L'évaluation Clinique: Compétences +
L'évaluation Clinique: Compétences +
L'évaluation Clinique: Compétences +
4e trimestre 2021
TABLE DES MATIÈRES
page
2
u Symptômes
u Abréviations utilisées 4 Dyspnée 26
• Échelle de dyspnée modifiée du CRM 27
u Introduction 6 • Échelle visuelle analogique 28
u Acronyme SCORE 7 • Échelle de Borg modifiée 29
• Exemples de mécanismes de la dyspnée 30
u SCORE en un coup d’œil 9
Toux 31
u Raisonnement clinique de l’inhalothérapeute 11 Expectorations 32
u Recherche systématique des antécédents médicaux / Douleur 34
chirurgicaux pertinents 12
u Résultats d’analyses
u La littératie en santé 13 Gaz artériel et indices 35
u Signes cliniques Variations pathologiques du pH sanguin 36
Cyanose 15 Analyse sanguine 37
Hippocratisme digital 15 • Paramètres biochimiques 37
Œdème 16 • Paramètres hématologiques 42
• Numérotation et formule sanguine 44
Distension des jugulaires 17
Mouvements respiratoires anormaux 18 u Épreuves diagnostiques de la fonction pulmonaire –
spirométrie au chevet
u Signes vitaux
Critères d’acceptabilité et de reproductibilité 47
Caractéristiques, valeurs normales et informations cliniques 19
Volumes et capacités pulmonaires 48
u Modèles respiratoires 24 • Valeurs normales (adulte) 48
• Indice de Tiffeneau 49
• Courbes de spirométrie normale 50
page
3
u Repères anatomiques radiographiques 51 III • Douleur et sédation
• Échelle de sédation de RAMSEY (RSS) modifiée 66
u Auscultation pulmonaire 53
• Échelle visuelle analogique (EVA) pour adulte 67
Comment ausculter 53 • Échelle visuelle analogique (EVA) pour enfant 68
Zones d’auscultation 54 • Échelle verbale simple (EVS) 68
La question des râles 55 • Échelle numérique (EN) 68
• Échelle de vigilance-agitation de Richmond (RASS) 69
Bruits pulmonaires normaux 56 • Échelle de Payen (Behavioral Pain Scale [BPS]) 70
• Bruit bronchique ou souffle tubaire 56
• Murmure bronchovésiculaire 56 IV • Intubation
• Murmure vésiculaire (MV) 56 • Évaluation des voies respiratoires – ventilation 71
• Aide mnémotechnique MOANS 71
Bruits pulmonaires anormaux 57 • Évaluation des voies respiratoires – laryngoscopie 72
• Modifications du murmure vésiculaire 57 • Aide mnémotechnique LEMON 72
• Souffle tubaire pathologique 57 • Classes de Mallampati modifiées 73
• Crépitants 57 • Grades de Cormack et Lehane 73
• Râles continus (bronchiques) 58 • Algorithme d’intubation difficile 74
• Râles discontinus (parenchymateux) 59
V • État de conscience
Bruits anormaux d’origine non pulmonaire 60 • Score de Glasgow 76
• Stridor 60 VI • Tabagisme – test de Fagerström 77
• Frottement pleural 60
• Emphysème sous-cutané 60 VII • Pédiatrie / néonatologie
• Échelle d’APGAR 78
u Annexes • Échelle de Silverman 79
I • Insuffisance respiratoire aiguë – aide-mémoire 62 • Score de Glasgow pédiatrique 80
II • Algorithme de l’hémodynamie et des échanges gazeux 65 u Références 81
ABRÉVIATIONS UTILISÉES
page
4
ATS American Thoracic Society ERS European Respiratory Society
BPCO Bronchopneumopathie chronique obstructive (voir aussi MPOC) FC Fréquence cardiaque
BPM Battement par minute (aussi batt./min)* FiO2 Fraction inspiratoire en oxygène
cmH2O Centimètre d’eau g/l Gramme par litre
—
C(a-v)O2 Différence artérioveineuse en contenu d’oxygène Hb Hémoglobine
CaO2 Contenu artériel en oxygène HCO3– Concentration en ions bicarbonates
CEAM Centre d’enseignement sur l’asthme ou la MPOC IC Index cardiaque
CI Capacité inspiratoire IRVP Index de résistance vasculaire pulmonaire
CPT Capacité pulmonaire totale IRVS Index de résistance vasculaire systémique
CRF Capacité résiduelle fonctionnelle IVÉj Index de volume d’éjection
CV Capacité vitale IWSVD Index de travail d’éjection du ventricule droit
CVF Capacité vitale forcée IWSVG Index de travail d’éjection du ventricule gauche
—
CvO2 Contenu veineux en oxygène l Litre
DC Débit cardiaque mm/h Millimètre par heure
DEP Débit expiratoire de pointe mmHg Millimètre de mercure
dl Décilitre mmol/l Millimole par litre
•
DO2 Transport en oxygène MPOC Maladie pulmonaire obstructive chronique (voir aussi BPCO)
2, 3 DPG 2, 3 dyphosphoglycérate ms Milliseconde
EPP Écoulement pharyngé postérieur O2Ex Rapport d’extraction en oxygène
EtCO2 CO2 expiré OAP Œdème aigu du poumon
page
5
OMI Œdème des membres inférieurs s Seconde
P50 PaO2 à 50 % d’oxyhémoglobine SaO2 Saturation artérielle en oxygène
PACB Pression artérielle capillaire bloquée SDRA Syndrome de détresse respiratoire aiguë
PAECO2 Pression alvéolaire expirée en CO2 SIADH Syndrome de sécrétion inappropriée de l’hormone antidiurétique
PAM Pression artérielle moyenne SpO2 Saturation pulsatile en oxygène
—
PaO2 Pression artérielle en oxygène SvO2 Saturation veineuse en oxygène
PAO2 Pression alvéolaire en oxygène THb Taux d’hémoglobine totale
PAPd Pression artérielle pulmonaire diastolique Vc* Volume courant
PAPmoy * Pression moyenne de l’artère pulmonaire VCI Veine cave inférieure
PAPO Pression de l’artère pulmonaire d’occlusion VCS Veine cave supérieure
PAPs Pression artérielle pulmonaire systolique V D/V T Espace mort physiologique : rapport entre l’espace mort (V D)
Pcap Pression capillaire de l’artère pulmonaire et le volume courant insufflé (V T)
PCO2 Pression partielle en CO2 VEMS Volume expiratoire maximal dans la première seconde de la CVF
•
6
D ans la troisième édition de ce guide à l’intention des inhalothérapeutes et qui traite de l’évaluation clinique, le titre a été mis à jour
afin de l’arrimer avec la nouvelle activité d’évaluation. Les informations qui s’y trouvent ont déjà fait l’objet d’une actualisation en 2016,
lors de la 2e parution.
Le but principal de ce guide est de soutenir l’inhalothérapeute clinicien afin qu’il puisse, par son évaluation, participer à la prise de décisions
et proposer un plan d’intervention. Les inhalothérapeutes trouveront dans les pages qui suivent des références diverses sur les signes vitaux,
leurs significations, leurs définitions et leurs valeurs de base. Des symptômes reliés aux problèmes respiratoires ainsi que leurs étiologies
sont également présentés.
Conçu pour être avant tout un « aide-mémoire », le guide peut être utilisé de plusieurs façons. Il peut servir entre autres :
u d’outil d’aide à la pratique clinique ;
u d’aide à la formulation de recommandations ;
u d’aide-mémoire ;
u d’outil de développement de la pratique ;
u d’outil de formation ;
u de complément à la documentation déjà existante.
Il existe d’autres outils qui s’adapteront mieux à certaines réalités ou qui permettront de mieux cerner une problématique, notamment en
milieu spécialisé et particulièrement en ventilation mécanique, en soins à domicile ou en sédation-analgésie. Ce guide n’a pas pour prétention
de remplacer ces outils et ne saurait se substituer à la littérature scientifique. Il est entendu que les inhalothérapeutes continueront à
consulter, utiliser et concevoir leurs propres outils cliniques et à enrichir le contenu du présent guide en fonction de leurs besoins.
En dernier lieu, les traitements dans le domaine de l’inhalothérapie ne seront pas abordés dans cet ouvrage, car ils évoluent rapidement.
L’Ordre croit en effet que la formation continue et la mise à jour des connaissances par la littérature scientifique demeurent les meilleures
sources de données cliniques les plus récentes.
Acronyme SCORE
page
7
N ous suggérons un acronyme pour faciliter l’évaluation de la condition clinique des patients présentant des problèmes cardiorespiratoires.
Le cheminement clinique proposé, effectué de façon méthodique, dépasse la simple collecte de données. Chacun des éléments analysés
doit contribuer à une décision.
En outre, il faut noter que bien que l’acronyme propose un schéma type, la reconnaissance spontanée d’une combinaison de signes cliniques
par l’inhalothérapeute peut prendre diverses formes. Ainsi, les éléments dans l’acronyme SCORE 1 ne doivent pas être considérés comme un
cheminement strict.
Définition de l’acronyme
SC Situation clinique : concerne la situation dans sa globalité et permet d’abord à l’inhalothérapeute de se situer dans plusieurs sphères,
à propos notamment :
u du patient (pédiatrie, adulte) ;
u de la condition clinique de ce dernier (stable, suivi, urgence) ;
u de son rôle dans l’organisation (soins à domicile, service d’urgence, unité des soins critiques).
O Observation : se rapporte aux signes cliniques, aux signes vitaux et autres signes perceptibles.
R Recherche : a trait aux questions posées au patient, les symptômes, l’analyse des résultats, la recherche au dossier
et la collaboration avec l’équipe interdisciplinaire.
8 Contrairement aux autres acronymes utilisés par les inhalothérapeutes et autres professionnels de la santé, par
exemple SOAP 2 et SAER 3 (SBAR 4), qui sont des protocoles de transmission d’informations écrites et verbales, SCORE
est un outil d’aide clinique et de collecte de données. Cet outil vise à supporter la prise de décision, la transmission des
éléments à noter au dossier et la communication avec l’équipe interdisciplinaire.
E = Examen : porte sur l’examen complet du système changements par rapport au plan u Avez-vous des questions ?
n Tympanisme
†
Heinrich propose que la littératie soit considérée comme le 6e signe vital. HEINRICH, C. 2012. « Health literacy : The sixth vital sign ». Journal of the
American Academy of Nurse Practitioners, vol. 24, no 4, p. 218-223. Étant donné l’absence de consensus à ce propos, nous avons pris la décision
de classifier la littératie comme faisant partie d’une démarche de questionnement auprès du patient. Voir section consacrée la littératie à la page 13.
11
L’ évaluation de la condition clinique du patient s’appuie sur une série d’éléments (signes vitaux, signes cliniques, etc.) clairement identifiés
qui visent à saisir la globalité d’une situation.
Nous proposons une définition qui repose sur les connaissances apportées par les différentes approches ou écoles de pensée qui se sont
penchées sur le processus de raisonnement clinique et qui ont façonné la compréhension de ce dernier.
« Chez l’inhalothérapeute, le raisonnement clinique consiste en un processus de résolution de problème et de
prise de décision utilisé pour a) évaluer, maintenir ou améliorer la condition cardiorespiratoire, b) évaluer et
optimiser l’interface personne–appareillage et c) formuler une opinion ou répondre à un questionnement à propos
d’un problème de santé cardiorespiratoire, tout en tenant compte des données physiologiques et des dimensions
affectives, psychologiques et sociales que comporte ce problème pour la personne. 6 »
Selon la nature des signes et symptômes observables, l’inhalothérapeute clinicien déterminera une priorité d’intervention. Son évaluation
sera construite à partir de ses expériences et de connaissances théoriques, en tenant compte du contexte de chaque situation. De plus, à
chaque fois que cela est possible, l’inhalothérapeute doit considérer les données probantes. Ainsi, il formule des opinions et prend une
décision éclairée.
Chaque symptôme doit être examiné et noté en fonction, entre autres, des caractéristiques suivantes et selon leur pertinence clinique :
u apparition (soudaine ou graduelle) ;
u évolution dans le temps ;
u situation actuelle (amélioration ou aggravation) ;
u fréquence et durée ;
u sévérité ;
u facteurs déclenchants et aggravants, facteurs de soulagement ;
u symptômes associés ;
u répercussions sur les activités quotidiennes ;
u épisodes similaires diagnostiqués auparavant ;
u traitements antérieurs et leur efficacité.
Les données recueillies doivent être consignées sur des feuilles d’observation et intégrées au dossier du patient.
Recherche systématique des antécédents médicaux / chirurgicaux pertinents
page
12
L es symptômes que présente le patient, conjugués aux signes cliniques observés et aux signes vitaux recueillis, servent à interpréter les
renseignements cliniques dans leur globalité. C’est le début des interventions cliniques.
u Quel est le problème ? Rechercher les antécédents : Considérer aussi :
u Quelle est la situation ? u la médication actuelle ;
u médicaux ;
u Quels sont les symptômes ? u le tabagisme ;
u chirurgicaux ;
u De quelle intensité ? u la dernière radiographie ;
u familiaux.
u Depuis combien de temps ? u la dernière hospitalisation ;
u le résultat du VEMS.
page
13
L a littératie en santé se définit comme étant « la capacité de trouver, de comprendre, d’évaluer et de communiquer l’information de
manière à promouvoir, à maintenir et à améliorer sa santé dans divers milieux au cours de la vie 8 ».
Bien que les préoccupations liées à la littératie en santé ne se limitent pas à des facteurs tels l’âge, la scolarité et les populations, le fait d’en
tenir compte peut aider l’inhalothérapeute à adapter ses communications selon sa clientèle. De même, des études ont démontré que les
individus de tout âge, de toute race et de tout niveau de revenu et de scolarité peuvent avoir de la difficulté à traiter l’information nécessaire
pour prendre des décisions de base en matière de santé.
Conséquemment, certains comportements ou indices évocateurs (volontaires ou non) peuvent indiquer au clinicien une possibilité de faible
niveau de littératie.
Parmi ceux-ci, et sans s’y limiter, soulignons :
• comportements évocateurs d’une possible difficulté de compréhension
u regarder le professionnel dans les yeux lorsque celui-ci montre un document écrit (évite de regarder le contenu du document) ;
u arriver à son rendez-vous sans avoir préalablement rempli le formulaire (en totalité ou en partie) tel que requis ;
u manquer souvent son rendez-vous ou ne pas donner suite aux examens ou consultations ;
u ne jamais faire allusion à l’information qui devrait être lue ;
u ne jamais noter les consignes par écrit ;
u prétendre avoir des problèmes de vision pour éviter de lire (p. ex. dit avoir oublié ses lunettes) ;
u ne pas poser de questions ;
u amener un membre de sa famille pour la lecture d’un document ou pour se faire expliquer les consignes.
La littératie en santé
page
14
• indicateurs d’un éventuel faible niveau de littératie
u patient semble anxieux en lisant ;
u lecture lente et semble représenter un effort :
w saute les mots difficiles ;
w tient la page à l’envers ;
u interprétation littérale des mots (interprétation hors du contexte dans lequel ils sont utilisés) ;
u difficulté à isoler les concepts importants ;
u être incapable de nommer les médicaments prescrits, d’expliquer pourquoi ils ont été prescrits et quand ils doivent être pris.
Le saviez-vous ?
1. Certains problèmes de littératie en santé sont visibles chez l’individu ; d’autres, par contre, sont plus difficiles à cerner.
2. Le rythme parfois effréné de la rencontre peut rendre difficile le repérage d’indicateurs possibles d’un patient incapable
de fournir des renseignements justes ou de comprendre certains enjeux propres à sa santé.
3. Le fait de demander au patient de répéter en ses mots ce qui lui a été dit ou expliqué peut aider l’inhalothérapeute
à évaluer le niveau de compréhension du patient.
4. Avec le temps, le professionnel de la santé oublie qu’il existe un écart entre le vocabulaire qu’il utilise pour discuter
de sujet relié à son domaine d’expertise et le vocabulaire que le patient utilise.
Signes cliniques
page
Cyanose 15
U n signe clinique correspond à la manifestation d’une maladie, constatée objectivement ou mesurée au cours de l’examen. La compilation
et l’analyse de ces signes cliniques sont primordiales à toute intervention et au plan de soins qui en découle.
Taux d’Hb réduite ≥ 5 g/100 ml PaO2 normale PaO2 diminuée attribuable à une maladie
de sang artériel Stase pulmonaire ou cardiaque
En néonatologie, ceci peut témoigner
d’une cardiopathie.
Hippocratisme digital
Signe clinique qui annonce une maladie du système cardiopulmonaire. Élargissement non douloureux de la dernière phalange des doigts et
des orteils. Peut s’observer dans les cas de certaines maladies cardiaques congénitales, de fibrose kystique, de pneumopathies interstitielles,
de cancers pulmonaires ou de bronchiectasie.
Tiré et adapté de HEUER, A.J. et C.L. SCANLAN. 2014. Wilkin’s assessment in respiratory care.
7e éd., New Jersey, Elsevier. p. 97.
Signes cliniques
page
Augmentation Augmentation
Insuffisance de la pression de la pression Œdème Dyspnée
cardiaque veineuse dans veineuse dans alvéolaire habituellement
gauche les veines les capillaires (OAP) sévère au repos
pulmonaires pulmonaires
Augmentation Augmentation
Œdème
Insuffisance de la pression de la pression
des membres
cardiaque droite veineuse veineuse dans les
inférieurs (OMI)
dans la VCI membres inférieurs
Signes cliniques
page
Insuffisance Augmentation de la
Distension
cardiaque droite pression veineuse
des jugulaires
dans la VCS
Augmentation de la Augmentation
Distension
pression veineuse de la pression
des jugulaires
dans la VCI dans la VCS
3. Cœur pulmonaire
Vasoconstriction
Diminution hypoxique Insuffisance Distension
de la PAO2 des capillaires cardiaque droite des jugulaires
pulmonaires
Signes cliniques
page
Signes
vitaux 10 Caractéristiques et valeurs normales Informations cliniques
Nouveau-né (< 1 an) : 90-120 Influencé par plusieurs facteurs
Enfant 1-3 ans : 80-100 Peut être régulier ou irrégulier, bondissant ou filant
Pouls 11
Enfant 4-5 ans : 70-90
(BPM) Enfant 6-12 ans : 70-90 Variation du pouls à l’inspiration ou pouls paradoxal peut
Adolescent 13-18 ans : 60-80 indiquer : choc hypovolémique, MPOC sévère, tamponnade,
Adulte : 60-100 embolie pulmonaire
Pression Nouveau-né : 60
artérielle Enfant 1 à 5 ans : 75
Influencée par plusieurs facteurs
moyenne Enfant 5 à 12 ans : 80
(mmHg) Adulte : 90
Pressions
Systolique : 15-35 mmHg (PAPs)
artérielles
Diastolique : 5-15 mmHg (PAPd)
pulmonaires
Moyenne : 10-20 mmHg (PMAP ou PAPmoy)
(PAP) 15
60 Déviation de la courbe vers la droite => P50 élevée soit > 26 mmHg (adulte) =>
diminution de l’affinité de l’Hb pour l’O2 => augmente la disponibilité de l’O2 pour
40 les tissus.
Étiologie :
20 u augmentation de la PCO2
SaO2 u hypoxie => augmentation du 2,3 DPG qui se fixe sur l’Hb non saturée
avec ou
0
0 20 40 60 80 100
et permet une offre + grande d’O2 aux tissus
u diminution du pH
sans supplément PO2 (mmHg)
u augmentation de la T°
d’O2 Déviation
à droite
Déviation
à gauche
Déviation de la courbe vers la gauche => P50 abaissée soit < 26 mmHg (adulte) =>
PCO2
augmentation de l’affinité de l’Hb pour l’O2 => baisse de la disponibilité de l’O2
2,3 DPG pour les tissus.
pH
Étiologie :
T°
u diminution de la PCO2
u diminution du 2,3 DPG
u augmentation du pH
* La P50 est la pression partielle en oxygène u diminution de la T°
à laquelle coexistent 50 % d’hémoglobines Hémoglobine fœtale 18
oxygénées et 50 % d’hémoglobines désoxygénées. Prématuré 28 semaines : 145 g/l P50 : 18 mmHg
Nouveau-né à terme : 165 g/l P50 : 18 mmHg
1-3 jours : 185 g/l
Signes vitaux
page
Autres
signes vitaux Informations cliniques
Valeurs normales : 35 à 37 mmHg (ou 32 à 35 selon les auteurs) Permet de confirmer l’intubation endotrachéale
Une surélévation de la ligne de base indique
La mesure du CO2 expiré en fonction du temps une réinhalation de CO2
nous renseigne sur :
u l’élimination du CO2 par les poumons ; Une diminution progressive des valeurs d’EtCO2 peut indiquer les
u les modifications de la production du CO2 au niveau tissulaire problèmes suivants : hyperventilation, baisse du débit cardiaque,
EtCO2 19
et son transport vers les poumons par le système circulatoire. baisse du métabolisme, hypothermie, défaut de prélèvement, etc.
Utile pour optimiser le massage cardiaque externe. Lors de la
réanimation, des valeurs de l’ordre de 10 à 15 mmHg représentent
un bon indicateur évolutif.
Signes vitaux
page
page
24
Apparence
Types Formes cliniques (amplitude/temps) Étiologie possible
Arrêt cardiaque ou arrêt respiratoire,
Apnée Arrêt + ou – prolongé de la respiration
surdose de médicament
Respiration caractérisée par de longues Dommage ou lésion cérébrale,
Gasping
et fortes inspirations et de courtes expirations thrombose
26 Dyspnée
U n symptôme est une perception ou une sensation subjective. C’est-à-dire qu’il ne peut être observé directement de l’extérieur.
Le symptôme est ressenti ou décrit par le patient, de là l’importance de bien le questionner et de bien l’écouter.
u Correspond à une sensation pénible, subjective que seul le patient peut décrire
u Cette sensation est différente d’un patient à l’autre 24, 25
u Respiration difficile, laborieuse et inconfortable
Dyspnée u Comprend à la fois la perception de la sensation et la réaction à celle-ci
u Causes diverses 26
Dyspnée (suite) 27
P lusieurs outils sont utilisés afin d’évaluer le degré de dyspnée. Nous présentons ici trois échelles.
CRM CRMm
SCT (2008) 27 GOLD (2017)*
Grade Description Grade
1 Le patient ne s’essouffle pas, sauf en cas d’effort vigoureux. 0
Le patient manque de souffle lorsqu’il marche rapidement sur une surface plane ou qu’il monte
2 1
une pente légère.
Le patient marche plus lentement que les gens du même âge sur une surface plane parce qu’il manque
3 2
de souffle ou s’arrête pour reprendre son souffle lorsqu’il marche à son rythme sur une surface plane.
Le patient s’arrête pour reprendre son souffle après avoir marché environ 100 mètres ou après avoir
4 3
marché quelques minutes sur une surface plane.
5 Le patient est trop essoufflé pour quitter la maison ou s’essouffle lorsqu’il s’habille ou se déshabille. 4
L’échelle modifiée du CRM s’adresse aux personnes atteintes de BPCO. Toutefois, étant donné le tableau clinique multisymptomatique
que présente la maladie, il est recommandé d’effectuer une évaluation globale des symptômes, en plus du degré de la dyspnée*.
* GLOBAL INITIATIVE FOR CHRONIC OBSTRUCTIVE LUNG DISEASE (GOLD). Mise à jour 2017. « Chapter 2 : Diagnosis and initial assessment ».
Global strategy for the diagnosis, management, and prevention of chronic obstructive pulmonary disease, p. 31.
[En lognew] [http://goldcopd.org/gold-2017-global-strategy-diagnosis-management-prevention-copd/] (consulté le 29 novembre 2016).
Symptômes
page
28 Dyspnée (suite)
Face de la réglette,
pas du tout essoufflement à la vue du patient
d’essoufflement maximal
Tirée et adaptée de COLLÈGE DES ENSEIGNANTS DE PNEUMOLOGIE. 2010. Dyspnée aiguë et chronique. Item 198, page 7.
[En ligne] [http://www.medecine.ups-tlse.fr/dcem4/module11/sem1/Polycop%20College%20Enseign%20Pneumo.pdf] (consulté le 29 juillet 2014).
L’échelle visuelle analogique peut s’employer en présence de conditions autres que la BPCO, lors de cancer par exemple 28.
Symptômes
page
Dyspnée (suite) 29
En cas de dyspnée aiguë, une échelle simple et reproductible de la dyspnée peut s’avérer utile. L’échelle de Borg modifiée,
intégrant les descriptions des efforts à fournir lors d’une activité et leurs équivalents chiffrés en est un bon exemple.
Tirée et adaptée de l’INSTITUT DE RECHERCHE CLINIQUE DE MONTRÉAL. Bougez… mais sachez doser (outil 25).
[En ligne] [http://www.ircm.qc.ca/CLINIQUE/educoeur/Documents/25_bouger-doser.pdf] (consulté le 14 avril 2015).
L’échelle de Borg modifiée peut s’employer en présence d’autres conditions cliniques que la BPCO.
Symptômes
page
30 Dyspnée (suite)
Exemples de mécanismes de la dyspnée
Productive,
Veuillez vous reporter à la page 32 Il existe plusieurs significations cliniques
grasse ou humide
Sèche ou non productive N’est pas accompagnée d’expectorations Sinusite, laryngotrachéite allergique, cancer, RGO
Toux bitonale Musicale, double timbre aigu et grave Fréquemment rencontrée dans la bronchite chronique
Tonalité
Type Caractéristiques
Striée de sang
Rosée spumeuse
Vomique
Purulente
Visqueuse
Hémoptysique
Striée de sang
Mucopurulente
Rosée spumeuse
Gelée de groseille
Perlée de Laennec
Hémoptoïque noirâtre
•
•
•
Asthme
•
•
•
• Bronchiectasie
Bronchite chronique
•
•
•
emphysème
•
Fibrose kystique
•
Traumatisme
•
•
•
•
Abcès pulmonaire
•
•
•
•
Cancer du poumon
•
•
•
•
Néoplasie
Pneumonie
•
•
à Klebsiella
Pneumonie
•
à mycoplasme
Pneumonie
•
•
•
•
à pneumocoque
Pneumonie
•
•
•
à Pseudomonas
Pneumonie
•
à staphylocoque
•
•
Œdème pulmonaire
•
Embolie pulmonaire
•
•
•
•
•
Tuberculose
•
Pneumonie virale
Cardiopathie/
•
•
trouble coagulation
•
Anévrisme
Symptômes
page
34 Douleur
Au début des années 2000, plusieurs auteurs et organismes, ayant comme intérêt une meilleure prise en charge de la douleur,
ont recommandé qu’elle soit évaluée avec la même importance que celle accordée à la mesure des signes vitaux 30, 31.
Résultats d’analyses
page
Ventilation*
pH 7,35-7,45 < 7,25
Oxygénation†
Variations Causes
Vomissements importants
Excès de bicarbonates (problèmes de réanimation)
Alcalose métabolique
Hyperaldostéronisme
Hypercorticisme
Valeurs
Examens normales Origine/définition Conditions associées à une
augmentation diminution
Acidose métabolique
Nouveau-né : 13-23 mmol/l Représente la somme hyperchlorémique (diarrhée, acidose
Alcalose métabolique
du CO2 sous forme ionisée tubulaire rénale)
Enfant (≤ 5 ans) : 20-28 mmol/l (vomissement, succion
(HCO3–) et du CO2 dissout Acidose métabolique
CO2 total gastrique, diurétique,
Enfant et adulte : 23-31 mmol/l et provenant du normochlorémique (acidocétose
hypercorticisme)
catabolisme des glucides, diabétique, acidose lactique, intoxication
Mère à terme : 17-27 mmol/l Acidose respiratoire chronique
des protides et des lipides. médicamenteuse, insuffisance rénale)
Alcalose respiratoire chronique
Homme : 58-110 µmol**/l
Femme : 46-92 µmol/l
Enfant : Produit de la dégradation
0-6 jours : 43-83 µmol/l de la créatine phosphate
7-28 jours : 16-50 µmol/l musculaire ; 2 % de la
Acromégalie, leucémie,
Créatinine 29 jrs-2 ans : 14-34 µmol/l créatine phosphate est Non pertinent cliniquement
infection
3-6 ans : 23-42 µmol/L transformée en créatine et
7-10 ans : 28-57 µmol/l son élimination se fait par
11-15 ans : 37-72 µmol/l filtration glomérulaire.
** µmole signifie micromole ou
10-6 mole
Fièvre rhumatismale
Hypofibrinogène congénitale
Globuline plasmatique, Pneumonie
Hypofibrinogène acquise
précurseur de la fibrine Septicémie
Fibrinogène 2-4 g/l Rétention d’un fœtus mort
dans le processus de Tuberculose
Atteinte hépatique sévère
coagulation. Inflammation aiguë
Grossesse
Résultats d’analyses
page
Valeurs
Examens normales Origine/définition Conditions associées à une
augmentation diminution
Adulte :
0,87-1,45 mmol/l Insuffisance rénale aiguë Acidocétose diabétique
Anion principal des
Phosphate ou chronique Administration du glucose
liquides intracellulaires
(phosphatémie) Enfant : Déficience en Mg Hyperparathyroïdisme primaire
0-90 jours : 0,87-2,45 mmol/l qui contribuent au pouvoir
(PO4–) Syndrome de Cushing Dénutrition
3-24 mois : 0,80-2,20 mmol/l tampon des liquides
Hypoparathyroïdisme Malabsorption
2-16 ans : 0,80-1,94 mmol/l intracellulaires.
Hémolyse Alcoolisme
17-18 ans : 0,97-1,68 mmol/l
Adulte :
18-29 ans : 0,50-1,70 mmol/l Hyperlipoprotéinémie
> 30 ans : 0,60-2,30 mmol/l Représente la classe
types I, II b, IV, V
principale des lipides du
Triglycérides Enfant : Diabète mellitus Malnutrition
sérum qui proviennent des
0-1 an : 0,56-2,28 mmol/l Syndrome néphrotique II
acides gras alimentaires.
1-5 ans : 0,50-1,77 mmol/l Alcoolisme aigu
6-18 ans : 0,50-2,20 mmol/l
Résultats d’analyses
page
Valeurs
Examens normales Origine/définition Conditions associées à une
augmentation diminution
Homme : 13-18 g/dl Somme des quatre formes
Anémie
Femme : 12-16 g/dl majeures d’hémoglobine
Polycythémie, BPOC, Augmentation importante
Taux d’hémoglobine ctHb = O2Hb+COHb+MetHb+HHb
Enfant : 12-16 g/dl altitude, déshydratation de volume liquidien
Facteur le plus important dans le
Nouveau-né : 14-20 g/dl (hémodilution)
transport de l’oxygène.
Portion de l’hémoglobine totale
combinée au monoxyde de
carbone. Artérielle :
Carboxyhémoglobine 1-2 ml/100 ml
< 0,50 ml/100 ml de sang hypoxémie, FCOHb
(sang artériel) Conversion : sang chez le fumeur
ou FmetHb élevée
mmol/l X 2,22 = ml/100 ml
ml/100 ml X 0,45 = mmol/l
Nitrate exogène d’origine
Fraction de Portion de l’hémoglobine dont médicamenteuse ou autre
méthémoglobine 0-3,0 % l’atome de fer réduit (Fe++) est Facteur congénital
(FmetHb) oxydé (Fe+++). Agent oxydant exogène
(oxyde nitrique)
Résultats d’analyses
page
Critères d’acceptabilité
u inspiration complète jusqu’à CPT ;
u expiration rapide, énergique ;
u débit de pointe optimal (sommet pointu) ;
u volume extrapolé < que 5 % de la CVF ;
u absence de toux durant la 1re seconde ou de tout effort de toux qui nuit à la manœuvre ;
u absence d’arrêt prématuré de l’expiration ;
u absence de fermeture de la glotte ;
u absence d’hésitation qui bloquerait ou freinerait le passage de l’air ;
u absence de fuite ;
u absence d’obstruction de l’embout buccal (langue, dents) ;
u absence d’inspiration supplémentaire durant la manœuvre ;
u temps expiratoire minimal de 6 secondes (3 secondes pour les enfants) ou un plateau dans la courbe volume–temps.
Critères de reproductibilité
u à partir d’une série d’au moins 3 courbes acceptables ;
u écart entre 2 CVF les plus élevées ne varie pas plus de 150 ml ;
u écart entre 2 VEMS les plus élevés ne varie pas plus de 150 ml ;
Homme Femme
ml ml
Volume courant (Vc) 500 400-500
L’ indice de Tiffeneau désigne le rapport VEMS/CV. Il est exprimé en pourcentage. Une obstruction des voies respiratoires est présente si la
spirométrie effectuée après l’administration d’un bronchodilatateur démontre que l’indice de Tiffeneau est inférieur à 0,70. Lorsque le
VEMS et la CVF sont diminués et que l’indice de Tiffeneau est stable ou augmenté, cela peut suggérer une restriction du volume pulmonaire.
12
A
Normale
10
B
DÉBIT l/sec
Syndrome restrictif
8
D
Syndrome obstructif
6 E Asthme - Bronchite
C
Syndrome obstructif
Obstruction voies
Emphysème
respiratoires
4 supérieures
0
9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
Volumes en litres VR
0-B
VR
0 - A ou C
VR
VR
0 - A ou D
0-E
51
L a radiographie pulmonaire permet de déterminer la présence d’anomalies et de pathologies — qui seraient autrement impossibles à
détecter — et d’en suivre l’évolution. Il est donc important de reconnaître l’apparition d’une problématique ou l’évolution positive de celle-ci.
La lecture et l’interprétation d’un cliché radiologique relèvent d’une spécialité particulière de la médecine. L’inhalothérapeute peut cependant y
contribuer et doit s’y reporter, particulièrement après une intubation endotrachéale et lors des visites ventilatoires. Comme vous le savez, une
sonde endotrachéale mal positionnée constitue un danger potentiel pour un patient ventilo-assisté. La connaissance des repères anatomiques
et des principes de positionnement de base des organes est donc essentielle.
G
1 Sonde
2 Carène
1
2
Repères anatomiques radiographiques
page
G G
2
2
5 1 Poche d’air gastrique 5
7
2 Symétrie entre les deux clavicules 7
8
4 3 Cliché fait à l’inspiration* 8
4 4
Trame pulmonaire 4
4 Hile
3 6 5 Veine cave supérieure droite
9 6
6 Oreillette droite
9
1 7 Corse aortique 3
8 Artère pulmonaire droit
1
9 Ventricule gauche
page
Comment ausculter 53
L ors d’une auscultation, une technique adéquate permettra de maximiser l’écoute des sons normaux et anormaux et facilitera le diagnostic.
La technique doit comprendre les étapes suivantes :
u informer le patient (ou la famille le cas échéant) avant de procéder et en expliquer la raison ;
u positionner le patient confortablement, préférablement en position assise ;
u repérer les structures anatomiques ;
u demander au patient de respirer par la bouche et un peu plus profondément que d’habitude (sauf s’il s’agit d’un bébé
ou d’un jeune enfant). Attention à ce que le patient ne devienne pas étourdi à cause de l’hyperventilation ;
u ausculter sur la peau nue en y appuyant fermement le diaphragme du stéthoscope ;
u comparer systématiquement les deux (2) plages pulmonaires droite et gauche en antérieur, en latéral et en postérieur.
On entend mieux aux sommets en antérieur et aux bases en postérieur ;
u ausculter sur un cycle complet (inspiration et expiration) ;
u si nécessaire, demander au patient de tousser pour mobiliser les sécrétions et comparer l’auscultation avant et après la toux.
Note : l’auscultation pulmonaire s’effectue généralement du haut du thorax vers le bas, mais certains auteurs recommandent d’ausculter
du bas vers le haut.
Auscultation pulmonaire
page
54 Zones d’auscultation
Puisque l’intensité des bruits entendus varie en fonction des régions, il est recommandé d’ausculter dix (10) sites sur l’arrière du thorax
et huit (8) sites sur la partie antérieure du thorax. De façon méthodique, on ausculte alors l’ensemble du thorax en commençant par l’arrière.
1 2 1 2
4 3
4 3
5 6
8 7 5 6
8 7
9 10
Auscultation pulmonaire
page
* NDLR Bien que plusieurs professionnels de la santé utilisent le terme « ronchis », l’OPIQ a sciemment choisi d’utiliser le terme « ronchus » pour désigner
les râles ronflants, et ce, afin de respecter le vocable reconnu par le Grand dictionnaire terminologique (http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/Resultat.aspx) et
Termium (http://www.btb.termiumplus.gc.ca/tpv2alpha/alpha-fra.html?lang=fra&i=1&srchtxt=ronchus&index=alt&codom2nd_wet=1). Les autres
ouvrages consultés (dictionnaire médical Manuila, Dictionnaire médical bilingue Dorlan 2009, Précis de terminologie médicale) indiquent aussi « ronchus »
au singulier et pluriel.
Auscultation pulmonaire
page
Phase inspiratoire = phase expiratoire Sur la face antérieure du thorax au niveau de l’angle de Louis *
Murmure Son en provenance des bronches souches Sur la face postérieure du thorax : entre les omoplates
bronchovésiculaire de D4 à D7
Tonalité intermédiaire (intensité moyenne) entre
le bruit bronchique et le murmure vésiculaire
Phase inspiratoire > phase expiratoire Entendu partout en périphérie
(sur la majeure partie du thorax)
Murmure Son en provenance des bronches de petits calibres
vésiculaire (MV) (bronchioles)
Son doux (tonalité plus haute à l’inspiration)
O n parle de râles continus lorsque la durée des sons pulmonaires pathologiques est plus grande que 250 ms. Il existe deux (2) types de
râles continus, les râles sibilants ou sibilances et les râles ronflants ou ronchus.
Les sibilances sont des sifflements de tonalité élevée, tandis que les ronchus sont des sifflements de basse tonalité.
de sécrétions u bronchiolite
u Sifflement de basse tonalité et de basse fréquence (autour de 200 Hz) u asthme
Râles ronflants
Peut ressembler à des ronflements, des gargouillements ou des u surinfection
ou
bouillonnements bronchique
ronchus u Audibles aux deux temps de la respiration mais généralement
L es râles discontinus ou crépitants ont une durée beaucoup plus courte, soit environ 10 à 20 ms. Il existe deux (2) types de crépitants : les
crépitants fins et les crépitants grossiers. Les deux (2) types de crépitants ont des caractéristiques communes et d’autres qui leurs sont propres.
ou thoracique
Emphysème u Aucun lien avec le cycle respiratoire
sous-cutané u En cas de doute, on palpe le tissu cutané pour vérifier
u Trauma
62
Source Atteintes et étiologies possibles
Obstruction sévère des voies aériennes
Aspiration de liquide gastrique (syndrome de Mendelson)
Bronchoconstriction
Œdème
Inflammation
Épiglottite
Trauma laryngé
Corps étranger
Bouchon muqueux
Pulmonaire
Inhalation de fumée, de produits chimiques
Asthme, MPOC
SDRA, atélectasie
Fibrose
Pneumonie
Œdème pulmonaire
Embolie pulmonaire
Syndrome d’apnée du sommeil de type obstructif
I • Insuffisance respiratoire aiguë – aide-mémoire (suite)
page
63
Source Atteintes et étiologies possibles
Atteinte restrictive sévère
Volet thoracique
Cyphoscoliose
Extrathoracique
Obésité
Fracture de côtes
Brûlures sévères
Empyème
Hémothorax
Intrathoracique
Atteinte pleurale
Pneumothorax
Ischémie cérébrale
AVC
Médicament
Surdose
Agent dépresseur du SNC
Pression intracrânienne (PIC) élevée
Dépression du SNC Infection
Lésion/tumeur
Alcalose métabolique
Oxygénodépendance
Syndrome de Pickwick
Syndrome d’apnée du sommeil de type central
Trauma crânien
I • Insuffisance respiratoire aiguë – aide-mémoire (suite)
page
64
Source Atteintes et étiologies possibles
Sclérose latérale amyotrophique
Médicaments (surdose, bloqueur calcique, curare)
Déséquilibre électrolytique
Syndrome de Guillain-Barré
Atteinte haute de la moelle épinière
Neuromusculaire Sclérose
Dystrophie musculaire
Myasthénie grave
Myotonie
Atteinte du nerf phrénique
Status épileptique
Arrêt cardiaque
Insuffisance ventriculaire gauche avec œdème pulmonaire associé
Cardiovasculaire Maladie cardiaque congénitale
Hypovolémie
Choc cardiogénique
Anxiété
Hypothyroïdie
Fatigue
Acidose métabolique
Autres sources Complication postopératoire
Ascite abdominale
Pancréatite
Péritonite
Infection extrapulmonaire
II • Algorithme de l’hémodynamie et des échanges gazeux 48
page
65
IVÉj
IVÉj
IRVP IC ÷ FC IWSVD
C(a-v)O2 X IC X CaO2
THb x 1,39 x SaO2 + PaO2 x 0,003 THb x 1,39 x SvO2 + PvO2 x 0,003
III • Douleur et sédation
page
6 Endormi : le patient ne réagit pas à la douleur Utiliser des stimuli douloureux. Aucune réaction.
Tableau adapté de l’Annexe 6. Exposé de principe sur la sédation consciente : exposé de principe officiel de la Société canadienne des anesthésiologistes, p. 2.
[En ligne] [https://www.cas.ca/Francais/Page/Files/218_Annexe%206.pdf] (consulté le 30 janvier 2015).
III • Douleur et sédation
page
Douleur
Face au Absence de maximale
patient douleur imaginable
Douleur
Face au Absence de maximale
douleur 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
clinicien imaginable
Le patient déplace le curseur jusqu’à l’intensité de douleur ressentie. Le clinicien note la valeur correspondante.
Dans les instructions qui suivent, dites « mal » ou « douleur », selon ce qui semble convenir à un enfant en particulier.
« Ces visages montrent combien on peut avoir mal. Ce visage [montrer celui de gauche] montre quelqu’un qui n’a pas mal du tout. Ces visages [les montrer un à
un, de gauche à droite] montrent quelqu’un qui a de plus en plus mal, jusqu’à celui-ci [montrer celui de droite] qui montre quelqu’un qui a très très mal.
Montre-moi le visage qui montre combien tu as mal [en ce moment]. »
douleur actuelle ?
Demander au patient : sur une échelle de 0 à 10, 0 signifiant aucune douleur et 10 la pire douleur que vous pouvez ressentir, comment évaluez-vous votre
Veuillez attribuer une des notes suivantes au visage choisi : 0, 2, 4, 6, 8 ou 10, en notant de gauche à droite, sachant que 0 correspond à « pas mal du tout » et 10
correspond à « très très mal ». N’utilisez pas les mots « heureux » ou « triste ». Précisez bien qu’il s’agit de comment l’enfant se sent, pas de l’apparence de son Échelle numérique (EN)
visage.
Permission d'utilisation. Les droits d'auteur du FPS-R appartiennent à l’International Association for the Study of Pain (IASP) © 2001. Ce matériel peut être photocopié pour une utilisation non
commerciale à des fins cliniques, éducatives et pour la recherche. Pour reproduire le FPS-R dans un journal, un livre ou sur une page Web, ou pour tout usage commercial de l'échelle, veuillez
demander la permission à l’IASP en ligne au www.iasp-pain.org/FPS-R.
intense
Sources. Hicks CL, von Baeyer CL, Spafford P, van Korlaar I, Goodenough B. The Faces Pain Scale – Revised: Toward a common metric in pediatric pain measurement. Pain 2001;93:173-183. Bieri D,
Extrêmement Intense Modérée Faible Aucune douleur
Reeve R, Champion GD, Addicoat L, Ziegler J. The Faces Pain Scale for the self-assessment of the severity of pain experienced by children: Development, initial validation and preliminary investigation
for ratio scale properties. Pain 1990;41:139-150.
4 3 2 1 0
(Pliez le long de la ligne pointillée)
10 8 6 4 2 0
On demande au patient de décrire sa douleur selon les qualificatifs suivants :
Échelle verbale simple (EVS) 51
10 8 6 4 2 0
veuillez vous rendre au site : http://iasp.files.cms-plus.com/Content/ContentFolders/Resources2/FPSR/facepainscale_french_canada_fra-ca.pdf.
n demande à l’enfant de choisir le visage qui correspond à la douleur qu’il ressent. Pour voir cette échelle, ainsi que ses principes d’application,
O
Échelle visuelle analogique (EVA) pour enfant 50
Échelles et outils d’évaluation de la douleur (suite) 68
page
III • Douleur et sédation
III • Douleur et sédation
page
M mask seal (étanchéité du masque) : étanchéité compromise en raison d’une barrière mécanique (barbe fournie, traumatisme facial, etc.).
O obésité/obstruction : patient dont l’IMC est > 25 (kg/m²), femme enceinte > 6 mois (2e trimestre), angioœdème, abcès, etc.
A âge : patient 55 ans (variable selon les auteurs) en raison notamment de la perte d’élasticité des tissus.
S stiff (rigidité) : pathologies avec conséquence sur la compliance et la résistance pulmonaires (asthme, MPOC, pneumonie de stade avancé, etc.).
* Impossible d’effectuer une ventilation adéquate (avec masque ou dispositif supraglottique [DSG] tel que masque laryngé) en raison de l’une ou l’autre des situations suivantes :
a) mauvaise étanchéité du masque ou du DSG ; b) fuite excessive de gaz ; c) résistance excessive à l’inspiration ou à l’expiration.
IV • Intubation
page
L look externally (apparence physique) : micrognathie, macroglossie, dentition irrégulière, circonférence du cou ↑, grossesse, etc.
E évaluation : règle du 3-3-2 (variable selon les auteurs) – considérations géométriques (à l’aide des doigts du patient)
3 : ouverture de bouche : insertion de trois (3) de ses doigts.
3 : taille du larynx (longueur mandibulaire) : trois (3) doigts sous le menton (bout de son menton jusqu’à la jonction du cou,
au niveau de l’os hyoïde).
2 : position du larynx : deux (2) de ses doigts entre la jonction cou–menton (os hyoïde) et le cartilage thyroïde.
O obésité/obstruction : IMC ↑, œdème du larynx, néoplasie de la sphère ORL, compression extrinsèque par hématome cervical, difficulté à avaler, dyspnée.
N neck mobility (mobilité cervicale) : immobilisation par collier cervical, pathologie ou une situation clinique à conséquence sur l’assistance ventilatoire
ou l’intubation (p. ex. : arthrose ou arthrite importante, trisomie 21, etc.).
* Laryngoscopie difficile : impossibilité de visualiser n’importe quelle partie des cordes vocales après de multiples tentatives avec un laryngoscope conventionnel.
** Intubation endotrachéale difficile : intubation qui requiert de multiples tentatives (plus de 2), en présence ou non d’une pathologie trachéale.
IV • Intubation
page
Évaluation des voies respiratoires supérieures – classes de Mallampati et grades de Cormack et Lehane
73
Classes de Mallampati modifiées Les quatre (4) classes de Mallampati modifiées 58 (Samsoon et Young) sont :
• Classe I : luette, piliers du voile du palais, palais mou, palais dur ;
• Classe II : piliers du voile du palais, palais mou, palais dur ;
• Classe III : palais mou, palais dur ;
• Classe IV : palais dur seul.
I II III IV Les classes I et II présagent d’une intubation a priori facile, les classes III
Source : Jmarchn [en ligne] [https://fr.wikipedia.org/wiki/Score_de_Mallampati] et IV d’une intubation difficile.
E E
Si la ventilation au
Options à l’intubation B masque ou à l’aide d’un
DSG devient inadéquate Appel pour de l’aide
76 Score de Glasgow
L e score de Glasgow permet d’évaluer l’état de conscience d’un patient et de suivre son évolution par comparaison des résultats obtenus.
L’objectivité de cette échelle est un avantage. Toutefois, si le score de Glasgow permet de déterminer un certain nombre d’actions réflexes
(notamment sur la mise en place d’une protection des voies aériennes), il n’apporte en revanche aucune aide particulière au diagnostic.
Un bilan neurologique plus poussé nécessite un recours à des tests de réflexes, voire à des moyens d’imagerie.
Le score de Glasgow est une échelle allant de 3 (coma profond ou mort) à 15 (personne parfaitement consciente), et qui s’évalue sur trois (3) critères :
u ouverture des yeux ;
u réponse verbale ;
u réponse motrice.
78 Échelle d’APGAR
0 1 2 1 minute 5 minutes
Fréquence cardiaque 0 < 100/min > 100/min
Respiration Absente Irrégulière, superficielle ou haletante Vigoureuse, pleurs
Tonus musculaire Absent Faible, passif Mouvements actifs
Irritabilité-réflexe Absent Grimace Évitement actif
Coloration Pâle ou bleutée partout Pâle ou bleutée aux extrémités Rose
Source : adapté de EBERLE, P., TRUJILLO, L., WHITAKER, K. 2015. Comprehensive perinatal and pediatric respiratory care. 4e éd., Stamford, Connecticut,
Cengage Learning, p. 113 et de WALSH, B. 2015. Neonatal and Pediatric Respiratory Care. 4e éd., St-Louis, Missouri, Saunders (Elsevier), p. 42.
VII • Pédiatrie / néonatologie
page
Entonnoir xiphoïdien
(rétraction) Absent Visible Intense
Thorax immobile
Balancement Soulèvement Paradoxal
thoracoabdominal Mouvement
synchrone (rétraction thoracique)
abdominal
Battement
des ailes du nez Absent Minime Intense
Résultats :
Audible
Geignement (grunting) Absent
au stéthoscope
Audible à l’oreille 0 : Aucune détresse respiratoire
< 4 : Présence de détresse respiratoire
Source : tiré de SILVERMAN, W.A. et D.H. ANDERSEN. 1956. « A control clinical trial of water mist on 10 : Détresse respiratoire sévère
obstructive respiratory signs, death rate and necropsy findings among premature infants ». Pediatrics,
vol. 17, no 1, p. 1-10 et adapté de LÉVESQUE, L. et C. DUPONT. 2013. Canule nasale à haut débit : « Il faut cependant comprendre que les valeurs élevées de l’indice ne peuvent s’observer
défis et enjeux de l’implantation d’un protocole dirigé en néonatologie. Conférence donnée dans que chez des nouveau-nés “ vigoureux ”, capables d’un effort important pendant une
le cadre du 40e congrès de l’OPIQ, le 5 octobre 2013, hôtel Fairmont Le Reine Elizabeth, Montréal. durée assez prolongée. Ce n’est pas le cas des grands prématurés, dont les détresses
respiratoires se manifestent par des indices de rétraction assez faibles 64. »
Les signes apparaissent quasiment toujours dans le même ordre :
Battement des ailes du nez tirage geignement expiratoire entonnoir xiphoïdien balancement thoracoabdominal
Note : à l’observation du balancement thoracoabdominal, le score de Silverman est déjà de 9 ou 10 : l’enfant est tellement épuisé qu’il n’arrive plus à manifester les autres signes.
VII • Pédiatrie / néonatologie
page
81
1. Acronyme conçu par Marise Tétreault, inh., M.A. (communication et santé), coordonnatrice au développement professionnel, OPIQ.
2. DES JARDINS, T. et G.G. BURTON. 2011. Clinical Manifestations and Assessment in Respiratory Disease. 6e éd., Maryland Heights,
Missouri, Mosby-Elsevier, p. 155-156.
3. ASSOCIATION CANADIENNE DE PROTECTION MÉDICALE (ACPM). 2016. Améliorer le transfert de soins.
[En ligne] [https://www.cmpa-acpm.ca/fr/-/improving-patient-handovers] (consulté le 19 septembre 2016).
4. DES JARDINS et BURTON, op. cit., p. 156-157.
5. ORDRE PROFESSIONNEL DE LA PHYSIOTHÉRAPIE DU QUÉBEC. 2013. Guide sur la tenue de dossier. Document A. Montréal, p. 4.
[En ligne] [http://oppq.qc.ca/wp-content/uploads/2013/10/Guide-sur-la-tenue-de-dossier-version-INTEGRE-2013-11-07.pdf]
(consulté le 8 juin 2014).
6. PARÉ, É. 2014. Raisonnement clinique en Techniques d’inhalothérapie : étude des modalités d’enseignement et des interventions
pédagogiques lors des stages. Thèse de doctorat en éducation. Université de Sherbrooke, Sherbrooke, p. 57.
7. Les notions présentées proviennent essentiellement de TÉTREAULT, M., LAPORTE, S., MATHIEU, A. 2015. Parler, écouter, écrire : l’art de
communiquer en santé. Montréal, © OPIQ. [En ligne] [http://www.opiq.qc.ca/wp-content/uploads/2015/05/e_opiq_guidecomm2014_VF.pdf]
(consulté le 20 mars 2015).
8. ROOTMAN, I. et D. GORDON-EL-BIHBETY. 2008. Vision d’une culture de la santé au Canada. Rapport du groupe d’experts
sur la littératie en matière de santé. Association canadienne de la santé publique, Ottawa, p. 13.
[En ligne] [http://www.cpha.ca/uploads/portals/h-l/report_f.pdf] (consulté le 20 mars 2015).
9. KACMAREK, R., STOLLER, J., HEUER, A. 2013. Egan’s Fundamentals of Respiratory Care. 10 e éd., St-Louis, Mosby, p. 990.
10. DES JARDINS et BURTON, op. cit., p. 11.
11. KACMAREK, STOLLER, HEUER, op. cit., p. 1239.
12. Ibid.
13. CAIRO, J.M. 2012. Pilbeam’s Mechanical Ventilation : Physiological and Clinical Applications, 5e éd., St-Louis, Mosby, p. 217.
14. MARINO, P.L. 2014. Marino’s The ICU Book. 4e éd., Philadelphie, Wolters Kluwer Health-Lippincott Williams et Wilkins, p. 159.
15. CAIRO, op. cit., p. 217.
Références
page
82
16. Ibid.
17. CAIRO, op. cit., p. 104.
18. WALSH, B.K. 2015. Neonatal and Pediatric Respiratory Care. 4e éd., St-Louis, Elsevier-Saunders, p. 59.
19. JOUAN, Y. 2012. Monitorage du gaz expiré télé-expiratoire (PetCO2). [En ligne] [http://ferronfred.eu/onewebmedia/Monitorage%20
respiratoire_Capnome%CC%81trie.pdf] (consulté le 15 mai 2016).
20. DIPLÔME D’ÉTUDES SPÉCIALISÉES DE RÉANIMATION MÉDICALE. 2007. « Capnographie volumétrique et SDRA ». Faculté de médecine
de l’Université de Limoges (France). [En ligne] [http://www.medecine.unilim.fr/formini/descreaso/DESC%20Toulouse%20mars%2007/
capnographie_volumetrique_SDRA.pdf] (consulté le 30 juillet 2014).
21. Figures adaptées de BUTTERWORTH, J.F., MACKEY, D.C. et WASNICK, J.D. 2013. Morgan & Mikhail’s Clinical Anesthesiology. 5e éd.,
É.-U., McGraw-Hill, p. 127.
22. KACMAREK, STOLLER, HEUER, op. cit., p. 332-334.
23. WALSH, op. cit., p. 46-48.
24. PARSHALL, M.B., SCHWARTSZEIN, R.M., ADAMS, L., BANZETT, R.B., MANNING, H.L., BOURBEAU, J., CALVERLEY, P.M., GIFT, A.G.,
HARVER, A., LAREAU, S.C., MAHLER, D.A., MEEK, P.M., O’DONNELL, D.E., American Thoracic Society Committee on Dyspnea. 2012.
« An official American Thoracic Society statement : update on the mechanisms, assessment, and management of dyspnea. » American
Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, vol. 185, no 4, p. 435-452.
25. BAUWEISEN, C., BOOTH, S., HIGGINSON, I.J. 2008. « Measurement of dyspnoea in the clinical rather than the research setting ».
Current opinion in supportive and palliative care, vol. 2, p. 95-99.
26. HEUER, A.J. et C.L. SCANLAN. 2014. Wilkin’s Clinical Assessment in Respiratory care, 7e éd., Maryland Heights, Elsevier Mosby, p. 38-42.
27. O
’DONNELL, D.E. et collab. Janvier-février 2008. « Recommandations de la Société canadienne de thoracologie au sujet de la prise en
charge de la maladie pulmonaire obstructive chronique – Mise à jour de 2008 – Points saillants pour les soins primaires ». Can Respir J,
vol. 15, suppl. A. [En ligne] [http://www.lignesdirectricesrespiratoires.ca/sites/all/files/2008-COPD-FR.pdf] (consulté le 19 juin 2016).
28. LAMOUREUX, M. et J. TURCOT. 2013. « Les symptômes respiratoires en fin de vie si c’était plus souffrant que la douleur ? »
Le Médecin du Québec, vol. 48, no 6, p. 47-54. [En ligne] [http://lemedecinduquebec.org/Media/120278/047-054DreLamoureux0613_v2.pdf]
(consulté le 20 août 2015).
Références
page
83
29. WIDDICOMBE, J. 2009. « Lung afferent activity : Implications for respiratory sensation ». Respiratory Physiology & Neurobiology, vol. 167, no 1,
p. 2-8.
30. BICKLEY, L.S. et P.G. SZILAGYI. 2013. Bate’s Guide to Physical Examination and History Taking. 11e éd., Wolters Kluwer Health
et Lippincott Williams et Wilkins, p. 105.
31. MORONE, N.E. et D.K. WEINER. 2013. « Pain as the fifth vital sign : exposing the vital need for pain education ». Clinical therapeutic,
vol. 35, no 1, p. 1728-1732. [En ligne] [http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3888154/] (consulté le 19 juin 2016).
32. CAIRO, op. cit., p. 52.
33. KALLET, R.H. 2013. « Interpreting clinical and laboratory data ». Chapitre 16 dans KACMAREK, STOLLER, HEUER, 2013, op. cit., p. 356-367.
34. WALSH, op. cit., p. 59.
35. BICKLEY et SZILAGYI, op. cit., p. 105.
36. CAQUET, R. 2010. 250 examens de laboratoire : prescription et interprétation. 11e éd., Elsevier-Masson, p. 1-9 et 209.
37. KALLET, R.H. 2013. « Interpreting clinical and laboratory data ». Chapitre 16 dans KACMAREK, STOLLER, HEUER, op. cit., p. 356-367.
38. WALSH, op. cit., p. 59.
39. CAQUET, op. cit.
40. Ibid.
41. SAMAMA, M.M. 2011. « Des anciens tests de coagulation à ceux plus récents ». Biotribune Mag, vol. 38, p. 6-9.
42. VEYRADIER, A., FRESSINAUD, É., GOUDEMAND, J., MEYER, D. 2011. « La maladie de Willebrand ». Hématologie, vol. 17, no 4, p. 278-288.
43. MILLER, M.R. et collab. 2005. « Standardisation of spirometry ». European Respiratory Journal, vol. 26, no 2, p. 319-338.
[En ligne] [https://www.thoracic.org/statements/resources/pfet/PFT2.pdf] (consulté le 20 août 2015).
44. DES JARDINS, T. 2012. Cardiopulmonary Anatomy & Physiology : Essentials of Respiratory Care. 6e éd., Delmar Cengage Learning, p. 147.
45. O’DONNELL et collab., op. cit.
46. Ces informations sont essentiellement tirées de la formation L’auscultation pulmonaire accessible sur le Campus OPIQ.
Références
page
84
47. AMERICAN THORACIC SOCIETY. 1975 (texte original). « Pulmonary Terms and symbols ». Chest, vol. 67, no 5, p. 583-593.
48. OUELLET, P. 2008. Hémodynamie et échanges gazeux. Notes de cours, Université de Sherbrooke, p. 40. Reproduit avec autorisation.
49. MERCHANT, R. et collab. 2016. « Guide d’exercice de l’anesthésie – édition révisée ». Can J Anesth, vol. 63, p. 86-112. [En ligne]
[https://www.cas.ca/English/Page/Files/97_Guidelines-2016.pdf] (consulté le 30 janvier 2015).
50. I NTERNATIONAL ASSOCIATION FOR THE STUDY OF PAIN. 2015. « Faces Pain Scale – Revised ». [En ligne] [http://iasp.files.cms-plus.com/
Content/ContentFolders/Resources2/FPSR/facepainscale_french_canada_fra-ca.pdf] (consulté le 27 juin 2016).
51. CHANQUES, G. et collab. 2012. « Évaluer la douleur en réanimation ». Société française d’anesthésie réanimation, Le congrès médecins :
les essentiels, 15 p. [En ligne] [http://sofia.medicalistes.org/spip/IMG/pdf/Evaluer_la_douleur_en_reanimation.pdf] (consulté le 20 août 2015).
52. COLLÈGE DES MÉDECINS DU QUÉBEC, ORDRE DES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS DU QUÉBEC et ORDRE PROFESSIONNEL DES
INHALOTHÉRAPEUTES DU QUÉBEC. 2015. La sédation-analgésie. Lignes directrices, p. 58.
[En ligne] [http://www.opiq.qc.ca/wp-content/uploads/2015/05/20150526_SedationAnalgesie_VF.pdf] (consulté le 20 août 2015).
53. PAYEN, J.-F. 2001. « Assessing pain in critically ill sedated patients by using a behavioral pain scale ». Critical Care Medicine, vol. 29, no 12,
p. 2258-2263. [En ligne] [http://www.consensus-conference.org/data/Upload/Consensus/1/pdf/1640.pdf] (consulté le 14 juin 2016).
54. APFELBAUM, J.I. et collab. (American Society of Anesthesiologists). 2013. « Practice guidelines for management of the difficult airway :
an updated report ». Anesthesiology, vol. 118, no 2, p. 251-270. [En ligne] [http://dx.doi.org/10.1097/ALN.0b013e31827773b2]
(consulté le 5 février 2015).
55. WALLS, R. et M.F. MURPHY. 2012. Manual of Emergency Airway Management. 4e éd., Philadelphie, Lippincott Williams & Wilkins, p. 15-16.
56. APFELBAUM et collab., op. cit., p. 252.
57. WALLS et MURPHY, op. cit., p. 12-15.
58. COLLÈGE DES MÉDECINS DU QUÉBEC, ORDRE DES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS DU QUÉBEC et ORDRE PROFESSIONNEL
DES INHALOTHÉRAPEUTES DU QUÉBEC, op. cit., p. 48.
Références
page
85
59. DIEMUNSCH, P. et collab. 2008. « Conférence d’experts. Prédiction et définition de la ventilation au masque difficile et de l’intubation difficile ».
Annales françaises d’anesthésie et de réanimation, p. 3-14. [En ligne] [http://sofia.medicalistes.org/spip/IMG/pdf/intub1.pdf]
(consulté le 6 février 2015).
60. ORDRE PROFESSIONNEL DES INHALOTHÉRAPEUTES DU QUÉBEC. 2007. L’inhalothérapeute intervient auprès des patients fumeurs :
Outil d’aide à la pratique. Montréal, p. 9-10.
[En ligne] [http://www.opiq.qc.ca/wp-content/uploads/2014/01/OPIQ_Guide_CarnetTabac_VF.pdf] (consulté le 20 août 2015).
61. HEUER et SCANLAN, op. cit., p. 266.
62. WALSH, op. cit., p. 47.
63. LÉVESQUE, L. et C. DUPONT. 2013. Canule nasale à haut débit : défis et enjeux de l’implantation d’un protocole dirigé en néonatologie.
Conférence donnée dans le cadre du 40e congrès de l’OPIQ, le 5 octobre 2013, hôtel Fairmont Le Reine Elizabeth, Montréal.
64. GOLD, F. et collab. 2006. Soins intensifs et réanimation du nouveau-né. 2e éd., Masson, p. 7.
Notes
page
86
Remerciements
page
87
Recherche, révision et mise à jour du contenu scientifique Linda Lévesque, inh., Hôpital général juif Sir Mortimer B. Davis
Élaine Paré, Ph. D. (pédagogie), inhalothérapeute-conseil, OPIQ France St-Jean, inh., DESS, enseignante, Techniques
d’inhalothérapie et d’anesthésie, Collège de Rosemont
Merci aux inhalothérapeutes qui ont contribué Marise Tétreault, inh., M.A. (communication et santé),
à cette révision par leur expertise respective coordonnatrice au développement professionnel, OPIQ
Sophie Baron, inh., enseignante, Techniques d’inhalothérapie Nous nous excusons à l’avance pour toute omission,
et d’anesthésie, Cégep de Sherbrooke bien involontaire, dans la liste présentée ci-dessus.
Annie Brodeur, inh., CIUSSS de l’Estrie-CHU de Sherbrooke,
Hôpital Fleurimont Correction, révision linguistique
et coordination de la conception
Marie Andrée Cova, adjointe administrative à l’inspection
professionnelle, OPIQ Line Prévost, inh., réd. a.,
coordonnatrice aux communications, OPIQ
Gino Dubé, inh., enseignant, Techniques d’inhalothérapie
et d’anesthésie, Cégep de Sherbrooke
Conception, mise en page et révision
Michel Dusseault, inh., Clinique Innovation
Fusion Communications & Design
Réjean Fournier, enseignant, Techniques d’analyses biomédicales,
Cégep de Sherbrooke
Mario Geoffroy, inh., CIUSSS de l’Estrie-CHU de Sherbrooke,
Hôpital Fleurimont
Caroline Lambert, inh., enseignante, Techniques d’inhalothérapie Toute reproduction intégrale ou partielle est strictement interdite
et d’anesthésie, Cégep de Sherbrooke sans autorisation.
© ORDRE PROFESSIONNEL
DES INHALOTHÉRAPEUTES DU QUÉBEC, 2021
Tous droits réservés.
Dépôt légal : 4e trimestre 2021
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
ISBN 978-2-924943-11-3