Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

Production Mondiale

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 133

L’influence des cultivars sur les proprietés fonctionnelles

de la caroube Libanaise
Amira Haddarah

To cite this version:


Amira Haddarah. L’influence des cultivars sur les proprietés fonctionnelles de la caroube Libanaise.
Alimentation et Nutrition. Université de Lorraine, 2013. Français. ฀NNT : 2013LORR0280฀. ฀tel-
01750625฀

HAL Id: tel-01750625


https://hal.univ-lorraine.fr/tel-01750625
Submitted on 29 Mar 2018

HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est


archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents
entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non,
lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de
teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires
abroad, or from public or private research centers. publics ou privés.
AVERTISSEMENT

Ce document est le fruit d'un long travail approuvé par le jury de


soutenance et mis à disposition de l'ensemble de la
communauté universitaire élargie.

Il est soumis à la propriété intellectuelle de l'auteur. Ceci


implique une obligation de citation et de référencement lors de
l’utilisation de ce document.

D'autre part, toute contrefaçon, plagiat, reproduction illicite


encourt une poursuite pénale.

Contact : ddoc-theses-contact@univ-lorraine.fr

LIENS

Code de la Propriété Intellectuelle. articles L 122. 4


Code de la Propriété Intellectuelle. articles L 335.2- L 335.10
http://www.cfcopies.com/V2/leg/leg_droi.php
http://www.culture.gouv.fr/culture/infos-pratiques/droits/protection.htm
Université Libanaise
Ecole Doctorale
Sciences et Technologie

Doctorat Université de Lorraine Et Université Libanaise


THESE EN COTUTELLE
Pour obtenir le grade de Docteur délivré par
L’Université Libanaise (Ecole Doctorale des Sciences et Technologie)
Et l’Université de Lorraine (France)

Spécialité : Procédés Biotechnologiques et Alimentaires


Présentée et soutenue publiquement par
HADDARAH Amira
Le 12 Décembre 2013

L’influence des cultivars sur les propriétés fonctionnelles de la caroube


Libanaise
Directeurs de thèse
Mohamed GHOUL
Tayssir HAMIEH
Membre du Jury

Pierre-Yves Pontalier : Maître de Conférences HDR, INRA/INP-ENSIACET, Toulouse,


France, rapporteurs
Imad Toufaily : Professeur de l’Université américaine de Beyrouth (AUB), rapporteurs

Mohamed Ghoul: Professeur à l’Université de Lorraine, France, Directeur


Tayssir Hamieh: Professeur à l’Université Libanaise, Beyrouth, Liban, Directeur

Invités (co-encadrants) :
Ali Ismail : Maître de Conférences à l’Université Libanaise, Beyrouth
Ali Bassal : Maître de Conférences à l’Université Libanaise, Beyrouth
Remerciements
Les travaux présentés dans cette thèse en cotutelle ont été menés essentiellement au
laboratoire d’Ingénierie des Biomolécules de L’Université de Lorraine à Nancy-France et les
deux laboratoires MCEMA et la plateforme de l’école doctorale des sciences et de
technologie de l’Université Libanaise au Liban.

Cette thèse n’aurait pas pu être réalisée sans le concours de nombreuses personnes et
des différentes collaborations effectuées notamment entre l’association AZM et l’université
libanaise, l’École Doctorale des Sciences et Technologie de l’Université Libanaise et l’École
Doctorale RP2E de l’Université de Lorraine.

Un très grand merci à l’association AZM au nom de son président Monsieur Abdel
Illah MIKATI pour la bourse de recherche doctorale qui m’a été accordée. Un grand merci à
Monsieur Mohamad KHALIL pour son aide lors du dépôt du dossier de candidature, et à la
doyenne de l’école doctorale à Mme Zeinab SAAD .

Je tiens à remercier avec grand plaisir tous les membres de jury, Messieurs les
rapporteurs Pr. Pierre-Yves Pontalier et Pr. Imad Toufaily, messieurs les invités (Co-directeur
de thèse) M. Ali Bassal, M. Ali Ismail et mes directeurs de thèses Pr. Mohamed GHOUL et
Pr. Tayssir HAMIEH.

Le très grand remerciement à M. le professeur Mohamed GHOUL pour m’avoir


accueilli au sein de son laboratoire, et m’a formé et m’a permis de savoir comment gérer et
maitriser les problèmes, avec la conviction, les qualités pédagogiques et l’enthousiasme
communicatif dont il sait faire preuve. C’est à la fois un privilège et une expérience
exceptionnelle que d’avoir pu bénéficier de ses conseils. Merci…
A Monsieur le Professeur Tayssir HAMIEH, qui m’a fortement aidé dans des
moments difficiles.Veuillez recevoir mes plus chaleureuses et amicales pensées.

J’exprime mes remerciements et ma gratitude à Madame Latifa CHEBIL, Maitre de


conférence à L’Université de Lorraine, de m’avoir encouragé pendant toute la durée de mon
travail, ainsi qu’à la confiance qu’elle m’a attribuée tout au long de mon étude.

Je tiens à remercier également, Mme Irina IANOU Maître de conférence pour sa


précieuse aide durant les statistiques, M. Georges SALLOUM durant l’échantillonnage, et à
tous mes collègues : Manèle, Hind, Mona….et bon courage pour eux.

Un grand merci pour l’ensemble du personnel de l’ENSAIA particulièrement, Anne


Laplace-Chassard qui m’a aidé tellement durant mon séjour en France.

Un grand remerciement pour mes parents, mes frères et sœurs et spécialement ma


mère dont cette thèse doit beaucoup à son soutien et à ses encouragements.

A ma belle-sœur merci d'avoir pris soin de mes enfants durant mon absence.

Ma reconnaissance affectueuse et inconditionnelle va à mon mari et mon amour Dr


Hasan SKAYNEH et à son immense générosité pour son support moral et la conviction qu’il
a mise à m’assurer sans faille pendant ces années de recherche. Je le remercie de même pour
la patience avec laquelle il a supporté et accompagné les moments les plus difficiles de ce
travail. Merci pour tout, tu es parfait. Que notre route commune soit longue…

Enfin, à mes trois enfants Zeinab, Ali et Rim j’adresse tout mon amour de mère, et
mes excuses de chercheuse passionnée pour avoir passé de nombreux moments devant mon
ordinateur. Cette thèse est dédiée à vous …

Amira HADDARAH
Liste des abréviations
A1: Akkari 1 KCl: chlorure de potassium
A2: Akkari 2 Kh: khachabi
Ah: Ahmar MgCl2: Chlorure de Magnésium
Bal: Baladi M/G: Mannose to Galactose ratio
Bar: Barri Mg(NO3)2: Nitrate de Magnésium
CuCl2: Chlorure de cuivre me masse de échantillon
cLBG: crude Locust Bean Gum ms: sample weigh
Da: Dalton Mw: Molecular weight
D.W.: distilled water N: Nitrogen
F facteur dépendant de la nature Na2CO3: sodium carbonate
d’échantillon NaCl: Chlorure de sodium
F: factor n: Flow behavior index
GA: Gallic acid p: probability
G': elastic modulus PCA: principal component analysis
G'': viscous modulus pLBG: purified Locust Bean Gum
GC: commercial gum SM: Sandali Makdissi
GM: Galactomannan SG: specific gravity
H2SO4: sulfuric acid SM: Sandali Makdissi
J1: Jnoubi1 VB Volume du Blanc
J2: Jnoubi2 VE Volume de dosage d’échantillon
K: Consistency index or apparent viscosity Vs: volume sample
KC2H3O2: acetate de Potassium Vb: volume blank
K2CO3: Potassium carbonate η*: complex viscosity [ƞ]: intrinsic
KOH: Hydroxide de potassium viscosity
K2SO4: Sulfate de Potassium λ: wavelength
kDa: kilo Dalton
Sommaire
Introduction ........................................................................................................................................ 1

Chapitre 1 - Synthèse bibliographique .......................................................................................... 5


1.1 Le caroubier ............................................................................................... 5
1.1.1 Description botanique ............................................................................................... 5
1.1.2 Conditions de culture ................................................................................................ 9
1.1.3 Distribution géographique ......................................................................................... 9
1.1.4 Importance écologique ............................................................................................ 11
1.1.5 Importance économique .......................................................................................... 11
farineLa Gousse de caroube.......................................................................... 13
1.1.6 Composition de la pulpe .......................................................................................... 14
1.1.7 Graines de caroube .................................................................................................. 19
1.2 Gomme de caroube .................................................................................. 21
1.2.1 Structure .................................................................................................................. 22
1.2.2 Comportement Rhéologique ................................................................................... 24
1.2.3 Rapport mannose/galactose ..................................................................................... 25
1.2.4 Isotherme de sorption .............................................................................................. 26
1.2.5 Application .............................................................................................................. 27
1.3 Utilisation des produits de caroube ........................................................ 28
1.3.1 Alimentaire .............................................................................................................. 28
1.3.2 Médicale .................................................................................................................. 30
1.3.3 Cosmétique .............................................................................................................. 30
1.3.4 Chimique ................................................................................................................. 31
1.4 Effets indésirables des produits de caroube .......................................... 31

Chapitre 2 - Matériel et Méthode ............................................................................................ 33


2.1 Géolocalisation par GPS : échantillonnages ......................................... 33
2.2 Caractéristiques morphologiques........................................................... 33
2.2.1 Longueurs ................................................................................................................ 33
2.2.2 Largeurs ................................................................................................................... 34
2.2.3 Epaisseurs ................................................................................................................ 34
2.2.4 Volumes .................................................................................................................. 34
2.2.5 Indice de taille ......................................................................................................... 34
2.2.6 La densité spécifique ............................................................................................... 34
2.2.7 Analyses Statistiques ............................................................................................... 34
2.3 Analyses chimiques .................................................................................. 35
2.3.1 Préparation de l’échantillon .................................................................................... 35
2.3.2 Polyphénols totaux .................................................................................................. 35
2.3.3 Détermination des sucres totaux ............................................................................. 37
2.3.4 Protéines .................................................................................................................. 38
2.3.5 Fibres ....................................................................................................................... 39
2.3.6 Cendres .................................................................................................................... 39
2.3.7 Humidité .................................................................................................................. 39
2.4 Extraction des gommes de caroube ........................................................ 40
2.4.1 Préparation de la gomme non purifiée .................................................................... 40
2.4.2 Purification .............................................................................................................. 41
2.5 Analyses rhéologique ............................................................................... 43
2.5.1 Préparation des solutions ......................................................................................... 44
2.5.2 Paramètres rhéologiques de viscosité ...................................................................... 44
2.5.3 Oscillation ............................................................................................................... 45
2.6 Caractérisation Structurale .................................................................... 45
2.6.1 Préparation des échantillons .................................................................................... 45
2.6.2 Détermination de la masse macromoléculaire ........................................................ 46
2.7 Taille et potentiel Zeta ............................................................................. 46
2.8 Détermination du rapport mannose/galactose ...................................... 47
2.8.1 Protocole expérimental ............................................................................................ 47
2.8.2 Hydrolyse ................................................................................................................ 47
2.8.3 Analyse par HPLC .................................................................................................. 48
2.9 Détermination de l’isotherme de sorption ............................................. 48
2.9.1 Protocole.................................................................................................................. 48
2.9.2 Préparation des solutions salines ............................................................................. 49
2.9.3 Préparation des échantillons .................................................................................... 49
2.9.4 Détermination de l’activité de l’eau ........................................................................ 50
2.9.5 Détermination de la teneur en eau ........................................................................... 50

Chapitre 3 - Caractérisation botanique et chimique de la caroube Libanaise ....................... 52


3.1 Introduction .............................................................................................. 52
3.2 Article 1. Morphological and chemical variability of Lebanese carob
varieties ........................................................................................................... 54
3.3 Contribution de l’article.......................................................................... 71

Chapitre 4 - Etudes des caractéristiques structurales et des propriétés rhéologiques de la


gomme de caroube libanaise ............................................................................................................. 73
4.1 Introduction : ........................................................................................... 73
4.2 Article 2: The structural characteristics and rheological properties of
Lebanese Locust Bean Gum.......................................................................... 74
4.3 Contribution de l’article.......................................................................... 86

Chapitre 5 - Investigation complémentaires ................................................................................ 88


5.1 Projet d’article: L'influence du rapport mannose/galactose des
gommes de caroube purifiées sur les propriétés rhéologiques et
macromoléculaires et leur relation avec les cultivars................................. 88
5.2 Etude des isothermes de sorption ........................................................... 99
5.2.1 Modélisations des isothermes de sorption ............................................................. 100
5.2.2 Identification des coefficients des modèles ........................................................... 100

Conclusion Générale .................................................................................................................... 106

Perspectives...................................................................................................................................... 111

Références bibliographiques .......................................................................................................... 103


Introduction
Introduction

Le caroubier est une espèce agro-sylvo-pastorale ayant d’énormes intérêts socio-

économiques et écologiques (Batlle et Tous, 1997; Gharnit et al. 2001). C’est un arbre

xérophyte montrant quelques caractéristiques particulières telles la rusticité, la résistance à la

sécheresse, la fertilisation du sol et la lutte contre l’érosion des sols. Par ailleurs, elle est d'une

importance économique considérable, puisque ses gousses qui sont plus riches en sucre que

la canne à sucre et la betterave sucrière. Elles sont utilisées en industrie alimentaire et

pharmacologique (NAS, 1979; Batlle, 1997; Markis et Kefalas, 2004). Ainsi, sa valeur

commerciale a été récemment remarquée et appréciée créant ainsi un nouvel intérêt pour la

plantation de caroubiers (Sidina et al, 2009; Yousif et Alghzawi, 2000). L'intérêt de planter

les caroubiers a été augmenté dans les régions méditerranéennes en raison du développement

de l'industrie alimentaire et l'augmentation de la demande pour les produits à base de caroube

(Gubbuk et al., 2010).

Toutes les composantes de l’arbre (feuillage, fleur, fruit, bois, écorce, racine) sont

utiles et ont de la valeur dans plusieurs domaines en plus de sa valeur ornementale et

paysagère. Ainsi, il est considéré comme l’un des arbres fruitiers et forestiers qui représente le

plus grand potentiel de valorisation.

Par ailleurs, la pulpe est très utilisée en industrie agroalimentaire et pharmacologique,

notamment en alimentation diététique comme antidiarrhéique. Sa richesse en composés

phénoliques sont à l’origine de ses remarquables propriétés antioxydante (Hariri et al., 2009).

Elle est très riche en sucres (40-60%) en particulier, saccharose (27-40%), fructose (3-8%) et

glucose (3-5%) mais pauvre en lipides (0,4-0,6%) ou protéines (2-6%) (Leroy, 1929 ;

Avallone et al., 1997). Elle présente également une teneur très élevée en fibres (27-50%) et

une quantité non négligeable de tanins (Saura-Calixto, 1988). La pulpe est souvent grillée et

1
broyée pour obtenir une poudre de couleur marron à arôme de chocolat qui est utilisée

comme substituant de cacao. La pulpe de caroube, après broyage, peut être utilisée aussi dans

l’extraction de jus sucrés, la préparation d’alcools, la production de farine de chocolat et dans

l’alimentation animale. En général, la caroube est principalement exploitée pour la production

de la gomme de caroube E 410 provenant de l’endosperme des graines de caroubier et utilisée

dans la formulation des aliments (alimentation, confiserie,..) la cosmétique et l’industrie

pharmaceutique comme agent épaississant, gonflant, liant et stabilisant dans les préparations

des émulsions (Calixto et Canellas, 1982 ; Sandolo et al., 2007).

Au Liban, les caroubiers sont abondants et répartis le long des basses collines côtières.

La plantation de cet arbre était longtemps négligée, malgré le grand intérêt écologique-

économique de cette espèce végétale au pays. Les caroubiers ont été principalement utilisés

pour la préparation de Dibs, une mélasse locale consommée par la population libanaise, tandis

que les graines sont souvent jetées sans aucune valorisation. Récemment, l’intérêt écologique

et socio-économique a permis d’encourager la culture du caroubier au Liban. Mais cette

culture est affrontée à l’absence d’orientation et d’informations sur l’importance de la

selection des espèces les plus productifs, sur la variation de la composition chimique de

différentes variétés libanaise (gousses et graines) en fonction de leur localisation

géographique. Ce manque d’information entraine de mauvais choix et de sélection des

variétés à cultiver dans les nouveaux vergers de caroubiers. En effet, jusqu’à maintenant les

critères de choix se basent uniquement sur des aspects morphologiques et physiologiques pour

discriminer les différents types de caroubier libanais et pour choisir et gérer les différents

cultivars à implanter.

Peu d'études sont disponibles sur les caractérisations morphologiques et chimiques de

la gousse et aucune information, à notre connaissance, n’est disponible sur les propriétés

fonctionnelles et structurales de la gomme de caroube Libanaise.

2
Dans le cadre d’une démarche visant à développer une stratégie rationnelle

d’amélioration et de gestion cette ressource renouvelable, cette thèse a été consacrée à la

caractérisation et à l’évaluation de la valeur nutritive et fonctionnelle des gousses de caroube,

originaires de plusieurs régions Libanaise. Ainsi, les principaux objectifs du présent travail

sont:

1. Etude et caractérisation des critères morphologiques et de la composition

chimique de différents cultivars cultivés et sauvages des caroubes

Libanaises. Le but étant d’établir une corrélation entre les paramètres

morphologiques, chimiques et les facteurs géographiques afin de

sélectionner les variétés les plus performants utiles dans les programmes

d’hybridation.

2. L’étude des propriétés physico-chimiques et rhéologiques des gommes

issues des graines de caroube de différentes variétés. Les résultast obtenus

aideront à développer des niches spécifiques à hautes valeurs ajoutées pour

ces gommes. Cette étude a été complétée par des investigatiosn structurale

et des conditions de stockage (isothermes de sorption).

3
Chapitre 1
Synthèse bibliographique

4
Synthèse bibliographique

Chapitre 1 - Synthèse bibliographique

1.1 Le caroubier
Le caroubier (Ceratonia siliqua L.) appartient à la famille des légumineuses (Fabacées)

de l’ordre des Rosales, de la sous-famille des césalpiniacées (Figure1). C’est un arbre de

croissance lente, d’une longévité importante dépassant souvent les 200 ans (Battle &Tous,

1997; Yousif et Alghzawi, 2000; Rejeb et al., 1991). Il est largement cultivé dans les régions

méditerranéennes à des fins ornementales et industrielles et nécessite peu d'entretien (El

Hajaji, 2010).

Figure 1. L’arbre de caroubier

1.1.1 Description botanique


Le caroubier possède une cime très étalée et un tronc dont la base peut atteindre 2 à 3

mètres de circonférence et pouvant atteindre une hauteur de 15 m (Rejeb et al., 1991), avec

un feuillage persistant, dense et brillant. Il a une écorce lisse et grise lorsque la plante est

jeune, brune et rugueuse à l’âge adulte. Son bois de couleur rougeâtre est très dur (Ait Chitt

et al., 2007).

5
Synthèse bibliographique

1.1.1.1 Inflorescence
La plupart des caroubiers sont dioïques, parfois hermaphrodite et rarement monoïque

(Linskens and Scholten, 1980; Batlle et Tous, 1988). Ainsi, Les fleurs mâles (Figure 2.a),

femelles (Figure 2.b) et hermaphrodites poussent sur des pieds différents. Les pieds mâle

sont stériles et improductifs (Rejeb, 1995). D’après Tucker (1992a), les fleurs sont

initialement bi-sexes et au cours de leur développement, l’une des fonctions sexuelle mâle ou

femelle est supprimée. Par ailleurs, Les fleurs du caroubier poussent en automne et la

floraison apparaît en hiver sur le vieux bois et porte les jeunes fruits (Figure 2.c), et à la fin de

l'été que les gousses en maturité seront récoltées, en genérale en Septembre (Haselberg,

1986; Tucker, 1992; battle & Tous, 1997). Les inflorescences portent 20 à 50 petites fleurs

unisexuées qui se disposent sur les branches et le tronc en courtes grappes latérales

(Figure2.a). Les fleurs sont inhabituelles sans pétales et le taux d’avortement des fleurs

atteint 83 % chez les types productifs (Battle et Tous, 1997).

Figure 2. Type d’inflorescence du caroubier


1.1.1.2 Feuille
a: fleurs males, b: fleurs femelles, c: gousses

6
Synthèse bibliographique

1.1.1.2 Feuilles
Le caroubier est un arbre sclérophylle à feuilles persistantes, résistant à la sécheresse,

mais peu tolérant au froid (Biner et al, 2007). Les feuilles sont ovales, d'un vert sombre et

luisant sur le dessus et tirant sur le rougeâtre en dessous et elles ont un pétiole de 10 à 20 cm

de longueur. Elles sont alternées pennées et ayant 2 à 5 paires de folioles coriaces (Figure 3),

ovales et entières, légèrement échancrées au sommet et paripennées (Diamantoglou et

Mitrakos, 1981; Rejeb, 1995). En outre, le caroubier ne perd pas ces feuilles en automne

mais il les renouvelle partiellement au printemps tous les deux ans. Les vieilles feuilles

mesurant 12 à 30 cm tombent en juillet (Diamantogulou et Mitrakos, 1981). Par ailleurs, le

feuillage apporte une ombre appréciée dans les pays chauds et forment un rideau très efficace

contre le bruit.

Feuille

Foliol
e

Figure 3. Feuille et foliole du caroubier

1.1.1.3 Types de Caroubiers


On rencontre deux types de caroubier, l’un sauvage ayant un rendement intéressant en graines

et l’autre cultivé. L’abondance des graines dans les gousses d’une production de caroubier, est

un caractère distinctif entre les types sauvages et cultivés. En effet, les types sauvages sont

connus pour leur grande production de graines et leur faible teneur en pulpe et non charnues

(Marakis et al., 1988; Ouchkif, 1988; Di Lorenzo, 1991). Plusieurs auteurs estiment que les

gousses de caroube du type sauvage produisent généralement des proportions relativement

plus importantes en graines que ceux des types cultivés et la qualité dépend du rendement en

7
Synthèse bibliographique

graines : 15% selon Ouchkif (1988b) et 12 à 25% selon Gharnit et al., (2001). De plus, ces

graines (types sauvages) sont caractérisées par des péricarpes non charnues (Marakis et al.,

1988; Di Lorenzo, 1991; Tous et al., 1995; Battle & Tous, 1997;Gharnit et al., 2001). Les

gousses de types cultivés sont plus charnues et plus riches en sucre et sont largement utilisées

comme matière première pour la production de sirops (Roseiro, Girio, et Collaco, 1991). Par

conséquent, les entreprises qui produisent le sirop de caroube ou de la poudre de caroube

préfèrent les types cultivés. La domestication de certains arbres sauvages non cultivées a été

pratiquée dans le but d'augmenter le rendement des graines et de la qualité de gomme pour

l’exploitation industrielle (Batista et al., 1996; Makris and Kefalas, 2004).

1.1.1.3 Culture historique


Le nom scientifique du caroubier, Ceratonia siliqua dérive du grec "Keras" (= corne) et du

latin siliqua, désignant une silique ou gousse et faisant allusion à la dureté et à la forme du

fruit (Battle et Tous, 1997). De même, Les Arabes se référerent à la caroube comme

"Kharroub", les italiens "Carrubo", les français "Carroubier", les allemands "Karubenbaum",

les grecs "Charaoupi", le turc "charnup" et les espagnols "Garrofero" ou "Algarrobo" (Batlle

et Tous, 1997; Zografakis & Dasenakis, 2002).

Au Liban et selon les régions, la caroube est appelé « kharroub » ou « kharnub ». Par ailleurs

de son utilisation historique comme un aliment de base dans l'alimentation des animaux

domestiques (Abi Azar R., 2007), ce fruit a été également utilisé par les gens en temps de

famine. La caroube est consommée dans les régions défavorisées et est connue sous le nom de

« pains de St-Jean». De même, les animaux pourraient également paitre sur les feuilles, et le

bois adapté comme combustible. Les caroubiers ont été traditionnellement intercalés avec des

olives, des raisins, des amandes et de l'orge dans les systèmes à faible intensité agricoles dans

la plupart des pays producteurs de caroube (Battle &Tous, 1997). Cet arbre a été introduite

par les arabes dans la région méditerranéenne, y inclut l'Espagne (Petit & Pinilla, 1995).

8
Synthèse bibliographique

1.1.2 Conditions de culture


Le caroubier est décrit comme une plante à grande adaptabilité au région du bassin

méditerranéen (Batlle &Tous, 1997; Zengin et al., 2008), caractérisé par des conditions

climatiques semi-aride méditerranéennes. Les caroubiers ont un système profondément

enraciné permettant une adaptation aux différents types de sols et conditions de salinité

(Obeidat et al, 2011). Pour cela, ils poussent mieux dans les sols calcaires et de préférence

les zones côtières proches de la mer. Cependant, le caroubier peut être endommagé par des

températures basses inférieures ou égales à -4°C et ne peut survivre à des températures -7°C.

Par contre, il peut subir des températures estivales de 40°C accompagnées de vents secs et

chauds sans être visiblement affecté. Par ailleurs, pour une maturation complète, les caroubes

ont besoin d’une exposition total de 5000 à 6000 heures à des températures supérieures à 9°C,

(Battle &Tous, 1997).

1.1.3 Distribution géographique


Le caroubier est distribué dans toute la région du bassin méditerranéen. On le rencontre

actuellement dansn une zone allant de l’Espagne et du Portugal jusqu’en Turquie, en Syrie, en

passant par le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Lybie, l’Egypte, le Liban, la Grèce, l’Italie et la

France. Plus récemment, le caroubier a été introduit dans de nombreux autres pays à climats

chauds et semi-arides, principalement aux Etats-Unis (Floride et Californie), l'Australie et

l'Argentine, l’Arizona, le Chili, le Mexique et l’Afrique du Sud (Battle et Tous, 1997). Au

Liban, la majeure partie de la population de Ceratonia siliqua se trouve dans la partie ouest du

pays, dans les zones côtières et sur les pentes inférieures des montagnes côtières (20-800 m)

(FAO, 2001). Une étude effectuée par Eid (2001) montre que les arbres présents à des

altitudes plus élevées présentent souvent un aspect rabougri et chétif, sauf s’ils sont protégés

par les parois d’une vallée, d'un rocher, ou par d’autres espèces végétales (Abi Azar, 2007).

9
Synthèse bibliographique

1.1.3.1 Production mondiale


Le caroubier présente une irrégularité de production très marquée dont on attribue

généralement la cause à une mauvaise pollinisation, à des déficiences en soins culturaux et

aux conditions climatiques (FAO, 2003).

La production mondiale annuelle de caroube essentiellement méditerranéenne, est estimée à

310 000 tonnes dont les principaux producteurs sont l'Espagne (42%), l'Italie (16%), le

Portugal (10%), le Maroc (8%), la Grèce (6,5%), la Chypre (5,5%) et la Turquie (4,8%)

(FAOSTAT, 2010). Ainsi, L’Espagne étant le plus grand pays producteur et exportateur des

gousses de caroube avec une production d’environ 150.000 t/an, couvre 57,5% de la

superficie cultivée, et 47,6% de la production mondiale (Petit & Pinilla, 1995 ; Matthausa

& Ozcan, 2011). La différence en rendement dépend de la récolte, de la région et des

pratiques de culture (Makris et Kefalas, 2004). Ainsi, La grande variabilité phénotypique au

sein et entre les cultivars a d'importantes implications pour la sélection, la création de

nouvelles plantations et l'optimisation de la productivité de cette culture (Battle et Tous,

1997).

Dans de nombreux pays arabes, le fruit est utilisé pour préparer des boissons populaires et des

confiseries. Dans les pays occidentaux, la poudre de caroube est produite par égrenage des

gousses et la caroube concassés ainsi obtenu est enfin grillée et broyée (Yousif & Alghzawi,

2000).

1.1.3.2 Production au Liban


La production de caroube au Liban diminue d’une année à l’autre et cela est la conséquence

d’un mauvais entretien des arbres cultivés. Estephan, 2002 a mentionné que la production de

caroube au Liban est estimée à 7400 tonnes par an à partir de 700 ha. Alors que selon le

recensement du Ministère d’agriculture 2010, la répartition du caroubier sur le territoire

libanais fut estimée à 2200 tonnes (Tableau1).

10
Synthèse bibliographique

Tableau 1. Les superficies occupées par le caroubier au liban (Ministère d’Agriculture, 2010)

Liban Mont Akkar Nord Baalbeck Bekaa Sud Nabatieh


Caroube
Liban Liban (Hermel) Liban
Superficie plantées
2409 151 186 292 9 4 1320 447
(Dunum)
Superficie plantées
240.9 15.1 18.6 29.2 0.9 0.4 132 44.7
(ha)

Tableau 2. La production de caroube pour les années 2008 et 2009 (Ministère d’Agriculture, 2010)

Année 2008 2009

Superficie (Ha) 243 243

Production (1000 tonnes) 1.9 2.2

1.1.4 Importance écologique


Le caroubier (Ceratonia siliqua) est une espèce agro-sylvo-pastorale ayant d'énormes intérêts

socio-économiques et écologiques, grâce à son aptitude à développer différentes stratégies

d'adaptation aux contraintes hydriques (Saidi et al 2007 ;). Ainsi, Il peut être utilisé dans le

reboisement des zones arides et dégradées, comme étant une ressource précieuse de

reforestation pour gérer l'érosion sur les terres marginales non adaptés à d'autres espèces

agricoles (sols pauvres et salins et résistant à la sècheresse), pour limiter contre la

propagation des incendies (Barracosa et al., 2007), comme plante ornementale en bordure

des routes et dans les jardins (Batlle et Tous, 1997) et comme brise-vent compte tenu de sa

couronne sphérique, et de son feuillage (Winer, 1980 ; Sidina et al., 2009; Yousif &

Alghzawi, 2000)

1.1.5 Importance économique


Le caroubier est considéré comme l’un des arbres fruitiers et forestiers les plus performants

puisque toutes ses parties (feuilles, fleurs, fruits, bois, écorces et racines) sont utiles et ont des

valeurs dans plusieurs domaines (Aafi, 1996). Ainsi, il pourrait constituer des plantations de

11
Synthèse bibliographique

choix dans les programmes réguliers de reboisement pour assurer un développement durable

des zones rurales et à l’économie de montagne (Rejeb, 1995;Batlle et Tous, 1997). En fait, la

culture du Caroubier et l’industrialisation de ses produits ont connu un développement

remarquable en raison des multiples utilisations de ses graines en industrie agro-alimentaire

(amélioration de la texture des aliments), diététiques, pharmaceutique, cosmétique et en

d’autres applications (Correia & Martins-Loucao, 1995, 2005). La gomme de caroube

obtenue à partir des graines de gousses est d’une grande importance dans l'industrie

alimentaire (Gonçalves et al, 2005). Selon des études récentes, la caroube est une source de

bon marché d’hydrates de carbone actuellement explorées comme matériaux pour la

production de bioéthanol, avec plusieurs avantages par rapport à d'autres cultures agricoles

riches en sucre (Vourdoubas et al., 2002 ;Sanchez et al., 2010 ;Turhan et al., 2010). Par

ailleurs, ses gousses utilisées en industrie alimentaire et pharmacologique sont plus riches en

sucre que la canne à sucre et la betterave sucrière (NAS, 1979; Batlle, 1997; Markis et

Kefalas, 2004). Le bois du caroube est très apprécié en ébénisterie et pour la fabrication du

charbon. L’écorce et les racines sont employées dans le tannage.

12
Synthèse bibliographique

farineLa Gousse de caroube


La gousse de caroube est principalement composée de deux éléments: la pulpe et les graines

qui représentent respectivement, 90% et 10% du poids de la gousse. L’arbre de caroubier

commence à produire des gousses à partir de l'âge de 6 ans. Le fruit se développe très

lentement nécessitant 9 à 10 mois pour atteindre la maturité (Batlle et Tous, 1997).

Figure 4. Gousse de caroube en moi de Décembre

La couleur de la gousse de caroube est verte avant d’atteindre la maturité (Figure 4). A

maturité, elle devient brune foncée à noire et parfumées (Figure 5). Les gousses sont

comestibles et deviennent indéhiscentes après maturité. Elle est sinueuse sur les bords, aplatie,

droite ou arqué et présente une surface ridée (péricarpe), luisante, comprimée, recourbée ou

non suivant les espèces, épaissie aux sutures, de longueur allant de 10 à 30 cm, une largeur

variant entre 1,5 et 3,5cm et une épaisseur moyenne de 1 cm (Figure 5A).

Certains auteurs ont rapporté que la gousse du caroubier peut renfermer entre 12 à 16 graines

(Tutin et al., 1993; Gharnit, 1997). Ces graines se trouvent à l'intérieur de la gousse dans des

petits compartiments du mésocarpe (tissu pulpeux sucré) et qui sont séparés par des cloisons

pulpeuses.

Les graines se caractérisent par une texture très dure, comprimées, ayant la forme ovale

oblongue, une couleur brunâtre et brillante, dont la longueur et la largeur varie de 8 à 10 mm

13
Synthèse bibliographique

et de 7 à 8 mm et de 3 à 5 mm d’épaisseur (Figure5B) (Martindale, 1989; Batlle et Tous,

1997).

Figure.5 A: Gousse de caroube; B: Coupe transversal de la gousse

1.1.6 Composition de la pulpe


La pulpe sucrée de la caroube est employée depuis longtemps comme nourriture pour les

bétails (Ait Chitt et al., 2007; Manso et al., 2010). La pulpe du fruit de caroube contient des

glucides sucrés, ainsi que des fibres alimentaires, des tanins et des polyphénols

(Papagiannopoulos et al., 2004 , Makris & Kefalas, 2004).

La caroube broyée est traitée industriellement et vendus dans les grands magasins et les

marchés locaux comme un substitut du cacao (Yousif, 2000;Kumazawa et al, 2002; Ayaz,

2007;Bengoechea et al., 2008). La pulpe des gousses de caroube contient des teneurs élevées

en sucre (saccharose, fructose et glucose) et peut être utilisé comme matière première pour la

production des sirops (Petit et Pinilla, 1995) et du saccharose cristallisé (Lafuente, 1961)

pour l'industrie alimentaire. La composition chimique de la pulpe varie en fonction des

cultivars, de l'origine géographique, du temps de la récolte et des facteurs environnementaux

14
Synthèse bibliographique

(Batlle et Tous, 1997; Biner et al, 2007; Owen et al, 2003 ; Davis et al.1971; Orphanos et

Papaconstantinou, 1969). Ainsi, Thomson (1971) a trouvé dans 40 cultivars un taux de

sucres de 37 à 62%, des protéines brutes de 2,2 à 6,6%, des fibres brutes de 4,2 à 9,6% et une

teneur en cendre de 1.5 à 2.4%. Alors que d’autres auteurs ont rapporté un contenu riche en

polyphénols (16-20% essentiellement des tanins) et en fibres alimentaires (jusqu'à 39,8%)

(Avalone, 1997 ; Wursh et al., 1984 ; Batlle et Tous, 1997; Biner et al, 2007; Owen et al,

2003; Youssef et al, 2009, Marakis, 1996; Santos et al, 2005; Yousif et Alghzawi, 2000).

Avallone et al., (1997), et Bengoechea et al., (2008) ont rapporté des taux élevé en glucides

(>50%) avec une faible quantité de protéines (1-2 %) et des teneurs négligeables en matières

grasses (0,5-0,7), et environ 18% de cellulose et de l'hémicellulose, et une teneur appréciable

en minéraux.

1.1.6.1 Sucres
Les gousses de caroube sont caractérisées par une teneur élevée en sucres (environ 500 g/kg)

plus élevée que celle présente dans la betterave ou dans la canne (environ200g/kg) (Petit &

Pinilla, 1995). Il est bien connu que le saccharose est le sucre le plus abondant dans la gousse

de caroube (Calixto et al, 1982;Gubbuk et al, 2010), suivi par le glucose et le fructose. et

les tenneurs des autres sucres (xylose, maltose) sont plus faibles et la cellulose et

l'hémicellulose représente de l’ordre de 18% (Tableau 3). Cependant, ces proportions varient

selon les auteurs (Karkacier & Artik, 1995; Kumazawa et al, 2002 ; Biner, 2007). Ces

différences au sein de la littérature sont attribuées à de nombreux facteurs tels l'origine

géographique, les conditions climatiques, la diversité entre les variétés, la récolte et le

stockage, et les facteurs technologiques tels que l'extraction et les méthodes d'analyse (Owen

et al, 2003;Papagiannopoulos et al., 2004).

15
Synthèse bibliographique

Tableau 3. Composition chimique de la pulpe en M.S de la pulpe


mature
Constituants Poudre de Références
caroube
Hydrates de 77,3-82,4 Shawakfeh et Ereifej, 2005
cabone
Saccharose (%) 65-75 Petit et Pinnila,1995; Albanell et al., 1991; Avallone et al.,1997;
Batlle&Tous, 1997; Biner et al., 2007; FAO, 1991; Gubbuk et al.,
2010; Iipumbu et al., 2008; Yousif & Alghzawi et al., 2000.
Glucose (%) 1,5-17,4 Avallone et al., 1997; Batlle & Tous, 1997; Biner et al., 2007; FAO,
1991; Gubbuk et al., 2010; Iipumbu et al., 2008
Fructose (%) 1,8 - 17,9 Avallone et al., 1997; Batlle & Tous, 1997; Biner et al., 2007; FAO,
1991; Gubbuk et al., 2010; Iipumbu et al., 2008
Polyphénols totaux 16-20% wursh et al,1984; Avallone et al., 1997; Ayaz et al., 2007; Iipumbu et
al., 2008; Sahin et al., 2009; Youssef et al., 2009 ; Batlle & Tous,
1997; Gubbuk et al., 2010
Fibre (%) 7,6- 10,8 Shawakfeh et Ereifej, 2005
Humidité (%) 6 – 16,7 Avallone et al., 1997; Calixto et al, 1982; FAO, 1991; Iipumbu et al.,
2008; Yousif & Alghazwi, 2000; Youssef et al., 2009
Cendre (%) 2,7- 6 Albanell et al., 1991; petit et pinilla,1995; Avallone et al., 1997;
Batlle & Tous, 1997; Bravo et al., 1994; Calixto et al., 1982; Iipumbu
et al., 2008; Shawakfeh et Ereifej, 2005;Yousif & Alghzawi et al.,
2000; Yousef et al., 2009
Proteine (%) 3- 7,6 Albanell et al., 1991; Avallone et al., 1997; Ayaz et al., 2007; Bravo
et al., 1994; Calixto et al., 1982; FAO, 1991; Iipumbu et al., 2008;
Shawakfeh et Ereifej,2005;Yousif & Alghzawi, 2000; Youssef et al.,
2009

1.1.6.2 Polyphénols
Les polyphénols naturels regroupent l’ensemble de substances chimiques comprenant au

moins un noyau aromatique, portant un ou plusieurs groupes hydroxyles, en plus d’autres

constituants. Ils peuvent aller de molécules simples, comme les acides phénoliques comme

l’acide gallique, à des composés hautement polymérisés, de plus de 30000 Dalton, comme les

tanins (acide tannique) (Dewick, 1995).

Les polyphénols sont présents dans toutes les plantes mais leur nature et teneur varient

largement d'une espèce à l'autre, et donc d'un aliment à l'autre (Grolier et al., 2001). La

caroube est une bonne source de polyphénols (16-20%) (Bamforth, 1999; Dewick, 1995).

Cependant, les résultats sont très différents au sein de la littérature, non seulement en fonction

des facteurs technologiques tels que les méthodes d’extraction et d'analyse, mais aussi de

l'origine géographique, des conditions climatiques, de la récolte et du stockage

(Papagiannopoulos et al. (2004); Markis & Kefalas (2004).

16
Synthèse bibliographique

Les composés phénoliques que contiennent les caroubes sont à l’origine de leur propriété

antioxydante (Hariri et al., 2009). Kumazawa et al. (2002) ont montré que cette activité

antioxydante du polyphénol brut de la gousse de caroube été plus élevée par rapport aux

composés polyphénoliques authentiques. Dans ce cadre, Kumazawa et al. (2002) montrent

que les polyphénols bruts de la gousse ont un effet fort contre la décoloration de β-carotène

En outre,, El Hajaji, (2010) a signalé que les feuilles de caroubier contiennent des quantités

élevées en composés polyphénoliques.

1.1.6.3 Fibres
Les fibres sont des substances résiduelles, constituées des polysaccharides non amidonnés et

se trouvant dans la paroi (cellulose, hémicellulose, pectine, lignine) et dans le cytoplasme des

cellules (gomme, par exemple gomme arabique, gomme de guar et gomme de caroube, agar-

agar, alginate et carraghénanes …). Les fibres de caroube contiennent une quantité

remarquable de tanins condensés et d’autres polyphénols (Owen et al., 2003). La fibre de

caroube est un des fibres alimentaires ayant la plus forte teneur en polyphénols

(Papagiannopoulos, 2004). Certains chercheurs ont rapporté la quantité de fibres comme

étant les fibres alimentaires totales (Bravo et al, 1994; Iipumbu et al, 2008) tandis que

d'autres l'ont qualifiée des hémicelluloses, des cellulose ou simplement des fibres brutes

(FAO, 1991). En outre, d'autres auteurs ont divisé la teneur en fibres de poudre de caroube en

fibres solubles et en fibres insolubles (Bravo et al., 1994) ou en fibres détergentes (Albanell

et al., 1991). La quantité de fibres au détergent acide en poudre de caroube se situe entre

24,13% et 49,47%, mais elle est significativement affectée par la variété de caroube (Albanell

et al, 1991; Iipumbu et al, 2008). Par conséquent, la différence dans la quantité de fibres

rapportés dans la poudre de caroube est très probablement dû aux différentes méthodes

appliquées pour calculer les différentes fractions de fibres (Iipumbu et al., 2008).

17
Synthèse bibliographique

Chez l'homme, la consommation de fibres de caroube a démontré un pouvoir antioxydant

élevé (Kumazawa et al., 2002) et un abaissement du taux de cholestérol et des triglycérides

sérique (Zunft, 2003).

1.1.6.4 Protéines et lipides


La farine de gousse de caroube broyée contient à peu près 4,45% de protéines: aspartique

(acide aspartique + asparagine), alanine, acide glutamique (acide glutamique + glutamine),

leucine et valine; ensemble, elles représentent 57% de la teneur en acides aminés total des

gousses (Ayaz, 2009). L’embryon ou la farine de germe est riche en protéine (52% avec une

teneur élevée en lysine et arginine) et en carbohydrates (27 %).

La teneur en protéines de la farine de germe de caroube obtenue à partir des graines est plus

élevée que celle observée pour les autres haricots comme la féverole (Viciafaba L.), pois

(Pisum stivum L.) et le soja (Glycine max. Merrill.). Maza et al. (1989) ont trouvé des valeurs

de 48,4% pour la teneur en protéines du germe de caroube (lipides éliminés), tandis que

Marcone, Kakuda, et Yada (1998) ont déterminé une teneur en protéines de 18,83% et

34,35% pour les graines de pois et de soja, respectivement. La caroubine, la protéine insoluble

dans l'eau isolée à partir d'embryons de caroube, est un mélange composé d'un grand nombre

de protéines polymérisées de taille différente (Wang et al., 2001, Bengoechea et al., 2008).

Certains auteurs (Wang, 2001 ; Smith, 2010) indiquent que ce système de protéine possède les

mêmes propriétés rhéologiques que le gluten, mais la caroubine a une structure plus ordonnée,

avec des changements mineurs dans la structure secondaire lorsqu'elle est hydratée. Il est bien

connu que les protéines de germe de caroube ont une composition bien équilibrée en acides

aminés (Bengoechea et al., 2008). Ces protéines pourraient être utilisées comme ingrédients

sains dans les aliments nutraceutiques et peut constituer une nouvelle source de nourriture

pour les différents secteurs de population.

18
Synthèse bibliographique

Par ailleurs, la farine de germe est utilisée dans l'alimentation diététique humaine (Dakia et

al., 2007) ou comme ingrédient potentiel dans les aliments dérivés des céréales pour les

personnes cœliaques (Feillet et Roulland, 1998).

1.1.6.5 Cendres
Selon plusieurs auteurs (Albanell et al., 1991; Avallone et al., 1997; Batlle & Tous, 1997;

Bravo et al., 1994; Calixto et al., 1982; Iipumbu et al., 2008; Yousif & Alghzawi et al.,

2000; Yousef et al., 2009), la teneur en cendres présentes dans la poudre de caroube variait

entre 2% et 6% selon le type de caroube (Avallone et al., 1997; Albanell et al., 1991;

Iipumbu et al., 2008).

1.1.6.6 Minéraux
D’après Ozcan et al. (2007) et Petit et pinilla (1995) la gousse est une bonne source de

potassium (802 mg/100g), de calcium (440.05 mg/100g), de sodium (10.1 mg/100g). De

même, les oligo-éléments sont présents à des quantités importantes : fer (2.34 mg/100g),

magnésium (66.9 mg/100g), de manganèse (0.56 mg/100g), de zinc (0.70 mg/100g), du cuivre

(0,62 mg/100g), et du phosphore P (31,58 mg/100g).

1.1.6.7 Humidité
La poudre de caroube contient une humidité qui varie selon les auteurs de 6% à 15,6%

(Avallone et al., 1997; Calixto et al, 1982; FAO, 1991; Iipumbu et al., 2008; Yousif &

Alghazwi, 2000; Youssef et al., 2009). Batlle et Tous (1997) et Iipumbu et al. (2008) ont

expliqué que cette variabilité est due aux conditions environnementales (pluie et humidité),

aux cultivars de caroubier, a la durée de maturation, au moment de la récolte et a la durée de

stockage. (Albanell et al, 1991;Avallone et al, 1997; Iipumbu et al, 2008).

1.1.7 Graines de caroube


La graine est composée essentiellement d’antioxydants et de polysaccharides. Elle est utilisée

depuis l'antiquité comme mesure des pierres précieuses et semble également, avoir été utilisée

19
Synthèse bibliographique

par les pharmaciens pour peser leurs ingrédients (le carat) (Battle, 1997). Les graines de

caroube sont constituées de trois différentes parties mais fortement liées. Il s’agit, de

l’extérieur vers l’intérieur, une enveloppe (cuticule marronne, 30-33%), un endosperme (blanc

et translucide, 42-46%) un embryon ou un germe (23-25%) (Andrade et al., 1999; Neukom,

1988; Garnit, 2006).

1.1.7.1 Cuticule
La cuticule ou l’enveloppe contient des antioxydants (Batista et al, 1996). Ces antioxydants

naturels n’est autre que les polyphénols naturellement présentes dans l'enveloppe de la graine,

qui sont valorisables dans l’industrie alimentaire (Makris et Kefalas, 2004).

1.1.7.2 Endosperme
La partie la plus intéressante de la graine de caroube est l’endosperme qui est constitué de 2

téguments enrobant un germe (Figure 6). Sa composition chimique est pauvre en minéraux en

fibres et en protéines. Par contre elle contient une quantité appréciable de lipides (Bouzouita

et al., 2007).

Figure 6. Graines de caroube décortiquées et séparées


Cette partie de la graine est obtenue par décorticage afin de séparer les enveloppes et le germe

des graines. Une fois broyés, les téguments donnent la gomme de caroube non purifiée

(Martindale, 1989).

20
Synthèse bibliographique

1.1.7.3 Germes
La farine de germes est très riche en protéines (50%), en glucides (27%). Elle est

principalement utilisée dans les aliments pour les enfants (Lizardo et al., 2002). Elle est

également utilisée dans l'alimentation diététique humaine (Dakia et al., 2007) ou comme

ingrédient potentiel dans les aliments dérivés des céréales pour les personnes cœliaques

(Feillet et Roulland, 1998).

1.2 Gomme de caroube


La gomme de caroube est un galactomannane, qui n’est autre que le polysaccharide obtenu à

partir de l’endosperme de la graine après élimination de la cuticule et du germe (Kök et al.,

1998). La composition typique d'un LBG de haute pureté est de 10 à 13% d’humidité, 5% de

protéine, 1% de cendres, 1% des fibres de et le reste est de 80 à 85% de galactomannane

(Maier et 1993). Ce polysaccharide est utilisé dans l'industrie alimentaire (additif naturel E

410 dans les crèmes glacées, mayonnaises, sauces, produits de boulangerie, etc.), ou non-

alimentaires (industries pharmaceutiques, cosmétique, photographie, béton, explosifs,

peinture, encre, cirage, textiles textile et du papier, produits antidiarrhéiques, etc.). Cette large

utilisation est due à ses propriétés épaississantes, émulsifiantes et stabilisantes (Multon,

1984; Goycoola et al., 1995; Batlle et al., 1997; Garti et al., 1997; Patmore et al., 2003).

En plus, son prix est faible par rapport aux autres polysaccharides utilisés dans l’industrie

alimentaire (Kök et al., 1998). Également, il est exploité pour sa propriété synergiste avec le

carraghénane, l'agar et la gomme de xanthane, même à des faibles concentrations. Le

galactomannane conduit à une augmentation de la rigidité finale du gel ou favorise la

gélification pour former des gels plus forts et plus élastiques (Hoichman et al., 2007, Lopes

da Silva et al, 1996; Dea & Morrison, 1975; Dea, 1972).

Récemment, quelques d'études ont également évoqué ce sous-produit de l'industrie comme

une bonne source de polyphénols (Bernardo-Gil, 2011).

21
Synthèse bibliographique

1.2.1 Structure
Les galactomannanes ont une structure générale semblable, constituée d’une chaine de

monomères dont chacune possède une chaine principale de mannane sur laquelle il existe des

ramifications d’une unité galactose (Figure 7) (McClearly et al., 1988 ; Richardson et al.,

1998). Ils se distinguent par leur teneur en unité galactose exprimée par le rapport mannose

sur galactose (M/G), par la répartition des unités galactose le long de la chaine de mannane et

aussi par leur masse molaire (Fox, 1992 ; Azero et al., 2002). Cette différence dans la «

microstructure » influencent fortement les interactions moléculaires (da Silva et al., 1990 ;

Mao et al., 2006) et les propriétés rhéologiques des solutions de galactomannanes. En outre,

les galactomannanes sont des polysaccharides hydrosolubles et neutres (Dea et al., 1975).

Figure 7. Structure de la gomme de caroube; rapport mannose (α 1,4) galactose (β 1,6).

Généralement, les galactomannanes sont des polysaccharides non-gélifiants constitués d'une

chaîne linéaire de 1,4-β- D-mannose sur laquelle un seul D-galactosyle est attachée sur le

carbone C6 du D-mannosyl (Pollard, 2007; Lopes da Silva et al, 1996). La répartition des

résidus de galactose a été avérée irrégulière, (McCleary 1986), laissant des régions du

mannose non substitué. On pense que ces régions permet des interactions avec d'autres

polysaccharides, telles que l'interaction synergique avec x-carraghénane (Sand, 1982) et peut

également assurer une protection contre la dégradation thermique par auto-association, par

opposition à la gomme de guar, qui n'a pas des régions de mannose non substituées

(McCleary, Clark et al. 1985; Kok 1999). La teneur en gomme de caroube diffère

22
Synthèse bibliographique

considérablement entre les cultivars même dans les mêmes conditions environnementales

(Tous et al., 1996).

1.2.1.1 Taille et Potentiel Zeta


Les particules en suspension ou en émulsion colloïdale portent généralement une charge

électrique. La quantité de charge sur la surface des particules peut être une importante

caractéristique des particules, car elle détermine de nombreuses propriétés de la suspension ou

émulsion (http://www.colloidal-dynamics.com) Ainsi, Cette propriété des particules à former

une solution colloïdale est liée à leur potentiel Zeta. Le potentiel Zeta mesure l’importance de

la répulsion ou de l’attraction entre des particules en suspension et donne une description de la

dispersion électrostatique. Le Nano-Zétasizer ZS, mesure la mobilité éléctophorétique

exprimée par le potentiel Zeta. A présent, il n'existe aucune information sur le potentiel Zeta

de la gomme de caroube. Mais en générale, les solutions de galactomannane présentent des

valeurs comprises entre 13,7 et -2,1 mV, ce qui confirme leur comportement relativement

neutre (Carneiro-da-Cunha et al., 2011) et (Belgacem et Gandini, 2008).

La taille des particules peut avoir un impact significatif sur la performance et le processus de

manipulation de beaucoup de solides particulaires. La distribution de la taille des particules

dans une poudre de gomme peut avoir un effet sur ses propriétés fonctionnelles (taux

d’hydratation, dissolution, etc) (Mathur, 2011).

1.2.1.2 Poids moléculaire


Les valeurs de masse molaire des galactomannanes (de la LBG en particulier) sont en général

artificiellement élevées en raison des associations intermoléculaires qui persistent souvent,

même à de faibles concentrations (C = 0,1 %) (Richardson et al., 1998). La masse molaire

moyenne (Mw) de la gomme de caroube native (gomme brute) évaluée par chromatographie

d’exlusion fut estimée à 0,812 × 106 Da (Richardson et al., 1998). D’autres auteurs ont

trouvé des poids moléculaires de 0,319 106 à 1,380 106 Da (Gaisford et al. 1986, Doublier

23
Synthèse bibliographique

and Launay, 1981).). la viscosité intrinsèque dépend de la longueur de la chaine de mannose

et non pas de la concentration en chaînes latérales de galactose (Doublier & Launay, 1981;

McCleary et al., 1981).

1.2.2 Comportement Rhéologique


La gomme pure peut être plus sensible à la dégradation, sous l'influence de la température,

que la gomme non pure car cette dernière contient des matières qui protègent le

galactomannane de la dégradation. Les constituants protéiques semblent jouer ce rôle car les

acides aminés sont connus pour leur forte interaction avec les petites chaines libres qui sont

impliquées dans la dégradation de la molécule sous les hautes températures (Kök et al.,

1998). Par ailleurs, La gomme de caroube seule ne forme jamais un gel mais elle peut former

des solutions stables très visqueuses à des concentrations très faibles (<1%) grâce à ses fortes

capacités de rétention d’eau (gonfler avec l’eau) non assimilable par l’organisme (Battle et

Tous, 1997, Pollard, 2006) LBG est largement utilisé comme additif dans les industries

alimentaires et non alimentaires, en raison de sa capacité à fournir une haute viscosité même à

des faibles concentrations (<1%) et de fonctionner en tant que liant de l'eau.,. D’autre part,

Rizzo et al. (2004) ont montré qu’un rapport mannose sur galactose élevé (équivalant à une

faible teneur en résidus galactose dans la chaine de galactomannane) entrainait une viscosité

élevée. L’augmentation de la concentration des molécules de galactomannanes en solution

favorise l’interpénétration des chaines macromoléculaires conduisant à la création

d’enchevêtrements plus ou moins denses, mais favorisent aussi l’établissement d’interactions

interchaines (Dakia, 2010). Ces phénomènes contribuent fortement au développement de la

viscosité et expliquent la plus forte dépendance de la viscosité avec la concentration que pour

d’autres polymères (Dakia, 2010).

24
Synthèse bibliographique

1.2.3 Rapport mannose/galactose


LBG est polydisperse étant donné qu'il est plus difficile à se disperser que d’autres

galactomannanes en raison de son rapport Mannose/Galactose (M/G) élevé. Ce rapport

détermine le comportement du LBG en solution ainsi que son interaction avec d'autres

biopolymères. Chacune des monomères chez la gomme de caroube possède un rapport

mannose galactose d'environ 4, tandis que celui de la gomme de tara (TG) est d’environ 3:1,

celui de la gomme guar (GG) est d’environ 2:1 et celui de la gomme de fenugrec (FG)

d’environ 1:1 (Dakia, 2010). La teneur en galactose moyenne se situe généralement entre 20

et 23% de poids, et les chaînes de LBG peuvent contenir des niveaux supérieurs et inférieurs

de galactose. Généralement, un rapport plus ou moins élevée en mannose-galactose (faible

degré de substitution), comme c'est le cas de LBG, le galactomannane n'est que partiellement

soluble dans l'eau, tandis qu’à des niveaux très élevés de substitution, les polymères sont

entièrement soluble (Pollard & Fischer, 2006). En outre, la chaîne principale du mannane qui

est moin substitué par des unités de galactose est celle qui interagisse et forme facilement des

complexes avec d'autres biopolymères conduisant à la formation d’un réseau en solution.

Ainsi, un rapport M/G élevé conduit à une augmentation de la capacité d'épaississement

(Richardson, 1998; Kök et al, 1999), ce qui influencent fortement les interactions

moléculaires et les propriétés rhéologiques des solutions de galactomannane (Da Silva et

Gonçalves, 1990; Mao et Chen, 2006). Certains auteurs ont montré que les caractéristiques

moléculaires des GM du même type de plante, telles que le rapport M/G et la masse molaire

(Mw), peuvent varier en fonction de la variété et des conditions de culture (climat, sol)

(Bargallo et al., 1997 ; Lazaridou et al., 2000 ; Rizzo et al., 2004), ainsi que de la

préparation du polymère et de la méthode d’extraction (da Silva et al., 1990 ; Sittikijyothin

et al., 2005 ; Dakia et al., 2008). Rizzo et al. (2004) ont mis en évidence une différence dans

le M/G des gommes de caroube issues de différentes variétés de caroubiers d’Italie. De

25
Synthèse bibliographique

même, Lazaridou et al. (2000) ont montré, que les propriétés moléculaires des GM peuvent

changer au sein d’une même variété en fonction de la région de culture ou des conditions

climatiques et du sol (M/G = 3,14- 3.82).

1.2.4 Isotherme de sorption


L’activité de l’eau (aw) qui est l'état de l'eau dans les aliments, est un concept couramment

utilisé en corrélation avec la sécurité alimentaire et la qualité. Il est important de connaître la

relation entre la teneur en humidité et aw d'un aliment. Cette relation est appelée l’isotherme

de sorption d'humidité (Labuza et Altunakar, 1970 , Scott,1957). Elle permet de déterminer

la teneur en eau minimale que l'on peut atteindre en fin de séchage et de préciser les

conditions de stockage afin de contrôler la qualité du produit final (thèse Chemkhi, 2008).

Par ailleurs, l’aw est pratiquement identique à l'humidité d'équilibre d'un matériau

hygroscopique. L'humidité d'équilibre est l'humidité relative qui doit réigner dans une

atmosphère ambiante pour empêcher tout échange d'eau entre les matériaux et l'air. Il est donc

clair que pour assurer une bonne conservation et du stockage de produits, le climat ambiant ne

doit pas dépasser les valeurs limites établies par la mesure de l'activité de l'eau. La capacité de

conservation des aliments, la stabilité des couleurs, du goût, la teneur en vitamines, l'arôme et

les conditions favorables à la formation de moisissures et à la croissance des microbes sont

directement influencés par la valeur aw. Pour la modélisation des isothermes de sorption, et

pour la prédiction du comportement hygroscopique lors du stockage ou du séchage, des

modèles mathématiques sont utilisés pour optimiser le lissage des points expérimentaux dans

un domaine des activités de l’eau assez important. Par conséquent, La détermination des

isothermes de sorption sont des outils essentiels dans les processus de déshydratation pour la

sélection des conditions correctes de séchage, et les exigences de conditionnement et de

stockage pour un produit. Ces isothermes permettent de déterminer la teneur en eau finale à

atteindre pour optimiser les conditions de stockage et de séchage de ces produits et donner des

26
Synthèse bibliographique

informations précieuses sur l’équilibre hygroscopique du produit à sécher et à conserver

(Timoumi, 2005).

1.2.5 Application
La graine pour sa part est destinée à la transformation en gomme alimentaire (sauces,

fromages, nappages, glaces...), en gomme technique (aliments pour chiens et chats), en

produits pharmaceutiques (principalement contre les diarrhées), et à l’industrie du papier et de

textile (Tous et al., 1996) (Tableau 4). La gomme de caroube est le hydrocolloïde préféré

pour les desserts glacés, le fromage fondu et les produits laitiers fermentés. Il existe aussi des

cultivars dont la différence est liée à la qualité de la gomme, en particulier concernant la

viscosité, la résistance au gel et au contenu des galactomannanes. Cette gomme est employée

dans une large gamme de produits de l'industrie alimentaire, dont les plus importantes sont la

crème glacée, les aliments pour bébés et les aliments pour animaux de compagnie (Correia &

Martins-Loucao, 1995, 2005).

Tableau 4. Les produits dérivés de la graine de caroube et leurs applications

Aplications Dérivés Produits Références

Endosperme
Alimentaire

E410 :
Battle et Tous
Gomme de graines de caroube Additif alimentaire en industrie agro-
,1997 ;
purifiée (GGC) (ou poudre alimentaire (agent gélifiant, Liant,
Gonçalves et al,
d’endosperme purifié) agent d’adhésion..)
2005
 Pharmaceutiques
(pommade, anticoagulant..)
 Cosmétiques (Mousses,
gels...)
Industrielle

 Textiles (Epaississant de Calixto et


couleurs Canellas, 1982
GGC de moindre pureté
 Papier (produits de ; Sandolo et al.,
flottaison, épaississant) 2007
 Chimiques (couleurs,
pesticides)
 Des explosifs (agent
absorbant de l’humidité

27
Synthèse bibliographique

Germe

Médicinale Farine de germe l'alimentation diététique humaine Dakia et al.,


(couper la sensation de faim lors des 2007
régimes pour mincir en bonne santé)
Farine de germe Ingrédient potentiel dans les aliments Feillet et
dérivés des céréales pour les personnes Roulland, 1998
cœliaques

La gomme de caroube est prescrite en cas d’insuffisance rénale chronique. Elle retiendra dans

le tube digestif l’urée, la créatinine, l’acide urique, l’ammoniaque et les phosphates

provoquant un abaissement important et bénéfique du taux d’urée dans le sang (Berrougui,

2007). Également, grâce à ses propriétés épaississantes et gonflantes, La gomme de caroube

est est souvent prescrite par le phytothérapeute en amont des repas, pour couper la sensation

de faim lors des régimes pour mincir en bonne santé. Elle va ainsi, ralentir l'assimilation des

aliments par action sur les enzymes responsables de la digestion : la trypsine, la

chymotrypsine, l'amylase et la lipase (Cruz, 1955 ;Yvan Vandenplas, 1998).

1.3 Utilisation des produits de caroube


La gousse de caroube, est un fruit à usage multiple. Toutes les composantes de l’arbre

(feuillage, fleur, fruit, bois, écorce, racine) sont utiles et ont de la valeur. Une gamme de

produits est dérivée de la caroube à partir des graines et des gousses (Santos, 2005).

1.3.1 Alimentaire
La poudre de caroube tirée des gousses est un édulcorant naturel, qui a la saveur et

l'apparence semblable du chocolat. C'est pourquoi il est souvent utilisé comme substitut du

cacao. L'avantage d'utiliser la caroube réside dans le fait que contrairement au chocolat, il ne

contient pas de stimulants puisque il est dépourvu de caféine et de théobromine.

(Bengoechea, 2008).

Les principaux dérivés de caroubes et leurs applications sont présentés dans le tableau 5. Par

ailleurs, différents aliments humaine peuvent être dérivés de la pulpe de caroube tels que les

sirops de sucre ou de mélasse, la poudre de caroube non torréfié et torréfié utilisés comme

28
Synthèse bibliographique

substituts de cacao dans les pâtes, les barres de céréales, les confiseries au chocolat, les

crèmes glacées et les produits légers (Marakis, 1996; Plowright, 1951; Loeb, 1989). Au

Liban, les gousses de caroube sont principalement utilisées pour extraire la mélasse ou

«débés», qui est obtenue par broyage, trempage dans de l’eau, et parune série de décantation

qui permettent d’obtenir un jus sucré. Ce jus subit une ébullition pour obtenir ce qu’on appelle

la mélasse de caroube. Le tourteau de caroube broyé ou haché est aussi utilisé comme

substitut de la tourbe pour les plantes en pépinière (Rishani et Rice, 1988). Une autre

utilisation des caroubes est la fabrication d’un produit laitier artisanal connu sous le nom de «

mekika ». Ce produit est préparé par coagulation du lait avec l’extrait de gousses vertes de

caroube. Il est spécifique de la région

Tableau 5. Les produits dérivés de la pulpe de caroube et leurs applications

Aplications Dérivés Actions Références


La pulpe de caroube
Poudre de caroube non torréfié Edulcorant naturel, substitut du cacao Plowright, 1951; Loeb, 1989; Marakis,
et torréfié (libre de caféine et de théobromine) 1996; Bengoechea, 2008
Farine de caroube (gousses
L'extraction du sucre Petit & Pinilla, 1995
broyés)
Farine de caroube (gousses
broyés) Fermentation de Fabrication de l’alcool Roukas, 1993; Roukas, 1996
Industrielles

l'éthanol
Farine de caroube Production d'acide citrique Roukas, 1998; Roukas, 1999
La mélasse de caroube
Obtenir un jus sucré Rishani et Rice, 1988
« Débés » (au Liban)
L’extrait de gousses vertes de La fabrication d’un produit laitier
Abi Azar, 2007
caroube coagulation du lait avec artisanal (Liban)
Le tourteau de caroube (sous-
Substitut de la tourbe pour les plantes en
produits de l’industrie du « Rishani et Rice, 1988
pépinière
débés»)
Alimentation animale (chevaux,
- Battle, 1997
ruminants)
Résultats prometteurs :
 Effets antiprolifératifs in vitro des
Activité Médicinale et

lignes cellulaire de carcinome


pharmacologique

hépatocellulaire chez les souris


 De l'adénocarcinome et les cellules
les extraits de caroube résultats Corsi ,2002 Klenow, 2008; Klenow, 2009 ;
d'adénome du côlon humain, dans
prometteurs Custódio, 2011
les cellules cancérigènes cervicales
(HeLa, et les cellules de
neuroblastome (N1E-115) du rat
 Dans le HeLa cervicales et le cancer
(MCF-7) du sein humain

29
Synthèse bibliographique

 Activité antioxydante, traitement du


syndrome métabolique,
amélioration digestive.
 grande activité de piégeage des Owen, 2003; Gruendel et al, 2006 ;
fibres et farine de caroube (riche radicaux DPPH. Gruendel, 2007; Ayaz, 2007 ; Zunft, 2001 ;
en composés phénoliques)  Réduction du niveau de cholestérol Zunft, 200 ; Gruendel ; 2007
total et du LDL dans le sang Papagiannopoulos et al., 2004
 Régulation des niveaux de glucose
dans le sang

Produits antidiarrhéiques chez les


nourrissons (bloque l'adhérence
d'Escherichia coli à l'épithélium
dérivées de caroube intestinallutter contre la diarrhée Guggenbichler, 1983 ; Loeb, 1989; Alsit,
particulièrement riches en tanin (produits antidiarrhéiques) et traiter 1998)
le catarrhe.

utilisation dans l'alimentation


diététique

diététique humaine ou comme


Dakia et al., 2007; Feillet et Roulland,
La farine de germe de caroube ingrédient potentiel dans les
1998
aliments dérivés des céréales pour
les personnes cœliaques

Eklim El Kharoub dans le Chouf (Sud de Beyrouth) ou l’on trouve en parallèle avec la culture

du caroubier (Abi Azar, 2007).

1.3.2 Médicale
Actuellement, la caroube est considérée comme une plante d'investigation de nouveaux

antioxydants naturels contenus dans l'enveloppe de la graine et la pulpe du fruit. Cette activité

antioxydante est attribuée à la présence de composés phénoliques et fibres (Tableau 5)

(Custódio, 2011).

1.3.3 Cosmétique
Dans l’une des applications industrielles, la gomme de caroube est utilisé en cosmétique

(Calixto et Canellas, 1982 ; Sandolo et al., 2007) pour sa capacité à former une solution très

visqueuse, à une faible concentration en raison de ses propriétés épaississantes, émulsifiantes

et stabilisantes (Multon, 1984 ; Goycoola et al., 1995 ; Stephen et al., 1995 ; Batlle et al.,

1997).

30
Synthèse bibliographique

1.3.4 Chimique
Certains travaux ont déjà montré l'application de la farine de caroube (gousses broyés) pour

l'extraction du sucre (Petit & Pinilla, 1995), la fermentation de l'éthanol (Roukas, 1993;

Roukas, 1996), et la production d'acide citrique (Roukas, 1998; Roukas, 1999). De même, le

bois du caroubier est très apprécié en ébénisterie et pour la fabrication du charbon et l’écorce

et les racines sont employées dans le tannage.

1.4 Effets indésirables des produits de caroube


Les fibres de caroube (LBG) utilisées pour épaissir les préparations des nourrissons peuvent

réduire la disponibilité des minéraux tels que le calcium et le fer (Bosscher, 2001). En ce qui

concerne le germe de graine de caroube, certains chercheurs affirment que des extraits de

germe de graine de caroube ont été trouvés pour diminuer l'activité trypsique (Filioglou &

Alexis, 1987) et la digestibilité des protéines (Filioglou & Alexis, 1989), Toutefois, les

substances antinutritives, comme les inhibiteurs de la trypsine, généralement contenue dans

les graines des légumineuses (Weder, 1986) peuvent être désactivée par chauffage. Selon

Martinez-Herrera et al., (2006), un traitement à 121°C pendant 25 minutes de la farine du

germe de caroube est adaptés aux denrées et aux produits alimentaires des animaux. De même

l'utilisation de la caroube entière dans la consommation humaine est limitée en raison du

niveau élevé de tanins provoquant son astringence limitée (Bate-Smith, 1973; Karkacıer et

Artik, 1995). Le germe de graine de caroube contient également des tanins qui pourraient

créer des problèmes de palatabilité en raison de leur goût astringent, et pourrait également

réduire la digestibilité des aliments. Il a été suggéré que la digestibilité des protéines est

réduite par des tannins, soit par liaison directe à certaines parties de la molécule ou par

l'inhibition non compétitive des enzymes digestives (Filiglou & Alexis, 1989).

31
Chapitre 2
Matériel et Méthodes

32
Matériel et Méthode

Chapitre 2 - Matériel et Méthode

2.1 Géolocalisation par GPS : échantillonnages

Les répartitions géographiques des variétés de caroube Libanaises sélectionnées ont

été accompagnées avec un localisateur GPS (GPS, satellite Navigator, Korea) pour référencer

les coordonnées géographiques d'altitude, de latitude et de longitude de chaque population.

Neuf populations ont été collectées durant les mois d’Août et de Septembre 2009 (pas

le même degré de maturation) de différentes régions du Liban, du Nord au Sud, où elles

poussent naturellement le long de la côte Libanaise à une altitude allant de 0 à 800 m. Les

régions sélectionnées étaient Akkar (Akkari1 and 2), Selaata (Baladi), Batroune (Ahmar),

Bourjen (Khachabi), Blat (Sandali ou Makdessi), Maaroub et Borj Rahal (Jnoubi 1 and Jnoubi

2), et Wadi Hojeir (la variété sauvage Barri). Les gousses de caroube ont été choisies par

hiérarchie de plusieurs arbres représentatifs de la population dans une zone géographique ne

dépassant pas les 500 m2. Les échantillons étaient emballés et conservés dans une chambre

froide à 4°C.

2.2 Caractéristiques morphologiques


Dix gousses de chaque variété de caroube ont été choisies au hasard pour mesurer les

différents paramètres : longueur, largeur, masse, volume, épaisseur, la densité spécifique et

l'indice de taille (longueur/largeur), ainsi que le nombre de graines/gousse, le rapport de

masses graines/gousse et le pourcentage de graines/gousse.

2.2.1 Longueurs
Tout d’abord, la longueur (cm) de la gousse est déterminée à l’aide d’un fil, puis la

longueur du fil est mesurée par une règle graduée.

33
Matériel et Méthode

2.2.2 Largeurs
À l’aide d’un pied à coulisse, 3 largeurs (cm) étaient mesurées (les 2 bouts et le centre

de la gousse) et la moyenne des 3 mesures a été considérée comme étant la des largeurs

moyenne.

2.2.3 Epaisseurs
Les épaisseurs (cm) ont été évaluées avec « Iwanson jauge » (1/10 mm) où elles

représentaient la moyenne de 3 épaisseurs des trois parties de la gousse (latérales et centrale)

(Annexe 1).

2.2.4 Volumes
Le volume (cm3) a été estimé en submergeant la gousse de caroube dans un volume

connu d'eau à l'intérieur d'une éprouvette graduée (l000 cm3). La quantité d'eau déplacée est

égale au volume de la forme irrégulière de la gousse de caroube.

2.2.5 Indice de taille


L'indice de taille est le rapport de la longueur sur la largeur.

2.2.6 La densité spécifique


La densité ou poids spécifique est la densité de la gousse de caroube sur la densité de

l'eau.

2.2.7 Analyses Statistiques


Une ANOVA unidirectionnelle a été appliquée pour analyser les données expérimentales,

après avoir réalisé les tests de normalité et d’homogénéité de la variance. Ensuite, le "test

Tukey" (p <0,05) a été utilisé pour trouver les paramètres sensiblement différentes l'une de

l'autre. En outre, les données étant nombreux, une analyse en composantes principales (ACP)

a été faite pour faire sortir les paramètres les plus distinctives expliquant les variations

morphologiques et chimiques entre les différents cultivars de caroubiers. De même, l'analyse

34
Matériel et Méthode

de classification hiérarchique (ACH) a été utilisée pour étudier les similitudes et les

différences entre les variétés. Pour la classification, la méthode de Variance Minimale de

Ward a été utilisée. La distance euclidienne au carré a été utilisée comme mesure de

dissimilarité pour la méthode de Ward. Le R freeware (v 2.13.1) a été utilisé pour l'analyse

statistique. En outre, la corrélation entre les paramètres morphologiques, chimiques et facteurs

géographiques (altitude, latitude, longitude) ont été évalués à l'aide du coefficient de

corrélation de Pearson.

2.3 Analyses chimiques


Les caroubes choisies pour la caractérisation morphologiques ont été utilisées pour la

caractérisation chimique.

2.3.1 Préparation de l’échantillon


Pour la détermination de la composition chimique de la pulpe (polyphénols totaux,

sucres, fibres, protéines et cendres) les mêmes échantillons de gousses de caroube utilisés

pour les mesures morphologiques (échantillons égrainés) ont été écrasés, puis broyés en

poudre à l'aide d'un broyeur (Ø inférieur à 0,5 mm). Toutes les mesures ont été réalisées sur

ces échantillons.

2.3.2 Polyphénols totaux


Les polyphénols totaux ont été extraits et déterminés selon la méthode de Folin-Ciocalteu en

utilisant une courbe d'étalonnage d'acide gallique (Figure 8).

35
Matériel et Méthode

0,300

0,250

0,200
DO à 660nm

0,150 y = 0,0085x
R² = 0,9739
0,100

0,050

0,000
0 5 10 15 20 25 30 35
Concentration mg/l

Figure 8. Courbe d’étalonnage d’acide gallique

2.3.2.1 Optimisation de la méthode d’extraction


Pour l'extraction des polyphénols, différents systèmes de solvants ou mélange de solvants ont

été utilisés afin de déterminer celui le plus efficace (solvants: méthanol, éthanol et acétone).

Cette étude préliminaire a démontré qu’un mélange eau-acétone était le mélange le plus

approprié pour extraire les phénols des gousses de caroube.

2.3.2.2 Protocole d’extraction


Un g de poudre de caroube est extraite avec 20 ml d'eau et 20 ml d'acétone (40 ml) dans un

réacteur agité à température ambiante (20-22 °C pandant 60min). Après chaque centrifugation

(10 min, 8000 tr / min) le surnageant est collecté, le solvant est évaporé sous vide, et enfin le

volume perdu est remplacé par de l'eau distillée. Ensuite, une série de dilutions était faite car

la solution mère était très concentrée en polyphénols. Ainsi, les solutions de caroube ont été

diluées au 1/30. Au préalable une gamme d’étalonnage à partir d’acide gallique à 40mg/l

avec des concentrations de 30, 15, 12, 6, 3, 0 mg/l a été réalisée. Le protocole consiste à

prendre 1 ml de la solution étalon ou de solution à doser et d’ajouter 1 ml d’une solution de

carbonate de sodium (100g/l). Le mélange est chauffé à 38 ˚C pendant 10 min, puis on ajoute

1 ml d’une solution de réactif de Folin (dilué au 1/3). Ensuite, on procède à une agitation par

36
Matériel et Méthode

vortex et on stocke les échantillons à température ambiante dans l’obscurité (15 min). La

mesure de la densité optique est réalisée à 660nm.

2.3.3 Détermination des sucres totaux


Les sucres totaux ont été analysés suivant la méthode de phénol sulfurique (Dubois et al.,

1956). Tout d'abord, la courbe d'étalonnage de monosaccharide (Figure 9) (moyenne de 3

solutions standard) a été déterminée, où 100 mg de glucose ont été ajoutés à 1 litre d’eau

distillée et différentes concentrations de la solution standard de glucose (1, 3/4, 1/2, 1/4, 0

dilutions) ont été préparées.

1,000
0,900
0,800
0,700
DO à 480 nm

0,600
0,500
0,400
0,300 y = 0,0093x
0,200 R² = 0,9931
0,100
0,000
0 20 40 60 80 100 120
Glucose (mg/l)

Figure 9. Courbe d’étalonnage d’acide gallique

2.3.3.1 Optimisation de la méthode


Les solutions d'extraction du sucre de caroube (25 g/l) ont été préparés comme décrit

précédemment, mais directement en ajoutant 1 g de caroube à 40 ml d’eau distillée en tant que

solvant. Ensuite les solutions de caroube ont été diluées à 1/500, car la caroube est très riche

en sucres.

2.3.3.2 Protocole d’extraction


Le dosage consiste à préparer dans un premier temps une solution aqueuse de phénol 5 %

(m/v) et de l’acide sulfurique concentré 98%. Le protocole consiste à introduire dans des

37
Matériel et Méthode

tubes à essai, à l’aide d’une micropipette, 200 µl d’eau distillée, ou de solution étalon ou de

solution à doser (diluer à 1/500), 200 µl de la solution phénolique 5% et 1 ml de H2SO4

concentré (à additionner rapidement). On réalise une homogénéisation avant d’incuber le

mélange dans un bain-marie 100 ˚C pendant 5mn. Ensuite, le mélange est refroidi pendant 30

min à l’obscurité et la lecture de la densité optique est faite à une longueur d’onde de λ =480

nm.

2.3.4 Protéines
L’azote total de caroube a été déterminé selon la méthode officielle AOAC 955,04 (AOAC,

2007) en utilisant un appareil MacroKjeldahl (digestion et distillation). La détermination

s’effectue en trois étapes : une étape de Digestion ou minéralisation de l’échantillon (0,5 g de

caroube). Pendant cette étape de digestion, l’azote protéique est transformé en azote

ammoniacal par oxydation de la matière organique dans l’acide sulfurique concentré à haute

température (373˚C, 3 heures environ), en présence d’un catalyseur (Hg (HgO), Cu (CuSO4)

ou Se) et d’un sel (K2SO4). L’acide sulfurique concentré a pour but d’oxyder la matière

organique et de transformer l’azote protéique en ammoniaque (NH3). Il sert également à

piéger l’ammoniaque gazeuse sous la forme de sulfate d’ammonium, par action de la base

avec l’acide. Ensuite, l’addition du sel K2SO4 qui a pour but d’élever le point d’ébullition de

la solution pour accélérer la réaction de minéralisation de la matière organique.

L’étape 2 ou l’étape de distillation de l’ammoniaque consiste, en premier temps, à libérer

l’ammoniaque sous la forme du sel (NH4)2SO4 par l’addition d’une solution concentrée de

NaOH en excès ; ensuite à distiller l’ammoniaque à la vapeur d’eau. L’ammoniaque distillée

par la vapeur d’eau est piégée dans une solution d’acide borique. Elle réagit ensuite avec

l’acide borique pour former des sels borates d’ammonium.

L’étape 3 ou titrage de l’ammoniaque. Durant cette étape, l’ammoniaque sous la forme de

borates d’ammonium est titrée directement à l’aide d’une solution standardisée d’acide (HCl

38
Matériel et Méthode

ou du H2SO4), et d’un indicateur coloré. En outre, un blanc est réalisé en mettant tous les

réactifs sauf l’échantillon, pour soustraire l’ammoniaque contenu dans les réactifs de

l’ammoniaque contenu dans l’échantillon. Ensuite, Le pourcentage de protéines a été calculé

en utilisant un facteur F de conversion de 6,25.

% protéines = % N x F = (VE- VB) x 14,01 x F /me*1000

2.3.5 Fibres
Deux à cinq g de poudre de caroube (4g) sont digérés dans 200 ml de HCL à 5% pendant 30

minutes. Le mélange est filtré et lavé à l'eau chaude. Ensuite le résidu est digéré par 200 ml

de NaOH à 5% sous reflux pendant 30 min. Le mélange est filtré et lavé à l'eau jusqu'à

neutralité du pH. Le mélange est lavé avec 20 ml d'alcool éthylique et avec 20 ml d'éther

éthylique. Le résidu est séché à 100 ˚ C pendant deux heures et la masse résiduelle était

considérée comme des fibres (De Pádua et al, 2004).

2.3.6 Cendres
La teneur en cendres de la poudre de caroube a été déterminée selon la méthode officielle

AOAC 972.15 (AOAC, 2006) où, 2 grammes de poudre de caroube ont été pesés dans des

creusets en porcelaine préchauffés. Les creusets sont ensuite placés pour une nuit dans un four

à moufle contrôlé et préchauffé à 600˚C. A la suite, les creusets ont été refroidis dans un

dessiccateur, avant d'être pesés et le pourcentage de teneur en cendres a été déterminé selon la

formule suivante:

% cendre = masse (g) creuset avec cendre après incinération– masse (g) creuset vide ×100
masse (g) initiale de poudre de caroube

2.3.7 Humidité
Environ 5 g de poudre de caroube ont été pesés et placés dans des coupelles en

aluminium (préalablement chauffées et pesées). Après séchage à une température de 105 °C

39
Matériel et Méthode

pendant 6 heures, les coupelles sont refroidies dans un dessiccateur avant d'être pesées.

L’humidité était considérée comme étant les pertes de masse de l'échantillon après séchage.

Elle est calculée selon la formule suivante:

% Humidité = masse (g) de l’échantillon avant séchage – masse (g) de l’échantillon après
séchage ×100
masse (g) de l’échantillon avant séchage

2.4 Extraction des gommes de caroube


L’extraction de la gomme de caroube (des différentes variétés Libanaises) nécessite plusieurs

étapes pour obtenir la gomme de caroube purifiée. En premier temps, les gousses sont

écrasées et les graines sont séparées manuellement.

2.4.1 Préparation de la gomme non purifiée


La gomme non purifiée est préparée après avoir séparé la cuticule et le germe de

l’endosperme de la graine de caroube.

2.4.1.1 Décorticage par voie acide


Pour obtenir une gomme de couleur blanchâtre de hautes qualités, un traitement acide a été

appliqué pour le décorticage, qui consiste à faire macérer 100 g de graines dans l'acide

sulfurique dilué (60/40 ml) H2SO4/H2O pendant 60 minutes à 60°C dans un bain marie d’eau

préchauffé tout en agitant périodiquement (Dakia et al, 2007; Dakia et al, 2008) (Figure 9a).

40
Matériel et Méthode

a b
Figure 9. Etapes de décorticages
et de broyages (a: macération dans
l’acide sulfurique, b : élimination
des cuticules carbonisées, c
séparation, d : broyage)

c d

A la suite, un lavage intensif suivi d’un frottement a été réalisé à travers un tamis de 2 mm

métallique pour éliminer la cuticule carbonisée (Figure 9b).

2.4.1.2 Trempage
Les graines décortiquées ont été trempées dans de l'eau distillée pendant une nuit pour faire

gonfler l’endosperme et faciliter sa séparation manuelle du germe (Figure 9c).

2.4.1.3 Séchage et broyage


Les endospermes ont été lavés et séchés dans un four à 105°C pendant 4-5 heures. Enfin, les

endospermes ont été ensuite broyés avec un broyeur de laboratoire (IKA-WERKE, MF10, 0,5

mm, Staufen Allemagne) pour obtenir ce qu’on appelle la gomme de caroube non purifiée, ou

LBG brut (Figure 9d).

2.4.2 Purification
La qualité de la poudre, LBG non purifiée dépend du procédé de broyage qui assombrit

parfois la poudre, en raison des températures élevées appliquées au cours du processus. Ce

41
Matériel et Méthode

processus détermine la taille et la couleur du produit final. Egalement, la couleur et la taille

des particules sont une indication des impuretés (Samil Kӧk, 2007).

2.4.2.1 Préparation des Echantillons


La première étape consiste à laver sous vide la poudre d’endosperme avec de l’éthanol suivi

d’un lavage à l’acétone afin de contrôler la charge microbiologique (Kawamura, 2008) sur

un fritté n˚3, et ensuite récupérer le gâteau formé. La 2ème étape consiste à provoquer la

précipitation dans une solution aqueuse à une concentration de 1,3 g/100 ml (Bouzouita et

al., 2007). La quantité nécessaire d'endosperme brut est progressivement ajoutée à l'eau

distillée, en agitant doucement pendant 2 heures à température ambiante, et en maintenant la

solution pendant une nuit à 4 °C. Ensuite, les solutions sont chauffées à 80 ° C dans un bain

marie pendant 30 minutes avec agitation continue. Après refroidissement, les solutions sont

centrifugées pendant 1 h à 10000 rpm (20 °C) pour éliminer la matière insoluble (Mannion,

1992). La solution de la gomme brute contenant le galactomannane solubilisée est recueillie

pour le processus de purification (Figure 10 a).

a b c

d e f

Figure 10. Processus de purification de la Gomme de caroube non purifiée (a: solubilisation, b:
précipitation, c: filtration, d: lavage et récupération, e: lyophilisation, f: broyage)

42
Matériel et Méthode

2.4.2.2 Purification à l’isopropanol


Le galactomannane solubilisé a été purifié par précipitation à l'isopropanol. Ce processus

élimine toutes les saveurs inacceptables de LBG brut et apporte une solution claire et plus

stable, en raison de l'élimination des impuretés et des enzymes endogènes (Dea & Morrison,

1975). Le galactomannane a été précipité à partir de la solution de LBG brut, en versant un

excès deux volumes d'isopropanol et en laissant le mélange au repos pendant 30 min (Figure

10 b). La matière fibreuse blanchâtre a été recueillie et filtrée à travers un tamis (53 µm) et

ensuite lavée deux fois avec de l'isopropanol et de l'acétone (Figure 10c,d).

2.4.2.3 Lyophilisation
Une étape de lyophilisation de 48 heures est réalisée après purification (Figure 10 e) ; le

solide friable obtenu a été broyé en une poudre fine qui n’est autre que la gomme de caroube

purifiée (Figure 10 f). Bouzouita et al. (2007) a signalé que la purification de LBG avec de

l'isopropanol élimine pratiquement toutes les matières grasses et les fibres et réduit les teneurs

en cendres et en protéines.

2.4.2.4 Rendement
Le rendement en gomme est déterminé comme étant le pourcentage de LBG purifiée présente

dans la poudre de l’endosperme. En fait, ce rendement en gomme dépend de la méthode, de

l'origine et des conditions de culture du caroubier (Bargallo et al, 1997; Lazaridou et al,

2000).

2.5 Analyses rhéologique


Les profils de viscosité pour toutes les gommes, y compris une gomme commerciale, ont été

étudiés à différentes températures afin de déterminer leur comportement d'écoulement et

l'influence de la température sur la viscosité apparente. Une gomme commerciale a été choisie

pour la comparer aux différents LBG libanaises.

43
Matériel et Méthode

2.5.1 Préparation des solutions


Les solutions de LBG à 1% ont été préparées immédiatement avant les mesures rhéologiques

en ajoutant 0,2 g de LBG purifiée à 20 ml d'eau distillée dans un réacteur agité (100 ml) relié

à un bain marie pour chauffer les solutions pendant 30 min à 85 ° C (Heidolph RZR

2,021,383 rpm, Allemagne) et par la suite, le mélange est refroidi à température ambiante

(Bouzouita et al, 2007; Dakia et al, 2008).

2.5.2 Paramètres rhéologiques de viscosité


Les propriétés rhéologiques ont été réalisées sur un rhéomètre rotatif (Kinexus, Malvern

instrument, Orsay, France), en utilisant une géométrie cône-plan (CP4/40 de SC0075SS, 0,15

écart mm). Le programme pour l'analyse du profil de l’évolution de la viscosité a été défini

comme suit: des rampes de vitesse de cisaillement de 1 à 1000 s-1, le temps de rampe à 10

min; 12 échantillons par décade, et chaque échantillon (1,16 ml) a été mesurée séparément à

25, 35, 45 et 55 °C (à chaque température, les échantillons ont été changés et la géométrie a

été nettoyée). Ceci nous a permis d’obtenir la courbe de viscosité en fonction de la rampe de

taux de cisaillement.

Selon la littérature, le modèle en puissance d’Ostwald de Waele est l'équation la plus adaptée

pour modéliser le profil de viscosité des polymères solubles dans l'eau (Higiro et al, 2007;

Dakia et al, 2008), ce modèle a été utilisé pour représenter les courbes d'écoulement et

analyser les données expérimentales. Ce modèle est newtonien, avec un exposant ajouté sur le

terme de taux de cisaillement« shear rate term » (éq 1):

η=k𝛾n-1 (éq1)

où η est la viscosité (Pa.s), γ contrainte de cisaillement (s-1), k l'indice de consistance (Pa.sn),

et n l'indice de comportement d’écoulement (sans dimension).

Les fluides représentés par une loi en puissance peuvent être subdivisés en trois différents

types de fluides basés sur la valeur de leur indice de comportement d’écoulement : n<1 fluide

44
Matériel et Méthode

pseudoplastique ou « rhéo-fluidifiants», n=1 fluide newtonien (où la viscosité est constante

indépendamment du cisaillement imposée) et n> 1 fluides dilatants ou « rhéo-épaississants».

2.5.3 Oscillation
Les propriétés viscoélastiques d’une matière sont mesurées par un test d'oscillation.

L'oscillation est une technique par laquelle un stress ou une déformation sinusoïdale est

appliquée, qui excite continuellement l'échantillon et induit une réponse qui suit une onde

sinusoïdale. Si le traitement est drastique, la structure élastique sera détruite. L’oscillation doit

être effectuée dans le LVR (où la longueur de LVR région viscoélastique linéaire est une

mesure de la stabilité d'une matière par rapport à un stress ou une tension). Inversement,

l'oscillation peut être utilisée pour déterminer la force et la stabilité d'une matière et donner

une indication claire du comportement de l'échantillon, s’il s’agit d’un comportement

visqueux ou élastique, sur une gamme de fréquence donnée. Les propriétés viscoélastiques

(essai dynamique oscillatoire) pour des solutions de gomme (1% w / v) ont été réalisées à 25 °

C sur Kinexus Malvern rhéomètre avec la même géométrie appliquée pour la rhéologie

(CP4/40SC0075SS système de capteurs, 0,15 mm, cône écart à la plaque géométrie).

L’analyse des données issues de ces courbes ont été à l’origine de la détermination du module

élastique G', le module de viscosité G'' et la viscosité complexe (η*) en fonction de la

fréquence (Hz) (Dakia et al., 2008).

2.6 Caractérisation Structurale


Les polysaccharides sont largement utilisés pour modifier les propriétés texturales des

aliments liquides et semi-solides. Pour un polysaccharide donné, la texture sera largement

affectée par son poids moléculaire (Harte & Venegas, 2010).

2.6.1 Préparation des échantillons


Les solutions de gomme de caroube purifiée ont été préparées à 0,1% w/v ou 1 g/l (0,02 g

dans 20 ml d'eau distillée) et chauffées à 85 °C pendant 30 min dans un bain-marie sous


45
Matériel et Méthode

agitation mécanique (Heidolph RZR 2021,383 min, Allemagne), puis centrifugées (10000

rpm, 20°C, 40 min, Eppendorf 5804R centrifugeuse, Hambourg, Allemagne). La

microfiltration à travers un filtre de 0,45 μm est nécessaire avant l'injection sur la colonne et

la détermination de concentration du polymère final (Dakia et al., 2008).

2.6.2 Détermination de la masse macromoléculaire


La moyenne en poids moléculaire (Mw) et la viscosité intrinsèque [η] de la gommes de

caroube ont été déterminés par chromatographie d'exclusion stérique (Viscotek, Malvern, UK)

équipé d'un dégazeur VE 75010 GPC-Viscotek, pompe VE 1122 Système de délivrance de

solvant (Viscotek, VE 5200 détecteurs de CPG Autosampler-Viscotek, UK) et 4 détecteurs :

triples détecteurs (TD 305 triple détecteur array –Viscotek, UK), un détecteur de diffusion de

la lumière, réfractomètre et viscosimètre. La colonne et les détecteurs ont été maintenus à

35°C, et le paramètre de l'échantillon dn/dc (mg/l) a été fixé à 0,1330 avec un débit de 0,7

ml/min. La phase mobile était de 0,05 M NaNO3+, 0,05% de NaN3 comme conservateur et le

volume d'injection était de 100 µl.

2.7 Taille et potentiel Zeta


Un Zetasizer avec une cuve en plastique (forme de U) à 20 °C (nanoseries Nano-ZS

Malvern, UK) est utilisé pour mesurer la taille moyenne des particules et le potentiel Zeta

pour les différents polymères de galactomannane purifiés. Le diamètre moyen des particules

(Z-average) est calculé à partir de l'intensité du signal en fonction du diamètre des particules.

Une concentration de 2%, 1%, 0,5% et 0,1% g / l a été étudiée. Une concentration à 0,1%

s’est avérée la concentration idéale pour réaliser les mesures des tailles. Alors, 0,02 g de

poudre ont été ajoutés à 20 ml d'eau ultra-purifiée et chauffée à 85 ° C pendant 30 min dans

un bain-marie sous agitation mécanique à 383 rpm (Heidolph RZR 2021, Allemagne). Cette

solution a été centrifugée (10000 rpm, 20 °C, 40 min, Eppendorf 5804R centrifugeuse

Hambourg, Allemagne) et maintenue pendant 2 jours à 4 °C pour une stabilisation optimale.

46
Matériel et Méthode

Ces solutions ont fait l’objet d’une sonication environ 10 minutes pour éliminer les

microbulles d'air indésirables (Sonics 1510, BRANSON, nettoyeurs à ultrasons, France).

Ensuite, la solution est micro-filtrée à travers un filtre 0,45 μm juste avant l’analyse.

2.8 Détermination du rapport mannose/galactose


Le dosage des sucres présent dans la gomme de caroube peut se faire par plusieurs

méthodes (enzymatique, chimique, chromatographique). Ainsi, nous avons opté pour la

chromatographie liquide à échange d’ions selon le protocole de Bouzouita et al. (2007).

2.8.1 Protocole expérimental


Tout d’abord, La courbe d’étalonnage est déterminée en faisant référence aux

mélanges synthétiques de mannose et de galactose à 100g/l dilué au 1/2, 1/3, 1/4, 1/6, 1/8 et 0

(Figure 11), pour pouvoir déterminer les aires des mannoses galactoses des différentes

gommes. Les conditions optimales pour l’hydrolyse de la gomme de caroube obtenue étaient

100°C, 1M H2SO4 et un temps d’hydrolyse de 2 h.

35000000
y = 586298x
30000000
R² = 0,9983
25000000

20000000
Figure 11. Courbes d’étalonnages
Aire (ua)

15000000 mannose et galactose


10000000

5000000
y = 196593x
R² = 0,9968
0
0,00 10,00 20,00 30,00 40,00 50,00 60,00
Concentration (g/L)
Galactose Mannose

2.8.2 Hydrolyse
Un échantillon de 400 mg de prise d'essai, pesé avec exactitude dans des tubes à essais

(avec bouchon vissé) hermétiquement fermés, est mélangés avec 20 ml d'acide sulfurique à 1

M. L'ensemble est chauffé à 100°C dans un bain d’huile pendant deux heures. A l'issue de

47
Matériel et Méthode

cette période, la solution est refroidie, et placé dans un bécher avec agitation magnétique. Une

solution de carbonate de baryum (en moyenne 14,5g en excès dans 300ml eau) est ajoutée

progressivement tout en agitant la solution jusqu’à pH neutre (pH 6.5 et 7). Ensuite, le

contenu est filtré sous vide sur un frité à l’aide des filtres d’acétate de cellulose 0,2 μm.

Ensuite le filtrat est évaporé avec sous vide à une température de 40°C jusqu'à l’obtention

d’un résidu cristallin. Ce résidu est dissout dans 2ml d'eau MilliQ et filtré sur une seringue

filtrante (le filtre est changé après chaque utilisation). La solution limpide obtenue est

conditionnée hermétiquement dans un Vial prêt à l’analyse par HPLC.

2.8.3 Analyse par HPLC


Les analyses ont été effectuées par chromatographie en phase liquide à haute

performance Agilent HP 1100 avec un détecteur de réfraction différentiel et équipée d'une

colonne carbohydrate WATERS (sugar pack, L = 300mm; diamètre interne = 6.5mm,

température du four = 80°C), avec d’une phase mobile MilliQ. Un Logiciel CHEMSTATION

est utilisé pour le contrôle du volume d'injection ( 10μl), et du débit (0.6 ml/ min) et pour le

traitement des résultats.

2.8.4 Traitement des résultats

À partir des 2 équations de la courbe d’étalonnage de mannose et de galactose, les

aires des mannoses et des galactoses des différents échantillons des gommes de caroube ainsi

que leurs concentrations, leurs masses et leurs rapports mannose galactose ont été calculés.

2.9 Détermination de l’isotherme de sorption

2.9.1 Protocole
La méthode utilisée pour déterminer l’isotherme de sorption est la méthode

gravimétrique statique. Elle consiste à placer les échantillons dans des bocaux fermés

contenant des solutions salines saturées. Chaque bocal contient une solution saline connue

ayant la capacité d’imposer et de maintenir, à une température donnée, une humidité relative
48
Matériel et Méthode

constante dans l’atmosphère environnant. Les échantillons mis dans le bocal vont échanger la

chaleur et la matière (vapeur d’eau) avec l’air du bocal jusqu’à l’obtention de l’équilibre

thermodynamique. A ce stade, l’activité de l’eau de l’échantillon devient égale à l’humidité

relative d’équilibre de l’ambiance.

2.9.2 Préparation des solutions salines


Les solutions salines utilisées dans cette étude sont : KOH ; KC2H5O2; MgCl2;

K2CO3; Mg(NO3)2; CuCl2 ; NaCl; KCl ; K2SO4 (tableau 6).

Tableau 6: Activité de l’eau des solutions salines à température 20°C

Solutions salines aw à 20°C (%)

KOH 0.093
HC2H3O2 0.231
MgCl2 0.331
KCO3 0.432
Mg(NO3)2 0.544
CuCl2 0.68
NaCl 0.755
KCl 0.851
K2SO4 0.976

Chaque solution a été préparée en dissolvant du soluté dans environ 300 ml d’eau distillée

dans un récipient jusqu’à l’obtention d’une solution sursaturée, et la solution saturée a été

placée dans un bocal hermétiquement fermé.

2.9.3 Préparation des échantillons


A peu près 0,5g de chaque gommes est placé dans des coupelles tarées au préalable avec

balance de précision étalonnée (Sartorius, SP 2245, Max 220g). Ainsi, les coupelles des

différentes gommes sont placées dans chaque bocal contenant la solution saline déjà préparée.

L’ensemble est placé dans une chambre conditionnée à température constante de 20°C durant

la durée de l’expérience. Les masses des coupelles ont été suivies périodiquement.

49
Matériel et Méthode

2.9.4 Détermination de l’activité de l’eau


L’équilibre thermodynamique est supposé atteint quand la variation de la masse de

l’échantillon ne dépasse pas 1 mg entre deux pesées consécutives espacées d’une semaine. A

la fin de cette période (20 jours), les masses finales des coupelles sont déterminées et sont

utilisées pour déterminer la teneur en eau.

2.9.5 Détermination de la teneur en eau


La teneur en eau de chaque échantillon a été déterminée par la balance à lampe halogène

(Ohaus moisture analyzer, MB25, Switzerland) qui donne la teneur en eau ainsi que la matière

sèche dans un temps très court de 3 à 4 min. A partir de ces données, les calculs sont faits et

les isothermes de sorption ont été déterminées.

50
Chapitre 3
Caractérisation botanique et
chimique de la caroube
Libanaise

51
Caractérisation botanique et chimique de la caroube Libanaise

Chapitre 3 - Caractérisation botanique et chimique de la


caroube Libanaise

3.1 Introduction
La caroube est un fruit à utilisation polyvalente qui suscite de plus en plus d’intérêt

pour des nombreuses applications alimentaires et non alimentaires. En raison du

développement de l'industrie alimentaire et l'augmentation de la demande pour les produits à

base de caroube (Sidina et al, 2009; Yousif & Alghzawi, 2000), on a assisté ces dernières

années à la plantation des arbres de caroubiers dans différentes région du Liban. En outre, les

caroubiers nécessitent un entretien minimal, car ils sont résistants à la sécheresse et poussent

bien dans les régions tempérées chaudes et dans les sols calcaires (Batlle et Tous, 1997; Biner

et al, 2010; FAO, 2001; Gubbuk et al, 2010).

Selon les variétés, les gousses de caroube diffèrent morphologiquement dans leur

taille, leur forme, leur qualité, leur couleur et dans leur rendement en graines. Ces variations

peuvent être attribuées au génotype de la plante, l'origine géographique, les conditions

climatiques et les méthodes de récolte et de stockage (Batlle et Tous 1997 ; Biner et al, 2007;

Owen et al, 2003; Naghmouchi et al, 2009; Sidina et al, 2009). Ces variations sont aussi

observées au niveau de la saveur, la teneur en sucre, la qualité et le contenu en gommes. De

même, cette composition dépend aussi des facteurs technologiques tels que l'extraction et les

méthodes d'analyse.

La gousse de caroube est constituée de pulpe et des graines. les principaux composants

chimiques de la pulpe de caroube sont les sucres (>50%) notamment le saccharose, des

polyphénols (16-20% tanins condensés) dont certains présentent une activité anti-oxydante, de

52
Caractérisation botanique et chimique de la caroube Libanaise

protéines (7%), des cendres, des fibres, et de petites quantités de plusieurs minéraux (Batlle &

Tous, 1997; Gubbuk et al., 2010).

Au Liban, Les caroubiers sont plantés dans les zones côtières et sur les pentes

inférieures des montagnes côtières (0-1000 m) (FAO, 2001). La production libanaise de

caroube a augmenté récemment suite à des nouvelles plantations dans le cadre d'un

programme de reforestation, de préservation de cet ingrédient alimentaire locale traditionnelle

(sucreries traditionnels libanais et pâtisseries) et aussi suite à l’intérêt d’utilisation de la

gomme de caroube comme agents de suspension naturels dans les produits alimentaires

(FAO, 2001; Estephan, 2002). Cependant, malgré le grand intérêt aux plantes des caroubes

et à leur utilisation dans différentes applications, peu d’études sont disponibles sur la caroube

libanaise. Ainsi, le but de ce travail était d’étudier différentes variétés Libanaises (du point de

vue composition chimique et morphologique) afin d’établir d’éventuelles corrélations entre

les caractéristiques morphologiques et chimiques, et la localisation géographique

principalement la latitude. Cette connaissance permet de proposer les meilleures

caractéristiques des cultivars qui peuvent être utiles pour le développement de nouveaux

vergers avec la meilleure rentabilité agro-industriel.

53
Caractérisation botanique et chimique de la caroube Libanaise

3.2 Article 1. Morphological and chemical variability of Lebanese


carob varieties
European Sctentific Journal June 2013 edition vol9, No.l8 ISSN: 1857- 7881 (Pnnt) e- ISSN 1857-7431

MORPHOLOGICAL AND CHEMICAL


V ARIABILITY OF LEBANESE CAROB
VARIETIES

Am ira H(l(/darnh
Université de Lorraine, LIBio (Laboratoire cl 'h1génierie des
biomolécules),Vandœuvre-lès-N ancy, France
Université Libanaise, Faculté cl' Agronomie, Dekwaneh, Liban
Université Libanaise, Faculté des Sciences, Laboratoire MCEMA, EDST,
Hadath, Liban
Ali l smail
Ali Bnssal
Tayssir H nmieh
Université Libanaise, Faculté cl' Agronomie, Dekwaneh, Liban
Université Libanaise, Faculté des Sciences, Laboratoire MCEMA, EDST,
Hadath, Liban
l rina l oannou
Molwm ed Ghoul
Université de Lorraine, LIBio (Laboratoire cl'h1génierie des
biomolécules),Vandœuvre-lès-N ancy, France

Abstr act
Morphological variation (pod length, width, thickness, seed number,
volume, weight and specifie gravity measurements) and chemical
composition (protein , sugar, fiber, ash and total phenol content) of nine carob
varieties from different regions of Lebanon were investigatecl. The obtained
results showecl that these two criteria exh.ibit significant differences (p<0.05)
allowing thus to establish con·elations between morphological aspects and
location, mainly latitude. Moreover, the principal component analysis (PCA)
of the data allowed separating these varieties in n:vo groupecl and two
tmgrouped populations.

Keywor d s: Carob, Morphological characterist.ics, Ceratonia siliqua,


Polyphenol, Sugar

Abb r eviations: A l: Akkari 1, A2: Akkari 2, Ah : Ahmar, Bal: Baladi, Bar :


Barri, H2S04: sulfuric acicl, Jl : Jnoubil , J2: Jnoubi2, Kh : khachabi, Na2C03:

353

54
Caractérisation botanique et chimique de la caroube Libanaise

European Sctentific Journal JUDe 2013 edition vol9, No.18 ISSN: 1857- 7881 (Pnnt) e- ISSN 1857-7431

sodium carbonate, PCA: principal component analysis, p: probability, SM:


Sandali Makdissi,

In troduction
Ca rob tree is a long-lived evergreen tree ( Ceratonia siliqua L. ) that
has been widely cultivated around the world over the years and described as
a plant with a large adaptability in the Mediten·anean area (Lossaint, 1973;
BatUe and Tous, 1997). It is found S})Ontaneously on the coastal areas up to
800m on the westem slopes of Lebanon Mount.
Carob tree has an economie and environmental importance in
Lebanon. It is used in reforestation of ariel and degraded areas and aIso as for
omamental pmposes (\Viner, 1980; Girolamo and Laura, 2002) . The pulp
and the seeds have some interesting properties and are often used in food and
phann acological industry (Batlle, 1997; Markis et Kefalas , 2004) . The pulp
content in the pod ranges from 73 to 95% (Caja et aL 1988; Marakis et aL
1988; Shawakfeh et Ereifej, 2005). Carob pods are also characterized by
high sugar content (500 g/kg) (NAS, 1979; Petit and Pinilla, 1995; Batlle and
Tous, 1997; Markis and Kefalas, 2004) . Moreover, carob pods cont.ain
appreciable amount of fiber (4.2-39.8%), depending on the type of the
extracted fi ber (Thomson, 1971; Shaw akfeh et Ereifej , 2005). Carob pulp is a
good source of polyphenols (mainly tamlins 16-20%) (Batlle and Tous,
1997; Owen et aL, 2003 ; Biner et aL, 2007), and protein (2.7-7.6%) but it is
poor inlipid (0.4-0.8%).
The pulp and the seeds are valorized in different applications. Hariri
et aL (2009) reported that the pod fiber content play a role in
hypocholesterolemic and hypoglycemie regulation, whereas phenolic
compotmds can be used as antioxidant additive. Moreover, the locust bean
gmn (additive E 4 10) extracted from the endosperm of seeds is used as
stabilizer and thickening agents in food industry (Batlle and Tous, 1997;
Neukom, 1989). Moreover, seeds powder can be used in baby foods to
prevent vomiting (FAO, 200 1). The locust bean gum is aiso applied in
phann aceuticai industry as dm g deliv ery (Sandolo et aL, 2007) .
Chemical composition of carob had been studied extensively for
different countries of the Mediten·anean area. It had been observed that this
composition is depending not only on technological factors such as the
extraction and analytical methodologies, but also on the genotype of the
plant, the geographical origin, the climate conditions and the harvesting and
storage procedures (BatUe & Tous, 1997; Biner et aL, 2007; Owen et aL,
2003; Naghmouchi et al, 2009; Sidina et aL, 2009) . However, in spite of the
great interest to carob and their use in different applications, few studies are
available on Lebanese carob. So to select the best varieties, an intensive
investigation on the morphological and chemicai composition for the

354

55
Caractérisation botanique et chimique de la caroube Libanaise

European Sctentific Journal JUDe 2013 edition vol9, No.18 ISSN: 1857- 7881 (Pnnt) e- ISSN 1857-7431

different carob Lebanese vanettes is needed. These studies will allow


tmderstanding: correlations bef\veen fruit, seed characteristics and
geog:raphical coordinates in order to propose the best characteristics cultivars
that can be helpful for the developm.ent of new archards with the best agro
industrial profitability. Based on the above considerations, the aim of the
ctment study was to assess morpholog:ical characteristics and chemical
composition of wild and cultivatecl types of carob in Lebanon and to
establish conelation between m01phological parameters and environmental
factors such as alt.itude, latitude and longitude.
M a t~ r ia l s an d m~th o d s
Sampling and ~xp e r i m~ n ta l metilod for mor phological-and chemical
an alysis
Nine Lebanese carob populations, including: a wild type, were
randomly collected from various geographie sites with different aitimdes of
the Lebanese territories (Fig:. 1, Table 1). Ten pods from each variety of the
carob were randomly chosen to measure the different parameters.
Populations were located on an axis North-south on different g:eographical
regions (Fig:. 1) . Jl, J2, Bar and SM come from south Lebanon with different
geog:raphical heights. Khachabi is in the middle of the country near the
Mount Lebanon. Alunar, Baladi, Akkari are located only in the north of
Lebanon. Moreover, g:eographical repartitions of carob were accompanied
with GPS locator in order to see whether there is any con·elation bef\veen
chemical and location parameters (Table 1) .
M ot·p hological par a m~t ~ r s
For ten pods of each variety, following: parameters have been
measured: weig:ht, leng:th, width, thickness, volume, munber of seeds,
specifie gravity, size index, number o f seeds 1 pod, seeds weight 1 pod and %
seed 1 pod.
Leng:th (cm) of pod was measured using: a measuring: tape, whereas
width (cm) was assessed with the Vemier caliper (top, middle, and bottom of
pod). Thickness (cm) was evaluated with Iwanson g:auge (1110 mm) where
three parts of the top, middle and bottom of the pod were covered. Weight
(g) of pods and kemels were taken using a top-loading balance. Volume
(cm3) was estimated by submerging: c arob pod in a known volume of water
inside a g:raduated cylinder (1000 cm3) . Size index was detennined as the
ratio of leng:th over width and specifie g:ravity is the density (I)od Mass 1 pod
volume) of carob pod over density of water.
C h~mica l an alysis
To determine the chemica[ composition of carob pulp (total
polyphenols, total sug:ars, fiber, protein and ash content), samples from
seedless pods of morphological measurements were crashed, and then
grounded into powder using a hanun er mill (diameter less than 0.5 mm).

355

56
Caractérisation botanique et chimique de la caroube Libanaise

European Sctentific Journal JUDe 2013 edition vol9, No.18 ISSN: 1857- 7881 (Pnnt) e- ISSN 1857-7431

Extracts were preparecl as follows: 1 g of carob powder was mixed with 20


ml of water and 20 ml of acetone in a reactor at room temperature (20 - 22 o
C, 30 min) .
Dftfl'mination of total ph fnols
Total phenolic compouncls were detennined colorimetrically at
660nm and expressecl as gallic acid equivalents, accorcling to the method
described by Singleton et aL ( 1965) . Samples were addecl to Folin-
Cioccalteu reagent and CaC03 solution and placed in the clark for 15 min
before spectrophotometric analysis.
Dftfl'mination of suga1· con tfnt
Total sugars were detenninecl colorimetrically at 480 mn according to
the method clescribecl by DUBOIS e t aL ( 1956). Standards were prepared
with gluc ose solutions at different concentrations.
Dftfl'mination of protfin content
Total nitrogen of carob pow cler was detennined according to the
AOAC official method 955.04 (AOAC, 2007) using a MacroKjelclahl
digestion and distillation apparatus.
Dftfl'mination of fibfr con tfnt
Four grams of carob powcler were cligested with 200 ml of 5% HCL
for 30 minutes. The mixture was filt.ered and washed with hot water. Then,
residue was digestecl with 200 ml of 5% Na OH under reflux for 30 min . The
mixture was filtered and washed wit.h clistillecl water until neutrality of pH.
The material was washed with 20 m l of ethyl alcohol and 20 ml of ethyl
ether. Final! y, the residue was dried rut 100 ' C for 1\vo hours and the resiclual
mass was considered fibers (De Pâclua et al, 2004).
Dftfl'mination of ash and moistur e contfnts
The ash content of the carob powders was detenninecl according to
the AOAC official method 972.15 (AOAC, 2006). Moisture was cletennined
according the procedure of AFNOR (NF V0 4-282, December 1996).
Statistical An alysis
Data were analyzed by using the one-way analysis of variance
(ANOVA), after testing nonnality and homogeneity of variance. Then, the
"Tukey test" (p<0.05) was peifonned in orcier to find parameters that are
significantly different from each other. Moreover, data being munerous, a
principal component analysis (PCA) was macle to find the main variation
trends between fm its characters in the carob cultivars . In addition,
hierarchical cluster analysis (HCA) w as used to investigate the similarities
and dissimilarities among the varieties. For classification, the Ward's
Minimum Variance M ethod was utilized. The squared Euclidean distance
was usecl as the clissimilarity measure· for Ward 's method. The freeware R (v.
2,13,1) was used for the statistic al analysis. Furthennore, con-ela ti on
between morphological, chemical parameters and enviromnent.al or

356

57
Caractérisation botanique et chimique de la caroube Libanaise

European Sctentific Journal JUDe 2013 edition vol9, No.18 ISSN: 1857- 7881 (Pnnt) e- ISSN 1857-7431

geographical factors (aitimde, latitude, longitude) were evaiuated usmg


Pearson 's correlation coefficient.
R esults and discussion
Moql hological cha1·actel'istics
Results of moq)hological traits of carob pod are presented in Table 2.
One-way ANOV A is performed on the data and significant differences
between them were found.
Among the morphological characterist.ics, different notions can be
distinguished: the pod size (which g.athers pod length, width, thickness and
size index), the pod weight (mass, volume, specifie gravity) and the seed
y.ield in a pod (number, weight) .
T he p od size
The pod length had been distinguished in four groups that varied
from 11.42 ± 1.84 cm to 24.25 ± 1.84 cm. The longes! were Khachabi,
Akkari 1 and 2 (group 1), the shortest being Jnoubi 2 (group 4). For the pod
width and thickness, the different groups, fonned by the Tukey's test, were
overlapped. However, Khachabi belongs to the group with the highest width
and thickness while the wild type (Ban·i) was the smallest in width and
thickness. This explained that Khachabi was the taller and pulpier and the
wild type was Jess pulpy and as a resu lt was the thinnest. This result was also
found by other authors; wild types are known for their non-fleshy pulp with
higher seed production and higher seed to husk ratio (Marakis et aL, 1988;
Ouchkif, 1988; Di Lorenzo, 1991; Battle and Tous, 1997; Gubbuk, 2010).
T he p od weigh t
For the pod mass and volume, classification was the same; ail the
volume is full of matter. Ban·i and Jnoubi 2 got the smallest mass and
volume whereas Kh achabi was the heaviest and has the highest volume.
However, the ratio between mass and volume leads to a different
classification. Khachabi having a h igh mass and volume has a specifie
gravity inferior to Ban·i, which has a small mass and volume. Since
Khachabi was the longes! so for sure it occupies a larger space (volume) but
it doesn ' t mean that it was the denser. Since density is the amount of matter
crammed into a given space, obviously and st.atisticaily, Khachabi is
presented as the Jess juicy pulp among the other Lebanese carob types. So
pods as Ban·i and Jnoubi 2 are fully denser than big pods as Kh achabi.
Seed yield in a pod
According to kemels, the seed number and weight give the same
classification: Akkari 2 and Khachabi had the highest seed number; in the
opposite, Jnoubi 2 has few seeds. The variable seeds yield /pod gives
different classification thau the two others where Barri has the highest value
and Khachabi the lowest. This is explained by the fact that, the wild type
Barri had small pulp and high seeds y.ield among ail carob pod varieties.

357

58
Caractérisation botanique et chimique de la caroube Libanaise

European Sctentific Journal JUDe 2013 edition vol9, No.18 ISSN: 1857- 7881 (Pnnt) e- ISSN 1857-7431

Many authors mentioned that the carob wild type is highly rich in kemels
than the cultivated type (Marakis et al., 1988; Di Lorenzo, 1991; Biner et al.,
2007, Gubbuk et al, 2010).
Pr indpal Comp onent Analysis
Principal Component Analysis was perfonn ed to objectively interpret
and compare the morphologie da ta of the carob samples and evaluate the
most important variables able to disc1·iminate carob. The application of PCA
allowed reducing data to PCI (50.83%), PC2 (20. 13%) and PC3 (1 2.34%),
which expressed83 % of the total vari ance of the data set. PC 1 is obtained by
combination of the length, the width, the pod weight, the volume, the seeds
yield and the seeds weight/pod. T hese variables are coherent with the
description of pod size; PC1 describes "big carob pods'', This conclusion is
coherent with the results of ANOVA, ail these variables are linked and gives
a same classification of carob. Then, PC2 is highly correlated with the seeds
yield which describes the richness of seeds pocl. Finaily, PC3 is mainly
explained by the specifie gravity tllat described heavy pods with a low
volume.
Furthennore, the individual factors map (Fig. 2) shows that it was
difficult to separate varieties. We can see tendencies at the extremes:
Khachabi correlated positively with PC! , thus it co!1'esponds to big carob
pods, Jnoubi2 is con·elated negatively with PC! and PC2, and it con·esponds
to smail carob pods with less seeds. Ban·i is negatively con-elated with PC1
and positively con·elated with PC2. It corresponds to small carob pods with
high seed content. h1dividuals are not well represented on the PC3, so this
component was not interpreted.
Hier·a,·chical duster an alysis
To investigate similarities bet\veen vanetres and confinning PCA,
analysis was completed by a hierarchical cluster analysis (Fig. 3). There are
ten individuals by variety; thus, for almost ail varieties, there is a gathering
of the ten individuals except for Akkari 1 which is characterized by a high
diversity inside this variety. Two clusters can be distinguished with two
tmgrouped varieties Ban·i and Khachabi, which confinns a high dissimilarity
among all varieties particularly Bani the wild type and Khachabi.
Chemical cha1·acter istk s
Table 3 presents the ten variables describing chemical characteristics
of the carob pod. One-way ANOVA is perfonned on the data and significant
differences between them are found. As in the literattu·e, we found that carob
pulp is highly rich in sugars (72.25 ± 0.50 for Khachabi to 89.46 ± 1.04 for
Jnoubi 2) , polyphenol (5.83 ± 0.91 for Khachabi to 21.87 ± 2.36 for Bani ),
in addition to an appreciable amount of fibre, and minerais (Custodio, 2011 ;
Ayaz, 2007 Gmendel, 2007; Bengoechea, 2008; Ztmft, 200 1) . The variable

358

59
Caractérisation botanique et chimique de la caroube Libanaise

European Sctentific Journal JUDe 2013 edition vol9, No.18 ISSN: 1857- 7881 (Pnnt) e- ISSN 1857-7431

protein content was low and not discriminative; it varied from 3.61 ± 0.72
(SM) to 5.62 ± 0.15 (Khachabi).
Principal Comp onen t Analysis
The application of PCA allowecl reducing data to PCl (31.92%), PC2
(29.42%) and PC3 (22.89%), which expressecl 84% of the total variance of
the data set. Tlms, PCl is obtained by combination of the sugar content and
the fiber content. Then, PC2 is highly con·elated with the polyphenol content
and the minerai content. It describes carob with high nutritional prope1ties.
Finally, PC3 is explained positively by water content and negatively with
protein content.
Furthen nore, the indiviclual factor maps (Fig. 4) allow separating
some varieties. On figure 4a, we can see that the varieties Ban·i and Jnoubi
are separated according the PC2, Wild type Ban·i had the highest polyphenol
content whereas Khachabi hacl the lowest polyphenol content. On figure 4b,
we see that Alunar and SM are described by PC3, low water content and
high protein content in opposition with Balacli.
Hiei'ar chical duster an alysis
To investigate similarities between varieties, analysis was completed
by a hierarchical cluster analysis (Fig. 5). Two groups and one tmgrouped
variety were cliscriminated. Wilcl carob was the tmgrouped variety same as
for morphological characteristics. Th e fu·st group is composecl of Jnoubi 1,
Jnoubi 2 and SM. The second grottp gathers the others varieties (Ahmar,
Baladi, Khachabi, A l , A2).
Con elation between ca l'Ob charactel'istics
The con·elation matr·ix benveen morp hological, chemical features and
geographie parameters were smnmarized in Table 4. Pearson 's coefficients
were calculated and significant differences were found. The con-elation
analyses established by cultivar provided a specifie unclerstancling about the
way how fruit, seed characteristics and geographical coordinates con·elates
within cultivar. Significant con·elations were found between characteristics
describing pocl size, pod weight and s eecl yield. Thus, pocls which are longer,
heavier with a high volume and high size index have the highest seed
number'. Furthermore, seed yield was negatively con·elated with pod width
which explains that high seeds yield pods had the smallest width. Tl1ese
results agreed with those of Tous et al. (2009) and Ban·acosa et al. (2007),
who showed that to achieve high seecl yield, it is important to select thin,
nan·ow carobs with pods that are not ttoo he avy.
Besicles, sugar content exhibited negative correlation with pocl length,
seeds number and weight which means that longest pocl with heaviest and
highest seed number fumishecl low sugar content. In addition, polyphenol
content was positively con·elated to seeds yield, so high polyphenol content
is established by a high seeds yield.

359

60
Caractérisation botanique et chimique de la caroube Libanaise

European Sctentific Journal JUDe 2013 edition vol9, No.18 ISSN: 1857- 7881 (Pnnt) e- ISSN 1857-7431

Finally, the co!1'elation between geographical coordinates and carob


pod characters exhibited a highly positive and significant con·elation
between latimde and pod length weig.ht volmne, seeds weight and size index.
It is coherent according to the repartiition of varieties in Lebanon, country is
more longer than larger. Thus, there is a significant difference on carob
morphological characteristics accordiing to the latitude. Big pods are located
more in the north of the country and small pods in the south.
Conclusion
Carob seeds are the larges! output of the locust bean gum in food
indushy . Thus, the industrial target is to get high seeds yield with high
nutritional properties. Indeed, carob rich in sugars, polyphenols, fibre and
minerais are interesting for health consmner particularly in food industry
(dietary ), medicinal and phannacological industries (Custodio, 2011 ; Ayaz,
2007; Gmendel, 2007; Bengoechea, 2008; Zunft, 2001).
The relationship and correlations among ali pods and seeds characters
resulted in the separation of the 9 Lebanese populations into two grouped
and two ungrouped populations. If w e observed the n:vo groups, we notice
that there is a gathering according to latitude. The first group represents
varieties with big pod size and high sugar content. These varieties are located
in the north of Lebanon (Al , A2, Bal, Ah). The second group is Jess
interesting in tenns of nutritional properties. These varieties have small pod
and are located in the south of Lebanon (JI, J2, SM) . Furthennore, two
varieties are very distinctive from the ethers and could have potential
application for food industry: Khachabi has big pod size and high seed
content with high sugar content and Ban·i the wild type which is
characterized by small pods, high seed content, high sugar content and high
polyphenol content. Finally, this study had brought supported infonnation
about Lebanese cultivars in order to help making breeding programs that
helps for planting new carob orchards with best perfonning varieties.
Adrnowlfdgmf nts
The authors are grateful for the financial support of the Azm and
Saadeh Foundation.

Rfffl'encf s:
AOAC. Officialmethods of Analysis of AOAC intemationaL Gaithersburg.
Maryland: AOAC 2006, 31: 93 1.04, 972.15.
AOAC. Officialmethods of Analysis of AOAC intemationaL Gaithersburg.
Maryland: AOAC 2007, 2: 955.04,33 : 990.19, 945.46.
Ayaz, F.A, Tonm, H. , Ayaz, S., Correia, P.J, Alaiz, M ., Sanz, C., Gmz, J. ,
Stmad, M ., 2007. Determination of chemical composition of anatolian carob
pod (Ceratonia Siliqua L.) : sugars, amine and organic aids, minerais and
phenolic compounds. J. food quai. 30 (6), 1040-1055.

360

61
Caractérisation botanique et chimique de la caroube Libanaise

European Sctentific Journal JUDe 2013 edition vol9, No.18 ISSN: 1857- 7881 (Pnnt) e- ISSN 1857-7431

Ayaz, F.A. & Tomn, H., Glew, R.H., Bak, Z.D., Chuang, L.T., Presley, J .M.
& Andrews, R., 2009. Nutrient Content of Carob Pod (Ceratonia siliqua L.)
Flour Prepared Commercially and Domestically, Plant Foods Hum. Nutr.
64, 286- 292.
Barracosa, P., Osorio, J ., & Cravador, A., 2007. Evaluation of fmit and seed
diversity and characterization of carob (Ceratonia siliqua L ) cultivars in
Algarve region. Sci.Hort. 114, 250-257.
BatUe I., Tous l , 1997. Carob tree. Ceratonia siliqua L Promoting the
conservation and use of undemtilized and neglected crops. 17, Institute of
Plant Genetics and Crop Plant Research, Gatersleben/Intem ational Plant
Genetic Resources Institute, Rome, It.a!y. pp 92.
Bengoechea C., Romero A., Villanueva A., Moreno G., Alaiz M .,F. Millan ,
Guen·ero A., Puppo M.C., 2008. Composition and structure of carob
(Cera tonia siliqua L.) germ proteins, F ood Chem. 107, 675- 683.
Biner B., Gubbuk H., Karhan M., Aksu M., Pekmezci M ., 2007. Sugar
profiles of the pods of cultivated and wild types of carob bean (Ceratonia
siliqua L.) in TU!·key. Food Chem. 100 , 1453- 14 55.
Caja, G., Albanell, E., Casanova, R., 1988. Caracterizaci6n morfol6gica de
fmtos de algan·obo cultivados en Espaiia. In: Proceedings of the II
hltem ational Carob Symposium,Valencia, Spain, September 29-0ctober 1,
pp. 119- 129.
Cust6dio, .L, Femandes, E, Escapa, A.L, Fajardo, A., Aligue, R., Albericio,
F., Neng. N.R., Nogueira, J .M ., Romano, A. 20 11. Antioxiclant and cytotoxic
activities of carob tree fruit pulps strongly influenced by gender and cultivar.
J. Agric. Food Chem. 59, 7005- 70 12.
De Pâdua, M ., Fontoura, P.S.G. & Mathias, A.L, 2004. Chemical
composition of Ulvaria oxyspenua (Kützing) bliding, Ulva lactuca
(Liimaeus) and Ulva fascita (Delile). Braz. arch. bioL technoL 47, 49- 55.
Di Lorenzo, R., 1991. Cam1bo. Fm tticolmra speciale. Ed. REDA, Rome.
Dubois, M.K.A., Gilli, Y.K., Hamilton, P.A., (1956), Colometrie method for
determination of sugari and related substances, AnaL chem.J. 28, 350- 356.
Girolamo, R ., Laura, D., 2002. Evaluation and preservation of genetic
resources of carob (Ceratonia siliqua L.) in southem of Italy for
phann aceutical use. Breedii1g Res. Aromatic Med.Plant. 9, 367- 372.
Gmendel, S., Otto, B., Garcia, A.L ., \Vagner, K., Muelle, C., Weickert,
M.O., Heldwein, W., Koebnick, C., 2007. Carob pulp preparation rich ii1
ii1soluble dietary fibre and polyphenols increases plasma glucose and semm
ii1sulin responses in combination with a glucose Joad in humans Br. J. Nutr.
98 (1) , 101- 105.
Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO) . (2001 ).
Non-wood Forest Products in the Near East: A Regional and National
Overview. FAO Coq)orate Documen t Repository , 3.Country reports, 3.8,

36 1

62
Caractérisation botanique et chimique de la caroube Libanaise

European Sctentific Journal JUDe 2013 edition vol9, No.18 ISSN: 1857- 7881 (Pnnt) e- ISSN 1857-7431

Lebanon. Retrieved on 12-18-2006 from


http://wyvw.fao.org/docrep/ 003/Y1797E/y1797e13.htm
Gubbuk, H., Kafkas, E., Guven, D., Gunes, E., 2010. Physical and
phytochemical profile of wild and domesticated carob. Span. J. Agric. Res.
8(4), 1129- 1136.
Hariri, A., Ouis, N., Sahnouni, F., BotÙladi, D., 2009. Mise en oeuvre de la
fennentation de certains fennents lactiques dans des milieux a bas e des
extraits de caroube. Rev. micro bioL ind. san et environn., 37-55 ,
Lossaint, P. (1973). Sail-vegetation relationships in Mediten·anean
ecosystems of southem France. h1: Castri, F ., Mooney, H.A. (Ecls.),
Medite!1'anean type ecosystems origin and structure. Heidelberg Press, New
York, pp. 199- 210.
Marakis, S., Kalaitzakis J.& Mitrakos K. 1988. Criteria for recognizing carob
tree varieties. In: Fito, P., Mulet, A. (Eds.) , Proceedings of the II
hllem ational Carob Sytnposimn Valencia, Spain, pp. 558-566.
Markis, D.P.& Kefalas, P., 2004. Carob pods (Ceratonia siliqua L.) as a
source of polyphenolic antioxydants. Food TechnoL Biotechnol. 42 (2), 105-
108.
Neukom, H. 1989. Galactomatmans : Properties and applications. Lebensm .
Wiss. TeclmoL 22, 41-45.
Naghmouchi S., Khouja M.L., Rom ero A., Tous J., Boussaid M . 2009.
Tunisian carob (Ceratonia siliqua L.) populations: Motphological variability
of pods and kem eL Sci.Hort.121, 125- 130.
NAS, 1979. Tropical Legumes: Resources for the Future. National Academy
of Sciences, Washington DC, USA, pp. 109- 116.
Owen R.W ., Haubner R., Hull W.E., Erben G., Spiegelhalder B., Bartsch H.,
Haber B., 2003. Isolation and structme elucidation of the major individual
polyphenols in carob fibre . Food Chem . Toxicol. 41, 1727- 1738.
Petit, M .D., Pinilla, J. M., 1995. Production and purification of a sugar syrup
from carob pods, LWT-Food Sei. Technol. 28, 145- 152.
Sandolo, C., Coviello, T ., Matricardi, P., All1aique, F., 2007.
Characterization of polysaccharide h ydrogels for modified drug delivery.
Eur. Biophys. J . 36 (7), 693- 700.
Shawakfeh, K. and Ereifej, K. L, 2005 . Pod Characteristics of two Ceratonia
siliqua L. Varieties from Jordan. Ital. J. Food Sei. 17 (2): 187- 194.
Sidina M .M., El Hansali M ., Wahid N., Ouatmane A., Boulli A., Haddioui
A., 2009. Fruit and seed diversity of domesticated carob (Ceratonia siliqua
L.) in Morocco. Sci.Hort. 123, 110- 116.
Singleton, V.L., Rossi, J .A., 1965. Colorimetty of total phenolics with
phosphomolybdic- phosphohmgstic acid reagents. Am. J. EnoL ViticuL, 16,
144-158.

362

63
Caractérisation botanique et chimique de la caroube Libanaise

European Sctentific Journal JUDe 2013 edition vol9, No.18 ISSN: 1857- 7881 (Pnnt) e- ISSN 1857-7431

Thomson, P., 1971. The carob in Califomia. Caiifomia Rare Fmit Growers
Yearbook 3, 6 1- 102.
Winer, N., 1980. The potential of tlue carob (Ceratonia siliqua L.) . hlt.tree
crop. J . 1, 15- 26.
Ztmft, H.J, Luder, \V., Harde A ., Haber, B., Gt·aubaum, H.J., Gt11enwalcl, J.,
2001. Carob pulp preparation for treatment of hypercholesterolemia. Adv.
Ther. 18, 1230-236.
Tous, J., Romero, A ., Hennoso, J.f ., Ninot, A., Plana, J., BatUe, L, 2009.
Agronomie and commercial performance of four Spanish carob cultivars.
HortTechnol. 19, 465-470.

F igur~ L Repartition map of selected Leban ese carob populations. Abbreviations indicate
populations: (Al) Akkari ! ; (A2) Akkari 2; (Ah) Ahmar; (Bal) Baladi; (Bar) Barri, (JI)
Jnoubil ; (J2) Jnoubi2; (Kh) Khachabi; (SM) Sandali Makdissi.

363

64
Caractérisation botanique et chimique de la caroube Libanaise

European Sctentûic Joumal JUDe 2013 edition vol9, No.18 ISSN: 1857- 7881 (Pnnt) e- ISSN 1857-7431

Fi.gun 2. Pod size and seeds separation according to individual factor map (PC ! and PC2).

,.

N
~
:a
0
t!,
N

s 0

"!

'f

-5 0 5
Dm H 50.83%)

Fi.gun 3, Hie=chical Ascendant Classification on morphological characters. Group 1 : A l ,


A2 and Bal ; Group 2 : JI , 12, AH and SM - Khachabi and Barri are ungrouped.

Dendrogram of agnes(> : scale(don(. 1:3)}, melllod: "ward")

irdiOO.I
o\ g kim;ral~eCœ ft c îE« : 095

364

65
Caractérisation botanique et chimique de la caroube Libanaise

European Sctentific Journal JUDe 2013 edition vol9, No.18 ISSN: 1857- 7881 (Pnnt) e- ISSN 1857-7431

Figu l'e 4,a , polyphenol content separation accordi.ng to indi.vi.dual factor map (PC! and
PC2).

lndi viduals factor map (PCAI

.,. -

If ~!
Ml!
,ua :

A11:
0
&11 2 lin9~ l_.,,3 S'J(2
o - --------------------- .... - - ~<n.f'T : :- ~-: . .. --------------------------------
AZI <j ~ SU )
~ ~1 :.

' '
.2 0

Dim 1(3 1.92%1

Figul'e 4.b

lndi viduals factor map (PCAI

... CD :Ail ''"'


';j A"!F Al :! +
• Âri KtQ3 • A~l: J:I J~ _l Jl,3
"''* -1--------- ~ 1 :2; ___ --- ------ ------ ------ --
"'~
0 ------ ------ ------ __: - - - - - - : - "t<)i;)"

"'
V.n$1

8 "7
,:11
ry

'?

Dim 1(3 1.92%1

365

66
Caractérisation botanique et chimique de la caroube Libanaise

European SClentilic Journal Juœ 2013 edition vol9, No.18 ISSN: 1857- 7881 (Pnnt) e- ISSN 1857-7431

Figure 5. Hierarchical Ascendant Classification on chemical characters. Group 1: Al , A2,


B al, AH and Kh; Group 2 : J1 , J2 and SM; ungrouped variety Barri.

Oendrogram of agnes(lC = scale(don[, 1:3U, method ="ward'

Ungrouped

indi'rJidu
Agglomerative Coefficient = 0.94

366

67
68
Caractérisation botanique et chimique de la caroube Libanaise

European &tentific 1oumal 1Wle 2013 e<tition vol.9, :-loiS ISSX 1857-7881 (Prin!) e- ISSN 1857-7431

T able 1. GPS Locations of the analyzed Lebanese carob varieties.


v a ..iel)• E levation Elevation L atitude N Longitude E Regions
(feet) (m)
Akka ..i 11 600 182.88 34° 30.841' 36° 0 1.948' Akkar
Akka ..i 22 786 239.57 34° 27.641' 35° 57.238' Akkar
Ab m a .. 188 57.30 34° 17.259' 35° 40.256' B atroune
B aia di 663 202.082 34° 16.693' 35° 40.315' Selaata
Kbacb abi 1350 4 11.48 33° 39 065' 35° 28.789' B ourjen
S!\1 2 147 654.41 33° 22.906' 35° 35.943' Marj ayoun
Jnoubi l 356 108.509 33° 18.532' 35° 16.865' Maaroub and B orj
Rallai
Jnoubi l 1574 479.76 33° 15.0 14' 35° 25.247' Maaroub and B orj
Rallai
B arri 1760 536.45 33° 15.424' 35° 27.710' Wadi El Hojeir
0
- Degree, '- minutes

Table 2 . Mean values of th e Pbysical measurements of carob pods populations


Al A2 Ah Bal Bar JI J2 SM Kh
Pod leugtb ( => 21.88±2.44' 22.82±2.42' 16.06±1.61' 19.14±1.41' 15.71±1.45' 14.66±0.86' 11.42±1.84. 18.91±1.78. 24.25±1.84'
1 Pod width(cm) 2.34±0.18bc 2.50±0.I6'b 2.04±0.25d 2.74±0.27' 1.73±0.11' 2.02±0.12d 2.14±0.15'd 2.23±0.12bcd 2.49±0.16'b
Pod thickuess 0.85±0.08'" 0.65±0.06'-' 0.71±0.10'"' 0.60±0.11 ' 0.48±0.04' 0.80±0.07"' 0.76±0.06"'" 0.76±0.04"'" 0.92±0.11'
(cm)
1 Pod weight (g) 27.70±7.05b 26.71±5.80bc 1 6 . 4 5 ± 3.7~ 27.14±4.5i 8.93±1.671 17.72±2.0s<e 13.38±3.62' 20.91±3.02'd 36.85±3.97'
Pod VOIU!e(cm~ 33.50±9.52b 26.60±4.62' 16.80±2.82d 29.1±2.92bc 9.95±1.91' I8.20±3.ogd 14.22±3.43d' 27.70±3.33bc 47.90±4.68'
1 Specifie gravity 0.83±0.05'd 1±0.06' 0.97±0.10ab 0.93±0.10'1x 0.90±0.03bc 0.98±0.10ab 0.94±0.08'1x 0.76±0.11d 0.77±0.01.
Size index 9.43±1.26' 9.15±0.93'" 7.95±1.22"'" 7.03±0.62° 9.3±0.94'" 7.28±0.60' " 5.39±0.53' 8.51±0.95'"' 9.75±0.84'
1 No.seeds/pod 12.40±2.5'b 13.90±2.28' 12.90±2.47'b 13.1±1.97'b 10.60±2.95bc 12.10±0.99'b 7.4±1.78' 13.10±1.97'' 14.10±2.08'
Seeds weight 2.73±0.65'" 3.0'>-=0.47' 2.59±0.63.. 2.72±0.81'" 1.80±0.55'0 2.39±0.22"' 1.36±0.30° 2.72±0.81'" 3.10±0.43'"
%seeds/pod 9.85±2.82'd 11.30±4.72bcd 15.76±4.58'b 10.02±3 03ol 20.10±3.44' 13.47±1.24bc 10.14±1.84'd 13.00±4.81be 8.41±1.16"
Values are the average of 10 pods, stan dard deviations are iudicated below. Letters '"'.. show the significaut differences (p<0.05)

367
69
Caractérisation botanique et chimique de la caroube Libanaise

European Sctentific 1oumal 1Wle 2013 e<tition vol.9, :-loi& ISS:-1: 1857-7881 (Prin!) e- ISSN 1857-7431

Table 3. Mean values of the Physico-chemicalme.asurements of car ob pods populations

Al A2 Ah Bal Bar JI J2 SM Kh
Eau 14.37±0.05' 13.89±0.05. 17.05±0.05' 13.86±0.05. 14.40±0.05' 13.54±0.05' 13.58±0.05' 15.47±0.056 14.37±0.05'
Sucres 78.38±6.54bc 74.50±0.75' 72.33±0.54' 81.17±0.87'bc 81.98±6.29"" 85.33±3.02'b 89.46:1.04' 85.01±3.83'b 72.2±0.50'
Protéines 4.80±0.16b 4.81±0.14b 4.08±0.03d 5.62±0.15' 4.26±0.13'd 4.18±0.07d 3.92..."'Û.08d' 3.61±0.72' 4.62±0.23bc
Fibres 6.11±0.01d 528±003g 5.70±0.011 4.80±0.02h 6.60±0.02b 7.74±0.01' 6.61±0.02b 5.87±0.03' 6.41±0.02'
Cendres 2.99±0.01b 2.46±0.06d 2.65±0.0l'd 2.68±0.08bcd 3.56±0.16' 2.64±0.09'd 2.65±0.01'd 2.82±0.21bc 2.77±0.17bcd
Polyphénols 10.90±1.43bc 6.22±0.58d l 3.26±150b 12.92±L22b 21.87±2.36' 7.09±0.52d 6.61±0.38'd 6.73±0.10. 5.83±0.91d
Values are the average of 3 pods, standard deviations are indicated below. Letters obëili show the significant differences (p<O.OS)

Table 4. Pearson's correlations between worphological, chemical an d geographical parameters

.. s
w p

.
L Th Mp Yol SG Si Sn Msip Ps/p Ppol f .-\ H20 H Lat Loua
L 1.00 0.66 0.21 0.876* 0.856 0.738 0.813* 0.875* -0.450 - - 0.510 - - 0.01 - 0.866* 01 72
0 0 5 • 0.388 • • 0.680 0.260 0.442 0.106 1 0.07 •

.
2
w 1.00 0.18 0.827* 0.737 0.5 17 0.630 - - 0.705 - - - - 0.48 1 0.323
0 3 • 0.149 0.002 0.809* 0.30 1 0.476 • 0.702 0.529 0.20 0150
• • 7
Tb 1.00 0.508 0.601 0.114 0.161 0.282 -0.632 - - - 0.379 - 0.02 - 0.588
0 0.472 0.125 0.643 0.203 0.337 8 0.08 0.533

Mp 1.000
..
0.970
0.363
0.444 0.727* 0.834*

-0.778 -
0.579
-
0.529
0.562 -
0.355
-
0.400
-
0.13
1
6
-
0.18
9
0.852*

0.064

Vol 1.000 0.481 0.669* 0.776* -0.738 - - 0.420 - - - - 0.895*


0.571 0.505 0.512 0.257 0.261 0.07 O.QI • 0.048
6 4
SG 1.000 -0.131 -0.185 0.230 - 0.152 0.201 - - - - -0.532 0.334
0.324 0.090 0.037 0.378 0.11 0.66
4 4
Si 1.000 0.681* 0.648 0.125 - 0.094 0.122 0.066 0.309 0.14 - 0.687*
0.645 7 0.05 0.085
2
Sn 1.000 0.978* -0.238 - - 0.391 - - 0.29 - 0.594 0.333

368
70
Caractérisation botanique et chimique de la caroube Libanaise

European &tentific 1oumal lune 2013 e<tition vol.9, :-loiS ISSX 1857-7881 (Prin!) e- ISSN 1857-7431

• 0.789 0.236 0.409 0.299 0 0.3 3


• 5
~ b i 1.000 -0.416 - - 0.426 - - 0.21 - 0.703• 0.276
p 0.769 0.368 0.431 0.382 6 0.3 3
• 2
Ps/p 1.000 0.092 0.766 - 0.228 0.633 0.3 7 0.13 -0.571 0.080
• 0.401 1 3
s 1.000 0.015 - 0.295 0.219 - 0.53 -0.573
0.363 0.42 4 0.295
0
Ppo 1 000 0.134 - 0.784 0.21 - -0.470
1 O.o35 3 0.03 01 23
4
p 1.000 - - - - 0.220 01 29
0.543 0.120 0.3 7 0.45
2 2
r 1.000 0.239 - 0.08 -0.051
0.26 1 0.629
1
A 1.000 0.03 0.44 -0.133
4 1 0.403
H2 1.00 - -0.059 0.211
0 0 0.10
7
H 1.00 0.020 0.044
0
Lat 1.000
0.117

.
Loo 1.000

* significant differences at p<O.OS,** significant differences at p<O.O!; L:Length, W: weight, Th: Thickness, Mp:mass of the pod, Vol: volume:
SG: Speci fie Gravity, Si:Size index, Sn: Seed number, Ms/p: Masse seed /pod, Ps/p: percentage of seeds /pod, S: Sugar, Ppol: Polyphenol, F:
Fiber, A: Aslt, H20: Hwnidity, H:Hight, Lat: Latitude, Long: Longitude.

369
Caractérisation botanique et chimique de la caroube Libanaise

3.3 Contribution de l’article


Les études morphologiques et chimiques ont permis de caractériser et de comprendre

les corrélations entre les caractéristiques des gousses et des graines et les coordonnées

géographiques des caroubiers.

Les analyses statistiques ont permis de classer les différents cultivars de caroubier

libanais en 4 groupes séparés selon certains critères et selon leur localisation géographique

(altitude). Ainsi, le groupe A1, A2, Bal et Ah, localisé dans le nord du Liban, est caractérisés

par une grande taille et une forte teneur en sucre. Le deuxième groupe constitué par J1, J2,

SM est moins intéressant en termes de propriétés nutritionnelles, il est caractérisé par des

petites gousses et ces variétés sont localisées dans le sud du Liban.

Les deux variétés les plus intéressantes et qui se démarquent significativement des

autres variétés sont Kh et Bar. Ces deux variétés pourront offrir une application potentielle

pour l'industrie alimentaire. En effet, Kh possède la plus grande taille des gousses, un contenu

élevé en graines et une teneur élevée en sucre, alors que, Bar du type sauvage a présenté des

petites gousses mais un contenu élevé en graines, un taux élevé en sucre et une haute teneur

en polyphénols.

Cette étude a apporté des informations sur les caractéristiques des cultivars Libanais et

a offert une base de données pour les programmes visant à la plantation de nouveaux vergers

de caroube avec des variétés plus performantes économiquement et écologiquement.

71
Chapitre 4
Les caractéristiques
structurales et les propriétés
rhéologiques de la gomme de
caroube libanaise

72
Etudes des caractéristiques structurales et des propriétés rhéologiques de la gomme de caroube libanaise

Chapitre 4 - Etudes des caractéristiques structurales et des


propriétés rhéologiques de la gomme de caroube
libanaise

4.1 Introduction :
La gomme de caroube ou E410 est un galactomannane (polysaccharides hydrosolubles
et neutres) largement utilisé dans des préparations de l’industrie alimentaire et non-
alimentaire comme agent épaississant et gélifiants en raison de sa capacité à former des
solutions visqueuses à des concentrations relativement faibles (Richardson et Norton,
1988). Ainsi, De nombreux produits industriels comprennent souvent dans leur formulation
des polysaccharides pour obtenir les propriétés désirées pendant et après le traitement.
L'importance économique de la culture du caroubier vient principalement de
l'utilisation industrielle de cette gomme de caroube extraite à partir de l’endosperme des
graines de caroube (Custódio et al., 2005).
En générale, les galactomannanes sont constitués d’une chaine principale de mannane
sur laquelle sont greffées des ramifications d’unités de galactose. Ils se distinguent selon leur
teneur en unités galactose exprimées par le rapport mannose sur galactose (M/G), selon la
répartition des unités galactose le long de la chaine de mannane et aussi dans selon la masse
molaire de ces polymères (Fox, 1992 ; Azero et al., 2002). Cette différence dans la «
microstructure » influencerait fortement les interactions moléculaires (da Silva et al., 1990 ;
Mao et al., 2006) et les propriétés rhéologiques des solutions de galactomannanes. Ces
propriétés moléculaires peuvent changer au sein d’une même variété en fonction de la région
de culture ou des conditions climatiques et du sol (Lazaridou et al., 2000).
Les valeurs de masse molaire des galactomannanes (de la LBG en particulier) sont en
général relativement élevées en raison des associations intermoléculaires qui persistent
souvent, même à de faibles concentrations (C = 0,1 %) (Richardson et al., 1998).
Au Liban, les caroubiers sont abondants et répartis le long des basses collines côtières.
Les gousses de caroube Libanais sont principalement utilisées pour la préparation de Dibs,
une mélasse locale consommée par la population libanaise, tandis que les graines sont souvent
jetées sans aucune valorisation. De plus, malgré le potentiel économique que pourrait
représenter cette plante pour le pays, aucune étude, à notre connaissance, n'a été faite jusqu'à
présent pour caractériser les propriétés rhéologiques et structurales des variétés libanaises.

73
Etudes des caractéristiques structurales et des propriétés rhéologiques de la gomme de caroube libanaise

Ainsi, le but partie du travail était : i) étudier les propriétés rhéologiques et déterminer
les caractéristiques structurales de LBG de 9 populations de caroube libanais ; et ii) faire sortir
les variables les plus distinctives séparant les différentes gommes par analyse statistique
(PCR).

4.2 Article 2: The structural characteristics and rheological


properties of Lebanese Locust Bean Gum

74
Etudes des caractéristiques structurales et des propriétés rhéologiques de la gomme de caroube libanaise

journal of Food Engineering 120 ( 2014) 204-2 14

Contents lists available at ScienceOirect

j ourna l of Food Engineering

FI.<IF.V 1F.R j o urn a 1 h o m e pa g e : www .e l se vi e r.c o m/l o c a t e/jf oo d e ng

The structural characteristics and rheological properties of Lebanese (J) CrossMark


locust bean gum
Am ira Haddara h a.b.c, Al i Bassa! b.c. Al i Jsmail b.c. Clair Gaiani •, !ri na Joannou •, Celi ne Charbonnel •,
Tayssir Ha m ieh h.r .* , Mohamed Ghoul •
l Univt'rsiré de Lorraine, U&"o (Lobororoire d1ngérierîe dts biom ollruh), 2 a vt'rrue d e ra Fotl r de Haye, 151\ 40W2. 54505 Vandœuvre-lès-Nancy, Franœ
b lltlivt'rsicé LibonaiSl!. Foculré d'Agronomit, Dekwantft. I..ebanon
( Urtivt'rsiré Ubanaise, Foculré dts SciertetS. Lobororoire MCEMA. EDST. Hodarh, I..ebonon

A R T IC L E I N F O ABS T R A C T

Artide hisrol)': To charactelize and study the rheological behavîor of lebanese locust bean gum (LBG). ni ne lebanese
Received 7 januaJY 2013 carob varieties. includîng a wîld type, were randomly collected from various sites and different altitudes
Received in revi.sed form 5 July 2013 of the lebanese territorîes. After an extraction and purîficatîon (plBG) step, theobtaîned locust bean gum
J\t'cepted 19 July 2013
was submîned to severa! physîc-chemicals (sîze distribution. charge and macromolecular weîght) and
Available onUne 31 j uly 2013
rheological charaaerîzation in a wide range of temperature (25- SSOC). The obtaîned results showed that
the gum yield (4ü-60%), the charge ( - 2.67 to - 12.$ ), the size (56.37- 9223 nm), the weight- average
Keywords:
molecular weight ( 535- 826 kDa) and intrinsic viscosity frll (7.25- 10.76 dl/g) vary significantly depend-
Carob
l.OC'ust be an gum
îng upon the variety and the geographîcal localiz.1tion. However. principal cornponent anatysis ( PCA)
Polvsace:h.arides îndîcated that the size and molecular weîght are the most distinctive variables. The rheologîcal investi·
Galactomann.an gatîon îndicated that pLBG exhibît Newtonîan tlow behavîor at a concentration less or equal to 0.1%(wfv)
Rheology and shear· thînnîng behavior for hîgher concentratiom (0.5- 2%). The effect of temperature on tlow behav·
Viscoelastic beh.avior ior was weil fined by Ostwald- de Waele model (power law model) and the tlow behavîor index (n) was
less than 1 for ali studied varieties; which means that lBGs had a pseudo--plastic tlow. The ali new knowl·
edge obtained in this study on the lebanese locust be-an gum will open to these interesting macromole-
cules new niches in food and cosmetics applications.
Crown Copyright e 20'13 Publi shed by Elsevier Ltd. Ali rights reserved

1. Introduction The economie importance of the crop cornes from me indu striai
use of Iocust bean gum obtained from the seeds ( Custôdio et al,
The evergreen carob ( Ceraconia siliqua), a legume rree relative (y 2005). Besides economie importance. these species have great eco-
common in the Mediterranean region. is grown roday in many mild logical significance in the reforestation of arid degraded areas and
and semi-arid regions ( BatUe and Tous, 1997). especially at Iow for limiting spread of fi res ( Barracosa et al, 2007).
altitudes (0 300, somctimcs 500, rarcly 800 m J. Furthcrmorc. ccr Locust bean gum ( LBG) or E410 is widcly uscd as a mickcncr,
tain in sorne countries. such as Lebanon. there are regional varia- gel strengthening in me food industry due to its abiliry to form vis-
tions in the naming of this tree. Internationally. carob and Iocust cous solutions ( Richardson and Nor10n., 1998) at relatively Iow
bean are me best lmown names. concentrations. which are only slightly affected by pH, added ions.
and heat processing (Sittikijyomin et al., 2005). For this reason. the
gum is used as a substirute for pectin and agar. This galaciOman-
nan ( GM) is also used widely in pharmaceutical and cosrnetic
Abbreviations: Al , Akkari 1: Al, Akkari 2: Ah, Ahma.r: Bal, Bal.ldi: Bar, Barri: indusrries as a stabilizer and emulsifier. due 10 its high water bind-
d..BC, O"ude loe:ust bean g..un: Da, Dalton: G'. elastic tnodulus: (JI . visœus modulus: ing capa ciry, emulsification properties and abiliry to form synergis-
CC. commerdal gum: CM. galactoma.nn.an: MJG, mannose to ga.l.lttose ratio: j l , tic interactions with other components. such as carbohydrates or
jnoubi 1: J2, jnoubi2: K. consistency index or appa1ent viscosity: kDa, kilo Dalton:
Kh, kh.ac:h.abi: Mw, molecular weight: n. flow beh.a~ i or index: pl BC, purified locust
proteins. thereby increasing irs viscosiry (Wu et al., 2012: Rizzo
be an gum: SM. Sandali Makdissi: •l ~ . complex viscosiry: fi"J), intrinsic visœsiry: '1· et al, 2004: Sand, 1982). GM is a bland. notably white in color.
visœsiry. ne arly odorless powder and an excellent binder in cre am and other
• Corresponding author at: Université libanaise, F.ltulré des SCiences. Laboratoire soft cheeses. In ice cream. GM improves texrure. adds body 10 the
MCEMA, EDSf, Hadath, lebanon.. mixture. prevenrs lac10se crystal formation ( sandiness) and
E-rnail oddttss: tayssir.hamiehOuLedu.lb (T. Ha:nieh}

lU~ 114/ ) - see rrom maner Lrown Lopy right t: LUJJ l"ubli .Shed by t lsevier u ct J\U r ighlS reser ve.•<!..
hnp:JI dx.doi. orgl10.10 16/jJfoodeng. 2013 .07 .026

75
Etudes des caractéristiques structurales et des propriétés rhéologiques de la gomme de caroube libanaise

A. Haddarah er ol.fjo umal of Food Engînttrillg 120 (2014) 2{)4- 214 205

reduces ice cream melrdown (Samil Kôk, 2007). Moreover. ro ex- 2. Mate rials and methods
rend me shelf life of mandarins. LBG-based edible coarings were
developed and optimized for posrharvesr srorage ( Rojas-Argudoa 2.1. Macerials
er al., 2009).
lower-grade galacromannan ( clBG) sources are frequenrly Nine ca rob bean varieties ( A1 . A2. Ah. Bal. Kh.j1.j2. SM and Bar)
used in canned produCls. These sources differ subsranrially from lebanon were collected in August- September in 2009 from severa!
higher qualiry gum ( plBG). in composition as a resulr of high lev- regions of lebanon (from north ro south) where mey grow natu-
els of non-galacromannan marerial (Samil Kôk, 2007). For in- rally along me lebanese coast at an alti rude of 0-800 m Selecred
stance. the galacromannan ( GM) in LBG is parrially soluble in regions were Akkar ( Akkari1 and 2). Selaata (Baladi). Batroune (Ah-
warer. so the lowesr viscoelasrie properries correspond ro the sys- mar). Bourj en ( Khachabi). Blat (San da li or Makdessi). Maaroub and
tem prepared ar room temperature : ar mis temperature. LBG is Borj Rahal (Jnoubi 1 and 2). and Wadi Hojeir ( wild variecy). The
poorly hydrared. ln conrrast. when LBG is dissolved in warer for samples were kept at 4 •c. The pods were crushed, and the seeds
at !east 80 •c. Gand G' are much higher ( i.e .. the viscous modu- were manually separated.
lus 0' is approximately 25 times higher ( Zârate-Ramîrez et al,
2010), and therefore full solubiliry and delayed viscosification re-
22. So.mples preparation
quire heating ro at !east 80 •c. and maximum viscosicy is ob-
rained at 95 •c ( Pollard et al., 2007: luruena-Manînez et al,
To obtain gum with high qualities and whitish color. an acid
2004). rreatmenr was applied for decortication. which consisred of maœr-
The carob galacromannan polysaccharides do not lead ro gel
ating 100 gof seeds in diluted sulfuric acid H2SO. /H20 (60/40 ml )
formation and it is used generally as a thickening ro obrain for 60 min at 60 •c in a preheated water bath wh ile stirring period-
highly viscous aq ueous solutions ( lazaridou et al., 2000). The
ically ( Dakia et al, 2007, 2008). Extensive washing and rubbing
rheological characterization of lBG is scarcely studied. The main were performed through a 2-mm metallie sieve ro eliminate the
mode! used ro deseribe the rheological behavior of lBG are Ost-
charred hull. Next. the dehulled seeds were soaked in distilled
wald--de Waele mode! (Dakia. 2008: Wu et al., 2009), cross mod-
water overnight ro swell ro make possible manual separation of
e! ( lopes Da Silva et al, 1992: Bourbon et al., 201 0), carreau
germs from endosperms. After thar. they were washed and dried
mode! (Si[[ikijyothin et al., 2005: Pollard et al., 2008) and the in an oven at 105 •c for 4-5 h. Finally. endosperms were then
cascade mode! ( Richardson et al, 1999). However. the Osrwald-
milled wim a laborarory miller (IKA-WERKE. MFlO. 0.5 mm. Stau-
de Waele mode! ( power law mode!) is the most used in the case
fen Germany) ro obrain the powdered. unpurified locust beangum
of the polymer srudies. or crude lBG ( clBG).
Ali GM have the similar general srructure that consists of a The qua licy of powdered. unpurified LBG depends on me milling
main chain of man na ne on which mere is a branching unit of gal- process mat sometimes darkens me powder. due ro the high tem-
acrose. They differ in their galacrose content unit expressed by peratures encountered du ring the process. This process determines
me mannose ro galacrose ratio (M/G). in the distribution of gal- me size and color of the end product. The col or and parti de size are
acrose units along the mannane chain and also in meir molecular also an indication of impurities (Samil Kôk. 2007).
weight ( Fox, 1992: Azero and Andrade (2002)). which results in
differing solubilities (lBG 4:1 . tara gum TG 3:1 . guar gum (GG)
2:1 and fenugrec Gum ( FG) 1:1 ) ( Fernandes et al., 1992: Dea 23. Preparation of solutions
and Morrison, 1975: BatUe and Tous, 1997). Pollard et al.
(2007), lopes da Silva et al. (1996) and Azero and Andrade Crude powdered endosperm or crude LBG was washed with
(2002) reported mat me LBG galacromannan has a non-regular. ethanol and acerone ( ro conrrol the mierobiological load ( Kawa m-
non-statistically random distribution of D-galacrose. lt has rao- ura, 2008) on a sintered no. 3. The precipitation was initiated in an
dom coil structure composed of linear 1,4-jl-linked D-mannan aqueous solution at a concenrration of 1.3 g/100 ml (Bouzouita
backbone ro which single D-galacrosyl units are arrached ro the et al., 2007). The required a mount of cru de endosperm was gradu-
C6 of sorne of the D-mannosyl residues. rhus. water solubilicy in- aity added ro the distilled water. stirred genrly for 2 hat room tem-
crea ses with increasing conrenr of galacrose. presumably because perature. and was kept overnight at 4 •c ro swell slowly.
me galacrose substituents inhibit solid -stare packing of the man- Afterwards. the solutions were heated ro 80 •c in a water bath
nan chains and contribure ro conformational enrropy in the solu- for 30 min wim continuous agitation. The resulting solution was
tion state by freedom of rotation about the ( 1 - 6) linkages allowed ro cool and centrifuged for 1 h at 10.000 rpm ( 20 •c) ro re-
(Silveira and Bresolin, 2011 ). move me insoluble matter ( Mannion et al., 1992). The supernaranr
ln lebanon. car ob rrees are abundanr and distribured along the or crude locust beangum solution conrainingthe solubilized galac-
coasral lower hills. Lebanese carob pods are mainly used for the romannan was collected for the purification process.
preparation of Dibs. a local molasses consumed by me lebanese
population. white the seeds are often thrown without any valoriza- 2.4. Purification of gum
tion. Recenr studies indicared thar me composition (carbohydrares.
proteins. phenolic compound s. minerais. etc.) of differenr varieties The solubilized galacromannan was purified by precipitation
of lebanon carob varies considerably depending upon the variery with isopropanol. This process eliminates ali unacceprable fla vors
and localization ( Amira Haddarah et al., 2013): However. in our of crude lBG and provides a clear and more stable solution. due
knowledge. no study has been done till now ro characterize the ro elimination of impurities and endogenous enzymes ( Dea and
rheological properties of me locust bean carob of me Lebanese Morrison. 1975). The galacromannan was precipirated from the
varieties. despite me economie potenrial mat could represenr mis crude lBG solution by pouring an excess of two volumes ofisopro-
planr for the countcy. Thus. me aim of the presenr work was ro panol and allowing the mixture ro srand for 3 0 min. The white fi-
characterize the lBG of 9 lebanese carob populations : study the brous matter was collecred and filtered through a sereen (53 "ml
viscometric properties as a function of temperature : and quantify and subsequenrly washed twice with isopropanol and acerone.
me viscoelastie behavior since hydrocolloids promote specifie rhe- After a 48-h freeze-<lrying srep. me obtained friable solid was
ological and texturai properties when used as ingredienrs in the crushed inro a fine powder ( purified locust bean gum). Bouzouita
food industcy. et al. (2007) reporred thar purification of LBG with isopropanol

76
Etudes des caractéristiques structurales et des propriétés rhéologiques de la gomme de caroube libanaise

A Hoddarah er al.fjoumolof Food Engineering 120(2014) 204-214

l'able 1 2.7. Rheological propert:ies


Yield of puri fied LBG differencvarielies.

Variery Mass of endosperm Mass of pl BG yield in endosperm 2.7.1. Solution preparation


powder (g) pLBG (g) powder (%) solutions of 1% LBG were prepared immediately be fore rheolog-
JI l.I.I'J 1 J.IJ 4U.UJ il:al mt>asurt>lllt"lll.S by alllling 0.2 g uf puriftt"tl LBG lu 20 ml tlis-
Al 35.50 17.96 50.59 tilled water. heating the mixture in a reacror ( 100 ml) connected
Ah 36.69 19.26 5250
ro a water bath for 30 min at 85 •c stirred und er mechanical force
JQ 31.96 16.97 53.10
Kh 27.78 14.85 53.45
(Heidolph RZR 2021.383 rprn. Germany) and coolingthe mixture at
Bar 28.04 16.43 58.61 room temperarure ( Bouzouira et al, 2007: Dakia et al., 2008).
SM 33.80 19.93 58.98
Bal 31.56 18.72 5933
2.7.2. Rheologirol para mecers for viscosicy
J2 31.77 19.15 60.26
Rheological properties were performed on a rotational Rheom-
eter ( Kinexus. Mal vern instrument. Orsay. France) on which cone-
and-plane geometry was a pp lied (sen sor system CP4/40 SC0075SS.
0.15 mm gap). The program for viscosimetry analysis was set as
eliminates practically ali fat and fiber and reduces ash and protein follows: shear rate ramps 1-1000s 1 : ramp rime co 10 min: 12
content. samples per decade: and each sample (1.16 ml) was measured sep-
arately at 25. 3 5. 45 and 55 •c (samples were changed and geom-
etry were cleaned at each temperature) co obtain curve viscosily
25. Size and zeta pocent:ial versus shear rate ramp. The range of the studied temperature
was chosen co be enough large but wimout provoking evaporation
A Zetasizer wim a plastic rub ( U shaped) at 20 •c (nanoseries of solution. ln face. for set point of temperature above 55 •c a slight
Nano-ZS Malvern. United Kingdom) was used co measure the mean evaporation was observed. According co literature. power-law
particle size and the potential zem for different purified galacto- mode! (Ostwald de Waele) is me most frequently equation used
mannan polymers. Mean particle diameters were reported as "Z- ro fit weil water soluble polymers co a more or less accepmble de-
average" diameters. which were calculated from the signal inten- gree (Higiro et al., 2007: Dakia etal., 2008). so this mode! was used
sicy versus particle diameter. Concentration of 2%. 1%, 0.5% and ro fit the flow curves and analyze the experimenml data ( the soft-
0.1%g/1 were investigated, and 0.1% was the ideal concentration ware works wim rheometer). This mode! is Newconian. wim an
ro obtain suimble signal for size measuremenrs. Theo. 0.02 g of added exponent on me shear rate term ( Eq. (1)):
powder were pou red inco 20 ml of ultra-purified water. heated at
85 •c for 30 min in a water bath und er mechanical stirring at 17 = Ky" ( 1)
383 rpm (Heidolph RZR 2021 . Germany) and centrifuged where 17 istheapparentviscosicy ( Pas). -; meshear rate (s Kme 1).
( 1 0,000 rpm. 20 •c. 40 min. Eppendorf 5804R centrifuge. Ham burg; consistency index (Pas"). and n the flow behavior index
Germany) and maintained for 2 days at 4 •c for optimal smbiliza- (dimensionless).
tion. Sonication for approximately 10 min was necessacy ro re- Power-law fluids can be subdivided inco three different cypes of
move undesirable air microbubbles (Sonics 151 O. BRAN SON. fluids based on the value of meir flow behavior index: n < 1
ultrasonic cleaners. France). and me solution was lacer micro-fil- pseudoplastic fluid or shear-minning fluids. n • 1 Newronian fluid
tered through a 0 . 45-~m filter prior ro analysis. (where apparent viscosicy is constant regardless of imposed stress)
and n > 1 dilatant or shear thickening fluids.
2.6. Determination of macromolecular weight by size exdusion
chromacography (SECMAUS) 2.7.3. Viscoelast:ic behavior
The viscoelastic properties of a material are measured in an
Polysaccharides are extensively used co modify the texrural oscillation test. Oscillation is a technique by which sinusoidal
properties offluid and semi-solid food s. For agiven polysaccharide. stress or serain is applied. which continuously excites me sample
me texture will be gre arly affected by its molecular weight ( Harre and induces a response thar follows a sine wave. If me sample is
and Venegas, 2010). Solutions of purified locust bean gum were overstrained. the elastic strucrure will be destroyed. Oscillation
prepared at 0.1% wfv or 1 g/1 (0.02g in 20ml deionized water).
heated at 85 •c for 30 min in a water barn und er mechanical stir-
180
ring ( Heidolph RZR 2021.383 rpm. Germany) and lacer centrifuged
( 1 0,000 rprn. 20 •c. 40 min. Eppendorf 5804R centrifuge. Ham burg; 160
• •
• •

'
&
Germany). Microfiltration mrough a 0 . 45-~m filter is necessary - 140 &

.." 120
&
!!:. 1
..
prior co injection onro me column and final polymer concentration &
• 1 1
•x "
determination ( Dakia et al., 2008). x

.. "+
100
The weight-average molecular weight ( Mw) and intrinsic vis- ~ 80
x "+ ~
cosicy (•I l of carob gums were determined using Size Exclusion
Chromatography (Viscotek. Malvern. United Kingdom) equipped
los
.t::
.. +
lS
+
lS
+
~ ~ ~

with aVE 75010 GPC Degasser- Viscotek. pump VE 1122 solvent


delivery system ( Viscotek VE 5200 GPC Aucosampler- Viscotek.
"' 40
20
United Kingdom) and 4 deteccors: triple deteccors (TD 305 triple
detecror array - Viscotek. United Kingdom). light scattering detec- 600 800 1000
ror. refraccometer and viscometer. The column and detecrors were Shear mie ramp (s- 1)
set at 35 •c. and me sample parameter dn/dc (mg/1) was set at I + AI . Jl &A2 )( Ah X: Bllf Bal + GC J2 - Kh + SM 8 SM 1
0.1330 with a flow rate of 0.7 ml/min. The mobile phase was
0.05 M NaN03+. 0.05% NaN 3 served as conservacor and the inj ection F.g.. la Shear stress flow bch.avior for different LBG solutions versus shear rate
volume was 100 ~L ramps ( 1% wj v, 25 OC).

77
Etudes des caractéristiques structurales et des propriétés rhéologiques de la gomme de caroube libanaise

A. Haddarah er ol.fjoumal of Food Engineering 120(2014) 2{)4-214 207

3. Results and discussion

3.1. Appearance and productivity of purified locust bean gum

ln the acidic pre-treatment of the kernels. the skin was burnt


?.> and the carbonized husk was easily eliminated by washing seeds
-g through a 2-mm metallic si eve. At the joint of the rwo endosperms
f (teguments). a thin skin layer a round the dehusked seed was more
ët: 1.00E-01 resistant ro the acidic arrack and thus contaminated the endo-
!. sperm tlours during the milling operation. Therefore. the color
c. and the particle size indicate the presence of impurities in crude
<
lBG.
ln comparison to clBG, plBG samples are lighter in color ( white
1.00E-02 · 1-:"~
1 10 100 1000 ro off-white) and texture (tluf!Y) and smaller in particle size ( tlour-
Shear rate ramp (s- 1) like ). The se sam pies can a Iso vary from one variety ro a noth er.
Purification by isopropanol precipitation removes particulates
F.g.. 1b. Apparent viscosity flow behavior for different LBG solutions versus shea.r from purified lBG samples (Samil Kôk, 2007). Therefore. the com-
rate ramps ( J%wfv , 25 "C). merciallBG used in this study was found ro contain large amounts
of insoluble material that remained after heating; whereas ali puri-
fied lBG of different varieties were fully soluble. The separation of
the seed components by boiling water pre-treatment provided a
should be performed in the lVR (where the length of lVR ünear
higher yield of yellowish endosperm (51-61% w/w). whereas acid
Viscoelastic Region is a me as ure of the stability of a material versus dehulling pretreatment yielded a white ro off-white gum yield
a stress or strain). Conversely. oscillation may be used to determine (37-48% w/w) ( Dakia. 2008).
the strength and stabilicy of a material and gives a clear indication Puri fied lBG for the ni ne varieties showed high yield percent-
of the behavior of the sample. whether viscous or elastically dom- ages up to 59% (Table 1) in acid pre-treatment. The se figures were
inated. over agiven frequency range. Viscoelastic properties (oscil· determined as the percentage of purified lBG present in endo-
la tory dynamic test) for gum solutions ( 1% wfv) were carried out at sperm powder. Compared to the 43% reported by Dakia et al,
25 •c on Kinexus Mal vern Rheometer with the sa me geometry ap- 2008 and the 42-46% by Herald (1986) and Neukom (1988) for
plied for the rheology (sensor system CP4/40SC0075SS. 0.15 mm the same method of de hu !ling al most ali puri fied lBG for the ni ne
gap. cone to plate geometry). The oscillation curves presenting lebanese varieties demonstrated the highest percentage (50-60%).
the complex modulus. elastic modulus G'. viscous modulus G" This difference in yield could be explained by the fact that the
and complex viscosity (•l') versus frequency ( Hz) were obtained extraction of locust bean gum from whole seed depends on the
with freq uency sweep shear stress-control ( rheometer software) method, the origin and the culture conditions of the carob tree
with a frequency ranging from 0.01 to 1Hz. 10 samples per decade (Bargallo et al., 1997: lazaridou et al, 2000). ln f ac~ after acid pre-
and a shear stress of 1 Pa ( Dakia et al., 2008). tre a tmen~ dehulled kernels were immersed in distilled water

TableZ
Rheological paramerer of viscosity me.l.Sured at250C.

V.triery Al /Q B.ll SM JI fl GC B.lr Ah Kh


Dyn.a:mic viscosity ( Pas) J s- 1 5.34 ~54 229 2.11 2.01 1.84 1.59 1.50 0.61 1.40
Dyn.a:tniC viSCOSily ( Pas) JO s- 1 3. 19 242 1.57 1.50 1.44 127 1.12 1.08 0.49 0.64
Dyn.a:mic viscosity ( Pas) JOOs- 1 0.90 0.75 0.56 0.57 0.56 0.48 0.40 0.44 026 0.31
Dyn.a:mic viscosity ( Pas) Jooos- 1 0.17 0.15 0.13 0.13 0.13 0.12 0.90 0.11 0.08 0.098
K( consistency index)(Pas ..)

,
n (Fl ow beh.avior index)

Chi square
9.25
0.47
0.97
3.038'
627
0.51
0.98
2.32'
3.76
0.56
0.98
1.4s'
3.43
0.58
0.98
1.55
3. 17
0.59
0.98
1.58'
2.96
0.58
0.99
1.19'
2.63
0.56
0.98
7.20"
236
0.61
0.99
1.02'
0.90
0.70
0.99
4.52"
1.52
0.63
0.99
5 57
. ·JO'
.. • 10'.

1'abte3
Rheological paramerer of viscosity me.l.Sured at350C.
V.triery Al A2 B.ll SM JI J2 GC B.lr Ah Kh
Dyn.a:tniC viSCOSily ( Pas) J Ç 1 U3 2.39 1.61 1.43 0.91 131 1.19 1.24 0.48 1.17
Dyn.a:tniC viSCOSily ( Pas) JO Ç 1 2.60 Ln 124 1.10 0.79 0.98 0.90 0.91 0.40 0.35
Dyn.a:mic viscosity ( Pas) JOOs- 1 0.81 0.64 0.50 0.48 039 0.43 036 0.41 023 0.21
Oy n ~m it' vi~: r t~< i ry ( P;. ~: ) 1000 ~:- 1 0 lfi 0 14 017 017 011 011 Oo<l 011 no• 007
K( consistency index)(Pas ..) 669 4.06 2.64 227 1.50 2.02 1.92 1.88 0.70 0.91
,
n (Fl ow beh.avior index)

Chi square
0.51
0.98
2.75'
0.57
0.98
1.89'
0.61
0.98
132'
0.63
0.99
125'
0.68
0.99
9.69"
0.63
0.99
1.04'
0.61
0.98
6.56"
0.64
0.99
9.50'
0.73
0.99
4.05"
0.66
1.00
0.66"
. ·JO'
.. '-Jo•.

78
Etudes des caractéristiques structurales et des propriétés rhéologiques de la gomme de caroube libanaise

208 A Hoddarah er al.fjoumalof Food f nginu ring 120(2014) 204-214

l'able 4
Rheological paramerer of viscosiay me.l.Sured at 45 oc.

variery Al JQ Bal SM JI J2 GC Bar Ah Kh


Dyrklmic' vi~ co i { ty P.:s~ } 1 ~- 1 2 .69 2.57 1.5-t 1.09 1.52 0.89 0 .79 0 .76 0.17 0 .76
Dyn.a:mic viscosity ( Pas) JO s- 1 2.01 1.50 1.15 0.96 0.76 0.76 O.b7 0.68 038 0.40
Dyn.amic viscosity ( Pas) Joos- 1 0.71 0.58 0.18 0.44 039 0.36 0.32 034 021 020
Dyn.amic viscosity ( Pas) JOOOs- 1 0.15 0.13 0.12 0.12 0.11 0.11 o.œ 0.10 0.07 0.68
K ( consistency index)(Pa s•) 4.65 3.79 2.40 1.77 1.89 1.39 1.27 1.18 0.67 0.85
n (Fl ow beh.avior index) 0.56 0.56 0.62 0.66 0.60 0.68 0.66 0.70 0.72 0.67
r' 0.98 0.99 0.99 0.99 1.00 0.99 0.99 0.99 0.99 1.00
Chi square 232' 1.55' 129' 1.17' 6.or· 8.77'' 5.84'' 8.o r 3.18'' 2.60''
. · 10'
.. • 10'.

l'able 5
Rheological paramerer of viscosity me.l.Sured at 55 oc.

variery Al A2 Bal SM JI J2 GC Bar Ah Kh


Dyn.a:mic viscosity ( Pas) 1 s- 1 2.64 1.50 218 0.84 1.16 2.22 0.80 1.98 0.45 025
Dyn.amic viscosity ( Pas) JO s- 1 1.85 1.20 0.97 0.78 0.61 0.68 0.60 0.57 030 022
Dyn.a:mic viscosity ( Pas) Joos- 1 0.69 0.53 0.42 0.39 0.32 0.33 029 030 027 0.16
Dyn.a:mic viscosity ( Pas) JOOOs- 1 0.16 0.13 0.12 0.12 0.11 0.10 0.08 0.09 0.06 0.068
K(consistenc:y index)(Pas•) 439 2.57 2.34 1.48 1.46 1.05 127 1.01 0.57 034
n (Fl ow beh.avior index) 0.57 0.63 0.58 0.68 0.65 0.58 0.64 0.59 0.64 0.81
r' 0.99 0.99 1.00 0.99 1.00 0.99 0.99 1.00 1.00 0.99
Chi square 2.28' 1.55' 8.77'' 9.8r· !iM' 5.48'' 4.59'' 4.71 '' 4.o5·· 2.60''

. · 10'
.. •10'.

overnight; regumenrs swelled. germs were released ar me joint of This reorganization of me molecules results in a de crea se in viscos-
me 2 endosperms and were manually separared. On the orher ity ( Mao and Chen. 2006: Wu er al.. 2009: Sirrikijyorhin er al.
hand, Dakia ( 2008). Herald (1986) and Neukon (1988) milled the 2005).
entire dehulled seed (endosperm and germ). which may have in- Figs. la and lb also indicare thar ali flow curves had the same
creased me possibility of impuriries (germ fractions) in me crude flow behavior. but me varieries exhibired shifting viscosity. This
endosperm and affecred me purification of galacrommannas. con- behavior could be relared ro me variety. M/G ratio or difference
sidering thar germ is especially rich in prorein in molecular weight. Ir was reporred thar a solution's viscosity
mainly depends on irs molar mass ( Bourbon er al. 2010).
32. Rheological properries Among ali gums srudied. Al and 112 were me most viscous. fol-
lowed by orher lBG varieries. for which me commercial gum
Viscosity profiles for ali gums. including a commercial one. showed poor rheology (mixrure of many non-purified seeds gum)
were invesrigared ar different temperatures ro determine meir compared wim A1 and A2. and Ahmar and Khachabi were rhe
flow behavior and the influence of temperature on rheir apparent worst. Thus. the Lebanese varieries could compere wim commer-
viscosity. Commercial gum was selecred ro compare ro Lebanese cial gum in the food indusrry.
lBG. The plot of rhe shear stress againsr shear rare (Fig. la) indi-
cared mar rhe flow behavior of rhe invesrigared lBGs ar a concen-
tration of 1% and a stress srarring ar 1 s 1 can be described by a
non-Newronian profile characrerized by an index less rhan 1 ( min- 10000 .
oing fluid). Thus. me rheological paramerers for viscosity were 9000 .
srudied, and shear rhinning region of the flow curves were firred 8000 .
co power law modcl (Fig. lb) to determine the cxtcnt of deviation 7000 .
of each flow curve from Newronian behavior. The results ( Fig. 1b) ~ 6000
indicared thar ali srudied LBGs solutions ( 1% w/v) seemed ro have a ·~
plateau of srability thar preceded rhe lowesr shear rare ramp 5000
.§.
(1 s 1) and as rhe stress increased. viscosiries decreased accord- .: 4000
ingly. Similar observation was reporred by OsiWald (1924 and 3000
1925) and more recendy by Wu er al. (2009) who indicared mar 2000
GMs exhibir Newronian flow behavior ar a concentration of 0.1%
1000
(wfv) and shear-rhinning region for higher concentrations (0.5-
0 .
2%). This trend could be explained by me facr mar because mis 20 60
GM has a coil structure. me disruprion of molecular enranglements
Values are the average of two replications ± standard
by shearing was balanced by the reformation of new ones ar lower de viation of the mean
shear rares. This process was reversible ( Fox. 1992). meaning mar
viscosity was kepr constant. but ar higher shear rares. rhe disrup- f'".g.. 2. Consistenc:y index beh.aviors for one comme:rdal and LBGs at different
tion ofrhe enranglements dominared the reformation of new ones. temperatures.

79
Etudes des caractéristiques structurales et des propriétés rhéologiques de la gomme de caroube libanaise

A llodd- tr cl./)oumclof Food Engiltm'f! 120(2014) 204- 114 200

(a) ICIOOOO 10000 (b) 100000 · IGOOO

1(1(1(10
1000
..
i
f
1000 i
~
..
i• 1000
?
~

!!'
~
ë
:,.
t>
i
1.. .s
-'

...
100
~ 100 ,:;
~
:.
.. "'.
! ô
101
i
ë

.. .. i
ô
E

Il
1

f(lü)
f(l l>)
'Va1iery namc: SM, +COmJ'Ia w.scosily, • G 'vl.KOMJ mo.duiUJ,
oG"Elasile modulu.r • Varie~ y ru.me: J J. +compl<tx viscosity, .& G · l iscous modulus,
Il G" J:.'lo.rllc mod1ûua

(d)
10000 100000 1000

10000

....
1000
i
: ,. ~ ,:;
A
110

!..
~

!
lj
: 111
lOI
~ .
!
101

! (:> 10 10
ë a
10
ô

1
~1 .1)
~- 1).1
-~ 10
1
0. 1
0.01
f(lb) f(Rl)

' Variety name: J2. +complr.x ''iJcwlry• .& (; ' \'I.YCOIU modulus,
C G ·• 6/u:Jiic m.oduiiU

(e)

·-
(f)
·-
.... ~ !
: f.. : 101 ~

~
!

L
~
100 ·~

~
"!!' !
...
ë
t.§, f
.>:
ë a ë
0

10
10
"'

1
lUI ... ••
1

0.11
••• ID
f(lh )
f(lr..)

•Varic<y . . , ., BaJ:odi twmpla "'""'">· & (}' <Û<OU.f MO<Itdlu, ' Varx<y ...,. Ahaw. +<ompln vucwity, & G ' Wsa>os ,..../ulos
1, :~ G - F.las~ lftDt:IJJ.tu
1. DG• E/4soe MO<Itdos

FIJ, 1. L.ms storage moduJus and oomplt'X vi.JCœily re~ ~ n.riettts to frequmcy S'Wft'P (~: SM. b: JI , c: j2. d : Kh. e-: B.i.l. f. Ah. g : GC, h: A2, •: Bar. J! A 1 ~

80
Etudes des caractéristiques structurales et des propriétés rhéologiques de la gomme de caroube libanaise

210 A Haddaroh er ol.fjoumal of Food Enginetring 120(2014) 204-214

lt should be mentioned that the arder of viscosicy for ali varie- Usually. galactomannan solutions exhibit a non-Newtonian behav-
lies was similar ro the arder of molecular weight and intrinsic vis- ior in which the viscosicy decreases with increasing shear rate
cosicy. The viscosily of a given polysaccharide has been reported to (Bourbon et al., 2010). but this behavior is concentralion-<lepen-
be molecular-weight dependent (lapasin and Priel, 1999). and dent. as previously menlioned ( Wu. 2009). This apparent viscosicy
molecular weight is an important factor in determining the viscos- showed a shifling between varieties in viscosicy wim increasing
icy of biopolymer solutions uones, 2004). temperarure from one variecy to anomer.
To study the effect of temperarure on flow behavior. indices
were exrracted from a power law-madel for ali viscosicy flow 33. Viscoelast:ic behavior
curves at 25 . 35. 45 and 55 •c. The resulrs are presented as indices.
namely. apparent viscosicy K( consistency index) and n flow behav- Ali mechanical spectra ( G, c• and ,,· function of freq uency
ior index (Tables 2-5). lt can be observed that the flow behavior in- sweep) of oscillatory dynamic tests for 1% lBG solutions are repre-
dex n for ali varieties at the applied temperature was n < 1. which sented in Figs. 3a-j. Complex viscosicy (17'l. which is related to the
means mat lBGs had a shear-minning behavior or pseudo-plastic global viscoelastic response. depends on bath freq uency and ( G",
flow. This cypical pseudoplastic behavior was reported by severa! G ) values ( Oakia. 2008) and de crea ses as a function of freq uency.
aumors concerning hydrocolloid dispersion ( lazaridou et al, As can be observed. me viscous modulus G" for ali gums remains
2000: Doublier and launay, 1981 ). higher than me elastic modulus G ( G" > G ). which means mat
Furthermore. Fig. 2 showed a significant difference in me appar- me viscosicy response to freq uency sweeps is continuously higher
ent viscosities between varieties. This difference could be related man the elastic response. ln mis case. the system behaves as a li-
ro variecy. molecular weight or galactose mannose ratio. ln fac~ quid until a cross-over appears at a specifie frequency (G' • G ).
Fernandes et al (1991) have observed a linear relationship be- where me system reverses. ln this case. the elastic modulus G' be-
tween viscosicy and M/G ratio. For a given concentration ( 1% ( w/ cornes higher man the viscous modulus G" (G > c•). and me sys-
v)) of LBG me viscosicy decreased as temperature increased con- tem behaves as a solid. Furthermore. viscoelastic behavior and
firming thus me non-Newtonian behavior of the studied solution. shifling of cross-over depend on system concentration (lbnaez

(g) 100000 10000 (h) 100000

10000 10000

~
:f ~ <: ~
• 1000 g 1000

c""" ~
t lOO
100
·~
~
"..!
~
100
.é. o.
c
10
10 ~
a
"
10

1 1
0.01 0. 1 10 1
0.01 0.1
f (ll>)
f (lli)
11Variety 1wne: GC. co• mp l~ I'ÎSCOsily, • G' \'Î$CQUS modulU$,
l Varitty Oillllé: A2. +comple;t; viscwity, Â 0 ' ~< isou mQduJus,
o (J" Ela .~t le modul.~
::J G " Ela . ~(l 'c modufus

(i) 100000 . 10000 Ü)


100000

!=
10000
10000
1000
""'9, 101KJ
~ f<: l ~
g
:j"'
ICXIO

f.
.! 1000
c
i
~ 100 '
100
t
.g. 100
100

...
" JO
10
~
8 " 10
10
E
8

0.0 1 0.1 0.1 10


f(lb} f(fh)

;Varie()' name: Bar, +co ~tlp lf' X \'iscosiry, Â (; ' l<'ÛCCI.&S!IIodulw, jVariety nilu1e: A 1, • complu: ~·isco i ly , .&G ' ~i'J r; o u.s , noJ ul us.
o G ·· Elastic modulus o G ·· Elastic mr.xfl,llu

F.g.. l (œ rlt'brul'd}

81
Etudes des caractéristiques structurales et des propriétés rhéologiques de la gomme de caroube libanaise

A. Haddarah er ol.fjoumal of Food Engînttrillg 120(2014) 2{)4-214 211

100.00
0.00
90.00
80.00 -2.00
70.00 -4.00
1'
60.00 .
~ 50.00 . -6.00
"d >
Iii 40.00
êi5 30.00
...
N
E
-8.00

20.00 -10.00
10.00 -12.00
0.00
Ah ~ ~ ~ J1 ~ ~ ~ n M -14.00
vanety -16.00

F.g.. 4. Molecular si.ze of pl BG .and comme:rt:ial LBG prep.ared .at 800C/ 30 min F.g.. s. Zeta potential of pl BG and commert:ial LBG prepared a t 800C/ 30 min
measured a t 200C for O.I X LBG concentration. measured at 200C for 0.1%LBG concentration..

and Ferrero, 2003). The crossover frequency shifts ro higher values l'able 6
LBG maaomolecular charatteristics oblained by Sec Malis.
when the polysaccharide content decreases: mus. the cypical vis-
cous response of the diluted. non-entangled solutions prevails. Conditions LBG prepared at 800C/ 30 min
GC. Al . A2. Baladi. and Barri varieties had an earlier crossing chan variery Mw Mn lnLrinsic viscosiry Pi .. Mw/ Rg
omers. even for the same concentration ( 1%). This finding could be ( Dalton) ( Dalton) l n)(dljg) Mn ( nm)
explained by the ir relationship with molecular weight ( highest G< 0.848 x 106 0.616 x 106 1134 137 64.48
molecular weight) or by their variabilicy. Al 0.826 x 106 0.548 x 106 10.76 1.16 63.97
/Q 0.791 x 106 0.529 x 106 10.63 1.51 66.74
Bal 0.752 x lo" 0394 x lo" 9.67 1.8 58.05
3.4. Parti de size and zeea pocencial SM 0.746 x lo" 0.429 x lo" 9.46 1.18 58.14
J2 0.691 x lo" 0358 x lo" 9.02 1.93 52.7
Ir was difficult co determine the size particles of LBG galacto- JI 0.673 x lo" 0347 x lo" 8.42 1.94 5524
Bar 0.69 x lo" 0262 x lo" 8.77 2.05 51.04
mannan because p olysaccharides are polydispersed in molecular Ah 0.604 x lo" 0201 x lo" 6.93 2.58 43.6
weight. meaning chat each polysaccharide contains chains of dif- Kh 0.535 x lo" 0224 x lo" 6.75 2.72 39.79
ferent numbers of monosaccharide unies. which yields a polydis-
perse mixture of molecular size distributions. i.e .. me particle
size distribution an d mean droplet diameter. However. after soni- 35. Analysis of macromolecular weighc and ics dwraaeriscics
cation. a particle diamerer was obtained mar ranged from
56.37 nm for Ah co 92.23 nm for A1 ( Fig. 4 ). Ali lBGs. including SecMalls measurements showed a molecular weight ranging
me commercial gum. were negatively charged and ranged from from 535 co 826 kDa for ali lebanese plBG varieties and 848 for
- 2.67 co - 12.95 (Fig. 5 ). me commercial gum (Table 6). The results were wimin the values

0.6

PC2 0.4

0.2

vis ityand
oscil ation

-0.1 1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8


yie li ·
Zeta potential
-0.2 PC1

F.g.. 6. PCA œmponents loading plot m dise:rimin.a.te distinttive variables for different LBGs.

82
Etudes des caractéristiques structurales et des propriétés rhéologiques de la gomme de caroube libanaise

212 A. Haddarah er al.fjoumal of Food Engînetring 120(2014) 2{)4-214

(319-1 380kDa) reporred by Gaisford er aL (1986), Doublier and viscosicy of a polysaccharide is molecular-weight dependent. the
Launay (1981 ), Richardson and Norron (1998). Values of molar relation berween MW and viscosicy was confirmed in mis srudy.
mass of galacromannan ( lBG in parricular) are generally arrificially lBGs wim low molecular weight le ad ro the less viscous solutions :
high due ro inrermolecular associations which often persisr even ar wh ile higher MW correspond ro high viscous lBG with high rheolog-
low concentrations (C • 0.1%) ( Richardson and Norron. 1998). ical behavior. Thus. grearer de crea se in viscosicy would be noticed in
Moreover. me difference in molecular weighr could be relared ro me order of A1 > A2 >Bal> SM> Jl >J2 > GC >Bar> Ah> Kh (Ta-
geographical origin. climaric changes and rheir srrucrural fearures. ble 2 ). which is analogous ro me order of molecular weighr:
Conversely. inrrinsic viscosicy [n) of lBGs varied from 6.93 ro GC >Al> A2 >Bal> SM> J2 >Jl >Bar> Ah> Kh (Table 6). Only the
1O.76 dl/g according ro varieries. This variance could be explained commercial gum was the exception with me highest MW with low
by rhe facrrhar (n) depends on me dimensions ( me shape and size) viscosicy. This behavior can attribuee ro the presence ofimpurities.
and provides information regarding about rhe molecular size and
conformation of rhe polymer chain and irs relation ro rhe volume
occupied by each coil ( Azero and Andrade, 2002). These results 4. Statis tic al analysis
were lower th ose thar for the commercial one ((n )• 11.34 dl/g).
This result might be explained by the face mar the commercial Principal componenr analysis ( PCA) can determine similarities
gum could originate from a lBG mixture of many unknown seed and differences berween samples. ln addition. me identification
varieties ( a blend of differenr molecular weighrs). Additionally. of the most important variables is possible. The re fore. statistical
(Pollard er aL, 2007) reported mar ali commercial gums were sold analyses in Principal Component Analyses ( PCA) were performed
in markers as crude lBG, which may explain these differences. with the Camo software ( Unscrumbler V7.6, Oslo. Norway) for dif-
Iris norewormy thar mere is a relationship berween intrinsicvis- ferent lBGs. From me loading plot (graph of variables Fig. 6). the
cosicy [n) ( contribution of parricles ro me viscosicy of a fluid) and results illustra red thar the size and molecular weight are the most
molecular weighr(Mw) ( Owens er aL, 1946). which indicares mar distinctive variables. Molecular weight has a srrong influence on
with increasing molecular weight the viscosicy increases accord- me principal componenr 1 on the horizontal axis ( PCl ). and size
ingly. This relationship was confirmed in mis study, where macro- influence me principal compone or 2 on the vertical axis ( PC2 ).
molecules (Table 6) wim low molecular weighr had low inrrinsic The viscosicy and oscillation results do not rruly allow the differen-
viscosicy, and as the molecular weight increased from one variety tiation of samples (close ro O. 0). These variables showed little var-
ro an omer. inrrinsic viscosicy increased as weil. This relationship is iation from one sample ro anorher compared wim size and
relared rome conformation of me molecules in su ch a way thathigh- molecular weight. Similar ro the zeta porential analysis of the
er values of inrrinsic viscosicy represenr a more extended structure lBG yield exhibited only a notably slight influence on the principal
at a given chain lengrh (Wang and Cu~ 2005). Additionally. this rela- componenr 2. Thus. according ro ali variables. me molecular
tionship provides rigidity coil conformation for the polysaccharide weights and sizes for locust bean gum were dominant. whereas
(Ginzberg et al, 2008). The results of polydispersicy ( Mw/Mn) for me orhers were decreased compared ro the discriminated one.
ali samples are within me range of 1.16-2.86. Usually. the polydis- The score plot for componenr 1 PCl ( horizonral axis Fig. 7) dif-
persicy index of narural polysaccharides ranges from 1.5 ro 2.0 ferenriares the samples according ro their weight. The molecular
(Wang and Cui, 2005). Moreover and as mentioned before. thar the weight follows me direction of PCl from the lower ro me higher

40

20

10
N
!( •
A1

-200000 - 5() 00 150000 2 00

-10
-o~ • •

Comercial LBG
SM

-30
PC1

Fig.. 7. PC.A score plot PC I to dilferentiate sa.mples in function of molecula.r weighL

83
Etudes des caractéristiques structurales et des propriétés rhéologiques de la gomme de caroube libanaise

A lloddoroh tr 111./}oumalof Food Engil..n'P, 120 (201 4) 204- 114 213

Score Plot (PC2 evidence) (Ostwald-de Waele model). This mode! is already used for LBG
4{)
and orher polymers. The observed difference in the rheological
profile between populations could be related ro galactomannan
content. molecular weight, or diversiry in geographical origin.
LBG solutions are thermo-<tepenaent !lutas. The tncrease or the
œmperarure provokes a progressive drop of the viscosiry, butcom·
pared ro other macromolecules. this viscosiry remains reladvely
high. This is could be attribured ro the high molecular weight of
carob galactomannan. The best thickening properties arnong ali
populations were for Al and 112. These rwo varieties exhibit a high
GM contents. These new insighrs inro the properties of lebanese
10 locusr bean gum or carob could open new niches for the use of
these molecules in food and non-food applications.

Acknowlcdgmcnt

The aurhors are grateful for the financial support or the Azm
Saadeh Foundation.

References

Azco:ro, E.G.. Andr.lde:, C.T.. 2002. Marerlal proptrttes tdting pro«<! ur~ for
ga t .xconu~ puritk.atlon. Polymtr Ttstang 21, 55 1-556.
Barp llo, M.C~ LortnZ.o, R.D.. Melt. R.. Cr6cimanno, F.G., 1997. C~r.xtulon of
-30 c.vob grnnpWm (Ctratotua siltqua L) tn Sacdy. journal or HarteulJ~I Scttn«
PC1 n.537-S43.
BamiC0.$.1. P~ Osarao.J_ CrJ~volda, A.. 2007. EYaluattOn or &wt.and srtd dtW't11ty .and
As. •. PCA Saire ptot PC2 10 difftrftllUU gm pit$ ln NncttOn or 1hftr mol«ular ch.u-xtmutaon fi gnb [Cmttotaa sftquo L) culr:tvars 10 Alprw repon.
soenw HomcultrJ~ 114. 250-257.
sizo. Batlle. ~ To us. j. 1997. Cuob tfft Ctrœum Siliquo L pn:mottng tM consUVJbOn
.md USit' of undt~l l f'd md ~ed crops. t 7. Jnstitute tl Pùnt Centtlcs M1d
Crop Plant RtseM'Ch. G.iiersleben/lntem.ationaJ A.tnt Geni!DC Rtsourœs
weigtn; mus. we can observe 4 groups of l.BC differentiaœd lnsbtutt:: ~mt. lt:~y .

according to rheir molecularweighr from the lowest ro the highest Bourl>on. AL. Pin horo. A.C.. RJI>OII'O. C. MirandA, C. Mai.l.j.M., y.,..,r>,j.A. V-tt.
A.A.. 2010. Ch.M.Ktmutton d gal.lCtornannan.s extradrd From sttdi of
(i.e .. Khachabi. Ah mar and Barri. Al and commerciaiLBG, SM and CledtLSt.il tn~ho) .a.lld SOphor~ J.lponta th.rougtt sbt.\r .tnd tx~ou.l
112 berween BaladiJl and J2). rhtrology: œmp.~rison wllh gu.ar sum alld lcxust be.a.n gum. Food HydroœlloidJ
ln the score plot for componenr 2, PC2 ( vertical axis Fig. 8) is 24, 184-192.
Bout.ouit.t. N~ Kluldl, A.,lgoulli. s.. Ch.ebil, L. Ch.eldu, R.. Ctw.bounl, M. M .. 1hon..ut,
used to differentiate samples according to meir size. The samples P., 2007. The .uutysl1 of aude and purifie<! locust be.a.n gum: a œmp.ulson of
also follow the direction of PC2 from the lower ro the higher size. samples from different ur ob tree populations in Tunisi.a. Food Chemi.stry 10 1,
Therefore, the samples were split into 4 groups: Khachabi, Ahmar. 15œ- 1515.
Cust.6d.•o. L. Glrnt":i ro. M.F.. Roouno, A , 2(M)5. Mtcrosporogenesis o~nd J~nthrcu lt ure
Barri and Baladi, Al and SM and 112. Commercial, A1 and, finally,Jl an c.trob tree ( Ctrotorfa staqœ L). Sctentt.a Harttculturat 104, 65-??.
andj2. Dak..a, P.A.. WJtheltt, B.. PolQUOt. M.. 2007. lsdatton and theru~l tv.JIU~ion or
Therefore. the sam pies garhered on a score plot are rather sim- carob (CtrotoniG siiiQUO L ) ooed .....,. Food Choru.sb'y 102, 1368-1374.
D.lk,._ PA. Bltck.,, C., Roll< ru. C. Wathd<t, B., Paqutt. M. 20Œ. ComposlbOn olllCI
Dar: the more they are opposed. the more they are different. Basi· pbysiCochoniQI ptq>O~< or locwr 1><.m gum exrractLed &om wh ole soods by
caliy. mere are three groups: Jl andj2: Barri. Ah mar and khachabi: .aod or w•llltt dthulbns ~tre•mn Food Hydrocolklds 22. 80?-818.
and the last 4, wllich are rather simüar. Dea. Lc.M~ Mormon. A- 1975. Chemlstry .md anllltrxttonsofseedlatcmolftiWRI.
The sample located on or dose ro the cenœr represenrs the Adv.anctS 1n c.wboh)'dr~t Chenlstry o~nd &oœen:'aSlty JI. 241-)12.
Doubher.j.l_ Uutwy.&. 1981 Rheolozy o( gaUdomannan SOIUhCilS: œmp.w.ibve
average of ali samples.ln this srudy. thesample dosest m the cen- srudyOfJUMium.Jind loa.u.l be.m gum.joumal t:ITextureSC.udits 12. ISI- 172.
ter is the Baladi. Fm>.lndts, P..B.ConçMw._ M.P. Douli1.-~L 1991.A rl><olopc.al ch.v•tt..-LUbon
of kaJ)»<MT~/.Iidomn mtXrd gels: a. companson of IOOJst ban
gum "'"'Pl.._ C.rboh)'dr.,.,. Polym<rs 16 ( 3~ 253-274.
Fe"nand.s. PB. Ooubli..,., M. P., Conçai....,,J.L, 1992. Rœolog.c.tl b<-l>.llllour •nd ;of-
S. Con clus ion gel tl'.li\StltOI'I ofg.J~ I ..IOINnn.ln}urra.gtenan ble:nd.s. Ln: PhtUtpS. CO.. Wedlodc.
Oj., Wtlltolms. PA ( l~b. ) . Gurru o~rw:l Stabilt.z.ti'S for the Food Lndustry. IRL Pre:u.
Oxford, pp, 181 - 1906.
ln vic w co devclop new niche::; for the u::;c of Lcban~ locu$t Fox, J.E.. 1992. seed gums. ln: llneson, A. {Ea.). Thtckentng and Gelling Agents lor
bean gum of carob ( LBG) severa! physic-chemicals (size disrribu· Food. CluprNn .111\d HJII, London, pp. 153- 169.
don, charge and macromolecular weight) and rheological proper- Calsford, S.E., H.lrdlng,S,E... Mttch.ell, j.R., Br.xlley,T.D .. 19:16. A tomp.lrtSOn betwtt':n
the hot J~nd œld w;auor soluble (racttons of rwo locust. beo1n gum .ump l ~.
des of nine varieties were deeply invesrigared. The obrained C.<boh)'d<•te 1\:>tymers 6. 423-442.
results showed thar the gum yield (40-6œ}. the charge ( - 2.67 Gmzberg. A.,Kor1n. E.. Al.ld,S.M.. 200& Eft'tct or drymg on tht blOI~toi.XAes or
ro 12.95). the size distribution (5637-92.23 nm ~ the weighr- a red rructOJilgJII pol)5~ch.nde B.oltchnology and 8aoengantrn"3 99 (21. 4 11-
4211
average molecular weight (535-826 kDa) and inuinsic viscosity Hadd.ouh. A. 1sm..1. A. S..s.ol. A. H.unoeh. T. loannou, L. Choul. M. 2013.
l'Il (7 .25- 10.76 dl/g) vary signiticantly depending upon the variety Morphoto&ac:al Jnd ftmeul vMUb.bty t:ILebanese carob V.itlt"DU.. Euro~m
and the geographical localization. The highest difference was ob- Sàenufic)ounwl9 ( 11),353- 369.
Harte. f~ VtntJ.S. IL 2010. A modtl lor mœsaty miUCDOn tn polygŒh.lftdts
served for size disuibution and molecular weighl The rheological subjtC[rd to ~sun homa&euut.on.joumaJ ofTexturt Stud•es 41.49-
srudies of LA!banese locust bean gum. at a concentration of l S 61.
(wfv). showed pseudo-plastic behavior wllatever the studied vari· Hrnld. c.T. 1986. ln : Clld<<moUl. M. ( Ed), Food Hydro<dlOids, vol3. OC,.,..,.,
110<a R.lum.FL pp.l61 - 170.
ery. ln fact apparent viscosiry of l.BGs is a decreasing function of Hlgii'O. j.. He<ald. T.j. Al...., S.. Bun. S.. 2007. Rh<olog•c.tl srudy of "'"th>n •nd
the shear rare: therefore they are classified as a non-Newronian IO<u.St ban gt.un intt"r.idton m dtlutt solubon: ef~ of sa.IL Food ~e.irt:h
Ouid. This behavior was weil fitled by power law mode! Lntt':m.lttOn.ll 40, 435-417,

84
Etudes des caractéristiques structurales et des propriétés rhéologiques de la gomme de caroube libanaise

85
Etudes des caractéristiques structurales et des propriétés rhéologiques de la gomme de caroube libanaise

4.3 Contribution de l’article


En vue de développer de nouveaux niches pour l'utilisation de la gomme de caroube
libanaise (LBG) plusieurs propriétés physico-chimiques (distribution taille, la charge et le
poids macromoléculaire) et rhéologiques des neuf variétés ont été étudiées.
Les résultats obtenus ont montré que le rendement de gomme (40 à 60%), la charge
(de -2,67 à -12,95), la distribution de taille (56,37 nm à 92,23 nm), le poids moléculaire
moyen (535-826 kDa) et la viscosité intrinsèque [η] (de 7,25 à 10,76 dl / g) varient
considérablement selon la variété et la localisation géographique. La plus grande différence a
été observée pour la distribution de taille et de poids moléculaire.
Les études rhéologiques de la gomme de caroube Libanaise, à une concentration de
1%, ont montré un comportement pseudo-plastique quelle que soit la variété étudiée. En fait,
la viscosité apparente des LBGs est une fonction décroissante du taux de cisaillement. Ainsi,
ils ont été considérés comme un fluide non-newtonien. Ce comportement a été bien expliqué
par le modèle d’Ostwald-de Waele.
La différence observée dans le profil rhéologique entre les populations pourrait être
liée au contenu galactomannane, au poids moléculaire, ou à la diversité dans l'origine
géographique. En outres, les solutions de LBG sont des fluides thermo-dépendants. Ainsi,
L'augmentation de la température provoque une diminution progressive de la viscosité
Cependant, par rapport à d'autres macromolécules, cette viscosité demeure relativement
élevée. Ceci est peut être attribuée à la masse moléculaire élevée de ce galactomannane.
Les meilleures propriétés rhéologiques de toutes les populations étaient obtenues avec
les variétés A1 et A2. Ces deux variétés présentent une teneur élevée en GM.
Ces nouvelles connaissances sur les propriétés des gommes de caroube libanaise
pourraient ouvrir de nouvelles niches pour l'utilisation de ces macromolécules dans les
applications alimentaires et non alimentaires.

86
Chapitre 5
Investigations
complémentaires

87
Investigations complémentaires

Chapitre 5 - Investigation complémentaires

5.1 Projet d’article: L'influence du rapport mannose/galactose des


gommes de caroube purifiées sur les propriétés rhéologiques et
macromoléculaires et leur relation avec les cultivars

The Influence of mannose to galactose ratio of LBG on rheological and macromolecular


properties and their relation to carob varieties

Amira Haddaraha,b,c*, Ali Bassalb,c, Ali Ismailb,c, Tayssir Hamiehb,c, Mohamed Ghoula.
a
Université de Lorraine, LIBio (Laboratoire d’Ingénierie des biomolécules), 2 avenue de la
Forêt de Haye, TSA 40602, 54505 Vandœuvre-lès-Nancy, France
b
Université Libanaise, Faculté d’Agronomie, Dekwaneh, Liban
c
Université Libanaise, Faculté des Sciences, Laboratoire MCEMA, EDST, Hadath, Liban

Abstract

Lebanese purified locust bean gum of nine varieties had shown difference in their molecular

structural and functional properties. This difference in the same type of plant has a high

potential relation to mannose/ galactose ratio, which may influence the molecular interactions

and the rheological properties of galactomannan, and all, could be variety or geographically

dependent. Lebanese LBG M/G ratio had a range between 3.43- 4.31 for J1 and A1

respectively. Moreover, varieties with M/G ratio more than 4 had the highest viscosities,

intrinsic viscosities and Molecular weight, while varieties with M/G less than 4 had the lowest

ones.

Keywords: Carob galactomannan; Locust Bean Gum; Polysaccharides; Mannose to

Galactose ratio, Rheology.

88
Investigations complémentaires

Abbreviations: A1: Akkari 1, A2: Akkari 2, Ah: Ahmar, Bal: Baladi, Bar: Barri, LBG:
Locust Bean Gum, Da: Dalton, GM: Galactomannan, M/G: Mannose to Galactose ratio, J1:
Jnoubi1, J2: Jnoubi2, K: Consistency index or Apparent viscosity, Da: Dalton, Kh: khachabi,
Mw: Molecular weight, SM: Sandali Makdissi, [ƞ]: intrinsic viscosity.

Introduction

galactomannans are neutral water-soluble polysaccharides, isolated from seeds endosperm of

many legumes species and from some bacterial cell wall (Dea &Morrison, 1975). Locust

bean gum LBG is the galactomannan extracted from the seed endosperm of carob pods is a

versatile material used in many industrial applications (pharmaceutical, biomedical, cosmetics

and food industries).They are excellent stiffeners and stabilizers of emulsions, and the

absence of toxicity allows their use in the textile (Srivastava & Kapoor, 2005; Vieira,

2007). They all have a similar general structure, consisting of a mannane main chain on which

there are ramifications of a galactose unit. The mannan main chain that is less substituted by

the galactose units are those GM which interact more among themselves or most readily form

complexes with other biopolymers leading to network formation in solution. These

polysaccharides differ primarily in terms of their galactose content (degree of branching)

expressed by the mannose to galactose ratio M/G, in the galactose units distribution along the

mannane chain, in their molecular weight (Fox, 1992; Azero & Andrade, 2002) where all

strongly influence the molecular interactions and the rheological properties in galactomannan

solutions (Da Silva & Gonçalves, 1990; Mao & Chen, 2006).

The distribution of galactose along the mannose linear chain controls: the rheological

properties of LBG (a higher ratio leads to a higher thickening ability), influences the

solubility, the mechanism and temperature of gel formation (Richardson, 1998; Kök et al,

1999; Bresolin, 1999). Furthermore, the extent of galactose substitution is depending on the

source species (LBG 4:1, tara gum TG 3:1, guar gum (GG) 2:1 and fenugrec Gum (FG) 1:1)

(Dea and Morrison, 1975; Batlle and Tous, 1997). Besides, many authors had showed that,

89
Investigations complémentaires

based on the same type of plant or source of galactomannan (GM), the molecular

characteristics of GM such as the M/G ratio and the molecular weight (Mw) can vary

depending on the variety and growing conditions (climate, soil) (Bargallo et al, 1997;

Lazaridou et al, 2000; Rizzo et al, 2004), and according to the method of extraction or

preparation of the polymer (Da Silva & Gonçalves, 1990; Sittikijyothin et al, 2005; Dakia

et al, 2008). Macromolecules containing more galactose residues are more readily soluble in

cold, like guar gum (M/G = 2:1) and reaches its maximum solubility and viscosity at 40 ° C.

on the other side, macromolecules with little or no branching are poorly soluble and

sometimes lead to the formation of clusters of polymers very difficult to access to the solvent.

Thus, a heating (with vigorous stirring) will be required to achieve a maximum viscosity and

solubilization. This is the case of carob (M/G = 4:1), with 20% content of galactose, reaches

its maximum viscosity and solubility 80 ° C (Gaisford et al, 1986; Maier et al, 1993; Kök et

al, 1999. Dakia et al., 2008). Further, the analysis of the composition of monosaccharide

product degradation has proposed three types of galactose units distribution: regular

disposition, random and arranged into uniform blocks ("smooth areas " completely without

branching galactose alternating with "ruffled areas" where the galactose residues are present

in all mannose units) (Dea and Morrison, 1975; McCleary et al., 1984 ; 1985 ; 1988). The

unsubstituted chains of galactomannans areas are the basis of intra-molecular and

intermolecular associations. In fact, the aggregation phenomenon that controls the properties

of the water-soluble polymers (especially when they are neutral like LBG) finds its origin in

the establishment of Hydrogen bonds between areas devoid of galactose residues (Rinaudo,

2001). Thereby, an elevated ratio of mannose to galactose causes a high viscosity.

Furthermore, this could explains the high values of molecular weight of the LBG

galactomannan even at low concentrations (C = 0.1%), due to intermolecular associations that

often persist (Richardson et al., 1998).

90
Investigations complémentaires

Thus, the main objective of this article was to determine the mannose to galactose ratio (M/G

of LBG) of different Lebanese carob gum varieties, which is a complementary study of the

rheological and structural properties and their relation to M/G ratio.

2. Material and Methods

2.1 Materials

To determine the degree of substitution of galactose expressed by the mannose to galactose

ratio nine Lebanese purified locust bean gums were used in this study. The used LBGs were

extracted by acidic pretreatment from nine different varieties then purified by isopropanol

precipitation (Haddarah et al., 2013).

2.1.1 Protocol

The determination of sugars present in the locust bean gum can be done by several methods

(enzymatic, chemical, and chromatographic). HPLC had been chosen according to the

protocol proceeded by Bouzouita et al. (2007).

The calibration curve is determined by a synthetic mixtures of mannose and galactose (100g /

l), then diluted 1/2, 1/3, 1/4, 1/6, 1/8 and 0. The optimum conditions for the hydrolysis of

locust bean gum were determined (100 ° C, 1M H2SO4 and a hydrolysis time of 2 h). So,

twenty milliliters of H2SO4 was added to 400 mg of carob bean gum. After boiling, the

mixture was cooled and neutralized with BaCO3 to pH 6.5-7, the content was filtered under

vacuum on a sintered using cellulose acetate filters (0.2-microns) then the filtrate was

evaporated under vacuum with a temperature of 40 ° C until crystalline residue is obtained.

This residue was dissolved in 2 ml of MilliQ water and filtered through a syringe filter. The

clear solution was sealed in a vial ready for analysis by HPLC.

91
Investigations complémentaires

2.1.2 HPLC analysis

Analyses were performed by liquid chromatography high performance (Agilent HP 1100,

differential refractive detector, Waters column carbohydrate sugar pack, L = 300mm, inner

diameter = 6.5mm, 80°C oven temperature, and a mobile phase MilliQ.

Areas of mannose and galactose of different samples of locust bean gums were performed on

ChemStation (the injection volume 10μl, flow 0.6 ml / min) and the concentrations, masses

and mannose to galactose ratios were calculated.

3. Results and discussions

The sugar content obtained for the different samples of galactomannan are presented

in table 7. The total amount of sugars (mannose + galactose) ranged between 61.66±0.48 for

J1 and 93.64±0.38 for Kh. Thus, the solids content of the LBG gum is formed largely of these

two sugars .The percentage of galactose had showed values raging between 15.08±0.03 for

A2 and 19.63±0.06 for Kh.

Table.7 Determinations of mannose-galactose ratios

Variety galactose Mannose Galactose Mannose %G+M M/G ratio


(mg) (mg) mg/100mg mg/100mg (dry matter)
(dry matter) (dry matter)
A1 33.20±3.81 143.22±0.52 16.50±0.21 71.19±0.21 87.68±0.42 4.31±0.04
Bal 32.26±0.22 135.96±1.18 15.89±0.11 66.97±0.58 82.87±0.69 4.21±0.01
SM 28.14±0.65 117.83±2.51 16.55±0.38 69.27±1.48 85.82±1.35 4.19±0.16
A2 30.25±0.05 121.23±0.53 15.082±0.03 60.43±0.26 75.51±0.29 4.01±0.01
AH 35.34±0.13 140.41±3.50 17.61±0.09 69.98±1.63 87.59±0.84 3.97±0.02
J2 36.79±0.87 139.36±2.48 18.13±0.11 68.67±0.43 86.79±0.65 3.79±0.02
Kh 39.38±0.18 148.56±0.85 19.63±0.06 74.02±0.32 93.64±0.38 3.77±0.01
Bar 37.86±1.84 135.75±2.80 18.64±0.92 66.84±1.42 85.48±2.34 3.59±0.10
J1 36.20±0.18 124.24±0.97 17.97±0.09 61.66±0.48 61.66±0.48 3.43±0.01

Values are the average of three replications ± standard deviation of the


mean.
Rizzo et al (2004) have mentioned that the degree of galactose substitution varies from one

botanical source to the next as well as between molecular species of one gum. Mannose had

showed also values between 60.43±0.26 for A2 and 74.02±0.32 for Kh. Moreover, Mannose

92
Investigations complémentaires

to galactose ratio of the different Lebanese LBG had shown a range between 3.43±0.10 for J1

and 4.31± 0.04 for A1. Results in M/G ratios are in good agreement with those generally

reported for carob gums by others authors: Lazaridou et al., (2000) had showed difference in

M/G ratio of Greek carob (3.14-3.82) within the same variety depending on the growing

region or climate and soil conditions, Dakia et al, (2008) presented a ratio of 3.6, Rizzo et

al., (2004) have shown a difference in the M/G (2.9-4.0) of different Italian carob varieties

issued from different regions while Da Silva et al. (1990) had shown a differences in the M/G

between crude (4.17) and purified LBG (4.58). Thus, the difference in M/G ratios of the

Lebanese galactommannas could be related to the difference within Lebanese carob varieties

or depending on the growing conditions. In fact, J1 with the smallest M/G ratio of 3.43±0.01

is geographically located in the south of Lebanon while A1 with M/G ratio of 4.31±0.04 is

located in the north (Table8).

Table 8. Geographical locations of the different M/G ratios

Variety M/G ratio Elevation Elevation Latitude N Longitude E Regions


(feet) (m)
A1 4.31±0.04 600 182.88 34° 30.841' 36° 01.948' Akkar
(North)
Bal 4.21±0.01 663 202.082 34° 16.693' 35° 40.315' Selaata
(North)
SM 4.19±0.16 2147 654.41 33° 22.906' 35° 35.943' Marjayoun
(South)
A2 4.01±0.01 786 239.57 34° 27.641' 35° 57.238' Akkar
(North)
Ah 3.97±0.02 188 57.30 34° 17.259' 35° 40.256' Batroune
(North)
J2 3.79±0.02 1574 479.76 33° 15.014' 35° 25.247' Maaroub and
Borj Rahal
(South)
Kh 3.77±0.01 1350 411.48 33° 39.065' 35° 28.789' Bourjen
(Mount
Lebanon)
Bar 3.59±0.10 1760 536.45 33° 15.424' 35° 27.710' Wadi El
Hojeir(South)
J1 3.43±0.01 356 108.509 33° 18.532' 35° 16.865' Maaroub and
Borj Rahal
(South)

93
Investigations complémentaires

Moreover, in this study, carob varieties were originated from different regions of the

Lebanese territories. In a recent study (Haddarah et al., 2013) on the morphological and

chemical characteristics of the same Lebanese carob cultivars had showed a positive

correlation between geographical coordinates (altitude, latitude and longitude) and the

physico-chemical characteristics that had exhibited a highly positive and significant

correlation between latitude and pod length, weight, volume and size index, and seeds weight.

And since the locust bean gum was extracted from seeds of the same varieties in the study of

Haddarah et al. (2013) thus, this difference in mannose galactose ratio could be highly

dependent on the growing regions.

Besides, A1, Bal, SM and A2 variety with the highest M/G ratio > 4 had the highest

viscosities (for the same conditions of : extraction, concentration1%, temperature 25°C),

intrinsic viscosities and molecular weight, while Ah, J2, Kh, Bar, J1with M/G < 4 had the

lowest ones (Table 9). This could be explained reasonably by the fact that the molecular

properties of the GM can change with changing in M/G ratios (Lazaridou et al., 2000).

Moreover, A1, Bal, SM and A2 with high M/G ratio had showed low percentage of galactose

residues while Ah, J2, Kh, Bar and J1 with low ratios had higher percentage of galactose, this

ensure the dependence of viscosity, intrinsic viscosity and MW on the galactose residues

content in the chain of GM since low galactose content is expressed by high viscosity of the

GM (Rizzo et al., 2004). This explains the difference in viscosities within the GM of the

different varieties (Table 9). Furthermore, the increase of the percentage of galactose in the

chain of GM (the case of Kh with the highest galactose content, the lowest [ƞ] and Mw)

results in more solubilization of the galactomannans thus the decrease of intermolecular

interactions (decrease of building Hydrogen bonds between areas of chains devoid of

galactose residues (unsubstituted area), thus resulting in the decrease in viscosity (Rizzo et

94
Investigations complémentaires

al., 2004; Rinaudo, 2001), Mw and also in the decrease of intrinsic viscosity. Since, this

specific hydrodynamic volume and the Mw is

influenced by intramolecular and intermolecular associations (the more are the

unsubstituted area the more are the intermolecular interactions the more is high the Mw). This

explains, the high Mw of A1 with the highest [ƞ].

Variety Galactose Mannose K (Pa.sⁿ) Intrinsic viscosity Mw M/G


mg/100mg (dry mg/100mg (dry 25°C [ƞ] (dl/g) (Da) ratio
matter) matter)
A1 16.50±0.21 71.19±0.21 9.25 10.76 0.826x106 4.31±0.04
A2 15.082±0.03 60.43±0.26 6.27 10.63 0.791x106 4.01±0.01
Bal 15.89±0.11 66.97±0.58 3.76 9.67 0.752x106 4.21±0.01
SM 16.55±0.38 69.27±1.48 3.43 9.46 0.746x106 4.19±0.16
J2 18.13±0.11 68.67±0.43 2.96 9.02 0.691x106 3.79±0.02
Ah 17.61±0.09 69.98±1.63 0.90 6.93 0.604x106 3.97±0.02
Bar 18.64±0.92 66.84±1.42 2.36 8.77 0.69x106 3.59±0.10
Kh 19.63±0.06 74.02±0.32 1.52 6.75 0.535x106 3.77±0.01
J1 17.97±0.09 61.66±0.48 3.17 8.42 0.673x106 3.43±0.01
Table 9. Parameters that influence GM functional properties

On the other hand, the little disorder in the ratio of LBGs within high and small ratios for all

varieties could be related to the percentage of mannose over galactose units.

4. Conclusion

It appears from this article, that the galactose content influences macromolecular

characteristics (molecular weight and intrinsic viscosity) and the functional properties of

galactomannan. Thus, the ratio M/G controls the mechanism of macromolecular interactions

that explains the increase in the strength of interactions with reducing the number of galactose

units and its distribution along the galactomannan chains. Then, the increase in the percentage

of galactose in the chain of GM (Kh) had explained the decrease in viscosity, Mw and also the

95
Investigations complémentaires

decrease in intrinsic viscosity due to some reduction of intermolecular interactions. Also, this

difference in galactose content between varieties could be explained by the difference inside

Lebanese carob varieties. Similarly, M/G ratios > 4 (A1, Bal, SM and A2) had viscosities,

intrinsic viscosities and molecular weights highest than Ah, J2, Kh, Bar, J1 with M / G <4.

Furthermore, results showed also that geographical origin (by mean of latitude) could have a

potential in the variability in M/G ratio and the galactose content for the same type of

plant. Then, M / G had showed a difference between the different purified gums which

vary between 3.43 ± 0.10 for J1 and 4.31 ± 0.04 for A1.

Acknowledgments

The authors are grateful for the financial support of the Azm Saadeh Foundation.

References

Azero, E.G. & Andrade, C.T. , 2002. Material Properties Testing procedures for

galactomannan purification. Polymer Testing, 21, 551-556.

Bargallo M.G., Di Lorenzo R., Meli R. & Crescimanno F. G., 1997. Characterization of carob

gerplasm (Ceratonia siliqua L.) in Sicily. J. Hortic. Sci., 72(4), 537-543.

Batlle, I. & Tous, J., 1997. Carob tree Ceratonia Siliqua L. Promoting the Conservation and

Use of Underutilized and Neglected crops.17, Institute of Plant Genetics and Crop Plant

Research, Gatersleben / International Plant Genetic Resources Institute: Rome, Italy.

Bouzouita, N., Khaldi, A., Zgoulli, S., Chebil, L., Chekki, R., Chaabouni, M.M. & Thonart,

P. (2007). The analysis of crude and purified locust bean gum: A comparison of samples from

different carob tree populations in Tunisia. Food Chemistry, 101, 1508-1515.

96
Investigations complémentaires

Bresolin T. M. B., Milas M., Rinaudo M, Reicher, F. and Ganter J. L. M. S. Role of

galactomannan composition on the binary gel formation with xanthan. Int. J. Biol. Macromol.,

1999, 26, 225-231.

Dakia, P. A., Blecker, C., Roberta, C., Wathelet, B. & Paquot M. (2008). Composition and

physicochemical properties of locust bean gum extracted from whole seeds by acid or water

dehulling pre-treatment. Food Hydrocolloids, 22, 807-818.

Da Silva J.A.L. & Gonçalves M.P., 1990. Studies on a purification method for locust bean

gum by precipitation with isopropanol. Food Hydrocolloids, 4, 277-287. Dea, I. C. M. &

Morrison, A. 1975, Chemistry and interactions of seed galactomannans. Adv. Carbohydr.

Chem. Biochem. 31, 241-312.

Fox, J. E., 1992. Seed Gums. Thickening and gelling agents for food. A. Imeson., Chapman

and Hall (pp.153-169). London.

Gaisford, S. E., Harding, S. E., Mitchell, J. R. & Bradley, T. D. (1986). A comparison


between the hot and cold water soluble fractions of two locust bean gum samples.
Carbohydrate Polymers, 6, 423-442.
Haddarah, A., Ismail, A., Bassal, A., Hamieh, T., Ioannou, I., Ghoul, M., (2013).

Morphological and chemical variability of Lebanese carob varieties. European Scientific

Journal, 9 (18), 353-369.

Kök M. S., Hill S. E. and Mitchell, J. R. A comparison of the rheological behaviour of crude

and refined locust bean gum preparations during thermal processing. Carbohydr. Polym.,

1999, 38, 261-265.

Lazaridou A., Biliaderis C.G. & Izydorczyk M.S, 2000. Structural characteristics and

rheological properties of locust bean galactomannans: a comparison of samples from different

carob tree populations. J. Sci. Food Agric., 81, 68-75.

97
Investigations complémentaires

Maier, H., Anderson, M., Karl, C., Magnuson, K. & Whistler, R. L. (1993). Guar, locust bean,

tara and fenugreek gums. In R. L. Whistler, J. N. BeMiller (Eds.), Industrial Gums,

Polysaccharides and their Derivates (pp. 205-215). Academic Press, San Diego.

Mao C.F. & Chen J.C., 2006. Interchain association of locust bean gum in sucrose solutions:

an interpretation based on thixotropic behavior. Food Hydrocolloids, 20 (5), 730-739.

McCleary B.V., Dea I.C.M., Windust J. & Cooke D., 1984.Interaction properties of D-

galactose-depleted guar galactomannan samples. Carbohydr. Polym., 4(4), 253-270.

McCleary B.V., Clark A.H., Dea I.C.M. & Rees D.A., 1985. The fine structures of carob and

guar galactomannans. Carbohydr. Res., 139, 237-260.

McCleary B.V., 1988. Carob and guar galactomannans.Methods Enzymol., 160, 523-527.

Richardson P. H., Willmer J. and Foster T. J. Dilute solute properties of guar and LBG in

sucrose solution. Food Hydrocolloids, 1998, 12, 339-348. Rinaudo M., 2001. Relation

between the molecular structure of some polysaccharides and original properties in sol and gel

states. Food Hydrocolloids, 15, 433-440.

Rizzo, V., Tomaselli, F., Gentile, A., La Malfa, S. & Maccarone, E., 2004. Rheological

Properties and Sugar Composition of Locust Bean Gum from Different Carob Varieties

(Ceratonia siliqua L.). Journal of Agricultural and Food Chemistry, 52, 7925-7930.

Sittikijyothin, W., Torres, D. & Gonçalves, M. P., 2005. Modeling the rheological behaviour

of galactomannan aqueous solutions. Carbohydrate Polymers, 59, 339-350.

Srivastava M. and Kapoor V. P., 2005.Seed galactomannans: An overview. Chemistry and

Biodiversity, 2, 295–317.

Vieira I. G. P. V., Mendes F. N. P., Gallao M. I. and Brito E. S., 2007. NMR study of

galactomannans from the seeds of mesquite tree (Prosopis juliflora (Sw) DC). Food

Chemistry, 101, 70–73.

98
Investigations complémentaires

5.2 Etude des isothermes de sorption


La relation entre l’activité de l’eau de la gomme de caroube et sa teneur en eau, à une
température donnée, s'exprime par la courbe d'isotherme de sorption. Celle-ci illustre
l’affinité pour l'eau des gommes étudiées. Les isothermes d’adsorption des différentes
gommes de caroube, obtenues par la méthode statique à 20°C, présentent des allures
sigmoïdes. Les courbes expérimentales obtenues montrent que pour une même activité de
l’eau (Figure 12), la teneur en eau varie d’une gomme à une autre. En outre, la variété Barri
(Bar) a les teneurs en eau les plus élevées dans les zones 1 (de la monocouche) et 2 de
multicouches. Alors que, la variété Kh donne les plus faibles teneurs en eau dans les zones 2
de multicouche et 3 d’eau faiblement liée. Cette différence pourraient être liée : aux
différences de poids et de taille macromoléculaires, à la configuration spatiale des
macromolécules et au nombre de sites de sorption.

99
Investigations complémentaires

0,9

0,8

0,7
J2
Teneur en eau (g eau /g MS)

0,6 kh
Zone 3 Bar
0,5
J1
0,4 A1
Zone 1 Zone 2
0,3 Ah
SM
0,2
Bal
0,1 A2

0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2
aw 20ºC

Figure. 12. Isothermes d’adsorption des différentes gommes de caroube

5.2.1 Modélisations des isothermes de sorption


Pour modéliser les isothermes de sorption de chaque gomme, huit modèles mathématiques ont
été testé pour trouver le meilleur modèle qui optimise le lissage des points expérimentaux.
Ainsi, les résultats des huit modèles sont présentés dans le tableau 10.

5.2.2 Identification des coefficients des modèles


Les méthodes d'optimisation utilisées pour identifier les coefficients des modèles des
isothermes de sorption, dépendent de la forme du modèle utilisé. Dans la plupart de cas,
quand on peut linéariser le modèle concerné on utilise la méthode de régression linéaire.
Dans le cas où le modèle est non linéaire, les coefficients sont calculés par des méthodes
d'optimisation non linéaires en utilisant le système Solver du logiciel EXCEL, la fonction
objective à minimiser est la suivante:

∑( )

où:

X i mes est la valeur expérimentale


Xi calc est la valeur prédite par le modèle

100
Investigations complémentaires

Pour évaluer l'aptitude de chaque modèle testé à lisser les courbes expérimentales, on a utilisé
l'erreur relative moyenne (err%) :

| |

On a classé les modèles en fonction des err%, le plus satisfaisant étant celui qui a donné la
plus faible valeur d’erreur relative. Ainsi, le modèle d’Oswin était le plus approprié pour
décrire les isothermes de sorption des gommes des variétés A1, A2, J2, J1, SM, et Bal, Ah
alors que GAB était le plus performants pour lisser l’isotherme de la gomme Kh, et le modèle
Iglesias et Chirifie était le meilleurs pour lisser Bar. Ainsi, à partir de ces modèles on peut
déterminer à chaque point des isothermes, les aw ou les teneurs en eau de chaque gomme
purifiée déjà étudier.

101
102
Investigations complémentaires

Oswin Iglesias and Guggenheim Anderson Boer


Auteurs Halsey modifié Henderson
Chirifie modifié
Chung and Pfost Harkins and Jura Bradley
(GAB)
K2 1 1 0,5
aw K1 K2 (1 a w )
ln⁡ K2 K1 1 X C K aw
ln aw = K1 EXP( K2X) ln aw = K1K2X =
Modèle X = K1 .
1 aw X=
ln⁡
aw
X=
K1
ln aw =
X K2
X=
K1 + K2 ln aw Xm (1 K aw ) (1 K aw + C K aw )

K1=18.715 C= 32.744
K2=0.111 K2=2.118 K2=2.464 k2=0.111 k1=-1.02E-04 k2=0.895
K= 0.866
A1 K2=0.365 K1=6.055 K1=0.001 K1=6.765 k1=6.045 k2=0.004130636 K1=6.049
Xm= 10.943
ERR%= 4.477 ERR%=7.087 ERR%=9.408 ERR%=7.219 ERR%=7.089 ERR%=6.735418999 ERR%=7.090
ERR%=6.371
k1=-1.02E-04 k2=0.895 C=32.744
K1=18.797 K2=-0.111 K2=2.118 K2=2.464 k2=0.111
k2=0.004 K1=6.049 K=0.866
J2 K2=0.356 K1=6.055 K1=0.0012 K1=6.765 k1=6.045
ERR%=6.735 ERR%=7.090 Xm=10.943
ERR%=4.477 ERR%=7.087 ERR%=9.408 ERR%=7.219 ERR%=7.089
ERR%=6.371
K2=-0.094 k2=2.000 K2=1.966 K2=0.675 k1=0.000 k2=0.346 C=121.568
K1=12.884
K1=2.404 k1=3.000 K1=4.436 K1=961.292 k2=0.008 K1=28000.00 K=0.906
Kh K2=0.39
ERR%=16.724 ERR%=96.517 ERR%=16.489 ERR%=36.322 ERR%=16.479 ERR%=38.652 Xm=6.460
ERR%=15.496
ERR%=12.516
K1= 23.879 K2=-0.171 k2=3.046 K2=4.447 k2=0.953 k1=-0.0001 k2=0.843 C=578.261
K2=0.177 K1=41.741 k1=4.697E-05 K1=13.656 k1=1304 k2=0.003 K1=41.715 K=0.8544
Bar
ERR%= 9.07 ERR%=9.019 ERR%=13.818 ERR%=6.878 ERR%=15.196 ERR%=16.253 ERR%=9.0189 Xm=12.143
ERR%=16.203
Varieté

K2=-0.121 k2=1.915 K2=2.276 k2=0.117 k1=-5.01E-05 k2=0.887 C=21.796


K1=16.726
K1=5.500 k1=0.003 K1=5.920 k1=5.158 k2=7.37E-03 K1=5.375 K=0.872
J1 K2=0.371
ERR%=6.561 ERR%=7.900 ERR%=8.736 ERR%=6.547 ERR%=12.165 ERR%=6.556 Xm=9.933
ERR%=3.206
ERR%=5.690
K1=19.954 K2=-0.117 K2=2.526
k2=2.105 k2=0.117 k2=0.890 C=33.578
K2= 0.338 K1=7.297 K1=7.032 k1=-0.0001
k1=0.001 k1=7.314 K1=7.253 K=0.577
Ah ERR%= 6.8153 ERR%%=8.502 R2=-0.987 k2=0.004 ERR%=6.892
ERR%%=11.246 ERR%=8.502 ERR%=8.502 ERR%=11.350
ERR%=7.064
Xm=14.645
K1=13.248 k2=1.595 K2=2.114 k2=0.123 k1=-2.27E-06 k2=0.884 C=29.780
K2=-0.123
K2=0.426 k1=0.010 K1=5.084 k1=3.925 k2=9.88E-03 K1=3.925 K=0.919
SM K1=3.871
ERR%=10.590 ERR%=10.749 ERR%=19.817 ERR%=11.409 ERR%=17.555 ERR%=11.409 Xm=6.662
ERR%=11.442
ERR%=12.419
K1=18.591 K2=-0.116 k2=2.021 K2=2.414 k2=0.117 k1=0.000 k2=0.891 C=17.812
K2=0.363 K1=6.053 k1=0.002 K1=6.586 k1=7.314 k2=0.004 K1=6.022 K=0.854
Bal
ERR%=3.874 ERR%=6.073 ERR%=8.402 ERR%=7.580 ERR%=11.933 ERR%=7.393 ERR%=6.078 Xm=12.049
ERR%=7.386
K1=18.379 K2=-0.122 k2=2.160 K3=2.244 k2=0.121 k1=-5.661E-05 k2=0.886 C=26.503
K2= 0.324 K1=6.540 k1=0.001 K'=6.032 k1=6.519 k2=4.602E-03 K1=6.511 K=0.717
A2
ERR%= 7.828 ERR%=10.279 ERR%=12.457 ERR%=8.094 ERR%=10.283 ERR%=8.256 ERR%=10.285 Xm=12.503
ERR%=9.434
Investigations complémentaires

Ce qui offre à la gomme libanaise, une base d’informations dans le contrôle des conditions
fonctionnelles pour une meilleure conservation durant l’opération de stockage.
Le modèle BET (Baunauer, Emmett et Tellar) permet de déterminer la teneur en eau de la
monocouche (Pour des aw entre 0 et 0,4). Ce paramètre est important dans l'étude des
détériorations des aliments (Erol et Tsami, 1991). Les valeurs des teneurs en eau de la mono
couche (Xm) de variétés étudiées sont récapitulées dans le tableau 11. Une différence entre les
valeurs de Xm est remarquée entre les variétés. La teneur en eau de la monocouche est la plus
faible pour la gomme de Kh (5.989), et la plus élevée pour

Tableau.11:Teneur en eau Xm des monocouches de gommes déterminées à partir du modèle


BET
Variétés Modèle de BET
R2=0.931
Kh CB=47.619
Xm=5.989
R2=0.994
Bar CB=-22.679
Xm=11.169
R2=0.998
A1 CB=157.755
Xm=9.982
R2=0.996
J2 CB=153.044
Xm=9.925
R2=0.997
J1
CB=53.917
Moyenne= 9.542± 1.19

Xm=9.210
R2=0.999
Ah CB=154.387
Xm=10.662
R2=0.983
SM CB=29.812
Xm=7.029
R2=0.997
Bal CB=73.872
Xm=10.119
R2=0.999
A2 CB=112.057
Xm=9.883

103
Investigations complémentaires

la variété Barri (11.169). Tandis que, pour les autres variétés les teneurs en eau de la
monocouche sont proches les unes des autres. Alors, ces gommes offrent une teneur en eau
Xm avec une moyenne de toutes les variétés de 9.542± 1.19.

Ainsi, cette investigation complémentaire obtenue a permis de donner des


informations sur l’hygroscopicité de ces gommes afin de mieux les utiliser lors de la
formulation des aliments ou de médicaments, ainsi que pour le conditionnement de ces
gommes afin de prolonger leur durée de conservation sans qu’il y altération de leurs qualités
fonctionnelles et nutritionnelles.

104
Conclusion Générale

105
Conclusion Générale

Malgré le grand intérêt écologique et le potentiel économique des différentes parties

de caroube (gousse et graines) et leur utilisation dans différentes applications (industrie

alimentaire, pharmacologique, cosmétique,..), peu d'études sont disponibles sur la caroube

libanaise.

Cette thèse a permis d’établir une base de données scientifique sur toutes les variétés

libanaises ainsi que les facteurs affectant leurs propriétés. Des nouvelles connaissances ont été

apportées concernant les caractéristiques morphologiques et chimiques de la gousse et des

graines. Ces caractéristiques ont été corrélées avec la localisation géographique. De même,

les caractéristiques physico-chimiques et rhéologiques des différentes gommes, ainsi que leurs

isothermes de sorption ont établies pour les différentes variétés étudiées. L’ensemble de ces

informations ouvre des nouvelles niches d’applications dans les domaines alimentaires,

pharmaceutiques et cosmétiques et renforce le potentiel écologique des ces arbres pour lutter

contre l’érosion du sol de certaines régions Libanaises.

Les caractéristiques morphologiques et la composition chimique des types sauvages et

cultivés des caroubes libanaises ont été évaluées pour établir une corrélation entre les

paramètres morphologiques, chimiques et les facteurs géographiques. De même, pour

sélectionner les variétés qui permettront le développement d’un programme d’hybridation afin

d’obtenir des cultivars libanais qui pourraient être exploites pour la plantation de nouveaux

vergers avec des variétés plus performantes (rendement élevé soit en gousse soit en graines

avec la meilleure qualité).

La recherche des corrélations entre la morphologie des gousses, des graines et leurs

compositions et la localisation géographique a permis de classer les 9 populations étudiées en

106
2 populations non groupés (Kh et Bar) et les 7 autres en 2 groupements. Ainsi, en termes de

taille des gousses, Kh avait la taille la plus grande. Alors, qu’en termes de graines la variété

sauvage Barri (Bar) avait la plus haute teneur en graines et en plyphénols. Le nombre élevé

des graines est synonyme d’un pourcentage élevé en LBG) et la richesse en polyphénols est

un bon indicateur sur un pouvoir antioxydant élevé. ).

La variété J2 présente le pourcentage de sucres le plus élevé, alors que les variétés

SM et Ahmar sont les plus riches en protéines. La différence observée aussi bien au niveau de

la morphologie que la composition chimique des gousses est étroitement corrélée à la position

géographique des plantes, et plus particulièrement à l’altitude. De même la différence

morphologiques et chimiques peut être liée au degré de maturation qui n’était pas le même

selon les prélèvements.

La distribution de taille, la charge, la masse macromoléculaire et les propriétés

rhéologiques des gommes purifiées ont été étudiées pour les 9 variétés. Les résultats obtenus

ont montré que le rendement de la gomme (40 à 60%), la charge (de -2,67 à -12,95), la

distribution de taille (56,37 nm à 92,23 nm), le poids moléculaire moyen en poids (535-826

kDa) et la viscosité intrinsèque [η] (de 7,25 à 10,76 dl / g) varient considérablement selon la

variété et la localisation géographique. La plus grande différence a été observée pour la

distribution de taille et le poids moléculaire. Les études rhéologiques des gommes purifiées, à

une concentration de 1%, ont montré un comportement pseudo-plastique quelle que soit la

variété étudiée. En effet, la viscosité apparente des gommes est une fonction décroissante en

fonction du taux de cisaillement. Ce comportement non Newotonien a été bien ajusté par une

loi de puissance selon lemodèle Ostwald-de Waele. La différence observée dans le profil

rhéologique entre les 9 populations pourrait être liée au contenu de galactomannane en

d’autres termes au rapport Mannose/Galactose, au masse moléculaire, ou à la diversité dans

107
l'origine géographique. Ces études ont montré aussi que les solutions des LBGs sont des

fluides thermo-dépendants. L'augmentation de la température provoque une diminution

progressive de la viscosité. Cependant, par rapport à d'autres macromolécules, cette viscosité

demeure relativement élevée. Ceci est peut être attribuée à la masse moléculaire élevée du

galactomannane de la gomme de caroube. Les meilleures propriétés épaississantes ont été

obtenues avec les variétés A1 et A2. Ces deux variétés présentaient une teneur élevée en

galactomannane.

La détermination du rapport mannose galactose et du contenu en galactose a été

menée pour apporter des informations complémentaires et expliquer les différences observées

au niveau des propriétés macromoléculaire et rhéologique entre les différentes gommes.

Ainsi, il ressort de cette étude (chapitre 5, première partie) que la teneur en galactose

influence les caractéristiques macromoléculaires (masse molaire et viscosité intrinsèque) et

les propriétés fonctionnelles des galactomannanes. Ces dernières contrôlent le mécanisme des

interactions macromoléculaires qui s’expliquent par l’augmentation de la force des

interactions avec la diminution du nombre d'unités galactose et sa distribution dans les

galactomannanes. Les résultats obtenus ont montré que les rapports M/G sont

significativement différents entre les différentes gommes purifiées et varient entre 3,43± 0,10

pour J1 et 4,31± 0,04 pour A1. Cette différence pourrait être attribuée à la différence dans

l’origine géographique ou à la différence entre les variétés. En fait, J1 avec le plus petit

rapport (3,43) est géographiquement situé dans le sud du Liban, tandis que A1 avec le rapport

le plus élevé (4,31) est situé dans le nord de Liban. De même, les résultats ont démontré que

les gommes purifiées issue des variétés A1, Bal, SM et A2 avec un rapport M/G> 4 avaient

les viscosités, viscosités intrinsèques et les masses moléculaires les plus élevées, alors que

celles de Ah, J2, Kh, Bar, J1 avec des M/G <4 avaient les viscosités, viscosités intrinsèques et

les masses moléculaires les plus faibles. De même, l'augmentation du pourcentage de

108
galactose dans la chaîne de galactomannane (cas de Kh avec sa teneur la plus élevée en

galactose, et sa [ƞ] et sa Mw les plus faible) peut aussi entraîner une diminution des

interactions intermoléculaires conduisant ainsi à la diminution de la viscosité, de la Mw et de

la viscosité intrinsèque.

Dans la 2ème partie du chapitre 5 les courbes d’isothermes de sorption des différentes

gommes purifiées de caroube ont montré que, pour une même activité d’eau, la teneur en eau

varie d’une gomme à une autre. Les allures sigmoïdales les plus distinctives ont été obtenues

avec les variétés Bar et Kh. Cette différence pourraient être liée aux différences de masse

macromoléculaires, à la configuration spatiale des macromolécules et au nombre de sites de

sorption.

L’ensemble des isothermes de sorption ont fait l’objet d’une modélisation pour obtenir

les paramètres caractéristiques de chaque variété. Ainsi, huit modèles mathématiques ont été

utilisés pour optimiser le lissage de ces isothermes. Les resultats obtenus indiquent que le

modèle d’Oswin était le plus approprié pour décrire les isothermes de sorption des gommes

des variétés A1, A2, J2, J1, SM, et Bal, Ah, alors que le modèle GAB et Iglesias et Chirifie

sont plus appropriés pour lisser respectivement les gommes Kh et Bar. De même, la teneur en

eau de la monocouche a été déterminée par le modèle BET (Baunauer, Emmett et Tellar). Ce

teneur de nouveau a revelé que les 2 variétés Kh (5.989) et Bar (11.169) étaient différents des

autres. Pour les autres variétés, les teneurs en eau de la monocouche sont proches les unes des

autres avec une moyenne Xm de 9.542± 1.19.

L’ensemble de ces résultats issus des iosthermes de sorption de différentes gommes

libanaises permettent de définir des conditions appropriées pour chaque variété et une

préservation adéquate des qualités fonctionnelles et nutritionnelles de ces gommes.

109
Perspectives

110
Perspectives

1. Développer des procédés d’extraction et de purification des sucres de la pulpe de

caroube (vu sa teneur plus élevées en sucre que la canne à sucre et la betterave sucrière

(limitations par polyphénol).

2. Etudes génétiques des différentes variétés afin de déterminer la variabilité. Ainsi

que d’optimiser un programme d’hybridation pour faire sortir les variétés avec les

caractéristiques les plus performantes.

3. Optimisation d’une méthode d’élimination des tanins des tourteaux de caroube

(après extraction des mélasses) qui est un facteur Limitant dans l’alimentation des bétails (car

la digestibilité des protéines est réduite par ces tannins, soit par liaison directe à certaines

parties de la molécule ou par l'inhibition des enzymes digestives.

4. Investigations et dévelopment des biofilms à partir des differentes gommes de

caroube libanaises (la gomme produit un biofilm à des températures superieurs à 60°C).Et

étudié leur permeabilité aux échanges gazeuzes.

111
Références
Bibliographiques

112
Références bibliographiques

Abi Azar R., (2007), Complexassions des protéines laitières par les extraits de gousses vertes
de caroubier. Propriétés technologiques des coagulums obtenus, Agroparistech Ecole
Doctorale Abies, Thèse de doctorat.

Ait Chitt M., Belmir M. et Lazrak A., (2007), Production des plantes sélectionnées et greffées
du caroubier. Transfert de technologie en Agriculture, N°153, IAV Rabat, pp.1-4.

Albanell, E., Caja, G., Plaixats, J., (1991). Characteristics of Spanish carob pods and nutritive
value of carob kibbles. Cahiers Options Mediterranean 16, 135–136.

Avallone R. , Plessi M. , Baraldi M. ,Monzan A., (1997). Determination of chemical


composition of carob (Ceratonia siliqua): protein, fat, carbohydrates, and tannins. J. Food
Comp. Anal., 10 (2): 166-172.

Ayaz F.A., Torun H., Ayaz S., Correia P.J., Alaiz M., Sanz C., Gruz J.I. and Strand M.,
(2007). Determination of Chemical Composition of Anatolian Carob Pod (Ceratonia siliqua
L.): Sugars, Amino and Organic Acids, Minerals and Phenolic Compounds, Food Qual. 30,
1040-1055.

Ayaz F. A., Torum H., R. H. Glew, Bak Z. D., Chuang L.T., Presley J. M. & Andrews R.
(2009). Nutrient Content of Carob Pod (Ceratonia siliqua L.) Flour Prepared Commercially
and Domestically. Plant Foods Hum Nutr 64, 286–292.

Azero, E.G. & Andrade, C.T. , 2002. Material Properties Testing procedures for
galactomannan purification. Polymer Testing, 21, 551-556.

Bate-Smith, E.C., (1973). Hacm analysis of tannins: the concept of relative astringency.
Phytochemistry 12, 907–911.

Batlle, I. & Tous, J. (1997). Promoting the conservation and use of underutilized and
neglected crops (carob tree, Ceratonia siliqua L.). International Plant Genetic Resources
Institute (IPGRI), Rome, Italy.

Bargallo M.G., Di Lorenzo R., Meli R. & Crescimanno F. G., 1997. Characterization of carob
gerplasm (Ceratonia siliqua L.) in Sicily. J. Hortic. Sci., 72(4), 537-543.

Belgacem M.N.and Gandini A., editors. Monomers, Polymers and Composites from
Renewable Resources. Amsterdam: Elsevier, (2008). p.511. Bamforth C.W., 1999. Beer haze,
Journal of the American Society of Brewing Chemists, vol. 57, no 81–90.

Bengoechea, C., Romero, A., Villanueva, A., Moreno, G., Alaiz, M., Milla´ n, F., Guerrero,
A., Puppo, M.C., (2008). Composition and structure of carob (Ceratonia siliqua L) germ
proteins. Food Chemistry 107, 675–683.

103
Berrougui H., (2007). Le caroubier (Ceratonia siliqua L.), une richesse nationale aux vertus
médicinales. Maghreb Canada Express 5, 20.

Biner B., H. Gubbuk, M. Karhan, M. Aksu, M. Pekmezci, (2007). Sugar profiles of the pods
of cultivated and wild types of carob bean (Ceratonia siliqua L.) in Turkey. Food Chemistry
100, 1453–1455.

Bouzouita, N., Khaldi, A., Zgoulli, S., Chebil, L., Chekki, R., Chaabouni, M.M. & Thonart,
P. (2007). The analysis of crude and purified locust bean gum: A comparison of samples from
different carob tree populations in Tunisia. Food Chemistry, 101, 1508-1515.

Bresolin T. M. B., Milas M., Rinaudo M, Reicher, F. and Ganter J. L. M. S. Role of


galactomannan composition on the binary gel formation with xanthan. Int. J. Biol. Macromol.,
1999, 26, 225-231.

Bosscher, D., Van Caillie-Bertrand, M., & Deelstra, H. (2001). Effect of thickening agents,
based on soluble dietary fiber, on the availability of calcium, iron, and zinc from infant
formulas. Nutrition, 17(7-8), 614-618.

Bernardo-Gil, M. G., Roque R., Roseiro L.B., Duarte L.C., Gírio, F., Esteves P., (2011).
Supercritical extraction of carob kibbles (Ceratonia siliqua L.). J. of Supercritical Fluids 59,
36– 42.

Bravo, L., Grados, N. and Calixto, F.S. (1994). Composition and Potential Uses of Mesquite
Pods (Prosopis pallid L): Comparison with Carob Pods (Ceratonia siliqua L.). J. Sci Food
Agric., 65, 303-306.

Calixto, F.S., Canellas, J., (1982). Components of nutritional interest in carob pods Ceratonia
siliqua. Journal of the Science of Food and Agriculture 33, 1319–1323.

Carneiro-da-Cunha M. G., Cerqueira M.A., Souza B.W.S.,Teixeira J. A., Vicente A. A.,


(2011). Influence of concentration, ionic strength and pH on zeta potential and
meanhydrodynamic diameter of edible polysaccharide solutions envisaged for
multinanolayered films production Carbohydrate Polymers 85, 522–528.

Correia, P. J., & Martins-Loucao, M. A. (1995). Seasonal variations of leaf water potential
and growth in ferrigated carob-trees (Ceratonia siliqua L.). Plant and Soil, 172, 199–206.

Correia, P. J., & Martins-Loucao, M. A. (2005). The use of macronutrients and water in
marginal mediterranean areas: the case of carob-tree. Field Crops Research, 91, 1–6.

Corsi L., R. Avallone, F. Cosenza, F. Farina, C. Baraldi, M. Baraldi, (2002). Antiproliferative


effects of Ceratonia siliqua L. on mouse hepatocellular carcinoma cell line, Fitoterapia 73
674–684.

Custódio, L., Carneiro, M. F. & Romano, A. (2005). Microsporogenesis and anther culture in
carob tree (Ceratonia siliqua L.). Scientia Horticulturae, 104: 65–77.

104
Custódio L., A.L. Escapa, E. Fernandes, A. Fajardo, A. Rosa, F. Albericio, N. Neng, J.M.F.
Nogueira, A. Romano, (2011). Phytochemical profile antioxidant cytotoxic activities of the
carob tree (Ceratonia siliqua L.) germ flour extracts, Plant Foods Human Nutrition 66 78–84.
Dakia, P. A., Wathelet, B. & Paquot, M. (2007). Isolation and chemical evaluation of carob
(Ceratonia siliqua L.) seed germ. Food Chemistry, 102, 1368-1374.

Dakia, P. A., Blecker, C., Roberta, C., Wathelet, B. & Paquot M. (2008). Composition and
physicochemical properties of locust bean gum extracted from whole seeds by acid or water
dehulling pre-treatment. Food Hydrocolloids, 22, 807-818.

Dakia P.A., Wathelet B. & Paquot M. (2010). Influence of galactose content on interactions
phenomena and on galactomannans physicochemical properties in solution.Biotechnol.
Agron. Soc. Environ. 14(1), 213-223.

Da Silva J.A.L. & Gonçalves M.P., (1990). Studies on a purification method for locust bean
gum by precipitation with isopropanol. Food Hydrocolloids, 4, 277-287.

Diamantoglou and Mitrakos K. (1981). Leaf longivity in Mediterranean evergreen


sclerophylls. In Components of Productivity of Mediterranean Climate Region. Basic and
Appleid Aspects(N.S.Margaris and H.A. Mooney, eds), pp: 17-19. Junk Publishers, The
Hague ISBN. 90: 6193-9445.

Dubois, M., K. A. Gilles, et al. (1956). "Colorimetric Method for Determination of Sugars and
Related Substances". Analytical Chemistry 28: 350-356.

Dea, I. C. M. & Morrison, A. (1975), Chemistry and interactions of seed galactomannans.


Adv. Carbohydr. Chem. Biochem. 31, 241-312.

Dea, I. C. M., McKinnon, A. A., Rees, D. A., (1972).Tertiary and quaternary structure in
aqueous polysaccharide systems which model cell wall cohesion: reversible changes in
conformation and association of agarose, carrageenan and galactomannans. J. Mol. Biol., 68,
153-72.

Dewick P. M., (1995). «The Biosynthesis of Shikimate Metabolites», Natural Product


Reports, 12, 579-607,

Estephan, J. (2002). Lebanon, country reports, Ministry of Agriculture-Beirut, retrieved from


http://www.google.com/search?q=cache:tZiwpCPF3A0J:ressources.ciheam.org/om/pdfb40/02
001653.pdf+carob+molasses&hl=en&ct=clnk&cd=4.

FAOSTAT (2010), www.fao.org

Feillet, P., & Roulland, T. M. (1998). Caroubin: A gluten-like protein isolate from carob bean
germ. Cereal Chemistry, 75, 488–492.

Filioglou, M. D., & Alexis, M. N. (1987). Use of the carob products in trout nutrition: the
effects of growth inhibitors of the carob seed germ meal on digestion and studies on
deactivation methods. Proceedings of the Second Panhellenic Symposium of Oceanography
and Fisheries 618-624.

105
Filioglou, M. D., & Alexis, M. N. (1989). Protein digestibility and enzyme activity in the
digestive tract or rainbow trout fed diets containing increasing levels of carob seed germ meal.
In N. De Pauw, E. Jaspers, H. Ackefors, & N. Wilkins (Eds.), Aquaculture. A biotechnology
in progress (pp. 839-843). Bredene, Belgium: European Aquaculture Society.

Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO). (2001). Non-wood Forest
Products in the Near East: A Regional and National Overview. FAO Corporate Document
Repository, 3.Country reports, 3.8, Lebanon. Retrieved on 12-18- 2006 from
http://www.fao.org/docrep/003/Y1797E/y1797e13.htm.

Food and Agriculture organization of the United Nations, 2003-2004 FAOSTAT Carob Tree.
Production Mondiale du Caroubier.
(http//www.fao.org)

Fox, J. E., 1992. Seed Gums. Thickening and gelling agents for food. A. Imeson.,
Chapman and Hall (pp.153-169). London.
Gharnit N., Mtili N., Ennabili A. T. and Ennabili A. (2001). Social characterization and
exploitation of carob tree (Ceratonia siliqua L.) from Mokrisset and Bab Taza (NW of
Morocco). Sci. Lett. 3 n°2.

Garti N., Madar Z., Aserin A. & Sternheim B., (1997). Fenugreek galactomannans as food
emulsifiers. Lebensm.Wiss. Technol., 30(3), 305-311.

Gonçalves, S., Correia, P.J., Martins-Loução, M.A. and Romano, A., (2005). A new medium
formulation for in vitro rooting of carob tree based on leaf macronutrients concentrations,
Biologia Plantarum 49 (2), 277-280.

Girolamo, R., Laura, D., (2002). Evaluation and preservation of genetic resources of carob
(Ceratonia siliqua L.) in southern of Italy for pharmaceutical use. Breeding Research on
Aromatic and Medicinal Plants 9, 367–372.

Gruendel S., A.L. Garcia, B. Otto, C. Mueller, J. Steiniger, M.O. Weickert, M. Speth, N.
Katz, C. Koebnick, (2006). Carob pulp preparation rich in insoluble fiber and polyphenols
enhances lipid oxidation and lowers postpandrial acylated ghrelin, British J. Nutrition 136
1533–1538.

Gruendel S., B. Otto, A.L. Garcia, K. Wagner, C. Mueller, M.O. Weickert, W. Heldwein, C.
Koebnick, (2007). Carob pulp preparation rich in insoluble dietary fibre and polyphenols
increases plasma glucose and serum insulin responses in combination with a glucose load in
humans, British J. Nutrition 98 101–105.

Guggenbichler J.P., (1983). Adherence of enterobacteria in infantile diarrhea and its


prevention. Infection, 11, 239-242.

Goycoola F.M., Morris E.R. & Gidley M.J., (1995). Viscosity of galactomannans at alkaline
and neutral pH: evidence of “hyperentanglement” in solution. Carbohydr. Polym., 27, 69-71.

106
Gaisford, S. E., Harding, S. E., Mitchell, J. R. & Bradley, T. D. (1986). A comparison
between the hot and cold water soluble fractions of two locust bean gum samples.
Carbohydrate Polymers, 6, 423-442.

Haddarah, A., Ismail, A., Bassal, A., Hamieh, T., Ioannou, I., Ghoul, M., (2013).
Morphological and chemical variability of Lebanese carob varieties. European Scientific
Journal, 9 (18), 353-369.

Hariri A., N.Ouis, Sahnouni F et D.Bouhadi (2009), mise en oeuvre de la fermentation de


certains ferments lactiques dans des milieux a base des extraits de caroube, rev. microbiol.
ind. san et environn. pp. 37-55.

Iipumbu, L., Sigge, G.O., & Britz, T.J. (2008). Compositional analysis of locally cultivated
carob (Ceratonia Siliqua) cultivars and development of nutritional food products for a range
of market sectors. South Africa: Faculty of AgriSciences, department of Food Sciences,
Stellenbosch University.

Klenow S., M. Glei, B. Haber, R. Owen, Pool-Zobel L., (2008). Carob fibre compounds
modulate parameters of cell growth differently in human HT29 colon adenocarcinoma cells
than in LT97 colon adenoma cells, Food and Chemical Toxicology 46 1389–1397.
Klenow S., Jahns F., Pool-Zobel L., M. Glei, (2009) Does an extract of carob (Ceratonia
siliqua L.) have chemopreventive potential related to oxidative stress and drug metabolism in
human colon cells? J. Agriculture and Food Chemistry 57 2999–3004.
Kök M. S., Hill S. E. and Mitchell, J. R. A comparison of the rheological behaviour of crude
and refined locust bean gum preparations during thermal processing. Carbohydr. Polym.,
1999, 38, 261-265.

Kok M. S., Hill S. E., et al. (1999). A comparison of the rheological behaviour of crude and
refined locust bean gum preparations during thermal processing. Carbohydrate Polymers
38(3): 261-265.

Hoichman, D., Gromova., L.I., Sela, J., (2007). Synergistic gel formation in aqueous solutions
of guar–gellan composition. Pharmaceutical Chemistry Journal 41, 42–45.
Karkacıer, M., Artık, N., (1995). Determination of physical properties, chemical composition
and extraction conditions of carob bean (Ceratonia siliqua L.). Gıda 20 (3), 131–136.
Kumazawa, S., Taniguchi, M., Suzuki, Y., Shimura, M., Kwon M.S., Nakayama, T., (2002).
Antioxidant activity of polyphenols in carob pods. J Agric Food Chem.50:373–7.

Labuza T.P. and Altunakar B.,(1970) .Chap 5 Water activity prediction and moisture sorption
isotherms in Water activity in foods Fundamentals and applications 2008 Editors G.V.
Barbosa-Cánovas, A. J. Fontana, Jr., S.J. Schmidt, T. P. Labuza 109p.
Lafuente, B., 1961. Azticares de la algarroba I. La fermentaci6n selectiva de las hexosas en la
obtenci6n de sacarosa. Revista de Agricultura y Technologia de Alimentos 1, 1–7.
Lazaridou A., Biliaderis C.G. & Izydorczyk M.S, 2000. Structural characteristics and
rheological properties of locust bean galactomannans: a comparison of samples from different
carob tree populations. J. Sci. Food Agric., 81, 68-75.

107
Linskens H. and Scholten W. (1980). The flower of carob. Potug. Acta. Bilo. (A) XVI (1-
4):95-102.
Lizardo R., Cañellas J., MAS F., Torrallardona D., Brufau J., (2002)..L’utilisation de la farine
de caroube dans les aliments de sevrage et son influence sur les performances et la santé des
porcelets. Journées de la Recherche Porcine, 34, 97-101.
Loeb H., Vandenplas Y., Würsch P., Guesry P., (1989).Tannin-rich carob pod for the
treatment of acute onset diarrhea. J Pediatr Gastroenterol Nutr 8, 480-485.
Maier, H., Anderson, M., Karl, C., Magnuson, K. & Whistler, R. L. (1993). Guar, locust bean,
tara and fenugreek gums. In R. L. Whistler, J. N. BeMiller (Eds.), Industrial Gums,
Polysaccharides and their Derivates (pp. 205-215). Academic Press, San Diego.

Mao C.F. & Chen J.C., 2006. Interchain association of locust bean gum in sucrose solutions:
an interpretation based on thixotropic behavior. Food Hydrocolloids, 20 (5), 730-739.

Matthausa B., Ozcan M. M., (2011). Lipid evaluation of cultivated and wild carob (Ceratonia
siliqua L.) seed oil growing in Turkey. Scientia Horticulturae 130 181–184.

Lopes Da Silva J.A., Gonçalves M.P. & Rao M.A., (1992). Rheological Properties of High-
Methoxyl Pectin and Locust Bean Gum Solutions in Steady Shear. Journal of Food Science,
57 (2), 443-448

Lopes da Silva, J. A., Gonçalves, M. P., Doublier, J. L. & Axelos, M. A. V. (1996). Effect of
galactomannans on the viscoelastic behavior of pectin/ calcium networks. Polymer Gels and
Networks, 4, 65-83.

Manso, T., Nunes, C., Raposo, S., Lima-Costa, M.E., 2010. Carob pulp as raw material for
production of the biocontrol agent P. agglomerans PBC-1. Journal of Industrial Microbiology
& Biotechnology, 1367–5435.

Markis, D.P & Kefalas, P. (2004). Carob pods (Ceratonia siliqua L.) as a source of
polyphenolic Antioxidants. Food technol, 42 (2), 105-108.

Marakis, S., Kalaitzakis J.& Mitrakos K. (1988). Criteria for recognizing carob tree varieties.
In: Fito, P., Mulet, A. (Eds.), Proceedings of the II International Carob Symposium Valencia,
Spain, pp. 558-566.

Marakis S., 1996.Carob bean in food and feed: current status and future potentials-A critical
appraisal. J Food Sci Technol. 33, 365-383.

Mathur N.K., (2011).Functional properties of hydrocolloids and their srtucture-function


correlation. Industrial Galactomannan Polysaccharides. Chap 3, CRC Press.

McCleary B.V., Dea I.C.M., Windust J. & Cooke D., (1984).Interaction properties of D-
galactose-depleted guar galactomannan samples. Carbohydr. Polym., 4(4), 253-270.

McCleary B.V., Clark A.H., Dea I.C.M. & Rees D.A., (1985). The fine structures of carob
and guar galactomannans. Carbohydr. Res., 139, 237-260.

108
McCleary B.V., (1988). Carob and guar galactomannans.Methods Enzymol., 160, 523-527.

Makris, D.P., Kefalas, P., (2004). Carob pods (Ceratonia siliqua L.) as a source of
polyphenolic antioxidants. Food Technology and Biotechnology 42, 105–108.

Multon J.L., (1984). Additifs et auxiliaires de fabrication dans les industries agroalimentaires.
Paris: Lavoisier.

Neukom, H. (1988). Carob bean gum: properties and applications. In: P.Fito, A. Mulet (Eds.),
Proceedings of the III International Carob Symposium (pp. 551-555). Valencia, Spain.

Neukom, H. 1989. Galactomannans: Properties and applications. Lebensm. Wiss. Technol.


22, 41–45.

Orphanos P.I. & Papaconstantinou J. (1969). The carob varieties of Cyprus. Tech. Bull., 5.
Cyprus Agricultural Research Institute. Ministry of Agriculture and Natural Resources.
Nicosia.
Owens, H. S, Lotzkar, H., Schultz, Th. & Maclay, W. D. (1946). Shape and size of pectinic
acid molecules deduced from viscometric measurements. Journal of the American Chemical
Society, 68(8), 1628-1632.

Owen R.W., Haubner R., Hull W.E., Erben G., Spiegelhalder B., Bartsch H., Haber B.,
(2003). Isolation and structure elucidation of the major individual polyphenols in carob fibre.
Food Chem Toxicol. 41, 1727–1738.

Papagiannopoulos M., H.R. Wollseifen, A. Mellenthin, B. Haber and R. Galensa (2004).


Identification and quantification of polyphenols in carob fruits (Ceratonia siliqua L.) and
derived products by HPLC-UV-ESI/ MSn, J. Agric. Food Chem. 52, 3784-3791.

Patmore J.V., Goff H.D. & Fandes S., (2003). Cryo-gelation of galactomannans in ice cream
model systems. Food Hydrocolloids, 17(2), 161-169.

Petit M. D. & Pinilla J. M., (1995). Production and Purification of a Sugar Pods Syrup from
Carob Pods Lebensm.-Wiss. u.-Technol. 28, 145-152.

Plowright, T. R. (1951). The use of carob flour (Arobon) in a controlled series of infant
diarrhoea. J. Pediatr., 39, 16.

Pollard, M. A., & Fischer, P. (2006). Partial aqueous solubility of low-galactosecontent


galactomannans –what is the quantitative basis? Current Opinion in Colloid & Interface
Science, 11(2–3), 184–190.

Pollard, M. A., Kelly, R., Wahl, C., Fischer, P., Windhab, E., Eder, B. & Amado, R. (2007).
Investigation of equilibrium solubility of a carob galactomannan. Food Hydrocolloids, 21,
683-692.

Pollard, M. A., Kelly, R., Fischer, P., Windhab, E., Eder, B. & Amado, R. (2008).
Investigation of molecular weight distribution of LBG galactomannan for flours prepared
from individual seeds mixtures and commercial samples. Food Hydrocolloids, 22, 1596-1606.

109
Rejeb M. N. (1995). Le caroubier en Tunisie: Situations et perspectives d'amélioration, in
Quel avenir pour l'amélioration des plantes? Edit. AUPELF-UREF. John Libbey Eurotext,
Paris, pp. 79-85.
Richardson P. H., Willmer J. and Foster T. J. Dilute solute properties of guar and LBG in
sucrose solution. Food Hydrocolloids, 1998, 12, 339-348. Rinaudo M., (2001). Relation
between the molecular structure of some polysaccharides and original properties in sol and gel
states. Food Hydrocolloids, 15, 433-440.
Rizzo, V., Tomaselli, F., Gentile, A., La Malfa, S. & Maccarone, E., 2004. Rheological
Properties and Sugar Composition of Locust Bean Gum from Different Carob Varieties
(Ceratonia siliqua L.). Journal of Agricultural and Food Chemistry, 52, 7925-7930.
Roukas T., (1993). Ethanol production from carob pods by Saccharomyces cerevisiae, Food
Biotechnology 7,159–176.

Roukas T., (1996).Continuous ethanol production from nonsterilized carob pod extract by
immobilized Saccharomyces cerevisiae on mineral kissiris using a two-reactor system,
Applied Biochemistry and Biotechnology 59, 299–307.

Roukas T., (1998). Citric acid production from carob pod extract by cell recycle of
Aspergillus niger, Food Biotechnology 12, 91–104.

Roukas T., (1999). Citric acid production from carob pod by solid-state fermentation, Enzyme
and Microbial Technology 24, 54–59.

Santos M., Rodrigues A, Teixeira J. A., (2005). Production of dextran and fructose from
carob pod extract and cheese whey by Leuconostoc mesenteroides NRRL B512(f),
Biochemical Engineering Journal 25, 1–6.

Samil Kök M., (2007). A comparative study on the compositions of crude and refined locust
bean gum: In relation to rheological properties, Carbohydrate Polymers 70, 68–76.
Shawakfeh, K. and Ereifej, K. I., 2005. Pod Characteristics of two Ceratonia siliqua L.
Varieties from Jordan. Ital. J. Food Sci. 17 (2):187–194.

Sittikijyothin, W., Torres, D. & Gonçalves, M. P., (2005). Modeling the rheological behaviour
of galactomannan aqueous solutions. Carbohydrate Polymers, 59, 339-350.

Srivastava M. and Kapoor V. P., (2005). Seed galactomannans: An overview. Chemistry and
Biodiversity, 2, 295–317.

Smith B.M., Bean S.R., Schober T.J., Tilley M., Herald T.J., Aramouni F., (2010).
Composition and molecular weight distribution of carob germ protein fractions. Journal of
Agriculture and Food Chemistry, 58(13),7794-800.

Tous J., Batlle I. and Romero A. (1995). Prospección de variedades de algarrob en Andalucía.
Informacíon Técnica Económica Agraria. 91 (3):164-174.

Tous J., Romero A., Plana J. and Batlle I. (1996). Current situation of carob plant material. In
Proceedings of the III International Carob Symposium. Cabanas-Tavira. Portugal (in press)

110
Tous, J., Romero, A., Hermoso, J.F., Ninot, A., Plana, J., Batlle, I., 2009. Agronomic and
commercial performance of four Spanish carob cultivars. HortTechnol. 19, 465–470.

Tucker S. C. (1992a). The developmental basis for sexual expression in Ceratonia siliqua
(Leguminosae:Ceasalpinoideae: Cassieae). Am. J. Bot. 79 (3): 367-327.

Tucker S. C. (1992b.) The role of floral development in studies of legume evolution. Can. J.
Bot. 70:692-700.

Turhan, I., Bialka, K.L., Demirci, A., Karhan, M., (2010). Ethanol production from carob
extract by using Saccharomyces cerevisiae. Bioresource Technology 101, 5290–5296.

Vieira I. G. P. V., Mendes F. N. P., Gallao M. I. and Brito E. S., (2007). NMR study of
galactomannans from the seeds of mesquite tree (Prosopis juliflora (Sw) DC). Food
Chemistry, 101, 70–73.

Vourdoubas, J., Makris, P., Kefalas, J., Kaliakatsos, G., (2002). In: Proceedings of the 12th
National Conference and Technology Exhibition on Biomass for Energy. Industry and
Climate Protection, Amsterdam, pp. 489–493.

Wang Y., Belton P. S, Bridon H., Garanger E., Wellner N., Parker M. L., Grant A., Feillet P.,
and Noel T.R, (2001). Physicochemical Studies of Caroubin: A Gluten-like Protein, J. Agric.
Food Chem., 49, 3414-3419.

Wang, Q., & Cui, S. W. (2005). Understanding the Physical Properties of Food
Polysaccharides, Food Carbohydrates: Chemistry, Physical Properties, and Applications,
(Chap 4).

Winer, N., (1980). The potencial of the carob (Ceratonia siliqua L). Int. Tree Crops J. 1, 15–
26.

Yousif, A. K., & Alghzawi, H. M. (2000). Processing and characterization of carob powder.
Food Chemistry, 69, 283–287.

Zengin E., Aka Sagliker H., Darici C., (2008). Carbon Mineralization of Ceratonia siliqua L.
Soils under Different Temperature and Humidity Conditions, Turk J Bot, 32,123-127.

Zunft H.J.F., Luder W., A. Harde, B. Haber, H.J. Graubaum, J. Grunwald, (2001). Carob pulp
preparation for treatment of hypercholesterolemia, Advances in Therapy 18, 230–236

Zunft H.J., Luder W., Harde A., Haber B., Graubaum H.J., Koebnick C., Grunwald J, (2003).
Carob pulp preparation rich in insoluble fibre lowers total and LDL cholesterol in
hypercholesterolemic patients. Eur J Nutr, 42, 235–242.

111
Titre : L’influence de cultivar sur les proprietes fonctionnelles alimentaires de la caroube
libanaise
Résumé: Le caroubier est considéré comme l’un des arbres fruitiers et forestiers qui présente le plus
grand potentiel de valorisation puisque toutes les parties de cette plante sont utilisables dans plusieurs
applications industriels. Le caroubier est cultivé dans plusieurs régions du Liban mais peu d'études
sont disponibles sur les voies de valorisation et sur les propriétés fonctionnelles et structurales des
graines et des gousses. Ainsi, dans le cadre d’une démarche qui vise à promouvoir et contribuer à une
meilleure valorisation et gestion de cette ressource renouvelable, nous avons entrepris dans cette thèse
des travaux consacrée à la caractérisation et à l’évaluation de la valeur nutritive et fonctionnelle des
gousses de caroube issues de plusieurs régions Libanaise. Ces travaux ont porté notamment sur la
caractérisation morphologique et physico- chimique des gousses et sur la purification des gommes
extraits des graines. Ces gommes ont fait l’objet d’une étude approfondie portant sur leur
comportement rhéologique et la relation entre ce comportement, la variété et le lieu géographique.
Nous avons aussi déterminé les isothermes de sorption de ces gommes pour prédire les conditions
idéales de leur conservation.
Les résultats obtenus à l’issue de cette étude ont démontré clairement la présence des corrélations
morphologie, composition chimique et coordonnées géographiques de différents cultivars étudiés. De
même, les études structurales et rhéologiques ont montrées des différences significatives entre les
gommes purifiées. Cette différence semble être liée à une variation du rapport galactose/mannose et de
la masse molaire observée selon les variétés. Par ailleurs, les études des isothermes de sorption ont
permis de fournir des informations complémentaires sur leurs hygroscopicités et par conséquence sur
les conditions idéales de leur conservation.

Mots clés : Caroube, Rheologie, Gomme de caroube, Comportement viscoelastique, Rapport mannose galactose,
Galactomannane, Isotherme de Sorption.

Title: The influence of cultivar on food functional properties of the Lebanese carob

Abstract: The carob plant is considered as one of the fruit and forester tree that has the greatest
potential of valorization since all the parts of this plant can be used in several food and cosmetic
applications. The carob is cultivated in several areas of Lebanon but few studies are available on the
ways of valorization and the functional and structural properties of the different fractions of this tree
(seeds and pods). Thus, in view to develop a strategy aims to promote and contribute to a better
valorization and management of this renewable resource, we undertook in this thesis of work devoted
to the characterization and the evaluation of nutritive and functional properties of the carob pods
resulting from several Lebanese areas. This work focused particularly on the morphological and
physicochemical characterization of the pods and the purified fraction of gum. These gums were the
subject of a thorough study relating to their rheological behavior and the relation between this
behavior, the variety and the geographical localization of the studied varieties. We also determined the
isotherms of sorption of these gums to predict the ideal conditions of their conservation.
The obtained results clearly showed the presence of the correlations between morphology, chemical
composition and geographical localization of the different studied cultivars. In the same way, the
structural and rheological studies showed significant differences between purified gums. This
difference seems to be related to a variation of the galactose /mannose ratio and molar mass according
to the varieties. These interesting rheological properties open the carob gums a new niches of
valorization with added values. In addition, the studies of the isotherms of sorption provided additional
information on their hygroscopicities and by consequence on the ideal conditions of their
conservation.

Keywords : Carob (ceratonia siliqua), Rheology, Locust bean gum, Viscoelastic behavior, M/G ratio,
Galactomannan, Isotherm of sorption

112

Vous aimerez peut-être aussi