Plan Du Cours: Economie Politique - Microeconomie
Plan Du Cours: Economie Politique - Microeconomie
Plan Du Cours: Economie Politique - Microeconomie
1. La Science Economique
2. L’Optimisation
3. L’Offre et la Demande
4. Les Consommateurs
5. Les Producteurs
6. La Concurrence parfaite
7. Les Interventions de l’état dans l’économie
8. Les Externalités et les biens publics
9. La Concurrence imparfaite
10. La Théorie des Jeux
11.Les Echanges commerciaux
12.Les Marchés des facteurs de production
13.Risque et Asymétrie d’information
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CHAPITRE 1 : LA SCIENCE ECONOMIQUE
Le Champ de la Science économique Théorie
Il s’agit de l’étude des choix que font les individus.
Le 1er principe est la volonté des individus d’optimiser : choisir la meilleure option compte tenu
de l’information dont ils disposent et des contraintes auxquelles ils font face. Ex : le choix de nos
études en fonction des matières, de prendre un kot ou non,…
Le 2nd principe est la tendance des systèmes économiques à tendre naturellement vers
l’équilibre, vers une situation dans laquelle personne n’a avantage à changer son comportement.
MICROECONOMIE : Etude des choix des individus, des entreprises et du gouvernement et les
conséquences de ces choix.
L’agent économique est l’individu ou groupe d’individus faisant des choix. (Menages, Entreprises,
Etat, RDM)
Rareté : Pas une notion de quantité, une notion de besoin de vie. On ne parle pas de rareté
quand il n’y a pas assez pour tout le monde mais plutôt quand il n’y a pas assez pour satisfaire les
besoins de tout le monde. (Ex des bonbons, 500 bonbons 500 personnes, y a-t-il assez ? )
La Science économique est la science qui étudie les choix des agents économiques aux prises
avec la rareté ainsi que la façon dont ces choix influent sur la société.
L’analyse économique positive : Comme certains ont pris plus d’un bonbon, tout le monde n’a
pas pu en avoir.
L’analyse normative : Chacun aurait du prendre un seul bonbon pour que tout le monde en ait.
OPTIMISATION : Le choix de la meilleure option réalisable, se basant sur l’évaluation des gains et
des coûts.
EQUILIBRE : Lorsque tous les agents optimisent simultanément leurs choix ; personne n’a
avantage à modifier son propre comportement. Efficacité Equité
Ex : niveau optimal de criminalité ? 0, Cela demande des ressources. Conséquence : moins d’argent à
mettre sur autre chose.. Compromis (contraintes) car ressources limitées.
Cout d’opportunité: la valeur de la meilleure option alternative à laquelle il faut renoncer quand
on fait un choix.
Pour chaque choix possible, il faut une liste des coûts et des gains et voir le plus intéressant.
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Externalité : une entreprise qui fabrique des ordinateurs pollue (externalité négative)
Coût irrécupérable : Je réserve des vacances en payant un acompte non remboursable. Que j’y
aille ou pas, je paye le prix.
P ($)
P(E)
€
QE
Q
Offre : O Demande : D Equilibre : E
Incitatif : ce qu’on peut mettre en place pour forcer qlq à modifier son comportement
Passager clandestin : existe lorsqu’un individu ou un groupe d’individus bénéficie des avantages
d’une situation sans en payer le cout. Pour l’éliminer et être à l’équilibre, le groupe doit décider de ce
qui est juste, une pression est donc exercée sur lui pour qu’il se conforme à l’équilibre du groupe.
Efficacité : lorsqu’il n’y a pas d’amélioration possible pour un agent économique sans nuire à un
autre : Objectivité
Equité : Juste répartition de la richesse collective entre les divers agents économiques.
Coûts et gains :
Ex : Ce cours a des coûts : temps, frais de scolarité, stress, renoncement au salaire perçu en
travaillant le même nombre d’heures que le cours
Ce cours a des gains : développer un esprit critique, comprendre les enjeux économiqies actuels,
diplôme
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CHAPITRE 2 : L’OPTIMISATION
L’optimisation en absolu est le calcul de la valeur nette de différentes options pour choisir la
meilleure.
L’optimisation à la marge est le calcul du changement de la valeur nette lorsqu’on passe d’une option
à une autre.
Un agent ne fait pas toujours le meilleur choix. Il est difficile de faire des choix car l’info est limitée,
comprendre l’info est compliqué et les agents sont parfois inexpérimentés dans certaines situations.
-Optimisation à la marge : calcul du changement de la valeur nette lorsqu’on passe d’une option à
une autre
Pour choisir : calculer le coût, le gain et la valeur nette de chaque choix ou partir d’un choix en allant
à un autre et voir le changement. Optimiser le coût = minimiser le cout.
Pour transformer un nombre d’heure en coût, on utilise le coût d’opportunité : coût du transport :
une heure de transport = une heure de travail perdue (10$ si 10$/h).
EN ABSOLU :
Le choix de l’option réalisable optimale est le plus avantageux, alors qu’y renoncer est dangereux.
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CHAPITRE 3 : L’OFFRE ET LA DEMANDE
Sur un marché parfaitement concurrentiel, (1) tous les vendeurs vendent un bien ou un service
identique, (2) aucun acheteur ni aucun vendeur ne peut à lui seul influer sur le prix du marché de ce
bien ou de ce service, (3) l’entrée et la sortie du marché se font librement, et (4) les agents
économiques disposent d’une information parfaite, gratuite et immédiate.
La courbe de demande illustre la relation entre le prix du marché (courbe) et la quantité de biens et
services demandés (unité)
La courbe d’offre illustre la relation entre le prix du marché et la quantité de biens et services offerte
(Offre Quantité offerte)
Le prix d’équilibre concurrentiel est le prix tel que la quantité demandée est égale à la quantité
offerte.
Lorsque les prix ne peuvent pas fluctuer librement, l’égalité entre la quantité demandée et la
quantité offerte n’est plus garantie sur le marché.
Hypothèses :
PRIX DU MARCHE
Concurrence parfaite : tous les vendeurs vendent exactement le même produit (même qualité)
Entrée et sortie libres : facililté de créer une entreprise (En Belgique ce n’est pas le cas)
Agents économiques disposent d’une information parfaite : comparateur de prix, facile de savoir le
prix d’un bien et d’un service (temps)
o Quantité demandée : Quantité d’un bien ou d’un service que les consommateurs sont prêts
à acheter à un prix donné.
o Barème de demande : Tableau qui indique la quantité demandée d’un bien ou d’un service
pour chaque niveau de prix, toutes choses égales par ailleurs.
o Courbe de demande : Représentation graphique de la quantité demandée d’un bien pour
chaque niveau de prix.
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Acheteurs
La disposition à payer est différente pour chacun : La satisfaction / l’utilité d’avoir 20/20 n’est pas la
même pour tout le monde (gouts et préferences différents)
La courbe de demande du marché = agrégation de toutes les courbes de demande individuelles des
acheteurs potentiels. Elle montre la relation entre la quantité demandée totale et le prix du marché,
toutes autres choses égales par ailleurs
En cas de choc (obtention d’une copie de l’examen avant), la demande est impactée :
La fonction demande d’un agent économique peut être représentée par une droite
Qd=a+Bp
La droite de demande inverse exprime P comme une fonction de Qd. En transformant l’équation
précédente Qd=a+b.P On définit la droite de demande inverse comme:
P= - 𝒂/ 𝒃 + 𝟏 /𝒃 .Qd
C’est cette forme qu’on utilise pour la représentation graphique de la demande (Q en abscisses et P
en ordonnées).
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- 𝑎/ 𝑏 = le prix quand la quantité demandée est nulle, appelé « intercept », « ordonnée à
l’origine », « prix maximum » ou « valeur de réserve ».
1/ 𝑏 = la pente (aussi appelée « coefficient angulaire ») constante de la droite de demande
inverse: c’est l’effet sur le prix (∆𝑃) d’un changement de la quantité demandée (∆𝑄𝐷) 1 /𝑏 =
∆𝑃 /∆𝑄𝐷
Vendeurs
Quantité offerte : La quantité d’un bien ou d’un service que les vendeurs sont prêts à vendre à un
prix donné.
Barème d’offre : Tableau qui indique la quantité d’un bien ou d’un service offerte pour chaque
niveau de prix, toutes choses égales par ailleurs.
Courbe d’offre : Représentation graphique de la quantité d’un bien ou d’un service offerte pour
chaque niveau de prix. Elle illustre le barème d’offre.
Pour avoir la courbe d’offre du marché : agrégation des courbes d’offre individuelles de tous les
vendeurs potentiels. Montre la relation entre la quantité offerte totale et le prix du marché, toutes
autres choses égales par ailleurs.
Qo = c+d.P
La droite d’offre inverse exprime P comme une fonction de QO. En transformant l’équation
précédente QO = c+d.P on définit l’offre inverse comme:
P = − 𝒄 𝒅 + 𝟏 𝒅 Qo
−𝑐/d : le prix qui correspond à une quantité offerte nulle, appelé « prix minimum » ou «
valeur de réserve ».
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1 /𝑑 : la pente constante et positive de la droite d’offre inverse: c’est l’effet sur le prix (∆𝑃)
d’un changement de la quantité offerte (∆𝑄o)
1 /𝑑 = ∆𝑃 /∆𝑄o
Les demandeurs veulent le prix le plus bas possible et les offreurs le plus haut.
Deux points sont suffisants pour déterminer l’équation de la courbe d’offre ou de la
courbe de demande.
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Modélisation : Pourquoi les œufs bruns coutent ils plus cher que les œufs blancs ?
Exemple du mondial : on boit + de bière mais le prix n’est pas plus élevé. L’offre et la demande sont
plus élevées à la même amplitude donc même équilibre. Augmentation simultanée de l’offre et de la
demande.
Effet incertain (?) : Dépend de la différence entre la demande et la quantité ou le prix de la demande
et de l’offre.
Offreur Vendeur
Acheteur Demandeur
La quantité offerte qui est supérieure à QE ne trouve pas acquéreur car le prix d’équilibre du marché
est insuffisant. (partie supérieure à l’équilibre sur la courbe d’offre)
La quantité demandée qui est supérieure à QE n’est pas achetée car le prix d’équilibre est trop
élevé.(partie inférieure à l’équilibre sur la courbe de demande)
Règle du côté court: Seuls les demandeurs et offreurs ‘à gauche’ du point d’équilibre participeront
au marché.
Demande excédentaire Situation où, lorsque le prix du marché est inférieur au prix d’équilibre
concurrentiel, la quantité demandée dépasse la quantité offerte. Il faut rationner. (importation,
substituts de biens,…)
Offre excédentaire Situation où, lorsque le prix du marché est supérieur au prix d’équilibre
concurrentiel, la quantité offerte dépasse la quantité demandée. Il faut stocker. (ou remises,
exportation,..)
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CHAPITRE 4 : LES CONSOMMATEURS
Théorie
Le problème du consommateur comporte trois éléments : ses goûts et ses préférences, le prix des
biens et services, et l’argent dont il dispose.
Un consommateur qui cherche à optimiser ses décisions a recours au raisonnement à la marge. (plus
simple)
Le surplus du consommateur est la différence entre le montant qu’un consommateur est disposé à
payer pour un bien et le prix qu’il paie réellement. (mesure le bien-etre)
L’élasticité mesure la variation relative d’une variable qui résulte de la variation relative d’une autre
variable.
Objectif du consommateur : être le plus heureux possible (maximiser la satisfaction, l’utilité) étant
donné certaines contraintes :1) goûts, préférences, 2) le prix, 3) le revenu/richesses
Supposons que :
Nous en voulons tous pour notre argent et ce que nous achetons reflète nos goûts et
préférences.
Concurrence parfaite : les prix sont fixés, ce qui permet d’avoir une discussion uniquement
sur la quantité. Pas de négociation possible sur les prix. Nous sommes preneurs de prix
faiseurs de prix. Ex : quand on va faire les courses, on ne négocie pas le prix.
Pas d’emprunt, pas d’épargne, volonté d’acheter uniquement.
On achète des unités entières.
Cette ligne rouge est la contrainte budgétaire. Si on va au dessus, on a pas assez. Si on va en dessous,
ils nous reste de l’argent. Tous les points rouges sont des points que je peux me payer.
La contrainte budgétaire est l’ensemble des paniers de biens et services accessibles quand le
consommateur dépense l’entièreté de son revenu.
𝑹 = 𝒑𝟏.𝒒𝟏 + 𝒑𝟐.𝒒𝟐
R est donné (nombre), P aussi mais Q variable. Si nous ne sommes pas preneurs de prix, P et Q
seraient des variables. On choisit qui on met en abscisse et qui on met en ordonnée.
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Si on divise le revenu par le prix, on obtient la quantité maximale.
Remplaçons dans l’équation puis isolons qchandails. On retrouve Qc = 12 -2Qj
L’ensemble budgétaire est l’ensemble des paniers de biens et services accessibles si le
consommateur dépense tout ou partie de son revenu:
𝒑𝟏.𝒒𝟏 + 𝒑𝟐.𝒒𝟐 ≤ R
L’ensemble budgétaire comprend la contrainte budgétaire et tous les paniers situés sous celle-ci.
(triangle vert)
Tous les points de l’ensemble budgétaire sauf ceux de la (contrainte budgétaire) ligne rouge : je
peux me les payer mais il me reste de l’argent.
La pente de la contrainte budgétaire c’est ce à quoi je renonce quand je prends une décision = le
coût d’opportunité, la mesure du sacrifice. ∆𝒒𝟐 /∆𝒒𝟏= −𝑝1/ 𝑝2
Puisque le budget est limité, si on veut plus d’un bien, il faut sacrifier une certaine quantité de
l’autre bien.
Si je renonce à un jean, je pourrai m’acheter 2 chandails. Si on veut plus d’un bien, il faut sacrifier
une certaine quantité de l’autre bien.
Comme on a tout dépensé, il faut renoncer à un objet si on veut un autre.
Si le prix du chandail passe à 50 (choc de prix), je pourrai moins acheter, cela a un impact négatif sur
l’achat. Maintenant Qc = 6 – Qj tous les deux ont le même prix.
Si le prix du jeans baisse à 25, je pourrai plus acheter, cela a un impact positif sur l’achat. Maintenant
Qc = 12 – Qj
Si le revenu passe à 600 ; La pente n’est pas modifiée puisque le ratio des prix n’a pas changé. −
L’abscisse à l’origine augmente. − L’ordonnée à l’origine augmente.
Exemple : Recevoir 100 000 euros ou une voiture à 100 000 euros
L’utilité est une fonction qui mesure la satisfaction d’un consommateur pour tout panier de
consommation.
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Si vous préférez l’argent, c’est que vous avez plus d’utilité de recevoir l’argent. L’utilité de recevoir
cet argent est donc plus grande que l’utilité de recevoir la voiture.
Mesurer la satisfaction d’un panier est très difficile. Ce qu’on veut surtout, c’est pouvoir classer des
paniers de consommation.
L’utilité est un concept ordinal: elle permet uniquement de faire un classement(ranking). On ne peut
pas interpréter sa valeur ( cardinal)!
Nous avons déterminé la contrainte budgétaire, c.-à-d. les paniers que le consommateur peut
acheter en dépensant l’intégralité de son revenu.
Parmi tous ces paniers, lequel va-t-il choisir ? Le consommateur va choisir le panier qui maximise son
utilité.
L’utilité marginale est décroissante: l’effet de chaque unité supplémentaire sur l’utilité du
consommateur est de moins en moins grand
Plus j’augmente de quantité, plus je suis content mais de moins en moins content.
A la marge, le consommateur est de moins en moins heureux mais toujours + heureux.
Graphiquement, la fonction utilité croit mais de manière concave.
La fonction utilité marginale décroit mais est positive.
Plus la quantité consommée augmente, plus le consommateur est satisfait (utilité croissante
utilité marginale positive), mais la satisfaction augmente de moins en moins vite ( utilité
concave utilité marginale décroissante).
- Comment trouver l’équilibre du consommateur ?
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Utilité marginale par unité monétaire Utilité marginale divisé par le prix
Le consommateur achète toujours le bien qui lui donnera la plus grande utilité marginale par euro
dépensé.
L’utilité marginale par unité monétaire des deux biens doit être égale (notion d’indifférence).
Pour diminuer l’utilité marginale d’un objet, il faut augmenter la quantité de l’objet.
Comme l’utilité marginale baisse lorsqu’on consomme plus, le prix doit baisser si on veut que la
quantité demandée augmente.
C’est la différence entre le montant qu’un consommateur est disposé à payer pour un bien et le prix
qu’il paie réellement.
Le surplus du consommateur pour une quantité donnée est la différence entre sa disposition à payer
(= la droite de demande) et le prix du marché.
Les surplus lors de l’achat des jeans a 50eu correspondent aux gains des consommateurs
Le surplus du
consommateur est
calculé comme l’aire
du triangle entre la
droite de demande, le
prix du marché, et
l’axe des prix
L’élasticité :
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Elasticités importantes :
1. L’élasticité-prix de la demande (𝜀𝐷); comment un bien varie par rapport à son propre prix
1) ELASTICITE PRIX
De combien la quantité demandée d’un bien ou service change-t-elle lorsque son prix est modifié ?
εD > 0 Bien de Giffen ou de Veblen Exemples (sous certaines conditions!): pain, pomme de terre,
montre de luxe. (demande croissante)
Quand l’élasticité prix plus grande que 1 : les gens sont flexibles, ils achèteront facilement autre
chose
Recette totale = P . Q
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a) Si la demande est élastique, lorsque le prix augmente, la quantité baisse beaucoup :
P.Q = RT
La hausse de prix fait monter la recette totale. La baisse de quantité fait diminuer la recette
totale. Comme le prix monte relativement moins que la quantité baisse, la recette totale
diminue! Quand les gens sont élastiques, il ne faut pas augmenter les prix.
b) Si la demande est inélastique, lorsque le prix augmente, la quantité baisse mais seulement
un peu :
P.Q = RT
La hausse des prix fait monter la recette totale. La baisse de quantité fait diminuer la recette
totale. Comme le prix monte relativement plus que la quantité baisse, la recette totale
augmente! Quand les gens sont inélastiques, on peut augmenter les prix.
De combien la quantité demandée d’un bien ou service (X) change-t-elle lorsque le prix d’un autre
bien ou service (Y) change ?
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3) ELASTICITE REVENU
= ΔQ/Q
ΔR/R
L’élasticité-revenu peut prendre différentes valeurs, positives ou négatives :
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CHAPITRE 5 : LES PRODUCTEURS
Théorie
Le problème du producteur comporte trois éléments : la production, le coût et la recette.
(Gain net = profit = recette – coût )
La courbe d’offre illustre la disposition à vendre un bien ou un service à différents prix
Différence consommateurs / producteurs : timing. Consommateurs : court terme/ long
terme. A long terme, le consommateur est généralement plus flexible.
Le surplus du producteur est différence entre le prix du marché et la disposition à vendre.
Les producteurs entrent ou sortent des marchés selon les occasions de profit.
Une fonction de production indique comment l’entreprise combine ses intrants/inputs afin de
produire ses extrants/outputs. Q = F(L,K)
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Horizon temporel :
a) Court terme : Période pendant laquelle l’entreprise ne peut changer que certains de ses
intrants.
Un facteur de production variable est un intrant qu’on peut changer à court et long terme (par
exemple : embaucher/licencier un travailleur).
À court terme, la seule façon pour l’entreprise de modifier sa production est de modifier le
nombre de travailleurs qu’elle emploie. Chaque travailleur additionnel augmente la production.
b) Long terme: Période pendant laquelle l’entreprise peut changer n’importe lequel de ses
intrants.
Un facteur de production fixe est un intrant qu’on ne peut pas changer à court terme (par
exemple : construire une nouvelle usine).
1) SPECIALISATION : Chacun se spécialise dans une tâche, les travailleurs sont complémentaires.
Chaque travailleur supplémentaire fait augmenter la production. Une fois que j’ai mon
équipe complète, ceux que j’engage en plus vont aider les autres. Ils vont produire plus dans
chaque spécialité mais le nouveau sera moins utile.
2) LOI DU RENDEMENT MARGINAL DECROISSANT : Après avoir atteint un état optimal (nombre
de travailleurs dont l’entreprise a besoin pour une production optimale), chaque travailleur
supplémentaire produit de moins en moins.
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La productivité marginale est positive et décroissante = La fonction de production est croissante et
concave
Plus le nombre de travailleurs augmente, plus la quantité produite augmente (production croissante
productivité marginale positive), mais la quantité produite augmente de moins en moins vite
(fonction de production concave productivité marginale décroissante).
La PmL peut être négative : PmL< 0 signifie que l’entreprise produit MOINS d’output lorsqu’elle
augmente son nombre de travailleurs.
Ex : si on engage 10 000 travailleurs dans une petite entreprise : impossible de produire, plus de
place pour tous les employés.
2. Quel est le coût de fabrication du produit ? (ce qu’on utilise pour produire : employés, matières ,..)
Une firme qui utilise des intrants devra assumer des coûts de production. Les coûts sont associés aux
facteurs de production et dépendent de l’horizon de temps.
𝑪𝑻 = 𝑪𝑽+ 𝑪𝑭
Coût variable (CV) Coût associé aux facteurs de production variables ; il change à court et long terme
avec le volume de production. Exemples : salaires, facture d’électricité, etc. (si je produis peu, peu de
coût variable, mais on le paye régulièrement) Important dans le long terme
Coût fixe (CF) Coût associé aux facteurs de production fixes; il ne change pas à court terme avec le
volume de production, mais peut varier à long terme. Exemples : loyer, entretien des machines, etc.
(je le paye une seule fois, souvent au démarrage quand on commence un business) Important dans le
court terme.
Coûts totaux moyens (CTM) : Coûts totaux divisés par la quantité produite :
𝑪𝑻𝑴 =𝑪𝑻/𝑸
Coûts variables moyens (CVM) : Coûts variables divisés par la quantité produite :
𝑪𝑽𝑴 =𝑪𝑽/𝑸
Coûts fixes moyens (CFM) : Coûts fixes divisés par la quantité produite :
𝑪𝑭𝑴 =𝑪𝑭/𝑸
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Intérêt du CTM : Permet de savoir si c’est intéressant pour l’entreprise donc de prendre une décision
rapidement quant à la production. Si le prix du marché est supérieur CTM que nous couterons la
production de tel bien, c’est intéressant de le produire. Dans le cas contraire, non.
Coût total moyen (CTM) = Coût variable moyen (CVM) + Coût fixe moyen (CFM)
Ex : Analyse de résultat
Lorsque CFM décroissant, cela signifie que quand on augmente la productivité, le coût fixe est
rentabilisé : c’est toujours le cas car il est obtenu en divisant une constante (CF) par un nombre
croissant (Q)
CVM : décroissant puis croissant : lié à la taille optimale : les travailleurs vont me coûter trop cher
à un moment donné.
CTM : CFM puis CVM : décroissant puis croissant
Quand le CVM et le CFM diminuent, le CTM diminue.
Quand l’accroissement du CVM est inférieur à la diminution du CFM, le CTM diminue.
Quand l’accroissement du CVM est supérieur à la diminution du CFM, le CTM augmente.
Économies d’échelle : Il y a des économies d’échelle lorsque le coût total moyen diminue à mesure
que la production s’accroît.
1) Spécialisation
2) Loi du rendement marginal
décroissant
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Cas particulier (coût total moyen constant) : 𝐂𝐓𝐌 =𝐂𝐓/ 𝐐= c alors 𝐂𝐓 = c . Q
Coût marginal (Cm) : Variation du coût total suite à une variation de la production. C𝒎 =∆𝑪𝑻/ ∆𝑸
C’est aussi la variation du coût variable suite à une variation de la production.
Recette totale (RT) = P . Q : Montant d’argent qu’une entreprise reçoit de la vente de ses produits
Recette moyenne (RM) = 𝑹𝑻/ 𝑸 : Recette totale divisée par la quantité vendue
Recette marginale (Rm) = ∆𝑹𝑻/ ∆𝑸 : Recette perçue de la vente d’une unité supplémentaire
En concurrence parfaite, toutes les quantités sont vendues au même prix : P=Rm=RM
Car les consommateurs sont preneurs de prix, les beins/services sont identiques, principe
d’atomicité, l’information et parfaite et l’entrée et la sortie du marché se font librement.
Grace à l’hypothèse de concurrence pure est parfaite, on a des consommateurs parfaitement
élastiques. Si une entreprise vend un produit à un prix supérieur au prix du marché, il perd tous ses
clients. Si elle vend un produit à un prix inférieur au prix du marché, il ne maximise plus son profit.
Or, le but du producteur : générer le plus d’argent possible.
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Le profit comptable peut être :
1. Positif : l’entreprise paie ses coûts et dégage un excédent. Cet excédent peut être utilisé sous
différentes formes : payer des dividendes, faire des investissements, de l’innovation (Recherche et
Développement).
3. Négatif : L’entreprise ne sait pas payer ses coûts et doit fermer (ou contracter une dette).
S’il est possible de trouver une autre activité où l’on peut gagner plus d’argent, le profit
économique sera négatif. Il faut choisir l’activité telle que nous maximisons le profit économique
et non comptable.
Si une entreprise réalise un profit économique nul, cela signifie qu’elle n’aurait pas pu mieux
utiliser son argent. Elle vend assez pour payer ses coûts, voire dégager un excédent. Aucune autre
activité ne permettrait de gagner davantage.
Quand le profit économique est négatif, il faut changer d’activité.
Le profit comptable permet de voir si on gagne vraiment de l’argent.
Maximiser le Profit 𝝅 = maximiser (RT – CT) revient à trouver la production (Q) pour laquelle 𝝅𝒎 = 𝟎
c’est-à-dire la production (Q) pour laquelle Rm = Cm (je suis indifférent entre produire ou ne pas
produire) : Quand Rm = Cm
Pour calculer le profit, il faut le cout total moyen, le cout marginal et la recette marginale.
𝜋 = 𝑅𝑇 − 𝐶𝑇 𝐶𝑇 = 𝐶𝑇𝑀 .𝑄
𝑅𝑇 = 𝑃 .𝑄 𝜋 =( 𝑃 .𝑄) – (𝐶𝑇𝑀 .𝑄) = (𝑃 – 𝐶𝑇𝑀) .𝑄 = 𝜋𝑀 .𝑄
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La contrainte des producteurs est : « comment produire ? », la fonction de production (capacités de
production)
Ils sont beaucoup plus contraints à court terme qu’à long terme.
La courbe d’offre d’une entreprise représente l’ensemble des points qui maximisent son profit pour
un prix donné. Elle associe à chaque prix (donné par le marché) une quantité produite. L’offre d’une
entreprise est directement dérivée de son coût marginal.
Le prix (recette marginale) minimal pour lequel l’entreprise est d’accord de produire est son cout
marginal.
Coût marginal = Offre
Seuil de rentabilité : Profit = 0
Seuil de fermeture : Prix = Coût
variable moyen (l’entreprise paye
ses CV, pas ses CF)
En dessous de SF : Fermeture :
l’entreprise ne sait même pas
payer les CV
Entre SF ET SR : Interruption
temporaire de production :
l’entreprise assume juste les CV
Au-dessus de SR : demeurer en
opération : l’entreprise supporte
les CF et les CV
Mesure de la sensibilité de la quantité offerte d’un bien suite à la variation du prix de ce bien.
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- εO = 1 = Offre à élasticité unitaire.
- εO = ∞ = Offre parfaitement élastique.
- εO = 0 = Offre parfaitement inélastique.
JAMAIS NEGATIVE
• Horizon temporel;
• Pourcentage des capacités d’utilisation utilisées;
• Mobilité des facteurs de production;
• Temps nécessaire à la production;
• Stocks disponibles.
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CHAPITRE 6 : LA CONCURRENCE PARFAITE
THEORIE
- La main invisible répartit efficacement les biens et services entre les demandeurs et les
offreurs.
- La main invisible assure une production efficace au sein de chaque industrie.
- La main invisible répartit efficacement les ressources entre les diverses industries.
- Les prix guident la main invisible.
- Il faut trouver un compromis entre l’utilisation optimale des ressources (la taille de la « tarte
économique ») et leur répartition équitable
1. EFFICACITE
Valeurs de réserve
des demandeurs sur le marché des ordinateurs d’occasion = prix maximum que le
consommateur est prêt à mettre = disposition à payer (maximale) en fonction des goûts, des
préférences, des revenus,…
des offreurs = prix minimum que le vendeur veut bien proposer = disposition à vendre
(minimale)
Rappel : règle du côté court : tous ceux qui sont à gauche du prix du marché sont prêts à participer
Slide 7 : 400 représente le gain total des consommateurs (surplus : ce qu’ils étaient prêts à mettre et
qu’ils n’ont pas du débourser)
Lorsque les producteurs proposent un prix trop élevé par rapport au prix du marché : ils seront
offreurs mais pas vendeurs.
Le surplus social ou surplus total (ST) : Différence entre la disposition à acheter et la disposition à
vendre. Il mesure le bien-être total de l’économie.
ST = SC + SP
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Peut se calculer en une fois ou en deux fois. Pour calculer le grand triangle on fait :
Slide 16 : moins de consommateurs peuvent participer mais au niveau global, ils sont plus heureux
car le surplus est plus grand.
L’efficacité au sens de Pareto (ou optimum de Pareto) : Une situation répond au critère d’efficacité
au sens de Pareto lorsque personne ne peut améliorer sa situation sans nuire à une autre personne.
L’efficacité est un critère positif : on est efficace ou on ne l’est pas : objectif. L’efficacité ne peut pas
augmenter ou diminuer.
Si aucun agent économique ne peut améliorer sa situation sans nuire à un autre agent économique,
alors la situation est efficace.
Si (au moins) un agent économique peut améliorer sa situation sans nuire à un autre agent
économique, alors la situation n’est pas efficace. EQUITE
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Si on peut trouver une quantité qui remplira plus le triangle, nous ne sommes pas efficace.
La main invisible guide les consommateurs et les producteurs dans la maximisation de leurs surplus
et mène au plus haut niveau de bien-être économique (un équilibre efficace). = QUAND L’OFFRE
CROISE LA DEMANDE. Dès que la main devient visible, dès que l’état intervient, nous ne sommes plus
efficace. Main-invisible = LAISSEZ-FAIRE.
Slide 27, situation inéquitable (SP= 0 et SC= MAX) on donne tout aux consommateurs, l’efficacité est
atteinte.
Mise en situation : Une ancienne usine et une nouvelle usine gérées par un nouveau CEO
Avant, les usines étaient gérées indépendamment. Chaque CEO maximise le profit de son usine. A
long terme, prix = CTM donc profit = O = RT-CT (on paye ses couts, c’est suffisant, pas besoin de
fermer). NOUVELLE
ENTREPRISE
VIEILLE ENTREPRISE
Donc, on a : SITUATION INITIALE
2 CEO
OPTIMISENT
Profit = 0 Profit
SITUATION FINALE
Un seul CEO
D’un regard extérieur, le nouveau CEO veut fermer la vieille entreprise comme elle ne produit pas de
profit (arguments stupides). Il ne prend pas en compte la main invisible. Il n’a pas essayé d’optimiser,
il a juste voulu la même quantité produite des deux anciennes dans une seule entreprise prix
d’équilibre. Hors équilibre, les coûts sont élevés. Résultat : son entreprise devra fermer.
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La main invisible pousse les gérants à poursuivre leur propre intérêt et produit la répartition la plus
efficace pour la production (la moins chère).
La main invisible pousse les entreprises à maximiser leurs profits et alloue les ressources là où elles
valent le plus.
La clé de la main invisible = les prix. Ils sont fixés et chacun choisit s’ils participent ou non au marché
en fonction de ces prix = INCITATIFS
Economies de marché : les prix dirigent la location des ressources, décident des quantités (2 premiers
CEO de la situation initiale)
Economie dirigée : un planificateur central dirige les ressources et fournit les incitatifs.
Problèmes engendrés :
- De coordination : les intérêts coincident mais le marché n’arrive pas à les mettre en contact
- D’incitation : production de quelque chose mais les agents économiques n’en veulent pas.
Les efforts d’optimisation ne concordent pas.
Dans la réalité, la main invisible n’existe pas. L’état intervient tout le temps (point de vue politique et
non économique). Nous ne sommes pas « efficaces ».. Ex : taxes, certains loyers moins chers que
d’autres, normes dans les assurances, interdiction de certaines choses,…
Critères d’équité : juste répartition de la richesse collective entre les agents économiques. L’équité et
un critère normatif, contrairement à l’efficacité qui elle est un concept positif (oui ou non). Notion de
subjectivité.
Equité Egalité, ca dépend du critère de justice que l’on choisit, il est propre à chacun.
Ex : Afin d’être plus équitable, la France a décidé en 2015 de différencier les allocations en fonction
du revenu du foyer. Equité basé sur le revenu.
Afin d’être plus équitable, la Wallonie a décidé en 2019 de donner la même chose pour chaque
enfant. Equité basé sur le nombre d’enfants
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CHAPITRE 7 : L’ETAT
Troisième type d’agent économique.
THEORIE
Les administrations publiques imposent (prélèvent des taxes) les citoyens et les entreprises
pour corriger les échecs du marché, pour accroître leurs recettes pour financer leurs
opérations et payer leur déficit, et pour redistribuer la richesse.
Au moyen de la réglementation directe (imposer une loi) et du contrôle des prix, les pouvoirs
publics peuvent intervenir pour influer sur les résultats du marché.
Bien que les interventions de l’État créent (presque) toujours de l’inefficacité, elles favorisent
(souvent) l’équité. Le surplus total ne sera pas maximisé avec l’intervention de l’état.
L’une des tâches des économistes consiste à évaluer le compromis entre l’équité et
l’efficacité.
A l’aide d’outils d’analyse pertinents, les économistes tentent d’évaluer où et quand
l’intervention de l’État est la plus cohérente et la plus utile.
Excédent budgétaire
Il y a excédent budgétaire lorsque les recettes sont supérieures aux dépenses.(pas assez depenser)
Déficit budgétaire
Il y a déficit budgétaire lorsque les recettes sont inférieures aux dépenses. (trop depenser, il faut
rembourser ce deficit en contractant plus d’impots ou en contractant une dette)
Dette publique : L’ensemble des emprunts que l’État a contractés pour financer ses activités. Des
intérêts sont dus sur cette dette.
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-Systèmes d’impôt : Prélèvement que l'État opère sur les ressources des agents économiques
afin de subvenir aux charges publiques
Taux d’imposition moyen : Impôt total payé divisé par le revenu/profit imposable total. ( somme
divisé par une somme)
Taux d’imposition marginal : Taux qui s’applique au dernier euro de revenu/profit. ( variation quand
j’augmente le revenu)
L’IPP belge : déclaration d’impôt online, chaque mois l’état prélève l’impôt avant d’avoir reçu le
salaire.
- Le taux d’imposition marginal augmente avec le revenu, de sorte que le taux d’imposition moyen
augmente également.
- Les personnes plus riches paient un impôt plus élevé (en € et en % du revenu).
Slide 18 : si R= 13000 on paye 25% sur les 12470 premiers euros puis 40% sur le reste (530)
Système d’impôt proportionnel : le taux d’imposition demeure le même quel que soit le niveau de
revenu/profit.
-Le taux d’imposition marginal est égal au taux d’imposition moyen et est constant quel que soit le
niveau de profit.
- L’impôt représente la même part du profit pour toute les entreprises (en % du profit), de sorte que
les grosses entreprises paient davantage (en €
Système d’impôt régressif : les contribuables ont le même montant d’impôt à payer
La TVA belge :
La TVA est indépendante du revenu (le taux marginal d’imposition est nul) de sorte que le taux
d’imposition moyen diminue avec le revenu.
Financer les opérations de l’État. Rembourser la dette et les intérêts de la dette. Exemples: salaires
des fonctionnaires et des élus, construction réseau chemin de fer, subsides pour l’éducation,
(intérêts sur la) dette publique.
Les pouvoirs publics lèvent parfois des impôts ou des taxes pour corriger les distorsions de marché.
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TAXE FORFAITAIRE
Taxe (𝑻) = 𝑷𝑨 – 𝑷𝑽
Si taxe au producteur : mauvaise nouvelle, l’offre diminue, certains vont partir du marché : La
quantité diminue et le prix augmente
Incidence fiscale
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Uniquement quand le prix de vente est différent que celui d’équilibre
Incidence fiscale totale = Recette fiscale
Incidence fiscale totale = incidence fiscale sur les consommateurs + incidence fiscale sur les
producteurs
= (𝑃𝐴 – 𝑃𝐸) .𝑄𝑡𝑎𝑥𝑒 + (𝑃𝐸 – 𝑃𝑉) .𝑄𝑡𝑎𝑥𝑒 = (𝑃𝐴 – 𝑃𝐸) + (𝑃𝐸 – 𝑃𝑉) .𝑄𝑡𝑎𝑥𝑒 = (𝑃𝐴 – 𝑃𝑉) .𝑄𝑡𝑎𝑥𝑒
= 𝑇 .𝑄𝑡𝑎𝑥𝑒
Slide 29 : le surplus a diminué ; la situation n’est pas efficace. L’état a pris une partie du surplus du
consommateur et une partie du surplus du producteur (morceau perdu : perte sèche) = L’état est
intervenu = SITUATION INNEFICACE.
Perte sèche (PS) La perte sèche est la diminution du surplus social qui résulte d’une distorsion du
marché.
𝑷𝑺 = 𝑇 .(𝑄𝐸 − 𝑄𝑡𝑎𝑥𝑒) /2
Si l’offre est plus élastique, les consommateurs supporteront la plus grande partie de
l’incidence fiscale
Si la demande est plus flexible, les producteurs supporteront la plus grande partie de
l’incidence fiscale
La répartition de l’incidence fiscale n’est pas toujours de 50/50 : C’est la partie la moins élastique
(celle qui a le moins d’alternatives, celle qui est la moins flexible) qui supportera la plus grosse partie
de l’incidence fiscale de la taxe.
Pas important de savoir sur qui on met la taxe, l’important est l’élasticité.
Cas : subvention
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L’état peut intervenir par la réglementation :
1. Réglementation directe.
Mesures que prennent les administrations publiques pour réguler une activité (affecter la
quantité).
Action exercée par les pouvoirs publics pour réglementer le prix de certains biens et services.
Prix plafond Prix réglementé au-delà duquel il est illégal de vendre un bien ou un service.
Prix plancher Prix réglementé en deçà duquel il est illégal de vendre un bien ou un service. Ex : salaire
minimum
On ne peut mettre un prix plus grand que 750 : dans ce cas-ci, le prix d’équilibre (1200) viole la
réglementation. Le prix est plus bas : la quantité demandée est donc supérieure à la quantité offerte.
1. Pertes sèches.
3. Corruption. (Usage inapproprié des fonds publics, Peut être vue comme un « coût » des activités
gouvernementales, Existe également dans le secteur privé)
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1. Le gouvernement ne peut pas savoir ce qui est le mieux pour chacun.
2. On ne peut pas faire confiance au gouvernement pour agir dans le meilleur intérêt de tous.
1. Certaines décisions sont très complexes et les individus n’ont pas assez d’informations.
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