Paracelse Le Maudit
Paracelse Le Maudit
Paracelse Le Maudit
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I
PARACELSE
LE MÉDECIN MAUDIT
OUVRAGES DU MÊME AUTEUR
Aux Éditions de la N. R. F.
LE PROBLÈME DE LA DESTINÉE. — Étude sur la fatalité intérieure.
(Documents bleus, n® 37), 1927.
PARACELSE
LE MÉDECIN
MAUDIT
Huitième édition
nrf
GALLIMARD
Paris — 43, Rue de Beaune
L’édition originale de cet ouvrage a été tirée à trente exem¬
plaires sur alfa des papeteries Lafuma Navarre, dont : vingt
exemplaires numérotés de 1 à20 et dix exemplaires hors commerce
numérotés de 21 à 30.
3 Ci f O ;
D’YVONNE ALLENDY
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INTRODUCTION
— il
CHAPITRE PREMIER
La Vocation.
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LA VOCATION
ses origines. Il apprit que son père, âgé d’environ trente ans
au moment de sa naissance, était neveu de Georges de Hohen-
heim qui avait, en 1468, accompagné le comte Eberhard en
Terre Sainte et qui avait fini dans l’Ordre des Chevaliers de
Saint-Jean. Il apprit les origines de sa lignée paternelle avec
Conrad Bombast de Hohenheim, mort en 1299, ancien tenan¬
cier féodal des comtes de Wirtemberg. On lui raconta que le
château des Hohenheim se trouvait près de Stuttgart et on
lui expliqua les armoiries des Hohenheim : trois bezants d’azur
sur barre d’argent. Il rêva longtemps à l’Orient où avait voyagé
son grand-oncle et, du fond de sa vallée, aspira à connaître
le monde.
Mais c’est surtout sa mère perdue qui le hantait : il sut
qu’elle appartenait à la famille Oschner, bien connue à Ein-
siedeln, réalisa qu’elle était la fille de son grand-père Rudi
Oschner du Pont de la Sihl, et apprit qu’elle avait été direc¬
trice de l’Hôpital des Pèlerins. C’est au sujet de sa mort que
le père devait se montrer réservé, parce que cette mort était,
pour lui et pouf son art, un échec douloureux. Le petit garçon
n’arrivait pas à comprendre comment ce père, qu’il voyait si
savant, auquel les malades venaient demander secours, n’avait
pu sauver sa mère de la mort. Mais déjà, il avait beaucoup
entendu parler de Dieu, auprès de qui vont ceux qui sont
morts, et il avait reconstitué, dans le ciel, le couple parental
idéal dont il aurait voulu être l’enfant : Dieu et sa mère sem¬
blable à une sainte.
Théophraste était né le 10 novembre 1493, à Etzel, près
d’Einsiedeln, dans une vallée profonde des environs de Zurich.
C’est là qu’il habitait avec son père. C’est là que sa mère avait
dirigé l’Hôpital des Pèlerins et que son père exerçait la méde¬
cine. Einsiedeln était un lieu de pèlerinage des plus célèbres.
Un bénédictin du nom de Meinrad y avait fait, en 829, un ermi¬
tage (en allemand Einsiedelei) ; des abbesses lui avaient donné
une madone et des objets de culte avec lesquels le sanctuaire
de Notre-Dame d’Einsiedeln avait été fondé. Lui-même avait
été assassiné (1). Les pèlerins, jusqu’à nos jours, n’ont cessé de
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«
Le I)' Wilhelm von Hohenheiin, l’année de son inariai>e el
(h* la naissanee de son lils d’héophrasie (141)1). Il avait
34 ans.
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Portrait par Scorel.
{Musée du Louvre)
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La Formation.
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CHAPITRE IV
La Médecine de Paracelse.
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(1) Génération des Éléments, I, iii et I, viii ; — Cf. Waite, loc, ciU, 1.1,
pp. 200 à 206, et Philosophia ad Athenienses, II, iii.
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(1) Essai sur Paracelse et sa réforme médicale. Thèse Paris, 1866, p, 39.
et De Natura Rerum I ; — Waite, loc. cit., t. I, p. 161.
(2) Philosophia ad Athenienses, III, iv.
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dans son utérus, toutes les essences et les forces de son propre
corps. Sa puissance mentale (ou imagination) ajoute ses effets
à ceux de l’imagination masculine, notamment pour déterminer
le sexe du fœtus.
Paracelse s’est longuement penché sur le mystère de la
génération. Sans doute le souvenir inconscient des problèmes
qui avaient tourmenté son enfance et ses efforts pour retrouver
quelque chose de sa mère disparue avaient-ils guidé affecti¬
vement ses recherches de savant. Il écrivit un traité De la
Matrice (1). Il regarde cet organe comme un monde fermé,
porté par ce microcosme mineur que serait la femme. Il affirme
que les maladies ne sont pas les mêmes dans l’homme et dans
la femme et ne doivent pas être soignées semblablement. « Aux
femmes conviennent leurs remèdes, et aux hommes les leurs. »
La femme est différente de l’homme dans tout son corps (2). »
Elle est différente parce qu’elle se rattache à une autre racine
qui est la matrice, pour laquelle elle a été créée. Paracelse
semble considérer, selon le récit biblique, que la femme est
sortie de l’homme pour porter spécialement cette matrice qui
appartenait, à l’origine, à l’être humain collectif. Ceci rejoint
les traditions occultes sur la séparation des sexes. Toujours
est-il que, porteuse de la matrice, la femme n’est autre que
le monde entier « et l’Esprit du Seigneur est en elle qui se grave
et réside dans son fruit. C’est pourquoi elle ne doit pas se
livrer à la fornication. » Puis il compare la mère à la mer :
« La femme est une mère pour ses enfants comme la mer est
une mère pour les eaux (3). » La menstruation est une élimi¬
nation excrémentielle et purificatrice : « Nul poison plus violent
et plus nuisible ne se trouve sur la terre (4). » Les rapports
des sexes peuvent être ainsi symbolisés : La femme est sem¬
blable à l’arbre qui porte son fruit, l’homme au fruit que porte
l’arbre. (Toujours l’enfant dans les bras de la Vierge Céleste.)
Ayant ainsi établi les rapports de l’être humain avec la
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(1) Fr, Spunda, Paracelsiis, p. 48. Wien und Leipzig (K. Kônig), 1925.
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VEns proprietatis. Il veut dire que les astres ne créent rien dans
riiomme dont le germe n’ait été préalablement apporté par
les entités : « Ce n’est pas parce que Mars est féroce et cruel
que la descendance de Néron a existé », mais l’influence des
astres fait vivre ces virtualités, rend possible l’existence de
l’homme, ou le fait mourir. « Après avoir compris que les astres
ne nous confèrent ni nature individuelle, ni aucune autre
propriété, adoptez l’opinion contraire, pour la raison qu’ils
attaquent nos corps et les tuent (1). » « Car il est une certaine
chose qu’on ne voit pas et qui entretient et conserve en vie,
non seulement nous-mêmes, mais toutes les choses qui vivent
et sont douées de sentiment : et cette chose provient des
astres (2). »
Un peu plus loin, Théophraste conclut ; « Les astres eux-
mêmes ne peuvent exercer aucune influence mais, par leur
exhalaison, corrompre et contaminer seulement le M (Myste-
rium magnum) par lequel, ensuite, nous sommes contaminés
et affligés. Et l’entité astrale se comporte de telle sorte qu’elle
dispose nos corps tant au bien qu’au mal par ce moyen. Si
quelque homme est doué d’un tempérament qui soit opposé
à cette exhalaison, alors il en devient malade. Celui qui n’a
pas une nature contraire à celui-ci n’en est pas incommodé.
L’exhalaison nuisible n’est ressentie ni de celui qui possède
un tempérament assez fort pour en vaincre le poison, ni de celui
qui a pris une médecine capable de résister aux vapeurs véné¬
neuses des êtres supérieurs (3). »
Pour comprendre l’influence de la lune sur les maladies céré¬
brales, telle que la révèle la fréquence des crises épileptiques
à la nouvelle lune, Paracelse explique quelque part que « l’esprit
vital du cerveau, chez un fou, peut être attiré par la lune, de
la même manière que l’aiguille d’une boussole est attirée par
le pôle, et cette attraction [renforcée par la conjonction solaire],
au moment de la nouvelle lune, peut aggraver son état (4).
On peut être surpris de voir des critiques comme Sudhoff
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(1) Ueher die Entstehung der Toren, t. IV, p. 25. (Édit. Aschner.)
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(1) De Caducis.
(2) Édit. Aschner, tome IV, p. 300
(3) Idem, pp. 244-248.
(4) Idem, p. 248.
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(1) De Caducis.
(2) Philosophia sagax.
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(1) Cf. Petite Chirurgie (trad. Daniel du Vivier), préface. Paris, 1623.
(2) Cf. Paragranum, traité.
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(1) Traité des plaies aiaes et des maladies de la peau. Publié par Toxites,
à Strasbourg, en 1571 ; cité par A. Stoddart {Vie de Paracelse, p. 147}
Paris, 1914.)
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CHAPITRE V
Les Epreuves.
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que cet échec lui ferait du tort. Grâce à son Labdanurn, Para¬
celse fit disparaître en trois jours les douleurs et l’insomnie,
et on jugea le malade sauvé — mais, au moment d’acquitter
les honoraires, le chanoine estima que, pour avoir été guéri
si vite, il ne devait pas avoir été si gravement malade qu’on
avait cru, qu’au demeurant, quelques gouttes de remède ne
valaient pas plus de six florins. Il les offrit poliment à Paracelse
en y joignant ses compliments, et en ajoutant qu’il savait
mieux que personne la valeur de la vie.
C’était là, nous l’avons vu, le genre d’offense que Paracelse
ne pouvait pas supporter. 1/idée d’être privé de son dû le
mettait littéralement hors de lui. Il jura que les choses ne se
passeraient pas ainsi et en appela aux juges. Cela faisait bien
des histoires en peu de temps. Le chanoine était, de plus, un
personnage très important ; il convenait de ne pas exaspérer
les catholiques. Paracelse se trouva débouté de sa demande,
par des attendus qui le rendirent enragé. Ne sachant comment
exhaler sa colère et encore hanté par les affiches de ses ennemis,
il écrivit à son tour sa fureur et son mépris sur une feuille
volante qu’il fit circuler.
Cette fois, la mesure était comble. Les juges de Bâle déci¬
dèrent que Paracelse serait mis hors la loi et exilé sur une île
du lac de Lucerne. On prépara le mandat d’arrestation.
Des amis, avertis, purent, le soir-même, prévenir Paracelse,
Il n’y avait pas un instant à perdre. Dans la nuit, il s’enfuit
secrètement vers l’Alsace, n’emportant que son épée et de
menus objets. Il n’y avait pas vingt mois qu’il était entré à
Bâle, au chevet de Frobenius.
Au fur et à mesure qu’il s’éloignait, Paracelse éprouvait
un curieux sentiment. Il lui semblait retrouver la fraîcheur
de sa jeunesse, la liberté de ses voyages, comme s’il venait de
terminer un mauvais rêve. Il se dit que son rôle n’était pas
de faire des cours, comme faisait son père, même d’une façon
plus glorieuse ou sur un mode plus révolutionnaire. Il comprit
qu’une sorte d’obscure vocation l’avait amené à brusquer les
choses, à manquer de diplomatie, à rendre cette fuite inévitable,
parce que sa destinée n’était pas de tenir une place officielle.
Il se rappelait cette phrase de l’Évangile : « Mon royaume
n’est pas de ce monde. » Il se sentait, dans son malheureux
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c{u’im})urte, puisque je peux répondre aux aecusations portées
eoiilre moi. »
En même temps, il se préoccupait de rentrer en })ossession
de ses instruments de travail abandonnés à Bâle : livres, drogues,
cornues, flacons. Par lettre, il chargea un certain Oporinus de
lui apporter ces bagages.
Pendant ses dix-huit mois de professorat, Paracelse avait
accueilli chez lui des étudiants qui l’aidaient dans ses manipu¬
lations et partageaient son toit. C’était l’usage de l’époque.
Parmi ceux-ci, nous connaissons celui qu’on appelait Franz
le Studieux, un Saxon qui garda toute sa vie une grande recon¬
naissance à son maître pour l’avoir tiré d’affaire à un moment
où il était sans argent et pour lui avoir donné un enseignement
de valeur. Quant à Oporinus, de son vrai nom Johannes Herbst,
il s’était mis au service de Paracelse avec un grand dévouement
apparent. Il ne tarda pas à apporter le matériel à Colmar, et
Paracelse commença à exercer la médecine, en même temps
qu’il se mettait à écrire fiévreusement. Oporinus préparait les
remèdes, rangeait les notes pendant que son maître visitait les
malades et dictait. C’est là que furent composés la Grande
Chirurgie et divers traités.
Paracelse avait beaucoup de malades, car sa réputation de
guérisseur n’avait pas eu grand espace à franchir pour venir
de Bâle. Il vivait dans une grande détente et travaillait avec
acharnement. Il s’était lié avee le prévôt de la ville, Jérôme
Boner, un humaniste, traducteur de Thucydide, Démosthène
et Hérodote, et avec Conrad Wickram, magistrat. A chacun
d’eux il dédia un ouvrage : l’un sur la Variole et la Paralysie,
l’autre sur les Ulcères.
Malgré cela, il ne resta pas plus d’un an dans la capitale de
la Haute-Alsace. Dès 1529, il se rendit à Esslingen, où les Bom-
hast de Hohenheim possédaient encore quelques terres. On ne
sait pas au juste à la suite de quelles circonstances, mais il
crut bon de se séparer d’Oporinus. Peut-être ce dernier vou¬
lut-il rejoindre son foyer, ou Paracelse désira-t-il être seul,
toujours est-il qu’il lui remit une certaine provision de son
laudanum qui devait, d’ailleurs, lui servir peu après. Oporinus
alla retrouver sa femme, une veuve beaucoup plus âgée que
lui, qu’il avait épousée. Là, il devint un excellent imprimeur,
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CHAPITRE VI
L’Occultisme de Paracelse.
(1) Paragranum , I.
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(les iiyiïiplies, parce que leur génie les élève au-dessus des
hommes et les rapproche des esprits (1). »
Ici, on peut sourire de la crédulité de Paracelse. Elle s’ex¬
plique assez bien par son caractère et ses tendances affectives.
C’était bien une faiblesse d’homme impuissant que de vouloir
supprimer la femme dans l’acte de procréation et la remplacer
par l’art mystérieux qui avait absorbé tout son amour. Cette
crédulité était peut-être aussi l’effet inconscient du lourd mys¬
tère qui avait plané sur son enfance sans mère.
Elle n’était d’ailleurs pas tellement déplacée en son temps
et la Bible, pour laquelle on se battait, était remplie de récits
plus incroyables encore. Cet homunculus, que Goethe a si
curieusement mis en scène dans son second Faust en s’inspi¬
rant fortement de Paracelse pour composer son héros, a trouvé
créance chez d’autres qui avaient peut-être de moins bonnes
raisons, dans leurs complexes inconscients, pour l’admettre, tel
ce disciple de R. Fludd, William Maxwell, dans sa Medicina
Magnetica (1679) ; tel encore Lusitanius avec son histoire
d’homunculus fabriqué par Julius Camillus ; telle cette légende
autour de saint Thomas d’Aquin détruisant l’homunculus
d’Albert le Grand (2). D’ailleurs, on a cru longtemps après
Paracelse à la génération spontanée d’organismes très diffé¬
renciés, comme la souris de Van Helmont, ou cette mite pro¬
duite artificiellement par Andrew Crosse, si nous en croyons
IL P. Blavatzky (3). Pour être tout à fait juste à l’égard des
alchimistes, il faut encore noter que la géologie nous montre,
au cours de l’histoire de la terre, l’apparition soudaine de
formes vivantes que l’évolutionnisme n’arrive pas encore à
expliquer (4), de sorte que la question de la génération spon¬
tanée, qui préoccupait tant les hermétistes, n’est peut-être pas
aussi définitivement enterrée que le pensait Pasteur. CJaude
Bernard lui-même crovait à l’existence virtuelle dans la nature
d’un nombre infini de formes vivantes qui resteraient dor-
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L’OCCULTISME DE PARACELSE
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exerce ses efTets sur la s})}ière (|ui lui est propre et fait germer,
puis se développer, des formes tirées des éléments invisibles.
De même que le monde n’est qu’un produit de l’imagination
de l’âme universelle, l’imagination de l’homme (qui est un
petit univers) peut créer ses formes invisibles et celles-ci se
matérialiser. Quand une femme enceinte imagine fortement,
l’enfant ])eut en manifester la trace. L’imagination tire toute
sa force du désir (Ij. »
Pensant aux j)rocès de sorcellerie ('t aux bistoiivs du Sabl)at,
Paracelse, toujours soucieux de rainener les faits à des causes
naturelles, ajoute : « L’imagination des femmes est plus forte
que celle des hommes et peut, pendant leur sommeil, les trans¬
porter en des endroits où d’autres, qui sont dans le même état,
les aperçoivent. Pilles peuvent ensuite se rappeler ce qu’elles
ont vu, bien que leur corps n’ait pas bougé de leur lit. »
Si une personne meurt en désirant que d’autres périssent,
son imagination crée un véhicule (menstruum) qui part de son
cadavre et se jette sur les autres personnes : il peut en résulter
une épidémie.
Paracelse précise erilin que ce sont les sentiments qui dirigent
cette sorte de Libido imaginative : la peur, la terreur, la passion,
le désir, la joie, l’envie (2).
11 explique ailleurs que l’imagination de l’iiomme, fécondée
par le désir, jiroduit des actes. Ainsi alïirment également les
Védas ; « Ce que l’homme pense, il le devient. » Mais, à coté
des effets visibles, peuvent se réaliser des actions occultes
étonnantes. Pendant le sommeil, le corps sidéral d’un homme
})eut être projeté hors du corps physique par le [louvoir de
l’imagination et agir à distance dans un but déterminé. Aucun
endroit n’est trop éloigné et l’imagination d’un homme peut
agir sur celle d’un autre partout où elle l’atteint (3). »
« La pensée peut être transmise d’un bord à l’autre de l’océan,
et le travail d’un mois peut être accompli en un jour (4). »
Un des nombreux effets de cette magie que décrit la Philo-
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j;occuj;risME de paracelse
sophia Sagax, est la Transfiguration : « 11 y a une sorte de
magie par laquelle des corps vivants peuvent être formés, et
un corps transformé en un autre, comme il fut fait par Moïse. »
Ainsi s’explique la lycanthropie.
Paracelse a consacré un traité aux opérations de sorcellerie
(De Sagis et earum operationihus), s’efforçant de montrer que
celles-ci ne sont pas miraculeuses, mais procèdent de forces
naturelles. Dans le Paramirum (IV, VIII), il décrit le procédé
de l’envoûtement avec l’image de cire. Il est indispensable que
le médecin connaisse les effets des envoûtements pour pouvoir
opposer un traitement convenable (par exemple, dériver sur
un arbre les effets nocifs du sorcier) « car, ni Galien ni Avicenne
n’ont connu la cure de ces maladies et on ne les trouve pas
dans leurs livres... Ne soyez pas étonné qu’il soit si facile de
soigner un ensorcelé. Ne faites pas comme les sophistes des
écoles, qui vont se moquant par la parole et par l’écrit, disant
que c’est impossible, que c’est contre Dieu et la nature puisque
ce n’est pas enseigné dans les écoles. Il en suit plutôt que le
médecin n’apprend pas dans les écoles tout ce qu’il devrait
savoir et pouvoir, et qu’il doit pour le moment encore aller
trouver de vieilles femmes, des bohémiens, des magiciens et
vagabonds, de vieux paysans, et apprendre d’eux plus que des
hommes négligents de l’école. Car de tels gens ont sur ces
choses plus de lumières que toutes les écoles.
Sans doute, la magie utilise le lien de sympathie entre
l’image et l’homme, entre l’énergie cachée et ce qui la contient
ou l’appelle — et Paracelse a consacré à ce sujet un chapitre
de sa Philosophia Sagax : Altéra in altéra, mais il dit aussi
({uc toutes les cérémonies, conjurations, mots et signes sont
de peu d’effet si l’opérateur n’apporte pas la tension psychique
voulue. Le vrai pouvoir magique, c’est la foi. La foi n’est pas
une simple opinion, une adhésion intellectuelle, c’est une force
qui stimule et élève le pouvoir de l’esprit et qui permet d’ac¬
complir des miracles. « Le pouvoir qui rend les saints capables
de miracles est encore vivant. C’est le pouvoir de l’esprit saint,
et si vous vivez en Dieu, il vous donnera ce pouvoir (1). »
Ainsi, la foi est une participation directe aux pouvoirs spiri-
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L’OCCULTISME DE PARACELSE
(1) Cf. un fragment intitulé : Sur les âmes des morts apparaissant
après la mort.
(2) Cf. Herbarius Theophrasti, De Corallis.
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L’OCCULTISME DE PARACELSE
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PARACRLSR, LE MEDECIN MAUDIT
(1) Cité par F. Hartmann, The life of Paracelsus, lor. cit., p, 192.
(2) Livre sur le Fondement des Sciences.
(3) Cf. la collection de Bertiiellot et Ruelle.
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L’OCCTJLTÎSME DE PARACELSE
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CHAPITRE VII
L’Apostolat.
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PARACELSE, LE MÉDECIN MAUDIT
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L’APOSTOLAT
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PARACELSE, LE MÉDECIN MAUDIT
— 144 —
Port l'ait (le Paracelse en 1529.
{Musée (le SI. (îuU)
L’APOSTOLAT
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L’APOSTOLAT
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L’APOSTOLAT
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PARACELSE, LE MÉDECIN MAUDIT
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I
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CHAPITRE YIII
La Rose-Croix.
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PARACELSE, LE MÉDECIN MAUDIT
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LA ROSE-CROIX
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PARACELSE, LE MÉDECIN MAUDIT
sions entre les hommes, car il est ajouté que nous devrions
vivre dans l’unité. Il semble aussi qu’elles visent à la réali¬
sation d’un état de choses compensant les injustices du temps :
« Car la justice ne peut être détournée de son but ; elle demande
à être satisfaite et le sera. » On devine le pamphlet derrière
les prédictions.
Certaines images se rapportent manifestement à la Réforme
et au préjudice moral que celle-ci fit encourir à l’Église romaine.
Sur une figure, on voit un évêque enfoncé dans l’eau d’un lac
montagneux, menacé de lances de toutes parts et faisant un
geste de supplication. Le texte dit : « Tu n’as cessé d’obéir à
ta volonté propre, et c’est ce qui t’a prédestiné à être entouré
de nombreux malheurs... » Dans ce sens, on peut assez bien
comprendre le délai de vingt-quatre ans assigné à la prophétie,
car vingt-quatre ans après sa parution, c’est-à-dire en 1560,
la Réforme devait être bien avancée en Europe.
Mais il est des images plus curieuses, telle que la première
de la série, qui est ainsi décrite par Eliphas Levi : « Elle repré¬
sente deux meules de moulin : les deux forces de l’État, la popu¬
laire et l’aristocratique ; mais la meule populaire est traversée
par un serpent qui a un faisceau de verges à la gueule ; une
main, armée d’une épée, sort d’un nuage et semble diriger ce
serpent qui renverse la meule et la fait tomber sur l’autre. »
La deuxième bgure représente un arbre mort, dont les fruits
sont des fleurs de lis. Le texte qui les accompagne semble
indiquer, d’un côté, la Révolution : « Tu as été marquée pour
être la dévoratrice de quiconque lie commerce avec toi, » de
l’autre, la chute de la Royauté : « Ainsi que tu as surgi, tu
seras réduit à néant... Par la sagesse et la crainte de Dieu,
tu te serais maintenu, mais tu n’as pas su voir ; ta propre
sagesse a causé ta perte. »
Ici, vingt-quatre ans ne signifient plus grand’chose, mais,
si nous multiplions ce délai par dix, selon une clef dans le
genre de celles qui étaient courantes pour de tels ouvrages,
et si, à la date de la première édition (1536), nous ajoutons
deux cent quarante ans, nous arrivons à une date bien rappro¬
chée de la Révolution (1776). Le calcul devient plus frappant
si nous opérons sur la date de la deuxième édition (1549), car
alors nous tombons exactement sur 1789.
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PARACELSE, LE MÉDECIN MALDIT
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LA ROSE-CROIX
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PARACELSE, LE MÉDECIN MAUDIT
rances futures ?... Je prévois que mes écrits seront aussi esti¬
més que l’or et l’argent le plus pur et que, grâce à mes ouvrages,
ces métaux seront aussi méprisés que le fumier. » Par là, on
peut voir que la Rose-Croix paracelsienne avait aussi un pro¬
gramme de réalisations sociales et économiques. Peut-être
contenait-elle en germe Karl Marx ? En tout cas, le monisme
dialectique de Paracelse se continue tout naturellement dans
la philosophie de Marx et Engels. D’ailleurs, toute l’idée du
transformisme alchimique et l’idéal de transmutation con¬
duisent automatiquement, sur le plan social, à une attitude
réformatrice qui prend un earactère révolutionnaire lorsqu’elle
affronte des institutions à prétentions immuables et définitives.
Ceci suffirait à situer Paracelse, qui brisa tant de cadres et tant
de convenances, dans la lignée des grands révolutionnaires.
Faire de l’alchimie sociale, c’était combattre l’asservisse¬
ment et la coercition, c’était affirmer le monisme humain, renier
le droit divin et l’inégalité essentielle' des castes, proclamer
l’homogénéité de la nation « une et indivisible » en sa coopé¬
ration fraternelle ; c’était admettre l’évolution nécessaire des
formes sociales et soumettre les institutions à la loi du progrès ;
poursuivre, sur le plan matériel comme sur les autres, un bon¬
heur toujours plus grand pour tous. C’était enfin enlever à
Tor sa puissance maléfique et lorsque les adeptes soufflaient
sur leurs fourneaux en vue de la transmutation, ce n’était pas
seulement pour établir leur doctrine du monisme évolutionniste
sur des bases expérimentales, mais encore pour annuler les
effets sociaux de l’or, pour lequel tant de crimes avaient été
commis. Comment les alchimistes entendaient-ils réaliser leur
idéal sur le plan politique’, nous ne le savons pas positivement,
mais nous sommes en droit de penser que Paracelse avait con¬
sacré à cette tâche une bonne partie de sa vie lorsque, en véri¬
table adepte, il avait accepté la voie vagabonde et misérable
de l’apostolat. Peut-être existait-il aussi de son temps des
naïfs bien pensants pour croire que les alchimistes cherchaient
à s’enrichir.
Cependant, l’époque était favorable aux actions politiques
souterraines. C’est en 1534, deux ans avant la première édition
de la Pronostication de Paracelse, mais au moment probable
où celle-ci était entreprise, qu’Ignace de Loyola avait fondé
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LA ROSE-CROIX
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(Graoures d’après les tableaux à l'huile).
CHAPITRE IX
Dernières étapes.
169
PARACELSE, LE MÉDECIN MAUDIT
170 I
DERNIÈRES ÉTAPES
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DERNIÈRES ÉTAPES
— 173
PARACELSE, LE MÉDECIN MAUDIT
L’Héritage de Paracelse.
175
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PARACELSE, LE MÉDECIN MAUDIT
Chronique de la Carinthie.
Les Sept Plaidoyers (Defensiones).
176 —
L’HÉRITAGE DE PARACELSE
Le Labyrinthe des Médecins égarés (où le médecin doit rechercher
son art).
— 177 —
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PARACELSE, LE MÉDECIN MAUDIT
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L’HÉRITAGE DE PARACELSE
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PARACELSE, LE MÉDECIN MAUDIT
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L’HÉRITAGE DE PARACELSE
De Cementis.
Expose le contenu du huitième livre de l’Ouvrage sur les
transformations de métaux.
De Gradationibus.
Correspond au dixième livre du même ouvrage.
Cementum Super Venerem ex Marte.
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PARACELSE, LE MÉDECIN MAUDIT
De Gradibus et Compositionibus.
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L’HÉRITAGE DE PARACELSE
Les Choses Naturelles. Premier livre dans lequel sont décrits les
corps simples suivants :
1. La térébenthine.
2. L’ellébore noir et l’ellébore blanc.
3. La persicaire.
4. Le sel.
5. L’herbe de la Saint-Jean.
6. L’aimant.
7. Le soufre.
8. Le vitriol.
9. L’arsenic.
10. Le tartre, etc.
Deux Autres Traités :
La térébenthine.
Le miel.
Un Traité sur la Préparation et V Utilisation du Bois Ébène.
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PARACELSE, LE MÉDECIN MAUDIT
Philosophie sur VOrigine des Éléments (en quatre parties).
Fragment du premier ouvrage sur l’anatomie.
L’élément lumière.
L’élément feu.
L’élément terre.
L’élément eau.
Un livre sur l’origine de l’homme.
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L’HÉRITAGE DE PARACELSE
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PARACELSE, LE MÉDECIN MAUDIT
— 186 —
L’HÉRITAGE DE PARACELSE
A cette liste, il
conviendrait d’ajouter, pour être complet, les
écrits théologiquesqui sont attribués à Paracelse, qui manquent
dans l’édition de Ruser, et que Bernard Aschner n’a pas- cru
utile de reprendre dans son édition récente. Ils ont été publiés,^
en 1916-1918, par K. Sudhofî et W. Matthiessen, dans Archw
für Reformatiogeschichte (1).
Ce sont :
Vom Selingen Leben (De la vie de l’âme).
Vom hâchsten ewigen Gut.
Von der ewigen Warhrheit.
Von der Macht der gôttlichen Gnade.
Von der Auslegung des I Kapitels Johannis.
Von Christe Leiden u. Unserer Freude.
Von der Klarifikation der Selingen.
(Le deuxième traité semble le plus important.) (2)
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PARACELSE, LE MÉDECIN MAUDIT
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L’HÉRITAGE DE PARACELSE
189 —
PxVKACELSE, LE MÉDECIN MAUDIT
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L’HÉRITAGE DE PARACELSE
— 191
PARACELSE, LE MÉDECIN MAUDIT
192 —
(Kxtrait de VAbbdije et le Pèlerinage de
X.-Ij. des Ermites, par Don Sigisinond de
Courten, Einsiedeln. Beiiziger et Cie.
S. d.)
LA MADOXL D’EINSIEDELN
L’HÉRITAGE DE PARACELSE
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13
PARACELSE, LE MÉDECIN MAUDIT
194 —
L’HÉRITAGE DE PARACELSE
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PARACELSE, LE MÉDECIN MAUDIT
— 196 —
L’HÉRITAGE DE PARACELSE
— 197 —
APPENDICE
Années
1510 . Bâle.
1511 à 1515 ... Wurzbourg.
1515-1516 . Schwatz.
1517 . Vienne, Cologne, Paris, Montpellier, Padoue, Ferrare,
Bologne, Grenade.
1518 . Lisbonne, Oxford.
1518- 1519. Pays-Bas, Copenhague.
1519 . Stockholm, Brandebourg, Bohême, Moravie, Pologne.
1519- 1520 . Lithuanie.
1520 . Transylvanie, Valachie.
1521 . Zeugg, Fiume, Venise, Rhodes (Moscou, Constan¬
tinople ?)
1522 à 1525 . . . Naples, Salerne, Venise, Villach.
1526 . Tubingen, Fribourg, Strasbourg, Baden.
1526- 1527 . Bâle.
1527- 1528 . Einsisheim, Rufach, Colmar.
1528- 1529 . Esslingen.
1529 . Zurich, Saint-Gall, Nuremberg.
1530 . Beratzhausen, Esslingen.
1531 . Saint-Gall.
1532-1533 . Appenzell.
1534 . Innsbruck, Stertzingen, Meran
1535 . Pfafîers, Ulm, Augsbourg.
1536- 1537 . . . .». Efterdingen, Vienne.
1537- 1538 . Villach.
1538 . Laibach.
1539 . Augsbourg, Munich, Villach, Gratz, Breslau.
1539-1540 . Vienne.
1541. Salzbourg.
— 199 —
TABLE DES MATIÈRES
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Introduction. 9
Chapitre IL — La Formation. 35
— III. — L’Action. 57
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