (1858-1941) inspecteur de l’enregistrement, chevalier LH


époux de Jeanne LEHMANS
Il est né vers 1858, sans doute à Biée commune de Souffrignac.
Receveur de L‘Enregistrement et des Domaines (à Niort notamment), puis Inspecteur de
l'Enregistrement (à Mézières en 1914), Chevalier de la Légion d'Honneur par décret du 15
Janvier 1925 : « MARCHADIER François Marie, Inspecteur principal de l'Enregistrement,
des Domaines et du Timbre à Mézières; 44 ans de services. Fonctionnaire qui a fait preuve de
capacités exceptionnelles et d'un absolu dévouement durant une longue carrière et plus
particulièrement pendant la période difficile qui a suivi la cessation des hostilités. Rentré le
premier le 11 Décembre 1918 dans le Département dévasté des Ardennes, sans autres moyens
que son abnégation personnelle et ses efforts persévérants, il est parvenu à reconstituer
rapidement les services de la Direction de Mézières qu'il a gérée pendant deux ans en
obtenant des résultats inespérés ».
Il a épousé en 1907 à Gand (Belgique) Jeanne LEHMANS d'une famile d'origine hollandaise.
Il est décédé sans postérité à La Rochelle en 1932 :
« Nous apprenons le décès survenu à La Rochelle le 21 Février, de M. MARCHADIER,
inspecteur principal en retraite. M. MARCHADIER termina sa carrière dans les Ardennes
où il a laissé les meilleurs souvenirs et des amitiés fidèles. sa promotion dans l'ordre de la
Légion d'Honneur donna lieu à un grand banquet présidé par M. DELIGNE, Directeur
Général. Nous prions Mme MARCHADIER d'agréer nos respectueuses condoléances »
(communiqué de presse).

4° François Marie MARCHADIER (1859-1859)


Né à Biée le 9 novembre 1859, il y décède le 12 décembre 1859.

5° François Marie MARCHADIER (1861-1861)


Né à Biée le 24 février 1861 : « ... comparu François Edouard MARCHADIER propriétaire
âgé de 45 ans dmt à Biée ... enfant né d'hier prénoms François Marie... » (état civil de la
commune de Souffrignac).

VIII - Michel François Gabriel MARCHADIER (1855-1941) maire de Souffrignac


époux de Claire-Marthe CHAMBOUNAUD

Fils de François Edouard MARCHADIER et de Marie Séraphie LEGIER-DESGRANGES, il


est né à Biée le 27 juillet 1855.
« L'an 1855 le 28 Juillet ... né le 27 Juillet ... de Mr François Edouard MARCHADIER
propriétaire âgé de 39 ans et de Marie Séraphie LEGIER-DESGRANGES son épouse, âgée
de 28 ans, demeurant au village de Biée... auquel on a donné les prénoms de Michel François
Gabriel... » (état civil de la commune de Souffrignac).
Il est décédé à Angers le 12 aoû 1941 à l'âge de 86 ans, inhumé provisoirement à Angers puis
au caveau de famille à Souffrignac.
Il fut maire de Souffrignac, contrôleur des contributions directes à Nontron puis Angoulême.
Suivant contrat de mariage reçu Morellet notaire à Salles-Lavauguyon le 8 février 1891, il a
épousé le 9 février 1891 à Chéronnac (Haute-Vienne) Claire Marthe CHAMBOUNAUD
64

(1872-1937) fille du Docteur Joseph Alexis CHAMBOUNAUD (1843-1908) et de Anne Elise


DESBORDES (1847).
Voici les données communiquées par M. François DESBORDES de CEPOY le 13.11.2004 :
Descendance de Anne Elise DESBORDES (1847- ?) et Joseph Alexis CHAMBOUNAUD
(1843-1908), les quatre enfants ci-dessous :
1 - Pierre Elie CHAMBOUNAUD (1869-1951) X Louise MARVAUD d’où :
Guy CHAMBOUNAUD 1899 sp
Hélène CHAMBOUNAUD 1900-1938 X Edmond ANGELOT 1921, puis Paul GARNIER,
d’où Claude GARNIER 1943 X Anne Marie LABAT, Jean Pierre GARNIER 1944 X Annie
TEYCHENNE, Dominique GARNIER 1947 X Marie BERTEAU, Marie Elise GARNIER
1950, Jean Marie GARNIER 1956, Daniel GARNIER 1962.
François Albert CHAMBOUNAUD 1905 sp
Yvomme Marie Georgette CHAMBOUNAUD 1907-1970 X Emmanuel BASSET, d’où
Jacques BASSET 1927 et Jean BASSET 1928.
2 – Marie Hélène CHAMBOUNAUD (1871- ?) X Antoine DUMAS, d’où :
Marguerite DUMAS 1890-1968 X André BOUTILIER, d’où : Marcel BOUTILIER 1913,
Andrée BOUTILIER 1914 X René BOUVERET, Hélène BOUTILIER 1915 X Jean HEBRé,
X2° DESBONS.
Elise DUMAS 1892- ? X Armand MORGAT d’où : Odette MORGAT X Paul FERRAUD,
Robert MORGAT 1919-1958.
3 – Marthe CHAMBOUNAUD (1872-1937) X Gabriel MARCHADIER, d’où
Renée MARCHADIER 1895-1980 X Jean CHATENET 1890-1944, d’où
Marthe CHATENET 1920 cel
Jean CHATENET 1921 X Yvette CORNé, d’où : Annie CHATENET 1948 X Jean Claude
MOREAU, Jean Max CHATENET 1949 X Colette SEBILE d’où Frederic CHATENET et
Olivier CHATENET, Sylvette CHATENET 1956 X Gérard AUGEREAU.
Pierre CHATENET 1931.
4 – Henri CHAMBOUNAUD 1874-1951 X Gabrielle MAUVIGNEY, d’où :
Marguerite CHAMBOUNAUD X André RUEL, d’où : Philippe RUEL X Elisabeth
VIGOUROUX, Françoise RUEL 1932 X Jacques BALIAS, Evelyne RUEL 1934 X Edmond
BLANCHY, Annie RUEL 1938 X François DUFORT.

Quel est le lien entre le docteur Joseph CHAMBOUNAUD de Chéronnac, et les suivants cités
par le site Geneanet :
Elie CHAMBOUNAUD eut de Elisabeth LECLERC née à Chéronnac, Pierre Auguste
CHAMBOUNAUD (1815-1899) qui épousa le 27-10-1846 Marie Azéma GARRIGOU-
LAGRANGE (1829-1887) née le 12.12.1829 au château de Marval, décédée le 21.02.1887 à
Puy Chevalier de Marval, fille de Thomas-Aubin et de Claire-Marie-Louise DAVID de
LASTOURS, qui ont eu les quatre enfants suivants :
- Claire-Aubine CHAMBOUNAUD (1847-1847),
- Elie-Louis-Aubin CHAMBOUNAUD (1851) épousa 1° Mathilde DUVOISIN-LESSARD,
2° Marie-Madeleine SOULAT,
- Pierre-Henry CHAMBOUNAUD (1852) époux en 1884 de Marie MODENEL née le
14.12.1863 à Ruffec, décédée le 25.04.1940 à Marval, dont deux enfants : Gustave (1886)
époux de Marie-Antoinette PIACOUX dont deux enfants, et Auguste-Pierre-Marie (1895-
1931) magistrat au Maroc, chevalier LH, Croix de guerre, qui époua le 24.05.1919 Marie-
Marguerite DUVOISIN de SOUMAGNAT (1896-1931) fille de Camille (1862) et de Anne
HUG, dont trois enfants : Henry, Guy et Geneviève.
- Elisabeth CHAMBOUNAUD (1853-1927) épousa en janvier 1879 Numa du PLANTIER
(1850-1890) dont deux enfants.
65

Gabriel MARCHADIER et Claire Marthe CHAMBOUNAUD ont eu deux enfants :

1° Edouard Joseph Henri MARCHADIER (1892-1894)


Né le 09 avril 1892 à Nontron, décédé en 1894 "Chez Bel Air" commune de Chéronnac, chez
ses grands parents maternels, inhumé à Souffrignac.

2° Marie Isoline Renée MARCHADIER (1895- ) épouse de Jean CHATENET


Elle est née à Biée le 24 janvier 1895.
« L'an 1895 le 28 Janvier ... acte de naissance de Marie Isoline Renée ... née le 24 Janvier
courant ... au domicile de ses père et mère, fille de Michel François Gabriel MARCHADIER
âgé de 39 ans Percepteur Contrôleur, et de Claire Marthe CHAMBOUNAUD, âgée de 22 ans
sans profession, mariés, domiciliés à Biée Cne de Souffrignac ... ».
Elle a épousé le 22 juillet 1919 à Angoulême (contrat de mariage reçu DESBORDES notaire à
Rochechouart du 05.06.1919), René Marie Jean CHATENET, Receveur de l'Enregistrement
(à Airvault, Deux-Sèvres, en 1929). Ils ont eu trois enfants :

- Lydie Marie Marthe CHATENET née à Bussières-Badil (24) le 09 06 1920, célibataire,


sans profession.
- Jacques Gabriel Marie Jean CHATENET né à Bussières Badil le ler Juin 1921, employé
de Banque. Il épouse à Angers le 12 07 1947 Yvette Lucienne CORNE. Ils ont eu trois
enfants (cf ci après).
- Pierre Marie Henri CHATENET né à Saint Georges Sur Loire (49) le 18 08 1931, clerc
de notaire célibataire.

Enfants de Jacques Gabriel Marie Jean CHATENET :


1° Annie Renée Marie Odette CHATENET née à Angers le 30 03 1948, employée de
Banque.
2° Jean Max Yves Georges CHATENET, né à Angers le 20 février 1949, employé de
banque. Il épouse à Angers le 09 12 1972 Colette Madeleine SEBILE, dont il a eu deux
enfants :
1° Frédéric Franck Sylvain CHATENET, né à Angers le 12 Janvier 1974.
2° Olivier Gilles Max CHATENET né à Angers le 30 Mars 1976.
3° Sylvette Martine Michèle CHATENET née à Angers le 11 Novembre 1956.

Ainsi finit la branche cadette dite de "Montbron" dont il ne reste plus de descendants "du
nom". Les renseignements qui précèdent ont été, pour la plupart, communiqués par Monsieur
Pierre CHATENET, 3, Place Louis Imbach, 49 000 – ANGERS.

Toutefois, je retrouve dans mes papiers une note non datée et sans indication de source :
Branche MARCHADIER descendants du sénéchal de Montbron
Fernand MARCHADIER entrepreneur plâtrier à Angoulême +1914 au Chemin des Dames, X
Henriette LACOMBE de Libourne (pépiniéristes) élevée à Angoulême, cousins ROUSSEL,
D’où
Henri MARCHADIER X Dlle GAMBIER de Puymoyen, dmt à Paris puis retour Angoulême
D’où
Alain MARCHADIER, études à Saint-Paul en 1947 puis Niort, puis Sup de Co Bordeaux, X
Bernadette ? dont deux fils : Laurent MARCHADIER X à Toulouse ?? dont Julien et Benoît,
et Renaud MARCHADIER X à Tours ?? dont Enzo et Andi.
Paul MARCHADIER notaire à Aixe-sur-Vienne X ?? dont Valérie MARCHADIER notaire.
66

Gilles MARCHADIER dentiste à Civray X ?? dont Xavier MARCHADIER.


Je n’ai pas retrouvé le rattachement de Fernand à cette branche qui semble cependant s’être
éteinte assez tôt en ligne masculine.

RAMEAU DE SAINT-AMANT-DE-BOIXE
Registres d’état civil de St amant de Boixe :
5 vendémiaire an 13 (27 septembre 1804) décès de Jean Nestor M
20 décembre 1836 décès de Marie Fanny Mdécédée le 19 décembre 1836 âgée de 38 ans ( ?).

V - Jean Noël MARCHADIER (1770-1828) sieur des Borderies épx de Marie GASCHET

Douzième enfant de Michel MARCHADIER avocat en parlement et de Marie DUSOUCHET,


il est né à Angoulême le 2 juin 1770 :
« Le 2ème de Juin 1770, est né Jean MARCHADIER fils légitime de Monsieur Maître Michel
MARCHADIER et de Dame Marie DUSSOUCHET, Avocat en Parlement, a été parrain Me
Jean TOURNIER notaire, marraine Demoise1le Marguerite MARCHADIER, sa tante. Le
baptème fait présents les soussignés : M. MARCHADIER, TOURNIER, Marguerite
MARCHADIER, J MARCHADIER, Jean MARCHADIER, et GILBERT curé de Saint
Cybard » (registres de la paroisse du Petit-Saint-Cybard).
Jean Noël avait 19 ans en 1789 et 23 en 1793 lorsqu'il participa à un mouvement de jeunes
monarchistes de l'Angoumois accusé d'un complot visant à rendre illusoires les mesures de
conscription prises par la Convention pour "repousser les ennemis de la République" (Guerre
de Vendée notamment). Aux Archives Départementales figure un dossier (G 550) intitulé :
"Les Chevaliers de Crage" Mars 1793. Lors d'un rassemblement au lieu-dit "Les Chaumes de
Crage" situé à une demi-lieue d'Angou1ême, il fut arrêté avec une centaine de jeunes gens par
la Garde Nationale, puis incarcéré à la Maison d'Arrêt municipale.
La Municipalité, suivant procès-verbal du 5 Mars 1793, après avoir minimisé l'évènement (la
plupart des jeunes appartenaient à des familles de notables), décida de libérer la plupart
d’entre eux et de traduire en justice les "meneurs". L'affaire fut transmise par le procureur au
Directoire du Département qui en informa la Convention.
Selon une tradition, au partage fait par Michel Marchadier entre ses huit enfants survivants en
1789, l’aîné Jean-Baptiste fut avantagé, les autres ne touchant que leur légitime (10.000L tout
de même, paraît-il). Dès les premiers jours de la Révolution, Noël et son frère Pierre seraient
partis pour Paris où ils auraient dilapidé leur héritage, bientôt réduits à s’employer comme
garçons épiciers ; de retour à Angoulême, Noël aurait été condamné à mort (pour quel motif?)
par le tribunal révolutionnaire mais remis en liberté à la chute de Robespierre (9 Thermidor).
Toutefois, dans l’ouvrage de GIGON sur "Les victimes de la Terreur du Département de la
Charente", on ne trouve pas cette mention de « Noël MARCHADIER sieur des Borderies
(l765?-l825) ».
Curieusement, dans son acte de mariage de 1794, Jean se fait prénommer Noël (il conservera
par la suite le prénom de Jean-Noël qui se transmettra aux générations suivantes) et se déclare
âgé de vingt huit ans, alors qu'étant né en 1770, il n'en a que vingt quatre. Selon Léon
MARCHADIER, pour échapper à la conscription, il aurait pris l'état civil de son frère Noël né
en 1765 et décédé en 1787.
67

A partir de son mariage, il quitte Angoulême pour s’établir à Saint-Amant-de-Boixe, pays de


sa femme, où il est dit propriétaire.
Il est décédé à Saint-Amant-de-Boixe
8 octobre 1828 décès de Jean Noël Marchadier
le 27 novembre 1828 à l’âge de 58 ans :
« L'an 1828 et le 28ème novembre avant midi, devant nous, Maire de la commune de Saint-
Amant-de-Boixe ... se sont présentés Messieurs Jean Noël Léon MARCHADIER, âgé de 22
ans, demeurant à Saint-Amant-de-Boixe, 2° Pierre LONGAT âgé de 47 ans demeurant à
Saint-Amant-de-Boixe, lesquels ont déclaré que le vingt sept (sic) novembre à 7H du soir est
décédé à Saint-Amant-de-Boixe Jean Noël MARCHADIER âgé de 58 ans demeurant à Saint-
Amant-de-Boixe, époux de Dame Marie GASCHET... » (registre de l’état civil de la commune
de St-Amant-de-Boixe). Cet acte rétablit 1'état civil réel de Jean Noël MARCHADIER qui est
bien né en 1770. Son testament olographe a été déposé le 4 octobre 1834 à l’étude de Me
Derouffignac notaire à Montignac.
Jean alias Noël MARCHADIER épousa donc en 1794 à Saint-Amant-de-Boixe Marie
GASCHET née à Saint-Amant vers 1764, fille de Jean GASCHET notaire et de feue Marie
BOUNICEAU :
« Aujoud'hui 6 Fructidor An IIème de la République Française une et indivisible, devant moi
Jean TRUTTAUD, officier public de la commune de Saint-Amant-de-Boixe, ellu pour recevoir
les actes de naissance, mariage et décès des citoyens, sont comparus en la maison commune
dudit Saint-Amant, pour contracter mariage, d'une part, le citoyen Noël MARCHADIER fils
légitime de Marie DUSSOUCHET et de feu Michel MARCHADIER, en son vivant homme de
loi, demeurant en la cité d'Angoulême, âgé de 28 ans, et Marie GASCHET âgée de 27 ans
fille aussi légitime de Jean GASCHET, notaire public, et de feu Marie BOUNICEAU
domicilés en la présente commune, département d'Angoulême, lesquels accompagnés de
ladite Marie DUSSOUCHET, dudit Jean GASCHET, Pierre GUIGNARD âgé de 40 ans, Jean
MARTIN-GUISSALLE âgé de 39 ans, ces deux derniers beaux-frères dud Noël
MARCHADIER, demeurant le premier commune de Bassac, le second commune de Roullet,
Léonard CALLANDREAU notaire public demeurant à Angoulême, Pierre BOUNICEAU
l'Aisné, notaire public âgé de 60 ans, Pierre BOUNICEAU-JESMON aussi notaire public âgé
de 55 ans, Pierre BOUNICEAU-VILLARS, agriculteur, tous trois oncles de ladite GASCHET,
demeurant en cette commune, et autres soussignés, moi Jean TRUTTEAUD après avoir fait
lecture en présence des parties et desdits témoins, premièrement des extraits de baptème
desdits Noël MARCHADIER et Marie GASCHET, secondement de la publication de
promesse de mariage entre les futurs dressée par la municipalité d'Angoulême le 8 de ce mois
et par moi dit officier public, le 5 de ce mois, après que ledit MARCHADIER et ladite
GASCHET ont déclaré à haute voix se prendre mutuellement pour époux, j'ai prononcé au
nom de la loi que Noël MARCHADIER et Marie GASCHET sont unis en mariage et j'ai
rédigé le présent acte que les parties et témoins ont signé. Fait en la maison commune les
jour et an que dessus. Signé : Marie GASCHET, Noël MARCHADIER, GASCHET, Vve
MARCHADIER, GUIGNARD, BOUNICEAU aisné, BOUNICEAU-VILLARS, MIGNOT,
GUISSALLE, CALLANDREAU, MARCHADIER, GUISSALLE, MARCHADIER, GUIGNARD,
MALLET-VILLARS, Marie MALLET, Jeanne MALLET DESCHêNASSES, GRATEREAU,
GERBAUD, BOUNICEAU, Marie BOUNICEAU, Mie Rosalie BOUNICEAU, BOUNICEAU,
BOUNICEAU, MIGNOT fils aîné, TRUTTEAUD Officier public »
Le contrat de mariage comprend les clauses suivantes :
- constitution par les futurs des biens venant de leurs père et mère,
- constitution par la mère du marié à son fils de 4 000 L en avancement d'hoirie payable
dans 4 ans en argent ou immeubles,
- L'actif des époux GASCHET s'élève à 32.000 L.
68

- cohabitation avec M. GASCHET père et ses deux enfants,


- communauté universelle entre les futurs avec faculté d'y renoncer ...
Le mariage religieux fut célébré par un prêtre de la Petite Eglise. Par son testament, Marie
Gaschet ordonnera que son corps ne passe pas par l’église car elle considère la religion
actuelle comme hérétique et schismatique :
Dépôt le 4 octobre 1834 du testament olographe de Marie GASCHET veuve MARCHADIER
pardevant Pierre Honoré DEROFFIGNAC et son collègue notaires du canton de Saint-Amant-
de-Boixe : « a comparu Monsieur Jean Noël Léon MARCHADIER Propriétaire demeurant à
Saintt-Amant-de-Boixe, lequel a déposé le testament olographe fait par Madeleine Marie
GASCHET veuve de M. MARCHADIER, paraphé ne varietur, signé ALBERT enregistré à
Montignac le 24 septembre 1834 daté à Saint-Amant le 24 mars 1830 :
"Je soussignée Marie GASCHET Veuve MARCHADIER, propriétaire à Saint-Amant-de-
Boixe y demeurant, étant par la Grâce de Dieu en santé de corps et d'esprit, ai fait et écrit
mon testament et ordonné mes dernières volontés... sans induction ni suggestion de personne,
de la manière et ainsi qu'il suit : Je recommande mon âme à Dieu; je prie mes parents et les
officiers municipaux de ne pas permettre qu'on porte mon corps dans aucune église de la
religion établie en France, laquelle je n'ai point professé depuis plusieurs années la
considérant comme hérétique et schismatique. Item, je donne par préciput le pré situé en l'Ile
Bertaud à Montignac Charente acquis par mon frère, à mon fils Léon MARCHADIER
avantage que je lui fais pour lui tenir lieu d'un testament qu'avait fait mon frère à ma fille
Marceline, aujourd'hui épouse TOURETTE ; je lui donne en outre par préciput Cent Francs.
Item, j'annule par ce présent testament tout autre qui aurait précédé. J'ai fait par double ce
présent testament que j'ai écrit et signé de ma main sur une feuille de papier timbré de deux
pages. Fait dans ma chambre, de ma maison à Saint-Amant-de-Boixe le 24 Mars 1830. Signé
Marie GASCHET Veuve MARCHADIER ».
Il est clair que certains membres de la famille GASCHET appartenaient à la "Petite Eglise", et
comme nous le verrons plus loin, cette tradition anti-concordataire paraît s’être transmise aux
générations suivantes et aux familles alliées. Ces renseignements augmentés d'un échange de
correspondance de 1840 relatif à la "Petite Eglise" ont été communiqués à Mr CERTIN
Président de la Société Archéologique de la Charente, auteur d’une étude sur ce sujet (1988).
Marie GASCHET est issue d’une lignée de notaires et procureurs dont la famille est établie de
longue date aux confins de l’Angoumois et du Poitou. Les familles AMIAUD, BOUNICEAU
et GASCHET que nous retrouvons dans son ascendance, ont contracté entre elles de multiples
alliances au cours du siècle précédent. Elle est fille de Jean Gaschet notaire royal à St-Amant,
et de Marie BOUNICEAU, petite fille de Pierre GASCHET notaire et procureur à Montignac,
de Pierre BOUNICEAU notaire et procureur du Roi à Montignac, sénéchal de Vouharte, et de
Marie AMIAUD.
Marie GASCHET est décédée à Saint-Amant-de-Boixe le 21 Septembre 1834.
A son décès, l'actif de la succession comprend :
- deux maisons sises à Angoulême, rue de la Place à la Hare et rue du Minage. Le 02.09.1810,
Jean Noël avait acquis par adjudication devant le tribunal d'Angoulême une maison sise rue
de l'Empereur appartenant à Marie DUSSOUCHET pour l'avoir recueillie dans la succession
de feu Pierre ( ?) DUSSOUCHET-RENCLOS son père,
- vraisemblablement la maison de Saint-Amant-de-Boixe, demeure de la famille,
- propriétés de Marie GASCHET dans les communes de Montignac et Saint-Amant-de-Boixe,
- meubles, effets mobiliers et sommes en capital.
Passif constitué d'effets importants consentis par feu M. GASCHET.
L’acte de succession patage entre Jean Noël MARCHADIER et sa sœur Mme TOURETTE
est passé le 25 avril 1831 devant Me Ganivet-Delisle notaire à Angoulême.
69

DESCENDANCE DE JEAN NOËL MARCHADIER ET MARIE GASCHET

De leur union sont nés les quatre enfants suivants, dont seuls deux survivront :

1° Marie Marceline MARCHADIER (1798-1868) épouse de Louis TOURETTE


Elle est née à Saint-Amant-de-Boixe le 6 frimaire An VI :
« Le 6ème jour de Frimaire An VI de la République ... Marie MARCHADIER née à St Amant
de Boixe .... de Noël MARCHADIER, agriculteur, et de Marie GASCHET, ...déclaration faite
par Noël M. père de l'enfant... » (extrait du registre de l’état civil de Saint-Amant-de-Boixe).
Elle est décédée à Poitiers, rue des Carmes, en 1868. Elle appartenait à la "Petite Eglise" ;
c'est à son propos que M. CERTIN a dirigé ses recherches vers la famille MARCHADIER.
Elle épousa (à Poitiers ?) le 18 août 1815 Louis TOURETTE :
« L'an 1815 le 18 août après midi, acte de mariage de Mr TOURETTE Louis, né à Pranzac le
8 août 1791, profession de Percepteur, demeurant à Pranzac, fils de THOURETTE Louis
tisserand, décédé en ladite commune de Pranzac le 3ème Thermidor An XII de la République,
et de Dame Marie GAUVRY, absente mais représentée, et de Dlle Marie Marceline
MARCHADIER, âgée de … née à Saint-Amant-de-Boixe le 6 Frimaire An VI ... fille légitime
du sieur Noël MARCHADIER et de Dame Marie GASCHET, ici présents et consentants ....».
La famille TOURETTE est représentée en Angoumois dès le début du 16 ème siècle en la
personne d'un sergent d'armes de la compagnie d'Angoulême attaché à la personne d'un
gouverneur comte de Toulouse, qui serait venu de cette province en Angoumois à la même
époque. Vers l'an 1500, ce TOURETTE acquiert Flamenac en la paroisse de Pranzac, berceau
à partir duquel ses descendants vont essaimer jusqu'au 19ème siècle autour d'Angoulême. Cette
famille paraît s’être éteinte au cours du 20ème siècle.
Tourette : "D'or à un chef componné d'or et d'azur"
M. de Flamenat : "D'argent à un chef componné d'or et d'azur"
(armorial de la Charente)
De l’union de Marie Marceline MARCHADIER et Louis TOURETTE sont nés les suivants :
1. Anna TOURETTE (1817-1894), célibataire.
2. Charles Henri TOURETTE (1821-1886), officier de l'instruction publique, sans alliance.
3. Angel Martial TOURETTE (1824-1885) receveur des Postes, qui épousa en 1862
Florentine CRESSON dont il eut les deux suivants :
- Marie TOURETTE (1863) qui épousa en 1885 Charles GROSSE, officier, chevalier
de la Légion d'Honneur, dont : - Henri GROSSE (1886- ),
- Germaine GROSSE (1887- ),
- Charles GROSSE (1892-1893).
- Charles TOURETTE (1868- ), médecin, qui épousa en 1898 à Saumur Marie Louise
VAILLANT dont il eut deux filles :
- Marie Madeleine TOURETTE (Saumur 1899- 26 septembre 1912 Angers)
- Suzanne TOURETTE, en famille Suzy (Saumur 1905- ) célibataire résidant
à Nantes et au Pouliguen, dernière descendante de cette branche.

2° Jean Noël MARCHADIER (1799-1868) époux de Marie-Eulalie AMIAUD, ci-après.

3° Anne MARCHADIER (1803-1803)


« Le 5ème Messidor 1803(An XI) ...naissance de Anne MARCHADIER née à Saint-Amant-de-
Boixe le 4 Messidor à 9H du soir, fille de Noël et de Marie GASCHET, propriétaire...
déclaration par le père, témoins N... FETIS et Pierre Jean BOUNICEAU... ».
Elle est décédée cinq jours plus tard, le 9 Messidor An XI.
70

4° Pierre MARCHADIER (1803-1803)


« ... né à Saint-Amant-de-Boixe le 4 Messidor (An XI) à 9H du matin..."(mêmes témoins).
« L'an 1803 (An XI) le 5ème jour complémentaire à 5H du soir est décédé à Saint-Amant-de-
Boixe Pierre MARCHADIER âgé d'un mois, fils de Noël et Marie GASCHET ... »
Il est décédé le 5ème jour complémentaire de l’An XI.

VI - Jean Noël MARCHADIER (1799-1868) époux de Marie-Eulalie AMIAUD

Jean Noël, en famille Léon, fils de Noël MARCHADIER (1770-1828) sieur des Borderies,
propriétaire à Saint-Amant-de-Boixe, et de Marie GASCHET (1764-1834), est né à Saint-
Amant-de-Boixe. Sur la date de sa naissance, il y a divergence : 1799 ou 5 aout 1806, ou
encore 13 Messidor An III (1795).
Jean Noël MARCHADIER était propriétaire à Saint-Amant-de-Boixe. Il devait être viticulteur
et distillateur à la suite de son père qui avait investi des fonds importants dans un équipement
de distillation. D'après les archives privées et les pièces de correspondance, il semble avoir
vécu dans une grande gêne matérielle, ayant postulé pour plusieurs emplois dans diverses
entreprises sans jamais conclure. Il survécut en aliénant une grande partie de ses biens propres
puis ceux de sa femme : vente devant Me Robin notaire à Angoulême du 13 novembre 1832
consentie par Jean Noël Marchadier, célibataire, à St Amant de Boixe, à M. Penot François
Louis, propriétaire à Angoulême, d’une maison à Angoulême rue de la Place à Lahard,
moyennant 3.500F dont 3.000F payés et 500F payables dans deux ans du jour de l’acte
(transcription du 19 novembre 1832, Vol 226, n°66).
A son décès, il restait beaucoup de dettes et quelques créances dont certaines, importantes, sur
des liquidations de faillites. Il est vrai que son veuvage précoce avait dû accroître le désordre
de ses affaires.
Il était adjoint au maire de Saint-Amant-de-Boixe à la suite de son oncle BOUNICEAU
(commission du Préfet de la Charente du 09.07.1840). Dans un communiqué de presse, il est
cité parmi les invités au bal donné par l’Empereur de passage à Angoulême vers 1860.
Il est décédé le 9 février 1871 à Saint-Amant-de-Boixe.

Voici son testament, très laconique, du 6 octobre 1870 :


« Ceci est mon testament : Je donne à Madeleine QUANTIN ma servante pour la
récompenser de ses bons services une rente viagère de 200F payable de 6 mois en 6 mois à
compter de mon décès jusqu’à sa mort. Je charge mon fils aîné de cette rente viagère ; à cet
effet il prélèvera sur ma succession une somme 4 000 F à la mort de la crédirentière ; elle
s'éteindra sans pro-rata et mon fils aîné devra rembourser à son frère ... Je donne à la même
un lit garni... Fait de ma main à St Amant de Boixe le 6 Octobre 1870 .... ».
Il avait épousé à Villejésus le 30 novembre 1835 sa cousine Marie Eulalie AMIAUD fille de
Jacques AMIAUD propriétaire et maire de Villejésus et de Marie Marguerite BOUNICEAU :
« Devant Me GOYAUD notaire à Villejésus, le 30 novembre 1835, contrat de mariage entre
Jean Noël Léon MARCHADIER, propriétaire à St Amant de Boixe, fils de Jean Noël et de
Marie GASCHET, décédés, d'une part, et Marie Eulalie AMIAUD, fille de Jacques AMIAUD
propriétaire et Maire de Villejésus, et de Marie Marguerite BOUNICEAU... Régime de la
Communauté légale. Apports du futur : droits mobiliers et immobiliers provenant des
successions de ses père et mère et de ses épargnes. Dot de la future : 1° tous biens immeubles
appartenant personnellement à Dame AMIAUD tant à titre successif de ses père et mère que
comme légataire universelle de Dlle Anne BOUNICEAU sa sœur, ou à tous autres titres,
situés dans les communes de St Amant de Boixe et de Montignac (maison, bâtiments de
servitude, cour, jardin, terres labourables, vignes, prés et marais à chanvre). Revenu
71

déclaré : 1015F. 2° 1200F en meubles meublants garnissant la maison donnée et en argent. A


la charge par la future de payer à la décharge des donateurs la moitié d'une rente viagère de
200F due par eux à Pierre BOUNICEAU en vertu du testament de Dlle Anna BOUNICEAU
devant DEROUFFIGNAC notaire à Montignac du 13 Avril 1835. En présence de Jacques
Félix AMIAUD, frère germain de la future, de Catherine REVEILLAUD-LACOMBE, sa
parente au 5e degré, et de François ESTACHON de LAGROIX son parent au 6e degré ».
Marie Eulalie est fille de Jacques AMIAUD et de Marie Marguerite BOUNICEAU, petite
fille de Jean AMIAUD (1749-1808) et Marie GOYAUD, de Pierre Jean BOUNICEAU et
Marguerite AMIAUD. La famille BOUNICEAU est issue de Pierre (1633-1693) notaire,
procureur et sergent de la Châtellenie de Montignac (notes généalogiques BOUNICEAU). La
famille AMIAUD est issue de Jacques AMIAUD sieur de Sauvignon garde de Mgr de LA
ROCHEFOUCAULD, et sans doute de Jean (1621-1684) notaire royal à Montignac (notes
généalogiques AMIAUD).
Le contrat de mariage du 30 novembre 1835 est reçu Goyaud notaire à Villejésus. Le mariage
religieux est célébré à Angoulême par un prêtre de la Petite Eglise. Avant sa mort, Marie-
Eulalie demande la venue à son chevet de Mgr Louis de LAROCHE-AYMON, "pasteur de la
Petite Eglise", qui finalement ne pourra se déplacer (échange de correspondances secrètes).
Son testament du 26 novembre 1840 est reçu par Derouffignac notaire à Montignac.
Elle est morte de fièvre typhoïde le 15 décembre 1840, et n’eut pas d’obsèques à l’église. (18
avril 1842 décès de Marie Eulalie Amiaud état civil de St amant de Boixe)

Jean Noël MARCHADIER et Marie Eulalie AMIAUD ont eu deux enfants qui sont encore
très jeunes au décès de leur mère : Alcide, 3 ans et Albin quelques mois tout au plus.

l° Jean Noël Alcide MARCHADIER (1837-1915), époux de Solange BIROT-BREUILH


Sa descendance sera développée plus loin.

2° Georges Auguste Albin MARCHADIER (1840-1904) époux de Louise GAULTIER

Fils de Jean Noël Léon MARCHADIER propriétaire et de Marie Eulalie AMIAUD, il est né à
Saint-Amant-de-Boixe le 11 (12 ?) avril 1840. Sa mère est décédée de fièvre typhoïde huit
mois après sa naissance.
Il est décédé à Bordeaux le 5 juillet 1904.
Albin MARCHADIER fit une carrière de Receveur de 1'Enregistrement.
Georges Auguste Albin MARCHADIER
Fils de Jean Noël Léon propriétaire et Marie Eulalie Amiaud, né à St Amant de Boixe le 11
avril 1840. Décédé le 5 juillet 1904.
Bachelier ès lettre le 21 aout 1858 (Poitiers).
22 janvier 1861 : surnuméraire de l’enregistrement.
3 septembre 1863 : receveur conservateur à Sartène (Corse).
8 septembre 1864 : receveur de 7ème classe à Vico (Corse).
17 juin 1865 : receveur de 6ème classe à Saint-Sulpîce-les-Feuilles.
26 septembre 1866 : receveur de 5ème classe à Aubeterre.
9 juin 1870 : receveur de 4ème classe à Montignac.
5 mai 1874 : receveur de 3ème classe à Montignac.
28 juin 1880 : receveur de 2ème classe à Jonzac.
21 avril 1888 : receveur de 1ère classe à Libourne.
19 septembre 1891 : receveur de 1ère classe à Bordeaux (successions).
21 juillet 1894 : receveur de 1ère classe à Bordeaux (successions).
72

Il épousa à Hiersac le 2 aout 1869 Marie Louise Gaultier née le 10 juillet 1848 à Hiersac,
fille de François notaire à Hiersac, et de Lucie Juin de Faucal –Demonteil. Contrat du 24
aout 1869 reçu Foucaud notaire à Asnières.
D’où deux filles : Valentine et Edith.
Il est décédé à Bordeaux le 5 Juillet 1904.
Suivant contrat du 24 août 1869 reçu FOUCAUD notaire à Asnières, il avait épousé le (2 ?)
25 août 1869 à Hiersac Marie Louise GAULTIER, née à Hiersac le 10 juillet 1848 (1847 ?)
fille de Henry GAULTIER notaire à Hiersac, et de Lucie JUIN de FAUCAL-DEMONTEIL,
d’une famille originaire de Corrèze. Louise GAULTIER est décédée à Libourne le 30 août
1923. De leur union sont nées deux filles : Valentine et Edith.

Valentine MARCHADIER (1870-1890) épouse de M. BLUSSON.


Elle est décédée à l'âge de vingt ans sans postérité.

Edith MARCHADIER (05.11.1872-25.07.1947) épouse de LouisDUFFAU-LAGAROSSE

Elle épousa à Bordeaux en Décembre 1896 le Docteur Louis DUFFAU-LAGARROSSE


(1866-1909), médecin à Libourne et propriétaire à Saint Emilion, fils du Docteur DUFFAU-
LAGARROSSE et de Louise Caroline DUCARPE. (La propriété de Château Beauséjour vient
de la famille DUCARPE issue de Rauzan où, depuis 1568 pas moins de douze générations de
DUCARPE se sont succédées comme notaires et juges sénéchaux. Cf. Léo DROUYN
"Histoire de l'ancien Diocèse de Bazas", et MELLER "Armorial du Bordelais").

Edith MARCHADIER et Louis DUFFAU-LAGARROSSE ont eu trois enfants :

l° Pierre DUFFAU-LAGARROSSE (l2.12.l897-06.ll.1980)


Il épousa le 26 Septembre 1922 Marie de MASGONTIER (°24.1l.1903), fille de Louis
HUGON de MASGONTIER et de Madeleine MOURLON. Ils ont eu six enfants:
l° Louis DUFFAU-LAGARROSSE (°14.03.l924) officier d'Infanterie époux en 1ères noces
de Maryse FONTAINE dont quatre enfants:
- Elisabeth (°l952) ép. 1984 Philippe RENOU
- Philippe (°l954) célibataire
- Rémi (°1956) ép.78 Claire MILCENT à st Michel-de-Rivière, dont Mathieu (81), Joris (87)
- François (°l959) ép. 1986 Françoise RENOU dont: Mathilde (87)
2° Jean DUFFAU-LAGARROSSE (°l3.07.l925), médecin à Libourne, épousa en 1953 à St
Emilion sa cousine Thérèse REDAUD, dont cinq enfants :
- Hélène (03.03.1955) ép. 1978 à St Emilion Thierry ALLA (°l955) professeur au Lycée de
Libourne, dont 4 enfants : Benjamin (79), Cécile (82), Pauline (83), Cyprien (86)
- Bruno (08.03.1956 +08.05.81)
- Vincent (°26.03.l957) ép. 1987 Paule PAGES (°l962) à St Michel-l'Ec1use.
- Denis (°1l.03.l958) ép. 1983 Sylvie GRUET (°l961) à Libourne.
- Véronique (°0l.l0.l960) célibataire.
3° Bernard DUFFAU-LAGARROSSE (°18.08.l927-xx.07.2012) agriculteur aux Genêts près
St-Sicaire, épousa en 1954 à Clermont-Ferrand, Paule MAISONNOBE, dont quatre enfants:
- Michèle (°l955) X 1977 à St Miche1-l'Ecluse François LARREGAIN médecin, dont Marie
(80) et Olivier (83)
- Dominique (°l957) X 1983 à St Michel 1'Ecluse Bernard FEYFAUT, dont: Frédérique (85),
Pascale (88)
- Chantal (°1959 +1959)
- Christine (°l962) X 1986 à St Michel l'Ecluse Gérard DOYEN, dont : Sophie (88)
73

4° Geneviève DUFFAU-LAGARROSSE (°27.04.1931) épouse en 1959 à St Emilion Maurice


CORDEBART, dont 6 enfants:
- Joan CORDEBART (60) forestier X 84 Patricia FONFREDE
- Philippe CORDEBART (61) paysagiste
- Xavier CORDEBART (62)
- Anne CORDEBART (63)
- Pierre CORDEBART (64)
- Bertrand ORDEBART (66)
5° Marie Edith DUFFAU-LAGARROSSE (°15.l2.l935) épousa en 1967 à St Emilion Michel
MOREL, professeur d'Agronomie au Burkina-Fasso, dont: l° Gaud (°70), 2° Clotilde (°7l)
6° Anne DUFFAU-LAGARROSSE (°08.0l.l944 +1962)

2° Marie Louise DUFFAU-LAGARROSSE (°l6.ll.l90l +29.09.l967), épousa le 4 Avril 1923


Fortuné REDAUD (°6.7.l892+29.12.1966) directeur de la Banque de France, dont six enfants:
- Louis REDAUD (°l7.08.l924+09.08.l947), prêtre.
- Michel REDAUD (°31.07.l926+09.09.l983) épousa à Limoges Françoise CUROT, dont
Benoît REDAUD (°03.06.l957) X 83 Marianne ITURRIA (dont Julien °85), Véronique
REDAUD (°20.ll.1958) X 84 Eric CANEVET (dont Antoine 85 et Simon 88).
- Thérèse REDAUD (°17.l0.1927) X1953 à Saint Emilion Jean DUFFAU-LAGARROSSE,
dont cinq enfants (cf. ci-dessus)
- Anne Marie REDAUD (°24.06.l932) X1954 à Lyon Yves VILLARD (+03.06.l988), dont
quatre enfants: l° Philippe (°l954), 2° Didier (°1956), 3° François (°l958) médecin X 87 à St
Emilion Marie ESPINASSE (dont Romain °87), 4° Odile (°l96l).
5° Jacques REDAUD (°23.07.1934-+) ESM St Cyr, général, épouse en 1956 à Lyon Jeanne
Aline BOULOT, dont 5 enfants : l° Anne (°l957), 2° Isabelle (°1959) X 80 à Solaize Jean
Jacques PONCIN (dont Sylvain °84 et Raphaël °87), 3° Louis (°l960) X 87 à Mérida
(Vénézuela) Gladys BELANDRIA (dont Barbara °10.07.88), 4° Frank (°l963), militaire X
SNOLLAERTS (cf généal. SEYDOUX), 5° Christophe (°1966).
6° Bernadette REDAUD (°03.ll.l940) épouse en 1964 à Saint Emilion Hervé POULIQUEN
(+1982), dont 4 enfants : l° Loïc (l966), 2° Bruno (l968), 3° Gaëlle (l97l), 4° Cédric (l974)

3° Valentine DUFFAU-LAGARROSSE (°05.04.l904) épousa le 14.01.1931 Jean


BERTHOMIEU (°l0.06.l903+l973) Directeur de la Banque de France, dont deux filles :
l° Françoise BERTHOMIEU (°0l.02.l932) épouse en 1952 Jean Paul MOREIGNE, médecin
de Marine, dont : Marc (°l964)
2° Odile BERTHOMIEU (°27.l0.l932), en religion soeur Marie Véronique Ursuline à
Clermont-Ferrand.

NOTE
Compte rendu de Presse du mariage de Marie Louise DUFFAU-LAGARROSSE
Mercredi a été célébré en l'église Saint Jean, magnifiquement illuminée et décorée pour la
circonstance, le mariage de Mademoiselle Marie Louise DUFFAU-LAGARROSSE, fille du
regretté Docteur de notre ville, avec Monsieur Fortuné REDAUD, Chef de la Comptabilité de
la Banque de France à Charleville-Mézières.
La bénédiction nuptiale a été donnée par Monsieur l'Abbé MOURLON-GOGUYER,
Chevalier de la Légion d'Honneur, ami des deux familles, qui a fait, en termes d'une haute
distinction et d'une exquise délicatesse, l'éloge bien mérité des deux époux. Pendant la messe
célébrée par Mr l'Abbé PEYNARD, ancien professeur du marié à l'école Montalembert de
Limoges, nous avons eu le plaisir d'entendre la voix toujours si agréable de Madame
CABIDEL et l'archet si harmonieux de Madame P. La quête a été faite par Mesdemoiselles
74

Valentine DUFFAU-LAGARROSSE, Marie SAMIE, Odile SAMIE et Gilberte de


MASGONTIER, qu'accompagnaient Messieurs Jean METTAIS, Georges METTAIS, Gabriel
REDAUD et Jean de BOVIS. Les témoins étaient pour la mariée, Monsieur Léopold
DUFFAU-LAGARROSSE, Professeur à la Faculté de Droit de l'Institut Catholique de Paris,
et pour le marié, le Général de Division BEAUDEMOULIN Commandeur de la Légion
d'Honneur, Croix de Guerre. A 1'issue de la cérémonie religieuse, un défilé aussi nombreux
que sympathique de parents et d'amis ont tenu à apporter leurs voeux de bonheur aux
nouveaux mariés et à leurs familles. Le mariage civil avait été célébré la veille par Monsieur
le Docteur PETIT, qui a su trouver dans l'amitié qui l'unissait à son regretté confrère, père
de la mariée, une de ces allocutions pleine de coeur dont il a le secret. La "Chronique" est
heureuse d'adresser elle aussi ses souhaits les meilleurs au nouveau ménage.

VII - Jean Noël Alcide MARCHADIER (1837-1915) épx de Solange BIROT-BREUILH

Fils de Jean Noël Léon et de Marie Eulalie Amiaud, ilest né à Saint Amant de Boixe le 15
décembre 1837, baptisé à Angoulême le 12 mai 1850. Il reçut le baptême tardivement, ses
parents n’ayant pas voulu le faire baptiser à sa naissance par un prêtre concordataire.
Bachelier ès lettres 13 décembre 1856.
2 janvier 1858 : Surnuméraire de l’enregistrement.
22 octobre 1862 : receveur de 7ème classe à Rohan Morbihan.
29 octobre 1863 : receveur de 6ème classe à Louroux-Béconnais (M&L)
3 novembre 1864 : receveur de 5ème classe à Aigrefeuille (Ch.inf).
24 mai 1868 : receveur de 4ème classe à Aigrefeuille (Ch.Inf).
1er octobre 1869 : receveur de 3ème classe à St André de Cubzac.
9 novembre 1875 : receveur de 2ème classe à Pauillac.
12 octobre 1878 : receveur de 1ème classe à Lesparre.
4 novembre 1882 : receveur de 1ère classe à Bordeaux (actes judiciaires).
19 janvier 1888 : receveur de 1ère classe à Bordeaux (actes civils).
Il épousa le 25 mai 1869 à Bordeaux Guilhelmine Marie Thérèse Elisabeth Birot-Breuilh, née
à Barbezieux fille de Daniel Joseph, juge au tribunal civil de Bordeaux, et de Aline Guiot-
Desvarennes.

Fils de Jean Noël (1799-1868) et de Marie Eulalie AMIAUD, il est né le 15 (ou 17 ?)


Décembre 1837 à St Amant de Boixe et décédé à Bordeaux le 25 Décembre 1915 dans sa 79e
année.
A l'issue de ses études (secondaires à Angoulême, en Droit à ), il entre au service de
l'Administration des Finances comme Receveur de l'Enregistrement postulant (1856
Montignac), puis titulaire (1862), il achève sa carrière à Bordeaux en 1897 après 40 ans de
services et pas moins de 22 mutations! (aux archives du Rocher figure une lettre par laquelle
son père intervient auprès de Madame Jules MARCHADIER, épouse de son cousin germain,
qui est en relations avec le Ministre des Finances de 1'époque, pour faire accélérer sa carrière,
obtenir un poste de directeur… Cette démarche alors courante, ne paraît pas avoir eu tout
l'effet souhaité!).
Il épouse le 25 Mai 1869 à Bordeaux, Solange BIROT-BREUILH (Guilhelmine-Marie-
Thérèse-Elisabeth, en famille Solange °1842 +29.10.192l à Bordeaux) fille de Léon BIROT-
BREUILH, magistrat Conseiller à la Cour d’appel de Bordeaux, et de Marie Cécile Aline
GUIOT-DESVARENNES. Les époux résident successivement à St-André-de-Cubzac (69-
75), Pauillac (75-78), Lesparre (78-82), enfin Bordeaux où ils avaient établi leur demeure Rue
Prosper, N°ll. La famille séjournait l'été au Rocher (l6-Brie-Sous-Chalais), propriété revenant
75

à Solange dans la succession de son père, et provenant du legs de son grand oncle Jean Daniel
BIROT-BREUILH (la maison de Bordeaux avait été acquise par Alcide en remploi de fonds
provenant des successions de sa mère et d'un oncle lointain, ESTACHON de LAGROIX, dont
je n'ai pu retrouver le lien de parenté).

Jean-Noël-Léon-Alcide Marchadier est né le 15-12-1837 à Saint-Amant-de-Boixe et décédé le


25-12-1915 à Bordeaux, fils de Noël-Léon Marchadier (1806-1871, propriétaire à Saint-Amant-de-
Boixe) et de Marie-Eulalie Amiaud. A l'issue de ses études, il fait carrière dans les services
fiscaux comme Receveur de l'enregistrement et des domaines, postulant (1856 à Montignac),
puis titulaire (1862), et achève sa carrière à Bordeaux en 1897 après 40 années de services et
pas moins de 22 mutations : entre autres, Saint-André-de-Cubzac (1869-1875), Pauillac
(1875-1878), Lesparre (1878-1882), enfin Bordeaux, où il établit sa résidence, 11 rue Prosper.
Il épouse à Bordeaux le 25-05-1869 Guillelmine-Marie-Thérèse-Elisabeth Birot-Breuilh en
famille Solange. Elle naît le 02-02-1842 à Barbezieux et décède le 29-10-1921. Elle est la fille de
Daniel-Joseph Birot-Breuilh, en famille Léon, né le 20-07-1814 à Brie-sous-Chalais et décédé
en 1882 à Bordeaux, avocat, puis conseiller à la Cour d'Appel de Bordeaux, chevalier de la Légion
d'honneur (fils de Joseph-Léonard Birot-Breuilh né en mars 1770 et décédé le 09-09-1840 à Brie-
sous-Chalais, et de Hermine-Thérèse Buffeteau, née vers 1793 et décédée le 25-05-1870 à Breuilh),
et de (X24-11-1840 à Angoulême) Marie-Cécile-Aline Guiot-Desvarenne née le 29-10-1818 à
Angoulême, décédée au Rocher, en Brie-sous-Chalais, le 18-07-1909 (son décès est déclaré par
Jean-Guillaume-Albin-André Marchadier, âgé de 29 ans, juge suppléant, domicilié à Oloron,
petit-fils de la défunte, et Jean-Baptiste Hugon de Masgonthier, âgé de 36 ans, propriétaire,
domicilié à Saint-Aulaye, petit-fils de la défunte). .
Leur contrat de mariage est reçu Martin, Not. à Bordeaux, le 25-05-1869. Le mariage est célébré
en présence de : Félix Amiaud, âgé de 55 ans, ancien notaire, domicilié à Villejésus ; Georges
Marchadier, âgé de 29 ans, receveur de l'enregistrement et des domaines à Aubeterre ; Denis-
Gaspard Lavaur, âgé de 58 ans, chevalier de la Légion d'honneur, conseiller à la Cour
Impériale de Poitiers ; Marcel Guiet, âgé de 36 ans, propriétaire, demeurant à Brie-sous-Chalais.
La famille séjournait l'été au Rocher, en Brie-sous-Chalais, propriété revenant à Solange dans la
succession de son père.

Alcide et Solange ont eu quatre enfants:

l° Jean Noël Léon Marchadier (1870-1956) époux de Marie Delol


Sa descendance sera présentée plus loin.

2° Marie-Eulalie-Aline Marchadier.
Elle naît le 07-12-1871 à Saint-André-de-Cubzac. Elle décède 19 jours après sa naissance.

3° Léon-Paul-André Marchadier.
Il naît le 24-05-1873 à Saint-André-de-Cubzac. Il décède en nourrice le 23-08-1873.

4° Jean Guillaume Albin André Marchadier (1879-1940) époux de Valérie Mourlon


Fils de Noël Léon Alcide MARCHADIER receveur de l’Enregistrement et des Domaines et de
Solange BIROT-BREUILH, il naît le 28-10-1879 à Lesparre (33). Il décède le 30-08-1940 à
Breuilh, en Brie-sous-Chalais où il est inhumé.
Bachelier ès lettres le 9 novembre 1897, il poursuit ses études supérieures à Paris : licencié en
droit le 27 juillet 1900, docteur en droit et sciences juridiques le 22.06.1904. Thèse : les Etats
Généraux sous Charles VII.
Avocat à la cour d’appel de Bordeaux en 1901, il entre alors dans la magistrature :
Secrétaire du Premier Président à Bordeaux en 1901.
76

Juge suppléant à Oloron-Sainte-Marie (D. 13 février 1906), puis juge au même tribunal (D. 3
août 1909), Procureur de la République à Ruffec, il achève sa carrière comme Vice-Président du
Tribunal civil de Bordeaux.
Service militaire à Montauban au 20ème léger. Sous lieutenant au régiment de Mont-de-Marsan
(D. 30 novembre 1905), lieutenant (D. 30 novembre 1909), il a fait la lère guerre mondiale
comme lieutenant, la seconde (1940), comme commandant. Croix de Guerre, chevalier de la Légion
d’honneur, Officier d’Académie (arrêté du 10 mars 1911).
Résidant à Bordeaux, sa famille séjourne l'été à Breuilh, propriété recueillie dans l'héritage de
Rachel BIROT-BREUILH décédée en l919, fille d'Hégésippe et d’Ernestine de RABAINE,
dont la descendance s'est éteinte. Il est inscrit dans l’Annuaire des chateaux de 1935 comme
propriétaire de Breuilh à Brie-sous-Chalais.
Il épouse le (15.12.1911) 15-01-1912 à Chambon-sur-Vouëze (23), Angelina-Marie-Valérie
MOURLON, fille de Jean-Baptiste-François Mourlon (propriétaire, décédé le 21-06-1910 à
Chambon) et de Marie-Victorine-Gabrielle Goguyer. Elle naît le 30-07-1890 à Chambon. Elle
décède le 31-07-1942 à Bordeaux ; elle est inhumée à Brie-sous-Chalais. Le contrat de mariage est
reçu Ménager Not. à Chambon le 14-01-1912. Le mariage est célébré en présence de Ferdinand
Birot-Breuilh, 66 ans, conseiller à la Cour de cassation, domicilié à Paris, oncle du futur, Léon
Marchadier, 42 ans, conservateur des hypothèques, domicilié à Nogent-sur-Seine, frère du futur,
François Viault, 61 ans, professeur à la faculté de médecine, domicilié à Bordeaux, ami de la future,
Jean-Baptiste Mourlon, 56 ans, directeur de l'enregistrement, domicilié à Tulle, cousin de la
future.
Voici à titre d'anecdote, un article de presse de l'époque :
"Lundi 15 Décembre, a été célébré le mariage de M. André MARCHADIER, Docteur en
Droit, Juge d'Instruction à Oloron-Ste-Marie, fils de M. MARCHADIER, Receveur de
l'Enregistrement à Bordeaux, avec Mlle Valérie MOURLON du Chambon. Le chœur de la
vieille église abbatia1e, orné de tentures et de plantes vertes resplendissait de lumières comme
aux grands jours de fête. La jeune mariée, dont l'élégante toilette nuptiale rehaussait la
distinction et la beauté, a fait son entrée au bras de son grand-père. Le marié donnait le bras à
sa mère. Le mariage a été célébré par le Chanoine GOGUYER, oncle de la mariée, curé de
Ste Valérie de Limoges, bien connu par ses oeuvres sociales, qui a transmis aux époux la
bénédiction Pontificale et leur a adressé une allocution émue où il a rappelé, avec les devoirs
du mariage, les traditions d'honneur de leurs familles également anciennes et estimées. Il était
assisté à l'autel par son neveu M. l'Abbé L. MOURLON. Des chants religieux admirablement
exécutés par Mme R. LATOUR, Mlles DUMAS et G. SOL amies de la mariée, ont rehaussé
l'éclat de la cérémonie. Tendaient gracieusement 1'aumônière, Mlles Cécile MOURLON et
Marie DUPUYLATAT de LA VIERGNE, accompagnées par MM. G. POISSONNIER et A.
MOURLON.
Ont signé à la Mairie et à la Sacristie comme témoins : Pour le marié, son Oncle M. BIROT-
BREUILH ancien Premier Président de la Cour d'Appel de Bordeaux, Conseiller à la Cour de
Cassation, Officier de la Légion d'Honneur, et son frère, M. L. MARCHADIER, Conservateur
des Hypothèques à Nogent. Pour la mariée, son oncle M. B. MOURLON, Directeur de
l'Enregistrement à Tulle, et le Docteur VIAULT, Professeur à la Faculté de Médecine de
Bordeaux, ami de la famille. Remarqué dans le cortège : Mesdames MARCHADIER,
MOURLON-GOGUYER, PICHON de BURY, MM. Léon MARCHADIER, L. de
MASGONTIER, Baptiste MOURLON, Camille MOURLON, Jules et Emile CORNUDEL,
HUGON de MASGONTIER, CHEYRADE, FAUGERON, LATOUR, VILLEBESSEY,
DOUSSAUD, DUMAS, MENAGER, DUBUJADOUX, Mesdemoiselles C. MOURLON,
DUPUYLATAT de LA VIERGNE, NOUHAUD, M. et Th. DUMAS, Germaine SOL,
M. et H. de MASGONTIER, Messieurs GOGUYER-LALANDE, Conservateur des Hypo-
thèques en retraite, BIROT—BREUILH, Léon MARCHADIER, L. de MASGONTIER,
77

B. MOURLON, C. MOURLON, avoué, NOUHAUD, FOUGERON, H. de MASGONTIER,


P. CHEYRADE, Juge au Tribunal, R. LATOUR, VILLEBESSEY, G. POISSONNIER,
H. CORNUDET, A. MOURLON, H. GRENIER, P. DUPUYLATAT de LA VIERGNE,
L. DUBUJADOUX, Avocat, Conseiller Général, Maire de Chambon, DARETZ, Procureur de
la République, L. DUBUJADOUX, L. de MASGONTIER.
Après la cérémonie et le défilé à la Sacristie, un lunch des plus somptueux réunissait les
invités dans les salons du Grand Hôtel du Lion d'Or. Au champagne, MM. L MARCHADIER
et B. MOURLON ont, dans des toasts émouvants et applaudis, rendu un juste tribut
d’hommages aux mérites des jeunes mariés et de leurs familles et bu à leur bonheur. Quelques
tours de valses ont terminé la fête pendant que les jeunes mariés partaient pour les rives
ensoleillées de la Côte d'Argent".
Ils ont 4 enfants :
Jean-Marie-Léon-Maurice Marchadier (architecte). Il naît le 16-05-1914 à Oloron-Sainte-Marie(64).
Il décède le 07-07-2001 à Libourne(33). Il épouse le 29-04-1946 à Paris 9ème, Pierrette-Marie-Nathalie
Nacu. Elle naît le 07-12-1925 à Champs-sur-Marne(77).

Noël-Marie-François Marchadier (agriculteur). Il naît le 23-12-1919 à Oloron-Sainte-Marie. Il


décède le 21-09-1991 à Barbezieux. Il épouse le 26-04-1949 à Rioux-Martin, Marie-Joséphe
Fallotin, fille du général Henri-Jean-François Fallotin et de Marie-Rose-Jeanne-Henriette Collard. Elle
naît le 12-04-1926 à Poitiers. Ils ont 8 enfants :
Jean-Claude Marchadier (entrepreneur en maçonnerie). Il naît en février 1950.
Sylvie Marchadier. Elle naît en août 1952. Epouse divorcée de Pierre Becker dont elle a 2 enfants :
Laure Becker née le 24-04-1977, Florent Becker né en 1980.
Patrice Marchadier (ancien élève de l’école d’agriculture de l’Oisellerie, agriculteur).
Bernard Marchadier. Il naît le 16-05-1956. Il épouse Catherine Merzeau. Ils ont 1 enfant : Magali
Marchadier. Elle naît en 1983.
André Marchadier. Il naît en janvier 1959. Il épouse Isabelle Peruchet. Ils ont 1 enfant : Sophie
Marchadier. Elle naît en juillet 1985.
Jean-François Marchadier. Il naît en février 1962. Il épouse Brigitte Bertrand. Ils ont 2 enfants :
Virginie Marchadier née en 1982, Sabrina Marchadier née en 1984.
Jean-Jacques Marchadier (entrepreneur en maçonnerie). Il naît en septembre 1965.
Henri Marchadier (ancien élève de l'école d'agriculture de l'Oisellerie). Il naît en janvier 1967.

Marie-Eulalie-Solange Marchadier. Elle naît le 24-09-1921 à Ruffec (son parrain est Louis de
Masgontier, et sa marraine, Marie Marchadier). Elle épouse le 18-01-1945 (civ. et rel.) à Brie-sous-
Chalais, Charles-Henri-Emile Guinnepain (Ingénieur Agronome et du Génie Rural), fils de Emile
Guinnepain et de Suzanne Jabraud. Il naît le 12-05-1913 à Paris 7 eme. Il décède le 13-12-1991 à Antony. Ils
ont 6 enfants :
1°Louis-Dominique-Marie-André-Emile Guinnepain (Ingénieur Ensia). Il naît le 08-11-1945 à
Guéret. Il épouse le 12-07-1970 à Saint-Georges-de-Luzençon (12), Béatrice-Anne-Marie-Françoise de
Roquemanrel, fille du comte Hughes-Marie-François-Pierre-Melchior de Roquemaurel (ingénieur,
directeur d'usines d'explosifs) et de Charlotte-Marie-Henriette d'Elbreil. Elle naît le 16-05-1946 à La
Bassée. Elle décède le 29-10-2003 à Paris 10ème. Ils ont 4 enfants :
Laurent Guinnepain. Il naît en janvier 1972.
Armelle Guinnepain. Elle naît en septembre 1973.
Marine Guinnepain. Elle naît le 24-01-1977.
Thomas Guinnepain. Il naît en octobre 1982.
2°Jean-Marie-Christian Guinnepain (médecin du travail). Il naît le 05-03-1947 à Paris 16eme. Il
épouse le 27-04-1974 à Bourg-la-Reine(92), Marie-Thérèse-Louise-Henriette Meinier (médecin
dermatologue et allergologue ; chef de service allergologie à l'Institut Pasteur à Paris), fille de Robert
Meinier et de Geneviève Pâtissier. Elle naît le 19-05-1949 à Trévoux. Ils ont 3 enfants :
Anne Guinnepain. Elle naît le 16-05-1975 à Paris. Avocate au barreau de Versailles.
78

Denis-Marie-Yves Guinnepain. Il naît le 22-07-1976 à Paris 14ème. Il épouse le 01-07-2000 à Le


Raincy (93), Diane-Christiane-Jeanne Barrière, fille de Michel Barrière, ingénieur, et de Danielle
Morand, administrateur civil. Elle naît le 31-01-1976 à Noisy-le-Sec (93).
Agnès Guinnepain. Elle naît le 21-11-1983 à Paris 14ème.
3°Bruno-Marie-André Guinnepain (pharmacien biologiste). Il naît le 16-10-1949 à Limoges . Il épouse
le 12-10-1974 à Le Pecq, Geneviève Gadenne (pharmacien), fille de Pierre-Jean-Marie Gadenne
(ingénieur) et de Radegonde-Thérèse-Agnès-Monique-Louise-Marie-Joseph Bulteau. Elle naît le 31-12-
1949 à Neuilly-sur-Seine. Ils ont 3 enfants :
Véronique Guinnepain. Elle naît en novembre 1975.
Mathieu Guinnepain. Il naît en janvier 1978.
Thibaud Guinnepain. II naît le 07-07-1980.
4°Chantal-Marie Guinnepain (Assistante Sociale à Air France). Elle naît le 27-10-1950 à Limoges.
Elle épouse le 23-02-1974 à Antony et en l'église Saint-Maxime d'Antony, Jean-Michel Gry
(ingénieur chez Renault), fils de Jacques Gry et de Jeanine Monnot. Il naît le 22-04-1951 à Abidjan.
Ils ont 3 enfants :
Antoine Gry. Il naît le 22-06-1977 à Fontenay-aux-Roses. Architecte de l’école de Versailles.
Sébastien Gry. Il naît le 14-07-1979 à Fontenay-aux-Roses. Etudes supérieures de commerce.
Timothée Gry. Il naît le 02-04-1984 à Chatenay-Malabry(92). Etudes supérieures d’économie.
5°Valérie-Marie-Anne Guinnepain. Elle naît le 02-03-1956 à Argenton-sur-Creuse (36). Elle épouse
les 29-03 à Antony(92) et 30-03-1980 en l'église de Verrières-le-Buisson, Jérôme-Raoul-Alfred
Lefebvre, fils de Michel Lefèbvre et de Françoise N... Il naît le 16-10-1954 à Suresnes. Jérôme est
dirigeant de société. Valérie est pharmacien . Ils ont trois enfants :
Grégoire Lefebvre. Il naît le 15-06-1981 à Massy. Etudes de philosophie à Rennes.
Alice Lefebvre. Elle naît le 08-05-1983 à Massy.
Florent Lefebvre. Il naît le 05-06-1989 à Massy.
6°Claire-Marie-Marguerite Guinnepain. Elle naît le 10-07-1963 à Paris 15ème. Elle épouse les 09 à
Antony et 23-05-1987 en l'église de Fontenay-Torcy (6o), Marc-Louis-Marcel Toussaint, fils de Jean-
Pierre Toussaint et de Suzanne Calvo-Platéro. Il naît le 03-06-1961 à Paris. Juriste, Marc est responsable
RH à Airbus EADS. Claire juriste (DEA droit), est enseignante. Ils ont 3 enfants :
Benjamin Toussaint. Il naît le 22-06-1990 à Toulouse.
Amélie Toussaint. Elle naît le 08-02-1993 à Toulouse.
Capucine Toussaint. Elle naît le 14-02-2000 à Toulouse.

Thérèse Marchadier. Elle naît le 16-08-1924. Sans alliance.

VIII - Jean Noël Léon MARCHADIER (1870-1956) époux de Marie DELOL

Jean-Noël-Léon Marchadier (conservateur des hypothèques). Né le 29-09-1870 à Saint-


André-de-Cubzac (33), décédé le 02-04-1956 à Angoulême, il est inhumé à Brie-sous-Chalais.
Il épouse les 05 à Bordeaux et 08-09-1900 en l'église d'Oriolles (Boisbreteau ?), Marie-
Madeleine-Armande Delol, née le 03-01-1874 à Angoulême où elle décède le 06-12-1959
(inhumée au cimetière de Brie-sous-Chalais). Elle est fille de Maximin Delol (1827-1890),
procureur de la République à Angoulême, puis conseiller à la Cour d'Appel de Bordeaux,
chevalier de la Légion d'honneur, et de Jeanne-Marie-Anne-Françoise-Blanche Dubusson, née
le 09-02-1848 et décédée le 12-08-1934 à Coiffard, en Oriolles (Maison du Busson, Buzzoni,
Buzzone, Busson, Dubuisson, seigneurs de Saint-Denis paroisse d'Oriolles, Rochefort, les Rivaux,
Coaffart paroisse d'Oriolles, élection de Cognac-en-Saintonge : famille de verriers originaires
d'Altare, diocèse de Nole, duché de Montferrat en Italie, établie dans la province de Saintonge
au XVIe siècle, pour y exercer dans les premiers temps l'art de la verrerie).
Engagé conditionnel en 1889, il accomplit son service militaire à Pau comme caporal d’active
en 1888. Licencié en droit à Bordeaux le 1 er juillet 1892. Il intègre l’administration des
finances. Sa carrière itinérante, le conduira comme Receveur de l’Enregistrement à Cabanes
79

(09) le 25 juin 1896, Targon (33) le 16 septembre 1897, Moncontour (86) le 21 août 1901,
Champtoceaux(49) le 23 septembre 1902, Cossé-le-Vivien, Chemillé(49), Songeon (60),
Beaugency(45), puis comme Conservateur des Hypothèques à Nogent-sur-Seine(10) dans une
zone dévastée par la guerre qu’il faut réorganiser, Cosne-sur-Loire(58), Mâcon(71), Périgueux(24),
Libourne(33) et Bordeaux. Il réside alors rue Vergniaud face au Jardin-Public, tout près de la rue
Bardineau où avait vécu la famille de Marie Delol, sa femme. Léon Marchadier, hellénisant et
latiniste, passait pour fin lettré, amateur d'humanités et de librairie, passionné de lecture et
d’antiquités, fouillant les bibliothèques et dépouillant les archives. Ses carnets, qui nous sont
parvenus, abondent en notes sur la littérature, les mœurs, la philosophie, l'histoire. C'est en
collaboration avec son frère André qu'il a rassemblé et compilé de nombreuses notes
généalogiques sur la famille MARCHADIER et les familles alliées.
Léon MARCHADIER et Marie DELOL ont eu cinq enfants :

1 - Jean-Noël-Marie-Joseph Marchadier. Il naît le (24 ?) 27-06-1901 à Bordeaux et décède


le 13-03-1942 à Cadillac (33), inhumé à Brie-sous-Chalais. Sans alliance. Après ses études secondaires,
il prépare le concours de l’ESM Saint-Cyr auquel il échoue, tandis que Jacques son frère cadet y sera
reçu dans les premières places. Il reprend alors des études de droit et son père le fait entrer dans les
services de l’Enregistrement. Mais il est rapidement atteint de dépression. Il séjourne longtemps dans
l’établissement de Cadillac-sur-Garonne d’où il ne sort plus que pour quelques séjours au Rocher ou à
Bordeaux ; il y meurt de malnutrition pendant la guerre, comme beaucoup d’autres malades de ces
établissements.

2 -Marie-Aline-Renée-Solange-Odette Marchadier. Elle naît le 01-05-1903 à Champtoceaux


(49) et décède le 04-01-1932 à Libourne(33) « munie des sacrements de l'église ». Elle est inhumée à
Brie-sous-Chalais. Sans alliance. Elle est décédée peu avant l’âge de trente ans, d’une affection
rare dont la science médicale n’avait pas encore découvert le traitement.

3 - Jacques-Marie-Joseph-Albin-André Marchadier (ESM Saint-Cyr promotion chevalier


Bayard, officier de la Légion d'honneur, Croix de guerre des T.O.E-Maroc, Croix de guerre 39-
40 France, médaille coloniale au titre du Maroc et de l'Extrême-Orient). Il naît le 17-10-1904
à Champtoceaux. Il épouse les 18 à Libourne et 19-03-1949 en l'église Saint-Jean de
Libourne, Claude-Louise-Pierrette Ducasse, fille de Raoul Ducasse et de Germaine
Desages. Elle naît le 08-12-1918 à Aire-sur-Adour(40). Jacques Marchadier, qui a été blessé en
service commandé le 12-08-1930 au bivouac de Mekoult, participe à la pacification du Maroc
durant 2 séjours de 2 ans chacun où il a servi sous les ordres du Maréchal Lyautey et rencontré
Henry de Bournazel, capitaine de Spahis tué en opération au Maroc. Il a servi en Indochine de 1946 à
1949 puis en Algérie. Retraité en 1958 il s'établit à Bordeaux, et réside l’été au Rocher en
Brie-sous-Chalais, puis à la Panouillère de Coiffard en Oriolles. Ils ont 3 enfants :

Elisabeth Marchadier, en famille Lison. Elle naît le 05-07-1950 à Libourne. Elle épouse les 23
à Bordeaux et 31-05-1980 en l'église Saint-Michel de Bordeaux, Michel Jaillet fils de Henri
Jaillet et de Marie Aguirre. Il naît le 08-01-1948 à Saint-Jean-de-Luz. Musicologue, il est
responsable diocésain de musique liturgique. Elisabeth est assistante sociale à la Mutualité Sociale
Agricole de Gironde. Ils ont 3 enfants :

Marie-Eve Jaillet. Elle naît le 21-08-1982 à Pithiviers(45).

Martin Jaillet. Il naît le 01-04-1986 à Pessac (33).

Luc Jaillet. Il naît le 10-09-1987 à Talence,33).


80

Henri Marchadier (séminariste). Il naît le 22-08-1953 à Saint-Etienne (42). Il décède 10-10-1974 à


Bordeaux où il poursuivait sa formation au grand séminaire.

François-Xavier Marchadier. Il naît le 13-08-1957 à Moulins. Sans alliance.

4 - Germaine-Jeanne-Marie-Odile Marchadier. Elle naît le 15(16 ?)-08-1909 à Chemillé(49). Elle


épouse le 25-05-1936 à Brie-sous-Chalais, André-Jean-Louis Pic (ESM Saint-Cyr, officier
réformé pour blessures reçues à la lere guerre mondiale, médecin directeur départemental de
l'hygiène scolaire à Angoulême, officier de la Légion d'honneur), fils de Jules-François Pic
(ingénieur des Travaux Publics) et de Marie-Adrienne Clavie. Il naît le 21-10-1894 à Castres ; il
décède le 16-08-1977 à Angoulême. Après avoir résidé à Nice, Gilette, Marseille, puis Boiron
(l7-St-Ciers-Champagne), la famille s'installe à Angoulême en 1950. Ils ont eu 8 enfants :

François-Jean-Marie Pic (ingénieur ECP, dirigeant d’entreprises). Il naît le 30-03-1937 à


Marseille. Il épouse le 15-02-1963 à Douai(59), Melitta Kovacs, fille de Viktor Kovacs et de
Lygia Lenkey. Elle naît le 23-02-1942 à Budapest. Ils ont 2 enfants :
Valérie Pic. Elle naît en 1964.
Solange Pic. Elle naît en 1966.

Jean-Jacques-Marie-Noël Pic (ingénieur EP, diplômé d'Harvard, administrateur de sociétés).


Il naît le 06-12-1938 à Marseille. Il épouse le 10-12-1965 à Paris 16ème, Agnès-Marie-Jacqueline
Laffont. Elle naît le 14-11-1941 à Marseille. Ils ont 3 enfants :
Amélie Pic. Elle naît en 1967.
Caroline Pic. Elle naît en 1970.
Isabelle Pic. Elle naît en 1973.

Jacques-Marie-PauI Pic (docteur en médecine). Il naît le 07-10-1940 à Caudéran (33). Il épouse


les 23 à Angoulême et 26-06-1965 en l'église Notre-Dame de Royan, Florianne-Marie-
Madeleine-Joëlle Grenée, fille de Jean-Marie-Alexandre Grenée (secrétaire de l'Enseignement
Libre pour la Charente) et de Florianne Coudreau. Elle naît le 08-02-1940 à Saint-Palais-sur-
Mer(17). Ils ont 3 enfants :
François-Philippe-André-Jean-Marie Pic (Ingénieur Telecom, MBA Harvard, directeur com.
Le Neuf puis Mondial Assistance). Il naît le 28-05-1966 à Bordeaux. Il épouse les 25-06-1992
à Versailles et 11-07-1992 en la cathédrale de Toulon, Claire-Isabelle-Marie Pereau, fille de
Michel Pereau et Jacqueline Tassot-Buchard, née le 16-01-1971 à Toulon. Ils ont 2 enfants :
Marie-Emmanuelle-Anne-Miléna Pic. Elle naît le 14-07-1996 à Sarcelles.
Baudouin-Pierre-Marie Pic. Il naît le 07-11-2000 à Sarcelles.
Jean-Noël-Francois-Philippe-Marie Pic (ingénieur informaticien). Il naît le 20-12-1968 à
Bordeaux. Il épouse le 11-07-1995 (cil. et rel.) à Voiron(38), Sandrine-Anne Rouault (ingénieur
informaticien), fille de Jacques-Henri-Emmanuel Rouault, professeur, et de Françoise-Josette
Traves. Elle naît le 16-10-1969 à Voiron. Ils ont 1 enfant :
Rémy Pic. Il naît le 23-01-2001.
André-Dominique-Pierre-Jean-Marie Pic (ingénieur informaticien). Il naît le 24-04-1975 à
Angoulême.

Marguerite-Marie-Paulette Pic (Infirmière). Elle naît le 08-12-1941 à Saint-Ciers-Champagne(17)


où elle épouse le 24-09-1966, Philippe-Louis Nadaud né le 19-11-1940 à Montignac, attaché Crcam
Dijon puis Centrafrique. Ils ont eu 4 enfants :
Marie-Cécile Nadaud.
Benoît Nadaud.
Xavier Nadaud.
François Nadaud.
81

Marie-Odette-Solange Pic. Elle naît le 04-05-1944 à Saint-Ciers-Champagne. Elle décède le 11-


08-1964 à La Force (24).

Marie-Odile-Paule-Louise Pic. Elle naît le 15-08-1945 à Saint-Ciers-Champagne.. Elle épouse


le 30-06-1972 à Saint-Ciers-Champagne, Jacques-Marie-Henri-Hugues Philip de Laborie
(banquier). Il naît le 18-05-1941 à Saïgon. Elle décède le 02-11-2002 à La Teste-de-Buch. Ils ont eu 3
enfants :
Marie-Liesse Philip de Laborie.
Pierric Philip de Laborie.
Vincent Philip de Laborie.

Michel-Marie-François Pic (Ingénieur E.C.P.). Il naît le 25-05-1947 à Saint-Ciers-Champagne. Il


épouse le 30-12-1972 à Montreuil, Francoise-Thérése-Marie Vernel, fille de Raymond-Lucien-Alfred
Vernel et de Marguerite-Marie-Louise Vaissière. Elle naît le 27-02-1946 à Montpellier. Ils ont 3 enfants:
Olivier Pic.
Edouard Pic.
Antoine Pic.

André-Jean-Marie-Claude Pic (médecin cardiologue). Né le 06-03-1951 à Angoulême, il épouse le


21-05-1982 à Bordeaux, Laurence-Madeleine-Bernadette Raoul (médecin militaire), fille de Albert-
Henri-Yves Raoul et de Josette-Jeanne Arnaud. Elle naît le 12-07-1955 à Talence (33). Ils ont 3 enfants :
Solène Pic.
Jean-Baptiste Pic.
Marie-Anne Pic.

5 - Maximin Marie-Michel Marchadier (Ingénieur Agronome, Ingénieur des Eaux et Forêts). Il


naît le 16-09-1910, à Coiffard, en Oriolles. Il décède le 23-01-1990 à Chalais. Il épouse les 11 à
Valence(16), et 12-07-1938 en l'église de Ventouse(i6), Yvonne-Marie-Madeleine Lassée, fille de
Charles-Louis-Maurice Lassée (né le 15-08-1875 et décédé le 23-03-1965) et de Geneviève de Maillard.
Elle naît le 31-10-1918 à Goize en Valence, elle décède à Bordaux le 17 janvier 2007. Ils ont 6 enfants :

Claude-Marie-Léon-Maurice Marchadier (conseiller financier). Il naît le 16-04-1939 à Goize en


Valence. Il épouse les 07 à Toulon et 09-11-1968 en l'église Saint-Christophe Le Revest(83), Anne-Marie-
Jeanne-Marguerite Fave, fille de Henri Fave officier d’infanterie et de Noëlle Vuillemain. Elle naît le
26-05-1946 à Toulon. Ils ont 5 enfants :
Hilaire-Marie-Michel-Henri Marchadier (prêtre). Il naît le 06-12-1969 à Angoulême. Etudes de
Droit et de Management, séminaire à l’ICRSP, ordination sacerdotale le 31-07-2001 par le Cardinal
Medina-Escovez Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin, à Gricigliano (Firenze) en Italie.
Agnès Marchadier (licenciée en géographie). Elle naît le 25-11-1971 à Toulon. Elle épouse le 28-
05-1993 à Paris 15ème et le 03-07-1993 en l'église Saint-Valentin, à Roquemaure (30), Stéphane
Boucher (cadre supérieur Renault) fils de Maurice Boucher et de Jacqueline Ducarouge. Il naît le 26-
11-1965 à La Celle-Saint-Cloud (78).. Ils ont 4 enfants :
Ombeline Boucher. Elle naît le 13-05-1994 à Vaucresson (78).
Isabelle Boucher. Elle naît le 30-03-1996 à Vaucresson.
Clémence Boucher. Elle naît le 21-08-1998 à Madrid (Espagne).
Jean-Gabriel Boucher. Il naît le 14-02-2001 à Sainte-Foy (69).
Geneviève-Marie-Anne-Catherine Marchadier (assistante de Direction). Elle naît le 30-04-
1974 à Toulon.
Claire-Marie-Agnès-Anne Marchadier (licenciée en Histoire). Elle naît le 06-08-1975 à Toulon.
Elle épouse le 26-06-1999 à Orange (84) et le 10-07-1999 en l'église Saint-Michel à Malaucène (84),
Philippe-Temere-Louis Hogard (pilote d’hélicoptère de l’ALAT) fils de Jean-Pierre Hogard
(officier) et de Rosalie Tokoragi. Il naît le 21-08-1972 à Orange. Ils ont 1 enfant :
Tanguv-Moana-Louis Hogard. Il naît le 07-01-2001 à Pau.
82

Etienne-Pierre-Marie Marchadier (juriste d’entreprise). Il naît le 17-09-1981 à Toulon.

Odette-Marie-Geneviève Marchadier. Elle naît le 31-07-1942 à Goize en Valence. Elle épouse


les 02 à Angoulême et 04-04-1975 en l'église de Brie-sous-Chalais, Serge-Louis-Raymond
Saint-Arroman (magistrat à la Cour d'Appel de Poitiers). Il naît le 18-04-1942 à Bretenoux (46),
fils de Jean Saint-Arroman et de Suzanne Louradour. Ils ont 4 enfants :
Antoine Saint-Arroman (gestion immobilière) né le 05-03-1976 à Rochefort-sur-Mer.
Charlotte Saint-Arroman (interprète) née le 10-06-1978 à Rochefort-sur-Mer.
Blanche Saint-Arroman (juriste en droit du travail) née le 08-05-1979 à Rochefort-sur-Mer.
Gilles Saint-Arroman (agrégé de musicologie ; pianiste) né le 12-07-1981 à Rochefort-sur-Mer.

Alain-Marie Marchadier (études supérieures de sciences, IAE Dauphine, ingénieur à France


Télécom). Il naît le 24-09-1943 à Niort. Il épouse les 14 à Paris 8 ème et 21-09-1985 en l'église
du Sacré-Cœur, à Marseille, Solange-Roseline Lenthéric (études juridiques, IAE Dauphine,
notaire), fille de Pierre-Maurice Lenthéric notaire et de Charlotte-Marie Bourrageas. Elle naît le 04-
01-1943 à Marseille.

Philippe-Marie Marchadier (études supérieures de sciences, chargé de mission à l'Agence


de l'eau Adour-Garonne). Il naît le 10-02-1945 à Niort. Il épouse les 07 à Toulouse et 09-10-
1976 en la Basilique de La Daurade, à Toulouse, Anne-Marie-Françoise Sorbin, fille de Jean
Sorbin et de Madeleine Lelièvre. Elle naît le 10-07-1943 à Paris 16ème. Ils ont 3 enfants :
Clotilde Marchadier (cadre financier). Elle naît le 14-03-1979 à Toulouse. Elle épouse les 29-06
à Toulouse et 12-10-2002 en l'église Notre-Dame-de-la-Daurade, Piérig Lorho (ingénieur
avionnique), fils de Gilbert-Ange Lorho et de Maryvonne Leblay. Il naît le 05-02-1973 à Rennes. Ils
ont 1 enfant :
Elouan-Michel-Gabriel-Marie Lorho. Il naît le 29-09-2003 à Toulouse.
Aurore Marchadier. Elle naît le 10-03-1980 à Toulouse.
Isabelle Marchadier. Elle naît le 25-04-1985 à Toulouse.

Solange-Marie-Geneviève Marchadier (magistrat). Elle naît le 24-08-1947 à Niort. Elle


épouse les 27 à Bordeaux et 30-08-1980 en l'église de Villeneuve-de-Blaye (33), Roland-José-
Francis Bullier (médecin rhumatologue), fils de Gustave-Joseph-Aimé Bullier (négociant) et de
Josette-Marguerite-Léonie-Eugénie Morel. Il naît le 03-03-1946 à Caudéran. Ils ont 7 enfants :
Aude Bullier. Elle le 30-06-1981 à Bordeaux.
Hugues Bullier. Il naît le 28-09-1982 à Bordeaux.
Véronique Bullier. Elle naît le 16-11-1984 à Bordeaux.
Rémy Bullier. Il naît le 13-03-1986 à Bordeaux.
Servane Bullier. Elle naît le 27-10-1988 à Bordeaux.
Loïc-Marie-Bertrand Bullier. Né le 06-03-1990 à Talence (33), il décède le 24-05-1991 à Bordeaux.
Bénédicte Bullier. Elle naît le 13-07-1994 à Bordeaux.

Hubert-Marie-Claude Marchadier (Commissaire de la Marine). Il naît le 26-06-1950 à


Angoulême. Il épouse le 22-09-1979 (civ. et rel.) à Villeneuve(33), Alix-Marie-Jeanne Savary de
Beauregard (Etudes supérieures de Lettres), fille de Louis Savary de Beauregard et de Chantal
Darodes de Tailly. Elle naît le 12-03-1953 à Paris 17ème.
Ils ont 4 enfants :
Jean-Baptiste-Marie-Dominique Marchadier (officier de marine, ingénieur atomicien) Il naît
le 10-08-1980 à Rochefort-sur-Mer.
Marie-Alix-Constance-Roselyne Marchadier (juriste en droit du travail). Elle naît le 07-10-1981 à
Rochefort-sur-Mer.
Heliette-Marie Marchadier (Etudes supérieures de sciences, IAE Nantes). Elle naît le 14-08-1983
à Fort-de-France, en Martinique.
Thibaut Marchadier (ESHM, officier de marine marchande). Il naît le 10-05-1988 à
Rochefort-sur-Mer.
83

RAMEAU DE BROSSAC

V - Pierre MARCHADIER sieur de Beauregard (1771-1856)


époux de Marie Antoinette LE COMTE

Fils de Michel MARCHADIER (1724-1789) avocat en parlement, et de Marie DUSOUCHET


frère de Jean-Baptiste conseiller du roi (branche de Châteauneuf) et de Jean-Noël sieur des
Borderies (rameau de Saint-Amant), il est l’auteur du rameau de Brossac.
Il est né à Angoulême le 12 juin 1771, baptisé en l’église du Petit-Saint-Cybard, son parrain
est Pierre GUIGNARD, époux de sa sœur Marie, sa marraine Catherine DUSOUCHET sœur
de sa mère ?
"Le l2 de Juin 1771 est né et a été baptisé Pierre fils légitime de Mr Maître Michel
MARCHADIER Avocat en Parlement et de Marie DUSSOUCHET. Parrain Pierre
GUIGNARD, marraine Catherine DUSSOUCHET. Le baptème fait en présence des
soussignés. Signé : Catherine DUSSOUCHET, GUIGNARD, Jean MARCHADIER, M.
GILBERT, curé de St Cybard" (registre de la paroisse du Petit-Saint-Cybard).
Il est décédé à Brossac le 21 décembre 1856 à l’âge de 85 ans :
"L'an 1856 le 22 Décembre à 3H du soir devant nous ... sont comparus M. Louis Théodore
BUREAU propriétaire âgé de 49 ans dmt au bourg de Ste Souline, gendre du défunt, et
François DAILLE sacristain ... lesquels nous ont déclaré que le 21 de ce mois à 4H du soir
est décédé à Brossac, demeure du sieur REGNEZ charron, Mr Pierre MARCHADIER, sans
profession, âgé de 85 ans et 6 mois, demeurant à Brossac, veuf de Dame Marie Antoinette
LECOMTE ..." (ext. reg. E.C. Brossac).
Pierre MARCHADIER, officier d’infanterie, était chevalier de la Légion d'Honneur et
titulaire de 1'Ordre du Lis (décoration du Lis créée par le Comte d'Artois en 1814).
Il épousa à Saint-Amant-de-Boixe le 26 Pluviôse an IV (1797) Marie Antoinette LE
COMTE :
"d'un acte dressé le 26 Pluviôse 1797 sur le registre des mariages, il appert que Mr
MARCHADIER Pierre né à ... le 12 Juin 1771, fils majeur et légitime de Maître Michel
MARCHADIER et de Marie DUSOUCHET, et Marie Antoinette LECOMTE née le 15
septembre 1770, fille majeure et légitime de Philippe LE COMTE et de Elisabeth Victoire
COUILLANDEAU, ont contracté mariage ledit jour en la mairie de ladite commune" (extrait
du registre de l’état civil de la commune de Saint-Amant-de-Boixe, Greffe TC d'Angou1ême).
Témoins au mariage : Noël Marchadier père du marié, Pierre Guignard notaire public à
Bassac son beau frère, Joseph Damade négociant, Jean Gaschet notaire public parents des
futurs. Un Salignac de La Mothe-Fénelon signe à l’acte.
Marie Antoinette LECOMTE était la fille de Philippe LE COMTE sieur des Hors, capitaine
d’infanterie au régiment de Limoges, demeurant à la Fichère en Saint-Amant, fils de Pierre
LE COMTE conseiller du roi greffier en chef au présidial et de Marie Anne ROBUSTE.
84

Suivant communication de Philippe MIALHE, l’ascendance paternelle de Marie Antoinette


LE COMTE, son ayeule, s’établit ainsi :
« Elle est fille de Philippe LECOMTE des HORS, fils de Pierre LECOMTE conseiller du roi
et de Marie Anne ROBUSTE, fille de Dame Elisabeth BIGNON et de François ROBUSTE
sieur de Frédilly, fils de Marie AULTIER et du chevalier Joseph Olivier ROBUSTE, fils de
Nicolas ROBUSTE écuyer, et de Françoise JUILLARD, fille de Olivier JUILLARD et de
Françoise PENOT ».
« Marie Antoinette LE COMTE des ORS était soeur de Jeanne, veuve de Raymond LAISNé,
remariée à Jean HORRIC comte de Beaucaire né en 1753, d'où :
1° Léonor, 2° Jean Prosper, 3° Charles Léon.
Jean Prosper HORRIC, son fils, épousa Arsène de BALLAINVILLIERS, d'où :
1° Léonor Henri HORRIC ép. Dlle RIVET de LA GARDE, d'où Charles Prosper HORRIC,
Ministre Plénipotentiaire, ép. Dlle LEGONIDEC de TRAISSAN inh. à Bardines.
2° Charles Gaston HORRIC Vte de Beaucaire, non marié.
3° Auguste Prosper HORRIC ép. Dlle BIROT du BOIS de LAMOTTE.
Le titre de Comte de Beaucaire que Jean HORRIC prit le jour de son mariage venait de
Raymond LAISNé, chevalier comte de Nanclas et de Beaucaire. Jean HORRIC avait, entre
autres, un frère, Denis HORRIC (1758-1845) qui épousa en 1784 Marie Geneviève BIROT de
RUELLE, etc.
Mes grands parents se seraient rendus aux obsèques du diplomate ».
J’ajoute que Marie-Antoinette LE COMTE avait une autre sœur, Félicité, qui épousa
09.01.1807 Jean CHAUSSE de LUNESSE 1765-1850 fils de Moïse écuyer sieur de Lunesse
et de Catherine RAOUL.
Sur la famille LECOMTE : VIGIER de LA PILE "Histoire de 1'Angoumois", sur la famille
ROBUSTE cf. même ouvrage et CALLANDREAU « L'ordre de la noblesse d'Angoumois aux
E.G. de 1789 ».
La famille LECOMTE était alors propriétaire à la Flichière en Saint-Amant-de-Boixe.
D’après les notes de Léon MARCHADIER, à son décès, Pierre était propriétaire à St-Amant-
de-Boixe et à Brossac. Marie Antoinette LECOMTE, née le 15 Mai 1770, est décédée à
Brossac le 11 ou le 18 novembre 1832 à 1'âge de 64 ans (?).

Du mariage de Pierre MARCHADIER et Marie-Antoinette LECOMTE sont nés les suivants :

l° Jean Hector MARCHADIER ( -1804)


Né vers 1800, il est décédé le 5 vendémiaire 1804 :
"L'an 1804 le 5 Vendémiaire à 7H du matin devant nous maire ... de St Amant de Boixe... se
sont présentés MM. l° Pierre MARCHADIER propriétaire... 2° Jean BARANGER, lesquels
ont déclaré que le 5 Vendémiaire à 7H est décédé à St Amant Jean Hector MARCHADIER ...
fils de Pierre et de Marie Antoinette LE COMTE ... signé BOUNICEAU" (E.C. st Amant).

2° Jean Jules MARCHADIER (1805-1871), qui suivra.


Il est né à Saint-Amant-de-Boixe le 16 frimaire An XIV (15 juin ou 25 octobre 1805).

3° (Françoise) Adélaïde MARCHADIER (1809- )


Jumelle de Pauline, elle est née à Saint-Amant-de-Boixe le 12 mai 1809 :
"Du 12e jour du mois de Mai 1809 à 4H du soir, acte de naissance de MARCHADIER
Adélaïde et Pauline nées à St Amant de Boixe le ll Mai à 3H du matin, filles de Pierre âgé de
36 ans, profession de propriétaire, et de Marie Antoinette LECOMTE... demeurant à Saint
Amant de Boixe, son épouse. La déclaration faite par Pierre MARCHADIER père des
enfants" (registre de l’état civil de la commune de Saint-Amant-de-Boixe).
85

4° (Françoise) Pauline MARCHADIER (1809- )


Jumelle d’Adélaïde, elle est née à Saint-Amant-de-Boixe le 12 mai 1809 :
"Du 12e jour du mois de Mai 1809 à 4H du soir, acte de naissance de MARCHADIER
Adélaïde et Pauline nées à St Amant de Boixe le ll Mai à 3H du matin, filles de Pierre âgé de
36 ans, profession de propriétaire, et de Marie Antoinette LECOMTE... demeurant à Saint
Amant de Boixe, son épouse. La déclaration faite par Pierre MARCHADIER père des
enfants" (registre de l’état civil de la commune de Saint-Amant-de-Boixe).
Pauline est décédée célibataire à Angoulême.

5° Marié Félicité MARCHADIER (1812-1888) épouse de Charles Adolphe GAULTIER


Elle est née à Saint-Amant-de-Boixe le 7 septembre 1812 :
"Du 8e septembre 1812 à 11H du matin, acte de naissance de MARCHADIER Marie-Félicité,
née à Saint Amant de Boixe le 7 septembre à midi, fille de Pierre âgé de 40 ans, propriétaire,
et de Marie Antoinette LECOMTE" (état civil de la commune de Saint-Amant-de-Boixe).
D’après les notes de Léon MARCHADIER, elle serait décédée en 1856 du choléra.
Marie Félicité épousa Charles Adolphe GAULTIER, garde-magasins de la fonderie de Ruelle.
D’après CONTURIE "Histoire de la Fonderie de Ruelle", Charles-Adolphe GAULTIER fut
« garde-magasin » puis « agent-comptable » c'est-à-dire gestionnaire de la Fonderie de Ruelle.
Suivant notes de Philippe MIALHE, Charles Adolphe GAULTIER (1800-1855) était fils de
Jacques Yves GAULTIER né en 1773 à Amboise, et de Françoise de PERSON, petit fils de
Jacques Yves GAULTIER qui épousa en 1770 Françoise GILLET, arrière petit fils de Jacques
GAULTIER qui épousa à Amboise Renée ADNET.

Du mariage de Marie-Félicité MARCHADIER et de Charles-Adolphe GAULTIER sont nés


les enfants suivants :

1° François GAULTIER (1825-….)


Il est né à Ruelle le 17 novembre 1825. … ?

2° Pierre GAULTIER (1833-….)


Il est né à Ruelle le 11 juin 1833. … ?

L’un des deux ci-dessus est le père du suivant :


Pierre Frédéric GAULTIER (1863-1903) médecin à Jarnac, époux de Isabelle DUPHOT
Geneanet :
Pierre François GAULTIER né le 25.03.1863 à Ruelle, décédé le 24.03.1903 à Grasse, épousa
le 04.02.1886 Madeleine Amélie Clara Isabelle DUPHOT née le 04.09.1863 Rochefort/Mer,
fille de Joseph Daniel Jules DUPHOT officier de marine chevalier de la légion d’honneur
(Lyon 12.01.1821-31.08.1899 Pons, fils de Pierre DUPHOT 1773-1849 qui épousa le
16.09.1809 à Bordeaux, Marie Françoise Eugénie LEBLOND de L’ETANG), époux de
(X12.10.1853 à Angouleme) Thérèse Clara Isaure ALUSSE née le 21.12.1832 à Jarnac.
De cette union deux filles :
l° Henriette GAULTIER (1886-1938) Madame Robert MABILLE
Henriette Marie Madeleine GAULTIER née le 24.11.1886, décédée le 10.05.1938, épousa le
29.07.1903 le Docteur Robert MABILLE de La Rochelle dont les trois enfants suivants :
Jacques Henri Pierre (Joseph ?) MABILLE 1909-1913 ?
Renée Madeleine Marcelline Jeanne MABILLE
Jacqueline Marie Isabelle MABILLE
Dont descendance BAUGIER à La Rochelle, et DABAS à Bordeaux et Langon.
86

2° Anne GAULTIER (1897-….) Madame André MIALHE


Madeleine Thérèse Marie Jeanne GAULTIER née le 23.07.1897, épousa le 22.02.1921 André
Marie Victor MIALHE né à Bordeaux le 26.03.1896. Tous deux sont décédés à Monaco.
Anne GAULTIER et André MIALHE ont eu sept enfants :
l° Jean Frédéric Ernest MIALHE +83 à Forcalquier, sans postérité.
2° Françoise Jeanne Thérèse MIALHE dmt à Nice, div. de Jacques BATAULT (postérité)
3° Henri André Marie MIALHE ing. EDF, époux de Cécile BOUTRY à Paris. Postérité.
4° Philippe Henri MIALHE (+84) époux de Jacqueline MARCELLIN dont trois enfants.
5° Alain René Daniel MIALHE célibataire demeurant à Fréjus.
6° Jacqueline Marthe Isabelle MIALHE dmt à Beaulieu, div. Pierre LABRUNE (postérité)
7° Christianne MIALHE célibataire, pharmacienne à Monaco.

3° Anna Marie Zélie GAULTIER (1837-1901) Madame François MORAND


"Du 14e de Mai 1837 à 11H du matin, acte de naissance d'Anna Marie Zélie GAULTIER née
à Ruelle le 13 Mai 1837 à 4H du matin, fille de Charles Adolphe, Garde Magasin à la
Fonderie, et de Dame Marie Félicité MARCHADIER, demeurant à Ruelle. Déclaration faite
par Charles Adolphe GAULTIER père de l'enfant. 1 ertémoin Brutus MORREIN âgé de 42 ans,
comptable demeurant à Ruelle, 2ème témoin, Louis DUDAILLE commis de Fonderie, dmt à
Ruelle" (registre de l’état civil de la commune de Ruelle, greffe du TC Angoulême).
Elle est décédée le 26 juin 1901 à Grand-Champs, commune de Mouthiers, propriété qui fut
vendue vers 1740 par la famille Maulde de Loisellerie à la famille Marchadier-Dubois, puis
licitée par les époux Faure-Marchadier vers 1790.
« Décès de Marie Zélie Anna Gaultier, âgée de 64 ans, sans profession, le 26 juin 1901 à
Mouthiers, fille de Charles Adolphe GAULTIER et de Marie Félicité MARCHADIER, épouse
de François MORAND 74 ans négociant domicilié à Grandchamps en Mouthiers, demeurant
à Bordeaux. Déclarant au décès : Gabriel JUTARD 35 ans négociant demeurant à Bordeaux,
son gendre ».
Elle épousa François MORAND (v1827-….), négociant, originaire de Saint-Amant-de-Boixe.
Suivant notes de Léon MARCHADIER, cette alliance fut mal considérée par la branche de St
Amant au motif que ce Mr MORAND descendait d'un jacobin de Saint-Amant qui excitait la
population contre Marie GASCHET lorsque celle-ci se rendait à la messe sous la Révolution.
De cette union, une fille :
Blanche MORAND ( - ) Madame Gabriel JUTARD
Elle épouse Gabriel JUTARD, industriel à Bordeaux, dont une fille :
Valentine JUTARD ( - ) Madame Paul BAGGIO
Elle épousa à Bordeaux Paul BAGGIO dont postérité à Bordeaux … (notes Ph. MIALHE).

4° Félicité Louise GAULTIER (1839-1921/26) Madame Pierre DESCHAMPS


(ref : SAGA DEREIX p765 et relevé Geneanet)
Elle est née à Ruelle en 1839, décédée entre 1921/26 à Saint-Antoine-de-Ficalba (47).
Elle épousa à Nontron Pierre DESCHAMPS journaliste, dont elle eut deux filles :

Anna DESCHAMPS (….-….) Madame Justin GIROUD


Elle épouse Justin GIROUD, Percepteur des Contributions, dont :
l° André GIROUD …
2° Antoinette GIROUD …

Félicité-Berthe DESCHAMPS (1867-1956) Madame Felix GRENIER de CARDENAL


Elle est née à Nontron en 1867, décédée en septembre 1956 à Saint-Antoine de Ficalba 47890.
87

Elle épousa le 06.07.1892 à Saint Antoine de Ficalba Antoine Felix GRENIER de


CARDENAL (Saint-Etienne de Villeréal 18.09.1855-08.11.1941 Saint Antoine de Ficalba)
propriétaire, fils de Charles Walmond GRENIER de CARDENAL (1825-1899) et de Jeanne
Marie Aricie LEYDET (1833-1889), dont deux enfants :
1. Antoinette Simone GRENIER de CARDENAL née à Villeneuve sur Lot le 05.08.1893,
décédée à l’âge de 17 ans le 08.09.1910 à Saint Antoine de Ficalba.
2. Raymond François Joseph GRENIER de CARDENAL né le 14.01.1896 à Saint
Antoine de Ficalba, décédé le 04.12.1977 à Saint Antoine de Ficalba, propriétaire, épousa le
22.02.1922 à Sorges 24420 Suzanne ROGUES de FURSAC 1900-1983 fille de Pierre
Léonard Marie victor Eugène ROGUES de FURSAC 1882-1983 et de Joséphine Marie Lucie
d’AUTEVILLE 1885-1983, dont au moins la suivante :
…..(éventuelle descendance à compléter)
Lucie Marie Simone Christiane GRENIER de CARDENAL née le 06.06.1924 à St
Antoine de Ficalba, épousa les 24 et 25.08.1951 en l’église de Saint Antoine de Ficalba,
Marie Alain Jehan Pierre DURAND du REPAIRE, représentant de commerce, né le
26.08.1921 à Saint Frant d’Alemps, décédé le 01.05.1968 au château de Peyroutas en Saint-
Antoine-de-Ficalba, 4ème enfant sur 5 de Antoine-michel-Marie Joseph-Jacques DURAND du
REPAIRE (officier né le 20.03.1881 à Brochard en Saint-Front-d’Alemps, décédé le
23.10.1961 à Castella 47, fils de Maurice DURAND du REPAIRE et de Eugénie de BUARD)
marié le 15.10.1910 à Saint-Front-d’Alemps à Gabrielle-Françoise-Marie-Jeanne
NEUILLER-NOGUEIRA (née à Oran 16.01.1888, décédée à Castella 13.11.1967, fille de
Marie-André-Alphonse NEUILLER-NOGUEIRA officier d’artillerie né à Douai 17.12.1849,
décédé au château des Maillots à Saint-Pierre-de-Chignac 25.07.1901, et de Marie-Madeleine-
Elisabeth CHILHAUD née à Blanzac 03.08.1860, décédée à La Roche-Pontissac en Saint-
Front-d’Alemps 01.08.1925).
Christiane de CARDENAL et Jehan du REPAIRE ont eu six enfants suivants :
1. Anne-Marie Susanne DURAND du REPAIRE, secrétaire de direction, née le 17.06.1952
à Villeneuve-sur-Lot, baptisée le même jour en la chapelle Sainte-Thérèse de la clinique,
parrain Jacques DURAND du REPAIRE, marraine Susanne GRENIER de CARDENAL ; elle
épouse le 05.07.1971 à Agen et le 11 à la chapelle du Pavillon de Sorges, Alain-Christian-
Maurice BERTHOMIEU-LAMER opticien fils de Guy BERTHOMIEU-LAMER et de
Geneviève de LISLEFERME, né le 21.12.1951 à Agen, baptisé en la cathédrale le 3 janvier
1952, parrain Christian de LISLEFERME, marraine Suzanne CHAMBON ; il est décédé le
25.04.2001 à Agen, inhumé au cimetière Saint-Ferréol en Bonencontre (47). Ils ont eu les
trois enfants suivants :
- Jean-Yves-Michel BERTHOMIEU-LAMER né le 10.03.1971 à Agen,
- Sophie-Marie BERTHOMIEU-LAMER née le 27.10.1972 à Agen,
- Eric-Guy BERTHOMIEU-LAMER né le 27.03.1977 à Agen.
2. Guy-Marie-Michel DURAND du REPAIRE né le 15.10.1953 à Villeneuve-sur-Lot,
épouse le 16.07.1977 à Saint-Antoine de Ficalba Cécile-Marie de BERTRAND de
CROZEFON fille de Marc BERTRAND de CROZEFON et de Isabelle FAURICHON de LA
BARDONNIE, née le 18.06.1953 à Sainte-Foy-la-Grande. (armes Bertrand de Crozefon
Agenais extraction maintenue en 1667 : « d’or à un arbre de sinople appuyé d’une biche de
gueules au chef d’azur chargé de trois étoiles d’argent » Régis Valette). Ils ont trois enfants :
- Patricia DURAND du REPAIRE née le 30.06.1978,
- Christophe DURAND du REPAIRE né le 10.11.1980,
- Hélène DURAND du REPAIRE née le 21.12.1984.
3. Bernard DURAND du REPAIRE né le 21.09.1954 à Villeneuve-sur-Lot épouse le
05.12.1981 à Pont-du-Casse (47) Martine-Claude COMBRES, dont deux enfants :
- Lucie DURAND du REPAIRE née le 03.06.1982,
88

- Pierre DURAND du REPAIRE né le 28.04.1985.


4. Pierre-Maurice DURAND du REPAIRE né le 21.09.1954 à Villeneuve-sur-Lot.
5. Paul-Marie-Christian DURAND du REPAIRE né le 18.11.1955 à Périgueux.
6. Cécile-Marie-Joseph DURAND du REPAIRE née le 27.10.1957 à Villeneuve-sur-Lot
épouse le 02.08.1997 à Saint-Antoine-de-Ficalba Abdoulaye OUEDRAOGO, dont deux
enfants :
- Malika OUEDRAOGO née le 28.08.1988,
- Iris OUEDRAOGO née le 27.10.1994.

6° Jeanne Zélie MARCHADIER ( - ) Madame Louis Théodore BUREAU


Fille de Pierre sieur de Beauregard et de Marie Antoinette LECOMTE (Il pourrait s'agir
d'Adélaide jumelle de Pauline née en 1809), née à Saint Amand-de-Boixe le …., décédée le
31 mai 1881. Elle épousa à Berneuil en 1828 (cdm du 09.08.1828 reçu Me Ribereau à
Brossac) Louis Théodore BUREAU (né vers 1807) propriétaire à Berneuil et Sainte-Souline,
demeurant à Ste Souline (16), dont au moins trois enfants :
1° Maria BUREAU
Religieuse à Chavagnes en Vendée, citée avec sa soeur Françoise demeurant à Ste Souline,
comme filles de Théodore BUREAU, dans le réglement de succession en 1836, de leur grand
père Pierre MARCHADIER.
2° Louise Maria BUREAU (Sainte-Souline 12.12.1873-10.11.1919 Cherves-Richemont 45a.)
épouse le 03.08.1895 à Hussein-Dey Algérie, Gabriel-Marie-Joseph BILLETTE de
VILLEMEUR (Quimperlé 18.04.1868-06.04.1951 Marseille), dont au moins les suivants :
Germaine BILLETTE de VILLEMEUR 1896-1990 décédée sans alliance.
Marie-Louise-Thérèse BILLETTE de VILLEMEUR 1897-1901.
Marguerite-Marie-Henriette-Gabrielle BILLETTE de VILLEMEUR (Alger 15.09.1899-
18.07.1984 Talence, inhumée à Bordeaux) épouse le 13.12.1924 à Chalais Emile FAYOLLE-
LUSSAC 1894-1957 fils de Antoine FAYOLLE-LUSSAC (1858-1898) et de Madeleine
ROUGIé (1864-1943), dont six enfants (SAGA DEREIX p470).
Jean-Marie-Joseph BILLETTE de VILLEMEUR 1902-1922 sans alliance.
Yves-Marie-Joseph BILLETTE de VILLEMEUR (Alger 16.07.1904-29.09.1990) a épousé le
05.11.1926 à Neuilly Marie Léonie Louise PARTIOT (1906-1998), fille de Marie-Etienne-
Paul PARTIOT (1871-1962), ingénieur EP, Officier de la LH, Commandeur du Mérite Social,
Industriel (PARTIOT~Cémentation), et de Louise-Marie-Marthe DELALANDE (1880-1970,
fille de Antoine-Ferdinand DELALANDE 1852-1926, Directeur de la Banque de France, et
de Marie-Louise-Suzanne-Agathe BONNEAU -d'où affinité RIBEREAU, DUBUSSON- fille
de Louise-Agathe FEVRE et de Charles-Auguste BONNEAU, fils de Jean-Charles
BONNEAU 1751-1873 et de Catherine-Julie BASSOULET 1760-1850).
Enfants :
Régis (dont Thierry, Christophe, Mathieu)
Louis (dont Agathe, Violaine)
N... Mme BONNEFOND (dont Armelle, Cécile, Hubert)
François-Noël
Christian
Alain
Philippe
Laurent
Myriam
Claire-Marie
Hervé
Cette famille établie en région parisienne, a conservé ses attaches à Ste Souline (16)
89

Armoiries BILLETTE de VILLEMEUR (Bretagne) « de sable à trois fasces d’argent »


(annuaire général héraldique 1904 par Jules Wigniolle et Filiations bretonnes par Jules de La
Messelière)
Extrait de Geneanet
Louise Maria BUREAU °12.12.1873 à Cherves Richemont +10.11.1919 à 45 ans (inhumé
au cimetière de Sainte Souline), d’une famille ayant des attaches à Ste Souline, X 03.08.1895
à Hussein Dey Algérie
Gabriel Marie Joseph BILLETTE de VILLEMEUR (°18.04.1868 à Quimperlé, +06.04.1951 à
Marseille inhumé à Sainte Souline), dont les enfants suivants :
Germaine BILLETTE de VILLEMEUR 1896-1990 +sasp
Marie Louise Thérèse BILLETTE de VILLEMEUR 1897-1901
Marguerite-Marie-Henriette-Gabrielle BILLETTE de VILLEMEUR née le 15.09.1899
Alger, décédée le 18.07.1984 à Talence, inhumée aux Chartreux de Bordeaux, épousa le 12 à
Sainte-Souline et le 13.12.1924 à Saint-Christophe de Chalais Emile-Antoine FAYOLLE-
LUSSAC chevalier de la LH, Croix de Guerre 14-18 avec palmes et cinq citations, CVM
d’Italie, directeur de la société française de distribution des pétroles à Casablanca, Marseille,
Bordeaux, né le 29.05.1894 à Neuvic, décédé le 18.11.1957 à Bordeaux, obsèques à Saint
Bruno le 21, fils de Antoine-Marc-François FAYOLLE-LUSSAC (Lusignac 11.031858-
04.11.1898 Neuvic), avocat puis notaire, ancien bâtonnier à Angoulême, et de (X12.04.1887
Neuvic) Marie-Caroline-Madeleine ROUGIé (née à Neuvic 04.07.1864, décédée 21.12.1943 à
Bergerac inhumée à Neuvic, fille de Jean-Baptiste-Armand ROUGIé notaire et de Elisabeth
Hélène DEVILLESUZANNE-LAGARDE).
(voir SAGA DEREIX p470).
Marguerite de VILLEMEUR et Emile FAYOLLE-LUSSAC ont eu 6 enfants :
1. Marc-Gabriel FAYOLLE-LUSSAC (Bègles 16.05.1926 baptisé le 26 mai église Saint
Pierre, parrain Gabriel de VILLEMEUR, marraine Madeleine ROUGIé, Mme Marc
FAYOLLE-LUSSAC, ses grands parents. Cadre de sociétés industrielles et commerciales, il
épouse le 04.12.1976 à Gif-sur-Yvette Marie-Thérèse-Madeleine-Eudes LAUTOUR,
infirmière puéricultrice, née le 04.04.1937 à Tournay en Belgique, fille de Louis baron
LAUTOR et de Marie-Alix MAUVIF de MONTERGON. Sans postérité.
2. Armand-Gaston FAYOLLE-LUSSAC (Bayonne 10.09.1927, parrain Gaston
FAYOLLE-LUSSAC grand oncle, avocat à Nanterre, marraine Germaine de VILLEMEUR,
Mme André DESOUTTER sa tante). Cadre de sociétés industrielles et commerciales, il
épouse :
- Le 25 à Bordeaux, le 26.10.1957 en la chapelle Notre-Dame du Salut de Caudéran, Régine-
Marina ROBERT fille de Charles ROBERT et de Adrienne CAPRA, née à Marseille le
27.05.1935, décédée le 17.08.1997 à Toulon, inhumée à la Chartreuse de Bordeaux. Sans
postérité.
- Le 25.04.1998 à Paris et en l’église Saint-Philippe-du-Roule Paris 8 ème, Marie-Christine-
Danièle-Suzanne-Gabrielle REGNARD, fille de Jean REGNARD et de Simone de PRADAL
de FARGUETTES, née le 14.04.1950 à Neuilly-sur-Seine, parrain Daniel Lucas, marraine
Gabrielle ZENER, Mme CLAUSSE. Sans postérité.
3. Marie-Louise FAYOLLE-LUSSAC née le 08.12.1928 à Bayonne, parrain Léon
BUREAU pharmacien, grand oncle, marraine Louise FAYOLLE-LUSSAC Mme Joseph
FREYSSENGE sa tante. Elle décède le 26.07.1946 à Pau, inhumée à Verteillac. Sans alliance.
4. Madeleine-Thérèse FAYOLLE-LUSSAC née le 20.03.1931 à Casablanca, baptisée le
06.04.1931 en l’église du Sacré-Cœur, parrain Yves de VILLEMEUR, marraine Thérèse
COUDRET, Mme Jules BONTEMPS. Elle épouse le 17.09.1977 à Notre-Dame de Talence
son cousin germain Pierre-Marie-Gabriel FREYSSENGE, psychotechnicien à l’AFPA, né le
09.03.1926 à Riberac, parrain Gabriel FREYSSENGE, marraine Aline LUGUET, Mme
90

Henry de LABROUSSE. Il est fils de Elisabeth-Jeanne-Louise FAYOLLE-LUSSAC née le


22.06.1889 à Neuvic, décédée le 04.04.1982 à Talence, sœur de Emile FAYOLLE-LUSSAC,
et de Jean-Auguste-Marie-Joseph FREYSSENGE magistrat, ancien officier de cavalerie,
officier de la LH, Croix de guerre 14-18 veuf en 1ères noces de Anne DURIEU du PRADEL,
et petit-fils de Elie Leon FREYSSENGE et de Louise-Amélie de NUCé de LAMOTHE
décédée le 01.08.1933 au Raysse en Cazoulès 24. Sans postérité.
5. Gabrielle-Germaine FAYOLLE-LUSSAC conseiller à l’ANPE, née le 22.01.1937
baptisée le 28 suivant en l’église Notre Dame de Lourdes de Casablanca, parrain son oncle
Gabriel de VILLEMEUR, marraine Marie-Annick LE RAY, Mme Jean FAYOLLE-
LUSSAC. Elle épouse le 04.06.2003 aux Saintes-Maries-de-la-Mer Louis-Jacques
DEGUINE, né le 21.11.1933 à Mareuil-Caubert dans la Somme, ancien notaire, commandant
honoraire de la Légion étrangère, chevalier de la LH, fils de Maurice DEGUINE et de
Michèle PORION, d’une ancienne famille picarde. Sans postérité.
6. Bruno FAYOLLE-LUSSAC, directeur des ventes chez UNILEVER puis professeur des
écoles d’architecture. Né le 12.07.1939 et baptisé le 16 en l’église Notre-Dame de Lourdes de
Casablanca, parrain Marc FAYOLLE-LUSSAC son frère aîné, marraine sa sœur Marie-
Louise FAYOLLE-LUSSAC. Il épouse le 26.07.1969 à Royan et en l’église Notre-Dame du
Parc, Marie-Noël BORNEUF, psychologue clinicienne au ministère de la justice, fille de
René BORNEUF et de Marcelle MAUMONT, née le 26.12.1940 à Aix-en-Provence, dont
deux enfants :
- Anne-Violaine FAYOLLE-LUSSAC, docteur en sociologie urbaine, née le 09.05.1972 à
Bordeaux, parrain le Père André REYNES, professeur à l’Institut catholique de Paris,
marraine Marie Christine de MONTARD.
- Sylvie FAYOLLE-LUSSAC, assistante sociale de la ville de Paris, née le 18.06.1973 à
Hérouville-Saint-Clair où elle est baptisée, parrain Daniel SAUTAI, mrn Françoise
DUCASSE.
Jean Marie Joseph BILLETTE de VILLEMEUR 1902-1922 +sasp
Yves Marie Joseph BILLETTE de VILLEMEUR Alger 16.07.1904-19.09.1990 à 86 ans,
X 05.11.1926 Neuilly Marie Léonie ? Louise PARTIOT 1906-1998 fille de Marie Etienne
Paul PARTIOT X 1871-1962 X Louise Marie DELALANDE 1880-1970, fille de Antoine
Ferdinand 1852-1926 et de Marie Louise Suzanne Agathe BONNEAU 1860-1959 (fille de
Charles Auguste BONNEAU et de Louise Agathe FEVRE, fils de Jean Charles BONNEAU
1761-1833 et de Catherine Julie BASSOULET 1760-1850).
Enfants de VILLEMEUR-PARTIOT :
Régis 1930
Louis « Lilou » 1933
Marie Geneviève « Mirène » 1934-2007
François Noël 1936
Christian 1937
Alain 1939
Philippe 1940
Laurent 1942
Myriam 1944
Claire Marie 1946
Hervé 1949
Gabriel BILLETTE de VILLEMEUR X Marie Chantal MORIN de FINFE
3° Léon BUREAU ( — ) _
Il épousa sa cousine N... BUREAU, dont au moins trois enfants :
l° André BUREAU Docteur en médecine, ép. Dlle LEMONNIER (postérité?)
2° Marcel BUREAU
91

3° Gaston BUREAU ép. Dlle RAVIER dont trois enfants :


- Pierre BUREAU
- Michel BUREAU
- Françoise BUREAU épouse du Colonel Wiliam MARGUERON (Oncle de Mme
Philippe MIALHE) fils de Louis Joseph MARGUERON 21.06.1851-30.12.1917,
général gouverneur militaire de Brest (fils de Jean MARGUERON et de Judith
BLACHE de DIERY 1813-1866) et de Joséphine Anne MITCHELL (fille de Jean
Baptiste Guillaume Wiliam MITCHELL né à Bordeaux en 1826, inspecteur des
chemins de fer PLM, et de Ernestine DROUET 1859-1934 lauréate de l’Académie
Française), d'où quatre ( ?) enfants :
1° Myriam MARGUERON épouse de Henry de BOUTECHOUX de CHAVANES, dmt à
Bordeaux, dont :
- Eric BOUTECHOUX de CHAVANES,
- Laurence BOUTECHOUX de CHAVANES,
- Amaury BOUTECHOUX de CHAVANES.
2° Patricia MARGUERON demeurant à Bordeaux, épouse de Marie Joseph Louis Bernard
de SERCEY né en 1909 (fils de Jacques Marie Louis 1879-1960 X1906 Marie Joseph Louise
Yvonne MONTOUROY 1885-1970), dont (Patrice ? Danièle ?) Frédérique et Anne :
- Frédérique Danièle Françoise de SERCEY épouse de Emmanuel Pierre Marie
LETELLIER fils de Jean Claude et de Jacqueline de TOURNEMIRE, dont Pierre
LETELLIER °1986.
- Anne Odile Patricia de SERCEY.
3° Odile MARGUERON épouse de Jean HUBAC.
(4° Michel MARGUERON dmt aux Etats-Unis ?)
(ces derniers articles ont été complétés d’après Geneanet).
NOTE
Les renseignements qui précèdent, sur la descendance de Jeanne Zélie MARCHADIER m'ont
été communiquées en 1984 par Philippe MIALHE. Ils ne correspondent pas exactement avec
le faire-part de décès de Léon BUREAU (2 décembre 1942) qui mentionne notamment
comme soeur du défunt : Thérèse BUREAU Madame BANCHERAUD.

VI - Jean Jules MARCHADIER (1805-1871) officier, chevalier LH, époux de :


- Marie Marguerite Rosalie PERRIER
- Marie Caroline VIENOT de VAUBLANC

Fils de Pierre MARCHADIER sieur de Beauregard (1771-1856) et de Marie Antoinette


LECOMTE (1770-1832), il est né à Saint-Amant-de-Boixe le 16 frimaire (6 décembre) 1805 :
"du 16e Frimaire 1805 à midi acte de naissance de Jules MARCHADIER né à St Amant de
Boixe le 15 à 1H du soir, fils de Pierre MARCHADIER âgé de 34 ans, propriétaire, et de
Marie Antoinette LE COMTE".
Il est décédé à Bordeaux le 22 mars 1871 :
"L'an 1871 le 22 Mars, dvt nous LUGEOL adjoint au maire de Bordeaux, ... ont comparu :
Etienne de MANNY âgé de 30 ans, Docteur médecin à Brossac (Charente) et Louis BARBAT
âgé de 40 ans, propriétaire, dmt à Bordeaux Rue des Remparts N° 21, lesquels ont déclaré
que Jules MARCHADIER âgé de 65 ans, natif de St Amant de Boixe (Charente) Capitaine en
retraite, Commissaire de Surveillance administrative à la Gare d'Orléans, Chevalier de la
Légion d'Honneur, veuf de Rosalie PERIER, époux de Caroline de VAUBLANC, fils de feu
Pierre MARCHADIER et de Marie Antoinette LE COMTE, son épouse, est décédé ce matin à
2H Rue des Ayres, N°36".
92

Engagé volontaire en 1824, il poursuit sa carrière militaire comme Officier (1831). Retraité
par ancienneté de services le 16 Décembre 1854. Chevalier de la Légion d'Honneur.
I1 est ensuite Commissaire de la surveillance administrative à la Gare de Lyon à Paris, puis à
la Gare de Bordeaux (Chemins de Fer d'Orléans).

Etat des services de Jules MARCHADIER :


REPUBLIQUE FRANCAISE
Ministère de la Guerre Par ordre du Ministre de la Guerre,
Service Intérieur le Chef du Service Intérieur certifie que,
Troisième Bureau des registres matricules et documents déposés aux Archives administratives
Archives de la Guerre, il a été extrait ce qui suit
Nom, Prénom : MARCHADIER Jules
Fils de Pierre et de Marie Antoinette LECOMTE,
Né le 6 Décembre 1805 à St Amant de Boixe (Charente)
Marié le 23 Avril 1844 à Marguerite Rosalie PERIER
(autorisation ministérielle du 21 Mars 1844)
Détail des services :
Engagé volontaire au 30ème Régiment d'Infanterie de ligne le 13 Janvier
1824, Caporal le 13 Janvier 1825, Sergent le 14 Février 1826.
Passé au 18ème Régiment d'Infanterie légère le 5 Juillet 1826,
Sergent fourrier le 7 Novembre 1826, Sergent major le 10.10.l827,
Nommé Sous Lieutenant le 22.06.183l, Lieutenant le 20.l1.l838,
passé au 22ème Régiment d'Infanterie légère le 04.11.1840,
Capitaine le 15.06.1842. Retraité par ancienneté de services
par Décret du 16.12.l854.
Campagnes : Du 22 Mai 1849 au 28 Juin 1849 et du 25 Janvier 1850
au 20 Octobre 1850 : Etats Romains.
Du 21 Octobre 1850 au 17 Avril 1851 et du 20 Juin 1851
au 28 Août 1853 : Algérie.
Décorations : Chevalier de la Légion d'Honneur le 6 Août 1852
En foi de quoi le présent certificat a été délivré pour servir et va1oir...
A Paris le 31 Mai 1906 / A. LONGIN

Jean Jules MARCHADIER épousa en premières noces le 23 avril 1844 à Brossac, Marie
Marguerite Rosalie PERIER :
"le 23 avril 1844 à 10H du matin dvt nous... sont comparus en la mairie pour contracter
mariage, d'une part, Mr Jules MARCHADIER, âgé de 38 ans et 5 mois, né à St Amant de
Boixe le 7 novembre 1805, Capitaine au 22e Régiment d'infanterie Légère, actuellement en
garnison à Wissembourg (Bas-Rhin) domicilié audit lieu, et demeurant depuis peu à Brossac,
fils majeur et légitime de Pierre MARCHADIER sans profession, ici présent et consentant, et
demeurant aussi audit bourg de Brossac, et de Dame Marie Antoinette LE COMTE, décédée
à Brossac le 11 novembre 1832, d’autre part, Mademoiselle Marie Marguerite Rosalie
PERIER, sans profession, 27 ans et 8 mois, née à Brossac le 5 août 1816, fille légitime de Mr
Antoine PERRIER, propriétaire, et de Dame Anne Rosalie PERRIER, etc."
Leur contrat de mariage du 13 avril 1844 est reçu FURET notaire à Brossac.
Rosalie était fille de Pierre, alias Antoine PERIER, capitaine en retraite, Chevalier de la
Légion d'Honneur, né le 10 Avril 1770 à Brossac (+23.02.1840, sépult. à Brossac), et soeur de
François Antoine, Receveur de l'Enregistrement (1817-0l.05.l902 Bordeaux, sépulture à
Brossac). Elle est décédée à Alger le 18 Mars 1851, laissant un seul enfant, Marie Cécile Julia
MARCHADIER, dont la notice suit.
93

Jean Jules MARCHADIER épousa en secondes noces vers 1858 à Chaumontet commune de
l’Isle-d’Espagnac, Marie Caroline Joséphine VIENNOT de VAUBLANC, née à Saint-Jean-
d’Angély le 10 juin 1821, fille de Charles Auguste, Comte de VAUBLANC, né à La Ferrière
le 24 août 1783, marié le 13 février 1813 à sa cousine germaine Louise Hyacinthe Cécile de
COURBON de LA ROCHE-COURBON de BLENAC, décédée le 23 décembre 1845, dont il
eut huit enfants, parmi lesquels seule Caroline semble avoir été mariée. Mr de VAUBLANC
habitait l’Isle-d'Espagnac (Cf. LA MORINERIE "la noblesse de Saintonge en 1789").
Caroline de VAUBLANC est décédée au Gond-Pontouvre le 3 décembre 1905 :
"L'an 1905, le 4 Décembre à 4H légales du soir, acte de décès de Marie Caroline Joséphine
VIENOT de VAUBLANC, sans profession, âgée de 84 ans, née à St Jean d'Angély (Chte-Inf.)
le 10 Juin 1821, dmt au Terrier, à l'Asile de la Providence, commune du Gond-Pontouvre, où
elle est décédée en sa demeure, hier soir à 3H légales, ainsi que nous nous en sommes assuré,
veuve de Louis Jules MARCHADIER, fille de Charles Auguste VIENNOT de VAUBLANC et
de Louise Hyacinthe Cécile de LA ROCHE-COURBON de BLENAC, décédés. Dressé par
nous BORDIER Nicolas, Chev. du Mérite agricole, maire ... de la Cne du Gond-Pontouvre,
sur la déclaration de PUYGELIER François jardinier âgé de 36 ans, dmt au Terrier, et de
CHARPENTIER Léonce, Instituteur, Officier d'académie, âgé de 52 ans, dmt à la mairie, non
parents de la défunte".
Jean Jules (Louis) MARCHADIER n'eut donc qu'un seul enfant, né de son premier mariage :
Marie Cécile Julia MARCHADIER, ci après.

Marie Cécile Julia MARCHADIER (1845-1919)

Elle est née à Brossac le 27 avril 1845 :


"Le 27 avril 1845 à 2H du soir devant nous ... est comparu Pierre MARCHADIER, sans
profession, 74 ans, demeurant à Brossac, lequel nous a déclaré que Dame Marguerite Marie
Rosalie PERRIER, sa bru, épouse de Mr Jules MARCHADIER, son fils, est accouchée au
bourg de Brossac, demeure de ses père et mère, aujourd'hui à 7H et demie du matin, d'une
fille à laquelle on a donné les prénoms de Marie Cécile Julia..."(EC Brossac).
Elle est décédée à l'âge de 74 ans le 19 Mars 1919 (sépulture cimetière Brossac).
Elle épousa à Brossac le 14 octobre 1867 Etienne de MANNY :
"L'an 1867 le 14 octobre à 10H du matin, devant nous maire ... de Brossac, sont comparus
publiquement en la maison commune : Mr Etienne de MANNY Docteur en médecine de la
Faculté de Paris, âgé de 27 ans, né à Landaule commune de Charmant, canton de La Valette,
le 4 septembre 1840, demeurant avec sa mère ci après nommée audit lieu de Landaule, fils
légitime de Mr Etienne Gaston de MANNY, propriétaire décédé au lieu de Landaule le ll Août
1847, et de Dame Elisabeth BOIVIN, sans profession, âgée de 70 ans, présente et consentante
au mariage de son fils ; et Mademoiselle Marie Cécile Julia MARCHADIER, sans profession,
âgée de 22 ans, née à Brossac le 27 avril 1845, dmt au chef lieu de la commune de Brossac,
fille légitime de Mr Jules MARCHADIER Capitaine en retraite, Chevalier de la Légion
d'Honneur, demeurant à Paris Rue de Grenelle Saint Germain N°42, présent et consentant au
mariage de sa fille, et de défunte Mme Marie Marguerite Rosalie PERRIER décédée à Alger
(Afrique) le 18 Mars 1851. Certificat de Me MESNARD Nre à Brossac constatant contrat du
l3.10.1867. En présence de Etienne de MANNY Avocat âgé de 50 ans dmt à Juillaguet, frère
de l'époux, Antoine BOURDIN âgé de 50 ans, Juge de Paix à Blanzac, François Antoine
PERRIER 49 ans, Receveur des Domaines à St Porchaire, oncle du côté maternel de
1'épouse, François Marie Charles Frédéric de CHERGé 49 ans, propriétaire, Archiviste de
1'hôtel de Ville d'Angoulême".
Etienne (dit BEAUMONT) de MANNY, né le 4 septembre 1840 à Landaule commune de
Charmant, est décédé à Brossac le 26 octobre 1914 à l’âge de 75 ans (sépulture cimetière de
94

Brossac). Docteur en médecine, chevalier de la Légion d'Honneur, il fut Maire de Brossac et


Conseiller général de la Charente.
Il appartient à une famille d'Angoumois qui a des alliances communes avec les DUBUSSON
(FERRé, DUSSOUCHET). Il est petit fils de Paul de MANNY, Chevau-léger, officier au
régiment de Béon, exécuté à Vannes le 3l.07.1795, et de Jeanne DOUMEIX veuve d’Antoine
Romain de LA ROCHE-AYMON, fille de Michel DOUMEIX et de Gabrielle de MANNY.

Julia MARCHADIER et Etienne de MANNY ont eu trois enfants :

1° Gaston de MANNY (1869-1899) époux de Marie Joséphine CASTAIGNE


Né le 09.03.1869, il est décédé en 1899 à Ambarès où il exerçait comme docteur en médecine.
Il épousa le 14 septembre 1897, Marie Joséphine CASTAIGNE (Angoulême 12.12.1876-
25.11.1962), fille de Charles Philippe CASTAIGNE (1827-1900), commandant d'Infanterie
e.r., ancien officier d'Ordonnance de NAPOLEON III, chevalier de la Légion d’honneur (fils
de Pierre Albert CASTAIGNE 1781 et de Marie Charlotte BEAU), et de Joséphine Marie
Alice DESPEROUX (1850-1919) (fille de Gustave DESPEROUX 1823 et de Marie Lydie
SOUCHET). Marie Joséphine avait pour soeur Suzanne CASTAIGNE épouse de Emile
RICHARD de LISLE. Devenue veuve, Marie Joséphine s'est remariée à Gérald de FAYE
Architecte à Melun.
De son mariage, Gaston de MANNY eut deux fils :
- Gaston de MANNY (postérité?)
- Robert de MANNY épousa le 22 juin 1921 Yvonne ARBELLOT de ROUFFIGNAC
1895, fille de Eugénie Marie Alice LOUBATIERES 1859, et de Jean Baptiste Louis
Eugène ARBELLOT de ROUFFIGNAC 1844-1940 Availles-Limousine, fils de Jean
Arsène Olivier 1805-1881 et de Marie Caroline DESMIERS du ROC +1898.

2° Marie Elisabeth Antonine de MANNY ( .04.1872-30.09.1873)

3° Marie Elisabeth Hélène de MANNY (l8.l1.1874-1959) Madame d’OSTOÏA


Sa sépulture au cimetière de Brossac est ainsi gravée : Marie de MANNY Veuve d'OSTOIA
1875-1959.
Marie Hélène de MANNY épousa le 22 avril 1897 Antony CZECHOWICZ d'OSTOIA,
ingénieur agronome, dont elle eut deux filles :
- Antonine Simone CZECHOWICZ d'OSTOIA décédée à Bordeaux le 10.07.1915 à
1'âge de 16 ans (sépulture au cimetière de Brossac),
- Denise CZECHOWICZ d'OSTOIA décédée sans alliance vers 1980.

Vous aimerez peut-être aussi