Resume de Geographie Climatique Destiné Aux Étudiants de L Architecture
Resume de Geographie Climatique Destiné Aux Étudiants de L Architecture
Resume de Geographie Climatique Destiné Aux Étudiants de L Architecture
FACULTE D’ARCHITECTURE
MBANZA-NGUNGU
CONTENU DU COURS
Introduction générale
Chap I Notions de climatologie
I.1 Les méthodes utilisées en climatologie
I.2 Les éléments méthodologiques du climat
0.1 BIBLIOGRAPHIE
0.2 OBJECTIFS
1. Analyser les éléments climatiques parce qu’ils doivent influencer les choix et
qualité des matériaux par rapport à leurs résistances face faits dévastateurs que ces
éléments du climat provoquent. Ainsi, les ouvrages architecturaux seront construits
avec intelligence ou en toute la rationalité.
La méthode synoptique donne une vue générale. Il y a des risques dans les
études du climat de ne se servir rien que de valeurs moyennes mensuelles pour
étudier les causes d’un phénomène. Ainsi par exemple, dans une région tropicale
humide, les vallées sont en moyenne plus chaudes, même la nuit que les plateaux
voisins. Cette situation apparente se résout quand on sait que les rares temps chaud
qui donnent les nuits les plus froides s’accompagnent d’inversions de température,
donc des températures très basses dans le fond, alors que le temps couverts qui
sont les plus fréquents favorisent des gradients de températures proches de
l’adiabatique c’est-à-dire des vallées plus chaudes que les plateaux ou des sommets.
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I.2.1. La température
1. Mesure de la température
Le calcul des temps est un exercice tout aussi complexe. Au-delà des calculs
des moyennes journalières, des moyennes mensuelles et annuelles, il faut connaître
aussi les moyennes maximales et les moyennes minimales de ces périodes
correspondantes.
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Leur concentration dans l’atmosphère est très faible (inférieure à 1 %), mais
leur capacité à piéger la chaleur (le rayonnement infrarouge) émise par la Terre est
très forte. Leur capacité à créer l’effet de serre est donc, elle aussi, très forte.
La moitié de l’effet de serre naturel est due à la vapeur d’eau qui est
présente en grande quantité dans l’atmosphère (1 à 4 % selon les régions). Le
second gaz influent est le dioxyde de carbone avec une concentration de 0,035 %
dans l’atmosphère. Le méthane et le chlore sont aussi très influents car ils ont un
pouvoir radiatif (réchauffant) de 40 à 1 000 fois plus fort que celui du dioxyde de
carbone.
L’effet de serre naturel est régulé par divers facteurs de l’environnement. Des
réservoirs de carbone, appelés puits de carbone, permettent en effet de garder le
dioxyde de carbone à la surface de la Terre (rôle des océans, du sol) et de le
transformer (rôle de la végétation).
L’effet de serre naturel est perturbé par les activités humaines qui envoient
de nombreux gaz dans l’atmosphère.
Les pays qui émettent le plus de gaz à effet de serre sont les États-Unis, la
Chine et la Russie. La France pollue moins l’atmosphère, car elle utilise de l’énergie
nucléaire pour produire de l’électricité ; même si le nucléaire pose d’autres
problèmes d’environnement (gestion des déchets nucléaires), ainsi que des
problèmes géopolitiques liés à l’armement nucléaire.
La pollution de l’air due aux activités des hommes a entraîné une hausse de
la température mondiale de 0,6 °C au cours du XXe siècle. La température moyenne
de la Terre pourrait encore augmenter de 1,4 à 5,8 °C avant la fin du XXIe siècle :
c’est ce qu’on appelle le réchauffement climatique.
I.2.2. La pluie
Le nuage : au-delà d’un seuil variable la teneur en vapeur d’eau atteint une
limite. L’humidité relative atteint 100% et la condensation se traduit par l’apparition
des nuages. Ces derniers sont un assemblage des fines gouttelettes liquides ou de
flocons de glace en suspension.
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N.B : les variations négatives de la hauteur des pluies peuvent être dues à la
perturbation du grand cycle évapotranspiration par la réduction de la couverture
végétale. Le cryomètre (d’HALLA), le catathermomètre (de THILL) et le frigorimètre
(de DARMS) servent à mesurer la valeur de refroidissement.
1. Concepts ou définitions
2. Types de pressions
Dans le cas contraire, une plus faible valeur (pouvant descendre jusqu’à
970 hPa) signifie l’apparition d’une zone de basse pression appelée dépression.
Cette situation signifie le passage d’une perturbation et correspond donc à du
mauvais temps.
On établit une carte de vent en croisant des lignes dites isobares (lignes qui
joignent les points de même pression).
4. Localisation
En juillet
H.P. : - Groenland
- Au-dessus du Pacifique et Atlantique nord
B.P. : - Région subarctique
- Au-dessus de l’Amérique du nord
- Dans les régions équatoriales
Conclusion :
Dans l’observation de ces différentes situations de l’atmosphère en janvier et en
juillet, on constate qu’il existe des centres permanents de pressions ;
H.P. : - Zones polaires
- Au-dessus de l’Atlantique nord et sud
- Au-dessus des masses océaniques de latitudes tropicales
B.P. : - Zone subpolaires
- Zone équatoriale
Mousson d’été.
Le continent est plus chauffé que la mer ; d’où le centre de convergence aspire l’air
de la mer. Cette mousson apporte l’humidité océanique qui est à la base des pluies.
Localisation :
- Golf de Guinée
- Golf de Mexique
- Côte d’Afrique orientale
- Asie du S.E
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Mousson d’hiver
Fig.5.
Localisation :
N.B. la mousson d’été est dite pluvieuse parce qu’elle apporte avec elle les
brouillards humides qui occasionnent les pluies. Mais en hiver, le continent est sec
sans humidité suite au vent sec qui le balaye.
Les cyclones sont des perturbations atmosphériques des zones tropicales. Ce sont
des vents sauvages comme les Açores. Ce sont des tourbillons rapides au sein
desquels l’air atteint une grande vitesse, 200km à l’heure parfois. Ils sont fréquents
en Chine, Japon, Indochine, Madagascar et en Amérique.
Ce sont les vents qui soufflent de la mer vers le continent. Pendant le jour, le
continent est réchauffé et le vent va de mer vers le continent. Pendant la nuit, c’est
l’inverse.
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Fig.8 : Le foehn
L’air qui monte est chargé d’humidité et se condense, puis aux hautes
altitudes l’air décharge l’humidité. Au sommet l’air arrive sec et chaud. Cet air
traverse la Suisse (chaud et sec). Ces vents sont dits : Foehn dans les Alpes et
Chinook dans les Rocheuses (USA). Cette situation s’observe aussi dans la région
montagneuse de l’est de la RDC.
Les vents d’ouest sont les vents dominants des régions tempérées.
Mais en Afrique, ces vents soufflent aux deux extrémités nord et sud:
Harmattan, de novembre à avril, souffle en Afrique du N-O
Sirocco, de juillet-avril
Khamsin, vent chaud et sec qui souffle en Egypte
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II.1. INTRODUCTION
L’atmosphère est revêtue d’humidités qui ont trois états : gazeux, liquide et solide.
C’est cette humidité qui est à la base des précipitations. Les conditions pour que la
précipitation se produise sont :
L’air chaud peut emmagasiner beaucoup plus de vapeur d’eau que l’air froid.
Un mètre cube d’air à 30°C content 30 grammes d’eau mais seulement 10
grammes d’eau s’y trouve par mètre cube à 10°C. Il en résulte que le réchauffement
de l’atmosphère éloigne le point de saturation (qu’on appelle aussi point de rosée,
tandis que son refroidissement le rapproche. Lorsque le point de rosée est atteint, la
vapeur d’eau se condense en fines gouttelettes dont le diamètre ne dépasse pas
quelques microns (un micron = 1/1000 de millimètre). Très petites, ces gouttelettes
sont maintenues en équilibre dans l’air par des courants ascendants très faibles.
Ainsi naît un nuage, ensemble visible de minuscules particules d’eau ou de glace, en
suspension dans l’atmosphère.
Quand la température est très basse, les cristaux de glace ne fondent pas ;
ils s’agglomèrent en flocons de neige. Que les cristaux de glace, au lieu de tomber,
se trouvent entraînés vers le haut par de forts mouvements ascendants, ils
continuent à grossir, commencent parfois à fondre, se reforment en cristaux, et
tombent enfin sous forme de grêle.
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Pluie, neige grêle sont les formes diverses que prend la vapeur d’eau
condensée tombant sur un milieu urbain ou rural. Ce sont les précipitations.
Par temps calme quand l’air l’humidité se refroidit à la surface du sol toute
visibilité disparaît c’est le brouillard.
II.3.1 La nébulosité
Elle est avant tout une fraction du ciel couvert par des nuages, quels qu’ils soient, à
un moment donné sur station déterminée. Elle est due aux perturbations cycloniques
(mauvais temps). La nébulosité a une forte influence sur la variation diurne de la
température et la vitesse du vent.
II.3.2. L’insolation
II.3.5. L’évaporation
Elle concentre aussi bien la climatologie agricole que la climatologie en
général. C’est le passage de l’état liquide à l’état de vapeur. L’évaporation dépend à
la fois de la quantité d’eau disponible et de la température de l’air.
En effet, l’humidité de l’air dépend pour une grande part de la quantité d’eau
évaporée par la surface des mers, la couverture végétale et le sol. La quantité d’eau
disponible pour les plantes est différente entre l’eau tombée et celle évaporée. Ainsi,
l’évaporation à la surface de la peau et au niveau de nos poumons influe notamment
sur le maintien de la température normale du corps humain.
Les résultats obtenus ici sont différents, disons par manque d’homogénéité. Ceci
tient au fait que, en dehors des éléments dont dépendent l’évaporation (T° de l’air et
de la surface évaporant, vitesse du vent, la tension de vapeur d’eau, la pression
atmosphérique, mais aussi la nature), la forme et la dimension de la surface
évaporante jouent un rôle important dans l’évaporation.
II.3.6. Le Brouillard
Note importante : les précipitations ont des effets dissemblables. La grêle est redoutée des
agriculteurs dont elle réduit les récoltes. La précipitation occulte permet la survie des plantes
de régions sèches. Un tapis de neige protège contre le froid le sol et les plantes cultivées.
Certes, des pluies fréquentes sont préjudiciables au tourisme, à l’urbanisme incontrôlé à la
construction… mais la pluie est indispensable à la vie des plantes comme aux cours d’eau.
La soif de la terre, c’est la faim des hommes.
Comme nous l’avons dit plus haut, le Bioclimat : ce sont des conditions climatiques
d’une région dans ses rapports avec la santé, la vie.
1. La classification biogéographique ;
2. La classification climatique générale ;
3. La classification de l’école française.
Elle a été réalisée par KOPPEN en 1970. Cette classification fut faite suivant un type
d’espèce végétale, en trois grands domaines climatiques.
AF : climat équatorial
Et : climat de toundra
Remarques :
B : le mois le plus chaud dépassant ˂ 22°C ; mais au moins 4 mois ont à une
température supérieure à 20°C ;
D : on note moins de 4 mois supérieurs à 10°C mais le plus froid est inférieur à -
30°C.
Les zones climatiques sont établies sur les critères bioclimatiques et/ou facteurs
climatiques de synthèse.
III.2.1.1. TEMPERATURE
La température moyenne annuelle est partout élevée : 25°C, sauf dans les zones
montagneuses de l’Est, où elle est modérée (A.T. : ±3°C-T° : 1° tous les 180m
d’ascension, 0,6°C tous les 100m).
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Pour la raison de faciliter la localisation les différents climats dans cette partie du
cours, nous allons recourir, par moment, aux anciennes appellations des provinces
de la RDC.
Le degré thermique est de 25 à la côte, 24 à 25 dans le nord du pays, cuvette
centrale, nord-Katanga, Kasaï, Kinshasa et Kongo central.
Ainsi, on a :
- L’alizé du N.E, très chaud et sec, souffle du Soudan pendant la saison sèche
dans l’hémisphère nord (décembre-janvier).
- L’alizé du S.E, froid et sec, est très influent pendant la saison sèche du sud
(juillet) du pays.
- Le courant équatorial d’Est, chaud et un peu sec, souffle de l’océan Indien. Il
est presque permanent au-dessus de 4.000 m à 6.000m.
- La mousson atlantique (S-W) est un courant frais et humide provenant de
l’Anticyclone permanent et constant de sainte Hélène. Ce flux se fait sentir sur
une bonne partie de l’ouest de la RDC. Il souffle dans les couches inférieures
de 1.200m à 1.500m d’altitude.
Fig.11. la CIT
A)
b)
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c)
III.2.1.3. PRECIPITATIONS
La RDC connaît une diversité des climats qui entraînent une diversité des paysages
végétaux. Cette diversité est déterminer par :
Nous distinguons aussi une zone équatoriale modifiée par l’altitude dans la région
montagneuse de l’Est et deux zones tropicales symétriques. Ce sont dans
l’ensemble, des climats intertropicaux chauds et humides.
Localisation :
La zone du climat équatorial correspond à peu près à la cuvette centrale, vaste
dépression de 750.000 km2 occupée par les lacs Maï-Ndombe et Tumba et les
marécages. Son altitude ne dépasse pas de 400 m. cette zone occupe les zones
proches de l’Equateur (3 à 4° au nord et sud) et ne connaît qu’une seule saison
pluvieuse, Nord Bandundu, les 2 Kasaï, S.O de la province orientale et ouest de
Maniema.
Sols :
Argile latéritique ou ferralitique (riche en fer) de couleur violette, sol sableux, argilo
sableux (sans forêts).
Latéritique : sol rougeâtre de la région tropicale humide = alumine + oxydes de fer
Végétation :
Caractérisée par la forêt équatoriale très dense, très humide, ombrophile
sempervirente (très verte). Cette forêt déborde la cuvette et couvre 1.060.000 Km 2
de l’étendue du pays. Arbres de quelques 20 m et plus, géants de 40 à 50 m de haut
(acajou, okoumé…).
Faune :
Abondante et variée : oiseaux, singes, reptiles, fournis, chenilles…).
Caractéristiques climatiques
Activités humaines :
Entre 1800 et 2000 mm/an ; avec deux maxima quand le soleil est au zénith, t°
moyenne annuelle supérieure à 20°C (±25°C) ; Amplitude thermique annuelle
inférieure à 3°C et (±1°C) voir données pluviothermiques (Boende).
Cette zone est le domaine des cultures industrielles (café, cacao, palmier à huile,
hévéa). Le théier, le quinquina et le caféier arabica peuvent être cultivés lorsque le
milieu est tempéré par l’altitude et les conditions climatiques deviennent plus saines
(1.000 et 2.000). Elevage est difficile à pratiquer suite aux conditions climatiques non
réunies.
Mois J F M A M J J A S O N D
T°C 25 25 25 24 25 25 24 25 24 24 24 24
Pmm 90 118 157 207 155 156 197 150 227 153 117 81
Le climat tropical règne sur presque tout le reste du pays à l’exception des régions
montagneuses. Le climat tropical connaît deux saisons très nettement marquées :
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Localisation :
Sols :
Argilo-sableux sous forêt, sols latéritique par migration (lessivage) de la silice.
Végétation :
Forêt galerie (le long des cours d’eau), savanes boisée des Erythopleum (résistant-
bois dur) portant des chenilles, savane boisée ou savane-parc (parsemée d’arbres).
Caractéristiques climatiques
Pmm varie entre 1.000 et 1.500/an ; T° moyenne annuelle supérieure à 20°C
(±25°C) ; ATA supérieure à 3°C et inférieure à 5°C (faible éloignement de l’équateur).
Activités humaines
Cette zone est le domaine des cultures vivrières : manioc, maïs, arachide), canne à
sucre, suivies de longues jachères (les plus conseillées) et de l’élevage du gros
bétail, sous réserve d’y apporter le complément minérale indispensable dans les
régions où les plateaux sont couverts d’une pseudo-steppe graminéenne diverse.
N.B. La vieille montagne plissée de Mayumbe (ex Bas Congo), fortement érodée, en
forme des collines et tend à prendre la forme d’un plateau (± 600 m d’altitude et
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culmine à 1.050 m au Mont Via). Elle fait partie de la zone tropicale humide et en
présence pratiquement les principales caractéristiques.
Mois J F M A M J J A S O N D
T°C 26 26 26 25 23 22 23 24 26 25 25 25
Pmm 182 190 172 203 123 4 0 0 5 156 237 131
La saison sèche est plus longue : 5 à 6 mois et connaît des températures plus
basses et des variations diurnes plus marquées qu’en zone de climat tropical
humide. Ce climat couvre l’extrême sud du Kwango, du Kwilu, du Kasaï et Sud-
Katanga.
Sols :
Latérites (cuirasse ferrugineuse ou carapace latéritique).
Végétation :
Savane boisée, savane herbeuse faite d’herbes courtes, et forêt claire comprise
principalement d’arbres à feuilles caduques.
Caractéristiques climatiques :
Pmm supérieure à 1.000 mm/an ; TMA supérieure à 20°C ; ATA supérieure à 5°C
(éloignement de l’équateur).
Faune :
Abondance et variée : mammifères (herbivores et carnivores), oiseaux, reptiles,
insectes…
Activités humaines :
Cette zone est le domaine par excellence du pâturage pour le gros bétail, de la
culture de céréales, millets, sorgho.
N.B. Le blé est cultivable sur le haut plateau du Katanga
Mois J F M A M J J A S O N D
T°C 20,5 21 22 20 19 18 18 19 22 23 22 21
Pmm 250 256 230 52 4 0 0 0 4 30 42 268
Sévit sur la plaine côtière (littorale), une plaine peu large (moins de 100 Km) qui
borde la côte congolaise de l’Atlantique de l’ex province du Bas Congo et formée
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Sols :
Argilo-sableux, vaseux.
Végétation :
Caractéristiques climatiques :
Pmm de l’ordre de 800 mm/an, TMA supérieure à 20°C ; ATA supérieure à 3°C et
inférieure à 5°C (faible éloignement de l’équateur).
Activités humaines :
Il présente à cause de l’altitude, un climat plus tempéré à une seule saison : la saison
pluvieuse.
Les Monts Virunga (au nord du lac Kivu) formant une série de volcans dont les plus
connus sont : Karisimbi (4.507 m), Nyiragongo (3.470 m), Nyamulagira (3.068 m)
encore actifs ; Mikeno (4.437 m), Visoke (3.711 m) et Sabino (3.647 m) éteints.
- Le Massif de Ruwenzori entre les lacs Mobutu (Albert) et Idi – Amin (Edouard)
possèdent un des sommets les plus élevés de l’Afrique, le pic ex – marguerite
(5.120 m) après le Kilimandjaro (5.963 m) au pic Uhuru en Tanzanie, et le
Kenya (5.200 m).
- Le Mont Ugoma, au nord de la Lukuga dont l’altitude moyenne est d’environ
2.000 m, culmine au pic Sambirini (2.250 m).
- Les Monts Kundelungu (1.600 m), à l’Est de la Lufira et l’ouest de la Luapula
et du lac Moero.
- Les Monts Marunju (2.000 m) bordant le sud – ouest du lac Tanganyika,
aplani par l’érosion, dont l’altitude moyenne dépasse 1.500 m.
- La chaîne des Monts Mitumba (1.500 – 1.700 m) s’allongeant depuis la
frontière avec la Zambie jusqu’au Kibali – Ituri, composée de plateaux de
Manika, le Mont ex – Bia (1.100 m) au sud – est du lac Upemba, les Monts
31
Sols :
Sols de montagne sur les pentes peu prononcées, caillouteux, sensibles à l’érosion.
Ce sont surtout les sols d’origine volcanique.
Végétation :
Activités humaines
Cette zone est le domaine de la production intensive de quinquina (15.000 Ha), des
cultures vivrières mais aussi de l’élevage bovin laitier (surtout dans la région de
Masisi), caféier arabica, théier.
N.B. En ce qui concerne les sols, la RDC est entièrement située dans la zone des
latérites. Ce terme regroupe tout un ensemble des sols formés sous un climat chaud
et humide, responsable d’une décomposition profonde, rapide et complète du
matériel de départ.
Il en résulte donc que les sols tropicaux sont des sols pauvres, d’autant plus pauvres
que les processus de latérisation sont plus avancés.
Mois J F M A M J J A S O N D
T°C 17,2 16,9 18 17,8 18 17 17,2 17 16,9 17,2 17,4 17
Pmm 48 136 138 110 84 72 96 168 178 134 156 96
CONCLUSION GENERATION
vent,… En milieu urbain, ces éléments sont très influencés par les infrastructures.
Ces dernières influencent sur la direction du vent, sur l’échauffement du milieu
ambiant, sur les ambiances atmosphériques créées à l’intérieur des abris, etc.
Ainsi donc, la bioclimatologie (architecturale) urbaine examine l’état de
l’atmosphère intérieure des abris en particulier pour la recherche d’une meilleure
condition de vie humaine, donc du « confort ». A l’extérieur des bâtiments,
l’architecte veillera sur les méfaits de son édifice (son œuvre). Il devra prendre des
dispositions pour que les érosions, inondations, ensablements, éboulements,
réchauffement ne rongent point le milieu physique où il a bâti les logis.
La recherche des meilleurs conditions d’aération, de ventilation, du
refroidissement ou du chauffage des abris, de résistance, de stabilité etc sont des
axes de réflexion perpétuelles pour les architectes afin d’aboutir à des meilleurs
conditions bioclimatiques urbaines ou rurales.
L’urbaniste quant à lui est tenu à l’analyse des éléments météorologiques
qui souvent viennent perturber l’environnement urbain. Il devra préalablement
connaitre et maîtriser les physiques du site de la ville qu’il gère. Le gestionnaire
urbain connaitra aussi les moments de l’année les plus critiques pour prévenir sur
les risques que la population peut courir ; l’inondation, les érosions, les éboulements,
pollutions, etc.
BIBLIOGRAPHIE