3-La Radiographie en Endodontie
3-La Radiographie en Endodontie
3-La Radiographie en Endodontie
La radiographie en endodontie
Introduction:
En endodontie, l’examen radiographique est le seul moyen mis à la disposition du praticien pour
appréhender l’anatomie interne et radiculaire de la dent, d’une part, et observer l’état des tissus de
soutien, d’autre part.
1- Définition:
L’image radiographique est la représentation d’un objet 3D en une image en 2D. Il y a donc une perte
d’information, d’où la nécessité d’une connaissance de l’objet en question et des principes de la
radiologie pour une interprétation correcte de l’image.
❖ L’absorption photoélectrique des rayons par les structures exposées est la notion importante
qu’il faut retenir.
❖ L’origine de l’image radiologique n’est autre que la différence d’absorption des rayons par la
matière en fonction de la densité atomique des différentes structures qui composent cette
dernière.
3. Matériel:
🠶 Dans un cabinet dentaire, le générateur est installé dans la salle de soins. Le déclencheur est
quant à lui déporté à l’extérieur de la pièce afin de protéger le personnel médical des
radiations ionisantes.
🠶 Cet appareil contient un générateur de rayons X à très haute fréquence permettant d’obtenir
des images de grande qualité.
🠶 Pour les clichés intra-oraux, la tension du tube est de 60 kV, 70 kV ou, plus
exceptionnellement, 90 kV.
• Seulement 50 secondes sont nécessaires pour obtenir un développement facile et une image
claire. Le film dentaire autodéveloppant permet un diagnostic immédiat.
• Ils permettent la transformation directe des photons en signaux électriques qui sont
eux-mêmes transformés en image
• Ils sont constitués d’un support recouvert d’une couche photosensible et d’un couche
protectrice
a. Radiographie pré-opératoire :
Elle apporte des renseignements précieux sur:
• L’anatomie générale de l’odonte au niveau radiculaire et canalaire,
• Elle révèle aussi d’éventuelle existence de lésions péri apicales ou latéro radiculaires,
radiologiquement visibles
● On utilise la techniques des plans parallèles avec un angulateur de Rinn, Il est composé de
3 parties : anneau, tige et support, sur lequel on insère la radio et qui va être mordu par le
patient. On doit voir le film à travers l'anneau de
b- Technique de la bissectrice :
Quand on est perpendiculaire il n'y a pas de déformation de la dent. Si on a un angle inférieur à 90°
on a un agrandissement de la dent et à l'inverse si l'angle est supérieur à 90° on a un
raccourcissement de la dent.
TD 3ème OC/E2022-2023
C- Incidences particulières :
Il est de bonne règle d’effectuer sur un secteur dentaire, en complément du cliché orthogonale,
une incidence latérale oblique distale ou mésiale afin de discriminer des structures contiguës
comme deux racines confondues en incidence orthogonale.
1- Règle CLARK :
C’est la règle de séparation des racines pour les prémolaires supérieurs ou des canaux de la
racine mesiale de la molaire inférieure, Le cône est placé à 20° mésialement ou distalement par
rapport à la position orthogonale
Selon la règle de CLARK, lorsque 3 objets sont alignés dans l’axe du rayon principal, l’image
enregistrée sur le film est celle de leurs superpositions. Si le tube radiogène est déplacé latéralement
et reste orienté sur les 3 objets, les images sont individualisées : l’objet le plus proche du film s’est
déplacé dans le même sens que le tube radiogène.
Règle de WALTON :
Pour effectuer un cliché distalé, selon la règle de Walton le tube est déplacé dans le plan
horizontal d’environ 20°en distal. Ce cliché est surtout utilisé pour les molaires maxillaires
a- Définition :
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Ce type d ‘ examen est une variante de la rétro-alvéolaire, il utilise des films horizontaux porteurs
d’une ailette de papier destinée à être mordue par le patient.
C’est une technique radiographique qui permet d’explorer les couronnes, la région cervicale, le
parodonte marginal des dents maxillaires et mandibulaires à la fois.
La position de la tête et du film. Dans le plan vertical, le rayon directeur forme un angle
de 5° à 7° avec l’horizontale
c. Intérêt de la technique :
🠶 L’image des couronnes dentaires et la partie supérieure des racines .
🠶 Cet examen permet de déceler avec finesse les caries proximales coronaires ou cervicales,
a- Définition :
Méthode ancienne, elle utilise un film 57x76 mm dit mordu (car maintenu dans le plan occlusal par
morsure légère du patient.)
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🠶 Radio-opaque :
Qui est visible à la radio en raison de sa résistance à la pénétration des rayons X (blanc)
🠶 Radio-claire :
Séquences d'observation et d'interprétation: pour chaque dent sur le cliché pour il faut évaluer:
1. La couronne
🠶 Pour noter la présence des lésions curieuses, proximité des lésions carieuse par rapport à la
chambre pulpaire et évaluer l'état des restaurations existantes.
2. Les racines
🠶 Longueur, nombre, morphologie et l'anatomie canalaire.
C'est une image radiologique en coupe du complexe dento-maxillo-facial., elle va d'une ATM à
l'autre et du menton jusqu'aux cavités orbitaires.
L'objectif de la panoramique est le diagnostic. Il s'agit d'un examen complémentaire qui va nous
donner des informations diagnostiques. On doit donc toujours examiner le patient et lui poser
des questions avant de faire une panoramique.
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Elle n’est pas utilisée systématiquement et ne permet pas de détecter convenablement les lésions
carieuses car elle n’est pas précise comme une radio rétro-coronaire (on ne voit pas 30% des
lésions carieuses).
Le cone beam (ou CBCT) est une nouvelle technique de radiographie numérisée apparue vers la
fin des années 90. Comme son nom l’indique, il utilise un faisceau d’irradiation de forme conique.
Cet appareil présente notamment l’avantage d’être plus précis que le panoramique dentaire en
offrant une résolution similaire, voire supérieure à celle du scanner, avec en plus la possibilité
d’une reconstitution numérique en 3D.
CONCLUSION :
❖ Elle permet la détection et le suivi de des lésions rencontrées et est tellement riche en
information qu’on serait tenter d’établir un plan de traitement exclusivement à partir d’elle
seule.
❖ Cependant, aussi riche et aussi formidable qu’est cet outil, il ne saurait se substituer à un
interrogatoire correct et un examen clinique minutieux du patient…