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Rapport de Projet de Fin D'etudes

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Université Hassan II –CASABLANCA

Ecole Nationale Supérieure d’Electricité et de


Mécanique

Département : Génie électrique


Filière : Génie des systèmes électriques

Rapport de Projet de Fin d’Etudes


Pour l’obtention du diplôme d’ingénieur d’Etat

Effectué au sein de :

Etude et dimensionnement de l’installation électrique du


projet
GRAND THEATRE DE CASABLANCA

 Soutenu le 05 juin 2015 par :


Mlle Amina MOBSIT
Mlle Hanane RAMI

 Membre de jury
M A. MESBAHI : (Président)
M J. BOUKHAROUAA : (Rapporteur)
M A. HMIDAT : (Encadrant ENSEM)
Mme A. SALAH : (Encadrante SPIE MAROC)

Promotion 2015
RAPPORT DE PROJET DE FIN
D’ÉTUDES

Sous le thème :

Etude et Dimensionnement de l’installation


électrique du projet
GRAND THEATRE DE CASABLANCA
Dédicace
Je remercie d’abord GRAND DIEU qui m’a fait vivre cet instant et qui a tout
tissé pour que je sois où je suis maintenant.
Je dédie ce modeste travail :
A mes chers parents : Zohra TALIB et Abderrahmane MOBSIT .Puisse
ce travail être l’expression de ma profonde gratitude, mon grand amour et ma
reconnaissance de vos nobles sacrifices, je vous dédie ce travail et je prie Dieu
de vous procurer santé, bonheur et longue vie.

A mes sœurs : Aucun mot ne pourra exprimer ma gratitude et mon


dévouement. Que ce travail soit le fruit de votre aide et votre soutien.

A toute ma famille. Que ce travail soit votre fierté et l’aboutissement de votre


soutien

A mon binôme

A tous mes amis

A tous les enseignants et collègues de l’ENSEM

A Tous ceux qui m’ont soutenu et me soutiendront toujours, je leur dédie ce


modeste travail

Amina MOBSIT
Dédicace

Je dédie mon mémoire de fin d’étude à :

Mon Dieu, mon espoir, grâce à ALLAH que je suis là…!


Mes chers parents : RAMI Ali & BENZAMANE Souad secrets de ma force, pour tous les
longues années d’accompagnement de sacrifices et de privations qui ne peuvent jamais
s’exprimé, pour leur confiance qui ne jamais étais ébranlée, aucun acte ou expression
ne pourra exprimer mes sentiments de reconnaissances, de gratitude et de dévorement
envers vous !
Merci pour les valeurs nobles, l'éducation et le soutient permanent venu de votre part.

Que dieu vous garde vous procure santé et bonheur… !


Mes chers frères : RAMI Omar & RAMI Mohamed pour leur aide, et appui dans les
moments difficiles…
A EL OUATRI Abdelali qui n'a cessé d'être pour moi un exemple de persévérance, de
courage et de générosité. Grâce à toi ma vie fleuri et s’anime.
A BENYASS Abdelhamid pour l’énorme effort.
A toute la famille
A Mes meilleur(e)s ami(e)s
A mon binome
A tous les enseignants et collègues de l’ENSEM
Ce mémoire leur est dédié !

« Hanane RAMI »
Remerciements
Nous avons eu l’honneur de nous retrouver en ce stade de notre carrière, en ce

lieu d’accomplissement d’ambitions entourées de personnes qui nous inspirent et nous

infligent de donner le meilleur de nous-même, sur les deux plans personnel et

professionnel.

Nous remercions tout d’abord, M. ISMAILI Hatim, Chef du Pôle Industriel et

Tertiaire à SPIE Maroc pour l’opportunité de stage qu’il nous a offert.

Nous remercions énormément Mme. SALAH Amina encadrante à SPIE, qui, tout

au long de notre stage, malgré ses nombreuses préoccupations et ses grandes

responsabilités était toujours présente afin de nous écouter, nous conseiller, nous

guider et nous transmettre son savoir qui nous a été vraiment très bénéfique.

Nos sincères remerciements sont également exprimés à M. ElYOUSSEFI

Abdelouahid, le responsable du bureau d’étude du pôle pour sa disponibilité, sa

confiance et son ouverture aux discussions argumentées qui nous ont permis de

trouver tout le soutien qui nous était nécessaire au cours de notre stage.

Un grand merci au personnel du département industriel et tertiaire, pour leurs

conseils, leurs aides techniques et leur serviabilité.

Nos vifs remerciements sont adressés à M. HMIDAT professeur à l’ENSEM qui,

en tant qu’encadrant de notre projet de fin d’études, s'est toujours montré à l'écoute et

très disponible tout au long de la réalisation de ce projet, ainsi pour l'inspiration, l'aide

et le temps qu'il a bien voulu nous consacrer. Sans oublier tout le corps professoral de

l'ENSEM à l'égard de leur contribution à notre formation.

Finalement, nous remercions toute personne qui a contribué de près ou de loin à

l’élaboration de ce travail.
Résumé
Pour faire face au développement culturel et touristique du Royaume et de
la Région du Grand Casablanca en particulier, la Commune Urbaine a souhaité
renforcer son infrastructure culturelle en se dotant d’un espace d’art et de culture
dédié aux arts de la scène.

Ce grand projet nécessite une étude électrique bien profonde, c’est dans ce
sens que notre projet de fin d’études au sein de l’entreprise SPIE MAROC, vient
pour répondre à ce besoin et le présent rapport décrit le travail réalisé dans ce
cadre.

Pour ce faire, il a fallu respecter les exigences du cahier des charges imposé
par le maitre d’ouvrage et souligner les tâches à effectuer pour mener à bien notre
travail conformément aux normes.

C’est dans cette optique que notre travail s’est reparti selon trois volets
principaux : d’abord l’étude de l’installation électrique depuis la Moyenne
Tension jusqu’à la Basse Tension, puis la gestion technique du bâtiment et enfin
l’étude techno-économique du projet.
Abstract
To face the cultural and touristic development of the Kingdom and the region
of Big Casablanca in particular, the Urban district of Casablanca wished to
strengthen its cultural infrastructure by being equipped with a space of art and
with culture dedicated to performing arts.

This big project requiring a very deep electric study, it is in this sense that
our project of the end of studies within the company SPIE MAROC, comes to
answer this need and the present report describes the work realized in this context.

To do this, it was necessary to meet the requirements of the specifications


imposed by the client and to underline the tasks to be made to achieve a successful
work according to the standards.

It is from this perspective that our word was distributed according to three
main shutters: firstly the study of the electric installation since the average voltage
until the low voltage, then the building management system and finally the
estimation of the cost of the project.
‫ﻣﻠﺧص‬

‫ﻟﻤﻮاﻛﺒﺔ اﻟﺘﻄﻮر اﻟﺜﻘﺎﻓﻲ واﻟﺴﯿﺎﺣﻲ ﻟﻠﻤﻤﻠﻜﺔ وﺟﮭﺔ اﻟﺪار ﺑﯿﻀﺎء اﻟﻜﺒﺮى ﺧﺎﺻﺔ‪،‬‬
‫ﻗﺮرت اﻟﺠﻤﺎﻋﺔ اﻟﺤﻀﺮﯾﺔ ﻟﻠﺪار ﺑﯿﻀﺎء ﺗﺪﻋﯿﻢ ﺑﻨﯿﺘﮭﺎ اﻟﺘﺤﺘﯿﺔ ﺑﺈﻧﺸﺎء ﻓﻀﺎء ﻟﻠﻔﻦ‬
‫واﻟﺜﻘﺎﻓﺔ ﻣﺨﺼﺺ ﻟﻔﻨﻮن اﻟﺨﺸﺒﺔ‬
‫إن ھﺬا اﻟﻤﺸﺮوع اﻟﻀﺨﻢ ﯾﺘﻄﻠﺐ دراﺳﺔ ﻣﺘﻌﻤﻘﺔ ﻟﻠﺸﺒﻜﺔ اﻟﻜﮭﺮﺑﺎﺋﯿﺔ‪ .‬وﻓﻲ ھﺬا‬
‫اﻻﺗﺠﺎه‪ ،‬ﺟﺎء ﻣﺸﺮوﻋﻨﺎ ﻟﻨﮭﺎﯾﺔ اﻟﺪراﺳﺔ ﻟﯿﻠﺒﻲ ھﺬه اﻟﺤﺎﺟﺔ‪ .‬وھﺬا اﻟﺘﻘﺮﯾﺮ ﯾﺼﻒ‬
‫اﻟﻌﻤﻞ اﻟﻤﻨﺠﺰ ﻓﻲ ھﺬا اﻹطﺎر ﺧﻼل ﻓﺘﺮة اﻟﺘﺪرﯾﺐ‬
‫وﻟﺬﻟﻚ ﺗﻮﺟﺐ ﻋﻠﯿﻨﺎ اﺣﺘﺮام ﻣﺘﻄﻠﺒﺎت دﻓﺘﺮ اﻟﺘﺤﻤﻼت واﺳﺘﺨﺮاج اﻟﻤﮭﻤﺎت اﻟﺘﻲ ﯾﺠﺐ‬
‫اﻟﻘﯿﺎم ﺑﮭﺎ وذﻟﻚ وﻓﻘﺎ ﻟﻠﻤﻌﺎﯾﯿﺮ اﻟﻤﺘﻔﻖ ﻋﻠﯿﮭﺎ‬
‫وﻣﻦ ﺛﻢ‪ ،‬ﻓﺈن ﻋﻤﻠﻨﺎ ﯾﻨﻘﺴﻢ إﻟﻰ ﺛﻼث أﺟﺰاء رﺋﯿﺴﯿﺔ‪ :‬ﺗﺼﻤﯿﻢ اﻟﺸﺒﻜﺔ اﻟﻜﮭﺮﺑﺎﺋﯿﺔ‬
‫وذﻟﻚ ﺑﺪأ ﻣﻦ اﻟﺘﻮﺗﺮ اﻟﻤﻨﺨﻔﺾ ووﺻﻮﻻ إﻟﻰ اﻟﺘﻮﺗﺮ اﻟﻤﺘﻮﺳﻂ‪ ،‬ﺛﻢ اﻟﺘﺴﯿﯿﺮ اﻟﺘﻘﻨﻲ‬
‫ﻟﻠﺒﻨﺎﯾﺔ وأﺧﯿﺮا دراﺳﺔ اﻟﺘﻜﻠﻔﺔ اﻟﺘﻘﺪﯾﺮﯾﺔ ﻟﻠﻤﺸﺮوع‬
Liste des abréviations
A HTA : Haute Tension A

ASC : Ascenseur I
Al : Aluminium IAB : Integrated Architecture Builder
B I/O : Input/Output

BT : Basse Tension M
C MT : Moyenne Tension

CCTP : Cahier des Clauses Techniques MC : Monte-charge


Particulières mL : mètre Linéaire
CDC : Chemins Des Câbles
P
CVC : Climatisation Ventilation
PC : Prise de Courant
Chauffage
PEN : Conducteur de protection
CPI : Contrôleur Permanent d’Isolement
Pdc : Pouvoir de coupure
CFO : Courant Fort
CFA : Courant Faible R
Cu : Cuivre RI : Réseau Informatique

CE : Chauffe-Eau S
D STOR : Sortie Tout Ou Rien

DI : Détection d’Incendie SANA : Sortie Analogique

DIT : Département Industriel et Tertiaire SM : Séche-Main

E T
Ecl : Eclairage TGBT : Tableau Général Basse Tension

ESC : Escalateur TGS : Tableau Général de Sécurité

E/S : Entrée/Sortie TR : Transformateur

ETOR : Entrée Tout Ou Rien U


EANA : Entrée Analogique U : Unité

G V
GTB : Gestion Technique de Bâtiment VC : Ventilo-Convecteur

H VS : Vidéo Surveillance
Liste des figures
Figure 1 : L’historique de SPIE au Maroc ................................................................................. 2
Figure 2 : Organigramme de SPIE MAROC ............................................................................. 5
Figure 3 : Organigramme du D.I.T ............................................................................................ 5
Figure 4 : Organigramme du Bureau d’Etudes .......................................................................... 6
Figure 5 : Vue globale du Grand Théâtre de Casablanca ........................................................... 8
Figure 6 : Plan de situation projeté............................................................................................. 9
Figure 7 : Le plan de masse ...................................................................................................... 10
Figure 8 : Plan de travail .......................................................................................................... 12
Figure 9 : Chronogramme des tâches ....................................................................................... 13
Figure 10 : Répartition des luminaires ..................................................................................... 18
Figure 11 : Procédures de calcul d’éclairage par DIALUX ..................................................... 19
Figure 12 : Résultats de calcul par DIALUX ........................................................................... 20
Figure 13 : Tableau Général Basse Tension............................................................................. 22
Figure 14 : Chemin des câbles ................................................................................................. 23
Figure 15 : La méthodologie du bilan des puissances .............................................................. 26
Figure 16 : La distribution de l’éclairage du 1er étage du bloc 1-2. ......................................... 27
Figure 17 : La distribution des prises de courant du 1er étage du bloc 1-2............................... 28
Figure 18 : Transformateur d’isolement BT/BT 800KVA....................................................... 35
Figure 19 : Schéma de la boucle de défaut du régime TN ....................................................... 36
Figure 20 : Courbe de déclenchement des disjoncteurs ........................................................... 37
Figure 21 : Principe de la compensation d’énergie réactive .................................................... 38
Figure 22 : Les types de compensation .................................................................................... 39
Figure 23 : Principe de dimensionnement en BT ..................................................................... 44
Figure 24 : Principe de la sélectivité ........................................................................................ 54
Figure 25 : Résultat de calcul du courant de court-circuit ....................................................... 56
Figure 26 : Courbes de déclenchement par « Curve Direct » .................................................. 57
Figure 27 : Canalisation préfabriquée pour la distribution de forte puissance : Canalis KT ... 58
Figure 28 : Résultats de calcul par CANECO BT .................................................................... 60
Figure 29 : Vérification de la sélectivité par CANECO BT .................................................... 60
Figure 30 : Extrait des repères des chemins de câbles ............................................................. 61
Figure 31 : Dimensionnement des cheminements .................................................................... 62
Figure 32 : Structure générale des postes HTA/BT ................................................................. 65
Figure 33 : Poste de livraison HTA du théâtre ......................................................................... 66
Figure 34 : Procédure pour la détermination de la section des câbles MT .............................. 67
Figure 35 : Historique de la gestion technique du bâtiment ..................................................... 72
Figure 36 : Architecture simplifiée d'un réseau GTB .............................................................. 75
Figure 37 : Exemple d’architecture intégrée ............................................................................ 81
Figure 38 : L’automate CompactLogix .................................................................................... 84
Figure 39 : Les modules d’E/S POINT I/O Série 1734............................................................ 85
Figure 40 : Le système global de la GTB................................................................................. 86
Figure 41 : L’infrastructure globale du réseau ......................................................................... 86
Figure 42 : Détails du switch 1................................................................................................. 87
Figure 43 : Détails des 9 autres switches ................................................................................. 88
Liste des tableaux
Tableau 1 : Fiche technique SPIE .............................................................................................. 4
Tableau 2 : Types de luminaire ................................................................................................ 15
Tableau 3 : Eclairement moyen et luminaires utilisés.............................................................. 16
Tableau 4 : Classement synthétique des luminaires ................................................................. 16
Tableau 5 : Coefficient de dépréciation ................................................................................... 17
Tableau 6 : Les tableaux divisionnaires du bloc 1-2 ................................................................ 23
Tableau 7 : La liste des équipements scénographiques de la zone Nord ................................. 25
Tableau 8 : Le facteur d’utilisation pour différents récepteurs ................................................ 26
Tableau 9 : Le facteur de simultanéité en fonction du nombre de circuits .............................. 26
Tableau 10 : Bilan des puissances du tableau général divisionnaire TGE 1&2-E1 ................. 29
Tableau 11 : Le bilan des puissances du TGBT Nord.............................................................. 29
Tableau 12 : Le bilan des puissances du TGBT Sud................................................................ 30
Tableau 13 : Temps limite de coupure du dispositif de protection .......................................... 33
Tableau 14 : Les types de localisation de la compensation ...................................................... 40
Tableau 15 : Types de dispositifs de compensation ................................................................. 41
Tableau 16 : Puissance de la compensation à vide................................................................... 42
Tableau 17 : Détermination de la section du neutre ................................................................. 46
Tableau 18 : Détermination de la section du PE ...................................................................... 47
Tableau 19 : Limites des chutes de tension .............................................................................. 47
Tableau 20 : Calcul des impédances de court-circuit ............................................................... 50
Tableau 21 : Coefficient des matériaux pour la vérification de la contrainte thermique ......... 51
Tableau 22 : Les différentes courbes de déclenchement des disjoncteurs ............................... 53
Tableau 23 : Résultats du choix de la canalis entre le transfo et le TGBT NORD .................. 58
Tableau 24 : Note de calcul des sections .................................................................................. 59
Tableau 25 : Extrait de la note de calcul des longueurs CDC .................................................. 62
Tableau 26 : Base de données des dalles et diamètres extérieurs ............................................ 63
Tableau 27 : Extrait des résultats de dimensionnement des CDC............................................ 63
Tableau 28 : Intégration des équipements du TR ..................................................................... 79
Tableau 29 : Intégration des équipements du TGBT NORD ................................................... 79
Tableau 30 : Intégration des équipements de l’onduleur ......................................................... 80
Tableau 31 : Intégration des équipements centrale .................................................................. 80
Tableau 32 : Intégration des équipements du tableau électrique ............................................. 80
Tableau 33 : Intégration des équipements ascenseur ............................................................... 81
Tableau 34 : Coût du matériel du poste de livraison ................................................................ 92
Tableau 35 : Coût des onduleurs et tableaux électriques ......................................................... 92
Tableau 36 : Coût des circuits terminaux ................................................................................. 92
Tableau 37 : Coût des chemins des câbles ............................................................................... 93
Tableau 38 : Coût de la lustrerie .............................................................................................. 94
Tableau 39 : Coût des câbles basse tension .............................................................................. 96
Tableau 40 : Coût du matériel de protection ............................................................................ 97
Tableau 41 : Coût total de l’installation ................................................................................... 97
Sommaire
INTRODUCTION GENERALE .............................................................................................................................. 0
ORGANISME D’ACCUEIL ET CAHIER DES CHARGES .............................................................................. 1
PRESENTATION DE SPIE MAROC .............................................................................................................. 2
Introduction ................................................................................................................................................... 2
I.1 Historique de SPIE MAROC........................................................................................................................ 2
I.2 Domaine d’activité .................................................................................................................................... 3
I.3 Fiche technique ......................................................................................................................................... 4
I.4 Organigramme de SPIE Maroc ................................................................................................................. 5
I.5 Département électricité industrielle et tertiaire ....................................................................................... 5
Conclusion ...................................................................................................................................................... 6
CAHIER DES CHARGES ............................................................................................................................. 7
Introduction ................................................................................................................................................... 7
II.1 Outils de travail........................................................................................................................................ 7
II.1.1 AUTOCAD........................................................................................................................................................... 7
II.1.2 DIALUX ............................................................................................................................................................... 7
II.1.3 CANECO BT ........................................................................................................................................................ 7
II.2 Présentation du projet Grand Théâtre de Casablanca ............................................................................ 8
II.2.1 Présentation générale ....................................................................................................................................... 8
II.2.2 Structure du projet ............................................................................................................................................ 9
II.3 Présentation du cahier des charges ....................................................................................................... 11
II.3.1 Courant fort ..................................................................................................................................................... 11
II.3.2 Gestion technique de bâtiment ....................................................................................................................... 11
II.3.3 Estimation du coût du projet ........................................................................................................................... 11
II.4 Planification du projet ........................................................................................................................... 11
Conclusion .................................................................................................................................................... 13
COURANT FORT ............................................................................................................................... 14
ETUDE DE L’ECLAIRAGE INTERIEUR ............................................................................................................ 15
Introduction ................................................................................................................................................. 15
I.1 Généralités .............................................................................................................................................. 15
I.2 Luminaires utilisés .................................................................................................................................. 15
I.3 Méthodologie de calcul .......................................................................................................................... 16
I.3.1 Calcul théorique................................................................................................................................................ 16
I.3.2 Calcul à base de DIALUX ................................................................................................................................... 19
I.4 Application pour l’espace de réunion T3 ................................................................................................. 19
I.4.1 Résultats de calcul théorique ........................................................................................................................... 19
I.4.2 Résultats de Calcul par DIALUX......................................................................................................................... 20
I.4.3 Comparaison..................................................................................................................................................... 21
Conclusion .................................................................................................................................................... 21
ETUDE DE L’INSTALLATION BASSE TENSION ............................................................................................... 22
II.1 Locaux techniques.................................................................................................................................. 22
II.1.1 Tableau Général Basse Tension (TGBT) ........................................................................................................... 22
II.1.2 Tableaux divisionnaires ................................................................................................................................... 22
II.1.3 Chemins des câbles.......................................................................................................................................... 23
II.1.4 Schéma synoptique ......................................................................................................................................... 23
II.2 Bilan des puissances .............................................................................................................................. 24
Introduction .............................................................................................................................................................. 24
II.2.1 Généralités ...................................................................................................................................................... 24
II.2.2 Liste des consommateurs ................................................................................................................................ 24
II.2.3 Méthodologie .................................................................................................................................................. 25
II.2.4 Distribution de l’éclairage ................................................................................................................................ 27
II.2.5 Distribution des prises de courant ................................................................................................................... 28
II.2.6 Bilan des puissances ........................................................................................................................................ 28
II.2.7 Choix des transformateurs .............................................................................................................................. 30
II.2.8 Choix du groupe électrogène........................................................................................................................... 31
II.2.9 Choix des onduleurs ........................................................................................................................................ 32
Conclusion ................................................................................................................................................................ 32
II.3 Régime du neutre................................................................................................................................... 33
Introduction ................................................................................................................................................. 33
II.3.1 Choix d’un régime de neutre ........................................................................................................................... 33
II.3.2 Le régime de neutre choisi .............................................................................................................................. 34
II.3.3 Caractéristiques du régime du neutre TN ........................................................................................................ 35
Conclusion .................................................................................................................................................... 37
II.4 Compensation de l’énergie réactive ...................................................................................................... 38
II.4.1 Généralités ...................................................................................................................................................... 38
II.4.2 La compensation à charge ............................................................................................................................... 38
II.4.3 La compensation à vide ................................................................................................................................... 41
II.5 Canalisations et appareillages électriques ............................................................................................ 43
II.5.1 Méthodologie générale ................................................................................................................................... 43
II.5.2 Dimensionnement des canalisations ............................................................................................................... 44
II.5.3 Détermination des courants de court-circuit .................................................................................................. 49
II.5.4 Choix des appareillages et dispositifs de protection ....................................................................................... 51
II.5.5 Etude de la sélectivité ...................................................................................................................................... 54
II.5.6 Applications ..................................................................................................................................................... 55
II.5.7 Dimensionnement des cheminements ............................................................................................................ 61
ETUDE DE L’INSTALLATION MOYENNE TENSION ......................................................................................... 65
Introduction ................................................................................................................................................. 65
III.1 Généralités ............................................................................................................................................ 65
III.2 Structure générale des postes HTA/BT ................................................................................................. 65
III.3 Dimensionnement des câbles Moyenne Tension .................................................................................. 67
III.3.1 Méthodologie ................................................................................................................................................. 67
III.3.2 Application aux câbles Moyenne Tension ...................................................................................................... 68
Conclusion .................................................................................................................................................... 69
GESTION TECHNIQUE DU BATIMENT .............................................................................................. 71
PRESENTATION DE LA GTB ..................................................................................................................... 72
Introduction ................................................................................................................................................. 72
I.1 Généralités .............................................................................................................................................. 72
I.2 Principaux avantages de la GTB ............................................................................................................. 74
I.3 Architecture GTB : gestion locale ............................................................................................................ 74
I.4 Démarche................................................................................................................................................ 75
Conclusion .................................................................................................................................................... 76
CONCEPTION ET MISE EN ŒUVRE DE LA GTB ............................................................................................ 77
Introduction ................................................................................................................................................. 77
II.1 Les besoins ............................................................................................................................................. 77
II.1.1 Unité centrale .................................................................................................................................................. 77
II.1.2 Sous-stations ................................................................................................................................................... 78
II.2 La conception ......................................................................................................................................... 78
II.2.1 Répartitions des sous-stations ......................................................................................................................... 78
II.2.2 Equipements à intégrer ................................................................................................................................... 78
II.3 La mise en œuvre ................................................................................................................................... 81
II.3.1 Architecture intégrée ...................................................................................................................................... 81
II.3.2 Système installé par le logiciel IAB .................................................................................................................. 82
Conclusion .................................................................................................................................................... 89
ETUDE FINANCIERE DU PROJET ...................................................................................................... 90
I. Introduction .............................................................................................................................................. 91
II. Evaluation du prix du matériel ................................................................................................................. 91
III.Estimation du coût total du projet ........................................................................................................... 97
IV.Conclusion ............................................................................................................................................... 97
CONCLUSION GENERALE ................................................................................................................................ 98
REFERENCES ................................................................................................................................................... 99
ANNEXES ...................................................................................................................................................... 100
Introduction générale
Le Maroc s’est engagé dans une mutation structurelle qui conduit à un développement
des services. De ce fait, il s’est lancé dans des chantiers immobiliers qui ont tendance à s’étirer
géographiquement. Cette tertiarisation a pour conséquence le développement du réseau de
petites structures de services aux entreprises.

C’est dans cette perspective que notre projet de fin d’études, effectué dans la société
SPIE MAROC, vient répondre au besoin d’électrification du Grand Théâtre de Casablanca qui
s’achèvera à la fin de l’année 2016 avec un coût de 1.4 MDH.

Grâce à sa grande réputation dans le domaine des installations électriques, SPIE


MAROC a pris la responsabilité de répondre aux besoins du projet Grand Théâtre de
Casablanca en garantissant l’étude et le dimensionnement de l’installation.

Ce rapport de mémoire présente l’intégralité des démarches poursuivies pour la


réalisation de cette étude, en commençant par l’analyse, la compréhension des besoins du cahier
des charges et en terminant par le dimensionnement de 1’installation pour qu'elle soit à la
hauteur des attentes du contractant.

Il est scindé en quatre parties détaillées qui résument le travail que nous avons fourni au
cours de notre projet de fin d’études :
 La première partie, présente l’entreprise SPIE MAROC ainsi qu’une description du
projet, sa planification et ses objectifs.
 La deuxième partie porte sur l’étude et le dimensionnement de l’installation du courant
fort.
 La troisième partie s’intéresse à la réalisation de la gestion technique de bâtiment du
projet.
 La quatrième partie est dédiée à l'estimation du coût global, qui fera un tour d’horizon
sur les investissements du projet.
Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Partie I

Organisme d’accueil et
cahier des charges

Cette partie présente l’environnement du


stage. Le premier chapitre est réservé à la
présentation de l’entreprise SPIE MAROC. Le
deuxième chapitre est consacré à la présentation du
cahier des charges du projet et à la planification des
tâches pour sa réalisation.

HANANE RAMI & AMINA MOBSIT 1


Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Présentation de SPIE MAROC


Introduction
SPIE est une société multinationale spécialisée dans plusieurs domaines. En particulier,
elle est l’un des leaders dans le domaine d’électricité industrielle et tertiaire, avec près de 400
implantations dans 25 pays et 23 000 collaborateurs.

SPIE propose des services et des solutions techniques performantes qui répondent aux
enjeux actuels et futurs de ses clients, qu’ils soient locaux ou internationaux.

Dans ce chapitre, nous allons présenter le groupe SPIE, lieu de notre Projet de Fin
d’Etudes, et ses diverses activités. Ensuite nous allons donner un aperçu sur la société d’accueil
et son architecture interne.

I.1 Historique de SPIE MAROC


SPIE Maroc a été créée en 1900 sous le nom de la Société Parisienne pour l’Industrie des
Chemins de Fer et des Tramways. En 1946, elle devient la Société Parisienne pour l’Industrie
Electrique (SPIE). En 2003, cette dernière est rachetée à 100% par AMEC pour devenir, sous
le nom AMEC SPIE, la branche « Europe continentale » du groupe britannique.

A partir de 2006 à nos jours AMEC SPIE devient encore SPIE la Société Parisienne pour
l’Industrie Electrique.

Pour l’historique de SPIE au Maroc, les dates ci-dessous représentent des événements
importants dans notre territoire national :

Figure 1 : L’historique de SPIE au Maroc

HANANE RAMI & AMINA MOBSIT 2


Rapport de Projet de Fin d’Etudes

I.2 Domaine d’activité


Sur chacun de ses marchés en Europe, SPIE propose à ses clients industriels, tertiaires,
opérateurs et aux collectivités territoriales, une offre globale de services à valeur ajoutée
associant expertise technique, compétences d'intégration et proximité.
En effet elle couvre les domaines suivants :

 Génie électrique :
▪ Réseaux extérieurs et éclairage public ;
▪ Installations Générales d'Electricité (IGE) ;
▪ Processus Industriel et Automatismes (PIA) ;
▪ Sécurité électronique et environnement des bâtiments ;
▪ Réseaux de télécommunications.
 Génie climatique et fluides :
▪ Tertiaire : Chauffage, Ventilation, Climatisation, Chaufferie, Protection incendie,…
▪ Conditionnement processus : Ventilation, Refroidissement, Filtration…
▪ Confort : Chauffage, Ventilation, Contrôle de l'hygrométrie, Climatisation,…
▪ Transport de fluides : Eau chaude, Eau glacée, Eau purifiée, Vapeur, Gaz,…
▪ Hospitalier : Chambres stériles, Salles d'opération, Fluides médicaux,…
 Génie mécanique :
▪ Ensembles mécaniques, hydrauliques et pneumatiques ;
▪ Machines statiques, robinetterie et tuyauterie ;
▪ Machines tournantes, compresseurs, pompes, moteurs et turbines ;
▪ Machines et systèmes de production ;
▪ Appareils de levage et de manutention ;
▪ Transfert d'unités de production ;
▪ Usinage.
 Systèmes d’information et de communications :
▪ Réseaux d'entreprise ;
▪ Réseaux de ville et d'opérateurs ;
▪ Réseaux de sûreté et de communication (VDI, DAI, sécurité, téléphonie, GTC,…) ;
▪ Gestion des équipements (tunnels, radio,…).
 Infrastructures ferroviaires :
▪ Voies ferrées ;
▪ Caténaires ;
▪ Sous-stations ;
▪ Contrôle et communication ;
▪ Systèmes électromécaniques.
 Maintenance et exploitation :

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

▪ Génie électrique et automatismes ;


▪ Génie climatique et fluides ;
▪ Services de spécialités ;
▪ Génie mécanique ;
▪ Systèmes de communications.
Au Maroc, le groupe SPIE est composé de deux unités :

▪ SPIE Elecam.
▪ SPIE MELB (Marocaine d’Entreprise Laurent Bouillet).
Les activités de SPIE Maroc s’articulent sur les axes suivants :

▪ Electricité Industrielle et Tertiaire ;


▪ Réseau et Télécom ;
▪ Lignes et Postes ;
▪ Fabrication Métallique ;
▪ Maintenance et Exploitation ;
▪ Génie Climatique et Fluides.

I.3 Fiche technique

Logo
Raison sociale Société Anonyme
Directeur général Mr. Fréderic MALLET
Activités Génie climatique, maintenance multi technique, électricité industrielle et
tertiaire
Route d'El Jadida PK 374-815, Km 13,5.
Adresse Commune rurale OuladAzzouz-Province de Nouaceur.
20190 Casablanca
Certificat ISO 9001 : 2008 / OHSAS 18001 : 2007
Capital Social 24602500 DHS

Chiffres d’affaires 569 354 703,00 DH


2008
Registre commerce 34017

Patente /C.N.S.S 1958993

Téléphone / Fax +212 5 22 65 92 00 / +212 5 22 65 93 05

Tableau 1 : Fiche technique SPIE

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

I.4 Organigramme de SPIE Maroc

Figure 2 : Organigramme de SPIE MAROC

I.5 Département électricité industrielle et tertiaire


Parmi les départements de SPIE, on trouve celui de l’électricité industrielle et tertiaire
(D.I.T) qui est le lieu de notre PFE. Ce département comporte trois services comme l’explique
l’organigramme ci-dessous :

Servie IGE
Installation Générale Electricité
Département
Electricité Service PIA
Industrielle et Process Industriel Automatisme
Tertiaire

Bureau D'Etudes

Figure 3 : Organigramme du D.I.T

Notre Projet de Fin d’Etudes est effectué au Département Electricité Industrielle


et Tertiaire (D.I.T) de SPIE et plus précisément dans le bureau d’études (B.E) qui
représente l’une des forces majeures de l’entreprise. En d’autres termes, c’est le moteur de la
société.

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Département Bureau
D'études respensable

Responsable d'études Résponsable d'études


Résponsable d'études Cellule
<installation generales
<Process Industiels <Pompages> d'autommatismes
d'éléctricité>

Techniciens d'études Techniciens d'études Techniciens d'études Automaticiens

Figure 4 : Organigramme du Bureau d’Etudes

Conclusion
Après avoir présenté l’entité d’accueil SPIE MAROC, nous passons maintenant à la
description du cahier des charges de notre PFE intitulé : « étude et dimensionnement de
l’installation électrique du projet grand théâtre de CASABLANCA ».

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Cahier des charges


Introduction
Dans le cadre de notre projet, nous sommes amenées à réaliser un cahier des charges
bien défini. Pour se situer, ce chapitre présente une description du projet, sa planification et
ses objectifs.

II.1 Outils de travail


Afin de mener à bien notre projet, il s’avère nécessaire d’utiliser plusieurs logiciels
spécialisés dans le domaine de l'électricité, à savoir:
 AUTOCAD
 DIALUX
 CANECO BT

II.1.1 AUTOCAD
C’est le logiciel de DAO (dessin assisté par ordinateur),
développé en 1982 par Auto desk, à l’origine pour les ingénieurs en
mécanique. Aujourd’hui, il est utilisé dans plusieurs autres domaines
(industrie, topographie, électricité, architecture…etc.).Dans notre
cas ce logiciel est exploité pour dessiner les plans et les schémas
synoptiques généraux des installations électriques du projet.

II.1.2 DIALUX
DIALUX est un logiciel de calcul d’éclairage artificiel et
naturel pour les projets intérieurs et extérieurs (jardin, rue…etc.).
Il nous donne le nombre et le positionnement des luminaires à
utiliser en fonction de l’éclairement pour chaque type de local
d’après une base de données multi-fabricant.

II.1.3 CANECO BT
C’est est un logiciel de dimensionnement des installations
électriques basse tension, considéré comme le leader dans son
domaine. Il détermine de façon économique, les sections de
câbles ainsi que l’appareillage de protection (disjoncteurs,
sectionneurs, câbles…etc.), en se servant d’une base de données
multi-fabricant. Il nous fournit aussi le schéma unifilaire et les
outils nécessaires à la réalisation, la vérification et la maintenance
de l’installation.

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

II.2 Présentation du projet Grand Théâtre de Casablanca


II.2.1 Présentation générale
Le projet du Grand Théâtre de Casablanca s’inscrit dans le cadre de la stratégie de
développement culturel et touristique du Royaume et de la Région du Grand Casablanca en
particulier.
Il a pour vocation d’être le plus grand complexe culturel d’Afrique et du monde arabe.
Son coût d’investissement s’élève à 1,44 . Pour réunir cette coquette somme,
la Commune urbaine de Casablanca et le Conseil régional du Grand Casablanca doivent
apporter chacun 180 . Le ministère de l’intérieur doit participer à hauteur de 480 .
La contribution de l’Etat est arrêtée à 280 et celle du Fonds Hassan II
à 400 . L’ensemble du projet fait environ 24 000 m2 de surface hors œuvre brut,
il est composé d’un sous-sol technique et des étages sur 8 niveaux, mais sur des hauteurs
variables, allant jusqu’à 40 m au niveau de la cage du bloc 5.

Figure 5 : Vue globale du Grand Théâtre de Casablanca

Le projet est situé en plein cœur du quartier historique de Casablanca, dans le


prolongement de la place Mohammed V.

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Figure 6 : Plan de situation projeté

Le Grand Théâtre, en tant qu’espace culturel multidisciplinaire est composé :

 d’une grande salle de spectacle de 1.800 places, destinée à accueillir des concerts de
musique symphonique, des opéras, des comédies musicales, des ballets, des spectacles de
danse et de grands « shows » de toute nature ;
 d’une salle de théâtre de 600 places, dédiée aux représentations plus « spécifiques » tels
que l’art dramatique, les spectacles de danse à plus petite échelle… ;
 d’une salle des musiques actuelles pouvant accueillir 300 personnes debout ou 150
personnes assises;
 d’une petite salle de répétition pouvant accueillir du public (40 places assises) ;
 d’un village des artistes et des techniciens (intégrant notamment des espaces de création et
de travail pour les artistes en résidence, des loges, des salles de détente, des locaux
techniques, des Bureaux …) ;
 de petites salles d’évènements et de réunion destinées à la location pour les entreprises
 d’espaces commerciaux qui pourront être concédés à des opérateurs extérieurs : deux
espaces « cafés – snacks », un restaurant « grande carte » et une boutique d’art ;

Le réaménagement de la place Mohammed V, sur laquelle s’ouvrira la grande porte du


pavillon central du Théâtre.

Dans la continuité du Théâtre, la place Mohammed V sera réaménagée et constituera le


prolongement naturel de ce dernier. Une fois réaménagée, la place Mohammed V sera
entièrement dédiée aux piétons et le Théâtre ainsi que la Place se rejoindront pour former un
espace de vie et de spectacle permanent.

II.2.2 Structure du projet


Le GRAND THEATRE DE CASABLANCA sera alimenté par deux postes de
transformation électrique MT/BT :

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

 Un poste de transformation qui alimente la partie Nord du théâtre.


 Un poste de transformation qui alimente la partie Sud du théâtre.
Le projet est constitué d’un seul bâtiment, fractionné structurellement en 12 blocs,
répartis selon 2 zones :

 La zone Nord est constituée des ouvrages suivants :


La salle de Spectacle (Bloc 5);
L’Administration (Bloc 1&2);
La Medina (Bloc 6);
Le Pavillon B (Bloc 3);
La zone technique (Bloc 4) ;
Le Pavillon A (Bloc 12).

 La zone sud est constituée des ouvrages suivants:


La salle Théâtre (Bloc 11);
Le village des artistes (Bloc 7&10);
Les Salles de répétition (Bloc 8&9).

Figure 7 : Le plan de masse

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Après cette description du projet Grand Théâtre de Casablanca. Nous allons voir par la
suite le cahier des charges détaillé qui nous a été confié.

II.3 Présentation du cahier des charges


Le travail qui nous a été demandé de réaliser pendant une période de quatre mois, qui se
divise en trois grandes parties :

II.3.1 Courant fort


 Etude Moyenne Tension :

▪ Note de calcul des sections de câbles MT.

 Etude Basse Tension :

▪ Vérification d’éclairement (bureau, salle réunion, couloir, locaux technique).


▪ Note de calcul d’éclairement.
▪ Plans de distribution Eclairage.
▪ Liste des consommateurs (Climatisation, Ascenseurs, Scénographie et sonorisation,
Courant faible).
▪ Plan d’implantation des consommateurs (forces motrices & PC).
▪ L’établissement du bilan des puissances de l’installation.
▪ Régime du neutre.
▪ Note de calcul des sections et protections BT.
▪ Dimensionnement des cheminements.
▪ Vérification de la note de calcul BT par logiciel (CANECO BT).
▪ Liste récapitulative des câbles.
▪ Note de calcul de compensation.

II.3.2 Gestion technique de bâtiment


▪ Etablir une liste des points E/S pour chaque sous station.
▪ Choisir l’automate et le protocole de communication appropriés.
▪ Réaliser l’architecture intégrée de la GTB.

II.3.3 Estimation du coût du projet


▪ Evaluation du prix du matériel.
▪ Estimation du coût total du projet.
Maintenant que le cahier des charges est parfaitement défini, une bonne gouvernance et
une planification dans le temps des tâches sont nécessaires.

II.4 Planification du projet


En première étape nous avons réalisé un planning à l’aide du logiciel « Gantt Project »
qui s’est montré efficace et qui nous a permis à la fin de :

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

 découper notre projet en plusieurs tâches ;


 agencer ces différentes tâches ;
 donner une présentation graphique de l’ordonnancement de notre étude ;
 analyser et interpréter les résultats de l'ordonnancement (repérer les tâches critiques,
calculer et comprendre les différentes marges) ;
 faire un suivi de cette tâche au fur et à mesure de l’avancement du projet.
Le planning détaillé, résultat de ce travail, est donné par les figures suivantes :

Figure 8 : Plan de travail

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Figure 9 : Chronogramme des tâches

Conclusion
Cette partie introductive a été consacrée essentiellement à la présentation de
l’environnement de stage. Cette présentation décrit l’entreprise SPIE MAROC. Elle met aussi
l’accent sur la présentation de notre projet, son découpage et sa planification pour une meilleure
réalisation et en respectant les délais.

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Partie II

Courant fort

L’étude d’installation électrique est une


mission très importante dans tout projet de
construction. Cette partie est réservée à l’étude du
courant fort qui englobe l’étude Moyenne Tension,
l’éclairage intérieur ainsi que l’étude de l’installation
Basse Tension du Grand Théâtre.

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Etude de l’éclairage intérieur


Introduction
L'éclairage est l'ensemble des moyens qui permettent à l'homme de doter son
environnement des conditions de luminosité qu'il estime nécessaires à son activité ou son
agrément.
L‘étude de l‘éclairement demande une attention toute particulière afin d‘assurer une
ambiance lumineuse adaptée au niveau d‘éclairement demandé et au profil ergonomique de
l’activité. Pour cela l’éclairage doit être conçu et réalisé de manière à éviter la fatigue visuelle.

I.1 Généralités
La réalisation d’une installation d’éclairage nécessite tous les éléments directs qui se
rapportent à la vision (éblouissement, réflexion, luminance, niveaux d'éclairement,...etc.), ainsi
que les facteurs entrant en ligne de compte pour l'implantation des foyers de lumière et qui
comprennent:

 La fonction du local: habitation (chambre, salle de séjours, cuisine....), atelier (genre de


travail, dimensions du local), commerce (marchandises exposées, vitrines, magasins) ;
 L'exposition du local (humide, poussiéreux, danger d'incendie, .....) ;
 Le revêtement du local (nature du revêtement, couleur, facteur de réflexion.) ;
 Le choix des appareils et des sources de lumières (type d'éclairage: direct, indirect,
mixte...).

Pour notre cas, il s’agit d’un théâtre dont les zones principales sont la salle de spectacle
et la salle de théâtre avec un éclairage scénique qui est sous-traité à une autre entreprise de
spécialité. Nous étions chargés de l’étude d’éclairage des différentes autres zones à savoir : les
bureaux, les sanitaires, les Couloirs et les locaux techniques, dont chacun nécessite un tel niveau
d’éclairement. Le tableau de l’ANNEXE 1 donne les niveaux d'éclairement moyens à maintenir
recommandés par l'association française de l'éclairage.

I.2 Luminaires utilisés


Nombreux sont les critères qui influencent le choix des luminaires (rendement lumineux,
montage et Maintenance, sécurité du plafond, puissance des lampes, prix…), on distingue 3
types de luminaire :

Encastrés En saillie Suspendus

•utilisés lorsqu’on dispose •lorsque le plafond est en •Les luminaires suspendus


d’un faux plafond (dans le béton, ou lorsqu’on s’installent
cas d’un faux plafond dispose d’un faux plafond principalement dans les
démontable, les fixe qu’on ne souhaite pas locaux où la hauteur sous
dimension des luminaires rénover, on placera nos plafond est importante
devront s’adapter au luminaire en saillie. (hsp> 3,5m).
module du faux plafond).

Tableau 2 : Types de luminaire

HANANE RAMI & AMINA MOBSIT 15


Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Le tableau ci-dessous résume les luminaires que nous avons utilisés ainsi que
l'éclairement moyen demandé en fonction des différentes zones d’étude:

Local Eclairement moyen Luminaires utilisés


(LUX)
Bureau 400 4*18W
Salle de réunion 400 4*18W
Couloirs 250 2*26W
Locaux techniques 350 2*36W étanche
Sanitaire 100 Spot encastré 50W
Escalier 100 Applique pour escalier 50W

Tableau 3 : Eclairement moyen et luminaires utilisés

I.3 Méthodologie de calcul


I.3.1 Calcul théorique
Selon la norme NF EN 12464-1, la procédure de calcul théorique d’éclairage interne est
la suivante :

1. Détermination de l'éclairement moyen sur le plan de travail de chaque local suivant sa


nature d'activité à partir du tableau de l'ANNEXE 1.
2. Fixation du type d’éclairage. Il existe quatre classes fondamentales illustrées dans le
tableau suivant :
▪ Direct intensif pour le flux lumineux intensif dirigé vers le bas.
▪ Direct extensif pour le flux lumineux extensif dirigé vers le bas.
▪ Semi-direct lorsque le flux lumineux est dirigé en partie vers le bas et en partie
vers le haut.
▪ Indirect lorsque le flux lumineux est uniquement dirigé vers le haut.

Tableau 4 : Classement synthétique des luminaires

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

3. Détermination de l'indice du local et déduction de facteur d'utilisation:


 Indice du local : C'est un indice qui caractérise les locaux généralement rectangulaire, il
se calcule à partir des formules suivantes.

∗ 3∗ ∗
= =
∗( + ) 2∗ℎ∗( + )
Avec :
L : longueur du local ;
l : largeur du local ;
H : hauteur du local ;
h : hauteur du plan utile ;
d : distance du luminaire / plan utile ;
Plan utile: c'est le plan de travail, généralement entre 0.75 m et 0.85 m.
 Facteur d'utilisation : C’est le rapport entre le flux lumineux qui atteint le plan utile
et le flux fourni par la source lumineuse. Il est déduit à partir de l'indice du local, le mode
d'éclairage et des facteurs de réflexion des murs et du plafond comme le montre les
tableaux de l’ANNEXE 2.
4. Estimation du facteur de dépréciation
Toute installation est soumise à une baisse d'efficacité due essentiellement :
▪ à l’accumulation de la poussière sur les murs et les plafonds ;
▪ au vieillissement des lampes d’où la diminution du rendement.

Ce facteur est estimé en fonction de l’entretien comme l’indique le tableau suivant:

Entretien & facile Douteux défavorable


nettoyage
1.2 1.3 1.5
Tableau 5 : Coefficient de dépréciation

5. Calcul du flux total :


∗ ∗
Φ =

HANANE RAMI & AMINA MOBSIT 17


Rapport de Projet de Fin d’Etudes

6. Déduction du nombre de lampes à utiliser:


Φ
=
Φ

7. Répartition des lampes: pour assurer un éclairage uniforme il faut répartir les
luminaires comme suite:

Figure 10 : Répartition des luminaires

L et L’ ≤ 1,5 d (éclairage direct, mixte, semi-direct).


L et L’ ≤ 1,5 h (éclairage indirect, semi-indirect).
D = L/2 et D’ = L’/2 ; et si on travaille près des murs on prend D = L/3 et D’= L’/3.
Avec :
L: écartement entre deux foyers consécutifs dans le sens de la longueur
L’: écartement entre deux foyers consécutifs dans le sens de la largeur
D: distance du foyer au mur dans le sens de la longueur
D’: distance du foyer au mur dans le sens de la largeur
Si le local est de forme carrée, on prend D = D’.

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

I.3.2 Calcul à base de DIALUX


Le calcul d'éclairage par le logiciel DIALUX se fait par la procédure suivante:

Etape 1
Etape 2
Importer le
plan
Modéliser sur
Etape 3
architectural
créé par le ce plan la pièce Etape 4
logiciel dans laquelle la Régler les
simulation paramètres de Etape 5
AUTOCAD. Implantation
d’éclairage va la pièce des luminaires
être menée. en Validation du
mentionnant résultat par
pour chaque Dialux
local
l’éclairement
moyen voulu.

Figure 11 : Procédures de calcul d’éclairage par DIALUX


Les paramètres de la pièce sont :

 Géométrie de la pièce.
 Indice de réflexion : Une paroi standard (50%), un sol standard (20%), un plafond
standard (70%).
 Facteur de maintenance : C’est l’inverse du facteur de dépréciation.

I.4 Application pour l’espace de réunion T3


Avant d’entamer le calcul d’éclairage pour toutes les zones demandées, nous nous
contenterons d’établir le calcul théoriquement et par DIALUX pour l'exemple d’une salle de
réunion qui se situe au niveau 1, bloc 1&2 (Administration).
Propriétés de la salle :

 Eclairage moyen = 400Lux ;


 = (salle à entretien très facile) ;
 l = 17 m ;
 L = 19 m ;
 H = 2.80 m ;
 Plan utile = 0.8 m du sol ;
 Facteurs de réflexion (plafond : 70% ; murs : 50%) ;
 Type des luminaires utilisé pour ce type de local est : Disano Lex - Fosnova LEX 2X26
Vetro serigr CELL EL blanc (1.000), à éclairage direct et avec un flux luminaire de
1793Lm.

I.4.1 Résultats de calcul théorique


 Indice de local = 4.65 ;

HANANE RAMI & AMINA MOBSIT 19


Rapport de Projet de Fin d’Etudes

 = , ;
 Φ = 153 809 ;
 = 42 .

Alors le nombre des luminaires que nous allons installer dans cette salle est : 42
luminaires à répartir sur la salle en 6 x 7.

I.4.2 Résultats de Calcul par DIALUX


Pour vérifier ce calcul théorique, nous avons effectué le calcul d’éclairage pour la même
salle en utilisant le logiciel DIALUX, et nous avons trouvé les résultats suivants :

Figure 12 : Résultats de calcul par DIALUX

HANANE RAMI & AMINA MOBSIT 20


Rapport de Projet de Fin d’Etudes

I.4.3 Comparaison
Les deux méthodes de calcul ont abouti aux mêmes résultats. Par la suite, nous allons
enchaîner le calcul par le logiciel DIALUX et ce pour les raisons suivantes :

 Le bâtiment est composé de plusieurs étages et locaux ;


 La possibilité de travailler directement sur le plan architectural du bâtiment ;
 L’efficacité du calcul ;
 La bonne répartition des luminaires.

Conclusion
Ce chapitre était consacré à l’étude de l’éclairage intérieur des locaux usuels du théâtre
en utilisant la méthode théorique et le logiciel DIALUX. Les deux voies conduisent aux mêmes
résultats.

L’ensemble des résultats de calcul de l’éclairage effectué en utilisant le logiciel DIALUX


ayant pour but de vérification d’éclairement, sont présentés dans l’ANNEXE joint « Eclairage
DIALUX ».

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Etude de l’installation Basse Tension


II.1 Locaux techniques
II.1.1 Tableau Général Basse Tension (TGBT)
Le Tableau Général Basse Tension (TGBT) est une armoire qui assure la fonction de
distribution et de gestion d'énergie. Le TGBT est représenté par un système de coffrets et
d'armoires en fonction de la grosseur et du cahier des charges de l’installation. Ces coffrets et
armoires sont entièrement composables et doivent respecter la norme IEC EN 60 439-1.
On y trouve les organes de protection, les appareils de mesure et de supervision ainsi que
des modules de commande, de communication, etc. Le TGBT est le point central de la
distribution électrique.
Dans notre bâtiment, on dispose d’un TGBT Nord au 1er étage du bloc 4 et d’un TGBT
Sud, au 3ème étage du bloc 9 (voir les plans de chemins de câbles CD-joint) et à partir desquels
sont alimentés les différents tableaux divisionnaires de l’installation, ainsi que quelques
récepteurs de puissance élevée (ascenseur, monte-charge, climatiseur, chaudière …).

Figure 13 : Tableau Général Basse Tension

II.1.2 Tableaux divisionnaires


Les tableaux divisionnaires sont des tableaux supplémentaires destinés à faciliter la mise
en œuvre et optimiser le câblage.
Dans notre installation, on trouve un tableau divisionnaire général dans chaque bloc qui
alimente à son tour d’autres tableaux divisionnaires se trouvant dans les différents niveaux du
bloc.
Nous nous contenterons de donner l’exemple du tableau suivant qui montre les différents
tableaux divisionnaires issus du tableau divisionnaire général pour le bloc 1&2. Cette
distribution est optée pour avoir une bonne répartition de l’énergie.

HANANE RAMI & AMINA MOBSIT 22


Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Tableau Emplacement Puissance


installée en KVA
TGE 1&2-E1 Bloc 1-2, niveau 1 60,64
TE1&2-RDC Bloc 1-2, RDC 23,28
TE1&2-RDC-BOUTI Bloc 1-2, RDC 2,92
TE1&2-E1 Bloc 1-2, niveau 1 18,98
TE1&2-E2 Bloc 1-2, niveau 2 20,41
TE1&2-E3 Bloc 1-2, niveau 3 19,37
TE1&2-E4/E5 Bloc 1-2, niveau 4 10,45
TGO 1&2-RDC Bloc 1-2, RDC 27,81
Tableau 6 : Les tableaux divisionnaires du bloc 1-2

II.1.3 Chemins des câbles


Les chemins de câbles sont des dispositifs permettant le passage des câbles électriques (puissance ou
multimédia). Ils constituent un élément essentiel de l’installation électrique. Lorsqu’il s’agit de
conduire plusieurs câbles à travers un bâtiment, nous avons intérêt à installer un chemin de
câbles assurant un montage rapide des câbles d’énergie, de commande et de données, ainsi
qu’un câblage simple, efficace et bien ordonné.

Figure 14 : Chemin des câbles

Dans notre installation, les chemins de câbles sont implantés de telle sorte d’assurer le
cheminement de l’énergie aux différents niveaux des blocs en traversant des gaines (voir
l’annexe du plan des chemins des câbles).
II.1.4 Schéma synoptique
Le schéma synoptique est une représentation simplifiée des fonctions essentielles
apparaissant dans un schéma électrique. Il permet de saisir, d'un seul coup d'œil, un ensemble
d'informations liées.

Ce schéma a pour rôle d’avoir une idée générale sur les différentes fonctions essentielles
apparaissant dans notre schéma électrique (la répartition des tableaux, les différentes attentes,
les jeux de barres, le nombre des conducteurs, …).

Le schéma synoptique de notre installation (voir ANNEXE SYNOP du document joint)


représente les fonctions essentielles suivantes :

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

- La mise en parallèle des deux transformateurs alimentant la zone du nord et celui


alimentant la zone sud.
- Le groupe électrogène.
- La répartition du TGBT Nord, du TGBT Sud et du TGS.
- Les tableaux divisionnaires et les tableaux ondulés.
- Les différents consommateurs issus directement du TGBT.

II.2 Bilan des puissances


Introduction
Dans cette partie, nous allons établir des listes des consommateurs de puissance
importante alimentés directement des TGBT, présenter la distribution de l’éclairage et des
prises de courant que nous avons réalisé ainsi que la démarche à suivre pour aboutir à la
puissance qui va justifier le choix des transformateurs.

II.2.1 Généralités
Dans la conception d’une installation, il est nécessaire de connaitre la puissance maximale
que le concessionnaire devra fournir pour déterminer le nombre de sources nécessaires au
fonctionnement de l’installation. Baser ce calcul sur la simple somme arithmétique des
récepteurs installés conduirait à une surévaluation des coûts d’exploitation. Pour l’optimiser, il
faut définir les grandeurs prenant en compte :
 La diversité d’utilisation des récepteurs installés ;
 Le niveau d’utilisation réel des récepteurs installés ;
 Le niveau d’utilisation prévisionnel des récepteurs installés.
Dans le cas du projet Grand théâtre, deux alimentations principales sont prévues pour ce
projet, une alimentation normale depuis le transformateur MT/BT et une alimentation secours
depuis un groupe électrogène dont la puissance serait choisie de façon à secourir l’ensemble
des équipements électriques prioritaires en cas d’une coupure de l’alimentation.

II.2.2 Liste des consommateurs


Nous avons commencé notre bilan des puissances par établir la liste des consommateurs
de puissance importante. Ces consommateurs sont :

- Les consommateurs lot fluide : Les climatiseurs, les chaudières, la plomberie.


- Les équipements de déplacement : Les ascenseurs, les escalateurs et les monte-charge.
- Les équipements de scénographie : L’éclairage scénique, la sonorisation.
- Les équipements du lot cuisine.

Nous avons établi la liste de tous ces consommateurs (voir ANNEXE Liste des
consommateurs). Nous nous contenterons d’illustrer l’exemple de la liste des équipements
scénographiques de la zone Nord, présenté dans le tableau ci-après :

HANANE RAMI & AMINA MOBSIT 24


Rapport de Projet de Fin d’Etudes

REFERENCE DESIGNATION Alim Puissance BLOC NIVEAU Type


(KVA) d'alimentation
électrique
TP-T101 (SS) Tableau de distribution 3P 94,9 BLOC 5 SS N
éclairage scénique
TP-T109 (SS) Tableau de distribution 3P 20,3 BLOC 5 SS N
éclairage scénique
TP-T103 (00) Tableau de distribution 3P 94,9 BLOC 5 N0 N
éclairage scénique
TP-T104 (01) Tableau de distribution 3P 14,9 BLOC 5 N1 N
éclairage scénique
TP-T105 (00) Tableau de distribution 3P 23,7 BLOC7_10 N0 N
éclairage scénique
TP-T102 (N4) Tableau de distribution 3P 94,9 BLOC 5 N4 N
éclairage scénique
TP-T106 (N8) Tableau de distribution 3P 65,1 BLOC 5 N8 N
éclairage scénique
TP-T107 (N8) Tableau de distribution 3P 65,1 BLOC 5 N8 N
éclairage scénique
TP-T108 (N5) Tableau de distribution 3P 32,5 BLOC 5 N5 N
éclairage scénique
TP-T110(N5) Tableau de distribution 3P 32,5 BLOC 5 N5 N
éclairage scénique
TP-T-401 (00) Tableau de distribution 3P 86,3 BLOC N0 N
éclairage scénique 6_13
TP-T-402(00) Tableau de distribution 3P 86,3 BLOC N0 N
éclairage scénique (scène) 6_13
TP-T-403(00) Tableau de distribution 3P 43,1 BLOC N0 N
éclairage scénique (scène) 6_13

Tableau 7 : La liste des équipements scénographiques de la zone Nord

II.2.3 Méthodologie
Pour ce faire, nous distinguons les puissances suivantes :
 La puissance installée : Cette puissance est égale à la somme des puissances nominales des
récepteurs de l’installation.
=Σ (Récepteur)

 La puissance absorbée : C'est la puissance prévue lors du fonctionnement réel de


l'installation, prenant compte du rendement des récepteurs et du facteur de
puissance cos .
( é )
=
. cos

 La puissance foisonnée : C’est la puissance absorbée valorisée par les facteurs suivants :

= . .

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

- Le facteur d utilisation : Il traduit le fait que le régime de fonctionnement d’un


récepteur peut être inférieur à la puissance nominale. Il s’applique individuellement à
chaque récepteur.

Utilisation
Force motrice 0,75 à 1
Eclairage 1
Chauffage 1
Ventilation 1
PC 1

Tableau 8 : Le facteur d’utilisation pour différents récepteurs

- Le facteur de simultanéité : Il traduit le fait qu’un ensemble de récepteurs ne soit


pas utilisé en même temps. Il s’applique à chaque regroupement de récepteurs
(distributions ou tableaux divisionnaires).

Nombre de circuits
2à3 0,9
4à5 0,8
6à9 0,7
10≥ 0,6

Tableau 9 : Le facteur de simultanéité en fonction du nombre de circuits

La figure ci-dessous montre la procédure à suivre pour faire le bilan des puissances.

• Renseigner pour chaque poste (Ecl, PC, Force, CVC, autres) les différents types
1 d’appareillages du projet.

• Renseigner les quantités et les puissances unitaires de chaque appareillage.


2

• Calculer la puissance totale de chaque appareillage.


3

• Renseigner les coefficients normés pour chaque appareillage.


4

• Calculer la puissance totale foisonnée de chaque appareillage.


5

• Déterminer le niveau de réserve de puissance de l’installation.


6

• Calculer la puissance totale en kW.


7
• Convertir la puissance totale de l’installation en kVA tenant compte du facteur
8 de puissance.

Figure 15 : La méthodologie du bilan des puissances

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Il faut souligner qu’avant d’entamer le bilan des puissances il faut réaliser la distribution
de l’éclairage et la distribution des prises de courant.

II.2.4 Distribution de l’éclairage


Le câblage des circuits d'éclairage s'effectue en fils rigides de section 1,5mm². L'usage de
sections plus importantes est admis mais non recommandé. La plupart des appareils d'éclairage
ne sont en effet conçus que pour de faibles sections et un câblage en fils 2,5mm² compliquera
les raccordements.

Il faut souligner que le nombre de points d'éclairage par protection dans la norme est
limité à huit, quelque-soit le type de protection choisie (fusible, disjoncteur 10 ou 16A). Bien
que huit points soit le nombre accepté par la protection, nous pouvons se dévier de la norme en
passant le nombre de points à 11 au maximum vu que la puissance de l’éclairage est faible.

L'une des règles de l'art en matière de câblage consiste à faire cheminer en premier lieu
la phase par les dispositifs de commande (interrupteurs, boutons poussoirs, contacts de
relais...) et de terminer par le neutre côté récepteurs (lampes, bobines de contacteurs, ...).

Pour l’éclairage, des couloirs, les dispositifs de commande manuels seront à placer à
moins d’un mètre de chaque accès s’ils ne comportent pas de voyant lumineux et à moins de
deux mètres de chaque accès s’ils comportent un voyant.

N.B : Il ne faut pas mettre sur un même circuit, des luminaires commandés avec bouton
poussoir ou détecteur de présence et d’autres commandés par interrupteur à simple ou à double
allumage.

Dons notre cas, nous avons réalisé la distribution de l’éclairage pour le bloc 1-2
(l’administration : Niveau 0 jusqu’au Niveau 5), le bloc 5 (la salle de spectacle : sous-sol
jusqu’au Niveau 8) et le bloc 11 (le théâtre : sous-sol jusqu’au Niveau 5) (voir les plans
Distribution de l’éclairage dans le CD-joint / Plan Distribution de l’éclairage ANNEXE joint).

Nous nous contenterons de l’exemple de la distribution de l’éclairage du 1er étage du bloc


1-2, illustré dans la figure ci-dessous :

Figure 16 : La distribution de l’éclairage du 1er étage du bloc 1-2.

HANANE RAMI & AMINA MOBSIT 27


Rapport de Projet de Fin d’Etudes

II.2.5 Distribution des prises de courant


Le nombre maximal de prises de courant que nous pouvons mettre sur un même
disjoncteur est :

- 5 prises de courant pour un circuit alimenté en 1,5 mm² et protégé par un disjoncteur de 10 ou
16A.
- 8 prises de courant pour un circuit alimenté en 2,5 mm² et protégé par un disjoncteur de 16 ou
20A.

Dans notre installation, nous avons opté pour un circuit de 5 prises alimenté en 2,5 mm²
et protégé par un disjoncteur de 16 A pour prendre en considération la surcharge des circuits
due aux récepteurs à puissance importante et aux rallonges. Et pour les autres forces électriques
(sèche main, chauffe-eau ...), nous avons choisi un départ pour chaque récepteur alimenté en
2,5 mm².

Dons notre cas, nous avons réalisé la distribution des prises de courant pour le bloc 1-2
(l’administration : Niveau 0 jusqu’à Niveau 5), le bloc 5 (la salle de spectacle : sous-sol jusqu’au
Niveau 8) et le bloc 11 (le théâtre : sous-sol jusqu’au Niveau 5) (voir les plans Distribution des
prises de courant dans le CD-joint / Plan Distribution des prises de courant ANNEXE joint).

Nous nous contenterons de l’exemple de la distribution des prises de courant du 1er étage
du bloc 1-2, illustré dans la figure ci-dessous :

Figure 17 : La distribution des prises de courant du 1er étage du bloc 1-2.

II.2.6 Bilan des puissances


Dans notre bilan des puissances nous avons détaillé les récepteurs des tableaux
divisionnaires des blocs dont nous avons fait la distribution de l’éclairage et des prises de
courant.
II.2.6.1 Bilan des puissances de la zone Nord
Nous avons commencé par le bilan des tableaux divisionnaires se situant dans chaque
niveau d’un bloc et regroupant l’ensemble des récepteurs (éclairage, prises de courant, sèche
main, chauffe-eau, ventilateurs et équipements CFA). Ensuite, nous sommes passés aux
tableaux divisionnaires généraux regroupant les tableaux divisionnaires d’un même bloc.

HANANE RAMI & AMINA MOBSIT 28


Rapport de Projet de Fin d’Etudes

N° Circuit Désignation Type du Type Nombre de Type du P. unit Cos P. abs Coeff Puissa
circuit Alimentation récepteur récepteur (W) ϕ total .fois nce.Fo
(KVA) is.
(KVA)
TE1&2- T.E BLOC Tableau Normal 1 Divers 18627,0 0,80 23,28 0,6 13,97
RDC 1&2 RDC
TE 1&2-E1 T.E BLOC Tableau Normal 1 Divers 15186,3 0,80 18,98 0,6 11,39
1&2 ETAGE
1
TE 1&2-E2 T.E BLOC Tableau Normal 1 Divers 16327,9 0,80 20,41 0,6 12,25
1&2 ETAGE
1
TE1&2-E3 T.E BLOC Tableau Normal 1 Divers 15495,8 0,80 19,37 0,6 11,62
1&2 ETAGE
3
TE1&2- T.E BLOC Tableau Normal 1 Divers 8361,78 0,80 10,45 0,6 6,27
E4/E5 1&2 ETAGE
4/5
ONDULEU T.E Tableau Normal 1 Divers 22247,1 0,80 27,81 0,6 16,69
R ONDULEUR

Bilan Intermédiaire:
Total Tableau (kVA) 72,18
Normal 72,18
Coeff.Foisonnement 0,70
Réserve (%) 20,00
Puissance installée (kVA) 60,64

Tableau 10 : Bilan des puissances du tableau général divisionnaire TGE 1&2-E1

Finalement, nous avons fait le bilan du TGBT Nord qui regroupe l’ensemble des tableaux
électriques et les consommateurs d’une puissance élevée (ascenseurs, climatiseurs, chaudières,
tableaux électriques scéniques et sonorisation...) (voir l’ANNEXE Bilan des puissances).
Dans le tableau ci-dessus, nous nous contenterons de présenté l’exemple du bilan des
puissances du tableau divisionnaire général TGE 1&2-E1 qui regroupe d’autres tableaux
divisionnaires dont le bilan de chacun est détaillé l’ANNEXE Bilan des puissances.
Le bilan des puissances du TGBT Nord est le suivant :
Total Tableau (kVA) 3105,13

Normal 2856,77
Ondulé 40,00

Coeff.Foisonnement 0,60

Réserve (%) 20,00

Puissance installée (kVA) 2608,31

Tableau 11 : Le bilan des puissances du TGBT Nord

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II.2.6.2 Bilan des puissances de la zone Sud


En suivant la même procédure, nous avons calculé le bilan des puissances de la zone
Sud (voir l’ANNEXE Bilan des puissances).
Le tableau suivant donne la puissance totale du TGBT Sud.
Total Tableau (kVA) 1692,56
Normal 1692,56
Coeff.Foisonnement 0,60
Réserve (%) 20,00
Puissance installée (kVA) 1218,64

Tableau 12 : Le bilan des puissances du TGBT Sud

II.2.7 Choix des transformateurs


II.2.7.1 Généralités
Il faut déterminer la puissance optimale d’un transformateur car :
- un surdimensionnement du transformateur entraînera un investissement excessif et des
pertes à vides inutiles. Mais la réduction des pertes en charge peut être très importante.
- un sous-dimensionnement du transformateur entraînera un fonctionnement quasi
permanent à pleine charge et souvent en surcharge avec des conséquences en chaîne :
 rendement inférieur (c’est entre 50 et 70 % de sa charge nominale qu’un
transformateur a le meilleur rendement) ;
 échauffement des enroulements entraînant l’ouverture des appareils de protection et
l’arrêt plus ou moins prolongé de l’installation ;
 vieillissement prématuré des isolants pouvant aller jusqu’à la mise hors service du
transformateur ; la norme CEI 354 signale qu’un dépassement permanent de
température du diélectrique de 6 °C réduit de moitié la durée de vie des
transformateurs immergés.
Aussi, pour définir la puissance optimale d’un transformateur, il est important de
connaître le cycle de fonctionnement saisonnier ou journalier de l’installation alimentée :
puissance appelée simultanément ou alternativement par les récepteurs dont les facteurs de
puissance peuvent varier dans des proportions considérables d’un récepteur à l’autre et selon
l’utilisation.
II.2.7.2 La puissance assignée du transformateur
D’après le bilan des puissances, la puissance appelée par notre installation est de l’ordre
de 1218.64KVA pour la zone Sud et 2608,31 KVA pour la zone Nord.

En tenant compte des puissances normalisées en KVA des transformateurs (160, 250,
400, 630, 800, 1000, 1250, 1600,2000...), nous avons choisi un transformateur de 1250 KVA
pour la zone sud et deux transformateurs de 1600 KVA mis en parallèle pour la zone nord.

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Le choix d’utiliser deux transformateurs en parallèle nous donne la possibilité de


secourir les charges prioritaires en cas de panne d’un des deux transformateurs par l’autre et de
réserver le groupe électrogène pour une coupure totale d’énergie.

Pour ce faire, il faut satisfaire certains conditions pour que le courant qui s’établit entre
les transformateurs mis en parallèle ne perturbe pas anormalement la répartition des charges
sous réserve que :

 les différents appareils soient alimentés par le même réseau ;


 l’on s’efforce d’avoir entre les bornes secondaires des différents appareils et le disjoncteur
de couplage, des connexions de même longueur et de mêmes caractéristiques ;
 le constructeur soit prévenu dès l’offre pour prendre toutes les dispositions afin de respecter
les conditions de mise en parallèle des transformateurs :
- des couplages (triangle étoile, étoile zigzag, etc.) avec indices horaires compatibles ;
- des tensions de court-circuit égales à 10 % près ;
- une différence des tensions au secondaire des divers appareils, entre phases
correspondantes ou entre ces phases et le neutre, inférieure à 0,4 %.

II.2.7.3 Type de transformateur


Nous avons opté pour un transformateur de type immergé. Le liquide utilisé comme
diélectrique est :

- soit de l’huile minérale, tirée du pétrole (transformateur Minera) ;


- soit de l’huile végétale, extraite des plantes (transformateur Vegeta).

Ces liquides étant inflammables, voire très inflammables dans le cas de l’huile minérale,
il est recommandé de prendre des mesures de sécurité, obligatoires dans la plupart des cas dont
la plus simple est le relais de protection type DMCR ou DGPT2. En cas d’anomalie, il donne
l’ordre de mise hors service du transformateur avant que la situation ne devienne dangereuse.

L’huile minérale est difficilement biodégradable, même sur le long terme, alors que
l’huile végétale est biodégradable à 99 % en 43 jours. Elle constitue une alternative écologique,
apportant de plus des performances optimisées.

II.2.8 Choix du groupe électrogène


Le groupe électrogène est un dispositif autonome capable de produire de l'électricité. Il
est utilisé automatiquement comme secours de l’alimentation normale automatiquement lors de
la coupure du courant afin de garantir l’alimentation en électricité.

La plupart des groupes sont constitués d'un moteur thermique qui actionne un
alternateur. Mais pour des grandes puissances, ils sont munis de turbines à gaz ou de gros
moteurs Diesel.

Dans notre installation, nous avons un ensemble de récepteurs (ascenseurs,


désenfumage...) alimenté par le TGBT Sud en cas normal, et c’est à l’aide d’un verrouillage
mécanique que le groupe électrogène prend la relève pour fournir l’énergie dans le cas de la

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défaillance de l’alimentation normale. A partir du bilan des puissances, la puissance de secours


qui doit être installée est de l'ordre de 541,02kVA, ce qui justifie le choix d'un groupe
électrogène de 800kVA.

II.2.9 Choix des onduleurs


II.2.9.1 Puissance assignée
Le choix de l'onduleur le mieux adapté va avoir comme premier critère la consommation
du matériel qu'il va devoir suppléer en cas de panne. Dans notre cas, les puissances des
équipements que les onduleurs doivent alimenter (voir ANNEXE Bilan des puissances), nous
ont permis de choisir :

- Un onduleur de 40 KVA pour la zone nord.


- Un onduleur de 60 KVA pour la zone sud.
II.2.9.2 Type d’utilisation
Le critère essentiel pour le meilleur choix d'un onduleur reste sans nul doute le type
d'activité à effectuer. De ce fait, nous distinguons trois catégories d'onduleurs en fonction de
leur mode d’utilisation :

- Les onduleurs OFF-LINE : La technologie basique et le temps de commutation trop long


réduisent le champ d'utilisation de ce type d'onduleur. Ainsi ils seront recommandés pour les
activités bureautiques basiques.

- Les onduleurs IN-LINE : Leur pilotage par microprocesseur, leur temps de commutation
court et leur grande polyvalence rendent ce type d'onduleurs compatible avec les activités
suivantes : Environnements électriques urbains, applications bureautiques, jeux et activités
multimédia, périphériques (fax, imprimantes, scanner, modem...).

- Les onduleurs ON-LINE : Leur système de reconstitution permanant du courant combiné à


n temps de commutation nul pour un signal pur et régulé rend ce type d'onduleurs compatible
avec les applications suivantes : Tout environnement électrique même très perturbé, tous
systèmes électroniques sensibles, gros serveurs informatiques, serveurs et applications de
gestion, applications industrielles.

Dans notre cas, le type le plus adéquat aux exigences de notre installation est les
onduleurs IN-LINE.

Conclusion
Après avoir réalisé le bilan des puissances qui nous a permis d’effectuer le choix de la
puissance assignée des transformateurs, nous allons présenter le régime du neutre et les raisons
qui justifient son choix.

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II.3 Régime du neutre


Introduction
Selon la norme NF C 15-100, le contact indirect est un contact de personnes ou d'animaux
domestiques ou d'élevage avec des masses mises sous tension suite à un défaut d'isolement.

Malgré que les masses soient séparées des parties actives par une isolation principale,
elles peuvent être mises accidentellement sous tension à cause d'une défaillance de cette
isolation. Les normes imposent donc la mise en œuvre d'une mesure de protection contre les
chocs électriques indirects. C'est dans ce cadre où s'inscrit l'importance de la nature du régime
du neutre ou du schéma des liaisons à la terre.

II.3.1 Choix d’un régime de neutre


La mesure de protection consiste à couper automatiquement l'alimentation du circuit
présentant le défaut d'isolement. Pour mettre en œuvre cette mesure, il faut prendre en compte
la tension limite de sécurité du local considéré et le schéma des liaisons à la terre utilisé.

La norme NF C 15-100 définit le temps de coupure maximal du dispositif de protection.


Dans les conditions normales, Ul = 50 V est la tension de contact la plus élevée qui peut être
maintenue indéfiniment sans danger pour les personnes.

Tension de Temps de coupure


contact maximal du dispositif
présumée de protection en (s)
Ul = 50 V
50 5
75 0.6
90 0.45
120 0.34
150 0.27
220 0.17
280 0.12
350 0.08
500 0.04
Tableau 13 : Temps limite de coupure du dispositif de protection

Il existe, pour les réseaux BT, trois types de schémas de liaison à la terre, communément
appelés régimes de neutre :

 Le régime TT : Le neutre de la source est relié à la terre et les masses reliées à la terre.
 Le régime TN : Le neutre de la source relié à la terre et les masses reliées au neutre.
Pour ce régime il peut y avoir le neutre et la terre confondus (Régime de neutre TN-C) ou
la terre et le neutre sont séparés (Régime de neutre TN-S).

HANANE RAMI & AMINA MOBSIT 33


Rapport de Projet de Fin d’Etudes

 Le régime IT : Le régime de neutre IT a le neutre de la source impédant. C'est-à-dire


relié à la terre à travers une impédance supérieure à 1000 Ohms. Les masses sont reliées
à la terre.
Pour la protection des personnes, les trois schémas de liaison à la terre sont équivalents
si l’on respecte toutes les règles d’installation et d’exploitation.
Pour déterminer le régime du neutre adéquat à l’installation, il faut établir la procédure
suivante:

1. S’assurer que l’installation ne se trouve pas dans un des cas où le schéma de liaison à
la terre est imposé ou recommandé par la législation (décrets, arrêtés ministériels) ;
2. Rechercher avec l’utilisateur (ou son représentant) les exigences de continuité de
service ou de productivité en fonction de l’exploitation (service entretien) ;
3. Vérifier la compatibilité entre le schéma de liaison à la terre choisi et certaines
caractéristiques particulières de l'installation ou de certains récepteurs.

II.3.2 Le régime de neutre choisi


Après l'analyse du cahier des charges et les besoins de notre client, nous avons opté pour
le choix du régime TN, et ce pour les raisons suivantes :

 L’alimentation est assurée par un poste privée.


 L’absence d'exiger un choix de régime bien précis.
 La continuité de service n'est pas une exigence primordiale.
 La coupure de l’alimentation dès l’apparition du premier défaut par des dispositifs de
protection contre les courts circuits.
 Diminution des risques d’incendie.
 Economie financière au niveau des dispositifs de protections et des câbles.
Il est à noter que le schéma TNC présente une économie au niveau des conducteurs des
pôles de protection, ainsi qu’il est défini pour les canalisations qui doivent avoir une section
supérieure ou égale à 10 mm2 Cu et 16 mm2 Al. Par contre le schéma TNS est choisi pour les
autres sections inférieures à 10 mm2. Il peut être en aval d’un réseau TNC, mais le contraire est
interdit.

Pour le Tableau Général de Sécurité (TGS), nous avons opté pour le régime IT avec neutre
distribué. Puisque pour les circuits de sécurité, la continuité de service est primordiale. En effet
les dispositions de protection contre les contacts indirects n'impliquant pas la coupure
automatique au premier défaut. Dans le schéma IT, un contrôleur permanent d'isolement CPI
doit donner un signal sonore et visuel lors d'un premier défaut.
Puisque nous avons coexisté deux schémas de liaison à la terre différents dans une même
installation, il est alors nécessaire de réaliser un découpage du réseau selon la norme NF C 15-
100: grâce à un transformateur d’isolement BT/BT, Cette isolation permet également de limiter
les perturbations aux réseaux.

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Figure 18 : Transformateur d’isolement BT/BT 800KVA

II.3.3 Caractéristiques du régime du neutre TN


La particularité de ce régime, c'est qu'il est défini, selon les normes CEI 60364 et NF C
15-100, sous trois schémas:

 TN-C: conducteur de protection PE et celui du neutre sont confondus.


 TN-S: conducteur de protection PE et celui du neutre sont séparés.
 TN-C-S: combinaison du TN-C et TN-S.

L'emploi de chaque schéma est contraint aux conditions suivantes:

 En schéma TN-C, le conducteur PEN ne doit jamais être coupé.


 En schéma TN-S, comme dans les autres schémas, le conducteur PE ne doit jamais être
coupé.
 En schéma TN-C, la fonction "conducteur de protection" l’emporte sur la fonction
"neutre". En particulier un conducteur PEN doit toujours être raccordé à la borne "terre"
d’un récepteur et un pont doit être réalisé entre cette borne et la borne neutre.
 Les schémas TN-C et TN-S peuvent être utilisés dans une même installation.
 Le schéma TN-C doit obligatoirement être en amont du schéma TN-S.
 Le schéma TN-S est obligatoire pour des sections de câbles < 10 mm2 Cu ou < 16 mm2
Al, ou pour des câbles souples.
 Le schéma TN-S est ainsi utilisé dans les circuits terminaux et dans les canalisations
mobiles.

Le calcul de protection en régime TN donne le même résultat pour les deux schémas TN-
C et TN-S. Comme titre d'exemple, on prendra le schéma TN-C ci-dessous:

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Figure 19 : Schéma de la boucle de défaut du régime TN

Dans le schéma précédant la boucle de défaut b, c, d et e est alimentée par une tension
estimée à 0.8 fois la tension simple. Cette estimation tient compte de la chute de tension dans
le circuit amont à cause de la surintensité provoquée par le court-circuit.

Alors = 0.8 ×
L’impédance Zd de cette boucle de défaut peut être ramenée à la valeur de la résistance
des câbles en négligeant la réactance de ces derniers pour les sections inférieures ou égales à
120mm². Pour des sections supérieures, l'impédance est estimée égale à la valeur de la
résistance majorée par les pourcentages suivants:

 S = 150 mm², prendre R + 15%


 S = 185 mm², prendre R + 20%
 S = 240 mm², prendre R + 25 %
 La résistance de la boucle de défaut est alors donnée par la relation:
×
= × (1 + ) Avec =

On considère que le conducteur PEN suit le même parcours que le conducteur de phase
BC, donc que bc = de = L.

 Le courant de défaut Id est donné par la relation :

 La tension de contact est exprimée par la relation:

= ×
1+
Uc est souvent une tension dangereuse, d’où la nécessité de déclenchement du dispositif
de protection dans un temps qui assure la sécurité des personnes.

HANANE RAMI & AMINA MOBSIT 36


Rapport de Projet de Fin d’Etudes

 La protection par disjoncteur:

Le courant de défaut Id doit être supérieur au courant Im, pour que


le temps de fonctionnement t1 du disjoncteur soit nettement inférieur au
temps prescrit t0.

Dans certains cas, l’impédance de la boucle de défaut peut être


très grande, alors le courant de défaut devient insuffisant pour assurer
le fonctionnement du dispositif de protection dans le temps prescrit.
D’où la nécessité d'ajouter des dispositifs à courant différentiel résiduel
et la séparation du conducteur de protection et le conducteur neutre
Figure 20 : Courbe de
(schéma TN-S). déclenchement des
disjoncteurs
Il en est ainsi pour les circuits de très grande longueur et les circuits
alimentant des prises de courant du fait que la longueur des câbles souples n’est pas connue.

Nous pouvons déterminer les longueurs maximales des circuits, tout en connaissant les
autres paramètres qui entrent en jeu pour le calcul cité auparavant. Sachant que Id > Im et d'après
les relations précédentes:
×
<
× × (1 + )
D’où la longueur maximale de la canalisation qui assure la protection des personnes:
×
=
× (1 + ) ×
Remarque :

 Si les conditions de déclenchement n’étaient pas assurées, il faudrait :


 Augmenter la section des conducteurs ;
 Réaliser des connexions équipotentielles supplémentaires ;
 Agir sur le réglage du calibre des relais magnétiques ;
 Installer des DDR.
 La vérification de ce calcul va être détaillée par la suite.

Conclusion
Dans cette section, nous avons pu choisir le schéma de liaison à la terre adéquat pour
notre installation électrique BT. Il correspond au schéma TN qui répond aux impératifs
réglementaires de continuité de service, de conditions d’exploitation, de la nature du réseau et
des récepteurs.

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II.4 Compensation de l’énergie réactive


II.4.1 Généralités
Il est nécessaire de produire l’énergie réactive au plus près possible des charges, pour
éviter qu’elle ne soit appelée sur le réseau. C’est ce qu’on appelle la compensation de l’énergie
réactive.
Pour inciter à cela et éviter de sur-calibrer son réseau, le distributeur d’énergie pénalise
financièrement les consommateurs d’énergie réactive au-delà d’un certain seuil. Nous utilisons
des condensateurs pour fournir l’énergie réactive aux récepteurs inductifs.

II.4.2 La compensation à charge


II.4.2.1 La Puissance réactive à installer
Pour réduire la puissance apparente absorbée au réseau de la valeur S2 à la valeur S1,
nous devons connecter une batterie de condensateurs fournissant l’énergie réactive Qc, telle
que :
= ∗( − )
: La puissance des condensateurs à installer.
: Le facteur de puissance après compensation.
: Le facteur de puissance avant compensation.
Pour calculer la puissance des batteries à installer, il faut :
- Déterminer à partir du bilan des puissances S, P, Q et global de l'installation.
- Préciser le nouveau facteur des puissances à atteindre.
- Calculer finalement à partir de l'équation ci-dessus.

Figure 21 : Principe de la compensation d’énergie réactive

Pour notre installation : cos φ = 0,85 et cos φ' = 0,95, ce qui donne comme énergie
réactive à installer :

 Pour la zone Nord : deux batteries de = 1360 × (0,62 − 0,33) = 395,84


chacun.
 Pour la zone Sud : une batterie de = 1062,5 × (0,62 − 0,33) = 309,25 .

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II.4.2.2 Localisation de la compensation

Compensation globale Compensation individuelle Compensation partielle

Figure 22 : Les types de compensation

Nous distinguons trois types de compensation selon la localisation de la batterie des


condensateurs comme le figure au-dessus :

 Compensation globale : la batterie est raccordée en tête d’installation et assure la


compensation pour l’ensemble des charges. Elle convient lorsqu'on cherche essentiellement
à supprimer les pénalités et soulager le poste de transformation.
 Compensation locale ou par secteurs : la batterie est installée en tête du secteur
d’installation à compenser. Elle convient lorsque l’installation est étendue et comporte des
ateliers dont les régimes de charge sont différents.
 Compensation individuelle : la batterie est raccordée directement aux bornes de chaque
récepteur inductif (moteur en particulier). Elle est à envisager lorsque la puissance du
moteur est importante par rapport à la puissance souscrite. Cette compensation est
techniquement idéale puisqu’elle produit l’énergie réactive à l’endroit même où elle est
consommée, et en quantité ajustée à la demande.
Dans le tableau, on trouve les avantages, les inconvénients et l’utilisation de chaque type.

Avantages Inconvénients Utilisation


Compensation - Meilleure utilisation des - Installations en aval des - Installation ne
globale condensateurs due au condensateurs véhiculant comportant que des
foisonnement de l'I.E toute la puissance petits récepteurs.
- Condensateur réactive. - Variations de
dimension faible. - Pertes par effet joule charge non
- Suppression des dans les câbles situés en imputables à des
pénalités. aval des condensateurs. récepteurs
- Soulagement du poste. particuliers.

HANANE RAMI & AMINA MOBSIT 39


Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Compensation En comparaison à la - La solution est coûteuse - Groupe de


par secteur compensation globale : dans le cas des petits récepteurs mis en
- Diminution des pertes récepteurs. service
joules dans les câbles. - Elle ne prend pas en simultanément et de
- Optimisation d'une compte le foisonnement façon reproductible.
partie du réseau des charges.
(dimensions de câbles - L'enclenchement des
plus faibles). condensateurs provoque
- Suppression des le relèvement de la
pénalités. tension du réseau (risque
- Soulagement du poste. du vieillissement
prématuré du matériel).
Compensation En comparaison à la - La solution est coûteuse - Récepteurs
individuelle compensation globale : dans le cas des petits particuliers de
- Diminution des pertes récepteurs. puissance importante
joules dans les câbles. - Elle ne prend pas en par rapport à la
- Optimisation du réseau compte le foisonnement puissance souscrite
(dimensions de câbles des charges. (de l'ordre de 25 KW
plus faibles). - L'enclenchement des ou plus).
- Suppression des condensateurs provoque
pénalités. le relèvement de la
- Soulagement du poste. tension du réseau (risque
du vieillissement
prématuré du matériel).

Tableau 14 : Les types de localisation de la compensation

II.4.2.3 Types de compensation


Il existe deux types de compensation :

- Compensation fixe : On met en service l’ensemble de la batterie dans un fonctionnement


“tout ou rien”. La mise en service peut être manuelle (par disjoncteur ou interrupteur),
semi-automatique (par contacteur), asservie aux bornes des moteurs. Ce type de
compensation est utilisé lorsque la puissance réactive est faible (< 15 % de la puissance
du transformateur) et la charge relativement stable.
- Compensation automatique ou en “gradins” : La batterie de condensateurs est
fractionnée en gradins, avec possibilité de mettre en service plus ou moins de gradins,
en général de façon automatique. Ce type de batterie est installé en tête de la distribution
BT ou d'un secteur important. Cela permet une régulation pas à pas de l’énergie réactive.
L’enclenchement et le déclenchement des gradins sont pilotés par un relais varmétrique.
Dans notre cas, on a pour :
,
 La zone nord : = = 24%
,
 La zone sud : = = 24%

HANANE RAMI & AMINA MOBSIT 40


Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Donc nous allons choisir une compensation automatique puisque ≥ 15%.

II.4.2.4 Les types de dispositifs de compensation


Les équipements faisant appel à l’électronique de puissance (variateurs de vitesse,
redresseurs, onduleurs...), de plus en plus utilisés, sont responsables de la circulation de
courants harmoniques dans les réseaux.

Ces harmoniques perturbent le fonctionnement de nombreux dispositifs. En particulier,


les condensateurs y sont extrêmement sensibles du fait que leur impédance décroît
proportionnellement au rang des harmoniques présents.
Pour choisir la batterie de condensateurs, on utilise le tableau suivant.

Tableau 15 : Types de dispositifs de compensation

Gh : puissance des générateurs d’harmoniques ;


Sn : puissance du transformateur ;
Type H : Condensateurs surdimensionnés ;
Type SAH : Condensateurs surdimensionnés, associés à des inductances de protection ;
Dans notre cas, nous avons estimé que ℎ = 100 , donc pour :
 La zone sud : ℎ/ =8 %
 La zone nord : ℎ/ =6,25 %
Ce qui nous a permis de choisir des équipements de compensation standards.

II.4.3 La compensation à vide


La compensation de l'énergie réactive à vide du transformateur est généralement réalisée
pour compenser les pertes à vide du transformateur. La puissance du condensateur ne peut donc
pas être trop élevée.
Le calcul de la puissance maximale de ce condensateur est effectué en fonction des
caractéristiques du transformateur par la relation :
= × tan(cos ( )) Avec : = S× 0
: Puissance maximale du condensateur en KVAR.
: Puissance nominale du transformateur en KVA.
: Puissance apparente du transformateur à vide en KVA.
: Puissance active du transformateur à vide en KW, (égale aux pertes cuivre).

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

I0: courant traversant le primaire du transformateur à vide en %.


Approximativement on peut déduire la puissance des condensateurs de compensation à vide à
partir du tableau suivant :
Puissance transfo (kVA) Puissance de compensation (kVAR)
100 2.5
160 2.5
200 2.5
250 5
315 5
400 5
500 6
630 10
800 10
1000 12.5
1250 15
1600 20
2000 25
2500 30

Tableau 16 : Puissance de la compensation à vide


Donc nous avons choisir une puissance de compensation pour :

 La zone nord de 20 .
 La zone sud de 15 .

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

II.5 Canalisations et appareillages électriques


Introduction

L'étude de l'installation consiste à déterminer précisément les canalisations et leurs


protections électriques en commençant à l'origine de l'installation pour aboutir aux circuits
terminaux.

Chaque ensemble, constitué par la canalisation et sa protection, doit répondre


simultanément à plusieurs conditions qui assurent la sûreté de l'installation :

 Véhiculer le courant d'emploi permanent et ses pointes transitoires normales ;


 Ne pas générer de chutes de tension susceptibles de nuire au fonctionnement de
certains récepteurs, comme par exemple les moteurs en période de démarrage, et
entraînant des pertes en ligne onéreuses.
En outre le disjoncteur (ou fusible) doit :

 Protéger la canalisation contre toutes les surintensités jusqu'au courant de court-circuit ;


 Assurer la protection des personnes contre les contacts indirects dans le cas où la
distribution s'appuie sur le principe de protection du schéma des liaisons à la terre IT ou
TN. La longueur des circuits peut limiter le niveau des courants de court-circuit, rendant
ainsi possible le risque d’une coupure automatique non instantanée.

II.5.1 Méthodologie générale


L’étude d’une installation électrique se fait méthodiquement en respectant les étapes
suivantes :

 Détermination des calibres In des déclencheurs des disjoncteurs ;


 Détermination des sections de câbles ;
 Détermination de la chute de tension ;
 Détermination des courants de court-circuit ;
 Choix des dispositifs de protection ;
 Sélectivité des protections ;
 Vérification de la protection des personnes.
Le diagramme ci-après montre le principe d’étude et de dimensionnement des
canalisations et des dispositifs de protections.

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Puissance apparente Puissance de court-circuit


Réseau amont à véhiculer à l'origine du circuit
ou aval

Courant d'emploi Courant de court-circuit

Ib Icc

Courant assigné Pouvoir de coupure de


du dispositif de dispositif de protection
Choix de dispositif protection
de protection
Pdc
In Choix du dispositif
de protection

Condition de Section de Vérification de la contrainte


l'installation conducteur de thermique en cas court-
canalisation circuit

Vérification de la chute Schémas IT ou TN


de tension maximale
Vérification de la
longueur maximale
d'installation
Schéma TT

Confirmation du choix de la section et de sa


Détermination de protection électrique.
la section

Figure 23 : Principe de dimensionnement en BT

II.5.2 Dimensionnement des canalisations


Avant d’entamer l’ensemble des étapes de dimensionnement des câbles BT, nous
définissons les courants suivants :
- Ib : courant d’emploi du circuit.
- In : courant assigné du dispositif de protection.
- Iz : courant admissible du conducteur.

- Iz’: courant admissible équivalent dans la canalisation en fonction de l’influence extérieure.

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

II.5.2.1 Détermination du courant d’emploi Ib :


On peut distinguer entre deux cas de calcul du courant d'emploi:

 Au niveau des circuits terminaux : C’est le courant qui correspond à la puissance


apparente des récepteurs. Dans le cas de démarrage ou de mise en service fréquente (ex
: moteurs d’ascenseurs, poste de soudure par points), il faut tenir compte des appels de
courant lorsque leurs effets thermiques se cumulent
 Au niveau des circuits de distribution (principaux et secondaires) : C’est le courant qui
correspond à la puissance d’utilisation qui tient compte des coefficients de simultanéité
et d’utilisation.

Alors la formule de calcul du courant d'emploi est la suivante:

= ×

Avec :

 Kf : coefficient de foisonnement.
 S : puissance apparente du circuit.
 V : tension d'alimentation (en triphasé = √3 × ; en monophasé = ).

II.5.2.2 Détermination du courant admissible Iz :


Le courant Iz est choisi selon la nature de la protection. Il est égal à :
 In lorsque le dispositif de protection est un disjoncteur.
 k*In lorsque le dispositif de protection est un fusible (k Є {1,1; 1,2; 1,3}).
In est le calibre juste supérieur au courant maximal d’emploi : In ≥ Ib.
II.5.2.3 Détermination du courant admissible équivalent Iz’ :
Le courant admissible équivalent est le courant maximal que la canalisation peut véhiculer
en permanence sans influencer sa durée de vie. Ce courant dépend, pour une section donnée, de
plusieurs paramètres :

 Constitution du câble ou de la canalisation (Cu ou Al, isolation PVC ou PR, nombre de


conducteurs actifs).
 Température ambiante.
 Influence des circuits voisins (appelé effet de proximité).
 Coefficient de symétrie.
 Coefficient du neutre.

L’expression de I’z :

′ =

Avec : K = K1 x K2 x K3 x Kn x Ks
K1 : coefficient caractérisant les modes de poses (ANNEXE 3).

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

K2 : coefficient caractérisant l'influence des circuits jointifs (ANNEXE 4).


K3 : coefficient caractérisant l'influence de la température ambiante (ANNEXE 5).
Kn : coefficient du neutre (0.84 si le neutre est chargé sinon 1).
Ks : coefficient de symétrie (1 dans le cas de la symétrie sinon 0.8).

Enfin, le courant ′ étant déterminé, nous déduisons la section minimale qui peut
supporter ce courant à partir du tableau (ANNEXE 6).

II.5.2.4 Détermination de la Section du neutre:


Après avoir déterminé la section des conducteurs de phases nous devons déterminer celle
du neutre. Cette dernière dépend du taux d'harmonique TH dans l'installation.
Le tableau ci-dessous donne les expressions de la section du neutre en fonction de celle
de phase selon le taux d'harmonique et le type de circuit.
0<TH≤15% 15%≤TH≤33% TH>33% (2)
(1)
Circuits Sn = Sph Sn = Sph Sn = Sph
monophasés
Circuits Sn = Sph Sn = Sph Sn = Sph
triphasés+neutre Facteur 0,84 Sn déterminante
Câbles Ib neutre = 1,45 x Ib phase
multipolaires Facteur 0,84
Sph≤16mm² Cu
ou 25mm² Al
Circuits Sn = Sph/2 Sn = Sph Sn = Sph
triphasés+neutre Admis Neutre Facteur 0,84 Sn déterminante
Câbles protégé Ib neutre = 1,45 x Ib phase
multipolaires Facteur 0,84
Sph>16mm² Cu ou
25mm² Alu
Circuits Sn = Sph/2 Sn = Sph Sn = Sph
triphasés+neutre Admis Neutre Facteur 0,84 Sn déterminante
Câbles protégé Ib neutre = 1,45 x Ib phase
unipolaires Facteur 0,84
Sph≥16mm² Cu
ou 25mm² Alu
(1) Circuits d’éclairage alimentant des lampes à décharge et incluant les tubes
fluorescents dans des bureaux, ateliers, grandes surfaces, etc.
(2) Circuits dédiés à la bureautique, l’information, appareils électroniques dans des
immeubles de bureaux, centre de calcul, banques, salles de marché, magasins
spécialisés, etc.

Tableau 17 : Détermination de la section du neutre

II.5.2.5 Détermination de la Section du conducteur de protection :


La section du conducteur PE selon la norme N FC 15-100 est définie en fonction
de la section des phases (pour le même métal conducteur) comme suit :

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Sph ≤ 16 mm² 16 mm² ≤ Sph ≤35 mm² Sph > 35 mm²

= = =

Tableau 18 : Détermination de la section du PE

Remarque :
Un conducteur PEN ne peut être utilisé que dans les installations fixes et, pour
des raisons mécaniques, doit avoir une section au moins égale à 10 mm² en cuivre ou 16 mm²
en aluminium. (NF C15-100).

II.5.2.6 Vérification de la chute de tension :


L’impédance d’un câble est faible mais non nulle : lorsqu’il est traversé par le courant de
service, il y a chute de tension entre son origine et son extrémité.

Or le bon fonctionnement d’un récepteur est conditionné par la valeur de la tension à ses
bornes.

Il est donc nécessaire de limiter les chutes de tension en ligne par un dimensionnement
correct des câbles d’alimentation.
Le calcul de la chute de tension nous permet de vérifier:

 La conformité aux normes et règlements en vigueur ;


 La tension d’alimentation vue par le récepteur ;
 L’adaptation aux impératifs d’exploitation.
La norme NF C 15-100 impose que la chute de tension entre l’origine de l’installation BT
et tout point d’utilisation n’excède pas les valeurs du tableau ci-contre.
∆ éclairage Autres
Chute de tension en % ( ∆ % = × )
usages
Type A – Installations alimentées directement par un
branchement à basse tension à partir d’un réseau de 3% 5%
distribution publique à basse tension.
Type B – Installations alimentées par un poste de livraison ou
par un poste de transformation à partir d’une installation à
haute tension et installations de type A dont le point de 6% 8%
livraison se situe dans le tableau général BT d’un poste de
distribution publique.

Tableau 19 : Limites des chutes de tension

La chute de tension est calculée, pour un tronçon de câble, par les relations suivantes:

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

∆ = 2× × × ( × cos + × sin ) en monophasé

∆ = √3 × × × ( × cos + × sin ) en triphasé

Avec :
∆U : chute de tension en Volt.
= : résistance linéique en Ω/Km, ρ= 23 Ωmm²/Km pour le Cu et 37 Ωmm²/Km
pour l’Al.
X = 0,08 Ω/Km dans le cas des câbles multiconducteurs ou câbles mono conducteurs
en trèfle.
X = 0,09 Ω/Km dans le cas des câbles mono conducteurs jointifs en nappe.
X = 0,13 Ω/Km dans le cas des câbles mono conducteurs séparés.
L : longueur du câble en Km.
IB : courant transporté par le câble en A.
Cos φ : facteur de puissance (en absence d’indication précise prendre cos φ = 0,85).
Remarque:
 Après le calcul de la chute de tension, nous vérifions sa valeur par rapport à la norme.
Si c'est acceptable, alors le choix de la section est confirmé, Sinon, nous devons prendre
la section juste supérieure à celle que nous avons choisie au début tout en revérifiant la
chute de tension.
 Concernant les tableaux de distribution d’éclairage scénique, le cahier des charges
impose une limite de chute de tension qui ne dépasse pas 2%.

II.5.2.7 Vérification de la longueur maximale des câbles :


Comme nous avons déjà mentionné dans le paragraphe III.3.3, en répondant aux
recommandations de la norme NF C15-100, pour un disjoncteur et une section de conducteur
donnés, il existe une longueur maximale du circuit à ne pas dépasser afin de respecter les
contraintes concernant la protection des personnes contre les contacts indirects.

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

II.5.3 Détermination des courants de court-circuit


II.5.3.1 Méthodologie :
La connaissance des intensités du court-circuit ICC aux différents points d’une installation
est indispensable pour la conception d’un réseau. Elle permet de déterminer le pouvoir de
coupure des protections, la tenue des câbles aux surintensités et la sélectivité.
On distingue quatre types de court-circuit :

 Défaut triphasé : contact direct entre trois phases.


 Défaut biphasé : contact direct entre deux phases.
 Défaut monophasé : contact direct entre phase et neutre.
 Défaut de terre : contact direct entre phase et la terre.

Il existe principalement deux méthodes de calcul de ICC :

 La méthode des impédances : Utilisable lorsque toutes les caractéristiques de la boucle


de défauts sont connues, y compris celles de la source d’alimentation.
 La méthode de composition : C’est une méthode rapide, utilisable dans le cas où on
connaît le courant de court-circuit à l’origine du circuit et lorsque les caractéristiques en
amont sont inconnues. Elle n’est applicable que pour les puissances inférieures à
800KVA.

Pour notre étude, nous avons appliqué la méthode des impédances puisque toutes les
données de la boucle de défauts sont connues et la puissance totale de notre installation est
supérieure à 800KVA.

Alors le courant de court-circuit ICC est :

=
(∑ ) +(∑ )
Avec :
V : la tension nominale de l'installation entre phase et neutre en V.
= (∑ ) +(∑ ) : l’impédance de la boucle de défaut.
∑ : la somme verticale des résistances de la boucle de défaut.
∑ : la somme verticale des réactances de la boucle de défaut.
c : le facteur de tension = 1.05.
m : le facteur de charge égal à 1.05.
Les expressions de R et X dépendent des différentes parties constituant l'installation. Le
tableau suivant donne les expressions nécessaires pour effectuer ce calcul :

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Partie de Expression de calcul de R Expression de calcul de X Remarque


l'installation (mΩ) (mΩ)
Réseau amont Skq : puissance de court-
circuit du réseau à
haute tension en kVA.
U : tension composée.
( × ) ( × ) m : facteur de charge
= 0.1 = 0.995 pris égal à 1.05, quelle
que soit la source
(transformateur ou
générateur)
Transformateur S : puissance du
transformateur en KVA.
( × ) ( × ) Ucc : tension de court-
= 0.31 = 0.95 circuit du transfo en
100 100
(%).

Groupe × Sg : puissance du
électrogène =0 = groupe en KVA.
× 100
Xd : réactance
transitoire.
Câbles = 0.08 × L (câbles S : section du câble en
uni-trèfles ou mm².
multiconducteurs). L : langueur du câble.
=
= 0.09 × (câbles ρ= 18,51 (Cu)
uni-jointifs) ou 29,41 (Al)
= 0.13 × (câbles
uni-espacés).

Tableau 20 : Calcul des impédances de court-circuit

II.5.3.2 Vérification de la contrainte thermique des conducteurs :


Le passage d'un courant électrique dans un conducteur a un effet thermique sur ce dernier,
alors que pour le passage d'un courant de court-circuit cet effet se multiplie, d’où la nécessité,
pour des temps inférieurs à 5 secondes, de vérifier que la contrainte thermique du court-circuit
est inférieure à la contrainte thermique admissible du conducteur.

La relation suivante permet de vérifier cette contrainte en déterminant la section minimale


du conducteur qui peut supporter le courant de court-circuit pendant le temps de déclenchement
de dispositif de protection :

× =
Avec :
: Courant de court-circuit.
: Temps de déclenchement de la protection.
: Section minimale du conducteur supportant .
K : coefficient dépend du matériau de l'âme et de la nature de l'isolant.

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

On peut déduire la valeur de K à partir du tableau suivant :


PVC PR
Cuivre 115 143
Aluminium 76 94

Tableau 21 : Coefficient des matériaux pour la vérification de la contrainte thermique

II.5.4 Choix des appareillages et dispositifs de protection


II.5.4.1 Généralités:
L'appareillage électrique est un terme qui englobe l'ensemble du matériel qui permet la
mise sous ou hors tension de la totalité ou d'une portion d'une installation électrique.
Le rôle de cet appareillage est généralement d'assurer:
 Le sectionnement:
 A coupure pleinement apparente.
 A coupure visible.
 La protection électrique.
 Contre les surcharges.
 Contre les courts-circuits.
 Contre les défauts d'isolation.
 La commande des circuits:
 Commande fonctionnelle.
 Coupure d'urgence.
 Coupure pour entretien mécanique.
 Arrêt d'urgence.

II.5.4.2 Sectionnement
Selon La NF C 13-100 un tel dispositif de sectionnement est imposé à l'origine d'une
installation BT alimentée par un poste MT/BT privé.

Selon la NF C 15-100 § 462-1 et le "décret de protection des travailleurs" du 14/11/88


article 9, tout circuit électrique d'une installation électrique peut être sectionné.

Son but est de séparer et d'isoler un circuit ou un appareil du reste de l'installation


électrique afin de garantir la sécurité des personnes ayant à intervenir sur l'installation électrique
pour entretien ou réparation.
En conformité avec la norme, nous avons isolé notre installation en insérant trois
disjoncteurs débrochables intégrant la fonction de sectionnement en amont de nos trois
transformateurs.

II.5.4.3 Protection électrique


Les dispositifs de protection surveillent en permanence l’état électrique des éléments d’un
réseau, et provoquent leur mise hors tension lorsque ces éléments sont le siège d’une
perturbation indésirable : court-circuit, défaut d’isolement…

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Le choix d’un dispositif de protection n’est pas le fruit d’une réflexion isolée, mais une
des étapes les plus importantes de la conception d’un réseau électrique. Le calcul de la valeur
de courant de court-circuit des différents départs de l’installation électrique a pour but d’aider
à choisir les dispositifs de protection les mieux adaptés.

Afin d'éviter tous les effets négatifs des différentes formes d'incident qui peut toucher une
installation électrique, nous sommes amenés à dimensionner une protection pour les personnes
et les biens.
 Pour les personnes: Afin d’éliminer les risques d’électrocution, la protection agit
contre les défauts d’isolement selon le schéma des liaisons à la terre de l’installation.
Alors pour notre cas, schéma TN, la protection est assurée par des disjoncteurs, en
plus à des dispositifs différentiels à courant résiduel dans le cas des grandes
distances.
 Pour les circuits: Ils doivent être protégés contre les courants de surcharge et les
courants de court-circuit. La protection dans ces deux cas est assurée par un
disjoncteur installé en amont dans le tableau de distribution.

II.5.4.3.a Les disjoncteurs :


Le choix d’un disjoncteur doit se faire en fonction :

 des caractéristiques du réseau sur lequel il est installé ;


 de la continuité de service désirée ;
 des diverses règles de protection à respecter.

Caractéristiques du réseau :
Tension
La tension nominale du disjoncteur doit être supérieure ou égale à la tension entre phases du
réseau.

Fréquence
La fréquence nominale du disjoncteur doit correspondre à la fréquence du réseau. Les appareils
Merlin Gerin fonctionnent indifféremment aux fréquences de 50 ou 60 Hz

Intensité
L’intensité de réglage ou le calibre du déclencheur du disjoncteur doit être supérieur au courant
permanent véhiculé par l’artère sur laquelle il est installé et doit être inférieur au courant
admissible par cette artère.

Pouvoir de coupure
Le pouvoir de coupure du disjoncteur doit être au moins égal au courant de court-circuit triphasé
susceptible de se produire à l’endroit où il est installé.

Nombre de pôles

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Les schémas des liaisons à la terre ou régime de neutre (TT, TN, IT) et la fonction requise
(protection, commande, sectionnement) déterminent le nombre de pôles.

Dans le cas d’une installation tertiaire comme la nôtre, les disjoncteurs doivent être
conformes aux normes CEI 60947.

Au niveau des caractéristiques de déclenchement des disjoncteurs, nous distinguons entre


cinq courbes de déclenchement selon les cas d'utilisation comme l’indique le tableau suivant :
Courbe de Intervalle de Cas d'utilisation
déclenchement déclenchement
Courbe B 3 à 5 In Protection des générateurs, des câbles de grande
longueur et des personnes dans les régimes IT et
TN.
Courbe C 5 à 10 In Applications courante.
Courbe D 10 à 14 In Protection des circuits à fort appel de courant.
Courbe Z 2,4 à 3,6 In Protection des circuits électroniques.
Courbe MA 12,5 In Protection des départs moteurs.

Tableau 22 : Les différentes courbes de déclenchement des disjoncteurs

II.5.4.3.b Les dispositifs différentiels résiduels:


Ils sont des relais qui provoquent l’ouverture de l’appareil associé (disjoncteur,
contacteur…) lorsqu’ils détectent un courant différentiel au moins égal au seuil de sensibilité
réglé et après la temporisation sélectionnée.

Pour notre installation et selon la norme NF C 15-100, nous avons mis en place des DDR
de sensibilité 300mA pour les départs d'éclairage et les prises de courants, ainsi que pour
l'ensemble des machines situées à une grande distance des tableaux électriques (sèche main,
chauffe-eau, ventilo-convecteur).
II.5.4.4 Commande des circuits
La commande des circuits est une fonction très importante pour une installation
électrique. Elle permet l'autorisation ou l'interruption de passage de courant, ainsi elle permet
l'isolation d'une partie de l'installation pour des raisons fonctionnelles ou d'urgence.
Notre installation contient deux types de dispositif de commande:

 Interrupteur-sectionneur : Ces interrupteurs sont utilisés en tête du tableau afin de


commander l’ouverture et la fermeture en charge des récepteurs avec la possibilité
d’arrêt d’urgence.
 Contacteur de délestage : Le contacteur de délestage est le dispositif responsable de
gérer la commutation entre la source normale et la source de secours à partir d'une
commande électromagnétique.

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

II.5.5 Etude de la sélectivité


II.5.5.1 Définition :
La sélectivité des protections est un élément essentiel qui doit être pris en compte dès la
conception d’une installation basse tension, afin de garantir aux utilisateurs la meilleure
disponibilité de l’énergie.

C'est la coordination des dispositifs de coupure automatique de telle sorte qu’un défaut
survenant en un point quelconque du réseau soit éliminé par le disjoncteur placé immédiatement
en amont du défaut, et par lui seul.
II.5.5.2 Types et principes de sélectivité:
Nous distinguons deux types de sélectivité :

Figure 24 : Principe de la sélectivité

 Sélectivité totale:
Pour toutes les valeurs du défaut, depuis la surcharge jusqu’au court-circuit franc, la
distribution est totalement sélective si D2 s’ouvre et D1 reste fermé.

 Sélectivité partielle:
La sélectivité est partielle si la condition ci-dessus n’est pas respectée jusqu’au plein
courant de court-circuit, mais seulement jusqu’à une valeur inférieure. Cette valeur est
appelée limite de sélectivité. Dans l’éventualité d’un défaut dépassant cette valeur les
disjoncteurs D1et D2 s’ouvrent.

Afin d'assurer la sélectivité entre les dispositifs de protection, il faut prendre en


considération trois principes :

 Sélectivité ampérométriques :

Ce principe traite la sélectivité pour la protection contre les surcharges. Alors la protection
est sélective si le rapport entre les seuils de réglage est supérieur à 1,6.

 Sélectivité chronométrique:

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Ce principe traite la sélectivité pour la protection contre les faibles courts-circuits. Le


déclenchement de l’appareil amont est légèrement temporisé; celui de l’appareil aval est plus
rapide. La protection est sélective si le rapport entre les seuils de protection contre les courts-
circuits est supérieur ou égal à 1,5.

 Sélectivité énergétique:

Ce principe traite le cas de la protection contre les courts-circuits élevés. Lorsqu’un court-
circuit est élevé, s’il est vu par deux appareils, l’appareil en aval le limite très fortement.
L’énergie dissipée dans l’appareil amont est insuffisante pour provoquer son déclenchement, il
y a sélectivité quelle que soit la valeur du court-circuit. La protection est sélective si le rapport
entre les calibres des disjoncteurs est supérieur à 2,5.

II.5.6 Applications
II.5.6.1 Calcul théorique
II.5.6.1.a La canalisation TGBT TEG-5-SS :
 Le conducteur actif
On va appliquer la méthode citée au-dessus à cette canalisation, nous avons :

- Mode de pose : Chemin de câble perforé.


- Méthode de référence : E (câble multiconducteur).
- Nature de l’isolant du câble : PRC.
D’après les tableaux des annexes, les facteurs de correction sont les suivants :

- = 1 (ANNEXE 3) ;
- = 0,72 (ANNEXE 4) ;
- = 0,96 (ANNEXE 5) ;
- = 1;
- = 1.
Ce qui donne comme facteur de correction globale :

= × × × × = 0,6912

 Calcul de courant d’emploi:


= 89,41 , ×
 = = 135,84
= 380 √ ×

Ce qui convient à un courant de protection de 160A.

 Calcul de courant équivalent :


160
′= = 231,48
0,6912

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

 La section nominale :
En se basant sur le tableau de l’ANNEXE 6, la section d’un conducteur en aluminium est égale
à:
S = 95mm²

 La vérification de la chute de tension :


Avec une longueur de 100 m, tout calcul fait :

∆ =2,22%

Donc la chute de tension est vérifiée.

 Longueur maximale :
Tout calcul fait : = 198,73

Donc longueur maximale vérifiée.

 Calcul de courant de court-circuit :


= 0,3 Ω
( , )²× /√
On a: = 2, 982 Ω  =( = 6. 56 kA
, , , )×
= 33,57 Ω

Figure 25 : Résultat de calcul du courant de court-circuit

- Vérification de la contrainte thermique:

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

× = ²× ²

Tout calcul fait : = 1,85 < 5

D’où la contrainte thermique est vérifiée.


 La section du conducteur de protection est déterminée à partir du celle du neutre :

= = 95 mm² puisque 0<TH≤15%

 Choix de dispositif de protection :


▪ Calibre du déclencheur du disjoncteur : Il doit être supérieur au courant
permanent véhiculé In = 160 A.
▪ Pouvoir de coupure : Il doit être au moins égal au courant de court-circuit triphasé.
Puisque le tableau TEG-5-SS est un départ du TBGT NORD, le pouvoir de coupure
minimale pour un départ est déterminé dans l’ANNEXE 7.
 =
▪ Nombre de pôles : Il est choisi selon le régime du neutre TN et la fonction requise:
3P3D
▪ Le disjoncteur choisi selon le tableau de l’ANNEXE 7 est un Compact : NS160L
▪ On utilisant l’ANNEXE 8 le Pdc pour NS160L est : Pdc = 150
▪ Puisque le calibres est > 100A, le déclencheur choisi est un magnétothermique type
TM.D. Donc le disjoncteur choisi est : TMNS160LTM160D.
 Vérification de la sélectivité entre
le disjoncteur amont NW25 H1 et le
disjoncteur aval du tableau TEG-5-
SS : NS160LTM160D.
Nous avons utilisé le logiciel « Curve
Direct 3.4.1 » qui permet de tracer les
courbes de déclenchement magnétique
et thermique des disjoncteurs choisis.
Cette figure représente ces courbes.
Nous remarquons clairement que la
sélectivité entre les deux disjoncteurs
est totale. Par exemple pour un courant
de défaut de 300A, le disjoncteur
NS160LTM160D va s’ouvrir après
150s. Alors que le disjoncteur amont
NW25 H1 ne va jamais s’ouvrir.

Figure 26 : Courbes de déclenchement par « Curve Direct »

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

II.5.6.1.b Canalisation reliant le transformateur au TGBT :


La liaison du transformateur au TGBT NORD est assurée par une canalisation
préfabriquée, et ce pour les raisons suivantes :

D’abord la canalisation préfabriquée est fréquemment utilisée sur de courte distance. Elle
est presque toujours installée pour des valeurs d'intensités de 1600 A/2000 A, c'est-à-dire quand,
le niveau d'intensité impose la mise en parallèle des câbles, ce qui rend l'installation difficile ou
impossible à réaliser.

Pour notre installation, le type de canalisation que nous avons choisi est KTA forte
puissance avec une structure rigide compacte, un calibre de 1000 à 4000 A, utilisée pour la
liaison dans les bâtiments tertiaires.

Figure 27 : Canalisation préfabriquée pour la distribution de forte puissance : Canalis KT

Le choix des disjoncteurs de sources est déterminé grâce au tableau de l’ANNEXE 7 qui
permet le choix des disjoncteurs de sources en fonction du nombre et de la puissance des
transformateurs d’alimentation.
Le résultat pour le TGBT NORD est présenté dans le tableau ci-dessous :
Liaison Consommation Longueur Type Calibre Protection
canalis
Transfo 1  TGBT NORD 1600 KVA 20 m KTA 30 2500 A NW25 H1 Micrologic 2.0A
Transfo 2  TGBT NORD 1600 KVA 20 m KTA 30 2500 A NW25 H1 Micrologic 2.0A

Tableau 23 : Résultats du choix de la canalis entre le transfo et le TGBT NORD

II.5.6.1.c Cas désenfumage :


Il est admis de ne pas prévoir de dispositif de protection contre les surcharges pour les
canalisations d’alimentation des moteurs électriques de certaines installations de sécurité. Pour
notre installation, c’est le cas pour l'alimentation des moteurs de désenfumage, il est nécessaire
qu’un moteur de désenfumage puisse assurer son service même dans les cas d’incendie. Donc
la seule protection à prévoir est la protection contre les court-circuits par le choix d’un
déclencheur magnétique « courbe MA ». De plus, le type de câble choisi pour le TGS est un
câble résistant au feu CR1.

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II.5.6.1.d Note de calcul des sections théoriques :


Le tableau suivant regroupe le reste des canalisations, dimensionnées théoriquement,
de tous les types des récepteurs et le courant de court-circuit de chaque canalisation.

Tableau 24 : Note de calcul des sections

II.5.6.2 Calcul à base du logiciel CANECO BT


En prenant le même exemple cité auparavant pour la canalisation TGBTTEG-5-SS,
et en utilisant le logiciel CANECO BT, nous avons obtenu les résultats suivants :

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Figure 28 : Résultats de calcul par CANECO BT

Nous avons également vérifié la sélectivité entre le disjoncteur amont NW25 H1 et le


disjoncteur aval, de notre exemple d’étude TEG-5-SS, NS160LTM160D : La sélectivité est
totale, comme illustré dans la figure suivante :

Figure 29 : Vérification de la sélectivité par CANECO BT

II.5.6.3 Comparaison
Les deux méthodes de calcul ont donné le même résultat. Par la suite, nous allons
enchainer le calcul par le logiciel CANECO et ce pour les raison suivantes :

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

 Le bâtiment contient plusieurs récepteurs ;


 L’efficacité de travail par logiciel ;
 L’efficacité en calcul ;
 Obtenir directement le schéma unifilaire de l’installation ;
 Plusieurs autres options (bilan des puissances, quantitatif, schémas…).

Le résultat de calcul obtenus sont résumés dans l’ANNEXE joint Note de calcul
CANECO.

II.5.7 Dimensionnement des cheminements


II.5.7.1 Longueurs des câbles
Les longueurs des câbles sont tirées depuis les plans chemins de câbles d’AUTOCAD,
en cherchant le chemin le plus court entre le départ et l’arrivé. La méthode repose sur le
découpage du chemin de câble, par la nomination de chaque tronçon du chemin par un
repère bien défini, par exemple, le tronçon B1&2.1/N1 réfère au tronçon numéro 1, bloc
1&2, niveau 1.

Ci-dessous un extrait du plan AUTOCAD, des repères des chemins de câbles :

Figure 30 : Extrait des repères des chemins de câbles

Après nous calculons par AUTOCAD la longueur de chaque repère. Finalement, nous
avons l’ensemble des repères avec leurs longueurs déterminées. La longueur entre
chaque tenant et aboutissant est calculée grâce à une application Excel qui englobe
l’ensemble des repères, il fallait juste cocher les repères inclus dans le parcours de chemin.
Cette méthode que nous avons adoptée nous a facilité la tâche puisque le travail est très
fastidieux.

Le fichier Excel qui représente l’application est présenté dans le CD joint.

L’ensemble des résultats des longueurs des câbles est résumé dans les tableaux
(CD joint ANNEXE Longueurs CDC). Nous présentons ci-après un extrait :

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Tableau 25 : Extrait de la note de calcul des longueurs CDC

II.5.7.2 Calcul des dalles


Le dimensionnement des chemins de câbles
passe d’abord par la détermination de la largeur
du cheminement, et pour ce faire, nous calculons
la somme des diamètres extérieurs des
conducteurs passant par la coupe et on ajoute une
réserve de 20%. Ceci nous donne la largeur
minimale de la dalle. Et finalement, on peut
chercher dans le catalogue les dimensions
normalisées tout en respectant les exigences du
client. Figure 31 : Dimensionnement des cheminements

100 × è
= ×
100
Dmin : largeur minimale nécessaire de la dalle.
N : somme des diamètres des câbles passant par la coupe.

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Tableau 26 : Base de données des dalles et diamètres extérieurs

L’étape à suivre est le calcul des nombres de dalles ainsi que le rassemblement l’ensemble
des longueurs et les largeurs développée par parcours. Le tableau suivant présente un extrait de
calcul pour les chemins de câbles principaux, l’ensemble des chemins de câbles principaux et
chemins de câbles de distributions sont présentés dans ANNEXE joint Largeurs des dalles CDC.

Tableau 27 : Extrait des résultats de dimensionnement des CDC

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Conclusion
Après avoir réalisé l’étude de l’installation Basse tension, qui représente la partie la plus
importante du cahier des charges. Nous allons entamer l’étude de l’installation Moyenne
Tension.

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Etude de l’installation moyenne tension


Introduction
Dans ce chapitre, nous allons présenter les différents équipements et la structure générale
du poste HTA/BT, la méthode de calcul des canalisations MT et l’application aux câbles reliant
les transformateurs au poste de livraison.

III.1 Généralités
A partir d'une puissance demandée de 50 KVA, l'utilisateur est alimenté en HTA (de 5 à
30 KV). Il est généralement amené à réaliser son propre réseau interne, ce qui lui donne le libre
choix de son schéma de liaison du neutre. Ainsi, il bénéfice d'une tarification plus économique.
Le poste de transformation HTA/BT, appelé aussi poste de livraison, est l'interface entre
le client et le distributeur d'énergie. Il assure la liaison entre les réseaux HTA et BT en abaissant
le niveau de tension à 220V en courant monophasé et 380V en courant triphasé.
Dans la suite du rapport, nous allons donner la structure générale du poste de livraison
(cellules, dispositifs de protection …) ainsi que le dimensionnement des câbles Moyenne
Tension.

III.2 Structure générale des postes HTA/BT


Le poste de livraison est composé essentiellement de l’appareillage et un ou plusieurs
transformateurs afin d’assurer les fonctions suivantes :
 Dérivation du courant sur le réseau ;
 Protection du transformateur côté HT ;
 Transformation HTA/BT ;
 Protection du transformateur côté BT ;
 Comptage d’énergie.
Toutes les masses métalliques du poste sont reliées à la terre. Pour l’intervention dans
le poste, les arrivées doivent être sectionnées et les câbles reliés entre eux mis à la terre.

Figure 32 : Structure générale des postes HTA/BT

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Généralement, l’énergie électrique arrive de chez le fournisseur (la LYDEC) en


moyenne tension puis passe par des cellules. Le rôle de ces cellules est de protéger les circuits
en aval. Généralement, elles sont en nombres de 4 :

 Cellules d’arrivée de la moyenne tension ;


 Cellule de comptage ;
 Cellule de protection du transformateur ;
 Cellule de départ de la basse tension.

Mais leur nombre peut varier en fonction des besoins de l’installation.


Pour le grand théâtre de CASABLANCA le poste de livraison est équipé par :
 2 cellules d’arrivée et départ motorisées (Arrivée LYDEC et boucle).
 2 cellules d’arrivée départ (vers le poste de transformation zone sud).
 1 cellule de protection générale MT.
 1 cellule de comptage MT.
 1 cellule départ postes.
Les cellules Moyenne Tension sont du type préfabriqué modèle SM6.

Figure 33 : Poste de livraison HTA du théâtre

Le type de comptage HTA est prévu pour les deux cas suivants :
 Un seul transformateur de courant secondaire > 2000 ;
 poste à plusieurs transformateurs.
Pour notre installation, le comptage sera en HTA vu que nous avons plusieurs transformateurs
selon la norme N FC 13-100.

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

III.3 Dimensionnement des câbles Moyenne Tension


III.3.1 Méthodologie
La figure ci-dessous montre la méthode de détermination de la section des conducteurs MT.

Condition Courant
Détermination de la section
d’installation des
d’emploi du câble pouvant
Câbles
véhiculer dans les

conditions standards

d'installation en fonction de
Détermination de la Courant
colonne des tableaux équivalent la nature du câble, son
et du facteur f de isolation et sa tension
correction global =

Courant de ≥ ×√
court-circuit

Le site sera
alimenté par le = ( , )
réseau HTA

Vérification de la = ( , , )
chute de tension

Eventuellement
choix de la section
économique

Figure 34 : Procédure pour la détermination de la section des câbles MT

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

III.3.2 Application aux câbles Moyenne Tension


III.3.2.1 Câble reliant le poste de livraison au transformateur du nord (1600 KVA)
Dans cette partie, nous allons déterminer la section du câble reliant chacun des deux
transformateurs au poste de livraison.

 Détermination du courant maximal d’emploi :


L’intensité à véhiculer en régime normal est égal à:

1600 × 10
= = = 42
√3 × √3 × 22 × 10

 Détermination des facteurs de correction :

Connaissant le mode de pose (mode de pose direct dans des caniveaux fermés), selon les
tableaux de la norme NFC 13-205 (ANNEXE 9), le facteur de correction est égal à :

= × ×
Avec :

= 0,8 (ANNEXE 9).

= 0,96 (ANNEXE 5).

= 1 (ANNEXE 6).
A.N :
= 0,8 × 0,96 × 1 = 0,768
Le courant fictif à véhiculer est égal :
42
= = = 54,68
0,768

 Détermination de la section :

Connaissant la nature d’isolation des câbles PRC ; l’ANNEXE 12 donne comme section
minimale pour le cuivre :

= 10
 Détermination du courant de court-circuit :
Calcul du courant de court-circuit à l’origine :
Le courant de court-circuit triphasé est :

× × 1,1 × 450 × 10
= = = = 12,9
√3 × √3 × √3 × 22 × 10

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

c = 1.1 est le facteur de tension.


Le courant de court-circuit biphasé est :

× × 1,1 × 450 × 10
= = = = 11,25
+ 2× 2 × 22 × 10

= ( , )= = 12,9

 Détermination de la section :

= 500 ms : durée de court-circuit.


K : Constante dépendante du matériau du câble.

D’après l’ANNEXE 11 : = 143.

= ×√

A.N:
12,9 × 10
= × 0,5 = 64,23
143
Solution adoptée
Et pour la 3ème section, elle sera négligeable suite à l’insuffisance des données thermiques
de l'écran du câble, donc le choix de la section sera le max ( , ).
Alors S = 64,23 ce qui donne comme section normalisée :

= 70
III.3.2.2 Câble reliant le poste de livraison au transformateur du sud (1250 KVA)
Nous avons suivi la même démarche pour ce câble, vu que les câbles ont les mêmes
caractéristiques sauf que la puissance apparente du transformateur du sud sera égale à:

= 1250

Nous avons trouvé la même section : = 70

Conclusion
Dans cette partie nous avons pu étudier

 le dimensionnement des câbles MT et de la source principale et secouru BT, à partir du


bilan des puissances ;
 le choix du régime du neutre ;
 le dimensionnement des batteries de compensation d’énergie réactive ;
 les plans de conception (éclairage, prise de courant, chemin de câble) ;

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

 le dimensionnement des canalisations et les dispositifs de protection.


Ainsi nous avons pu maitriser les plus importants logiciels du dimensionnement comme
CANECO, DIALUX et AUTOCAD.

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Partie III

Gestion technique du
bâtiment

Cette partie est réservée à la Gestion


Technique du Bâtiment permettant de réunir toutes
les informations techniques afin d’assurer la
surveillance, le contrôle, la supervision, l'entretien et
la commande des installations de façon automatique
et rationnelle.

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Présentation de la GTB
Introduction
La Gestion Technique du Bâtiment est un concept récent, visant à centraliser en un même
lieu l’intégralité des informations relatives au bon fonctionnement d’un bâtiment, sous la tutelle
d’une supervision. Dans ce chapitre nous allons donner une description générale, les avantages,
ainsi que la démarche à suivre pour la réalisation d’une GTB.

I.1 Généralités

Figure 35 : Historique de la gestion technique du bâtiment

Le bâtiment est un système composé de différentes technologies à coordonner qui


nécessitent des expertises diverses. Sa construction est une opération complexe dans un
environnement normatif et règlementaire.

L’objectif d’une gestion technique du bâtiment est d’apporter une véritable contribution
à une supervision globale et intelligente des installations techniques telles que le chauffage, la
ventilation, la climatisation, l’électricité, l’éclairage ainsi que la sécurité et la sûreté des
installations en centralisant l’ensemble des informations sur un outil de gestion commun.

Pour cela, la cohérence de l’ensemble des systèmes de sécurité, de pilotage et de mesure


du bâtiment doit être maximum. Cette cohérence passe par des solutions intelligentes, simples
et natives, cela passe également par l’utilisation de supports de communication standards et
performants, tout en préservant une autonomie de fonctionnement des équipements au niveau
des automatismes.

La Gestion Technique du Bâtiment dite GTB (ou BMS en anglais, Building Management
System) permet donc de "connecter" les équipements techniques du bâtiment de confort, de
chauffage, de sécurité, …, dans un but général de SECURISER - MAITRISER -
ECONOMISER – GERER.

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

La GTB est simplement un concept communiquant numérique et informatique,


permettant donc de:
 Surveiller des installations ;
 Réduire les dépenses énergétiques ;
 Maintenir la température et le confort ;
 Fiabiliser les installations (fonctionnement sans discontinuité) ;
 Surveiller 24h/24 et 7j/7 ;
 Réduire les déplacements et intervenir très rapidement à distance ;
 Assurer une gestion énergétique optimum du bâtiment.
Dans le domaine de la Gestion technique, nous pouvons distinguer plusieurs types
d'installations :
 La Domotique ;
 La GTC : Gestion Technique Centralisée ;
 La GTB : Gestion Technique des Bâtiments ;
 La Télégestion.
La Domotique, terme utilisé dans le domaine de l'habitat, regroupe des techniques
d'automatisme, d'informatique, de télécommunication qui permettent entre autres :
- de travailler à domicile ;
- de gérer intelligemment les temporalités de toutes les fonctionnalités de l'habitat et les
tâches domestiques ;
- de contrôler l'espace sécurité globalisant la sécurité technique, humaine, effraction, vol
(surveillance), incendie ;
- de communiquer dans l'espace interne et externe de l'habitat.
La Gestion Technique Centralisée (GTC) est un système de traitement des
informations d'un seul domaine technique (chauffage, éclairages, climatisation, ...) provenant
d'un même site qui utilise généralement un réseau de communication propriétaire (propre au
constructeur).
La Gestion Technique des Bâtiments (GTB) est l'ensemble des systèmes de traitement
des informations provenant d'un même site. La GTB traite les mêmes éléments que la
domotique à une plus grande échelle.
▪ Gestion du confort ;
▪ Sécurité incendie ;
▪ Contrôle d’accès ;
▪ Détection intrusion ;
▪ Vidéo-surveillance ;
▪ Gestion énergétique ;
▪ Gestion électrique ;
▪ Smart Building.

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

La Télégestion est la gestion à distance d'une installation technique incluant le


traitement de données économiques et statistiques. La télégestion permet donc le contrôle
continu et automatisé du fonctionnement d'une installation en assurant les fonctions suivantes :
- Acquisition, conditionnement et mesure des données ;
- Détection et enregistrement des événements et changements d'états ;
- Synthèse et présentation des informations ;
- Automatisation d'actions locales ou distantes ;
- Actions à distance en télécommande et télé réglage.
Pour notre installation, il s’agit d’une gestion technique du bâtiment.
I.2 Principaux avantages de la GTB
Les intérêts de la GTB sont nombreux, mais elle permet avant tout une gestion optimale
des différentes installations, une réduction des coûts de maintenance et une détection plus rapide
des pannes. Les avantages que la GTB peut apporter sont :

- Économies d'énergie ;
- Amélioration du confort, bien être au sein du bâtiment ;
- Réduction des coûts d'exploitation voire d'installation ;
- Facilité d'utilisation (autonomie du client) ;
- Réduction des déplacements et intervention très rapides à distance ;
- Fiabilité des installations - fonctionnement sans discontinuité ;
- Surveillance du bâtiment 24h/24 et 7j/7 ;
- Retransmission des alarmes par mail, fax, ou serveur local ;
- Sécurité des utilisateurs ;
- Compatibilité des systèmes avec quasi toutes les marques d'automates du marché ;
- Possibilité d'optimiser et valoriser l'équipe technique.

I.3 Architecture GTB : gestion locale


L'ensemble des fonctions de la régulation est réparti sur des composants comprenant :
 Des capteurs : pour prélever l’information sur le comportement du système
contrôlé et la transférer vers la centrale de la supervision.
 Des actionneurs : pour transférer les ordres au système contrôlé.
 Des automates programmables : pour la commande de processus industriels par
un traitement séquentiel. Il envoie des ordres vers les actionneurs à partir de
données d’entrées des capteurs, de consignes et d’un programme informatique.
 Une intelligence centrale : pour la supervision globale des systèmes contrôlés.
La figure ci-dessous montre une architecture simplifiée d'un réseau GTB.

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Figure 36 : Architecture simplifiée d'un réseau GTB

I.4 Démarche
Pour réaliser une GTB, il faut suivre les étapes suivantes :
 Etape 1 : Comprendre les besoins
Les besoins des interlocuteurs sont de plus en plus complexes et différents. Chacun
possède ses propres objectifs et contraintes qu’il s’agit d’identifier, car la GTB devra satisfaire
l’ensemble des utilisateurs du début du projet jusqu’à la fin de vie du bâtiment.
 Etape 2 : Construire la solution adaptée
Depuis la conception du projet de l’architecture, jusqu’à la maintenance des
équipements, il faudra effectivement veiller à un choix de solutions durables, flexibles et
conformes aux exigences de chacun.
- Définition du principe de fonctionnement global du bâtiment et de l’architecture ;
- Amélioration du bien-être (gestion de l’éclairage, confort, qualité d’air, sécurité et
sûreté) ;
- Définition des moyens pour atteindre le niveau de performance énergétique escompté ;
- Utilisation d’applications natives dans les automates assurant la performance et
l’évolution vers les nouvelles technologies ;
- Intégration de nouvelles solutions dans le domaine des énergies renouvelables.
Par conséquent l'innovation consiste à faire le choix d’un système de GTB permettant
l’intégration simple des différents métiers : HVAC ou CVC, efficacité énergétique, gestion de
l’éclairage, gestion des occultations, vidéosurveillance, détection intrusion, géo-localisation,
détection incendie, etc, …
Tous ces métiers étant forcément liés aux problématiques d’approvisionnement et de
gestion de l’énergie, d’équipements et de maintenance.
 Etape 3 : Mettre en œuvre les équipements
Automatisation des bâtiments, CVC, sécurité incendie, solutions de sûreté, distribution
d’énergie basse tension et éclairage : autant de solutions et de contraintes qu’il s’agira de gérer
et d'orchestrer en fonction des différents utilisateurs et des exigences client.
 Etape 4 : Assurer dans le temps le fonctionnement et la performance
Le suivi et la maintenance des installations garantissent la pérennité des investissements.

HANANE RAMI & AMINA MOBSIT 75


Rapport de Projet de Fin d’Etudes

 Durant la phase d’exploitation, les outils GTB doivent permettre de collecter, analyser
et exploiter vos données pour afficher les performances environnementales atteintes.
 Vous disposez ainsi d’une gamme complète de services pour le suivi énergétique et
thermique, l’analyse et l’optimisation des coûts de vos installations.
 Via une liaison sécurisée distante, les experts de la construction (Siemens en
l’occurrence) pourront assurer le suivi des performances du bâtiment, la surveillance
du fonctionnement, la maintenance préventive pour éviter d’éventuelles dérives.
Conclusion
Après avoir présenté la méthodologie de création de la GTB, le deuxième chapitre prendra
la relève pour la conception et la mise en œuvre de la GTB pour le Grand Théâtre de Casablanca.

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Conception et Mise en œuvre de la GTB


Introduction
Ce chapitre est consacré au travail effectué pour la conception et la mise en œuvre de la
GTB. Pour ce faire, nous allons suivre les étapes énoncées dans le premier chapitre.

II.1 Les besoins


La législation sur l’environnement, l’optimisation de la consommation d’énergie et la
sécurité des occupants a favorisé le développement de la gestion technique dans les bâtiments.
Aujourd’hui, en plus des fonctions traditionnelles (chauffage, ventilation et climatisation) la
gestion technique du bâtiment doit répondre à de nouveaux besoins tels que la détection
d’incendie, le contrôle des accès et la gestion électrique.
Dans notre installation, la GTB a pour objectif d’assurer la gestion des systèmes suivants :

 Les installations électriques.


 Les groupes électrogènes et onduleurs.
 Les ascenseurs et monte-charge.
 L'alarme incendie.
 Le système CVCD.
 L’éclairage extérieur.
 Les autres équipements.

Grâce à un suivi complet de l’ensemble des paramètres de l’installation, la GTB a comme


tâches à effectuer de gérer au plus juste les consommations d’énergie, détecter toute anomalie,
et traiter cette dernière en conséquence. Ainsi le confort est optimisé en affinant les réglages
après analyse des relevés.

L’accès à l’ensemble des équipements grâce à une interface graphique permet un confort
d’utilisation qui facilite l’exploitation du site.
L'installation de la GTB pour le théâtre comportera sommairement :

- une unité centrale ;


- une imprimante d'alarme ;
- une imprimante graphique de journaux ;
- un ensemble de sous-stations ;
- un ensemble de capteurs, actionneurs et câblages ;

II.1.1 Unité centrale


L'unité centrale est le centre de la GTB qui traite les informations acquises (entrées) et
émet les ordres appropriés à chaque système (sorties). Elle doit pouvoir gérer un ensemble de
points (E/S) que nous allons détaillés dans la suite pour l’ensemble du site. Ces points physiques
seront extensibles par une simple programmation.

HANANE RAMI & AMINA MOBSIT 77


Rapport de Projet de Fin d’Etudes

L'unité centrale doit être capable de récupérer l'ensemble des informations nécessaires
pour la supervision des installations. Le poste de travail de l’unité centrale de la supervision
permet d’archiver des données, stocker les bases de données du système et fournir les moyens
de signalisation des alarmes de manière audible, visuelle ou par impression et mail.

La fenêtre de dialogue des alarmes sera toujours celle classée en premier, peu importe
l’application actuellement en cours. L’impression des alarmes sera adressée au port et postes
adéquats.

II.1.2 Sous-stations
Le CCTP impose que le système de GTB doit être réalisé à travers des sous-stations qui
seront réparties dans le théâtre suivant la concentration géographique des équipements à gérer
et conformément au plan de masse.

Chaque sous-station devra permettre la centralisation des données à son niveau, leurs
traitements, ainsi que leurs transmissions au poste de travail. Elle devra convertir les signaux
des points en données numériques et inversement.

Les sous-stations doivent permettre toutes les fonctions de programmations, de régulation


et d'automatisme, et être capable de prendre en compte tous les points situés à son niveau
géographique, suivant la liste des points réalisée par la suite, tout en mentionnant l’ensemble
des points analogiques (E / S) et des points digitaux (E / S).

II.2 La conception
II.2.1 Répartitions des sous-stations
Les sous-stations doivent être répartir par zone. Pour cela, nous avons choisi des sous-
stations par bloc. Donc nous avons au total 9 sous-stations :

 Sous-station BLOC 1&2 ;


 Sous-station BLOC 7&10 ;
 Sous-station BLOC 6&13 ;
 Sous-station BLOC 8&9 ;
 Sous-station BLOC 12 ;
 Sous-station BLOC 11 ;
 Sous-station BLOC 3 ;
 Sous-station BLOC 4 ;
 Sous-station BLOC 5.

II.2.2 Equipements à intégrer


La GTB comporte plusieurs intégrations de divers systèmes, Chaque intégration va
permettre l’acquisition des fonctions primordiales à gérer.

Pour chaque fonction ou équipement, nous avons déterminé s’il s’agit d’une entrée ou
d’une sortie, puis pour chaque entrée ou sortie, les points analogiques et numériques.

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Les tableaux ci-après décrivent pour chaque intégration le choix des points et leurs types.
II.2.2.1 Intégration transformateurs
Pour notre installation, nous avons trois transformateurs :

 2 transformateurs Nord (2x1600KVA).


 1 transformateur Sud (1250KVA).
Le tableau ci-dessous présente l’intégration prévu pour chaque transformateur :
Equipement ETOR STOR EANA SANA
Défaut général Disjoncteur MT 1
Défaut général Disjoncteur MT cellule protection TR 1
Température Seuil 1 1
Température Seuil 2 1
Pression Seuil 1 1
Pression Seuil 2 1
Ordre d'ouverture disjoncteur protection générale 1
Ordre d'ouverture disjoncteur protection TR 1
Ordre de fermeture disjoncteur protection TR 1

Tableau 28 : Intégration des équipements du TR

II.2.2.2 Intégration des TGBT


Les deux TGBT Nord et Sud doivent être intégrés dans la GTB. Il est à mentionner que
chaque équipement est représenté par un point, sauf pour la synthèse de défaut des départs de
tête. Le TGBT Nord comporte 51 départs, alors que le TGBT Sud comporte 30 départs.
Le tableau ci-dessous présente l’intégration du TGBT Nord :
Equipement ETOR STOR EANA SANA
Présence tension 1
Synthèse de Défaut Départs de tête 51
Position disjoncteur normal 1
Position disjoncteur secours 1
Tension simple 1
Tension composée 1
Courant par phase 1
Fréquence 1
Puissance active 1
Puissance réactive 1
Puissance apparente 1
Facteur de puissance 1

Tableau 29 : Intégration des équipements du TGBT NORD

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II.2.2.3 Intégration des onduleurs


Le théâtre comporte deux onduleurs, l’onduleur Nord et l’onduleur Sud. Pour chaque
onduleur trois équipements sont prévus, présentés dans le tableau suivant :
Equipement ETOR STOR EANA SANA
Synthèse de défaut Onduleur 1
Fin Autonomie Onduleur 1
Présence tension 1

Tableau 30 : Intégration des équipements de l’onduleur

II.2.2.4 Intégration des centrales CFA


Le lot CFA prévoit les quatre centrales suivantes :

 La centrale détection d’incendie DI ;


 La centrale Contrôle d’accès CA ;
 La centrale anti-intrusion ;
 La centrale du système informatique.
Le tableau ci-dessous englobe les équipements nécessaires pour chaque centrale :
Equipement ETOR STOR EANA SANA
Normal / Défaut Armoire 1
Dérangement centrale 1
N/D Présence tension armoire 1
Etat charge batteries 1

Tableau 31 : Intégration des équipements centrale

II.2.2.5 Intégration des tableaux électriques


La gestion électrique se manifeste par l’intégration des tableaux électriques de
l’installation, à savoir :

 Tableaux divisionnaires électriques (62 tableaux);


 Tableaux éclairage extérieur (8 tableaux);
 Tableaux éclairage scéniques et sonorisation (35 tableaux).
Le tableau suivant regroupe les équipements à prévoir pour chaque tableau électrique :
Equipement ETOR STOR EANA SANA
Etat général 1
Défaut synthèse (départs) 1
Puissance en KW 1

Tableau 32 : Intégration des équipements du tableau électrique

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II.2.2.6 Intégration des ascenseurs


Le théâtre regroupe 18 ascenseurs qui doivent être intégrer dans la GTB. Le tableau ci-
après résume les 4 équipements à gérer :
Equipement ETOR STOR EANA SANA
défaut général 1
Présence de tension 1
Synthèse de défaut de machinerie 1
Personnes bloquées 1

Tableau 33 : Intégration des équipements ascenseur

II.2.2.7 Autres équipements


Les points totaux pour les intégrations restantes sont :

 Lot CVCD (Climatisation Ventilation Chauffage Désenfumage) : 1800 points (ETOR).


 Eclairage extérieur : 400 points (200 ETOR et 200 STOR).
La liste globale qui rassemble tous les points des intégrations de la GTB est présentée dans
l’ANNEXE Liste des points GTB.

II.3 La mise en œuvre


II.3.1 Architecture intégrée
II.3.1.1 Présentation de l’architecture
L’architecture est l’ensemble des principales technologies requises (mode de
communication, automate, points...) qui permet la mise en place de l’automatisation de la GTB.
Dans la figure ci-après, on trouve un exemple d’architecture intégrée.

Figure 37 : Exemple d’architecture intégrée

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Le système d’Architecture Intégrée accomplit les fonctions de la GTB en s’appuyant


sur les caractéristiques suivantes :
 Pluridisciplinarité : fonctionnalité pour un ensemble complet d’applications
d’automatisation avec normes et équipements communs ;
 Dimensions évolutives : produits, architectures et fonctionnalités pluridisciplinaires à la
bonne dimension ;
 Ethernet/IP : un seul réseau Ethernet pour les informations et les E/S ;
 Informations en temps réel : données réelles et accès ouvert pour tout le système de la
puissance et de la commande ;
 Intégration des connaissances : intégration poussée des dispositifs et du système afin
d’optimiser et de sécuriser l’ensemble géré ;
Le système d’Architecture Intégrée fournit les bases nécessaires pour optimiser toute
l’installation de façon efficace, ce qui aide à faire face de façon compétitive à l’économie aux
changements dans la demande des consommateurs.
Dans notre cas, nous avons réalisé l’architecture intégrée de notre installation à l’aide
du logiciel IAB (Integrated Architecture Builder) développé par ROCKWELL
AUTOMATION.
II.3.1.2 Logiciel Integrated Architecture Builder

Integrated Architecture Builder (IAB) est un logiciel graphique


de configuration des systèmes d’automatisation à base Logix. Il nous
aide à sélectionner le matériel et génère des nomenclatures pour les
applications incluant notamment des automates, E/S, réseaux,
variateurs, câbles et câblage On-Machine, commande d’axe et autres
équipements. Il offre une gamme très importante des automates selon
les critères de l’installation.

II.3.2 Système installé par le logiciel IAB


A l’aide du logiciel IAB, nous avons pu réaliser l’architecture intégrée de l’installation
globale du théâtre. Nous avons choisi le réseau de communication, l’automate adéquat ainsi
que les modules d’entrée/sorties. Les détails de ces choix sont présentés dans les sections qui
suivent.

II.3.2.1 Automate Compactlogix


II.3.2.1.a Généralités
Pour les fabricants et les intégrateurs systèmes dans presque toutes les industries, la
plate-forme de commande Logix améliore la productivité tout en réduisant le coût total de
possession.

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A l’inverse des architectures conventionnelles, la plate-forme de commande Logix


fournit des solutions évolutives totalement intégrées pour tous les domaines de
l’automatisation, notamment la commande discrète, de mouvement, de procédé, de traitement
par lots, des variateurs et de sécurité à l’aide d’une seule plate-forme de commande, un seul
environnement de développement et un seul protocole de communication ouvert.

La plate-forme permet de réutiliser les configurations et les pratiques techniques afin de


réduire le temps et le coût liés au développement, de répondre plus rapidement aux demandes
des clients et du marché, de réduire les coûts de maintenance, de diminuer les temps d’arrêt et
d’accéder facilement aux données de l’installation et de production afin d’améliorer la gestion
et la prise de décision.

II.3.2.1.b Contrôleur d’automatisme programmable CompactLogix


CompactLogix est un système de commande évolutif et économique pour les
applications machine autonomes de petite taille jusqu’aux applications système de taille
moyenne. Les automates CompactLogix utilisent un moteur de commande et un environnement
de développement communs afin de permettre la commande d’applications moyenne gamme
dans un environnement facile à utiliser. L’intégration étroite entre le logiciel de programmation,
l’automate et les modules d’E/S diminue le temps de développement et le coût relatif à la mise
en service et à l’utilisation normale. Cette standardisation permet l’intégration efficace d’une
application machine ou de sécurité dans le système de commande de l’installation, parce qu’elle
intègre les capacités de commande de sécurité, de mouvement, discrète et de variateur dans un
seul automate. Son format compact et sans rack est compatible avec une gamme complète de
produits Compact I/O.
II.3.2.1.c Options d’automate
Les deux options d’automates CompactLogix, réseau et autonome, sont disponibles dans
les gammes suivantes :

 CompactLogix 1769-L2x offre des E/S discrètes et analogiques intégrées, un compteur


rapide et des ports RS-232 et Ethernet. La gamme est également évolutive et permet
d’étendre le système jusqu’à 96 E/S à l’aide des populaires E/S 1769 Compact I/O.
 CompactLogix 1769-L3x offre une capacité mémoire de 750 Ko et accepte 16 modules
d’E/S locales, ainsi qu’une connexion Ethernet/IP de 10/100 Mb/s intégrée et des automates
certifiés.
 CompactLogix 1768-L4x offre une évolutivité étendue, des capacités de commande d’axe
intégrée et accepte l’utilisation de plusieurs cartes réseau.

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Figure 38 : L’automate CompactLogix

Dans notre cas, nous avons choisi comme automate : CompactLogix de série 1768-L45
développé par Rockwell Automation.

II.3.2.2 E/S distribuées modulaires en armoire


Les E/S distribuées en armoire (IP20) peuvent être placées dans toute l’application et
nécessitent une armoire. Les produits d’E/S modulaires en armoire permettent de choisir la
combinaison exacte d’interfaces d’E/S et d’adaptateurs de communication pour les besoins, ce
qui permet une plus grande souplesse dans la conception du système. En plus d’un grand choix
de modules analogiques, TOR et spécialisés.
Nous avons opté pour des modules E/S POINT I/O 1734 pour notre l’architecture.
Les E/S POINT I/O Série 1734 sont idéales pour les applications qui requièrent
souplesse et faible coût de possession. Le faible encombrement facilite l’installation sur les
panneaux dont l’espace est limité. Certains modules possèdent la technologie des composants
intelligents DeviceLogix, intégrant une capacité de résolution logique économique pour les E/S
afin de réduire le délai entre détection et déclenchement.
Les caractéristiques de ces modules d’E/S sont les suivantes :

- Conception modulaire qui permet de sélectionner indépendamment les E/S, le type de


bornes et l’interface réseau.
- Les composants s’installent facilement en coulissant et se retirent facilement pour la
maintenance.
- Système de câblage débrochable qui économise temps et argent lors de l’installation et du
dépannage.
- Les diagnostics complets et les caractéristiques configurables facilitent l’installation de
POINT I/O.
- Remplacement automatique (Auto Device Replacement – ADR) qui permet d’ajouter
facilement des fonctions et des E/S.
- Profils complémentaires dans le logiciel de programmation RSLogix 5000 qui permettent
une intégration aisée dans les systèmes d’Architecture Intégrée.

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Figure 39 : Les modules d’E/S POINT I/O Série 1734

II.3.2.3 Réseau Ethernet /IP


Le réseau Ethernet/IP est le premier réseau industriel dans le monde ; offre les solutions
industrielles les plus étendues et a fait ses preuves dans les applications les plus exigeantes
avec:

 Base installée la plus importante avec plusieurs millions de stations ;


 Plus de 300 fournisseurs ;
 Des milliers de gammes de produits disponibles ;
 Réseau privilégié des clients de Rockwell Automation.

Caractéristiques d’Ethernet/IP
Ethernet/IP a les caractéristiques suivantes :

- Portabilité entre différentes liaisons de données (Ethernet et WiFi) et acheminement IP sur


l’infrastructure du réseau d’usine et entre les réseaux étendus.
- La transmission par passerelle et l’acheminement transparents ne requièrent aucun actif
supplémentaire, comme des proxies des dispositifs de stockage et transmission.
- Mise en œuvre souple et sécurisée du système qui permet aux systèmes informatiques et de
fabrication de collaborer facilement pour déployer et maintenir la sécurité, la fiabilité et la
qualité du service dans toute l’installation.
- Architecture réseau modulaire et évolutive qui utilise des normes ouvertes, ce qui permet
de déployer rapidement et facilement de nouvelles technologies et capacités
- Conception testée et validée et recommandations de mise en œuvre, ainsi que les bonnes
pratiques pour une architecture réseau Industrielle/informatique convergente.

Intégration dans l’architecture

- Intégration facile avec les installations Ethernet et TCP/IP existantes, sans spécifications,
conditions ou produits spéciaux.

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

- Utilise des produits du commerce, comme les switchs/routeurs/pare-feux Ethernet, caméras


IP et téléphonie IP, ainsi que des technologies comme la transmission sans fil ou les courants
porteurs en ligne.
- Les outils communs pour les réseaux industriels ne requièrent pas de formation ou de
connaissances spéciales de la part du personnel informatique.
- Prépare votre application et vos réseaux pour l’avenir grâce à l’utilisation des évolutions en
cours des protocoles Ethernet et TCP/IP standard.
II.3.2.4 Architecture finale par IAB
Après avoir énoncé le matériel utilisé, nous allons présenter l’architecture détaillée du
système réalisé par IAB.

II.3.2.4.a Système global


Le système global installé se compose de l’automate CompactLogix, et de 9 sous-stations.
La figure ci-après présente le système :

Figure 40 : Le système global de la GTB

II.3.2.4.b Réseau installé


Le projet contient un seul réseau de type Ethernet/IP

La figure suivante présente la vision générale de l’infrastructure du réseau qui englobe 10


switches qui permettent l'interconnexion des appareils reliés à un même réseau physique:

Figure 41 : L’infrastructure globale du réseau

La figure suivante présente les 6 ports du switch1 :

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Figure 42 : Détails du switch 1

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Figure 43 : Détails des 9 autres switches

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La figure 43 englobe les équipements reliés aux ports des 9 switches, qui sont tous reliés
au réseau Ethernet/IP de l’automate CompactLogix.

Conclusion
Dans cette partie nous avons pu s’initialiser à propos de l’étude de la gestion technique
de bâtiment. Nous avons réussi à d’éclaircir les implications de la GTB par la réalisation de la
liste des points à intégrer, le choix de l’automate et les modules d’E/S ainsi que le protocole de
communication adéquat.

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Partie IV

Etude financière du projet

Cette dernière partie sera consacrée à l’étude


financière en ce qui concerne le chiffrage du matériel
afin d’estimer le coût global du projet et de donner
une idée générale sur ses dépenses.

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

I. Introduction
L'évaluation financière d’un projet est la phase de l'étude qui permet d'analyser si ce
projet est viable, et dans quelles conditions, compte tenu des normes et des contraintes qui lui
sont imposées, et à partir des études techniques et commerciales déjà réalisées.
Quelle que soit la méthode d’estimation retenue, la démarche d’estimation des coûts suppose :

 d’assurer la collecte et le stockage de données historiques sur les coûts des projets qui vont
servir de documentation de référence ;
 d’analyser les caractéristiques techniques et économiques du projet à estimer afin de mettre
en œuvre le plan de l’estimation (données de références, méthodes retenues, mises à jour
nécessaires…) ;
 d’apprécier le degré de précision des chiffres obtenus afin de constituer les provisions
nécessaires.

II. Evaluation du prix du matériel


Après avoir élaboré les solutions et les études techniques du projet, nous avons établi
une étude quantitative afin de remplir un bordereau de prix qui va nous permettre de donner
une estimation sur le coût du projet.
Le bordereau de notre projet est donné par le tableau ci-dessous.

Désignation Quantité Unité P.U HT Total


POSTE DE LIVRAISON
Cellules arrivée/départ motorisées 2 U 32 104,74 64 209,48
Cellules d'arrivée/départ 2 U 27 439,95 54 879,90
Cellule de Comptage Moyenne Tension 1 U 47 263,95 47 263,95
Cellule de protection générale MT 1 U 212 463,95 212 463,95
Transformateur MT/BT 1600 KVA 2 U 385 732,20 771 464,40
Transformateur MT/BT 1250 KVA 1 U 290 080,00 290 080,00
Liaison Moyenne Tension entre Le Poste Nord et le Poste
1 m 42 000,00 42 000,00
Sud
Liaison moyenne tension entre cellules et transformateurs
1 Ens 11 692,11 11 692,11
MT/BT
Disjoncteur général débrochable pour transformateur 1600
2 U 97 765,47 195 530,94
KVA
Disjoncteur général débrochable pour transformateur 1250
1 U 77 765,47 77 765,47
KVA
Compensation à vide du transformateur 1600 KVA 2 U 21 000,00 42 000,00
Compensation à vide du transformateur 1250 KVA 1 U 19 000,00 19 000,00
Compensation en charge du transformateur 1600 KVA 2 U 160 000,00 320 000,00
Compensation en charge du transformateur 1250 KVA 1 U 120 000,00 120 000,00
Accessoires de sécurité 1 Ens 7 000,00 7 000,00

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Eclairage et prise de courant du poste de transformation et


1 Ens 3 353,85 3 353,85
coffret des auxiliaires du poste de transformation

Total 2 278 704,05


Tableau 34 : Coût du matériel du poste de livraison

Désignation Quantité Unité P.U HT Total


COURANTS FORTS
Canalisation entre transformateurs nord et armoire
2 Ens 26 600,00 53 200,00
TGBT nord KTA 30
Liaison basse tension entre transformateur sud et
1 Ens 19 000,00 19 000,00
armoire TGBT sud
1 541
Groupe électrogène 1 Ens 1 541 400,00
400,00
ONDULEURS
Onduleur pour le nord (l'administration) 40 KVA 1 U 137 995,20 137 995,20
Onduleur pour le sud (village d'artiste) 60 KVA 1 U 156 643,20 156 643,20
TRANSFORMATEUR D'ISOLEMENT POUR TGS
Transformateur BT/BT 800 KVA 1 U 672 000,00 672 000,00
TOTAL TABLEAUX ELECTRIQUES
TABLEAUX ELECTRIQUES
Tableau général basse tension nord 1 U 76 037,58 76 037,58
Tableau général basse tension sud 1 U 54 312,56 54 312,56
Tableau général de sécurité TGS 1 U 34 312,00 34 312,00
Tableau général de sonorisation scénique TG
SONO
1 U 15 000,00 15 000,00
TABLEAU DE DISTRIBUTION PARTIE NORD
Tableau de distribution 58 U 9 000,00 522 000,00
TABLEAU DE DISTRIBUTION PARTIE SUD
Tableau de distrubution 45 U 9 000,00 405 000,00

Total 3 686 900,54


Tableau 35 : Coût des onduleurs et tableaux électriques

Désignation Quantité Unité P.U HT Total


COURANTS FORTS
CIRCUITS TERMINEAUX
Prise de courant Normal 405 U 174,782608 70 786,96
Prise de courant Ondulée 55 U 174,782608 9 613,04
Boite au sol (2 prises normal+ prise ondulée) 6 U 800 4 800,00
Total 85 200,00
Tableau 36 : Coût des circuits terminaux

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Désignation Quantité Unité P.U HT Total


CHEMINS DES CABLES
Chemins de câbles 365 x 63 1406,8 m 200,00 281 360,00
Chemins de câbles 305 x 63 207 m 130,00 26 910,00
Chemins de câbles 215 x 63 220,5 m 90,00 19 845,00
Chemins de câbles 155 x 63 67 m 80,00 5 360,00
Chemins de câbles 125 x 63 154 m 70,00 10 780,00
Chemins de câbles 100 x 33 102 m 65,00 6 630,00
Chemins de câbles 95 x 63 1884 m 60,00 113 040,00
Total 463 925,00
Tableau 37 : Coût des chemins des câbles

Désignation Quantité Unité P.U HT Total


LUSTRERIE
Hublot Etanche pour terrasse 55 U 63 3465
Luminaire 2x36W Etanche pour Locaux
670 U 280 187600
Techniques
Luminaire 4x14W 186 U 490 91140
Spot Encastré pour Sanitaire 406 U 168 68208
Applique pour Escalier 207 U 273 56511
Spot Encastré 2x26W pour Couloir 728 U 294 214032
Spot encastré (Décorateur) 777 U 560 435120
Projecteur de scène - type 1- Douche 1
14 U 672 9408
(Décorateur)
Projecteur de scène - type 2- Douche 2
111 U 672 74592
(Décorateur)
Spot escamote (Décorateur) 12 U 700 8400
Luminaire de fond de salle -gorge verticale
42 U 574 24108
(Décorateur)
Luminaire pour galeries - gorge horizontale
477 U 574 273798
(Décorateur)
Eclairage pour pétales plafond -voie lactée
1086 U 546 592956
(Décorateur)
Luminaire pour pied de falaise - pied de falaise
45 U 557,2 25074
(Décorateur)
Projecteur scène - type 3- douche 3
16 U 586,6 9385,6
(Décorateur)
Bouton poussoir 272 U 259,034608 70457,41338
Interrupteur simple allumage encastré 130 U 191,880808 24944,50504
Interrupteur va et vient 18 U 200,058208 3601,047744
Interrupteur simple allumage étanche 190 U 278,6 52934

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Détecteur de Présence 188 U 1250,234608 235044,1063


Bloc Autonome de Sécurité (60Lm) 577 U 546 315042
Bloc d'éclairage d'ambiance (360Lm) 91 U 700 63700
Tube néons foyers (Décorateur) 37 U 550,2 20357,4
luminaire archi 27 U 980 26460
Total 2 886 338,07
Tableau 38 : Coût de la lustrerie

Quantité Unité P.U HT Total


CÂBLES BASSE TENSION
POUR TGBT NORD
U1000R2V 1*120 Alu 2395 m 28,65 68616,75
U1000R2V 1*150 Alu 2114 m 35 73990
U1000R2V 1*185 Alu 938 m 43 40334
U1000R2V 1*185 Cuivre 368 m 260,85 95992,8
U1000R2V 1*240 Alu 3466 m 53,4 185084,4
U1000R2V 1*300 Alu 1600 m 69,55 111280
U1000R2V 1*35 Alu 237 m 9,35 2215,95
U1000R2V 1*50 Alu 751 m 12,1 9087,1
U1000R2V 1*630 Alu 40 m 17,55 702
U1000R2V 1*70 Alu 907 m 17,55 15917,85
U1000R2V 1*95 Alu 1372 m 23,2 31830,4
U1000R2V 3X240+G95 Alu 90 m 229,9 20691
U1000R2V 4G16 Cuivre 416 m 87,58 36433,28
U1000R2V 4G25 Cuivre 160 m 135,82 21731,2
U1000R2V 4G50 Cuivre 175 m 233,41 40846,07791
U1000R2V 4G35 Cuivre 608 m 183,07 111306,56
U1000R2V 4G50 Alu 462 m 130 60060
U1000R2V 4X150 Alu 240 m 180 43200
U1000R2V 4X185 Alu 1453 m 221,7 322130,1
U1000R2V 4X240 Alu 2008 m 282,8 567862,4
U1000R2V 4X300 Alu 120 m 300 36000
U1000R2V 4X50 Alu 174 m 50,4 8769,6
U1000R2V 4X70 Alu 204 m 91,5 18666
U1000R2V 4X50 Cuivre 72 m 280,4 20188,8
U1000R2V 4X70 Cuivre 40 m 407,6 16304
U1000R2V 5G10 Cuivre 1591 m 83,35 132609,85
U1000R2V 5G16 Cuivre 976 m 127,85 124781,6
U1000R2V 5G6 Cuivre 282 m 49,75 14029,5
U1000R2V 1*16 Cuivre 72 m 24,75 1782
U1000R2V 1*25 Cuivre 40 m 38,6 1544
U1000R2V 3G1.5 Cuivre 3219 m 9,06 29164,14

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

U1000R2V 3G2.5 Cuivre 5619 m 13,56 76193,64


U1000R2V 3G4 Cuivre 2975 m 21,55 64111,25
U1000R2V 3G6 Cuivre 166 m 32,14 5335,24
U1000R2V 3G10 Cuivre 228 m 51,48 11737,44
POUR TGBT SUD
U1000R2V 1*10 Cuivre 225 m 15,8 3555
U1000R2V 1*150 Alu 2543 m 35 89005
U1000R2V 1*16 Cuivre 60 m 24,75 1485
U1000R2V 1*185 Cuivre 640 m 260,85 166944
U1000R2V 1*185 Alu 466 m 43 20038
U1000R2V 1*240 Alu 3500 m 53,4 186900
U1000R2V 1*300 Alu 1250 m 69,55 86937,5
U1000R2V 1*50 Alu 100 m 12,1 1210
U1000R2V 1*6 Cuivre 450 m 12,75 5737,5
U1000R2V 1*70 Alu 298 m 17,55 5229,9
U1000R2V 1*95 Alu 289 m 23,2 6704,8
U1000R2V 4G70 Alu 210 m 80,6 16926
U1000R2V 4X50 Cuivre 60 m 50,4 3024
U1000R2V 5G16 Cuivre 148 m 127,85 18921,8
U1000R2V 5G2.5 Cuivre 105 m 49,8 5229
U1000R2V 5G35 Cuivre 80 m 291,6 23328
U1000R2V 5G4 Cuivre 521 m 84,2 43868,2
U1000R2V 5G6 Cuivre 60 m 102,6 6156
U1000R2V 5G10 Cuivre 227 m 114,2 25923,4
U1000R2V 1*120 Alu 147 m 28,85 4240,95
U1000R2V 1*35 Alu 65 m 9,35 607,75
U1000R2V 3X150+N150 Alu 270 m 132,05 35653,5
U1000R2V 3X95+N95 Alu 195 m 89,1 17374,5
U1000R2V 4X120 Alu 284 m 150,13 42636,92
U1000R2V 4X150 Alu 294 m 170,12 50015,28
U1000R2V 4X185 Alu 700 m 211,7 148190
U1000R2V 4X240 Alu 2192 m 272,8 597977,6
U1000R2V 3G1.5 Cuivre 2515 m 221,7 557575,5
U1000R2V 3G2.5 Cuivre 1620 m 13,56 21967,2
U1000R2V 3G4 Cuivre 125 m 21,55 2693,75
POUR TGS
U1000R2V 1*185 Cuivre 480 m 318,237 152753,76
U1000R2V 1*240 Cuivre 510 m 338,1 172431
CR1/PVC 1*185 Cuivre 185 m 370 68450
CR1/PVC 1*95 Cuivre 1350 m 300 405000
CR1/PVC 4X185 Cuivre 185 m 2 123,25 392801,25
CR1/PVC 5G10 Cuivre 210 m 180 37800
CR1/PVC 5G16 Cuivre 1474 m 200 294800

HANANE RAMI & AMINA MOBSIT 95


Rapport de Projet de Fin d’Etudes

CR1/PVC 5G2.5 Cuivre 10 m 120 1200


CR1/PVC 5G25 Cuivre 190 m 220 41800
U1000R2V 5G10 Cuivre 100 m 139,32 13932
Total 6 197 552,99
Tableau 39 : Coût des câbles basse tension

Désignation Quantité Unité P.U HT Total


Disjoncteur
TGBT NORD
NS100LST22SE 40,0 A 4P3D 6 U 4 921,25 29 527,50
NS100LST22SE 100,0 A 3P3D 2 U 4 821,25 9 642,50
NS100LTM100D 100,0 A 3P3D 1 U 5 821,25 5 821,25
NS100LTM100D 100,0 A 4P3D 1 U 5 921,25 5 921,25
NS100LTM16D 16,0 A 4P3D 3 U 5 921,25 17 763,75
NS100LTM25D 25,0 A 4P3D 3 U 5 821,25 17 463,75
NS100LTM40D 40,0 A 4P3D 1 U 5 821,25 5 821,25
NS100LTM63D 63,0 A 3P3D 4 U 5 821,25 23 285,00
NS100LTM63D 63,0 A 4P3D 2 U 5 921,25 11 842,50
NS100LTM80D 80,0 A 3P3D 2 U 5 821,25 11 642,50
NS160LTM125D 125,0 A 3P3D 2 U 10 595,00 21 190,00
NS160LTM125D 125,0 A 4P3D 1 U 11 595,00 11 595,00
NS160LTM160D 160,0 A 3P3D 2 U 10 595,00 21 190,00
NS250LTM200D 200,0 A 3P3D 1 U 10 703,00 10 703,00
NS250LTM200D 200,0 A 4P3D 1 U 11 132,00 11 132,00
NS250LTM250D 250,0 A 3P3D 1 U 10 703,00 10 703,00
NS3200H 2.0A 3200,0 A 4P3D 1 U 8 703,00 8 703,00
NS400LST23SE 400,0 A 3P3D 1 U 13 825,00 13 825,00
NS400LST23SE 400,0 A 4P3D 8 U 15 950,00 127 600,00
NS630LST23SE 630,0 A 3P3D 1 U 25 421,00 25 421,00
NS630LST23SE 630,0 A 4P3D 2 U 33 121,00 66 242,00
NS800L 2.0A 800,0 A 3P3D 2 U 37 275,65 74 551,30
NS800L 2.0A 800,0 A 4P3D 2 U 38 275,65 76 551,30
TGBT SUD
NG125L 16,0 A 4P3D 8 U 3 643,40 29 147,20
NS1250N 2.0A 1250,0 A 3P3D 1 U 38 071,00 38 071,00
NS160NST22SE 40,0 A 4P3D 3 U 9 595,00 28 785,00
NS160NTM100D 100,0 A 3P3D 1 U 10 595,00 10 595,00
NS160NTM100D 100,0 A 4P3D 1 U 11 595,00 11 595,00
NS160NTM125D 125,0 A 3P3D 2 U 10 595,00 21 190,00
NS160NTM125D 125,0 A 4P3D 2 U 11 595,00 23 190,00
NS160NTM160D 160,0 A 3P3D 1 U 10 595,00 10 595,00
NS160NTM16D 16,0 A 4P3D 1 U 11 595,00 11 595,00
NS250NTM200D 200,0 A 3P3D 2 U 10 703,00 21 406,00
NS400NST23SE 400,0 A 3P3D 4 U 21 141,00 84 564,00
NS630NST23SE 630,0 A 3P3D 1 U 25 421,00 25 421,00

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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

NS630NST23SE 630,0 A 4P3D 1 U 33 121,00 33 121,00


TGS
NS1600N 2.0A 1600,0 A 4P3D 1 U 11 595,00 11 595,00
NS100NST22SE 40,0 A 4P4D 2 U 5 921,25 11 842,50
NS100NTM16D 16,0 A 4P4D 8 U 5 921,25 47 370,00
NS100NTM40D 40,0 A 4P4D 1 U 5 921,25 5 921,25
NS100NTM80D 80,0 A 4P4D 1 U 5 921,25 5 921,25
NS160NTM160D 160,0 A 4P4D 1 U 7 921,25 7 921,25
Total 1 057 984,30
Tableau 40 : Coût du matériel de protection

III. Estimation du coût total du projet


Nous allons récapituler le prix total du matériel nécessaire pour l’exécution du projet.
Les résultats trouvés sont regroupés dans le tableau ci-après :

Liste du matériel Coût total


Matériel de poste de livraison 2 278 704,05
Transformateurs, onduleurs et tableaux 3 686 900,54
électriques
Circuits terminaux 85 200,00
Chemins de câble 463 925,00
Lustrerie 2 886 338,07
Câbles basse tension 6 197 552,99
Matériel de protection 1 057 984,30
Total 16 656 604,95
Tableau 41 : Coût total de l’installation

En prenant compte du T.V.A, qui est de 22%, on trouve un prix total de :

20 321 058,04 DH
Avec 10% des Autres charges, le coût de marché est :

22 353 163, 84 DH
IV. Conclusion
Dans cette dernière partie, il a été lieu de chiffrer les détails de l’investissement du projet
tout en essayant de se rapprocher le plus que possible de la réalité des choses. Nous avons
essayé d’estimer le coût global du projet, du fait de son importance pour toute étude de divers
projet.

HANANE RAMI & AMINA MOBSIT 97


Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Conclusion générale
Notre projet de fin d’études, effectué au sein de SPIE Maroc, avait comme
objectif de réaliser l’étude el le dimensionnement de l’installation électrique du
projet du GRAND THEATRE de Casablanca.
Dans ce travail, nous avons respecté le cahier des charges qui nous a été
proposé tout en intégrant à chaque fois, les orientations et les priorités de
l’entreprise ainsi que les remarques des professionnels du domaine électrique.
Durant la réalisation de ce projet, le travail que nous avons réalisé se résume
en trois phases principales :

- La première phase consistait à étudier la partie courant fort dans laquelle nous
avons établi le bilan des puissances, nous avons choisi le régime du neutre et
les transformateurs appropriés à notre installation et nous avons dimensionné
les canalisations MT et BT.
- Dans la deuxième phase, nous avons réalisé une gestion technique du bâtiment
dans laquelle nous avons conçu une architecture qui comporte l’automate, les
modules d’E/S et le protocole de communication.
- Dans la dernière phase, nous avons fait une étude technico-économique pour
estimer le coût global du projet.
Cependant, ce projet nous a permis également de découvrir et d’utiliser
plusieurs outils informatiques : DIALUX, CANECO BT, AUTOCAD et IAB.
Finalement, le travail que nous avons réalisé, nous a permis d’une part, de
nous intégrer dans le milieu industriel, et d’autre part d’établir des relations avec
des professionnels confirmés dans le domaine électrique qui nous ont aidé à
développer nos capacités d’adaptation et enrichir nos connaissances techniques.
Il nous a permis aussi de mieux percevoir les différents défis que peut rencontrer
un ingénieur dans la réalisation de ses projets.

HANANE RAMI & AMINA MOBSIT 98


Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Références
Bibliographie :

 Norme NF C 15-100 : Installations électriques à basse tension.


 Norme NFC 13-100 : Postes de livraison établis à l'intérieur d'un bâtiment et
alimentés par un réseau de distribution publique HTA.
 Norme NF EN 12464-1 : Éclairage des lieux de travail.
 Catalogues d'éclairage (DISANO, PHILIPS).
 Le guide pratique UTE C15-105.
 Guide de la distribution basse et moyenne tension – Merlin Gérin.
 Cours d’installations électriques-2éme année GE à l’ENSEM de
M. ELMARIAMI.
 Rapport de formation Stage G3 Scheneider electric ,1998.
 Cahier des clauses techniques particulieres L 31 : Courants Forts Octobre 2013.
 Cahier des clauses techniques particulieres L 33 : Gestion technique du bâtiment
Octobre 2013.
 Cahier des limites de prestations.
 Manuel d’utilisation : POINT I/O EtherNet/IP Adapter Module 173AENT
Allen-Bradely Rockwell automation.
 Guide de sélection : Architecture des systèmes compacts Allen-Bradely
Rockwell automation.
 Tarif câbles Nexans 2012.

Webographie :

 www.schema-electrique.net
 www.shneider-electric.com
 http://www.spie.com/fr
 www.rockwellautomation.com

HANANE RAMI & AMINA MOBSIT 99


Rapport de Projet de Fin d’Etudes

Annexes
ANNEXE 1 : Tableau d’éclairement moyen

ANNEXE 2 : Tableau de la détermination de l’indice du local I

ANNEXE 3 : Méthode de référence en fonction des modes de pose

ANNEXE 4 : Facteur de correction k2 en fonction des nombres des circuits jointifs

ANNEXE 5 : Facteur de correction k3 (influence de la température ambiante)

ANNEXE 6 : Section minimale pour les canalisations non enterrées BT

ANNEXE 7 : Le choix des disjoncteurs de sources et de départ en fonction du nombre et de la

puissance des transformateurs d’alimentation

ANNEXE 8 : Choix des disjoncteurs Compact NS100 à 250

ANNEXE 9 : Le tableau des modes de pose MT

ANNEXE 10 : Coefficient des matériaux pour la vérification de la contrainte thermique

ANNEXE 11 : Section nominale en fonction du courant admissible MT

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ANNEXE 1 : Tableau d’éclairement moyen
ANNEXE 2 : Tableau de la détermination de l’indice du local I
ANNEXE 3 : Méthode de référence en fonction des modes de pose
ANNEXE 4 : Facteur de correction k2 en fonction des nombres des circuits
jointifs

ANNEXE 5 : Facteur de correction k3 (influence de la température ambiante)


Température Isolation
ambiantes Elastomère Polychlorure de Polyéthylène réticulé (PR)
(°C) (caoutchouc) vinyle butyle, éthylène,
(PVC) propylène(EPR)
10 1 ,29 1,22 1 ,15
15 1,22 1,17 1,12
20 1,15 1,12 1,08
25 1,07 1,06 1,04
30 1,00 1,00 1,00
35 0,93 0,94 0,96
40 0,82 0,87 0,91
45 0,71 0,79 0,87
50 0,58 0,71 0,82
55 - 0,61 0,76
60 - 0,50 0,71
ANNEXE 6 : Section minimale pour les canalisations non enterrées BT
Isolant et nombre de conducteurs chargés (3 ou 2)
Caoutchouc ou PVC Butyle ou PR ou éthylène PR
Lettre de B PVC3 PVC2 PR3 PR2
sélection C PVC3 PVC2 PR3 PR2
E PVC3 PVC2 PR3 PR2
F PVC3 PVC2 PR3 PR2
Section 1,5 155 175 185 195 22 23 24 26
cuivre 2,5 21 24 25 27 30 31 33 36
(mm²) 4 28 32 34 36 40 42 45 49
6 36 41 43 48 51 54 58 63
10 50 57 60 63 70 75 80 86
16 68 76 80 85 94 100 107 115
25 89 96 101 112 119 127 138 149 161
35 110 119 126 138 147 158 169 185 200
50 134 144 153 168 179 192 207 225 242
70 171 184 196 213 229 246 268 289 310
95 207 223 238 258 278 298 382 410 437
120 239 259 276 299 322 346 382 410 437
150 299 319 344 371 395 441 473 504
185 341 364 392 424 450 506 542 575
240 403 430 461 500 538 599 641 679
300 464 497 530 576 621 693 741 783
400 656 754 825 940
500 749 868 946 1083
630 855 1005 1088 1254
Section 2,5 165 185 195 21 23 25 26 28
Aluminium 4 22 25 26 28 31 33 35 38
(mm²) 6 28 32 33 36 39 43 45 49
10 39 44 46 49 54 58 62 67
16 53 59 61 66 73 77 84 91
25 70 73 78 83 90 97 101 108 121
35 86 90 96 103 112 120 126 135 150
50 104 110 117 125 136 146 154 164 184
70 133 140 1550 160 174 187 198 211 237
95 161 170 183 195 211 227 241 257 289
120 186 197 212 226 245 263 280 300 337
150 227 245 261 283 304 324 346 389
185 259 280 298 323 347 371 397 447
240 305 330 352 382 409 439 470 530
300 351 381 406 440 471 508 543 613
400 526 600 663 740
500 610 694 770 856
630 711 808 899 996
ANNEXE 7 : Le choix des disjoncteurs de sources et de départ en fonction du
nombre et de la puissance des transformateurs d’alimentation
ANNEXE 8 : Choix des disjoncteurs Compact NS100 à 250
ANNEXE 9 : Le tableau des modes de pose MT
ANNEXE 10 : Coefficient des matériaux pour la vérification de la contrainte
thermique

PVC PR
Cuivre 115 143
Aluminium 76 94

ANNEXE 11 : Section nominale en fonction du courant admissible MT

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