Fixation Des Prix Restaurant
Fixation Des Prix Restaurant
Fixation Des Prix Restaurant
Le coût de revient idéal ne doit pas dépasser le coefficient 3,5 du coût matière.
Le Principes d’Omnès :
Dans une gamme donnée, le coefficient multiplicateur, entre le prix le plus bas et le
prix le plus haut, ne doit pas être supérieur à 2,5 (3 pour une gamme supérieur à 9
plats).
Plutôt que d'élargir la gamme, on préferera la travailler en profondeur, pour satisfaire la
cible de clientèle visée.
o la dispersion de prix
Le niveau médian doit compter autant de produits que les 2 autres gammes réunies.
Si la gamme est longue, on préférera ajouter des produits en niveau bas, plutôt qu’en
haut (sauf dans un restaurant de luxe).
Pour déterminer ces 3 niveaux, il suffit de soustraire le prix le plus bas, de celui le plus
haut. Puis de séparer ce résultat en trois, pour obtenir l’écart de chaque niveau.
Exemple : prix le plus bas 8 € / prix le plus haut 23 € : 23-8 = 15. 15/3= 5
le niveau bas va donc : de 8 à 13 €
le niveau médian va donc : de 13 à 18 €
le niveau haut va donc : de 18 à 23 €
Il ne reste plus qu’à répartir les plats dans les trois niveaux de prix.
Il mesure la corrélation entre le prix moyen demandé et le prix moyen offert. Il est un
excellent outil d’analyse des ventes.
Méthode :
- <0,9 : il indique que les clients « tirent vers le bas », car les produits chers ne se
vendent pas.
- >1: il indique que les clients « tirent vers le haut », les produits bon marché ne se
vendent pas.
Cet outil doit être associé au calcul du ticket moyen théorique et à l’analyse par tranche
de prix.
o Principe de promotion
Un effort de promotion des produits sera fait sur la carte, au moyen de divers
arguments graphiques (illustration, polices, graisses...) cette mise en avant doit
correspondre au prix moyen demandé par les clients. Ainsi les plats composant les
menus et formules doivent ce situer en milieu de gamme.
Cet outil permet de mesurer l’évolution des ventes et du ticket moyen. Les
éléments retenus pour ce calcul sont : le ticket moyen par client, le suivi de
vente, quotidien, hebdomadaire ou mensuel, l’élasticité des prix.
Il est précieux pour observer si les clients sont en phase avec les prix proposés.
Calculer le prix moyen des plats de la carte (à l’exception des entrées, desserts,
menus et boissons) multiplier par 2. Si le ticket moyen réel est égal ou supérieur
au résultat, c’est super !
Malgré les changements apportés à votre carte, restez vigilant sur votre
positionnement. Ayez à l’esprit que le prix n’est pas le seul composant de votre offre.
Elle est globale et repose sur les 4 pieds porteurs de votre positionnement :
1. le Prix
2. le Produit
3. la Promotion
4. la Cible
Modifier l’un de ces facteurs à l’excès, sans modifier les autres, c’est rendre
bancal votre positionnement.
Exemple :
- Augmenter le prix sans améliorer l’offre : c’est risquer d’être perçu comme trop
cher.
- Se tourner vers une nouvelle cible, sans un discours clair : c’est risquer de
perdre sa clientèle habituelle.
Chacun de ces 4 facteurs clé, doit être observé, dans une logique globale.
L’équilibre entre ces facteurs est fragile par essence mais répond, de plus, à de
nouveaux paradoxes. Comme l’évoque Bernard Boutboul (Gira cic conseil), le
restaurant change. Il est de plus en plus perçu, par le consommateur, comme un
espace où l’on veut vivre un moment et plus seulement un lieu où l’on mange.