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Contrôle: Correction SVT Modifications Physiologiques Pendant L'effort

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SVT - Modifications physiologiques pendant l'effort - correction

Contrôle : correction

Matière :SVT
Sujet : Modifications physiologiques pendant l'effort

Exercice 1 : Exercice physique et activité cardiaque


(6 points)
Pratiquer un sport de haut niveau nécessite de passer une visite chez un médecin afin d’obtenir un
certificat médical favorable à la pratique de cette activité physique.
Le praticien va en particulier vérifier le bon fonctionnement de différentes fonctions, dont l’activité
cardiaque et la ventilation.

Le test le plus simple à réaliser pour tester l’activité cardiaque est celui de Ruffier Dickson. Il est fait
au repos, au moins deux heures après un repas. Il permet de d’étudier trois paramètres significatifs
des capacités cardiaques et surtout de l’aptitude à récupérer après l'effort. Pour cet exercice, la
fréquence cardiaque est enregistrée au repos, à la fin de trente flexions sur les jambes et après une
minute de récupération.

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1. Après avoir rappelé la définition de la fréquence cardiaque, estimer au repos et à l’effort cette
dernière.

1. La fréquence cardiaque est le nombre de pulsations cardiaques en une minute. (1 pt)


Au repos, on compte 12 pulsations en 10 secondes. On multiplie par 6 afin de connaître le nombre de
pulsation en 60 secondes, soit une minute.
12 x 6 = 72 battements par minute. (0,5 pt)
À l’effort, on compte 21 pulsations en 10 secondes
21 x 6 = 126 battements cardiaques par minute (0,5 pt)

2. À l’aide de la courbe ci-dessous, calculer les débits cardiaques correspondants aux deux
fréquences cardiaques que vous venez de calculer.

2. Au repos, le volume d’éjection systolique, déterminé à l’aide de la courbe, lorsque la fréquence


cardiaque est de 72 battements par minute est d’environ 85 mL. Le débit cardiaque est donc égal à :
72 x 85 = 6 120 mL par min (soit 6,12 L par min). (1 pt)
À l’effort, le volume d’éjection systolique, pour une fréquence de 126 battements par minute est
d’environ 134 mL. Le débit cardiaque est donc égal à :
126 x 134 = 16 884 mL/ min (soit 16,9 L/min). (1 pt)

3. Montrer que l’activité cardiaque s’adapte à l’effort en étudiant les paramètres calculés
précédemment.

3. Au cours de l’effort, on constate que la fréquence cardiaque augmente (0,5 pt). Mais on
constate également que la quantité de sang éjecté par le sang augmente (volume d’éjection
systolique). (0,5 pt) Ainsi, le débit cardiaque augmente fortement lors d’un effort physique.
(1 pt)

Exercice 2 : Exercice physique et activité ventilatoire


(8 points)
La spirométrie est la mesure des volumes inspiratoires et expiratoires. La spirographie est la
représentation graphique des volumes inspirés et expirés en fonction du temps.
On soumet un individu à un effort physique de plus en plus intense et on mesure à l’aide d’un
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spiromètre sa fréquence respiratoire (nombre de mouvements respiratoires par unité de temps) ainsi
que le volume d’air qui entre et sort des poumons.
Ceci nous permet de déterminer son débit ventilatoire (volume d’air qui circule dans les poumons par
unité de temps).

1. Compte tenu de l’allure du spirographe, déterminer à que moment l’exercice physique commence
et justifier votre réponse.

1. L’exercice physique commence à la 24e seconde (0,5 pt) car on constate que le rythme
ventilatoire (0,25 pt) et le volume d’air courant (0,25 pt) augmentent.

2. Calculer les débits ventilatoires au repos et pendant l’effort.

2. Au repos :
Fréquence ventilatoire : 6 cycles en 24 secondes
donc = 15 ventilations par minute.
Volume courant : Vmax – Vmin = 1 – 0 = 1 litre
Débit ventilatoire : fréquence × volume courant : 15 × 1 = 15 litres par minute. (1,5 pt)

À l’effort :
Fréquence ventilatoire : 8 cycles en 24 secondes
donc = 20 ventilations par minute.
Volume courant : Vmax – Vmin = 1,6 – (–0,5) = 2,1 litres.
Débit ventilatoire : 20 × 2,1 = 42 litres par minute. (1,5 pt)

3. Que se passe-t-il au cours d’un effort ? Comment varie le débit ventilatoire lorsque l’intensité de
l’effort augmente ? Quel est l’intérêt de cette modification de l’activité respiratoire ?

3. On constate que le débit ventilatoire augmente au cours d’un effort (0,5 pt). Plus l’effort
est intense, plus le débit augmente (0,5 pt) mais jusqu’à une certaine limite
(essoufflement) (0,5 pt).
Lors d’un effort physique, l’organisme s’adapte en faisant pénétrer plus d’air dans les
poumons (0,5 pt), ce qui lui permet de prélever une plus grande quantité d'O2 en un

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minimum de temps (1 pt).

4. Lors d’une seconde mesure, le médecin va mesurer la capacité respiratoire maximale, c'est-à-dire
le volume d’air maximal que les poumons peuvent mobiliser. Le sujet va faire une inspiration forcée
puis une expiration forcée. Ce test permet par exemple de déceler l’asthme ou d’autres maladies
limitant la capacité respiratoire.

Déterminer cette capacité respiratoire maximale.

4. Vmax – Vmin = 4,5 – 0,5 = 4 litres. (1 pt)

Exercice 3 : Consommation de dioxygène et effort


(6 points)

Données :
Temps Consommation cumulée de dioxygène chez une Consommation cumulée de dioxygène chez une personne
en seconde personne au repos pendant un effort
10 0 0
20 0,08 0,08
30 0,16 0,16
40 0,24 0,24
50 0,32 0,39
60 0,4 0,61
70 0,48 0,9
80 0,56 1,21
90 0,64 1,53
100 0,72 1,85
110 0,8 2,16
120 0,88 2,45
130 0,96 2,7
140 1,04 2,88
150 1,12 2,98
160 1,2 3,05
170 1,28 3,06

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1. À partir du tableau, construire la courbe représentant la consommation cumulée de dioxygène


pendant la durée de l’expérience lorsque la personne est au repos.
Construire sur le même graphique la courbe représentant la consommation de dioxygène cumulée
enregistrée lorsque la personne fournit un effort physique.

1.

(0,5 pt pour le titre correct, 0,5 pour chaque légende, 0,5 pour les axes corrects et 1 pt
pour les courbes)

2. Décrire la conséquence de l’intensité de l’effort fourni sur la consommation en dioxygène. En


déduire l’existence d’une limite physiologique à l’effort. Puis Définir ce qu’est la VO max et calculer sa
2

valeur sur le graphique.

2. Plus l’intensité de l’effort augmente, plus la consommation de dioxygène augmente


(0,5 pt). Cependant, on constate qu’au-delà d’une certaine intensité, la consommation
n’augmente plus (0,5 pt). On a atteint les limites physiologiques de l’organisme (0,5 pt). Ce
volume maximal de dioxygène par unité de temps que l’organisme est capable de prélever est
appelé VO max (1 pt). Ici, elle est d’environ 3,1 L/min (0,5 pt).
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